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FÉDÉRATION DE LA VENTE DIRECTE

100, avenue du Président Kennedy - 75016 PARIS

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Paris, le 14 février 2017

CIRCULAIRE N° 03-2017

Protégée par le droit de la propriété intellectuelle et le secret professionnel, cette circulaire ne peut être communiquée à des structures non membres de la FVD,

ou leurs personnels, sans l’accord express préalable de la Fédération. Elle ne peut faire l’objet, en tout ou partie, d’aucune diffusion publique.

Actualités de protection sociale des vendeurs à domicile salariés ou indépendants,

visés par l’arrêté du 31 mai 2001 (dont les Vendeurs à Domicile Indépendants-VDI)

Chers Adhérents, Chers Partenaires, La présente circulaire a pour objet de vous informer des nouvelles dispositions de protection sociale applicables à l’activité des vendeurs à domicile à compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 31 décembre 20171. Afin de vous en faciliter la lecture les parties essentielles, modifiées par rapport à la circulaire de l’année précédente, font le plus souvent l’objet d’un rappel par une bordure verticale en marge gauche. Toutefois les annexes, naturellement mises à jour chaque année, ne présentent pas ce rappel sauf modifications exceptionnelles.

Remarques préliminaires En remarque préliminaire, il convient de constater que les textes relatifs à ces questions paraissent tardivement (plafond de la Sécurité sociale publié le 13 décembre 2016, loi de financement de la Sécurité sociale publiée le 24 décembre2 après censure du Conseil constitutionnel, arrêtés portant taux de cotisation « AT-MP » publiés le 30 décembre, arrêté rectificatif publié le 31 décembre, loi de finances pour 2017 et loi de finances rectificative pour 2016 du 29 décembre 2016 censurées par le Conseil constitutionnel puis publiées le 30 décembre 2016…). Dans ce contexte, les administrations de Sécurité sociale recommandent officiellement aux entreprises la mise en œuvre, dans leurs procédés internes, de toutes mesures de nature à limiter l’impact de ces parutions tardives, notamment en termes de gestion informatique.

Naturellement, les partenaires agréés de la FVD, notamment comptables, experts-comptables et fournisseurs de solutions informatiques, disposent de la compétence requise pour

1 Rappelons que l’arrêté du 31 mai 2001 édicte les modalités de calcul des cotisations, pour les sommes allouées au titre de l’année concernée par chaque texte de réévaluation ; les plafonds devant être pris en compte étant ceux en vigueur au 1er janvier de l’année considérée (article 2 de l’arrêté précité). Contrairement à ce qu’indiquent de nombreux commentateurs des textes cités par la présente circulaire, seules les rémunérations dues aux VDI au titre de l’activité exercée en 2017 sont donc concernées par les montants réévalués indiqués à la présente circulaire. 2 Le choix protecteur fait dans l’élaboration du modèle de bulletin de précompte en annexe vise à préserver, durant toute l’année 2016, l’entreprise de toute difficulté dans ses relations avec l’URSSAF y compris au regard des nouvelles règles de la protection universelle maladie (Puma).



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accompagner les entreprises, ou effectuer eux-mêmes les démarches afférentes à l’élaboration des bulletins de précompte, aux DADS ou aux DSN, incluant des VDI.

1. Nouvelles valeurs du plafond de la Sécurité sociale pour 2017 Les valeurs du plafond ont été augmentées de 1,6% par rapport à l’exercice 2016, par l’arrêté du 05 décembre 20163, et s’établissent donc comme suit pour l’année 2017 : 39 228 €4 si les rémunérations ou gains sont versés par année 9 807 € si les rémunérations ou gains sont versés par trimestre 3 269 € si les rémunérations ou gains sont versés par mois 1 635 € si les rémunérations ou gains sont versés par quinzaine 754 € si les rémunérations ou gains sont versés par semaine 180 €5 si les rémunérations ou gains sont versés par jour 24 €6 si les rémunérations ou gains sont versés par heure7 Pour les vendeurs à domicile, ces nouvelles données permettront d’établir :

- le barème 2017 pour le calcul des cotisations au régime général de la sécurité sociale dues pour les VDI et les salariés inclus dans le dispositif prévu par l’arrêté du 31 mai 2001,

- le seuil financier de sortie du statut VDI prévu par le même arrêté.

