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03.45S/73.10WPÉROUMAI 2012
Congés solidaires - mai 2012
«Une première équipe de Blachère Illumination revient d’Iquitos au nord duPérou. 11 salariés de l’entreprise ont eu la chance de prendre part auprojet de reforestation mené avec l’organisation action carbone dans le norddu Pérou.En quelques jours plusieurs centaines d’arbres ont été plantées.Par ailleurs l’équipe est revenue forte d’une expérience humaineinoubliable.»
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Un viaje de mil leguas comenzó con un paso...
«C’est surtout avec grand bonheur que nous atterrissons à Lima, capitale du Pérou, après 12 heures de vol. Le ciel est bas et voilé, la chaleur déjà bien présente mais largement supportable. Nous attendons notre dernier vol pour Iquitos, considérée comme la porte de la forêt amazonienne, de la jungle… Le Pérou c’est grand, le dernier vol dure tout de même 2h30…»
Alain
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LES ACTEURS
Cathy - assistante commerciale service export
Marion - assistante commerciale service export
Jorge - Ingénieur agronome
Céline - Coordina-trice association Latitud Sur
Charline - Stagiaire association Latitud Sur
Lisa - Stagiaire association Latitud Sur
Serge - Gérant du Selva Viva
Fred - Ferronier
Romain - Directeur Général
Christine - Directrice communication
Rémi - Commercial Centre Est
Alain - Commercial Nord Est
Laurine - graphisteservice France
Anaïs - assistante commerciale service distribution
Stéphanie - assistante commerciale service France
Isabelle - Comptable
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AEROPUERTO DE LIMA
AEROPUERTO DE IQUITOS
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IQUITOS«Je dois avouer que je ne n’avais pas idée de ce qui nous attendait sur place et après un long voyage de 24 heures nous sommes arrivés dans la chaleur moite d’Iquitos. Il y a des villes qui ne laissent pas indif-férent, Iquitos en est une. Ce n’est pas pour son architecture, ni pour son histoire mais par l’atmosphère qui s’en dégage, sa parti-cularité d’être au milieu de la forêt avec pour seuls moyens d’accès le fleuve et l’avion fait d’elle une ville insulaire qui s’est construite entre le fleuve et la forêt. J’ai aimé m’y promener, m’y déplacer en mo-tocarro quand à chaque intersection on prend le risque de ne pas arriver entier de l’autre côté. Le marché d’Iquitos fut aussi un grand moment avec ses étals chargés de denrées exotiques, colorées et parfumées mais aussi surprenantes avec son vaste choix de viande de caïman, de singe ou bien avec ses boissons faites à base de racines rares aux propriétés aphrodisiaques et thérapeutiques...
Je garde aussi présent à l’esprit les aspects plus sombres d’Iquitos, cette ville de 500 000 habitants attire à elle un grand nombre de personnes venant des villages environnants, ces gens pensent que la vie y sera plus fa-cile que dans leur village mais étant donné qu’il n’y a pas de travail à Iquitos ils se retrouvent à vivre au jour le jour dans des conditions très précaires. Il y a aussi le trafic d’animaux protégés chassés pour leur peau, leur fourrure ou leur viande que l’on retrouve assez fréquemment sur le marché aux yeux de tous mais surtout devant des policiers inactifs.» Rémi
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Aucune route ne mène à Iquitos, les voyageurs arrivent par les airs ou par le fleuve.
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«La particularité d’Iquitos, c’est son nom-bre d’habitants, environ un demi million. La ville grouille aux rythmes des motocaros (pousse-pousse à moteur), qu’on s’attend davantage à trouver en Asie. Ils sont par-tout et monopolisent la circulation, pas de quatre roues traditionnels. Rien d’étonnant finalement, pour une ville, que l’on rallie uniquement par avion ou par bateau. On se rend donc compte plus précisément que la forêt vierge et ses communautés de villa-geois ne sont plus très loin.»
Alain
Sortie en «motocarro»
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Quartiers flottants
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Première nuit à l’hôtel : «LE CASONA».Au réveil, nous sommes impatients de découvrir la suite...
