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DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS
DOSSIER DE PRESSE
ANNE TERESA DE KEERSMAEKERWORK/TRAVAIL/ARBEID26 FÉVRIER - 6 MARS 2016
WORK/TRAVAIL/ ARBEID
#DeKeersmaeker
ANNE TERESA DE KEERSMAEKER26 FÉVRIER - 6 MARS 2016GALERIE SUD, NIVEAU 1
SOMMAIRE
1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3
2. ENTRETIEN AVEC ANNE TERESA DE KEERSMAEKER PAGE 5
3. WORK/TRAVAIL/ARBEID, PAGE 6
UNE EXPOSITION CHORÉGRAPHIEE
4. LA CHORÉGRAPHE ET LA COMPAGNIE ROSAS PAGE 8
5. ICTUS, ENSEMBLE DE MUSIQUE CONTEMPORAINE PAGE 10
6. CONCERT TOURBILLON GRISEY PAGE 11
7. PARTENAIRE DE LA COMPAGNIE PAGE 12
8. VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 13
9. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 14
26 janvier 2016
direction de la communication
et des partenariats
75191 Paris cedex 04
directeur
Benoit Parayre
téléphone
00 33 (0)1 44 78 12 87
courriel
attachée de presse
Anne-Marie Pereira
téléphone
00 33 (0)1 44 78 40 69
courriel
www.centrepompidou.fr
direction de la communicationet des partenariats75191 Paris cedex 04
directeur
Benoît Parayretéléphone
00 33 (0)1 44 78 12 87courriel
attachée de presse
Anne-Marie Pereiratéléphone
00 33 (0)1 44 78 40 69
courriel
www.centrepompidou.fr
attachés de presse
pour les spectacles vivants
du Centre Pompidou
MYRA
Yannick Dufour & Alexandre Mineltéléphone
00 33 (0)1 40 33 79 13
courriel
Opéra national de ParisChef du service presse /
relations médias
Emmanuelle Rodet-Alindret téléphone
00 33 (0)1 40 01 21 64courriel
www.operadeparis.fr/saison-15-16/ballet/rosas
© photo : Anne Van Aerschot
13 janvier 2016
COMMUNIQUÉ DE PRESSEANNE TERESA DE KEERSMAEKERWORK/TRAVAIL/ARBEID26 FÉVRIER - 6 MARS 2016 GALERIE SUD, NIVEAU 1
Et si on présentait une chorégraphie comme une exposition ?
Au croisement des disciplines, le Centre Pompidou en collaboration avec l’Opéra national
de Paris, présente « Work/Travail/Arbeid », une exposition chorégraphiée, imaginée
par la célèbre chorégraphe belge, Anne Teresa De Keersmaeker.
Ce projet ébranle la manière conventionnelle de penser, de construire et d’expérimenter
autant la danse que l’exposition.
« La spécificité du Centre Pompidou, son originalité, c’est d’être un centre d’art et de culture
pluridisciplinaire. C’est la rencontre inattendue entre un musée, des spectacles vivants,
du cinéma, une bibliothèque et un institut de recherche acoustique / musique (Ircam).
J’ai souhaité que cette rencontre soit encore plus productive et engager une dynamique
de travail commun autour des programmations, car l’interdisciplinarité, ce marqueur de
la personnalité du Centre Pompidou, est aussi une caractéristique de l’art contemporain.
Le projet très singulier de Anne Teresa De Keersmaeker l’illustre magnifiquement dans
la Galerie sud ». Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou.
La chorégraphie a été spécialement composée et adaptée pour investir la Galerie sud,
au Centre Pompidou.
« Work/Travail/Arbeid » est une adaptation de « Vortex Temporum », une pièce chorégraphiée
à partir de l’œuvre musicale du même nom du compositeur français Gérard Grisey,
selon les conditions temporelles, spatiales et perceptives propres à l’espace scénique.
