L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveiléconomique de l'Indochine)] ; Bulletin
hebdomadaire
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveil économique de l'Indochine)] ; Bulletin hebdomadaire. 1915.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
il L'EVEIL : ECONOMIQUE
BANQUE DE L'INDOCHINE
FONDÉE EN 1875
PRIVILÉGIÉE PAR DÉCRETS des:
12 Janvier 1875, 20 Février 1888, 19 Mai 1900, 4 Janvier 1920, 21 Janvier 1921,12 Janvier 1922, 17 Janvier 1923, 10 Janvier 1924,16 Janvier 1925-.et 16 Juillet1925.
Capital social ; . .. . . • • • . • . . . . Frs 72.000.000
Capital versé:. . . . • . . . . . ...'. . . Frs 68.400.000
Montant global des réserves au 30 Juin 1924. ... ..'.-. .Frs 84.089.020
Siège social ; 96, Boulevard Haussmann, PARIS (VIIl)
Président du Conseil d'Administration : M, A. de MÔNPLANET, Inspecteur Général honoraire des Finaoces*Président de la Sté Générale de Crédit Industriel et Commercial ; Pré-sident de la Sté Fse des Charbonnages du Tonkin.
Vice-Président et Adminislrateur-Délé- M. Stanislas SIMON, Président du Conseil d'Administration de la Cie
gué'. des Chemins de fer de l'Indochine et du Yunnan.
Directeur Général: M- René THION de la CHAUME, ancien Inspecteur des Finances.
SUCCURSALES & AGENCES
ÎCochinchine
: Saïgon — Annam : Tourane
Cambodge ; Pnom-Penh — Tonkin : HaïphongBattambang Hanoï
Territoire de Quang-Tchéou-Wan : Fort-BayardÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS DE L'INDE ; Pondichéry.YUNNAN (Chine) : Mongtze — Yunnanfou
SIAM : Bangkok.ÉTABLISSEMENTS DU DÉTROIT (Straits Settlements) : Singapour.CHINE : Pékin — Changhai — Tientsin — Canton — Hankéou — Hongkong.CÔTE DES SOMALIS : Djibouti.NOUVELLE CALÉDONIE: Nouméa.
TAHITI : Papeete. Adresse télégraphique : «INDOCHINE »..'
L'EVEIL;; ECONOMIQUE m
STACASOCIÉTÉ DÉS
TRANSPORTS AUTOMOBILES
OUtENTRE-ANNAM
Siège Social : Rue Galliéni, Tourane.
Adresse télég. STACA
TOURANE-QUINiïC)NE-NHATRANG
Service Postal Subventionné Quotidien entre Toùra-
;he-Qùinhone-Nhatrancj et vice-versa par autocars très
confortables.
Locations d'autos luxueuses pour tous parcours a des
prix très modérés.
Garages ateliers mécaniques, réparations, fourniture
de toutes pièces, vente de tous articles concernant l'au-
tomobile, dans les garages de Tourane, Quinhone ei
Nhatrang;
HORAIRE
Service Quotidien
I PRIX | PRIX•
4 Destination l,eure1res SIOBB 1 Desli»ati°n Heure
~
^
0 TODRAHE.. 6 h $ $ 0 NHATRANG.. 6 1i. $•
'
$"22 Quangnam.ivers7- 00 1-76 1-'10 M Ninhhoa. . vers7.30 2.64 1.6532 Faifoo... » 7- 20 2.56 16,} 104 Phukhô. .. » 9.50 8.32
'5.20
87 Tamky... » 9-0 6- 96 4-35 120 Tuylioa. .. » 12.30 9.60 6.00HQ MUIP.PU *A. H.45 11.92, 7.45 172 Sôngcâu. . » 15.30 13,76 8.60
J*» U'JMIGBGAlJD. 12.45 i 231 „„„„,„.- jA. > 18.00 18.48 I 11.55209 Sahuynh. .v. 14.W 16.72 10.43 0 UUlBHUBbJs> 6 h> $ I $221 Tamquan.. » 15.00il7.68 1105 2) Binhdinh.. vers6.40 1.60 1.00237 Bôngson. .» 15.30!l8.96 1185 85 Bôngson.. Y 9. 6 80 4.25.302 Binhdinh.. » 17.50-24.16 1510 101. Tamquan.. > 9.30 8.08 5.05322 nirrannuDU. » 18 30 35.76 16.10 113| Sahuyah. . «10.10 9.04 5.65
0 UUIHaOBb-^D 6 h. S $ $ m'ûlIliTfJiUpA > H.45 13.84 8.655"Ô Sôngcâu... vers 8.15! 4.75 2.95 llâ UUMaMI .'D. » 12.45
111 Tuyhoa. ..:» 12.30 ! 8.8S 5.55 .335 Tamky. .. vs.15.10 18.80 11.75127 Phukhê. ..I » 13.30 10.16 6 35 290 Faifoo » 17 .10 123.20 14.50198 Ninhhoa...! » 15.30 15.84 9.90- 300 Quangnam. » 17.30 24.00 15.50 \231 HHATRAHG..1 » 18.00 18.48 .11.53 322 TOURANE. . » 18.30:25.76 16.10
j
Horaire Spécial Correspondant avec le train de nuit
hebdomadaire de Saigon à Nhatrangle Dimanche
h..
Quinhone 5.00Sôngcâu entre 7.00 et 7.30T,,„K«n i A. » 9.00 et 9 30mynoa <
D % ,,0 Q0 et 10 30Phukhê » 11.00 et 11.30Ninhhoa » 14.00 et 14.30Nhatrang-(A. » 15.30 à 16.30
poste fD. ». 17 00Nhatrang-) A. » 17.15
gare / D. » 17.44Arrivée à Saïgon 6.00
le Samedih.
Saïgon -Départ 21.15Nhatrang - Arrivée 8.35Nhatrang - gare 8.40N'iatrang - poste 9.00Ninhhoa entre 10.30 et 11.00Phukhê » 13.00 et 13.30Tuyhoa » 14.30 et 18.00Sôngcâu > 16.30 et 17 30Quinhone » 18.30 et 19.30
IV" v&imù ECONOMIQUE
Société Anonyme au Capital de 5.100.000 Francs
SIÈGE SOCIAL : 96 bis Boulevard Haussmann PARIS
DIRECTION & USINE à Haly — HAIPHONG
MARQUE
Adresse Télégraphique :Pnosphâtes-Haipliong
^r*DÉPOSÉE
Ho 65
19/21
PHOSPHATE 19/21 o/0 d'acide phosphoriqiiie inement moulu triplant le rendement des
rizières s'emploie pour toutes les cultures.
Représentants iau Tonkin : dans toute 5 les provinces."
I en Cochiachine : Descours & Cabaûd, Saïgon.
Agent de la Société des Potasses l'Asace
Pour tous Renseignements s'adresser à :
La Société nouvelle des Phosphates au Tonkin? a fiaïphong
Hauts Fourneaux et FonderiesDE
PrésidentdelaSociétéG,GAVALLIER-Administrateur-DirecteurGénéral:M.PAULTUYAUX EN FONTE de tous SYSTÈMES
^^ •V« Pour Canalisations d'Eau, de Gaz, de Râperies, etc..
\ ^fi^uM Jointsau plomb(Type Ville deParis)et àjoints de caoutchouc,systè-
yÊ^^~ me à assemblage précis breveté SGDG ; Gibault ; Lavril Economique, etc..
fÈ Tuyaux en Fonte frettés d'acier à Chaud pour conduites de grands dia-
m mètres ou pour fortes pressions de service. Fontes d'Assainissement.' Robinets vannes, Bornes Fontaines, Bouches d'arrosage et d'incendieMatériel de Chemins de fer(Plaques tournantes.coussinets, sabots de frein,etc..)
Sièges Administratif et Commercial
9-H Bue St Léon — NANCY
Reg. du CceNANCY No 584
; Bureaux à Paris : 5 Rue Jules Lefèbvre
1 Teiéph : Guiemb 33-58 etll-61 — Inter 210
Envoi franco dès catalbgaes sur demande
1-.^WBMWMC *MWW68RE AU TOWfftr |
L'EVEIL ECONOMIQUE
»aU
I I| Papeteries de l'Indochine |w Société anonyme au capital €W de 2.500.000 francs €
W ww Siège social : 96bts Boulevard Haussmann Ww Paris ^
skDirection Générale à Dap-Cau (Tonkin) €
» €£ Papier écolier et écriture Papier pur bambou 41
* Papiers vergés pour édition j|
j^ Buvards Papiers blancs M
^Cartons et couleurs ^
^ Papiers emballages pour Impression MI
Papier pur bambou
pour édition
Papiers blancs
et couleurs
pour Impression
Pâte de Bambou#2 Usines: Usine de pâte à ViétriGî Usine de papier à Dap-Cau *Jfc UOIHO CIO
[JVlfJlCl UI/UjU'UUU i
Jr Adresser toutes les correspondances «^ à Dap-Cau (Tonkin) 2
» €m ^^ I
Adresser toutes les correspondancesà Dap-Cau (Tonkin)
ILA TUILE « TYPHON »
JV[ARÇ>UE ET MODÈLE DÉPOSÉS
*T embo.- V
temeht dereeouvremml
-2e emboî-tement de
recouvrement
^•doubU
> rainure d'écoule-
ment du second
emboîtement.
cannelures de
ruisselle-
ment
»double emboi-
lemeni latéralde un centimètre
deprofondeur...
15 au mètre carré, double emboîtement, double
recouvrement, crochet extra-résistant pour les
attaches au fil de fer — Poids 42 kgs au m2.
La première tuile mécanique étudiéeet conçue spécialement pour résister aux
pluies et ouragans d'Extrême-Orient.
jjté Amedes TUi|eriesde l'IndochineHANOI
Ateliers maritimes de HaïphongFondés en 1891 — Boulevard Bonnal n° 6 — Télép. 556
1
§
iS
I»
11
Travaux mécani-
ques de tous genres
— Grosse et petile
chaudronnerie—
Chaudières et mo-
teurs.
Installations d'usi-
nes — Travaux pu-
blics et privés—
Construction navale
— Air comprimé.
Les seuls ateliers
d'Indochine dispo-sant d'Ingénieurs
spécialisés, de cale
de construction,d'undock flottant, de ma-
tériel moderne - Ri-
vetage mécanique,soudure électrique,etc. permettant l'étu-
de sérieuse et la réa-
lisation économiquede tous travaux ou
Installations.
Embarquement des chaudières sur le Van Vollenhoven
Etudes et devis sans aucun fraisRéférences : Usine des Eaux et réservoir de Haïphong — Dock de Haïphong — Vapeurs : Verdun, Bonite,
Espadon-Van Vollenhoven — Fils de Paul Doumer — Mur de Quai de Hongay et Kébao (air comprimé) — Cheminde fer de Lang-Son. — Ponts sur la ligne de Vinh-Dongha — Dragages— àppontements de Haïphong — Porteursà vapeur. — Entrepreneur des Ménagerie» Maritimes etc.
etet
«91
et
VI LfEVËlL ECONOMIQUE
TARTIFICIELS DE L'INDOCHINE
Usine àrïAIPHÔMG
CIMENT PORTLAND
DD CIMENT FOND© LAFARGÉ
Usine à HAÏPHONG
CIMENT FOiDU LAFARGE
Slé1IElAIHÏliffyilpu LANG^TRO imui)
CHAUXHïDftJlOLlQi^làilXESCIMENT
'^0pifetf'rt1i'Sv-^RAMl:q.DÊ;S
En vente chez les principaux commerçants de (Indochine
AGENTS GENERAUX;Cochinchine, CambodgeLaos, 5udflnrvam
Chine du Sud
Chine du Nord
Philippines
DESCOURS & CABAUD,
SaïgonA. L. ALVES& Cie
RACINE & Cie, Changhaï
SMITH, BELL & C°... Ltd
Singapour &Etats Malais
Siam
Indes- Néerlan-daises
DUP1RE BROS
Les Successeurs de
E. G. MONOD & Cie
HÂNDSLS VEREEtflSlNG« ROTTERDAM >
IU
BANQUE FRANCO-CHINOISEpour le Commerce et l'Industrie
.A.JSrCIE3STISJ Mls/LIBUTT
Société Française de Gérance de la Banque Industrielle de ChineSiège social : 74 Rue Saint-Lazare — Paris
Capital entièrement versé. Frs 20.000.000—Fonds de roulement remis par la Banque Industrielle. Frs 50.000.000Réserves. Frs. 11.160.000
Président du Conseil d'Administration : AI. GHolet, Président du Conseil Banque de Paris et des Pays-Bas,Viee Président Compagnie des Chemins de fer du Nord.
Commissaire du Gouvernement Français : AI. de Celles, Directeur Honoraire au Ministère des Finances.Directeur Général : AI. Can-ère.
PARIS - LYON - MARSEILLE — PÉKIN - GHANGHAI — TIENTSIN - HONGKONG
CORRESPONDANTS dans tous les principaux centres commerciaux du monde.
v BANQUE DE PARIS & DES PAYS-BAS.E.t France \ BANQUE NATIONALE DE CRÉDIT.
I SOCIETE GENERALE POUR FAVORISER LE COMMERCEa i „„.i * MIDLAND BANK LIMITED.J\ Londres
j BANCA COMMERCIALE ITALIANA.A xw v«.u I IRVING BANK COLUMBI TRUST COMPANYA new-xoiK
| BANCA COMMEBCIALE ITALIANA
AGENCES EN innocHini:
CANTON
En Frnnee
A Londres
A JVew-York
SAIGON - HAÏPHONG - HANOIA.GEKCE DE HANOI :
25 27 —Rue Paul-Bert.TOUTES OPÉRATIONS DE BANQUE en général.COMPTES-tOURAN! S (compte-chèque) en piastres portant intérêt à 3«/s l'an.COMITES-COURANTS EFiFRANCS (remboursables en chèques ou virements sur France) portant intérêts à 3, 1/2 °/o l'an.COMITES SI EC1AUX A VUE, dits Comptes d Epargne convertibles en francs ou en pias-tres (renseignements sur demande).DEPOTS A Et HEÂKCE FIXE (taux et renseignements sur demande .ESCOMPTES& RECOUVREMENTS de lout papier de commerce.YFNT1 df s liailes, cl èques ou transferts télégraphiques, lettres de crédit, sur les principales places commerciales.TRANi1MISSION & EXECUTION d'ordres de Bourse et Souscriptions sur tous les marchés.ACHAT ET VENTE de monnaies étrangères.
lOme Année AUMÉItO ^460 Dimanche 9 Mai 1926
ADMINISTRATION ET BEDACÏIOH
il. Rue Paul-Bert —Hanoi
Téléphone 119
/.<QnssvabonnesânsfrâisdânstflusJes'bureauxde Poste.
DE L^WOÛCHÏME
WLLET» H* IPQMÂ D AiRË
Directeur : M* '€3ltfid'l|:$liOil'$Sl''l!.f.:'fiéda«t0ii# en Chél
Abonnement i
un an
15 p.
6 mois
8 p.Indochine .... 15 p. | 8 p.France et Colopiesj ;
françaises ' ~au cours
Etranger 16 p. J8 p.50
au cours
Le Numéro, 30 cents
Mômy^mAtf^
i Là Liberté de la Pjrëssei pour, les Indigènes . SIPIÈREM sujeti-dè lapropriété foncière .. . . . VALINGOURT11 faut a Haïphong deux gaies... et quelques
-autres suggestions. . . ; . . . . BARBISÏËR. vÀux.N,ouvellesrïIébrides. .--*-, . . . .. .L.\TJ|iiisation économique des Transports Au-
tomobiles ... . . . . . . . . . . P. JOLLYToujours dés Plans : de l'Ecole d'Extrême-
Orient et d'une villa. -,'•..' . , . . H;C.Pour les Amis du Vieux Hanoï ; Hanoï qui
S eu Va. ,« • » t » . » . • •
La mode . . . ... .'.'.. . , .Variété: Histoire d'un sultan, de ses vizirs ;
et de sa nourrice. . . ... . . Jacques BAlNViitEChez nos confrères . . . . . . . .Informations diverses . . . . . . ,.
La Inerte ie la Presse pottr les IndigènesBénx airfcïeles de G. SIPIÈRE
i
Qu'on l'accorde demain. Que se pas-sera-t-11? Aussitôt rouleront fébrilementles presses rotatives. Cent journaux nou-veaux verront le jour. Par curiosité on
les lira d'abord, puis on se lassera de lesacheter et surtout de les parcourir. 11 yaura des violences regrettables. Il en estde telles chez nous....
Il y aura des provocationsirréfléchies...Les tribunaux seront là pour obligerleurs auteurs à la réflexion. Il y aura des
idées subversives étalées au grand jour.Elles feront moins de chemin que n en
font,colportées de bouche en bouche, les
phrases et les sentiments que le mystèreet le danger parent et voilent de leurs
belles couleurs.
Quel est le public qui fera la clientèlede ces feuilles éphémères? C'est un pu-blic essentiellement restreint, auquelnous insufflons chaque jours l'amour
passionné de la liberté de penser et quicommence à y prendre goût.
Dans les provinces les groupementsqualifiés si imprudemment d'élite intel-lectuelle se féliciteront de pouvoir écrireet lire ce qu'ils veulent, au lieu d'êtrecontraints à lire ce qu'ils ne veulent pas.
La liberté de la presse est la soupapede sûrelé de l'opinion publique.
La désolante instabilité de nos grandschefs a créé en Indochine un miragesoigneusement entretenu pour séduire
Paris, dispensateur des faveurs et dessituations.
Il faut envoyer à Paris, pour chaquenouveau chef, le témoignage des gerbesde fleurs qu'il récolte et surtout s'atta^cher à n'y laisser figurer ni ronces, niorties
C'est à Paris à modifier sa manièrede faire et à ne plus juger exclusivementses envoyés sur les compliments de
circonstance, presque toujours payés àbeaux derniers comptants.
Après un premier essai de sonorités
discordantes, les instruments prendrontle ton moyen, qui sera réellement celui
qui convient. Lorsque les Annamitesréclament le droit de choisir leurs jour-naux et leurs auteurs, nous sommes en-tièrement avec eux pour leur dire qu'ilsont raison. Ne ferait-on cesser que l'a-bus criant de la presse officieuse, quicoûte si cher et qui rapporte si peu, quela réforme mériterait d'être louée*
C'est à nos tribunaux et à nous detenir la main et de châtier les provo-cations aux actes d'intervention direc-
te, qui sont déjà révolte et rébellion,tout aussi bien d'un côté que de l'au-tre de la barrière. Quant à mettre
en demeure provinces et communes de
souscrire de lourds contingents d à-
bonnements coûteux, pour recevoir des
liasses pesantes de journaux qu'on rie
décacheté même pas, c'est un procédé
qui sera difficile à déraciner, mais quela liberté de la presse ébranlera déjàfortement.
A ceux qui nous jugeraient impru-dents ou'partiaux dans cette affaire qu'ilnbUs soit permis dé remémorer un fait
personnel bien significatif.Voici plus d'un an le signataire de
Ces lignes demanda là permission de
publier en langue annamite la traduc-
tion des propres articles parus dans la
présente revue, l'Indochine Nouvelle. A
ceux qui l'ignoreraient'M- Sipière rap-
pelle qu'il est dans sa 27e année de sé-
jour presque indisconlinu en Indochiné
et qu'il est diplômé depuis 25 ans de
langue annamite. A sa personnalité com-
me à sa requête on n'en a pas moins op-
posé un veto formel et nous demeurons
toujours sous le coup de cet incompré-hensible ostracisme. Est-ce admissible
qu'on mette ainsi un bâillon sur la-'bou-
che d?un Français pour l'empêcher de
causer avec ses amis annamites et quecette faveur soit réservée à tels ou tels
anciens domestiques, anciens indicateurs
de sûreté, hommes, à tout faire qu'où
'*
L!lVfâL ÈGONOTtftjfe
rmmjâmmi'iÊM &iGM.<3wm-récompense ou qu'on achète en leur don-
nant ,1e;droit de parler,, ..;ïw ,:
;;^;-i:.:Ji:> •:>>: Gv SlPiÈRE ''.
iï^i; ^mïM>: :' "Ils - "
,ri Nous voyons brusquement s'affirmerà nos yeux l'éveil d'un nationalisme an-namite intensif.
