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Début d’année 2013
WE Lycée au Mt Saxonnex
Vœux paroissiaux
Messe des peuples
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Agenda de la paroisse :
Du côté du caté :
à partir de fin février, les premières communions commencent pour
les enfants : merci pour votre accompagnement de ce beau sacrement
en paroisse ! Sandy 23 mars : de 9h à midi aux salles paroissiales de Marnaz
27 mars : chemin de croix à Châtillon pour tous les enfants. Rendez vous sous l’église de
Châtillon à 9H30 avec un gouter.
L’aumônerie et le collège st Jean Bosco :
Vendredi 15 février 20h00 à l’aumônerie – Soirée BELOTE POUR TOUS ! Gratuite et
ouverte à tous les âges, cette soirée proposée par les jeunes adultes a pour but de créer un
moment convivial inter-générations
Vendredi 22 février 20h30 à l’église St Nicolas : Veillée de prière dans l’Esprit de Taizé –
Louange, chants, lecture de la parole et silence. Un moment pour prier avec les jeunes de
l’aumônerie.
Samedi 9 mars 18h00 – 20h00 : Soirée œcuménique avec nos frères protestants de l’Église
réformée et de l’Église évangélique libre – Échanges et prière – suivi d’un verre de l’amitié.
Samedi 23 mars 9h30 - 11h30 : Chemin de croix à Châtillon pour les 4°/3° (ouvert à tous)
Notre paroisse :
16 février : " l'Art au service de la foi", de 9h30 à 11h30 à la Maison Paroissiale de Marnaz,
autour du thème « Le Magnificat ou la joie de témoigner ». Formation tout public. Nous
serons heureux de vous y accueillir. mth B.
16 février :Venez rencontrer des personnes engagées dans la mission
ouvrière, (ACO, JOC, ACE…) : Suite à la fiche découverte (pages centrales) conçue pour
connaitre les différents mouvements qui existent autour de nous, les responsables vous
proposent de les rencontrer aujourd’hui, de 10 heures à midi au centre paroissial.
Bienvenue à chacun et chacune !
Nos communautés :
12 mars : Bol de soupe au Mont Saxonnex, à 19h30 à la salle des fêtes, organisé
par les familles de la catéchèse, au profit des projets du CCFD
Notre diocèse :
16 février : Catéchuménat des adultes. Nous confions à vos prières le catéchumène Damien
ALI SOULEY, de Marnaz, qui va vivre la deuxième étape du baptême. "l'appel décisif"
samedi 16 février à 18h30 à l'église de La Roche sur Foron, en présence de notre évêque et
avec tous les futurs baptisés du diocèse. Damien recevra le baptême à la veillée pascale.
Soyez-en remerciés
1er
février/ 15 février : Pour ceux qui s’engagent notamment dans les équipes funérailles.
Formation avec le SEDIFOR à Annecy-Sacré-Cœur : (9h-17h le 1er
; 14h30-17h30, le 15)
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L’année est commencée, nous avons repris nos activités après le partage de la galette des rois, la
messe des peuples… (1ère de couverture) ;
Des rencontres continuent autour de la lettre aux communautés, réservant de belles surprises à ceux qui prennent le temps de la lire ensemble. (Page 4) ; Des groupes et mouvements se rassemblent régulièrement
pour relire leur vie sous le regard du Christ, comme les rencontres de la mission ouvrière auxquelles notre équipe de communication a été conviée. Nous y avons découvert de beaux moments de fraternité (pages centrales) ; Et déjà, le temps de carême arrive : qu’allons nous en faire ? Ce temps nous est offert pour faire un cheminement qui ressemble à celui des catéchumènes : reconnaitre nos fragilités, accueillir la grâce, marcher avec le Christ, nous tourner vers le Père ! Peu importe le chemin que nous allons emprunter, pourvu qu’il nous permette de découvrir que nous sommes aimés ! Cette année encore, accueillons la grâce donnée par le Seigneur le jour de notre baptême… Elle éclairera et orientera nos actions Chantal GAILLARD
Le « clin d’yeux » du trimestre : Des nouvelles du diocèse
Qui a dit ? « Les oiseaux ont leurs nids pour se retirer de temps en temps quand ils en
ont besoin ; les cerfs, des buissons et des fourrés dans lesquels ils se cachent et se mettent à couvert, y prenant la fraicheur de l’ombre en été. Ainsi nos cœurs auprès du Seigneur… » Réponse page 20
85 prêtres dont ceux de notre
paroisse se sont regroupés en ce
début d’année à la Flatière autour de
Mgr Boivineau. « Un bon moment de
fraternité et de ressourcement, dans
un cadre qui se prête à la louange »
4
Plusieurs communautés ont organisé une lecture en petits groupes (Marnaz, Thyez, Mont-Sax, catéchisme…) Beaucoup de personnes ont pris l’initiative de faire des petits groupes chez elles. Il y en a
qui l’ont lue seuls parce que personne n’a voulu la lire avec eux
Quelques remarques de ceux qui l’ont lue ou méditée : Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir ; Des personnes moins engagées dans notre Église participent et écoutent beaucoup ; Il y a encore des nostalgiques des temps anciens où l’Église était plus forte A propos de la première partie sur l’évangélisation : - Beaucoup de personnes reconnaissent qu’elles lisent peu l’Évangile mais
prennent conscience que c’est pourtant important pour notre foi. - Certains sont soulagés de voir qu’on ne demande plus un investissement
démesuré aux familles. Il est bien plus essentiel de vivre notre foi de l’intérieur, ça se verra forcément.
- On prend conscience peu à peu que nous avons un rôle essentiel en tant que baptisés ; on ne peut réduire les problèmes actuels à la baisse d’effectifs de prêtres.
- Nous nous posons de nouvelles questions : qu’est-ce que l’Église ? Comment vivre sa foi ? Qu’est-ce que représente notre baptême ?
