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presse gratuite Le magazine du bien-être & de l'éco attitude VU BIEN VU ® m a rs, a vril, m a i 2011 / n°9 Nature Les plantes dépolluantes Bien-être L’anxiété Alimentation Saine Le piment, du soleil en réserve Éco-attitude Les éco-gestes au bureau Éco-quartier Ginko à Bordeaux

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le magazine du bien-être et de l'éco attitude

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Le magazine du bien-être & de l'éco attitudeVU BIEN VU®

mars, avril, mai 2011 / n°9

NatureLes plantes dépolluantes

Bien-êtreL’anxiété

Alimentation SaineLe piment, du soleil en réserve

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Chères lectrices, Chers lecteurs,L'événement bordelais du 2ème trimestre 2011 sera bien entendu la Foire Internationale de Bordeaux du

28 mai au 5 juin 2011. Pendant 10 jours, 2300 entreprises seront réunies autour de quatre thématiques : Maison et environnement, loisirs et vie pratique, salon de l'Agriculture et International.Vu Bien Vu particulièrement impliqué dans l'environnement et l'éco-habitat éditera en mai un numéro spécial " Foire de Bordeaux " et sera présent à cette grande manifestation.Nous serons très heureux de vous y retrouver. Bien à vous. Jean-Paul Benedetti

ÉditoÉdito

Vu Bien Vu®, Le Magazine du Bien-Être, de l’Eco Attitude et de la DécoÉdité par : ÉDIRImmeuble le France9, rue Montgolfier - 33700 MérignacTél : 05 57 81 70 77 / [email protected] www.edir.frDirecteur de publication : Jean-Paul BenedettiPublicité :Alexandre Viel ([email protected])Conception, impression, publicité et distribution : ÉDIR.Dépôt légal : à parutionNe pas jeter sur la voie publique.Ont collaboré à ce numéro : G. Besseiche, B. Clave-Papion, Dr Chêne, M.J. Del Rey, P Duveau, E. Femenas, Atelier Fragments, Dr Chêne, S. Petit, M. Sanders, M.P. Servantie, M. Sola, D. Tribaudeau, Maison de la Nature.Vu Bien Vu®, Le Magazine du Bien-Être & de l’Eco Attitude sont des marques déposées de ÉDIR.Toutes reproductions même partielles sont interdites sans autorisation de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable du contenu des annonces publicitaires et textes publiés dans le numéro.Crédit photos : W. Addey, Atelier Fragments, G. Besseiche, Bouygues, B.Clave-Papion, E. Femenias, Mimizan, M.P. Servantie, M. Sole, D. Tribaudeau, Fotolia, x.

Sommaire Bien dans sa tête / Bien dans son corps p 4 L'anxiété : la maladie de l'anticipation

Alimentation saine / Tableau - Recette p 6 et 7 Le piment

Éco-habitat p 8 La chambre à coucher p 10 Les enduits traditionnels à la chaux p 12 et 13 Ginko p 14 Mimizan

Éco-attitude p 18 et 19 V3 p 20 Éco-gestes

Nature, environnement p 22 et 23 Eau potable dans les foyers aquitains p 24 Algues marines : les trésors cachés p 26 L'effet Chimpazé p 27 Les plantes dépolluantes p 28 Fôret d'Aquitaine : les plaisirs de la randonnée

Animaux p 29 Osthéopathie animale p 30 Entre Loup et chien...

Je m'abonne au magazine Vu bien Vu pendant : 1 an (4 numéros) : 7 euros 2 ans ( 8 numéros) : 13 eurosBon à découper et à renvoyer : Édir - Immeuble Le France 9 rue Montgolfier - 33700 MérignacNom : ................................................................................................Prénom : .........................................................................................................................................adresse : .........................................................................................................................................................................................................................................................Code Postal :.........................................................................................Ville : ........................................................................................................................................

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Pour toute autre question, contactez : [email protected] / T +33 (0)5 57 81 70 77

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Nous sommes tous confrontés à des situations qui nous rendent anxieux. Certains s'inquiètent d'échouer à leurs examens, d'autres de ne pas plaire à leur patron ou à leurs collègues... L'anxiété est l'émotion qui découle de l'anticipation négative d'un événement à venir. C'est une émotion adaptative car elle nous permet de prévoir les risques et ainsi de nous en protéger. C'est l'anxiété qui vous pousse à laisser votre numéro de téléphone à la baby-sitter quand vous sortez, à conduire prudemment, à réviser en avance vos examens... Dans ces situations du quotidien l'anxiété est donc bénéfique. Cependant cette tendance naturelle que nous avons d'envisager le pire peut devenir envahissante. Elle ne répond plus alors à des arguments rationnels mais à une focalisation sur la part de risque. Certaines personnes auront ainsi tendance à toujours envisager le pire et se retrouver aux prises avec une anxiété trop forte ou entrer dans des phobies. Il faut donc apprendre à trouver le bon équilibre entre l'anxiété et le lâcher prise, la décontraction. L’éclairage de la Thérapie Emotionnelle Cognitive et Comportementale sur les troubles anxieux L'anxiété se déclenche face à une situation sur la-quelle nous allons projeter des représentations. Les re-présentations ou cognitions, sont le discours intérieur que nous nous tenons plus ou moins consciemment en pensant à cette situation. Ainsi, en pensant au travail que je dois rendre je peux imaginer que je risque d'être critiqué ou que j'ai plus de chances qu'il soit apprécié. Avant de prendre l'avion je vais imaginer le dernier accident en date ou tous les autres vols que j'ai faits sans encombre ces dernières années, etc. Il y a divers cas de figure concer-nant les cognitions que nous allons avoir face à la situa-tion. Certains perçoivent la part de risque mais la laissent très vite de côté car ils établissent qu'il y a plus de chances que cela se passe bien. Ils se rassurent en puisant dans leurs expériences et dans ce qu'ils ont pu entendre autour d'eux ( par exemple : je m'inquiète de ne pas être à l'aise dans cette soirée où je connais peu de monde. Mais je sais qu'en général ça se passe bien, qu'il n'y a pas de rai-son qu'on me rejette même si je ne m'entendrai surement pas avec tous. D'autres à l'inverse mettent en évidence les

risques sans même avoir d'arguments suffisants (je dois tout faire parfaitement au travail car sinon je pourrais le perdre même si je suis apprécié de mon patron, que cela fait déjà plusieurs années que je suis dans cette entreprise...). Ils se justifieront bien souvent par "on ne sait jamais", "on n'est jamais trop prudent" et en donnant un exemple "exception qui confirme la règle". Face à ce monologue intérieur notre organisme va réagir spontanément en activant diverses émotions. Ainsi lorsque nous percevons les aspects plus positifs de la situation nous sommes heureux, sereins et faiblement anxieux. Mais si notre discours est plus pessimiste l'anxiété devient alors l'émotion dominante et nous la ressentons aussi physiquement (transpiration, troubles digestifs, gène respiratoire, oppression thoracique...). C'est cet état émotionnel qui nous pousse à agir. Nous allons chercher à soulager les émotions négatives ou faire perdurer celles qui sont positives. Le problème dans l'anxiété tient au fait que les comportements qui sont mis en place afin de soulager l'état émotionnel ne sont pas les plus adaptés pour résoudre la situation. Ils ont un effet positif à court terme mais maintiennent un cercle vicieux car ils entraînent dans l'engrenage du découragement. Par exemple, si je redoute de faire un malaise dans un lieu où il me semble difficile de pouvoir sortir facilement (au milieu d'une rangée au cinéma, dans un ascenseur, dans les embouteillages...) et que j'évite ces situations je vais entretenir ma peur car je ne pourrai pas vérifier que je ne crains rien. Si je demande toujours à un ami de poser une question en public je ne pourrais pas me dire que je suis capable de le faire, que le retour de l'interlocuteur va m'être favorable et ainsi avoir la liberté de m'exprimer quand je le désire...

