81me Année—N° 12
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I
Mercredi 11 Février 1925
Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers ', . . - . " I -> 'oui n i . 'J ' i 'v , ' i l - . i irait uo f soéloiîQ I : moiTT) noloiv .•>";>"')',) rAn-JfmL '
— F O N D E E N 1841 —
P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I <& L E S A M E D I
RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4 , P L A C E DU MARCHÉ -NOIR
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I Directeur ' A. GIROUARD 1 T é l é p h o n e 1-95 •
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LE NUMÉRO
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La Vraie Raison de la Suppression de
l'Ambassade du Vatican Les uns après les autres, les
catholiques de la Chambre, nos amis M. Grousseau, M . l'abbé Bergey, M. Oberkirsch, et les autres députés catholiques d 'Alsace et de Lorraine, bien d'autres encore, ont fait tout ce qu'il était possible ide faire pour empêcher la Chambre de commettre cette faute, de conséquences si graves, de supprimer l'ambassade auprès du Vatican. (Nous ne parlons pas de M. Briand qui s'est contenté de se défendre plutôt qu'il n'a défendu l'ambassade.)
Mais vraiment a-t-on accumulé les démonstrations et fait ressortir tout ce que la paix religieuse en France, le renom de notre pays auprès des peuples catholiques et même de toutes les nations, les intérêts français en Orient et dans le monde entier, perdraient à la suppression de cette ambassade ; vainement a-ton justement et éloquemment dénoncé la gravité de l'injure que cette suppression constitue à l'égard des catholiques qu'elle atteint au vif de leurs sentiments, rien ne pouvait détourner le président du Conseil n i sa majorité de leur parti pris : leur siège était fait.
A toute cette argumentation , M. Herriot, quand i l ne se répandait pas en calomnies outrageantes contre la Papauté, n'avait qu'une réponse , toujours la même : « La France est un État laïque, l'État laïque ne connaît pas le pouvoir spirituel ; le pouvoir spirituel n'a rien à voir avec le pouvoir temporel. »
Mauvaises raisons, fausses raisons ! — Tout d'abord, quoi que M . Herriot puisse dire et quoi qu'un État laïque puisse faire, i l est impossible de nier le pouvoir spirituel de l'Eglise catholique, et i l est impossible d'empêcher que ce pouvoir spirituel ne se trouve tous les jours en contact avec les intérêts temporels de n'importe quelle nation. La politique intérieure d'un pays et sa politique extérieure sont perpétuellement influencées par ce pouvoir spirituel.
11 y a des influences spirituelles dans les actes politiques des c i toyens, comme dans les mouvements d'amitié ou d'hostilité des peuples les uns à l'égard des autres. A l'intérieur d'un pays, notamment, c'est toujours la conscience qui guide les actes des citoyens, et où la conscience trouve-t-elle sa direction , si ce n'est dans une doctrine spirituelle?
Quelle n'est donc pas dans ie monde, entier la puissance véritable d'un souverain commandant, par le fait, à la conscience de tant de peuples ? Et comme l'on comprend le mot de Napoléon : « 11 faut traiter avec le Pape comme s'il avait une armée d'un million d'hommes l »
M. Herriot n'a point le pouvoir de supprimer cette puissance devant laquelle s'inclinait (le vainqueur de l'Europe. Il n'a pas même le pouvoir d'empêcher que partout, encore et toujours, dans le monde, ce soit l'esprit qui meuve la matière.
Qu'invoque-t-il donc lui-même pour se refuser à reconnaître la puissance spirituelle de la Papauté ? Il invoque ses principes, les principes de la laïcité, l'athéisme légal contre la religion.
Et, en effet, voilà la vraie raison de l'attitude de la majorité de la Chambre contre l'ambassade du Vatican.
Aucun homme de bon sens ne peut contester la force du pouvoir spirituel, et les adversaires de l'ambassade ne le peuvent pas plus que d'autres , mais ce qu'ils peuvent, c'est renverser un pouvoir spirituel pour y substituer un autre pouvoir spirituel, c'est établir le magistère souverain de la libre pensée sur la vie publique comme sur la vie privée de tous.
En s'élevant contre la Papauté et contre l'ambassade du Vatican, M. Herriot et ses amis n'agissent pas seulement sur le plan politique, ils agissent en dogmatistes anticléricaux ; ils travaillent à arracher les esprits à la religion qui les éclaire et. qui les garde, et ils veulent les asservir à la libre-pensée, sans voir qu'elle les conduira logiquement et fatalement au communisme.
-o-o-
NOUVELLES EXPRESS
Ce matin a eu lieu une réunion de la sous - Commission spéciale chargée de l'étude de l'augmentation des pensions des victimes de la guerre. Il paraît probable que cette sous-Commission adoptera le principe du relèvement du coefficient de i,8o réclamé par les associations de mutilés, au lieu du coefficient de 1 , 7 0 précédemment adopté par la Commission des Finances et le Gouvernement.
On signale de Tanger qu'une certaine activité des contingents riffains des Dje-balas règne dans les régions de Tetouan et de Larache, ce qui pourrait laisser prévoir une prochaine attaque des positions espagnoles. L'aviation espagnole a bombardé divers centres des rebelles Andgeras et Beni-Gorfet.
Le « Messaggero » souligne l'importance du discours du Pape sur les affaires de France Ces déclarations, dit ce journal, montrent que le Pape ne s est nullement laissé impressionner par l'éventualité de la rupture des rapports diplomatiques.
La Diète prussienne vient de procéder à l'élection du président du Conseil. Il y eut ballottage entre M. Richter, candidat de la droite, et M. Marx, candidat des partis de la coalition de Weimar. Au deuxième tour de scrutin, M. Marx a obtenu la majorité nécessaire de 223 voix et a été proclamé élu.
M. Raynaldy, ministre du Commerce, et M. Trendelenburg ont conféré lundi afin d'essayer de rapprocher les points de vue des délégations françaises et allemandes Les conversations vont se poursuivre et aboutiront vraisemblablement à la réunion en séance plénière des délégations vers la fin de la semaine.
Le correspondant du « Herald » à Londres dit qu'il est vraisemblable que M. Baldwin demandera à la Chambre des Communes de donner son approbation à une entente militaire avec la France.
Ditirrhée oratoire et geste symbolique
Il convient de féliciter M. Jean Montigny, député da ila Sarthe, — et du Cartel des Gauches — dc certains passages d'un article qu'il vient de publier dans le Petit
JJYicotSitq r.! ,>fjc'l it- lis! l->.v« • , > . « , • , . ; Parlant du bavardage de ses collègues,
bavardage qui l'émeut profondément, M. Montigny critique sévèrement la longueur démesurée des débats de la Chambre.
« L'éloquence à la Chambre, écrit-il, est devenue question de quantité et non de qualité. On s'installe à la tribune pour Ja matinée et on achève son discours dans la journée ou le lendemain matin ! Aucun effort pour ramasser le discours, condensée sa pensée ; plus Vorateur a de colonnes à l'Officiel, plus i l est satisfait !
« Il n'est, pas d'assemblée humaine qui tolère un toi verbiage : un tribunal, une réunion populaire vous signifient rapidement leur lassitude, si vous abusez des redites inutiles ; à la Chambre, i l semble que le bon sens perde ses droits. »
M. Montigny a raison de s'élever contre ces mœurs parlementaires, qui « heurtent la raison en déconsidérant la Chambre. » Mais i l a tort d'en rejeter la responsabilité sur ses adversaires politiques.
Il suffit pour s'en convaincre do parcourir le compte-rendu des débats de l'ancienne Chambre.
Alors, les amis de M. Montigny étaient dans l'opposition ; et ils no se gênaient guère pour occuper systématiquement la tribune et y abuser des « redites inutiles ».
Et, pas plus tard qu'hier, n'est-ce point M. Léon Blùm ,allié et associé des radicaux-socialistes, qui délayait un discours, pour permettre à des députés, réunis hors séance, de se mettre d'accord sur la question de la représentation de l'Alsace et du la Lorraine auprès du Vatican ?
S'il veut être juste, M. Montigny doit donc adresser se critiques à ses collègues, en général, et en particulier ,à ses amis socialistes, qui sont passés maîtres en l'art de parler pour raconter des balivernes.
Gela dit, j'approuve M. Montigny quand i l réclame la réforme « d'un règlement suranné et absurde ».