Manquions-nous donc de clairvoyan-ce au ppint^de né pas nous être aperçusqfl'pne race et qu'un peuple aspirentçocanie an.,.homme à tous les droits dela vie.. , ;v,.,.*....
Nous avons dit souvent l'élrange in-
compréhension mutuelle de deux élé-
ments, européen et asiatique, qui sui-
vent deux, sillages parallèles sans ja-mais fusionner réellement.
.Sauf de: races exceptions, telles quecelles des. chrétientés, par. exemple, oude certaines,rares exploitations agrico-les, le Français ne connaît l'Annamite
que,paç,.les, relations de patron à em-
ployé, .de .maître à élève, de chef à sol-
dat. De longs siècles d'exercice d'un au-
toritarisme absolu ont façonné d'une ma-
nière particulière les.caractères les plusentiers et les ont assouplisjusqu'au pointoù nous appelons « dissimulation » cet-te parfaite (.maî tri se des sentiments les
plus véhéments.
Et nous voici tout surpris de consta-ter subitement la véhémence de ces sen-
timents !
Pour savoir ce que veulent dire et ce
que,, pensent les geus il faut d abord
commencer par les laisser parler et leur
permettre de nous communiquer libre-ment leurs pensées.
,Vpici comment,par le fait d une igno-rance totale d'un étal d'esprit généralisé,nous nous éveillons brusquement d'un
rêve artificiellement entretenu,pour con-
templer avec ébabissement les manifes-
tations imposantes de ces temps der-niers et les cortèges silencieux et recueil-
lis d'une innombrable foule unie dansune même pensée. Le droit de pleurerun mort devrait être sacré, quel que soitce mort. Le droit d'applaudir un vivant
devrait être sacré, aussi longtemps quece vivant ne l'ait appel à l'effusion du
sang ou ne viole les lois. Ce sont des
libertés trop belles à nos yeux pour quenous puissions' songer à en priver les
autres.
Voilà doue où est une des sources du
mal. Elle réside dans l'incompréhensiontotale où nous étions d'un état d'âme
cajlectif.qui s'affirme brusquement tout
autre qu'on ne nous le décrivait.
|Plus longtemps aura été maintenu
lejfratfiiè clécor de cette toile, plus vite
ilsjîra déchiré pour laisser; découvrir
les réalités de la scène.
> Ce sont celles-là seules qui nous in-
téressent, et non pas du tout les proto-coles formalistes où de tristes histrions
jouent le rôle médiocre dont ils touche-ront le salaire sitôt la pièce finie.
Que M.Varenné accorde donc à laPres-se annamite la liberté qu'elle sollicité.
Qu'il cofroborre l'octroi de cette liberté
par dés instructions formelles pour queles lois soient respectées. La presse nou-velle dira sans doute beaucoup de sot-tises à ses débuts. La nôtre en dit suffi-samment pour nous enlever le droitd'être de sévères censeurs. Après une
explosion d'enthousiasme, qui fera sur-
gir plus de périodiques qu'il n'y aura delecteurs pour les payer, tout rentreradans l'ordre.
1 Annamite perdra le respect tradi-tionnel qu'il a pour les choses écrites et
commencera ainsi, par la démolitionde ce vieux vestige d'une civilisationdémodée, son dur calvaire vers ce quenous appelons le progrès. Il en connaît
déjà les premières leçons, qui sont la ré-
volte, l'insoumission, 1 insubordination,l'exigence des droits au bien-être. Il au-ra vile fait d'apprendre les suivantes.
Après quoi, ayant goûté à tous les fruitsde l'arbre de la science, il deviendrasemblable aux dieux que nous fûmes,dont le crépuscule commence à mesure
que la foi religieuse s'éteint.
G. SIPIÈREL'Indochine Nouvelle
N.D.L.R. — Rappelons à ce sujet que1 Eveil Economique a depuis longtempsdemandé la liberté de la presse pour lesAnnamites. La liberté dans les mêmesconditions que pour les Français, sansdoutt:. Notre loi sur la Presse est très
bien faite, à condition, il est vrai, d'avoir
des magUirats êebon sens\:.èt dé couragepour l'appliquer. Les journalistes indi-
gènes apprendront très vite à leurs dé-
pens que liberté n'est pas licence.Mieux vaudrait avoir une pressé moins
muselée mais plus responsable. Lés An-
namites n'auront pliis besoin de payerdes prêle nom français qui leur causenttout au moins dés déceptions. Il suffira
que ceux qui sont responsables de l'or-dre suivent de près les périodiques an-
namites comme déjà l on suit les pério-
diques français. Le cas échéant le par-quet sera prié d'intervenir. H est pro-bable qu'au début Les tribunaux se-ront souvent appelés à sévir contre des
journalistes, qui se font sur la liberté dela presse d'étranges illusions, comme s en
font même bien des Français, qui nont
jamais eu la responsabilité d'un journal.Ne. leur laissons pas prendre ici les
moeurs ar.archiques dès journaux chi-
nois, qui d'ailleurs sont terriblement
muselés, en matière politique, par leshommes au pouvoir.
Mais le résultat de la liberté, non dela licence, sera la disparition d'un tasde pat lottes et d'officines à mots d'ordreset à tracts, et la raréfaction aussi de*.ces
prête-nom européens, dont l Adminis-tration a souvent fort peur parcequ'ils sont plus malins qu'elle, qui ne l'est
guère, et auxquels les indigènes n'ontrecours que faute d'organes dirigés par lesleurs.
Compagnied'Exportationd'Extrême-Orient(SociétéiDonjmeu upital de1.000.000Itim)
Matières premières et Produits
lubriques d'Exlrêine-OrieBt
Siège d'exploitation — Hanoï (lonfcin)Siège social : Paris 4$, Bd Haussmann
N'écrive-/, plus en France.....
LA PHARMACIE BARBEROUSSEà Saïgonfait des
PRIX RAISONNABLESfranco de port à partir de 8 piastres
Faites y tin essai
faraudsMagasins Ré^
^iïjF^|NtfM*W
tO SOJEÏ DE LÀ PROPRIETE FONCIÈRE- Complément à l'Exposé'd'une Modalité. Pratique de Crédit Immobilier
'Dans l'EveilEconomique du il Octo-
lirê 1925 paraissait un article où, d'après• dfes souvenirs seulement et; sans texte
sous les yeux, nous exposions une mo-
dalité ;dë crédit hypothécaire usitée, di-
^sîdns-riôùs; en Allemagne.' !•""Depuis nous avons pu nous procurer
Un ouvrage où le système allemand est
étudié et analysé et nous avons constaté
qu'il ne correspondait que dans Son prin-
cipe aux propositions de nôtre article,
Le Gode civil allemand crée. Sous le
nom de dette foncière (grundschuld), Un
droit réel principal, exclusif dé toute
obligation personnelle : le débiteur n'est
pas'ténu personnellement à l'égard du
titulaire de l^hypbthèquéi son patrimoi-ne n'est pas engagé, il n'jr a qu'un seul
débiteur, l'immeuble grevé. Le proprié-taire qui désire utiliser le crédit d'un
fonds, fait inscrire à son nom une ou
plusieurs dettes foncières au feuillet de
l'immeuble sur le registre public, C'est
l'hypothèque sur soi-même. Le jugeconservateur lui délivre* en représenta- 1
tion de ce droit réel des titres appelésbons fonciers (grundschudbrief), sus-
ceptibles d'être négociés à ordre ou au
porteur et sur lesquels figure la somme
pour laquelle ils ont été émis, le rangdé l'inscription de la dette foncière et,
plus généralement, tous les renseigne-ments nécessaires à la sécurité de l'en-
dosseur ou du porteur. Aucune limita-
tion n'est imposée au propriétaire, soit
pour le nombre de bons à requérir, soit
pour le montant de leur émission.
Le code allemand laisse subsister, à
coté de l'hypothèque indépendante, l'hy-
pothèque accessoire, à côté de la créan-
ce foncière gagée uniquement sur des
immeubles déterminés, la créance hypo-thécaire gagée, en outre, sur le patrimoi-ne tout entier d'un débiteur personnel.
L'hypothèque accessoire est générale-ment représentée par un titre : le Bon
vu lettre hypothécaire, négociable parvoie d'endossement. A la différence du
bon foncier, le bon ou lettre hypothé-caire ne peut être cédé qu'avec la créan-
ce garantie : le cessionnaire acquiert,ainsi en même temps, le droit person-nel et l'action réelle (art. 1.153 du C. C,
allemand).
L'hypothèque accessoire peut se réa-
liser sous deux formes : elle peut être
constituée soit au profit du propriétairesur son propre fonds (c'est alors l'hypo-
thèque sur soi-même), soit au profit du
créancier, à raison d'une obligation pré-existante.
'L'hypothèque sur soi-même, que l'on
retrouve en matière de bons fonciers
commeen matière de bons hypothécaires,a une existence propre, indépendante de
la dette qu'elle doit garantir. Le paie-
ment de la dette n'emporte pas extinc-
tion du droit hypothécaire, qui continue
à subsister,ët le propriétaire peut se pro-curer un nouveau crédit en disposant de
la garanti e et du» rang qrië "ce tte hypôfhè^
que assurait. L'hypothèqhe sur soi-même
constitué pour le propriétaire un instru-ment de crédit toujours actif, qui "lui
permet de se1 procurer instantanément,sans frais ni retard, les fonds dont il
peut avoir besoin : c'est une hypothèquevirtuelle, susceptible de se réaliser au
premier besoin d'argent. Le propriétairea^ de plus, la faculté d'échelonner les
bons qui lui sont délivrés* dans un ordre
de priorité déterminé à l'avance ; de telle
sorte que. lorsqu'il fait un emprunt dans
un moment où son crédit est solide et
les capitaux abondants, il peut se con-
tenter de donner en gage les sûretés in-
férieures, réservant les premières hypo-
thèques pour les temps difficiles. La
législation germanique a ainsi réalisé la
mobilisation du crédit hypothécaire et
fait accepter une institution qui a tou-
jours été réprouvée en France commeune dangereuse utopie.
Notons, en terminant, que les deux
formes d'instrument de crédit .' bon
foncier et bon ou lettre hypothécaire,ne jouissent pas, dans le public, de la
même faveur. Ce résultat s'explique parles différences de sûretés qui y sont atta-
chées : tandis que le porteur du bon
foncier a pour seul débiteur l'immeuble
grevé et se trouve exposé aux détério-
rations du fonds, que le propriétairen'aura plus intérêt à conserver en bon
état, lorsque, lourdement grevé, ce fonds
menacera de lui échapper, le titulaire du
bon hypothécaire bénéficie, en dehorsde 1 action réelle, d'une action person-
nelle pour le recouvrement de sa créance.Aussi çonçôiNsn que les capitaux sesoient détournés des bons fonciers pourse porter de préférence sur lés bons
hypothécaires. (Voir Lescure— Dudouble régime foncier de la Tunisie ^-)
Nous eslimous;dès lors qu'excellentdans son principe; dans son but de fa-ciliter à l'extrême l'usage du crédit im-
mobilier, le système allemand ne pré-senté pas des garanties assez sûres, enmême temps qu'il est exagérément etinutilement compliqué.
Il n'est pas sûr en ce sens que le pro-
priétaire est libre d'évaluer lui-même et
par conséquent dé surévaluer sa propri-été. Dès lors 1les bons émis perdent leur
force créditrice et ne peuvent pas être
acceptés par l'escompteur sans qu'ilvérifie, au préalable, la valeur réelle dela propriété-gage.
D'autre part l'existence de deux sortesde bons, bons fonciers et bons hypothé-caires, est une complication inutile, dont
ou peut se passer en adoptant un seul
type de valeur négociable, à la fois sûr
et simple.
Nous reprenons les propositions denotre premier article en les précisant.
Au moyen d'une hypothèque sur soi-même le propriétaire peut se faire dé-livrer un carnet de « bons fonciers»dont la valeur totale sera limitée parlavaleur maxima attribuée à sa propriété-
Cette valeur ne saurait être fixée parle propriétaire lui-même, intéressé à
l'exagérer.Elle serait déterminée par une com-
mission permanente spéciale, qui pour-rait être composée de la façon suivante :
1°— un expert colon désigné parles
Compagnie des Chargeurs RéunisLigne de l'Indochine
Vapeurs, paquebots et cargos. Départ de Marseille tous les 28 jours le jeudiItinéraire. Anvers, Dunkerque, le riâvre, Bordeaux, Marseille, Port 5aid, Djibouti
(facultatif), Colombo, Singapour, .Saïgon, Tourane, Haïphong et vice versa.Prochains départs
Noms des Navires ; Tonnages de Marseille • de Haipliong | Passagers
« Amiral t'onty » »» Amiral LatoucheTréville»« Dupleix >« Cap Saint Jacques »« Cay l'adaran »« Bangkok »
10.500 !18 Mars 192610.5J013.50014.00014.00016.500
1-18 Mars 1926 | 4 Mai 1926 lrecl. 2e cl. et Entrep-.:
[15 Av. 1926 '31 Mai 192d ,'lre ci. et Entrep.'21 Av. 1956 ! 6 Juin 1926 itrecl.2ecl. » '
13 Mai 1926 23 Juin 1926 j —10 Juin 1926 121 Juil. 1926 jlre cl. et Entrep8 Juil. .11)26 J27
Août 1926 ire cl. et Entrep
Service de Cabotage des Meis de Chine
Prochains départs : <r Campinas » partira de Hongay pour Nhatraua et Saïgon versle 13/14 Mai.
- - .. Prendra des passagers.
ÂûenCeS ' Saigon. Agence Générale,© , *. fjaïpnong, Agence^
Tourane, MM. J. Piard et Cie.
^Mffà-àwwÊm
Chambres d'Agriculture
2° — un expert commerçant
3° — un expert industriel
tous deux désignés par lés Chambres de
Commerce.
4°— un expert financier désigné parles Banques.intéressées à une évaluation
très sûre^en leur qualité de futurs
escompteurs des bons à créer.
50 —, un expert architecte, désigné
par lés quatrès autres experts.Chacun des membres de cette com-
mission serait doublé d'un suppléantchoisi dans les mêmes conditions;
Ainsi composée* elle présenterait les
meilleures garanties pour assurer une
évaluation exacte et précise de tous im-
meubles ruraux* commerciaux ou in-
dustriels» bâtis où non bâtis.
Cette évaluation sûre garantirait aux
bons créés le meilleur accueil, parce
qu'ils présenteraient le maximum de sé-
curité pour l'escompteur.La marche à suivre pour aboutir se-
rait très simple.
Le propriétaire présenterait une re-
quête à la Commission, en même temps
qu'il lui confierait Son titre Ou sfes titrés.La Commission visiterait l'immeuble,
l'évaluerait et établirait un court pfOcès-verbal indiquant le résultat de ses cons-
tatations et sa décision. Cette décision
indiquerait très précisément la somme
représentant la valeur créditrice de l'im-meuble et par conséquent le montant de
l'hypothèque à inscrire;Elle transmettrait ensuite requête» ti-
tre et prûcès-verbal au Conservateur dela Propriété foncière qui, aussitôt, ins-crirait j'hypothèque et délivrerait au
propriétaire le carnet de bons fonciers
potar la valeur fixée par la Commission.
Cette valeur serait indiquée en têtedu carnet.
Dès lors le propriétaire ayant besoind'une somme remplirait et souscriraitun bon d'égalé valeur.
Il le présenterait à l'escompte en pro-duisant son carnet, au vu duquel l'es-
compteur pourrait aisément, en rappro-chant les talons des bons précédemment
escomptés, s'assurer que le montant ducrédit ouvert n'est pas dépassé.
Au moment du remboursement par1 emprunteur d'un bon escompté men-tion du remboursement serait faite parl'escompteur sur le talon originel, quiserait ainsi annulé,de façon à n'être plusdécompté lors des présentations suivan-tes du carnet à l'occasion de nouvelles
négociations.Ainsi un propriétaire aurait toujours
et instantanément, pouvons-nous dire,le moyen de bénéficier du crédita quedoit donner une propriétéi
Ses affaires en seraient facilitées àl'extrême puisque les fonds placés enimmeubles seraient mobilisés aussi ra-
pidement et facilement que ceux dépo-sés dans une banque- .•..:;<>':
Aux Chambres de Commerce et.d'A-
griculture il appartient d'insister pourque cette modalité du crédit immobiliersoit étudiée, mise au point et introduitedans le projet d'organisation de ja pro-priété foncière.
VALINCOURT
II faut à Haïphong deux gares.... et quelquesautres suggestions
Bans un plan que nous donnions de
lÉjaiphong, il y a quelques mois, nous in-
diquions deux gares: l'une, la gare ac-
tuelle, que nous reportions au rond
point de la rr.e de Lille, ce qui rendrait
inutile la construction de la gare mariti-
me, ou ce que la construction de la garemaritime rendrait inutile ; l'autre à Halydans le prolongement de la rue Paul
Bert.
Cette gare serait précieuse, car lors-
que sera tranchée la question du pontdu Canal de Haly, transbordeur ou pontbascule, et que ce pont fonctionnera, il
est très probable que l'île de Haly sera à
peu près couverte d'usines et d habita-
tions et que la Cimenterie avec ses ex-
tensions aura dépassé ses limites ac-
tuelles et peuplera, rien qu'avec les fa-
milles de ses ouvriers, un quartier de 10
à 12.000 habitants- Et il y a d'autres
usines sur la même rive.
Donc, pour plus de 25.000 habitants
de ce quartier et de celui de l'île de Ha-
ly et pour quelque 5.C00 habitants du
quartier de l'Abattoir, soit une agglomé-ration de 30.000 âmes, la gare que nous
suggérons évitera deux kilomètres et
plus aux usagers du chemin de fer ; au-
trement dit cette gare créera toute une
nouvelle clientèle.
Bien entendu elle devrait être reliée
au pont tournant par une chaussée lon-
geant la voie ferrée; mais ceci et l'amé-
nagement du quartier actuellement enformation entre la voie ferrée, le canalde Haly et la Cimenterie sera l'affairede l'urbaniste, auquel les Haïphonnais,s'il leur reste encore pour deux sous debon sens, feront un pont d'or pour qu'illeur établisse un plan d'agrandissementde leur ville.
En ce qui concerne la gare il semble
que si, la Compagnie du Yunnan en
prend 1initiative — et nous ci'oyons sa-
«
*
iii<
voir qu'elle y serait assez disposée — le
Gouvernement Général sera avisé.de ne
pas mettre ds bâtons dans les roues car,après tout, le budget de la Colonieest intéressé à ce que la compagnie aug-mente ses bénéfices et cette gare, qui nelui reviendrait pas à 15.000$ par an
d'intérêt, amortissement, entretien et
personnel,procurerait certainement bien
vite 30,000 $ de recettes supplémen-taires.
, En au moins deux autres endroits dela ligne, des haltes s'imposeraient, mais
;">
I
4ii
i
Compagniedes Charbonsde i1Indochine(Indochinese Goal Company)
Société Anonyme au Capital de $ 150.000
Exportation et vente
d'Anthracite et Charbon Gras du Tonkin
Charbon de Soute
Siège Social l 8, Boulevard Félix Faure, HaïphongParc et Usine : à BinbrDong (Haïphong rive gauche)
Téléphone : 623 HaïphongAdresse télég : Indocoal-Haïphong
P<W«3^ Tngfiwqipi
I
I
Buvez la BIËRE HOMME! j^
LlfVKIL, K^NOMlgUK ;5 -.
de préférence des gares, avec leurs pos-sibilités de croisement dé iraîus, entré
Gia-Lâa* et Phu-Thuy où l'on trouvé 11
kilomètres sans gare et entre Lac-fiaoet £uân*-Dào,où l'on en trouve 10 km.sans halte et 16 sans gare.
Les chemins de fer au Tonkin, à ia-
différence dé ceux dé France; vivent
surtout parles voyageurs; il y à donc
intérêt à ce que, dans ce delta surpeuplé,les garés et haltes soient nombreùseSi
D'autre part avec notre voie Uniquela vitesse commerciale est limitée parles sections à parcourir sans croisement ;il y a donc intérêt à ce qu'il n'y ait pasde sections de plus dé sept ou huit kilo-
mètres sans voie d'évitemeht, alors quel'on en trouvé encore atteignant 16 km-
Bien entendu multiplier gares et hal-
tes c'est ralentir les trains, mais les
trains omnibus seulement ; il n'y aurait
qu'à en doubler par un express'un d'a-
bord, plus tard deux.
