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Titre   : La lutte contre le chômage : création de micro-entreprises au niveau de l’ANSEJ : Cas de la wilaya de Béjaia

Réalisé par   : KHEBBACHE Nawel : Maitre assistante, l’université de Béjaïa ;

E-mail : [email protected]

KHEBBACHE Manel : Master II en management économique du territoire et entreprenariat

Résumé

Face à la mondialisation, les pays sous-développés à l’instar des pays développés doivent faire preuve de leur puissance ainsi que de leur croissance économique. Cependant, la réalisation de celles-ci peut se concrétiser grâce à plusieurs mesures prises par les pouvoirs publics, notamment l’amélioration des agrégats macro économiques : la création d’emploi et la lutte contre le chômage.

Les micro-entreprises ont été mises sur pied afin de pouvoir répondre aux ambitions des jeunes au chômage. La volonté de ces jeunes de créer une entreprise de très petite taille est relative à ce qu’offre cette dernière comme avantage, telle que, sa facilité d’implantation puisque son coût d’investissement est très réduit et sa flexibilité qui lui permet de s’accommoder et de s’adapter à toutes les conjonctures.

Sachant que le développement de tout pays est conditionné par le développement de chaque secteur économique, la création des micro-entreprises en Algérie ne se limite pas à un seul secteur mais à plusieurs, qui participent tous au développement local.

Notre travail va porter sur l’analyse et l’évaluation des micro-entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ à travers la dynamique sectorielle dans la commune de Béjaia.

Mots clés : micro entreprises, ANSEJ, chômage, Bejaïa, emploi.

الملخص:

. االقتصادي ونموها قوتها إبراز المتقدمة الدول مثل نموا األقل الدول على يجبفي بما ، الحكومات طرف من عديدة إجراءات إعمال خالل من يتحقق أن يمكن ، ذلك

. البطالة ومكافحة العمل فرص خلق االقتصادية المجاميع تحسين ذلك. العمل عن العاطل الشباب طموحات تلبية أجل من الصغيرة المشاريع أنشئت وقد

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انسج إطار في أنشئت التي الصغيرة المشاريع وتقييم تحليل على عملنا يركز وسوف. بجاية مدينة في القطاعية الديناميكيات خالل من

: المفتاحية .الكلمات والعمالة بجاية الصغيرة، المؤسسات البطالة،

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Titre   : La lutte contre le chômage : création de micro-entreprises au niveau de l’ANSEJ : Cas de la wilaya de Béjaia

Introduction :

Avec l’émergence de la micro entreprise, le désir d’entreprendre et d’avoir un emploi stable est devenu plus facile et accessible pour une large fraction d’individu, et cela grâce à ce que cette dernière offre comme avantage pour le créateur (sa taille réduite et son capital réduit), ce qui simplifie sa création ainsi que sa gestion.

En Algérie, posséder sa propre micro-entreprise, est devenu à la portée de beaucoup d’individus, grâce à la mise en place du dispositif nommé agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes par abréviation « ANSEJ », ce dernier offre beaucoup d’avantages qui permettent aux jeunes âgés de 19 à 40 ans d’investir et de se mettre à l’abri des effets négatifs du chômage.

1.1. Définition et objectifs de la micro entreprise

Nous allons essayer dans ce point de présenter une définition de la micro-entreprise, ainsi que ses différents objectifs.

1.1.1. Définition de la micro-entreprise

Les micro-entreprises ont été mis sur pied afin de pouvoir répondre aux aspirations des éléments les plus attractifs et les plus dynamiques de la jeunesse en chômage. C’est en effet, une petite unité économique de production crée par une personne physique qui demande un emploi et qui veut investir dans la production de bien et services afin de générer des bénéfices. Cet investissement peut toucher tous les secteurs d’activité pourvu qu’il y ait production de biens et de services marchands.

Selon BOUYACOUB Farouk : on peut considérer une entreprise comme étant une micro entreprise si celle-ci réuni les caractéristiques suivantes :1

la micro-entreprise présente une flexibilité qui lui permet de s’accommoder et de s’adapter à tous les particularismes locaux et toutes les conjonctures, son implantation, son déplacement, et sa transformation sont aisés, elle peut disparaitre et renaitre immédiatement sous une autre forme avec un autre objet social.

Le cout de l’investissement et donc de l’emploi qui en découle y est le plus réduit possible. Le cout de l’emploi et le nombre d’emplois directs seront les critères essentiels qui permettront de situer la micro entreprise.

1 BOUYACOUB Farouk, « l’entreprise et le financement bancaire », édition CASBAH, 1ere édition, 2000.

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La micro-entreprise se nourrit de l’apport des instructions dans le cadre de la limite communément admise, même si au départ dans certaines régions et spécialités, elle va bénéficier en matière de crédit des dotations en équipements d’importation des taux d’intérêts bonifiés.

La micro-entreprise est constituée à partir d’une idée de projet mûrie par un entrepreneur potentiel qui affiche une réelle volonté de réussite et qui n’hésite pas pour le prouver et investir une part importante de son patrimoine financier, foncier, immobilier et technique.

La micro-entreprise a des contours juridiques et organisationnels et un mode de fonctionnement qui va faciliter son émergence et son développement dans l’économie de marché qui s’installe progressivement.

