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Programme SAISON 2012 - 13 dans les cinémas UGC avec

Viva l'opéra 2012/2013

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Programme UGC

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Page 1: Viva l'opéra 2012/2013

Programme saison 2012 - 13

dans les cinémas UGC avec

Page 2: Viva l'opéra 2012/2013

Alain Duault,Monsieur musique classiquesur France 3 et journaliste à Radio Classique

Pour beaucoup, c’est devenu un rendez-vous qu’il n’est pas question de manquer : l’ « opéra pour tous » a longtemps été un rêve auquel on ne croyait guère et qui pourtant s’est réalisé, grâce au cinéma. Car l’opéra est apparu à tous ceux qui l’ont découvert ainsi comme un immense réservoir de plaisirs et d’émotions : quel bonheur de voir les yeux émerveillés des spectateurs à l’entracte de Faust ou à la fin de Carmen ou d’Aïda ! Quelle joie de les voir découvrir la vitalité de maisons comme la Scala de Milan ou l’Opéra de San Francisco, le Liceu de Barcelone, l’Opéra de Vienne ou l’Opéra national de Paris…

Car nous avons choisi d’ouvrir les portes de tous les Opéras du monde pour embrasser le répertoire avec les plus belles voix du moment et selon un principe éditorial, celui d’organiser une saison lyrique selon un parcours qui, saison après saison, permet d’embrasser toute la richesse de l’opéra. Notre pari est que cette manière de « conduite accompagnée » sur la route de l’opéra permette à tous ceux qui le découvrent d’aller ensuite à leur guise nourrir leur passion dans toutes ces maisons d’opéra qu’ils auront d’abord découvertes dans les cinémas UGC – avant d’y revenir pour jouir de ce don d’ubiquité qu’offrent les multiples retransmissions que nous continuerons d’offrir tout au long de saisons qui agrègeront de nouveaux passionnés. C’est ainsi que naissent les grandes mutations : nous ne sommes qu’au début de cette aventure de l’opéra au cinéma !

Mais nous ajoutons cette saison une dimension nouvelle en agrégeant à notre programmation les plus beaux moments de la saison de l’Opéra national de Paris diffusés en direct. Cinq opéras et trois ballets seront donc proposés en complément de notre saison de dix opéras venus du monde entier : c’est une façon d’offrir au public les productions du premier Opéra de France dont on sait que la vivacité et l’attractivité sont telles qu’il est bien difficile d’y obtenir des places ; c’est une manière aussi de marier notre expérience à celle d’une des plus grandes maisons du monde dans cet effort commun qui est de rendre ces spectacles accessibles à tous.

Cette troisième saison va donc nous permettre de goûter de nouvelles œuvres dans des répertoires qui s’étendent : Rossini, Puccini, Massenet, mais aussi Tchaïkovski, Wagner, Johann Strauss et Richard Strauss et même Janacek pour des opéras venus de Milan,Vienne, Baden Baden, Barcelone, Berlin, Venise, Madrid et les Festival de Salzbourg et Glyndebourne – et puis Offenbach, Bizet, Humperdinck, Verdi ou Ponchielli pour l’Opéra national de Paris. Avec des chefs de premier ordre, Riccardo Muti, Daniel Barenboïm, Philippe Jordan, Vladimir Jurowski, Christian Thielemann, Carlo Rizzi, Franz Welser-Möst, des mises en scène signées Robert Carsen, Otto Schenk, Luca Ronconi, Yves Beaunesne, Herbert Wernicke, Graham Vick, Pierre-Luigi Pizzi ou Richard Jones, et puis des voix – et quelles voix : Anna Netrebko, Renée Fleming, Patrizia Ciofi, Karita Mattila, Diana Damrau, Waltraud Meier, Nina Stemme, Anna Caterina Antonacci, Sophie Koch, Violetta Urmana ou encore Rolando Villazón, Jonas Kaufmann, René Pape, Marcelo Alvarez, Ludovic Tézier…C’est un festival auquel nous vous invitons, le troisième festival de Viva l’opéra !

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ViVa l’opéra, saison 3

Page 3: Viva l'opéra 2012/2013

Nicolas Joel,Directeur de l’Opéra national de Paris

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ViVa l’opéra saison 3, aVec l’opéra national de paris

L’Opéra national de Paris est heureux, d’année en année, de développer sa politique audiovisuelle et de faire partager ses spectacles au plus grand nombre et dans les conditions privilégiées du cinéma. Tout au long de la saison 2012 -2013, ce sont huit différentes productions qui seront diffusées dans les cinémas UGC, c’est-à-dire une part très représentative de l’activité de l’Opéra de Paris, permettant également de mettre en avant l’excellence de l’ensemble de ses artistes : Musiciens, Artistes du Chœur et Danseurs du Ballet. Le 12 juin, un accord sur trois ans a été signé entre ce réseau UGC, FRA Cinéma et l’Opéra pour la diffusion de cet incomparable répertoire lyrique et chorégraphique, en France et dans le monde.

Nous avons sélectionné pour vous cinq opéras, qui seront présentés par Alain Duault :Deux piliers du répertoire français dont l’Opéra de Paris est l’interprète prédestiné : Les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach et Carmen de Georges Bizet. Nous célébrerons l’année Verdi avec Falstaff et nous ferons partager au plus large public deux entrées au répertoire attendues : le merveilleux conte musical Hänsel et Gretel de Engelbert Humperdinck et le grand mélodrame d’Amilcare Ponchielli : La Gioconda.Dans toutes ces productions, vous retrouverez les plus grands artistesd’aujourd’hui, de Philippe Jordan, directeur musical de l’Opéra de Paris, au ténor Marcelo Alvarez, et de Robert Carsen à Marie-Nicole Lemieux.

Brigitte Lefèvre, directrice de la danse de l’Opéra de Paris, présentera elle-même les trois ballets retenus cette saison :Le solaire Don Quichotte de Rudolf Noureev, la Troisième symphonie de Mahler rêvée par John Neumeier, ainsi que l’un des ballets les plus emblématiques de l’Opéra de Paris, La Sylphide, dans la reconstitution de Pierre Lacotte.

Les captations de ces productions bénéficient du soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra de Paris, et sont pour la plupart réalisées avec la participation de France télévisions.

