VOTRE MAGAZINE SANTé

Automne 2016 • N°16O

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Mission santé

Diabète : Focus sur la surveillance glycémique ! p.6

À votre santé

Faire du sport après 55 ans p.12

beauté/nature

Tonus & vitalité avec les baies d’argousier p.18

dossier central

Des « petits bouts » en forme cet automne ! p.9

DOULEURS ET FIÈVRE ?

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Médicament contenant un anti-i nflammatoire non stéroïdien (AINS) : l’ibuprofène. Ne pas associer avec d’autres médicaments contenant des AINS ou de l’aspirine. Il est indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 30 kg (soit environ 11- 12 ans),

dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses. Il est indiqué chez l’adulte, après au moins un avis médical, dans le traitement de la crise de migraine légère et modérée, avec ou sans aura. Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre

plus intense ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mg d’ibuprofène. Ne pas utiliser chez la femme enceinte. Demandez conseil à votre pharmacien. Lire attentivement la notice. En cas de persistance des symptômes, plus de 3 jours

en cas de fièvre, plus de 5 jours en cas de douleurs, consultez votre médecin. Visa 15/10/60073914/GP/005/F03

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bois, pendant que l’hiver n’y est

pas… ». Rien de tel qu’une petite

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rappeler les bons réflexes

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P.6 • MISSION SANTE Diabète : Focus sur la surveillance glycémique !

P.9 • DOSSIER CENTRAL Des « petits bouts » en forme cet automne !

P.12 • à VOTRE SANTé ! Faire du sport après 55 ans. Comprenons la maladie de Crohn…

P.16 • BEAUTé, BIEN-êTRE ET NATURE Comment bien choisir vos produits de beauté. Retrouvez tous les bienfaits de la tisane. Tonus & vitalité avec les baies d’argousier. Recettes : "Boisson énergisante orange/ argousier" et "Confiture d’argousier". Quiz.

P.22 • HEXA JUNIOR Prends ta santé en main : Conseil 12 : l’appendicite tu comprendras !

sommaire

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surveillanceDiabète :

glycémique!Focussur la

missioN saNté - HeXaPHarmmissioN saNté - HeXaPHarm

En automne et notamment aux alentours de la « Journée Mondiale du Diabète », le 14 novembre, de nombreuses actions de prévention et d’information sont organisées dans les pharmacies. Cette année, les pharmaciens Hexapharm ont choisi de vous sensibiliser à la nécessité de mettre en place une bonne surveillance glycémique, gage d’un diabète bien équilibré !

En effet, pour surveiller l’évolution de sa maladie et l’efficacité de son traitement, chaque patient diabétique, en collaboration avec son médecin, a deux solutions à sa disposition :

• L’auto-surveillance journalière (glycémie capillaire) grâce à un lecteur,

• L’analyse trimestrielle en laboratoire de l’hémoglobine glyquée (HbA1c).

L’auto-surveillance quotidienne

Afin de contrôler et prévenir des déséquilibres du taux de sucre dans le sang (hypo ou hyperglycémie) au cours de la journée et d’adapter son traitement en conséquence, le patient va, régulièrement, effectuer un prélèvement capillaire d’une goutte de sang. La fréquence des tests est déterminée par le médecin en fonction notamment des objectifs glycémiques fixés ensemble.

Pour mesurer sa glycémie, il faut acquérir un matériel adapté : un lecteur (remboursé tous les 4 ans), des bandelettes ou électrodes, un stylo auto-piqueur et des lancettes.

Après avoir vérifié avant chaque utilisation le bon fonctionnement du matériel, le patient se lave les mains à l’eau savonneuse. Il doit veiller à bien les sécher pour garantir un prélèvement de qualité. Une fois la bandelette ou l’électrode amorcée dans le lecteur, il ne lui reste plus qu’à obtenir une goutte de sang grâce au stylo auto-piqueur et de la positionner sur la bandelette/électrode et d’attendre le résultat. Il est indispensable de changer les lancettes à chaque prélèvement de sang pour éviter les risques d’infection.

Carnet de suivi et nouvelles technologies

Il est important de consigner les différents résultats dans un carnet de suivi. Des sites internet et des logiciels permettent même d’avoir des « carnets en ligne », qui apportent, notamment, une vision d’ensemble du traitement entre deux rendez-vous. Ces applications sont élaborées par des professionnels en collaboration avec des malades afin d’apporter des solutions concrètes pour mieux gérer la maladie au quotidien. Outre les résultats, il est possible d’indiquer les symptômes, les changements d’habitude, les effets indésirables, etc... Les nouvelles technologies aident donc le patient à mieux observer son traitement et favorise le dialogue santé entre médecin, pharmacien et patient.

L’hémoglobine glyquée

Le dosage de l’hémoglobine glyquée ou HbA1c est un examen moins connu que l’auto-surveil-lance. Alors que la glycémie est une valeur à un instant T, le taux d’HbA1c permet de connaitre la glycémie moyenne sur une période de 3 mois. En effet, l’hémoglobine présente dans les globules rouges transporte l’oxygène et les différents nutriments dans tout l’organisme. Lorsqu’il y a trop de sucre dans le sang, celui-ci va se fixer sur l’hémoglobine, c’est ce que nous appelons le processus de « glycation ». Cette fixation du sucre sur l’hémoglobine s’exprime en pourcentage. La valeur normale sans diabète se situe entre 4 à 6 %. Plus une glycémie est élevée, plus le pourcentage de fixation est haut et plus les risques de compli-cations à long terme sont importants (cécité, reins, jambes, incidences cardiovasculaires…). D’où l’intérêt, pour les patients diabétiques, de réaliser ce prélèvement en laboratoire tous les trimestres afin d’avoir une vision globale de leur équilibre glycémique.

