1. Qu’est-ce que le Bilan Travail
2. repères.
Repères issus du Bilan travail de l’ Institut de l’Elevage / INRA
APPROCHE GLOBALE DU TRAVAIL
QUANTITICATION PAR FAMILLES D'ACTIVITES ET NON PAR TRAVAUX ELEMENTAIRES
QUANTIFICATION DES TACHES DIRECTEMENT LIEES A LA PRODUCTION
LES ECHELLES DE QUANTIFICATION NE SONT PAS FINES
1. AIDER LES ELEVEURS A MIEUX SITUER LA QUESTION DE L'EMPLOI DE LEUR TEMPS
AVEC : UN ENTRETIEN ANNUEL
2. produire des repères pour les aider à se positionner
Objectifs
Choix méthodologiques
Objectifs et méthode
L'EXPLOITATION : Temps de travail d'astreinte et de saison nécessaire à son fonctionnement
LA CELLULE DE BASE : temps qu'elle consacre au travail d'astreinte, de saison et au travail rendu, compte-tenu des apports extérieurs en main-d'oeuvre
DEUX NIVEAUX D'APPROCHES
TRAVAIL A REALISER QUASI QUOTIDIENNEMENT PEU DIFFERABLE ET PEU CONCENTRABLE : il correspond le plus souvent aux soins journaliers aux troupeaux
Le contenu et la durée quotidienne du travail d'astreinte varient en fonction des périodes : mode d'alimentation, stade physiologique des animaux.
• UNITE DE QUANTIFICATION : HEURE/JOUR• PRECISION : DEMI-HEURE• PRESENTATION : PLANNING ANNUEL• PERIODE : 15 JOURS MINIMUM
LE TRAVAIL D'ASTREINTE (TA)
LES TRAVAUX CONSACRES AUX CULTURES (de l'implantation à la récolte)
LES TRAVAUX CONSACRES A LA SURFACE FOURRAGERE
LES TRAVAUX PERIODIQUES CONSACRES AUX TROUPEAUX (prophylaxie, tonte...)
• UNITE DE QUANTIFICATION : JOURNEE• PRECISION : DEMI-JOURNEE/MOIS• PRESENTATION : PLANNING MENSUEL• PERIODE : 15 JOURS MINIMUM
CE SONT :
LE TRAVAIL DE SAISON (TS)
COMME POUR LE TRAVAIL DE SAISON : • UNITE DE QUANTIFICATION : JOURNEE• PRECISION : DEMI-JOURNEE/MOIS
C'EST LE TRAVAIL EFFECTUE CHEZ LES AGRICULTEURS VOISINS EN CONTREPARTIE DE TRAVAUX REALISES SUR L'EXPLOITATION
LE TRAVAIL RENDU (TR)
2 GROUPES DE TRAVAILLEURS :
LA CELLULE DE BASE : C'EST L'ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS PERMANENTS SAUF :
Les retraitésLes personnes ayant une activité extérieure à temps pleinLes personnes déclarant n'intervenir que sous forme de coups de main
CHAQUE PERSONNE DE LA CELLULE DE BASE COMPTE POUR 1, SANS PONDERATION
LES TRAVAILLEURS HORS-CELLULE DE BASE
Les bénévolesL'entraideLe salariat agricole temporaire et l'entreprise
LA MAIN D'OEUVRE
Nombre de jours de la période
TRAVAILDE
SAISONET
TRAVAILRENDU
TEMPS DISPONIBLE CALCULE
TRAVAIL D'ASTREINTE
Nom
bre d'heures
LE TEMPS DISPONIBLE CALCULE CONCERNE LA CELLULE DE BASE
UNE FOIS SON TRAVAIL D'ASTREINTE, SON TRAVAIL DE SAISON ET SON TRAVAIL RENDU ACCOMPLIS
POUR LES TACHES : difficilement mesurables, exceptionnellesnon agricoles et du domaine privé
C'EST LE TEMPS QUI RESTE A LA CELLULE DE BASE :
8 heures
Dim
anch
es
LE TEMPS DISPONIBLE CALCULE (TDC)
La méthode Bilan Travail n’est pas l’outil pour aborder
LES PROBLEMES D'ERGONOMIE
LES PROBLEMES DE PENIBILITE
LA QUALITE DE VIE …..
mais cela peut être un bon préalable à d’autres approches du travail
EN RESUME …..