La lettre nous donne des éléments de réponses intéressants : - L’évangélisation nous conduit d’abord vers nous-mêmes (P7) ; Nous
sommes toujours au commencement (P6)
Cette lettre nous fait réfléchir ! Comment évangéliser dans ce monde qui change ? Qui se sécularise, s’individualise, où on refuse Dieu ? Quand nous n’avons plus besoin de Dieu, nous n’avons plus besoin des autres… Comment allons-nous à l’avenir « offrir l’Évangile » ? (Page 11) Que les personnes fragiles aient accès à la Bonne Nouvelle…
A propos de la deuxième partie sur la proximité : - Quelles nouvelles pistes pour être proches ? le village ne fonctionne plus.
Maintenant, on fonctionne en réseaux ; Mettre l’accent sur des rencontres plus intimes, dans la bienveillance
- Le bel avenir des petites fraternités « dans les maisons » - L’opportunité des évènements (par exemple le partage de la galette à
Marnaz). Nous avons besoin de convivialité. - Nous ne ferons rien tout seul : Il est important de rester en équipes !
Lisons la lettre : relisons là ! Nous faisons tous partie de l’Église, nous sommes baptisés et c’est ici et maintenant que nous sommes attendus.
Notre Église, ce n’est pas seulement la messe du dimanche !
Chantal et Marie-Claire, suite à une rencontre de petite fraternité
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La paroisse en bref…
L'équipe des bénévoles avec Père Yvon a vécu un temps de fête avec les demandeurs d'asile du CADA de Marnaz, ce fut vraiment un temps de fraternité avec échange de paroles, de chants, de gâteaux. Ceux-ci sont repartis depuis peu, pour être relogés. Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à leur accueil durant les fêtes.
Le nom de nos représentants au CPP
Depuis la consultation, un premier Conseil Pastoral de Paroisse s’est
déroulé en novembre. Qui le compose ? (il y aura encore d’autres appels)
o Les quatre prêtres, les membres de l’EAP
o Des personnes engagées dans des missions particulières : - Marie-
Claire MARCHAND, secrétaire - Thierry GAILLARD, responsable de
l’Aumônerie (collèges et lycée publics) - Sandy GONZALEZ, Chargée
de Mission en catéchèse - Carl MATIGNON, CPE au collège St Jean
Bosco et chargé de la pastorale – Chantal GAILLARD, responsable de
la communication – Laurent BRIFFAZ, pour les équipes préparation
mariage- Virginie PIAT, pour la pastorale santé- Michèle ROGAZY,
auprès des personnes handicapées- Fernand DUCRETTET, notaire
o Les délégués des communautés locales : En voici la liste
Cluses Centre: Annie MARTIN
Cluses Sardagne: Chantal GIGANTE
Scionzier/Marnaz/Vougy: Anne-Marie GIORDANI
Nancy/Cluses : Serge BOCQUET
Thyez : Claudine BERTHOD Châtillon/Cluses : Gérard FAUCHER
Mont-Saxonnex: Etienne BONNAZ – Brizon : Renée GAVARD
St Sigismond : Arlette PETIT
La Frasse: Anne LAMOUR
Le Reposoir: Marie-Pierre PERNAT
Les Carroz : Éliane MACRI
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Baptêmes
Arâches : Aurélien RIBES. Cluses (Saint J-M Vianney) : Anna SPEELMAN – Yuna RICHARD – Maëlys ROCHER –FOUGERAY Cluses (Saint Nicolas) : Tristan BASSY —MASSOLA - Chiara FALLARA - Alexandre LEBEL Gianni IANNI CHALLAMEL – Andrea DE BRITO – Sandro DELLA GIOIA – Maëlys RECHAL.
Confirmations
Cluses St Nicolas, Dimanche 18 novembre 2012 Par Mgr Yves Boivineau : Louis AUTRET- France, François et Romain BOURRET - Lucie BRIFFAZ - Louise CAMPIONE - Clarisse DEBALME - Léa DUCRETTET – Jean-Marc FAFARA - Manon FERNANDES - Léa GONCALVES – Rémi HEDUIN-DELISLE – Hilary et Stanley HONORINE – Pauline ICARD – Fanny, Marine, Mélanie et Vincent JORDANIS – Emilia JUILLEROT - Amélie MARTIN – Nathalie PHUNG – Anaëlle PIAT –Julie ROGAZY –Amandine Daraphet et Rosalie VILAYVONG.
Le Père BOUVARD passe souvent dans les maisons de retraite. Pendant le temps de Carême, il se rend particulièrement disponible pour le sacrement des malades. Il se souvient volontiers de sa maman quand elle était en maison, avec les personnes qu’il visite.” « Ma mère et sa copine avaient beaucoup d’humour : Elles s’embrassaient par l’intermédiaire de leurs fauteuils roulants respectifs, petit signe
quand elles ne pouvaient pas s’approcher suffisamment, qui disait leur union et leur amitié profondes ! Accepter que nous baissions... Souvent je dis aux personnes :“ non vous n’êtes pas inutile. Vous pouvez faire quelque chose même si ce n’est pas grand-chose. En maison de retraite, il est nécessaire d’être attentif à chacun, ma mère par exemple voulait choisir ses vêtements du lendemain, elle ne voulait pas non plus qu’on lui mette la “tenue de soirée” à quatre heure de l’après midi… C’était une question de dignité »
Magland, Marnaz, Cluses, des équipes sont présentes et font un travail remarquable pour que le lien continue. « Entendre les personnes âgées… A travers leurs rencontres, retrouver l’histoire de la paroisse. Il y a de toutes petites choses qui relèvent : quand j’entends une personne me dire qu’elle ne sert plus à rien, je lui réponds « vous pouvez toujours prier pour nous, ça vous fera du bien et à nous aussi ». Voila une belle motivation.
Vous pouvez contacter le Père Charles par le centre paroissial : 04 50 98 08 83
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Fiches à conserver n°2
ACE ? ACO ?