De toute façon, si elle veut lutter pardes lùoyens honnêtes contre la concur-
rence des autobus pour le transport des
voyageurs, il faut que la Compagnie du
Yunhàh ne tarde pas trop à se grouiller.Il'fàiit tout de même faire un petit effort.
Nous ne sommes pas bien gourmands :
Trdis gares ou haltes dont en particulierla gare de Haly — Un maximum de 7 à
8 km.; devyoie^sans croisement;--jun
express lëi: matin -faisant le 'y trâjefr-ide'Hanoï à Haïphong en 2 heuresfc3/4, aulieu de 3 heures 1/4 à 3 heures 3/4 sui-vant Ia,:température... Poursëela nous
suggérons que le train du matin, qui partactuellement de Haupï à .6.h.20jSoit rendu
express avec départ à 6 h. 45 et qu'il soit
précédé par.l'actuel train tramway de
7-h,>30>: qui; partirait a 6 heures et quiSerait tout de même un peu aCcéléréi carsa vitesse commerciale actuelle est de 19km. a l'heure ; il pourrait faire en 2heures 1/4 au lieu de 2 h. 47 les 56 km.de Hanoï à. Haiduong. Là l'express le
dépasserait après avoir pris ses voya-
geurs pour Haïphong direct. Au-delà de
Haiduong l'express continuerait sansarrêt pour arriver a Haïphong à 9 heu-
res 10 au lieu de 9.33, soit le trajet deHanoï à Haïphong en 2 heures 25 soitles 96 km. de Haïphong à Gia-Lâm en2 heures 10, soit environ 45 km. à l'heu-
re, Est-ce impossible ? Et le train Omni-bus quittant Haiduong cinq minutes
après l'express arriverait à Haïphongvers 10 heures, ayant pris à Haïducngles voyageurs de Hanoï à destination des
gares intermédiaires entre HaïduoDg et
Haïphong.On nous objectera : Comment faire
partir votre express de Hanoï à 6 h. 45
"" ' " " ,_l'——'-t.- IJ; .
• ••
alors que le train de Làojteay en; part à;6 h* 35 et qu'ilv fcdt 1/4 4'°;eure_ entredeux trains à cause du passage du pont?Qu'à cela ne tienne, accroehekensemblelés.déui trains, de Hanoi à G^à-Làsq;,pour n'en faire qu'un seul ! : :'r- !
Plus tard nous demanderons l'açcèlé- :ration du train, du soir en sùpprimàh!ttous les arrêts» sauf HaïduOhg, pourqu'il arrivé a; Haïphong à 22 h* ï/2 aulieu d'une heure variant* comme..-aujp.ur-'d'hui, entre 23 et 24 heures.,
Et, pour remplacer- ce train pour lesgares intermédiaires, on suggère un trainpartant de Hanoï vers 17 heures, et quit-tant Gia-Lâm à 17 h. 20 en correspon-dance avec le trainv venant de Laokay,et dont les voyageurs pour Haïphpngont actuellement 3 heures 20 d'arrêt ,àGia-Lâm. Ils.arriveraient ;à Haïphpngvers 20 heures au lieu de 23 et ce train
plairait mieux aux villageois, de retour .d'un voyage d'affaires à Hanoï, que Ie:train de nuit actuel. ...,,-.,': .,
Ce sont là des suggestions^ car nousn ignorons pas que la, chose est pluscompliquée qu'elle n'en a l'air et surtout
que l'augmentation du nombre et de lavitesse des trains présuppose les pointsde croisement fréquents que nous avons
suggérés plus haut.
BAUBISIER
AUX NOUVELLES HÉBRIDESLa visite du Gouverneur de la Nouvelle-Calédonie
Le Dupleix a quitté Nouméa le 27
septembre pour les Nouvelles-Hébrides,
ayant à son bord M. le Gouverneur Gu-
yon, Haut-Commissaire dans le Paci-
fique.Le Gouverneur arriva à Vaté le len-
demain 28 septembre, et fut reçu par M.
d'Arboussier. Résident de France. Le
soir même il convoquait à la Résidence
le Comité de Défense des Intérêts Néo-
hébridais, qu'il entretint de la situation
financière de l'archipel. Il exprima l'o-
pinion qu'il était de toute urgence d'or-
ganiser l'archipel au point de vue mé-
dical et sanitaire et que, pour cela, il
fallait de l'argent. Il suggéra un ensemble
de taxes,qui devait apporter au budget de
1926 un supplément de receltes de 350.
000fr. Il fallait également prévoir, com-
me frais de premier établissement, une
somme de 600 000 francs, pour les nou-
velles constructions, somme que la mé-
tropole accorderait peut-être.Les impositions proposées compor-
taient : une taxe sur les engagés, un. im-
pôt foncier de 1 fr. par hectare de surface
cultivée, et de 0,10 à 0,30 sur les surfaces
non cultivées, des taxes sur les marchan-
dises à l'entrée et à la sortie : taxes à
l'importation de 2 à 3 o/° ; taxes à l'ex-
portation : trocas, 100 fr. par tonne ;coton non égrené, 20 fr. ; égrené, 70
francs ; cacao, 10 fr. ; coprah, 20 fr., en-
fin, une patente de 3 °/o.Une discussion s'engagea. M. de Bé-
chade, Président de la Chambre de
Commerce de Nouméa et Conseiller gé-néral, fit observer que la plupart de ces
taxes grèveraient le prix de revient des
marchandises et ce, au détriment du
commerce français. Or, il y avait lieu de -
tenir compte que les maisons de commer-
ce ont d'importantes sommes engagéesdans l'archipel et que le total de ces
avances est le double de celui d avant-
guerre. Avant de frapper le commerce, il
convenait de favoriser les transactions,basées uniquement, sur le crédit.
M. Coursin, au nom du Comité de
Défense, fit remarquer que les colons
étaient méconnus, ignorés, et qu'on ne
s'occupait d'eux que pour leur demander
de l'argent. D'une collaboration fré-
quente avec l'administration française,il ne pouvait résulter cependant que des
résultats féconds.
M. Guyon précisa l'emploi des nou-
velles ressources demandées : installa-
tion d'un médecin supplémentaire à
Vaté, agrandissement de l'hôpital de
Vaté et augmentation du personnel ;
organisation d'un hôpital à Santo avec
création d'un personnel infirmier ; en-
fin, organisation d'un service de l'immi-
gration et de l'inspection du travail.
Les colons déclarèrent qu'ils recon-
naissaient le bien-fondé de ces taxés et
qu'ils ne refusaient pas de les payer. Ils
ne différaient avec l'administration quesur la nature de celles-ci.
M- le Gouverneur laissa à la Résiden-
ce, aux fins d'examen avec le chancelier
de la Résidence, M. Alarousse, le dos-
sier des taxes ainsi que le projet de
budget de 1926. Celui de 1925 sélevait
Buvez la BIERE H0MMEL
6 «:: L'iMMMonliêl'' 1 ;
> :--;\ fi]'-; *••': »if;^ s'-sr-li; va' • jx^^-f^f--^-v^ ->.*<-.•: ';•;-.• •••') :] J-
à 700.000 francs, en recettes et en dépeh- r
ses ; celui de 1926 atteindra le chiffre de s
1.650.000 francs. Les colons furent con- t
vies à y apporter leurs suggestions. <
Le lendemain matin, le gouverneur 1
eut une conférence avec le Syndicat r
agricole de Vaté puis il y eut réunion de t
tous les colons à la Résidence. Dans {
l'après-midi, ce fut la visite des maisons e
de commerce et de la Mission où réside
Mgr Douceré. Le gouverneur déposa en- j
suite une gerbe au pied du Monument (
aux Morts néo-hébridais de la grande ]
guerre. I
Le soir, le Dupleix quittait Vaté et
atteignait Api le 30 septembre au jour. .
Le Gouverneur visita les propriétés de ]MM. Lançon et Naturel. Le Dupleix con- ]
tinua son voyage dans l'archipel, mouil- -
la à Port-Sandwich, puis au Canal du
Sègpd, le 1er octobre. ,
Il y fut reçu par les côlons. Une con-
férence eut lieu, au cours de laquelle lé
Gouverneur présenta les projets de taxe.
Lés colons, se rendant compte dé la
nécessité de nouveaux impôts, accepté-!
rent la taxe sur les engagés à l'unanimi-
té. Elîé serait payable par engagé et
par mois et proportionnée au nombre
d'années d'inslallation du colon : pour
les deux premières années d'installation,
elle serait de2fr. paivmois et par epga-
gé ; de 3 à 4 années, 4 fr. ; de 4 à 6 an-
nées, 6 fr. ; de 6 à 8 années, 8 fr. ; au-
dessus de 8 années, Ï'O fr. La recette à
en attendre pour 1 ensemble de l'archi-
pel irait de 350 à 400-000 fr., rendant
ainsi inutile l'application des antres
taxes.A Sahto, le Gouverneur visita diffé-
rentes propriétés et maisons de com-
merce.
Le 3 octobre, le Dupleix partait pourla baie de Palikolo. Le gouverneur et sa
suite admirèrent les superbes plantationsde la Société Wright et Cie. A Vao, le
Dupleix arriva le 4 au malin. Le gouver-neur fut reçu par la Mission. Il trouva
les indigènes de cet îlot en fêle depuis
quatre mois : ils avaient déjà tué 400
porcs à cette occasion !
Le Dupleix alla ensuite mouiller à
l'île Nordshup, situéeau nord de Port-
Stanley (île de Mallicolo). C'est dans
cette région, comme on sait, que M. Cail-
lard a fait choix de 10.000 hectares de
terres pour 1 installation des cultures de
la Compagnie Cotonnière. M. Gnyon,Gouverneur, et M. d'Arboussier, Com-
missaire-Résident, accompagnés de pas-
sagers, descendirent avec les nouveaux
pionniers de la colonisation Les indigè-• nés, réputés francophobes, furent haran-
gués. Ils promirent qu'ils travailleraient
pour là nouvelle société, mais moyen-nant paiement de salaires en shillings.Le Dupleix quitta ensuite le mouillage,et salua de trois coups de sifflet les deux
nouveaux colons. Ces derniers restèrentseuls sur la berge au milieu des caisses,des bagages, en face d'une île recouvertede forêts vierges et d'indigènes plutôthostiles. On né sait pas assez, en ad-
mirant les splendides propriétés actu-elles des Hébrides, combien les colons
qui ont réussi, ont traversé de rudes
épreuves.Le Dupleix mouilla aux MaskelineS et
à la baie de Reingove. A cet endroit, leGouverneur visita les plantations de M.
Hagen et l'usine de coton, propriété deM. Fraser, anglais naturalisé français.
Le Dupleix était dé retour à Vila le 6au malin. Le Gouverneur visita les pro-priétés de MM. Colardeau, Nicholîs, dePréville et Rossi. Chez ce dernier, il ad-mira les installations effectuées pour lestravailleurs annamites. Lés cases déceux-ci s'édifient au milieu de vastes
pelouses, avec jardinets de fleuris autour.
Chaque ménage possède sa case. M.Rossi a du reste été félicité par M. De-
lamarre, pour la bonne tenue de samain-d'oeuvre annamite- ,
Réponse fut d'autre part donnée au .
Gouverneur au sujet des nouvelles taxes,,
proposées. Les colons les rejetaienttoutes, mais acceptaient la taxe sur les
engagés, au prix uniforme de 5 fr, par,mois et par tête.
Le Gouverneur a été depuis, dans
l'obligation de concilier les deux pro-
positions, celle deSantoet celle de Vaté,et de mettre en application une taxe,
générale et uniforme pour tout l'archipel.Le 7. le Dupleix levait l'ancre et quit-
tait Vaté pour Lifou et rentrait à Nouméa.
A la suite de ce voyage, M. leGou-
verneur Guyon n'a pas caché son ad-
miration pour l'oeuvre et le résultat de ,.la colonisation française aux Nouvelles-
Hébrides. Pays plein d'avenir, a-t-il dé-
claré, mais manquant, encore d'orgaqi^sation. . . ,.,_., ......
L'Océànie française. #- Février i19&6 •«'X
M.siV.
Crédit Foncier de rindochiiie ]
Société anonyme au Capital de 5o.OOO.ooo de francs
Siège Social 96 bisj Boulevard. Haussmann à Paris
Agences
à Saigon, 93, Boulevard de la Somme ;
à Hanoï, :5Y Boulevard Boblllbt,'--- Téléphoné NP417 ;; (
a Haïphong, 2, Rue Brière de l'isle, — Téléphone N° 266.
Fiels hypothécaires eu piastres ou en francs sur immeubles bâtis ou non
bâtis. — Facilités particulières pour les prêts contractés pour constructions. —
Travaux d'architecture,'plan et devis de constructions, pour le compte d'emprun-
teurs on de tiers. —'Gestion d'immeubles.
t»
IIIIII*IIIII»
^tm.'ww. ,«w"Jis"wr>iss"!a!P"«s»»
i 4B&d3&J
<ï
Exigez aussi
i<
If*
iiii
CompagnieFraÎIco-4siaiique te Pétroles(Saïgon, Haïphong, Tourane)
Aisïtonaobillsies i
Exiges toujours l'essence «ntLLj très supérieure comme qualité et
comme rendement.
Exigez aussi fiUliSS SUp8ri6UP8S pour cylindres de moteurs
/ 1 Très fluide — Spéciale pour voitures Ford et Schneideri ;aus soupages.\ 2 Fluide — pour voitures portant une pompe à huile
jyr CC) à pression directe sur les coussinets.iX&. O. \j, < 3 Semi-Fluide— pour voilure ayant un système de graissage
I par barboU'gè et mixte.
[ 4 Epaisse — pour autos à refroidissement d'air, avions,V m.otocycleUes.lrac'teùrs Renault, tanks, etc.
ftlazoul. — Faiies des économies de combustible. Employez le «Mazout»
pour moteiiiA bievl. Semi-Diesel, Bolinder et similaires.
l»ctrollnéum. — Remplace le Carboniléum pour l'imprégnation de boiscontre les fourmis blanches.
T:irpéac. — Essence de tetebeunue minérale.
Demander le catalogue explicatif
I»
1 Très fluide
2 Fluide
M. G. G.
4 uexz
»
»
nf
L'EVEIL ECONOMIQUE
îrftilisatioîi économiquedes Transports AutomôMïes... R.ésuroé d'un étude (de M. PIERRE JOLLY dans «Afrm Bureau.-»
Nous avons exposé, sous une formetrès: résHméei lès avantages qu'offrentles transports automobiles.
IL.automobile^ avons^iàous remarqué,àémancipé le «mouvement individuel >).Ce iMést pas a dire qu-elle abontissey en
défioitxvej en dbtài-it; lés entreprises iti-
duslrielles, ^commerciales et agricolesdé Moyens de transport « indépen-dants », à un individualisme qui seraitun nônssens.
La prospérité n'est pas faite dé lasomme mathématique dés énergies pro-ductrices, mais dé leur combinaison
économique. L'automobile contribue fi-nalement à accélérer la circulation desrichesses et parlant, à leur conférer une
plus grande utilité.Deux grands problèmes dominent la
question ; la réfection du réseau routieret le ravitaillement des véhicules auto-
mobiles.
La routeLa çirçulatipri autonxphile, qui se
poursuit avec une intensité toujours
croissante, a pris notre réseau VQutfçr
au, déjîQuryu.S'il est incontestable que L'automobv-
le dégrade be.aHÇQup Ja rpu|e, il. est y va»ausisi qu'elle e§t son, meilleur client,Dans un système économique biepçpm?
pris, la rpute doit ê,tre fa|te pe-ur satis-faire tjja circulation (ai RIMS exigeante,;les çfo,pJs,trpcteuj;S et les, usagers de,'l'a.URtomobile doivent velJUeç à Ift c.Qaseryft-.
lipn de la YQÂrie terreslrç,
Pep„uis un; qua.i?| 4e. siècle, la,.-voirie-,terrestre a été soupèse à dv»ve épreuve.En 1921, d après. des, VeÇ^^eWieftts ef-.
feçtués s.ur les rO/Utçs fta.tioja,alçs parless,oins d.WMinistère, des Travaux p,u,b,liqs,;
l'au^menta.UQn. de l'a. ÇiFÇu^tip.p eta.it,,par rapport$ 1913, de, ;
77Q °vp pour Ies;e*mvO/Bsàmarchandises;200 Wo rrr —r.autobus à, voyageurs ;
44 °»/o — -r-? aukmiob. particulières;3.5 9/Q, —. —motocycles et les cycles;
Le nombre dès automobiles déclarées,
qui n'atteignait même- pas 100.000 en
1913, est passé à :
575.000 en 1925
Notre réseau routier n'est plus en état
de supporter un tel trafic. Les empierre-
ments sont insuffisants. La durée d'un
rechargement,^! pau<v.ail,.avant la guer-
re, atteindre quatre ou cinq années sur
lejs..scions, très, fi-équanjté^s., est; deve-
nue maintenant inférieure à un a,n,,
Gomment moderniser lés revêtements
dé la chaussée ? Ou a lé choix entre de
nôm'breux procédés: macadam *goudrph,hîtilmë fluide, termaeadâ m et pitëhrna-eadam (empierrements agglomérés en
profondeur par du goudron Ou du bfai)>béton asphaltique (monolastic, trinidad,
bituiitlie.i.) Ce n'est pas là que réside
là'-difficulté.. Il y a quelques mois le
Ministre- des Travaux Publics Considé-
rait ce cùmnle résolu, au point de vue
technique, le problème de l'adaptationde la route à la circulation moderne ».
Les difficultés sont d'ordre financier.
Ceci ne doit pas nous étonner, si l'on
songe que les travaux de réfection sont
estimés à un minimum de 100.000 1res.
par kilomètre.
Pour beaucoup d'esprits, l'appropria-tion du réseau routier aux nouvelles
exigences de la circulation automobile
est, en premier lieu, subordonnée à là
création d'un Office des Roules, analo-
gue aux « Roàd Boards » de l'Angleterreet des Etats-Unis.
Plusieurs projets et propositions de
loi Qnt été déposés, tendant à l'organi-sation d'un office doté de la personna-lité civile, ayant sont autonomie •finan-
cière' et grand maître de fa « politiquedes routes », En attendant, il faut courir
au plus pressé et aménager un « superréseau routier ».
Eu 1921 le gouvernement avait pro-
posé la création de routes à grand tra-
fic pu à trafic' exceptionnel, comprenantdés itinéraires répondant aux courants
du trafic automobile, formés, suivant
l'importance' et la nature de la circula-
lion, d'une ou plusieurs sections dérou-
tes classées dans la voirie nationale dé-
partementale ou communale.
Adopté par là Chambre des Députés,le 4 décembre 1922, lé projet dé loi por-tant création dé routés à grand traficattend d'être voté par le Séiïàt.
Ce super réseau nous fendrait les
plus grands services. Cette route serait« exclusivement réservée à là circulation
âulômôbilëset spécialement conçue pourun trafic intense, C'est-à-dire compor-tant un Minimum d'accidents (rampes,courbés, croisements* etc.) et pourvued'un revêtement résistant. »
Comment assiïrer la dotation: de l'Of-fice des Routés ? Comme bien on pense,c'est surtout, pour né pas dire unique-ment, sur les usagers -que l'on a propo-sé de faire peser les charges du budgetde 'l'Office. Procédé simpliste, extrême-ment tentant, dont on ne saurait tropdénoncer le danger, car la tarification
exagérée dévore la matière imposable.La grande erreur—excusée en pàrr
tiépàr les événements actuels —a été deverser au budget général les ressources
que le fisc relire du trafic automobile.A elles seules, les ressources actuellessuffiraient à la réalisation progressivedu programme' routier. Une fiscalité mo-dérée développerait la matière imposa-ble et procurerait', en fin de compte, desérieuses plus-values.
Le ravitaillement
des véhicules automobiles
Il serait bien inutile d'aménager un
réseau routier excellent si, eiidéfinitive,le problème du ravitaillement des auto-
mobiles devait toujours présenter le mê-
me caractère d'acuité.