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Les danseurs de la compagnie Rosas et les musiciens de l’ensemble Ictus qui interprètent
« Work/Travail/Arbeid » n’importent pas seulement une chorégraphie dans la Galerie sud
du Centre Pompidou. Ils réinterprètent la danse sous la forme d’une exposition de neuf jours,
accessible comme telle au public. La durée initiale de la pièce s’étire sur des cycles de neuf heures.
Chaque heure propose une nouvelle partie de la chorégraphie et une nouvelle association de danseurs
et de musiciens.
Ce projet métamorphose la matière et le contexte qui ont longtemps caractérisé la danse et donne
à l’écriture chorégraphique rigoureuse d’Anne Teresa De Keersmaeker une forme nouvelle.
Anne Teresa De Keersmaeker explore depuis des années les liens entre musique et danse en les isolant
ou en les juxtaposant. « Vortex Temporum » adopte cette structure, comme pour nous demander de
« voir » le mouvement, quand seul le son nous est offert, et de percevoir la musique, quand seule
la danse est visible. Cette exposition chorégraphique révèle l’activité conceptuelle, technique et physique
– en somme, le travail – épine dorsale de son œuvre tout entière.
Cette exposition chorégraphiée initialement conçue au centre d’art contemporain WIELS à Bruxelles,
en mars-mai 2015, sera après le Centre Pompidou, présentée à la Tate Modern à Londres,
du 8 au 10 juillet 2016, puis au MoMA du 25 mars au 2 avril 2017.
« Un spectacle de danse, en principe, fait converger l’ensemble de strates accumulées lors
du travail en répétition. Je me suis dit qu’ici, il serait intéressant de voir la simplicité et la beauté
des mouvements physiques isolés de l’ensemble, couche par couche, et de suggérer de la sorte
l’infini des combinaisons possibles de ces éléments ». Anne Teresa De Keersmaeker.
Anne Teresa De Keersmaeker vient de recevoir un Lion d’or à La Biennale d’art contemporain
de Venise 2015 pour l’ensemble de son œuvre.
Une exposition chorégraphiée au Centre Pompidou réalisée avec l’Opéra national de Paris,
en coproduction avec la compagnie Rosas, WIELS (Bruxelles)
avec le soutien de la Fondation BNP Paribas.
Work/Travail/Arbeid a vu le jour grâce au soutien de De Munt/La Monnaie, Palais Des Beaux-Arts
Bruxelles (BOZAR), Kaaitheater, Kunstenfestivaldesarts, Ictus,
BNP Paribas Fortis, Fondation BNP Paribas et Rolex Institute.
Sur les réseaux sociaux :
#DeKeersmaeker
@centrepompidou
@operadeparis
https://www.facebook.com/centrepompidou
https://www.facebook.com/operadeparis
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Bernard Blistène - Que signifie pour vous d’exposer la danse ? Quand l’idée vous est-elle venue ?
Anne Teresa De Keersmaeker
La proposition m’a été faite alors que je travaillais sur « Vortex Temporum ».
Ce spectacle est pensé en strates, sur plusieurs niveaux, avec une accumulation progressive d’éléments.
C’est ce qui m’a inspiré la conception feuilletée du temps de l’exposition. Je ne voulais pas transposer les
habitudes du théâtre à l’espace d’une galerie de musée.
J’étais, au contraire, tentée par l’opération inverse : prendre son temps, déployer le processus chorégraphique
sur une période considérablement plus longue. Un spectacle fait fusionner l’ensemble de ses couches.
L’exposition les isole, une par une, puis suggère l’infini des combinaisons possibles.
BB - Comment avez-vous construit l’argument de cette pièce ?
ATDK - Le point de départ est la structure de « Vortex Temporum », dont les éléments sont ensuite
déconstruits, les voix séparées. Plutôt que de travailler sur sept voix chorales réunies, les petites unités
visuelles et musicales sont considérées indépendamment, puis associées par deux, par
trois, par quatre, et ainsi de suite. Au fond, c’est comme si l’écriture d’un spectacle était dévoilée, étape par
étape, pas de façon didactique, mais empiriquement. Il en résulte un cycle de neuf heures, dont la longueur
est en décalage avec les horaires d’ouverture du musée, dix heures par jour
(Ndlr : l’espace de la Galerie sud 1 est ouvert de 11h à 21h, sauf le mardi).
