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Prospective du travail mobile

Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

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Le travail s’impose comme le «driver» le plus conséquent des mobilités. Ditautrement, on ne pourra plus penser les mobilités sans penser le travail.Si en moyenne en France, le travail ne représente que quelques 25% desmotifs de déplacement, il compte pour 45% des kilomètres parcouruset pour l’essentiel des dysfonctionnements des transports motorisés.L'étude WITE 2.0 a exploré cinq axes – localisation, temporalités, sociabilités,instrumentations et maîtrise des usages – qui révèlent des tendanceset ne peuvent être considérés comme représentatifs del’ensemble des travailleurs.

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Page 1: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Prospective du travail mobile

Page 2: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Introduction

Le travail s’impose comme le «driver» le plus conséquent des mobilités. Dit autrement, on ne pourra plus penser les mobilités sans penser le travail. Si en moyenne en France, le travail ne représente que quelques 25% des motifs de déplacement, il compte pour 45% des kilomètres parcourus et pour l’essentiel des dysfonctionnements des transports motorisés.

Dans le même temps, le travail connaît une mutation profonde que nous avons eu l’occasion de souligner dans l’étude Wite 2.0* présentée dans ce document. On y observe qu’un nombre significatif de travailleurs développent déjà des stratégies rassemblées sous la dénomination de «travail mobile». Cette tendance est une opportunité pour les trois grands protagonistes : les travailleurs, les collectivités et les entreprises.

*L’enquête Wite 2.0 a été réalisée dans le cadre d’un chantier conduit par Atos, TelecomParisTech, Citica et Chronos. Elle a été cofinancée par Oséo. Chronos a eu la charge d’administrer le questionnaire et d’interpéter ces résultats.

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Page 3: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Finalités & Méthodologie

Une réflexion prospective sur la base d’une consultation en ligne

533 répondants à un questionnaire très circonstancié et centré sur les pratiques numériques du travail (janvier 2012)

Les cinq axes explorés – localisation, temporalités, sociabilités, instrumentations et maîtrise des usages –, révèlent des tendances et ne peuvent être considérés comme représentatifs de l’ensemble des travailleurs.

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Le travail dans tous ses états

Des travailleurs déjà mobiles (connectés, en ligne, à distance, en mouvement...) dont presqu’une moitié s’identifie comme «nomade» et/ou «télétravailleur».

Nomade et télétravailleur

Nomade seul

Télétravailleur seul

Ni l’un, ni l’autre

Qui sont-ils ?

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Postulats, analyses et opportunités

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Le travail mobile procède D’un modèle de productivité en rupture Des excès de transport domicile-travail D’une transformation des rythmes du quotidien (travail = 25 % des motifs de déplacements et l’essentiel des dysfonctionnements)

Le travail mobile révèle Une autonomisation des pratiques Un brouillage des frontières entre travail et hors travail Une agilité générale des pratiques… servies par le «numérique ambiant»

Le travail mobile recèle des opportunités Pour le travailleur (qualité de vie, sociabilité… économie) Pour l’entreprise (productivité… économie) Pour la collectivité (environnement, transports, équilibrage territorial… économie)

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Page 6: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Les tendances du travail mobile (1)

Une typologie (page suivante) a été construite sur des indicateurs d’agilité (voir page 17).

La figure traditionnelle du travail normé dans le temps et dans sa localisation au lieu principal du travail («le travailleur sédentaire») est battue en brèche par trois autres grands types :

• Le «mobile occasionnel» reste proche de ces normes, mais s’approprie déjà le numé-rique

• L’ «hypermobile indépendant» traduit l’émergence d’un statut d’indépendant, très «nu-mérisé», nomade mais fortement centré sur le domicile

• La figure la plus pionnière est celle de l’«hyperagile», «agile» à tous égards (temps, espace, relationnel)

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Page 7: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Les tendances du travail mobile (2)

Le travailleur sédentaire

Le mobileoccasionnel

L’hypermobileindépendant

L’hyperagile

L’hyperagile, pionnier du travail mobile de demain : une forte mobilité et une in-tensité des usages des outils nomades et de leurs diverses fonctions.