En Algérie les micro-entreprises se référent aux petits métiers (artisanat, agriculture) et à la prestation de certains services (transport, restauration,..).

1.1.2. Les objectifs des micro-entreprises

Les micro-entreprises ont des objectifs d’ordre économiques et sociaux qui permettent :

de générer à travers les différents projets, un nombre important d’emplois directs et indirects économiquement viables et durables, ce qui permettra de participer activement et progressivement à la résorption du chômage.

d’offrir de nouvelles opportunités au redéploiement des activités du secteur bancaire auquel la micro-entreprise peut offrir un ensemble de nouveaux clients solvables ;

de former l’entrepreneur et l’amener à intégrer le risque calculé au nombre des éléments de gestion auquel il doit accorder une attention soutenue ;

de satisfaire les besoins par l’augmentation et la diversification de la production ;

d’améliorer le nombre et la qualité des opérateurs économiques qui sont des acteurs de développement et promouvoir par ce biais le développement durable et la croissance économique soutenue, tout en respectant les règles d’économie de marché ;

de développer et améliorer le secteur privé ;

d’inciter à la normalisation des activités économiques en offrant des avantages pouvant désintéresser les agents des activités informelles ;

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de participer à favoriser la réinsertion des jeunes dans la société, ce qui va empêcher l’apparition massive des fléaux sociaux, et donc réduire les effets pervers de l’oisiveté.

1.2. Les formes juridiques des micro-entreprises

Les micro-entreprises peuvent prendre plusieurs formes juridique, parmi les on peut citer :

1.2.1. Les entreprises individuelles : elles sont la propriété d’une personne physique qui exerce son activité avec ses moyens personnels, cette personne est l’unique responsable de ses biens en cas de faillite et c’est également le seul bénéficiaire des gains réalisés par l’entreprise.

1.2.2. Les entreprises sociétaires : ces entreprises sont constituées de plusieurs personnes, liées par la confiance vis-à-vis de chacun d’entre eux. Il existe quatre types d’entreprises sociétaires :

1. les sociétés en nom collectifs (SNC) : C’est une société à responsabilité illimitée pour les associés. Ceux-ci vont être personnellement exposés au paiement des dettes de la société. La personnalité des associés est déterminante et en particulier leur solvabilité. elle est désignée par une dénomination sociale, à laquelle peut être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés, et qui doit être précédée ou suivi immédiatement de la mention ‘société en nom collectif’, tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des statuts qui peuvent designer un ou plusieurs gérants associés. La société prend fin par le décès de l’un des associés sauf s’il a été stipulé que la société continuerait, soit avec les associés seulement, soit avec un ou plusieurs héritiers, ou toute autre personne désignée par les statuts.

2. les sociétés en commandité simple (SCS) : la société en commandité simple est une société commerciale de nature hybride qui comprend deux catégories d’associés : les commandités et les commanditaires.-Les commandités qui engagent leur patrimoine et leur responsabilité personnelle en qualité de commerçant dans la gestion de l’entreprise.

-les commanditaires qui ne s’engagent que proportionnellement à leur apport et ne peuvent s’impliquer dans la gestion de la société, ni engager cette dernière vis-à-vis des tiers.

3. société a responsabilité limitée (SARL) : c’est une forme de société à vocation commerciale, Sa caractéristique principale et de limiter la responsabilité des associés : chacun d'entre eux ne supporte les pertes éventuelles de la société qu'à hauteur de son apport. Elle peut être constituée par l’apport d’un seul associé et dans ce cas on parle d’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

4. la société par action (SPA) : Une société par actions (SPA) ou une personne morale à but lucratif constitue une entité juridique, légalement distincte de son ou de ses actionnaires. L’objectif d’une personne morale à but lucratif est d'exploiter une entreprise afin de réaliser des bénéfices et de les répartir, s'il y a lieu, entre les actionnaires sous forme de dividendes.

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La gestion de la SPA est assurée par les associés ou par des personnes nommés à la diligence des associés, les décisions sont prises dans l’intérêt de la société à concurrence des parts détenues par chaque associé.En effet, les micro-entreprises ne font presque pas recours à cette forme d’entreprise et cela à cause de sa taille réduite ainsi que de son faible capital.

1.3. Les modes de financement des micro-entreprises

1.3.1. Les besoins de financement 

La vie d’une micro-entreprise passe par plusieurs phases (phase de démarrage, phase d’exploitation et phase d’extension de l’activité), chacune de ses phases fait appel à un financement adéquat. La nature de l’activité détermine le montant qui doit être adapté.

A. besoin de financement pour la phase démarrage : ce besoin apparait lors de la création de l’entreprise, il concerne le cout de l’investissement initial en équipement, le cout d’acquisition du local de production et de la gestion administrative et financière, les frais préliminaires, le cout de lancement de la production.

B. besoin de financement pour la phase d’exploitation : cette phase est caractérisée par le besoin de l’entreprise de régler sa situation financière à court terme, c à d tout ce qui concerne l’achat de matières première, ainsi que le cout de la main d’œuvre et cela dans le but de garantir le maintien du déroulement de l’activité. En réalité l’entreprise dispose de ressources sous forme de créances sur la clientèle et doit honorer ses engagements vas à vis des fournisseurs et des employés, ce type de besoin est appelé besoin en fond de roulement (BFR).