BB - Quelles relations voyez-vous aujourd’hui entre danse et arts plastiques ?
ATDK - Je ne pense pas que tout art soit politique, mais je pense que Jean Genet a raison lorsqu’il déclare
que l’artiste remet en question l’état des choses, ce qui implique une certaine forme d’anarchie. Le monde
d’aujourd’hui nous désoriente par son insaisissable multiplicité et complexité.
Il n’y a plus de centre ; ne reste que la consommation des objets. Face à cela, mon anarchie consiste
à développer une certaine simplicité, une inertie, une lenteur, pour trouver l’intensité sans le spectaculaire.
C’est une modeste tentative de créer un nouveau cadre, à partir duquel on puisse poser un nouveau regard.
La danse peut apporter à l’exposition quelque chose d’assez neuf : une expérience vécue collectivement et qui
concerne un sens renouvelé de l’instant. Et il ne s’agit pas non plus de l’instant théâtral (black box). Plus fluide
et moins impatient, l’espace-temps du musée (white cube) nous ouvre à l’incontrôlable. Il peut advenir,
de façon imprévisible, qu’un instant soit ainsi vécu comme une expérience du collectif.
ENTRETIEN AVEC ANNE TERESA DE KEERSMAEKERPropos recueillis par Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne
entretien paru dans Code Couleur 24, magazine programme du Centre Pompidou
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WORK/TRAVAIL/ARBEID
Que deviendrait une chorégraphie une fois présentée selon les codes d’une exposition ?
Cette question est au centre de « Work/Travail/Arbeid », un nouveau projet de Anne Teresa
De Keersmaeker. La tâche ne semble pas si ardue, et pourtant elle trouble les conventions de la danse
contemporaine et de l’exposition autant que leurs façons d’être pensées, construites et expérimentées.
Les dispositifs théâtraux et muséaux demeurent très distincts l’un de l’autre – depuis leurs dispositions
architecturales et leurs significations institutionnelles jusqu’à leurs perspectives et leur protocole.
Contrairement à la danse contemporaine qui est traditionnellement exécutée pour une durée
déterminée, avec la dramaturgie d’un événement ponctuel sur scène et face à un public assis,
l’exposition présente les œuvres d’art dans un espace cadré par les heures d’ouverture, sur une durée
de plusieurs jours pendant laquelle les visiteurs entrent et sortent à leur gré.
La réinterprétation conceptuelle de ce à quoi une pièce chorégraphique en temps réel pourrait
ressembler si elle était entièrement soumise à la durée, à l’espace et aux conditions d’une exposition,
est au fondement du développement de « Work/Travail/Arbeid » par Anne Teresa De Keersmaeker.
La chorégraphe belge de renommée internationale a répondu à l’invitation en ré-imaginant « Vortex
Temporum », chorégraphié à partir de l’œuvre musicale éponyme du compositeur Gérard Grisey, selon
les conditions temporelles, spatiales et perceptives radicalement différentes d’un environnement muséal.
« Vortex Temporum » implique la prestation sur scène, pendant environ une heure, de sept danseurs
de la compagnie de danse Rosas, ainsi que de six musiciens et d’un chef d’orchestre de l’ensemble Ictus.
« Work/Travail/Arbeid » rassemble ces mêmes danseurs (ici deux groupes en alternance) et musiciens
et les invite à performer pendant les heures d’ouverture habituelles du Centre Pompidou.
La longueur initiale de la chorégraphie, adaptée à la durée limitée de la composition de Grisey,
est étendue en cycles de neuf heures (neuf étant un chiffre structurant essentiel pour la composition
de De Keersmaeker), au sein desquels chaque heure propose une chorégraphie, une combinaison de
danseurs (et musiciens) et un espace d’exposition spécifiques. Chaque nouvelle itération du cycle est
inévitablement légèrement autre, de sorte que la chorégraphie continue à se construire, cycle après
cycle, jour après jour. L’ensemble suit une logique elle-même « chorégraphiée » basée sur des principes
mathématiques et géométriques stricts qui sous-tendent la chorégraphie dans son ensemble.