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Rappel concernant les objectifs glycémiques

Même si les objectifs sont fixés individuellement avec chaque patient, il existe des moyennes qui servent de

repères. Par exemple pour le diabète de type 1, les résultats de la glycémie doivent

se situer avant le repas aux alentours de 70 mg/dl et pour le diabète de type 2

entre 70 et 120 mg/dl.

Pour ce qui est de l’hémoglobine glyquée, le taux optimum pour un diabète de type 1 se situe entre 7 et 7.5 % et pour un diabète

de type 2, il doit être inférieur à 7 %.

Sources site AFD.

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!formeDes

en cet automne"petits bouts"

Dossier CeNtraL

Moins de soleil, météo plus fraîche et maussade, l’automne est la saison propice pour renforcer les défenses immunitaires de nos enfants. Prenons de suite de bonnes habitudes pour limiter la propagation de ces vilains virus hivernaux.

CoNSeIL 1 : Misez sur une bonne alimentation

Tout au long de notre vie, et ce dès la naissance, il est important d’apporter à notre corps les nutriments, les vitamines et les minéraux nécessaires à son bon fonctionnement. Pour fortifier notre immunité, il faut donc porter une attention toute particulière à notre alimentation.

De la naissance jusqu’à ses 5/6 mois, le nourrisson va exclusivement boire du lait maternel ou infantile. Le lait maternel est l’aliment idéal car il apporte la juste dose de tout ce qui est propice à son développement (protides, lipides, glucides, vitamines etc..), mais il contient en plus des anticorps qui le protègent des infections.

Les laits infantiles (1er âge, 2e âge et de croissance), fabriqués à partir du lait de vache, sont modifiés pour se rapprocher le plus possible de la composition du lait maternel. Ils fournissent également les oligoéléments et vitamines indispensables à une croissance harmonieuse (calcium, cuivre, zinc, phosphore, magnésium, Vit A, Vit B, Vit C, Vit D). Sans oublier le fer qui participe à la défense de l’organisme. Certains peuvent même être enrichis en pré ou probiotiques, dont les rôles sont de fortifier la flore intestinale, un des maillons notre système immunitaire.

Lors de la diversification et jusqu’à trois ans, conservez un apport suffisant en lait 2e âge

ou en lait de croissance. Celui-ci peut être donné sauf forme de laitage « spécial bébé », si votre enfant a du mal à finir ses biberons. Pensez aussi aux fruits cuits écrasés riches en vitamines C, notamment les fruits orangés comme l’abricot, la mangue ou la pêche. Ces fruits renferment de la bêtacarotène, une provitamine qui aide à résister aux affections. Dans la même idée, lors de vos repas, faites la part belle aux purées ou aux soupes de légumes pour leur teneur en vitamines et en fibres (carottes, haricots vert, courgettes etc.).

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Dossier CeNtraL

Pour les plus grands (à partir de 3-4 ans), certaines situations comme une fatigue, une convalescence ou un petit appétit, peuvent entrainer chez l’enfant un manque de tonus et de vitalité. Il est alors possible, sur une courte période, de lui donner un petit « coup de pouce » avec des compléments vitaminiques sous forme de sirop, de comprimé à sucer ou à croquer. Certaines formules sont même enrichies en gelée royale, en propolis ou en probiotiques… N’hésitez pas à trouver la solution la plus adaptée avec votre pharmacien !

CoNSeIL 2 : Adoptez une bonne hygiène de vie

C’est décidé, cette année, les virus ne passeront pas par nos enfants ! Voici quelques pistes pour éviter qu’ils n’attrapent rhumes et autres états grippaux.

La première chose à faire est de bien aérer leur chambre plusieurs minutes par jour. Pensez aussi à ne pas la surchauffer, la température idéale se situe entre 18 et 19°C. Vous pouvez aussi assainir l’air en diffusant des huiles essentielles (citron + ravintsara), laissez bien un battement de quinze minutes avant de permettre à l’enfant de retourner dans la pièce. Si l’air est trop sec, utilisez un humidificateur pour empêcher sa muqueuse nasale de s’assécher, sécheresse qui peut la rendre plus sensible aux microbes.

Ne fumez pas en présence d’un enfant et si possible, tout simplement, pas dans la maison. La fumée a tendance aussi à assécher la muqueuse et donc à la rendre plus vulnérable.

Prévoyez régulièrement des activités en plein air. Il n’y a rien de mieux qu’une bonne promenade au parc pour booster un organisme et ce, même s’il fait froid ! Finissez la sortie par un bon chocolat bien chaud à la maison.

Pour éviter la prolifération des microbes, organisez des séances très régulières de lavage de mains avec de l’eau et du savon. Il est nécessaire de bien les frotter pendant au moins 30 secondes. Cette consigne est valable pour les bébés aussi, d’autant plus qu’ils mettent tout à la bouche. Ne faites pas l’impasse sur le nettoyage des jouets et divers doudous.