Aussi le problème du pétrole doit-il
retenir notre attention. Le bilan français
«MÉLU»Exclusifs
lîiuoise& AfrieahK
g Agemes: Baïpboaçj — Kïmoï — Bônthuy - Watn-Dinh — Saïgon
H £bnqi&~Pe,nk w TftUEane, -? Huô — Qujnho» — Yunrianfou
Grands MagaSinS RéliniS : RayonsMenace—Electricité-Quincaillerie-Arme»
-8 ;; LMSYËIL;; ECONOMIQUE
Buvez la BIÈRE HOMMEt
du pétrole présente le plus lourd défi-
cit. Lès ressources de notre territoire
(Métropole et Afrique du Nord), des
. plus réduites, atteignent actuellement
.80.000 tonnes par an. Elles couvrent dé-
jà, il est. vrai, plus d'un cinquième de
nos bespins en lubrifiants et les dévei-
.loppements envisagés permettront, sans
doute, de porter assez rapidement cette
proportion au tiers environ;. Mais les
problèmes du carburant -.et, du i mazout
restent .entiers. L'appoint que doivent
fournir les sous-produits de la distilla-
tion de la houille et du benzol tiré du gaz
d'éclairage (70.000 tonnes), de même
que l'emploi de l'alcool dans les moteurs
(70,000 tonnes) n'améliorent que faible-.
m.e;nt.notre situation.
Que doit être la politique nationale
des combustibles ? M. Pineau en a tracé
le programme. , .Il faut d'abord pratiquer la prospec-
tion du territoire national. Il serait im-
prudent de.s'illusionner, à l'heure actuel-
le, sur nos richesses pétrolifères. Néan-
moins des rechercties s'imposent. ,
À côté de la prospection du territoire
métropolitain et, colonial il nous faut, de
l'avis.même de M., Pineau, pratiquer la
« politique des succédanés ».
Nous estimons,pour noire part, qu'elleest la meilleure. Chacun,de nous se
réjouira si l'optimisme de, nos géologuesse trouve confirmé ; en attendant nous
ne pouvons .mieux; faire que d'utiliser
les produits indigènes susceptibles de
se substituer aux carburants étrangers.
jTrois succédanés sont, particulièrement
importants : l'alcool carburant, les.gazo-
gènes et l'électricité.L'alcool carburant ne peut actuelle-
ment résoudre la question, étant don-
né son prix de revient élevé.
L'utilisation des gazogènes nous pa-raît plus pratique. Il y a quelques mois,l'Office national des combustibles liqui-des et différentes associations franco-
belges, ont organisé un concours de ca-
mions à gazogène. Les résultats obte-
nus sont très appréciables. On a pu cal-
culer que le prix de la tonne kilomètre,
qui atteint 20 centimes avec l'essence,ne dépasse pas 4 centimes avec le gazo-
gène.Les gazogènes constituent donc des
succédanés qué^nous ne saurions négli-
ger. Là encore il faut envisager l'épui-
sement,- si lointain;nous paraisse-HI, des
matières premières.Or la France a l'avantage d'être ri-
che en énergie hydro-électrique. Les
statistiques les plus sévères nous clas-
sent en tête des nations européennes
avec une puissance d'environ 10 mil-
lions de chevaux • Est-il possible d'ap-
pliquer l'énergie électrique à là tractiondes véhicules ? L'affirmative est certaine.
L'éléGirifiçalion du territoire diminueconsidérablement les importations ; de
pétrole raffiné. Il faut étendre,v i'élécirj*
fiCation aussi loin que;possible ét; entré-
prendre notamment rélectrificatiou des
véhicules, L'Italie. :dont las richesse hy~
dro-électrique est bien connue, nous a
précédés dans celte voie., Et nulle part,.l'utilisation- dès véhicules électriquesn'est plus poussée qu'aux Etats-Unis,
.« pays riche en '.pétrole et à change éle-vé »" ...
Les véhicules électriques
Le véhicule électrique est économi-
que,La calorie électrique ne subit pas,
comme la calorie essence, les sautes
brusques du change.Un moment la question des accumu-
lateurs a pu contrecarrer les progrès1des
véhicules électriques. À l'heure qu'il est,toutes les difficultés ont été surmontées.
Dans le rapport quelle a présenté au
Congrès de Grenoble de juillet 1925, la
Société pour le développement des véhi-
cules électriques (57, rue Pierre-Char-
ron), a exposé que les chiffres, relevés
à al'étranger, permettent d'évaluer les
frais d'entrelien du châssis, de la car-
rosserie, des moteurs, des réparations,à moins de5Q°/odes frais correspon-dants pour les véhicules, thermiques..
Si le prix d'achat, du. véhicule élec-
trique dépasse celui de l'automobile or-
dinaire, cela tient à ce qu'on ne prati-
que pas encore la construction en séries.
Mais, dès maintenant, « l'amortissementd'un véhicule électrique par kilomètre
est notablement inférieur à celui d un
véhicule thermique, car le premier dure
beaucoup plus longtemps que le second».La ville de Lyon a réalisé de sérieu-
ses économies en employant des auto-
bus à accumulateurs.-Avec le tarif obte-
nu à Lyon, de 0 fr. 07 le kilowatt-heure-M. Chalumeau, ingénieur en chef de la
ville, a démontré que le prix de revientde l'autobus à accumulateurs'est de 116
'francs pour 100 kilomètres, contre 161
francs pour l'autobus à essence.'Le véhicule électrique procure enco-
re une économie de-main-d'oeuvre ; les
dangers d'incendie étant très limités,les primes-d'assurance sont moins éle-
vées.
Enfin — et ceci n'est pas à dédaigner— le véhicule électrique satisfait aux
prescriptions'de l'hygiène; il né dégagepas de gaz ; il est. propre* silencieux et
Çônfôrtablèi .
i Mais iquélies spot les «possibilités»des véhicules électriques?.< "">
A l'heure actuelle^ le véhicuile élèç-
triqaè convient pour lés petites distances(40 ou 50 kilomètres sans ïechafgéjpourles gros càmipus; 8Q kilomètres; pourles petites camionnettes et voitures de
...ville)', et les vitesses mOdéréeSi(tO à: 15
kilo me très-heures de vitesse moyennepour les camions 25 km^h;, pour lesvoitures de ville}. t ;
Avec les progrès de l'industriel les
ppssibilités des véhicules électriquesiront augmentant. .
\ Les s.eryiees publics
automobiles
Les services publics automobiles pro-
longent, le rayon d'action, des autres
moyens de communication : chemins de
fer, avions, bateaux, etc.
La voie ferrée ne peut pas être déve-
loppée à 1 infini, ne serait-ce qu'en raison
de l'importance du capital 4e premierétablissement. Eh France' les pouvoirspublics ont compris dé bonne heure',tout le profit que les régions inaccessiblesau chemin de fer ou mal desservies,
pourraientretirer dé transport automo-biles présentant le caractère de services
publics.- .... . -
Plusieurs départements, comme l'Hé-
rault, l'ille-et-Vilaine, ont des réseauxd'autobus atteignent près dé l^OOO^kïIo-mètres de développement.
Notons que' l'on préconise depuis
quelque temps lés élect'robus à trolley,analogues à ceux qui sont en service surla ligne deModane à Larislebourg.
L'intérêt de ces transports publics esttellement évident qu'une loi
'récente a
classé les Chambres de Commercé'par-
mi, les autorités concédantes.En tout.cas, le législateur et les auto-
rités concédantes doivent éviter touteconcurrence destructive et veiller à l'é-tablissement -d'une- large coopérationentre les véhicules automobiles et lesautres, moyens^ de transport.
L'EVEIL ECONOMIQUE 9
Toiiiours des Plans!
Le Musée de l'Ecoled'Extrême-Orient
Dans notre numéro du 14 Mars, àl'occasion du commencement des tra-vaux du Musée de l'Ecole d'Extrême-Orient, a Hanoï, nous avons donné quel-ques dessins et le plan général de ce belédifice, le premier construit en Indochi-ne avec un certain souci d'originalité etde couleur locale, l'un des premiersconstruits en vue de leur destination.
Voici aujourd'hui un plan plus détail-lé du rez de chaussée. Il s'élèvera au-dessus de vastes sous-sols, où l'on pour-ra garder, en attendant de les examineren vue de leur classement, les objelstelsque pierres, stèles, statues et poteries.
Le premier étage aura à peu près lamême disposition. Au-dessus, ;de vastescombles feront un matelas d'air et per-
'
mettront l'entrepôt d'objets plus fragilesou plus sensibles à l'humidité.
On remarquera l'existence d'une sallede conférences, qui permettra de résou-dre un problème assez difficile pourcertaines sociétés.
Les gros travaux, dont est chargéel'entreprise Aviat, seront terminés versle milieu de l'année prochaine ; il reste-ra à faire les travaux de décoration et
d'aménagement; ce n'est donc pas avantle début de 1928 que les collections
pourront y être transférées.L'éclairement des salles et leur venti-
lation seront, croyons-nous, assurés parun dispositif d'une extrême simplicité,introduit par l'un des'architecteset dontnous nous proposons de donner pro-chainement la description.
La lumière solaire sera, par ce systè-mes.abondamment et également répartiesans réverbération.
Un plan de villa pour Dalat
Nous donnons un plan de villa, établipar le Service de l'Architecture, pourêtre mis à la disposition du public, avectous les détails qui permettront aux con-cessionnaires de lots de choisir un planen connaissance de cause, d'établir avec
, une bonne approximation leur prix derevient et de discuter avec les entrepre-neurs.
Ceci se fait beaucoup à l'étranger,principalement aux Etats-Unis, où l'onpeut se procurer à peu de frais des col-lections de plans et des modèles de séries
de prix. Il ne reste plus au propriétaire,après avoir fait choix d'un plan, qu'àfaire un appel d'offres et à discuter surles rabais ou augmentations que propo-sent les entrepreneurs.
Si une telle facilité existait en Indo-chine la construction serait vivement en-
couragée, car aujourd'hui beaucoup de
gens hésitent, faute d'un choix suffisantde projets adaptés au pays et du fait qu'ilsse sentent impuissants entre les mains
d'entrepreneurs, la plupart du temps in-
digènes, qui n'apportent que des con-naissances empiriques et la plus grandefantaisie dans l'établissement des prix.
10 L'EVEIL ECONOMIQUE
Le Vieux Hanoï qui s'en va
La rue de la Soie ; quelques unes de ses curieuses bouliquess.
lîuelle de Trung-Yôn ; une vieille maison d'il y a trente ansse trouve très au-dessous du nivellement actuel des rues.
Quelques vieilles boutiques de la rue des Ferblantiers
U EVEIL fc<:0!*OMlQLE Il
Pour les Amis du Vieux Hanoï
Hanoï ; la rue des Chapeaux en 1920.
Au carrefour de la rue des Eventails, de la rue des Chapeaux et de la rue des Caisses.
La Pagode des Cantonnais, vue de la terrasse d'une maison de la rue des Voiles.
Au fond au milieu on aperçoil la charpente du l'onl-Doumer.
12 L'EVEIL ECONOMIQUE
C'est Colette d'abord, blonde et rose danssa robe de mousseline d'un mauve très douxdont le décolleté est souligné par un rang degrosses perles du ton dont les extrémités re-tombent libres dans le dos. La jupe est faitede trois épaisseurs superposées découpéesdans le bas en dents arrondies bordées d'unrang de perles.
Et puis Monique, tout de rose ba-hiliée. Le corsage est décolleté sur unfond de dentelle d'or et la jupe, trèsfroncée, incrustée de même dentelle, aune ceinture de fleurs d'or, attachée enbouquet sur le côté.
D'allure tout à fait nouvelle,la robe de Claude. Elle est enmousseliue de soie rouge etcomplétée par un boléro en taf-fetas de même ton bordé d'unruban perlé.
En crêpe Georgetteivoire perlé de strass,la robe de Michèles'enrichit de deuxpanneaux pareille-ment perlés et fran-gés.
Croquis des Modes de la Femme de France. 84. rue Lafayette. — PARIS.
V0-VAN-AN& Cie18, Boulevard Dông-Khanh — Hanoi
Soieries
j :L'EVEIL '' ÉCONOMIQUE 13
'::^\)^;:/^.;:^':y.À^.ÉT;Êsl ^,.v:~'y:
HistoiïT'e d'iin sultan, de ses vizirs et de sa nouWïce
Conte, par JACQUES BÀINVILLE-:
Il y avait une fols un pays dont il n^est
pas besoin dé dire le nom car vous allez lereconnaître tout de suitév .
Jadis^ ce pays avait! en dés sultans qui sesuccédaient /de pèreeu filsi Puis il avait re-noncé à cette çoutume et ou avait élulé;,sultan.
Lés, partisans: du nouveau^sptème: di*sàieht àUxVnâftisans du système ancien quetout défait aller mieux qu'aux temps où lechef de.l'État était pris dans; la même; famil-le puisque* gouverné tantôt par. un .viéiilàrdjtantôt par un enfant, le royaume était eu ou>-tre exposé à; l'êtrei par un idiot ou par :unfou. Ils soutenaient donc qu'il .était"!raisonna-ble dé choisir le sultan parmi les hommes
ies'plus capables et les'plus éclairés* '•
G)îrce pays qui avait eu,en mille ails, qua-rante princes dé la même famille, eut, en undemi siècle, nue douzaine de fois qui devaientêtre élus pour sept ans. Mais trois ou qua-tre seulement achevèrent leurs sept annéeset voici ce qui arriva:,à chacun d'eux. ,,
Le premier fut renversé au bout de vingtmois parce qu'on le trouvait trop intelligent.Le deuxième, qui: avait été choisi parce quUl
.était militaiçe, fut chassé peu de temps aprèspour celle même raison.Le'troisième dut s'enaller parce 'que sou 'gendre était un voleur.Un assassin supprima le- quatrième, Le cin-
quième resta au pouvoir quelques mois^seu-lement et partit de lui-même, on ,dit-par dé-
goût. ,Le.sixième fut. trouvé mort très mysté-rieusement. Le septième'fut élu parce qu'ilétait le plus hôte et le huitième 'parce
1qu'il
ne se mêlait de';rie'n.:iAlors, le;désordre s'é-t'U'ntmis dausjes- affaires publiques et l'en-nemi étant devenu menaçant, on en choisitun néu^c,|?ie qû' avait 1 là réputation" d être
énergique ijt "d'avoir lés poings carrés. '
Cependant, il éclata une guerre plus terri-ble qtie 'toutes 'celles qu'on avait jamaisvues. On réhssit, non sans peine, à chasserl'envahisseur. Après quoi vint un dixièmesultan, qui> bientôt, fut déposé parce qu'onle prétendait fou. •
Les choses commençaient à aller fort mal,L'enuemi ne payait pas le tribut auquel ilavait été'condamné pour réparer les dom-
mages que l'Etat avait subis.C'est alors quefut élu Mihl-er-Rhan, salué de longues accla-mations. Voici, disait le peuple.l'homme quifera rentrer lé tribut, par qui nous serons
soulagés de l'impôt et qui rendra le painmoins cher.
Mihl-er-Rhan avait de la bonne volooté.Mais il avait le tort d'accorder une confiance
aveugle à ses vizirs qui le trahissaient et levolaient àlenvi. Aussi le tribut ne rentrait
pas mieux qu'avant, les impôts étaient de pluseu pluslourdsiet le pain de plus en plus cher.
Et ceux qui avaient soutenu que le meil-leur système était d'élire le sultan se répan-dirent dans le pays en disant: « Tout, celaest la faute de Mihl-er-Rhan. Il faut le ren-verser et le remplacer par un serviteur du
peuple qui prenne le parades pauvres contreles riches. Après quoi tout ira.bien.»
f 11advint comme ils avaient,dit,, sauf pourleurs promesses remplies dé vehL'Les agita-teurs détrônèrent Mihl-er-Rhan avecTaide'de ses faux amis, les mauvais vizirs. EtMitil-er-Rhau quitta,sou palais en gémissant.
11 prenait la foule à témoin que la loiavait été violée en sa personne. Mais lafoule ignorait la loi et elle espérait avoir un
plus gros poids de pain pour la même som-me d'argent.
"-' GêpendantvJe trôné, étant vid% fût; esca-ladé par un petit homme né dans la provincedu sud et qni s'appelait; Al-SastounivC^ést-à-diré le Subtil ou le Rusê\ Al^GastouOij fit-vé-ni f les agitateurs qui avaient chassé Mihl-er^Rhan dé son palais et il lés chargea'dedirigerl^Étafv
" ' -;-. <'-:-:.;-;.;,'..'.;..';:•'
Les agitateurs devenus ministrerent de cadeaux leurs partisans et mirent letrésor public au pillage. Quand il;n'y eut
plus d̂'argent, ils' cachèrent la.vérité au peu^plei Et ils fabriquèrent secrètement dé,tâfaussé monnaie. Alors il fallut^ pour Savoir
;une livré de painf donner des1sommes plusgrandes qu'avant. Le peuple commença''àmurttiurer gtAl-Èastôu'ûi fut pris d'inquiétude.
Les agitateurs n'étaient pas moins inquietsque; lui..C'est pourquoi ils lui conseillèrent de
rappeierun certain Joseph qui était: exilé dansle district de Sarth parce qu'il avait jadiscomploté' contre un sultan. Selon-"lavrumetir
'publique^ (mais ce n'était qu'un bruit répan-du par lui-même), Joseph possédait' une re-cette merveilleuse.pour rendre la vie moinschère et faire' dé 1 or avec du'papier. ' ' ' '•'
Gomme les autres sultans,' Al'-Gastôfiniavait peur de Joseph qu'on savait ambitieux;,dénué de'scrupules'et capable de supprimerlès adversaires qui'le
'gênaient'. Al-Gasto'unï,
ayànt'pesé tous les périls et tous les maux,/serésolut'cependant à'tenter l'aventure. On alladànsi le district'de Sàrlh'chercher'Joseph. Etla détresseétait si grande que' tous riches- et
pauvres, dans l'attente du sauveur,' voulaientvoir eh lui un magicien. ' ' '"i i
Mais il apparut bientôt qu'il ne connaissaitaucun remède sinon de djpè â; tous : * Pa^tiéntèz. Serrez .votre éeintufe d'un cran.
•Privez vous et tout ira bien. » Personne;nesuivait ce conseil* quië Chacun trouvait bonseulement pour les autres. Si bien que, denouveau, le trésor étant vide, JosephfabriquaUne plus grande quantité de faussé monnaie,en; assurant, Gomme>ses; prédécesseurs, quec?ètait pour la dernière; fois. ''.'«
i : Âl-Gàstounij ainsi quele voulait son nom,n'était pas dépourvu de subtilité; Il cômpre^
. naît bien que Joseph n'avait! nullement guérifies Jnuancés Iet qpriL faudrait: imprimer desquauiitésde plus eu plus.grandes' de billets,
6tant qu'à la fin .dix Imilllelne suffiraient pluspouf avoir uiie simple poignée de riz.
