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Mardi 5 Mai 1814. les KC.IIOS . JX-.HOS , Er.uos (lin) * OsTENDE-POItT. ... » NÉcr.oi.oc.iE '. . . • » . AITS UIVEHS (corps) . > FAITS UIVEKS fiîu* . . » KÉCLAMES : > » ^^r . » PETITES ANNONCES, î -t i Alites ! '.chaque petite ii^ne eii-plu^fr. 0,15). Itemises fwr [ilusictirs insertioi, ANNONCES : les annonces se iraitent.à forfait. Les lîtirenux du journal sont ouverts de 9 i heures et de 14 à 19 heures. TÉLÉPHONE 23. Le numéro IS centimes. ALB. BOUCHERY DIRECTEUR Et REDACTEUR EN CHEF. Qui n'entend qu'une cloclic n'entend qu'un si./i. 18* arme - .^1 IffHVIWIHMWMPMiMNHWHMMMH ABONMEiyiENTS J UN Àx (Htemle.>6 fr. Belgiitue « fr. 1" SEMESTKE »': v3 •"»•'" ''4 2' SEMESTRE 1" TIIIMESTRE 2* TlilMESTIlK TRIMESTRE \< 'llUMCSTKK SAISON i>'ÉTÉ NEÎ;K MOIS 1.5C 2 o i S i r.,75 B.SO f' ?-50 5.50 5 7 Pimf rKlrunycr le pari en plus ii-i '.-• lion cl Administration, riw S.';.>as- it>:\. 17, Osti'iiile. l.r>s manuscrits non insirôs ni sont pas rendus. l< n'est (loinu'; aucune suite aux lettres non signées. MEMEMTO FESTIVAL Tous les jours . A 3 1/2 h., au Kursaal, coacerl symphon^que. A 5 t/.i h., au Kursaal, séance d'orgue- A 8 l/:i h , au Kursaal, grand concert synipuo- nique A 10 li., au Kursaal, soirée dansante. Dimanche 10 mai A midi, à la Place d'Armes, concert par l'Har- monie communale. A S 1/2 h., au K-irsaal, concert syrnpuonique sous la direction, de M. Aue. strauwdn, avec le concours de M'"" MARGUERITE 1VELTY, de l'opéra de Paris. 1.93 links d'Ostende (Coq sur mer) sont ouverts. 15 minutes d'Ostende en tramway électrique. Concours divers. * * * Pour tous renseignements, on e^t prîé de s'adresser k rilôtel de ville (secrétariat), où le délégué du Collège se mettra à la disposition des intéressés. VISITES ETJÊCEPTiOiilS Nous venons d'avoir, en celte première avant-saison oslendaise de 191-1, la visite, du plus grand intérêt pour notre ville, d'un con- tingent important d'hôteliers du Nouveau Monde. Ceux-ci ont touché, pour la première (bis dans leur voyage, le sol de l'Ancien Conti- nent sur le territoire de cette Ostende, la Reine des Plages européennes, dont la renommée s'est étendue depuis longtemps do l'autre côié de l'Atlantique. Il noua a été donne de nous entretenir avec quelques-uns de nos h<> les d'un jour, et de nos conversations, nousavonsou l'impression qu'ils garderaient le meilleur souvenir des quelques heures, qu'un itinéraire trop hâtif a pu seule- ment leur permettre do .nous consacrer. Et pourtant, ils n'ont pu juger Ostende dans l'éclat de sa baauté. Ils n'ont pu apprécier réel- lement que le cadre, c'est-à-dire sa situation exceptionnelle, la magnifique digue à si longue étendue, le Kursaal, et cette ligne ininter- rompue de grandioses villas, de Palaces et d'hôtels, qui va de l'ancien Phare au Royal Palace, Du vrai tableau de la Reine des Plages, ils n'ont vu qu'une esquisse très som- maire, à peine ébauchée, mais qui a donner à nos visiteurs compétents une idée approxi- mative de l'Oatende grandement ouverte, avec son animation mondaine, sa foule élégante, ses attractions, ses plaisirs, en un mot dans tout son éclat. Notre Palais des fêtés, dans lequel ils ont été conviés, leur a inspiré", nous a-t-jl été aiflrmé par quelques-uns d'entr'eux, une très grande admiration pour celte llolonde d'une ampleur et d'une élévation gigantesques, pour sesagen- cemenls aussi élégants que pratiques, pour ses dépendances, qui complètent un tout parfait. regret étail grand parmi nos hôtes que la saison si peu avancée, ne leur permît pas d'assisler à ces concerts' à la réputation mon- diale, avec les plus .grands artistes à l'orches- tre et à l'e?trade, avec son public de high life, ses jolies femmes, rivalisant de parure et do loilette.ses sommités aristocratiques.poli tiques, littéraires, artistiques, industrielles et com- merciales. La plupart de nos visiteurs de cet avril 191-1 se sont promis et noua ont aussi promis do revenir soit cotte année, soit l'année prochaine pour voir on pleine saison et en pleine beauté ce spectacle,4u'ils n'ont aperçu que par l'enlre- baillemonl d'un commencement d'ouverture. Mais la chose, à laquelle nos. visiteurs de mardi ont été particulièrement sensibles et dont ils ont été heureux de faire part à leurs interlocuteurs oslendais, c'est la réception cordiale qui leur a été faite par l'Administra- lion communale, par leurs collègues d'O.Uende et par loute la population de la ville, venue à leur rencontre et sur leur passage. Dos amis d'ancienne date n'auraient pas pu être mieux reçus. NJUS pouvons être certains qu'à leur retour en Amérique, une grande publicité parlée sera faite dans les milieux de voyageurs et de touristes qui for mont la clientèle de nos invités récents, et l'on sait que la publicité parlée dans de pareilles conditions est la meilleure des publicités. - Aussi insisterons-nous sur la propagande à faire pour nos saisons balnéaires, sur l'oillca- cité de ces réceptions do sociétés, do congrès, d'associations de toutes sortes, qui, dans leur intérêt et dans celui des autres, se déplacent fructueusement do plus on plus. Non seulement, nous devons les recevoir avec empressement lorsqu'ils passent par notre ville, mais nous devrions provoquer leur venue à OHonde, au besoin môme par dos fêles spécia- les, lorsque l'itinéraire de leur voyage les rapproche sensiblement do nous. Nous avons tout à gagner à augmenter notre clientèle cosmopolite et, pour l'attirer en foule, nous croyons qu'il y a, dans ces visites et dans ces réception», le meilleur facteur do réussite pour y parvenir. L'exemple du passé nous démontre que lorsque des collectivités de différentes sortes se sont déplacées pour venir ici, grâce aux récep- tions amicales qu'OUende a su leur faire et, bien entendu, grâce aussi aux attractions réelles de la Reine dos Plages, un bon nombre de membres de ces collectivités sont devenus des habitués fidèles d'Oitende. Dans un autre ordre d'idées, nous pouvons aussi invoquer l'exemple de ce festival perma- nent, qui, tous Io3 ans nous ramène non seule- ment des sociétés musicales, toujours accueil- lies avec la plus grande cordialité chez-nous, mais beaucoup de personnes, ayant accom- pagné une fois les harmonies ou les sociétés chorales de leur pays et qui reviennent main- tenant passer à Oitende tout ou partie de leurs vacances annuelles. Tout ce qui peut contribuer à faire connaître utilement les attraits, les charmes, l'hospita- lité cordiale d'Oilende doit donc être accueilli avec empressement par nos dirigeants. Ces visites, ces récepliou?,telles que celles de mardi dernier, sont lesagouts les plus directs et les plus efficaces do cette publicité de grande portée. Attachons-nous donc à les multiplier et à leur donner le plus d'éclat possible. A. P. STATISTIQUE nOCUlVOTAlRc A propos des controverses annuelles au sujet de la plus ou moins grande réussite de la sai- son d'hiver sur la Côte d'Az ar, nous trouvons dans le Courrier de Nice du Figaro la sta- tistique suivante, prise sur des registres mis gracieusement à la disposition du courriériste. ç 11 s'agit du chiffre exact des étrangers descendus dans-les hôtels, "chambres et appar- leraenl meublés depuis quelques années. Pen- dant la saison, soit du I e octobre au 30 avril, le nombre des étrangers fut : 1907-190H 79840 1908-190» 80351 19J9-1MO 84322 1910-1911 «0474 1911-1912 87096 1912-1913 83605 1913-1914 92835 Comme on le voit, la dernière saison dans le Midi aurait été de 9000villégiateurssupérieure à celle de l'année passée, rfauf en 1912-1913, les hivers amènent dans la métropole de la Côte d'A/.ur un nombre de plus en plus élevé d'étrangers. - A ces chiffres, il faut joindre tous les ans une augmentation de 18 à 20,000 personnes, repré- sentant l'élément qui s'installe à Ni ce à poste fixe pendant la saison, dans des-appartements ou villas non meublés et celles qui descendent clic/, des parents et amis. Les Français figurent dans. le chiffr.o des tiivernaats pour 60,000 environ. Les Italiens, les Allemands, les Anglais,les Russes, les Amé- ricains, les Belges, les Autrichiens, 4es Suisses viennent ensuûo dans l'ordre dans lequel nous les citons. Les races balkaniques ont envoyé moins de monde que précédemment, et pour cause. Cloquante Japonais seulement figurent à la liste des étrangers. Soixante dix Ohinois les précèdent dans la fréquentation par natio- nalité. Cette statistique n'est bien entendu qu'un des éléments d'un ensemble, qui dépend aussi bien des durées de séjour, de la qualité des séjour- nants, etc. que du nombre des personnes ayant plus ou moins résidé à Nice. A durée de séjour et à qualité des séjour- nants égales, la villégiature dans le Midi irait donc toujours en progressant. Ce résultat n'est pas pour nous étonner. On vit sur la Côie d'Azur et dans les villes balnéaires françaises au soin d'une pleine quiétude sur la question des jeux, quiétude que nous ne connaissons plus depuis longtemps. Si Oitende et Spa se trouvaient sous l'empire d'une loi pareille en la matière à colle qui régit les villes d'eau françaises, nous pourrions aussi publier des statistiques accusant d'aussi fortes plus-values d'année en année. Espérons que ce moment si désiré no lardera plus longtemps maintenant à arriver. X. Y. '/.. AU THEATRE ROYAL. La Saison d'été 1914. Une heureuse circonstance nous a permis d'interviewer ces jours-ci M. A. Massin, à qui MM. de Pellan et de Béarn ont confié les desti- nées du Théâtre Royal d'Ostende et du Théâtre du Casino de Spa, et nous avons d'excellente* nouvelles à annoncer à nos lecteurs sur la future gestion du nouveau directeur. Celui-ci n'est pas un débutant dans la carrière ; il compta déjà plusieurs années de campagne, théâtrale et partout où il à été chargé de la direction, il a réussi, grâce à son zèle et à son activité, a satisfaire les différentes édilités par la façon remarquable dont il s'est acquitté par- tout des fonctions qu'on lui avait confiées. Très habile administrateur, M. Massin est aussi un brillant chef d'orchestre qui a déjà dirigé avec un talent reconnu l'exécution du répertoire Wagnérien aussi bien que colle des œuvres les plus ardues de la musique française ou ita- lienne. De plus, à l'occasion, l'actif imprésario sait se transformer en excellent jeune premier et nous avons souvenance d'une très belle repré- sentation de VArtésienne où il tint le rôle prin- cipal avec une autorité incontestable. K-iÛa ce dernier hiver il a osé entreprendre ladirection do ce Théâtre Royal de Liège, deux de ses prédécesseurs avaient rencontré de ei graves mécomptes et il a au mener à bien une cam- pagne qui s'annonçait si défavorable. Bref, les antécédents de M. Massin nous sont un sûr garant qu'il fora tout ce qui est pos- sible pour donner l'éclat voulu à notre saison Ihéâlralo. Poussant la curiosité jusau'à l'indiscrétion, nous avons interrogé l'habile directeur sur sos intentions et sur sos projets à propos de sa future campagne et nous nous sommes enquis tout d'abord du répertoire. Voici ce qu'il nous a répondu : « II me semble que |o public est un peu las Vie la musique vionnoiie, aussi re prendrai-je quelques bonnes opérettes fran- çaises, telles que La Fille du Tambour-Major t La Petite Bohème, Les Mousquetaires au Coït- vent, Les Hirondelles, Les vingt-huit jours de Cldirelle, Les Saltimbanques, etc., etc. Ja compte créer à Ostende Monsieur de laPahsse et monter même le gros succès actuel du répertoire viennois La Chaste Suzanne. Pour chanter ces opérettes il me fallait une pre- mière chanteuse d'une réputation reconnue, aussi ai-je engagé pour toule la saison, en consentant au gros sacrifice d'argent, une des plus grandes vedettesdu moment. M"" Gabrielle Vaude. Quant aux artisles qui doivent entourer l'étoile de la troupe, tous ne sont pas encore engagés, mais je compte terminer à Paris la semaine prochaine les derniers pourparlers. Vos troupes, avons-nous demandé à l'ai- mable M. Massin, recrutées pour Spa et Ostende, seront-elles distiucles ? Naturellement 1 nous a-t-il répondu. Pour pa j'ai engagé une autre grande yedetle, M"" Granville, mais je compte la faire venir à Oslende de temps en temps, tandis que M"* Gibrielle Vaude ira à S^a. Vous voyez que de ce côté le public n'aura pas à se plaindre, car il n'aura jamais eu, je crois, l'occ xsion de pos- séder pendant deux mois pleins des chanteuses d'opéretle de celle valeur. Ne jouerez-vous donc que l'opérette? demandons-nous encore. Je jouerai également l'opéra-comique et la traduction, c'est ainsi que seront repré- sentés Faust. Lakmé, Manon, Werther, La Traoiata, La Tosca, La Boliôme, Carmen. Il y aura plusieurs grands galas : Carmen et La Tosca avec M" 6 Chenal de l'Opéra-comique, ta Bohème avec Madame Marguerite Carré, Manvn avec M" c Fany Heldy de la Monnaie, Werther avec M" c Brohly ou M"° Raneau de i'Opéra-comique. Avez-vous déjà conclu des engagements pour la troupe d'opéra-comique ? Oui. J'ai déjà trailé avec... ma femme Ma'L EuTper-Massin, à qui le public du Kursaal a fail un si beau succès lors de son concerl du 20 avril, avec M. Léo Marco l'ex- cellenle basse du Théâ're de La Haye et avec M. Bruis le remarquable baryton du Théâtre lloyal de Liège. Les autres emplois auront leurs titulaires d'ici à une quinzaine de jours. Et pour le ballet avez vous déjà fait votre choix ? Les premiers sujets sont engagés : la danseuse étoile sera M"" Priquet du Théâtre Royal d'Anvers, la danseuse demi-caractère, M"° de Raes du Théâcre de Nantes et le tra- vesti M" 8 E imé, maîtresse de ballet du Théâtre Royal de Liège. Et qui sera chef d'orchestre ? Ce sera M. Gjdderé, l'excellent chef de l'Alhambra, déjà avantageusement, connu à Ostende, qui dirigera ordinairement; je con- duirai les galas. Enfin aurons-nous des tournées pendant la saison d'été ? Oui, j'ai déjà conclu quelques traités : au mois d'août nous aurons Max Dearly dans Mon Bébé, deux représentations de La Demoi- selle de Magasin avec Ja&iue et Delmar, et Brasseur dans Ma Tante d'Honfleur.Peut-être aussi Stirah Berntiardl, si les pourparlers aboutissent ! *'* Comme nos lecteurs peuvent s'en rendre compte, le programme de M. Massin est dans ses grandes lignes on ne peut mieux composé, il nous promet une saison qui fera époqtie dans les annales de notre théâtre et nous souhaitons à l'aimai:le directeur une réusite financière qui le récompense de ses efforts artistiques. 