Marie SANDERSPSYCHOLOGUE

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L’anxiété : La maLadie de L’anticipation

Bien dans sa têteBien dans son corps

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Recette pouR gaRdeR Le SoLeiL tout L'HiveR:

Pour le conserver, je vous propose une méthode très simple: Laissez votre (vos) piment(s) à l'air dans la cuisine par exemple, accroché(s) avec une ficelle passéedans la queue du piment (et pas dans la chair, il ris-querait de pourrir). Il sèchera ainsi pendant 3 à 9 mois, et c'est mainte-nant que vous allez le réduire en poudre à l'aide d'un moulin à café. Vous le conserverez dans un flacon hermétique à l'abri de la lumière. Si vous en avez conservé plu-sieurs, ne les réduisez pas en poudre tous à la fois. La poudre perd de sa saveur avec le temps.Gardez-en quelques-uns pour plus tard, accrochés dans la cuisine. En plus, c'est décoratif !

Légumes AVRIL mAI JuIN

Ail X XAillET X XARTiCHAUT, CAROTTE, FENOUil X XASPERGE, NAVET EN BOTTE X XBATAViA, lAiTUE, BlETTE X X XBETTERAVE ROUGE EN BOTTE X X XCAROTTE EN BOTTE X X XCÉlERi BRANCHE X X XCÉlERi-RAVE XCHAMPiGNON DE PARiS X X XCHOU FRiSÉ, liSSE OU ROUGE XCHOU-FlEUR, EPiNARDS X XENDiVE XOiGNON BlANC EN BOTTE, FEVE X X XPETiT POiS, POiS GOURMAND X XPOMME DE TERRE PRiMEUR X XRADiS NOiR XRADiS ROSE lONG X X XFRuITs

ABRiCOT, MElON, PÊCHE, NECTARiNE XCERiSE X XFRAiSE X X XFRAMBOiSE XPOMElOS X XPOMME XRHUBARBE X X

Les légumes du printemps

Attention! Pensez toujours à bien vous laver

les mains après avoir manipulé les piments, sinon, ça pique

partout !

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Alimentation SaineAlimentation Saine

Le piment :du Soleil en RéSeRve

Originaire d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale, le piment appartient à la même famille que l'auber-gine, la tomate et...la pomme de terre. Eh oui, c'est la famille des solanacées. Les piments sont maintenant cultivés sur tous les continents et se plaisent particu-lièrement bien dans le sud de la France, notamment le fameux piment d'Espelette du Pays Basque.Contrairement aux poivrons qui sont des piments doux, les piments forts se consomment à petites doses, car leur saveur est très piquante, voire brûlante. Les piments sont beaucoup plus petits et pointus que les poivrons. Ils mesurent de 2 à 15 cm de long et 1 à 5 cm de diamètre. Le piment fort est plus un condiment qu'un légume. En effet, le simple fait de le couper peut irriter la peau. Attention à ne pas se frotter les yeux après avoir préparé un piment.Ses vertus:a La couleur rouge du piment témoigne de la pré-sence de béta-carotène, puissant anti-oxydant. Il est également très riche en vitamine C quand il est frais. Cependant, on le consomme plus souvent cuit, et en petite quantité, ce qui limite les bénéfices apportés par ces vitamines.a Le piment est riche en capsaïcine. C'est cette molécule qui est à l'origine de sa saveur piquante pouvant aller jusqu'à une sensation de brûlure, mais qui a l'avantage de stimuler la circulation sanguine, la sécrétion des sucs gastriques, et de faciliter ainsi

la digestion. Mais attention, son acidité peut agresser les estomacs ulcérés et le tube digestif. La capsaïcine stimule la production de deux hormones :l'adrénaline et la noradrénaline, qui permettent de brûler les sucres et les graisses de réserve. Mais elles peuvent aussi ouvrir l'appétit...La capsaïcine est soluble dans les graisses plus que dans l'eau. Pour calmer la brûlure en cas d'inges-tion excessive, il sera donc préférable de manger du beurre, de l'huile ou un yaourt, que de boire un verre d'eau.On dit que le piment « réchauffe »; c'est peut-être le soleil de l'été qui se manifeste encore quelques mois après...Il remplace agréablement le poivre dans toutes vos préparations en sauce, piperades etc.

En attendant le retour de l'été , dégustons le soleil « Espelette ».Manger autrement, ça s'apprend !

Geneviève BESSEichE«L’atelier 3S»

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(d)Éco-habitat

…autrement dit sans lumière il n'y a pas de couleur et dès que vous fermez les yeux la couleur de vos murs se dissipe. Détrompez-vous : la couleur est bien présente et agit sur nous, influence notre état d’esprit. Les couleurs apparaissent silencieuses, c’est pour cette raison que l’on ne mesure pas l’effet qu’elles produisent sur l'homme et cependant le bleu ciel insuffle l’évasion ou le rêve, le rouge est tonique et stimulant, le jaune plus ou moins lumineux donne le moral, le vert suggère la nature, l’orange tonifie.

Pour la chambre la dominante chromatique peut être donnée de plusieurs façons : • En traitant les murs qui sont la plus grande surface à décorer, couché ou assis il vous entourent et restent votre champ de vision : un seul pan de mur coloré peut suffire.• En pensant rideau, dessus de lit, housse de couette, draps, coussins : la nature des tissus influence forte-ment l’atmosphère d’une pièce et a un fort impact.• En choisissant le mobilier et en pensant en termes de style et de coup de cœur : sa fonction, sa forme, son encombrement et sa disposition dans la pièce ne sont pas négligeables.• En peignant les menuiseries : porte, fenêtre, plinthe,

porte de placard.• En traitant le plafond selon sa hauteur.• En choisissant délibérément un revêtement de sol très personnalisé : moquette, tapis, parquet, pierre, béton.• En pensant accessoires : tableau, cadre de miroir, luminaire, corniche, radiateur.Déterminez donc le point de départ de votre compo-sition, pondérez-vous, dosez la polychromie. D’une façon générale une couleur vive tempérée par un ton neutre se gère bien, une couleur forte compte moins sur un mur en contre-jour, pensez à soulignez les détails architecturaux ou mettre en évidence un accessoire. Une chambre à coucher demande calme et sérénité, elle doit refléter vos émotions. Vous trouverez l’inspi-ration partout, il suffit d’observer et de ressentir les couleurs qui vous vont bien.