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les contes d’HoffmannJACQUES OFFENBACH

le Voyage à reimsGiOACCHiNO ROSSiNi

la dame de pique PiOtR ilitCH tCHAïkOvSki

la cHauVe-souris JOHANN StRAUSS FilS

carmenGEORGES BizEt

don quicHotte (ballet)RUdOlF NOUREEv

otelloGiUSEPPE vERdi

la Walkyrie RiCHARd WAGNER

le cHeValier à la roseRiCHARd StRAUSS

falstaffGiUSEPPE vERdi

katia kabanoValEOS JANACEk

troisième sympHonie de gustaV maHler (ballet) JOHN NEUmEiER

Hänsel et gretel ENGElBERt HUmPERdiNCk

manonJUlES mASSENEt

la giocondaAmilCARE PONCHiElli

la rondineGiACOmO PUCCiNi

la sylpHide (ballet)PiERRE lACOttE

falstaff GiUSEPPE vERdi

info et résa Viva l’Opéra ! sur vivalopera.fr

saison 2012 - 13

En dirEct dE l’OPéra bastillE Ou du Palais garniEr

PrOductiOns dE l’OPéra natiOnal dE Paris

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LIVRETJules Barbier d’après le drame de JulesBarbier et Michel CarréDIRECTION MUSICALETomas NetopilMISE EN SCÈNERobert Carsen

DISTRIbUTION

Olympia : Jane ArchibaldGiulietta : Sophie KochAntonia : Ana Maria MartinezLa Muse, Nicklausse : Kate AldrichUne voix : Qiu Lin ZhangHoffmann : Stefano SeccoSpalanzani : Fabrice DalisNathanaël : Cyrille DuboisLuther, Crespel : Jean-Philippe LafontAndrès, Cochenille, Pitichinaccio, Frantz : Eric HuchetLindorf, Coppélius, Dapertutto, Miracle : Franck FerrariHermann : Damien PassSchlemil : Michal Partyka

Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE3h30 / un prologue, 3 actes et un épilogue dont un entracte de 25 minet un de 20 min

Dans sa célèbre étude sur Offenbach, Kracauer a résumé et établi la légende des Contes d’Hoffmann : plus encore que le testament spirituel du compositeur, ils sont son fidèle autoportrait d’homme et d’artiste. Offenbach se reconnaissait en son héros et, de même que celui-ci n’arrivait à saisir aucune de ses amantes, le roi de l’opérette n’avait jamais réussi à écrire le grand opéra dont il rêvait. Kracauer évoque même un pacte avec la mort : « Laisse-moi achever mon œuvre en paix et je te suivrai. » De fait, la mort n’a pas respecté le pacte et est venue trop tôt : Les Contes d’Hoffmann sont restés inachevés, eux-mêmes une œuvre « hoffmannienne », énigmatique et insaisissable. La légende, si elle est séduisante, est incomplète. Le dernier jour de sa vie, le 5 octobre 1880, Offenbach ne vivait pas en un grave face-à-face avec la mort, il courait dans Paris et travaillait comme tous les jours depuis quelques décennies. Les Contes d’Hoffmann exhalent cependant un parfum unique, à la fois bizarre et visionnaire, sensuel et morbide. La douce muse qui veille, l’ivresse hantée d’Hoffmann, les coloratures glaçantes d’Olympia, le chant mortifère d’Antonia, la volupté baudelairienne de Giulietta, tout cela fait des Contes d’Hoffmann l’absolu chef-d’œuvre de son compositeur – tel qu’il l’avait espéré…

‘ LES CONTES D’HOFFMANN ’

Jacques OFFENBACH

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

OPéra PrésEnté Par alain duault

19 septembre 2012EN DiRECT DE L’OPéRA BASTiLLE

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Dans un hôtel thermal se trouvent réunis plusieurs visiteurs en route pour le couronnement de Charles X. La propriétaire, Mme Cortese, veille à la respectabilité de son établissement mais de nombreux incidents réunissent ou opposent ses hôtes, la bien nommée comtesse de Folleville, la marquise Melibea, veuve le soir de ses noces, la poétesse romaine Corinne, l’officier français Belfiore, dragueur impénitent, le général russe Libenskof, amoureux, jaloux et irascible, le colonel anglais Lord Sydney, le collectionneur maniaque Don Profondo, le major allemand Trombonock, fin mélomane, le général espagnol Don Alvaro, rival amoureux de Libenskof et toujours prêt à en découdre, le médecin Don Prudenzio… Tout s’achèvera pourtant dans la liesse générale !

dirEctiOn MusicalEOttavio Dantone MisE En scÈnE

Luca Ronconi

distributiOn Corinne : Patricia Ciofi

La Marquise Melibea : Daniela Barcellona La Comtesse de Folleville : Annick Massis

Madame Cortese : Carmela Remigio Le Cavalier Belfiore : Juan Francisco Gatell Abre

Lord Sidney : Alastair Miles Le Conte de Libenskof : Dmitry Korchak

Don Profondo : Nicola UlivieriBaron de Trombonok : Bruno Praticò

Don Alvaro : Fabio Capitanucci

duréE du sPEctaclE3h07 / 2 actes

dont un entracte de 20 min

SCALA DE MiLAN

Un voyage en vocalises

‘ LE VOyAgE à REiMS ’Gioacchino ROssiNi

Le Voyage à Reims raconte comment quatorze protagonistes venus de toute l’Europe, réunis dans l’hôtel prestigieux du « Lys D’Or » en attendant de partir pour Reims briller lors des cérémonies du sacre de Charles X, s’aiment, se jalousent et s’acoquinent dans une ambiance délicieusement désuète et truculente de dialogues épicés. Si l’action se réduit à bien peu – car faute de diligences, le voyage n’aura pas lieu, de sorte que tout l’opéra se déroule à l’hôtel, la richesse des situations, l’inventivité du librettiste et le charme fou de l’ensemble confèrent à cet opéra sans doute mineur dans la production de son auteur, un indéniable attrait, pour peu que la mise en scène se trouve soignée et créative.

liVrEtLuigi Balocchi, inspiré du roman Corinne de Madame Staël 4 & 11 octobre 2012

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

OPéra PrésEnté Par alain duault

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8 & 15 novembre 2012

A Saint-Pétersbourg au XVIIIème siècle. Hermann cherche à conquérir Lisa dont la grand-mère est une vieille et étrange comtesse réputée pour avoir fait fortune grâce à un secret lié à trois cartes qu’elle a rapportées de France. Le désir d’Hermann de découvrir le secret de la comtesse se confond avec son amour pour Lisa, qu’il rejoint dans sa chambre, la nuit même. Mais sa quête vire à l’obsession : incapable de soutirer son secret à la vieille comtesse, qui meurt sous ses yeux terrassée par la peur, Hermann abandonne Lisa, bientôt acculée au suicide. Il ira se perdre au jeu, persuadé de connaître le secret des trois cartes révélé par le spectre de la comtesse. Mais il se tuera à son tour, sous l’emprise d’une folie dévastatrice.

GRAND THéâTRE DU LiCEU DE BARCELONE

QUand le jeU détrUit l’amoUr

‘ LA DAME DE PiQUE ’Piotr ilitch TCHAïkOvski

Tiré d’un beau roman de Pouchkine, c’est l’opéra des passions romantiques : Hermann, un jeune officier sans fortune est amoureux d’une jeune femme, Lisa, petite-fille d’une vieille comtesse qui a été autrefois une joueuse effrénée et qu’on dit dé-tentrice d’un secret infaillible pour gagner aux cartes. Lisa, bien que fiancée au prince Eletzky, est elle aussi brûlante d’amour pour Hermann. Mais la passion du jeu, l’obsession du jeu vont détruire cet amour et briser trois vies. La violence d’un lyrisme exalté, la puissance dramatique des scènes, le feu ravageur des consciences qui s’y déploie font de cette Dame de pique une des partitions les plus intenses de l’opéra russe, en même temps qu’elle dessine un superbe hommage musical à Saint-Pétersbourg. Dans une mise en scène très esthétique de Gilbert Deflo, ce tourbillon des passions habite le spectacle d’un bout à l’autre, hanté par les voix ardentes de Misha Didyk, Emily Magee ou notre grand baryton français Ludovic Tézier. Direction la Russie romantique !

