28' Année. — N8 11.603. — Saint Edmond. LE NUMEPO S CENTIMES Mercredi 20 Novembre 1912.
LE LITTORALORGANE Qr OTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES
JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF
Cannes, Alpes-Maritimes & B»Mi-AlpM. Fr.Autres Départements >Htrangcr et Union Postale »
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Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches
Notre PolitiqueExtérieure
Notre politique extérieure prime ence moment — et est appelée peut-êtreà primer davantage encore, si, contrai-rement aux pronostics optimistes, lescirconstances s'accusaient — toutesautres préoccupations d'actualité.Que devons-nous ? Où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Voilà, semble-
"t-il bien les trois questions auxquelleschacun attache sa sollicitude.
Il importe beaucoup (M. Poincaréy a éloqueinment insisté dans son dis-cours de Paris) que les réticences desuns et les illusions des autres dispa-raissent pour faire place à la véritévue de face. A quoi bon des querellesou des dissertations dissolvantes de-vant une situation qui n'est ni l'œu-vre du ministère actuel, ni celle de sesprédécesseurs immédiats, mais qui re-monte beaucoup plus haut, à dix-neufannées, à la date historique du 22 oc-tobre 1893 où fut conclue l'alliancefranco-iusse ?
Cette combinaison, sérieusementrenforcée depuis par l'entente cordia-le franco-anglaise, a, en modifiantprofondément l'axe de la politique eu-ropéenne, répondu à des nécessitésque les •événements postérieurs n'ontfait qu'accroître et qui n'ont pu qu'a-jouter un sceau nouveau à des liensdont l'imlestructibilité doit Mre au-jourd'hui acceptée comme un principepar tous les Français loyaux.
11 s'agissai d'établir un contre-poidsformant résistance à l'effort domina-teur des trois puissances centrales,Allemagne, Autriche et Italie, solida-risées dans un pacte militaire et poli-tique. A l'expansion de dedans en de-hors répondait la compression de de-hors en dedans. Que la répartition desforces en présence eût pu être autre,là n'est pas la question. Le mot de M.Poincaré : « Nous n'avons pas d'ami-tiés de rechange », eln.it vrai dès cetteépoque, et l'alliance constituait enquelque sorte une association d'inté-rêts qui, aux enthousiasmes qu'on serappelle, [«irait avoir répondu pleine-ment aux sympathies des deux gran-des nations.
Depuis (nous le rappelions tout àl'heure), l'Angleterre reconnaissantla nécessité de sorlir de son « splen-dide isolement », s'est jointe au con-cert franpo-nisw. F,h bien ! qu'y a-t-ileu, que s'est-il produit, qui ait alté-ré en quoi que ce soit cette union destrois races Rien.
Nous répétons : rien. Tellement rienque la passivité sévère, mais haute-ment caractéristique, de nos deux al-liée et amie, a suffi, sans un geste sup-plémentaire, à nous garantir pour lemoins dfi deux guet-apens avérés :Tanger et Agadir. L'action ainsi dé-montrée d'une défensive qui n'a be-soin, pour devenir effective, que dedire : « Je suis là ! », prouve assezque, vis-à-vis de nous, la triple enten-te n'a failli à aucun des espoirs (pienous avons fondés sur elle.
Telle la situation existait en 1893,telle elle subsiste aujourd'hui. L'équi-libre mftme dont nous venons de mon-trer les preuves, a créé une stabilitécorrespondant à des nécessités identi-ques. Les pactes n'ont subi aucune at-teinte. Dès lors, ils entraînent la mêmeobligation : celle de les respecter.
Hé non ! nous n'avons aucune ami-tié de rechange. Certes, les circons-tances présentes ont pu favoriser riesébauches d'intrigues, qui, hâtons-nousde le dire à notre honneur, ne vien-nent pas de notre côté: mais nous .sa-vons bien, (et le gouvernement n'amanqué aucune occasion de le faireressortir depuis l'ouverture de la cri-se orientale), qu'un contrat de 1 im-portance du contrat, anglo-franco-rus-
se a été Ixisé sur des perspectives gé-nérales dont aucun des contractantsne laissera aux événements du jour-le-jour la liberté d'altérer le sens.
Nous savons que les signatureséchangées scellent la garantie des in-térêts vitaux des trois peuples. Pointd'autre précision. Une entente qui eûtprétendu prévoir l'avenir et en réglerd'avance les difficultés éventuelleseût été un carcan, non une arme ma-niable. Nous avons donc souscrit à unengagement forfaitaire que nos hom-mes d'Eta nous rappellent aujourd'huinon pour alarmer, mais pour formerle faisceau de la loyauté nationale enface d'événements possibles.