Et, bien qu'i l compare, en un langage un peu osé, la bouche de ses collègues à une autre partie de notre individu que je préfère ne pas nommer, j'approuve encore le député de la Sarthe lorsqu'il s'écrie plein d'indignation :
(( Nous en avons assez de la diarrhée oratoire. »
Oui ,nous en avons assez. Car la diarrhée surtout quand elle est oratoire, est un mal dont on s'accomode d'autant plus difficilement qu'il n'est pas de bismuth assez efficace pour le combattre.
Il existe, aussi, à la Chambre, une autre maladie que M. Montigny, qui 6emble pavé de bonnes intentions, devrait bien nous aider à terrasser. 1 T t rc f ' j ^
C'est la maladie du geste symbolique. Or, le geste symbolique, qu'on multiplie
depuis qualque temps à l 'infini, cause un tort grave au pays.
Pendant qu'on gesticule symboliquement le prix de la vie augmente, le. franc baisse, l'Allemagne relève la tête et le9 communistes s'agitent.
Cherchons donc un bon remède, non seulement contre la diarrhée oratoire, mais contre le geste symbolique.
Si nous le découvrons, le Français moyen, le petit Français et lo gros Français nous en seront, je crois, extrêmement reconnaissants.
Albert CASABONA. §§§ ;
M. Caillaux et le Communisme Nous lisons dans une interview do M. Caillaux publiée par l'Œuvre, ce qui suit :
Quand i l y aurait, aux élections prochaines, dit M. Caillaux, quarante communistes à la Chambre, y aurait-il lieu de s'en effrayer P Le communisme, parti extrême, groupe autour de lu i , les mécontents. Il réunit ainsi sous son étiquette des gens qui ne savent pas ce que c'est. Dans la Sarthe, h ila Ferté-Bernard, notamment, i l y a des « communistes ». J'en connais un. L'autre jour, je lui ai dit :
<( Alors, tu es communiste ? » Il m'a répondu : « Monsieur Caillaux, dans ma famille, on
a toujours été des partis les plus avancés. Voilà ! »
Mais tout laisse à penser que ce farouche moscoutaire sarthois — qui défend à sa manière l'honneur de sa famille — voterait, le cas échéant, pour M. Caillaux, qui, certes, r.'est pas bolcheviste '
*#*
Si nous comprenons bien, sans être communiste, M. Caillaux tient le communisme pour une conception politique qu'il n'y a pas lieu de combattre, et s'affirme parfaite-
ment résolu à ne lu i opposer aucune résistance.
Nous le savions bien. Mais l'aveu n'en est pas moins précieux.
INFORMATIONS L E COURS DES C H A N G E S
Après Clôture La livre sterling valait 89.12
§§§
Le dollar valait . 18.65
LA DETTE FRANÇAISE ENVERS LA GRANDE-BRETAGNE
L'Agerice Reuter apprend que jusqu'à présent aucun arrangement n'est en préparation pour une conférence à Londres ou ailleurs, au sujet de la dette française envers la Grande-Bretagne et il semble évident qu'un certain, laps de temps devra s'écouler avant qu'une réunion de ce genre puisse avoir heu.
L'AGITATION AU MAROC On note vers l'extrême Ouest du front
Nord une certaine inquiétude que provoque dans plusieurs tribus le développement de l'action riffaine chez les Djebalas de la
zone espagnole. Au centre, sur l'Ouergha moyen et vers
l'Est, quelques groupes de rôdeurs ont tiré sur les postes et ont tenté de saboter les lignes téléphoniques.
§§§ LES SCANDALES ALLEMANDS
Le président Loche a fait savoir au début de la séance du Reichstag de lundi que le député du centre Hoefle s'était démis de son mandat de député. M. Hoefle, l'ancien ministre des Postes, est mêlé comme on sait aux scandales financiers de ces der-âILL2:' -̂ 1_1U - 3nOÎ32 Or. UJp 2510tn5ifl ZOtA nietrs temps.
-§§§-LE FRÈRE DU MARÉCHAL FOCH
M. Gabriel Foch, frère aîné du maréchal de France, avoué près le tribunal de Tarbes, est décédé lundi à i5 heures, à Fâge de '76 ans. .. . 1 y r n T W T rrr'i"-S I
ON REND LA VUE AUX AVEUGLES DE GUERRE
Le docteut Bon-nefond, Continuant ses opérations sur les aveugles de guerre, dont la vue serait susceptible d'être améliorée en est aujourd'hui à sa quinzième opération. Le mutilé Alex Peltier, de Vevy (Jura) réformé en 1916 pour cécité complète et définitive vient dc quitter la maison de santé dc Trivcli. Il distingue et reconnaît les visages, discerne, l'heure de sa montre et a regagné dimanche son village du Jura sans autre guide que ses lunettes.
ggg UN JUGEMENT
CONTRE UN PROPRIÉTAIRE
La io" chambre correctionnelle a condamné cet aprè-midi à un mois de prison et 3.000 francs d'amende un propriétaire M. Georges Leroux, 33, rue de* Bois, pour s'être fait remettre par de futurs locataires et de la main à la main des sommes de 800 francs pour un loyer de 1.000 francs et i.Soo frs pour un loyer de a.5oo francs. Le propriétaires exigeait ces sommes sous couvert de pas dc porte ou comme garantie de l'exécution de travaux opérés par les preneurs eux-mêmes.
DANS LA GROTTE DU MAMMOUTH
Un message de Cave-City (Kentuckky), annonce que M. Floyd Collins qui a été surpris par un éboulement dans la grottq
. L
est encore vivant dams l'excavation on il est enfermé depuis yieuf
Hi s. L'équifjjc de sauvetage à déjà creusé tyrotLfjjusqu'à profondeur de o m. 80.
Menée de dimanche elle a, gay 1 m. So. Une foule immense se trou-
JJL l'entrée^. „ ,
- J •§§§ | Ms SURVIVANTS DE REIGBSHOFFEN
la Dafts
fin vc
On annonce la mort à Dijon, à l'âge de 87 ans, du colonel Jean-Baptiste Bolnot, président, des anciens cuirassiers de Reichshoffen. Le colonel Boinol, fils d'un ancien soldat de Napoléon i e r , débuta dans l'armée en qualité d'enfant de troupe. Il'sortit de l'école de Saumur sons-lieutenant aux carabiniers. La guerre de 1870 le trouva lieutenant au çf cuirassiers. H prit part à la. fameuse charge du 6 août 1870, où il eut un cheval tué sous lui. Lui-même, grièvement blessé, fut fait prissonnicr.
UN INCENDIE FAIT i 4 VICTIMES
ET REGIONALE
•A S A I N T - P I E R R E
Fêta paroissiale de N-D de Lourdes Dimanche i5 Février igaS
Messe de 11 heures i / 4 : PROGRAMME
Air de Stradella, violon ; Andante Re,ligioso, violon (Thomé) ;
par M. Bienvenu, i c r prix du Conservatoire de Liège.
Ave Maria, (St Yves Bax) ; Panis Ajigelicus, (Fauchey).
Chaut avec accompagnement orgue et violon.
§§§ •
POUR NOS MORTS
PAROISSE DE N-D. DE LA VISITATION
Dimanche, à Bêziers, un incendie s'est déclaré dans les bâtiments construits autrefois pour servir de caserne et occupés maintenant par une fabrique de voitures d'enfants, un hôtel restaurant et les écuries.
A 19 heures 3o, un pan de mur des bâtiments s'est écroulés sur une cinquen-taine de mètres de longueur ensevelissant neuf soldats du 81e d'infanterie, • trois pompiers, un agent de police et une quinzaine d'aurtes personnes.
On a retiré des décombres les cadavres de neuf soldats, des trois pompiers et de l'agent.
Le maire a ordonné immédiatement la fermeture des salles do spectacles en signe de deuil.
Le ministre de la guerre vient de décerner la médaille militaire aux militaires du 8i° R. 1. morts victimes de leur devoir au cours de cette catastrophe : sergent Lettle Edmond ; soldats Gansull Georges, Delprat Paulin, Guilarid Léon, Petit Joseph, Bon-nord Maurice, Alibèrt Adrien, Ribier Jean.
Société des Pécheurs à la Ligne de Saumur.
La Commission qui termine son mandat fait appel aux Sociétaires qui ont signé l'engagement des nouveaux baux et qui, SEULS, CONSTITUENT LA NOUVELLE SOCIÉTÉ, pour poser leur candidature comme membre de la future Commission.