liVrEtModest Tchaïkovski d’après le roman de Pouchkine

dirEctiOn MusicalEMichael Boder

MisE En scÈnEGilbert Deflo

distributiOn Lisa : Emily Magee

Hermann : Misha DidykTomsky/ Zlatogor : Lado Ataneli

Le Prince Eletzky : Ludovic TézierLa comtesse : Ewa Podlés

Pauline : Elena ZarembaChekalinsky : Francísco Vas

Tsurin : Alberto Feria Chaplitsky : Mihail Vekua

Narumov : Kurt GysenLa gouvernante : Stefania Toczyska

Masha : Claudia Schneider Prilepa : Michelle Marie Cook

duréE du sPEctaclE3h44 / 3 actes

dont deux entractes de 20 min

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h15, REpRéSENTATION à 19h

Page 8: Viva l'opéra 2012/2013

A Vienne, au XIXème siècle. Après avoir été la risée de toute la ville dans un déguisement de chauve-souris, Falke va se venger d’Eisenstein, son ami indélicat. Alors que la femme d’Eisenstein, Rosalinde, attend son soupirant Alfred, Eisenstein part pour la prison où il doit passer une semaine pour un délit mineur, flanqué de son ami Falke, qui le conduit en réalité… à une fête donnée par le prince Orlofsky. Là, Eisenstein s’amuse beaucoup, s’étonne d’y apercevoir sa bonne, Adèle, dans une robe de sa femme mais, tout à ses plaisirs et au champagne, se consacre plutôt à séduire une comtesse hongroise masquée… qui est en réalité sa femme, prévenue par l’ami Falke ! De quiproquos en coups de théâtre et en rouerie partagée, tout s’achèvera pourtant dans la joie !

OPéRA NATiONAL DE ViENNE

sUr Un air de valse

‘ LA CHAUVE-SOURiS ’Johann sTRAuss Fils

Le roi de la valse a longtemps hésité avant de se lancer, à près de 50 ans, dans la composition d’une œuvre lyrique mais ce premier essai a d’emblée été un coup de maître. L’histoire est celle d’un vaudeville portée par le champagne musical qui en fait une comédie de l’illusion, avec fausse tendresse et vraies tromperies, ivres rires, songes et mensonges. L’action, qui se situe à Vienne à l’époque de la création de l’opéra, 1874, fait se croiser quelques personnages hauts en couleur, aristocrates et demi-mondaines, vrai prince et fausse comtesse, notaire, directeur de prison, femme de chambre, tout ce monde entrainé dans l’exquise coulée des valses et czardas qui font pétiller cette musique, effigie d’une époque, celle de François-Joseph, qui s’étourdissait, qui s’éblouissait. La mise en scène d’Otto Schenk est célèbre à Vienne – car c’est évidemment à l’Opéra de Vienne qu’il fallait filmer cette Chauve-Souris. Elle exhale le parfum typiquement viennois de la Gemütlichkeit, ce mot intraduisible qui signifie tout à la fois nostalgie et légère ivresse et elle est sublimée par la direction de Franz Welser-Möst, le directeur musical de l’Opéra de Vienne.

liVrEtKarl Haffner et Richard Genée d’après une comédie de Henri Meilhac et Ludovic Halévy : Le Réveillon

dirEctiOn MusicalEFranz Welser-Möst

MisE En scÈnEOtto Schenk

distributiOn Dr. Falke : Markus Eiche

Gabriel von Eisenstein : Kurt StreitRosalinde : Michaela Kaune

Le prince Orlofsky : Zoryana Kushpler Alfred : Rainer Trost

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Vienne

duréE du sPEctaclE3h10 / 3 actes

dont un entracte de 20 min

6 décembre 2012

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 9: Viva l'opéra 2012/2013

Il faut méditerraniser la musique. C’est ce qu’écrivait Nietzsche – en français ! – ayant entendu Carmen pour la vingtième fois. Il était reconnaissant à Bizet, dix ans après « Tristan », d’en avoir composé l’antithèse, et même l’antidote. Loin des vapeurs de l’idéal wagnérien, celui-ci avait mis sur la scène de l’Opéra-Comique une passion fatale, violemment éclairée et écrasée par le soleil de l’Espagne. Le philosophe y voyait une révélation et une délivrance. « L’œuvre a gardé de Mérimée la logique dans la passion, la concision du trait, l’implacable rigueur ; elle a surtout ce qui est propre aux pays chauds, la sécheresse de l’air. Là parle une autre sensualité, une autre sensibilité, une autre gaîté sereine. Cette musique est gaie, mais pas d’une gaîté française ou allemande. Sa gaîté est africaine. L’aveugle destin pèse sur elle, son bonheur est bref, soudain, sans merci. Enfin l’amour, l’amour re-transposé dans la nature originelle ! L’amour conçu comme un fatum, une fatalité, l’amour cynique, innocent, cruel ! L’amour, dans ses moyens, la guerre, dans son principe, la haine mortelle des sexes. » Philippe Jordan dirige le chef-d’œuvre de Bizet pour son retour attendu à l’Opéra de Paris.

‘ CARMEN ’Georges BiZET

LIVRETPoème d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy tiré de la nouvelle de Prosper Mérimée

DIRECTION MUSICALEPhilippe JordanMISE EN SCÈNEYves Beaunesne

DISTRIbUTION Don José : Nikolai Schukoff Escamillo : Ludovic Tézier Le Dancaïre : Edwin Crossley-Mercer Le Remendado : François Piolino Zuniga : François Lis Morales : Alexandre Duhamel Carmen : Anna Caterina Antonacci Micaela : Genia Kühmeier Frasquita : Olivia DorayMercedes : Louise Callinan Lillas Pastia : Philippe Faure Un Guide : Frédéric Cuif

Orchestre et Choeur de l’Opéra national de ParisMaîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE3h10 / 4 actesdont un entracte de 35 min

13 décembre 2012EN DiRECT DE L’OPéRA BASTiLLE

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

Page 10: Viva l'opéra 2012/2013

MUSIqUELudwig Minkus ARRANgEMENTSJohn Lanchbery ChORégRAphIE ET MISE EN SCÈNE Rudolf Noureev d’après Marius Petipa (Opéra national de Paris,1981)DIRECTION MUSICALEKevin Rhodes

Les Etoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de BalletOrchestre de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE2h38 / 3 actes et un prologuedont deux entractes de 20 min

« Le Chevalier à la triste figure » et son fidèle écuyer, Sancho Pança, mêlés aux amours tumultueuses de l’étourdissante Kitri et du séduisant Basilio, dans un ballet riche en couleurs, humour et virtuosité. Don Quichotte de Marius Petipa fut créé à Moscou en 1869 sur une partition de Ludwig Minkus et connut, dès sa création, un immense succès. La nouveauté tenait à la rupture avec l’univers surnaturel du ballet romantique. Conçu comme une pièce de théâtre, l’œuvre avait des héros bien réels, une intrigue et des scènes solidement construites. Le livret et la chorégraphie furent transmis sans interruption en Russie mais la version de Petipa resta longtemps inconnue en Occident. En 1981, Rudolf Noureev fait entrer le ballet au répertoire de l’Opéra de Paris dans sa propre version. Tout en reprenant les grandes pages classiques et les fougueuses danses de caractère, le chorégraphe accentue encore la part de comédie et imagine un spectacle particulièrement vif et enjoué. En 2002, Alexandre Beliaev et Elena Rivkina sont invités à créer de nouveaux décors et costumes tout spécialement pour l’Opéra Bastille. S’inspirant des peintures de Goya, ils déploient une série de tableaux éblouissants, illuminés par les costumes aux couleurs chaudes et chamarrées de l’Espagne et les tutus irisés du monde féerique des dryades.