10a attendant que nous puissions le juger à l'œuvre, nous tenons à le remercier xl'avoir bien voulu se soumellre, pour nous faire plai- sir, à ce supplice de l'interview; il trouvera toujours dans notre journal un appui cordial pour le soutenir dans la tâche qu'il entreprend avant tant d'ardeur et de bonne volonté. HACHEBK. PASSEZ L'ETE AU CONGO !... C'est très sérieux. M.,M mo etM llc Boulemans—-carlesBouleraans ont encore, auront toujours une fille à marier... no passeront pas, celle année, i'élé à Oslendo. lis ne déambuleront pas rêveusement le long de la Digue do Mer. lis n'iront pas non plus à Spa... Mais, froidement, si j'ose m'exprimer ainsi, et cela afin do suivre la toule dernière mode et d'être du lout dernier bateau belge, ils* en prendront un, qui sera 1' < Anversvilie », le 16juillet au matin, à Anvers. Et sur ce bateau, magnifique paquebot do la Compagnie Mari- Urne du Congo, ils vogueront joyeusement sur les grands ilôts glauques. Kl après une escale en France. Us repartiront, de La l'alliée — de La Rochelle-Pal lice pour, directement, se rendre & Borna. Borna, est une grande ville dont les ave- nues, ombragées de palmiers et do cocotiers, sont vertes, mais dont les habitants sont noirs, toul comme les cocottes qui on arpentent les allées ; car Borna est très civilisé ; c'est du reslo la capitale de la colonie du Congo belge. M r , M'"" ot M 1 " Boulemans déplacements et villégiatures I... seront à Borna le 3 août prochain. H fait a&scz beau, au mois d'août, au Congo. Les intrépides excursionnistes on profiteront pour se promener un peu dans les environ?. Ils visiteront Maladi et descendront au Palace de l'A. B. C., où le smoking, le soir, au dîner, oit, paraît-il, de rigueur. Ils visiteront Thys- ville et Kiaantre. lis descendront encore, à Kisantre, au Palace do l'A. B. G.... Ils verront Kinshasa-Léopoldvillo ot logeront encore au Palac« do l'A. B. C... Tous les hôtels, au Congo belge, ont pour enseigne les trois premières îotlres de l'alpha- bet, car ils appartiennent tous à la Compagnie de l'Alimentation du Bas-Congo... Puis, quitlant Léopoldville, les Beulemans s'installeront dans une confortable cabine, sur un confortable steamer et, pendant une ving- taine de jours, jusqu'à Coquilhatville, ils remonteronl, dolemment, le fleuve Congo. Ce sera une belle promenade. On fera, le soir, de a musique, du lango et du bridge. Et M" e Beulemans, sans aucun doute, trou- vera un mari, au cours de ces grandes vacan- ces congolaises. Car il y aura des jeunes gens charmants el distingués à bord... Oui,-cerles!... Le Tout-Bruxelles sera au Uongo l'été prochain, et il y aura plus d'élé- gance à Borna, en août, sur l'avenue de la '"orce-Armée, qu'à Ostende, le jour du Urand Critérium. Invitée, en effel, par le Touring-Club belge, sociélé aussi prospère que puissante et active, à rendre visite, l'été prochain, à c son » Congo, a Belgique a accepté avec enthousiasme celte proposition hardie. Et la Belgique, fière et. mpavide, va s'en aller passer à Bokala, Ban- dudu et Coquilhatville, les jours enflammés de a canicule. C'est comme j'ai l'honneur de vous e dire... Du reste, les excursionnistes jouiront à-bas, d'une température extrêmement rai- sonnable. Car le Congo est au sud de l'Equateur et les mois de juillet, d'août et de septembre y sont de? plus tempérés. Il paraît même qu'à Thysville il faut bien prendre gardo de ne pas attraper une banne bronchite... Bref, M.» M ma el M lle Beuleraans et tous leurs nombreux amis s'apprêtent à passer au Congo des vacances fraîches, délicieuses, mouve- mentées et joyeuses. Joyeuses surtout, car les Belges, quand ils sont en bande, n'ont jamais d'idées noires — et n'en auront même point liez les nègres... Voilà donc de hardis ciloyons qui eslimenl qu'on peut aller aux colonies par plaisir. C'est ^rodicjieux ! En France, il n'y aura jamais lue les fonctionnaires et que les condamnés aux travaux forcés pour consentir à so rendre dans les colonies françaises. . * * * Ainsi s'exprime le correspondant bruxellois de VEoscelsior de Paris, et c'est le cas de dire qu'en essayant de blaguer les Belges,il a plutôt .'air d'avoir enlondu braire un à ie ou d'avoir voulu se payer la tôle de ses naïfs lecteurs français. Quant à nous, noua regrettons qu'il y ait si peu d'enthousiasme parmi les Bjlges pour aller visiter notre colonie. Non seulement on ne trouve pas le nombre de bons fonctionnaires nécessaires pour l'admi- nislralion de nos possessions d'Afrique, mais les touristes pour le Congo sont rarissimes. Dire que sur 80.000 membres, le Touring n'a pu en convaincre que 19, dont quatre dames et un curé, pour former la caravane dont le sympathique M. Duchaine a bien voulu accepter la haute direction ! C'est piloyabJe et cela ne fait pas honneur aux affiliés du T. C. B. Ils veulent bien aller à prix réduits au théâ- tre, être du Touring parce qu'ils peuvent ainsi se procurer tout ce qui esl uiile à la via, depuis leurs chaussettes jusqu'à leur chapeau, avec 10 °/ 0 de rabais dans les magasins agréés ; mais faire preuve d'initiative ou simplement de reconnaissance, ah! non ! Il y a quelques années, lorsque le président Van Xgebrbeck lut nommé chevalier de l'ordre de Léopold, le conseil d'administration fit appel aux membres pour lui offrir un banquet et une œuvre d'art. Les souscripteurs au banquet furent rarissi- mes, et en fin de compte c'est la Société elle- même qui dût taire les 800 fr. pour payer le Si-Michel de bronze terrassanl le dragon, à offrir au nouveau chevalier. Depuis lors, le Touring a renoncé à faire appel à la générosité de ses 80.000 membres ; 11 préfère payer, sur la caisse de tous, tous les frais des hommages rendus aux présidents I II imite ainsi le gouvernement, car celte f.iÇjn d'agir c'esl encore une variole d'oblipa- loiro. CHRONIQUE BRUXELLOISE Correspondance particulière du CARILLON. La liquidation du personnel colonial. - L'archi- tecture do Bruxelles. — M. Colft contre la ville de Bruxelles. D'après ce qu'on assuro, la liquidation du personnel superflu du ministère des Colonies se fera d'ici quinze jours et atteindra, dit-on, 142 fonctionnaires ei agents. On casera autant que possible ces derniers aux chemins de fer, postes ot télégraphes ot surtout aux finance? où an- nuellement on doil recruter une bonne centaine d'employés. On fait remarquer toulefois à ce sujel que nul n'enlro aux finances qu'en vertu d'un con- cours, alors qu'aux Colonies, comme dans la plupart des autres ministères, les nominations so font par voio do recommandation, Dins quel- ques-uns cependant, les agents n'ayant pas de cerlificat d'humanités complètes sont soumis à un examen pour être délioilivoment admis dans le cadre des commis. Fera-t-on passer l'examen d'entrée aux ex- coloniaux de la rue Bréderode ? Aucune déci- sion n'a jusqu'ici été prise à cet égard. Qaant aux fonctionnaires auxquels on tend l'oreille, pour cause do pléthore, il ne peut être question de les transvaser avec leur grade dans d'autres départements pour y recommencer leur stage administratif... et supplanter leurs collègues en fonctions. C'est la première fois qu'en Belgique une mesure semblable est prise par le gouverne- menl, et je ne connais comme précédent que la mise eu disponibilité avec traitement d'al- leu te, après 1834, d'assez nombreux inslitu- leurs officiels, déclarés inutiles et qui pour la plupart ont abandonné la carrière de l'ensei- gnement pour entrer dans le négoce et le commerce. A ce propos.il faut reconnaitre que la Cham- bre a été bien avisée lorsqu'elle a refusé de souscrire à la construclion d'un immense et somptueux hôtel, rue de Namur, sur l'empla- cement des écuries de feu le Comte de Flandre, et destiné à y installer les bureaux du dépar- tement des colonies. Ce projet, assure-t-on, est définitivement abandonné. Les bureaux seront construits rue Bréderode, sur l'emplacement occupé actuel- lement par de vieilles bicoques qu'en loul état de cause oa est obligé de démolir. *v Je vous parlais l'aulre jour de l'affreux bfili- menl en béton armé qu'une Banque allemande a fail construire rue d'Arenberg el un journal se demande commenl le Collège échevinal a jamais pu auloriser des financiers étrangers à élever semblable fortin dans une des rues les plus fréquentées de la capitale. Il paraît que l'Administration communale ne possède pas les moyens d'empêcher de pareils enlaidissements. Il se Irouve heureusemenl des propriétaires mieux inspirés et de meilleur gcût que les choucroutiers de Brème, de Francfort et de Hambourg, et à ce point de vue il faut féliciter l'architecte qui a dressé les plans des nouveaux et fastueux immeubles construits en face de S u t iudule et au retour de la rue dos Colonies, vers la même place. Ce sonl de véritables monuments en Renais- sance mitigée de Louis XVI, dignes des plus belles maisons de noire incomparable (îrand'- place. Les façades en sonl richement sculptées et ornées de statues. Tout au plus, pourrait-on leur reprocher d'être un peu élevées, et d'écraser ainsi la sobre majesté de la collégiale de S ta Gudule. Mais il faut tenir compte de la cherté des ter- rains dans ce quartier ; pour en tirer un rap- pprl convenable, il faut bâtir en hauteur, au risque de faire un gralte-ciel. Les ascenseurs ont d'ailleurs supprimé la fatigue, et je connais nombre de'persoûnes qui, n'ayant plus d'escaliers à gravir, préfèrent habiter au cinquième étage que plus bas. Ils n'ont peut-être pas fort. »** Nos lecteurs se rappellent peut-être qu'aux élections bruxelloises de 1912, le député Colis fut rossé d'importance par une bande de voyous reslés inconnus. Tout ce qu'on a pu savoir c'esl qu'ils appar- tenaient à la ville de Bruxelles ot au faubourg de Molenbeek. M. Colfs, qui n'esl pas complètement rétabli, a intenté un procès aux deux communes et le ministère public vient de conclure à l'alloca- tion de 60 000 fr. de dommagres-intérêts à payer au député bruxellois : r>0.000 fr. par la capitale et 10.000 fr. par Molenbeek. X. AI a chère, cessez donc clé rire ne .(oui, de toutes cl de tous aussi ; à loul propos, sans propos el fnrs ne propos. Je Unirais par aouter de votre bon petit co:.ur, de voire f/ranile intelligence et de cotre esprit supérieur. Là, je ne vous envoie pas dire à auel point, vous me semblés parfaite: /nais prenez ûartie, l'homme est ainsi lait, nu'en une ntinuie (le méchante humeur, il a accaoïê son idole des pires imperfections. Mais passons : je'suis à votre égard, ma Délie amie, plein (le pensées exquises el vous appareille à mes pensées. Ainsi donc, vous vous mwuez de ce voie fictif ei symbolique <iul a uni l'autre jour une f/rande partie des femmes de France- On a recueilli aes mille, des mille ei encore des mille de voix et vous pou/le: .' serait ce donc drôle ? Alors, ça ne cous attendrit pas, ce coudoie- ment devant l'urne, de la femme du peuple el ne la mondaine? ça ne vous remue pas de constater celle coalition nul ramène en un seul point la riche, la pauvre, l'opprimée, la choyée, la malheureuse, la bienheureuse, la péripatéticienne, la bourgeoise, la orue. l'oie blanche, la commerçante et l'arltste. enfin les femmes de tous les ranas, de tous les daes et de toutes les classes. C'esl émouvant, ces mains serrées dans un élan de solidarité Kt ce chœur de voix câlines comme une prière, nul chôment et non polnl orondeni d'un ton menaçani leur désir de voter, lali tressaillir. vraiment, chère amie, si <~e spectacle ne vous touche pas, serait ça 'iue vous n'en com- prenez ni la beauté, ni la i/randeur, ni la sublimité? Kt ne sauriez vous />réi:olr le bel avenir réservé à ce veau pai/s le iour oi< les femmes auront vof.f au chapitre f Pensez //. jamais l'homme n'aura été plus sértitteani, Plus al' mable, />ltis beau. Récolter une voix ce sera />lu$ <iue de désirer un baiser, un corps, un anur. On se battra pour cette voix ; les sourires ci les œillades seront les armes. La race en sera comme toute retournée sous cet embellissement. vos chers yeuv naïfs et simples n'y avalent point vu. dans ce lointain spienfllde /.-. On me dit nue bien des maris ont conduit leur femme eux mêmes devant l isolofr, qu'ils leur ont tendu la plume, sans sourire, bien oraceme.nt, qu'enfin, ma chère, ils ont tous été d'un empressement tel, que }e ne sais nlits au lutte due penser de cet appui, oflert plutôt «tue donné. il me vietit une idée, ma très chère, mats pardonnes mol si fe roui la montre San*