C. besoin de financement pour la phase d’extension de l’activité (financement à moyen terme) : le besoin de financement pour cette phase résulte de la volonté de l’amélioration de la qualité de production ainsi que de la croissance de la productivité et cela à travers le renouvellement d’équipements de production (achat de nouveaux matériels), et le recrutement de nouveaux travailleurs. Les couts nécessaires pour la réalisation de ces projets sont plus importants que ceux des phases précédentes. Cependant l’entreprise en cas de manque de ressources suffisantes risque de ne pas pouvoir financer ce besoin et se trouverait donc privée des opportunités de vivre des expériences en matière de croissance.

1.3.2. Les offres de financement 

L’idée de création d’entreprise doit être rattachée à l’existence des ressources nécessaires, afin de pouvoir financer les différentes phases de sa vie.

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Ces ressources ont trois grandes origines :

les capitaux propres

les marchés de capitaux

les capitaux empruntés

En effet, les moyens de financement des micro-entreprises sont diversifiés, on retrouve :

A. l’autofinancement : ça concerne le financement assuré par l’entrepreneur lui-même, en d’autre terme c’est le financement dégagé des ressources propres sous forme d’apport personnel. L'autofinancement protège l'entreprise de charges financières trop importantes qu'elle aurait eues en cas de recours à la dette. C'est donc une diminution du risque de faillite qui est souvent lié à un endettement trop lourd.

Il existe plusieurs sources d’autofinancement, l’importance de ce dernier en terme lucratif dépend de la phase dans laquelle l’entreprise est en cours. Pour la phase démarrage on parle d’autofinancement opérationnel et la cession de propriété, pour la phase d’extension on parle de l’augmentation du capital en numéraire et la mise en réserve du résultat de l’exercice.

A.1. l’autofinancement opérationnel : cet autofinancement est généralement utilisé par les entreprises déjà existantes pour financer l’achat de matières premières. Ce type de financement peut présenter une contrainte pour l’expansion et la croissance des micro-entreprises. Dans le cas ou les micro-entreprises produisent à pleine capacité cette contrainte peut être levée.

A.2. la vente de propriété : il est considéré comme le moyen le plus fréquent pour l’investissement initial par une micro-entreprise. Dans ce cas l’entrepreneur se retrouve face à l’obligation de céder soit un bien immobilier ou mobilier pour pouvoir constituer son apport personnel, sachant que les individus préfèrent thésauriser sous forme de bien au lieu d’épargner à cause de la baisse des taux d’intérêt ainsi que l’importance de l’inflation.

A.3. l’augmentation du capital : l’augmentation du capital en numéraire est le procédé idéal pour consolider les capitaux permanents de l’entreprise. L’entreprise peut éviter l’endettement en émettant de nouvelles actions qui peuvent être souscris par les anciens actionnaires pour l’accroissement de leur participation ou par de nouveaux actionnaires pour les participations nouvelles.

Le mode d’augmentation du capital par apport est sollicité par les entreprises dans le but d’acquérir des biens mobiliers ou immobiliers pour l’extension de leurs activités.

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B. le financement externe : ce mode de financement contiens plusieurs catégories 

B.1. le prêt familial : cette source est considéré comme le deuxième plus important moyen de financement après les prêts bancaires, l’entrepreneur fait donc appel à l’aide de ses parents ou à d’autres membre de sa famille qui peuvent être eux aussi investisseurs pour lui fournir le montant approprié pour financer les différentes activités de sa micro-entreprise.

B.2. le crédit fournisseur : on comprend par là les délais qu’accordent les fournisseurs aux entreprises pour régler leurs factures concernant l’achat de matières premières ou tout autre achat réalisé. Mais dans le cadre d'une création, les partenaires ne connaissent pas la nouvelle entreprise. Ils n'acceptent donc pas toujours de lui accorder des délais de règlement. Au contraire, ils exigent parfois un paiement comptant, tant qu'ils n'ont pas testé la fiabilité des nouveaux dirigeants. Lors de la préparation de son projet, le créateur doit donc prévoir de négocier l'obtention de délais de règlement auprès de ses futurs partenaires.

Les entreprises font recours à ce mode de financement lorsqu’elles n’arrivent pas à financer leur besoin de trésorerie à partir de ce qu’elles dégagent de la vente de ses produits pour ses clients.

B.3. les avances de paiement des clients : c’est un mode de paiement ou les clients règlent leur ventes ou leurs prestations de services avant la livraison. Ce mode est utilisé par les micro-entreprises pour éviter le risque de non paiement de la clientèle. Ces avances jouent un rôle important dans le financement du fonds de roulement, elles sont généralement utilisées par les micro-entreprises qui produisent sur commande ou des prestations à domicile.

B.4. l’emprunt bancaire : L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de l'entreprise par une banque, c’est le mode de financement le plus important pour les micro-entreprises, ces derniers font appel à ce financement lors de la création. La forte demande de ce mode de financement s’explique par les avantages concernant le mode de remboursement ainsi que les taux appliqués.