JOC ?
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JOC : Des jeunes en marche
Roger Fontaine, prêtre auprès de la J.O.C. (Jeunesse Ouvrière Chrétienne)
Le père Roger Fontaine a vécu des années à la Sardagne,
aujourd’hui, il réside à Bonneville. Vous l’avez peut-être
rencontré lors d’une eucharistie dans notre paroisse, où il
donne volontiers un coup de main à l’occasion. Mais c’est
dans son engagement auprès des jeunes ouvriers que vous avez
le plus de chances de le croiser, notamment dans son
engagement à la JOC. Comment lui est venue cette vocation
auprès des jeunes ?
« Vivre avec » - Roger a eu la chance de rencontrer deux prêtres engagés dans la JOC,
lors de sa première année de son sacerdoce. « ils auraient pu garder leurs équipes
pour eux, mais ils m’ont proposé de démarrer mon ministère avec des choses
concrètes, avec un groupe d’apprentis. Cette expérience a tracé ma route, avec eux,
j’ai découvert que l’important, c’était d’être avec les gens ». Être avec… Cela a
permis au Père Roger de découvrir, que vivre la proximité avec ces jeunes, c’était
vivre à la manière du Christ. « pour moi, ce « vivre avec » est essentiel. ( …)Quand un
jeune qui n’a pas de voiture me demande de l’emmener au travail, c’est une marque
de confiance pour moi. Ça veut dire qu’il n’est pas gêné avec moi. Je le fais volontiers.
Ça peut paraitre une perte de temps mais ce moment gratuit est plutôt un cadeau, une
joie. « Qui donne sa vie, gagne en bonheur ».
« Aller vers » - Ce « aller vers » est un pilier de la JOC. Ce n’est jamais évident
d’aller vers les autres. Ça s’apprend, il faut du courage ! Oser parler à des copains,
s’intéresser à ce qu’ils disent, à ce qu’ils vivent, faire attention à eux, les écouter, c’est
tout un art… En un mot, c’est apprendre à aimer, c’est laisser résonner l’appel de
l’Evangile ! « Il faut souvent des années pour commencer à en découvrir toute
l’importance et dans ce domaine on n’a jamais fini d’apprendre et de grandir. C’est le
chemin de la solidarité et de la fraternité. Mais comme c’est beau de voir des jeunes
s’ouvrir à leurs copains, devenir plus attentifs, plus responsables, se bouger… »
« Relire sa vie » - La JOC, ce sont de petites équipes qui se forment, où chacun
accepte de partager avec d’autres, pour percevoir ce qui se passe dans son quotidien.
(…) ; La relecture, c’est une véritable clé de croissance pour les jeunes. Elle ouvre des
portes. En relisant leur vie les jeunes découvrent ce qui est beau dans leur vie, leurs
petits pas, leurs avancées, leurs qualités. « Ils prennent conscience de leurs capacités.
Ils acquièrent des compétences (prendre la parole). Les Révisions de Vie, de plus en
plus vraies au fil des années, de plus en plus profondes, leur donnent confiance en eux-
mêmes et dans les autres…La foi ne passe-t-elle pas souvent par l’expérience de la
confiance…Par la relecture certains jeunes trouvent un sens à leur vie, et d’autres,
tout doucement, y perçoivent aussi la présence du Christ, un Christ tout proche d’eux,
dans leur vie, qui agit avec eux… Enfin je dirais volontiers que la relecture permet
aux petits miracles quotidiens de ne pas tomber dans les oubliettes et donnent à ceux
qui les perçoivent la joie de s’en émerveiller, de dire MERCI et de continuer de
progresser »
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Aider les jeunes à se dire entre eux ce qui les marque, en tant que jeunes des milieux
populaires, les aider à en découvrir les causes, c’est les aider à voir « clair » et à se
faire une opinion. « Pourquoi tant de jeunes ne mangent-ils pas à leur faim tous les
jours ??? Pourquoi faut-il tant galérer pour passer le permis de conduire. » Pourquoi
certains jeunes sont-ils obligés d’emprunter pour payer leurs études ou pour acheter
une voiture, indispensable pour aller au boulot ou pour en chercher? » En discutant,
les jeunes prennent conscience que quelque chose ne va pas dans la société. La crise a
bon dos ! Les jeunes se rendent bien compte que ce sont eux qui trinquent le plus et
qu’il serait grand temps qu’on les écoute ». Se faire une opinion, oser l’exprimer, se
faire entendre, c’est faire de la politique, de la vraie… « Celui qui ne parle pas, subit »
Pour conclure…
Je dirais que la JOC m’a beaucoup appris. Au fil des années il me semble avoir « un
peu » découvert, l’Essentiel : « aimer », « apprendre à aimer »Tout baptisé doit en
faire l’apprentissage. Le prêtre, à mon avis doit briller un peu plus, afin d’indiquer ce
chemin de l’amour, par sa manière de vivre tout autant que par ses paroles. Impossible
d’accompagner des jeunes, si on le les aime pas. D’ailleurs ils le sentent très
rapidement. Aimer les jeunes c’est les accueillir tels qu’ils sont et les écouter avec la
patience de Dieu…Souvent les jeunes ont l’impression de ne pas compter vraiment.
En JOC ils découvrent un lieu où ils se sentent accueillis, où ils peuvent parler
librement, et où ils se sentent écoutés. « C’est la timide Adeline qui aime dire : « à la
JOC j’ose parler, on m’écoute ». Pour moi, prêtre-accompagnateur, accueillir, écouter
les jeunes, c’est redire inlassablement avec le Père Joseph Cardijn, fondateur de la
JOC: « Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde, parce qu’il est fils de
Dieu »
Propos recueillis par Jean et Chantal
JOC : Sur les chemins du monde
Hervé Seigneret a 27 ans, il habite au Reposoir. C’est là qu’il a trouvé un loyer raisonnable quand il est venu s’installer.