La cHambRe à coucHeR la nuit tous les chats sont gris…

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Conception : Marie-pierre Servantie.

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une SoLution de décoRation écoLogique et eStHétique : LeS enduitS tRaditionneLS à La cHaux

Pour un art de vivre actuel alliant beauté, simplicité, authen-ticité et bien-être, les peintures et matériaux naturels possè-dent des qualités esthétiques et physiques irremplaçables, dans le respect de notre environnement.La chaux a été utilisée dans la construction depuis l'An-tiquités jusqu'au milieu du XXème siècle, et cela dans de nombreux pays et cultures. La chaux est le matériau noble par excellence. Matériau ancien, il est aussi celui de l’avenir en raison de ses qualités exceptionnelles : la chaux laisse respirer les murs, est un excellent isolant thermique et phonique et possède des propriétés désinfectantes bien connues. Elle met en valeur les pigments naturels, accroche la lumière et présente un velouté incomparable. La chaux permet de redonner vie à des intérieurs anciens et apporte identité et richesse aux constructions modernes. Elle peut s'utiliser en peinture (le badigeon de chaux) ou en enduit.Les enduits à la chaux Traditionnellement, les enduits de chaux sont appliqués en plusieurs couches sur des supports dits "ouverts" (pierre, torchis,…) que l'on doit humidifier largement avant appli-cation. Mais ces techniques traditionnelles ne peuvent pas être mises en œuvre de cette façon sur nos supports modernes. Ces supports, dits "fermés" tels que les murs en placoplâtre, sont majoritairement présents dans nos maisons.Sur ces supports modernes, l’application d’une sous-cou-che écologique spécifique, véritable interface entre le mur et l'enduit de chaux final, est nécessaire. Cette sous-cou-che, passée à la brosse à tapisser est déjà formulée à base de chaux et de sable et permet de venir appliquer des pré-parations complètement naturelles, sans aucune résine ni adjuvant issu de la pétrochimie. L’enduit est ensuite posé en une seule couche puis travaillé en fonction des finitions recherchées. On bénéficie ainsi des qualités esthétiques et écologiques de la chaux.Composition des enduits Les enduits de chaux se composent de chaux aérienne,

généralement en pâte, d'une charge, le sable, de pigments et d'eau.La granulométrie du sable détermine l'épaisseur de l'en-duit, des sables gros pour des finitions rustiques jusqu’aux sables fins pour des rendus modernes ou contemporains. En intérieur et sur support fermé, on privilégie donc des sables fins.Coloration des enduits Terres naturelles ou ocres sont utilisés fréquemment avec la chaux car ils se mélangent facilement à celle-ci. Les pigments sont miscibles entre eux et permettent un panel de teintes très chaleureuses et variées.Protection des enduits Après complet séchage de l'enduit, il est possible de le sa-turer au savon noir ou à la cire saponifiée afin de le rendre lessivable.Il est également possible de choisir une protection d'impré-gnation et de finition hydrofuge appelée huile dure (mate ou satinée), toujours après complet séchage de l'enduit. Elle permet de renforcer la solidité de l'enduit et de le rendre complètement imperméable. Cette solution est à privilégier sur des endroits sensibles en contact direct avec l'eau et / ou soumis à des nettoyages fréquents.

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Éco-QuartierÉco-Quartier

À Ginko, 90% des logements seront à Basse Consommation d’ Énergie (moins de 45 kW/h/m² shon/an d’énergie primaire). L’orientation et l’iso-lation optimales des bâtiments, grâce notamment aux toitures végétalisées, limitent le recours à l’énergie, évitent les déperditions de chaleur en hiver et favorise la fraîcheur en été. Tout ce qu’il y a de plus naturel et de plus économique.

Ginko exploite les énergies renouvelables présen-tes localement ou à proximité afin d’économiser les ressources rares et de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le chauffage de l’éco-quartier est assuré par un réseau de chaleur collectif alimenté à 100% par des énergies renouvelables (80% de biomasse bois et 20% de biomasse végétale) issus de l’économie locale.

À la fois “cité jardin“ et “ville d’eau“ l’éco-quartier alterne jardins privés, espaces vertspublics, canaux et places arborées qui procurent un sentiment de bien-être et de sérénité… et autant de lieux de promenade, de repos et de loisirs.

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BORDEAUX

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PONT DE P IERR E

QUINCONCES

Groupe scolaire n°2

Groupe scolaire n°1

Chaufferie bois

Maison de la danse

Espace multi-sports

Collège

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Maison polyvalente

Éco-QuartierÉco-Quartier

Ce réseau, unique en France, permet une maîtrise individuelle de la consommation. Des capteurs solaires préchauffent en partie l’eau chaude sani-taire et des panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité procurant ainsi un revenu à la copropriété.

Au sein de Ginko, collecte et valorisation des eaux pluviales se combinent à des dispositifs de maîtrise des consommations pour préserver la ressource en eau. De vastes espaces verts limitent l’imperméa-bilisation des sols et les toitures végétalisées favo-risent la récupération des eaux de pluie ; cette eau sera ensuite utilisée pour l’arrosage des jardins. Les plantes rustiques qui composent les jardins ont été choisies pour leur faible besoin en eau. Enfin, les espaces publics sont équipés de noues qui récupèrent les eaux de pluie avant de les traiter et de les rejeter dans le lac.

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Éco-QuartierÉco-Quartier

Il intègre la dimension sociétale du vivre ensemble et allie respect de l’environnement, économie des ressources naturelles et réduction des coûts. Accom-pagné par des experts (architecte, centre de recherche CERISES,…), un groupe se fédère autour d’un pro-jet commun et dessine pas à pas l’ébauche d’une construction mêlant espaces privatifs et espaces collectifs. C’est LA solution permettant de prendre en considération tous les enjeux de demain sans se ruiner. Avoir une habitation à faible consommation énergétique, des espaces communs, comme une salle de réception, un jardin potager, une chambre d’ami, qui n’auraient pas pu être intégrés à un projet bâti seul, telles sont les promesses du co-habitat. À Mimizan, la Communauté de communes l’a bien compris. Première collectivité à porter un projet d’habitat collectif, elle accompagne le groupe dans son projet et lui permet ainsi de diminuer de moitié le temps de la phase de réflexion et de faisabilité. Grâce à sa politique incitative, (vente d’un terrain à proximité de l’océan à moindre coût, pilotage du pro-jet, accompagnement…) elle a réussi à rassembler déjà 6 foyers autour des « Sablines », nom donné au projet. Ce mode d’habitat singulier a déjà fait ses preuves notamment en région parisienne où plu-sieurs générations s’y succèdent. Le groupe Mimi-zannais a pu en prendre conscience sur place, lors d’une visite organisée par la communauté de com-munes et le cabinet CERISES en janvier dernier.

Le groupe de co-habitants se rassemble, régulière-ment, et pose petit à petit les bases de son futur habitat. Ils choisissent ensemble, les matériaux, les formes et les pièces, accompagnés par des spécia-listes. Ils utilisent des ressources locales, comme le Pin des Landes et favorisent les choix écologiques. Le but est également d’être entouré de personnes choisies par cooptation et de favoriser les échanges grâce à une grande mixité sociale et générationnelle.