Comme un bébé ne sait pas encore se moucher, le lavage du nez doit faire partie de sa toilette quotidienne. Celui-ci doit se faire tout en douceur. Instillez quelques gouttes de sérum physiologique, une narine après l’autre en tenant sa tête sur le côté. Après 6 mois, l’utilisation d’un spray nasal est possible, pulvérisez l’eau, sans forte pression, 2 à 3 fois par jour. Après un an, l’enfant commence à apprendre à souffler dans un mouchoir en papier. Apprenez-lui tout de suite à le jeter immédiatement à la poubelle et à se laver les mains pour éliminer les germes.

Si certains membres de la famille sont déjà malades, ils doivent se couvrir le nez et la bouche lorsqu’ils toussent ou éternuent et ne pas embrasser un nourrisson sur le visage. Car si le rhume n’est pas une maladie grave pour la plupart des gens, il peut entraîner des complications chez certains enfants et notamment les plus jeunes. Si l’infection vient se loger dans les sinus, elle provoque une sinusite, dans les oreilles, une otite, dans la gorge, une laryngite ou une rhinopharyngite et dans les bronches, une bronchite ou une bronchiolite.

Alors pas de quartier pour les virus, nos « petits bouts » resteront en forme cet automne !

Dossier CeNtraL

Comment conjuger l'arrivée du froid et la santé de nos enfants…

INTERVIEW M. ITALIANO, Titulaire pharmacie de Wolfisheim (67)

L’automne arrive et nos enfants com-mencent à être malades. Quels conseils apportez-vous aux parents ?

C’est vrai l’automne et l’hiver sont marqués par une forte augmentation des maladies respiratoires et digestives. Les plus courantes sont les rhinopharyngites, bronchiolites, bronchites, grippes, angines, trachéites, laryngites, otites et gastro-entérites. Les symptômes sont variables et ne s’accom-pagnent pas forcément de fièvre et surtout ces pathologies ne nécessitent pas toujours la prise d’antibiotiques. La plupart des pathologies hivernales sont d’origine virale.

Le premier conseil que je peux donner à nos lecteurs parents est de se rendre chez leur pharmacien aux premiers symptômes pour éviter des complications plus longues et plus graves. Ces maladies sont souvent bénignes mais exigent quelques bons gestes comme le mouchage, l’hygiène du nez, l’hydratation, faire tomber la fièvre éventuelle…

Comment prémunir nos enfants de ces infections de l’hiver ?

La contamination se fait par les postillons, la salive mais aussi les mains. Il faut donc régu-lièrement moucher les enfants avec des mou-choirs jetables et les faire se laver les mains très régulièrement. Un spray d’eau de mer pour bien laver le nez matin et soir et un gel hydro-alcoolique nomade sont 2 alliés de la préven-tion du rhume, grippe et autres infections.

Le port de masque par les parents enrhu-més s’avère également très efficace.

Y a-t-il un intérêt à prendre des traitements préventifs ?

Oui bien-sûr. Souvent des parents viennent nous voir en nous disant « mon enfant est sans arrêt malade, il est sous antibiotique au moins une semaine par mois ! ». Je leur pro-pose alors un traitement homéopathique pour stimuler le système immunitaire de l’enfant selon les symptômes, la morphologie du petit patient, ses réactions aux conditions clima-tiques, ses antécédents, ses points faibles…

Selon les symptômes décrits par le parent, je peux choisir de l’orienter vers des com-pléments vitaminiques, une cure de probio-tiques et de gelée royale ou d’échinacéa qui stimulent le système immunitaire.

Et bien-sûr, j’interpelle toujours les parents sur le rôle du sommeil dans ces pathologies. Un enfant fatigué est toujours plus fragile alors on ne déroge pas à l’heure du coucher !

Faut-il habiller nos enfants plus chaudement ?

Il est important de bien couvrir l’enfant mais il est inutile de trop l’habiller ; il risquerait de transpirer. De plus, il est important que les enfants sortent même en hiver. Lorsqu’ils sont exposés au froid, leur système immu-nitaire est stimulé. Ils s’auto-protègent. Bien habillés, ils ne risquent rien !

Faut-il faire vacciner les enfants ?

Le vaccin de la grippe est recommandé aux enfants à risque : asthmatiques, porteurs de maladies cardiaques ou respiratoires… Le moyen le plus efficace de protéger le nour-rissons de moins de 6 mois, trop jeune pour être vacciné : vacciner toute la famille !

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À votre saNté !

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ans55Avoir une activité physique régulière est le meilleur moyen de vieillir en forme. S’il n’y a pas d’âge pour reprendre un sport, quelques précautions sont à prendre avant de vous lancer, surtout si vous n’avez pas pratiqué depuis longtemps. Voici quelques conseils pour débuter en toute vigilance.

Parlez-en à votre médecin traitant

Avec les années, notre corps s’affaiblit, notre force musculaire diminue, notre coordination dans l’espace est moins efficace, nos capacités cardiaques et respiratoires s’amoindrissent, nous perdons en souplesse articulaire et nos os sont plus fragiles. Il est donc indispensable de demander l’avis de votre médecin traitant avant de commencer vos entrainements. Lors d’un check-up minutieux, il va vérifier votre aptitude à la pratique du sport. En fonction de l’examen clinique (pouls, tension, récupération cardiaque), il vous conseillera peut-être en complément une consultation chez un cardiologue.