Campagne
Période
PériodeJournéeCampagneXCampagneEchelle de temps
Analyse et évaluation
des systèmes d’élevage
Gestion des périodes de
pointes
Conséquences sur la santé
La bonne allocation de la main d’œuvre
Relations au sein du
collectif
Condition de
travailleur
Travail et capital
Rémunération du travail
Durée
Objectifs
Travaux Travailleurs Temporalité
Travaux
Travailleurs
Equipements
Activité physique, cognitive, psychique
Une ressource
Des valeurs
des fonctions
Un facteur
de
production
Objet
de l’étude
ZootechnieAgronomieErgonomieGestionSociologieEconomieDiscipline
La contribution des différentes disciplines à l’approche du travail Dedieu et Servière, 2001
Le Bilan Travail de l’IE est un outil de zootechnicien et d’agronome
EN RESUME …..et en conclusion
46 heures par UGB et par an, (51 dans étude de 1997)
cela représente
7,4 heures de TA par jour (8,3 ds étude BT Sud-Ouest 1997)
2 personnes dans la cellule de base (CB) (1,8 ds échantillon 1997)
3,2 heures par personne de la CB (4,1 ds étude BT Sud-Ouest 1997)
1 heure de bénévolat (idem = (345 h/an en moyenne ds étude 1997)
• présents dans 40 % des exploitations, les bénévoles réalisent en moyenne 20 % du TA (peut aller jusqu’à 60 %) (en 1997, il était présent dans 52 % des exploitations, pour 28 % du TA )
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 1: données moyennes et ratios
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001
répartition des taches d'astreinte dans les élevages laitiers de l'Aveyron
(étude Lycée Agricole Rodez)
traite43%
alimentation30%
nettoyage10%
autres17%
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 2: répartition par Tâches
étude service références Aveyron LEPA La Roque / 1996
Travail d'Astreinte par UGB:
de 20 à 40 UGB de 40 à 90 UGBles bons 40 h/UGB 25 h/UGB
la moyenne 60 h/UGB 50 h/UGB
TA/UGB par tranche d'UGB
0
20
40
60
80
100
120
140
0 50 100 150 200
UGB
TA/U
GB
la dimension du troupeau les repères doivent la prendre en compte
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 3: facteurs de variation
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001 ou synthèse régionale BT 1997
synthèse régionale BT 1996
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 4: facteurs de variation
quand la dimension du troupeau augmente, le nombre de PCB n’augmente pas dans les mêmes proportions, le Nbd’UGB par PCB s’accroît, et le temps consacré à chaque UGB diminue
Travail d'Astreinte de la cellule de base en heures par UGBselon le nombre d'UGB par personne de la cellule de base
R2 = 0,4333
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
100,0
120,0
10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0
heures par UGB
UGB par personne
synthèse régionale BT 1997
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 5: facteurs de variation
distribution des fourrages grossiers
distribution des aliments concentrés
Types de batiments pour les V.L.