Les inscriptions seront reçues jusqu'au quinze F é v r i e r prochain inclus, dernier délai, soit chez M. Desmants, secrétaire, 45, rue du Pressoir, et chez M. Méngot, cafetier, nd 5 , place de la République.
Les membres qui se seront fait inscrire sont priés de se réunir, le mercredi suivant, 18 février 1925, à la Mairie, à 2 0 heures 1/2 (8 h. 1 2 du soir).
POUR L A COMMISSION :
E. DESMANTS, JSecrétaire.
FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 63. — 11 Février
Par C L A U D E MONTORCE
(Suite) — Puisque tes entants sont turberculeux
il faut bien les soigner. — Qui est-ce qui le dit qu'ils sont tu
berculeux, les médecins P Est-co que vous croyez co que disent îles médecins, M. Etienne ? Ils ont Lien dit que j'avais du <c deli-rium tremens ». Mon grand-père est moit ii i)l> ans , mon père est mort d'accident à 7;< ans, écrasé par un arbre qu'il abattait. C'était un rude et vaillant bûcheron, qui n'a jamais t'ait une heure de maladie. Il a n i 7 enfants, tous robustes ; trois Ont été tués à la guerre, les autres mes aînés, ont tous réussi, ils ont de bons emplois, des situations enviablrs ; n us n- nous vivons pas parce que ce sont des faiseurs de morale qui me reprochent le vin que je bois, comme s'ils axaient peur que je m'adresse u eux pour le payer. Ils ont tous des enfants, de solides gaiJlards, M. Etienne, je vous en réponds, et les miens seraient tuberculeux Allons donc ! 11 n'y a jamais eu de tuberculeux dans ma famille ; i l n'y a jamais eu de u delirium tremens » non plus. Voulez-vous que je. vous dise. M. Etienne, eh bien, les médecins ont voulu se venger sur moi de ce que nous n'avons
Dimanche prochain i5 Février, aura lieu la Féte] annuelle du Souvenir en l'honneur des 100 Héros, officiers, sous-officiers et soldats de la paroisse, morts pour la France.
La cérémonie commencera à 10 h. 3o et sera présidée, par M. le Chanoine Dufresne, Vicaire Général, Supérieur du Grand Séminaire.
Une allocution sera prononcée par M. l'Abbé P. Godrie, enfant de la paroisse, vicaire à Doué-ila-Fontaine.
Toutes les familles en deuil sont invitées à assister à cette cérémonie.
Les officiers de réserve, les Anciens Combattants, les Mutilés et réformés de guerre occuperont, comme de coutume, la chapelle do gauche.
Pulsieurs morceaux de musique seront exécutés par des amateurs de bonne volonté, sous la Direction de M. Gréguy.
La chorale paroissiale fera entendre divers chants de circonstance.
*#*
F É D É R A T I O N D E S M U T I L É S
Les Membres de la Fédération sont invités à assister à ila messe solennelle qui sera célébrée le i5 Février à 10 heures 3o en l'église de la Visitation pour les morts de la guerre.
Des places leur seront réservées.
0-0
Au Patronage St-Joseph de Nantilly Rue Marceau, Saumur
Dimanche i5 Février à i5 h. 3o précises
Dernière représentation do : S E R V I R
Pièce cri deux actes de H. Lavedan de l'Académie française.
L a P o u d r e a u x Y e u x Comédie en deux actes do E. Labiche et
Martin jouée dans les costumes de l'époque (1800).
Location à la Conciergerie
jamais eu recours à leurs services... Allons, buvez, no baissez pas 'la tête comme vous le faites Vous pensez au passé, vous aussi P Ah qui aurait pu supposer que vous, si riche, vous deviendriez le compagnon de pêche, de chasse et de braconnage de Pintèche P La fortune a de singuliers caprices.. Il est vrai que vous pourriez encore vous remet Ire dans la culture, vous associer avec votre frère
— Tais-toi. La terre a toujours été trop basse pour que je me- penche vers elle, ,1e ne. suis pas habitué à travailler, Le travail, du ['este, ce n'est bon que pour ceux qui sont incapables de faire autre chose.
— Il est vrai que vous n'êtes pas embarrassé, vous êtes instruit, vous, M. Etienne, vous êtes un savant.
— Pour ce que cela m'a servi.... Les deux hommes restèrent un moment
silencieux. Ils étaient assis, l 'un sur un billot de
bois, il'autre sur une caisse renversée, dans une chambre à four désaffectée de la ferme de la Coquetière.
Ils élaient vêtus tous deux à peu près identiquement de velours à grosses côtes.
Le costume de Pintèche était seulement plus décati, plus râpé, plus rapiécé que celui d'Etienne Gerbaut.
Ils avaient établi leur domicile à cet endroit, où ils vivaient comme des bétrs sauvages dans leur repaire, d'une nourriture sommaire, de fruits chapardés dans les enclos, de gibier, do champignons, d'escargots ramassés le long des haies.
Ils braconnaient do conceaL, tendaient des collets dans les forêts voisines, s'em-
D \ N S L A L É G I O N D ' H O N N E U R
Au Journal Officiel du 8 février : Est nommé Chevalier de la Légion
d'Honneur, M. Beaurnont Joseph, producteur de graines de semences ,à Saumur ; 3a ans de pratique professionnelle el de services militaires.
§§§ Association des Daines Françaises
COMITE DE SAUMUR L'examen des candidates au diplôme d'In
firmière a eu lieu le 10 février. Le jury é-tait composés du médecin principal Cochois Président,et des docteurs Moreau et Seigneur, médecins de l'Hospice général.
Ont été admises au diplôme : Mesdemoiselles Marthe Grégoire et Cothias (toutes deux avec la mention très bien) ;
Mademoiselle Ledroit, Madame Agnus. §§§
DANS LA PRESSE Suivant une habitude qui maintenant va
faire tradition, MM. les Maîtres-Imprimeurs do notre ville et lés représentants de la Presse iocale el régionale se réunissaient dimanche dernier en leurs agapes annuelles.
Ils avaient confié au Maître Viau, expert consommé dans l'art culinairo le soin d'établir le menu et do l'agrémenter des meilleurs crus ; i l n'y faillit point, et les convives goûtèrent avec plaisir la bonne cuisino française et les extras qu 'un dévoué protecteur voulut bien offrir.
Comme do juste, la satire fut de la partie et maints faits locaux égayèrent ce repas rempli dp souvenirs charmants parfois humoristiques mais certainement fort plaisants parce que ceux qui les narraient • en connaissaient les détours amusants et les à-côtés insoupçonnés.
Co fut une bien charmante confraternité en des moments trop vite écoulés mais que typas et jcurnalos se promettent de revivre, quelque jour de l'an nouveau.
§§§
AU FORT
Trois séances consécutives ont consacré le talent de nos jeunes acleurs du Fort dans l'interprétation aride et délicate d'une œuvre classique.
Le Bourgeois Gentilhomme n'était point aisé à rendre ; pour y découvrir et nuancer les Malices du fin comédien, i l fallait entrer dans la peau même de tous ces acteurs qu'étudia avec tant de perspicacité le Bonhomme.
Nos artistes du Fort n'y faillirent point et tout en s'engonçant dans les pourpoints des personnages, ils en épousèrent étroitement les travers ou les qualités.
Point n'est besoin de narrer ou remémorer cette figure joviale de Jourdain ou Pilot se camoufla de si plaisante façon, pas plus que -les répliques cinglantes de la sensée épouse de cet homme de qualité, que Erissé persifla adroitement.
Dorante (Corbcl)et de St Alvar (Véger) incarnèrent des figures de cour fort bien précisées : Lucile (Granry) toujours gracieuse s'attira les sympathies par sa clairvoyance et sa franchise ; quant à la pandar-
busquaient le soir, armés d'un fusil, à l'affût des bêtes sauvages, des chevreuils, des sangliers et des lièvres, que Pintèche allait vendre, clandestinement à des commerçants complices.
Le courtier ne rapportait jamais d'argent mais des provisions de bouche, et, quand il avait Jivré une grosse pièce de gibier, un q.uarlaut do vin qu'il plaçait sur un chevalet, derrière la porte.
C'était là un talismann qui avait le don do le retenir au logis.
Quand i l avait du vin dans leur domicile, Pintèche ne s'absentait plus, de crainte des voleurs.
Etienne restait auprès de lui , par apathie par dégoût de tout, comme une épave ue-meurée auprès d'une autre épave. Ce que l'ivrognerie avait fait de l'un, la paresse, le, désordre, le gaspillage, l'oisiveté, le jeu, le libertinage l'avaient fait de l'autre.