En résumé, le co-habitat, c’est : - Un voisinage choisi, - Un accès plus facile à la propriété, - Un bâti personnalisé, respectueux de l’environnement et convivial, - Un lieu de rencontre et d’échange.

Intéressé par le projet ? Le groupe n’est pas figé et les co-habitants Mimizan-nais se feront une joie de vous expliquer en détails la démarche, lors de réunions de travail les vendredis 11 et 25 mars, 08 et 22 avril prochains à 18h30 à la communauté de communes de Mimizan.Renseignements sur cohabitatmimizan.blogspot.com et au 05 58 09 44 53.

L’habitat écologique est dans l’air du temps car il représente une des meilleures façons de prendre en compte, dans son quotidien, la préservation de l’environnement. Cependant intégrer le développement durable dans sa construction peut avoir un coût élevé. Le co-habitat s’impose alors comme une méthode alternative à la construction individuelle.

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à Mimizan18h30 - Vendredis

11 & 25 mars

08 & 22 avril

Renseignements : 05 58 09 44 53

Toutes les infos sur cohabitatmimizan.blogspot.com et au 05 58 09 44 53

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Une innovation technologique 3 en 1 pour vos bois extérieursQu’est-ce que le bois Pinadur® ?Le bois Pinadur® est une innovation conçue pour les aménagements d’extérieur haut de gamme (lames de terrasse, bardages, clôtures). Ce concept associe la valorisation du Pin Sylvestre français de qualité supérieure à une nouvelle technologie de préservation 3 en 1, développée par le groupe BASF.Cette innovation exclusive 3 en 1 permet d’obtenir en autoclave: • une préservation classe 3 ou 4 grâce au Wolmanit® CX • une hydrofugation à base d’huiles parafiniques • une pigmentation brun Ipé.

Quel bois utilisez-vous ?Le bois Pinadur® est un pin sylvestre issu des forêts françaises durablement gérées et certifiées PEFC. Des critères rigoureux de sélection des sciages ont permis d’obtenir des bois Pinadur® de grande qualité. Ces bois sont façonnés et proposés exclusivement par le groupe Barillet.

Comment obtenez-vous une protection durable ?Les bois Pinadur® sont imprégnés en profondeur avec la technologie Wolmanit® CX pour obtenir des bois de classe 3 ou 4. Celle-ci a été développée par le Groupe BASF, acteur mondial de la chimie. Avec plus de 20 ans d’expérience sur le marché européen, le Wolmanit® CX est reconnu pour ses performances fongicide, insecticide et anti- termite.

Qu’est-ce que l’hydrofugation dans la masse ? • Le bois est un matériau hygroscopique qui absorbe et rejette l’humidité de l’air et va par conséquent se déformer. La variation d’humidité présente pour le bois des risques de pourriture, de moisissure, une instabilité dimensionnelle mais aussi un décrochage prématuré des peintures ... • L’utilisation du Pinadur® limite les variations d’humidité dans le bois diminuant ainsi les déformations dimensionnelles et la propagation de fissures. La qualité visuelle du bois est ainsi préservée durablement. • L’hydrofuge a un effet amortisseur vis-à-vis de l’humidité sur les bois Pinadur®. En pénétrant en profondeur dans le bois, l’hydrofuge assure une protection durable contre l’humidité. • L’hydrofugation est facilement visible grâce à son effet déperlant (formation de gout- tes à la surface du bois).

Pourquoi une teinte brun ipé ? • La couleur verdâtre des bois traités en autoclave s‘est banalisée au cours du temps. Le bois Pinadur® propose une alternative à la couleur verte des bois traités autoclave. • La technologie Pinadur® est un système de pigmentation dans la masse par autoclave. Cette pigmentation confère au bois une grande résistance aux UV et aux intempéries comparée à une technologie à base de colorants. • La tenue de la couleur dans le temps dépend de l’exposition des bois. Les tests montrent que dans des conditions extrêmes, la couleur brun ipé des bois Pinadur® dure une année. Ensuite, cette couleur laisse progressi-vement place à la couleur «marron miel» puis à un gris argenté à plus long terme.

Où peut-on trouver les bois Pinadur® ?Seul le groupe BARILLET commercialise aujourd’hui les bois Pinadur®. A Saint Jean d’Illac, près de Bordeaux, la société QUERANDEAU traite les bois par autoclave et les vend directement sur place ou par l’intermédiaire des 19 points de vente BARILLET. En résumé :a Pin sylvestre français de qualité supérieure a Pigmentation brun Ipé attractive a Protection durable par autoclave Classe 3 et 4 a Certification PEFCa Hydrofugation dans la masse pour réduire les déformations

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une baLade à véLo danS boRdeaux"où nouS feRonS HaLte SuR 4 StationS en paRticuLieR"

Départ à la station 99, Les Hangars Quai de Bacalan Le départ de notre circuit a lieu en face de la construc-tion du nouveau pont de Bacalan Bastide. Comme le nom du projet l'indique, ce nouveau pont sur la Garonne est appelé à relier les quartiers de Bacalan et de la Bastide. Il se situera pour la rive gauche dans le prolongement de la rue Lucien Faure (quais de Bacalan) et rejoindra la rive droite au niveau du quai de Brazza. Ce pont offrira des voies distinctes permettant une cohabitation sécurisée entre piétons, cyclistes, transports en commun et véhicules particuliers. L'architecture de ce pont est signée Thomas Lavigne. L’inauguration est prévue en 2012…si tout va bien.

Place Saint-Martial, station 121Nous continuons notre balade en longeant la Garonne sur la piste cyclable aménagée...En face de nous, s’offre une vue imprenable sur le Pont de Pierre et la Garonne. Nous quittons ensuite les quais pour rentrer au coeur des Chartrons et atteindre la Place Saint-Martial où se dresse l'église du même nom. Elle possède la particularité d’être une des premières églises à avoir été érigée après la Révolution Française de 1789. C’est l’Évêque Donnet qui ordonna sa construction dès 1839 car il voulait consacrer un nouveau lieu de culte à Saint Martial. Dès 1840, les fidèles remplissent les lieux qui sont ensuite très vite adoptés. Son architecture témoigne de sa construction rapide, elle est dépouillée et rappelle le style des temples grecs. Cependant, un clocher fut construit peu de temps après pour revaloriser l’église, en 1854. L’église a également souffert des bombardements pendant la seconde guerre mondiale mais a été restaurée.

Éco-mobilitéÉco-mobilité

en ce mois de mars 2011, le V3 fête son premier anniversaire. a cette occasion, Vélo-Cité vous invite à une balade sur un parcours en partie sécurisé, où nous vous invitons à quelques hâtes correspondant à 4 stations en particulier.