Pérégrinations au fil de la région
« Je suis originaire de Savoie, c’est là que mon père s’est
installé quand il est arrivé en tant qu’ouvrier agricole pour
des silos à grains ». (…). Hervé est resté proche du Curé de
son ancienne paroisse avec lequel il aimait s’entretenir de
différents sujets. C’est lui qui lui a donné le goût de la
mission ouvrière. « il était beaucoup investi dans la JOC, la
Savoie est marquée par la mouvance ouvrière ». Cela
explique son attrait particulier pour ces mouvements proches du milieu ouvrier.
Aujourd’hui animateur de la JOC, Hervé anime actuellement une petite équipe
d’adolescents, en lien avec le Père Roger Fontaine : Les jeunes apprennent à prendre
leur propre parole en main, pour devenir adultes. Ils sont tous en lycée technique.
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« Je les aide à réagir sur ce qu’ils vivent. La JOC veille à respecter la personne et ses
croyances. On met longtemps avant de parler du Christ. Pour ma part, je joue le jeu
de respecter ce qui m’est demandé. Je ne suis pas la pour faire du caté, n’empêche,
c’est bien l’Église qui m’appelle à cette présence ». Et Hervé de continuer : « Dieu se
retire de nos vies pour qu’on les prenne en main mais il marche à nos côtés ! » Hervé
voit son accompagnement un peu comme le Christ auprès des compagnons
d’Emmaüs : « Nous avons en main un morceau de pain,(…) Pas besoin de parler, nous
vivons la foi sans forcément en avoir conscience, jusqu’au jour où on Le reconnait ».
Un accompagnement discret
Pour Hervé, accompagner, c’est laisser une grosse part au silence. « Une part d’oreille
et d’écoute, la parole finit par naitre du silence. Pour moi, c’est le plus important.
Accompagner, c’est une bouche qui se tait beaucoup ». Ne pas avoir peur du silence !
Et il s’émerveille du changement chez ces jeunes. « Nous sommes allés récemment à
un week-end à Nandax dans la Loire, 200 jeunes sur le thème “avenir en chantier”.
J’ai trouvé que mon petit groupe avait beaucoup évolué. Ils osent aller à la rencontre
des autres ». C’est quelque chose de précieux pour des jeunes qui s’apprêtent à
« quitter le nid » : Trouver de quoi s’appuyer sur eux-mêmes ! Et Hervé de
poursuivre : « Nous n’avons pas tous le même héritage, le premier réflexe en quittant
la maison peut être de se renfermer. La JOC vaut la peine d’être connue et vécue pour
cela. Inventer ce qui va nous permettre d’avancer ! »
Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site !
Prière :
« Si tu ralentis, ils s’arrêtent, Si tu faiblis, ils flanchent
Si tu t’assois, ils se couchent. Si tu doutes, ils désespèrent
Si tu ne vas pas au devant d’eux, ils ne viendront pas,
Si tu ne crois pas eux, ils ne se mettront pas debout,
Si tu marches devant, ils te dépasseront,
Si tu donnes la main, ils seront solidaires,
Si tu pries, alors ils seront des Fils de Dieu!
J’ai commencé avec un, avec deux, avec trois…
J’ai commencé tant de fois! Et je recommence tous les jours!
Il faut savoir recommencer, Toujours recommencer! »
Cardinal Joseph Cardjin, fondateur de la JOC, Propos aux accompagnateurs.
ACO : Bienvenue à une rencontre !
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Jo Viloux est responsable ACO (Action Catholique
Ouvrière) pour notre secteur.
Il est aussi coresponsable diocésain de l’ACO, et
depuis peu au comité national. Il est assisté du Père
André Cerutti, prêtre ouvrier à la retraite.
Ce matin, nous rejoignons l’équipe qui nous a
invitées à une rencontre, autour du sujet
« l’espérance ».
Découverte …
Les “copains”, c’est comme ça qu’ils s’appellent, arrivent les uns après les autres.
Chacun s’installe en se donnant des nouvelles, mais bien vite, on entre dans le vif du
sujet : Chacun rapporte un évènement simple ou parfois plus grave, pour le relire.
« cela permet de mettre nos témoignages dans le champ de vision du christ, pour faire
des évènements un avènement » souligne André. Et les témoignages s’enchainent, les
copains prennent la parole. François, Isabelle, Domingo, Bernadette, Amina, chacun
dit ce qu’il veut partager. Parfois, André ou Jo relèvent une parole : quelque chose qui
est porteur d’espérance ! C’est beau de l’entendre !
On le voit bien, ici on prend le temps de s’écouter, de se donner la parole, de laisser du
temps au silence pour que la discussion murisse d’elle-même, mais aussi pour se
révolter, pour souligner ce qui va mal, espérer un monde meilleur. Après un premier
tour de table, les participants acceptent volontiers de lire un passage d’Evangile.
Aujourd’hui, nous lisons un passage des actes des apôtres. Et cette Parole s’actualise :
refuser que l’Evangile reste un idéal impossible à atteindre ; nous avons à vivre une
communion, à répondre à un appel de partage. « Qu’est-ce qu’on paie de sa personne
pour le bien commun ? » demande le Père André. « Déjà, nos partages sont cette mise
en commun qui procure du bonheur pour que le monde soit moins difficile à
supporter : Vivre la fraternité, même avec une autre religion, marcher avec les autres,
dans toutes leurs conditions d’existence… ».
A l’heure où la fracture sociale s’aggrave, la tâche est immense et le groupe ne se
décourage pas, apportant son témoignage : « Nous pouvons répondre à ce défi, nous
sommes tous appelés à servir la société là où nous sommes dans ce qui existe ».