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Le résultat ne constitue pas simplement une présentation déplacée vers un espace muséal ou, en d’autres
termes, un ensemble de danseurs qui jouerait dans un cube blanc plutôt que dans une boîte noire, mais
bien une pièce de danse fondamentalement repensée comme une exposition. Dès lors, aucune heure ne
fixe le démarrage de la chorégraphie, le fonctionnement habituel de l’espace muséal reste inchangé. Il ne s’agit
pas pour le public de venir assister à une représentation planifiée.
Il n’y a pas de scène, pas de sièges numérotés, pas de début et pas de fin. Il n’y a pas non plus d’angle spécifique
pour observer l’œuvre. Et sans doute – étant donné l’évolution temporelle qui conduit chaque cycle vers une
autre séquence de cycles – aucune possibilité d’appréhender l’œuvre dans sa totalité.
Il en ressort un projet qui transforme le matériau même et les conditions qui ont longtemps été au fondement
de la danse, notamment la structuration rigoureuse et l’écriture chorégraphique qui ont rendu De Keersmaeker
célèbre, en une forme d’exposition entièrement nouvelle. Une exposition qui révèle également, comme ne
pourrait sans doute le faire aucune autre œuvre de la chorégraphe, l’activité conceptuelle, technique et physique
– en somme, le travail – épine dorsale de son œuvre tout entière.
Elena Filipovic, extrait de “Vertiginous Force/The Exhibition at Work,”
dans Anne Teresa De Keersmaker: Work/Travail/Arbeid (Bruxelles: Fonds Mercator, 2014)
L’exposition originale a été présentée du 20 mars au 17 mai au WIELS.
DISTRIBUTION
Concept & chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Commissaire : Elena Filipovic
Dramaturge : Bojana Cvejic
Conseillère artistique : Ann Veronica Janssens
Assistante artistique : Femke Gyselinck
Interprètes (Rosas) : Boštjan Antoncic, Balázs Busa, Carlos Garbin, Marie Goudot, Cynthia Loemij,
Sarah Ludi, Julien Monty, Michaël Pomero, Camille Prieux, Gabriel Schenker, Igor Shyshko, Denis
Terrasse, Thomas Vantuycom, Samantha van Wissen
Musique : Vortex Temporum, Gérard Grisey (1996)
Direction musicale : Georges-Elie Octors
Musiciens (Ictus) : Jean-Luc Plouvier (piano), Chryssi Dimitriou (flûte), Dirk Descheemaeker (clarinette),
Igor Semenoff (violon), Jeroen Robbrecht (alto), Geert De Bièvre (violoncelle)
Costumes : Anne-Catherine Kunz
Coordination du projet : Inge Pieters, Anne Van Aerschot
Direction technique : Joris Erven
PUBLICATION
Un catalogue documentant le projet, composé de quatre carnets individuels, est réalisé par WIELS,
Rosas et le Fonds Mercator. La première partie concerne la préparation du projet, la deuxième explore
plus en profondeur l’exposition. La publication comprend également une reproduction du catalogue
Vortex Temporum original, une documentation photographique par Babette Mangolte, Herman Sorgeloos
et Anne Van Aerschot, de nouveaux essais de Douglas Crimp, Bojana Cvejic, Brian Dillon, André Lepecki
et Catherine Wood.
Disponible à la librairie du Centre Pompidou.
Édition en anglais | 49,95 € | ISBN 978 94 6230 0880 | boîtier avec 4 brochés | 115 illustrations
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LA CHORÉGRAPHEET LA COMPAGNIE ROSAS
En 1980, après des études de danse à l’école Mudra de Bruxelles, puis à la Tisch School of the Arts
de New York, Anne Teresa De Keersmaeker (née en 1960) crée Asch, sa première chorégraphie.
Deux ans plus tard, elle marque les esprits en présentant Fase, Four Movements to the Music
of Steve Reich (au Centre Pompidou, en mars 1983 et, en mars 2012, dans le cadre du «Nouveau Festival»).