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Parc Rivière, station 53Il est temps de s’enfoncer un peu plus à l’intérieur de la ville en direction du Bouscat. Nous prenons le Cours du Médoc, coupons par le Cours Saint-Louis et remontons l’Avenue Camille Godard jusqu’au Parc Rivière. Ce parc était celui d'une résidence privée, à la fin du 19e siècle. Le Baron Alfred de Luze acheta ce bien de campagne en 1827 pour en faire un véritable castel dont le décor aux multiples références histori-ques avait de quoi surprendre.Il fut acheté par la ville de Bordeaux en 1977 puis ouvert au public en 1982, après de nombreux travaux de remise en état.Sa dernière innovation est une Maison du jardinier, érigée en 2004 à partir des anciennes écuries du parc. Elle abrite un atelier de jardinage, un espace de documentation ainsi qu'une tisanerie. Adossée à la façade, une serre à l'ancienne de 25 mètres de long a été édifiée.

Mairie du Bouscat, station 49Le parcours se termine au niveau de la commune du Bouscat. Pourquoi le Bouscat me direz-vous ? Car la commune est ville pilote en ce qui concerne sa politique cyclable. Elle s’est lancée dans l’élaboration d’un plan qui s’accompagne d’un processus de participation citoyenne ambitieux prévu par la charte de la participation de la CUB. Ce projet est considéré comme innovant par le contenu qu’il propose et par la démarche partenariale envisagée. En effet, l’éla-boration du plan cyclable a pour objectif d’étudier des scénarios techniques facilitant les déplacements à vélos dans un contexte urbain dense et contraint, caractéristique de la commune du Bouscat. A ce titre, les propositions de concertation ont été étudiées et adaptées à la situation locale. Afin de bâtir des solutions qui répondent aux besoins, une large concertation avec les usagers et les associations est organisée.

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Muriel SOLAChargée de mission Vélo Cité

www.velo-cite.org - www.bikeordie.canalblog.com

Éco-mobilitéÉco-mobilité

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Au-delà des engagements politiques qu’implique le respect du développement soutenable, et plus parti-culièrement de son pilier environnemental, les gestes quotidiens de chacun d’entre nous peuvent avoir des conséquences particulièrement dommageables pour notre environnement commun. En effet, d’une part nos ressources sont limitées, d’où l’impératif de ne pas les gaspiller. Et d’autre part, les capacités d’absorption des polluants par notre environnement ne sont pas infinies, c’est pourquoi il est nécessaire de le ménager.

Etre éco-responsable, c’est s’engager sur des gestes simples mais indispensables face aux enjeux environnementaux auxquels nous devons faire face. Cela induit un indéniable changement de comportement.

Ainsi, par exemple, je cherche à réduire au maximum ma consommation de papier :J J’utilise les versos non imprimés de mes vieux documents en guise de brouillon, et si le papier est trop abîmé pour cet usage je le mets « au recyclage ».J Je me sers d’enveloppes à utilisation multiple pour le courrier interne.J Je réutilise mes chemises « caduques » en les retournant.J Je n’imprime pas systématiquement mes documents et mes courriels. Pour les documents d’envergure, je n’imprime que la partie qui m’intéresse…

En ce qui concerne mes achats et modes de consom-mation :J Je choisis un produit en fonction de sa composition et de son mode de fabrication ou de production (issu de matières recyclées, composé en matière recyclable, fabriqué en bois issu de forêts gérées durablement…). J Je choisis un produit en fonction de son origine (de préférence produit fabriqué localement car son bilan carbone sera moins lourd au niveau de son transport).J Je choisis un mode d’utilisation « économe » (par exemple, j’imprime mes documents en mode « brouillon » pour économiser l’encre).J Je trie mes déchets, j’envoie au recyclage tout pro-duit recyclable et je pense à valoriser tout ce qui peut l’être…

Il existe également de nombreux gestes responsables pour réduire la consommation d’eau, ainsi que celle d’électricité…Des formateurs spécialisés sont à votre disposition pour vous sensibiliser et vous former à l’ensemble de ces gestes devenus aujourd’hui indispensables pour la sauvegarde de la planète.

Les Éco-Gestes au Bureau

Marie-José DEL REYResponsable de formation

09 81 62 58 06 - 06 99 95 37 37

Éco-GestesÉco-Gestes

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« Le panier d’eve… et La d’adam ! »wwww.panierdereve.comDirecteur : Chab Kachani

[email protected] - 07 61 47 10 10

Bienvenus au paradis terrestre !

« Le panier d’eve… et La d’adam ! »Le Jardin d’Eden ouvrir ses portes au centre commercial Saint-Christoly ! « Le panier d’Eve… et la pomme d’Adam ! », société spécialisée dans la mise en valeur de l’agriculture raisonnée et locale, vous propose ses produits de saison extra-frais à prix abordables en plein cœur de Bordeaux.Vous y trouverez des fruits et légumes issus de l’agriculture paysanne locale « à faible impact environne-mental » et à forte valeur ajoutée pour votre santé.Les produits sont transformés par nos propres soins sur place et devant vos yeux !De plus, nous hébergeons l’association « Grenelle Terre » qui a pour vocation de porter les mesures du Grenelle de l’environnement au plus près des citoyens et vous offre le premier espace d’information gratuit au sein d’un centre commercial.Manger mieux, moins cher, respecter le travail de son prochain, tout en préservant l’environnement com-mun : enfin, un avant goût de paradis !

www.grenelleterre.sitew.comDirectrice : Marie-José del Rey

[email protected] - 07 61 03 37 37

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Nature, environnement

Géologue bordelais de grand renom, le Professeur Michel Vigneaux, né en 1921

à Noyon dans l’Oise (60), a, au cours d’une carrière extraordinairement bien remplie, travaillé sur des sujets aussi variés que la recherche de nappes aqui-fères, la découverte de gisements pétroliers aquitains, le développement du génie civil et la réalisation de grands aménagements de la ville de Bordeaux, etc. Fondateur et directeur pendant une quarantaine d’an-nées du laboratoire de Géologie et d’Océanographie de l’Université de Bordeaux I (en association avec le CNRS), il a développé, à Bordeaux, des thématiques de recherche liées à la géologie marine et littorale.C’est dans un ouvrage intitulé « Mémoires d’un géologue à travers son époque », que l’association Terre et Océan (anciennement Océan) a pu recueillir et publier de nombreux témoignages de ce grand géologue, pionnier des Sciences de la Terre et de la Mer, ainsi que des questions d’Environnement en Aquitaine.Voici la retranscription de quelques uns de ses souvenirs concernant l’aventure extraordinaire de l’adduction d’eau dans les foyers aquitains à partir des années 1950.

De quand datent les premiers travaux réellement destinés aux adductions d’eau dans la région bordelaise ?Si l’on excepte les sondages effectués avant la der-nière guerre mondiale, en vue de l’alimentation de Bordeaux en eau potable, on peut dire que les adduc-tions d’eau en Aquitaine datent pour l’essentiel des années 50. A cette période a été développé, au plan national, un programme général.Rappelons qu’en 1950, moins de 30% des communes en Aquitaine disposaient d’une adduction d’eau. Il en était à peu près de même sur tout le territoire français.