2. Calcul des cotisations sociales des vendeurs à domicile L’arrêté du 31 mai 2001 et sa circulaire d’application du 22 juin 2001 prévoient la méthode de calcul des cotisations sociales dues à l’URSSAF pour certaines personnes exerçant une activité de vente de produits et de services à domicile, par démarchage de personne à personne ou par réunion (voir ci-après les personnes incluses dans le dispositif). L’arrêté précité du 05 décembre 2016 portant fixation du plafond annuel de la Sécurité sociale pour 2017 permet d’établir un barème chiffré (voir annexe 1).

3 JORF n°0289 du 13 décembre 2016, texte n°28, NOR: AFSS1628753A. 4 Pour mémoire : 38 616 euros en 2016.

5 Ce montant est le quotient du plafond annuel, et de la durée légale annuelle générale du travail exprimée en jours (218), après application de la règle de l’arrondi comptable. 6 Pour mémoire : 23 euros en 2013, 24 en 2014, 2015 et 2016. Ce montant est le quotient du plafond annuel, et de la durée légale annuelle générale du travail exprimée en heures (1.607) après application de la règle de l’arrondi comptable. C’est l’application de cette règle dans le cadre de cette division de grands nombres qui génère la stabilité, année après année, du plafond journalier. 7 Dès lors que la durée d’activité du vendeur à domicile est supérieure à 5 heures ou estimée supérieure à 5 heures, le plafond des rémunérations ou gains versés par heure n’est plus utilisable.



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2.1 Les distributeurs visés par l’arrêté du 31 mai 2001

Les personnes incluses dans le dispositif :

- Les salariés de droit commun, - Les VRP exclusifs, - Les VRP à temps non complet, non exclusifs, qui n’ont effectivement qu’un seul employeur, - Les vendeurs à domicile indépendants.

Les personnes exclues du dispositif :

- Les VRP multicartes, avec plusieurs employeurs effectifs, - Les personnes effectuant des offres de vente par téléphone ou par tout moyen technique

assimilable et par téléachat, - Les distributeurs indépendants inscrits à un registre professionnel (Registre du Commerce et

des Sociétés-RCS ou Registre Spécial des Agents Commerciaux-RSAC), y compris les distributeurs indépendants déclarés en tant qu’autoentrepreneurs.

2.2 La méthode de calcul des cotisations sociales trimestrielles (VDI) : Le process à suivre par l’entreprise en matière de gestion des cotisations sociales à payer trimestriellement à l’URSSAF est en résumé le suivant, pour chaque trimestre civil (4 étapes)8 :

a. Réaliser préalablement l’abattement forfaitaire de 10 % (comportant plancher et plafond) représentatif des frais professionnels sur les commissions (sur ventes et animation) et/ou marges brutes des VDI, b. Déterminer la tranche de référence dans le barème des cotisations sociales (A’, A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O et au-delà, voir annexe 1) en fonction de la rémunération brute après abattement pour frais professionnels, c. Si des cotisations sont dues (cotisations forfaitaires, cotisations sur assiettes forfaitaires ou cotisations sur assiette réelle), appliquer les taux, et règles de calcul et de répartition VDI/Entreprise prévus par les textes et présentés ci-après. d. Dans tous les cas (donc y compris en l’absence de cotisations sociales dues) l’entreprise doit communiquer chaque trimestre un bulletin de précompte au VDI (voir le modèle proposé par la Fédération en annexe 2). Dès lors que le VDI a donné mandat à l’entreprise de réaliser les factures de commissions9 pour son compte (le mandat de facturation doit être prévu dans le contrat VDI ou un avenant), les bulletins de précompte pourront également valoir factures de commissions (dès lors qu’ils comportent les mentions nécessaires telles que date d’émission et numéros Siret de la société et du vendeur).

8 Pour une vision globale et précise, il convient naturellement de tenir compte des informations complémentaires sur ces points a. b. c. et d. fournies aux pages suivantes. 9 Il s’agit ici des commissions d’animation pour tous les VDI ; et des commissions sur ventes pour les seuls VDI mandataires, courtiers ou commissionnaires.