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ABONMEiyiENTS JUN Àx (Htemle.>6 fr. Belgiitue « fr.1" SEMESTKE »': v3 • " » • ' " ''42' SEMESTRE1" TIIIMESTRE2* TlilMESTIlK

3» TRIMESTRE\< ' l lUMCSTKKSAISON i>'ÉTÉNEÎ;K MOIS

1.5C2o

iSir.,75

• B.SOf ' ?-50

5.5057

Pimf rKlrunycr le pari en plus

ii-i '.-• lion cl Administration, riw S« S.';.>as-it>:\. 17, Osti'iiile.

l.r>s manuscrits non insirôs ni sont pasrendus. l< n'est (loinu'; aucune suite auxlettres non signées.

MEMEMTO FESTIVALTous les jours

. A 3 1/2 h., au Kursaal, coacerl symphon^que.A 5 t/.i h., au Kursaal, séance d'orgue-A 8 l/:i h , au Kursaal, grand concert synipuo-

niqueA 10 li., au Kursaal, soirée dansante.

Dimanche 10 maiA midi, à la Place d'Armes, concert par l'Har-

monie communale.A S 1/2 h., au K-irsaal, concert syrnpuonique

sous la direction, de M. Aue. strauwdn, avec leconcours de M'"" MARGUERITE 1VELTY, de l'opérade Paris.

1.93 links d'Ostende (Coq sur mer) sont ouverts.15 minutes d'Ostende en tramway électrique.Concours divers. ** *

Pour tous renseignements, on e^t prîé des'adresser k rilôtel de ville (secrétariat), où ledélégué du Collège se mettra à la disposition desintéressés.

VISITES ETJÊCEPTiOiilSNous venons d'avoir, en celte première

avant-saison oslendaise de 191-1, la visite, duplus grand intérêt pour notre ville, d'un con-tingent important d'hôteliers du NouveauMonde. Ceux-ci ont touché, pour la première(bis dans leur voyage, le sol de l'Ancien Conti-nent sur le territoire de cette Ostende, la Reinedes Plages européennes, dont la renommées'est étendue depuis longtemps do l'autre côiéde l'Atlantique.

Il noua a été donne de nous entretenir avecquelques-uns de nos h<> les d'un jour, et de nosconversations, nousavonsou l'impression qu'ilsgarderaient le meilleur souvenir des quelquesheures, qu'un itinéraire trop hâtif a pu seule-ment leur permettre do .nous consacrer. Etpourtant, ils n'ont pu juger Ostende dansl'éclat de sa baauté. Ils n'ont pu apprécier réel-lement que le cadre, c'est-à-dire sa situationexceptionnelle, la magnifique digue à si longueétendue, le Kursaal, et cette ligne ininter-rompue de grandioses villas, de Palaces etd'hôtels, qui va de l'ancien Phare au RoyalPalace, Du vrai tableau de la Reine desPlages, ils n'ont vu qu'une esquisse très som-maire, à peine ébauchée, mais qui a dû donnerà nos visiteurs compétents une idée approxi-mative de l'Oatende grandement ouverte, avecson animation mondaine, sa foule élégante, sesattractions, ses plaisirs, en un mot dans toutson éclat.

Notre Palais des fêtés, dans lequel ils ont étéconviés, leur a inspiré", nous a-t-jl été aiflrmépar quelques-uns d'entr'eux, une très grandeadmiration pour celte llolonde d'une ampleuret d'une élévation gigantesques, pour sesagen-cemenls aussi élégants que pratiques, pour sesdépendances, qui complètent un tout parfait.Là regret étail grand parmi nos hôtes que lasaison si peu avancée, ne leur permît pasd'assisler à ces concerts' à la réputation mon-diale, avec les plus .grands artistes à l'orches-tre et à l'e?trade, avec son public de high life,ses jolies femmes, rivalisant de parure et doloilette.ses sommités aristocratiques.poli tiques,littéraires, artistiques, industrielles et com-merciales.

La plupart de nos visiteurs de cet avril 191-1se sont promis et noua ont aussi promis dorevenir soit cotte année, soit l'année prochainepour voir on pleine saison et en pleine beautéce spectacle,4u'ils n'ont aperçu que par l'enlre-baillemonl d'un commencement d'ouverture.

Mais la chose, à laquelle nos. visiteurs demardi ont été particulièrement sensibles etdont ils ont été heureux de faire part à leursinterlocuteurs oslendais, c'est la réceptioncordiale qui leur a été faite par l'Administra-lion communale, par leurs collègues d'O.Uendeet par loute la population de la ville, venue àleur rencontre et sur leur passage. Dos amisd'ancienne date n'auraient pas pu être mieuxreçus.

NJUS pouvons être certains qu'à leur retouren Amérique, une grande publicité parléesera faite dans les milieux de voyageurs et detouristes qui for mont la clientèle de nos invitésrécents, et l'on sait que la publicité parlée dansde pareilles conditions est la meilleure despublicités. -

Aussi insisterons-nous sur la propagande àfaire pour nos saisons balnéaires, sur l'oillca-cité de ces réceptions do sociétés, do congrès,d'associations de toutes sortes, qui, dans leurintérêt et dans celui des autres, se déplacentfructueusement do plus on plus.

Non seulement, nous devons les recevoir avecempressement lorsqu'ils passent par notre ville,mais nous devrions provoquer leur venue àOHonde, au besoin môme par dos fêles spécia-les, lorsque l'itinéraire de leur voyage lesrapproche sensiblement do nous.

Nous avons tout à gagner à augmenter notreclientèle cosmopolite et, pour l'attirer en foule,nous croyons qu'il y a, dans ces visites et dansces réception», le meilleur facteur do réussitepour y parvenir.

L'exemple du passé nous démontre quelorsque des collectivités de différentes sortes sesont déplacées pour venir ici, grâce aux récep-tions amicales qu'OUende a su leur faire et,bien entendu, grâce aussi aux attractionsréelles de la Reine dos Plages, un bon nombrede membres de ces collectivités sont devenusdes habitués fidèles d'Oitende.

Dans un autre ordre d'idées, nous pouvonsaussi invoquer l'exemple de ce festival perma-nent, qui, tous Io3 ans nous ramène non seule-

ment des sociétés musicales, toujours accueil-lies avec la plus grande cordialité chez-nous,mais beaucoup de personnes, ayant accom-pagné une fois les harmonies ou les sociétéschorales de leur pays et qui reviennent main-tenant passer à Oitende tout ou partie de leursvacances annuelles.

Tout ce qui peut contribuer à faire connaîtreutilement les attraits, les charmes, l'hospita-lité cordiale d'Oilende doit donc être accueilliavec empressement par nos dirigeants.

Ces visites, ces récepliou?,telles que celles demardi dernier, sont lesagouts les plus directs etles plus efficaces do cette publicité de grandeportée. Attachons-nous donc à les multiplier età leur donner le plus d'éclat possible.

A. P.

STATISTIQUE nOCUlVOTAlRcA propos des controverses annuelles au sujet

de la plus ou moins grande réussite de la sai-son d'hiver sur la Côte d'Az ar, nous trouvonsdans le Courrier de Nice du Figaro la sta-tistique suivante, prise sur des registres misgracieusement à la disposition du courriériste.ç 11 s'agit du chiffre exact des étrangersdescendus dans-les hôtels, "chambres et appar-leraenl meublés depuis quelques années. Pen-dant la saison, soit du Ie octobre au 30 avril, lenombre des étrangers fut :

1907-190H 798401908-190» 8035119J9-1MO 843221910-1911 «04741911-1912 870961912-1913 836051913-1914 92835

Comme on le voit, la dernière saison dans leMidi aurait été de 9000villégiateurssupérieureà celle de l'année passée, rfauf en 1912-1913,les hivers amènent dans la métropole de laCôte d'A/.ur un nombre de plus en plus élevéd'étrangers. -

A ces chiffres, il faut joindre tous les ans uneaugmentation de 18 à 20,000 personnes, repré-sentant l'élément qui s'installe à Ni ce à postefixe pendant la saison, dans des-appartementsou villas non meublés et celles qui descendentclic/, des parents et amis.

Les Français figurent dans. le chiffr.o destiivernaats pour 60,000 environ. Les Italiens,les Allemands, les Anglais,les Russes, les Amé-ricains, les Belges, les Autrichiens, 4es Suissesviennent ensuûo dans l'ordre dans lequel nousles citons. Les races balkaniques ont envoyémoins de monde que précédemment, et pourcause. Cloquante Japonais seulement figurentà la liste des étrangers. Soixante dix Ohinoisles précèdent dans la fréquentation par natio-nalité.

Cette statistique n'est bien entendu qu'un deséléments d'un ensemble, qui dépend aussi biendes durées de séjour, de la qualité des séjour-nants, etc. que du nombre des personnes ayantplus ou moins résidé à Nice.

A durée de séjour et à qualité des séjour-nants égales, la villégiature dans le Midi iraitdonc toujours en progressant. Ce résultat n'estpas pour nous étonner. On vit sur la Côied'Azur et dans les villes balnéaires françaisesau soin d'une pleine quiétude sur la questiondes jeux, quiétude que nous ne connaissonsplus depuis longtemps.

Si Oitende et Spa se trouvaient sous l'empired'une loi pareille en la matière à colle qui régitles villes d'eau françaises, nous pourrions aussipublier des statistiques accusant d'aussi fortesplus-values d'année en année.

Espérons que ce moment si désiré no larderaplus longtemps maintenant à arriver.

X. Y. '/..

AU THEATRE ROYAL.La Saison d'été 1914.

Une heureuse circonstance nous a permisd'interviewer ces jours-ci M. A. Massin, à quiMM. de Pellan et de Béarn ont confié les desti-nées du Théâtre Royal d'Ostende et du Théâtredu Casino de Spa, et nous avons d'excellente*nouvelles à annoncer à nos lecteurs sur lafuture gestion du nouveau directeur. Celui-cin'est pas un débutant dans la carrière ; ilcompta déjà plusieurs années de campagne,théâtrale et partout où il à été chargé de ladirection, il a réussi, grâce à son zèle et à sonactivité, a satisfaire les différentes édilités parla façon remarquable dont il s'est acquitté par-tout des fonctions qu'on lui avait confiées. Trèshabile administrateur, M. Massin est aussi unbrillant chef d'orchestre qui a déjà dirigé avecun talent reconnu l'exécution du répertoireWagnérien aussi bien que colle des œuvres lesplus ardues de la musique française ou ita-lienne. De plus, à l'occasion, l'actif imprésariosait se transformer en excellent jeune premieret nous avons souvenance d'une très belle repré-sentation de VArtésienne où il tint le rôle prin-cipal avec une autorité incontestable. K-iÛa cedernier hiver il a osé entreprendre la directiondo ce Théâtre Royal de Liège, où deux de sesprédécesseurs avaient rencontré de ei gravesmécomptes et il a au mener à bien une cam-pagne qui s'annonçait si défavorable.

Bref, les antécédents de M. Massin nous sontun sûr garant qu'il fora tout ce qui est pos-sible pour donner l'éclat voulu à notre saisonIhéâlralo.

Poussant la curiosité jusau'à l'indiscrétion,nous avons interrogé l'habile directeur sur sosintentions et sur sos projets à propos de safuture campagne et nous nous sommes enquistout d'abord du répertoire. Voici ce qu'il nousa répondu : « II me semble que |o public estun peu las Vie la musique vionnoiie, aussi re

prendrai-je quelques bonnes opérettes fran-çaises, telles que La Fille du Tambour-Major tLa Petite Bohème, Les Mousquetaires au Coït-vent, Les Hirondelles, Les vingt-huit jours deCldirelle, Les Saltimbanques, etc., etc. Jacompte créer à Ostende Monsieur de laPahsseet monter même le gros succès actuel durépertoire viennois La Chaste Suzanne. Pourchanter ces opérettes il me fallait une pre-mière chanteuse d'une réputation reconnue,aussi ai-je engagé pour toule la saison, enconsentant au gros sacrifice d'argent, une desplus grandes vedettesdu moment. M"" GabrielleVaude. Quant aux artisles qui doivent entourerl'étoile de la troupe, tous ne sont pas encoreengagés, mais je compte terminer à Paris lasemaine prochaine les derniers pourparlers.

Vos troupes, avons-nous demandé à l'ai-mable M. Massin, recrutées pour Spa etOstende, seront-elles distiucles ?

