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Intermédiaires et Marchés Financiers
Licence Eco-Gestion 2ème année – A. Direr
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� Culture financière générale pour tout étudiant en économie :
� L2 : ce cours
� L3 : Introduction à la finance
� Découvrir les grandes institutions de la finance
� Comprendre le fonctionnement des circuits de financement d’une économie et l’organisation des marchés de capitaux
� Comprendre le fonctionnement d’ensemble des banques et des
marchés financiers
� Aperçu des enjeux réglementaires du secteur bancaire
Objectif du cours
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� Insertion dans le parcours Finance en L3 :
� Marchés financiers
� Analyse et diagnostic financier
� Mathématiques pour la finance
� Séminaire de finance
� Pour la partie banque :
� Macroéconomie monétaire (S3)
� Politique monétaire (S3)
� Cours fondamentaux pour le master Finance d’Orléans …
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� Plan du cours
� Leçon 1 : Les marchés financiers
� Leçon 2 : Les marchés de capitaux
� Leçon 3 : Les banques
� Leçon 4 : A quoi servent les banques ?
� Leçon 5 : La gestion des risques bancaires
� Leçon 6 : La réglementation bancaire
� Leçon 7 : Le marché monétaire
� Leçon 7 : La monnaie
� Leçon 8 : Le marché des actions
� Leçon 9 : Le marché obligataire
intro
banques
marchés
financiers
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� Page du cours : http://www.jourdan.ens.fr/~adirer/teach.html
� www.lafinancepourtous.com
� objectif : développer les connaissances financières des Français en
matière d’épargne et de finance
� Accueil ›› Décryptages ›› Dossiers ›› Banque
� http://www.abe-infoservice.fr/
� pour toutes les questions sur l’assurance, la banque, le crédit, la
bourse et l’épargne (site commun ACPR, BDF et AMF)
Sites internet
A. Direr 20146
� Mishkin, Monnaie, banque et marchés financiers 2013, Pearson
� Lecarpentier-Moyal et Gaudron, Economie Monétaire et Financière, 6ème
éd. 2011, Economica
� Couppey-Soubeyran (2010) Monnaie Banques Finance PUF
� A. Rezaee La fin de la Bourse (2013) Fyp.
Bibliographie succinte
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A. Direr 20147
Documentaire :
� Inside Job (2010) analyse les causes de la crise financière mondiale
débutant en 2007
Leçon 1 : Les marchés financiers
Cours d’Intermédiation et Marchés Financiers / A. Direr
Université d’Orléans, Licence d’Economie Gestion 2ème année
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� Rôle des marchés financiers
� Les marchés financiers ou marchés de capitaux représentent les lieux de
rencontre de l’épargne et de l’investissement.
� Ils permettent :
� aux ménages d’épargner, c’est-à-dire de repousser dans le temps la consommation en préservant leur pouvoir d’achat,
� aux entreprises d’investir et de se développer,
� aux Etats de financer leurs dépenses et leurs investissements quand
les recettes fiscales sont insuffisantes,
� aux économies de croître et ainsi d’assurer à leurs habitants un niveau
de vie croissant à long-terme.
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L’approche des marchés financiers par la comptabilité nationale
� Pour réaliser un investissement ou financer une dépense, les agents
économiques peuvent utiliser leurs ressources propres, c’est-à-dire
s’autofinancer (financement interne) ou recourir aux marchés de capitaux
de l’économie (financement externe).
� Dans une économie, il existe des agents économiques qui ont des
capacités de financement car leur épargne est supérieure à leurs propres
investissements,
� et des agents économiques qui ont des besoins de financement car leur
épargne est inférieure à leurs investissements
A. L’approche comptable
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� Les marchés financiers collectent les capitaux disponibles auprès des agents économiques qui ont une capacité de financement (CF) pour les
mettre à la disposition des agents qui ont un besoin de financement (BF).
� L’équilibre sur le marché financiers selon la comptabilité nationale : les
besoins de financement sont égaux aux capacités de financement au niveau global.