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«Après notre excellent petit déjeuner dans un hôtel typique de la ville, la matinée est consacrée à la visite du quartier de Belén. Tous les jours s’y tient le marché, mélange impressionnant de saveurs, d’odeurs et senteurs. Au milieu des poulets, poissons, découpés à l’étalage, s’allient les échoppes de plantes médici-nales et leurs boissons dérivées, souvent aphrodisiaques, ainsi que les épices. Plus loin le marché finit par déboucher sur les rives du fleuve, avec ses maisons sur pilotis, souvent occupées par les plus dému-nis. En fin de matinée l’absence de chaîne du froid sur le marché ne rend pas toujours le quartier très agréable»
Alain
Le Marché d’Iquitos
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graines «oeil de chèvre»,épines de porc épic
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graines «oeil de chèvre»,épines de porc épic
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Nous avons eu la chance d’apercevoir dans les eaux troubles du fleuves quelques dauphins roses, créatures atypiques chargées de croyances mythologiques...
Après la visite du Marché de Belen, nous prenons un pekepeke, empruntant le NaNay, rejoindre le bateau où nous allions séjourner : le Selva Viva.
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LE SELVA VIVA
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«Le Selva Viva, magnifique bateau en bois qui nous a accueillis durant notre séjour, vérita-ble base flottante sur lequel nous avons passé des moments inoubliables.»
Rémi
«Nous y sommes… Au nord du Pérou, Iquitos s’étend sur le fleuve Nanay, confluent de l’Amazone. Nous montons à bord du Selva Viva, un bateau huma-nitaire réservé aux brigades médicales et aux projets de reforestation qui fleurissent dans les villages pauvres de la région.»
Christine
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«El capitano»
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Chaque jour à 8h00 (màs o menos), départ pour le village en pekepeke.
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FRAY MARTIN : LE VILLAGE
«À notre arrivée, la fête des mères battait son plein dans la mai-son communale du village. Les enfants jouaient entre eux, certains adultes dansaient sur des airs de salsa et les hommes les plus âgés servaient un mélange d’alcool très sucré et particulièrement fort.»
Laurine
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La communauté se situe à environ une heure de navigation d’Iquitos, selon le niveau des fleuves. Elle se compose d’environ 300 habitants dont plus de la moitié sont des femmes (57%). Les gens y vivent principalement de l’agricul-ture (manioc, banane), de la production du charbon de bois et de la vente de bois.
BERTHA - bénéficiaireimpliquée du projet «chacras integrales»
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En periode de crue, les sols étaient couverts de boue, et nos bottes nous étaient indispensables.
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«Partager avec ceux qui travaillent avec nous, la découverte d’un autre monde, d’une autre vie, d’autres relations que celles que nous vivons tous les jours.»
Romain
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«Ce fut un enrichissement personnel sur beaucoup de points :- Tout d’abord celui d’avoir pu aider les villageois de Fray Martin à planter de nombreuses variétés d’arbres fruitiers sur leurs chacras ainsi que dans leurs pépi-nières pour pouvoir leur amener un confort alimentaire dans un futur plus ou moins proche ;- Celui d’avoir participé avec les conseils de Jorge (l’ingénieur agronome de l’ONG) à l’aménagement des abords de la rivière pour que son lit reste bien en place en plantant les arbres appropriés.»
Isabelle
L’objectif de ce projet de reforestation est de valoriser les ressources naturelles des habitants, c’est-à-dire leur permettre de vivre de la forêt de manière durable, en la protégeant.
LE PROJET : LES CHACRAS INTEGRALES
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Premier arbre planté sur le sol péruvien...
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«Notre culture industrielle, rendement, efficacité, productivité en prend un petit coup au début, puis on s’habitue. Il faut planter là où Jorge pointe son doigt et laisser faire la nature. C’est aussi cela la découverte, s’adapter.»
Romain
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LES ÉTAPES :- Les semis : Aller chercher de la bonne terre, remplir des petits sachets de terre, planter les graines dans les sachets, les ranger.
- La plantation : Défricher les parcelles à la machette, faire des trous dans le sol, transférer la jeune plante de son sachet plastique au sol, reboucher, placer des tuteurs.
- L’entretien : Enlever les mauvaises herbes des chacras autour des arbres fruitiers, toujours à la machette.