En 1983, De Keersmaeker chorégraphie Rosas danst Rosas et établit à Bruxelles sa compagnie de danse
Rosas. A partir de ces œuvres fondatrices, Anne Teresa De Keersmaeker a continué d’explorer,
avec exigence et exhaustivité les relations entre danse et musique.
Elle a constitué avec Rosas un vaste corpus de spectacles qui s’affrontent aux structures musicales
et aux partitions de toutes les époques, de la musique ancienne à la musique contemporaine
en passant par les expressions populaires. Sa pratique chorégraphique est basée sur les principes
formels de la géométrie et les modèles mathématiques, l’étude du monde naturel et des structures
sociales — ouvrant de singulières perspectives sur le déploiement du corps dans l’espace et le temps.
Entre 1992 à 2007, Rosas a été accueilli en résidence au théâtre de La Monnaie/De Munt à Bruxelles.
Au cours de cette période, Anne Teresa De Keersmaeker a dirigé plusieurs opéras et de vastes pièces
d’ensemble qui ont depuis intégré le répertoire des compagnies du monde entier. Dans Drumming
(1998) et Rain (2001) — spectacles auxquels collabore l’ensemble de musique contemporaine Ictus —
s’épanouissent de vastes structures géométriques, aussi complexes dans leurs tracés que dans leurs
combinaisons, qui s’entremêlent aux motifs obsédants du minimalisme de Steve Reich. Ces fascinantes
chorégraphies de groupe sont devenues des icônes, emblématiques de l’identité de Rosas.
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Les récentes pièces d’Anne Teresa De Keersmaeker témoignent d’un dépouillement de son style :
un espace contraint par la géométrie ; une oscillation entre la plus extrême simplicité
dans les principes générateurs de mouvements — ceux de la marche par exemple — et une organisation
chorégraphique riche et complexe ; un rapport soutenu à une partition (musicale ou autre) dans sa
propre écriture. En 2013, De Keersmaeker crée Vortex Temporum d’après l’œuvre musicale du même
nom écrite en 1996 par Gérard Grisey, très caractéristique de la musique dite spectrale. L’ancrage de
l’écriture gestuelle dans l’étude de la partition musicale y est poussé à un degré extrême de
sophistication et favorise un méticuleux dialogue entre danse et musique, représenté par un duo
entre chaque danseur de Rosas et un musicien d’Ictus.
En 2015, Rosas crée Golden Hours (As you like it), à partir d’une matrice textuelle (la pièce
Comme il vous plaira de Shakespeare) qui sert de partition implicite aux mouvements.
La musique s’affranchit ainsi de sa mission formalisante et s’autorise la fonction plus «soft»
d’environnement sonore (il s’agit de l’album Another Green World de Brian Eno, 1975).
La même année, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit sa recherche du lien entre texte et mouvement
dans Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, une création basée sur le texte éponyme
de Rainer Maria Rilke.
www.rosas.be
Facebook : rosasdancecompany
Hans Galle
Presse & Communication
courriel : [email protected]
Téléphone : 00 32 (0)2 344 55 98
10
ICTUS, ENSEMBLEDE MUSIQUE CONTEMPORAINE
ICTUS est un ensemble de musique contemporaine installé à Bruxelles composé de vingt musiciens.
Initié lors de la création du spectacle de Rosas «Amor Constante» et formé pendant la tournée du
chorégraphe Wim Vandekeybus, Ictus occupe depuis 1994 les mêmes locaux que Rosas et dirige la
majorité des représentations de la Compagnie.
L’ensemble est également en résidence depuis 2004 à l’Opéra de Lille où, parallèlement
à une intense collaboration (concerts thématiques spécifiques et activités éducatives),
il présente près d’une fois par an, une production spécifique. Ictus a en outre collaboré
avec la KASK Conservatorium à Gand pour mettre en place un master consacré à l’interprétation
de musique contemporaine.