Choisissez ensemble un sport adapté à votre condition physique

Pour se maintenir en forme, il est recommandé de faire au minimum 30 minutes d’exercice soutenu par jour. Mais plus notre corps vieillit, plus il faut privilégier des sports d’entretien et d’endurance. S’activer est une bonne chose, mais il faut savoir doser la fréquence et la durée de la pratique pour ne pas s’épuiser inutilement. Vous pouvez optez pour la natation, l’aquagym, le tai-chi-chuan, le yoga, les danses de salon, la gymnastique volontaire, le vélo, la randonnée, la marche nordique, le jogging et en hiver les raquettes et le ski de fond. Les sports

plus intenses ou sollicitant beaucoup vos articulations sont envisageables en fonction de votre forme, votre médecin saura vous aiguiller.

Faites appel à des spécialistes sportifs

Pour une reprise efficace et sans blessure, vous avez tout intérêt à vous inscrire dans un Club pour bénéficier des conseils d’un coach sportif. Ce professionnel du sport saura jauger votre effort et vous accompagnera dans votre progression. De plus, le sport a aussi une vocation sociale, c’est un bon moyen de rencontrer du monde et puis il est toujours plus facile de se motiver en groupe ! Investissez aussi de suite dans du bon matériel notamment les chaussures pour éviter des problèmes au dos, aux muscles, aux tendons ou d’autres accidents.

Avancez à votre rythme

Le but n’est pas de battre des records mais d’aider votre corps à aller bien. Misez donc sur la régularité de vos séances et non sur l’intensité. Il est courant de présumer de ses forces au démarrage et de provoquer ainsi une blessure. Prenez le temps de vous échauffer, il faut bien 5 à 10 minutes pour préparer votre corps. Apprenez à respirer correctement pour éviter de vous essouffler et adoptez une respiration profonde lors de la récupération. Pensez à bien boire avant, pendant et après votre effort, une bonne hydratation est essentielle pour éviter blessures, crampes et autres désagréments.

Problème de circulation & sportUne activité physique prolongée permet de renforcer le lien entre les muscles et les veines et de

favoriser ainsi la circulation. La marche à pied et tous les sports d’eau (comme la natation, l’aquagym ou l’aquabiking) sont bénéfiques. Pour améliorer encore le retour veineux, n’hésitez pas à porter

avant et après l’effort des collants, bas ou chaussettes de maintien. Parlez-en à votre pharmacien.

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À votre saNté !

Vous avez dans votre entourage une personne atteinte de la maladie de Crohn. Vous ne connaissez pas bien cette maladie qui touche environ une personne sur mille en France et vous voulez en savoir plus, Hexamag vous éclaire sur les causes, les symptômes et les traitements de cette maladie.

Qu’est-ce que la maladie de Crohn ?

Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI), qui peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de la bouche aux intestins. Mais elle se développe le plus souvent à la jonction entre l’intestin grêle et le gros intestin. L’inflammation des parois et des couches profondes entraîne un épaississement, des lésions et des plaies. La maladie peut intervenir à tout âge, mais le diagnostic est souvent posé entre 15 et 40 ans. Elle évolue par poussées avec des phases de rémission quasiment asymptotiques. Une fois déclarée, elle est présente toute la vie. Il est possible de soulager les symptômes, mais la maladie ne se guérit pas. Les causes sont multiples et parfois mêmes inconnues, nous savons que des facteurs génétiques et environnementaux sont impliqués.

Quels sont les symptômes et les causes de la maladie ?

En période de poussées, le patient ressent des douleurs et des crampes abdominales souvent après les repas. Des diarrhées chroniques s’installent pendant plusieurs semaines. Une perte de poids, une grande fatigue, un manque d’appétit et une légère fièvre sont aussi ressentis. Certaines personnes se plaignent

de troubles au niveau des articulations, des yeux et de la peau. L’intensité des douleurs est variable d’un patient à l’autre et dépend aussi de la localisation de l’inflammation. Il est parfois nécessaire d’envisager une hospitalisation pour gérer la crise, lorsqu’il y a hémorragie, diarrhée intense et difficultés à s’alimenter.

Les facteurs favorisant l’apparition de la maladie sont multiples. Une prédisposition génétique combinée à des facteurs immunologiques et à un certain mode de vie déclencherait la pathologie. L’inflammation pourrait être due notamment à un dysfonctionnement du système immunitaire contre des bactéries ou des virus présents dans le tube digestif. Le tabagisme, la sédentarité et un déséquilibre de la flore intestinale augmentent aussi le risque de développer la maladie.

Comment faire face à la maladie ?

Il n’existe pas de traitement pour guérir de la maladie de Crohn, il s’agit donc d’une maladie chronique. Mais il est possible de contrôler l’inflammation lors des crises, de limiter la progression des lésions et de diminuer la fréquence des récidives. Les traitements actuels, s’ils sont bien suivis, permettent donc de bien vivre au quotidien.

Les symptômes étant proches de ceux d’une gastroentérite, la maladie est souvent détectée assez tardivement. C’est la durée, la fréquence et la sévérité des symptômes, qui vont orienter le médecin traitant vers des examens complémentaires afin de constater l’inflammation (analyse de sang, de selles, scanner ou IRM abdominal voire coloscopie).