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«Muni d’un grand outil visant à retirer une motte de terre humide et lourde, nous y semons une jeune pousse d’arbre qui plus tard donnera de quoi man-ger et vivre aux habitants. La tâche n’est pas facile, la chaleur et surtout l’humidité ambiante ne rendent pas le travail confortable. Le manie-ment de la machette lui aussi n’est pas de tout repos et les tee-shirts sont vite imprégnés de sueur.»
Alain
le fruit du cacaoyer. Sa chair blanche est gélatineuse et sucrée.
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AU FIL DES JOURS...
Les longues et nombreuses marches à travers la forêt nous ont immergés au coeur
d’une nature à la fois puissante et fragile.
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«Malgré la pauvreté qui règne sur ce pays, les habitants gardent leur ténacité et leur joie de vivre.Il nous ont fait partager leur culture, leurs loisirs et leur mode de vie. Nous nous sommes imprégnés de leur simplicité.»
Anaïs
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Draissy, fée du bateau
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APRÈS L’EFFORT...
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Le Pérou ne manque pas de causes à défendre. Parmi elles, les animaux qui sont victimes de la cruauté des hommes.
Nous avons pu visiter une ferme aux papillons faisant office de centre d’accueil pour ces animaux là, arra-chés à leur environnement naturel.
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LES ENFANTSLes premiers à venir vers nous avec leurs petites bouilles rieuses. Jamais ils ne pleurent, jamais ils ne se plaignent, ils sont libres de se jeter dans les mares, de grimper aux arbres, salir leurs vête-ments...
Leur énergie débordante nous a permis de partager avec eux des jeux, des rires, mais aussi la collecte des ordures qui jonchaient le terrain communal et le net-toyage de l’école primaire.
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Espiègles, attachants...
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étape importante du séjour : LA MARCHE DE NUIT...
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C’est cette lumière d’après pluie qui persiste chaque jour, faisant se confondre le ciel et le fleuve.
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Dernier jour au village, les enfants nous ont préparé une affiche pour nous remercier, elle est accrochée au fond de la salle communale pendant le repas que nous prenons tous ensemble une dernière fois. La musique est au rendez-vous, nous dansons, et comme à chaque rassem-blement, les discours ponctuent la fête d’une manière solennelle ...
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«Et puis comme toutes les bonnes choses ont une fin, il a fallu repartir vers notre civilisation occidentale, nos routes bien tracées, nos champs alignés, nos nuits fraîches et notre confort auto-matisé.Il nous reste à remercier les personnes qui font vivre le projet pour ces quelques jours de congès solidaires, ceux-là qui nous ont permis d’élargir nos horizons et de pouvoir transmettre un peu de cette réalité si lointaine.»
Laurine
«Pour ma part, à 24 ans, c’est un premier voyage. J’en reviens grandie.Je suis fière d’avoir pu partager cette aventure avec mes collègues de travail et surtout d’avoir pu, de mes propres mains, apporter du soutien et aider cette population attachante à améliorer leur mode de vie.»
Anaïs
«Ce voyage en Amazonie du Pérou a été pour moi une expérience très riche…Ce fut une belle opportunité de pouvoir participer au projet de reforestation pour le village de Fray Martin, et de pouvoir y rencontrer ses habitants, des gens sim-ples, courageux et souriants. Que de bons souvenirs, comme la découverte d’Iquitos et son impressionnant trafic de «moto-car-ros», un accueil inattendu par les dau-phins roses, suivi de notre séjour à bord du chaleureux ‘Selva Viva’… Le tout accompagné de somptueux paysages… Un voyage inoubliable…»
Cathy
«Une aventure inoubliable sur le Selva Viva à la découverte d’un peuple chaleureux, souriant, doté d’une extrême gentillesse malgré des conditions de vie difficiles, projet enrichissant aussi bien sur le plan personnel que collectif,à vivre absolument !!!»
Marion
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«Le Pérou… on espérait partir et on y est allé.Nous voici tous prêts pour ce départ vers l’inconnu. A notre arrivée, tout ne fut qu’émer-veillement tant au niveau des paysa-ges que l’accueil des habitants de Fray Martin et bien sûr de Lattitud Sur. Cette semaine «Blachérienne » nous a rapprochés. Nous nous sommes tous découverts et avons beaucoup appris de chacun. Tous les jours un peu plus de richesse… Les prome-nades avec Bertha, la randonnée de nuit avec Limber, les plantations avec Jorge et les échanges avec les enfants… Bref, une expérience que chacun d’entre nous n’est pas prêt d’oublier.»
