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Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 Support Our Troops Appuyons nos troupes LE MERCREDI 24 FÉVRIER 2010 Comme dans du beurre Reçue tout récemment par le Service des incendies de la Garnison Valcartier, cette torche exothermique est capable de couper du blindage de véhicules militaires comme un couteau coupant du beurre. - Photo : Philippe Brassard. Adsum Article en PAGE 5 BONNE SEMAINE DE RELÂCHE ! 484, Côte Joyeuse, St-Raymond 418.3 337.2234 Sans Frais 1 877 337-2234 www.hyundaistraymond.com Courtier immobilier agréé L’équipe Martin Comeau Pour mieux vous servir 418 847-1000 NOTAIRE Mario Boilard Depuis plus de 20 ans au service des militaires VALCARTIER 418 842-4448 Notaire autorisé par le P.R.F.C. - Photo : Courtoisie Ces femmes en uniforme Un dossier spécial à lire, PAGE 12 à 17 L’ombudsman des vétérans de passage à Valcartier Article en PAGE 3 - Photo : Philippe Brassard, Adsum Le Génie à l’œuvre en Haïti - Photo : cpl Julie Bélisle, Caméra de combat des FC Articles et photos sur l’OP HESTIA, PAGE 7 à 11

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Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

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LE MERCREDI 24 FÉVRIER 2010

Comme dansdu beurreReçue tout récemment par le Service des incendies de la GarnisonValcartier, cette torche exothermique est capable de couper du blindagede véhicules militaires comme un couteau coupant du beurre.

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� Un dossier spécial à lire, PAGE 12 à 17

L’ombudsman des vétéransde passage à Valcartier

� Article en PAGE 3- Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le Génie à l’œuvre en Haïti

- Photo : cpl Julie Bélisle, Caméra de combat des FC

� Articles et photos sur l’OP HESTIA, PAGE 7 à 11

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24 février 2010 / Adsum

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Première remise de Médaillesdu sacrifice à ValcartierDans le cadre d’une cérémonie, 38Médailles du sacrifice ont été remisespar le brigadier-général Simon Hébert,commandant par intérim du Secteur du Québec de la Force terrestre, le 11 février sur la Garnison Valcartier.

Des proches de soldats décédés en serviceont d’abord reçu cette décoration au nom du défunt. Ces soldats honorés sont l’adju-dant Hani Massouh du 2e Bataillon du Royal22e Régiment (2 R22eR), le sergent ChristosKarigiannis du 3e Bataillon du PrincessPatricia’s Light Infantry, le caporal ChristopherDeliva du 5e Bataillon des services du Canada,le caporal Éric Labbé du 2e R22eR, le capo-ral Jérémie Ouellet du 1er Régiment du Royal Canadian Horse Artillery, le soldatFrédéric Couture du 2 R22eR, le soldat PatrickDessureault du 2 R22eR, le soldat JonathanDion du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, le soldat Michel Jr Lévesque

du 3 R22eR et le soldat Richard Renaud du12e Régiment blindé du Canada.

Les autres médailles ont ensuite été offertesà des soldats blessés par une action hostile.À noter qu’une dizaine de décorations sup-plémentaires seront remises plus tard.

Tous les commandants des unités con-cernées par les remises de médailles, de mêmeque les sergents-majors régimentaires étaientprésents à la cérémonie, qui avait lieu pourune première fois à Valcartier.

La Médaille du sacrifice a été créée à lasuite de l’augmentation des pertes en opéra-tions outre-mer et afin de combler le désirdes Canadiens et du Gouvernement cana-dien de fournir une forme de reconnaissanceformelle, par l’attribution d’une médaille officielle émanant de la Couronne, à la famillede ceux et celles qui ont perdu la vie en rai-son du service militaire ou qui ont été blesséspar une action hostile

OP SOKOUR (DU CRÉOLE «SECOURS»)

Haïti : de l’aideà partir de KandaharPar Joanne BlaisOfficier des Affaires publiques, Kandahar

Ayant été déployé en Haïti dans les années1990, le sergent-major Jocelyn Daigle s’estsenti interpellé par la tragédie qui toucheHaïti. Il a décidé d’organiser une collecte de fonds au nom des militaires déployés à Kandahar.

En une fraction de seconde, les Haïtiensont tout perdu! Quand votre richesse ne tientqu’aux vêtements que vous portiez lors duséisme, c’est évident que votre survie pendant quel ques mois dépendra de l’aideinternationale. Cela, les militaires déployésà Kandahar en Afghanistan l’ont comprisrapidement.

En remettant un chèque de 12 699,83 $, le brigadier-général Daniel Ménard a inclus les militairesdéployés en Afghanistan dans le mouvement de solidarité planétaire qui s’est mis en branle pour veniren aide aux Haïtiens. L’argent a été remis à la Croix-Rouge par l’entremise du gestionnaire des Servicesde bien-être à Kandahar, Jan Kwasniewski (à droite du chèque). À la gauche du bgén Ménard, l’adjudant-chef Jocelyn Daigle, l’initiateur de cette collecte. – Photo : cplc M.B. McGregor, KAF

Le défi était de taille cependant pour rejoindre la population militaire en poste àl’aérodrome de Kandahar, au camp NathanSmith et sur les bases d’opérations avancées.«Cette collecte de fonds a pris plus de tempsque je l’avais espéré» affirme l’adjudant-chefDaigle, justement à cause de cet obstacle géographique.

La menace en Afghanistan se cache surtout dans les engins explosifs improvisés alorsque pour les Haïtiens, la course aux civièresimprovisées, aux lits de fortune et à la nour-riture est devenue l’ennemi à abbatredepuisle séisme.

Les militaires en poste en Afghanistan saluent le courage et la détermination desHaïtiens dans ce qui s’annonce une longueet périlleuse reconstruction.

VISITE DE L’OMBUDSMAN DES VÉTÉRANS À VALCARTIER

Vétérans, blessés de guerre et leursfamilles se font entendrePar Philippe BrassardJournal Adsum

De nombreux vétérans, blessés de guerreet membres des familles ont expriméleurs préoccupations en lien avec le programme des Anciens combattantsdevant l’ombudsman des vétérans, le 9 février à Valcartier.

Dans le cadre d’une tournée de consulta-tion canadienne, l’ombudsman Patrick Stogran et son équipe avaient invité ces gens à faire part de leurs doléances en grand nombre. Leurs interventions aideront l’ombudsman à identifier les problèmes, pour ainsi soumettre des recommandationsau ministère des Anciens combattants. Prenant note de chaque témoignage, Jean-Pierre Blackburn, nouveau ministredepuis janvier, était d’ailleurs présent commeobservateur.

LA NOUVELLE CHARTED’entrée de jeu, plusieurs vétérans ont

déploré les dispositions d’indemnisation dela nouvelle Charte des Anciens combattantsadoptée en 2006, qui instaure un montantforfaitaire pouvant atteindre 276 000 $ maxi -mum pour une blessure, en remplacementdes pensions mensuelles. «Je pense qu’ondevrait avoir le choix en tant que vétéran. Il

y a du monde qui vont vouloir gérer les mon-tants en tant que grosse somme, mais il y en a d’autres comme moi qui voient ça à plus long terme», a soutenu Jonathan Ouellet, jeune vétéran de 32 ans qui a étéblessé gravement.

Disant vivre avec des problèmes au doset à la tête, ainsi qu’un stress post-trauma-tique, ce dernier a déclaré avoir «tout perdu»,même son montant forfaitaire. Commed’autres, il a mentionné qu’il devait rembour -ser plusieurs dettes au sortir des Forces. «Il y a un coup de hache qui doit arriver dansce système», a-t-il ajouté, insistant sur le«niveau d’insatisfaction» des vétérans dansla même situation que lui.

«Il serait préférable pour tous de chan -ger ce système et de revenir à la pension mensuelle pour tout le monde», a clamé pour sa part Yves Bernier, un vétéran de 41 ans de service.

LE CHEMINEMENT DES DOSSIERS REMIS EN CAUSE

Le délai de traitement des dossiers auxAnciens combattants a également fait l’ob-jet des interventions. «Tous mes dossiers ontune moyenne de quatre à cinq ans d’attente,de travail et d’acharnement avec Ancienscombattants, pour réussir à avoir finalementpresque rien», a affirmé Yves Bernier.

«Les jeunes sont découragés par la lenteurdu système. Ils vont d’appel en appel et unmoment donné se découragent, restent assisdans le sous-sol pour attendre. Ils se sont battus à la guerre, ils se battent pour récu -

pérer un semblant de santé et continuent àse battre pour avoir un minimum de mon-tant forfaitaire. Ils n’en peuvent plus», adéclaré une mère d’un jeune militaire blesséen Afghanistan, Francine Matteau. Cettedernière milite activement pour un retouraux pensions mensuelles.

D’autres ont relevé des problèmes quant àl’accessibilité des services téléphoniquesdu ministère. C’est le cas d’Elphège Renaud,président de l’Association du Royal 22e Régiment. «On ne peut plus parler à per-sonne, c’est ça que les gens déplorent», a-t-il soutenu. «Avoir un numéro de téléphonepour entendre les doléances des gens, çarèglerait bien des problèmes».

Par ailleurs, l’ombudsman des vétérans arappelé que le but de la soirée était de «mieuxcomprendre les besoins et les attentes desvétérans et de leurs familles». Selon lui, leprincipe le plus important pour chacun est la «tranquillité d’esprit» et cela devraitressortir de ses recommandations, qui doiventêtre déposées dans quatre mois. D’ici là, il a invité tous les vétérans et leurs familles àcontacter son équipe pour exposer leurs situations personnelles.

Pour rejoindre le Bureau de l’ombudsman desvétérans : par téléphone sans frais au 1 877 330-4343ou par Internet à www.ombudsman-veterans.gc.ca.

Une soixantaine de vétérans, blessés de guerre et membres de leurs famillesont exprimé leurs doléances sur le programme des Anciens combattantsdevant l’ombudsman des vétérans et son équipe. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

L’ombudsman des vétérans, le colonel retraité Patrick Stogran, consulte lesvétérans de l’ensemble du pays afin de formuler des recommandations auministre des Anciens combattants. Son équipe était de passage au Centre pleinair Castor, le 9 février. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

QUI EST L’OMBUDSMAN DES VÉTÉRANS?Le colonel (retraité) Patrick Stogran est à la tête du Bureau de l’ombudsman des vétérans depuis novembre2007. Durant sa carrière militaire, il a évolué au sein du 3 PPCLI, où il a commandé le bataillon alors que l’unité était déployée en Afghanistan en 2002. Il a aussi servi en Australie, en Norvège et en Bosnie, en plusd’occuper des postes partout au Canada. Aujourd’hui, son rôle d’ombudsman consiste à examiner les plaintesdes anciens combattants et des vétérans et à soulever les problèmes systémiques. En tant qu’agent indépen-dant et autonome, l’ombudsman relève directement du ministre des Anciens combattants. Impartial, il veilleà la sensibilisation des enjeux et des préoccupations des vétérans et de leurs familles. Il peut émettre desrecommandations au ministère, mais n’a pas de pouvoir décisionnel.

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NOUVELLESEEXXPPRREESSSS

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Un soldat canadien tué et quatre autres blessésau cours d’un accident d’entraînementPar Daniel RancourtJournal Servir

La dépouille du caporal Joshua CalebBaker, membre du Loyal EdmontonRegiment, tué au cours d’un accidentd’entraînement sur un champ de tir situé à environ 4 km au nord-est de laville de Kandahar, a été rapatriée auCanada le 15 février.

Quatre autres militaires canadiens ont été blessés lors de l’accident qui a eu lieu vers17 heures, heure de Kandahar, le 12 février.Les quatre soldats blessés ont été évacués par hélicoptère vers l’installation médicalemultinationale de rôle 3 de l’aérodrome deKandahar. Leur état est qualifié de stable etleurs noms ne seront pas publiés.

Le caporal Joshua Caleb Baker était mem-bre du Loyal Edmonton Regiment (4e BataillonPrincess Patricia’s Canadian Light Infantry)basé à Edmonton en Alberta, et servait avecl’Équipe provinciale de reconstruction deKandahar.

ENQUÊTECet accident n’étant pas lié au combat, une

enquête du Service national des enquêtes desForces canadiennes (SNEFC) est en courspour en déterminer les circonstances.

«Ce type d’entraînement est normal pour les soldats et essentiel pour les aider à maintenir un niveau d’expertise élevé», aaffirmé dans un communiqué le brigadier-général Daniel Ménard, commandant en chefà Kandahar.

La mort du caporal Baker porte à 140 lenombre de soldats canadiens à avoir péri en Afghanistan depuis le début de la mission,il y a huit ans.

DÉCLARATION DU MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

Peter MacKay, ministre de la Défensenationale, a émis la déclaration suivante:

«Nous pleurons la perte du caporal JoshuaCaleb Baker, qui est décédé en Afghanistan.Un accident d’entraînement est à l’origine dela mort de ce courageux soldat. Je veux pro -fiter de l’occasion pour souhaiter un promptrétablissement aux quatre soldats qui ont étéblessés au cours du même incident.»

Le caporal Joshua Caleb Baker était membre duLoyal Edmonton Regiment (4e Bataillon PrincessPatricia’s Canadian Light Infantry), d’Edmonton,Alberta. - Photo: FC

La sécurité, une alliée indispensable pour préserver la capacité opérationnellePar Jean-Sébastien PelletierG4 Conservation Ressources, QG 5 GBMC

La Roto 7 a permis à nos soldats déployés de développer de véritablesaptitudes préventives en fonction desdifférentes tâches qu’ils ont eu à accom-plir en théâtre opérationnel.

En effet, nos troupes ont été engagées dansun mandat comportant un très haut niveaude risque. Ce risque provenait de la naturemême des opérations militaires et d’un enne-mi qui a occasionné des dommages et despertes irrévocables à nos militaires et à nosressources matérielles.

Cependant, près de 50 % des blessuressubies par nos troupes en théâtre opération -nel n’étaient pas des blessures reliées au

combat(1). Cette statistique brutale nous rappelle que l’accent sur les opérations doitdonc être également accompagné de mesuresparallèles afin de préserver notre capacitéopérationnelle en prévision de la prochainemontée en puissance et du déploiement dela Roto 10 qui en résultera.

En effet, c’est le développement d’aptitudespréventives de sécurité en garnison et lors del’entraînement qui permettra de préserverl’intégrité physique et le bien-être de notrepersonnel. C’est également ainsi qu’on mini -mi sera les accidents et les pertes matériellesafin d’assurer notre performance en théâtreopérationnel.

Les chefs à tous les niveaux ainsi que chaquemembre du 5e Groupe-brigade mécanisé

du Canada (5 GBMC) doivent percevoir lasécurité dans le cadre de nos activités quoti-diennes comme une alliée, et une véritableculture en sécurité doit en découler. Le lea -dership dans ce domaine nous permettra essentiellement d’atteindre les objectifs duProgramme de Sécurité générale (santé etsécurité au travail), mais plus encore, depréserver notre capacité opérationnelle enprévision de notre prochaine mission. C’estune responsabilité de commandement, et jeme dois d’insister sur la responsabilité et l’im-putabilité des commandants et des chefs àtous les niveaux.

La multiplication de tâches pour plusieursd’entre nous a été essentielle à la réussite dudernier déploiement. Cependant, il n’est pas

acceptable que nos actions en sécurité généralefassent l’objet d’un relâchement, peu importel’activité en cause.

Le Programme de Sécurité générale a faitses preuves et a prouvé son apport et son effi-cacité au sein du 5 GBMC. Nous devons doncmaintenir les acquis dans ces périodes inten -ses dans le but d’assurer notre capacité àrépondre aux objectifs opérationnels. Gardonsà l’esprit que nos soldats formés, entraînéset aptes au combat sont uniques et diffi-cilement relevables.

Les différentes facettes du Programme deSécurité générale ont été mises en place dansun but préventif, et nous devons continuerd’être proactifs et dynamiques dans leur appli-cation. L’adhésion de tous est nécessaire.

Pour plus d’informations au sujet du Programme deSécurité générale ou des autres programmes deConservation des ressources, communiquer avec Jean-Sébastien Pelletier, G4 Cons Ress 5 GBMC, au418 844-5000, poste 6483.(1) Source : Statistiques provenant de l’officier de sécurité de laForce opérationnelle de la Roto 7, Jean-Sébastien Pelletier.

Le dernier vétéran canadien de la Première Guerre décède

John Babcock, le dernier vétéran cana diende la Première Guerre mondiale, est allérejoindre ses frères d’armes à l’âge de 109ans, le 18 février, selon Radio-Canada. Ledécès de ce caporal suppléant marque lafin d’une ère, a déclaré le bureau du premierministre Stephen Harper. Lorsqu’il s’est enrôlé,M. Babcock était âgé de 15 ans. Membredu 146e Bataillon du Corps expéditionnairedéployé en Grande-Bretagne, il avait tentémalgré son bas âge d’être envoyé au front en France, mais son subterfuge avait étédécouvert. Il a principalement évolué au seind’un bataillon de 1300 jeunes hommes dontla tâche consistait à creuser des fossés. Il a

aussi servi dans l’armée américaine durantles années 20.

La coalition mène une grande offensive en Afghanistan

Depuis le 13 février, une offensive de prèsde 15 000 soldats de l’OTAN et de l’arméeafghane progresse dans le secteur de Marjah,au sud de l’Afghanistan, selon l’Agence France-Presse. Cette région de la provincede Helmand est réputée comme étant l’undes derniers bastions des talibans dans le sudet également une pierre angulaire de la production de pavot destinée au financementde l’insurrection. Menée par les Américains,l’opération Mushtarak, qui implique aussides forces afghanes et anglaises, vise à repren-dre le contrôle. En date du 18 février, l’agence

rapportait que de 25 à 30 jours seraient néces-saires pour repousser les insurgés, quirépliquent avec des tirs sporadiques et desbombes. En une semaine, cette offensive acoûté la vie à 11 soldats de l’OTAN, ainsi quebien des civils et des talibans. Elle constitueune plaque tournante de la stratégie du prési-dent des États-Unis, Barack Obama, qui aautorisé l’envoi de 30 000 soldats supplémen-taires en Afghanistan, il y a deux mois.