Où ont débuté les premiers travaux de prospection et dans quel contexte ? Les prospections ont d’abord commencé dans le département des Landes, dans des conditions tout à fait tragiques. Entre 1949 et 1951, la région a connu une période de canicule qui s’est soldée par des in-cendies de forêt de grande envergure. On en a beau-coup parlé dans les médias et certains villages res-tent, encore aujourd’hui, profondément marqués par cet événement dévastateur !

Dans quel niveau géologique avez-vous découvert des ressources en eau d’importance?Avec ces forages, nous avons recherché des nappes d’eau dans les niveaux miocènes (datés entre - 20 et - 5 millions d’années), plus précisément dans des calcaires déposés lors d’une des dernières périodes d’invasion de la mer en Aquitaine. Au sein de cette formation, circule une nappe puissante qui a fourni une eau de bonne qualité en provenance d’un aquifère puissant.

Les forages en eau se sont-ils rapidement multipliés à partir de cette période ?Oui, nous avions acquis une connaissance appro-fondie du terrain d’abord dans toute la région landaise puis dans l’ensemble du bassin aquitain. Or, il fallait connaître toutes les potentialités régionales pour assurer des réserves en eau potable importantes à exploiter si nécessaire et apprendre à les gérer. Par extrapolations, il a même été possible de présenter au maire de Bordeaux de l’époque, Monsieur Jacques Chaban-Delmas, un rapport insistant sur la nécessité de réaliser des forages répartis sur l’ensemble de la communauté urbaine de cette ville. Le projet concernait la réalisation de forages qui selon leurs emplacements, s’al imentaient à la nappe d’eau stockée dans

petite HiStoiRe de L’aRRivée de L’eau potabLe danS LeS foyeRS aquitainS

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les formations éocènes (âgées de 40 millions d’années environ) voire dans celles de l’Oligocène (âgées de 30 millions d’années environ). Tout ceci avec pour objectif d’obtenir des débits importants : 100 à 200 mètres cube par heure et par forage.

Justement, parlez-vous de l’alimentation en eau de la ville de Bordeaux ?L’alimentation en eau de l’agglomération bordelaise est assurée en partie par les résurgences de Saint-Médard-en-Jalles au nord et de Budos au sud, et en partie par des forages profonds concernant les couches de grès et de sables de l’Eocène moyen et supérieur (autour de 40 millions d’années). En prévision d’une éventuelle nécessité de disposer d’une ressource supplémentaire, il a été envisagé de solliciter une autre nappe, celle de la base du Crétacé supérieur (autour de - 80/ - 70 millions d’années) dont l’existence restait à prouver.

Peut-on dire que les ressources en eau sous la ville de Bordeaux sont importantes ? Relativement, oui. On pourrait réaliser l’alimentation en eau de Bordeaux uniquement avec les forages. D’ailleurs, les villes de la vallée de la Garonne comme celles du bassin de la Dordogne, sont pour la plupart approvisionnées par des ouvrages profonds. Il est cependant nécessaire de bien gérer les nappes profondes. Une surexploitation pourrait provoquer à très long terme des phénomènes « d’aspiration » notamment des eaux marines salées de l’estuaire de la Gironde.

Bérengère cLAVE-PAPiONAssociation Terre et Ocean - Médiation scientifique

05 56 49 34 77 / [email protected]

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Lors de promenades en bord de mer, en flânant, on peut découvrir de nombreuses algues. Du côté du phare de Cordouan on peut retrouver ainsi échouées des grandes algues "laminaires", "fucus" ou autres. Après de grands coefficients de marée, ces grandes algues d'eaux profondes se retrouvent échouées sur les plages aquitaines...Il en existe de multiples variétés mais encore peu sont utilisées aujourd'hui. Néanmoins la médecine et la cosmétologie ont trouvé leurs alliées. En effet, l'algue est un végétal marin riche en sels minéraux, oligo-élé-ments, acides aminés, antioxydants... Elle concentre dans ses cellules toutes les substances minérales de la mer.Par ailleurs, le milieu biologique vivant dans lequel évoluent les algues présente des similitudes avec le plasma sanguin, ce qui explique la facilité de diffusion des actifs de l'algue.La recherche scientifique a d’autre part mis en évi-dence les étonnantes propriétés des algues dans le domaine de la cosmétique. Ainsi, les extraits d'algues marines entrent dans la composition de produits selon leurs propriétés spécifiques : - les algues brunes pour leur richesse en sels minéraux- les algues rouges pour leur richesse en silicium organique et vertus antiseptiques ; les algues vertes aux propriétés nourrissantes.Les principes actifs marins apportent aux produits cosmétiques une très haute tolérance et une grande performance :

- vertus séborégulatrices, anti-bactériennes et anti-inflammatoires reminéralisation de l’épiderme (algue rouge Asparagopsis)- les principes dynamisant, détoxifiant et reminéra-lisant, déclenchent le processus lipo-réducteur et augmente l’élimination des déchets (algues fucus)- les propiétés reminéralisantes améliorent l’activité cellulaire, régénèrent la peau et hydratent les cou-ches supérieures de l'épiderme (algues laminaires, himanthalia)- revitalisation et douceur de l’épiderme (algues Palmaria)- traitement spécifique contre les problèmes de pigmentation de la peau (algues Undaria)La haute valeur biologique des algues améliore les défenses de l'organisme et lui permet de lutter contre le vieillissement : stress, radicaux libres, agression des UV, raréfaction du collagène...Les principes actifs des algues agissent pour contrôler l'effet du temps en préservant l'éclat, la tonicité et l'élasticité de la peau. Enfin, elles développent des principes actifs pour les bains et sels de bain : élimination des déchets et su-dation (algues Fucus), stimulation du métabolisme cellulaire accélérant les fonctions de drainage (algues laminaires), drainage et reminéralisation de l'épiderme (fucus et laminaires).

aLgueS maRineS : LeS tRéSoRS cacHéS

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C’est décidé ce week-end nous partons en randonnée dans les Pyrénées !Sur un coup de tête, nourri par une profonde envie de nature la plupart des « randonneurs du dimanche » partent sur les chemins très mal équipés. Bien sûr il est très facile de faire un tour dans un magasin et d’acheter de bonnes chaussures et une polaire (cf. article p-18). Je vous parlerai ici de quelque chose qui se cultive, se travaille : le Mental.Etes-vous préparés au pire, y avez-vous déjà songé ? Bien sûr que non, car dans 99% des cas, nos escapades dans la nature se passent bien. Loin de moi l’idée de dramatiser nos moindres faits et gestes, mais il faut admettre que la situation peut basculer extrêmement vite.La meilleure façon de bien réagir dans un cas extrême est d’avoir déjà simulé, digéré et même vécu un moment « galère ». Ce n’est pas pour rien que les pilotes d’avions passent énormément d’heures en simulateur de vol à répéter des procédures d’urgence avant qu’on leur confie un véritable avion. Il faut donc s’imprégner au maximum, ou, tout au moins imaginer le pire.Scénario :Vous marchez sur un sentier escarpé, votre conjoint et devant vous et en une fraction de seconde un caillou se dérobe sous ses pieds et son corps bascule dans le vide. Quel sera votre premier réflexe ? La peur de perdre votre être le plus cher vous fera vous jeter avec lui dans le ravin pour le rattraper : bilan, deux personnes sérieusement mal en point !Malheureusement, votre cerveau vient de vous jouer un vilain tour ! Les effets de la peur ont complètement