‘ DON QUiCHOTTE ’

Rudolf NOuREEv18 decembre 2012

EN DiRECT DE OPéRA BASTiLLE

ballEt PrésEnté Par brigittE lEfÈVrE dirEctricE dE la dansE dE l’OPéra natiOnal dE Paris

bALLET DE L’OpéRA NATIONAL DE pARIS Ballet d’après quelques épisodes du roman de Miguel de Cervantès.

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

Page 11: Viva l'opéra 2012/2013

L’action se déroule sur l’île de Chypre. Sortant d’une tempête violente, le Maure Otello, chef de guerre victorieux, retrouve avec bonheur sa jeune épouse Desdemona. Mais il est très vite la victime de la haine féroce bien que dissimulée de son lieutenant Iago, incarnation brute du mal, prêt à tout pour détruire son maître. Lentement, Iago profite de sa relation confiante avec Otello pour distiller son venin et le persuader que Desdemona le trompe, accumulant des preuves qui ne sont que manipulations. Mais une folle jalousie dévore Otello qui tombe aveuglé dans les noires griffes de Iago. Malgré les protestations de Desdemona, Otello la tue de ses propres mains, avant de se suicider en découvrant l’effroyable vérité.

FESTiVAL DE SALZBOURG

Un drame de la jaloUsie

‘ OTELLO ’Giuseppe VERDi

On ne pouvait décemment pas ouvrir 2013 par un autre opéra que Verdi puisqu’on va célébrer cette année le bicentenaire de sa naissance. Le choix d’Otello s’est imposé en ce qu’il constitue sans doute l’absolu chef-d’œuvre du Verdi de la maturité (il le compose à 74 ans) et parce qu’il magnifie comme rarement ces études de caractère propres à nombre de ses opéras. Trois personnages ici s’affrontent : Otello, la passion poussée jusqu’à la folie, Iago, la trahison savourée jusqu’au plaisir, Desdemona, l’innocence assumée jusqu’au sacrifice. Il y faut donc trois grandes voix – c’est le cas dans cette représentation filmée au Festival de Salzbourg avec l’hallucinant ténor russe Aleksandrs Antonenko dans le rôle titre mais aussi le baryton Carlos Álvarez, Iago fielleux à souhait et la soprano Marina Poplavskaya, Desdemona brisée par une machination terrible. Mais il faut surtout à cet ouragan sonore, qui commence par une des plus formidables tempêtes lyriques jamais composées, un chef de haute pointure : avec Riccardo Muti, assurément le plus grand verdien vivant, Verdi est servi à son plus haut.

liVrEtArrigo Boito

dirEctiOn MusicalERiccardo Muti

MisE En scÈnEStephen Langridge

distributiOnOtello : Aleksandrs Antonenko

Desdemona : Marina Poplavskaya Iago : Carlos Álvarez

Emilia : Barbara Di Castri Cassio : Stephen Costello

Roderigo : Antonello Ceron Lodovico : Mikhail Petrenko

Montano : Simone Del Savio

duréE du sPEctaclE2h47 / 4 actes

dont un entracte de 20 min

10 & 17 janvier 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 12: Viva l'opéra 2012/2013

Chassé par la tempête, Siegmund trouve refuge chez Hunding et Sieglinde qui l’accueillent pour la nuit. Bien vite, Siegmund reconnait en Sieglinde sa sœur jumelle et tous deux sont pris d’une passion interdite. Le lendemain, Siegmund va combattre Hunding mais le Dieu Wotan, père des amants incestueux, envoie sa fille, la Walkyrie Brünnhilde, pour faire tomber Siegmund – ainsi que l’a exigé Fricka, gardienne des lois du mariage. Déchirée, Brünnhilde choisit de protéger le jeune héros, que Wotan terrasse de sa propre main. Elle encourt un châtiment à la hauteur de sa faute : malgré l’amour qu’il porte à sa fille, Wotan prive Brünnhilde de sa divinité et la plonge dans un profond sommeil derrière un mur de flammes, que seul un héros ignorant la peur pourra traverser.

SCALA DE MiLAN

Une chevaUchée fantastiQUe

‘ LA WALkyRiE ’Richard WAGNER

2013 est l’année du bicentenaire de Verdi, c’est aussi celle du bicentenaire de Wagner, les deux plus grands compositeurs lyriques étant nés à quelques mois d’intervalle. Nous avons donc choisi d’inviter les spectateurs de Viva l’Opéra ! à entrer dans le monde de Wagner par un de ses opéras les plus connus – surtout du fait de la fameuse « Chevauchée » qui se déchaîne au début du 3ème acte. Deuxième volet de la Tétralogie, cet ensemble de quatre opéras avec lesquels Wagner a bâti un des plus étonnants monuments de l’histoire de l’opéra, cette Walkyrie met en scène des affrontements grandioses, entre Wotan et sa fille, la fière Walkyrie Brünnhilde, ou sa femme, la terrible Fricka, et des passions sublimes, entre Siegmund et sa sœur Sieglinde, le tout porté par le souffle tellurique d’un orchestre flamboyant. La représentation filmée à la Scala de Milan dans une mise en scène de Guy Cassiers bénéficie en premier lieu de la direction incandescente et inspirée de Daniel Barenboïm, mais aussi d’une distribution éclatante, René Pape, Simon O’Neil et surtout deux immenses wagnériennes, Nina Stemme et Waltraud Meier. Le grand souffle de Wagner est là.

liVrEtRichard Wagner

dirEctiOn MusicalEDaniel Barenboïm

MisE En scÈnEGuy Cassiers

distributiOnSiegmund : Simon O’Neill Hunding : John Tomlinson

Wotan : René Pape Sieglinde : Waltraud Meier Brünnhilde : Nina Stemme

Fricka : Ekaterina Gubanova Gerhilde : Danielle Halbwachs

Ortlinde : Carola HöhnWaltraute : Yvonne Fuchs Schwertleite : Anaïk Morel Helmwige : Susan Foster

Siegrune : Lean Sandel-Pantaleo Gringerde : Nicole Piccolomini

Rossweisse : Simone Schröder

duréE du sPEctaclE4h36 / 3 actes

dont deux entractes de 20 min

7 & 14 février 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h15, REpRéSENTATION à 19h

Page 13: Viva l'opéra 2012/2013

A Vienne au XVIIIème siècle. Alors que la Maréchale s’éveille d’une nuit passionnée avec son jeune amant Octavian, son cousin le Baron Ochs vient lui annoncer ses fiançailles avec la jeune Sophie : il faut, selon la tradition, qu’un chevalier aille porter à la fiancée une rose d’argent : Octavian est choisi pour être ce porteur. Mais, lorsqu’il vient présenter la rose à Sophie, les deux jeunes gens succombent à un coup de foudre. Sophie n’est plus guère pressée d’épouser le pleutre et grossier Ochs. Le piège tendu par Octavian se refermera sur lui et le Baron, surpris en galante compagnie, n’aura plus qu’à s’effacer devant l’amour de Sophie et Octavian – cause de quelques larmes chez la Maréchale.