Lors d’une crise aiguë, votre médecin traitant vous prescrira, des aminosalicylates pour réduire l’inflammation. S’ils ne suffisent pas à soulager les douleurs, il passera à des corticoïdes oraux. En traitement de fond, des immunosuppresseurs ou des anti-TNF prendront le relais et des analgésiques et des anti-diarrhéiques pourront être utilisés pour soulager les douleurs et réguler le transit.

Par contre, les anti-inflammatoires non stéroï-diens (AINS), comme l'aspirine, l'ibuprofène ou le naproxène sont contre-indiqués car ils peuvent accroître les symptômes ou déclen-cher une nouvelle crise.

En règle générale, la personne atteinte peut manger de tout de façon équilibrée. Il ne doit pas hésiter à inscrire dans son « carnet de suivi » les aliments qui aggravent les symptômes. Il notera également, la fréquence, la durée et l’intensité des douleurs abdominales, le nombre et l’état des selles, la qualité de l’appétit et son poids. Toutes ces informations seront très précieuses pour le contrôle de la maladie. Lors d’une crise,

il est préférable de limiter sa consommation de fibres afin de ne pas faire pression sur les parois enflammées en augmentant le volume des selles.

Quelles sont les complications possibles ?

Dans les cas les plus graves, certaines complications apparaissent. L’inflammation entraine un épaississement de la paroi qui conduit à une obstruction partielle ou totale du tube digestif, qui pourra être traitée par chirurgie. Différentes lésions comme des ulcères, des fistules peuvent se développer le long des parois et entrainer parfois des hémorragies. Le patient peut donc souffrir d’anémie suite aux pertes de sang dans les selles. Comme l’inflammation interfère dans l’absorption des différents nutriments et que les douleurs abdominales après le repas empêchent le malade de s’alimenter correctement, une dénutrition peut se développer. Il est alors nécessaire de mettre en place une nutrition orale voire parentérale.

À votre saNté !

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VOTRE MAGAZINE SANTÉ

Printemps 2014 • N°6

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MISSION SANTÉ

Spécialiste en orthopédie p.6

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Yeux, antibiotiques et phlébite p.14

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Mieux comprendre le cancer du sein ! p.8

PRÉVENTION - DÉPISTAGE - ACCOMPAGNEMENT

HEXAPHARM, DES PHARMACIENS AU SERVICE DE VOTRE SANTÉ.

Comprenons maladiela

de Crohn

14 N°16 • • N°16 15

Comment

produits debeautéchoisirbien vos!

À votre saNté !BeaUté, BieN-être et NatUre

Une des fonctions de votre peau est de faire le lien entre les éléments extérieurs et votre organisme. Elle a donc aussi pour mission de faire pénétrer les principes actifs des différents produits lavants, hydratants, amincissants, que vous utilisez quotidiennement. Il est par conséquent très important de bien savoir ce qu’ils contiennent vraiment.

CoNSeIL 1 : Réalisez vos achats en pharmacie

Avec la pléthore de promesses, de marques et de prix, il est souvent difficile de choisir le gel douche ou la crème se soin, dont nous avons réellement besoin. A coup de campagnes publicitaires dans la presse ou à la télévision, les marques nous promettent souvent monts et merveilles. Ils nous attirent avec des packagings très travaillés et flottent sur les vagues du moment : produits naturels, écologiques etc. Pour ne pas uniquement suivre toutes ces belles sirènes, il est judicieux de se rendre pour vos achats prioritairement dans des lieux spécialisés dans la « dermocosmétique », comme votre pharmacie. Vous y trouverez effectivement des gammes qui soignent et prennent soin de votre peau. Ces dernières sont peut-être un peu moins « glamour », mais vous apportent vraiment des solutions adaptées à votre âge, à votre type de peau, à votre pathologie du moment, à vos allergies, etc…

CoNSeIL 2 : Apprenez à déchiffrer les étiquettes

Comme pour l’alimentation, vous avez tout intérêt à savoir décrypter les étiquettes, afin de vérifier l’adéquation entre vos besoins et le soin

sélectionné. Il faut savoir que les ingrédients sont indiqués par ordre décroissant et que les 4 ou 5 premiers termes sur la liste représentent jusqu’à 95 % de la composition globale. Regar-dez donc bien si vous les connaissez, s’ils sont plutôt naturels ou de synthèse, s’ils agissent vraiment sur l’action que vous recherchez (hydratation, protection, lavant…). Si vous lisez surtout des termes scientifiques compliqués (propylparaben, tocopheryl acetate, cetyl pal-mitate, etc…) n’ayez crainte, ils ne sont pas forcément allergisants ou dangereux. Votre pharmacien saura vous expliquer l’intérêt de chaque ingrédient.