B.5. le crédit-bail : il fonctionne selon un contrat conclu entre le loueur d’un équipement et le locataire qui en prend possession et qui reste propriétaire jusqu’à la levée de l’option d’achat qui est assorti au contrat. Cette technique offre certains avantages:

- elle procure une meilleure garantie à la banque, car celle-ci n'est pas totalement dessaisie du bien. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, au sein des organismes financiers, un financement

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par crédit-bail n'est pas pris en compte à la même hauteur qu'un emprunt dans les ratios d'analyse de risques. Le crédit-bail permet ainsi d'accroître les capacités de financement de l'entreprise ;

- elle ne pénalise pas le bilan de l'entreprise puisqu'elle ne figure pas dans les dettes. Elle a donc l'avantage de rendre le niveau d'endettement moins apparent.

I. La création des micro-entreprises au niveau de la wilaya de Béjaia

Pour comprendre le mécanisme et le fonctionnement du dispositif ANSEJ, nous avons décidé de mener une étude dans laquelle nous allons présenter et analyser les différentes données statistiques sur la wilaya et la commune de Bejaia qui nous ont été délivré par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes grâce à une collecte de donnés que nous avons effectué au sein de cette agence, ces données concernent la répartition annuelle des projets crées et leur type de financement, la répartition annuelle des attestations d’éligibilité délivré par l’agence, le nombre de micro-entreprises crées dans chaque commune de la wilaya ainsi que la répartition sectorielle des micro-entreprises.

1.1. La répartition des dossiers déposés et des attestations d’éligibilité délivrée par l’ANSEJ

du 01/01/2005 au 31/12/2009

L’antenne de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes au niveau de la wilaya de Bejaia a été créée en juin 1998, depuis elle a connu un mouvement de création de projets important, le tableau suivant nous montre l’évolution du nombre des dossiers déposés et les attestations d’éligibilité délivrés pour les jeunes promoteurs pendant les cinq dernières années 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009 au niveau de la wilaya de Bejaia.

Tableau n°01 : répartition des dossiers déposés et des attestations d’éligibilité délivré auprès de l’ANSEJ du 01/01/2005 au 31/12/2009

Dossiers déposés

pourcentage Attestations d’éligibilité

Pourcentage

2005 1110 17.59 % 969 18.26 %2006 940 14.90 % 851 16.03 %2007 968 15.34 % 860 16.20 %2008 1082 17.15% 817 15.39 %2009 2207 35 % 1809 34.09 %Total 6307 100 % 5306 100 %

Source : établi à partir des données de l’ANSEJ, antenne de Bejaia.

La lecture du tableau ci-dessus nous donne un état de lieu sur le nombre de dossiers déposés et le nombre d’attestations d’éligibilité délivrés au niveau de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes pendant la période allant de 2005 à 2009. Nous constatons donc que le nombre total de dossiers déposés est de 6307 dossiers et le nombre d’attestations d’éligibilité délivrés est de 5306 attestations.

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Nous pouvons également remarquer que l’année 2009 est celle où le nombre de demandes a augmenté avec un total de 2207 dossiers, ce nombre est pratiquement le double de celui de l’année 2008. Le nombre d’attestations d’éligibilités délivrées par l’ANSEJ a également augmenté dans l’année 2009 avec un nombre de 1809 attestations. Ce qui peut être expliqué par l’allégement et la facilité de l’octroi du crédit bancaire grâce à l’instauration de la CLEF en 2008, ainsi que l’accès des jeunes promoteurs au secteur du transport qui était gelé pendant les années précédentes.

1.2. La répartition des projets financés selon le type de financement et le montant d’investissement des projets

Le tableau n°02 nous montre l’évolution des projets créés au cours des cinq dernières années, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009 selon, le type de financement choisi par les entrepreneurs, le montant d’investissement de ces projets, ainsi que le montant du crédit bancaire accordé pour les projets dont le type d’investissement est triangulaire.

Tableau n°02 : répartition des projets financés selon le type de financement et le montant d’investissement des projets au niveau de la wilaya de Bejaia

F.M Montant d’investissement

F.T Montantd’investissement

Crédits bancaires

2005 17 13544077 381 1012653974 6908953692006 28 80028796 330 811349021 5136600012007 36 72171673 326 3976384984 29459024012008 24 42882295 556 1493214775 10239154512009 21 87918933 1103 392257930 2691491289Total 126 296545774 2696 7685860684 7865864511

Source : établi à partir des données de l’ANSEJ, antenne de Bejaia

Il ressort du tableau ci-dessus que, le nombre de projets ayant bénéficiés du financement mixte (F.M) est de 126 projets pour un montant d’investissement de 296545774 DA, alors que le nombre de projets ayant bénéficiés du financement triangulaire (F.T) est de 2696 projets, le montant global de ces projets s’élève à 7685860684 DA, la valeur du crédit bancaire accordé s’élève à 7865864511 DA.

Il est aisément possible de constater que la plupart des jeunes promoteurs optent pour le financement triangulaire de leurs projets, en effet, 96% des promoteurs font appel au crédit bancaire, ceci peut expliquer que les jeunes promoteurs qui font appel à l’ANSEJ n’ont pas assez de moyens personnels, nous pouvons ainsi déduire que ces jeunes ont décidé de créer une micro-entreprise car ils n’avaient pas de revenu auparavant c.-à-d. qu’ils étaient au chômage.