embrumé votre capacité de réaction et en conséquence votre jugement. Votre QI a été divisé par 2 ou par 3 et vous n’avez plus de raisonnement logique, aucune motricité fine. La meilleure façon d’exploiter ou de dompter « l’effet chimpanzé » est d’essayer de l’apprivoiser. La vague d’anxiété, de panique provoque la libération d’une mul-titude de composés chimiques dans votre corps, ce qui permet de décupler vos capacités musculaires et votre attention (ne dit-on pas : cette seconde à duré une heure), mais elle nous prive de notre principal atout pour survivre : notre intelligence. Incapable de prendre la moindre solution logique, analysée et pensée, notre cerveau est comme anesthésié, ramolli, notre corps ne nous appartient plus et 9 fois sur 10 la mauvaise solution est prise aggravant inexorablement la situation. Pour anticiper une telle situation, il ne nous reste plus qu’une seule chose à faire : répéter inlassablement les bons gestes de survie à tête reposée, s’entraîner aux meilleures techniques d’urgence, apprendre à faire un feu en toutes circonstances, etc., pour que le jour, l’heure, la seconde venue notre corps tout entier, sans même un neurone activé, devienne capable dans un réflexe incontrôlé, de faire le bon geste au bon moment, au bon endroit et par l’occasion vous sauver la vie et celle de votre ami.

« L’effet cHimpanzé » ou La panique en Situation de SuRvie

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Denis TRiBAUDEAUOrganisateur de stage de survie

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En quoi une plante est-elle dépolluante ?On le sait depuis longtemps, par son métabolisme, une plante oxygène et humidifie l'air ambiant. Mais des chercheurs de la NASA ont découvert leur éton-nante faculté à assainir l'atmosphère en absorbant différents composés chimiques : c'est la phyto-épuration.Le polluant est absorbé par les feuilles soit par la couche graisseuse de surface qui fixe les composés lourds et les poussières soit, pour les composés, permettant les échanges gazeux : la plante dégrade ou accumule alors ces composés chimiques.D'où proviennent ces composés chimiques ?Les colles, vernis et peintures du mobilier stratifié, de la moquette, des éléments de décoration émettent de grandes quantités de Composés Organiques Volatils : formaldéhyde, benzène, toluène...Ajoutez le monoxyde de carbone d'une gazinière mal réglée ou de la cheminée, l'ammoniac des produits d'entretien, enrobez d'ondes électromagnétiques émises par les télécommandes ou le micro-ondes. Tel est souvent le cocktail de nos intérieurs.Alors quelles plantes utiliser ?Bien sur, tenir compte des exigences (lumière, chaleur et humidité) de la plante avant de l'installer dans une

pièce : tout oppose une salle de bain lumineuse, fraîche et humide à une entrée sombre et soumise aux courants d'air.Partant de là...Le spathiphyllum et la fougère de Boston, les coriaces chlorophytum et pothos, les élégants dracénas donnent d'excellents résultats sur l'ensemble des COV.L'anthurium est très efficace contre l'ammoniac. De nombreux palmiers et lierres absorbent le formaldéhyde et le benzène. Le ficus elastica fixe la poussière.Les potées fleuries de chrysanthème et de gerbera sont bien utiles dans la cuisine ou les pièces enfumées.Et absorbant les ondes électro-magnétiques, les crassulacées et les cactus cierge seront précieux au séjour ou au bureau.Pour autant, aussi efficaces soient-elles, ces plantes ne sauraient faire oublier une aération des pièces quel-ques minutes chaque jour ou l'utilisation progressive de produits et de matériaux plus sains et plus naturels.

LeS pLanteS dépoLLuanteS d'intéRieuRNous passons jusqu'à 80 % de notre temps en intérieur à respirer souvent un air bien plus pollué qu'à l'extérieur. Dans l'habitat, les sources de pollution sont nombreuses...

Pourtant, pour purifier l'air, il existe une solution simple, écologique et esthétique. Elle vient des plantes qu'on appelle « dépolluantes ».

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fôRet d'aquitaine : LeS pLaiSiRS de La Randonnée

petit tour d'horizon des consignes de base pour une randonnée réussie et pour découvrir le patrimoine de notre région.

Prévoir son itinéraireChoisir le lieu de l’expédition, prévoir de s’y rendre avec les transports en commun afin de laisser son véhicule en lieu sûr, se renseigner sur les horaires et tarifs. Rechercher sur Internet par le moteur Géoportail (option carte IGN) le tracé de sa randonnée et se procurer la carte topographique de lieu au 1/25000. En faire des photocopies plastifiées à remettre à chaque randonneur et déterminer le point de départ. Repé-rer le lieu du campement (aire dégagée et sécurisée, gîte, refuge, auberge…) en notant les contacts pour téléphoner et réserver. Suivre de près les prévisions météorologiques à court et moyen terme. Prévoir les sites de ravitaillement (épiceries, commerces…) et contacter le syndicat d’initiative pour faire appel aux services d’un guide de moyenne montagne si néces-saire.

Bien s'équiperChaussures de marches, pantalon léger séchant très vite (drycore) et un très bon sac à dos, léger et adapté pour optimiser l'espace et soulager son dos.

Ranger son sac à dosDans les poches latérales, déposer le matériel fréquemment utilisé : Carte topographique, boussole, gourde en alumi-nium 1 litre, des barres de céréales, l’appareil photo, jumelles, lunettes de soleil, papier toilette biodégradable, trousse de premiers soins, téléphone portable.Dans le fond du sac, le matériel utilisable en fin de journée : Le duvet, le matelas isolant, les affaires de rechange, 2 éléments emboîtables en aluminium pour faire cuire et manger, une cuillère et couteau suisse,

un savon de Marseille (toilette et vaisselle), la lampe de poche ou frontale. La tente sera accrochée tout en bas du sac.Dans la partie haute du sac à dos : Un vêtement imperméable ou une veste en Gortex, les guêtres, les gants, le bonnet, la polaire ou le pull pour les pauses, les ingrédients des repas princi-paux ainsi que les denrées fragiles (fruits, légumes, chips…)

Pour bien s'orienterSavoir se situer sur la carte et sur le terrain, pour cela, trouver des repères facilement identifiables (massifs forestiers, croisements, monuments…) et avancer par courtes distances repérables.

Choix des vivresPains, saucissons (porc ou âne : riches en calories), fromages, fruits secs (dates, figues, abricots, raisins, bananes…), miel et dérivés, pâtes de fruits et d’amande (riches en énergie), pâtes chinoises, semoule, purée, thon et saumon en boîte, jambon, œufs durs, bœuf séché dans les magasins bio (riches en protéines)… Sel, poivre, herbes aromati-ques et épices si vous êtes gourmets !

Gérer ses pausesPrévoir des pauses toutes les deux heures, se couvrir, s’hydrater, se restaurer et faire quelques étirements doux et longs.