� Ou encore : la somme des besoins (-) et capacités (+) de financement des
secteurs institutionnels (ménages, entreprises, secteur public, extérieur) est égale à 0.
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� L’équilibre sur le marché financier
(S - Imé) + (A - Ie) + (T – G - Ip) + (M - X) = 0
� Avec S : l’épargne des ménages, Imé l’investissement des ménages,
� A l’autofinancement, Ie l’investissement des entreprises,
� T les impôts, G les dépenses publiques, Ip les investissements publics,
� M les importations et X les exportations.
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� L’équilibre sur le marché financier
(S - Imé) + (A - Ie) + (T – G - Ip) + (M - X) = 0
� S – Imé : capacité ou besoin de financement des ménages
� A – Ie : capacité ou besoin de financement des entreprises
� T – G – Ip : capacité ou besoin de financement du secteur public
� M – X : capacité ou besoin de financement du secteur extérieur
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MarchéfinancierMénages
Entreprises
APUExtérieur
77 28
9041
S - Imé A - Ie T - G - Ip M - X Solde
2007 + 65 - 67 - 51 + 53 0
2013 + 77 - 28 - 90 + 41 0
Source : INSEE, en Mds d’euros
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Fonctions économiques des marchés financiers
� La première fonction est d’allouer l’épargne vers les projets
d’investissement les plus rentables.
� Problème de sélection et d’appariement entre l’offre et la demande
(matchmaking)
� Faire correspondre la demande et l’offre de caractéristiques en termes de durée, risque et liquidité.
� Plus la sélection des investissements est efficace et plus un rendement élevé et sûr peut être proposé aux épargnants.
B. Fonctions économiques
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� Toutefois, l’objectif de sélection des meilleurs investissements n’est pas
simple à réaliser :
� l’information sur les caractéristiques des projets est coûteuse à
collecter (coûts d’information),
� l’information n’est pas partagée uniformément (asymétries
d’information). Certains agents exploitent leur information
privilégiée au dépens des non-informés,
� le risque des projet doit être également considéré et pas seulement la
rentabilité espérée (arbitrage rendement-risque).
� Une information imparfaite ou limitée peut conduire à des crises
financières et des faillites
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� Exemple : la crise des subprimes de 2007 aux EU reflète en partie un
problème d’information sur la qualité des crédits.
� « En 2000, les trois quarts des prêts américains immobiliers risqués (les subprimes)
étaient bien documentés. En 2006, la moitié seulement l'était. Car vérifier
l'information coûte cher »
Til Schuermann, Banque centrale (Federal Reserve) de New York.
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� La deuxième fonction des marchés financiers est de produire de l’information sur les projets d’investissement, les entreprises, les actifs, les
agents qui les détiennent etc …
� Il existe des agents ou sociétés spécialisés dans la production
d’informations et qui se font rémunérer en tant que tel.
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� Un « producteur d’informations » peut être :
� une banque,
� une agence de notation
� un analyste de marché produisant des recommandations de ventes ou d’achats,
� un magazine financier,
� un gérant de portefeuille qui achète les titres et les revend aux
épargnants
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� La troisième fonction des marchés financiers est de réduire le risque par la diversification.
� (définition) La diversification des risques consiste à investir dans plusieurs types d’actifs afin de réduire le risque moyen du portefeuille d’actifs.
� Les bénéfices de la diversification financière reposent sur une imparfaite corrélation des risques : quand le rendement d’un actif est bas, d’autres actifs ont un rendement élevé, ce qui compense les pertes.
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� Exemple. Soit deux projets d’investissement risqués, le projet 1 et le
projet 2 nécessitant un même investissement I.
� Le projet 1 rapporte X dans l’état A et 0 dans l’état B.
� Le projet 2 rapporte X dans l’état B et 0 dans l’état A.
� Soit l’état A se réalise, avec une chance sur deux, soit l’état B.
A. Direr 201423
� Rendement espéré du projet 1 ou 2 :
[(1/2)×X+(1/2)×0]/I = [X/2]/I
� Risque élevé : 50 % de chance d’une perte complète
� Intérêt de panacher les actifs ?