Tout pour la paix, d'abord : tel estle mot d'ordre adopté au quai d'Or-say, et dont, à l'unanimité des suffra-ges, il faut reconnaître que M. Poin-caré, ministre des Affaires étrangères,s'est inspiré avec l'intelligence la plussûre, tant pour prévenir la conflagra-tion balkanique que pour en em-pêcher l'extension lorsqu'il a malheu-reusement été prouvé que ses premiersefforts avaient été perdus.
La bonne volonté des puissanceslaisse espérer qu'aucun conflit capi-tal ne succédera à la niée des Balkans.Cette hypothèse ne nous en crée pasmoins des obligations de solidaritédans les graves conversations diploma-tiques courtoisement engagées. On adit avec raison que nous sommes dé-sintéressés en Orient, tout au moinsau point de vue territorial. En ce cas,il est évident que notre force, inem-ployée pour nous-mêmes, doit servirà nos alliés, à régler amicalement, aupréalable, les modalités à intervenirentre eux et nous. Au bloc austro-ger-mano-italicn, chargé de soutenir lesconvoitises autrichiennes, les diploma-tes de la Triple-Entente opposeront lebloc franco-anglo-russe dont la tâche,d'ores et déjà définie, consiste à dé-fendre les intérêts msses et à soutenirles confédérés balkaniques afin d'a-mener la solution finale de la questiond'Orient.
Sur ce point, la France s'en remet àses mandataires, lesquels ne sont, cer-tes point gens à la compromettre dansun tour de valse d'un autre côté quechacun sait bien. Et si, hélas ! la mar-che des choses entraînait des compli-cations plus graves, les explicationsmultipliées de M. Poincaré ont fixénotre ligne de conduite, en sept mots :nous ferons honneur à notre signatureéchangée.
Voilà, très simplement, mais trèshonnêtement, comment nous entendonsnotre politique extérieure.
RENÉ GHOUGÉ.
HOTEL DES PINS
flOUVELLES^E PARTOUTParis.
M. Pamart venait de confronter, au palais,avec sa femme, un agent d'affaires, M. JulienHenry, inculpé d'escroquerie et d'abus deconfiance et demandait à l'inculpé de signerle procès-verbal, ce qu'Henry faisait sansaucune difficulté, sans la moindre émotion. Apeine avait-il déposé la plume qu'une déto-nation se faisait entendre et qu'Henry s'a-battait mort au pied de la table ; il venaitde se tirer un coup de revolver dans la tempe,
— M. le général de division Charpentierdu Moriez, disponible, est placé, à dater d'au-jourd'hui 20 novembre, dans la 2e section(réserve du cadre de l'Etat-Major général del'Armée).
— M. Maillard, avocat, s'étant jugé offen-sé par une carte à lui adressée par M. Mille,député de l'Allier, une rencontre au pistoleta été décidée. Elle a lieu au Parc des Princes.Deux balles ont été échangées sans résultat.
Départements.Roche/ori. — Une grave mutinerie a écla-
tée, hier, à la prison de cette ville. Le gardien
cht;f a été tué à coups de revolver, sa femmedécapitée avec un rasoir. Un officier et unmatelot qui se portaient à leurs secours ontété grièvement blessés,
— Des ouvriers de l'Arsenal, réunis à laBourse du Travail, ont voté, hier soir, à l'u-nanimité moins 8 voix, une grève de 24 heu-res, si les salaires ne sont pas relevés et siles retraites pour les veuves et les orphelins,ne sont pas votées.
Arles. — La femme d'un gardien de la paixde Marseille, Mme Jullian, revenait d'unvoyage, hier soir, en compagnie de son jeunefils, âgé de 5 ans ; elle avait pris place, à Ta-rascon, dans le rapide, qui filait aussitôt ;soudain, l'enfant, qui était appuyé contre laportière, disparut, la portière venait de s'ou-vrir. Le train stoppa et l'enfant fut trouvé lecrâne fracturé.
Cette. — Le vapeur grec « Archimède », estrentré, hier, au port ramenant l'équipagedu bateau de pêche n° 1390, qui se trouvaità 10 milles au large et qu'il avait heurté etcoupé en deux. Le bateau, heureusement, de-meura suspendu à l'entrave de 1' » Archi-mède », ce qui permit aux marins de monterdans les vergues et de mettre pied sur le pontdu vapeur. Tous les hommes sont sauvés,mais deux ont été blessés.
Etranger.Atlanta. — Une collision, qui a causé la
mort d'un grand nombre de personnes s'estproduite sur la ligne de Seabrand, près de lafrontière des états de Virginie et de Carolinedu Nord.