Lorsqu'il se montrait au peuple, le sultanfeignait la, joie et la confiance. Au fond deson palais, il était roDgé de soucis; Si bienqu'un j"ur, ler" voyant ..triste et bien jaunequant au teint, la vieille? nourrice qui l'avait,élevé dans la piovïnce du Sud lui dit s
— 0 mon maître,-tes joues sont creuses etton regard 'lointain. %Tu .dédaignés les platsdélicieux de, ton cuisinier et tu délaisses tafavorite.'Esl-ce ainsi que doit être un sul-tiiu? Que puis-jefàirepoùr soulager ta peine?Dis-moi'.:Parlé. Tu's'àis que jeté suis dévouée.' — 0 nourrice, répondit te sultan, la peineque j'ai'
1n'est pas'dé'celles que les vieilles'comme toi consolent. !Gar j'aurais besoind'un cohseirpour ;les 1affaires de l'Ëtat ettous e'euxqui m'en donnent sont des friponsou'dés' menteurs.' 1
Société Anonyme' au capital de 33.000 000 rfs francs
Siège Social à Paris — 10 Rue La Boêtie
Siège Administratif à Hanoï —55, Boulevard Gara bel ta
,|HANOI -NAM-DlNfl>-HAIDUONG (Tonkin)
s nés aj Q10LOji.BiNirr-AY (Cochiochine)
! '"^
'
i , . • l
Alcools Rectifiés Extra-Neutres, -- Rhums —TafiasI 1& Alcools Rectifiés Extra-Neutres, — Rhums —Tafias «# • €|[j Alcoolsdénaturéspourl'industrielechauffageetl'éclairage- Acétone #:
W Eaux de vie de riz Indigènes ; €3F, ,4B
t AMIDON de RIZ, Marque ceLYS BIANC > f
t RIZ-SUCRES DE RIZ-PEPTONES DE RIZ 13F - ^f-
i i| Vinaigre de riz |X Fabriqué exclusivement avec du Riz et se recommaadant ^
£p par ses qualités de finesse et d'arôme 2
3> 1
u L'mmi ÉCONOMIQUE
Alorsla nourrice rentra en elle-même et,humblement elle dit :
— 0 mon maître, lorsque tu étais un toutpetit garçon, il advint que tu tombas malade.On alla chercher à la yijle prochaine un mé-decin qui apporta beaucoup de potions eï'debaumes. Mais, loin de guérir, ta santé deve-nait toujours plus mauvaise et tes parentsfinissaient par désespérer. Un jour, un sagederviche entra dans la maison et, après avoirobservé ce qui s'y passait, il dit : « Ge petit
. garçon se portera bien lorsqu'il ne sera plusgâté par ses parents et par sa nourrice, lors-
qu'il; n'aura plus de friandises chaque fois
qu'il en demandera et lorsqu'il suivra le régi-me que je vais indiquer.» Alors le derviche
.prescrivil; de Keau pure et des herbes cuites.il commanda que rien d'autre ne te fût don-
né, si perçants que fussent tes cris. G?estainsi, ô mon maître, que tu es redevenugras et rose. Lés peuples sont comme les.enfants. Il faut leur résister pour leur bien.
En entendant ces mots, At-Gastouni souritavec amertume.
— Vieille, ditril, ta fable est sage. Mais le
peuple est un enfant à mille têtes. C'est lui
qui m'a pis dans.ee palajs et il m'en chasse-ra,' comme il eu a chasse Mihl-er-ïithan, si
je veux lui imposer des sacrifices et mettre
fin aux prodigalités. Cependant je press.epsque'je* serai empale lé'jour où,
'pour 'dix
. pjlle des. bjlleis de Joseph, on n'aura mè/neplus'une bouclié&dë pain.'
— S'il en est ainsi, dit ià nourrice^ l'État'
e^t bien . malade et il .n'y a pas 1 esp.érer de
gju;éfisQn. Mais tpi, s;uRa-niilqluirdpnG. gSriU,Si, yoyaflt je hien. tju: Iaiss.es /faire le mal ?
l?ou£q;u.oi e^u sur ce;tfè.ue et 4aas ce pa-lais ? JadiSj dans, mon yiilager.o,n:disait que
^
toutvjradt; mieux quauji ;JfiSf suitans,£fijâiejitélus au lieu de se succéder de père eu fils.Sejil le vieux derviche dont je t'ai parlé -tout àl'heure soutenait fljie c'était une illusion. Jecrois que le d;8ra.eiie: ne s'était pas tcoie-gé.
A ces mots, Àl-Clastouni entra jlans une
grande fumeur/. Il fit saisir la upuFfjce parles gardes e,t .ordpnna qu'elle fût :enfern5.eedans un cachot de peiir qu'elle ne répétâtce qu'elle lui avait dit.
— èa-r enfin/medilait-il en so^eqeur, je
suis tout de même sultan, ce qui vaut mieux
que d'être berger dans mon village. Et iln'est pas certain que je sois empalé. Qu'im-
. porte si le peuple se ïuiue et s'il gaspilleles resspufcfis dj l'Etat?$,esf gui grand garçonmajeVr'quf travaillé pour sou compte. S'ilfait son malheur, cela ne regarde que lui.Je serais bien naïf de me tourmenter.A demaiu les affaires sérieuses et prenonsle temps comme il vient.
::Ge j;om'-là, il y avait une grande fête quel'on nomme Exposition. Le peuple y dé-
péasait à profusion les billets d;eJoseph "dansdes amusements enfantins. AUGasiouul semêla à ces jeux avec un visage hilare et làfoule se réjouit en disant :« Amusons-môuscomme le sultan lui-même. Quand l'Etatsera nu et dépouillé, quand tout le mondesera pauvre, nous le verrons bien et nousne;ferons de reproche à personne, puisqiUetel est notre bou plaisir. C'est ce qu?onappelle le Gouvernement du peuple par le
peuple, ou démoGraitie. >
Almanagh de- faction française. « 1926;
QHEZ P'Q| GÛMFflî'RES. -La contrainte par corps.
Notre confrère Françe'Indochine continueà copabattre, avec beaucoup détalent, les pro-jets de suppression de la contrainte par "çprps.La lutfe contre la généreuse initiative de M.le G^uyerne^r Général Varenne se dessinedonc, telle que nous î'ayjpus prédite dans la
chronique § Chez nps Confrères» de notre nu-méro du 18 Avril. « La partie n'est pas enpçiregagnée » disions-nous et nous ajoutions « I)faut agir vite et sans se laisser ébranler parles considérations d'un faux esprit juridique».
Dans un de ses plus récents discours M.
Yarenne a annoncé que l'on pouvait consi«
çjérer la chpse con?me faite.En ces matières il ne faut considérer la
chose comme laite que lorsqu'elle l'est réel-lement. Jusqu'à la signature.dp. décret il n'yàf rien de fait.et encore apfès,il ïaul'sé méfierdes hommes de loi et des chats fourrés, habiles
|ans l'art de tourner les lois, de les dévier de
ïgur but ou de les rendre inopérantes."Donc nous espérons que M. Varenne semontrera ferme et ne laissera pas dans son
fëxle trop d'échappatoires. Gir rien n'est plusfacile à des juristes que de préparer un texte
qui dit noir tout en ayaut l'air de dire blanc."7 Réservons doue nos applaudissements pour
plus tard.'Eu attendant, et pour en revenir à noire
confrère, il était assez piquant de voir l'un àcôté de l'autre dans ses colonnes l'article enfaveur du maintien de la contrainte par corpset un article très méprisant pour Frédéric le
Play, brave homme réactionnaire et clérical,âônt les idées ont fàit,disait-on, leur temps.Lapropriété personnelle, la famille,le respect desautorités sociales, vieilleries dont il ne faut
plus. 11ne reste qu'une chose qui est sacrée :(a contrainte par corps.
La création d'une inspectiondu travail.
M. Varenne, discourant à la réception quelui avait ménagée l'Association des Employésindigènes du commerce et de l'industrie,
avait reconnu que radoptiqn de certaines ré-
glementations protectrices,.des travailleurs, ne
ppuyaii; se faire avant qn'iipe étude'' préftlarble en ait permis de fter 'les, modalités.Pour permettre j'étude dëç, différentes ques.rlions qui se; rjqç.aieut à lui, M.'Yarenne, 110-
iammgnt, estimait opportune'
Initiée "qu^ayàitM:. le Résjd-enjt supépieurj au Tankju de. la
création d'une inspecfipp'du; tray.aU'qj]f|,gar le;sétiquetes qu.'ejje, serait appelle, a meuej, pffri-rait une source de rerçsejpeinjuts; précieux,en vue de l'élaboration''de là législationfuture.
Sïnos renseignements sont exacts, à laRésidence supérieure on envisagerait la créa-tion de ce rouage nouveau de notre adoii-
nistralioq locale, et une inspection du tra-vail serait sur lé poinf d'être créée. Ce seralà une tâche des plus délicates.qui sera con-fiée à celui qui en sera chargé. L'on ne peutdoDC souhaiter qu'une chose, c'est que ce uesera pas uue sinécure qui sera créée au pro-fit de quelqu'un ue connaissant le travail quede nom.
France Indochine
N.D.L.R. — Nous parions 99 contre1 que ce sera une nouvelle branche del'Assistance publique aux fils de famille.
Mais que les industriels se tranquil-lisent, le danger n'est que pour le budget.
Il y a déjà eu, il semble bien nous rap-peler, une organisation de ce genre quifut créée pour Monsieur Rivet et qui a
Vécu quelques années dans une doucesomnolence et qui vit peut-être encore
quelque part, telle uneiiïiarniq.tte, dansson trou, sans faire de bruit, et sans gênerpersonne.
Nous sommes persuadé que la nou-velle inspection ne gênera non plus quele contribuable.
Un danger pour la ville de Hanoi
Nous avons déjà signalé, dans, nos ajr-
ticles sur l'urbanisme, le danger qu'il y a
à conserver en plein centre de Hanoï un
hôpital indigène de plus eu plus vaste,et qui tepd a englqber tout le centre de
la ville.
Nous aurions pu en dire autant de la
prison centrale; nous aurions été justi-fié, aussitôt par les évèuejrûents.
Voici ce que dit à ce! sujet noireconfrère France Indochine.,
Une épjd/émie de typhus a,sévî ç,e,sdernierstemps sur l'es, hôtes de, Ui, inaÀsqn <l^rif<Hr §'ya fait pas[vflix de,yiçtj.ines,^
L'épidé(&ie cir:çousierite dans la pr<i-sçm et traitée ayee,. énergie, u.e sfes,t. pasré.paadue. au dehors,. C'esi heureux; et ilse. ppurra.it très bie.u q^'il u'e.u, soit, pastoujours ainsi. C'est là uu ayerùssen^iu' qujpOWS a été. qo(uué d.U; daqger qnje foutcppiç %ux p,o.puiatio,us des. villes dejs,eta-biissemeuts çoj^pfte les. prisMs ou les hôpi-taux, lqrsgu'Us sput situés, au centre, çl^neagg.lo.uaéra.(\p.nftibaiue. Ce; sojat des foye'rsQ'iufëcti.oUi la^ts, qui risquent de C0,a.ta.ua.i-rnei- les pp.pu.la.ti.ous,euv.iro.unantes, Les hygjè-uistes elles urbanistes çpnd^oenent.lap.reseia-ce de ces établissements dans Jes.centrés, ur-
ba;ius. De ces principes o,u a si p,eude; sçtucià llanoi que la s.uperfiGie de l'hôpital duPiôtectpi^ai va être doublée, afin sans, doutede, co^t'oudre ensemble, ces deux foyers d'inrfectio-a que s-oAt l'hôpUat et la prison*.
France Indochine.
N.D.L.R.— Non seulement M. le Dr L.e
ripjç des jarres, dont le. n^oindije caprincefa.it lpi au Tonkin, ne, semble p^s disrposé à renonçei'à occuper tout le coeurde Hanoï, mais il vient de faire cons-truire à côté du Palais de Justice, sn,rune partie des ^rrains,. de ancien, Çajr-nael, un dispensaire n^agoifique pour lesfilles, dejoie. G'est'syttiholiquë d^u P*o-
tfJSVBllms lïGDMOMUiUK 15
^MM&MBM£B&MQ:&&"grès oinôdernë.. Dans le même ^quartieron Va construire l'institut Curie, aussi :
mal placé que possible pour ses pen- [siônnâifes, mais tï'és commodément ;
pour le frpi ;des; médecinSi ;-Donc voicien plein coeur de la ville ,
un ifiïgantesque hôpital indigène, l'hô- ;
pitatt Aëk cancéreux; lé dispensaire dès i;
fiUesydëj^e°ëtla prison. C'est de l'ur- ;
banisme à rebpurSj et un véritable dé^fi -à toutes les règles de l'hygiène et a
l'opinion publique.Nous espérons que M. le Résident su-
pérïëjur Robin saura éè montrer éàergi- ]
que et mettra le holà, pendant qu'il en
est encore temps;s'il ne; veut pas attacher -,
sonnomausabotage.de la capitale del'Indochine. -. .
, ^\'-t'H^el^ViUe\'àe:HuntÙ\'
Nous dédions ceci à ceux qui trouve
extravagant le projet de construire un.,nouvel hôtel de ville.
Le conseil municipal de Hanoï ayant de- .mandé la construction d'un hôtel de ville, etM. Doumer ayant approuvé ce projet, enajoutant qu'il voulait un monument superbe, ;une commission fut nommée pour chercher tun terrain. Il y eut deux projets :, l'unchoisissant l'angle de la rue Jules Ferry et.de la rue Borguis Pesbordes (alors rues "des .Brodeurs èf des Lettrés), à l'endroit où se:'trouve le Commissariat, 1^ second le terraineu façade du boulevard Francis Garnier, làoù ou a construit lesaieliers des Télégraphes.Le Protectorat ayaut refusé sa participationfinancière, ces deux projets tombèrent dansl'eau... du Petit lac. où ils sont encore, puis-que la Mairie est toujours dans le vieuxbâtiment construit en 1886.
A. PIGLOWSKÏ :,
[ Quarante ans de Tonkin
; Année 1903. (Indépendance Tonkinoise)
N.D.L.R. — Il y a donc 23 ans que lavieille bâtisse actuelle est jugée insuf-
fisante.
Or, après la période de stagnationde 1903 à 1916, Hanoï a repris sa mar-
che en avant et l'on peut dire que'f im-
portance de la ville a, sous tous les
rapports, augmenté de 30 °/o et prometd'augmenter encore d'autant au coursde sept ou huit années qui viennent.
L'usine électrique nous fournit un
exemple. Ses750kilowa!s étaient en 1914
largement suffisants. En 1920 le double
de cette puissance ne suffit pas et l'on
envisage des agrandissements immédiats
pour arriver à 3.000 kilowats. C'est-à-
dire qu'en l'espace de douze ans la puis-sance de l'usine aura quadruplé.
A cet indice on pourrait en ajouterbien d'autres, par exemple le nombre
des immeubles de type européen, qui a
certainement doublé depuis vingt ans.
La construction de la nouvelle mairie
entraînera, il faut l'espérer, le transfert
Vers la périphérie des ateliers et maga-sins de la voirie, qui gaspillent un es-
paces préçieui. Gaspillé est lemot,I carles services administratifs, avec 4eur; dé- ,
sôrdrë, ont besoin dé deux fois iplus de >
place iqu'unei entreprise privée et c'est à '
Hanoï ùb véritable capnârnâunj."
, Paroles d*un Alsacien
M. Pflêgér, député du HauùRÎiin,, publiéau -Noii veitis te a?Alsace un article in ti tu le «.M.Briand et 1
'Alsace », dont lès. passages hui^
vants sont caractéristiques : ...Ce: qui est à la base du mécontentement et
du désordre, en Alsace, e'ést là carence deVÈtat national et te manque d'une poli-tique vraiment (i largement française, quiaurait rendu les. Alsaciens fiers d'être'Français ; c'est la méconnaissance de nosdroits historiques et de nos traditions ;c'est surtout l'absence complète d'un pro-gramme méthodique de compénétration, deréadaptation et de réincorporation.
Mais péul-il en être autrement, si l'onconsidère l'instabilité de nos gouvernements?Après la méthode Jèanneney-Maringer, nousavons eu M. Millerand, M. Reibel. M.. Tissier,M. Barlhou, M. CoIraU M. Lefêbbre du Prey,M. Herriot, le vrai criminel, M Berthod, M.Laval ; ce dernier, réaliste et énergique,aurait pu rendre des services, si on l'avait,laissé a son poste ; mais le voici remplacé-par M. Daniélon, qui est, dorénavant, res-ponsable de nos destinées, pour combien detemps ? Voilà une des èauses les plus pro-fondes du mal dont nous souffrons ; l'in-
compétence et l'instabilité !M. Daniélou est un homme de très bonne
volonté, un collègue aimable et raisonnable ;mais il lui faudra uu certain temps pour sefamiliariser avec les problèmes qui noustourmentent. Pendant ce temps les difficultésaugmentent et, avec elles, le mécontente-ment. Et, quand le uouveau ministre, quiest sûrement rempli des meilleures in-tentions, aura enfin acquis la saine compré-hension des choses, il sera renversé et cesera à recommencer.
Voilà la source de nos difficultés et du gâ-chis général : L'instabilité; l'incompré-hension, l'incohérence. C'est le vice de
régime ; nous n'eu sortirons pas, si nous necommençons pas à employer les remèdes quiseuls pourront sauver la France et, avec elle,noire Alsace ; la revision de la Constitution,dans le seusdu rétablissement d'une Autorité
stable(èt' ûnè large décentralisation admi-nistrative et économi'iuê ; en un mot : lérajeunissement de la France.
N.D.L.R. — Bref ce.sf par le césaris-me que le gouvernement français {notala France, il y a une nuancé) dégoûtel'Alsace, lé césarisme tatillon, tyrannieque. .• -'. ; ;
Car ce gouvernement instable, in-cohérent, est par dessus le marché leplus" césarien d'Europe : tâtilîon, ty-rannique, ennemi de l'initiative privée,jaloux de tout, ce qui échappe à sonintervention.
Et le malaise indôchinois n'aurail-Mpas les mêmes causes que le malaise al-sacien : ce césarisme qui veut tout do-miner, régenter; mais qui est représentépar des Césars-étoiles filantes et un per-sonnel sans aucune stabilité ?
La Nouvelle Galédonie réclame le franc-or.
« La Revue du Travailleur », du 15 févrierdonne le compte rendu d'une réunion tenueà Eoumac par les Syndicats du Nord.
Ils y ont préconisé le salaire eu francs or. •Ils ont proposé :
1° Que les salaires, tant à la journéequ'au mois, soient payés sur la base desprix de l'année 1914, avec application, surcette base, de la valeur moyenne mensuel-le du franc-or pour les règlements ;
2° Que soient supprimées, comme con~séquence du premier voeu, toutes les in*demnités, quelles qu'elles soient, et ris^tournas sur les marchandises, sauf pourles charges de famille.
Us fout en outre ressortir que les em-ployeurs, comme les colons, out dû accep«ier cette formule pour le règlement de leursemployés javanais.
Pourquoi pas pour les Européens, qui nesont pas nourris ?
Je suis entièrement de l'avis des syndiquésdu Nord. Le franc-or est la seule façon détirer tout le monde du marasme, car il vasans dire que si le franc-or était employépour les soldes, il devrait l'être pour tout.
Je sais bien qu'ici, nous ne risquons pas
99
sur
9'999
9&
'999
Il n'est aucun de nos lecteurs
qui ne soit, maintenant ou pour plus tard
ACHETEUR D'UNE AUTOMOBILE0r, il y a actuellement au Tonkin
64 marques différentes ! !
Laquelle choisir ? ?Il est absolument impossible de trouver des rechanges pour ia plupart
de ces voitures, ni même personne qui les connaisse.
Ne vous adressez qu'aux marques connues, éprouvées, représentéessur place par des spécialistes.
Vous éviterez dépenses, retards et ennuis, en choisissant
RENAULT PANHAED FIATNos concurrents sans doute ont aussi de bonnes marques
MAIS MEFIEZ VOUS !
É^^^^^^^^^^^^^^^'^^^^^^'^^^^^^^^^^
16 ^t5*tâfr:'%t;0fN0MïtfUE
encore dé ivoïi* grossir l'inflation;- Nôtfé ban-que de l'Indochine a, depuis.ldngtèmps cre-vé son plafonds Ayant, prêté à lî'Ëtat, elle a
emmagasiné: des titres, et ces titres, je nesaurais l'en blâmer, elle les compte connueencaisse métallique, de sorte que son bilanmontre une circulation fiduciaire normale.Mais, en cas de banqueroute, tous ces titresseraient pour nous une bien faible garantie.Il n'eu serait pas de même si,,commele de-mande la Ligue des Intérêts Calédoniens,nous avions rib'tre monnaie à nous, fran-çaise;; niais -
indépendante du franc.r Cettemonnaie saine serait à la parité de l'or, ouà peu près.
le, côté tragique de la crise financière.La population n'y comprend rien
et s'enfiche.
On nous reproche quelquefois d'être pes-simiste et de répandre le découragement.Que l'on s'en rapporte plutôt aux faits. Quel'on consulte aussi les personnes qui essaientde ivoir clair. Les plus optimistes sont ceuxdont l'ambition se borne à maintenir le francaux environs de dix-huit centimes et à fairerouler la machine comme elle a roulé jusqu'àprésent, en,ranimant la confiance et les re-nouvellements de bons du Trésor.