L'aîné des fils Gerbaut s'était réfugié là, acculé à la plus noire misère, par une détresse contro laquq'.le i l n'avait pas su réagir-
Jaloux de son frère misanthrope à l'excès, i l exhalait, devant Pinlèche, la haine qu'il avait voué à tout le genre humain, la colère qu'excitait en lui le spectacle ae ceux qui réussissent par l'effort et la persévérance.
Il demeurait de longs moments taciturne et muet.
Pintèche ne l'interrogeait jamais ; i l savait seulement que son compagnon d'infortune était un dévoyé, un déchu, un paria comme lui.
Il savait qu'Etienne avait eu des mal-
do de Nicole (Fourreau) elle aida fort bien ,'e. public à rire do ce futur Mammamouchi qu'était son orgueilleux patron.
Cléonlo (Omnès) e,t Covielle (Petit) piquèrent au vif la curiosité de l'assistance par l'échafaudage de leur cérémonie tureque.
Que dire de tous ces professeurs plus enragés les uns que les autres dans leur art et qui s'enorgueillissaient d'avoir pareil élève.
Des frénétiques bravos du ballet des Marquis et Marquises aux désopilantes liturgies du Muphti (Messageot) et des disciples d'Allah ce fut un succès inespéré et chacun y vécut de charmants instants.
Bravo les jeunes ; quand on aborde Molière avec succès, c'est merveilleux.
Continuez donc pour l'honneur de votre Patronage et sur la trace de vos aînés.
*** s Jrl i ÏÏVli S j J * % •USa Wt V F I B <%*rJMi,"
Une partie fort intéressante de ce spendi-de programme méritait une mention spéciale ; les jeunes lionceaux de M. Cléry ont donné do fort beaux assauts de sabre et d'épée : M.M.Baulu e,t Lambault méritent de chaudes félicitations pour leur science et leur tactique et nous ne leur ménageons certes noint.
§§§
Blanche SELVA à Saumur Nous rappelons quo c'est vendredi i3 fé
vrier à ao heures 3o, salle des fêtes de l'Hôtel de Londres, qu'aura lieu le magnifique concert donné par Ja célèbre pianiste Blanche Selva. C'est une occasion unique d'entendre une des plus grandes virtuoses de l'époque actuelle, et d'ores et déjà cette soirée s'annonce comme devant remporter le plus grand succès.
Location à 1 Hôtel de Londres. §§§
UNION SYMPHONIQUE de Saumur
Nous apprenons que le concert « extraordinaire » de l'Union Symphonique est fixé au Lundi 16 Février prochain.
En dehors du prestigieux violoncelliste Maréchal, le, comité s'est assuré le concours d'une cantatrice de grand talent, Madame Dispan de Floran.
La location sera ouverte le vendredi i3 février, pour les membres honoraires ; et le samedi i / i , pour les autres personnes, chez Mlles Lecuit, rue d'0*rlécms.
§§§ COMITÉ des FÊTES )
DE L'ENTRAIN ! ENCORE DE L'ENTRAIN !
Les préparatifs du Grand Bal Masqué qui aura lieu dans la nuit du ai au a5 courant, au théâtre municipal de notre ville et dont l'organisation est assurée ^ar les membres do notre zélé Comité Permanent des Fêtos, battent leur plein. Nous allons avoir en cette circonstance, une très belle fêle, de nuit. Et chacun, danseuses, danseurs, spectateurs passeront certainement de délicieuses heures, au milieu d'une atmosphère bruyante, joyeuse, telle la réclame S. M. Carnaval.
D'ores et déjà, presque lous les costumes qui auront un cachet séduisant, se trouvent
heurs, de terribles disgrâces, qu'il avait subi des épreuves dont on avait beaucoup parlé à Sauvigny, sans le plaindre, toutefois.
Il savait que la fortune laissée par le vieil Eparvier avait été dispersée totalement et que les deux enfants du redoutable et orgueilleux usurier avaient eu une fin lamentable.
Il savait que Georges Eparvier avait été arrêté, accusé de vols, de tentatives de chantage,, de tentatives d'assassinat ; om'il avait été condamné à mort par la cour d'assises de Versailles, puis gracié et dépor-té.
Il savait aussi, comme tout lo monde, du reste, que la fière Isabelle Eparvier, femme d'Etienne Gerbaut, était morte d'une façon dramatique.
On l'avait trouvée étendue auprès de son mari, dans une misérable mansarde où ils s'étaient réfugiés, à Montmartre.
Une écœurante odeur de gaz d'éclairage, répandu dans l'escalier de l'immeuble, avait donné l'alarme aux autres locataires qui croyaient à une fuite et redoutaient une explosion.
Isabelle avait cessé de vivre ; son mari, en qui on avait trouvé quelques faibles palpitations de vie, avait été tiré d'affaire.
Après quelle effroyable odyssée étaient-ils parvenus à co lugubre dénouement ? Etienne ne l'avait pas révéjé et la grande ville avait fait le silence sur ce drame obscur comme elle, le fait sur tous les mystères que recèlent les flots muets de son fleuve majestueux et profond comme l'oubli.
à la confection. La plupart des magasins do nouveautés ont exposé leurs satinettes aux nuances vives qui s'arrachent avec profusion. Cependant, comme tout le monde n'est point né sous l'étoile de faire une couturière irréprochable, fous les danseurs 110 trouvant la possibilité de se faire le travesti, apprendront avec satisfaction quq chez M. S toi I, rue. du Puits-Neuf, 3 2 , et chez Mme Rogeon, concierge au théâtre, ils pourront choisir à leur goût la combinaison de la soirée qui leur permettra de fox-trotter sans être reconnus.
DE L'ENTRAIN ! ENCORE DE L'ENTRAIN ! Telle est la devise du Comité Permanent des Fêtes et dans ce but, afin que tout l'éclat de la fête ne tarisse un seul instant, au cours de la soirée dansante, les organisateurs viennent de s'assurer le concours de Deux Brillants Orchestres, lesquels auront la haute charge d'animer : spectateurs, danseuses, danseurs sans arrêt.
Sous les accents des rythmes à la mode, des batailles inoffensives d'usage; mais très fournies, se dérouleront, serpentins, boules de coton et autres engins sans danger voltigeront entre le plateau théâtral, loges et galeries Enfin, bel éclairage, bon buffet, et défilé costumé qui doit occasionner de bien agréables heures.
Quelques décisions du Comité organisateur
Le Comité a modifié le prix des entrées précédemment fixé.
Toutes les personnes costumées paieront un prix unique de CINQ francs.
Prix des points de vue : Pourtour et loges, 4 francs ; autres places, 2 francs. (Tous droits de taxe et location en sus, sur les prix).
Pour la location des places du théâtre (danseurs et spectateurs) s'adresser chez Molles Lecuit, rue d'Orléans, à partir du mardi 17 février.
Le grand défilé des costumés aura lieu à a3 h. 3o. Pendant ce défilé.le masque sera obligatoire. La distribution des prix s'effectuera à son issue.
Des prix intéressants seront attribués aux plus beaux costumes.
Il sera distribué un numéro d'ordre par groupe ou individuellement.
| 3 i f $ ( j, ; f 11 >/>£, tlO*^*); î i l 9 f i 5 F ù 17 H1 f; W
Le Comité informe ses souscripteurs que pour cette soirée dansante, i l sera attribué une place gratuite par cinq francs de cotisation (maximum quatre places). Il ne sera perçu que les droits de location et de taxe. (S'adresser également à partir du mardi 17 février,chez Melles Lecuit,pour la location).
Vu lo grand nombre de Souscripteurs , le Comité les invite àretenir les places, le plus tôt possible, à partir du mardi 17 courant.
##*
Les organisateurs mettent à la connaissance de tous que des soupers seront servis à partir de minuit au foyer du théâtre.
Pendant toute la durée du bal, deux orchestres se. feront entendre. Il y aura d'autre part de grandes batailles de serpentins, boules de coton,etc. Les confetti sont exprès sèment défendus.
La grande ville est un gouffre sans fond qui happe les destinées aventureuses, qui les attire, îles entraine dans son tourbillon et qui étouffe, dans le bruit joyeux de ses fêtes, dans l'infernal vacarme de ses rejouissances, les râles des vaincus, les cris de détresse des désemparés, les appels tragiques de|s désespérés.
Un long silence avait suivi les dernières paroles de Pintèche qui était tombé dans une morne prostation où le souci cle boire, seul, lui inspirait de temps en temps le geste do remplir son verre avec la cruche, de le porter à ses lèvres, de le vider d'un trait.