2.1.3. Répartition des micro-entreprises créées et du nombre d’emplois par secteur d’activités au niveau de la wilaya de Bejaia

Le tableau suivant présente la répartition sectorielle des micro-entreprises et des emplois créés dans la wilaya de Bejaia pendant la période 2006-2009

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Tableau n°03 : répartition sectorielle des micro-entreprises et des emplois crées pendant la période 2006-20009

Nombre de micro-entreprises créées

Nombre d’emplois

Services 1085 3011BTPH 369 1561Artisanat 368 1115Transport 345 774Industrie 92 369Profession libérale 84 176Agriculture 80 215Pêche 6 23Total 2429 7264Source : établi à partir des données de l’ANSEJ, antenne de Bejaia

Graphique n° 01 : Le nombre des micro-entreprises créées par secteur d’activité

45%

15%

15%

14%

4%3% 3%

0%

Nombre de micro-entreprises créées

ServicesBTPHArtisanatTransportIndustrieProfession libéraleAgriculturePéche

Source : établi à partir des données du tableau n°05

A partir des données du tableau ci-dessus, nous remarquons que le plus grand nombre de micro-entreprises a été créées dans le secteur des services, 1085 micro-entreprises sur un total de 2429, ensuite vient les deux secteurs BTPH et artisanat avec un nombre presque identique, 369 pour le premier et 368 pour le deuxième ces deux secteurs ont permit la création de 2676 postes de travail, le secteur des transports est en quatrième position, ce dernier a marqué la création de 345 micro-entreprises et a permit la création de 774 emplois. La cinquième position est décrochée par le secteur de l’industrie avec la création de 369 emplois à travers la mise en place de 92 micro-entreprises, le secteur de l’agriculture et des professions libérales ont intéressé 164 entrepreneurs qui ont investit dans ces deux secteurs. En dernier lieu nous retrouvons le secteur de la pêche avec la création de seulement 6 micro-entreprises.

Nous pouvons déduire, qu’au niveau de la wilaya de Bejaia le secteur le plus dynamique en termes de création de micro-entreprises est le secteur des services, quant aux secteurs les moins dynamiques sont le secteur de l’agriculture et de la pêche.

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1.4. La répartition des projets financés selon le secteur d’activité choisi pendant le premier semestre de l’année 2010

Dans le souci de présenter des chiffres d’actualité, le tableau ci-dessous retrace le nombre de dossiers ainsi que le nombre d’emploi créés durant le premier semestre de l’année 2010.

Tableau n°04 : Répartition des projets financés par secteurs d’activité au niveau de la wilaya de Bejaia du 01/01/2010 au 30/06/2010

Secteur d’activité Nombre de dossiers Nombre d’emploisAgriculture et pêche 16 45BTPH 177 690Industrie 80 267Services 192 515Transport 68 145Total 533 1662

Source : établi à partir des données de l’ANSEJ

Les données du tableau ci-dessus concernent la répartition des dossiers déposés au niveau de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (antenne de Bejaia) par secteurs d’activités ainsi que le nombre d’emplois crée dans chaque secteur pendant le premier semestre de l’année 2010.

En effet, la lecture de ce tableau nous permet de constater que les dossiers déposés au niveau de l’ANSEJ (antenne de Bejaia) pour ce premier semestre 2010, sont répartit entre cinq secteurs d’activités. Le secteur le plus demandé est celui des services, le nombre de dossiers déposés s’élève à 192 dossiers permettant de créer 515 emplois, en deuxième position on retrouve le secteur du BTPH avec un nombre de dossiers déposés égal à 177 dossiers et un nombre d’emplois crées égal à 690 postes de travail, 80 dossiers sont enregistrés dans le secteur de l’industrie avec création de 267 emplois, enfin on retrouve les secteurs du transport ainsi que celui de l’agriculture et pêche dont les nombres de dossiers déposés sont respectivement 68 et 16 dossiers et les emplois crées sont au nombre de 145 et 45 poste de travail.

Nous pouvons alors déduire que pendant les six premiers mois de cette année, sur les 533 dossiers déposés, 369 ont choisi le secteur des services et du BTPH, ce chiffre représente 70% du nombre total, cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment, le cout faible de l’investissement, la disponibilité des fournisseurs de matières nécessaires pour le déroulement de l’activité et l’expérience accumulée dans le domaine.

1.5. La répartition des projets financés par commune pour la période allant du 01/01/2006 au 31/12/2009

Le tableau ci-dessous, nous montre la répartition des projets ainsi que le nombre d’emplois créés dans les 52 communes de la wilaya de Bejaia.