Le «numéro deux» des talibansafghans capturé au Pakistan

Les autorités pakistanaises ont confirméle 17 février la capture du mollah Baradar,considéré comme le chef militaire des tali -bans afghans et le bras droit du chef suprême,d’après l’Agence France-Presse (AFP). Cethomme aurait été capturé par les servicessecrets pakistanais, au sud du Pakistan. Ilfaisait partie des fondateurs du mouvementtaliban. Selon certains experts cités par l’AFP,

ce chef était très respecté et sa perte pourraitêtre démoralisante pour le mouvement. Unspécialiste rencontré par La Presse a pour sapart mentionné que cette arrestation auraitun impact à court terme sur les opérationsmilitaires des talibans, Baradar étant recon-nu comme un excellent stratège.

Aide du Canada pour la base temporaire du gouvernement haïtien

Le Canada va soutenir la construction d’une base administrative temporaire pourle gouvernement haïtien à Port-au-Prince,annoncé le premier ministre Stephen Harper,le 15 février. La base accueillera des minis -tères et des fonctionnaires clés pendant unedurée pouvant atteindre un an, selon lesbesoins. Elle permettra au gouvernementhaïtien d’avoir une plateforme opérationnellecentralisée, d’où il pourra mieux gérer et coordonner le travail à venir.

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NOUVEL OUTIL POUR LES POMPIERS DE VALCARTIER

Couper du blindagen’a jamais été aussi facilePar Philippe BrassardJournal Adsum

Les pompiers du Service des incendiesde la Garnison Valcartier ont désormaisdans leur arsenal un nouvel outil trèsversatile : une torche exothermiquecapable de couper du blindage devéhicules militaires comme un couteaucoupant du beurre.

Acquise tout récemment, cette torchenommée «Prime Cut» émet 10 000 degrésFahrenheit de chaleur, faisant fondre enquelques secondes tous matériaux se dres-sant sur son passage. «Ça coupe pratique-ment n’importe quoi», résume Denis Côté,pompier chargé de montrer l’utilisation del’outil à ses collègues.

Fixée au bout de la torche, une longuetige en alliage ferreux alimente la combus-tion, une fois mise en réaction avec del’oxygène pure injectée à haute pression.Ces tiges remplaçables se consomment enmoins d’une minute. Les pompiers doiventdonc traîner une bombonne d’oxygène etquelques tiges pour se servir de la torche.

DES POMPIERS PLUS POLYVALENTSÀ l’origine, cette torche a été introduite

pour aider les pompiers militaires enAfghanistan, eux qui doivent parfois inter-venir auprès de véhicules blindés en détresse.L’outil venait carrément combler les lacunesrencontrées sur le terrain. «Les outils con-ventionnels qu’on utilise pour les véhiculesautomobiles ne sont pas tout à fait assezforts. On a fait des tests : ça fonctionne,mais c’est très ardu et on a même brisé cer-tains équipements», explique M. Côté,faisant allusion aux pinces de désincar-cération ou autres torches moins puis-santes.

À Valcartier, les pompiers pourront désor-mais intervenir efficacement advenant unaccident dans les secteurs d’entraînement.Selon Yan Brassard, chef pompier parintérim du Service des incendies, bien queces accidents restent rares, il est nécessaired’être prêt à toute éventualité.

INTERVENIR RAPIDEMENTAvec la torche, le pompier peut rapide-

ment détacher les trappes d’accès d’un

véhicule pour pénétrer à l’intérieur. Cetteméthode permet de garder les particulesde fusions à l’extérieur du véhicule, limi-tant ainsi les dégâts et les risques pour lespassagers à l’intérieur, selon M. Côté.

Très polyvalent, cet outil pourra égale-ment servir dans d’autres situations d’urgence telles qu’un effondrement destructure, afin de couper une poutre demétal, donne en exemple M. Côté. La rapidité de la nouvelle torche pourrait aussiinciter à l’utiliser en priorité sur d’autresoutils. «Il y en a qui pensaient que l’arrivéede cet outil, c’était miraculeux. C’est trèsbon, mais ça reste complémentaire à toutce qu’on a déjà», précise pour sa part YanBrassard.

Dans l’apprentissage de cet outil, leséquipes de pompiers ont reçu une for-mation d’un jour. En première partie, ilsont appris les différentes caractéristiqueset points d’entrée de chaque véhicule de lagarnison, avec la collaboration d’expertsde plusieurs unités.

Le second volet consistait à mettre enpratique l’utilisation de la torche sur unvéhicule Coyote inapte à rouler, gracieusetéde Recherche et développement de DéfenseCanada (RDDC).

Enfin, les pompiers ont aussi tenu àremercier la 5e Ambulance de campagnepour avoir octroyé des ressources et l’espace nécessaires à la formation.

Un pompier manie la fameuse torche pendantqu’un autre aspire les vapeurs de peinture avec ungrand tube, question de protéger l’air dans le bâtiment. La fusion est tellement rapide que lematériau reste tiède après l’intervention. - Photo :Philippe Brassard, Adsum

Des officiers d’environnement qui se démarquentEn matière d’environnement, certainespersonnes se démarquent par leurdévouement. C’est le cas de trois offi -ciers d’environnement d’unité de laGarnison Valcartier, qui ont initiéplusieurs projets verts dans leur milieu.

À l’occasion de l’assemblée annuelle des officiers d’environnement de la garni-son, la section Environnement leur a remistrois certificats de reconnaissance, le 17 février.

D’entrée de jeu, l’adjudant Isabelle Proulx, responsable des opérations à laGestion intégrée des déchets depuis 2007,a été récompensée. Aujourd’hui déployéeen Haïti au sein de l’opération HESTIA,l’adj Proulx n’a pas pu recevoir son certi-ficat; l’adjudant-maître Daniel Savard l’adonc reçu en son nom.

L’adj Proulx s’est impliquée activementdans les dernières années au sein du Comité sur l’approvisionnement vert et les matières résiduelles. Par exemple, ellea ciblé des objectifs précis qui font main -tenant partie du système de gestion de l’environnement du SQFT.

Elle a également initié auprès de la section Environnement des démarchesvisant à réévaluer la possibilité de recyclerle verre, le métal et le plastique utilisés dansles bureaux avec le papier et le carton. Bienqu’elle n’ait pas pu mener ce projet à terme,il est en bonne voie de se réaliser.

Le deuxième méritant est Denis Jullien,directeur du Centre plein air Castor. Bienavant son arrivée à la tête du Centre, il avait réalisé un plan de gestion des pesti-cides qui a mené l’organisation à unecertification prestigieuse : celle de la société Audubon. Il a également installéune baie de lavage pour les tondeuses duclub de golf afin d’atténuer les rejets de pesticides dans la rivière Nelson, quitraverse le parcours de golf.

Une fois promu directeur, son désird’améliorer les pratiques environnemen-tales du Centre s’est fait sentir, notammentdans sa rapidité à répondre aux recom-mandations des inspections multidisci-plinaire du 5 GSS et ses actions visant àfaire du Centre plein air Castor un endroitagréable pour pratiquer des activités, maisaussi pour travailler. M. Jullien a enfinhérité de la position d’officier d’environ-nement d’unité en 2009.

Puis, le sergent Éric Soulard a été hono -ré. En tant qu’officier d’environnement au12e Régiment blindé du Canada (12 RBC)depuis 2007, ce dernier participe active-ment et respecte les délais en ce qui a trait aux différentes obligations admi nis -tra tives environnementales et de matières dangereuses.

L’adjudant Isabelle Proulx, déployée en Haïti.- Photo : Courtoisie

Les trois récipiendaires de certificats de reconnaissance en environnement : l’adjudant-maître DanielSavard, qui a reçu le certificat au nom de l’adjudant Isabelle Proulx, Denis Jullien, directeur du Centreplein air Castor, et le sergent Éric Soulard, officier d’environnement du 12e Régiment blindé du Canada.- Photo : Philippe Brassard, Adsum

Il a aussi participé à l’injection de plusde 40 000 $ au 12 RBC pour la préven-tion de la pollution en 2009-2010. Enfin,il a mené un projet d’achat de conteneursde récupération permettant d’améliorer laperformance de l’unité en récupération.(P.B.)

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Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.

Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.

Tirage : 6800 copies

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38e année, No 17, mercredi 24 février 2010

PROCHAINE PARUTION mercredi 17 mars 2010

DATE DE TOMBÉElundi 8 mars 2010

MESSAGE DE L’ARMÉE DE TERRE

L’instruction destinée à laclasse A de la Réserve del’Armée de terre sera revigorée Grâce à un apport de cinq millions de dollars annoncé à la fin de janvier,l’instruction des réservistes de classe Ade l’Armée de terre sera revigorée.

En outre, l’Armée de terre travaille active-ment pour obtenir encore plus de fondsafin de soutenir des activités vers la fin del’année financière. Certaines réaffectationsde fonds au Ministère avaient forcé l’Arméede terre à imposer des contraintes tempo-raires sur cette instruction pour la duréede l’année financière, mais un excédentnon prévu provenant d’ailleurs au Ministèrepermet à l’Armée de réactiver une partiedes activités interrompues.

«Adapter les priorités de l’Armée de terre en fonction des priorités financièresexigées par les circonstances est extrême-ment difficile compte tenu de la cadenceopérationnelle que nous connaissons, aindiqué le lieutenant-général Andrew Leslie,commandant de l’Armée de terre. De touteévidence, cette situation n’est pas idéale,car le financement en question arrive tarddans l’année financière et il est insuffisantpour reprendre toutes les activités de laRéserve. Néanmoins, je suis très heureuxde savoir que les unités pourront réacti verdes travaux importants et reprendre l’ins -truction plus tôt que tard», a-t-il ajouté.

Les Forces canadiennes connaissent une cadence opérationnelle sans précé-dent tant à l’étranger qu’au Canada, etles priorités concurrentes ont donné lieuà des contraintes financières durant l’année. En décembre, le ministère de laDéfense nationale a annoncé qu’il appor-tait plusieurs ajustements à son budgetafin de répondre à des priorités stratégiques.En conséquence, l’Armée de terre a réorga -nisé ses dépenses dans certains secteurspour qu’il y ait suffisamment de fonds pourl’instruction opérationnelle et pour l’achatde plateformes d’équipement essentiel.

LA PÉRIODE LA PLUS OCCUPÉE DEPUIS DES DÉCENNIES

Malgré cette injection de fonds dans l’instruction des réservistes de classe A,certains défis demeurent. La contributionde l’Armée de terre en Haïti représente sonquatrième déploiement en importancedans le monde. En effet, un contingent deplus de 3000 soldats se trouve en Afghanis -tan, un deuxième contingent suit une instruction préalable à son déploiementen Afghanistan à Fort Irwin, en Californie,et un troisième groupe soutient les activi -tés de sécurité entourant les Jeux olympi -ques de Vancouver. Au total, près de 9500 soldats sont actuellement déployés, ce qui

constitue pour l’Armée de terre la périodela plus occupée depuis des décennies.

Le budget de l’Armée de terre et celuidu MDN ont augmenté au cours desdernières années. Ce financement englobedes sommes destinées à des initiativesrécentes comme l’expansion et le rééqui -pement de la Force terrestre. Les Canadiensont manifesté un énorme soutien moral à l’égard des soldats; ils ont égalementappuyé l’attribution de ressources finan-cières supplémentaires du gouvernement.Celui-ci a annoncé l’été dernier son inten-tion d’acheter des véhicules blindés neufsou remis à neuf afin que les soldats aientles outils et la protection nécessaires. Malgré ces augmentations, des décisionsfinancières difficiles ont été prises et ellesauront un impact sur de nombreux secteurs de l’Armée de terre.

PRIORITÉ ABSOLUE : PRÉPARER LES SOLDATS AUX MISSIONS

En annonçant ces mesures, le lgén Leslie a affirmé que la «priorité absolue»de l’Armée de terre est de préparer les sol-dats à la mission de combat en Afghanistan,à la mission de secours en Haïti et à d’autresmissions internationales et nationales. Oncompte en outre s’assurer que les projetsde modernisation d’équipement restent enbonne voie. Le commandant a affirmé quel’Armée de terre doit concentrer ses effortssur ses obligations et non sur ce qu’elleaimerait faire.

«Je suis extrêmement satisfait que l’Arméede terre ait obtenu cinq millions de dollarspour soutenir l’instruc-tion de nos réservistes declasse A au cours de cetteannée financière, a pré-cisé le chef d’État-majorde l’Armée de terre. Celadit, il faudra appliquerdes mesures de réaffec-tation dans d’autresdomaines au cours de l’année à venir afinde respecter les obligations de l’Arméede terre. En matière d’instruction, nousavons atteint certaines normes garantesde survie et de victoire; nous ne pouvonspas laisser d’autres dépenses nous fairerégresser».

DES RAJUSTEMENTS FINANCIERS NÉCESSAIRES

Le budget annuel de l’Armée de terres’élève à 1,6 milliard de dollars. De ce mon-tant, environ 80 millions ont été affectés à d’autres priorités des FC au cours de l’an-née. Des rajustements financiers sont

apportés dans l’ensemble de l’Armée deterre pour que l’on respecte les prioritésstratégiques. À cette fin, l’Armée de terredevra :• réduire les activités planifiées et l’instruction des soldats qui ne se prépa -rent pas à participer à des opérations dans l’immédiat;• reporter les travaux non urgents d’en-tretien et de réparation d’infrastructureset d’équipement;• reporter l’acquisition de biens non essentiels, dont certains véhicules com-merciaux;• réduire les conférences et les voyagesadministratifs; • réduire les dépenses en informatique eten téléphonie cellulaire par exemple;• réduire le nombre de réservistes à tempsplein.Le CEMAT a lui-même réduit au mini-

mum ses voyages outre-mer jusqu’au début de la prochaine année financière enavril 2010. On a annulé les voyages en classe affaire pour tous les militaires, ycompris le CEMAT. Ces voyages ne seront autorisés que dans des situationsparticulières, par exemple pour des sol-dats blessés qui pourraient nécessiter plusd’espace à bord des avions.

RÉDUCTION DES POSTES DE CLASSE BOn a surtout mis l’accent sur les réduc-

tions proposées aux postes de classe B. Lenombre de réservistes de classe B à tempsplein a augmenté sensiblement depuis

quelques années pour atteindre unsommet quasi histo -ri que : de 3430 dansl’Armée de terre ennovembre 2008, il estpassé à environ 4750en novembre 2009.L’Armée de terre

réduira ce nombre d’environ 300 à courtterme. Les réservistes à temps plein con-tinuent d’apporter une contribution inestimable aux activités quotidiennes del’Armée de terre, mais la forte croissancede postes à temps plein a entraîné desdépenses additionnelles. Les coûts asso-ciés au personnel représentent une partconsidérable du budget, et en raison del’augmentation sans précédent de contratsde classe B, des compressions sur ce plansont inévitables.

Le commandant a fait valoir que la Réserve fait partie intégrante de l’équipede l’Armée de terre; ses membres partenten mission côte à côte avec ceux de la Forcerégulière et portent une part considérabledu fardeau associé aux opérations natio -nales et internationales du Canada. L’argentéconomisé grâce aux compressions seraaffecté à l’instruction des soldats qui par-tiront bientôt en mission, ainsi qu’à l’achatd’équipement et de véhicules nécessairespour assurer la protection et la mobilitédont ils ont besoin.

«Nous comprenons que ces compres-sions signifient que nous ne pourrons pastout accomplir et qu’une telle approchecomporte des risques», a déclaré lelgén Leslie, en réitérant que l’Armée deterre doit mettre l’accent sur ses prioritésabsolues si elle veut être prête pour les missions et les tâches futures. Afin de maintenir le niveau d’excellence de l’Arméede terre dans les opérations, «nous devronspasser nos dépenses encore plus au peignefin», a-t-il dit. «Nos soldats méritent la meilleure instruction possible pour maintenir le calibre mondial dont ils ontfait preuve en milieux opérationnels.»2425, Boul . Bast ien, Québec, Québec

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L’argent économisé grâce aux compressions sera affecté à l’instruction

des soldats qui partiront bientôt en mission, ainsi qu’à l’achat d’équipement

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dont ils ont besoin.

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Des militaires transportent une femme qui vient tout juste d’être opérée au Rôle 2 jusque dans son lit.– Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée, Montréal

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Une ambulance improviséeDES TECHNICIENS MÉDICAUX DÉPLACENT DES HAÏTIENS BLESSÉS

Les ressources étant limitées, les techniciens médicaux doivent transporter des blessés dans une camionnette. – Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée, Montréal

Par le caporal Julie TurcotteLes Nouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Grâce au Rôle 2 et aux nombreux organismes non gouvernementaux, les soins médicauxofferts à la population de Léogâne sont nombreux. Malgré cela, certainsHaïtiens n’ont toujours pas reçu de soins,faute de transport.

Les routes sont en mauvais état et lamajorité des Haïtiens se déplacent en motocyclette. Ils doivent donc faire face àun grand défi lorsque vient le temps dedépla cer un membre de leur famille jusqu’àune clinique médicale.

Lorsqu’ils reçoivent des coordonnées,des techniciens médicaux, au volant d’une camionnette, se déplacent à travers lesroutes de Léogâne afin d’évacuer des

blessés. À cause du manque de temps et deressources, seulement les cas les plus gravespeuvent être traités ainsi.

«Ça fait vraiment pitié. Une dame amputéerestait loin et personne de sa famille n’avaitun transport. Une chance que nous étionslà», explique le caporal Mélanie Mascolo,de la 5e Ambulance de campagne. «C’estvraiment particulier à Haïti. Jamais nousn’avons utilisé une boîte de camionnette

pour évacuer des blessés auparavant, maisça fait la job», ajoute-t-elle.