Stéphanie
«Il était difficile de savoir si l’alchimie allait fonctionner avec un groupe qui ne se connaissait pas très bien avant de partir et qui allait devoir pas-ser 10 jours ensemble sur un bateau... Maintenant que je suis rentré, que la vie quotidienne à repris son cours, je dois avouer que vous me manquez quand même un peu... Tellement de choses que nous avons partagées ensemble, chacun avec sa personnalité, son caractère, ont fait de ce voyage un beau voyage et au delà une belle expérience de vie.Rien n’aurait été pareil sans les personnes de Lattitud Sur, que ce soit Céline, par son engage-ment, sa bonne humeur, mais aussi Jorge,notre prof de botanique et de Salsa, quelqu’un d’avenant qui savait par une petite phrase détendre l’atmosphère lorsqu’il faisait chaud et qu’il fallait creuser la terre ( Putain fait chier !!!) Et enfin Serge, avec qui Alain et moi avons passé pas mal de temps, qui nous a fait découvrir les joies de la pêche où ce sont les moustiques qui gagnent, les secrets du marché d’Iquitos ,et,qui a su nous accompagner tout au long du séjour en nous laissant faire nos expé-riences sans nous imposer sa vision des choses.Enfin, je tiens à remercier Blachere qui nous a per-mis de vivre cette expérience inédite et je ne peux que conseiller à l’ensemble des employés de s’ins-crire aux prochains voyages.»
Rémi
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«Il n’est pas banal de vivre une ex-périence pareille. Voyager en terre inconnue, avec des collègues que l’on ne connaît pas toujours très bien. Un objectif hors du commun, pour des vacances hors du commun. Une nouvelle façon plus solidaire de découvrir le monde et pourquoi pas ses collègues…Un grand merci pour finir à ceux qui ont rendu ce voyage possible, et à ceux qui y ont participé, le rendant inoubliable en tous points !!»
Alain
«Nous y sommes… Au nord du Pérou, Iquitos s’étend sur le fleuve Nanaï, confluent de l’Amazone. Nous montons à bord du Selva Viva, un bateau humanitaire réservé aux brigades médicales et aux projets de reforestation qui fleurissent dans les villages pauvres de la région. Nous partons pour un voyage humanitaire au cœur d’une civili-sation différente. Au fil des jours nous avançons seuls sur les chemins importants de la préservation de la flore. Quelques bé-néficiaires nous accompagnent par gentillesse lors des plantations, du déboisement, des semences… ils sont fi-nalement peu nombreux à appréhender les problématiques induites par leur mode de vie.Les enfants vont à l’école car ils peuvent y prendre un repas, un sur deux seulement saura lire à la fin de sa scolarité. Les hommes préfèrent gagner quatre sous sur le chantier d’un hypothétique chemin de fer en zone inondable ou en abattant des arbres majestueux, dernier stigmate de la forêt primaire pour faire encore et tou-jours du charbon de bois vendu une misère plutôt que de planter, récolter, préparer un avenir meilleur pour leurs enfants. Nous sommes là, nos intentions, notre force de travail et de réflexion, notre empathie, notre générosité sont pugnaces. Il ne faut pas baisser les bras, ce que les bénéficiaires ne prennent pas par manque d’éducation nous le donnons à mère nature.Sur les eaux calmes des terres inondées, la canopée s’étend, mille bruits inconnus deviennent le chant quo-tidien de ces vacances solidaires, la vie est douce. De jour en jour, chacun d’entre nous connaît mieux l’autre, son alter ego côtoyé dans des conditions différentes et nous rions des paradoxes sans jamais baisser les bras. Car pour changer ce monde qui part à la dérive il faut des hommes de bonne volonté, des Don Quichotte nombreux et enthousiastes, il faut porter un rêve et le confronter à la réalité.»
Christine
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Crédits photographiques : Cathy, Christine, Marion, Stéphanie,
Alain, Frédéric, Rémi, Laurine, Romain, Isabelle, Anaïs
Directeur de la publication : Christine Blachère
Maquette : Laurine Jousserand
Impression :
Contacts : [email protected]
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www.blachere-illumination.com
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