Dès qu'il avait accompli cette formalité, i l reprenait sa pose lamentable de pauvre déchet d 'humanité écrasé par de tragiques et inéluctables fatalités.
Il n'était plus qu'un être débile, chétif, falot, dont la peau était ridée avec excès, dont les yeux étaient caves et glauques, dont les cheveux étaient rares, blanchis, plaqués par mèches ridicules comme les poils d'un caniche mouillé, dont les mâchoires étaient ébréchées.
Il avait l'air de ces vieillards guffreteux et pitoyables, victimes de leurs vices et de leurs débauches, qui grelottent au soleil, en plein midi, qui ne respirent plus, qui râlent ; qui ne marchent plus, qui se traînent ; qui ne dorment plus, qui ne rient plus, de peur que la mort, qu'ils redoutent ne mette à l'improviste le squelette de sa longue main décharnée sur leur pauvre carcasse défaillante.
[A sun.«i 0-0
Chambre de Commerce de Saumur EMPLOI DU CHÈQUE
La loi du 3i décembre igs.'i (Articles i exempte du droit de timbre toute quittance de sommes réglées par chèque ou par virement en banque, sous réserve d'indiquer sur le reçu la date, le numéro du chèque et la Banque sur laquelle i l esl tiré.
Cette facilité accordée aux règlements de co genre doit contribuer à la vulgarisation du chèque et rendre son emploi d'un usage courant pour tous les Français.
L'émission des billots de la « Banque de France » près d'atteindre son maximum, no conjure pas les difficultés de la circulation fiduciaire, mais favorise l'augmentation du taux de .l'escompte et des avan-C e s : ' s e ; — - r ™
Il faut enrayer l'inflation dont le péril se fait chaque jour de plus en plus menaçant.
L'emploi du chèque est une mesure efficace sinon décisive.
Il est urgent de réagir et de prendre exemple sur les Anglais et les Américains, qui généralisent l'usage du chèque el l'a-daptqnt à leurs moindres paiements.
Les Industriels et les Commerçants peuvent maintenant régler leurs frais de transport par chèque puisque les réseaux de chemins de for français onl adopté ce mode de paiement et le principe du cautionnement bancaire.
Les gares de Saumur P. O. et Etat acceptent ce règlement sous les réserves suivantes :
a) Que l'expéditeur ou le réceptionnaire avise de son intention de régler par chèque.
b) Que les chèques soient tirés sur une Banque locale.
Les Compagnies de Chemins de fer ont égalment reçu des ordres de solder leurs débits par chèques ou virements.
D'autre part, les Banquiers de Saumur pour favoriser l'emploi du chèque on effectuent le paiement sans frais.
Toutes les Administrations do l'Etat, suivant ,les instructions de M. le Ministre des Finances, acceptent, également, les paiement par chèque.
Les Industriels et les Commerçants, les particuliers peuvent donc adopter ce mode de règlement pour leurs impôts et taxes diverses ainsi que pour acquitter leur loyer.
Les Chambres de Commerce et les Groupements commerciaux ont le devoir de persuader leurs commettants que l'emploi du chèque peut seul dissiper le malaise créé par les difficultés de la circulation fiduciaire.
L'inflation désastreuse et continuelle occasionnée par l'émission des billets, qu'absorbe au fur et à mesure le mouvement des affaires, aura vécu si chacun sait et veut comprendre son devoir : User du chèque, favoriser et développer son emploi.
§§§
MESSE ANNIVERSAIRE Monsieur et Madame JEAN PERREIN et
leur famille prient leurs amis de bien vouloir assister à la Messe Anniversaire qui sera célébrée à la mémoire de
M o n s i e u r M i c h e l P E R R E I N le Lundi 16 Février, à 9 heures en l'église Saint-Pierre.
Paris) et. publie son premier mauvais) Madame. Bonheur
-§§§-
René BENJAMIN à Angers UN GRAND FRANÇAIS : Maurice Barrés, tel sera le sujet de l'intéressante conférence que René Benjamin, le célèbre écrivain fera vendredi, i3 février au Petit-Théâtre du Grand-Cercle.
On n'a pas oublié le très grand succès que remporta la première venue de René Benjamin il Angers et c'est à la demande générale qu'aura lieu cette nouvelle, conférence.
**» RENÉ BENJAMIN
René Benjamin, né à Paris ie 20 mars i885. Famille; paternelle et maternelle, toute de Paris depuis un siècle.
Libre jusqu'à l'âge de 6 ans, ô joie 1 De six à vingt : études, tristesse I Collège Roi-l in, lycée Henri IV, Sorbonne. En i4 ans, trois professeeurs à retenir, trois seulement qui aient le sens de la vie.
A 21 ans, le régiment. Enfin c'est une l i bération. Adieu les livres ! Des ouvriers, des paysans. La vérité, la vie. L'instruction commence. Bien entendue, elle n'est pas finie
Au retour du régiment, l'acteur Signoret qu'il a rencontré dans une cantine militaire lui fait jouer une pièce chez Réjane, à condition qu'elle n'ait qu'une représentation (1908).
U commence à faire du journalisme (GU
Blas. Echo de roman (bien (1909).
Il entre au GU Blas comme, rédacteur quotidien. Années de débrouillage admirables.
Antoine, à l'Odéon, lui prend et lui juin.* 2 actes : Le i'echa. (février 19,12).
il commence vers cette époque, une vaste élude des soutiens de la Société sous formes d'études de mœurs sans élément romanesque, persuadé que des «choses vues » peuvent avoir un caractère d'art tout aussi grand qu'un roman genre dont les contemporains abusent. Il commence par Les Jus-lices de Paix dc Paris qu'il publia en i g i 3 et i l vient de passer un an à étudier Le Palais qui est la seule logique, quand la guerre éclata. Au début de 191/1, i l a donné aussi un livre sur l'Hôlel des Ventes. Sa faune et ses mœurs.
Mobilisé, le troisième jour, il part le huitième pour la Lorraine et en septembre est blessé près do Verdun. Hôpital, convales-cense. Il écrit Gaspard (Prix Goncourt) i g i 5 , fait un an commo convoyeur où i l voit successivement lous les fronts, el écrit dans les trains où i i convoie les vivres des armées' : Sous le ciel de i'Va/iee (îgiG. II passe ensuite à la propagande, o t envoyé au front anglais ,aux grands camps anglais en Angleterre, puis aux camps américains en France, >t commence à cette occasion, un métier do conférencier qu'il n'avait pas encore abordé.
Il publie Le Major Pipe el son Père (igi7) et Grand Goujon ( ig i8) .
En igig i l donne Amadou bolcheviste. Revenant à ses soutiens de la Société, i l
publie en igru La Farce ede la Sorbonne, pamphlet violent contre cet établissement à son avis d'inutilité publique.
Revenant vers le théâtre vers /lequel i l se sent nettement attiré et où il voudrait faire de la comédie sociale, i l donne successivement :
La Pie Borgne (Odon 1921). Les Plaisirs du Hasard (Vieux-Colombier,
1922). Il faut que cliacun soit à sa place (Vieux-
Colombier 192/:). Enfin, abordant le portrait, i l donne en
1921 : Antoine Déchaîne et en 1923 : Le Solliloque de Maurice Barrés.
Le premier lui vaut un procès, intenté, par une jeune actrice, qui ne se trouve pas peinte à son gré. Et bien entendu, i l le perd (1922) comme H sied à l'homme qui a écrit Le Palais et ses Gens de Justice.
Depuis la guerre i l a fait également tant en France qu'à l'Etranger (Pologne, Norvège, Danemark, Angleterre, Hollande, Suisse, Belgique) quelque deux cents conférences, qui sont le plus souvent des récits de choses vues, des sortes de reportages parlés, des portraits pris sur le vif. La conférence est pour lui du théâtre, et ne peut être quo cela.
Pas décoré c 1 Pas encore été en prison ! Indépendance garantie !
CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR Maximum de Dépôt par Livret :
5.000 Francs Séances des 5 7 et 8 février 192a
Sous la présidence de M r s Gallé-Chaussepied Roger-Brunet et Lieutaud.
Versements de 110 Déposants, i i Nouveaux : 85.721 francs.
Remboursements : 63.65a francs. Remboursements d'intérêts ai.gi3 francs. La caisse paie h pour cent.
État-Civil de Saumur Du 7 au 10 Février 1925.