Les techniciens médicaux agissent rapi-dement, mais l’information prend parfoisdu temps à parvenir aux cliniques médi-cales. Une jeune fille de 18 ans ayant une fracture à la jambe droite depuis le 12 janvier était alitée chez elle jusqu’à ceque son frère parle de son état le 31 jan-vier. Des techniciens médicaux des Forcescanadiennes sont alors allés la chercher.

Les cas où les techniciens médicaux évacuent des blessés sont nombreux. Pro -chainement, ils auront la chance de lestransporter... en ambulance.

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Stephen Harper et le président haïtien, René Préval, avec des membres de la Force opérationnelle inter-armées en Haïti. – Photo : caporal Pierre Thériault, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Martin Lang, du 3e Bataillon Royal 22e Régiment, assure la sécurité pendant une distributionde nourriture. – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le capitaine Dez Desjardins, un technicien en recherche et sauvetage en milieu urbain, est à la recherched’un Canadien disparu dans les ruines d’une maison de Port-au-Prince. – Photo : caporal Pierre Thériault, Caméra decombat des Forces canadiennes

Le sapeur Zacharie Lafrance, du 5e Régiment du génie de combat, coupe une tige de métal dans un bâtiment endommagé de Léogâne. – Photo : caporal Julie Bélisle, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le sergent Erica Oliver, commandant d’une section d’ingénieurs du 5e Régiment du génie de combat, examine l’intérieur d’un bâtiment endom-magé pour s’assurer qu’il n’y ait plus de victimes avant de le détruire. – Photo :caporal Julie Bélisle, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le soldat Joey Miller, du 3e Bataillon Royal 22e Régiment, apporte du barbelépour établir un périmètre de sécurité pendant une distribution de nourriture.– Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le soldat Mathieu Sans-Soucis, du 3e Bataillon Royal 22e Régiment, conduitune femme haïtienne vers une file de gens qui attendent pour recevoir dessoins médicaux. – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Hugo Labrie, du 3e Bataillon Royal 22e Régiment, assure la sécuritépendant une distribution de nourriture. – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Patrick Demers, un signaleur duQuartier général et Escadron des transmissions, seprépare à soulever un mât de communicationsradio devant le camion logeant le poste de retrans-mission automatique (PRA). Les Forces canadi-ennes ont installé un PRA au sommet d’une desmontagnes au sud de Port-au-Prince. – Photo : caporal-chef David Hardwick, CIIFC, Ottawa

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Le caporal Jonathan Meunier, de la 5e Unité de police militaire, surveille une file d’Haïtiens en face del’ambassade du Canada à Port-au-Prince. – Photo : caporal-chef David Hardwick, CIIFC, Ottawa

Les soldats Gosselin, Dubé et Bilodeau chantent une chanson haïtienne en s’aidant d’un livre de chan-sons emprunté pendant une messe. Près de 100 membres de la Force opérationnelle interarmées en Haïtiont assisté à une messe pour démontrer leur appui au peuple haïtien. – Photo : caporal Pierre Thériault, Caméra decombat des Forces canadiennes

Le sergent Luc Tellier, de l’Unité régionale de soutien aux cadets, détachement Québec, est déployé àLéogâne en tant qu’ingénieur responsable de la section de l’unité de purification d’eau par osmose inver-sée. – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le brigadier-général Guy Laroche, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Haïti, accueillele premier ministre Stephen Harper, à son arrivée à Port-au-Prince – Photo : caporal Pierre Thériault, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le soldat Charles-Olivier Bergeron, un signaleurdu Quartier général et Escadron des transmis-sions, effectue un contrôle radio à partir ducamion logeant le poste de retransmissionautomatique. – Photo : caporal-chef David Hardwick, CIIFC,Ottawa

Le sergent Mario Bernard, avec l’aide du caporal Daniel Hudon, se sert decisailles pour retirer des câbles ensevelis sous les décombres. – Photo : sergentBruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Amélie Cases, de la 5e Ambulance de campagne, examine unefemme enceinte – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Sandie Walsh, de la 5e Ambulance de campagne, vérifie la pressionsanguine d’une fillette. – Photo : sergent Bruno Turcotte, Caméra de combat des Forces canadiennes

Le caporal Heintie Schmiclt, un opérateur de matériel mobile de soutien du 5e Bataillon des services du Canada, nettoie la fenêtre d’un chariot tous terrains pour conteneurs. – Photo : caporal-chef David Hardwick, CIIFC, Ottawa

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Un coup de pouce de tailleLE DÉFI DES INGÉNIEURSPar le caporal-chef Jean-Nicolas Minville Les Nouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Le 3 février, lesingénieurs de la force opérationnelledu 3e Bataillon Royal 22e Régiment (3 R22eR) ont entrepris plusieurs pro-jets de construction et de récupérationdans la ville de Léogâne. Ces travauxsont très bien accueillis par les organis -mes non-gouvernementaux (ONG) etla population locale, car les besoinssont multiples et criants.

La ville de Léogâne a été presque entièrement dévastée par le séisme du

12 janvier. Rares sont les bâtiments qui nesont pas dangereusement endommagés,écroulés ou bien littéralement réduits enun tas de pierres. Puisque tout est à faire,il faut fixer des priorités.

«Notre tâche ici a trois volets. Nousdevons fournir de l’eau, fournir un sou-tien en équipement lourd pour enlever les débris de Léogâne et, troisièmement,offrir des conseils d’ingénieurs sur les infra-structures de la ville», explique le majorClaire Bramma, commandant de l’esca -dron de génie pour le groupement tactiquedu 3 R22eR

Les ingénieurs de la force opérationnellesont très en demande. Ils répondent tantqu’ils peuvent à la demande selon lespriorités. C’est ce qui s’est produit lorsqueles dirigeants de l’ONG français Acted ontdemandé la participation des militairescanadiens de toute urgence pour la con-struction de latrines près d’un camp deréfugiés au centre-ville de Léogâne. «Il nous aurait fallu deux ou trois joursalors que l’armée canadienne est venue eta fait ce travail en l’espace d’une heure»,explique Vincent Morel, chef de projet«water and sanitation» pour Acted.

DES TÂCHES QUI SORTENT DE L’ORDINAIRECertaines tâches que reçoivent les

ingénieurs sortent un peu de l’ordinaire.«L’une des plus importantes tâches quenous avons accomplies jusqu’à maintenantétait à l’hôpital Sainte-Croix. Nous avons

enlevé les débris de leur bâtiment admi -nistratif et récupéré certains documentsimportants», affirme le maj Bramma. Cesdocuments étaient entre autres les archivesmédicales de l’hôpital, très importantespour le traitement des patients.

Finalement, les ingénieurs ont égale-ment travaillé à la solidification de la mairie de Léogâne, permettant ainsi aux autorités de la ville de se réunir et decontinuer leur travail.

Toutes ces tâches peuvent sembleranodines lorsque l’on regarde la situationgénérale d’Haïti, mais elles font la dif-férence dans la gestion des besoins immé-diats. Elles sont les premiers pas vers la reconstruction du pays. Grâce au sou-tien et aux conseils de nos ingénieurs, les Haïtiens auront les clés en main pourrebâtir leur pays.

Le sergent Mario Bernard du 5e Régiment du génie de combat montre à Vincent Morel de l’ONG Actedl’emplacement des latrines publiques qu’ils creuseront. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Les Nouvelles de l’Armée

Le sapeur Danny Lemay et le sapeur Junior Lecours du 5e Régiment du génie de combat observent lafouille des décombres de l’hôpital Sainte-Croix. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Les Nouvelles de l’Armée

Le Groupement tactique du 3 R22eR en HaïtiPar le capitaine Lyne PoirierOfficier des Affaires publiques, GT 3e Bataillon, Royal 22e Régiment

À peine les images du tremblement deterre qui a semé la désolation en Haïtidéfilaient-elles sur nos écrans que desvérifications d’état-major débutaientau sein du 5e Groupe-brigade méca nisédu Canada afin de répondre à l’appelurgent d’aide.

Moins de quatre jours après la catastro-phe, une équipe de reconnaissance dirigéepar le colonel Jean-Marc Lanthier, com-mandant adjoint de la Force opérationnelleinterarmées en Haïti, quittait Québec endirection d’Haïti. Le lieutenant-colonelAndré Demers et l’adjudant-chef CharlesFortin étaient également du nombre à partir.

À la demande du Gouvernement duCanada, les troupes du Secteur du Québecde la Force terrestre, dont le Groupementtactique du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment(GT 3 R22eR), ont été déployées en sol haïtien afin de porter assistance au gou-vernement en place, à la MINUSTAH ainsiqu’au peuple éploré.

Malgré les nombreux défis entourantun déploiement rapide d’une telle enver-gure, les troupes sont finalement toutesen place à Léogâne et répondent à l’appeld’aide humanitaire avec efficience et professionnalisme. Tous les moyens detransport disponibles, par air et par mer,ont été exploités afin de déployer nostroupes le plus rapidement possible. Certains de nos valeureux guerriers ontquitté la Jamaïque pour une excursion de12 heures sur le destroyer NCSM Athabaskanavant le fouler le sol haïtien.

Le camp Lynx, ainsi baptisé par le GT 3 R22eR, loge un effectif d’environ 512 personne comprenant des fantassins

des compagnies A et B, des ingénieurs etdu personnel de la compagnie de com-mandement et des services. De plus, du personnel du 1er Hôpital de campagnedu Canada, de Petawawa, ont érigé unhôpital à quelques mètres du camp où il prodigue des soins de santé à la popu la -tion locale pouvant aller jusqu’à des chirurgies majeures.

La population locale est très réceptiveà notre présence, ce qui facilite beaucoupnotre travail sur le terrain. Malgré toutel’adversité et les nombreuses pertes que lepeuple haïtien a connues, les gens noussaluent de la main et nous gratifient deleur plus beau sourire.

Toutes les opérations du GT s’effectuenten parfaite synergie avec les différentspartenaires civilo-militaires : la Policenationale haïtienne, la Police de l’ONU,les U.S. Marines, la MINUSTAH et plusieursorganismes non gouvernementaux dontl’Agence canadienne de développementinternational (ACDI) et le ministère des

Affaires étrangères et du Commerce international.

Les journées de travail sont enrichissanteset bien remplies. Il y a beaucoup de tra-vail à faire, les troupes ne chôment pas etles tâches diversifiées contribuent à rehaus -ser la présence du bataillon dans notrezone opérationnelle.

Les militaires accomplissent différentestâches humanitaires. Les compagnies d’infanterie œuvrent notamment à lasécurité de site pendant la distribution denourriture en appui aux ONG et au batail-lon sri-lankais, de l’ambassade, de l’hôpi-tal canadien et de l’organisation non gou-vernementale Canadian Medical AssistanceTeams.

Des patrouilles de présence s’effectuentdans le secteur d’opérations canadien afinde voir au bon fonctionnement des effortssur le terrain et d’assurer la liaison avecla population locale. Des patrouilles médicales assurent la distribution des soinsde santé aux habitants des zones rurales

plus éloignées de la ville de Léogâne.Des soins primaires y sont prodigués ainsique des transferts à l’hôpital canadien. Lespatrouilles de présence ont également per-mis l’identification de 27 ressortissantscanadiens. Enfin, des escortes de convoiassurent la sécurité des équipements etcargaisons pendant les déplacements.

Enfin, depuis notre arrivée, bien qu’il y ait beaucoup à faire encore, les réalisa-tions sont néanmoins palpables sur le terrain. De prochains articles vous expliqueront de façon plus ciblée les tâches des différentes organisations œuvrant au sein du GT.

Un soldat sri-lankais et un soldat canadien dirigent une foule d’Haïtiens versles vivres. – Photo : cpl Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

Deux militaires canadiens aident un homme haïtien qui souffre d’un coup dechaleur. – Photo : cpl Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

ENSEMBLE DE LA FORCE• Rôle 1 - Dr Hébert - 5e Ambulance de campagne

• Rôle 2 – 1er Hôpital de campagne du Canada• Les ingénieurs

• Peloton d’influence • Peloton des transmissions

• Renseignement

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Transformer un champ en campBÂTIR À PARTIR DE RIENPar le caporal-chef Jean-Nicolas Minville Les Nouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Le 20 janvier 2010au matin, le terrain qui deviendra lecamp Lynx à Léogâne ne ressemblaitqu’à un autre terrain vague, mis à partles vestiges laissés par le tremblementde terre du 12 janvier.

Plus tard dans la journée, les membresde la compagnie A du 3e Bataillon du Royal22e Régiment (3 R22eR) arrivaient, munisuniquement de leur équipement person-nel et de leur moral. C’est ainsi que débu-taient les travaux de construction.

ROME NE S’EST PAS FAITE EN UN JOUR...Dur réveil le premier matin. Personne

ne s’attendait à ce que Léogâne possèdeautant de coqs brûlant de passion pour lechant matinal.

Sur le terrain, boîtes à fourbi, sacs decouchage et soldats meublaient la plainevide. Peu à peu, quelques abris de fortunesfaits de couvertures de sol, d’un peu decordage et de quelques branches ont faitleur apparition.

Les soldats ont utilisé un trou de fossesceptique d’un hôpital en constructiondétruit pour faire des latrines en murantle contour avec des briques provenant desvestiges de ce même hôpital.

Le poste de commandement quant à luiconsistait en seulement trois sections detentes modulaires, une table faite d’unesimple planche de bois supportée par quatre piles de briques. À ce point, lesseules communications vers l’extérieurs’établissaient par téléphone satellite ouBlack Berry. À cette étape des choses, il était impossible de dissocier le campmilitaire d’un camp de réfugiés haïtiens.

CONSTRUCTION GRADUELLEAvec l’arrivée d’autres soldats, l’expan-

sion du camp était inévitable. Ces derniers,équipés de lits de camp, se sont établis surle terrain, le rendant un peu moins vague.Les soldats devaient tout de même con-tinuer à partager leur espace de vie avecde nombreuses mygales et tous les autresinsectes vivant déjà sur les lieux. La roséematinale s’ajoutait également à la liste despetits désagréments.

L’étape suivante a été l’établissementd’un espace de stationnement, car le 3 R22eR louait des véhicules locaux pourle transport. Le camp comptait à ce moment200 personnes.

DU LUXE?C’est vers la fin de la première semaine

que des constructions plutôt inusitées ontfait leur apparition sur le camp : des tentesde fortune érigées avec des toiles achetéesen ville ou bien par l’assemblage de cou-vertures de sol en série.

La compagnie B, une fois arrivée, aentamé la construction d’un gym à l’aidede bouts de bois et de briques servant depoids. Les douches, très attendues, ontégalement poussé à gauche et à droite.Plusieurs abris à l’ombre des arbres ontété érigés pour les repas et les quelquesrares pauses que s’accordaient les mem-bres de l’expédition.

INDUSTRIALISATIONUne centaine de techniciens médicaux,

infirmières, docteurs et chirurgiens se sontajoutés au camp. Bien installés dans lestentes qu’ils ont pris le soin d’apporter, ils se sont établis confortablement en bordure du camp initial.

On a vu rapidement l’apparition de toilettes chimiques, de matériel pour lequartier-maître et également de nombreuxvéhicules militaires augmentant la flottedu camp à près de 30 véhicules. Des géné -ratrices ont facilité les opérations infor-matisées. De plus, des bulldozers sontvenus aplanir le terrain permettant d’agrandir le camp où on commençait àse sentir à l’étroit. Le camp comptait maintenant environ 400 personnes.

L’AVENIR?Avec de plus en plus de gens qui afflu-

ent, le petit terrain vague se transformegraduellement en village militaire. Plus lematériel arrive, plus les améliorations et les innovations se multiplient. On nepeut qu’imaginer ce que l’avenir lui réserve.

Les membres de la compagnie B du 3 R22eR ont cru bon de garder la forme. Ils se sont donc confection-né un gym de fortune. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Les Nouvelles de l’Armée, Montréal

Cet abri est l’un des nombreux que l’on peut voir sur le camp Lynx. Il témoigne des conditions danslesquelles nos troupes doivent vivre. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Les Nouvelles de l’Armée, Montréal

Des projets à impact rapide pour assurerla sécurité et le bien-être des HaïtiensPar le caporal Julie TurcotteLes Nouvelles de l’Armée, Montréal

Les opérateurs de la coopération civi-lo-militaire (COCIM) explorent les ter-res haïtiennes afin d’identifier l’ensem-ble des besoins de la population. Ilest facile d’observer les besoins desgrandes villes, mais il ne faut pas nég-liger les personnes dans les villages oucamp de réfugiés éloignés. Les équipesCOCIM visitent aussi les espaces reculéset identifient leurs besoins en soinsmédicaux, eau, nourriture et infrastruc-ture.

Les renseignements recueillis grâce auxpatrouilles sont ensuite communiqués auxcellules d’urgence haïtienne, aux orga -nismes non-gouvernementaux (ONG) etaux Nations unies. Les équipes COCIMdoivent ensuite assurer la coordinationentre ces différents intervenants et lesForces canadiennes (FC) pour l’accom-plissement des projets. Pour assurer laréussite, tous doivent travailler dans lamême direction.

Le nombre de projets à réaliser est énormeet la reconstruction d’Haïti prendra desannées. En ce moment, le but est de réali -ser des projets qui améliorent rapidementla vie des Haïtiens. Pour ce faire, les FC seconcentrent principalement sur des pro-jets à impact rapide, donc des projets quipeuvent être réalisés par nos équipes enune ou deux journées.

«Par exemple, des ponts qui ont étéendommagés ou détruits et que nosingénieurs peuvent aller réparer pour don-ner accès à des villages qui, sinon, seraientcoupés de contact avec le reste de la com-munauté. (...) C’est un exemple de projetqui a un impact direct et positif auprès de

la population», explique le lieutenantPhilippe-André Genest, opérateur COCIMà Léogâne.