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a. Réaliser l’abattement forfaitaire représentatif des frais professionnels et déterminer la

tranche de cotisation applicable :

Pour déterminer la tranche de référence et par conséquent le régime de cotisations trimestrielles applicable aux rémunérations du vendeur, l’entreprise doit soustraire préalablement du montant de la rémunération trimestrielle brute (commissions et/ou marges brutes des VDI, salaires bruts des salariés) un abattement forfaitaire égal à 10 % de celle-ci, avec un minimum égal à la valeur de 6 plafonds horaires de la Sécurité sociale (144 €) et un maximum égal à 17 plafonds horaires de la Sécurité sociale (408 €). Cet abattement est représentatif des frais professionnels engagés par le vendeur à domicile. Attention : Cet abattement forfaitaire pour frais professionnels s’applique exclusivement aux rémunérations brutes qui sont, avant cet abattement, inférieures à 27 plafonds journaliers de la Sécurité sociale, c’est-à-dire inférieures à 4 860 €. À partir de ce montant (c’est-à-dire au-delà de la tranche O), seuls les frais professionnels réels et justifiés peuvent être déduits de la base de calcul des cotisations sociales (voir ci-dessous). L’abattement ainsi réalisé, le régime de cotisation applicable peut être établi (barème en annexe 1): Tranche A’ : exonération totale de cotisations. Tranches A, B et C : cotisations forfaitaires. Tranches D à O incluse : cotisations de droit commun sur assiettes forfaitaires (et sur assiette réelle pour les cotisations spécifiques des salariés non recouvrées par les URSSAF).

Exemples de calcul pour déterminer la tranche de référence :

1. Pour un gain trimestriel brut avant abattement forfaitaire pour frais professionnels de 950 € par exemple, le vendeur entre dans la tranche B. En effet, 950 € - 144 € (plancher forfaitaire de frais professionnels) = 806 € après abattement. 2. Pour un gain trimestriel brut avant abattement forfaitaire pour frais professionnels de 2070 € par exemple, le vendeur entre dans la tranche E. En effet, 2070 € - 207 € (10 % de frais professionnels) = 1863 € après abattement.



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b. Le calcul des cotisations sociales :

L’exonération totale de cotisations sociales (tranche A’) :

La circulaire d’application du 22 juin 2001 énonce que lorsque la rémunération brute trimestrielle (par trimestre civil) du vendeur à domicile, avant l’abattement forfaitaire pour frais professionnels, est d’un montant inférieur à 3 plafonds journaliers de Sécurité sociale, soit inférieure à 540 €, aucun versement de cotisations de Sécurité sociale ni d’autres charges recouvrées par l’URSSAF ne doit avoir lieu.

Un tel montant de rémunération est en effet considéré par la Sécurité sociale comme représentatif des frais professionnels et, par conséquent, ne doit pas faire l’objet de prélèvements sociaux. Il convient donc d’appliquer ici les termes de la Circulaire précitée de la Direction de la Sécurité sociale DSS/FSS/5B/2001/286 du 22 juin 2001 et non les informations imparfaitement exactes, notamment sur ce point précis de l’abattement pour frais professionnels, disponibles sur certains sites officiels.

Les cotisations forfaitaires (tranches A, B et C)

Si la rémunération brute trimestrielle, cette fois après l’abattement forfaitaire pour frais professionnels, dépasse le seuil de l’exonération totale mais demeure inférieure à 8 plafonds journaliers de Sécurité sociale (c’est-à-dire qu’elle est comprise entre 396 € inclus et 1 439 € inclus), la cotisation est forfaitaire.

Sur cette cotisation forfaitaire, 33 % sont à la charge du vendeur et 67 % à la charge de l’entreprise. Tranche A10 11 : Cotisation forfaitaire égale à 24 €. Répartition : 8 € à la charge du vendeur

16 € à la charge de la société

Tranche B : Cotisation forfaitaire égale à 48 €. Répartition : 16 € à la charge du vendeur 32 € à la charge de la société Tranche C : Cotisation forfaitaire égale à 144 €. Répartition : 48 € à la charge du vendeur 96 € à la charge de la société

Les assiettes forfaitaires (tranches D à O incluse) Si la rémunération brute trimestrielle, après l’abattement forfaitaire pour frais professionnels, est comprise entre 8 et moins de 27 plafonds journaliers de Sécurité sociale (soit entre 1 440 € inclus et 4 859 € inclus), les cotisations sont calculées de la manière suivante :

10 Les montants des cotisations forfaitaires et des répartitions de leurs charges sont inchangés par rapport à 2016. 11 Le cas échéant, la règle de l’arrondi comptable a été appliquée à ces trois tranches.