CoNSeIL 3 : Demandez conseil à un membre de l’équipe

Vos achats cosmétiques, de la tête au pied, devraient idéalement s’inscrire dans un « pro-tocole de soin » adapté à votre situation du moment. Votre peau, vos cheveux, vos ongles évoluent différemment en fonction de votre fatigue, votre stress, votre état de santé ou tout simplement le vieillissement de votre orga-nisme. Sachez aussi que certains médicaments peuvent assécher la peau. Votre crème de jour et votre gel douche d’hier, ne correspondent peut-être plus à vos besoins d’aujourd’hui ! De plus, acheter une crème pour peau sensible et se laver chaque jour avec un nettoyant agres-sif n’a pas beaucoup d’intérêt. C’est pourquoi nous vous conseillons, avant de finaliser vos achats, d’en discuter avec un membre de l'équipe. Il vous éclairera sur les besoins ac-tuels de votre peau et vous proposera une « or-donnance beauté » qui vous correspond, du gel nettoyant, en passant par le soin jour/nuit jusqu’à des compléments alimentaires ciblés (saison, carence, action souhaitée). Redonnez toute sa santé à votre peau !

Prochain thème : Comment choisir un gel douche adapté.

BeaUté, BieN-être et NatUre

Avec les premières fraîcheurs automnales, quoi de plus réconfortant qu’une bonne tisane bien chaude! Cette boisson réchauffe non seulement le cœur mais fait aussi du bien au corps ! Il s’agit d’un moyen très accessible de profiter des bienfaits de la phytothérapie. L’homme utilise les plantes pour soigner depuis des millénaires alors redécouvrons ensemble toutes les vertus de la tisane.

L’origine de la tisane remonte à l’Antiquité, les Grecs et les Romains faisaient déjà appel aux plantes pour fabriquer leurs remèdes. L’eau étant un très bon solvant, elle permet de récupérer facilement les différents principes actifs. De plus, la tisane aide à s’hydrater et à drainer les toxines.

Macération, infusion ou décoction ?

Une tisane se prépare à partir d‘une partie de la plante : racine, tige, feuille, fruit, graine ou fleur. Ces éléments peuvent être soit frais soit séchés. Il s’agit d’en extraire les composés aromatiques et les propriétés médicinales par différentes méthodes :

> la macération, qui consiste à laisser tremper la plante dans une eau froide pendant plusieurs heures.

> l’infusion, qui nécessite de verser de l’eau chaude sur la plante et de la laisser tremper pendant quelques minutes (environ 10 minutes).

> et la décoction, qui est l’action de mettre dans l’eau la plante et de la faire bouillir pendant quelques minutes.

Préférez l’eau de source peu minéralisée pour bénéficier au mieux des vertus et des saveurs. Décantez la préparation avec un en papier, en coton ou un tamis. Si le breuvage vous semble trop amer, sucrez plutôt avec du miel ou du sucre candi brun.

Les tisanes sont souvent préconisées pour soulager certains petits maux du quotidien comme une digestion difficile (fenouil, menthe, anis, basilic, badiane, mélisse…), un problème de sommeil ou de stress (aubépine, tilleul, valériane, passiflore, camomille, verveine, fleur d’oranger…), un trouble de la circulation (vigne rouge, ortie blanche, sauge, houblon, cassis …) ou des douleurs rhumatismales (reine des près, cassis, saule, frêne, ortie…). Votre pharmacie a sélectionné avec soin son partenaire en "Herboristerie" et se porte donc garante de la qualité des plantes en vrac ou en sachets et des mélanges, qu'elle vous propose.

Attention à ne pas en abuser !

Comme nous l’expliquons toujours en phytothérapie, les plantes sont des

substances actives et peuvent avoir des effets secondaires, notamment si vous prenez un traitement pour une maladie

chronique. Pour éviter tout surdosage ou interaction médicamenteuse, nous vous

incitons à respecter les dosages indiqués et à demander conseil à votre pharmacien

avant de débuter une cure ! Il saura vous conseiller la plante

appropriée ou le mélange le plus adapté ainsi que la posologie adéquate.

Retrouvez

tisane

tous

de la

bienfaitsles

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les baiesavec

d'argousier

vitalitéTonus &

À votre saNté !BeaUté, BieN-être et NatUre FiCHe reCette saNté

Niveau fac i le

L’argousier est un petit arbuste épineux à feuillage gris caduque de la famille des Eléagnacées. Son nom latin est l’« hippophaë rhamnoides », mais il est aussi appelé commu-nément : saule épineux, faux-nerprun, ananas de Sibérie, baie des faisans, épine du Rhin ou olivier du Québec !

Connu depuis la Grèce antique, il était donné aux chevaux pour favoriser leur croissance et embellir leur pelage. Son nom scientifique vient d’ailleurs de là : « hippo » signifiant cheval et et « phaos », reluire.

Il pousse spontanément dans les zones tempérées d’Europe et d’Asie. Il a la faculté de croitre dans des zones plutôt hostiles comme des dunes, des steppes ou la haute montagne. Il est même, actuellement cultivé, dans des régions pour lutter contre l’érosion des sols.

Vous pouvez donc en croiser, en Chine, en Turquie, en Russie, en Italie, au Canada ou en France, notamment dans les Hautes Alpes, les Alpes du sud ou la Baie de Somme.

Il faut savoir que cette plante est « dioïque », c'est à dire que seuls les plants femelles portent des fruits. Mais il faut toujours planter un pied mâle et un pied femelle pour récolter des baies. La pollinisation se fait par le vent… La floraison a lieu d’avril à mai et les baies « rouges-orangés », regroupées en rameaux apparaissent à partir de septembre.