Le thème national reflète bien cette lignée : “résister ; espérer !” voilà tout un
programme qui est loin d’être épuisé. L’ACO entend bien apporter sa contribution
Témoignage d’Amina, participante
Amina a 54 ans; Depuis un an, elle va aux rencontres de l’ACO, dont le prêtre accompagnateur est le Père Cerutti et le responsable Joseph Viloux.
« J’ai été appelée par Jo, je suis venue voir et finalement je suis restée. On parle aussi bien de travail que de ce qui se passe dans nos familles... De nos soucis et de nos joies, on n’est pas tout seul ! ».
Amina nous explique que le groupe utilise la revue de l’ACO.
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« Un thème avec des questions qui nous aident à réfléchir. Moi, ça me redonne de la
force. Je ne suis pas seule à vivre tel ou tel souci ! La peur du chômage, se demander
ce que nous allons devenir... Je suis tombée sur des personnes qui s’écoutent et c’est
bien ».
L’ACO, c’est un groupe de partage
« Nous sommes une dizaine de personnes entre Cluses et Bonneville, travaillant dans
des entreprises du coin ou retraité. Chacun parle à son tour s’il le souhaite ». Et
Amina nous confie que les sujets rejoignent sa foi : « Il y a toujours un temps de
prière. Jésus vient rejoindre notre vie; Nous réfléchissons aussi en quoi le récit de
l’Evangile nourrit notre équipe ».
Amina est néophyte (elle a reçu les trois sacrements de l’initiation chrétienne)
« J’ai été baptisée adulte ».(…) Avant son baptême, elle était plus pessimiste, cet
évènement l’a aidée à voir les choses sous un autre angle. « Beaucoup me disent
“qu’est-ce que tu as changé !” j’arrive mieux à m’exprimer, et même dans ma façon
d’être je suis différente. Pensez : je fais partie d’une équipe liturgique et j’ose lire à
l’église ! Je ne l’aurais jamais fait avant ! L’Esprit saint est bien là, il m’aide ! Ma
mère est émue de ce changement, elle me dit qu’elle est contente de ma confiance en
moi, j’aurais du le faire avant, mais j’ai déjà tellement pris du temps pour oser
prendre contact avec la paroisse (rire) ça ne se fait pas en claquant des doigts ! »
(…) retrouvez l’intégralité de l’article sur le site !
Seigneur je mets ma confiance en Toi
tu as tenu jusqu’au bout
tu as donné sans compter ta vie pour les autres
tu m’ouvres un chemin de vie, partager, discuter de mes choix
avec d’autres en équipes d’ACO
échanger sur ma vision de la politique
du syndicalisme, du monde
mettre l’Homme au centre de mes préoccupations
vivre l’équipe de révision de vie c’est vivre ma foi
Merci Seigneur de me guider
Bernard nous dit pourquoi il est « militant »
Aujourd’hui, je suis actif dans mon syndicat, parce qu’il
est le lieu où je peux exprimer les revendications, en
réponse aux besoins de notre époque, pour que progresse
un niveau de vie, partagé par le plus grand nombre, à
commencer par le plus mal lotis. C’est aussi un moyen de
défense des conquêtes essentielles, malmenées par les
politiques économiques et financières : emplois, salaires,
sécurité sociale, accès aux soins, retraites…
Le syndicat est l’outil pour mener ces actions sur le lieu de travail et envers les
pouvoirs publics. Etre chrétien conforte et éclaire mon action syndicale car je vois ici
la dignité de la personne et la solidarité, valorisées par la justice sociale
13
L’ACE c’est quoi ?
Juliette est engagée dans l’accompagnement des clubs ACE depuis plusieurs
années. Elle nous fait découvrir ce qu’est ce mouvement :
« L’A.C.E. est le Mouvement d’Action Catholique des enfants issu des « Cœurs
Vaillants et Ames Vaillantes » créé en 1937. Formé de
clubs fédérés au niveau départemental, il leur permet de
faire l’expérience d’une vie de groupe, un temps où ils
se retrouvent entre eux avec un responsable jeune ou
adulte, pour jouer, parler, bricoler, réfléchir à partir d’un
thème d’année proposé par le mouvement. Cette année,
celui-ci est dans le prolongement de l’an dernier :
TOI+MOI= NOUS = LES COPAINS = CITOYENS.
Nous attachons beaucoup d’importance à l’expression des enfants : L’A.C.E croit
que la parole des enfants a du prix, de l’importance, et que le temps donné pour les
accompagner est un cadeau qui leur est offert gratuitement, seulement parce que le
moment passé au club, à travers le plaisir de se retrouver, propose la prise de
responsabilité et la découverte de la gratuité ; au club il n’est pas question de
performances, de records, de résultats, mais seulement d’arriver à respecter les règles
élaborées ensemble, d’apprendre à s’accepter différents, avoir le désir de construire et
faire grandir l’amitié.
Les clubs ACE sont une école de citoyenneté adaptée aux enfants Ces temps
d’échanges et d’ouverture, de prise de parole sont un apprentissage de la citoyenneté,
de la vie plus responsable. Les valeurs vécues concrètement, pas toujours faciles à
mettre en œuvre, les moments d’amitié, sont déjà une bonne nouvelle dans la vie des
enfants ; cette BONNE NOUVELLE que Jésus nous annonce dès lors que nous
sommes proches les uns des autres.
Le responsable de club ACE donne beaucoup aux enfants, mais il reçoit beaucoup en
retour dans cette mission…
Quand il y a partage entre les enfants, de la parole, des
jeux, des projets et aspirations dans leurs vies d’enfants,
c’est l’évangile ouvert qui est vécu. De cela le
responsable est témoin ; Mais il n’a pas tellement
d’oreilles extérieures attentives, ni d’écrans où faire
briller toutes ces étoiles qui scintillent sans tapage, sans
bruit.