À QUEL PROJET DONNER LA PRIORITÉ? Les priorités sont définies selon deux

sources : les projets identifiés urgents parles différents acteurs civils sur le terrainet les ressources des FC disponibles. Lesopérateurs COCIM ont donc, quotidien-nement, un énorme travail de coordina-tion et les décisions prises tiennent lesingénieurs occupés. Ces derniers sontpartout, que ce soit à ramasser des débris,à égaliser des routes, à construire deslatrines ou bien à solidifier des bâtimentsen place.

«Les gens sont très contents de nous voir,car ils réalisent que nous sommes là pourles aider et que nous comprenons leursbesoins», ajoute le lt Genest.

Assurer la reconstruction et améliorerle bien-être des Haïtiens, voilà ce à quoitravaillent nos militaires depuis dessemaines. Les projets ne manquent pas,mais tous ceux entamés devront être ter-minés avant le 5 mars.

Le sergent Mathieu Renaud et le caporal-chefMiguel Castellon-Rivera, deux opérateurs COCIM,discutent avec un représentant d’un bureaurégional pour évaluer les besoins des villageoisdans cette zone. – Photo: cplc Jean-Nicolas Minville, LesNouvelles de l’Armée, Montréal

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Une Vingt-deux dans l’âmeSoldat Mariana FernandiniUnité : 1er Bataillon, Royal 22e RégimentMétier : canonnièreAnnée d’enrôlement : 2007Missions : premier déploiement

à Kandahar en 2010

Par Philippe BrassardJournal Adsum

Bien qu’elle porte un nom de famille ita lien, le soldat Mariana Fernandini vientdu Pérou, en Amérique du Sud. Depuisdes générations, le service militaire est

une tradition dans sa famille. «Tout lemonde était militaire là-bas, l’armée çafaisait partie de la famille. J’ai vécu là-dedans et j’ai toujours aimé ça», indiquela jeune femme, précisant qu’autrefois leservice militaire était obligatoire au Pérou.

Arrivée à Montréal à l’âge de sept ans,elle a grandi en entendant souvent parlerdes Forces canadiennes, surtout des Casques bleus, et l’attrait de l’enrôlementn’a pas cessé de croître. Elle a tout de même jonglé avec l’idée d’intégrer la policedurant quelque temps, pour finalementchoisir le chemin plus direct des Forces

canadiennes.À 21 ans, elle a sauté les

pieds joints dans ce défifait sur mesure pour elle.«Tout ce qui est entraîne-ment physi que, ça m’atti-rait. Le sport, c’est ma vie»,ajoute celle qui est tombéetoute jeune dans la mar-mite de l’activité physique.Elle est d’ailleurs atta -quante depuis deux ansdans l’équipe régio nale desoccer militaire.

Entourée d’hom mes –étant l’une des deux seulesfemmes du 1er Bataillondu Royal 22e Régiment –

elle vit avec cette situation facilement. Auquotidien, la vie de groupe est une sourcede motivation pour elle. «La fraternité quetu as avec tes collègues, c’est unique. Onn’est pas 24 heures sur 24 heures ensem-ble, mais on se soutient. Il se crée des liensavec du monde que tu n’aurais jamaispu créer en étant civil», raconte le sdtFernandini, faisant allusion aux entraî -nements où tout le monde partage lesmêmes épreuves.

En quête d’excellence, elle dit appré cierle métier de fantassin, où les limites sonttoujours repoussées. «J’aime me dépas -ser, voir jusqu’où je peux aller», dit-elle.

Son premier déploiement est prévu l’automne prochain à Kandahar. Cette mission sera pour elle l’apogée de sonentraînement. «C’est comme le soccer : ona beau se pratiquer sans arrêt, mais sansmatch, on n’est pas un vrai joueur. J’ai hâtede voir si j’aime mon job pour de vrai»,explique-t-elle. Ce sera aussi l’occasion deconnaître la culture afghane. Sa seulecrainte est de laisser sa famille et ses proches derrière elle.

Pour la suite de sa carrière, ses ambi-tions sont de suivre les traces du soldatValérie Poliquin, la première femme du régiment à obtenir la qualification dechef d’infanterie.Le soldat Mariana Fernandini, l’une des deux seules femmes du

1er Bataillon du Royal 22e Régiment, se repose pendant un exercice àFort Bliss, au Texas. - Photo : Courtoisie

Une «médic» passionnée par son métierCaporal Kathleen MatteUnité : 5e Ambulance de campagneMétier : technicienne médicaleAnnée d’enrôlement : 2001Missions : Kandahar (2006-2007)

Par Philippe BrassardJournal Adsum

Qui aurait pu deviner que le caporalKathleen Matte deviendrait techniciennemédicale, elle qui était massothérapeutejuste avant de s’enrôler? Attirée par la diversité des tâches et le travail physiquereliés à l’uniforme militaire, elle s’est lancéedans cette aventure sans trop savoir dansquel métier elle aboutirait.

Celle qui était jadis ignorante du domainemédical peut aujourd’hui intervenir faceà de nombreuses blessures graves et veilleraux soins d’une compagnie d’infanteriesur le terrain, grâce aux expériences acqui -ses au fil des années de service. Milieu clinique et préhospitalier, salles d’urgence,cas complexes : des défis, elle en a eus.

Et elle apprécie pouvoir aller beaucoupplus loin qu’une infirmière dans le mondecivil. «Ici, on fait des points de suture, dessoins aux plaies, des intraveineuses, etc.(…) Tu prends un patient amoché, tu escapable d’analyser la situation, poser undiagnostic, amener un plan de traitementet le traiter. On peut faire plus d’actesinvasifs», explique cette passionnée de sonmétier.

Travaillant à l’UPS 4 au 3e Bataillon duRoyal 22e Régiment, elle évolue dans uneéquipe dynamique, où elle peut discuterouvertement des cas avec ses supérieurs.

En 2006-07, le cpl Kathleen Matte a œuvré à l’hôpital multinational de rôle3 à Kandahar, aux côtés de médecins occidentaux. Dans les baies de traumasoù elle travaillait principalement, elle atraité des dizaines de cas, avant leur entréeen salle d’opération comme à leur sortie.

«C’est ma plus belle expérience à vie»,dit-elle sans hésiter. «Ça a ravivé la flammedu métier!» Même si son petit bonhommeavait deux ans et demi à l’époque et qu’ellea dû retisser les liens avec lui à son retour,elle est convaincue que les sacrifices enont valu la peine.

Étonnamment, ce ne sont pas les ballessifflant près d’elle qui l’ont marquée enthéâtre, c’est plutôt «le côté humain». Enexemple, elle raconte l’histoire d’un Afghanvictime d’une mine alors qu’il transportaitdes marchandises en camion. Traité àl’hôpital, il perd une jambe et des doigts.

Dans les jours suivant son opération,malgré de bons signes vitaux, l’hommerécupère mal et ne mange plus, constatele cpl Matte. Aidée d’un interprète, elleapprend que sa femme et ses sept enfantsignorent où il se trouve. Sans tarder, onlui prête un téléphone pour qu’il appellesa femme, soulagée d’entendre sa voix.Cette dernière a pu réconforter son mari,en lui disant que son fils plus vieux s’occu -

perait de travailler à sa place. Rassuré,le père de famille s’est soudainement misà prendre du mieux. Ce sont des cas commeceux-ci qui fascinent le cpl Matte.

Par ailleurs, ses sorties avec les troupesà Kandahar ont été enrichissantes àplusieurs égards. D’un seul coup d’œil, ellesait reconnaître les morsures nécrotiques

Le caporal Kathleen Matte, technicienne médicale de la 5e Ambulance de campagne, a œuvré pendantplusieurs mois à l’hôpital multinational de rôle 3 à l’aérodrome de Kandahar. On la voit ici au chevetd’une petite Afghane. - Photo : Courtoisie

causées par les araignées du désert. Ellea aussi pris conscience de son rôle pré-cieux pour les troupes, avec qui elle adéveloppé des relations fraternelles. Maiselle a également constaté l’importance deses techniques de combat pour rester envie et remplir son rôle en sécurité. Pourson prochain déploiement en 2010, elleaimerait d’ailleurs être détachée avec unecompagnie sur une longue durée.

Finalement, son métier lui a inculquédes «outils de vie incroyables» au quoti-dien. Son cours de conduite d’urgence l’a rendue beaucoup plus calme. «Sur laroute, je vois les gens paniquer pour desaffaires et j’ai envie de leur dire “Mon Dieu,relaxez!”», blague-t-elle. Mais les expéri-ences qu’elle a vécues lui permettent de remettre ses propres épreuves en per-spective, et de les affronter d’emblée.Atteinte d’un cancer ces dernières années,elle a ainsi réussi à surmonter la mala -die et affiche maintenant un visage rayon -nant de santé.

QUELQUES DONNÉES• Nombre de femmes dans la Force

régulière à Valcartier : 619 (hommes : 5832)

• Nombre de femmes militaires à Valcartier(incluant les réservistes) : 1494 (hommes : 8643)

• Nombre de femmes dans les armes de combat à Valcartier (infanterie, blindé,artillerie, génie) : 42

• Nombre de femmes du personnel civil deValcartier : 532

• Nombre de femmes dans la Force terrestreau Canada (régulière) : 1117, dont 155dans les armes de combat

• Pourcentage de femmes dans l’effectif totaldes FC : 15 % (militaire) et 42 % (civil)

(Sources : CRH de Valcartier et site des FC)

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24 février 2010/ A

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Le Royal 22e Régiment voit sa première femme qualifiée chefSoldat Valérie PoliquinUnité : 1er Bataillon, Royal 22e RégimentMétier : FantassinAnnée d’enrôlement : 2008Missions : Premier déploiement en 2010.

Par le sous-lieutenant François ThiviergeOfficier d’administration, QEL-INF 0907avec la collaboration de Philippe BrassardJournal Adsum

Le 18 novembre, les 32 finissants du coursde qualification élémentaire de leadershippour fantassin recevaient leur diplôme du major-général Alain Forand, colonelhonoraire du Royal 22e Régiment (R22eR).Parmi ces candidats se trouvaient deuxmembres de la Force de réserve ainsi que30 fantassins de la Force régulière. Parmices 30 fantassins se trouvait le soldat ValériePoliquin du 1er Bataillon, R22eR, premièrefemme de ce régiment à obtenir la quali-fication de chef d’infanterie.

L’histoire des femmes dans le R22eR adonc tourné une autre page de sa lenteprogression. Rappelons-nous que l’enrôle-ment de nos collègues féminins dans lesmétiers de combat a commencé en 1988.En ce qui concerne le R22eR, il faudraattendre 1992 avant d’y voir surgir unepremière femme en la personne du capi-

fantassin pour tester ses limites physiqueset psychologiques. Ce défi, elle l’a nonseulement trouvé mais l’a surmonté avecprofessionnalisme, ce qui lui a valu d’obtenir ses qualifications de leadership.

De son côté, la jeune militaire reste bienmodeste par rapport à cet accomplisse-ment. «Je ne pense pas que j'ai été meilleureque les autres. C'est sûr que je suis con-tente d'avoir réussi, mais il y a quelqu'unqui m'a donné ma chance à quelque part,et c'est ça que je trouve plaisant. Je saisqu'il y a d'autres femmes qui ont le poten-tiel pour ça», affirme-t-elle.

Elle se prépare aujourd’hui à la Roto 10qui sera sa première expérience outre-mer.Par rapport à ce déploiement, le sdt Poliquinse montre consciente que beaucoup dedéfis l'attendent comme adjoint au capo-ral-chef. «L'idée d'être en position de lea -dership, c'est un peu stressant, mais j'aiconfiance», souligne-t-elle. «D'aller enthéâtre, sur le terrain, c'est l'objectif ultimede notre entraînement. C'est sûr que j'aihâte», ajoute-t-elle.

C’est la persévérance, la compétence etle professionalisme de femmes telles quele sdt Poliquin qui font qu’à chaque jourqui passe il semble plus naturel de voir desfemmes parmi les rangs de l’infanteriecanadienne. Reste à savoir si d’ici quelquetemps, nous aurons le plaisir de parler du sergent Poliquin…

Le soldat Valérie Poliquin, à bord d’un VBL 3, vient tout juste de terminer sa qualification de canonnière.– Photo : Philippe Brassard, Adsum

taine Perron, une ancienne officier logistique entrée en 1984 qui réussit à sequalifier officier d’infanterie en 1992 pour joindre par la suite le 2e Bataillon du R22eR. Peu de temps après, le soldatValérie Binet devenait la première femmedu rang du R22eR.

Bien que plusieurs femmes, une fois laporte ouverte par le capt Perron, devin-rent officiers au R22eR, il a fallu atten-

dre 17 ans avant de voir une femme durang obtenir une qualification de leader-ship. Avec ce nouveau précédent établi parle sdt Poliquin, il est improbable que nousayons à attendre encore plusieurs annéesavant de voir une autre femme se quali-fier chef.

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Le parcours d’une femmeofficier dans l’artillerieCapitaine Marie-Ève BéginUnité : Collège militaire royal de Saint-JeanMétier : ArtilleurAnnée d’enrôlement : 1997Missions : Kaboul (2004), Kandahar (2007-2008)

Par le capitaine Eric Le MarecOfficier d’affaires publiques du CMR Saint-Jean

Le capitaine Marie-Ève Bégin travaille au Collège militaire royal de Saint-Jean(CMR Saint-Jean) comme commandantd’escadron depuis 2008. Elle a fait l’annéepréparatoire au CMR Saint-Jean pourensuite terminer un baccalauréat en his-toire au Collège militaire royal du Canadaà Kingston en 2002.

Officier d’artillerie de profession, le captBégin a effectué sa dernière phase d’en-traînement en 2002. «Plus j’avançais dansl’entraînement, plus c’était clair que j’avaisma place au sein de l’artillerie», précisel’officier. Après son entraînement, elle estmutée à Valcartier comme commandantde troupe au sein du 5e Régiment d’ar-tillerie légère du Canada.

générale parce que ça va mal. Comme OOA,on a une puissance de feu incroyable ànotre portée. C’est extrêmement gratifi-ant de savoir qu’on peut sauver des vies.Souvent les gars sur le terrain viennentnous remercier à la fin de la journée pourle soutien qu’on leur a apporté», ajoute lecapt Bégin.

En 2008, Marie-Ève Bégin se voit mutéeau CMR Saint-Jean. Elle passe sa premièreannée au Collège à titre de commandantadjoint de la division des élèves-officierset devient par la suite commandant del’escadron Iberville. «J’aime mon travailparce que je contribue à former les élèves-officiers, explique le capt Bégin. Les élèves-officiers évoluent beaucoup durant lesdeux années qu’ils passent ici et c’esttrès valorisant de les voir s’accomplir.»

Lorsqu’on connaît son métier, on com-prend mieux le calme qu’elle arbore devantles situations stressantes. «La gestion dustress est une compétence transversalequ’on développe assez vite dans l’artillerie»explique-t-elle. Lorsqu’il s’agit de larguerune bombe à 200 mètres de troupes «amies»,on comprend bien que la gestion du stressse développe rapidement.

Le capitaine Marie-Ève Bégin devraitnormalement quitter le CMR Saint-Jeancet été pour retourner au sein du 5e Régimentd’artillerie légère du Canada à Valcartier.

Le capitaine Marie-Ève Bégin, commandant d’escadron au Collège militaire royal de Saint-Jean, a étédéployée à Kandahar en 2007 où elle était rattachée à un escadron de blindés.

Un rêve de jeunesseBombardier-chef Isabelle AnctilUnité : 5e Régiment d’artillerie légère du CanadaMétier : artilleurAnnée d’enrôlement : 1989Missions : Bosnie (1993-1994, 1999-2000, 2001),Haïti (1996-1997), Afghanistan (Kaboul, 2004)

Par Philippe BrassardJournal Adsum

Pour le bombardier-chef Isabelle Anctil,qui a été basée les 20 dernières années àValcartier, devenir militaire était avanttout un rêve de jeunesse. «Je trippais surl’uniforme, j’aimais le défi, le fait de devoirêtre en bonne forme physique», dit-elle.Très sportive étant jeune, jouant au hockey et au handball, l’armée était à lahauteur de ses ambitions.

En plus, son frère avait servi un an dansles Forces, ce qui l’a influencée dans saréflexion. Quant à son père, un capitainede navire marchand, il lui aurait peut-êtretransmis le goût de partir sur de longuespériodes. «Je ne suis pas le genre de filleà partir toute seule avec un pack-sac. Mais

pour une mission, oui!», explique l’ar-tilleuse, qui a maintenant cinq missionsen poche.

N’aimant pas vraiment les études et n’en-visageant pas d’autre carrière, elle s’estdonc enrôlée à 19 ans. D’abord chauffeurd’obusier M-109 au début de sa carrière,elle a acquis plusieurs qualifications surd’autres véhicules et comme signaleur.Mais elle n’a jamais laissé de côté les canons,passant près de 16 ans à les manœuvrer.

Parmi ses nombreuses missions, la Bosnie en 1993 est celle qui l’a marquéele plus. Elle y conduisait une ambulancede campagne. «J’ai bien aimé mon expéri-ence. On était tout le temps sur le terrain,on sortait à tous les jours avec les ambu-lances, on escortait les convois», se rappelle-t-elle avec un brin de nostalgie.

Le «challenge», la vie de groupe, l’espritd’équipe, voilà ce qu’elle apprécie de l’armée. «Pour une fille dans un métier decombat, c’est toujours du surpassement.Il faut tout le temps que tu sois capabled’en montrer», soutient-elle. «Mais c’estça qui te garde en forme, qui te garde àjour dans ta discipline.» Et elle signale

n’avoir jamais eu de problème à évoluerdans un milieu d’hommes.