Quant aux remèdes, il n'en est pas un quine soulève des objections également péremp-toires. Si l'on demande des économies, desvoix demandent aussitôt sur quoi les réduc-tions pourraient porter. Plus de la moitiédes ressourcés passe au service de la dettepublique. Toucher au service de la dette, aucoupon des rentes, c'est la banqueroute avecses conséquences funestes. Loin de diminuerles sommes destinées à l'outillage national,il faudrait les accroître parce qu'elles sont
insuffisantes et que la prospérité du pays seressent de-.-frisure, de l'abandon, de l'absencede grands travaux pour les voies ferrées, lescanaux et les ports, sans compter la miseen valeur des colonies. Seretourne-t-on versles dépenses militaires ? Nous n'avons plusque -l'ombre d'une marine. Nous n'avonsd'armée que juste ce qu'il faut pour tant detâches, depuis le Rhin jusqu'au Maroc et àla Syrie. Sur les autres chapitres, ce sontles intérêts électoraux qui veillent* où la
mystique du régime, impossible de toucheraux monopoles, L'instruction publique estd'un rendement dérisoire, puisque le nombredes illettrés-augmente et puisqu'il faut fabri-quer dés lois pour obliger les parents àmettre leurs enfants à l'école. 11y avait l'en-seignement congrégâniste,qui ne coûtait rien.Mais il est condamné par la religion d'Etat.
Ainsi de tout. Pour des raisons bonnesou mauvaises, il n'est pas une économie quine soit déclarée d'avance impraticable oucontraire aux principes et aux dogmes de ladémocratie.
D'autres disent que le salut viendra parl'assainissement ou par la stabilisation de lamonnaie. La réplique ne se fait pas attendre.Voulez-vous le chômage et son sinistrecortège ? répond le président du Conseil enpersonne. Et des théoriciens subtils démon-trent que les fluctuations du franc c'est lavie, que la fin de ces fluctuations serait lamort.
De quelque côté que l'on se tourne, lesvoies sont déclarées impraticables ou bordéesde précipices. L'abus des taxes est dénoncéà son tour et un phénomène ancien reparait :la résistance au fisc. On ne peut plus obtenirdes élus et esclaves du suffrage universelle vote de nouveaux impôts. Ces impôts eux-
mêmes, serait-il aussi facile de les percevoirqu'on le dit?; S'ils sont perçus j-le contribu-able ne serait-il pas conduit à retirer, pourse faire des disponibilités, une partie desbons du Trésor qu'il a souscrits, ce quiamènera une autre crise de la dette flpttan!-te et des rechutes dans les émissions depapier-monnaie ? Enfin l'exagération, déla fiscalité u'aura-t-elle pas un retentisse^ment sur la vie économique ?
Toutes ces objections multiples, diverses;et qui renaissent incessamment, sont le si-gne d'un pays installé dans l'inflation, sys-tème qui convient admirablement à une dé-mocratie. La foule s'y complaît. L'inflationest démocratique parce qu'elle est paresse etillusion, parce qu'elle n'atteint durement queceux qui ont eu la folie d'épargner, ceux quiont eu confiance dans les"risibles encourage-ments donnes à l'épargne par un Etat qui la per-sécute sous le nom de capital et de richesseacquise, et qui, par l'avilissement continu dela monnaie, a déjà privé ce qu'il en reste desquatre cinquièmes au moins de sa valeur.
Plus notre crise financière se développe,plus on est frappé par sa ressemblance avecla maladie par laquelle l'Allemagne a passé.Il n'est pas jusqu'aux améliorations passagèresdu franc qui ne ressemblent aux améliora-tions passagères du mark.
On ne peut pas dire que l'Allemagnen'avait rien tenté pour sauver sa monnaie,qu'elle l'a détruite de propos délibéré et parcalcul, afin de ne pas payer les réparations.La chute a été seulement plus rapide parceque les freins étaient moins forts qu'enFrance.
Nos freins, c'est d'abord que nous sommesencore un pays agricole, un pays qui peut,à la rigueur, se nourrir lui-même. La course
Stt Anonyme de Constructions MécaniquesCapital de 5oo.ooo piastres
Anciens Etablissements Robert, Guérin, Théard —fondés en 1908
Bd Bounal Haïphong — superficie 25.000 m^
'téléphone 88-376— Ad. télégraph. CABESTAN
Grosse et petitemécanique
Chaudronnerie
Charpente en fer
Fonderiefonte et bronze
Soudure
autogène-élec-trique
Ateliers de Forge6 Marteaux Pilons
Boulonnerie
Tire-fonds
-...-!Rivets
ConstructionsRavales.— Matérielde Mineset terrassements.— Installationsd'Usines.Hemoiqueurs, chaloupes, chalands, automoteurs, citernes, cauols, pontons, bacs automoteurs, dragues, eutretieus,
réparations, carénage, slip de 64 mètres.
Wagons boggies 5 et 10 tonnes, berlines type de Frauce, wagonnets basculeurs, roues aciers, train drf roues,boîtes à graisse, boites à rouleaux, chaînes d'attelages, tampons, ressorts, rqulaux compresseurs,
outillages divers, barre à mine.Machines a vapeur, chaudières, moteurs à gaz, bâtimeuls, fondations, tuyauiages, cheminées.
Etudes Plans Devis sur demandes
ïï|j>«lV^aïi^^COF»iiSiîOUE ^7
à l'inflation et à l'abîme s'accélère beaucoup (plusinvité dans lès pays industrièlè. C'est
'
ensuite le respect presque religieux queIfensèmble de la population garde pour le '
billet de^la Banque-' de .France, =resté intact J
depuis cent vingt-cinq ans. Trois ou quatregénérations d'hommes ont passé sans êtreeffleurées d'un doute quant à la valeur decette; image. Le souvenir dés; assignats'S'était'-' éteint. 11 n'y a pas eU--de «fuitedevant le franc » comme,il y a éh une fuite
générale devant le mark:, On dit que le, salut c'est le retour de laconfiance. Admirons plutôt oue cette con-fiance ne soit pas plus entamée, que, si ellea failli pour les bons et les rentes de l'Etat,elle soit restée intacte pour des billets qui,depuis douze ans, ont cours forcé. La véritéest qu'en bien comme en mal la grandemasse de la population française continuedémocratiquement à ne rien comprendre àce qui se passe. C'est ce qui nous retient surla pente; où plutôt ne nous y fait glisserqu'âyec lenteur. C'est aussi ce qui nous
empêche de la remonter.
,;' Jacques BAINVILLE
Action Française
N.D.L.R.— Il suffit de regarder autourde soi et de parcourir les articles des
journaux, les discours des politiciens etmême les compte rendus des chambresdë'commerce pour se rendre compte de
l'ignorance à peu près générale de la po-pulation.
Cette ignorance sert les financiers etles politiciens, qui peuvent continuer à
gruger le peuple, puisque celui-ci ne voit
pas par quelle méthode on le gruge.La masse, et parmi cette masse, des
commerçants et des industriels, ne voit
qu'une chose c est qu'elle gagne de plusen plus de francs ; elle prend plaisir àces gros chiffres, qui lui donnent l'illu-sion de la fortune, et se gargarise de mil-lions.
Elle ne s'aperçoit pas encore que cessommes sont factices, que 6 500 francs
d'aujourd'hui équivalent à 1.000d'hier;
elle s'indigne contre lés mercahtis qu'elleaccuse de faire la vie chère, contre:, les 1
Anglais qu'elle accuse de la hausse de lalivré sterling. Et voici que ceux qui s'ef-forcent de l'éclairer sur la réalité desfaits sont menacés d'être traduits devantune magistrature généralement ignoran-te en matière de finances.
0r la réalité des faits est qu'il n'y a
pas vie chère du tout mais tout simple-ment appauvrissement des acheteurs —
Lorsque la poste porte en France à 0,30l'affranchissement des lettres jadis taxées
à 0,10 non seulement elle ne fait pas
payer plus cher mais elle travaille à
perte et c'est 0,60 qui serait aujourd'huil'affranchissement normal.
De même lorsque les chemins de fer
appliquent des tarifs qui ne sont que le
triple des tarifs d'avant guerre, ils tra-
vaillent à perte parce qu'il faudrait faire
payer le sextuple ; ils ne peuvent ni
renouveler ni entretenir comme il faut
leur matériel.
Mais lorsque tous les prix auront été
réajustés, la population s'apercevra alors
de la vérité, c'est-à-dire de sa pauvretéet qu'il n'y a qu'un moyen de s'en tirer :
travail et économie. Cest une belle de-
vise mais qui ne plait guère aux masses
et ne vaut aucune popularité à ceux
qui l'énoncent. Aussi les politiciens ca-
chent-ils la vérité au peuple tant qu'ilsle peuvent et à plus forte raison les fi-
nanciers, qui font de magnifiques spécu-
lationsgrâceauxidéesfausses qui régnentdans la population. C'est un plaisir quede faire jouer la pompe aspirante et fou-
lante.
Nous estimons, nous, que le plus tôt le
peuple français, qui est stoïque et brave
plus que ne le croient ses maîtres, les
politiciens, se rendra compte de la réa-lité des faits et mieux cela vaudra.
Or les faits sont ceux-ci.
;; Les billets de banque ont ^perdu, etbien perdu, les5/6de leur valeur.
Lé franc-pàpierimonnàiedèpaiement,ne saurait servir de monnaie de compte;ceux qui veulent faire des comparaisons,des statistiques et établir des prix de re-vient ne peuvent pas plus s'en servir
que d-un mètre en caoutchouc ou d'unlitre en baudruche.
Les gens qui avaient 100 000 francsen 1915 doivent en avoir 650.000 aujour-d'hui pour avoir la même fortune. S'ilsn'ont que 300.000 ils ont perdu la moitiéde cette fortune.
Les fonctionnaires qui gagnaient 6.000francs et qui en gagnent aujourd'hui18.000 ont en réalité leurs appointe-ments réduits de 50 °/o
Tahiti, colonie de peuplement
Avec un peu de propagande, Tahiti obtien-drait facilement un courant d'émigration enfaveur de ses îles. Quel vaste champ d'actionoffriraient les îles Marquises — surnomméesle Jardin de la Polynésie — à un groupe deFrançais, désireux de s'y créer une situationagricole ! Les terres à coton ne manquentpas dans ce groupe d'îles et, en même temps,ce serait un moyen d'intensifier cette culture.
N'oublions pas que demain, la « faim decoton » sera grande de par le monde etheureux seront les pays producteurs.
L'introduction dâus les Etablissementsfrançais de l'Océanie d'éléments nouveauxet surtout bien français, endiguerait en peude temps le flot de l'invasion étrangère.
Que Tahiti se hâte. Là est le salut.La France Australe.
N.D.L.R. — Nous avons plusieurs fois
déjà suggéré, pour compléter une émi-
gration française, qui ne peut être suf-fisante, l'appe! à nos frères de race; lesWallons de Relgique et les Italiens duNord,surtout les Piémontais. La Polognepourrait également fournir de très bonséléments.
INFORMATIONS DIVERSESOongay-ViPégiature. — Nos statons*"' balnéaires, que beaucoup de personnesfréquentent en saison chaude, seraient encoreplus bienfaisantes si ceux qui ont en ville uneinstallation confortable, avaient la sagesse d'ypasser les chaleurs, pour prendre leurs vacan-ces au printemps ou en automne ; nous par-lons, bien entendu, des habitués des bains demer,qui ne redoutent pas la chaleur, non deceux qui, ne pouvant la supporter, vont cher-*cher la fraîcheur à la montagne!
Même parmi ces derniers de plus en plusceux qui le peuvent vont compléter, fin sep-tembre ou oclobre, la saison de montagne parune saison de bord de mer.
Kn saison fraîche le séjour au bord de la merferait le plus grand bien à . eux qui, fatiguésparu» long séjour, ou une maladie, ont be-soin d'un changement d'air, en tous cas auxHanpïens qui éprouvent le besoin de respirerautre chose que les poussières dangereuses,qui forment dans les rues un nuage rarementdissipé.
Or des quatre stations balnéaires du Tonkin-Nord-Annam, il on est une qui surpaie à touspoints de vue les autres et c'est jusqu'ici lamoins fréquentée, Hongay.
Pour beaucoup ce nom évoque un port char-bonnier^ dont les malheureux habitants, diraitRollant Dongelés, ont les pieds noirs et lesmains sales »
Hongay est certes un port charbonnier, etfameusement vivant et intéressaut ; il est cer-tain que même un aristocrate sortirait d'unevisite à la aare de triage ou à l'atelier de cri-blage quelque peu noirci.
Mais on peut voir de loin le port, le eon~tourner par une belle route et monter sur lescollines qui le dominent, sans rien risquer despoussières de charbon. Abstraction faite ducharbonnage il reste un site agréable en pleinebaie d'Along et sur ce lac intérieur, si délicieuxle soir. Port Courbet ; il reste le bon air puret vivifiant, les plages àl eau limpide, les pro-menades var ées en pousse, sampan, auto ouchaloupe, le poisson délicieux et abondant, etc.
Jusque tout récemment Hongay était pourainsi dire fermé au tourisme. La concessionminière, grande comme un arrondissement dechez nous, manquait du roules et ne possédaitqu'une petite auberge de trois chambres Enface l'île aux Buissons étant domaine militai-re c'est tout au plus si on osait la regarder.Rien d'organisé pour les touristes désireux de
visiter la baie. Les touristes officiels évidem-ment, et les hauts fonctionnaires, avaient bien,comme ils ont encore et auront sans doute
toujours, les belles chaloupes de la Douane;les touristes en groupe avaient et ont encorela possibilité de louer $ 100 par jour une cha-
loupe monoroue. Mais le point de départ res-tait toujours Haïphong. à cinq heures de labaie, et le touriste isolé ou en famille hésitaitdevant la dépense.
Depuis trois ans l'installation d'un sanato-rium militaire à l'l!e aux Buissons, avait pourune catégorie de familles, facilité les choses ;mais depuis quelques mois, grâce à VHôteldes MM es,créé par la Société des Charbonnagesdu Tonkin, la Baie d'Along peut être considé-rée comme enfin ouverte à tous.
C'est un véritable petit palace que cet hôtel,d'aspect extérieur agréable, parfaitement amé-nagé et élégant à l'intérieur. L'architecte, SI.Gilles, qui'a d'ailleurs construit d'autres jolisbâtiments pour la Société, mérite des compli-ments — Dix sept chambres très coufortabîeset, ce qui est beaucoup plus rare au Tonkin,élégantes, s'offrent, à la clientèle. Deux ravis-sants salons, un hall agréablement meublé, unescalier parfaitement réussi, donnent de suite
18 :^;&cK'yt;itu;^»;UPlU9ltl«UË
à l'hôtel un aspect séduisant.Mais ce qui séduit surtout c'est la cordialité
de l'accueil, le service bien fait et surtout l'ex-cellente cuisine, la remarquable fraîcheur desaliments.
Les nouveaux propriétaires de l'hôtel, M. etMadame Poinsard, méritent toutes nos félicita-tions.
M. Poinsard est l'ancien garde principalbien connu au Tonkin, breton brefonhant nénatif de Besançon. Parfaitement ! Et si vousvoulez la clé de l'énigme allez passer huit joursà Hongay.
Madame Poinsard est là fée de l'hôtel. Grâceà sa longue expérience, son activité; son aura-Mlite, nous avons enfin au Tonkin une de ceshôtelleries' comme ces vieilles hôtelleries pro-vinciales du temps jadis, aux repas soignés,avec, en plus, tous les raffinements de l'hygiè-ne moderne.
'L'hôtel mot à la disposition de ses hôtes unepinasse et une voiture automobiles, et dans lecerveau fécond de M. Poinsard se.formènt tou-tes sortes de projets pour l'agrément des touris-tes ; entre autres une installation pour bains demer sans danger.
*
En attendant il leur offre le soir quelque chosed'un peu mieux que le banal danse-singe à or-chestre de barbarie, de la vraie musique. L'ex-cellent artiste Revardel donne chaque jour unconcert de bonne musique, parfaitement exé-cutée sur le piano ou le violoncelle.
Disons de suite que les prix sont plus quemodérés et que ce confort, cette excellentecuisine, cette incomparable cure d'air sontà la portée de tous.
\ ePhénix renaît de ses cendres,— Depuis•*-* plusieurs mois est mort de mort naturellele Bulletin de l'Union Automobile du Tonkinet du Nord-Annam. Cette Union et son Bulletinont en effet succombé à l'anémie,-qui,guetteen ce pays les Sociétés et les Bulletins, anémiepar pertes de sang successives.
Mais des cendres de~T U A.T N A est né 1' AC A T: l'Automobile Club de rAnnam-Tonkin ;le nouveau né, pour faire entendre sa voixeut d'abord recours à une aide extérieure : ungarage bien connu, et de là naquit le CourrierAutomobile, qui semble prospérer. Mais lebébé Acat a vite grandi et se regardant dansla glace et se voyant «kalos k'agatbos» s'est dit:je n'ai plus besoin de tuteur, j'aurai mon pro-pre porte-voix. De là le Bulletin mensuel, quivient de paraître dans une belle robe neuve.
Vas-y mon gars et bonne santé, mais gareaux saignées! ^ Déjà sont partis en congé deuxdes promoteurs: MM. Schaeffer et Barthélemi.
C'est le danger de toutes les sociétés, dangerd'autant plus grave avec notre esprit françaissi peu sociable. C'est contre cet esprit qu'ilfaudrait ici réagir par des fédérations permet-tant le partage des frais généraux, par consé-quent la création d'organismes coûteux maisnécessaires: secrétaires bien payés etc.Et il fautaussi réagir contre notre si violente tendanceà l'individualisme vaniteux,qui multiplie inu-tilement les organes.
Sous le bénéfice de ces observations noussouhaitons grand succès et longue vie à l'Au-tomobile Club et à son bulletin. Légèrementhellénisé son nom abrégé est par lui même uneporte bonheur : Agathos.
£'industrieséricicole en Annam. — Cette
industrie prend en ce moment une grandeimportance. Sous l'inspiration de M. le Rési-dent Supérieur Pasquier l'administration s'enoccupe activement.
A Vinh.— M Frontou, ingénieur agronome,a fait une conférence sur le mûrier. Aux ap-proches de la nouvelle campagne séricicolecette conférence était fort opportune.
Les méthodes de culture actuellement enusage chez les indigènes, ainsi que les amélio-rations à apporter furent traitées d'une façondétaillée et avec toute la clarté désirable pourla compréhension des Annamites qui,formaientla majorité de l'auditoire.
. M.Mazel, chargé de l'établissement de grai-nage de la même ville a publié une excellentepetite brochure bilingue pour les écoles, bro-chure qui, à notre avis, rendra surtout servicesi on la distribue abondamment parmi les
paysans adonnés à la séricicultureEnfin M le Résident Supérieur Pâsquièrâ
confié aux « Editions de VÉveil Economique »
l'impression d'une jolie brochure illustrée surl'Etat de'.'"l'Industrie Séricicole en Annam en1924-1925. Nous recommandons vivement àtous ceux que le développement économiquede l'Annam intéresse de demander à la Rési-dence Supérieure d'Annam cette brochure qui,très brièvement et très clairement, fait ressor-tir les progrès déjà accomplis et pressentir l'a-venir considérable de cette industrie à laquellela Métropole offre un si formidable débouché.
Lesrivières navigables en Annam» —
^Userait possible dwgmënter•considéra-blement les voies de communication en Aanamet au Tonkin en rendant navigables par bar-rages et écluses, comme eti France, les rivières
qui par leur régime s'y prêtentJe mieux. Maisvoilà, il semble qu'aux T.P on ignore com-
plètement cet art et. que l'administration en
général le trouve vieux jeu.Dans la province de Thauh-Hoa une entre-
prise privée Vient de donner à ce point de vueun bon exemple. Cette société exploite des fo-rêts dans la préfecture muong de Nliù-Xuâh.
Grâce à quelques barrages, la rivière quidessert la concussion a pu être aménagée etrendue accessible aux chalands, qui ont permisde supprimer le moyen archaïque du flottage.
Nous connaissons plusieurs rivières quipourraient tout aussi facilement être renduesnavigables.