Page 12: · Web viewSidi aich 40 1.64 129 1.76 Beni djelil 40 1.64 116 1.58 Seddouk 40 1.64 115 1.57 Tala hamza 39 1.60 118 1.61 Fenaia 38 1.56 108 1.48 Barbacha 36 1.48 111 1.52 Kherrata 33

Tableau n°05 : Répartition des projets financés par commune du 01/01/2006 au 31/12/2009nombre de projets

(ND)ND/total

%Nombre d’emplois

(NP)NP/total

%Bejaia 841 34.49 2507 34.26El kseur 130 5.33 359 4.90Amizour 106 4.35 292 4.00Akbou 103 4.22 294 4.02Timezrit 98 4.01 297 4.06Aokas 76 3.11 209 2.86Oued ghir 64 2.62 184 2.51Tazmalt 63 2.58 207 2.83Semaoun 60 2.46 183 2.50Souk el tenine 50 2.05 155 2.12Tichy 49 2.00 172 2.35Ouzellaguen 43 1.76 120 1.64Taskriout 42 1.72 140 1.91Sidi aich 40 1.64 129 1.76Beni djelil 40 1.64 116 1.58Seddouk 40 1.64 115 1.57Tala hamza 39 1.60 118 1.61Fenaia 38 1.56 108 1.48Barbacha 36 1.48 111 1.52Kherrata 33 1.35 75 1.02Darguina 29 1.19 99 1.35Toudja 29 1.19 74 1.01Kendira 26 1.07 92 1.26Malbou 25 1.06 88 1.20Beni maouche 25 1.06 83 1.13Chemini 23 0.94 70 0.96Ighil ali 23 0.94 65 0.89Ait r’zine 20 0.82 53 0.72Boukhlifa 19 0.78 52 0.71Boudjellil 18 0.74 39 0.53M’cisna 16 0.66 58 0.79Tizi n’berber 16 0.66 47 0.64Amalou 16 0.66 45 0.61Draa el gaid 15 0.61 38 0.52Tibane 14 0.58 41 0.56Tamridjet 13 0.53 35 0.48Adekar 12 0.50 82 1.12Ait smail 12 0.50 47 0.64Akfadou 12 0.50 32 0.44EL flaye 11 0.45 40 0.55Feraoun 10 0.41 30 0.41Souk oufella 9 0.37 33 0.45Chelata 9 0.37 27 0.37Bouhamza 9 0.37 25 0.34Taourirt ighil 9 0.37 24 0.33Sidi ayad 9 0.37 23 0.31Ighram 7 0.29 20 0.27Tifra 6 0.25 14 0.19Beni k’sila 5 0.20 22 0.30Tinedbar 5 0.20 14 0.19Beni m’likeche 4 0.16 14 0.19Tamokra 0 0.00 0 0.00TOTAL 2438 100 7317 100Source : établi à partir des données de l’ANSEJ

Page 13: · Web viewSidi aich 40 1.64 129 1.76 Beni djelil 40 1.64 116 1.58 Seddouk 40 1.64 115 1.57 Tala hamza 39 1.60 118 1.61 Fenaia 38 1.56 108 1.48 Barbacha 36 1.48 111 1.52 Kherrata 33

Les données obtenues auprès de l’ANSEJ antenne de Bejaia concernant le nombre de projets réalisés dans chaque commune et le nombre d’emplois crées, pour la période allant du 01/01/2006 au 31/12/2009 sont classées dans le tableau ci-dessus par ordre décroissant.

La lecture de ce tableau nous permet de déduire que le dispositif ANSEJ a été utilisé comme moyen de création de micro-entreprises par toutes les communes de la wilaya à l’exception de la commune de Tamokra.

Nous pouvons également remarquer que la commune de Bejaia détient le plus grand nombre de projets réalisés (841 projets, soit un taux de 34,49% du total de projets réalisés au niveau de toute la wilaya) et le plus grand nombre d’emploi créés (2507 emplois, soit un taux de 34,26% du total d’emplois créés au niveau de toute la wilaya). Comme nous l’avons déjà cité dans la présentation de la commune de Bejaia, cette dernière dispose du taux de chômage le plus faible (18%), ceci nous permet de déduire que la création de micro-entreprise au niveau de l’ANSEJ joue un rôle important dans la réduction de taux de chômage à travers la création d’emplois. En termes de nombre de projets réalisé la commune de Beni M’likeche est classé dernière avec un taux de 0,16%, et en terme du nombre d’emplois créés, les communes classées dernières sont, Tifra, Tinedbar et Beni M’likeche.

2.2. Données statistiques sur les micro-entreprises au niveau de la commune de Bejaia

Les données statistiques que nous avons collectées auprès de l’ANSEJ concernant les activités de cette agence au niveau de la commune de Bejaia, sont résumées dans deux tableaux.

2.2.1. La répartition des dossiers déposés et des attestations d’éligibilité délivrée par l’ANSEJ du 01/01/2005 au 31/12/2009

Le tableau ci-dessous, nous montre l’évolution du nombre de projets, du nombre d’emplois et du montant global d’investissement durant la période 2006-2009.

Tableau n° 06 : Répartition des micro-entreprises et d’emplois créées dans la commune de Bejaia pendant la période 2006-2009

Année Nombre de projets

Nombre d’emplois Montant global d’investissements

2006 146 513 404 270 719.382007 143 445 457 164 013.002008 174 542 478 011 359.002009 378 1007 1 406 511 732.00Total 841 2507 2 745 957 823.38Source : établi à partir des données de l’ANSEJ, antenne de Bejaia.