THéâTRE DE BADEN-BADEN

le raffinement viennois

‘ LE CHEVALiER à LA ROSE ’Richard sTRAuss

liVrEtHugo Von Hofmannsthal

Sans aucun rapport avec Johann Strauss, Richard Strauss est le grand compositeur allemand du début du XXème siècle. Il fait son entrée dans Viva l’Opéra ! avec un de ses plus purs chefs-d’œuvre, un opéra d’un raffinement extrême, porté par un texte du plus grand poète viennois de l’époque, Hugo von Hoffmansthal, et une musique d’une subtilité,d’une finesse, d’une élégance à peu près sans égales dans toute l’Histoire de l’opéra. Il y a là tout à la fois une comédie légère et un vertige bouleversant, un trouble frémissant et une manière de valse intime, une méditation sur le temps qui ruine les amours et qui illumine la jeunesse juste avant qu’elle ne se fane à son tour. C’est constamment sublime sans que rien n’y paraisse, un simple parfum qui passe. Filmé à Baden Baden dans une mise en scène miroitante d’Herbert Wernicke, porté par la baguette aux fragrancesambrées de Christian Thielemann, ce Chevalier à la rose réunit la plus belle distribution dont on puisse rêver au monde : en Maréchale, la voix de soie et d’argent de la grande Renée Fleming, en Octavian la belle Sophie Koch, en Sophie la lumineuse Diana Damrau, en baron Ochs le truculent Franz Hawlata et même, luxe inouï, pour le petit rôle du chanteur italien, Jonas Kaufmann ! La beauté à l’état pur.

dirEctiOn MusicalEChristian Thielemann

MisE En scÈnEAlejandro Stadler (d’après la mise en scène

originale d’Herbert Wernicke)

distributiOnLa Maréchale : Renée Fleming Le Baron Ochs : Franz Hawlata

Octavian : Sophie KochSophie : Diana Damrau

Chanteur Italien : Jonas Kaufmann

duréE du sPEctaclE4h15 / 3 actes

dont deux entractes de 20 min

7 & 14 mars 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h15, REpRéSENTATION à 19h

Page 14: Viva l'opéra 2012/2013

« Il y a quarante ans que je désire écrire un opéra comique. » Lorsque Verdi écrit ces mots en 1890, il a déjà fait par deux fois ses adieux à la scène : avec Aïda et avec Otello. Cinquante ans auparavant, il s’était déjà essayé à l’opéra-bouffe avec Un jour de règne : un échec auquel la mort de son épouse – survenue pendant la composition – avait donné un arrière-goût bien amer. Est-ce le désir de conjurer ce destin, auquel il a consacré tant de ses opéras, qui lui fait reprendre la plume une dernière fois ? Est-ce l’ombre de Shakespeare ? Est-ce le livret du génial Boito, imaginé à partir d’Henri IV et des Joyeuses Commères de Windsor, qui balaie ses dernières résistances ? « Je m’amuse...», ne cesse de répéter Verdi en composant Falstaff. Les frasques de ce vieux seigneur ruiné et pansu - qui veut tromper les femmes et se retrouve battu, caché dans un panier de linge sale et versé dans la Tamise – le compositeur les regarde désormais avec ce regard clair, lointain et malicieux qu’on lui trouve sur ses dernières photographies. À quatre-vingts ans, il compose à loisir et s’affranchit des règles : airs, duos, ensembles se fondent dans un même mouvement musical, continu et endiablé, qui fait de ce Falstaff une comédie lyrique sans équivalent, un grand éclat de rire qui, un siècle plus tard, continue de résonner en nous.

‘ FALSTAFF ’Giuseppe vERDi

LIVRETArrigo Boito d’après The Merry Wives of Windsor et des scènes de Henri IV de William Shakespeare

DIRECTION MUSICALEDaniel OrenMISE EN SCÈNEDominique Pitoiset

DISTRIbUTION Sir John Falstaff : Ambrogio Maestri Ford : Artur Rucinski Fenton : Paolo Fanale Dottore Cajus : Raúl Giménez Bardolfo : Bruno Lazzaretti Pistola : Mario Luperi Mrs Alice Ford : Svetla Vassileva Nannetta : Elena Tsallagova Mrs Quickly : Marie-Nicole Lemieux Mrs Meg Page : Gaëlle Arquez

Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE2h33 / 3 actesdont un entracte de 30 min

12 mars 2013EN DiRECT DE L’OPéRA BASTiLLE

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

Page 15: Viva l'opéra 2012/2013

Dans l’environnement étouffant d’une petite ville de province, Katia Kabanova, mariée au fade Tichon, est haïe par sa belle-mère, la Kabanicha. Elle se lie d’amitié avec la jeune Varvara qui, lors d’un voyage du mari, aide Katia à rencontrer secrètement Boris, dont la force brutale l’attire. Mais aussitôt le remords la taraude et, troublée par l’atmosphère qui précède un violent orage, elle avoue sa faute à son mari et à sa belle-mère. Plus tard, sur la rive du fleuve, Katia revoit Boris qui lui apprend son départ. Déchirée entre son devoir vis-à-vis de son mari, mais incapable de revenir vivre sous l’emprise de la Kabanicha, et son désir d’aller jusqu’au bout de son amour pour Boris, elle se jette dans le fleuve, laissant un mari désespéré et une belle-mère insensible.

THéâTRE REAL DE MADRiD

orage et désespoir

‘ kATiA kAbANOVA ’Leos JANACEk

Il y a là assurément matière à découverte pour les amateurs de Viva l’Opéra ! : les opéras du compositeur tchèque Leos Janacek ne sont pas très souvent joués en France mais celui-ci est un vrai chef-d’œuvre qui mérite d’être connu. L’histoire en est âpre, douloureuse, cruelle : elle confronte la solitude et les désirs d’une jeune femme à la haine rance que lui voue sa belle-mère, au bord d’un fleuve à la fois fascinant et terrifiant, et dans la tension d’un terrible orage qui semble faire éclater les frustrations et le désespoir. L’adultère, le remords, la haine, le suicide : c’est une œuvre noire assurément, parfois presque étouffante, obsédante même mais d’une beauté ardente. Et cette représenta-tion, magnifiée par la mise en scène de Robert Carsen entièrement plongée dans l’eau qui recouvre toute la scène, surface à la fois attirante et vénéneuse, est portée par l’interprétation hallucinante de la grande soprano Karita Mattila, habitée par son rôle avec une intensité scénique autant que vocale, une puissance à laquelle contribue aussi la direction d’un des plus grands chefs tchèques, Jiri Belohlavek. Découvrir Janacek à ce niveau, c’est se donner toutes les chances d’en être bouleversé.

liVrEtLeos Janacek d’après la pièce Groza d’Alexandre Ostrovski

dirEctiOn MusicalEJiri Belohlavek

MisE En scÈnERobert Carsen

distributiOnKatia : Karita Mattila

Dikoi : Oleg BryjakBoris : Miroslav Dvorsky

Kabanicha : Dalia SchaechterTichon : Guy de Mey

Koudriash : Gordon GietzVarvara : Natascha PetrinskyKouliguine : Marco Moncloa

Chœur et Orchestre symphonique de Madrid

duréE du sPEctaclE 2h13 / 3 actes

dont un entracte de 20 min

4 & 11 avril 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 16: Viva l'opéra 2012/2013

Toute l’œuvre de John Neumeier repose sur une profonde sensibilité musicale mais c’est probablement chez Gustav Mahler, dont il a chorégraphié plusieurs symphonies, que le chorégraphe, en perpétuel questionnement sur la condition humaine, trouve les corres-pondances à ses propres préoccupations humanistes. Il se laisse porter par les émotions que lui inspire la monumentale Troisième Symphonie, sensée refléter « la création toute entière », et pénètre dans l’univers tourmenté et contrasté du compositeur pour sculpter des images d’un lyrisme puissant et profond. Osmose entre la musique et la danse, la pièce est traversée d’une palette d’émotions, de l’angoisse existentielle à l’espérance mystique. Les choeurs et la soliste accompagnent les danseurs dans leur gestuelle élégante, aux lignes déviées et aux portés vertigineux, dévoilant de nouveau la richesse d’inspiration du chorégraphe.