— Naturellement 1 nous a-t-il répondu. Pourpa j'ai engagé une autre grande yedetle, M""

Granville, mais je compte la faire venir àOslende de temps en temps, tandis que M"*Gibrielle Vaude ira à S^a. Vous voyez que dece côté le public n'aura pas à se plaindre, caril n'aura jamais eu, je crois, l'occ xsion de pos-séder pendant deux mois pleins des chanteusesd'opéretle de celle valeur.

— Ne jouerez-vous donc que l'opérette?demandons-nous encore.

— Je jouerai également l'opéra-comique etla traduction, c'est ainsi que seront repré-sentés Faust. Lakmé, Manon, Werther, LaTraoiata, La Tosca, La Boliôme, Carmen. Ily aura plusieurs grands galas : Carmen etLa Tosca avec M"6 Chenal de l'Opéra-comique,ta Bohème avec Madame Marguerite Carré,Manvn avec M"c Fany Heldy de la Monnaie,Werther avec M"c Brohly ou M"° Raneau dei'Opéra-comique.

— Avez-vous déjà conclu des engagementspour la troupe d'opéra-comique ?

— Oui. J'ai déjà trailé avec... ma femmeMa'L EuTper-Massin, à qui le public duKursaal a fail un si beau succès lors de sonconcerl du 20 avril, avec M. Léo Marco l'ex-cellenle basse du Théâ're de La Haye et avecM. Bruis le remarquable baryton du Théâtrelloyal de Liège. Les autres emplois aurontleurs titulaires d'ici à une quinzaine de jours.

Et pour le ballet avez vous déjà fait votrechoix ?

— Les premiers sujets sont engagés : ladanseuse étoile sera M"" Priquet du ThéâtreRoyal d'Anvers, la danseuse demi-caractère,M"° de Raes du Théâcre de Nantes et le tra-vesti M"8 E imé, maîtresse de ballet du ThéâtreRoyal de Liège.

— Et qui sera chef d'orchestre ?— Ce sera M. Gjdderé, l'excellent chef de

l'Alhambra, déjà avantageusement, connu àOstende, qui dirigera ordinairement; je con-duirai les galas.

Enfin aurons-nous des tournées pendantla saison d'été ?

— Oui, j'ai déjà conclu quelques traités : aumois d'août nous aurons Max Dearly dansMon Bébé, deux représentations de La Demoi-selle de Magasin avec Ja&iue et Delmar, etBrasseur dans Ma Tante d'Honfleur.Peut-êtreaussi Stirah Berntiardl, si les pourparlersaboutissent !

*'*Comme nos lecteurs peuvent s'en rendre

compte, le programme de M. Massin est dansses grandes lignes on ne peut mieux composé,il nous promet une saison qui fera époqtie dansles annales de notre théâtre et nous souhaitonsà l'aimai:le directeur une réusite financièrequi le récompense de ses efforts artistiques.10a attendant que nous puissions le juger àl'œuvre, nous tenons à le remercier xl'avoirbien voulu se soumellre, pour nous faire plai-sir, à ce supplice de l'interview; il trouveratoujours dans notre journal un appui cordialpour le soutenir dans la tâche qu'il entreprendavant tant d'ardeur et de bonne volonté.

HACHEBK.

PASSEZ L'ETE AU CONGO !...C'est très sérieux.M.,MmoetMllcBoulemans—-carlesBouleraans

ont encore, auront toujours une fille à marier...— no passeront pas, celle année, i'élé àOslendo. lis ne déambuleront pas rêveusementle long de la Digue do Mer. lis n'iront pas nonplus à Spa...

Mais, froidement, si j'ose m'exprimer ainsi,et cela afin do suivre la toule dernière modeet d'être du lout dernier bateau belge, ils* enprendront un, qui sera 1' < Anversvilie », le16juillet au matin, à Anvers. Et sur ce bateau,magnifique paquebot do la Compagnie Mari-Urne du Congo, ils vogueront joyeusement surles grands ilôts glauques. Kl après une escaleen France. Us repartiront, de La l'alliée — deLa Rochelle-Pal lice — pour, directement, serendre & Borna.

Borna, est une grande ville dont les ave-nues, ombragées de palmiers et do cocotiers,sont vertes, mais dont les habitants sont noirs,toul comme les cocottes qui on arpentent lesallées ; car Borna est très civilisé ; c'est du reslola capitale de la colonie du Congo belge.

Mr, M'"" ot M1" Boulemans — déplacementset villégiatures I... — seront à Borna le 3 aoûtprochain.

H fait a&scz beau, au mois d'août, au Congo.Les intrépides excursionnistes on profiterontpour se promener un peu dans les environ?.Ils visiteront Maladi et descendront au Palacede l'A. B. C., où le smoking, le soir, au dîner,oit, paraît-il, de rigueur. Ils visiteront Thys-ville et Kiaantre. lis descendront encore, àKisantre, au Palace do l'A. B. G.... Ils verrontKinshasa-Léopoldvillo ot logeront encore auPalac« do l'A. B. C...

Tous les hôtels, au Congo belge, ont pourenseigne les trois premières îotlres de l'alpha-bet, car ils appartiennent tous à la Compagniede l'Alimentation du Bas-Congo...

Puis, quitlant Léopoldville, les Beulemanss'installeront dans une confortable cabine, surun confortable steamer et, pendant une ving-taine de jours, jusqu'à Coquilhatville, ilsremonteronl, dolemment, le fleuve Congo. Cesera une belle promenade. On fera, le soir, dea musique, du lango et du bridge.

Et M"e Beulemans, sans aucun doute, trou-vera un mari, au cours de ces grandes vacan-ces congolaises. Car il y aura des jeunes genscharmants el distingués à bord...

Oui,-cerles!... Le Tout-Bruxelles sera auUongo l'été prochain, et il y aura plus d'élé-gance à Borna, en août, sur l'avenue de la'"orce-Armée, qu'à Ostende, le jour du UrandCritérium.

Invitée, en effel, par le Touring-Club belge,sociélé aussi prospère que puissante et active,à rendre visite, l'été prochain, à c son » Congo,a Belgique a accepté avec enthousiasme celteproposition hardie. Et la Belgique, fière et.mpavide, va s'en aller passer à Bokala, Ban-

dudu et Coquilhatville, les jours enflammés dea canicule. C'est comme j'ai l'honneur de vouse dire... Du reste, les excursionnistes jouirontà-bas, d'une température extrêmement rai-

sonnable. Car le Congo est au sud de l'Equateuret les mois de juillet, d'août et de septembre ysont de? plus tempérés. Il paraît même qu'àThysville il faut bien prendre gardo de ne pasattraper une banne bronchite...

Bref, M.» Mma el Mlle Beuleraans et tous leursnombreux amis s'apprêtent à passer au Congodes vacances fraîches, délicieuses, mouve-mentées et joyeuses. Joyeuses surtout, car lesBelges, quand ils sont en bande, n'ont jamaisd'idées noires — et n'en auront même pointliez les nègres...

Voilà donc de hardis ciloyons qui eslimenlqu'on peut aller aux colonies par plaisir. C'est^rodicjieux ! En France, il n'y aura jamaislue les fonctionnaires et que les condamnés auxtravaux forcés pour consentir à so rendredans les colonies françaises. .

** *Ainsi s'exprime le correspondant bruxellois

de VEoscelsior de Paris, et c'est le cas de direqu'en essayant de blaguer les Belges,il a plutôt.'air d'avoir enlondu braire un à ie ou d'avoirvoulu se payer la tôle de ses naïfs lecteursfrançais.

Quant à nous, noua regrettons qu'il y ait sipeu d'enthousiasme parmi les Bjlges pour allervisiter notre colonie.

Non seulement on ne trouve pas le nombrede bons fonctionnaires nécessaires pour l'admi-nislralion de nos possessions d'Afrique, maisles touristes pour le Congo sont rarissimes.

Dire que sur 80.000 membres, le Touringn'a pu en convaincre que 19, dont quatredames et un curé, pour former la caravanedont le sympathique M. Duchaine a bien vouluaccepter la haute direction !

C'est piloyabJe et cela ne fait pas honneuraux affiliés du T. C. B.

Ils veulent bien aller à prix réduits au théâ-tre, être du Touring parce qu'ils peuvent ainsise procurer tout ce qui esl uiile à la via, depuisleurs chaussettes jusqu'à leur chapeau, avec10 °/0 de rabais dans les magasins agréés ; maisfaire preuve d'initiative ou simplement dereconnaissance, ah ! non !

Il y a quelques années, lorsque le présidentVan Xgebrbeck lut nommé chevalier de l'ordrede Léopold, le conseil d'administration fitappel aux membres pour lui offrir un banquetet une œuvre d'art.

Les souscripteurs au banquet furent rarissi-mes, et en fin de compte c'est la Société elle-même qui dût taire les 800 fr. pour payerle Si-Michel de bronze terrassanl le dragon, àoffrir au nouveau chevalier.

Depuis lors, le Touring a renoncé à faireappel à la générosité de ses 80.000 membres ;11 préfère payer, sur la caisse de tous, tous lesfrais des hommages rendus aux présidents I

II imite ainsi le gouvernement, car celtef.iÇjn d'agir c'esl encore une variole d'oblipa-loiro.

CHRONIQUE BRUXELLOISECorrespondance particulière du CARILLON.La liquidation du personnel colonial. - L'archi-

tecture do Bruxelles. — M. Colft contre la villede Bruxelles.D'après ce qu'on assuro, la liquidation du

personnel superflu du ministère des Colonies sefera d'ici quinze jours et atteindra, dit-on, 142fonctionnaires ei agents. On casera autant quepossible ces derniers aux chemins de fer, postesot télégraphes ot surtout aux finance? où an-nuellement on doil recruter une bonne centained'employés.

On fait remarquer toulefois à ce sujel quenul n'enlro aux finances qu'en vertu d'un con-cours, alors qu'aux Colonies, comme dans laplupart des autres ministères, les nominationsso font par voio do recommandation, Dins quel-ques-uns cependant, les agents n'ayant pas decerlificat d'humanités complètes sont soumis àun examen pour être délioilivoment admisdans le cadre des commis.

Fera-t-on passer l'examen d'entrée aux ex-coloniaux de la rue Bréderode ? Aucune déci-sion n'a jusqu'ici été prise à cet égard.

Qaant aux fonctionnaires auxquels on tendl'oreille, pour cause do pléthore, il ne peut êtrequestion de les transvaser avec leur grade dansd'autres départements pour y recommencerleur stage administratif... et supplanter leurscollègues en fonctions.

C'est la première fois qu'en Belgique unemesure semblable est prise par le gouverne-menl, et je ne connais comme précédent quela mise eu disponibilité avec traitement d'al-leu te, après 1834, d'assez nombreux inslitu-leurs officiels, déclarés inutiles et qui pour laplupart ont abandonné la carrière de l'ensei-gnement pour entrer dans le négoce et lecommerce.

A ce propos.il faut reconnaitre que la Cham-bre a été bien avisée lorsqu'elle a refusé desouscrire à la construclion d'un immense etsomptueux hôtel, rue de Namur, sur l'empla-cement des écuries de feu le Comte de Flandre,et destiné à y installer les bureaux du dépar-tement des colonies.

Ce projet, assure-t-on, est définitivementabandonné. Les bureaux seront construits rueBréderode, sur l'emplacement occupé actuel-lement par de vieilles bicoques qu'en loul étatde cause oa est obligé de démolir.

*vJe vous parlais l'aulre jour de l'affreux bfili-

menl en béton armé qu'une Banque allemandea fail construire rue d'Arenberg el un journalse demande commenl le Collège échevinal ajamais pu auloriser des financiers étrangers àélever semblable fortin dans une des rues lesplus fréquentées de la capitale. Il paraît quel'Administration communale ne possède pas lesmoyens d'empêcher de pareils enlaidissements.

Il se Irouve heureusemenl des propriétairesmieux inspirés et de meilleur gcût que leschoucroutiers de Brème, de Francfort et deHambourg, et à ce point de vue il faut féliciterl'architecte qui a dressé les plans des nouveauxet fastueux immeubles construits en face deSu t iudule et au retour de la rue dos Colonies,vers la même place.

Ce sonl de véritables monuments en Renais-sance mitigée de Louis XVI, dignes des plusbelles maisons de noire incomparable (îrand'-place. Les façades en sonl richement sculptéeset ornées de statues.

Tout au plus, pourrait-on leur reprocherd'être un peu élevées, et d'écraser ainsi lasobre majesté de la collégiale de Sta Gudule.Mais il faut tenir compte de la cherté des ter-rains dans ce quartier ; pour en tirer un rap-pprl convenable, il faut bâtir en hauteur, aurisque de faire un gralte-ciel.

Les ascenseurs ont d'ailleurs supprimé lafatigue, et je connais nombre de'persoûnes qui,n'ayant plus d'escaliers à gravir, préfèrenthabiter au cinquième étage que plus bas. Ilsn'ont peut-être pas fort.

»**Nos lecteurs se rappellent peut-être qu'aux

élections bruxelloises de 1912, le député Colisfut rossé d'importance par une bande de voyousreslés inconnus.

Tout ce qu'on a pu savoir c'esl qu'ils appar-tenaient à la ville de Bruxelles ot au faubourgde Molenbeek.

M. Colfs, qui n'esl pas complètement rétabli,a intenté un procès aux deux communes et leministère public vient de conclure à l'alloca-tion de 60 000 fr. de dommagres-intérêts à payerau député bruxellois : r>0.000 fr. par la capitaleet 10.000 fr. par Molenbeek. X.

AI a chère, cessez donc clé rire ne .(oui, detoutes cl de tous aussi ; à loul propos, sanspropos el fnrs ne propos.

Je Unirais par aouter de votre bon petitco:.ur, de voire f/ranile intelligence et de cotreesprit supérieur.

Là, je ne vous envoie pas dire à auel point,vous me semblés parfaite: /nais prenez ûartie,l'homme est ainsi lait, nu'en une ntinuie (leméchante humeur, il a accaoïê son idole despires imperfections.