� Investissement de I/2 dans les deux projets plutôt que I dans un seul
� Obtient X/2 en cas de succès d’un projet
A. Direr 201424
� Rendement après mutualisation :
(1/2)[0 + X/2]/I + (1/2)[X/2 + 0]/I = [X/2]/I
� Même rendement que sans panachage
� Le risque après mutualisation est nul car le rendement est certain :
� Etat A : [X/2+0]/I = X/2I : rendement dans l’état B également
� La diversification annule ici le risque !
� Cas plus général d’une corrélation différente de – 1 : elle réduit le risque
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� La quatrième fonction des marchés financiers est de (re)distribuer le
risque financier aux agents qui acceptent de le supporter.
� Le risque peut être diversifié mais également transformé et (re)distribué
entre les agents
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risque « productif »
risque nul ou faible
risque élevé
Le découpage des risques en tranches plus ou moins risquées
risque moyen
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� Exemple. Le partage du risque entre les actionnaires et les créanciers
� Soit un investissement nécessitant le montant I. Le projet est risqué : il
rapporte X si “réussite” et seulement X/2 si “échec”.
� L’entreprise se finance par dette D (au taux d’intérêt r) et par émission
d’actions pour le montant I-D.
A. Direr 201428
� Supposons que (1+r)D < X/2 : la dette est sûre (bien qu’elle finance un
investissement risqué)
� Les actionnaires supportent l’intégralité du risque : ils obtiennent X –
(1+r)D si réussite et X/2 – (1+r)D si échec.
� Le risque de l’entreprise est redécoupé par la structure financière !
� Remarque : plus la dette est faible et plus le risque pour les actionnaires
est faible et inversement.
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� Avant d’investir dans des projets, il faut au préalable investir dans l’information :
� présence de coûts fixes importants (indépendants de la taille de l’investissement)
� nécessite une forte expertise
� … ou déléguer cette fonction à un intermédiaire financier
� une banque
� un gérant de portefeuille, …
� qui collecte l’épargne et sélectionne les investissements pour le compte des épargnants.
C. Les intermédiaires financiers
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Les deux principaux intermédiaires financiers
� Les ménages n’ont en général pas (ou peu accès) aux marchés de
capitaux directement. Ils passent pas des intermédiaires comme les
établissements de crédits ou les OPCVM.
A. Direr 201431
� (définition) Les établissements de crédit (EC) composées principalement
des banques, sont des sociétés financières qui pratiquent des opérations
de banque à titre habituel, et qui octroient des crédits à d'autres
entreprises ou à des ménages.
� Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du
public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition de la
clientèle ou la gestion de moyens de paiement.
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� Les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) : la porte d’entrée de la Bourse.
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� (définition) Un OPCVM est une entité qui gère un portefeuille dont les
fonds investis sont placés en valeurs mobilières (actions et obligations).
On parle de mutual funds aux EU et de unit trusts en GB.
� Les OPCVM permettent aux particuliers, entreprises et grands
investisseurs (fonds de pension, assureurs, etc.) d’investir sur les
marchés financiers en délégant à un gérant les choix de portefeuille.
A. Direr 201434
� Il existe :
� des OPCVM monétaires (investissant principalement sur le marché
monétaire)
� des OPCVM actions (au moins 60 % d’actions)
� des OPCVM obligations, …
� Un OPCVM s’achète et se vend comme des actions individuelles ou des
obligations. Son prix, appelé valeur liquidative (VL), s’établit en divisant
la valeur globale de l'actif net de l'OPCVM par le nombre de parts ou
d'actions.
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� Un OPCVM peut distribuer les revenus financiers de ses placements
(dividendes, coupons) à ses détenteurs (OPCVM à distribution) ou les
réinvestir au sein du fonds (OPCVM à capitalisation).
� Plus les choix de placement du gérant sont judicieux, plus l’actif net et
donc la VL vont croître, bénéficiant à ses clients.
� Le gérant se rémunère en prélevant des frais sur l’actif net et les
versements.