‘ TROiSièME SyMPHONiE DE gUSTAV MAHLER ’

bALLET DE L’OpéRA NATIONAL DE pARISMUSIqUEGustav MahlerChORégRAphIE, DéCORS ET LUMIÈRES John NeumeierDIRECTION MUSICALESimon Hewett

Les Etoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de BalletOrchestre et Chœur de l’Opéra national de ParisMaîtrise des Hauts de Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE1h54 sans entracte

18 avril 2013EN DiRECT DE L’OPéRA BASTiLLE

ballEt PrésEnté Par brigittE lEfÈVrE dirEctricE dE la dansE dE l’OPéra natiOnal dE Paris

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

John NEuMEiER

Page 17: Viva l'opéra 2012/2013

Engelbert Humperdinck a vingt-sept ans lorsqu’il devient l’assistant de Richard Wagner à Bayreuth en 1881. Il reste à Wagner deux ans à vivre : deux ans d’une intense collaboration artistique sur Parsifal qui marqueront à jamais la vie et le style du jeune compositeur. En 1883, le Maître meurt en laissant son disciple « inachevé », qui devient un Wanderer voyageant à travers l’Europe, puis un professeur renommé. Dix ans plus tard, à Weimar, Humperdinck livre son chef-d’œuvre : Hänsel et Gretel, sur un livret écrit par sa sœur d’après le conte des frères Grimm. L’opéra est créé pour Noël sous la direction d’un Richard Strauss enthousiaste. De Wagner, le compositeur a gardé le goût de la mélodie continue et du leitmotiv. Mais son « opéra féerique » (Märchenoper) se nourrit également de chansons enfantines, de ces mélodies populaires dont l’origine se perd dans la brume des siècles. Il en résulte une musique étonnante, profonde comme les lacs des légendes germaniques et en même temps étrangement familière, ravivant en nous une part de notre enfance oubliée : comme si, il y a bien longtemps, nous avions été ce frère et cette sœur perdus dans la forêt, tombés entre les griffes de la sorcière à la maison en pain d’épices.

‘ HäNSEL ET gRETEL ’

Engelbert HuMPERDiNCk

LIVRETAdelheid Wette d’après le conte des frères Grimm

DIRECTION MUSICALEClaus Peter FlorMISE EN SCÈNEMariame Clément

DISTRIbUTION Peter : Jochen Schmeckenbecher Gertrud : irmgard VilsmaierHänsel : Daniela Sindram Gretel : Anne-Catherine Gillet Die Knusperhexe : Anja Silja

Orchestre de l’Opéra national de ParisMaîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE1h49 / 3 tableauxdont un entracte de 30 min

22 avril 2013EN DiRECT DU PALAiS GARNiER

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

OPéra PrésEnté Par alain duault

Page 18: Viva l'opéra 2012/2013

C’est sur la route du couvent que la jolie Manon rencontre Des Grieux, qui tombe aussitôt amoureux d’elle. Ils partent vivre à Paris mais Manon aime le luxe et ne se contente pas d’amour et d’eau fraîche. Elle se laisse enlever par un vieux bellâtre qui la couvre de diamants et en fait une reine de Paris. Mais la nostalgie de son cher Des Grieux tenaille Manon : alors qu’il veut l’oublier en entrant dans les ordres, elle le reconquiert sans peine… mais c’est pour retomber très vite : elle entraîne Des Grieux à jouer contre le vieux beau – mais celui-ci se venge en faisant arrêter Manon comme prostituée. Malgré les efforts de Des Grieux, elle en mourra sur la route qui la conduit au bagne.

OPéRA NATiONAL DE BERLiN

l’amoUr aU risQUe des chimères

‘ MANON ’Jules MAssENET

C’est une œuvre qu’on a souvent qualifiée de « lacrymogène » tant elle a fait pleurer des généra-tions de spectateurs. Il est vrai que ces pages délicates et discrètement sensuelles font frissonner les papilles sentimentales tant Massenet est le peintre idéal de la passion amoureuse, celui qui a su le mieux pénétrer les méandres complexes de l’âme féminine. De la fraîcheur de l’air d’entrée de Manon, Je suis encore toute étourdie, à la blessure sincère d’Adieu, notre petite table en passant par la virtuosité vocale du Cours-la-Reine, le dramatisme de l’air de des Grieux, Ah fuyez, douce image, ou la rouerie du duo de Saint-Sulpice, N’est-ce plus ma main, c’est une carte du Tendre qui fait tourner les têtes dans ce manège cruel dont la fin serre le cœur. La mise en scène de Vincent Paterson, qui projette cette Manon dans l’univers des années 1950, l’interprétation virevoltante et vocalement éblouissante d’Anna Netrebko, le Chevalier Des Grieux sombre et ardent de Rolando Villazón, la direction de Daniel Barenboïm, tout fait de ce manège qui commence frivole mais s’achève dans la détresse, un spectacle émouvant, coloré, dynamique.

liVrEtHenri Meilhac et Philippe Gille d’après le roman de l’abbé Prévost : L’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut

dirEctiOn MusicalEDaniel Barenboïm

MisE En scÈnEVincent Paterson

distributiOn Manon Lescaut : Anna Netrebko

Lescaut : Alfredo DazaLe Comte Des Grieux : Christof Fischesser

Guillot de Morfontaine : Rémy CorazzaLe Chevalier Des Grieux : Rolando Villazón

De Brétigny : Arttu KatajaPoussette : Hanan Alattar

Javotte : Gal JamesRosette : Silvia de la MuelaPublican : Matthias Vieweg

duréE du sPEctaclE3h04 / 5 actes

dont un entracte de 20 min

2 & 9 mai 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 19: Viva l'opéra 2012/2013

« Il faut que le drame soit grand, il faut que le drame soit vrai. » Ainsi s’exprime Victor Hugo dans la préface d’Angelo, tyran de Padoue, l’un de ses rares drames en prose. En le transportant sur la scène lyrique, Amilcare Ponchielli et Arrigo Boito n’ont pas trahi Hugo et leur Gioconda, créée à la Scala de Milan en 1876, est l’un des opéras les plus flamboyants du répertoire. Il n’était pas simple alors, pour un compositeur, d’exister dans l’ombre de Verdi et Ponchielli fut l’un des rares à trouver sa place et son identité, pas toujours loin du Maître mais bien différent quand même. À ses côtés, Boito, qui avait déjà prouvé avec Mefistofele son talent de compositeur, montre qu’il est plus grand dramaturge encore et c’est d’ailleurs auprès de Verdi qu’il va bientôt œuvrer. Entre grand opéra à la française et drame verdien, La Gioconda fait se déchirer les cœurs et se briser les destinées dans la Venise du XVIIe siècle. Pouvoir et amour, sacrifice et trahison, poison et vengeance, tous les éléments du mélodrame sont réunis et portés par un grandiose souffle lyrique. Violeta Urmana, Luciana D’Intino, Marcelo Alvarez et Sergey Murzaev sont réunis sous la direction de Daniel Oren et dans une mise en scène de Pier Luigi Pizzi dans ce chef-d’œuvre rare et spectaculaire.