J&JR
(Photos anniversaire des 70 ans de l’ACE)
14
J.O.C. : Jeunesse Ouvrière Chrétienne
A.C.O. : Action Catholique Ouvrière
A.C.E. : Action Catholique des Enfants
Tout commence avec la création de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC),
en Belgique en 1926 par le Père Joseph Cardjin, qui a ouvert la voie à une
pastorale en milieu ouvrier, notamment en France, avec le Père Georges
Guérin. Dans le sillon de la JOC, sont nées l’Action catholique des enfants
(ACE) et l’Action catholique ouvrière (ACO).
En 1957, l’épiscopat français a créé la Mission ouvrière, au niveau
diocésain et au niveau national, dans le but d’une « évangélisation
privilégiée du monde ouvrier » et « pour coordonner l’activité des
organismes consacrés au monde ouvrier». Ce secrétariat national a permis
aux évêques français de suivre les mouvements et les groupes de la
pastorale en milieu ouvrier et ainsi favorisé une certaine unité de cette
pastorale.
La mission ouvrière est aujourd’hui sous la responsabilité du Conseil pour
les mouvements et associations de fidèles de la Conférence des évêques de
France, actuellement présidé par Mgr François Maupu, évêque de Verdun.
Bien qu’à l’image de bien des mouvements, elle ait beaucoup moins de
participants qu’à une époque, elle est toujours présente auprès des
travailleurs chrétiens. Notre Haute Savoie ne fait pas exception et il se vit
de beaux moments de partage. Partons à la rencontre de quelques
personnes emblématiques de ce visage d’Église !
Rencontrer des personnes de la mission ouvrière :
Pour la JOC : Père Roger FONTAINE, 06 14 25 26 94
Pour l’ACO : Jo VILOUX, 04 50 98 34 34
Pour l’ACE : Juliette RIVOLLET, 04 50 96 96 75
Pour tout renseignement : contacter le centre paroissial,
1 avenue des lacs ; 74300 CLUSES / 04 50 98 08 83
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Décès
Brizon : Gaspard BOISIER, 88 ans Châtillon : Georges METRAL, 83 ans Cluses (Saint J-M Vianney) : Patricia FISCHER, 54 ans Cluses (Saint Nicolas) : Marcelle PERRONNIN, veuve VILLATTE, 89 ans - Francesca MASCHIO, veuve MARTINATO, 98 ans – Yvon BONNAZ, 84 ans – Marcel BURIN, 89 ans – Simone GAILLET, Veuve SALMAIN 91ans – Émile DEVANT, 85 ans – Albert FAVRE, 91 ans. Marnaz - Vougy : Madeleine MARCHAND, Veuve TAMAGNONE, 91 ans - Claude DEGOUT, 70 ans – Claudette BAUD, 62 ans – Joseph SOUDAN, 89 ans – Marie-Thérèse RUBIN, épouse BOCHY, 80 ans – Fernand MARCHAND, 86 ans – Franck CHAVAROC, 43 ans – Mont Saxonnex : Louis MOENNE-LOCCOZ, 85 ans St Sigismond : Alfred BOUVIER, 85 ans - Scionzier : Pierre REVILLOD, 81 ans – Augustine BELLON, épouse BLONDIN, 99 ans – Nelly POULLEIN, veuve POENSET, 65 ans – Françoise TEMPORAL, veuve JACQUEMOUX, 88 ans – Stéphane FISSO, 49 ans Thyez : Gabriel ROBERT, 87 ans – Josiane CHESNEL, épouse COLLIARD, 67 ans – Solange CHRETIN, épouse GRANGERAT, 80 ans et son époux Jules GRANGERAT, 89 ans – François PERNOLLET, 83 ans - Laura AMBLARD, 10 mois –
« Mes souvenirs de la JEC»
« J’ai eu la Chance d'être membre actif au sein du mouvement de la Jeunesse Estudiantine Chrétienne, à Sidon en Haute Galilée, (Galilée du Nord). (…) Au sein de la JEC, nos activités étaient diverses et multiples: Enseigner le Catéchisme, nous menions une action de soutien scolaire aux enfants nécessiteux ou en difficultés. Nous menions des actions Socio- Culturelles, dans les villages reculés, en organisant souvent des rencontres, parfois des conférences… Nous organisions des camps de Scoutisme à travers tout le pays.
Personnellement, je m'occupais à Sidon d'un groupe de dialogue et de rencontre avec une Association Musulmane, pour promouvoir la fraternité entre Libanais ; Nos locaux étaient toujours ouverts à tous. Grâce à la Force et à l'innocence de notre Jeunesse, Nous étions, unis, solidaires et très actifs, convaincus et forts du message que nous portions pour l'humanité.
Retrouvez sur le site l’intégralité de l’article de Joseph Nahra !
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ZOOM : Visite au collège St Jean Bosco
L’art de partager ses valeurs
Monsieur Alain Wallart, directeur du collège st Jean
Bosco à Cluses est en poste depuis la rentrée dernière. Il a
pris peu à peu ses marques dans l’établissement.
Rencontre avec un homme atypique au parcours très riche
L’enfant de Dunkerque.
C’est là qu’il grandit et qu’il intègre l’amour du
partage, de par son éducation et de la chaleur humaine
de cette ville. (…) Le Nord, c’est aussi la brume et la
mer du Nord, qui sépare la France de la Grande
Bretagne, pays où il se rendait enfant, notamment tous les débuts d’été pour aller en classe
avec un correspondant. « Depuis tout petit j’avais le goût de l’anglais, transmis par mes
parent ». (…)
L’amour de l’enseignement dans la peau
« J’enseigne depuis plus de 36 ans dont plus de 29 dans des établissements catholiques, en
France mais aussi à l’étranger ». En effet, Monsieur Wallart a enseigné la littérature
française à l’université de Toronto ou encore en Indonésie où il a monté une école privée en
2002, dans ce pays majoritairement musulman qui lui a fait découvrir une tout autre culture.
« La bas, le groupe est plus important que l’individu : Les personnes sont habituées à
traverser une famine, un tsunami… Leur religion est leur cohésion. Ils ont un élan commun.
