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Relations presse : Nicole Lévy 04 72 39 74 78 (ligne directe) 06 61 11 50 85 [email protected] Oullins Lyon Métropole Vilain ! Alexis Armengol | Cie Théâtre à cru Théâtre – Musique – Animation Dès 9 ans 17 et 18 janvier

Vilain - Théâtre de la Renaissance · 2019-07-05 · avec les écrits de Boris Cyrulnik et de Ronald David Laing. C’est une variation, une création sur le rebond et la résilience

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Page 1: Vilain - Théâtre de la Renaissance · 2019-07-05 · avec les écrits de Boris Cyrulnik et de Ronald David Laing. C’est une variation, une création sur le rebond et la résilience

Relations presse :Nicole Lévy

04 72 39 74 78 (ligne directe)06 61 11 50 85

[email protected] Lyon Métropole

Vilain !Alexis Armengol | Cie Théâtre à cru

Théâtre – Musique – Animation Dès 9 ans17

et

18janvier

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Informations pratiques

Distribution

Écriture, conception, mise en scène Alexis ArmengolDessins et film d’animation Felix Blondel, Shih Han ShawCompositions musicales et chants Romain Tiriakian, Camille TrophèmeCréation et régie son Quentin DumayAssistanat à la mise en scène Cindy DalleDiffusion Jessica Régnier – Les 2 BureauxAdministration et production Sandrine Guillot, Marie Lucet

Avec Nelly Pulicani, Romain Tiriakian, Shih Han Shaw

Grande Salle | Durée : 1h

Samedi 18 janvier à 16h

Vendredi 17 janvier à 19h

Théâtre à cru est conventionné par le Ministère de la Culture - DRAC Centre-Val de Loire, porté par la région Centre-Val de Loire et soutenu par la Ville de Tours. Coproduction les Scènes du Jura – Scène nationale Dole / Lons-le-Sau-nier (39), Théâtre Olympia – Centre dramatique national de Tours (37), La Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle, Villeneuve-lez-Avignon (30), le Quai - Centre dramatique national d’Angers - Pays de Loire (49), Maison de la Culture de Bourges - Scène nationale (18). Aide à la création Conseil départemental d’Indre-et-Loire. Aide à la résidence et soutien à la diffusion La Minoterie – Pôle de création jeune public et d’éducation artistique, Dijon (21), CREA/ Festival Momix – Scène conventionnée Jeune Public d’Alsace (68) Avec le soutien du Jeune Théâtre National. Construction du décor Atelier de la Maison de la Culture de Bourges - Scène nationale (18).

Dès 9 ans Séances scolairesJeudi 16 janvier à 9 h45 & 14 h 15Vendredi 17 janvier à 9 h45

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Résumé

Zoé est orpheline. Elle s’apprête à nous raconter le conte d’Andersen et, comme prise dans le reflet d’un miroir, elle se retrouve déformée, abandonnée, au milieu d’une tempête. Elle tente de trouver refuge, et rencontre un ami qu’elle adopte pour quelques goûters de rire. Mais son passé la bloque, l’ancre, elle tourbillonne autour : dire, ne pas dire, « presque-dire » ? Zoé trouve sa voix, une voie pour s’ouvrir un avenir, s’offrir une renaissance. Elle traverse, chante et dessine ses souvenirs, les trous, les ronces, les obstacles comme autant d’étapes constituantes de sa merveilleuse identité.

Présentation du projet

Cette pièce, comme son titre le laisse entendre, s’inspirera très librement du conte d’Andersen et de l’ouvrage de Boris Cyrulnik consacré à la résilience, Les vilains petits canards. Le lien que j’établis entre ces deux littératures est celui de la métamorphose. Un des leviers de cette création sera un film d’animation, reprenant le conte d’Andersen, que nous réaliserons entièrement : graphismes, voix, musiques (notre Vilain petit canard). L’héroïne se construit en dialogue avec ce film, elle y trouve un écho fort, une résonance. Elle se projette dans l’histoire de ce film, y découvre son image fragmentée comme dans un miroir brisé, et s’appuie dessus pour ouvrir une voie vers son propre envol, une deuxième naissance.Le jeune canard, au moment de se donner la mort, réalise qu’il est en réalité un cygne, et ce qui était un sujet de moquerie et d’exclusion devient alors un objet valorisant, un motif de reconnaissance. C’est avec beaucoup de joie artistique que nous mêlons sur scène, les dessins de Shih Han Shaw (qui réalisait à l’encre de Chine les animations de J’avance et j’efface), et le jeu de Nelly Pulicani. Les disciplines et les interprètes dialoguent pour créer cette pièce sur le rebond et la réinvention de soi. Je vois dans le papier et son utilisation une belle métaphore de ces notions : au plateau, un sol de papier piétiné se déchire, se froisse, se souille, et... se transforme, laisse naître de nouvelles possibilités de récits à partir des tâches et des ratés. Il en sera de même pour la création musicale. Des dissonances, des sons a priori désordonnés émergera une sorte d’harmonie. Nul doute qu’avec les musiques, chants et sifflements de Romain Tiriakian et Camille Trophème nous trouverons les facéties de cette écriture musicale particulière.