L’ensemble a joué dans les plus grandes salles de concert et les plus importants festivals
(Musica Strasbourg, Witten, Brooklyn Academy of Music, Festival d’Automne à Paris, Ars Musica,
Royaumont, Milano Musica, Wien Modern, et bien d’autres) et a déjà édité plus de vingt enregistrements,
pour la plupart avec le label Cyprès, tout en rassemblant une large collection virtuelle de musique.
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TOURBILLON GRISEY, CONCERT
TOURBILLON GRISEY
L’Ircam propose avec le Centre Pompidou une soirée dédiée à Gérard Grisey.
Disparu prématurément en 1998 après avoir achevé ses Quatre chants pour franchir le seuil, Gérard Grisey
exerce une attraction puissante sur le présent de la musique. L’auteur de L’Icône paradoxale inspirée
par Piero della Francesca tenait le spectralisme pour une renaissance bouleversant tous les paradigmes
de la composition. Musique du processus continu et d’un temps irréversible, pensée de la fusion de
l’harmonie et des formes, cette œuvre fondatrice a créé de nombreuses analogies visuelles.
CONCERT
TOURBILLON GRISEY
5 MARS, 19H30, GRANDE SALLE
« Abolir le matériau au profit de la durée pure est un rêve que je poursuis depuis de nombreuses années.
Vortex Temporum n’est peut-être que l’histoire d’un arpège dans l’espace et dans le temps,
en deçà et au-delà de notre fenêtre auditive et que ma mémoire a laissé tourbillonner au gré des mois
dévolus à l’écriture de cette pièce. » Ce chef-d’œuvre de Gérard Grisey a inspiré nombre d’artistes.
Anne Teresa De Keersmaeker l’a chorégraphié. Avec An Experiment With Time, Daniele Ghisi,
marqué également par Grisey, propose une curieuse machine à dilater le temps et à faire coexister
passé, futur et présent.
Gérard Grisey Vortex Temporum / Daniele Ghisi An Experiment With Time (commande de l’Ircam-Centre
Pompidou et de Divertimento Ensemble, création française). Raphaël Cendo, Radium (commande d’État,
création).
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!
!
C’est à Bruxelles, à l’initiative des équipes de BNP Paribas Fortis qui soutiennent les programmations du centre d’art WIELS et de La Monnaie/De Munt que la Fondation a rencontré Anne Teresa De Keersmaeker pour ce projet particulièrement ambitieux. Pour la Fondation BNP Paribas, mécène à la fois des musées et de la création chorégraphique contemporaine, soutenir Work/Travail/Arbeid s’est alors imposé comme une évidence, à la fois par le caractère pionnier du projet chorégraphique et muséal, et par la grande qualité des lieux associés : l’œuvre a d’abord été présentée au centre d’art WIELS de Bruxelles, avec le soutien de La Monnaie/De Munt, puis est reprise à Paris du 26 février au 6 mars 2016 au Centre Pompidou, en partenariat avec l’Opéra national de Paris. Le projet Work/Travail/Arbeid, coréalisation entre le centre d’art WIELS et Rosas, ouvre le champ des réflexions sur le statut de l’œuvre chorégraphique parmi les arts en confrontant la danse à l’espace muséal : comment présenter, telle une œuvre d’art, une pièce chorégraphique au cœur de musées, et la faire vivre pendant toute la durée d’ouverture au public ? Espace scénique obscur versus espace muséal
clair : quelles perspectives pour l’œuvre chorégraphique ?