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Délocaliser le travail ? (1)

Pour être plus près du travail…

+ 1h de trajet

+ 1h de trajet

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« Songent à changer d’entreprise »

« Songent à changer de domicile »

La demande de travail mobile est très largement le résultat d’une insatisfac-tion dans l’équation domicile-travail. Soit que les travailleurs «songent à chan-ger d’entreprise» ou «à changer de do-micile». Au total, ces 37% en moyenne passent à 59,5% lorsque le répondant dé-clare une heure de trajet ou plus par jour.

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Délocaliser le travail ? (2)

Pour travailler à distance

+ 1h de trajet

+ 1h de trajet

+ 1h de trajet

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53,5%

41%

25%

43%

35%

« Songent à s’éloigner de l’entreprise »

« Songent le faire en restant proches de l’entreprise »

« Ne songent ni à l’une ni à l’autre option »

Près de la moitié des répondants (46,5%) se déclarent prêts à travailler à distance, mais 57% parmi ceux effectuant plus d’une heure de déplacement.

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Page 10: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

• La dispersion des localisations du travail est considérable. 37% du temps de travail est déclaré hors siège principal du travail. Le domicile domine pour le travail exogène mais d’autres lieux s’imposent progressivement

• La désynchronisation du travail est manifeste. Un seul chiffre : 63% des répondant déclarent travailler au moins une fois par semaine le soir

Dispersion des localisations et désynchronisation du travail

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Page 11: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Où travaille t-on ?

Dans des lieux publics

Dans les transports eux-mêmes

Chez des clients, partenaires, fournisseurs

Depuis le domicile

Travail en extérieur (chantier, marché, etc.)

Depuis des espace pro en accès libre

Dans un hôtel

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36%

21%

10%

7%

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Au moins une fois par semaine

Au moins une fois par mois

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Désynchroniser le travail ?

Répartition du temps de travail

Les temps de travail(«toujours ou presque»)

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Aux horaires usuels

Le soir (au moins 1 fois/semaine)

Les week-ends & jours fériés

En congés & RTT

16,5%Autres

63%Entreprise

20,5%Domicile

62%Occasionnel

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Autre travail, autres outils, autres usages

Les outils du travail mobile

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BYOD (Bring your own devices)

Travail en mobilité

75% › équipement personnel

Ordinateur de bureau

Smartphone

Ordinateur portable

Tablette

92% › équipement employeur

82% › équipement mobile

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Page 14: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

•Le signe le plus manifeste de ce travail connecté mais désynchro-nisé sont les 54% de travailleurs déclarant un usage de l’agen-da partagé. Quant au téléphone mobile, son usage profession-nel hors des locaux de l’employeur vaut pour 82% des répondants.

•Autre dimension du communautaire à distance, les forts usages des réseaux sociaux, des messageries et des web conférence, sans oublier l’universel e-mail. 82%, encore, se déclarent en contact tous les jours ou presque avec hiérarchie, collègues, clients, fournisseurs et pairs…

Nouvelles sociabilités : le communautaire à distance

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Les sociabilitésdu travail

Les outils des échanges usuels

Ne téléphonent jamais pour le travail en dehors des locaux de l’employeur.

Messagerie instantanée (tous les jours)

Email (tous les jours)

Agenda partagé (tous les jours)

Visioconférence (tous les jours)

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Les sociabilitésdu travail

Utilisation d’applications professionnelles d’échange

Sont en contact avec le réseau d’entreprise (hiérarchie, collègues, clients…) tous les jours ou presque.

Via le partage de doc

Via les réseaux sociaux

Via la web conférence

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Page 17: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

Les agilités du travail mobile

L’agilité temporelle (désynchronisation, multitasking, immédiateté…)

L’agilité spatiale (partition siège, domicile, ailleurs…)

L’agilité numérique (mobilisation des outils, des applications, byod…)

L’agilité relationnelle (contacts réseau, collègues, hiérarchie, clients…)

L’empowerment (autonomie, bricolage…)

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Des indicateurs corrélés, qui évoluent dans le même sens au gré de l’intensité des pratiques du travail mobile :

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Page 18: Wite 2.0, une étude sur le travail mobile

L’hyperagile

L’hypermobile indépendant

Le mobile occasionnel

Le travailleur sédentaire

Agilité temporelle

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Les agilités du travail mobile

Le travailleur sédentaire

L’hypermobile indépendant

Le mobile occasionnel

L’hyperagile

Le mobile occasionnel

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