‘ LA giOCONDA ’Amilcare PONCHiELLi

LIVRETArrigo Boito d’après Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo

DIRECTION MUSICALEDaniel OrenMISE EN SCÈNE, DéCORS ET COSTUMESPier Luigi Pizzi

DISTRIbUTION La Gioconda : Violeta Urmana Laura Adorno : Luciana D’intinoAlvise Badoero : Orlin Anastassov La Cieca : María José Montiel Enzo Grimaldo : Marcelo Alvarez Barnaba : Sergey Murzaev

Orchestre et Choeur de l’Opéra national de ParisMaîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE3h40 / 4 actesdont deux entractes de 25 min

Coproduction Gran Teatre del Liceu, Barceloneet Teatro Real, Madrid.

13 mai 2013EN DiRECT DE L’OPéRA BASTiLLE

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, fERMETURE DES pORTES à 19h15, REpRéSENTATION à 19h30

Page 20: Viva l'opéra 2012/2013

L’action se déroule à Paris puis à Nice. Magda, l’amie du riche Rambaldo, son protecteur, se fait lire les lignes de la main par le poète Prunier qui lui dit qu’elle est une hirondelle et fuira Paris pour connaître l’amour. Magda décide alors d’échanger ses vêtements avec sa soubrette Lisette pour pouvoir aller au Bal Bullier et retrouver pour un soir cette vie normale qu’elle a connue, plus jeune. Elle y rencontre un jeune étudiant, Ruggero et c’est aussitôt le coup de foudre ! Ils partent alors vivre leur amour impossible sur la Côte d’Azur. Mais lorsque Ruggero veut l’épouser, Magda doit lui avouer son passé et, le cœur déchiré, choisit de retourner à sa vie de femme entretenue, en suppliant son beau jeune homme de conserver intacte la mémoire de leur trop bref amour.

Une hirondelle ne fait pas le printemps

‘ LA RONDiNE ’Giacomo PuCCiNi

liVrEtGiuseppe Adami d’après le texte d’Alfred Maria Willner et Heinz Reichert

LA FENiCE DE VENiSE

Commande d’un théâtre de Vienne (où elle ne put être créée du fait de la guerre : l’œuvre date de 1917), La Rondine (l’hirondelle) est un opéra qu’on a parfois comparé à La Traviata, sans doute du fait d’un livret qui met en scène une jeune femme un peu légère, Magda, entretenue par le riche Rambaldo mais amoureuse d’un jeune homme de bonne famille, Ruggero, qu’elle a rencontré au Bal Bullier, et que les conventions sociales contraindront à sacrifier son amour. Des airs comme Chi, il bel sogno di Doretta ou Ore dolci e divine ont contribué à faire connaître le titre sans qu’on connaisse l’œuvre. Voici donc une belle occasion de découvrir cette Rondine, filmée à la Fenice de Venise dans une mise en scène dynamique et moderne signée Graham Vick. La direction de Carlo Rizzi et la présence attractive de Fiorenza Cedolins complètent l’intérêt de cette (re)découverte.

dirEctiOn MusicalECarlo Rizzi

MisE En scÈnEGraham Vick

distributiOn Ruggero Lastouc : Fernando Portari Magda de Civry : Fiorenza Cedolins

Lisette : Sandra PastranaPrunier : Emanuele Giannino

Rambaldo Fernandez : Stefano Antonucci Périchaud : George Mosley

Gobin : iorio Zennaro Crébrillon : Giuseppe Nicodemo

duréE du sPEctaclE 2h11 / 3 actes

dont un entracte de 20 min

6 & 13 juin 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 21: Viva l'opéra 2012/2013

Créée à l’Opéra en 1832, La Sylphide de Philippe Taglioni marquait l’avènement du romantisme dans le ballet. Marie Taglioni, danseuse aérienne et éthérée, incarnait l’âme rêvée insaisissable, aux côtés de Joseph Mazilier. Sublimée par les pointes et les longs tutus vaporeux, la ballerine devenait, avec La Sylphide, une silhouette emblématique. Ecrit par Adolphe Nourrit, le livret s’inspire de la littérature romantique contant les amours impossibles d’un humain et d’une créature surnaturelle. Le jeune James, à l’âme tourmentée, se trouve déchiré entre la promesse d’une vie confortable que lui offre son futur mariage avec Effie et la liberté incarnée par la Sylphide, idéal inaccessible, qui lui apparaît en rêve. Dès sa création, le spectacle fut salué par la critique et notamment par Théophile Gautier, futur librettiste de Giselle. Ce ballet emblématique, disparu du répertoire pendant plus d’un siècle, est présenté à l’Opéra de Paris dans la reconstitution fidèle de Pierre Lacotte. Son immense culture chorégraphique lui permet de deviner et réinventer les sortilèges du grand style romantique français.

‘ LA SyLPHiDE ’ 27 juin 2013Pierre LACOTTE

bALLET DE L’OpéRA NATIONAL DE pARIS

Ballet d’après Philippe Taglioni

LIVRETAdolphe Nourrit

DIRECTION MUSICALEPhilippe HuiMUSIqUEJean Madeleine Schneitzhoeffer ADApTATION ET ChORégRAphIEPierre Lacotte

Les étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de BalletOrchestre de l’Opéra national de Paris

duréE du sPEctaclE2h07 / 2 actesdont un entracte de 20 min

ballEt PrésEnté Par brigittE lEfÈVrE dirEctricE dE la dansE dE l’OPéra natiOnal dE Paris

OUVERTURE DES pORTES à 18h45, REpRéSENTATION à 19h30

PALAiS GARNiER

Page 22: Viva l'opéra 2012/2013

FESTiVAL DE GLYNDEBOURNE

Une farce hénaUrme

‘ FALSTAFF ’Giuseppe vERDi

Un vieux beau au tour de taille « intéressant » se croit encore séducteur et décide d’envoyer deux lettres d’amour identiques à Meg et Alice. Mais les deux commères comparent les lettres et décident de se venger. Miss Quickly sert d’entremetteuse et s’en va inviter le gros Falstaff chez Alice. Pendant ce temps, les valets de Falstaff, pour se venger des mauvais traitements de leur maître, avertissent Ford, le mari d’Alice de ce qu’ils croient être son infortune. Mais à son arrivée chez Alice, Falstaff est confronté à Meg, juste avant que n’arrive Ford : on a tout juste le temps de cacher Falstaff dans le panier à linge… qu’on jette ensuite dans la Tamise. Chez lui, désabusé, Falstaff va encore tomber dans un nouveau piège qui l’attire, la nuit, dans un parc : oui, tout au monde n’est que farce !

liVrEtArrigo Boito, d’après Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare.