La Fondation BNP Paribas, un mécène engagé en faveur du Centre Pompidou Engagée dans des actions de mécénat en faveur de la culture, de la solidarité et de l’environnement, la Fondation BNP Paribas s’attache depuis plus de trente ans à faire connaître les richesses des musées et à les préserver. C’est à ce titre qu’elle est depuis de nombreuses années un mécène bienveillant du Centre Pompidou. Sa collaboration avec cette prestigieuse institution démarre dès 1989 : la Fondation BNP Paribas consacre alors deux albums de sa collection Musées et Monuments de France aux peintures et sculptures et aux arts graphiques du musée. En 2007, pour le trentième anniversaire du Centre Pompidou, la Fondation BNP Paribas témoigne de son engagement en faveur du patrimoine contemporain à travers une triple action de mécénat : le soutien à la restauration de l’œuvre de Yayoï Kusama My Flower Bed, l’aide à l’édition du catalogue des collections contemporaines et le don d’un escabeau de Jean Prouvé jusqu’alors conservé dans une salle des coffres de la banque. Forte de ces liens tissés, la Fondation BNP Paribas s’associe aujourd’hui à nouveau au Centre Pompidou en accompagnant – à travers son programme BNP Paribas pour l’Art – la restauration de deux œuvres phares du musée : le portrait de Gala Eluard (Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis) peint par Max Ernst en 1923, chef d’œuvre du surréalisme, et le magasin de Ben créé à partir de 1958 et symbole du concept de l’objet d’art en perpétuelle évolution.
Contact presse Pour la Fondation BNP Paribas
Agence Heymann, Renoult Associées, Sarah Heymann Eléonore Grau [email protected] 01 44 61 76 76 Julie Oviedo [email protected] 01 44 61 76 76!
La Fondation BNP Paribas, mécène d’Anne Teresa De Keersmaeker et Rosas pour le projet Work/Travail/Arbeid
PARTENAIRE DE LA COMPAGNIE
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VISUELS POUR LA PRESSE
© photo : Anne Van Aerschot
© photo : Anne Van Aerschot
© photo : Anne Van Aerschot
© photo : Anne Van Aerschot
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6. INFORMATIONS PRATIQUESINFORMATIONS PRATIQUES AU MÊME MOMENT AU CENTRE CONTACT
Centre Pompidou
75191 Paris cedex 04
téléphone
00 33 (0)1 44 78 12 33
métro
Hôtel de Ville, Rambuteau
Horaires
Exposition ouverte de 11h à 21h
tous les jours, sauf le mardi
Tarifs
14 €
tarif réduit : 11 €
Valable le jour même pour le musée
national d’art moderne et l’esemble
des expositions
Accès gratuit pour les adhérents
du Centre Pompidou
(porteurs du laissez-passer annuel)
L’accès au Centre Pompidou est
gratuit pour les moins de 18 ans.
Les moins de 26 ans*,
les enseignants et les étudiants des
écoles d’art, de théâtre, de danse,
de musique ainsi que les membres
de la Maison des artistes bénéficient
de la gratuité pour la visite du musée
et d’un billet tarif réduit pour les
expositions. En outre, le musée
et les ateliers jeune public sont en
accès libre chaque premier dimanche
du mois.
Le billet unique peut être acheté sur
www.centrepompidou.fr et imprimé
à domicile.
Muni de ce billet, le visiteur peut
accéder directement aux lieux
qu’il souhaite visiter, sans passage
par les caisses.
* 18-25 ans ressortissants
d’un État membre de l’UE
ou d’un autre État partie
à l’accord sur l’Espace
économique européen.
L’APPLICATION
DU CENTRE POMPIDOU
L’application gratuite en français,
anglais et espagnol est téléchar-
geable sur smartphones et
tablettes Google, Play Store,
App Store d’Appel et Windows Store.
CHRISTIAN RIZZO
Ad noctum
17, 18, 19, 20 FÉVRIER - 20H30
GRANDE SALLE - NIVEAU - 1
avec l’Ircam
FILM DE DANSE
3 MARS A 20H
CINEMA 1
Rain, 2014, 70’
Un film de Louise Narboni.
Musique Steve Reich. Chorégraphie :
Anne Teresa De Keersmaeker
Rencontre avec la chorégraphe
à l’issue de la projection.
CONCERT IRCAM
Tourbillon Grisey
Gérard Grisey Vortex Temporum
5 MARS A 19H30
GRANDE SALLE - NIVEAU - 1
GÉRARD FROMANGER
17 FÉVRIER - 16 MAI 2015
attachée de presse
Céline Janvier
01 44 78 49 87
ANSELM KIEFER
JUSQU’AU 12 AVRIL 2016
attachée de presse
Élodie Vincent
01 44 78 48 56
Serge Laurent
Chef de service
des Spectacles Vivants