libre service: distribuéNb d'Elevages 5 32
avec DAC sans DAC
Nb d'Elevages 14 23stab libre paillée logettes
Nb d'Elevages 22 15
Travail d'Astreinte par UGB
56,355,1
30,0
35,0
40,0
45,0
50,0
55,0
60,0
stab libre paillée logettes
Travail d'Astreinte par UGB
51,9
56,4
30,0
35,0
40,0
45,0
50,0
55,0
60,0
avec DAC sans DAC
Travail d'Astreinte par UGB
44,0
56,3
30,0
35,0
40,0
45,0
50,0
55,0
60,0
libre service: distribué
synthèse régionale BT 1997
Repères par rapport au Travail d’Astreinte (TA) diap 6: facteurs de variation
Durée de l'alimentation suivant le mode de distribution de l'ensilageen minutes par V.L. et par jour
durée/VL
Libre service 2 mn 44 s
Manuel 4 mn 51 s
Dessileuse Classique 3 mn 15 s
Dessileuse à bloc 4 mn 34 s
Dessileuse avec remorque 2 mn 50 sdistributrice et mélangeuse
Durée moyenne du nettoyage selon le mode de nettoyageen minutes par V.L. et par jour
durée/VLTracteur + racloir 2 mn 44 s
Evacuateur à fumier 4 mn 51 sManuel 3 mn 15 s
étude service références Aveyron LEPA La Roque / 1996
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 1: données moyennes et ratios)
en moyenne 1,8 jour par ha et par an (1,7 ds étude 1997)
• de l’ordre de 108 jrs par an pour 60 ha de SAU
• varie de 1 à 3,6 jours en fonction des situations (parcellaire, équipement, organisation,…)
•le travail de saison est réalisé à 25 % par des tiers (bénévoles, entraide, CUMA ou entreprise…)
(16 % dans étude sur BT de 1997)
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001
TS par ha selon dimension SAU dans exploitations avec une seule personne dans la
cellule de base
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0
idem dans exploitations avec au moins 2 PCB dans la cellule de base
y = 2,6193e-0,0082x
R2 = 0,2456
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
0,0 50,0 100,0 150,0
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 2: facteurs de variation
la dimension SAU: la baisse du temps consacré à chaque ha en fonction de la dimension n’est nette que dans les exploitations ayant au moins deux personnes dans la cellule de base (les autres (1 PCB) externalisent plus volontiers même quand ils sont avec de faibles dimensions)
synthèse régionale BT 1997
1 ha de grandes cultures ou un ha de SFP, c’est quasiment la même chose en termes de travail, il n’y a donc pas de lien entre le % de SFP et le travail par ha de SAU moyenne
synthèse régionale BT 1997
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 3: facteurs de NON variation
Travail de Saison TOTAL par ha de S.F.P. et Grandes Cultures, selon le % de SFP dans la SAU
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%
1 ha de prairie, ou un ha de maïs c’est presque la même chose en termes de travail Total (sauf // répartition et // pointes), il y a donc un lien faible entre le % de maïs dans la SFP et le travail par ha de SFP
synthèse régionale BT 1997
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 4: facteurs de NON variation
Travail de Saison sur Surfaces Fourragères par ha de S.F.P. (TOTAL)
selon le pourcentage de maïs dans la SFP
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0
1 ha de prairie, ou un ha de maïs c’est presque la même chose en termes de travail total, sauf qu’apparemment, quand il y a beaucoup de maïs une proportion plus grande du travail est systématiquement déléguée
synthèse régionale BT 1997
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 5: facteurs de NON variation
Travail de Saison sur Surfaces Fourragères par ha de S.F.P.
(Hors cellule de base = entraide, bénévolat et entreprise)selon le pourcentage de maïs dans la SFP
R2 = 0,1292
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001 et synthèse régionale BT 1997
exploitations demoins de 60 ha
(environ)
les bons 1 à 1,5 J/ha 1 j/ha
la moyenne 1,5 à 2 J/ha 1,4 J/ha
Travail de Saison par ha de SFP et de Grandes Cultures (hors cultures spéciales):
les grandes exploitations
jusqu'à 3 J/ha quand il y a peu d'entraide et d'utilisation des CUMAS ou E.T.A.
Repères par rapport au Travail de Saison (TS) diap 6: moyennes pour une diagnostic
Repères par rapport au Temps Disponible Calculé (TDC): Diap 1, la variabilité
La moyenne régionale est de 1235 heures par personne de la CB avec peu de différences selon le type de systèmes, mais beaucoup à l’intérieur de chaque type ( varie du simple au triple).
Le minimum de TDC nécessaire se situe aux environs de 900h,
19% des exploitations enquêtées n’atteignent pas ce seuil.
spécia-lisés lait
lait et faible
diversifi-cation
lait + hors sol
important
lait + cultures
spéciales
TDC moyen 1265 1143 1273 1190ecart typ 398 276 306 306
min 435 769 995 757
max 2076 1571 1634 1673
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001
Pour ces BT réalisés en 1996 principalement en zone Sud Aquitaine et côteaux secs, les différences entre saison sont peu marquées (déficit au Printemps), mais les taches du TS de Printemps sont les moins différables
synthèse régionale BT 1997
en heures par personne de la cellule de baseT.D.C. Hiver
T.D.C. Printemps T.D.C. Eté
T.D.C. Automne
367 313 352 359
Repères par rapport au Temps Disponible Calculé (TDC): Diap 2, la saisonnalité
Repères par rapport au Temps Disponible Calculé (TDC): TDC et Bénévolat
TDC / personne de la CB et bénévolat dans élevages concernés
-3000-2500
-2000-1500-1000
-5000
50010001500
20002500
TDC/p. CB TA bénévole
Les bénévoles sont présents dans 40% des exploitations, Dans 20% des cas: TA bénévole > ou = à TDC.