Onfinoù va s'occuper des routes. — Là-** direction des T.P. a fait choix lïLuong-Pbu,dans la province de Sontây, à ftû kilomètres deHanoi,d'un gisement de porphyre dont la qua-lité lui permet d'espérer des matériaux d'em-
pierrement de premier choix.Ces gisements sont situés sur la rivière Noire
à proximité du confluent du Fleuve Rouge. Ilsont une étendue très grande et leur exploitationméthodique doit donner des résultats tels quel'on peut envisager de très sérieuses.économiessur les dépenses d'entretien de nos routes. —
En effet, jusqu'à présent il n'a été employé pourles chaussées que des matériaux calcaires telle-ment friables que les routes doivent être réfec-tiounécs au moins teus les trois ans.
Le porphyre de Luong-Phu, d'un gris-bleutéà grain très fin et d'une grande résistance,constitue une excellente matière pour l'empier-rement
Le point où se trouvent situées les carrièresde Luotig Phu présente un aspect sauvage,mamelonné et presque totalement déboisé. Laroche est recouverte d'une mince couche deterre, à certains endroits elle affleure.
L'exploitation en sera donc aisée, et les trans-ports facilités par la proximité de la rivièrenavigable pendant toute 1 année.
Une route passant à pied d'oeuvre pourramême permettre l'installation d'un Decauvillepour transporter les matériaux au point d'em-
barquement.L'administration des T. P. veut d'ici deux ou
trois ans pouvoir tirer 30.000 mètres cubesde sa carrière de Luong-Phu. Avec les procédésactuels, il ne faudrait pas y songer. Aussi l'ad-minisl'aliona-t elle envisagé la création d'uneusine moderne, dotée d'une machinerie quipermettra de faire mécaniquement l'extractionet le concassage de la pierre. Des transporteurstransportèrent la pierre au heu de chargementsur les chalands.
Les travaux de prospection ont permis deconstater que la région de Luong Phu offre denombreux points d'affleurement en dehors dulieu principal d'exploitation.
L'extraction du porphyre se fera à l'altitudemoyenne de 20 à 80, l'administration compteà la fin de la troisième année pouvoir retirer30.00(i mètres cubes environ de pierres cas-sées, qui permettront l'empierrement de 75 à80 kilomètres de route.
France Indochine
pua-Tung,Plage Indochinoise.— De toutesV nos stations balnéaires d'Indochine, Gua-Tung est sans conteste la reine ? Le Cap Saint;Jacques, seul, admirablement placé à l'estuaire
de la rivière de Saigon-, avec -ses deux'lplâ'gésconstamment, ventilées, pourrait .rivaliser avecelle.' .
' '':""'. <'.... .J-"-:' : ^ . .:'.' .i
'
, QU'êst-ce qui fait là supériorité dé Cuà-l'ung,?C'est la falaise dentelée, râyînëei couronnée, deVerdure, rafraîchie en permanence pendanttout l'été par l'agréable brise marine Ou parlévent du Laos. Mais celui-ci,même en plein été.n'est point torride comme dans le Nbrd^Annâïn.C'est qu'il arrive en ligne droite de là régionmontagneuse humide et boisée sans passer surles dunes surcnâufféèSj qui manquent dans cettepartie de PÀnnam (1); 11conservé toute sa fràîfcueur en restant sec, r)
:
Bien qu'ancienne de 4 ans, là dèsëripiionmagistrale d'une villégiature à Cuà-TUng^ quepublia M. Déléfië dans té vieux ftué, est unepeinture d'artiste, toujours frappatite dé Vérité.A une heure d'auto de Quang-Tri, deux et demiedé Hué, à une demi-heure de Dông^Hot, Cuâ-ïuhg reste encore à une nuit de chemin deferet une petite jquinée d'auto de Hanoï
C'est encore trop pour que les Tonkinoispuissent s'y rendre et eu revenir aisément çiià-que semaine. Le Vinii-DôngrHà, dont les tra-vaux se poursuivent avec activité, (2) est heu-reusement en voie d'achèvement. Avant l'étéprochain, la gare de Tien-An, qui desserviraCua-lung, doit être livrée au public. Ce jour-là là station balnéaire sera à la portée de tousles européens d'Annam et du, Tonkin. Nul douteque sou développement ne s'accroisse prodi-gieusement.
De nombreuses et coquettes villas égrènentdéjà leurs notes claires en bordure du boule-vard maritime. Les chalets suisses alternentavec les cottages normands à larges baies. Cesont« Coin d'<\nnam, la Brise, les Algues, ttç, »qui * font face à l'horizon bleu tendre où seuétaclie comme un chat allongé la forme del'Ile du tigre »
A l'extrémité Nord, sur un promontoire,ramassé comme une casemate, l'Hôtel des Capsaligne se colonnes éclatantes de blancheur.Electricité, ventilateurs, glacé, rien n'y [pani-que. Au Sud, près de la poste, un palace plusrécent, entoure de pergolas, découpe dans leciel sa silhouette infiniment pittoresque. Ildoit ouvrir à la saison prochaine.
Un deuxième boulevard maritime élégam-ment tracé dispose en profondeur des lotisse-ments déjà recherchés pour les villas futures.
C'est que Cua Tung réunit de nombreuxpartisans. On descend d'auto à sa porte. Ou ytrouve de Pair à toute heure, « si frais la nuit,« dit M. Délétie. qu'il faut se couvrir du drap,« parfois même de la couverture, si sec le jour« que la peau n'a jamais besoin de transpirer.« Quelle vie simple et bonne sous les vérandhas« à grande circulation d'air, quel calme absolu« et réconfortant devant cet horizon large, sans<rcesse animé ! »
Ajoutez a cela, pour les amateurs, les pêchesmiraculeuses, la chasse dans la forêt toute pro-che où abondent les poules sauvages, la viematéiielle particulièrement aisée et variée, lesexcursions multip es à la « tète de l'Eléphant,au Cap Lay, à l'Ile de Tigre, les baignades ra-fraîchissantes à l'ombre de la falaise, sur laplage dorée où s'ébattent les enfants, dans l'eausi claire et si calme qu'on voit le fond de sable,et vous aurez un avant goût des agréments quepeut offrir une saison de vacances à Cua-Tung.
Le (Courrier Automobile
N.D.L.R. — Nous sommes tout à faitpersuadé du succès de cette plage, d au-tant plus que Cua Tung n est pas seule-ment une jolie p.âge, bien aérée, mais uncentre de populaiion très important. Ony trouve une chrétienté très ancienne,avecsénvnaire. C'est là que réside le P. Cadiè-re,à lui seul une puissante force d'attrac-tion pour les savants et les lettrés qui s'in-téressent aux choses d'Annam. Le KCadiè-re, qu. n est pas seulement un savant etun lettré, mais un économiste pratique,quis'inquiète aussi du sort matériel de sesouailles, a installée Cua Tung une impor-tante industrie séricicole avec magnane-
(1) On remarquera ici que fauteur est ungéographe quelque peu fantaisiste.
(2) At... t... tchoum !
L'EVEIL ECONÔMIÛUË -iQ-
riëSi fîiàtùrè^fissàge. Cuà 'Tuïïg ést'èrjrfin un, port "de pèche et un poste de doua-
ne-C",' .-','=.'''''..'!'
'"'---.-'.-.-.;->i-'
.--.', .-\ V--' 1
M àyif es à gyroscopes. Des réalisations..--;'
^L'emploi du gyroscope pour empêcher oudiminuer le roulis sëmplé devoir entrer dansla pratiqué. La Cie du gyroscope Perry, de Lon-dres, a reçu une commande pour le HakousanMàrôu de là Nippon Yousen Kâïclia, qui eninstallera par la suillé sur d'autres lignes. LaCanadian Pacific et la ligné An -hor Dônàldsonsont déjà entrées dans cette voie.
The bar Ëaslern Ueview.
r\eux nouveaux vapeurs pour les Nlles-*"'Hébrides — La flotte faisant le service desNouvelies-tlébrides va bientôt s'augmenter des
vapeurs Stàmt-Ahjtrë et Néo Hébndais.Le premier, armateur La Jie Navale Océa-
nienne, est destiné a doubler le vapeur «Si Mi-chel » et à tenter des opérations commet cialesaux îles Fidji, Samoa Wallis et Tahiti.
Quand au « INéb tiébndais » il vient; rem-placer le Vapeur « Pervenche », de la MaisonVve de Béehade, devenu insuffisant depuis ledévoppemeut des affaires de celle maison dansles îles. ':
^ Le « Pervenche » effectuera des tournées dansrarcuipel hébndais et aux îles Loyauté.
N.D.L.R. — La flotte commerciale de la
Nelle Ca'édonie et des Hébrides tend à
devenir beaucoup plus importante que la
flotte indochinoise, malgré lès efforts de
quelques armateurs locaux et de la Lie des
Chargeurs Réunis, et déjà celte flotte océa-nienne rend service ici.
LaLèpre en Nelle-Calédonie. — La lectu-
re du rapport annuel (.1925) du Docteur
Gènevray, Directeur de l'Institut « GastonBourret », sur la lèpre en Selle Calédonie,nous permet d'entretenir nos lecteurs sur lamarche de cette terrible maladie et des me-sures.de prophylaxie et de traitement médical
qui ont éle prises pour la combattre, durantl'année 1925.
Les médecins de colonisation et les délégués'
de l'Administration ont envoyé a l'Institut« Gaston Bourret » pendant les neufs premiersmois de 1925, 3o8 frottis de lèpre : 94 malades,dont 2 Européens furent déclarés 1 preux et
180, dout 7 Européens, furent classés suspects.Le Sanatorium de Uucos comptait au 30
Septembre 1925, 128 lépreux, se répartissaniainsi : 85 Européens iibres, 30 libérés et relé-
gués, 11 indigènes, I javanais ei 1 japonais.Nous nous permettons de reproduire les
passages suivants de ce rapport :
bre dés1,miàtades'Ïropjé^-^^^^WÇ0.?-.-rpÇii pVè;^^t'attib'nAaîit<|M^lgrÇ-Ass^dé¥'iivVirtïo • ! I" 'rt n 1' rVw/i IviV'l"^ I Vi" 'An Km'n ï*i*n Ji?\'A*
vLë;nd.MJre-.:dè^est /ï;èsté'"£ pibh pïe';>t^tjb;nnaii!è,'M?lgrçjles:'$&-,<\cè^et lèsi;;èxe'éts;ilèstprçb^lei'nle^^ué d'ici'-\laïîndééettê année il.séraJèh'auïmeuhlHon^jce (fui 'nlhdiquë'pbïrit4'qnë'f|ar.|%!T,e7'"§Pl.t.'"eft'-,rprogression' chez 'lès Européens -,mais, simple-.'.;'ment qu'attirée par les résultats
'ftiiérapëuli^ •.
ques obtenus, tous les malades.reconnus'àNoù-,méa, sauf un, se sont isolés 'volontairement auSanatorium local, au lieu de demander à bénéfi-cier du droit d isolement à domicile, et qu'uncertain nombre dé malades, isoles dans l'inté-rieur depuis Un certain temps, ont demandépour la même raison leur admission à Ducos.
Les traitements par les élhérs éthyliques del'huile de chaulmougra ont été poursuivis,avecpersévérance et les malades viennent nombreuxaux piqûres.
Les résultats obtenus celte année confirmentles observations recueillies en 1923 et 1924.Certes les améliorations varient considérable-ment selon les individus et selon le degré d'eh-valiissemeul de l'organisme, mais rares sontles malades qui se sont soumis au traitementsans en retirer des avantages appréciables.Relèvement considérable de l'état général,disparition ou diminution des douleurs névral-giques, suppression ou espacement des pous-sées de fièvre lépreuse et, lorsqu'elles se pro-duisent, retour a l'état antérieur sans séquellesnouvelles, (alors qu'avant l'emploi du traite-
meut 'elles?entraînaient tôujujursî uhèi aggrava-^tionnotablesdèVàfat da-tt1aladë),;ai?rêt;des3prék;igrès de la maladie, tels sont sans entrèrïda'ns"les-dérailsles'prëmiers; J:ësultats obtenus^ ':*> _
Mais de pi us un cèPtain inombKe de-maladési,-Ksurtout parmi les jeunes ou parmi ceux dont«lâu.
•"'''-''Arrti^uitës-;;' -^ ;';;--;'; ";;;' *
Chirroisësr et Arin'àmiies..; ".,'j^oPanneaux, Broderies, Gon^s, Bronzes, Lanternes..,viV
Meubles Chinois et Annamites anciens êtiinoclériiejSBIÎÙLË-PARFUMS. BÔUDUHAS AWCMîNS- """'"'::
ESTAMPES ET PORCELAINES CHINOISES.;^Peintures sur Soie • ., ,-.'AQUARELLES ANNAMITES ^ij
représentant, toutes les scènes dé la.'oie annamite et lesunes lés plus curieuses dé'l'Indochine -' -'
LA PERLE :'M. l'assignat
'
11-13, Rue Borgms De=bordes : HANOI : ï
*>*
| TAILLEUR - COUPEURm pour Pannes éi- MçsslçMr.s3 :0, Rue Paul-Bcrt — Hanoï;
fGrand assortiment de 'lainages anglais
et de tissus divers de haute nouveauté,t pour vêlements civils, et de flanelles mol-
Q letons et kakis pour uniformes ûiilifàirësv
SociétéIndochinoisede Commerce
d'Agricultureet deFinance
Société Anonyme au capital de Prs; lO.GOO.OW; ;;
(Réunie à la Société Lionel-Marie & Gie) V';
Registre éa Commerce Seine, ft .583
Siège social à PARIS (9«), 27, rue Laffitte — Télégr.-. sicafindo-Paris
AgenceàSAIGON, 93, Bd. de la Somme - Télégr.-.sieafîndo Saigon
Prêts et avances sur plantations et surproduits. ;;* r
Gérance de plantations et de propriétés
Inspections techniques et comptables.Etudes, expertises relatives à toutes espèces de cultures tropicales.Achat et vente de plantations et de terrains propres à ces cultures.
Achat et vente de produits coloniaux.
Formation de Sociétés.
CHANGE DE LA PIASTRE———-—— — t 1 — —m M -—I..I ..i — T»I ,. 1 —
'1 ,-,— -, »i — 1 IL " ' il-
_ »»^——
1926 1er Mai 1 3 Mai i Mai. 5 Mai 6 Mai 1 Mai
l
Change officiel du Trésor . . . 17 Ir. 10 17 fr. 20 17 fr. 20 17fr.30 17 fr. 50 18 fr. 15
Banque l Cours argent tin à Londres 29 15/18 30 29 15/16 30 5/16 30 5/8 30 3/16
/'i J6\- 1 Taux de la Livre en fres 147 85 147 35 148 05 148 45 153.— 156 05
llnaocnme[ Traites à vue sur Pans 17 20 17 20 17 30 17 50 18 15 TS'W
/ Argent fin ....... . 29 15/16 30 29 15/16 29 5/16 30 5/8 30 3/16
Banque \Taux de la livre en francs 147 85 clos 148 05 148 80 153 j 156
Franco- \ Taux New-York-Londres .Ltitnoise I Traites à vue sur France. 17 20 17 20 17 30 17 50 18 15 18 20
i
.Argent fin Londres. ... . 29 15/16 30 29 15/16' 30 5/16 30 5/8 30 3/16; Tau* de la Livre en frcs.i 147 85 bourse clos 148 05> :, , .0,- :H8 45 - 153 50 - 156 05' ->
. sur France. ......... ; 17.20 1720 1730 1750 1815 1815 5* j
Hongkong \ Cours dé l'Arg.fin à Lo«d»! -2915/16 ,.'.'.';"30',:''"
. 29 15/16.; ,,' 30 5/16 30 5/8.'
303/16 1':
et ChangA Taux de lalivre en fi-cs. : 14185 147,75 .' 148 OS;'/ V.,f48 45 153. :., 156 05
haîHtxnle ( Traites a vu« suv Pans. .! ' "17 20 17 25 17 30' '
17 5S '""'"• 18'20nomiri."
18 20
> Londres .......
20 îliiÊVEli ^ÇiOlSliMlUUË
maladie est d'invasion récente, évoluent nettement vers la :gUérisomçlLnigue,,contrôlée d'éilleurs, paivl'èxanjen bactériologique rquiïMpèrmet ;déf&ûivré'la;âe^truétibH propèssive dès bacilles jusqu'à; leur dispari-tion totale. ... :
:Ën 1923. il a été signé iiû éxeat à f malade, en i;924 à2,:dèpuis' ledébut dé 1925, 3 autres Ont été libérés et il est espéré de : rendre; à la ,vie normale, dans un délai relativementcourt, plusieurs isolés;.
Bulletin du Commerce de Nouméa
Travaux Publics HanoiAvis rectificatif
L'Adjudication relative à la fourniture de fils de cuivre dur né-cessaire à la distribution d'énergie électrique aux centres de Dosonet Kiên-An précédemment fixée au 15 Mai 1926 à 16 heures estreportée au mardi 1er juin 1926 à la même heure.
Travaux Publics HaïphongLe 29 Mai 1926 à 10 heures
Adjudication relative à la fourniture de pièces de rechange né-cessaires au Service Maritime en 1920
Travaux à l'entreprise. . . . 3.532 $ 22Cautionnement provisoire ... 60 $ 00
L'ARGUS DE LA PRESSE37, Rue Bergère
— PARIS IX*Lit et dépouille par jour 20.000 journaux et
Revues du monde entier. Recherche tous articles etdocuments passés, présents et futurs.
L'Argus se charge de toutes les Publicitésnef dé-là publication dans les Journaux, de tousarticles et informations.
• r
Société des Anthracites du lèntiiiCharboimages de Trang-Bach et MaoKhê
Société anonyme au capital de 5,000.000de francs
:,:;. SIÈGE SOCIAL, 35 Rue Saint Dominique, PARIS - DIRECTION : MAChKHÊ, (.Tonkin)
Parcs et Appontements à HAÏPHONG et à MAO-KHÊ
Charbons classés toutes dimensions convenant spécialement pour foyer industriels à
tirage forcé ou naturel, manis de grilles fixes ou mobiles,
v. Charbons de soute spéciaux pour avitaillement de navires.
Chargement de tous vapeurs dans îeport de Haïphong, à raison de 600 tonnes par jour.Gros criblé
•'" Tout venant reconstitué,
Noisettes,
Grains et mentis.
Toutes qualités, riches en matières volatiles, pauvres en cendres,
Inflàmmabilité parfaite, pouvoir calorifique supérieur.
Adresse téMgr; ÂrithratClllf, MaO'Kfyê Téléphone: N° 2 MdQriïfyè
Jlaniù.—_lmprimerie de l'Eveil Economique U Directeur-gérant : H, CUGHEBOUSSEJ
L'EVKIL fiCONOMlQtm VII
SEETBEI:E>M
,-"•': Âm cfàfitâl d§;4.0Q;Q>OÔÔ frâïtèt; -'
IlilÇTIOl? ïê boulevard Félix Fâure '-' HAIFHi&NG
SERVICE BE.-PASSAjGBSR:^
Ligne # Haïphong —. Hongay> "•"—' Moncay> ^ Dap(;âu -^ Phu^LangrTliuong» ^ Namdinli
-;Çë service Sûbvëationné est assuré par des chaloupes Monor oues très confortables.Une chaloupe petit, sur ditnaMd0, être louée aux touristes désireux de visitier la Baie d'Along,
SERVICE UË REMORQUAGE DE HONGAY A ;;
llaiphoug Phu-Lang-ThuongHanoi HaiduongViétri Nga-HaiNamdiuh CàmphaDapcâu Kébao
Ce service fait par 14remorqueurs et 7;5oo tonnes de chalands fer et jonques» assure un trans-
port mensuel de 54.090 tonnes.Un service rapids Haiphong Hanoi pour marchandises diverses, sera assuré en fin d'année par
chaland automoteur de 200 tonnes d'une puissance de 25o chevaux.La Société se propose le cas échéant, de développer ce genre de transport selon lés besoins de
la Clientèle.
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS S ADRESSER A
La Société Anonyme de ch iandage et remorquage de Tlndochine. - 6 aoulevard Félix Faure
«
HOTEb DIS VENTESRue Jules-Ferry — Hanoi
Dimanche et Jeudi mâtin à 8 heures,ventes aux enchères publique.