NAISSANCES
Georges Bernier, 3 , rue Saint-Michel. Francine Henrio, 9 , rue Saint-Nicolas René Guilbert, 2 6 , rue Nationale. Roger Ménard, à l'hôpital. Denise Redureau, 7 0 , rue Waldeck-
Rousseau. Roland Baudin, à l'hôpital.
MARIAGES
Pierre Cailleau, employé de commerce, a épousé Marie Méry, employée de commerce, tous deux à Saumur.
Louis Chevalley, employé de commerce, a épousé Odette Guillemet, sans profession, tous deux à Saumur.
DECES
Eugène-Pascal Léger, époux Fournier, 54 ans, coiffeur, 4 0 , rue d'Orléans.
Marie Hardouin , épouse Bélanger , 67 ans, cultivatrice, à l'hôpital.
Auguste Mainguy, 54 ans, célibataire, journalier, à l'hôpital.
Roger Le Brun, 6 mois 1/2, 2 1 , rue du Bellay.
Rosalie Leroy, veuve Logerais, 76 ans, sans profession, 16, rue Seigneur.
F a i h de S a u m u r el t i i v i r o n -DI.SCUSSIOiN TRAGIOUE
La cession de. fonds de coiffeur de Mme. veuve Maria Maupoint, 3/i a n 9 , domiciliée place Dupetit Thouars, 6, à un certain Nourry Maurice, 27 ans, coiffeur, devait amener, samedi après-midi, une discussion mouvementée et qui menaça de tourner au tragique.
En effet, l'entente ne se fit point entre les cessionnaires et le nommé Nourry commença à faire du potin, brisant certains objets qui so trouvaient sous la main.
Un corps à corps s'en suivit et entendant le bruit le garçon, nommé Mioche, intervint pour essayer d'améliorer la situation. Ça no fit qu'empirer : de colère la femme Maupoint s'empara d'une bouteille et en frappa sauvagement à la tête Nourry : le verre fit de profondes blessures et le blessé perdit bientôt son sang en abondance. Nourry accourut immédiatement se faire panser chez le D,F Travaillé, pharmacien.
Se rendant ensuite à la police, i l porta plainte conlre la femme Maupoint : le commissaire a dressé procès-verbal d'enquête et l'affaire aura son dénouement en correctionnelle.
MODEREZ VOS EXPRESSIONS
La femme Marie-Louise Langevin,36 ans, domiciliée, 3 place de la République, s'est vu dresser contravention pour insultes grossières et outrages envers un agent de service dans l'exercice de ses fonctions.
CHÈRE PARTIE DE CHASSE
Surpris en ilagrant délit de chasse dans le bois de Verrie, M'aide d'un chien,d'un furet et de bourses à lapins et ce'sur terrain d'autrui, les deux saumurois Louis Foucher, 52 ans aubergiste,et Joseph Dou-celin,53 ans, sauront ce. qu'il en coûte.
JOLIE PIÈCE Péchant en Vienne, samedi après-midi,
non loin de Saint-Germain, deux fines Ji-gnes saumuroise®, M. Cougnault, professeur d'éducation phisique, quartier des Ponts et M. Savarit, employé des contributions indirectes, ramenèrent à la rive un joli brochet de 1 m. dc long, pesant le poids respectable de i i livres.
Félicitations aux pêcheurs récompensés.
LE CHATIMENT Tous doux condamnés à des peines de
trois mois de prison pour Vols, les nommés Georges Caillaud, 21 ans, et Désiré Dieux, 27 ans, journaliers à Doué ont été appréhendés par les gendarmes de Saumur en vertu d'un mandat de réquisition du V arquet.
CODE DE LA ROUTE Le chauffeur de l'auto 3og3 L-7 apprendra
par un procès-verbal qu'il faut une plaque d'identité à sa voiture.
Louis Battais, cultivateur aux Rosiers, pédale de nuit sur un vélo non muni de lanterne ,de plaque d'identité et d'appareil sonore : i l s'en souviendra.
-§§§-
Abus de confiance — Pour détournement de billets à 'a Compagnie des Tramways, René Bossé, -5 ans, est condamné à 8 jours de prison.
Jeunes voleurs — Pour divers vols commis; par des mineurs, le tribunal renvoie les inculpés en maison de correction jusqu'à leur majorité.
Le bien d'autrui —• Appelé devant le tribunal pour y répondre du vol d'un pardessus et de divers objets, le nommé Léopold de Gongoza oublie de se présenter : le tribunal constatant le délit condamne le prévenu à 6 mois do prison.
Lait mouillé — L'inspecteur des fraudes ayant opéré des prélèvements de lait chez plusieurs laitières, les femmes Coutard et Boret, cultivatrices à Dampierre;, durent présenter leurs bidons de lait, l'analyse re-.leva un mouillage de 20 % pour la femme Coutard et de 10 % pour Mme Boret.
La femme Coutard a été condamnée par lo tribunal à îs jours de prison avec sursis, 3oo francs d'amende, l'affichage du jugement à son domicile, aux mairies de Saumur et de Dampierre ot à deux insertions dans lo Petit Courrier et l'Ouest ; la femme Boret s'entendit infliger 5o francs d'amende et l'affichage.
Chacun, chez soi — MM. François Guéri-neau, 57 ans et Louis Roy, 57 ans, tous deux propriétaires à Douces ,vont à la chasse sur le terrain d'autrui, résultat contravention, puis en correctionnelle 5o francs d'amende et 25 francs de dommages-intérêts.
Peu scrupuleux brocanteur — Louis Mou-tault, 22 ans, chiffonnier à Saumur, achète à des tiers des objets volés, puis est trouvé porteur d'armes prohibées. Il oublie de se présenter à la barre pour répondre de ces délits : de tribunal lui inflige trois mois de prison et deux amendes de 5 francs.
Chasse fermée — Malgré que ce soit interdit maintenant de poursuivre le gibier, Eugène Moreau, a4 ans, journalier aux Rosiers, est pincé à la chasse. Il lui en coûtera 100 francs d'amende, le coût d'un permis de chasse général et la confiscation du fusil.
Pour leurs chiens.... qui divaguent à travers champs, Eugène Proust, 58 ans, cultivateur à Vernantes ; Henri Chasle, 53 ans, cultivateur à Neuillé et une dame Cassin, née Marie Ferchaud, /!3 ans, écopent chacun 5o francs d'amende avec sursis.
Coups et blessures — 25 francs d'amen-do rappa'Jeront au jeune Camille Biais, ig ans, cultivateur à Méron, qu'il ne faut pas impunément frapper autrui.
Chassa défendue — En temps prohibé, avec engins prohibés, Magloire Fretay, 54 ans, cultivateur, se livre au doux plaisir de la chasse : i l lui en coûtera 100 francs d'amende.
Et l'autorisation — Camille Bounomdet, 3a ans, coiffeur à Brain et une dame Fe-nouin de la Fosse-de-Tigné, ouvrent des débits de boissons sans autorisation: 16 francs d'amende chacun.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL̂
Audience du samedi 7 février 1926
La domestique malhonnête — Employée successivement à l'Hôtel do Londres puis aii collège de Saumur, la femme Pierre Delande, 5i ans, journalière s'empare de toute espèce de dinge : pincée elle est poursuivie devant le tribunal qui la condamne à i5 jours de prison.
Ennemi de l'autorité —- Etant pris de boisson, Claude Riffey, 33 ans, journalier à Fontevrault ,-fait du scandale, les gendarmes veulent lui imposer silence mais i l les insulte grossièrement: de co fait i l est puni de 1 mois de prison.
En défaut — Le nomade Jean Jouai'i, 3o ans journalier, sans domicile fixe, interpellé par les gendarmes, ne peut fournir de carnet anthropométrique et de certificat de vaccination : poursuivi, i l est condamné à 8 jours de prison.
Mauvais vin — Alors qu'il est pris de boisson et de passage à Saumur, le journalier François Page, 52 ans, sans domicile fixe, brise la glace de la devanture, de M. Drapeau, boulanger : arrêté, i l passe en correctionnelle où i l écope 6 jours de prison et 5 francs d'amende.
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Les Porteurs de Fonds Russes
Nous avons constaté, à différentes reprises, quelle vaste fumisterie constituait le fameux principe de la diplomatie publique, prôné par ceux qui se prétendent des hommes de Progrés. Un journal publie-t-il un document qui gêne le gouvernement ? On le poursuit pour espionnage. M. Herriot avait déclaré sur le ton pontifical qui lui est habituel : « 1} faut bannir la rouerie dc la politique ». Et l 'on sait que les maîtres du jour ne se maintiennent en place qu'à f o T c e de rouerie, de compromis et de combinaisons obscures.