Page 14: · Web viewSidi aich 40 1.64 129 1.76 Beni djelil 40 1.64 116 1.58 Seddouk 40 1.64 115 1.57 Tala hamza 39 1.60 118 1.61 Fenaia 38 1.56 108 1.48 Barbacha 36 1.48 111 1.52 Kherrata 33

Graphique n° 02 : Le nombre de projets crées par année

17%

17%

21%

45%

Répartition de nombre de projets crées par année

2006200720082009

Source : établi à partir des données du tableau n°08

La commune de Bejaia est celle qui reçoit le plus grand nombre de demandes d’investissements par rapport aux autres communes de la wilaya. Le nombre de projets au niveau de la wilaya est égal à 2438 projets répartis sur les 52 communes, la commune de Bejaia seule détient 841 projets.

Le tableau ci-dessus nous montre l’évolution du nombre de projets, du nombre d’emplois et du montant global d’investissements au cours des quatre dernières années (2006, 2007, 2008, 2009) au niveau de la commune de Bejaia. Nous pouvons remarquer que le nombre de projets réalisés pendant les deux premières années est presque identique (146 projets pour l’année 2006 et 143 projets pour l’année 2007), les nombres d’emploi sont également proches (513 empois crées pour l’année 2006 et 445 emplois crées pour l’année 2006), l’année 2008 a connu une légère augmentation du nombre de projets, ce dernier est passé à 174, ce chiffre s’est multiplié en 2009 pour atteindre les 378 projets qui ont procurés 1007 emplois.

Comme pour l’augmentation du nombre de dossiers déposés à partir de 2008 dans la wilaya de Bejaia (tableau n°…), l’augmentation du nombre de projets pour la même période au niveau de la commune de Bejaia peut être également expliquée par l’instauration de la CLEF en 2008 et l’accès des jeunes promoteurs au secteur du transport qui a été dégelé en 2009.

2.2. La répartition des micro-entreprises créées au niveau de la commune de Bejaia par secteur d’activité durant les années 2006, 2007, 2008 et 2009

Le tableau suivant nous montre la répartition sectorielle des micro-entreprises créées entre 2006 et 2009 au niveau de la commune de Bejaia.

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Tableau n°07 : Répartition sectorielle des micro-entreprises créées dans la commune de Bejaia durant les années 2006, 2007, 2008 et 2009Année service

sBTP

Htranspor

tArtisana

tProfession

libéraleIndustri

eAgriculture Pêche

2006 88 22 05 14 11 06 00 002007 76 35 06 07 06 09 04 002008 88 46 07 15 09 06 03 002009 104 100 128 20 12 11 03 00Total 356 203 146 56 38 32 10 00% 42.33 24.13 17.36 6.65 4.51 3.80 1.18 00Source : établi à partir des données de l’ANSEJ, antenne de Bejaia.

Graphique n ° 03 : La répartition des micro-entreprises créées par secteur d’activité (2006-2009)

42%

17%

24%

1% 4%

7%5%

répartition des micro-entreprises par secteurs d'activitésdurant la période (2006-2009)

servicestransportBTPHagricultureindustrieartisanatprofession libérale

Source : établi à partir des données du tableau n°09

La lecture du tableau n° 07 et l’observation du graphique ci-dessus nous permettent de constater directement que le secteur le plus dynamique en matière de création de micro-entreprises au niveau de la commune de Bejaia est le secteur des services, avec un nombre de 356 micro-entreprises, soit un taux de 42,33%, en deuxième position le BTPH avec un nombre de 203 micro-entreprises créées, soit un taux de 24,13%, la troisième position est détenue par le transport dont le taux de micro-entreprises créées est de 17,36%, suivi successivement de l’artisanat, des professions libérale, de l’industrie et de l’agriculture, soient respectivement un taux de 6,65%, 4,51%, 3,80% et 1,18%. Quant au secteur de la pêche, ce dernier n’a enregistré aucune création de micro-entreprise.

En effet, la prédominance du secteur des services dans la commune de Bejaia, peut être expliqué par le fait que les activités qu’offre ce secteur ne nécessite pas une grande maitrise du

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mécanisme du marché tel que : les restaurants, les salles des fêtes…, ainsi qu’un capital réduit pour le démarrage de l’activité.

Conclusion

A travers les données que nous avons collectées au niveau de l’ANSEJ antenne de Bejaia, nous avons remarqué que la répartition des micro-entreprises créées est inégale que se soit pour les communes, le type de financement ou le secteur d’activité.

Pour ce qui est de la répartition par commune, il y a celles qui détiennent un nombre important de micro-entreprises alors que d’autres détiennent un nombre faible (la commune de Tamokra qui est classé dernière), alors que la majorité des micro-entreprises s’implantent dans la commune de Bejaia, elle est donc classée première.

Concernant le mode de financement, 96% des micro-entreprises ont bénéficié d’un crédit bancaire c.-à-d. du financement triangulaire, tandis que, 4% ont bénéficié du financement mixte.

Pour le secteur d’activité choisi, les services sont le secteur dans lequel a été créé la plupart des micro-entreprises, au niveau de la wilaya ce secteur a compté 1085 micro-entreprise sur un total de 2429, au niveau de la commune ce secteur a compté 356 micro-entreprises sur un total de 841 e cela pour la période allant de 2006-2009.