Ingénieur-EntrepreneurDE
TRàVAW PUBLICS23. Rue Jffitsrferry. -m HaïphongAdresse félêg. Veasef-ilaiphong
^ No de Téléphone : 268 IlaiptionrjCodes A B C 5\ Bentley, Lugagne.
LE COURRIER DE LA PRESSE
"LIT TOUT V"
RÇfjlÇSffi&'Mtf SUlFT TOUT '"
cequi se»publiè' u^nî.iles.Joiirnaux et Publications de toutenature et enfbiirnïtf lës'ïExtraits sur tous sujets
et- Personnalités.Ch. DEMOGEOT, Directeur
21, Boulevard Mjtvlmai-tre., PARIS (Seine)
Faites lire
i'IÎIIià vos amis
EntreprisedeTravauxPublicsetPrivésEtudes. Plans. Devis. Forfaits
Charpentes : Bois et fer.
Carrières. Concassage mécanique, Fourniture de ballastde toutes qualités, Balïastage et cyllndrage, Granit, appa-reillage de pierre de taille, Bordures, Moellons de pa-rement. Escaliers.
Ciment. Tous moulages. Tous trav/aux en ciment armé,Tuyaux de 10 à 100 centimètres de diamètre.
F. L. WAXH7IIEI3T
Benthuy (Nord-dnnam)
fld té'ég. Walthert SBeaikuy. Téléph. 10
INSTALLATIONSDE FORCEMOTRICEen particulier
Au gaz pauvre et à l'huile lourde
Irrigations par pompageElectrifications
Matériel pour MinesInstallations industrielles
Denis Frères d'IndochineRue Paul-Bert. Hanei (Sevice Spécialisé)
VIII L'EVEIL ECONOMIQUE
CANADIAN PACIFICEMPRESS EXPRESS
LA TRAVERSÉE LA PLUS RAPIDEDU PACIFIQUE
LES VAl»EURS- LES -PLUS «iRÀNJttS LES PLUSRAPIDES Et: LES PLUS LUXUEUX
Tarifs soéciaux pour l'Europe120, lia, 83 et 80 livres sterl.
VICTORIA ET VANCOUVER
par CHANGHAI et PORTS DU JAPON
: Vapeur Hongkong Changhai Kobé Yokohama Vancouver.; Vapeu
Emp. ofKmp. ofEmp. ofEmp. ofEmp. ofÈmp. ofEmp. ofEmp. of
Canada 19 M!ars 22'Mars 25 Mars 27 Mars 5 AvrilRussia (*) 2 Avril 5 Avril 8 Avril 10 Avril 19 AvrilAustralia 16 Avril 19 Avril 22 Avril 24 Avril 5 Mai
Asia(*) 30 Avril 2 Mai 6 Mai 8 Mai 17 MaiCanada 14 Mai 17 Mai 20 Mai 22 Mai 31 Mai..
RussiaCV 28 Mai 31 Mai 3 Juin 5 Juin 14 JuinAustralia 11 Juin 14 Juin ib Juin 19 Juin 30 Juin
Asia(*) 25 Juin 27 Juin 30 Juin 3 Juil. 12 Juil.
(*) Touchant Nagasaki le lendemain du départ de Changhai.
Départs fréquents du Canada pour SoutbamptonCherbourg et Anvers
Hôtels de la Cie à Vancouver et dans les MontagnesRocheuses Winnipeg; Montréal, Québec.
Pour les renseignements s'adresser
Wm. G. Haie et C°. Ltd., SAIGONCie de Commerce et de Navigationd'Extrême-Orient, HANOI et HAÏPHONG
ou ;Passenger Department. Canadian Pacific, HONGKONG.
Adr. lélég : Gaeawpae
STAC IN DOSociété des Tuyaux et Agglomérés
centrifugés de l'Indochine
Slé Anonyme au capital de 2.000.000 frs
Siège Social. 64 Rue Jean Dupuis, Hanoi
Tuyauxen CimentCentrifugésde75mm à 1 mètre de diamètre
Armés ou non armés (Breveté SGDG)
EGOUTS
CANALISATIONS D'EAU
TUYAUX DE DESCENTE
BUSES TOUTES DIMENSIONS
LÉGERS - ETANCHESRÉSISTANTS -
ECONOMIQUES
Direction et Usine à Haïphong (Haly)
Téléphone 368 — Boite Postale 41
~^-~l
ffcHgHHijranra
m m
Ligne d'Extrême-Orient
du Nord-Dcatscher-Lloyd
Service Régulier de passagers
Service mensuel
Paquebots munis du dernier confort, deux classes
prix selon les cabines.
De ^okohama à Hambourg,avec escales à Changhai',
Hongkong, Manille, Singapour, Colombo, Port-Saïd,
Gênes, Marseille, Rotterdam et vice-versa.»
Ports.de correspondance pour l'Indochine -. Hong-
kong pour Haïphong et Singapour pour Saigon.
Vapeurs de charge
tapeurs desservant la même route que ci-dessus et
touchant les ports français, selon le fret.
Pour tous renseignements, prix de passage,dates de départ, fret etc. prière de s'adresser à
MM. Diethelm & C,eagents pour l'Indochine
46 Avenue Clemenceau HâiphOllg Téléph, 28$
Quai de Belgique SaigOU
t/ËVÈlL ECONOMIQUE IX
'îfr
•M»
I
VISITEZ m LA#S ;par la f otite d0
Service aiitôrrioiaiïe tblïtë l'ànffltée* /parLaobâo et Tehépone.
Eocatioa d^aiatoipofeiTes.Transports dômrxrerciatix
Dés Gâmîbns de 2.500 kilos sorti affectés aux trani*
ports de marchandises, ka capacité de chargement est dé
l&tôn:nès. par semaine dans chaque sens, de Novembreà ;Mâi, et de 16 tonnes de Mai à Novérnbre.
Lésïprix, dtèterit toute: concurrence, sont établis sUrvànt
l'imppTtançe du tonnage mensuel ; les cô!i;s; sont acceptesjusqu'à 250?kilostet"^0'décimètres cubes*
Les marchandises sont assurées contre tous risques dérôùte sauf coulage pat défaut d'emballage.
TODMSME
De Savannalchet dés routes atteignentau Nord : Thakhek --Pak Hin boum et Vinhau Sud : Pàksé et P'hiraroun (Siam>
IIiM-
m.m
€
.«
#'€
Adressezrvous à
M, E DUVAL à €
tiraiid Hôje! de Vînli (4nnato) îLé plus bel établissement du Nord dnnànv |
près de la Résidenceet dé la Pôste ientièrement remisà neuf, f
Chambres avéé cabinets dé toilette à eau courante"
I
c i^>av'l|ûn^ particuliers indépendants I
Salles dé bain moiérnes avec eau chaude et eau ffôïdè |...Cabinets, à l'anglaisé fe
ÊGliairâgeétvfentilàtionf électriques fiDix garages; particuliers; fermés fi
PRIX Repâs^ vin compris 2$Ô0 ; petit déjeuner 0$50 fi: '. * VA: Chambrés :f 1$$0, 2f 50, 3 $, 3#0 ët4$5Ôi |
1*. JEiM:. Valette, Propriétaire fr
1IIIiitii
iii
i
H9TËLDE i'EOBOPtNAIPHONG
Agréé du Touring-Club de France
X,.:EÏ :E*XiXJ'S o o isrs^ o BTAB um
Ventilateur de plafond el douche daus cnaque chambre.Cabinets et salles de bain propres, spacieux.Nombreuses salles à uaauger et salcus particuliers.Auuexes distinctes, à cheval sur quatre rues, à proxi-
mité de la Poste et des Banques.
Propriété de la Société hôtelière Indochinoise
Téléphone 616
#
iirfr
»
I"0
fr
fr
fr
fr
i
A •t"frf 999 $,t4944#§ft$f#f$4$££4$6$4$f.-j£1?:
'*
SOOXÉTIÊÏ
BSTRIELLEDECBId'Extrême-Orient
Société Anonyme au Capitalde 20.000.000 de francs
Siège Social g6bis Boulevard HaussmannParis
ït
| Usine sise à Haïphong*
4» •»
$ Soude caustique à toutes teneurs, 4
Ç acide chîorhydrique, chlorure ?
£ de chaux, Eau de Javel, chaux $
£ rire et chaux blutée 1
mm
SOCIÉTÉ
4»
d'Extrême-Orient
S/ègre Soc/aZ : 48 iîiie Sf. Lazare, Paris
Siège d'Exploitation : 106 Bd. Chômer, SaigonAgence de Haiphong : 29, Rue Francis Garnier
Téltph. 1H
USINES ET AGENCES
SAIGON-HAIPHONG
HONGKONG-CANTON - CHANGHAI - HANKÉOU
SINGAPOUR-BANGKOK
m
mm
W Installation de postes de soudure et de^ découpage par procédé oxy-acétylénique.:f£ Exécution de travaux de soudure et de•^ découpage.5 Vente de gaz : oxygène, .acétylène dis-6 sous, gaz carbonique.ij£ Vente de tout ce qui concerne la soudu-iffr re autogène, oxy-acétylénique électrique.
j^^l.^^^144^1.»»^»»»»»»»»»»»»»»»»^ •••^••••••••••••••lIMMMi
X n M'KyEl^(^C(>Np!<(i)QtJ*;
CompagniedeCommerce
NavigationOxirêiîj6*ieat
Capital de :te^OOOiOÔO de Francs-i . - ':' >
Siégé.Social à Paris, .-\2 Rue, Boistîy. d'Anglas
Açeijisdès CompagniesdËNavigation:1 ':, ''. '''''• . : Vl ,''''
'
In db China Steam Navigation C° (Ser
vice régulier, passagers et fret Haï-
phong f,ong kong et vice versa)
Bine Furinel Line (Passagers et fret)
Nippon Yusen Kaisha *-; ' d° . i •
Canadian Pacific Steam 0 ' , :
shipç° / d°
TOTO Kïsen Kaisha d»
Dollar Line , .. . .,, , . , , d° ( .
Prince Line Far Eàst (Fret seulement)
Glen et Shire Line . -.,/'. 4°,
EtdesCompagniesrj'assipnces:
North British & Mercantile 1ns. C°
(Accidents, Incendies, bagages)
Qneensland Insurance C° (Maritimes)
North China Ins. C° do
Brilish Traders Ins. C° do
Union Marine Ins. Ç° d°
Pour tous renseignement concer-
nant les passages, fret et assurances
de toute nalure, s'adresser à nos
bureaux ' -.\ .
Haïphong, 36 Rue Harmand
Hanoï, 33 Bd. Dong Khanh
CiedeCommèreset de Navigationd'Extrême-OrientP»rl» — 3\Xs»x-«elXXc> — flalgoii —>SnipHoiig ~\
Agents de là Blue Ftintiël Line (iiigne dès Cheminées ;"t>l*\ue^->
MOUVEMENT^ ÎPES VAI^EUBS'''<^ Sont attendus à Hongkong de Liverpoul ,/,.
Hector;: ^ . . . . . | 2Tévier ' GâléMs: V . . :. . -,;.,; 28" FévrierHelenus. . . . . . . , 5 » Yason. .... . . i ± MarsTélémachus, . . . . . 15 », , ,5 Sarjpedon . ;., . .. ... . j ,;2-»Tâllhybius. . . . . \,. !19' »' '"- Machaon !" '. . .- . ... !.' '6' ". »,
Départs de Hongkong pour l'Europe'
VAPEUR HONGKONG. jSINGAPOUR h: ; -DESTINATION
Eumaeus . ..-.-] . 9 Février 14 Fév, ,j'
Màrseillev Lond. Rottér. irïàmbg.Automedon ... 23, » . „ .28' "» '."'"; Marseille, Lond;, Hotter^ ilainbg.J«Hector. . . . . 3.-Mars. \ /'. 7 Mars, ', ! Marseille,,. |Joqd";..lVotterv,Glasgi: ilPer-eus. . "-.'.. ... . 9"'' * :''14 * ;
" ' 1 Marseille,,Lond. Rotter. liàmbg. ;Mentor. ..""'. .' . 23 »,,..,.,: 28 », \ .. j Marseille,.Lond^Rotter^;llambg. ;
Sarpedon. . . ; . - 7 Avril ."'il,.Avril',/ Marseille, U)ud. RpUer^Glas^ :Laoïnedou. . . . 1 Fév. 10 Fév, Gênes, Havre, Livurp. (ïlâsg..Mêmnou .... 20 » 25 ». ;
' ;. \ Gênes,; Havre, Liverp. G!asg./Peleus. .... 5 Mars | 10 Mars Gêues, Havre, Live-p. Glasg.
7'
Télémachus, .; . . 20 » j 25'Fév. Gênes, Havre, Liverp: Glasg.; Ixion. , .... 1 Avril ..), '10 ftvril i Gênes,. Havre,
1Liverp.; Glasg. i
Ligne d'Amérique
Vaneur Départ de Arrivée àp Départ dej Arrivée* |H
Hongkong Vancouver Vancouver' Hongkong II:
tyndarens.! '". . 17 Fév. 11 Mars Tyndareus -,. . 1 Avril', r 27 AvrilProtpsilaus . . 17 Mars 10 Avril Protesilaus. . . 29 »*'''•* 27 Mai' .'
Tallhvbius. . . 30 » 23 » Tâllhybius. . . 13 Mai , 10 JuinPhiloeteies . . 20 Avril 13 Mai Ph'noutetes. . . 3 Juiu ; 30 » ;
Tyndareus'. . . 12 Mai 4 Juin : Tyudareus. . . 24 » 20 Juillet iProtesilaus. . . 4 Juin 27 » j Protesilaus . . 15 Juil. 11 AoûtAchilles ... 23 » 19 » I Achilles ... 5 Août ; 2 Sept. ;
liigue de HeWrïork «( Boston
DÉPART ; DÉPART AlilUVÉE ;VAPEUR de Hougko.ug ;. de Singapour _ à Boston "ïi
Oanfa. '..'... '.* • • 7 Fév!"
! 22 Fév. 10 Avril ^
City of Christiania. . . . . 19 » j 3 Mars "il »
City of Rangoon 28 y» | 14 » ' ' 8 Mai
Kt. Companion • 7 Mars j 22 » 14 »
Ajax.'
.. . • ',' . 19 »! ..j 3 Avril .-26. *
r.ity of Singapour. .... 28 » j 14 » 8 JuinGalchas • . . 7 Avril ; 22 » 14 »
Steamer 19; >. , . , 3 Mai 27 >
Pour renseignements adressez-vous à la Cie de Commerce et de Navigation.
38 Rue Harmand Haïphong, téléph. 81
GrRAND HOTEL
propriété de la
Société Hôtelière iudociiiuoise.
DD CO&MEKCfc
! AN-YENG| 6-8, Boulevard Dông-Khanh, 6-8
JHANOI — TONKIN
| Conserves alimentaires — 9ins
| et liqueurs — Fournitures pour
| popotes — Mercerie et parfume-
| rie — Thé de Chine recommandé
i Primeurs — Arrivages réguliers par(j tous les Courriers-Charbon lie bois
| —Bois de chauffage l'addy
j— Maïs — Foin et Paille
g Expéditions dans l'Intérieur
2 . Adresse télégraphique ::
J ANYENG — Hanoï
2 0*«l4SS»l>.OXl«> 31' XI8
^#II
iIIIIII
II
HAÏPHONG
SERVICE FLUVIAL DU TONKINF. SAUVAGE» Armate«r
SERVICE STJB"VB3STTI03SriSrÊDirection 138 Quai Clemenceau — Hanoi
Horaire
rsssss=BSBBBI LIGNE DE HANOI A TUYËN-QUANG LIGNE DE HANOI A CHOBO
jLIGNE DE TUYÊN QUANG A GHIÊMHOA
. — i —V--•
« •-—, _________ ____________——-———————: :
Escale : à l'Aller et au Retour Escale : à l'Aller et an Retour Escale : à l'Aller et au Retour
Sontay, Viétri, Shura Pbanluong, Lemy, Sontây, Viétri, Trungh&, Laphu, Tuvu Sônggam, Ngoi-Cham, Pho-Trinh
Kim-Xuyên, Phudoan, Dia Dachong, Hoabinh
Départ de Hanoï Arrivée àTuyên-Quang Départ de Hanoï|
Arrivée à Chobo Départ deTuyôn-Quang jArrivée à Chiômhoa
__-— ____________„ __-_-__»._-_-_-___«_-_-_-_-__------. ——-_-_--_-_-_-_-_-_-_-—_—-—_-•_-_--_.' '
i—
Aller Aller Aller
Lundi.. I . ; . Mardi..".;.. Mardi. ..'.'.. Mercredi . . '. . MercrediMercredi.. . . . Jeudi Samedi Dimanche. . . . Dimanche . . . Dans la même jour-Vendredi Samedi (de Janvier à Mai (de Janvier à Mai à 7 h. du matin. née à 3 h. du soir.à 10 h, du matin. à 6 h. du soir. . seulement) à 10 h. m. seulement à 6 h. du s.
Départ deTuyôn-Quang Arrivée à Hanoï i Départ de Chobo Arrivée à Hanoï Départ de Chiômhoa Arrivée àTuyên-Quang
Retour Retour Retour
Lundi.. : ; . . Jeudi Mardi. . I . . .Mercredi Dans la môme jour- Lundi Dans là môme jour* jeuai Dans la môme jour-Vendredi née à 6 h. du soir, (de Janvier a Mai née à 6 h. du soir. à 6 h. du matin. née.
seulementjà 1 h. du m. De jjai a fin Décembre seulement
N. B. — La chaloupe qui part de Hanoï, le N. B. — La chaloupe qui part de Hanoï laLundi, Mercredi, et Vendredi passe une nuit Mardi et le Samedi passe une nuit à Viétri
à Viétri pour repartir le lendemain 5 h. du pour repartir le lendemain . 6 h. du matinmatin fcîour Tuyên-Quang. pour Chobo. |j
* Lignés Commerciale
Ligne Haïphong-Hanoi-Haiphong départs ; Tous les 2 jours à 5 h. du soir. — Ligne de Hanoï-Haiphong, tous les 2 jours à 5 h. du soir.
Service Haïphong, Namdinh et Hanoï Namdinh et vice versa suivant besoins.Toutes les marchandises doivent être embarquées une heure au moins avant le départ.
Connaissements directs de et à toutes les escales.Transit, consignations,, affrètements et remorquages
Agence principale Haïphong — Agences : Sontay, Viétri, Tuyôn-Quang'et Chobo.
et il
m_»
_
m
edeterreentreftaaoïeta fi la Gftteaallêkonf 1
^aii-Pài et Oe fdesservicessubventionnésdu Nord-Annam <|e Yên-Ly à Nghia-Hung (Nghê-An) (Yinh) ||
l h. (Via Hatinh-Dônghoi) ; de Dônghà pour Vinh à 7.45 f±
: Gho-Hiênà 8.30 et de Çho-Hiên pour Yên-Ly à 13 h. - 4Ë
3 postal entre Vinh et Thakhek *
Ijages prvaie deterreealpeHanoïet i
eidelaCftteauM
Pliaiii-Vaii-P-ii et C îe
Concessionnairesdesservicessubventionnésdu Nord-Annam
de Vinh à Dônghà et de Yên-Ly à Nghia-Hung (Nghê-An) (Yinh)
Départ quotidien pour Dônghà à 4 h. (Via Hatinh-Dônghoi) ; de Dônghà pour Vinh à 7.45
Départ quotidien de Yên-Ly pour Gho-Hiênà 8.30 et de Çho-Hiên pour Yên-Ly à 13 h.
g Service hebdomadaire postal entre Vinh et Thakhek *
& ALLER. —Départ de Vinh tous les Vendredis matin après l'arrivé du train de nuit venant de HanoiJl
9 arrêt une nuit à Napé pour repartir le lendemain à 6 h. pour Thakhek et y correspondre ]£
W le Dimanche avec les chaloupes montant vers Vientiane et en descendant. A
& RETOUR — Départ de Thakhek le lundi matin première heure arrivée à Vinh le soir du même jour %
•^ avec espoir de correspondre avec le train de nuit qui arrive à Hanoi le mardi malin. -2
_ NOTA BENE. — Réservez vos places 24 heures d'avance. 2