Mais passons : je'suis à votre égard, maDélie amie, plein (le pensées exquises el vousappareille à mes pensées.

Ainsi donc, vous vous mwuez de ce voiefictif ei symbolique <iul a uni l'autre jour unef/rande partie des femmes de France- On arecueilli aes mille, des mille ei encore desmille de voix et vous pou/le: .' serait ce doncdrôle ?

Alors, ça ne cous attendrit pas, ce coudoie-ment devant l'urne, de la femme du peupleel ne la mondaine? ça ne vous remue pas deconstater celle coalition nul ramène en unseul point la riche, la pauvre, l'opprimée, lachoyée, la malheureuse, la bienheureuse, lapéripatéticienne, la bourgeoise, la orue. l'oieblanche, la commerçante et l'arltste. enfin lesfemmes de tous les ranas, de tous les daeset de toutes les classes.

C'esl émouvant, ces mains serrées dans unélan de solidarité Kt ce chœur de voix câlinescomme une prière, nul chôment — et non polnlorondeni d'un ton menaçani — leur désir devoter, lali tressaillir.

vraiment, chère amie, si <~e spectacle nevous touche pas, serait ça 'iue vous n'en com-prenez ni la beauté, ni la i/randeur, ni lasublimité?

Kt ne sauriez vous />réi:olr le bel avenirréservé à ce veau pai/s le iour oi< les femmesauront vof.f au chapitre f Pensez //. jamaisl'homme n'aura été plus sértitteani, Plus al'mable, />ltis beau.

Récolter une voix ce sera />lu$ <iue de désirerun baiser, un corps, un anur. On se battrapour cette voix ; les sourires ci les œilladesseront les armes.

La race en sera comme toute retournéesous cet embellissement.

vos chers yeuv naïfs et simples n'y avalentpoint vu. dans ce lointain spienfllde /.-.

On me dit nue bien des maris ont conduitleur femme eux mêmes devant l isolofr, qu'ilsleur ont tendu la plume, sans sourire, bienoraceme.nt, qu'enfin, ma chère, ils ont tous étéd'un empressement tel, que }e ne sais nlitsau lutte due penser de cet appui, oflert plutôt«tue donné.

il me vietit une idée, ma très chère, matspardonnes mol si fe roui la montre San*

Page 2: VISITES ETJÊCEPTiOiilSgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/03/22983384715.pdf2006/08/03  · délégué du Collège se mettra à la disposition des intéressés. VISITES ETJÊCEPTiOiilS

voile pudique: voilà. ie suppose que les mortste^v^tfas^ùten" attr" "Qfœfïiïir'd l ravsolution.pas 1 — se sont dit entre eux Que. pendant9ue TtÇWlffî3Ç1ffî<ibBlfoiitique, elles cour-

oins tes couturiers et les amants etet moins coûteuses......

, ff'est ce pas que ̂ ce sont là de vilains maris,çupaoser Qu'il en est ainsi.

a/s azm/. ie vous jure, velle amie, que stseul ose me tenir ce langage, je le ren-

a~un geste sec à ses propres frtpouil-lertes.

Je voudrais voir qu'il ne baissât pas le nés.

LES THÉÂTRESCorrespondance particulière du « Carillon »

.A. BruxellesA la Monnaie. — Clôture de la saison.

Dimanche soir, à minuit sonnant, le Théâtreroyal de la Monnaie a donné sa dernière repré-sentation officielle de la saison 1913-1914 etjamais il n'y eut d'assistance aussi nombreuse etaus?l enthousiaste.

Le programme était d'ailleurs admirablementrédigé : Le prologue de Paillasse avec M. Laskin.le 3m< acte de Faust avec Mu" Heldy et Gianini,MM. Audouin. Bouillez et Billot. Manon (S1 Sul-pice) avec M1" Pornot. MM. Martel et Laskin. LaTraviata avec Mu" Heldy et caiiemien, MM.Glrod et Billot. La Tosca avec Mmt Panis. MM.Martel et Rouard, et enfin le joli ballet : Lespetits riens avec M1!ei Cerny, Qhione, Legrand,verdoot, Jamet et Verbist.

Jamais il n'y eut un tel amoncellement defleurs et de palmes.

M11' Heldy, l'incomparable Traviata, fut toutspécialement fêtée. Honorée de dix rappels, ellequitta la scène les larmes dans les yeux , au milieud'une telle abondance de fleurs et de corbeilles,qu'elle avait peine à retrouver les coulisses.

Quelle admirable artiste et quelle modestie !Sans hésiter on peut dire que depuis de très

longues années on n'entendit rien de plus parfaitqu» cette incomparable interprétation du rôla dela Travlala.

M. Qirod partagea le -grand succès de notreprima donna dont la direction s'est assuré le réen-gagement pour plusieurs saisons.

Mad. Panis a été également superbe dans laTosca ; Mad. Pornot, qui nous quitte, fait toujoursune impressionnante toanon. et nos aguichantesballerines ont eu leur succès habituel de moi-neaux francs dans la vaste volière de notreOpéra".

Disons enfin que le public a fait une chaleu-reuse ovation au ténor Martel, l'enfant chéri dupopulaire, qui par ses applaudissements et sesrappels, a témoigné le regret qu'il éprouve de levoir quitter Bruxelles.

Ua fougueux wagnôrlen disait à ce propos :Wagner, c'est sublime ! mais la Traviata avecHeldy c'est encore plus beau ! Et il avait raison.Mais si tout le monde le pense, tout le monden'ose pas le confesser.

On vient de placer dans la buvette parlemen-taire le tableau commémoratif de la prestation deserment du Roi Albert. Dont coût : 4C.OOO fr. ou100 fr. par portrait.

L'œuvre de M. Cran est en général bien accueil-lie, l'artiste, ayant surmonté, autant que faire sepouvait,la grosse difficulté de réunir quelque 400portraits dans un cadre forcément restreint.

La stricte observation des régies de la perspec-tive a malheureusement nui aux personnagesqui.hiôrarchiquement, auraient dû se trouver aupremier plan. Le groupe de la Reine, de ses en-fants et do la Comtesse de Flandre, relégué aufond du tablea 4, a des allures liliputiennes, et leRoi lul-mêma n'attire le regard que parce qu'ilse détache nettement sur les velours drapés dutrône.

Les portraits de l'avant-plau, traités mi-gran-deur naturelle semblent avoir fait le souci toutspécial de l'artiste. Oa y remarque M. Flôchet,avec sa barbe de bouc ; le profil reluisant de M.Bayi; ie cràae bosselé de M. Van Brussel; les têtesen trois quarts de MM. Bagerem et Raemdonck,et tout spécialement le portrait de M. Nolf.députéd'Ypres. Les éyêques sont relégués au fond et lecardinal Marcier doit à la circonstance toute for-tuite d'être arrivé en retard, d'être portraiturédebout à côté du trône Royal, où sa longue sil-houette se détache en rouge vif des groupes avoi-sinants.

Aux tribunes on voit quelques dames, des jour-nalistes et des fonctionnaires de la Chambre, qui

-•Nonff bien voulu ou ont demandé à « poser n devantl'artiste-

En somme œuvre réussie qui a dépassé lesespérances et qui par certains côtés vaut mieuxqu'un simple document historique.

Ajoutons que le tableau offre aussi certains côtéscomiques. C'est ainsi qu'on montre du doigt quel-ques législateurs portant fièrement des grandscordons et d'autres décorations dont ils n'ont étégratifiés que bien longtemps après la date de laprestation du sarment du Roi.

La vanité humaine et l'amour des blbalois serévèlent là une fois de plus.

N'en faisons grief à personne.

On assure que. la Chambre se séparant ven-dredi, les nominations et promotions dans l'Ordrede Léopold, octroyées aux députés et aux fonctionnaires parlementaires,, paraîtront, selon latradition, dimanche au Moniteur.

Une déclaration de M. de Broquevilie.« Dut la Chambre siéger le jour et la nuit ven-

dredi, elle ne se séparera pas sans avoir voté la101 sur les assurances sociales ».

L'assurance des pécheurs comprise, espérons-nous. *

La Chambre se séparera donc vendredi 8 mai.On nous demande si malgré cela le sénat peut

continuer à siéger.Pourquoi pas ?La Chambre s'ajournera jusqu'à convocation

ultérieure, suivant l'expression consacrée.Rien ne l'oblige d'ailleurs à s'en aller le s,

plutôt que le 15 ou môme le 23, veille des élec-tions. Mais II est de tradition d'accorder aux dé-putés, sujets à réélection, trois semaines pourdévelopper leur programme devant leurs ôlecleurs et promeure à ceux-ci tout ce qui peut leurêtre agréable, y compris la lune et aussi le soleil,si cela leur convient.

La session étant close, le gouvernement peutégalement convoquer le Sénat séparément, il y ades précédents.

Le Bien PUOIICSQ plaint amèrement de la lon-• gué durée des sessions parlementaires, qui sur-

mènent a la fols les députés et les fonctionnaires :« Les députés, dit notre confrère, sont fatigués

au point de ne plus être en ce moment capablesde faire quelque chose de bien. Et comment enseratt-ll autrement? Depuis 1911. la Chambresiège presque tan? désemparer, hiver et été. Lesvacances furent considérablement écouriées et lasession de 1913, qui se prolongea jusqu'à la fin dumois d'août, se poursuivit, après un mois derépit, en octobre suivant. Depuis lors la Chambren'a pas cessé de siéger Jusqu'à ce jour, protongéant même ses séances- Faut-Il s'étonner dansces conditions de la fatigue qu'elle manifeste etdu besoin-qu'elle éprouve d'en finir f Ce régimede travaux forcés n'est pas seulement préjudi-ciable aux députés, car il ne les dispose guère àfaire de bonnes lois sociales. Celle à laquelle Ilstravaillent en ce moment leur paraîtra pout erremonstrueuse lorsqu'ils l'auront votée.

EËHQi à SOUPLESNos Ministres.

On annonce pour la 30* fois que M. Hubert,ministre do l'industrie et du travail, prendraincessamment &a retraite.

Pour lui succéder, on parle de M. du Bus deWarnaffeet de M. Môlot. et de quelques autresdéputés wallons, car il importe que ce soit unwallon pour ne pas déranger l'équilibre linguis-tique dans le cabinet.

*nft. Enfin !La nouvelle tenue des troupes est arrêtée. Les

officiers recevront l'ordre de l'endosser pour laRevue, le jour de la visite du Roi et de la Reinede Danemark.

Police de roulage.Le nouveau règlement sur le roulage impose

aux voituriers une lanterne à l'avant de leurvéhicule projetant la lumière eu tous sens, et uneseconde lanterne à l'arrière.

C'est très bien, mais il faut craindre qu'à cepoint de vue le i'ègiemenl ne sera pas plus obser-vé que l'ancien, sur 20 véhicules circulant à lacampagne, il n'y en a pas deux munis d'une lan-terne, et la police locale n'ose dresser procôs-verbal à ces électeurs.

Distinction honorifique.Notre confrère de Si Potin de l'Edio annonce

que son excellent camarade M. G. Beirl&en, pré-sident fondateur du Touring Club, vient de rece-voir des mains de son successeur, M. sôaut, uneplaquette en or, en récompense des services émi-juents rendus à !a société par notre confrère.

Félicitations très cordiales.Le commerce du lait.

Un arrêté ministériel décrète :" 1° Le lait de vaches atteintes (le fièvre aphteuse

ne pourra être livré au commerce qu'après avoirété soumis soit à rôbullition, soit à un chauffageà 80°;

r 2° Les récipients qui ont contenu le lait susditdevront, avant réemploi, être stérilisés par unlavage avec l'eau bouillante ou une solutionbouillante de carbonate de soude à 3 p. c. »

Nous est avis que c'est là un arrêté très malen-contreux.

Il sera donc permis de vendre du lait de bêtemalade ! Encore faudrait-il joindre un 3' ace 2°et obliger les marchands de lait à indiquer auxclients la qualité inférieure-dé leur marchandise,en les obligeante mettre à leur vitrine une affi-chette avec ces mots :

Lan de vache maladeSinon les abus seront nombreux et nous nous

demandons si les fonctionnaires qui font signerde pareils arrêtés au ministre, donneraient de celait à leurs enfants ou en boiraient eux même.

Personnification civile.Ainsi que nous l'avons prévu et prédit « La

Ligue Vôlocipédique Belge » et le « Moto-Club deBelgique n damaadent également la personnalitécivile.

« La Ligue Vôlocipédique », fondée en 1882. estla plus ancienne fédération vôlocipôdique dupays. Elle développe le tourisme et le sport de lapédale Placée sous le haut patronage du Roi, elleréunit 205 cercles, avec 50.000 membres.

Celte ligue se caractérise par l'absence com-pléta de lucre ; ses administrateurs ne reçoiventaucune rétribution, ce qui la différencie de sesconcurrentes ; elle a contribué à répandre legoût des excursions et fait établir les premièresvoies cyclables. Ella a pris l'initiative d'uneentente douanière internationale, grâceà laquelleles formalités en vigueur aux frontières furentsuccessivement reluîtes à leur plus simpleexpression. AU point de vue militaire, c'est la« Ligue Véloeipédique Belge » qui fournit en 1888au département de la guerre, le premier corpsde vélocipôdistes volontaires.

Le sport cycliste sagement et sévèrement règlemente par la « Ligue Vélocipédique » et les Salonsdu Cycle périodiquement organisés ont égale-ment favorisé le développement de l'industrie ducycle et de ses accessoires.

C'est M. le député Claas, ancien président de laLigue qui a introduit et justifia la propositionde loi.

Nous apprenons que de nombreuses autressociétôssoat en instance pour obtenir la person-nalité civile. Citons parmi elles la société hospita-lière de la villa Johanna à Middeikarke.

Mécanique.Tournage-forage. Réparations de moteurs. So-

ciété Robert Bouchery et G", Square Marie-José'Ostende. Téléphone 650.