synthèse Sud Aquitaine / EDE 40 sur BT financés par CRAA / Docup 2001
Repères par rapport au Travail Rendu
synthèse régionale BT 1997
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
100,0
0,0 10,0 20,0 30,0travail rendu en jours/an
trav
ail r
eçu
(b
én
évo
les
, ET
A...
.)
déficitaireschoix d'externalisation du TS
excédentaires
Par Exploitation, le travail rendu représente en moyenne 10 jours par an, alors que le travail de saison fait par des personnes hors cellule de base est de 25 jours en moyenne
seules 9 % des exploitations ne rendent pas du travail à d’autres exploitations
12 % rendent plus qu’ils ne reçoivent, tous les autres sont « déficitaires »
•Agreste (RGA)
•BDD Optilait (OCL)
•étude prospective Midi-Pyrénées (enquête sur échantillon représentatif)
•les premières réunions PAQVEL (positionnement éleveurs sur solutions proposées)
Autres repères
AGRESTE: Résultats du RGA en Aquitaine:
Toujours moins d’actifs non salariés
Le Temps de travail et les actifs dans l'ensemble des exploitations d'Aquitaine
EVOLUTION entre 1988 et 2000
1988 2000en % par
rapport à 88 1988 2000en % par
rapport à 88
chefs d'exploitation et coexploitants 18156 8584 -53% 40024 31308 -22%
conjoints non coexploitants 15382 4179 -73% 6863 5157 -25%
autres actifs familiaux 5805 2640 -55% 4822 2162 -55%source: Agreste
personnes ayant une activité sur l'exploitation
à temps partiel (>0,5) à temps complet
30,0
35,0
40,0
45,0
50,0
55,0
60,0
65,0
70,0
75,0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Nb TOTAL UGB Côt secs
Nb TOTAL UGB Sud Aquitaine
SAU Côt secs
SAU Sud Aquitaine
BDR OPTILAIT: l’évolution des structures est relativement rapide et linéaire: rien ne
montre que la tendance va fléchirA partir de données OPTILAIT (échantillon constant de 1600 élevages)Evolution sur ces 10 dernières années des tailles de cheptel et de la SAU moyenned’exploitations laitières de 2 régions de la zone OPTILAIT
BDR OPTILAIT + repères travail:
Conséquences
+ 1 ha / an, c’est au moins + 1,5 jrs de TS par an soit + 15 jours en 10 ans en Sud Aquitaine. en Côteaux secs, compter + 25 jours
+ 1 UGB/an, c’est au moins + 30 h de TA par an, soit + 300 h en 10 ans en Sud Aquitaine.en Côteaux secs, compter + 450 heures
soit au total de 400 à 600 h de travail en plus (sur 10 ans) quand rien n’est fait pour améliorer la productivité du travail ..dans un contexte où se réduit la force de travail familiale .
S’adapter est vital
0 1 2 3 4 5 6 7 8 91 01 11 21 31 41 51 61 71 81 92 02 12 22 32 42 52 62 72 82 93 03 13 23 33 43 53 63 73 83 94 04 14 24 34 44 54 64 74 84 95 0
D A C e t D A L
T a b le d 'a lim e n t a t °
r a t ° c o m p lè t e / m é la n g
S T + p e r f o
r o b o t
h y d r o - c u r a g e
r a c le u r m é c a
p a ille u s e
P M P O A
n o u v e lle s t a b u
a u t r e s a m é n a g
n o n t r a it e 1 s o ir
t r a it e 1 f o is / j
r e g r o u p v ê la g e s
p e n s io n g é n
m a t é r ie l + p e r f o
a c h a t f o u r r a g e s
e n t r a id e
G A E C p a r t ie l
G A E C t o t a u x
C U M A / E T A
s e r v ic e r e m p la c e m e n t
g p t e m p lo y
s a lé r ié in d iv
a s s o c ié e x t é r
solutions de réduction ou
d’aménagement du travail
évoquées au cours des
réunions de sensibilisation
PAQVEL dans les P.A.