Les communistes ne nous donnent pas L'exemple d'une plus grande franchise. Jusqu'à présent, ceux qui prêchent la défiance vis-à-vis d'eux ont reçu des faits plus des confirmations que les partisans fanatiques d'embrassades internationales n'en ont reçu eux-mêmes.
Personne ne se fait d'illusions exagérées. Nous savons bien, qu'en aucun cas, la reprise des relations avec los Soviets ne pourra entraîner d'indemnité totale pour tous ceux de nos compatriotes que le cataclysme russe a lésé. Les plus optimistes es
pèrent, néanmoins, qu'il sera possible de sauver, quelque chose — peu de choses, peut-être, — mais quelque chose enfin ! Cette prétention est celjlo du gouvernement ; c'est cello de M. de Moruio et les Soviets n'y répondent point par un refus formel.
Mais faut-il pour cela nourrir de réconfortants espoirs ? On ne le voit pas, car la conduite des Soviets est trop louvoyante, trop équivoque pour être sincère et pour inspirer confiance.
L'Humanité vient de traiter, une fois de plus, la question des dettes russes. D'abord elle prétend bien que les Soviets n'indemniseront que les a petits paysans porteurs de fonds russes ». On reconnaît là les procédés démagogiques chers aux communistes : en tout et pour tout, ne pratiquer qu'une politique do alasse ; opposer partout les « petits » aux u gros ». Peu importe que ces « gros » aient acquis leurs avantages de fortune par les moyens les plus honnêtes. Peu importe qu'ils aient monté de quelques degrés dans l'échelle sociale parce qu'ils ont beaucoup peiné, beaucoup travaillé et beaucoup épargné. Ce qu'il faut à tout prix, c'est exciter des haines, c'est répandre des germes de discorde et de révolution.
Encore faudrait-il que les bonnes paroles prodiguées aux petits porteurs fussent franches et catégoriques. Or, i l n'en est rien. Cette prétendue reconnaissance do dettes est entourée de toute sorte de restrictions et d'ambiguïtés qui en neutra lisent tout ce qu'on y pourrait découvrir de rassurant.
Si les Soviets, disent en substances les écrivains de l'Humanité, veulent bien servir des revenus aux petits porteurs français de fonds russes, c'est un acte purement bénévole de leur part.
En effet, les emprunts contractés ein France de i88g-igoo par la Russie des Tsars, évalués à 16 milliards et souscrits par 1.600.000 épargnants, ne furent utili-sés« ni pour l'agriculture, ni pour les transports, ni pour ^'ensemble du peuple russe, ».
Ils furent des escroqueries, parce qu'ils ne furent réalisés qu'avec le concours des banques et des journaux et que banques et journaux touchèrent de fortes commissions.
Des hommes comme M. Painlevé, qui ne se fait cependant pas faute de condamner la Révolution Russe, ont dénoncé l'immoralité de ces emprunts.
D'autre part, la France a soutenu, da i g i 8 à 1920, contre les Soviets, des attentats militaires qui ont causé à la Russie un préjudice « formidable », « énorme ». Koltckak, Denikine, Youdénitch, Wrangel ont commis tout à tour, pour notre compte, de véritables actes de « banditisme ».
C'est la France et l'Angleterre qui, en 192/J, ont essayé de porter un u coup de J arnac » à la Russie bolchevique, en payant en Géorgie un soulèvement dirigé par les chefs socialistes.
L'Humanité ajoute que M. Herriot voulait révéler, sous le sceau du secret, à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, le nom du u haut personnage français » qui a a monté" ou favorisé » co coup. Mais Doriot ayant déclaré qu'i l répéterait ce nom, la révélation n'eut pas lieu.
De tous ces faits découle pour nous l'obligation de verser une indemnité quasi astronomique à ila Russie des paysans et des ouvriers.
Pourtant, ou l 'a vu, celle-ci consent à effectuer quelques payements au profit de nos petits porteurs paysans. Mais c'est là une pure grâce qui nous est accordée. Or, on sait, ce que vaut une grâce do ce genre. C'est un refus poli, et voilà tout.
On sait que. M. Herbette, notre ambassadeur à Moscou, a dû protester contre les paroles prononcées par le président des Soviets, Rykoff, louchant les porteurs de fonds russes. Sans doute pour arranger les choses Rakowsky a déclaré : « Nous sommes prêts à payer jusqu'au dernier sou ». Comme tout cela est contradictoire et compliqué !
N'oublions pas, d'ailleurs, que la Russie n'entend essayer de nous payer que lorsque, nous lui aurons consenti un emprunt, qui ne sera pas une escroquerie celui-là, et qui se fera évidemment sans le concours des banques et des journaux bourgeois !
Vraiment, les Soviets ne nous paraissent, pas encourageants. S'ils « payent », ce ne sera quo dans une. très faible mesure et à contre-cœur. Seul, un gouvernement énergique pourrait obtenir un résultat, en sachant employer le langage qui impose et les mesures qui contraignent.
Cette méthode n'a rien de commun avec cello dos poignées de mains, des sourires et des acquiescements bonasses qui est aujourd'hui à l'honneur.
Roger THIBLOT.
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101
8 10 8 12 8 20 8 28 8 33 8 39 8 45 8 50 8 51 8 56 8 58 9 05 9 11 9 17
103 (1) Samedi et Dimanche seuiemt
13 35 13 37 13 45 13 53 13 58 14 04 14 10 14 15 14 16 14 21 14 23 14 30 14 36 14 42
105
17 30 17 32 17 40 17 48 17 53 17 59 18 05 18 10 18 11 18 16 18 18 18 25 18 31 18 37!
FONTEVRAULT A SAUMUR
STATIONS
Fontevrault.. .départ. Chaumont h. Montsoreau • La Vignolle h. Turquant La Gabelle.. . . . . . .h. Parnay Souzay Dampierre Beaulieu h Petit-Puy h Saumur-Ville Saumur Croix-Verte. Saumur P.-Oarrivée.
102 Samedi et Dimanche seuiemt
9 36 9 42 9 48 9 54 9 56
10 01 10 02 10 07 10 13 10 19 10 24 10 36 10 42 10 43
104 7". tes j. sauf les Samedi et Dim-
11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 H 56 12 01 12 07 12 13 12 18 12 30 12 36 12 37
106 (1) Samedi et Dimanche seulemt
15 12 15 18 15 24 15 30 15 32 15 37 15 38 15 43 15 49 15 55 16 » 16 12 16 18 16 19
108
19 » 19 06 19 12 19 18 19 20 19 25 19 26 19 31 19 37 10 43 19 48 20 » 20 06 20 07
Saumur P.-O. D é p a r t . ^ ™ E N T R E S A U M U R P " ° ' E T BAGNEUX Place du Théltre. * 4 5 9 3 ° 1 0 4 5 1 2 °° 1 2 4 5 1 3 3 0 1 4 1 0 « 00 16 20 17 40 18 45 19 30
Pont-Fouchard56 Octroi 9 3 6 1 0 M 1 2 ° 6 1 2 5 1 1 3 3 6 1 4 1 6 1 5 0 6 « 26 17 46 18 51 19 36
Bagneux. A r r i v e * " ' ̂ " " M 1 2 1 2 5 7 1 3 4 2 1 4 2 2 « « 32 17 52 18 57 19 42 8 03 8 28 9 43 10 58 12 13 12 58 13 43 14 23 15 13 16 33 17 53 18 58 19 43
D E F E R L I G N E D E L ' É T A T
PARIS (Montparnasse) — S A U M U R — B O R D E A U X STATIONS
Paris. Chartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir . Château laVallière Noyant-Méon Liniires-Bouton . Vernantes Blou Vivy SAUMUW (Orï.) arr.
— dép. Nantilly arr. SAUMUR (Etat)arr.
rte -ririjj nOêfri Nantilly..... arr.
— dép. Chacé-Varrains .. Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.
•tttrr 'o'tTi&Bt?,-Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr.
785
7 59 7 40 7 46 8 01 8 06 8 14 8 42 9 08 9 22
10 05 10 41 12 00 14 35 17 00
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5 26 7 30
10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 l i 41 11 51 12 05 12 12
11 55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 08 16 52 17 43 19 51 22 33 3 41
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787. EXPR.