Les baies sont extrêmement riches en vita-mines (A, C, D, E, F, K et P), en provitamines, en antioxydants (stérols, caroténoïde, …), en

oligo-éléments (Zinc, Fer, Manganèse, …) et en acides gras essentiels (oméga 3, 6, 7 et 9). La concentration de vit C est au moins vingt fois supérieure à celle d’une orange ! L’argousier est donc un allié de choix en ce changement de saison pour renforcer vos défenses immu-nitaires, prévenir les affections hivernales, et combattre une fatigue générale. Vous trouverez en pharmacie des jus et des sirops pour enta-mer une cure automnale de 3 à 6 semaines. L’argousier est aussi conseillé en cas de conva-lescence, de fatigue intellectuelle et d’activités sportives intenses. Il convient aux enfants, étu-diants, adultes et personnes âgées.

Le fruit est aussi utilisé en cosmétique pour ses bienfaits sur la peau. Il permet de traiter les brûlures et les blessures cutanées, de régénérer la peau et les muqueuses et même de protéger l'épiderme des rayons du soleil.

Ingrédients 2 oranges à jus

100 ml d’eau

Une cuillère à soupe de baies séchées d’argousier*

Préparation

Dans un petit saladier, placez vos baies séchées.

Faites chauffer votre eau et versez-la sur les baies.

Laissez infuser 10 minutes.

Préparez le jus d’une orange, filtrez-le avant de le mettre dans votre tasse.

Pelez la deuxième orange et levez les quartiers avant de les couper en morceaux.

Placez les morceaux dans votre tasse avec le jus.

Filtrez l’infusion de baies et mélangez-là au jus et aux morceaux d’oranges.

Votre boisson énergisante est prête. Bonne dégustation.

Version pour ceux qui n’aiment pas avoir des morceaux de fruits et/ou de la pulpe

Dans un petit saladier, placez vos baies séchées.

Faites chauffer votre eau et versez-la sur les baies.

Laissez infuser 10 minutes.

Préparez le jus des deux oranges, filtrez-le avant de le mettre dans votre tasse.

Filtrez l’infusion de baies et mélangez-là au jus et aux morceaux d’oranges.

Version pour ceux qui veulent utiliser du Sirop d’Argousier*

Préparez le jus des deux oranges, filtrez-le avant de le mettre dans votre tasse.

Faites chauffer votre eau et versez-la sur le jus d’orange.

Ajoutez une cuillère à soupe de Sirop d’Argousier et mélangez les ingrédients.* en vente dans les magasins bio ou directement chez les producteurs sur internet.

Argousier et alimentation !

Les usages alimentaires de l’argousier sont nombreux. Il est certes difficile de trouver des baies fraîches, mais celles séchées ou des produits dérivés sont disponibles dans les magasins bio ou

en vente en ligne chez les producteurs. Jus, sirop, confiture, gelée, pâte de fruits, vinaigre, chocolat, barre de céréales. Elles

sont utilisées aussi pour confectionner des sauces ou des condiments.

Les baies séchées peuvent être ajoutées à un thé, un tisane ou à votre Muesli du matin. Même les feuilles peuvent

être infusées.

En un mot, tout est bon dans l’Argousier !

orange/argousierénergisanteBoisson

Pour une tasse 10 min 2 min

18 N°16 • • N°16 19

FiCHe reCette saNté

Ingrédients 120 g de baies séchées

200 ml d’eau

100 g de sucre à confiture

1 citron

Préparation Placez les baies et l’eau dans une casserole.

Laissez-les se réhydrater 30 minutes.

Préparez le jus du citron.

Ajoutez le sucre et le citron à la macération des baies.

Portez à ébullition et laissez mijoter environ 10 minutes.

Quand le mélange est tiède, réduisez-le en purée bien lisse et mettez dans un pot, préalablement stérilisé.

Les autres façons de consommer de l’argousier Vous pouvez, dans les magasins bios ou directement sur les sites des producteurs, trouver de l’argousier dans de nombreuses préparations :

- des confitures et gelées,

- des thés ou tisanes,

- des jus ou sirops,

- des pâtes de fruits,

- du chocolat,

- du miel,

- du vinaigre…

Niveau fac i le

QUiZ

Pour un pot de confiture 40 min 10 min

1 • Qui suis-je ?

On m’appelle communément saule épineux, faux-nerprun, ananas de Sibérie, baie des faisans, épine du Rhin ou olivier du Québec. J’ai un feuillage gris caduque et je pousse dans les zones tempérées d’Europe et d’Asie. Mes fruits sont riches en vitamine C et ils aident à renforcer vos défenses immunitaires. Je suis…

Réponse : L’argousier

Confitured'argousier

Analgésiques / Corticoïdes / Anti-diarrhéiques / Immuno-suppresseurs / Anti-inflammatoires non stéroïdiens / Aminosalicylates.

2 • Cherchez l’intrus :

Réponse : Seuls les anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène, naproxène) sont contre-indiqués chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn, car ils peuvent aggraver les symptômes ou déclencher une crise.

Quels sont les sports préconisés pour une reprise d’activité après 55 ans ?

3 • Vous souvenez-vous ?