Le chômage est considéré comme la préoccupation et le souci capital chez les jeunes citoyens ainsi que les pouvoirs publics, il est donc un problème réel qui touche toutes les couches sociales à travers toutes les nations. Ce phénomène a touché plus de 10% de la population active en Algérie durant l’année 2009. A cet égard, des politiques et des programmes de lutte sont devenus indispensables pour pouvoir faire face à la progression massive de ce fléau.

De ce fait, en Algérie, la micro-entreprise a acquit pleinement sa place sur la scène économique nationale grâce notamment à sa concrétisation par le nouveau dispositif d’aide à la création de micro-entreprise ANSEJ, créée en 1996.

L’ANSEJ a permis à des jeunes promoteurs de se prendre en charge, ainsi l’ANSEJ a participé à la création d’emploi et a ouvert ses portes vers une initiative entrepreneuriale en responsabilisant les promoteurs dans leurs activités, et cela en leur inculquant un esprit créatif adapté à leur formation qui permettent un épanouissement économique.

A Bejaia, depuis la mise en place du dispositif ANSEJ en 1998 jusqu’à l’année 2009, cette agence a permis la création de 13 931 emplois à travers la réalisation de 5 032 projets, dont la majorité se retrouve dans la commune de Bejaia et sont financés par le type de financement triangulaire.

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Bibliographie

Livres

1. BOUYACOUB Ahmed, L'économie algérienne et le programme d'ajustement structurel, 1997.

2. HERNANDEZ Emile-Michel « le processus entrepreneurial : vers un modèle stratégique de l’entrepreneuriat», édition l’harmattan, paris, 1999.

3. PIGANEAU Laurence, « la micro-entreprise de A à Z », éditions d’organisation, Paris, 2004

4. VERSTRAETE Thierry « Entrepreneuriat : connaitre l’entrepreneur, comprendre ses actes », édition l’harmattan, paris, 1999.

.Mémoires, rapports de stage et thèses

1. BOUMANSOUR Nouara, « les déterminants sociaux et personnels de la création des entreprises », Mémoire de magister, université de Bejaia, 2010.

2. GANI Nassima, « Contribution du système bancaire au développement du secteur privé depuis 1990 : cas de la wilaya de Bejaia », thèse de Magister, université de Bejaia, 2003.

3. Mémoire de fin d’étude «  le financement de la micro-entreprise dans le cadre de l’emploi des jeunes : cas de l’ANSEJ », université de Bejaia, promotion 2004.

4. Rapport de stage de fin d’étude « création des emplois dans le cadre de l’ANSEJ antenne de Bejaia », université de Bejaia, promotion 2005.

Les articles  

1. BELATTAF Matouk, « l’aide à la création d’entreprises et dynamiques de l’emploi : évaluation de l’expérience de la micro-entreprise dans la wilaya de Bejaia », cahiers du CREAD n°58, 2001

2. BELATTAF Matouk et BOUKRIF Moussa, communication sur : Politique algérienne d’insertion des jeunes : entre la logique économique et la vision sociale.

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3. BELATTAF Matouk et GANI Nassima, communication sur « évaluation de la dynamique du financement bancaire de la micro-entreprise de Bejaia », université d’Annaba, juin 2004.

4. BELIS-BERGOUIGNAN Marie-Claude, « analyse évolutionniste de la dynamique sectorielle », cahiers du GREThA n°2009-18, Bordeaux.

5. BOUTALEB Kouider, « la problématique de la création d’entreprises face aux contraintes socio-économiques de l’environnement local en Algérie », colloque international : création d’entreprise et territoire, Tamerasset, 03 et 04 décembre 2010.

6. HAMED Yousra, micro entreprise et secteur informel en Algérie : analyse en coupe instantanée, séminaire doctoral du GRD EMMA, université de paris XII, 2004.

7. HAMMOUDA Nacer Eddine, ISLI Mohamed Arezki et MUSETTE Mohamed Saïb, « marché du travail et emploi en Algérie : éléments pour une politique nationale de l’emploi », organisation nationale de travail : bureau de l’OIT à Alger, octobre 2003.

8. La première conférence arabe sur l’emploi des jeunes du 15 au 17 novembre 2009 à l’hôtel el Aurassi- Alger

9. LEGHIMA Amina et MENGUELTI Sonia, « Les jeunes diplômés créateurs d'entreprises dans le cadre de l'ANSEJ : cas de wilaya de Tizi-Ouzou », cahiers du CREAD n°73, 2005.

10. VERSTRAETE Thierry, les dimensions cognitive, praxéologique et structurale de l’organisation entrepreneuriale, France

Textes législatifs et réglementaires

1. Décret exécutif n° 96-269 du 8 septembre portant création et fixant les statuts de l’ANSEJ

2. Recueil des textes législatifs et réglementaire, dispositif de soutien à l’emploi des jeunes, Janvier 2004

3. Ordonnance n° 96-14 du 8 SAFAR 1417 correspondant au 24 juin 1996 portant loi de finances complémentaire pour 1996

4. Décret exécutif n° 96-200 du juin 1998 portant création et fixant les statuts du fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs

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Sites internet

www.ansej.org.dz

www.ons.org

www.algerie360.com