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10 30 11 36 11 57 12 14
12 41 13 04
799 RAP.'
9 15 10 40
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13 27 13 45 14 04 14 14 i 14 14
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14 56 15 57 17 21 19 10
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18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 20 14 20 56
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783 EXPR.
20 30 22 07 23 16 0 41
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2 22 2 43
781 E X P R .
21 40 23 14
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2 26 2 30
3 14 3 24
4 18 5 29 7 16 9 55
a i l 2.ir:h
B O R D E A U X S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS
Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.
— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.
— dép. SAUMUR(E)
— dép. Nantilly d. SAUMUR(O)
— dép. V i v y . . . . . . Blou Vernantes. Linières-B. Noyant - M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres.. Paris, arr.
784
5 30 6 04 6 17 6 26 6 31
8 15 9 20
11 53 13 44 15 40
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Ct.rjl M P> H-e c M s s
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10 » 10 40 10 53 10 59 11 04 11 15 11 20
11 07 11 14 11 23 11 33 11 41 11 52 12 02 12 13 12 46 14 » 17 23 19 07 21 45
798 RAP
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13 03 13 14
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786 EXPR.
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770 E X P R .
0 01 0 21
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780 EXPR.
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1 23 1 27
2 51 4 08 5 11 6 45
L I G N E D ' O R L É A N S
PARIS — T O U R S — S A U M U R A N G E R S — N A N T E S STATIONS
Paris (Orsay) dép. Tours.. . . .dép . Langeais LaChapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.
— dép. Sf-Mai tin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.
141 E A
.2 40
2 3
3 21
145 n i n 1
22 47 5 10 5 50
'6 12
6 28 6 33
7 17 9 10
3307 OMN
6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38
13 41
101 F .XPR,
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12 32
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3319 O M N .
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19 24 19 26
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3331 O M N .
135
20 25 23 38
0 51 0 54
1 30 2 53
N A N T E S A N G E R S — S A U M U R — T O U R S P A R I S STATIONS
Nantes., dép. Angers, dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martih . . . Saumur. arr.
— dép. Varennes Port-Boulet.. Lai Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).
3308 O M N .
5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28
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3358 O M N .
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15 05 19 19
110 EXPR.
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16 39
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3334 O M N .
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O A 142
22 13 23 40 0 03
0 23 0 26
5 38
0 45
136 Rapide
0 28 1 48
1 10 1 36 6 50
2 23 2 25
3 37 7 10
S A U M U R - P O R T - B O U L E T — CHINON STATIONS 1803
SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon.....
6 48 7 14 7 25
1 3 8
1809 le Jeudi
9 08 9 19
• 9 33
11 25 11 35 11 49
1807 15 43 16 20 16 52 17 10
STATIONS 1832 4836 Chinon Avoine Port- Boulet SaumurOrl.
7 11 7 26 7 34 8 17
12 55 13 26 13 40 14 17
Le Jeudi] 1810 I 1812 20 03 20 18 20 28 21 12
15 2J 15 391 15 49 18 06
S A U M U R B O U R G U E I L
A N G E R S — D O U É M O N T R E U I L POITIERS STATIONS
STATIONS
SaumurOrl. Port-Boulet Bourgueil..
ftj 8 26
mardi
12 41 12 50
15 43 16 30 16 39
STATIONS
Bourgueil .. Port-Boulet SaumurOrl.
(A)
6 50 7 » 8 17
H 04 11 13 14 17
(•) 15 11 15 20 21 12
(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.
Angers St-L. Martigné . . . Doué-la-F1". les Verchers leVaudelnay Montreuil a.
ijr, d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers
1855
6 » 7 37 7 57 8 04 8 11 S 22
8 37 9 28 9 56
41 26
1857
11 » 12 24 12 49 12 59 13 06 13 16
13 37 14 33 15 03 16 30
1863 EXPR
16 01 17 03 17 19 17 28 17 36 OMN. 17 54 18 57 19 32 21 10
1865
17 47 19 14 19 45 19 53 20 » 20 14
20 24
STATIONS
Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.
— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F™. Martigné.... Angers St-L.
1854 M . V .
6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44
1852
7 02 8 29 9 23
10 00 EXPR. 10 12 10 20
10 32 10 48 11 47
1856
10 50 12 32 13 22 14 02 M V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 16 16 32
1868
16 45| 18 21 19 16| 19 51
20 16 20 29 20 39 20 49 21 12 22 28
La Direction du Journal décline toutes respon- I sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.
A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont toujours les heures de départ.
S A U M U R A L A F L E C H E Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes.. Brion Jïim'es Chartrené .. Baugé . . . . . . Clefs. La Flèche...
8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55
10 12 10 29
14 49 15 00 15 12| 15 201
15 26 15 32 15 43 15 59 16 11
21 » 21 11 21 22 21 29 21 34 21 39 21 50 22 05 22 17
L A F L È C H E A S A U M U R La Flèche d. Clefs , . Baugé Chartrené .. Brion Jum1»' Les Hayes.. Longue Vivy Saumur arr.
6 28 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23
U 13 11 27 11 43 11 50 11 56 12 00 12 08
7 34 12 20 î 44| 12 30
17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01
AVIS IMPORTANT Pour tous faire-part de mariage, nais
sance, décès, etc... et pour menus, adressez-vous à l'Imprimerie GIROUARD d RICHOU, A, Place du Marché-Noir,. Saumur, qui, sur demande, vous adressera spécimens et prix.
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CHEMIN DE FER DEPARTcMEWTAL
Trains de Saumur a Cholet STATIONS ET H A L T E S
Saumur E.dép Nantilly (h) ar
— dép Chacé . Munet (halte) Coudray-Mac. Courchamps. Monlort-Cizayl Douces (halte) Douè-la-Font
— dépl Baugé-l-Fours| Les Verchers Ligné (halte) Nueil . . . Passavant
Les Cerqueux Vihiers. . St-Hilaire(hal)| Coron. Vezins . . La Poterie . Nuaillé CHOLET ar
OMNIBUS—MIXTES UQOTIDIINI 1" et 2"' classe
s 45 6 s i 6 s i 6 56 e se 7 09 7 20 7 30 7 38 7 44 8 10 8 19 8 17 8 36 8 51 8 57 9 10 9 19 9 54
10 00 10 57 10 41 10 50 11 00 n i<
16 01 16 07 16 (8 16 12 16 15 16 15 16 36 16 46 16 54 17 • 17 S0 17 Î9 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 38 l t 48 18 55 1» 11 19 35 19 45 19 55 10 11
Trains da Cholet à Saumur
S T A T I O N S ET H A L T E S
CHOLET dép. Nuaillé La Pote 1.. Vezins Coron St-Hilïir Vihie Les Cerqueux Cléré . . . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte) . Les Verchers. Baugè-l-Fours Doué-la-F. ar.
— dép. Douces (halte) Mpsviort Cizay Coun.namps Coudray-Mac Mune: (halte) Chacé . . . Nantilly (h.a
— dép Saumur.E-ar
OHNIBDS-MIXTIB QUOTIDUNI 1" et 2" claoao
6 15 6 33 6 45
18 30 36
8 46 8 54 9 04 9 13 9 10 9 40 9 46 9 55
10 03 10 13 <0 10 10 13 10 17 10 18 10 34
13 49 14 06 14 17 14 11 14 46 15 08 15 85' 15 54 16 06 16 13 16 16 16 35 16 47 16 55 17 01 17 S S 17 s i 11 40; 17 491 18 03 18 10 18 13 18 17 18 ia 1* 1̂
I ï- • •
i OBSERVATIONS. - L'heure des Chemina He fe
de l'Anjou est celle de Paris. Les Stations dei Chemins de fer de l'Anjon qui ne sont pas admises a trafiquer directement avec les station! des réieau» de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontalne Cholet, Chalonnes-Etat, et la Possonniere.mat Nil enregislrent les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaux.
En principe, les trains mixtes de voyageurs et dr marchandises du réseau Anjou n'étant pas attendu dans les gares de jonction par les trains de voyr geurs des réseaux voisins, en cas de M M de cr trains mixtes la correspondance n *«t pas garanti La correspondance n'est pas non • lus garantie pour les trains mixtes correspondants au-delà des délai d'attente prescrits par l'administration tV»artemep tal*
' Le Gérant : P. RICHOU.
Saumur, — Imp. Girouard & Richou. Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant, Hôtel-de-Ville de Saumur} le J 9 L E MAIRE,
Certifié par l'Imprimeur soussignél