D’après le bdrc Anctil, l’armée a bienchangé durant les deux dernières décen-nies. Elle a remarqué la croissance du nombre de femmes, qui est parti d’envi-ron cinq femmes à plus de 15 aujourd’huiau sein du régiment d’artillerie. Elle serappelle également qu’autrefois il y avaitdavantage d’activités de cohésion, surtoutlors des exercices hors base. «La cohésionn’est plus la même», affirme-t-elle un peudéçue, donnant en exemple la disparition des soirées festives après le travail.

Dans 13 mois, la longue carrière du bdrcAnctil tirera à sa fin en raison de problè -mes auditifs. Elle ne peut plus tirer ducanon ni d’arme légère (C-7), pour ne pasaggraver ses problèmes. Une situationqu’elle vit difficilement, car elle aurait aiméretourner sur le terrain. «De ne plus êtrecapable de suivre la gang, c’est ça que jetrouve dur», confie-t-elle, en pensant surtoutà Kandahar, où elle aurait pu toucher àl’essence même du métier d’artilleur.

Malgré tout, elle adopte une attitudepositive. «L’armée, c’est un beau défi, unebelle organisation. Souvent, on ne se rendpas compte comment on est bien dans l’ar-mée. Oui, des fois c’est sacrifiant de partir sept ou dix mois et tout. Mais jene regrette rien», retient le bdrc Anctil, àqui l’on souhaite bonne chance dans sesnouveaux défis.

Pour le bombardier-chef Isabelle Anctil, devenirmilitaire était avant tout un rêve de jeunesse. Un rêve qui tire à sa fin, après plus de 20 ans à Valcartier comme artilleur au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada. - Photo : Philippe Brassard,Adsum

Durant sa mutation à Valcartier, Marie-Ève est déployée une première fois à Kaboul en 2004. Puis, ayant terminé ses

spécia lités d’officier d’observation avancée(OOA) et de contrôleur aérien avancé (CAA), elle est déployée une deuxième foisà Kandahar et est rattachée à un escadronde blindés.

Responsable de coordonner et de fournirl’appui feu à l’escadron, elle a «trippé»durant son déploiement. «Lorsqu’on faitappel à nous, les artilleurs, c’est en règle

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De réfugiée politique à militaire canadienneÉlève-officierAdriana Amador GarayUnité : Bureau des Affaires publiques 5 GSSMétier : stagiaireAnnée d’enrôlement : 2009Missions: aucune

Par Philippe BrassardJournal Adsum

Née à Bogota, la capitale de la Colombie,Adriana Amador Garay grandit dans unefamille très active sur la scène publique.Son père est politicien et son frère est membre des Forces armées colombiennes.Dès l’âge de 16 ans, Adriana travaille avec sa mère, une journaliste à la télévi-sion et à la radio. Parallèlement, elle complète une technique en radio-télévi-sion, ainsi que des études universitairesen communication publique.

La jeune Colombienne songe pendantun moment à s’enrôler, mais il lui auraitfallu débourser de l’argent pour entrerdans cette armée peu accessible aux femmes. Ce n’était que partie remise.

Tranquillement, elle mène une carrièrepublique colorée : lobbyiste, journalistepolitico-économique ou chef de pressed’un organisme, elle touche à tout.

«C’était magnifique comme carrière»,se souvient-elle. Mais en raison de la viepublique active de sa famille, ça n’a pasduré. «On a commencé à avoir pas mal de problèmes de sécurité», confie-t-elle.Sa famille devient victime des conflits politiques en Colombie.

En 2002, tout bascule : elle reçoit desmenaces de guérillas qui veulent la cen-surer. Également l’objet de menaces, sonpère se fait enlever, avant d’être tragique-ment assassiné.

Pour sauver sa vie, elle quitte son payspar la porte d’en arrière à destination duCanada, où elle reçoit le statut de réfugiéepolitique. Quelques sœurs l’ont suiviedepuis, mais une partie de sa familledemeure toujours là-bas.

REPARTIR À ZÉROIgnorant l’existence même d’une pro -

vince canadienne francophone, Adriana

aboutit à Québec avec «bonjour» pour seul mot de français. Depuis son arrivée,apprendre la langue a d’ailleurs été «le plus grand défi» pour celle qui a encoreun vif accent espagnol. Malgré tout, elle signale avoir eu une adaptation assezfacile.

Une fois installée, son désir de s’enrôler refait surface. «J’ai tou jours vouluporter l’uniforme militaire, me sentir fière de faire partie d’un organisme selonmoi essentiel pour un État», dit-elle, elledoit toutefois attendre cinq ans avantd’obtenir sa citoyenneté canadienne etenfin pouvoir entreprendre les démar chesd’enrôlement.

Entre temps, elle retourne aux étudesen français langue seconde, suivies d’unemaîtrise en relations publiques à l’Uni -versité Laval. Puis, elle replonge dans lebain de la vie publique et des communi-cations, s’impliquant dans une multitude d’orga nismes pour les immigrants de larégion de Québec.

SERVIR DANS LES FCPlus de deux ans après avoir fait sa

demande d’enrôlement, Adriana reçoit unappel déterminant : elle est acceptée dansles Forces. Le 1er septembre dernier, elleenfile l’habit de combat pour la premièrefois au Collège militaire de Saint-Jean. Unrêve se réalise.

Blessée durant son cours de recrute-ment, elle a été transférée temporairementcomme stagiaire aux Affaires publiques àValcartier. Ici, elle peut avoir un aperçude ce métier de relation avec les médias,qui rejoint sa carrière civile.

Mais ses réelles ambitions pour l’avenirseraient d’œuvrer à l’étranger dans le milieu diplomatique, pour l’ONU particu -lièrement. Passionnée de géopolitique, ses yeux s’allument lorsqu’elle parle de travailler en Bosnie ou en Afrique.

Aujourd’hui, la jeune aspirante officierse dit «très fière» de faire partie des Forcescanadiennes et elle souhaite relever tousles défis.

Huit ans après avoir quitté en trombeson pays natal, elle ne retournerait jamaisen arrière. «Je m’ennuie de ma famille etdu soleil, c’est tout!»

L’élève-officier Adriana Amador Garay est à sonposte de travail, au bureau des Affaires publiquesdu 5 GSS, situé au quartier général de la GarnisonValcartier. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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S’intégrer dans un milieud’hommesPar Philippe BrassardJournal Adsum

Difficile pour les femmes de bien s’intégrer dans les Forces canadiennes? La personnalité etl’attitude jouent pour beaucoup, selon plusieursfemmes militaires de Valcartier interrogées parl’Adsum.

«Personnellement, je pense que tout est une ques-tion d’attitude. Par exemple, si tu arrives avec unepersonnalité plus introvertie, remplie d’appréhen-sions et de préjugés, c’est sûr que tu pourrais êtrebien malheureuse. Ce n’est pas cette attitude quej’aime adopter; au contraire, je suis quelqu’un de fon-ceuse. J’arrive là et je fais ma place, j’ai un job à faire»,soutient le caporal Kathleen Michaud, techniciennemédicale de la 5e Ambulance de campagne. Cette attitude, elle la résume comme suit : «je fais ma place,je ne me laisserai pas désarmer par personne, je restecalme et positive.»

Également, la perception que les hom mes ont envers les femmes serait bonne autour d’elle, «sur-prenante» même. «Dans les exercices, ils voient quetu as du cœur au ventre, que tu es capable de traî nertes affaires et que tu n’es pas en train de pleurer dans ton coin parce qu’il fait froid, au contraire. Ettu adoptes leur langage», indique le cpl Matte. Comme technicienne médicale, elle tente aussi degagner le respect en prodiguant les meilleurs soinspossibles à ses patients avec une touche d’humour,diligence et exactitude.

Pour le soldat Mariana Fernandini, le fait d’êtrel’une des deux seules femmes du 1er Bataillon du Royal22e Régiment ne pose pas problème. «Les gars sont corrects. Je m’entends bien avec eux. Ils sont encou -rageants, surtout qu’il faut que je force deux fois plus

qu’eux pour arri ver à leur niveau», souligne cettejeune soldat d’infanterie.

Selon elle, rien de mieux que les actions pour fairetaire la moindre parcelle de préjugé. «Tu leur mon-tres que tu as du cœur, que tu es capable de fairetoutes les mêmes affaires qu’eux.»

De son côté, l’élève-officier Adriana Amador Garay,qui est d’origine colom bienne, a été surprise de cons -tater l’abondance des femmes en uniforme. «C’est hallucinant, je vois des femmes partout. Nous sommesvraiment bien positionnées», décrit-elle.

Cette recrue maintient qu’il revient à chacune defaire sa place. «Moi je me donne ma place en faisantmon travail. Mais je trouve qu’il y a beaucoup derespect ici.» Elle constate que c’est davantage son origine colombienne qui soulève des questionsque le fait d’être une femme.

GRIMPER L’ÉCHELLECôté cheminement de carrière, une femme peut

aspirer aux mêmes responsabilités qu’un homme,en autant qu’elle détienne les qualités personnellesrequi ses, selon le bombardier-chef Isabelle Anctil, du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada.«Si tu as du leadership, il n’y a rien qui va t’arrêter,aucune barrière. C’est ta mentalité à toi qui va faireque tu vas monter ou pas», affirme-t-elle. «Si tu réus-sis à te faire respecter, que tu sois une fille ou un gars,que tu es capable de faire le job, il n’y aura pas deproblème.»

Mais autrefois, les femmes des armes de combatdevaient prouver leur valeur aux autres constam-ment, témoigne le bdrc Anctil, enrôlée en 1989. «Avant,on était des cibles. Il fallait tout le temps se surpas -ser», explique-t-elle. Cependant, les mentalités auraientévolué avec le temps. «Maintenant, si tu n’es pas capa-ble, ça finit là, que tu sois une fille ou un gars.»

QUELQUES DATES HISTORIQUES•1885 : les premières femmes assistent les FC à titre d’infirmières.• 1914-1918 : (Première Guerre mondiale) : 2800 femmes infirmières

servent outre-mer dans le Corps de santé royal canadien. Au pays, desfemmes revêtissent l’uniforme pour la première fois et apprennent àmanier des armes au sein de groupes paramilitaires.

• 1939-1945 : (Deuxième Guerre mondiale) : 5000 infirmières serventdans le Corps médical de l’aviation, la marine et l’armée, principalementdans les hôpitaux outre-mer.

• 1941 : enrôlement de 45 000 femmes non infirmières. Création de divi-sions féminines dans chaque branche. Apparition des premiers métiersnon conventionnels pour les femmes, tels que mécanicienne ou conduc-trice d’équipement lourd.

• 1965 : plafond d’enrôlement permanent des femmes fixé à 1500 femmesdans les FC, soit 1,5 % des effectifs.

• 1979 : les collèges militaires ouvrent leurs portes aux femmes.• 1982 : la Charte canadienne des droits et libertés interdit toute discrimi-

nation basée sur le sexe, la race, l’âge, la religion, les déficiences mentalesou physiques, etc.

• 1986-1988 : à la suite d’une plainte de discrimination, le Tribunal cana-dien des droits de la personne ordonne notamment aux FC d’intégrerpleinement les femmes à la Force régulière et à la Réserve (à l’exceptiondes sous-marins), de supprimer toutes les restrictions d’emploi et d’élabo -rer un plan dans l’intention d’atteindre l’intégration totale d’ici dix ans.

• 1988 : le colonel Sheila A. Hellstrom devient la première femme promueau grade de brigadier-général dans la Force régulière.

• 1989 : le soldat Heather R. Erxleben est la première femme au Canada àoccuper un poste de soldat d’infanterie au sein de la Force régulière.

• 2000 : le Chef d’état-major de la Force maritime annonce que les femmespourront désormais servir dans les sous-marins.

• 2002 : à titre d’adjudant-chef auprès du sous-ministre adjoint (Ressour -ces humaines - Militaires), l’adjudant-chef Camille Tkacz est la premièrefemme affectée à un poste de commandement en chef.

(Source : Site officiel des FC)

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HAÏTI : pour envoyer lettres et colisLe service postal pour Haïti est désormaisétabli. Vous trouverez ci-dessous les adres -ses des différents points de chute en Haïtiainsi que les directives pour l’envoi decourrier et de colis.

Veuillez prendre note que ces envois de courrier sont uniquement destinés au soutien du moral des troupes. Les dons decharité et les colis pour aide humanitaire nesont pas autorisés par la poste militaire etne seront pas acceptés. Tout don destiné auxhabitants de pays où les Forces canadiennessont déployées doit être acheminé à un desnombreux organismes humanitaires auCanada.

Pour adresser une lettre ou un colis : inscrirele nom de l’opération; le rang, le nom, les ini-tiales et les trois derniers chiffres du matricule;l’organisation, l’unité et la section (ou le pelo-ton); puis la succursale postale des Forcescanadiennes à Belleville. Exemple :

Op HestiaSgt Joe Manville, JRS, 665

Op HestiaESN, 5 BnS, TPT, plt A CP 5054, Succ Forces

Belleville, ON K8N 5W6

ADRESSESVoici les trois adresses pour envoyer du

courrier ou des colis à Haïti :

COLISVoici les dimensions/poids maximum pour

les colis. Les colis dépassant les dimensionset poids maximum ne seront pas acceptés.

Les dimensions maximales sont de 1 mètrepour la longueur, la largeur et l’épaisseur,pour un pourtour (le pourtour est le total dela largeur + hauteur + longueur) maximalde 2 mètres. Les dimensions minimales sontune longueur de 240mm, une largeur de140mm et une épaisseur de 1mm.

Tous les colis peuvent faire l’objet d’uneinspection par les douaniers du pays hôte.Par conséquent, il faut dresser une liste détaillée du contenu de chaque colis dans lecoin inférieur gauche du paquet.

Les expéditeurs sont priés d’inscrire leuradresse et leur numéro de téléphone dans lecoin supérieur gauche du colis afin que leservice postal des Forces canadiennes puissecommuniquer avec eux si le colis suscite despréoccupations liées à l’adresse ou au con-tenu. Si le colis contient des articles suspectset si aucune adresse de retour n’est indiquée,le colis sera ouvert et son contenu vérifié.Les articles prohibés seront retirés et unelettre expliquant les actes du service postaldes FC sera ajoutée avant l’expédition ducolis au destinataire. Un registre du colis,des articles retirés et de leur disposition,ainsi qu’une copie de la lettre jointe, doiventêtre conservés.

SERVICE DE RETOUR DU COURRIERVeuillez ne pas utiliser le service de cour-

rier d’encouragement si le destinatairedoit rentrer au Canada dans les quatresemaines suivant la date de l’envoi. S’il estimpossible de livrer le colis dans le théâtre,le colis fera l’objet d’un dépistage postal, serataxé et sera renvoyé à l’expéditeur. Si aucuneadresse de réexpédition ou de retour n’estindiquée, le colis sera ouvert pour tenter dedécouvrir où il doit être envoyé. En cas d’échec,le contenu du colis sera mis au rebut dansle théâtre. Les maîtres de poste doivent maintenir un registre de ces colis, de leurcontenu et de ce qu’il en est advenu. Ils doiventégalement conserver des photos des colis etde leur contenu dans les dossiers officiels.

ARTICLES INTERDITSLes expéditeurs sont priés de noter que

tout le courrier envoyé aux opérationsdéployées fera l’objet d’un filtrage de sécu-rité effectué par le service postal des Forcescanadiennes. Il faut suivre les directives dela Société canadienne des postes concernantles articles qu’il est interdit d’expédier versle pays hôte. Toutefois, voici une liste généraledes articles qu’il est interdit d’envoyer parcourrier. En cas d’incertitude au sujet d’unarticle donné, communiquez avec le Servicepostal des FC.

- Armes ou répliques d’armes, répliquesde munitions ou munitions inertes, ainsi quetout autre appareil qui simule l’apparenced’explosifs ou de munitions, y compris lesrépliques de grenades ou les grenades inertesou d’autres répliques de munitions militaires,que ces articles soient obtenus aux fins d’exposition ou non.- Articles généralement jugés obscènes ouimmoraux;

- Gaz comprimés (aérosols);- Liquides ou solides corrosifs (agent deblanchiment, acides, ammoniaque);- Liquides ou solides inflammables (essencepour briquets, allumettes);- Explosifs;- Boissons alcooliques;- Produits du tabac;- Drogues et narcotiques (y compris les médicaments prescrits);- Articles périssables (fruits, viande).- Articles fragiles, écrasables, de forme inhabituelle, coupants, liquéfiables ou enpoudre: il incombe au client de s’assurer quel’article est bien emballé et qu’une quantitéadéquate de produit de bourrage et de renforcement est utilisée afin d’éviter quel’article soit perdu ou endommagé, que lematériel postal ou les autres articles expédiéssoient endommagés et que les personnes qui manipulent le courrier soient blessées.À titre indicatif, le paquet devrait pouvoirsupporter une chute d’environ un mètre pourempêcher tout dommage ou bris.

PERTE D’ARTICLES PERSONNELSLe service de courrier d’encouragement

ne doit pas être utilisé pour envoyer des articles personnels de valeur. Pour ces arti-cles, il faut avoir recours au service habituelde la Société canadienne des postes, et il estfortement recommandé de souscrire unel’assurance postale. Les employés du MDNet les membres des FC qui veulent présen-ter une réclamation pour dommages ou perteconformément à la DOAD 7004-2 doiventremplir le formulaire approprié conformé-ment à la DOAD 7004-2B et le faire parvenirau bureau du JAGA concerné.

OPÉRATION HAMLETPort-au-Prince, Haïti

(Ambassade canadienne) grade/initiales/nom/nm

unité/section Opération HAMLET

C.P. 5250, Succ Forces Belleville, ON

K8N 5W6

OPÉRATION HESTIAHaïti Jacmel

Support au désastre d’Haïtigrade/initiales/nom/nm

unité/sectionOpération HESTIA

C.P. 5054, Succ ForcesBelleville, ON

K8N 5W6

DARTHaïti EICC (DART)

Équipe d’intervention en cas de catastrophegrade/initiales/nom/nm

unité/sectionOpération HESTIA

C.P. 5046, Succ ForcesBelleville, ON

K8N 5W6

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L’exercice TAZ URBAIN de la compagnie A du 1 R22eRPar l’élève-officier Mihai PiajeCompagnie D, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Profitant d’une opportunité d’ en-traînement dans les secteurs civils,la compagnie A du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) a organisé unexercice de guerre en zone urbainedu 1er au 3 février.