Madrid. — M. Moret, ancien président duConseil, a été élu président de la Chambreà l'unanimité de 300 votants. La Chambrea fait une ovation au nouveau président. Enprenant place au fauteuil, M. Moret a faitl'éloge de M. Canelcjas.
Russie. — L'empereur de Russie et la fa-mille impériale sont arrivés à Tsarkoïe-Selo.Le tsarewitch a très bien supporté le voyage.
Regina Hôtel Bernascon
ÉCHOSARRIVÉES.
A l'hôtel Bellevue :M. Georges Eustis et sa famille.
* * *A l'hàtel Paradis :Dr Kuvelcs Jones -' ""••;.
* * *A l'hôtel Luxembourg :Comtesse M. Ralbis; Baronne L. Pa-
lombo; Mine Wagner Scott; M. F. Ap-pra.
* * #A l'hôtel Royal :M. et Mme Guttinger.
* * *A l'hôtel du Pavillon :Mme Bréaud; Mlle Fournoud.
Le comte Arthur de Gahriac, le ta-lentueux baryton mondain, et notrehôte de tous les hivers, vient de quit-ter Paris pour quelques juurs, se ren-dant à llruxellcs, où il a été prié de sefaire entendre chez S. A. R. Mme lacomtesse de Flandre, au palais de larue de la Régence.
* * *Mme la baronne des Michels, liée de
Las Cases, femme de l'ancien ambas-sadeur, actuellement administrateurde la Compagnie de l'Ouest-Etat, estdescendue, hier, villa Marina, squareMérimée.
* * *M. Albert Couvreux, notre hôte fi-
dèle, arrivé, hier, s'est installé, pourla saison, villa Girard, rue de Fréjus.
On se souvient du succès obtenu purles conférences que M. J. Louis, fit auxchasseurs du 7° alpin et aux canon-niers de la 2" batterie du 2° de monta-gne, avant leur départ pour le Maroc.
•Le distingué conférencier vient derecevoir de M. Mi'llerand, ministre dola Guerre, une letre chaleureuse de re-merciements et de félicitations.
Nous sommes très lieureux d'enre-
gistrer ce témoignage officiel de sym-pathie dont a été l'objet l'initiative siintéressante prise par M. J. Louis.
SOCIÉTÉ DES COUIISES DE CANNES.
M. le Maire de la ville de Cannes etles commissaires des courses, ont ap-prouvé, sous toutes réserves, les da-tes suivantes indiquées par M. Au-bier, le secrétaire de la Société, pjurles réunions de 1913, sur l'hippodro-me de la Napoule : 11 et 19 janvier(pendant les grandes courses de Nice),et probablement les 9, 13 et 16 fé-vrier.
Ces dates viennent, en outre, d'être-soumise à l'approbation de M. le mi-nistre de l'Agriculture.
D'Antibes
Notre ami, M. Cablat, ancien admi-nistrateur de la Marine à Antibes, ac-tuellement chef adjoint du cabinet duministre de la Marine, vient d'êtrecruellement éprouvé dans ses affec-tions par la mort de sa mère, Mme Ca-blat, décédée à Saint-Georges-de-Di-donne, près Royan.
En cette douloureuse circonstance,nous adressons à M. Cablat et à sa fa-mille, l'expression attristée de nos sin-cères condoléances.
De NiceLA NOUVELLE EGLISE RUSSE.
La Commission impériale de cons-truction de la nouvelle Egliao russe al'honneur d'informer les membres descolonies russe, grecque, bulgare, serbeet monténégrine, que les personnes ap-partenant à la religion orthodoxe etdésirant assister à l'inauguration dela nouvelle cathédrale orthodoxe d©Nice, sont priées de s'inscrire jus-qu'au 1" décembre, chez le diacre, àla bibliothèque de l'Eglgise russe dela rue de Longchamp, journellement,de 11 heures à midi, à l'effet de semunir de «irtes d'invitation. Ces car-tes seront délivrées à une date qui se-ra ultérieurement indiquée par la voiedes journaux.
De ParisLA CHASSE.
M. Jean Dupuy, ministre des Tra-vaux publics, avait réuni, dimanche,quelques-uns de ses amis du Parle-ment, à sa chasse de la forêt de Saint-Germain.
Parmi les tireurs : MM. Caillaux, an-cien président du Conseil; Raynaud,ancw'n ministre; Lefèvre-Noullens, dé-puté, ancien sous-seerélaiic d 'Etal;Hunau-Yaiïlla, directeur du Malin:François Carnot, Félix Poullan, l,au-raine, Maginot, députés, etc.
Au tableau : 320 pièces, dont 165faisans et 155 lapins.