Une des conclusions de l’étude élevage 2005 Midi-Pyrénées * 25 % d’Expl avec gros déficit MO
* Beaucoup d’Expl avec 1 PCB seulement
système
Nb Moyen de
Personnes dans la
Cellule de Base
% d'expl avec un
fort déficit de main d'œuvre
% d'exploi-tations avec une seule Personne
dans la Cellule de Base
trés grandes exploitations laitières 2,7 13% 0%systèmes laitiers transformateurs 2,3 0% 0%
lait et grandes cultures avec bon quota 1,7 44% 33%lait et autres herbivores, avec bon quota 2,0 50% 17%
lait et hors sol ou culture HV, avec bon quota 2,1 22% 11%lait spécialisé avec bon quota 1,6 27% 45%
lait et grandes cultures, avec faible quota 1,6 14% 57%lait et autres herbivores, avec faible quota 1,9 29% 29%
lait et hors sol ou culture HV, a faible quota 1,9 33% 33%lait spécialisé avec faible quota 1,4 13% 63%
ENSEMBLE 1,9 25% 31%
Le travail dans les
exploitations BOVIN LAIT
de Midi-Pyrénées
Echantillon représentatif
de 85 exploitations
enquêtées en 1999
valorisation de l’enquête réalisée auprés des éleveurs du réseau de fermes de références de la filière
pour 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest Avenir de la main d’Oeuvre…
Un tiers des éleveurs déclare que la main-d’œuvre va diminuer : c’est considérable !
rester stable 58% augmenter 9% diminuer 33%
Dans les années à venir, la main d’œuvre de l’exploitation va probablement …
j’ai le sentiment d’y passer trop de temps30%
je vis mal certaines tâches pénibles physiquement 11% ça va, je m’en sors 59%
Personnellement, dans mon travail obligatoire quotidien consacré au troupeau laitier :
dans le Sud-Ouest 30 % des éleveurs considèrent qu’ils passent trop de temps sur le travail quotidien (TA pour l’essentiel), c’est 23 % dans l’ échantillon national
Pour 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest ressenti général par rapport au TA
Tableau 5 :
Tâches tâche
pénible 1 tâche
pénible 2 1 -Traite 53 (16%) 14 2 -Vêlages, surveillance… 52 (16%) 13 3 -Manipulations animaux, soins…
49 (15%) 33
4 -Paillage, raclage, curage 83 (25%) 32 5 -Alimentation 35 (11%) 17 6 -Travaux de saison 37 (11%) 19 7 - Inclassables 15 (5%) 7 8 - Administratif 4
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
Tâches jugées les plus pénibles
Les travaux jugés les plus pénibles sont ceux qui ont trait à la gestion des déjections animales. Viennent ensuite les activités traite, vêlages et manipulation des animaux.
Ce n'est pas l'alimentation qui est vécue comme la tâche la plus pénible.
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
A-t’on moins de pénibilité quand la santé économique est meilleure ?
groupe « certaines taches sont trop pénibles » (9%)
en moyenne sur l’échantillon
E.B.E. par UMO Familiale (€)
Annuités des Emprunts à Long et Moyen Terme
27400 38700
13500 18000
(254000 F)
Il est clair que les difficultés à financer des investissements peuvent être un frein à la réduction de la pénibilité
j’ai beaucoup de travail et le troupeau laitier passe au second plan 14%
j’ai des problèmes, mais j’y arrive 66% je n’ai pas de problèmes, ça se passe bien 20%
En période de pointe (travail de saison) :
Au niveau national, par rapport aux mêmes questions, les réponses sont respectivement 9%, 55% et 36 % : il semble que les éleveurs du Sud-Ouest aient davantage de problèmes pour le passage des périodes de pointe de travail.
pour 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest appréciation par rapport aux pointes de travail
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
Est-ce que les éleveurs qui ressentent le plus de problèmes de travail sur l’atelier lait
sont ceux qui gèrent le plus difficilement les pointes de travail ?