(…)
L’invitation au voyage
« Souvent on me demande pourquoi j’ai tant voyagé : je réponds que c’est pour mieux vivre
chez moi. J’ai grappillé ce qui correspondait à mon caractère à travers mes voyages. Quand
on arrive quelque part, on ne connait pas les codes, la langue, on est obligé de prendre du
recul pour analyser les choses... J’apprécie cela ». Les voyages lui ont permis de mieux se
connaitre et de découvrir qu’il pouvait être bien partout. « Peu importe si les conditions
matérielles ne sont pas idéales, rien ne me dérange, un coin de table me suffit ». Encore un
aspect de la personne de M Wallart : Il se dit pugnace : « de la pugnacité, j’en ai, tout en
étant j’espère très humain et si possible proche des gens ».
Une connaissance de l’humain
Où qu’il soit, M. Wallart se laisse surprendre par l’inattendu de la personne : « Croire que
celui qui est devant moi peut réussir. Encore faut-il lui donner le bon terreau. J’entends
souvent le témoignage de jeunes qui s’en sont sortis en s’accrochant à une phrase, à leur
travail... Je crois à la possibilité de chacun de changer ». (…)
Qui inspire Monsieur Wallart ?
Il évoque volontiers des personnes comme Albert Jacquard ou Hubert Reeves. « Pour moi, ce
sont de vrais grands, qui donnent envie de les suivre : ils vous expliquent un truc incroyable
qui leur a demandé des années de recherche et vous les comprenez tellement bien que vous
avez l’impression que c’est vous qui êtes intelligents : Quelle humilité de partager ainsi une
science qui est loin d’être évidente ! ». (…)
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Le mot « partage » qui revient comme un fil conducteur…
Partager, pour M. Wallart, c’est plus que transmettre, cela ne va pas du haut vers le bas.
« Partager mes idées, mes sentiments, mes expériences, mes projets… » Cette conception du
partage l’accompagne au quotidien et l’aide dans son travail. «Je dois gérer beaucoup
d’individualités, je cherche à faire comprendre autour de moi une certaine notion de bien
commun… »
Un temps pour partager, un temps pour se retirer
Monsieur Wallart nous confie un autre aspect de sa personne : « Je suis quelqu’un qui aime
intérioriser. J’ai besoin de prier, de me poser dans un environnement calme... J’aime
beaucoup aller dans les églises, notamment les églises cisterciennes, comme Tamié, j’aime
leur côté dépouillé, elles ont une certaine plénitude dans les formes. Pendant les vacances je
m’arrange pour passer près d’une abbaye cistercienne et la visiter”.(…)
Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site !
Propos recueillis par Chantal Gaillard
Une personne comme repère dans le collège
Monsieur Matignon est une figure incontournable
du collège st Jean Bosco : De nombreuses fois par
jour, on peut le croiser, passant d’une classe à
l’autre, apportant des infos, surveillant, étant à
l’écoute de tel ou tel jeune… Rencontre avec le CPE
mais aussi l’Animateur en Pastorale du collège.
(…) Monsieur Matignon a commencé en tant que
surveillant, métier qui a évolué au fil des années.
Depuis huit ans, il fait un cours de “découverte de la
médiation” à tous les sixièmes “C’est une matière
porteuse de changement, où nous avons plusieurs projets : –apprendre à se connaitre –
reconnaitre le fonctionnement d’un conflit – connaitre des rudiments de communication –
apprendre à sortir d’un conflit”. Cette matière lui permet d’avoir vu tous les élèves, si bien
qu’il les connait tous par leur prénom, ce qui fait pas moins de 680 !
Vous êtes un référent dans l’enceinte de l’établissement
« C’est vrai qu’une confiance s’est installée peu à peu avec les élèves, même ceux qui
traversent une difficulté. Ils viennent me voir facilement ». (…)
La pastorale… En dehors de son poste de CPE, Monsieur Matignon a la charge de la
Pastorale : Annoncer le Christ au sein d’un établissement privé. « C’est beaucoup
d’investissement, mais je vis très bien ces deux postes complémentaires : Pour la pastorale, –
Je prépare et organise des temps de prière pour les classes de primaires deux fois par
semaine de manière à ce qu’ils passent tous une fois par quinzaine – Il y a aussi les grandes
fêtes liturgiques, des préparations de célébrations – au niveau du collège, je m’occupe des
sixièmes et cinquièmes une fois par semaine »
Sortir des murs…Monsieur Matignon organise un grand nombre de week-end, certains
organisés avec l’aumônerie, par niveaux, deux fois par an. « C’est d’une grande richesse et
c’est assez rare que les collèges publics et privé travaillent ensemble. Sans complexes,
Monsieur Matignon voit cette collaboration avec sérénité. « Nous gardons un bon lien, nous
sommes complémentaires ! » Il y a aussi des sorties pour tous comme le grand week-end à la
Salette « ça se passe toujours bien, c’est toujours une expérience inoubliable » (…)
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Propos recueillis par C. Gaillard
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Notre paroisse : Les équipes d’accompagnement des familles en deuil
Environ 30 personnes se sont retrouvées cet automne, à l’initiative de Raymond
Monet, répondant de ce service dans la paroisse Saint-Bruno, pour un partage de ce
qui y est vécu par les participants et pour un moment de vie en communauté
paroissiale, en Église.