Chez les Carmes.Il y a quelques semaines un R. P. Carme du

couvent de Bruxelles, dont l'oratoire est le ren-dez vous de toutes les balles mondaines de lacapitale, fit un sermon contre les décolletagesdes toilettes modernes et la transparence des bas,rendue encore plus coupable que les jupes étaientplus haut fendues.

Le sermon fit scandale et le lendemain, leRév. père prieur reçut d'une de ses plus joliespénitentes un petit billet ainsi conçu :

« Mon Révérend père,n il paraît que mes pieds, chaussés de fines

moliôres et mes mollets emprisonnés dans deflns bas désole, laissant apparaître la chair, vousscandalisent... Je vous en demande pardon. Mais,que dois je dire, moi, de la façon dont vous vouschaussez, et des indiscrétions que votre absencede bas rend si provocatrice ? n

La lettre doit avoir fait son effet, car depuisquelques jours on ne voit plus à Bruxelles quedes Carmes déchaussés avec de beaux bas noirs.

Les orgues de Barbarie.Le juge des enfants à Bruxelles a prononcé un

jugement déclarant que le père qui fait mendiersa fille, pendant que lui joue de l'orgue, est cou-pable. Sa fille doit être mise à la disposition dugouvernement jusqu'à sa majorité si le père nel'envoie pas à l'école et continue à la faire men-dier.

Avis à M. le juge dea enfants pour Ostende, sijamais on autorise encore la circulation des tor-turants pianos-mécaniques.

Koning* Brormen.20 centimes net le litre d'une excellente eaugazeuse naturelle. Compagnie de vichy et Phar-macie A. Bouchory,Ostende. Téléphone 45.

Despotisme. — Autocratie.On nous écrit :Le carillon — n° du 3 mai — a raison de dire

que « Tout est maintenant à l'obligatoire ».Le vole est obligatoire, c'est à-dire qu'on est

oMffé de se rendre au scrutin.Maison outre : On est obligé de voter une liste

qui est Imposée par des votes précédents, et devoter cette liste entière.

On ne peut pas proposer une liste composée decandidats pris dans le? autres listes. Le menu estservi, n faut manger de tous les plats.

Ea électoral, pour avoir le droit de vote, il con-viendrait plutôt d'exclure ceux qui nesupportentpas les charges et sont exemptés de l'armée etde la garde civique, tels les membres du clergé,grands électeurs!

Le repos dominical qui était observé partout estdevenu obligatoire.

La caserne aussi, est, comme nous venons de ledire, obligatoire, mais avec l'exception du clergé,le maître actuel.

1/lnstruciton obligatoire n'enverra pas un en-fant de plus à l'école.

La liberté est remplacée aujourd'hui par unfanatisme politique exclusif, despotique et auto-cratique!

Un abonné.

Dimanche de Mai.Un très beau dimanche, comme température,

fut ce premier dimanche de mai. Du soleil dès lamatinée : dans l'aprés midi le temps se couvre,sans menace immédiate de pluie. Celle ci attendles dernières heures de la soirée pour offrir à laterre, qui en a bien besoin, un arosage assezcopieux. La température se maintient à .unebonne moyenne. Aussi beaucoup de monde s'estil porté ce dimanche vers le bois et la campagne,de préférence à la digue. Assez bonne assistancele matin au concert de la Place d'Armes. Remar-qué un certain nombre d'étrangers sur la Digueet au Kursaal aux concerts de l'après-midi et dusoir.

Dans la soirée, on n'a pas renoncé aux habitu-des de l'hiver ; on se porte aux cinémas trèsvisités en raison de leurs films intéressants.

Réouvertures.- Peu à peu, les dernières clôtures tombent, et laDigue reprend sa physionomie d'été. Le SplendidHôtel a enlevé sa façade hivernale de planches.

Les deux grands hôtels voisins vont suivre sansdoute le même exemple et 11 n'y aura plus, del'amorce de l'Estacade jusqu'à Mariakerke, aucunhôtel hermétiquement clos comme en hiver.

Quelques viliassur la Digue sont déjà occupées ;avec le système instauré depuis quelques tempsdes rideaux de fer, en très peu de minutes, unevilla est maintenant débloquée.

Des réouvertures de magasins et d'établisse-ment sont annoncées très incessamment.

Ostende aura sa physionomie d'été d'ici trèspeu de temps.

Lampes Economiques.Nouvelle baisse. Demandez prix a la Société

Robert Bouchery et C°,S(îuare Marie-José.OstendeTéléphone 650.

Au Kursaal.Au prix où est l'entretien journalier du Kur-

saal, il ne serait pas bon de diviser la somme parle nombre de " clients ». Ce n'est pas un modestefranc qu'on paierait alors pour assister aux con-certs, au bal, applaudir un chanteur — commedimanche soir — mais bien un prix fabuleuxauquel je n'ose songer.

On n'était pas de trop pour se partager le talentde M. Jean Mertens. qu'il offre à gorge déployéetantôt avec une fougue et force, tantôt en dou-ceur et en finesse personnifiant Faust et Josephavec bonheur. C'est pour cela, eu égard à lagrande part reçue, qu'un chacun remercia joyeu-sement le dispensateur. M. Strauwen grapille ànotre intention dans la vaste bibliothèque et metla main sur un tas de morceaux choisis desquelsil choisit encore de préférence ceux signés ThéoMoreaux. Il veut prouver par là aux populationsindigènes et étrangères que les sciences exacteset les sciences artistiques peuvent faire très bonménage et fraterniser dans un même cerveausans que l'une ou l'autre reçoivent des horions,signe aussi de grande aménité.

M. Vilain a le rare bonheur d'avoir è sa disposition, tous les jours durant une heure, les bellesorgues du Kursaal. Aussi y étale-t-il son savoiret sa sensibilité que les tuyaux nous renvoientcomme une renommée aux multiples bouches.

Quant aux soirées dansantes c'est toujours lahaine qui divise les deux camps : Les Horaces etles Curiaces rivalisant de voracité et de coriacité.

Ds quel côté tangue décidément, la raison ?Faut-il presser ou retenir le mouvement, oui

ou non ?Faut il un simple quatuor renforcé ou bien un

orchestre avec tous les ôiéments.oui ou non ?Faut il dire aussi que je ne me souhaite pas

entre le marteau et l'enclume, ni ne veux jouerles Camille, oui ou non 1

Mais que pourtant je dépose aux pieds de toutesles belles épiorées — de quelque côté qu'elles seplacent — l'expression de mes sentiments af-fectés-

Le rythme de mon chant consolateur aurapeut-être chance de s'accorder avec leurs pas.

Changement de propriétaire.Le café Escelsior, situé à l'angle de la Place

d'Armes et de la rue de l'Ouest vient d'être reprispar M. ismaël Van Craeynest, lé concessionnairede café du Cercle Cœsilia.

M. Van Craeynest, dont on connaît la compé-tence, va faire apporter à cet établissement leschangements nécessaires pour que l'Excelsiorait tous les aménagements confortables vouluspour pouvoir rivaliser avec les grands établisse-ments similaires.

L'Excelsior va voir naître une ère nouvellequi sera toute de prospérité.

Danses.La Purlana,ie Tanao; enseignement parfait eu

6 leçons, Boston double V, triple, one step, Mm*Bernard Blanco, Bd Va.i Iseghem, 126.

Académie de musique.A la dernière séance du conseil, en séance

secrète, il a été procédé à la nomination de sixmembres pour le renouvellement de la commissionadministrativedenolreAcadémiedemusique.

Nous avons donné le résultat, du vote, maisnous tenons à reproduire aujourd'hui la phy-sionomie de ça vote.

La vdïci :Six membres étaient à nommer. Le Collège

proposa les noms suivants : MM. verhaeghe,Tbôodule Moreaux, Jean Slmar, Arthur Kocken-poo, Arthur Prankfgnoul et Achille Da cock.

Ont obtenu : MM. Verhaeghe 20, Moreaux 20,Jean Slmar 19, Kockenpoo 15, Franklgaoul 14,Dujardin 11, Eileboudt 8, vilain 8, et Da Cock8 voix-

Le résultat du ballottage fu t le suivant : MM.De Cock 10, Vilain?, Dujardin 3 voix et 2 bulle-tins blancs (MM. Dujardin et Eileboudt s'étaientdésistés).

Ostende-Extension.The Columbla Anglo-Américan Bar rendez vous

•du HIgh. Life. tél. 278.Un ballon français à Clemskorke.

Le ballon président Porter, qui cube 400métrés, monté par l'aôronaute Jules Patin, sous-lieutenant au 127* régiment d'infanterie, en gar-nison à Lille, qui était parti dimanche matin àil h. 35 du parc d'aérostatlon de l'EmulationAérostatique du Nord, a atterri le même jour à2 h. 50 à Clemskerke. L'atterrlsaga s'est fait dansd'excellentes conditions. Ce jeune aviateur, qufs'est déjà distingué lors d'un raid Lille Lyon, estreparti pour Lille par le train de 6 heures.

Une belle invention.Nous pouvons qualifier ainsi le bienfait rendu

à l'humanité par une ingénieuse combinaison descaractères dits « Braille » et des caractères ro-mains, imaginée par M. Ernest Vaughan, direc-teur des Quinte- vingts (l'institut des aveugles deParis) et qui permettra désormais des correspon-dances directes entre les aveugles avec ceux quiont le bonheur dn jouir de la vue.

Mr Vaughan, dit le Figaro, a quitté la pressepour l'administration, s'est souvenu du travaildes typographes, et c'est une application de cetravail, vraiment géniale malgré son excessivesimplicité, qui lui a permis d'ouvrir à ses aveu-gles une nouvelle porte sur la vie qui les en-toure.

Les caractères Braille sont, on le sait, formésde points eu re:lef dont l'assemblage constituedes lettres, des mots, des phrases, des textes. Lesaveugles Usent, en touchant ces points et Us écri-vent en composant leur correspondance de cesmêmes points, car chacun d'eux a sa boite àécrire, c'est à-dIre à composer, boîte qui renfer-me tous les caractères de leur alphabet Braille etqui a donc une analogie avec les casiers de nostypographes.

M. Vaughan a eu l'Idée de munir l'extrémitélibre de la tige de chaque caractère d'un carac-tère romain. Dés lors l'aveugle composant en

Braille, sou texte,se trouve au revers reproduiten romain. Il n'y à plus qu'à eu tirer une épreuvepour les voyants qui. pour répondre, composenten romain et poinsonnent en Braille le revers dutexte.

Informations mondaines.La Furtana, ta Maxixe brésilienne, le Tango

ainsi que toutes les danses nouvelles, qui fontfureur à Paris,- sont enseignés spécialement parM. et M"" Asseloos. rue de Bruxelles 5B.

Brrr!Ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le

chante, a affirmé Beaumarchais dans le vaude-ville terminant son œuvre géniale : Le Mariagede Figaro.

Jamais cet axiome n'a reçu une applicationplus frappante que dans un opéra, intitulé :VAmore aei Tre Re, qui se joue en ce moment aumagnifique Théâtre des Champs Elysôes à Paris,avec des chanteurs d'élite.

Essayez donc de faire représenter en parlé latragédie chantée de M. Sem Benelll et dont lamusique est de M. Italo Montemeill. En voicil'intrigue :

Un vieux roi aveugle étrangle proprement uuemalheureuse princesse, qu'il soupçonne d'êtreinfidèle à son époux, son fils à lui. Il l'exécuteavec d'autant plus d'ardeur qu'étant sônllementépris de la belle et non moins séniiement jaloux,il travaille un peu pour son propre compter

Mais comment atteindre le complice supposé ?C'est bien simple I En versant sur les lèvres de lamorte, couchée dans la chapelle, un poison vio-lent, il est hors de doute que le complice supposéviendra respirer la mort sur les lèvres bienaimées.

Le vieux Carbon, quoiqu'aveugle, y voyaitclair ! Le complice vient, baise les lèvres- bienaimées et meurt. Et ce serait le triomphe du piègeà larron d'honneur, si l'époux, le fils du vieillard,ne venait à son tour boire la mort sur les lèvresde la passive empoisonneuse 1

Pendant qu'on y est, le sinistre monarqueemploie l'excellent moyen que vous connaissezpar les précédents que nous venons de citer pouren terminer avec la vie ! Et le rideau tombe surla Reine étranglée et sur les trois rois empoi-sonnés ! Brrr !

L'Amore Qei Tre Re a pour excuses : i° de sechanter, 2° de se chanter en italien, que les snobsne comprennent pas, mais feignent de compren-dre, 3° d'être le livret d'une très belle partition,4° d'être exécuté dans une magnifique mise enscène sur le plus beau théâtre de Paris, par deschanteurs de premier ordre.

Il ne manque à cet horrible drame qu'un titregénial, comme en avait trouvé Jules Janin pourson beau roman : .L'Ane mort et la femmeguillotinée !

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naires. Système nerveux. Hémorrhoïdes. Examenaux rayons X. Radiographie à domicile. DocteurSeeuwen. 14, avenue Léopold, Ostende.

L'ouvreuse.— Qu'appelle-t-on ouvreuse*— On appelle ouvreuse un mammifère du sexe

féminin qui se nourrit exclusivement de man-teaux, de cannes et de parapluies.

— A quoi servent les ouvreuses ?— A punir.les gens d'êire entrés au théâtre.— Quelles sont leurs distractions favorites ?— Froisser les aigrettes, érafler les chapeaux

haute'forme et couvrir la voix des acteurs encausant dans les couloirs.

— Quelle est l'arme offensive de l'ouvreuse ?— Le petit banc.— A quoi est-il destiné '/— A meurtrir les chevilles des spectateurs qui

passent entre deux rangs.— Comment les ouvreuses jugent-elles les

pièces de théâtre?* — A la qualité des pardessus qu'où leur donne.