L’objectif poursuivi par l’exercice étaitle maintien de compétences et la créationd’instructions permanentes d’opérations(IPO) aux niveaux de section, de pelotonet de compagnie. Celles-ci permettent unebonne communication entre les différentséléments de la compagnie et par corré -lation, une meilleure efficacité lors des opérations urbaines.

Afin de s’assurer que tous maîtrisaientles techniques de base, l’exercice a doncdébuté au Centre d’instruction du Secteurdu Québec de la Force terrestre par unentraînement à l’échelon de détachement.L’instruction a commencé par un rappeldes mots de commandement en anglais etleur signification.

Cette étape essentielle complétée, lespratiques d’insertion par détachement dedeux et de quatre ont commencé. Ainsi,les différentes sections ont eu l’opportu-nité de pratiquer des insertions de piècesdans plusieurs situations, des plus sim-ples aux plus complexes. De plus, le rap-port post-exercice des instructeurs aprèschaque pratique permettait de discuterdes points à être corrigés et ainsi de con-tinuer à s’améliorer constamment à chaque pratique.

Grâce à l’effort fourni par tous et auxconseils avisés des instructeurs, nous avonsremarqué qu’à la fin de la journée la confiance parmi les membres des sectionss’était installée et que les soldats de la compagnie A étaient prêts à passer auxchoses plus sérieuses.

Lors de la deuxième journée, la com-pagnie s’est déployée dans la région deBeauport. Travaillant en partenariat avecles services de police de Québec, nos troispelotons ont poursuivi l’entraînement dansune ancienne école secondaire, ce qui apermis de pratiquer des scénarios beau-coup plus élaborés.

L’utilisation de la «simunition», les différentes sortes de cibles statiques etmobiles et la température glaciale se sontajoutées à la complexité du bâtiment.Plusieurs sites avec des parcours diffé rentsont été préparés par les instructeurs afinque chaque peloton puisse relever un défi différent à tour de rôle. De plus, ils’agissait surtout de pratiquer des nou-velles techniques telles que l’évacuationdes blessés et des prisonniers, commentréagir devant un dispositif explosif de circonstance, etc. Enfin, une attention particulière a été portée à la communica-tion au sein des pelotons afin que le com-

mandant de peloton puisse être au courantde la situation et en informer la chaîne decommandement.

Cette journée a été très profitable, cardes ajustements au niveau des IPO ont puêtre effectués au sein des pelotons afinqu’ils soient fin prêts pour l’exercice finalde compagnie le lendemain.

Lors de la dernière journée de l’exerci-ce, nous avons eu le privilège d’assister àune démonstration de l’escouade tactiquedu Service de police de la Ville de Québec.Les présentations de la police terminées,nous étions enfin prêts pour l’exercice finalde compagnie. Le moment était venu demontrer de quoi les soldats de la compa -gnie A étaient capables!

Dès le passage de la ligne de départ, lerouleau compresseur s’est mis en marche.Nous avons pu assister à des entréesdynamiques et à une bonne communi-cation au sein des pelotons et tout cela engardant le momentum. Encore une fois,les membres de la compagnie TAZ ontprouvé qu’ils sont en mesure de relevern’importe quel défi et ce, avec brio et pro-fessionnalisme.

En d’autres termes, la grande réussitede l’exercice TAZ URBAIN témoigne del’excellente instruction reçue ainsi que dudésir de vaincre qui habite les membresde la compagnie A du 1 R22eR.Le caporal-chef Comeau «nettoie» une grande pièce avec son détachement. – Photo : sdt E.R. Leprohon, 1 R22eR

Notre mission?Vous informer!

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Caporal Frédéric JeanPromotion

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Adjudant Chantale OuelletPremière agrafe

à la décoration des FC5 RGC

Caporal-chef Josée ChiarotPromotion

5 RGC

Caporal Yannick LacombeDécoration des FC

5 RGC

Caporal Alain BeaulieuDécoration des FC

5 RGC

Caporal Pascal GauthierPromotion

5 RGC

Caporal Vincent MorneauPromotion12 RBC

Adjudant Gaétan St-LaurentPromotion

5 RGC

Caporal Pierre-Yves LehouillierPromotion12 RBC

Caporal-chef SébastienChouinardPromotion

5 RGC

Adjudant-maître Pierre RivestDeuxième agrafe

à la décoration des FC5 GSS Sn Pers

Caporal Danny RochonPromotion12 RBC

Sergent Erica OliverDécoration des FC

5 RGC

Maître de 2e classe François Cloutier

Première agrafe à la décoration des FCRDDC

Caporal Jean-Philip BeaucheminPromotion12 RBC

Caporal David LepagePromotion

5 RGC

Caporal Jose Ramazani-Muyumba

Promotion5 RGC

Sergent Stéphane TrahanDécoration des FC

5 RGC

Sergent Jimmy TremblayDécoration des FC

5 RGC

Caporal Jean-Pierre MaltaisPromotion12 RBC

Caporal Danick Morier-ThibaultPromotion

5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Jean-Philippe RossPromotion12 RBC

Caporal Mark SmithPromotion

5 RGC

Caporal André-Philippe VollantPromotion

5 RGC

Soldat Jose FernandezPromotion12 RBC

Soldat Brian KanePromotion

5 Bn S du C Cie Maint

Caporal-chef Mélanie Gringas-Vaugeois

Décoration des FC5 RGC

Adjudant Robert Jason TrenholmPromotion

5 RGC

Sergent Francis ArsenaultDécoration des FC

5 RGC

Sergent Martin SamoisettePromotion2 R22eR

Caporal Michael CampbellPromotion

5 RGC

Adjudant Jean-François BoutinPremière agrafe

à la décoration des FC5 RGC

Adjudant Sylvain LatulippePremière agrafe

à la décoration des FC5 RGC

Major Étienne TremblayDécoration des FC

5 RGC

Capitaine de corvette Luc St-Pierre

PromotionRDDC

Capitaine Stéphane RichardDeuxième agrafe

à la décoration des FC5 GSS CTSE

Adjudant-maître Jean-François Bélanger

Promotion5 Bn S du C

Major Alexandra St-AmandPromotion

Bureau des procureursmilitaires (Est)

Major Mathieu PrimeauDécoration des FC

5 RGC

Lieutenant-colonel Daniel MacIsaacPremière agrafe

à la décoration des FC5 RGC

QUE SIGNIFIE BRAVO ZULU?C’est un terme emprunté à la marine qui signifie

«bien fait» ou tout simplement «bravo». Pour soumettre la photo du récipiendaire

d’une promotion, d’une décoration ou d’unedistinction, ou encore de quelqu’un prenant saretraite, veuillez nous demander le formulaire de

rédaction pour Bravo Zulu par courriel à [email protected]

ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

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Des témoignages francs et directs pour les sous-officiers et officiers du 1 R22eRPar le lieutenant Tom Brzozowski 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

L’auditorium est plein : sous-officiers etofficiers du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment(1 R22eR) et du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR) jasent, échangentdes histoires et rient un peu. La présenta-tion du major Steve Jourdain est prête àcommencer.

L’indicatif d’appel 39 sur le dernier grou -pement tactique présente ses membres

triés sur le volet pour leur rôle joué au seinde la compagnie Cobra. Il est flanquénotamment de son sergent-major de com-pagnie, l’adjudant-maître Guy Lapierre,d’un commandant de peloton, d’un adjointde section et même d’un représentant desingénieurs de combat.

Lorsque la présentation commence, l’at-mos phère devient vite sérieuse. L’assem -blée est attentive lorsque le maj Jourdainprésente l’environnement dans lequel il aopéré pendant de longs mois. Tout est passé

au peigne fin : les routes, les bases d’opéra-tions avancées, la situation rouge, la situ-ation blanche, etc. Il faut admettre que laprésentation fourmille d’anecdotes toutesplus intéressantes les unes que les autres.Le jeune commandant de compagnie couvre plusieurs aspects du théatre : les règles d’engagement, les bombes artisanales, la préparation à la bataille, les types de missions, l’utilisation des outils tels que le tireur d’élite, l’arme blindée, etc.

Il nous dépeint la réalité telle qu’il l’avécue avec son équipe. Les commentairesde l’adjum Guy Lapierre, du capitaineHugo Dallaire et du lieutenant Alex Leblanc offrent une mine d’informationau personnel présent. Ils répondent auxquestions sans détour. Il est clair que lessous-officiers et officiers du 1 R22eR quiformeront la prochain GT ont soif d’enapprendre plus de leur frères d’armes dudeuxième bataillon.

Si la journée a commencé par une amicale compétition de hockey, remportéepar le 1 R22eR, on retiendra surtout decette journée les témoignages francs etdirects qui ont été entendus lors de cetterencontre.

CHRONIQUE LECTURE

TITRE : Le Québec - Un voyage de découvertes

TEXTE : Valérie Hébert et Stéphane Marchand

ÉDITEUR : Éditions Modus Vivendi

INFORMATIONS TECHNIQUES :256 pages, 27,6 x 22,1 cm, couverture soupleISBN 978-2-89523-571-2 24,95$

LE QUÉBEC –UN VOYAGE

DE DÉCOUVERTES

Pour Valérie et Stéphane, un couple dans la jeune trentaine,la vie ressemblait un peu trop à un livre dont les chapitressont déjà écrits d’avance. Leur quotidien les menait tran-quillement vers un sentiment de vide intérieur. Plutôtque de choisir une vie stable, un boulot, une maison, deuxenfants, tous deux rêvaient de vivre de plus grandes aven-tures. En quittant tout pour découvrir leurs rêves à traversle Québec, ils se sont retrouvés. «Le Québec – Un voyagede découvertes» est un récit photographique qui trans-porte le lecteur aux quatre coins de la province, à traversla lentille du jeune couple. L’ouvrage plaira autant auxamateurs de photographie qu’il pourra inspirer les personnes souhaitant sortir des sentiers battus de la vie.

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simplement votre nom et numéro de téléphone par courriel à [email protected] ou par télécopieur

au 418 844-6934 au plus tard le jeudi 11 mars.LA GAGNANTE DE NOTRE DERNIER TIRAGECaroline Tardif est l’heureuse gagnante des livres

présentés dans notre chronique du 10 février : «Je joue à Toc Toc Toc - La mer» et «La petite

rapporteuse de mots». Félicitations!

Développement professionnel conjoint pour le 2 R22eR et le 1 R22eRPar le capitaine Jocelyn BordeleauCommandant adjoint, compagnie de commandement

Le 28 janvier, le 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) a organisé unejournée de développement profession-nel avec ses confrères du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR).

Question de bien débuter la journée, les officiers des deux bataillons se sontrencontrés afin de s’affronter au hockey.Sur la glace, les deux équipes ont joué avecbeaucoup d’enthousiasme et d’énergie.Toutefois, ce sont les membres du 1 R22eRqui ont remporté la victoire.

Une fois le surplus d’énergie dépensé,les officiers et les sous-officiers du 1 R22eRse sont tous retrouvés à l’Académie afin

d’écouter la présentation sur les expéri-ences en Afghanistan du major SteveJourdain, commandant de la compagniedes services, et des membres qui ont faitpartie de sa compagnie. La présentationcouvrait les expériences du maj Jourdain

avec l’ANP et l’ANA, les types et la fréquencedes patrouilles, ainsi que les leçons appri -ses durant le tour. Les membres de l’audi-toire ont posé beaucoup de questions afind’en apprendre davantage. Tous ont apprisénormément de cette présentation et chacun désire maintenant mettre en appli-cation les conseils reçus.

Finalement, pour clore l’événement, lesofficiers et les sous-officiers des deux bataillons se sont réunis dans leur cerclerespectif au 1 R22eR. Avec de la bière et dela pizza, les discussions amorcées aprèsla présentation du maj Jourdain se sontpoursuivies dans un contexte informel. La journée de développement profes -sionnel a été une réussite et a permis d’approfondir des sujets plus précis.

Le lieutenant-colonel St-Louis présente le majorJourdain aux membres et sous-officiers du 1 R22eR.

De jour comme de nuit, l’escadron Ase prépare pour la FO 3-10Par le lieutenant Morgan OlivieroChef de troupe 13, escadron A, 12e Régiment blindé du Canada

Du 9 au 11 février, l’escadron A du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC)a participé à un champ de tir de nuit con-joint avec les candidats d’un cours d’opéra-teur de tourelle. Sous le commandementdu lieutenant Gaétan Aupin, les trois troupes ont perfectionné leurs habilités àutiliser l’arme principale du Coyote, lecanon de 25 mm M242 Bushmaster.

Le but de l’entraînement était d’accroîtrela confiance des opérateurs envers le sys-tème de tir de nuit. Après avoir ajusté lesviseurs en faisant un zérotage de combat,les troupes ont dégusté un bon repas chauden attendant que les dernières lueurs dujour disparaissent. La première nuit a étéfroide, mais claire. Ces conditions sont

idéales pour utiliser le système de viséenocturne du chef d’équipage communé-ment appelé «coude». Malgré quelquesdifficultés et enrayages, le tir statique s’estdéroulé rapidement.

L’officier de sécurité du champ de tir asu ajouter du réalisme à cet entraînement.Le lt Aupin avait préparé un scénario danslequel l’escadron A devait appuyer uneforce de sécurité locale. Selon le scénario,des insurgés avaient attaqué une stationde police et un édifice gouvernemental.Toutefois, la route de repli de l’ennemicroisait un champ de tir improvisé del’escadron. Après que les ordres eurent étédonnés, un ordre fragmentaire (FRAGO)fut émis. Immédiatement après avoir effec-tué un ravitaillement de combat, leséquipages ont engagé et détruit les ciblessous l’illumination des fusées éclairantes.Pendant trois nuits, le scénario a été rejoué

pour permettre à chacun de mettre sesconnaissances en pratique.

Fatigués mais de bonne humeur, lesmembres de l’escadron A ont procédé aunettoyage avant de revenir au régiment.Ce genre d’exercice brise la routine régi-mentaire. C’est aussi un entraînement effi-cace et intéressant pour qualifier de nou-veaux opérateurs et se préparer auregroupement pour la FO 3-10.

Les équipages reçoivent les ordres.

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17 mars 2010Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 15 février par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en

page 6), par télécopieur au 418 844-6934 ou par courriel à : [email protected].

JOURNÉE PLEIN AIR FAMILIALELa journée de lancement de la semaine

de relâche scolaire sera célébrée le 28 fév -rier de 10 h à 15 h au Centre plein air Castor.Glissade, animation et plusieurs surpri -ses seront au rendez-vous. L’activité estgratuite. Info : 418 844-5000, poste 8143.

JEU DE KATAGUn jeu de combat d’épées en mousse de

type «Katag» aura lieu le 3 mars à 13 h auCentre des sports de la Garnison Valcar -tier. Animation Laforge sera sur place pour organiser les différents jeux. Tout estgratuit, même les épées seront fournies.L’activité s’adresse à tous les âges, mais lesenfants de moins de 12 ans doivent êtreaccompagnés d’un adulte. Info : 418-844-5000, poste 8143.

SOUPER ANIMÉUn souper animé sous le thème des

pirates aura lieu le 3 mars à 18 h 30 auCentre plein air Castor. Un animateur serasur place. Le coût est de 5 $ par famille.Inscriptions et paiements avant le 26 février. Info : 418 844-5000, poste 8143.

DISCO SUR GLACEUne disco sur glace aura lieu sur la

patinoire de l’aréna Clément-Boulangerde la Garnison Valcartier, le 5 mars de 14 h à 16 h. Un animateur sera sur place.Les participants doivent amener leurspatins. Cette activité s’adresse à tous lesâges. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte.Info : 418 844-5000, poste 8143.

JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMESCette année, c’est sous le thème «Les

luttes qu’elles ont menées : les racines denotre succès» que l’Équipe de la Défensecommémore la Journée internationale desfemmes (JIF). Divers événement et activi -tés de sensibilisation auront lieu à lagrandeur de l’organisation. Pour obtenirdes affiches, faites parvenir votre demandeà Lise Charron au 613 944-7172 ou àl’adresse [email protected]. Pour

Bloc-noteen connaître davantage sur la JIF, visitezle site Intranet des Événements commé-moratifs d’équité en emploi, à l’adresseht tp : / /hr.o t tawa-hul l .mi l . ca /eec -ece/index.html. Le site comprend un manuelsur «Comment organiser un événementcommémoratif d’équité en emploi». Lesrégions sont invitées à faire part de leurs programmes, histoires de réussiteset photos via ce site.

SPECTACLE DE MAGIEVenez découvrir le théâtre magique,

un spectacle de magie fantaisiste qui plaira autant aux enfants qu’aux par-ents, le 12 mars à 18 h 30 au Centre com-munautaire de la Garnison Valcartier. Le magicien Patrick Rémond vous épa teraavec ses tours mystérieux. Il s’agit d’unspectacle gratuit. Info : 418 844-5000, poste 8143.

COURS D’ESSAI GRATUITUn cours d’essai gratuit de work-out

«Objectif-santé» aura lieu le 17 mars à 19 h au Centre des sports de la GarnisonValcartier, en compagnie de la professeureCynthia Leguilcher. L’activité s’adresse aux 16 ans et plus. Info : 418 844-5000,poste 8143.

OMNIUM BOB PARKERL’Association du Royal 22e Régiment

(succursale Montréal-Laval) organisel’Omnium Bob Parker, un tournoi de golfqui aura lieu le vendredi 18 juin au clubde golf Bonniebrook (207, Côte Saint-Paul,Saint-Colomban). Les co-présidents d’honneur sont le major-général TerrenceListon et Bruno Heppell, ancien footballeurdes Alouettes. Le golf formule Vegas(voiturette et souper) coûte 95 $, golf seule-ment 55 $ et souper seulement 40 $. Ladate limite d’inscription et d’annulationest le 8 juin. Info : Luc Renaud au 450 473-6010 ou [email protected] .