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� Les OPCVM englobent deux grandes familles de produits :
� Les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable). Sociétés
anonymes, avec un conseil d'administration, des assemblées
générales. L'investisseur en est actionnaire.
� Les FCP (Fonds Communs de Placement). Pas de personnalité
morale. L'investisseur en achetant des parts devient membre d'une
copropriété de valeurs mobilières mais ne dispose d'aucun droit de
vote.
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� Un prospectus (« document d’information clé pour l’investisseur » ou
DICI) est établi à la création d'un OPCVM.
� Il est soumis pour validation à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF)
et est diffusé auprès des investisseurs
� Il indique notamment :
� la nature des instruments financiers dans lesquels l'OPCVM peut
être investi,
� une indication sur le risque financier des investissements,
� une présentation des frais prélevés par la société de gestion
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Les marchés de capitaux : un peu d’Histoire
� La France compte six bourses des valeurs régionales jusqu'en 1990 :
Bordeaux, Lille, Lyon (1540), Marseille, Nancy et Nantes. Création de la bourse de Paris : 1724.
� Au cours du XIXe siècle et du début du XXe, la Bourse finance la révolution industrielle :
� Les compagnies de chemin de fer (Paris-Orléans, 1843)
� Les canaux (Suez 1859-69, Panama, 1882-1914)
� Les complexes sidérurgiques
� L’énergie
� Les banques d’affaire
� Les constructeurs automobiles
D. Un peu d’Histoire
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Croissance et déclin de la Bourse
� Essor 1860-1920 : jusqu’à 2,5 M de « petits porteurs »
� Eclipse 1930-1970 :
� dépressions
� guerres
� hyperinflations
� financement de la reconstruction par crédit bancaire
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� Renouveau des années 1980
� Quatre raisons :
1) création de nouveaux segments
� création du « second marché » (entreprises françaises de taille
moyenne)
� 1983 : ouverture aux PME (Nouveau Marché destiné aux jeunes
entreprises à fort potentiel de croissance)
� 1989 : création de deux marchés de produits dérivés : le MATIF
(marché à terme) et le MONEP (marché d’options)
� 1996 : ouverture au capital-risque
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(définition) Les investisseurs en capital risque (venture capital) apportent du
capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux
premières phases de développement d'entreprises innovantes ou de
technologies considérées comme à fort potentiel de développement et
de retour sur investissement.
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2) boom des actions
� Hausse des cours de 1980 à 1990 :
� Tokyo 234 %
� Paris 114 %
� Francfort 138 %
� New York 72 %
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3) Privatisations un peu partout dans le monde
� En France (exemples) :
� Saint-Gobain, 1986 1,2 mds d’euros
� Paribas, 23 janvier 1987, 2 mds d’euros
� TF1, 16 avril 1987, 0,7 mds d’euros
� Société générale, 27 juin 1987, 2,6 mds d’euros
� Suez, le 17 octobre, 2,3 mds d’euros
� En 1987, la France compte 8,5 millions d’actionnaires individuels, trois
fois plus qu’en 1980.
� Création du journal La Tribune en 1987.
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� Fin 2004, 26 % des Français sont détenteurs de valeurs mobilières (directement ou indirectement via des OPCVM),
� 17 % en 2011 (étude TNS Sofres)
� 2M de porteurs aujourd’hui. Plus de 5 millions si on tient compte des
détenteurs d’OPCVM.
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4) Informatisation des bourses
� Unification des bourses
régionales au cours des années 1990
� Fin de la criée (« corbeille ») en 1988. Il n'existe plus de bourse
physique à Paris.
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� La mise en correspondance de l’offre et de la demande de titres
financiers est une opération complexe :
� Nécessite de produire beaucoup d’information sur la qualité des
investissements afin de les sélectionner et de trouver des épargnants
acceptant de les financer.
� Rôle crucial des intermédiaires financiers qui produisent cette
information et la diffusent auprès des financeurs.
� Plusieurs modèles économiques de « producteur d’informations » : les
banques qui se rémunèrent par des commissions ou des marges intérêt,
les gérants de portefeuille, les agences de notation par des commissions
etc.
Conclusion