« Il se dirigea alors vers eux, la tête basse, pour leur montrer qu’il était prêt à mourir. C’est alors qu’il vit son reflet dans l’eau : le vilain petit canard s’était métamorphosé en un superbe cygne blanc. » Hans Christian Andersen

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Note d’intention

Vilain ! prend ses racines dans le conte d’Andersen Le vilain petit canard, qu’il met en résonance avec les écrits de Boris Cyrulnik et de Ronald David Laing. C’est une variation, une création sur le rebond et la résilience (ce concept qui nous raconte comme l’être humain dispose d’une grande ca-pacité à renaître de ses blessures). C’est l’histoire de la métamorphose d’une jeune fille.Vilain ! s’inscrit dans la lignée des spectacles tout public que furent J’avance et j’efface et Toi, tu serais une fleur et moi à cheval, pour faire le pari d’un théâtre intergénérationnel qui défend l’imagi-naire en tant que source d’enrichissement et de construction individuelle. Le spectacle invente ses propres lois et cherche à s’émanciper des codes habituels de la narration.

Nous choisissons de nouveau une écriture multiple, une écriture qui s’attache aux mots comme à l’image, faite de sons, de mélodies et de peintures, une écriture au centre de laquelle se trouve une logique clownesque, de l’instant, comme une passerelle entre le plateau et les spectateurs. L’équipe de création est une heureuse rencontre entre des partenaires de longue date et des nouvelles colla-borations. C’est une réelle joie artistique de réinventer nos propres façons de dialoguer pour créer Vilain !

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Compagnie Le Théâtre à cru

« Depuis 2000, Théâtre à cru développe un projet artistique et politique qui cherche et continue de donner un regard sur ce qui l’entoure. Savoir ce que nous savons faire. Pour qui nous le faisons. Avec qui. Tenter de nourrir ces questions au fil du temps en les débordant. Être (de) bonne Com-pagnie et s’écarter de notre chemin dans l’espoir de trouver l’inattendu, au risque de s’égarer. Je crois que nous opérons ainsi depuis le début à Théâtre à cru. Le plus souvent de façon inconsciente. Nous avons certaines fois raconté des histoires, d’autres fois pas du tout, cherchant théâtralement, sans reculer devant les excès, allant du concert à Tchekhov, attachés à l’adresse publique, aux inter-prètes, à la musique, à varier les médias et les pratiques pour passer le message : nous continuons pour Nous, pour réduire les écarts, pour être ensemble... entre naïveté et obstination. »

Alexis Armengol

QueLQueS CRéATIoNS PRéCéDeNTeS- 2018, Y a pas grand-chose qui me révolte pour le moment, Théâtre- 2016, Candide qu’allons-nous devenir ?, Théâtre, musique et dessin- 2015, A ce projet personne ne s’opposait, Théâtre- 2014, Sic(k), Théâtre, musique et vidéo- 2012, J’avance et j’efface, Théâtre, chant, musique, vidéo et dessin- 2011, Platonov mais..., Théâtre et musique (d’après Platonov d’Anton Tchekhov)- 2010, 8760 heures, Concert de théâtre- 2008, Toi, tu serais une fleur, et moi à cheval, Théâtre, chant, musique, vidéo et dessin- 2008, Je pensais que mon père..., Théâtre, danse et vidéo- 2007, Je suis…, Théâtre, chant et musique- 2004, 7 fois dans ta bouche, Théâtre

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extraits de la pièce

« JE VOULAIS VOUS DIREUNE AUTRE HISTOIRE

QUE J’AI LUE. QUE J’AI VUEQUE J’AI REVUE. 100 FOIS.

J’Y CROYAIS PAS :C’ÉTAIT UNE HISTOIRE MAIS

C’ÉTAIT MON HISTOIRE »

« SI SEULEMENT ON POUVAIT RECOMMENCER LES ENFANTS RATÉS ! »

« J’ai marché les tempes brû-lantes,Croyant étouffer sous mes pas,Les voies du passé qui nous hantentEt reviennent sonner le glas.J’ai mis mon dos nu à l’écorce,L’arbre m’a redonné des forces,Et l’odeur des mûres écraséesC’est fou, tout,J’ai tout retrouvé. »D’après Barbara, « mon enfance »

« J’AI EU 7 FAMILLES,COMME LE JEU,

JE PIOCHE CEUX QUEJE PRÉFÈRE

J’AI EU 6 PÈRES,7 MÈRES,

10 SOEURS, 9 FRÈRES,14 GRANDS-MÈRES,

5 CHIENS, DES PAPIS,TONTONS, TATAS,

2 POULES,UN LAPIN NAIN… »

« Je suis si laideQue je leur fais peurJe suis si laideQue même le chien neVeut plus me mordre.Je cours je tombe je reste là.Je nage constammentPour empêcherL’eau de geler autour de moi »

« Je commence par le dé-but.Je ne m’en souviens pas. LeDébut je ne m’en souviensPas. M’en souviens pas m’enSouviens pas on va pas faireTout un plat. Ma premièreNaissance j’étais pas là.

Absente ! Faudra apporterUn mot d’excuse.Je ne m’en souviens pasEt personnePour me la raconter /Une vilaine / ouh elle estAffreuse ! Mais oui !Je vous l’ai dit tout à l’heurePourquoi je vous raconteTout ça. »