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boration avec le Centre d’apprentissage et de carrière. Pour connaître les moda -lités d’inscription ainsi que l’horaire des cours, consulter le site Intranethttp://hr.ottawa-hull.mil.ca/courses-cours/.

ACTIVITÉS DE LA RELÂCHE À LA CITADELLE DE QUÉBEC

Du 1er au 4 mars, le nouvel atelier «Armée et science» sera présenté à 13 h30. Vous explorerez des innovations etdéveloppements militaires faisant partiedu quotidien et ayant des impacts dans lestélécommunications, la médecine, etc. Le 5 mars à 13 h 30, la pièce de théâtre«Un soldat du 22 à Vimy» avec DaniloVergara aura lieu. Réservation nécessaire.Tarif familial spécial à 11$ ; et pour lesenfants de 7 ans et moins, c’est gratuit.Chaque activité est suivie d’une visite dela Citadelle de Québec. Info : 418 694-2815.

CHAPELLE ST-ALBANChaque dimanche à 9 h, il y a culte à

caractère liturgique (deux fois en anglaiset deux fois en français chaque mois) à la chapelle St-Alban. Ensuite, il y a culteà caractère évangélique francophone à 10 h 45. Une étude (bilingue) et une dis-cussion biblique a lieu les mercredis de 12 h à 13 h. Info : padré André Harper, 418 844-5000, poste 6716 ou 7929.

COMPTOIR DES AUBAINESPendant le mois de mars, le comptoir

des aubaines de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église(2, rue Jolicoeur), ouvrira ses portes lesamedi 6 mars de 9 h à 16 h, le dimanche7 mars de 9 h à 13 h, ainsi que les samedis13, 20 et 27 mars de 13 h 30 à 16 h. Le

comptoir sera fermé les 3 et 4 avril pourPâques.

SOUTIEN À L’ALLAITEMENTLa Ligue La Leche offre un service de

soutien mère à mère. Toutes les futuresmamans, les mères allaitantes, les con-joints et leurs enfants sont invités aux rencontres gratuites qui se tiendront à lachapelle St-Alban (150, Hodson, sur laGarnison Valcartier) tous les deuxièmemardis du mois à 9 h 30. La prochaine réunion «Devenir mère, les changementset les adaptations» aura lieu le 9 mars.Toutes les questions en lien avec l’allai -tement pourront aussi être posées. Auplaisir de vous voir nombreuses! Info :Manon, au 418-845-1243.

Lequel est le marteau de plâtrier?

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24 février 2010/ A

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PROMOTIONSANTÉde la

Toutes les raisons sont bonnespour manger québécois!Le Mois de la nutrition 2010 a pourthème «Célébrons nos aliments… de laterre à la table!». Il invite tous lesCanadiens à célébrer les aliments, dela terre, d’où ils proviennent, jusqu’ànotre table où ils sont servis en metssains et savoureux.

Rendez-vous tout simplement à votremarché public pour savourer la variétédes aliments cultivés et produits près dechez vous. Une fois que vous aurez goûtéaux aliments d’ici, vous ne ferez plus marche arrière... Ils procurent tant de bienfaits et de plaisir!

Que ce soit pour le goût savoureux desaliments québécois, pour leur rôleéconomique, environnemental ou mêmesimplement par fierté, découvrez les vraiesbonnes raisons qui en font les ingrédientsessentiels de notre vie. Une source de prospérité

L’industrie alimentaire québécoise réunit plus de 485 000 passionnés qui travaillent, chaque jour, dans différentsdomaines. Ils sont plus de 60 000 dans lesecteur de l’agriculture et des pêcheries,environ 60 000 dans le secteur de la trans-formation alimentaire et plus de 360 000dans les magasins d’alimentation, les restaurants et les épiceries.

Chaque fois que vous choisissez un produit alimentaire d’ici à l’épicerie, aurestaurant ou au marché, vous contribuezà conserver des emplois et à faire croîtrel’économie du Québec, tout en soutenantles gens d’ici. Cet essor est profitable pourchacun d’entre nous.

L’enjeu économique du développementde cette industrie est considérable. Unaccroissement de 1 % des ventes de l’industrie alimentaire entraînerait la créa-tion de près de 1800 emplois directs ouindirects. Les retombées de la productionagricole et de la transformation alimen-taire sur le développement régional seraientimmédiates, d’autant plus que ces deuxsecteurs d’activité jouent un rôle clé : • dans la création d’emplois; • dans l’accroissement des revenus des

travailleurs; • à l’égard de la rétention des jeunes et de

la main-d’œuvre qualifiée; • quant à la création et au maintien des

infrastructures;

• de manière générale, dans l’améliora-tion de la qualité de vie dans les régions.

Un geste pour l’environnementAujourd’hui, les consommateurs sont

de plus en plus préoccupés par l’envi-ronnement. Il en va de même pour lestransformateurs alimentaires québécoisqui prennent des actions proactives etvolontaires comme l’utilisation d’embal-lage recyclable ou biodégradable.

Lorsque des aliments doivent franchirune grande distance, certains doivent êtresuremballés pour en protéger l’aspect. Nonseulement ce procédé requiert plus dematériel, mais il peut aussi exiger plus devéhicules pour la livraison, ce qui a pour

effet d’augmenter les émissions de gaz àeffet de serre liées au transport.

Par ailleurs, un légume venant d’ailleursnécessite pour son transport plus de pétrole que le même légume produit auQuébec.

Par conséquent, acheter des alimentsen tenant compte de l’emballage utilisé etde la distance parcourue, c’est faire ungeste important et positif pour l’environ-nement. Un gage de qualité

Les entreprises alimentaires québécoi -ses déploient des efforts soutenus pourmaintenir et augmenter leurs standardset, conséquemment, pour offrir des ali-ments sains, nutritifs et de première qua -lité. En contrepartie, lorsque vous exigezdes produits de haute qualité, vous exercezsur les entreprises une influence qui lesincite à poursuivre dans cette voie.

Privilégier les fruits et légumes du Québecen saison, c’est mettre dans votre assiettedes aliments au sommet de leur fraîcheuret de leur saveur. Un objet de fierté

Le savoir-faire de nos producteurs et denos transformateurs constitue une richessepour la vie culturelle du Québec.

Le secteur alimentaire rassemble desgens fiers et passionnés qui, jour aprèsjour, façonnent nos paysages, renouvellent nos traditions et ravivent notre mémoire.

Si vous désirez des trucs, des recettes ou plus d’infor mations, n’hésitez pas à consulter le site Webwww.nutrition2010.ca ou la Promotion de la santé au418 844-5000, poste 6097.

Pourquoi le crédit d’impôtpour l’achat d’une première habitation estavantageux pour le Canada(EN)– Le gouvernement fédéral a proposéet mis en place le crédit d’impôt pour l’achatd’une première habitation (CIAPH) afinde donner aux Canadiens un allègementfiscal.

Dans le cadre des mesures de relance écono -mique de 62 milliards de dollars du gouverne-ment fédéral, annoncées dans le Plan d’actionéconomique, les acheteurs d’une premièrehabitation peuvent maintenant obtenir uncrédit d’impôt non remboursable pouvantatteindre 750 $ pour les aider à payer les fraisjuridiques, les déboursements et les frais decession immobilière. Les personnes handi-capées qui déménagent dans une maison plusaccessible pourraient également être admis-sible à ce nouveau crédit d’impôt.

Grâce au CIAPH, il est devenu un peu plusfacile d’effectuer l’un des plus importantsachats de notre vie : une nouvelle habitation.

Pour en savoir plus sur le CIAPH, visitez lewww.arc.gc.ca/ciaph. www.leditionnouvelles.com

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10PAROLE D’AUMÔNIER

Trousse de secours

Par le capitaine Pascal KassisAumônier, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Dans notre chemin devie, nous passons à tra-vers plusieurs étapeset moments, et nousavons tous besoin

d’une trousse de secours pour que nouspuissions continuer notre vie et avoir latranquillité et la paix du cœur. Le contenude cette trousse n’est pas si lourd et compliqué :

– des lunettes;– un élastique;– un pansement;– un crayon;– un fil;– un sachet de thé.À quoi peuvent servir ces ingrédients?Les lunettes sont pour voir et apprécier

toutes les qualités des personnes qui nousentourent. D’être capable de voir le boncôté des choses et ne pas se limiter auxpoints négatifs.

L’élastique nous rappelle d’être flexiblelorsque les gens ou les affaires ne sont pascomme nous l’aurions souhaité (la listepourrait être longue ici…). Être flexible,c’est être prêt à faire face à n’importe quelle situation.

Le pansement sert à guérir ces senti-ments blessés causés par nous-mêmes oubien par les autres. Le pansement permetde se pardonner et de pardonner autrui.De laisser tomber le sentiment de culpa-bilisation d’une part, et la vengeance et lacalomnie d’autre part. D’être conscientque chacun de nous peut commettre deserreurs et que nous avons l’occasion de leseffacer.

Nous prenons le crayon pour écrire toutce que nous vivons de bon au quotidien,pour que nous puissions apprécier lesmoments paisibles et heureux dans notre vie.

Et le sachet de thé, c’est pour qu’à la finde la journée, on puisse prendre le tempsde relaxer, se reposer et remercier le Seigneur de cette journée qu’on a passé.

FICHE TECHNIQUEMarque : HYUNDAIModèle : Berline GENESIS 3.8 PREMIUM 2010

(modèle d’essai)

Autre(s) modèle(s) : GENESIS 3.8et GENESIS 4.6 (Berline)

Catégorie : Berline intermédiaire et coupé sportPrix : 39 995 $ (modèle d’essai)

Garanties : 5 ans/100 000 km Moteur : V6 de 3,8 litres Puissance ch. (kW) : 290 (216) à 6200 tr/minCouple lb-pi (N.m) : 264 (358) à 4500 tr/min Autre(s) moteur(s) : V8 de 4,6 litres (berline)et 4L de 2,0 litres turbo (coupé)Transmission : Boîte à six rapportsAutre(s) transmission(s) : Manuelle à six vitesses(Coupé sport 2.0T)Traction : PropulsionSystème antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension :

Avant : indépendante à multibrasArrière : indépendante à multi-bras

Direction : À crémaillère à assistance variable Freins :

Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et (EBD)

Coussins gonflables : Frontaux, latéraux avant etarrière et rideaux gonflables Empattement : 293,5 centimètresPoids : 1837 kg

Capacité de remorquage : N/DCapacité du coffre : 450 litresCapacité du réservoir : 73 litresConsommation :

Ville : 11,4 l/100 km ou 25 mi/gal*Route : 7,2 l/100 km ou 39 mi/gal* Émission de CO2 : 4370 kg/année*

*Selon Ressources naturelles Canada

Sécurité : 3e selon les tests de collision parwww.iihs.orgAutres modèles concurrents :- Acura TL - Buick Lucerne- Chrysler 300 - Ford Taurus- Lexus ES - Lincoln MKZ- Nissan Maxima - Toyota Avalon Pour :- Belles lignes- Douceur de roulement- Motorisation performante V6 et V8- Équipement complet- Prix compétitif- Qualité de fabrication- Habitacle spacieux

Contre :- Propulsion (hiver)- Coffre peu profond- Pas de rouage intégral- Banquette arrière ne se rabaisse pas- Image de luxe non établie

Le HyundaiGenesis 2010 :LE LUXE À LACORÉENNEPar Jean-François RossChroniqueur automobile

Qui aurait pu croire que le manufacturi-er coréen Hyundai serait au cinquièmerang de l’échiquier automobile mondialpour l’année-modèle 2010, dépassant mêmeles Honda et Nissan de ce monde? Il y aà peine 25 ans, ce même constructeurn’avait à offrir dans ses salles de montreque la Pony et la Stellar; les temps ont bienchangé avec cette toute nouvelle HyundaiGenesis.

Lorsqu’on pense aux voitures de luxe,le constructeur automobile coréen Hyundaine vient pas en tête de liste. La venue en2009 de la toute nouvelle berline Genesiset du coupé sport du même nom devraientattirer votre attention, car le luxe et laquali té de fabrication sont au rendez-vous.

À bord de l’habitacle, que vous preniezla version à moteur V8 ou celle muniedu V6, le luxe est omniprésent dans cetteberline pleine grandeur. De plus, elle estspacieuse, de belle facture avec une listed’équipements qui n’a rien à envier auxvoitures de luxe de la concurrence. On al’impression que les ingénieurs de chezHyundai avaient dans leur mire la divi-sion haut de gamme de chez Toyota, Lexus.Les sièges avant et la banquette arrièresont confortables, mais cette dernière nes’abaisse pas pour en augmenter le vo lumedu coffre. Par contre, pour y insérer desskis, par exemple, un petit tunnel s’abaissedans la banquette arrière pour y permet-tre l’accès d’objets de grande taille.

Côté motorisation, la berline Genesisoffre un V6 de 3,8 litres qui développe290 chevaux à 6200 tours/minute et264 livres-pieds de couple à 4500 tours/minute. Si ce n’est pas suffisant, un V8 de 4,6 litres est disponible, il génère375 chevaux et 333 livres-pieds de couple.À mon avis, le V6 accomplit le travail debelle façon et le V8 n’est vraiment pasnécessaire. Une seule transmission aumenu pour la berline Genesis, une auto -matique à six rapports avec modeSHIFTRONIC.

Au niveau du coupé sport, le groupemotopropulseur diffère de la berline. Lemoteur d’entrée de gamme est un quatrecylindres de 2,0 litres turbocompressé quiproduit 210 chevaux et 223 livres-pieds de couple. Ce moteur consomme raisonna -

blement, mais on s’attendrait à plus d’unmoteur développant 210 chevaux. Lemeilleur compromis est le V6 de 3,8 litres,un peu plus vitaminé que celui de la berline;il fournit 306 chevaux et 266 livres-piedsde couple. Les deux transmissions offertessur le modèle quatre cylindres sont lamanuelle à six vitesses et l’automatique àcinq rapports avec mode SHIFTRONIC.Quant au V6, une seule transmission aumenu, elle est automatique à six rapportsavec SHIFTRONIC également.

Bien que la Hyundai Genesis 2010 nesoit livrée qu’en mode propulsion et qu’au-

cun rouage intégral ne soit offert en option,il faut admettre qu’elle a belle allure. Eten plus, un équipement des plus complets,une finition de qualité, un habitacle spacieux et une remarquable douceur deroulement. Les prix variant de 37 995 $ à48 995 $ pour la berline et de 24 495 $ à38 295 $ pour ce qui est du coupé. L’avenirnous dira si les consommateurs sont prêtsà dépenser autant pour une Hyundai.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration deHyundai Canada pour l’essai routier de la berlineGenesis 2010 et du coupé sport Genesis 2010.

CHRONIQUE AUTOMOBILE

UNE MENTION ÉLOGIEUSEPOUR L’UISP – RÉGION DU

QUÉBEC - VALCARTIER Le 9 février, une mention élogieuse du directeur de Gestion du soutien auxblessés a été décernée à l’équipe de l’Unité interarmées de soutien au per-son nel - Région du Québec - Valcartier. La mention a été attribuée à cetteéquipe en reconnaissance de son dévouement exceptionnel et de son profes-sionnalisme exemplaire envers les militaires blessés de la grande Région del’Est du Québec. De gauche à droite, lieutenant de vaisseau Karolyne Gagnon,commandant de peloton, Personnel en rétablissement et transition UISP-Région du Québec, colonel Gérard Blais, directeur - Gestion du soutien auxblessés, et Tony Gauvin, gestionnaire des services, UISP - Région du Québec.

UNE IDÉEd’article pour le journal Adsum ?Nous sommes à l’écoute !

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La boîte à outils du parfait collaborateur

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UNE AVENTURE PLEINE DE REBONDISSEMENTS POUR UN PLONGEURLe matelot de 1re classe Phil Henry, ainsi que neuf autres plongeurs-démineurs membres de l’Équipede plongée opérationnelle combinée affectée à l’opération PODIUM, a pris part aux ratissages de sécu-rité d’un certain nombre d’exutoires de décharge d’eau pluviale, aménagés sous des sites olympiquesproches de l’eau et à d’autres endroits importants. Pour ce plongeur de la Marine de plus de onze années d’expérience, les ratissages de sécurité dans lesexutoires sombres et remplis d’eau salée ont certes été une tâche hors de l’ordinaire, avec parfois justeassez d’eau pour pouvoir manœuvrer librement. «Quand l’exutoire rétrécissait, je devais me servir de mes mains pour me dégager», a-t-il déclaré.«Plonger dans un exutoire rempli d’eau, on ne fait pas cela souvent!» Condensé d’un article rédigé par le lieutenant de vaisseau Peggy Kulmala

LA SOUPE DE DIX HEURES

– Photo : cplc Chris Ward, Services d’imagerie BFC Esquimalt

Déploiement de lacompagnie Décon Par le capitaine Lamine Bah Commandant adjoint, compagnie Décon

Le déploiement de la compagnie Décon acommencé le 4 janvier pour un certainnombre de personnes qui devaient déneiger47 véhicules et les embarquer le lende-main sur des fardiers en destination deChilliwac, en Colombie-Britannique.

Le 10 janvier, un premier groupe est partipour Edmonton et Wainwright via un volcommercial pour prendre possession desvéhicules attitrés à la compagnie Décon.Le lendemain, un groupe précurseur s’estenvolé pour Chilliwack afin de préparerl’arrivée du groupe principal au PacificRegion Training Centre (PRTC) prévu le13 janvier.

Les 114 personnes du groupe principalde la compagnie Décon se sont renducompte de l’imminence du départ pourChilliwack dès le 12 janvier lorsque ledétachement de mouvement de Bagotvilleest venu ramasser les 67,5 kilogrammesde bagages que chaque membre avait ledroit d’emporter pour la mission.