— Est-il difficile de devenir ouvreuse dans unthéâtre subventionné ?

— Non. Il suffit d'être protégea par deux outrois anciens ministres.

— Que font les ouvreuses pendant les actes ?— Elle dissertent avec éclectisme sur les sujets

les plus variés : cherté des légumes, crise dumariage, immortalité de l'âme- Elles taquinentaussi le marchand d'oranges et de caramels mous.

— S'intéressent-elles à la pièce ?— Rarement. Pendant que l'héroïne agonise,

elles font des réussites derrière les vêtements.— Que font enfin les ouvreuses quand elles ont

leur jour de sortie?— Elles vont au théâtre, (journal.)Blanchisserie « Le Soleil » Bruges-St. Pierre.

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Madame et la cuisinière.Après l'heure du Saint-Marceaux, quand on fut

entre hommes, les coudes sur la nappe, le groscigare au bec, l'œil surveillant l'étiage du cognacdans le carafon, le colonel, raconta :

Madame est très irascible; elle l'est en touttemps; mais, comme Dieu va. dans quelquessemaines, la rendre mère, elle est plus irascibleencore. Aussi, pour un plat de 'petits pois tropsucré, elle a donné ses huit jours à la cuisinière.

La cuisinière s'est inclinée :« J'aime autant partir tout de suite, si c'est égal

à Madame.— comme vous voudrez, Phllomône.— Je souhaite donc une bonne santé à Madame

et une heureuse délivrance ; vous savez, Madame :ce sera un garçon.

— Qu'en savez vous, Phllomône ?— Oh ! J'en suis tout à fait sûre : avec le carac-

tère qu'à Madame, jamais il ne lui serait possiblede garder une fille neuf mois... »

Allumage.Dans un compartiment du train de Bruxelles-

Anvers, deux jeunes voyageurs prennent place.Une Jeune dame — vingt-cinq ans, jolie, très joliemôme, allures dont on ne sait trop que conclure :ni trop ni trop peu— monte dans le même wagon.Le train s'ébranle. Jusque Schaerbeek, mutismeabsolu. Mais les jeunes voyageura ne perdent pasun geste de la jolie voyageuse. Aventure? Bonnefortune? Qui sait?

Lu dl ni ci le, c'est d'entrer en matière. Tout àcoup, le plus âgé des voyageurs — la roublardise,au contraire de la valeur, attend le nombre desannées —s'écrie:

« Nous arrivons encore à Louvaln avec vingt-cinq minutes de retard ! »

La jeune femme bondit effarée.« Nous sommes dans le train de Louvaln > Mon-

sieur I »Alors, le jeune homme, très calme :« Non. Madame, nous sommes dans celui

d'Anvers, mais 11 est si difficile aujourd'huid'engager une conversation avec une dame.Alors, quand on e*t embarrassé, on s'écrie : nousarrivons encore à. Louvaln, etc... voulez vous mepermettre de vous présenter mon ami ? »

La conversation continue...

Grand Hôtel Monopole

NECROLOGIEHier est décodée en notre ville, après une

longue maladie, Madame Dltte, née Marthe VanHorenbeeck. La défunte, âgée de 33 ans, laissetrois enfants en bas âge.

Les funérailles auront lieu le mercredi 6 mai,à il heures. Réunion à la mortuaire, 56, boule-vard van Iseghem, à 101/2 heures.

Nous présentons à M. Albert Dltte et à ses en-fants, aux familles Van Ho*renbeeck, Dltte etDescheppôr. nos plus sincères condoléances dansle malheur qui vient si durement les frapper.

*'*On nous prie d'annoncer la mortjde M. P. Ingel-

brecht né à Ostende le 20 juillet 1863 et y décédé'le 4 mai 1914 après une courte et pénible maladie.

L'inhumation aura lieu lu jeudi 7 mal à 10 h.Réunion à la maison mortuaire. Place Vander-sweep. 6, à 9 h. 1/2. Les amis et connaissancesn'ayant pas reçu de lettre de faire-part sont priésde considérer le présent avis comme en tenantlieu.

«**Le r mai est décédé à Nleuport M. Pierre

Deswarte, enlevé à l'affection des siens à l'âgede soixante seize ans. Ses funérailles civiles onteu lieu hier lundi.

M. Pierre Deswarte était le chef du partilibéral à Nleuport. et joua un rôle prépondérantdans les destinées de sa ville natale. Très estiméet très écouté de tous, son activité bienfaisante semanifestait constamment.

C'était un lutteur, aux idées larges, travaillantpour son parti avec un désintéressement qu'ons'est toujours plu à constater.

Nous présentons à M. et Mad. Honoré Deswarte,M. et Mad. Aibôric Deswarte, M. et Mad. irmluPleyn et à leurs enfants, ainsi qu'aux autresmembres des familles Deswarte et De Man, nosplus sincères condoléances.

OSTENDE PORT.Pêcheries du Congo.

Par l'Anversvllle, arrivé hier lundi à Anvers,de retour du Congo, sont arrivées les premièresnouvelles concernant les essais de pêche tentés•par le chalutier à vapeur 0 130, Jacqueline, quia quitté notre port le 3 mars dernier. Le capi-taine Blonde confirme que dans l'Océan, sur lescôtes de Banana, le poisson est des plus abondantet qu'en quelques heures, les filets en; ramènentdes milliers et des milliers de kilogrammes.

A la Minque.Il a été vendu à la Minque pendant la semaine

du 35 avril au 1 mai 1914, pour 78.129,30 fr. depoisson frais : '

59 bat. belges fr. 70.866.505 bat. anglais fr. 1.840.102 bat. français fr. 706.001 bat. holland. fr. 2.154.40i bat. norvégiens fr, 2.662.30

A la Minque.Etat de la vente du poisson frais à la Minque

d'Ostende pendant le mois d'avril 1914.

R . , „ Vap. fr. 338.243.30Belges Vo*j ^ uî..169.70

Anglais.FrançaisHollandaisDanoisNorwégienPetit poisson

Total

Produitdelàvente

JfB« C«

445.418.0014.425.108.036.00

14.424.6021.824.6082.026.103.400.00

684.639.40

Nombrede

pêches

189196468

231

Etat comparatif des produits de 1914 :

19131914

fr. 447.509.60» 634.639.40

en pins fr. 87.029,80en plus an dl ma» 1914 90.036.92

en pins an 30. avril 1914 117.116.72Port d'Ostende.

voici le mouvement des entrées et sorties auport d'Ostende du l au 3 mal 1914-

ENTBÉS32. Le remorq. anglais Simla, cap. Smith, de Gravesend,

cons.' Périer.2. Le st. belge Topate, cip. Delarae, av. div. march.

de Tilbury, COQS. Société J. Cockerill.2. Le croiseur belge Ville d'Anvtrtt cap. Timmermans,

de la Mer dn Nord.2. Le st. anglais Surus, cap. Andersoo, de Qoole, cons.

Haeck.2. Le st. anglais Alouette, cap. Hardmau, de Londre»,

cons. General Steam Navigation. '3. Le st. belge SapAir, cap. De Herdt, avec div. march;

de Tilbarv, COQS. Société J. Cockerill.S. Le st. noivég. Eekla, cap. Stark, de Kragerô, cons.

Olsen.SORTIES

1. Le st. suédois Air a, cap. Hedberg, à Anven,cons. Baert.

2. Le st. belge Clara, cap. Blonde, & Nienport, cons.flandel en Scheepvaart.

2 Le remorq. anglais Stmta, cap. Smith, à Anvers, con».Périer.

2. Le 4 mâts barqie anglais Grtnada, cap. Jones, àAnvers, cons. Périer.

2. Le st. norvégien Fredrich, cap. Jakobaén, à New-castle, cons. Périer.

3. Le «t. belge Topate, cap. Delarae, »v. div. marcfc.à Tilbury, cons. Société J. Cockerill.

3. Le st. anglais Alouette, cap. Uardman, à Londres,cons. Général Steam Navigation.

RESTAURANT DES GOURMETSOSTENDE-EXTENS1QN TÉLÉPHONU 87

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LES FAITS DIVERSVol. — II y a quelques jours deux gamlnsjouant

dans un trou, sous le pont de l'avenue de laReine, y découvrirent un dépôt de beurre frais,margarine, fromage, chocolat, des bouteilles debière et des effets d'habillement d'hommes et defemmes.

Quelques Instants après, un homme âgé d'en-viron 20 ans survint et chassa les deux gamins.

Eûtretemps un vol ' fut découvrit dans un ma*gasin d'épiceries à Steene (Coniredam). Il fut bien'tôt établi que les objets découverts dans la ca-verne provenaient du dit vol.

Aussitôt dea recherches furent faites pour endécouvrir l'auteur.celui cl vient d'être reconnu.C'est un nommé Jules S., ouvrier peintre, demeu-rant à Steene,

Depuis qu'il a commis ce larcin II a abandonnésa femme et ses enfanta et est parti pour unedestination inconnue.ll est activement recherchépar la police*

Attention. La clientèle de M. Ch. storme-aermonpré, canneur de chaises, est priée de nedélivrer les chaises à canner ou à réparer, Qu'àlui même. Réparations en tous genres. Servicerapide et soigne, prix très modérés. S'adresser ouécrire 77, rue Wellington, Ostende.

Aeeident du travail. — vendredi après midi, unforain, le nommé v.d. B., ayant acheté une balan-çoire, engagea trois ouvriers pour la monter à lakermesse du quartier du Kroontje. NI M.v.d.B.nlles ouvriers n'étaient au courant du montage decette attraction de ducasse. Lorsque les perchesde soutien forent placées, le nommé Joseph B,

Page 3: VISITES ETJÊCEPTiOiilSgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/03/22983384715.pdf2006/08/03  · délégué du Collège se mettra à la disposition des intéressés. VISITES ETJÊCEPTiOiilS

monta sur une échelle pour attacher le « loup aaux perches. Celles-ci étant mal fixées, cédèrentet Joseph B. fut précipité dans le vide d'une hauteur de quatorze métrés. La victime fut relevéecouverte de plaies et de contusions et portée àl'hôpital. Le docteur qui l'a soigné a déclarétoutefois que Joseph R. n'a aucune fracture.

Bureau d'expédition demande commis un peuau courant, place de confiance, stable, bien payée,faire demande écrite A. M. Y. Dur. journal. Dis*crétion absolue.

Volé en plein jour. — Dimanche, vers 101/2 h.du matin, M. Odilon a. a été victime en pleinedigue d'un adroit filou.

S'étant assis sur un banc, M. Odilon G. y futbientôt rejoint par deux étrangers qui restèrentquelques Instants en sa compagnie. Après leurdépart, M. 0. G. constata que la poche de ceinturede son pantalon avait été coupée et que sou porte-monnaie contenant cent soixante francs, avaitdisparu, il n'a eu d'autre ressource que de porterplainte au bureau de police.

Hôtel de l'Espérance, Breedene s/Mer. Arrêt dutram électrique devant l'hôtel. Buffet froid. Cafécramlque. Spécialité de gueuze lambic. Tél. 588.

Arrestation d'une bande d'aventurier». — L'atten-tion de la police judiciaire d'Ostende fut attiréesur Jeux hommes et une jeune femme, tous troisd'origine française, venus de Paris et débarquésil y a deux jours dans un grand hôtel. Ce trio auxallures louches fut étroitement surveillé. L'ad-joint Goddefroy découvrit dans ses fiches un,portrait et un signalement répondant exactement& la physionomie d'un des deux hommes. C'étaitun évadé de la colonie de Merxplas, recherchéencore pour divers délits. Cet individu avait prisle nom de vicomte de la Tr embliôre.. Des renseignements téléphoniques demandes àParis ne laissèrent d'ailleurs aucun doute sur lesintentions du trio.

Hier matin un des étrangers surveillés et lajeune femme, maîtresse du prétendu vicomte,prirent le train pour Bruxelles et rentrèrent lesoir à Ostende, accompagnés d'une secondefemme. Vers 10 h. 1/8 M. Qoddefroy apprit que lequatuor avait pris place à la gare dans une auto-taxi et était parti pour une destination inconnue.

Le commissaire, accompagné de trois agents,. lui fit aussitôt la chasse en auto, se dirigeant versBlankenberghe. ici il ne découvrit aucune tracede la bande, il fila sur Bruges où, vers 4 h 1/2 cematin, il rencontra, se promenant seul sur laGrand'Place au milieu des installations foraines,le soi-disant vicomte de la Tremblière. Celui-cichercha à fuir, mais il fut arrêté rapidement.

Une battue fut organisée avec l'aide de la policejudiciaire de Bruges, et le compagnon et la maî-tresse du vicomte furent découverts et arrêtésune heure après.

Le trio a été écrouéà la disposition du procu-reur du roi.

Le parquet est en relations suivies avec la pré-fecture de police de Paris. On croit avoir affaire àune bande de malfaiteurs internationaux trèsdangereux. On s'attend à d'autres arrestations.

Cause de départ. — Auto Landaulet Darracfc 10HP., 2 cylindres, 5 places à l'intérieur, très con-fortable et en parfait état de marche, lanterne,phare et accessoires. Taxe 1914 payée ; Prix rai-sonnable. R. Copln, « Mou Rêve ». Lefilnghé.

Arts industriels. — Les personnes qui se propo-sent de participer aux Concours organisés par laChambre Sy udicale Provinciale des Arts Indus-triels, à Gand, sont priées d'en donner avis, parlettre affranchie, avant le 28 juin 1914, au Secré-tariat de la Chambre Syndicale, Hôtel du Gouver-nement Provincial à Gand.

A cette occasion, l'attention est appelée sur lesconditions afférentes à ces concours et commu-niquées récemment.

Des programmes peuvent être demandés ausecrétariat susdit.

CHRONIQUEITootfoall.

. . . Coupe Jean Vanhercke.Le 7. G. Ostenae vat le F. o. Courirat par 3 à o.