Réponse : Les sports d’endurance et de maintien - natation - aquagym - tai chi chuan - yoga - danses de salon - gymnastique volontaire - vélo - randonnée - marche nordique - jogging - raquettes et ski de fond.

a. La macération consiste à laisser tremper une plante dans une eau froide pendant plusieurs heures. VRAI / FAUX

b. Le fer, oligo-élément minéral participe à la défense de votre organisme. VRAI / FAUX

c. Les 4 ou 5 premiers ingrédients sur la liste d’un produit de beauté représentent seulement 5% de la composition globale. VRAI / FAUX

4 • Vrai ou faux ?

Réponse :

a. Vrai b. Vrai c. Faux. Ils représentent jusqu’à 95% de la composition globale.

5 • Mots mêlés :

Réponses : Glycémie, lecteur, sang, hémoglobine, glucose

Retrouver 5 termes en rapport avec la surveillance glycémique :

e A Z H U I T A R GN o U V I L A I L eI R V G N A S U R TB A L L A I C o U Ro B L Y U o I T R eL I V C S T A C H eG I L e C T e U R Vo F J M A e Z P V oM R e I R T o R e Ue e T e T R R o R eH T S L I o D D S R

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À votre saNté !HeXa JUNior HeXa JUNior

Prendsmain...

santétaen

L’APPeNDICITe TU CoMPReNDRAS !Conseil 12

Qu'as-tu retenu ?• Où se situe généralement l’appendice ? Au début du gros intestin du côté droit de l’abdomen.• Pourquoi s’enflamme-t-il ? Parfois des déchets digestifs s’accumulent dans l’appendice et les microbes et bactéries se développent provoquant une inflammation.• Qu’est-ce que l’appendicectomie ? C’est l’opération chirurgicale qui consiste à retirer l’appendice enflammé. • Comment se nomme la membrane qui enveloppe les organes de la cavité abdominale ? Le péritoine. • Quels sont les rôles de l’anesthésiste ? Il s’occupe d’endormir les patients et de veiller sur eux pendant l’intervention.

Prochain thème : Grippe ou état grippal : la différence tu feras !

L’appendice se gonfle et s’enflamme provoquant des douleurs dans le bas ventre. D’abord légères elles peuvent faire penser à un début de gastroentérite ou d’infection urinaire. Mais si elles progressent au fil des heures jusqu’à se propager en continu, à la fosse iliaque droite, si en plus tu as des nausées, des vomissements ou des troubles du transit (constipation ou diarrhée) et que tu te sens fiévreux, parle-en à un adulte car il faut consulter un médecin sans tarder.

Tu peux consulter ton médecin traitant ou aller directement aux urgences avec tes parents. Le médecin va tout d’abord palper ton ventre pour valider le diagnostic. Il peut demander aussi des analyses de sang complémentaires ou programmer une échographie. Si une inflammation aigüe est confirmée, il va décider de t’hospitaliser. Car pour éviter des complications graves il faut retirer au plus vite l’appendice enflammé. Cette opération chirurgicale, qui peut se faire par cœlioscopie (ventre fermé avec une caméra), s’appelle une appendicectomie ! Un traitement antibiotique te sera également administré pendant quelques jours après l’opération.

Lorsque l’appendice se bouche, les microbes et les bactéries se développent et provoquent une inflammation. Lorsqu’elle n’est pas traitée à temps celle-ci peut devenir aigüe et évoluer en infection, c’est l’appendicite.

Tu vas être accueilli(e) par une infirmière qui te montrera ta chambre. Sache que tu peux apporter tes objets préférés (doudou, peluche…) pour te sentir rassuré(e). Tes parents peuvent aussi t’accompagner et même rester dormir si besoin. Tu vas rencontrer, le chirurgien qui va t opérer et l’anesthésiste qui va t’endormir et veiller sur toi pendant l’intervention. Avant l’opération tu prendras une douche avec un savon spécial pour enlever tous les microbes. Un brancardier viendra te chercher pour t’emmener dans la salle d’opération. L’anesthésiste va te faire respirer dans un masque et tu vas calmement t’endormir. Tu te réveilleras dans la salle de réveil où des infirmières vérifient régulièrement que tout se passe bien pour toi. Après tu retourneras dans ta chambre pour quelque temps encore et dès que tu auras retrouvé toutes tes forces, tu rentreras à la maison.

Et bien justement c’est une des complications graves de l’appendicite ! Si l’infection n’est pas soignée assez vite, l’appendice enflammé peut se rompre ou se perforer. Les bactéries vont alors se propager dans la cavité abdominale et infecter le péritoine, c’est-à-dire la membrane qui enveloppe les organes situés dans le ventre. Cela peut être très grave et entrainer une infection généralisée à tout ton organisme ! Voilà pourquoi il ne faut trop attendre, si tu as des douleurs aigües au ventre, pour en parler à tes parents.

Et une péritonite c’est quoi ?

Quels sont les symptômes d’une appendicite ?

L’appendice est une petite poche étroite en forme de long doigt (6 à 10 centimètres), située au début du gros intestin du côté inférieur droit de ton abdomen. Il ne joue pas un grand rôle dans l’élimination des déchets digestifs et fait rarement parler de lui, mais parfois des déchets s’y accumulent et il se bouche…

Sais-tu ce qu’est l’appendice ?

Comment va se passer mon séjour

à l’Hôpital ?Pourquoi

s’enflamme-t-il ?

Comment soigne-t-on une appendicite ?

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