Le départ du gros de la troupe prévu le13 janvier à midi a commencé par la visi -

te des commandants du 5e Groupe de sou-tien de secteur, du 5e Bataillon des servi -ces du Canada, de la 5e Ambulance de cam-pagne accompagnés de leur sergent-major.Ceux-ci tenaient à exprimer leur fiertéenvers l’organisation et l’importance dumandat qui lui est donné.

L’embarquement à l’aéroport Jean-Lesagede Québec aux environs de 11 heures et demie, sous la supervision du détache-ment de mouvement, s’est déroulé avec lesavoir-faire et le professionnalisme de sesmembres. Le trajet Québec-Abbotsford,d’une durée de cinq heures, s’est passédans la bonne humeur, avec un serviceprofessionnel de l’équipe Air Transat.

À l’arrivée, un comité d’accueil du FOI(J)procédait aux formalités d’arrivée tout enproposant un repas froid à ceux qui ledésiraient. Par la suite, la compagnie Déconest embarquée dans trois autobus en direction de Chilliwack, la ville d’accueilde la compagnie pour les 11 prochainessemaines.

Le groupe précurseur, chapeauté parl’adjudant-maître Pelletier, sergent-majorde la compagnie Décon, a accueilli le groupe principal avec le grand sourire encommençant par rappeler à tous les règlesélémentaires à observer ainsi que quelquespoints d’administration. Par la suite, toutle monde s’est rendu dans ses quartiersafin de se reposer un peu.

Après un réveil très matinal, à 7 heuresqui était plutôt 4 heures pour les nouveauxvenus en tenant compte du décalage horaire, une visite des lieux a été orga -nisée. En après-midi, la préparation à lamission a débuté en commençant pardéchargement de l’équipement et desvéhicules pour être prêt lorsqu’on feraappel à nous!

Le matelot de 1re classe Viridiana Simard-Beaulieu,prépare une soupe dans les cuisines du NCSMDiscovery pour nourrir les 250 militaires de l’élé-ment maritime de la Force opérationnelle interar-

mées Jeux dans le cadre de l’opération PODIUM.«J’ai joint l’unité de la réserve navale NCSMRadisson il y a un peu plus de trois ans et c’est mapremière expérience opérationnelle», mentionnela jeune femme qui entreprendra l’automneprochain des études en droit à l’Université Laval de Québec. Comme ses coéquipiers, mat1 Simard-Beaulieu travaille sur des quarts d’environ 10 heures afin d’assurer les services alimentaires.

Condensé d’un article rédigé par le lieutenantGabriel Rousseau

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«L’équipe, c’est notre force»Portrait du capitaine de vaisseau Gilles Couturier, commandant de l’élément maritime, Force opérationnelle interarmées Jeux

Par le lieutenant Gabriel RousseauLe commandement de l’élément maritimede la Force opérationnelle interarméesJeux a été confié au capitaine de vaisseauGilles Couturier, commandant du Quatrièmegroupe d’opérations maritimes d’Esquimalt.

Lorsqu’on se promène dans le quartiergénéral du capv Couturier, on peut cons -tater que les gens prennent leur travail ausérieux tout en conservant une atmos phèredétendue. Il n’est pas rare de voir quelquespersonnes regroupées dans un bureaupour discuter de dossiers et pour cause,le capv Couturier croit profondément autravail d’équipe : «J’adore le hockey et j’aigrandi avec ce sport. Tout comme les joueurssur une patinoire, je demande aux mem-bres de mon équipe de travailler ensem-ble vers un objectif commun». Il cite commeexemple Wayne Gretzky qui était certesun grand joueur mais qui avait aussi besoinde ses coéquipiers pour gagner.

Au-delà du sport, capv Couturier a étégrandement influencé par les officiers

supérieurs pour lesquels il a eu le privilègede travailler. Il fut entre autres chef de cabinet du chef d’état-major de la Défense,le général Rick Hillier, durant huit mois,période qu’il qualifie de très occupée. Ilmet aujourd’hui en pratique les leçonsapprises en côtoyant ces hauts gradés quiavaient des grandes responsabilités àassumer. «Il faut donner l’opportunité auxgens de performer à leur niveau de respon-sabilité», insiste-t-il en parlant de la façondont il exerce ses fonctions de comman-dant. Lorsqu’il donne des tâches à réali -ser à un membre de son équipe, il s’assurede lui laisser le soin de s’occuper des détails et préfère plutôt se concentrer surle résultat.

Le capv Couturier s’est vu confier unmandat important en commandant l’élément maritime de la Force opéra-tionnelles interarmées Jeux : «Il n’y avaitpas de guide d’instructions. Nous avonsdû planifier cette opération en partant derien. Comme plusieurs autres partenairesétaient impliqués, nous avons pris le temps

Originaire de Sept-Îles, le capitaine de vaisseauCouturier s’est enrôlé dans les Forces canadiennesalors qu’il était jeune adulte. On le voit ici pendantune soirée d’appréciation des Forces canadiennesqui s’est tenue le 1er novembre dernier lors d’unmatch des Canucks à Vancouver. – Photo : cplc ChrisWard, Service d’imagerie, BFC Esquimalt

de nous asseoir ensemble pour s’assurerd’élaborer un plan solide en matière desécurité maritime».

EN APPUI À LA GRCL’élément maritime, comme l’ensemble

des Forces canadiennes qui participentà l’opération Podium, appuie la GRC à quile mandat d’assurer la sécurité des JeuxOlympiques 2010 a été confié. Pour cefaire, les dirigeants ont créé une structureintégrée qui regroupe tous les partenaires.

L’intégration de la Marine et la GRC n’estpas nouveau pour le capv Couturier quiétait commandant du NCSM Frederictondurant l’opération CHABANEL en 2006au large des côtes africaines. Cette coopéra-tion avait permis de saisir la quantité record de 22,5 tonnes de hachisch destinéau marché de l’Est du Canada. «Grâce àcet expérience, je comprends bien la façonde travailler de la GRC et notre collabo -ration pour l’opération PODIUM est excel-lente», précise-t-il.

LE NCSM WHITEHORSE CONTRIBUE À LA

SÉCURITÉ MARITIMELe NCSM Whitehorse, un navire de défense côtière de classe Kingston, a navigué aux alentours du port de Vancouver à la fin du mois de janvier et au début du mois de février pour permettre au«Dorado», un véhicule téléguidé sous-marin qui utilise un système de sonar latéral, d’effectuer unrelevé du fond océanique.«Même si les données recueillies lors du relevé peuvent être utiles aux opérations de sécurité menées par la GRC dans le cadre des Jeux de Vancouver, les Jeux olympiques ne sont pas la seule raison pourlaquelle nous avons effectué le relevé», affirme le capitaine de corvette Brad Henderson, commandantdu NCSM Whitehorse. «La Marine canadienne a le mandat de garder un portrait fidèle du fond marindans nos eaux territoriales. Le relevé fait partie d’une opération d’envergure qui dure depuis desannées.» Le Whitehorse est retourné dans la région de Vancouver afin d’effectuer des patrouilles de surveillancemaritimes dans les approches du port de Vancouver avec d’autres navires de la Marine canadienne.Condensé d’un article rédigé par le lieutenant de vaisseau Michael Willis du NCSM Whitehorse

LES PATROUILLES DES MONTAGNES SOUTIENNENT LA SÉCURITÉ DES JEUX

Le sergent Chris Harding, de la compagnie C, 2e Bataillon, du Princess Patricia’s Canadian LightInfantry, mène sa section en patrouille dans les montagnes entourant Whistler, dans le cadre des Jeuxolympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.Même si les militaires sont entraînés pour réagir au «pire des scénarios», on les a informés que dans99 % des situations auxquelles ils auront affaire, il s’agira tout simplement de Canadiens et de visiteursétrangers profitant du plein air.«Nous avons croisé une dame qui, en compagnie de ses trois chiens, se promenait sur un sentier derandonnée pédestre. Elle avait décidé de prendre l’air et de profiter de la journée, et ne pensait pas dutout aux mesures de sécurité entourant les Jeux olympiques», a déclaré le sgt Harding. «Mes gars sesont amusés avec ses chiens, lui ont expliqué la situation et l’ont raccompagnée jusqu’à la limite dusecteur. Elle a parfaitement compris ce pourquoi nous étions là.»Condensé d’un article rédigé par le capitaine Adam Petrin,2e Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry

– Photo : sdt Clayton Brown, Force opérationnelle Whistler

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24 février 2010 / Adsum

/ Page 27QUIZ SPORTIF

TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LA LNH1. Quel joueur évoluant toujours au sein de

la LNH a récolté le plus de points en séries éliminatoires?

2. Lors du premier match des étoiles où Scotty Bowman a été entraîneur, qui étaitl’entraîneur de l’équipe adverse?

3. Quel joueur a été choisi plus qu’une seulefois pour faire partie de l’équipe d’étoilesdes recrues?

4. Quand a été disputé le premier match dela LNH à Philadelphie, et qui a gagné?

5. Quel a été le dernier joueur du Canadien àremporter le trophée Calder?

6. Quelle a été la première équipe de la LHNà perdre en finale trois saisons d’affilée?

7. Comment Wayne Gretzky a-t-il récolté sontout dernier point?

8. Quel est le seul joueur à avoir remportéle trophée Selke avec deux équipes dif-férentes?

9. En 1993, quelle équipe a porté à 17 le nom-bre record de matchs remportés d’affilée?

10. Quel est le meilleur marqueur en sérieséliminatoires originaire du Québec?

11. Quel joueur de Détroit est arrivé au deux-ième rang du vote pour le trophée Calderen 1947?

12. Quels sont les trois joueurs à avoir disputéplus de 1700 matchs au sein de la LNH?

13. Qui a reçu le surnom de «The EdmontonExpress»?

14. Quels deux joueurs ont réussi à compléter une saison de 50 buts tant dans l’Associationmondiale de hockey que dans la LNH?

15. Le trophée Jean Béliveau est décerné au champion marqueur de quelle ligue?

16. Quel gardien a accordé trois buts à Bill Mosienko en l’espace de 21 secondes?

17. Quel est le dernier joueur des Rangers àavoir remporté le trophée Hart?

18. Qu’avait de particulier la saison de 50buts du Rocket (Maurice Richard)?

19. Quel joueur a réussi le plus grand nom-bre de saisons de 50 buts consécutives?

20. Quels deux joueurs sont arrivés ex æquoau vote pour le trophée Hart?

Réponses :

1. Niklas Lidstrom avec 165 points.2. Toe Blake.3. À cause des règles d’admissibilité,Jamie Storr a été choisi en 1998 et en 1999.4. Le 11 novembre 1930, match remporté par les Rangers par la marque de 40 contreles Quakers.5. Ken Dryden en 1971. Toutefois, Ryder et Chelios sont aussi passés près de le remporter.6. Toronto a perdu en finale 3 saisons d’affilée pour un total de 6 défaites en finaleen 8 saisons.7. Pour une passe sur un but de Brian Leetch.8. Mike Peca avec les Sabres et les Islanders.9. Les Penguins.10. Raymond Bourque.11. Jim Conacher, qui a vu le trophée aller àHowie Meeker des Leafs.12. Howe, Messier et Francis. Chelios en étaità 56 matchs près au début de la saison.13. Eddie Shore.14. Bobby Hull et Blaine Stoughton.15. La Ligue de hockey junior majeur duQuébec (LHJMQ).16. Lorne Anderson, qui n’a joué quetrois matchs au cours de sa carrière.17. Mark Messier en 1992.18. C’était en 1945 alors que la guerre tirait à sa fin.19. Mike Bossy avec neuf saisons de 50 buts consécutives.20. Théodore et Iginla, mais c’est finalementThéodore qui l’a remporté grâce à un plusgrand nombre de votes de premier choix.

Les FC inspirent leséquipes de hockeyolympiques du CanadaLes capitaines des équipes de hockey olym piques du Canada ont rédigé une lettre à l’intention des membres des Forces canadiennes. En voici laretranscription.5 février 2010À NOS troupes,Alors que nous nous préparons à représenter leCanada aux Jeux olympiques et paralympiques2010 en février et mars, nous voulions prendre detemps de vous laisser savoir à tout un chacund’entre vous que vous serez une importantesource d’inspiration pour nous dans notre quêtede trois médailles d’or au cours des prochainsmois.Les gens utilisent souvent des mots comme guerreet combat en parlant de sports comme le hockey.En tant qu’athlètes, nous savons que ce que nousfaisons pour notre pays ne peut jamais se compar-er à votre contribution – le sacrifice et le dévoue-ment dont font preuve chaque jour nos forcesarmées.Lorsque nous nous avancerons sur la glace àVancouver, soyez assurés que vous serez dans nospensées et nos prières. Nous sommes tellementfiers d’être Canadiens et nous devons une grandepartie de tout ce dont nous profitons ici à vous, lesmilitaires canadiens. Nous ferons de notre mieuxpour bien vous représenter lors des compétitionset nous attendons impatiemment que vous reveniez sains et saufs au Canada dans un avenirrapproché afin que tous les Canadiens puissent

vous remercier en personne.Veuillez accepter nos meilleurs vœux,

Le capitaine de l’équipe nationale sur luge, Jean LabontéLe capitaine de l’équipe nationale masculine, Scott NiedermayerLa capitaine de l’équipe nationale féminine,Hayley Wickenheiser

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CHAMPIONNAT INTÉRIEUR D’ATHLÉTISME SUR COURTE PISTE

Les coureurs à l’honneur!Par Véronique LamotheMonitrice de conditionnement physique et sports des PSP

Le 12 février avait lieu la première éditiondu championnat intérieur d’athlétismesur courte piste au Centre des sports deValcartier. Cinquante-six coureurs se sontaffrontés dans différentes disciplines. Lacompétition a permis à plusieurs coureursde se surpasser et à d’autres, d’éveiller legoût de pousser cette discipline un peuplus loin.

Soulignons les performances des meil -leurs coureurs dans chacune des discipli -nes. Avec un temps de 7 minutes 45 secon -des à l’épreuve du 60 mètres sprint, lecapi taine Jérémy Lajeunesse du 5e Bataillondes services du Canada (5 Bn S du C) a suen surprendre quelques-uns.

À l’épreuve du 1500 mètres, c’est le cou reur vétéran Fabien Bouchard qui aimpressionné les plus jeunes avec un temps de 4 minutes 37 secondes. Sur les

400 mètres, c’est le caporal-chef FrédéricDemers du 5 Bn S du C qui a remporté l’oravec un temps de 1 minute.

Finalement, à l’épreuve du relais 4 x 400mètres, c’est une équipe du 5e Régimentd’artillerie légère du Canada (5 RACL) quis’est surpassée avec un temps de 4 minu -tes 5 secondes.

Félicitations aux cinq femmes qui onteu le courage de venir se mesurer aux différentes épreuves. À noter la perfor -mance de l’équipe de moniteurs de condi-tionnement physique et des sports des PSP au 4 x 400 mètres qui a réussi à ter-miner l’épreuve très près devant l’équipedu 5 RALC avec un temps de 4 minutes 3 secondes.

Selon les commentaires recueillis au -près des participants, l’événement a étéun succès. La plupart souhaiteraient voirla compétition revenir l’an prochain. Nousespérons fortement que cette premièreédition créera un engouement pour l’athlé -tisme et la course à pied.

Il y a toujours l’équipe de course à piedde Valcartier qui se rejoint tous les mardiset jeudis midis de 11 h 45 à 12 h 45. Pourles intéressés, c’est une bonne façon de sepréparer physiquement en conséquence

pour l’an prochain ou simplement pren-dre goût à la course à pied.

Félicitations à tous et merci pour votreparticipation!

SPORTSDéfi de la conditionphysique… d’un océanà l’autre

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Par Johanne MorinCoordonnatrice du conditionnement physique des PSP

Le 25 janvier s’est tenu le Défi de la con-dition physique du Centre des sportsde Valcartier regroupant toutes lesépreuves du test EXPRES des Forcescanadiennes.

L’objectif était de reconnaître les effortsdes militaires et des moniteurs de condi-tionnement physique et des sports des PSP qui se sont distingués au cours de l’année 2009 par des performances en conditionnement physique.

Les noms ainsi que les records établissont inscrits à vie sur les différents tableauxd’honneur qui sont installés dans le halld’entrée du Centre des sports.

L’activité a même été reprise en paral-lèle de l’autre côté du pays par l’unité dedécontamination d’OP PODIUM déployéeà Chilliwack en Colombie-Britannique.Au total, 10 participants ont osé relever ledéfi. Les tableaux qui suivent résumentles meilleures performances pour l’année2009. Félicitations à tous les participants!

Ils ont établi des records pour l'année 2009 lors du Défi de la condition physique : (de gauche à droite)sdt Fernandini, cpl Morin, sgt Vézina, sap Rousseau, sdt Hébert, sdt Haché, adj Dugal, lt Troup (absente).– Photo : Renée-Claude Rioux, PSP

Il est à noter que l’adjudant André Dugaldu 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) a établi une nouvelle marquepour les «push up» avec un total de 95!Chez les femmes, la barre est toujours plushaute. Le caporal Morin du 2e BataillonR22eR a rehaussé le standard existant dela préhension de la main avec un totalde 96 kg. L’effervescence olympique a certainement gagné le lieutenant JaclynTroup de la 5e Ambulance de campagnequi a poussé la marque des redressementsassis à 51 et le total musculaire à 193.

Vous pouvez tenter de battre les recordsétablis en tout temps en communiquantavec la section du conditionnement physique des PSP au 418 844-5000, poste6534. Le prochain défi collectif est prévuen décembre 2010. N’attendez pas à ladernière minute pour prendre soin de votresanté!

Les moniteurs en CP&S des PSP peuvent en tout temps vous guider dansl’élaboration et le suivi de programmesd’entraînement. Un minimum de 30 minu -tes d’activité physique par jour est recom-mandé.

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