Pour clore notre saison alors que commencent les festivals d’été, retrouvons-nous dans le plus prestigieux des festivals anglais, celui de Glyndebourne, pour ce Falstaff qui est un second clin d’œil (et d’oreille) au bicentenaire de Verdi. Tiré des Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare, cette farce douce-amère est le dernier opéra de Verdi, un opéra qu’il compose à quelque 80 ans et qui, plutôt qu’un testament, est l’ultime pirouette du compositeur lyrique le plus populaire de son époque - et qui le demeure. Pour cette dernière partition, Verdi revient à la comédie mais avec une finesse d’écriture succulente et un renouvellement com-plet de son style : loin des grands airs à effet ou des chœurs patriotiques, c’est une subtile marqueterie de rythmes et de couleurs ricochantes, avec un génie d’orchestration qui tisse cette tapisserie sonore. Et c’est aussi une miroitante galerie de personnages, plus complexes qu’ils ne paraissent de prime abord, à commencer par ce gros bébé de Falstaff pris au piège de ses naïvetés. La production de Richard Jones, moderne et colorée, comme une manière de comic strip parfois, s’accorde à merveille avec l’alacrité de la direction du jeune génie de la baguette qu’est Vladimir Jurowski et la distribution, de l’inénarrable Christopher Purves dans le rôle-titre à la truculente Melle Quickly de Marie-Nicole Lemieux, est savoureuse à souhait.

dirEctiOn MusicalEVladimir JurowskiMisE En scÈnE

Richard Jones

distributiOn Falstaff : Christopher Purves

Ford : Tassis ChristoyannisMelle Ford (Alice) : Dina Kuznetsova

Melle Quickly : Marie-Nicole LemieuxMelle Page (Meg) : Jennifer Holloway

Nannetta : Adriana KucerovaFenton : Bulent BezduzDr. Caius : Peter HoarePistol : Paolo Battaglia

Bardolph : Alasdair Elliott

Orchestre philharmonique de Londres et le chœur de Glyndebourne

duréE du sPEctaclE2h33 / 3 actes

dont un entracte de 20 min

4 & 11 juillet 2013

OPéra PrésEnté Par alain duault

OUVERTURE DES pORTES à 19h, REpRéSENTATION à 19h45

Page 23: Viva l'opéra 2012/2013

‘ PROGRAmmAtiON ’

PARis

ugc nOrMandiEugc MOntParnassEugc gObElins

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

04/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

08/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

10/01/2013 OtEllO

07/02/2013 la WalkyriE

07/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

12/03/2013 falstaff

04/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

02/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

06/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

04/07/2013 falstaff

ugc dantOnugc ciné cité bErcy ugc ciné cité la défEnsE

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

11/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

15/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

17/01/2013 OtEllO

14/02/2013 la WalkyriE

12/03/2013 falstaff

14/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

11/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

09/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

13/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

11/07/2013 falstaff

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt EN diRECt

EN diRECt EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

En dirEct dE l’OPéra bastillE Ou du Palais garniEr

listE indicatiVE - PrOgraMMatiOn suscEPtiblE d’êtrE MOdifiéE

EN diRECt

BAllEt BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

Page 24: Viva l'opéra 2012/2013

ugc ciné cité crétEil ugc ciné cité rOsnyugc ciné cité cErgy lE Haut ugc ciné cité sqy OuEst

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

04/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

08/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

10/01/2013 OtEllO

07/02/2013 la WalkyriE

07/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

12/03/2013 falstaff

04/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

02/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

06/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

04/07/2013 falstaff

ugc EngHiEn ugc ciné cité nOisy

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

11/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

15/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

17/01/2013 OtEllO

14/02/2013 la WalkyriE

12/03/2013 falstaff

14/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

11/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

09/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

13/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

11/07/2013 falstaff

RéGiON PARisiENNE

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

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EN diRECt EN diRECt

EN diRECt EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

EN diRECt

En dirEct dE l’OPéra bastillE Ou du Palais garniEr

listE indicatiVE - PrOgraMMatiOn suscEPtiblE d’êtrE MOdifiéE

EN diRECt

BAllEt BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

ugc ciné cité cOnfluEncE (lyOn) ugc nancy saint-JEanugc ciné cité VillEnEuVE d’ascq

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

11/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

15/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

17/01/2013 OtEllO

14/02/2013 la WalkyriE

12/03/2013 falstaff

14/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

11/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

09/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

13/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

11/07/2013 falstaff

PROviNCEugc tOulOusEugc ciné cité atlantisugc ciné cité bOrdEauxugc ciné cité ludrEsugc ciné cité intErnatiOnalE (lyOn)ugc ciné cité rOuEnugc ciné cité strasbOurgugc ciné cité lillEugc ciné cité MOndEVillE

19/09/2012 lEs cOntEs d’HOffMann

04/10/2012 lE VOyagE à rEiMs

08/11/2012 la daME dE PiquE

06/12/2012 la cHauVE-sOuris

13/12/2012 carMEn

18/12/2012 dOn quicHOttE

10/01/2013 OtEllO

07/02/2013 la WalkyriE

07/03/2013 lE cHEValiEr à la rOsE

12/03/2013 falstaff

04/04/2013 katia kabanOVa

18/04/2013 trOisiÈME syMPHOniE

dE gustaV MaHlEr

22/04/2013 HänsEl Et grEtEl

02/05/2013 ManOn

13/05/2013 la giOcOnda

06/06/2013 la rOndinE

27/06/2013 la sylPHidE

04/07/2013 falstaff

EN diRECt

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En dirEct dE l’OPéra bastillE Ou du Palais garniEr

listE indicatiVE - PrOgraMMatiOn suscEPtiblE d’êtrE MOdifiéE

EN diRECt

BAllEt BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

BAllEt

‘ PROGRAmmAtiON ’

Page 25: Viva l'opéra 2012/2013

info et résa Viva l’Opéra ! sur vivalopera.fr

mOiNS dE 26 ANS 1 opéra / ballet 10 €

ABONNEmENt 3 opéras / ballets 75 €5 opéras / ballets 115 €10 opéras / ballets 200 €au delà de 10 : opéra / ballet supplémentaire 20 €

PlEiN tARiF 1 opéra / ballet 28 €

UGC illimité 1 opéra / ballet 25 €

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Remerciements à Alain duault pour sa direction artistique pour les titres de la saison Viva l’Opéra !

les contes d’Hoffmann© christian leiber/OnP

le Voyage à reims© Marco brescia

la dame de pique© Antoni Bofill

la chauve-souris© Michael Poehn

carmen© simon chaput/OnP

don quichotte© christian leiber/OnP

Otello© Silvia Lelli

La Walkyrie© Marco brescia

Le Chevalier à la rose© andrea kremper

Falstaff© Eric Mahoudeau/OnP

katia kabanova© Javier del Real

Troisième Symphonie de Gustav Mahler© sébastien Mathé/OnP

Hänsel et Gretel © simon chaput/OnP

Manon© Magdalena Lepka

la gioconda© Antoni Bofill

la rondine© Michele Crosera

La Sylphide© christian leiber/OnP

Falstaff© Alastair Muir

Textes Opéra national de Paris :- Textes lyriques : Christophe Ghristi, Simon Hatab- Textes ballets : Inès Piovesan

Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris

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