Tableau 13 : En période de pointe
Effectif (% ligne)
je n'ai pas de problème
j'ai des problèmes ou l'atelier laitier est
délaissé Total
Dans le travail d'astreinte de l'atelier lait, je m'en sors
130 (45%)
158 (55%)
288
Dans le travail d'astreinte de l'atelier lait, j'y passe trop de
temps ou certaines tâches sont trop pénibles
22 (16%)
118 (84%)
140
Dans notre échantillon, 84% des éleveurs ayant un problème dans le travail d'astreinte, déclarent un problème de gestion de pointes de travail contre seulement 55% des éleveurs qui s'en sortent dans le travail d'astreinte.
pour 120 Producteurs de lait du Sud-OuestAttentes vis à vis du temps libre
Se libérer plus souvent les week-ends : 49 % (53 % dans échantillon national)
Prendre plus de vacances : 43 % (37 % dans échantillon national)
Se libérer au quotidien : 20 %(31 % dans échantillon national)
Se libérer de tout : 7 %
Sans réponses : 9 %
par rapport aux autres les éleveurs de l’échantillon
sud-ouest sont plus demandeurs sur les
vacances et moins sur la charge de travail au
quotidien
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
Les exploitants en société parviennent-ils à se libérer davantage de week-end que les autres ?
Tableau 18 : Effectif (%ligne)
Se libèrent le week-end Ne se libèrent pas le
week-end
Exploitation individuelle 33
(33%) 68
(67%)
GAEC successoral 21
(34%) 41
(66%)
EARL 28
(42%) 38
(58%) Autres GAEC et formes
sociétaires 40
(62%) 25
(38%)
Dans l'échantillon, on ne se libère pas davantage le week-end dans les GAEC successoraux que dans les exploitations individuelles. Par contre, la tendance s'inverse dans les autres formules sociétaires.
0 67% 0 45%un à 5 12% 1 31%6 à 10 6% 2 17%11 à 20 5% 3 5%
plus de 20 11% 4 3%
0 72%un à 5 15%6 à 10 3%11 à 20 5%
plus de 20 5%
Nb Dimanches libérés / an
Nb W-E libérés / an
Nb Semaines libérées / an
la situation explique les attentes (exprimées ds tab précédent)
pour 120 Producteurs de lait du Sud-OuestSituation par rapport au temps libre
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
Solutions envisagées
Les solutions pour diminuer le temps de travail vont préférentiellement vers la recomposition de la main d’œuvre et l’amélioration des bâtiments et de la salle de traite. Afin de diminuer la pénibilité, les exploitants choisissent plutôt des solutions en terme de mécanisation ou d’amélioration des bâtiments
Pour diminuer le temps de travail Pour diminuer la pénibilité Les solutions
solution 1 solution 2 solution 1 solution 2 1 – recomposition de la main-
d'oeuvre 99 (36%) 22 23 (6%) 6
2 – modification de la conduite 40 (15%) 19 16 (7%) 10 3 – équipement, mécanisation 39 (14%) 24 66 (30%) 20 4 – amélioration bâtiments et
salle de traite 77 (28%) 36 85 (38%) 22
5 – Réduction ou suppression des autres ateliers
6 (2%) 3 0 0
6 – Réduction ou suppression de l'atelier lait
6 (2%) 2 1 1
7 – inclassables 6 (2%) 11 18 (8%) 6
Tableau 19 : Si je devais me réinstaller dans les mêmes
conditions de travail Effectif
(%colonne) Je n'hésiterai pas
J'hésiterai Je renoncerai
Dans le travail d'astreinte de l'atelier
lait, je m'en sors
230 (77%)
22 (63%)
25 (34%)
Dans le travail d'astreinte de l'atelier lait, j'y passe trop de temps ou certaines
tâches sont trop pénibles
70 (23%)
13 (37%)
48 (66%)
Total 300 35 73
pour l’ensemble des éleveurs de l’échantillon national (dont les 120 Producteurs de lait du Sud-Ouest)
le « moral » et le ressenti par rapport au travail d’astreinte
NB: Les 78 exploitants qui déclarent renoncer à se réinstaller dans les mêmes conditions ont des annuités moyennes de 17 600 € alors que la moyenne de l'échantillon est de 23 500 € (valeur test de – 2.55).