C'est devant plus de 800 spectateurs que le V.G.Ostendea battu dimanche dernier le F. c.courtrai.

A 2 h. 10, M. Guliinl, du F. c. Brugeois, au! asatisfait les deux camps, met les équipes en ligne.AU V. G- Boomers remplace Ingelbrecht.

Cotmral ayant gagné le toss, joue avec le vent.Les équipes sont de suite eu action. Plusieursfouis sont siffles et l'on voit que les vingt deuxéquipiers veulent la victoire. Le jeu reste can-tonné au milieu du terrain. Petit à petit cepen-dant le V. G. prend le dessus ; une échappade deson intérieur gauche met le but courtraislen endanger. Un foui est sifflé contre le back droitvisiteur, et le penalty qui en résulte est magni-fiquement transformé par Defever, à la 26° mi-nute du {eu.

courtrai ne se décourage pas. Deux attaquesdangereuses sont annulées pour off-side. Le naïfdroit -des visiteurs met juste au dessus. Le V. G.parvient enfin à dégager son camp et attaquemaintenant avec beaucoup de lermetô. Oelecluysepasse trop en arriére et Viamynck envoie à côtédu piquet. Puis les visiteurs reviennent à lacharge, mais Simon eiTimmermans brisent laplupart de leurs attaques.

Quelques minutes avant la Su, un joueur os-tendais se voit obligé de quitter le jeu.

Les équipiers ne jouent plus avec le mômeentrain que tantôt et la un du premier lime estslfflée, laissant un score de l à 0 en faveur duV.G.

A la reprise, ou croit généralement que Cour-trai, de par son avantage numérique, en profiterapour égaliser et pour prendre définitivementl'avance, il n'en sera cependant rien, car, sur uneffort personnel, yiamynck sbote, le keeper cour-traislen dégage faiblement; l'inside gauche duV. G. reprend et envole un boulet, juste ..... àcôté.

Courtrai attaque mais se volt arrêté pour ofl-slde. Un foui sifflé contre lui est dégagé par leback. successivement, Tlmmermans, Simon etOcket brisent à la dernière minute des attaquesdangereuses des Gourtralsiens.

Le V. G. se reprend, Bérard se distingue. Uncorner pour le V. G. est envoyé à côté. Un ofl-side est sifflé contre Bérard. courtrai shote àcôté, puis, nouvelle attaque du V.Q., arrêtée pournouvel off-slde. Foui contre Ostende, dégagépromptement, Delecluyse reste. Viamynck faitde môme. Une balle de Courtrai rencontre labarre transversale. Des fouis successifs sont don-nés contre le V. G.

Le V. G. prend maintenant définitivement ledessus. Uae attaque ostendaise se produit. Leback cou rtralslen met corner qui est superbe-ment transformé de la tête par l'inslde gauchedu V. G. à la 37* minute du second Urne.

Sur ce, Courtrai se décourage et le V. G, resteà l'attaque.

Quatre minutes avant la fin, l'intérieur gauched'Ostende marque le numéro 3, absolument inar-rôiable.

Le jeu, de rapide qu'il était au début, ne fut pasfameux durant le second tlme. La défense oaten-dalse a très bien joué. Les half-backs ont brillépar leur courage et Boomers a montré qu'il estencore réquipier d'aman. Quant à Bérard, sonjeu serait parfait s'il savait se défaire de quel-ques trucs fréquents, absolument Interdits. Ocketa mieux joué que contre Renalx. La ligne d'a-vance n'a pas produit grande impression. Jecrois que le championnat scolaire y est pourquelque chose.

Courtrai n'est plus l'équipe que nous vîmes audébut de la saison.

Le V. G. est donc classé en demi-finale.

Bu match d'entraînement, les scolaires du C. S.Brugeois ont battu ceux du Y. G. Ostende, forte-ment incomplets et ne jouant qu'à 9 hommesdurant une partie du second-Urne, par 6 à 1.

RowingDans les grandes lignes les dispositions sont

prises pour l'organisation des régates du 2l malà Terdonck.

Afin que les équipes puissent s'aligner auxheures prévues, il y aura deux pontons d'embar-quement.

Un ponton sera également établi au départ, afinde permettre aux équipes qui s'y présenteraientquelque temps avant l'heure du départ de leurépreuve, de pouvoir-sortir de bateau-

Un téléphone reliera le départ à l'arrivée.Un grand tableau sera placé dans l'enceinte qui

Indiquera pour chaque course les-équipes enligne et les résultats, outre ceci un canot à moteuraprès chaque course fera le parcours ayant égale-ment un tableau sur lequel seront marques lesrésultats officiels de chaque course.

comme ou le voit rien n'a été négligé pourrendre l'attrait de cette journée de plus en plusgrand.

Le public grâce à ces dispositions pourra suivreles courses de bout en bout.

Le Comité organisateur a à cœur de maintenirla réputation de Henley beige que l'on donne àjuste titre à cette journée sportive.

AutomotolUsme.La semaine Automobile d'Ostende.

En sa séance du 29 avril, la commission spor-tive du Royal Automobile Club de Belgique, seralliant à une proposition faite par le comitéd'Ostende. a décidé que la Semaine Automobiled'Ostende, aura lieu les il, 18,13 et 14 juillet.

Samedi 11 juillet : Rallye Automobile.Dimanche 12 juillet. — concours d'élégance

pour carrosseries.Lundi 13 juillet. — Le matin : épreuves de kilo-

mètre, départ arrêté et départ lancé, aller etretour. Epreuve libre du kilomètre.

L'après-midi : course de 20 kilomètres.Mardi 14 juillet : A 11 heures du matin, à

l'Hôtel-de- Ville d'Osteude, proclamation et remisedes prix.

il faut noter que le classement du rallye serabasé sur la régularité seule.

Cyclisme.salon au Cycle de BelffUtue.

Cette Exposition annuelle internationale duCycle, de la Motocyclette, du Pneu, des Accessoi-res et des Industries qui s'y rapportent, est,comme on le sait, organisée par la Royale LigueVélocipédique Belge, sous le Haut Patronage deS. Mr le Roi, de Monsieur le Ministre de l'Industrieet du Travail, de Monsieur le Gouverneur duBradant, de Messieurs les Bourgmestres de Bru-xelles et dtf Schaerbeek, et de la Chambre Syndi-cale de l'Automobile et du Cycle de Belgique.

Elle aura lieu du 19 au 28 décembre 1914, auPalais des sport de Bruxelles, et son succès estdès à présent assuré : presque tous les exposantsdes Salons de 1912 et 1913 ont déjà donné leuradhésion au Comité exécutif, et la première listedes Siands sera publiée à bref délai. Le Comitéespère recevoir un grand nombre d'adhésionsnouvelles à cette importante manifestationindustrielle et commerciale. Une section spécialede petit Outillage y sera annexée.

Pour tous renseignements, s'adresser par écrità M- Oscar Remy. ̂ Président du Comité exécutifBoulevard Anspach, 147, à Bruxelles-

CHABI.KY.

POUR LES PAUVRESCrèche Lou'ae-Marie10 francs pour l'entretien du Berceau G. E. Gr. : M. et

Mad. C.G.5 francs reçus de Westende pour la fête du 14 avril.5 francs reçus d'un jeune homme qui a bien regretté de

n'avoir pu assister à la comédie mondaine du 14 avril.

ETAT-GIVILNaissances.

24. Raymond Van Qheluwe, fils d'Elisée et Anne David.— Marie Maerschalk, fille de Jacques et Blanche Colpaert.— Laurent Huygebaert, fils d'Osoar et Euphrasie Qenl. —Georgette Ollienz, fille de Julien et Madeleine Fontaine. —Yvonne Kimpe, fille d'Edouard et Octavie l'eblieck. —Gilberte Vandendriesgche, fille d'Edmond et Emilie Bour-goignie.

26. Gaspard Smissaert, fille d'Auguste et Elisabeth Ver-faillie. — Henri Scherpings, fils de François et ElvireBorret. — Henri Luiyne, fils de Joseph et PhilomèneDuyck. — Madeleine Decraemer, fille de Camille et IrmaDeboosere.

26. François Dewulf, fils de Jein et Marie Simon. —Jacqueline Smits, fille de Paul et Renée Ëtern.

'J7. Marie Goetghebenr, fille de Jules et Angèle Vander-pntte. — Jean Carbon, fili d'Henri et Juliette Vanderlinden.— Angèle Kyudt, fille d'Ademar et Léonie Metiu. — IrèneBeeraaerti, fille de Jean et Marie Verhulst. — GustaveHostyn. fils d'Ânguite et Marie Kamon.— Rachel Monteny,fille d'Emile et Damide Kooy. — Raymond et Henri Derge-loo, jumeau de Polydore et Angèle Misiuwe. —• RaymondLanoye, fils d'Oscar et Coralie Delahaye.

28. Roger et Fernantia Brackz, jumeau de Pierre etClaire Ballieul. — Albert Vansielcghem, fili d'Henri etEmma Deprée. — Reinhold Kransu, Gis de Dagebert etAune Rosenberg. — Claire et Yvonne Dedeyster, jumelled'Arthur et Berthe't Jaeckx.

89. Marie Le Becq, fille de Gaston et Ida Matthys. —Denise Dewalt, fille d'Eugène et Hélène Dewaele. — PaulsSimoens, fille d'Emile et Clémence Declerck.

30. Albêric Demeeater, fils de François et Hélène Devre-ker. — Joseph Deschachte, fil? d'Emile et Stéphanie Kabo.

• Pierre Rouzée, fils de Gustave et Jeanne Pauwels.lr mai. Louis Vansteeokiste, fils de Pierre et Dmoch

Delen. — Madeleine Vandenberehe, fille d'Henri et José-phine Kroothoep. — Julien Vander Schaeghe, fils deCamille et Marie Van Acker.

Mariages.Camille Van Kenterghem, ouvrier plombier» et Irma

Van Steenkiste, sans profession.Julien Vermeersch, tourneur en bois et Marie Blontrook,

sans profession.Camille De Berdt, employé à Ichteghem et Daonide

De Clerck, «ans profeision,Gaspard Uecoo, employé an chemin de fer de l'Elit et

Prudence Depoorter, sans profession.Jean Lenaert, et Delphine Vermeersch, ouvriers.Thomas Nielsen, machiniste et Estehr Jnnqné, «an* prof.Publications des 'promesses de mariages.

Théophile Fièrent, ébiniite, et Berthe De Vlieger, stuiprofession.

Léopold Zonnekeyn, employé aux pont* «t chaussées, etIrma Roose, sans profession.

Joseph Verdroye, chef de bureau à Anvers, et BertheVroome, sans profession.

Victor Broquet, ardoister. époux divorcé de Lé» Mathieu,fc Br»ine-le-Comte, et Joséphine Merteni, servante, résidantà Ostende, domiciliée à Br«ine le-Comto.

Gilbert Delaoghe, ouvrier, et Marie Van Robayi, itniprofesiion.

Théophile Do Cloet, maçon, et Marie Maiyn, ouvrière, àBreedene.

Eugène Dewulf, cordonnier, a St-Josse-ten-Noode, avantà Bruxelles, et Elise Oeldhof, Journalière, à St-Jo««-t«n-Noode, avant à Oitende.

Félix Unyghe, mitron, à Keyem, et Maris Luit, servantea Keyem, avant a Ostende.

Isidore Cutryite, machiniste, et Julie Ronel, modiste, àOudenbonrg. .

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Page 4: VISITES ETJÊCEPTiOiilSgod.biboostende.be/DRDoc/2006/08/03/22983384715.pdf2006/08/03  · délégué du Collège se mettra à la disposition des intéressés. VISITES ETJÊCEPTiOiilS

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Ville d'Ostende.Application de la loi du 12 avril 1894 relative à la forma-

tion des listes électorales pour les chamlirf s législatives etde l'arrêté royal organique du 4 avril 1S05.

llonioli j;;ition de certificats d'études moyennes. S'-s:ionde 11114.

INSCRIPTIONS.Kn vertu d'un arr«'-iê ministériel du nnrs !••! .prison

exécution île l'art. 6 de l'artété royal du 4 avril i$!>5. lesdemandes d'homologation de certificats d'études moyennesfaites el itc/t?<-fes antérieurement à lu lui du 12 iicrft I S H i ,et destinés fi servir eu matière électorale seulement, serontreçues, sans /rais, au chef-lien de cbsqne province, depuisle vendredi l r jusqu'au vendredi 15 mai .prochain, inclusi-vement, les dimanches et jours fériés exceptés.

Les listes seront irrévocablement closes après cette tler-nitsre date.

Le délégué de M. le Ministre recevra les inscriptions aubureau n" 8 du gouvernement provincial, ù Itruges, dt 10heures du matin n roidi, ] fndant la période prémentionnée.

Pour plus amples renseignements, voir le Moniteur Itigedu 26 mars 1SM4, p. p. 1SJ7.

d'Qsteade.LE JKUDI 7 MAI 10U,

à 11 henrea du matin, il spra procédé, daos une des salles del'uôtel-de-vi!le,:\ l'adjudication pul)li.|ue,rehtive h la vente,à charge de démolition, d'immuables de ii rue de Bab}-|oneet de la rne Archiduchesse.

Les soumissions seront, remis -s à la posta au plus tard lemercredi G mai 1914.

Oo peut se procurer des exemplaires dn cahier des char-ges an bureau des travaux publics, hô:ei-de-ville.

Ltë JEUDI 14 MAI 1014,i 1 1 heures du matin, il sera procédé dans uns des faites del'hôtel-de-ville, à l'adjudication publique drs travaux deconstruction d'une école moyenne pour l'illes.

Cautionnement : 25000 francs.Les soumissions seront n-misc-s :i la poste an plus tard le

mercredi 13 niai 1914.On peut so procurer des exemplaires du cahier des char-

ges au bureau de? travaux publics, bôtel-de-ville.

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