Pourquoi s’être engagé dans le service des funérailles ? Pour témoigner de la Résurrection, témoigner de l’Évangile (le service proposé par l’Église est un lieu d’évangélisation) ; Pour aider des personnes « en souffrance », qui peuvent être choquées et désorientées dans cette confrontation avec la mort (qui rappelle en outre à chacun sa propre finitude) à prier ; Pour travailler avec d’autres, compter sur l’autre, réaliser ensemble quelque chose qui a un sens
Sur les incidences, les suites : Après ces rencontres de préparation des funérailles, souvent très chargées affectivement, il y a quelque chose d’un peu changé dans les relations avec les personnes rencontrées ; des personnes manifestent une vraie reconnaissance pour cette aide qui leur a été apportée ; R. Monet souligne que cette reconnaissance n’est pas seulement personnelle ou humaine : les membres des équipes de funérailles sont « reconnus » dans ce qu’ils permettent de vivre et dans ce dont ils témoignent ; ce que l’on fait dans ce service religieux des funérailles est aussi un apport, une nourriture pour sa propre vie spirituelle et sa vie en Église.
Des évolutions à venir... Un crématoire va être installé à Bonneville, donc à proximité. Quelles seront alors les demandes des familles ? L’église restera-t-elle systématiquement le lieu de rassemblement pour la célébration ? Quant aux entreprises de Pompes funèbres, elles se livrent à une concurrence de plus en plus grande dans la région. Ce qu’elles peuvent proposer aux familles (moyennant espèces sonnantes et trébuchantes !) pourra avoir aussi des incidences sur la nature des demandes des familles.
L’Église est attendue. Ce n’est pas un hasard si des familles très éloignées de toute pratique religieuse, voire de toute préoccupation spirituelle, viennent demander à l’Église de les aider à ce moment-là et, en quelque sorte, de solenniser le passage de la vie à la mort par le lieu (une église avec son décorum), une assemblée, une célébration. R. Monet attire l’attention sur le soin, peut-être une mise en valeur plus appuyée aussi, à apporter aux gestes ritualisés qui sont proposés par l’Église (le signe de la croix, la lumière, etc.). Dans la lettre aux communautés Mgr Boivineau reconnait le travail des laïcs, notamment les équipes funérailles.
Cf. page 16 : « quelque chose de nouveau a vu le jour, au bénéfice de tous. (…) on ne peut contester le chemin parcouru et l’apport que cela représente tant pour les personnes que pour l’Église diocésaine dans son ensemble. De façon paradoxale, dans le moment où nous faisons l’expérience de notre fragilité, nous sommes témoin de dynamismes profonds. L’Esprit poursuit son œuvre. Nous pouvons avancer en toute confiance ».
P.RM
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Notre paroisse : D’où vient l’idée de la messe accompagnée ?
C’est une idée que j’ai eue pour permettre aux enfants d’entrer dans le mystère de l’eucharistie et de le vivre.
J’ai repris le concept de la conduite accompagnée : Le père ou la mère de famille se met à côté de celui qui apprend à conduire en conduisant. Cela peut nous aider à comprendre que pour découvrir l’eucharistie, il faut être présent et participer. Mais n’avons nous pas une mauvaise compréhension de ce que veut dire “participer” ?
Il y a bien des manières de participer activement à la messe ! “Pour promouvoir la participation active, on favorisera les acclamations du peuple, les réponses, le chant des psaumes, les antiennes, les cantiques et aussi les actions ou gestes et les attitudes corporelles. On observera aussi en son temps un silence sacré”. Cet extrait du Concile Vatican II nous dit que dès notre arrivée, nous entrons dans l’action de grâce : nous sommes là pour louer Dieu et la meilleure manière de le faire, c’est de nous associer ensemble à tout ce qui se passe. Quand j’entends des personnes regretter que les enfants restent à leur place durant l’eucharistie, notamment quand il s’agit d’une messe où ils étaient spécialement invités, je trouve cela regrettable.
Il ne faut pas confondre répartition des tâches et participation Vatican II évoque encore dans « Sacrosanctum Concilium “ Aussi l’Église se soucie-t-elle d’obtenir que les fidèles n’assistent pas à ce mystère de la foi comme des spectateurs étrangers et muets, mais que, le comprenant bien dans ses rites et ses prières, ils participent de façon consciente, pieuse et active à l’action sacrée, soient formés par la Parole de Dieu, se restaurent à la table du Corps du Seigneur, rendent grâces à Dieu” (48-a) Bien sûr, pour aider à cette participation de chacun, il y a des personnes qui rendent service à l’assemblée : les lecteurs, choristes, organistes et autres instrumentistes, les personnes qui font la quête, l’accueil, qui assurent le bon fonctionnement de la cérémonie et un véritable ministère liturgique ! Le prêtre assure quant à lui un ministère de présidence au nom du Seigneur. Il faut que la liturgie soit belle et soignée avec de beaux gestes, amples, distincts, sobres et habités. Mais prenons bien conscience que toutes les personnes présentes participent.
Il est grand le mystère de la foi La messe accompagnée veut permettre aux enfants de ne pas être spectateurs passifs, de participer au milieu de la communauté, avec leurs parents à leurs côtés ou un adulte “ainé dans la foi”. N’oublions pas que l’eucharistie est un lieu privilégié de rencontre avec le Christ avant même que les enfants aient fait leur première communion : Venir rendre grâce, c’est cela qui compte !
P. Ludovic Bruley
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Méditation
J’aime l’hiver Seigneur, lorsque la neige s’agrippe aux branches et dort, quand le vent tombe, avec ses lourds paquets de mousse blanche éparpillés par le plus grand hasard…
J’aime Seigneur quand tout se tait et que se fondent ensemble le ciel, la terre, les arbres, le bruit des pas, les mots du cœur, dans une même transparence, dans une commune prière
Mise en Page : T&CG
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Retrouvez vos infos sur le site paroissial :
(http://stbruno.e-monsite.com/)
Centre paroissial St Bruno (La sardagne)
1 avenue des lacs 74300 Cluses Tel: 04 50 98 08 83
OUVERT DU MARDI AU VENDREDI : 9h00-11h45 et 15h00-18h45
SAMEDI MATIN : 9h00-11h45
(Réponse à la question page 3)
Qui a dit ?
St François de Sales (une pensée par jour ; éd médiaspaul)