DE MONACO-MONTE-CARLO
Demain, Jeudi 21 Novembre 1912, à2 h. | , 1" Concert Classique, sous ladirection de M. Léon Jehin :
1. Don Juan, ouverture, Mozart; 2.Symphonie en Si bémol (n* 4), Beetho-ven; 3. Circenses, poème symphoni-que( première audition), .Jules ivlaze-lier; 4. Les Murmures de la Forêt,(Siegfried), Wagner; 5. Capriccio Es-pagnol, Rimsky Korsakow (Solistes :Mlle Thévenet," MM. Wagemans, Ca-bus, Jeanjean).
Bains de mer de Monaco (Plage d»Larvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu-res à 19 heures.
Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.
COUP HE SOLEIL.
— On ne dira pas que les Bulgares,les Serbes, les Grecs, les Monténégrinssont proporlioniialiste.
••- Pourquoi dont; ?--• Ils se battent pour l'arrondisse-
ment île leurs territoires I
REVUE 0E LA PRESSEL'Action, à propos des pourparlet*
de 1 armistice :En acceptant d'abaisser les armes pour
examiner une paix possible, les Etatsbalkaniques et fa Turquie écartent d'eux-mêmes les plus prochains dangers deconflagration qui menaçaient l'EuropeLe canon de Tchataldja Ta se taire de-vant les conversations de l'armistice. Ily a là un bon exemple pour l'Autricheet la Serb.c qui feront évidement mieuxde s accorder avant une nouvelle bou-cherie qu'après.
£xc«/i!or,surledifférent austro-serbe.Le différent austro-serbe poursuit son
évolution accidenté : deux circonstan-ces, toutefois, tendraient à montrer qu'ilne s'est pas aggravé ; tout d'abord lediscours très pondéré du comte Ber-chtold, à la Délégation hongroise. Il aété tout à fait net au sujet d'une Albanieautonome ; il n'a pas exclu la possibili-té d'un règlement pacifique delà ques-tion de l'accès serbe à la mer Adriatiqueensuite, les nouvelles rassurantes concer-nant le Consul de Prizrend, on calméla surexcitation de certains organes vien-nois. La Serbie n'en reste pas moinsfermement attachée au principe du rè-glement des questions brûlantes aprèsla conclusion de la paix, suivant la for-mule si heureuse préconisée par MM.Poincaré et Asquith.
La. Petite République, sur le même su-jet :
Oui, c'est un grand diplomate que cecholéra tout à la fois meurtrier et paci-ficateur. Son ingérence ne suffira pour-tant pas à résoudre le conflit austro-ser-he qui semblait en voie d'arrjngementet,qui redevient aigii ; mais escomptonsla sagesse et des intéressés et de leursamis. Ceux-ci s'ingénient à trouver desformules qui se rencontrent toujoursquand les adversaires ne sont pas résolusà en venir aux mains, c'est le cas croy-ons-nous, et nous demeurons confiants
CHAMBRE DES DEPUTESDans sa séance d'hier matin, la
Chambre a terminé l'examen du bud-get de l'Agriculture; l'après-midi ellea voté le budget des Invalides de laMarine et commencé la discussion decelui des établissements de la Guerre.
Au cours de la discussion du bud-•ge de l'Agriculture.une très intéressan-te intervention de M. Lairolle, députéde Nice, s'est produite à propos de laréglementation de l'entrée en Franceîles (leurs et plantes provenant d'Ita-lie.
Le député de Nice a rappelé au mi-nistre de l'Agriculture qu'en janvierdernier, un décret a prohibé cette in-troduction. Cette interdiction a. émules producteurs de fleurs des ÂIpës-Ma-ritimes et du Var, qui trouvent dansles plantes italiennes un adjudantutile.
Sur les réclamations énergiques dela Ligue florale, appuyée par les re-présentants des Alpes-Maritimes et duVar, le ministre a rapporté l'interdic-tion en ce qui concerne les fleurs cou-pées; aujourd'hui, la Ligue florale de-mande le retrait complet de la mesu-re; il serait préférable qu'à cette me-sure on substitue un service d'ins|>ec-tion à la frontière avec des certificatsd'origine pour les régions non conta-minées, certificats dont profiterait,dans l'espèce, la région de San-Reinoà Vintimille, qui n'est pas atteinte parle parasite, cause de l'interdictionédictée pnr le Gouvernement français.
M. Lairolle, en même temps,' de-mande que le service d'inspection phy-topathologiqtie modifiât son esprit unpeu trop théorique et que les repré-sentants de l'horticulture soient con-sultés sur les mesures d'interdiction.
Le ministre de l'Agriculture a prn-mis d'activer les pourparlers avec l'I-talie pour établir un nuidiis virendiqui satisfasse la production Imrt'rnlcdes deux pays.