Patrick DUVEAUPréparateur physique diplômé d'état

[email protected]

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Cette notion fait se dresser les cheveux sur la tête des vétérinaires non ostéopathes. Alors reprenons-la, sous forme de "questions – réponses" pour expliciter en quoi elle est incorrecte et quelle est la notion finalement sous tendue par cela.

Est-ce que l’ostéopathe "remet les vertèbres en place" ?Non. L’ostéopathe ne touche pas une vertèbre "dépla-cée", sensu stricto "pas à sa place" : celle ci est alors luxée et la réponse est chirurgicale : pose de plaque reliant cette vertèbre à ses suivantes. Même si la chiro-praxie dégage la notion de subluxation, nous préférons ne pas utiliser ce terme.

Peut-on voir un déplacement vertébral sur une radio ?Non. "la vertèbre déplacée" ne se voit pas à la radio. Inutile de chercher.

Est-ce que le "déplacement vertébral" gêne les mouvements du squelette ?Oui. Une "vertèbre déplacée" est une vertèbre à sa place mais qui ne peut pas exécuter certains mouvements : rotation gauche ou extension ou latéroflexion ou toute combinaison de ces impossibilités jusqu’au blocage total : "je ne bougerai pas" !.Sens de déplacements possibles des vertèbres dans les 3 dimensions © William Addey

Est-ce que le mouvement vertébral "normal" est significatif ?Ces mouvements sont de l’ordre de quelques degrés mais sont importants dans l’adaptabilité générale du corps au mouvement.Pour visualiser les mouvements vertébraux physiolo-giques sur une animation 3D, rendez-vous sur : http://www.revue-osteo4pattes.eu/spip.php?article387

Alors, que signifie, en ostéopathie "remettre une vertèbre en place" ?Remettre la vertèbre " en place" signifie simplement lui permettre de refaire le mouvement qui lui était interdit.

Quand l’ostéopathe "remet une vertèbre en pla-ce", est-ce que cela s’entend ?Non, ça ne fait pas "crac" à tous les coups ! Permettre un nouveau mouvement, c’est remettre en fonction des récepteurs nerveux (fuseaux neuromus-culaires, récepteurs de Golgi). Les techniques dites "structurelles" (qui agissent directement sur les structu-res osseuses) ne sont qu’un de ces moyens. D’autres techniques dites "fonctionnelles", "fasciales" ou "éner-gétiques" agissent également, de façon moins specta-culaire mais tout aussi efficacement.

NB : Plus d'informations sur l'ostéopathie animale sur le site de "L'Ostéo4pattes" : http://www.revue-osteo4pattes.eu

oStéopatHie animaLe et veRtèbReS…Dans un précédent numéro, nous avions abordé l'ostéopathie et ses principales indications pour les animaux. Entrons un peu plus dans le "vif du sujet" en abordant un thème qui revient souvent dans la bouche des propriétaires : "Docteur, est-ce qu'il a une "vertèbre déplacée ?…"L’imagerie populaire parle en effet souvent de "vertèbre déplacée" et de "vertèbre à remettre en place"... Qu’en est-il exactement ?

AnimauxAnimaux

Dr Patrick chÊNEOstéopathe D.O. - Vétérinaire ostéopathe

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Contrairement à certains autres canidés, le loup est un animal social, c'est-à-dire qu’il vit en groupe. L’évolution l’a doté de la faculté d’apprendre et de transmettre son savoir aux générations suivantes. C’est ainsi qu’il a pu développer des stratégies de chasse. Chasser en groupe, outre instaurer des règles sociales au sein d’une meute, permet aux loups de manger des proies très grosses (bovins, caprins, etc.). Pour une charogne, une baie ou un mulot la chasse se fait seul, sans entr'aide. Mais pour un bison, s’ils chassent en groupe, le bilan « apport-dépense d’énergie » est démultiplié. A l’état naturel, le loup a un régime alimentaire varié qui dépend de la saison, de son biotope et de son âge. Ainsi, parce qu’on ne part pas à la chasse quand on est un vieux loup, et que les morceaux de proies chassées rame-nées au groupe servent à nourrir en priorité les jeunes, le vieux loup tend à devenir de plus en plus omnivore. Le loup partage les terrains de chasse et de cueillette avec l’Homme depuis des millénaires et c’est sans doute une des raisons, avec la sédentarisation de l’Homme, qui l’ont conduit à se rapprocher de nous jusqu’à sa domestication et sa transformation en chien.Le chien, à quelques exceptions près, n’existe pas à l’état naturel. Depuis son apparition il vit aux côtés de l’Homme en tant que chien de travail (chasse, gardien-nage ou autre). Depuis plus de 150 ans, il est également devenu un animal de compagnie. Son régime alimen-taire semble aussi avoir changé de statut. Autrefois les chiens domestiques, assez dépendants de l’Homme pour la nourriture, mangeaient les restes domestiques et quelques proies chassées. Leur nourriture dépendait donc non seulement de l’environnement mais aussi du statut social de leur maître. Les modes de vie de ces

chiens n’étaient pas identiques aux modes de vie de nos chiens «modernes», devenus totalement dépendants de l’Homme. Cependant leurs systèmes digestifs sont restés omnivores. Grâce aux progrès de la science, on a pu établir que les besoins nutritionnels d’un individu dépendent de paramètres tels que l’espèce, le mor-photype, l’activité, l’âge, mais aussi le mode de vie et l’environnement. L’avènement des aliments techniques industriels et la variété des recettes proposées sur le marché de l’ali-mentation canine, comme les croquettes premium par exemple, permettent mieux que jamais d’ajuster l’ap-port exact de nutriments aux besoins d’un chien en particulier, en fonction notamment de son rythme de vie. Les aliments industriels de bonne qualité apportent différents nutriments essentiels aux besoins des chiens comme les protéines végétales et animales, les acides gras variés, les fibres, les glucides, les vitamines et les oligo-éléments. Ces nutriments n’étant pas en propor-tions identiques selon les produits, une recette de cro-quette conviendra mieux à un chien plutôt qu’à un autre. Il est donc aujourd’hui judicieux de demander conseil à un professionnel de la nutrologie animalière ou à un vétérinaire quand on veut adapter au plus juste ces dif-férents équilibres à son chien, tout en ayant la méthode de rationnement adéquate.Des chiens de compagnie mieux nourris, tout comme l’Homme, ont de meilleures chances de vivre en bonne santé et plus longtemps !

entRe Loup et cHien…Depuis plus de 15000 ans, le chien vit à nos côtés. Grâce à l’étude des gènes, nous sommes en mesure d’affirmer que nos chiens de compagnie, qu’ils pèsent quelques centaines de grammes, comme le chihuahua, ou presque le quintal, comme les grands molosses, sont des descendants du loup sauvage. S’ils ont un aspect extérieur pour certains très lointain du loup, certaines de leurs fonctions organiques ont évolué aussi. C’est le cas par exemple des systèmes pileux, mais qu’en est-il de leur système digestif ?

AnimauxAnimaux

Eric FEMENiASNutrologiste animalier.

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