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Pour les VDI : Pour les VDI, les cotisations à payer sont uniquement les cotisations maladie, vieillesse, accident du travail, allocations familiales, contribution solidarité autonomie, CSG, CRDS, FNAL et versement transport. Elles sont calculées en appliquant les taux de droit commun ci-après sur les assiettes forfaitaires. À compter du 1er janvier 2017, les taux de droit commun applicables sont ceux indiqués page suivante (en gras, les taux ou périmètres modifiés par rapport à la circulaire FVD de janvier 2016) :



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Part VDI Part entreprise Assurance maladie, maternité, invalidité, décès 0,75 12 12,89 Contribution solidarité autonomie13 0,30 Assurance vieillesse plafonnée14 6,90 8,55 Assurance vieillesse déplafonnée 0,40 1,90 Allocations familiales 5,2515 Accident du travail (AT-MP) 1,6016 Versement transport17 Variable (Applicable à partir de 11 salariés titulaires d’un contrat de travail exerçant principalement leur activité dans la zone de transport considérée)

FNAL (cotisation logement) 0,10 ou 0,5018 CSG déductible 19 5,10 CSG + CRDS non déductibles 20 2,90

12 Par décision du conseil d’administration de l’instance de gestion du régime local en date du 28 novembre 2016, en Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, cotisation supplémentaire de 1,50% pour le VDI, soit 2,25% (taux inchangé depuis 2012 inclus ; 1,60% en 2011). 13 Par rapport à la présentation des années antérieures à 2013, cette ligne relative à la Contribution solidarité autonomie, a été rapprochée de la ligne « Assurance maladie, maternité, invalidité, décès » (sans autre modification). Cette présentation semble en effet aujourd’hui avoir la faveur de l’administration. Elle est donc susceptible d’éviter toute forme d’incompréhensions de la part des services administratifs. 14 Ces taux ont déjà fait l’objet d’une augmentation le 1er novembre 2012 (pour toutes précisions complémentaires, il convient de consulter la circulaire FVD n°13-2012 du 21 novembre 2012 « Augmentation anticipée et immédiate des cotisations d’assurance vieillesse des statuts salarié et VDI »). Ils sont à nouveau modifiés par le décret n°2013-1290 du 27 décembre 2013 modifiant les taux des cotisations d’assurance vieillesse de divers régimes de sécurité sociale et des cotisations d’allocations familiales (JORF du 31/12/2013), puis par le décret n°2014-1531 du 17 décembre 2014 modifiant ces taux pour 2015 et 2016. 15 À compter du 1er janvier 2015, en application de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale du 08 aout 2014, ce taux est fixé à 3,45% UNIQUEMENT pour les employeurs, entrant dans le champ d’application du dispositif dit « ex-réduction Fillon », de salariés dont la rémunération n’excède pas 1,6 SMIC par an (l’assiette étant uniquement celle de ces salariés et non les rémunérations des VDI). Sous ces mêmes restrictions, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016 a étendu, à compter du 1er avril 2016, l’assiette du taux réduit aux rémunérations qui n’excèdent pas 3,5 SMIC par an. 16 1,80% en 2016. Taux fixé par l’arrêté du 27 décembre 2016, NOR: AFSS1636408A, modifiant l’arrêté du 17 octobre 1995 relatif à la tarification des risques d'accidents du travail et des maladies professionnelles et fixant les tarifs des cotisations d'accidents du travail et des maladies professionnelles des activités professionnelles relevant du régime général de la sécurité sociale pour 2017, JORF du 30 décembre 2016, texte 85 (VDI code risque 52.6 GA, code non modifié par l’arrêté du 29 novembre 2013, NOR : AFSS1329463A, modifiant l’arrêté du 17 octobre 1995 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles et l’arrêté du 6 décembre 1995 relatif à l’application du dernier alinéa de l’article D. 242-6-11 et du I de l’article D. 242-6-14 du code de la sécurité sociale relatifs à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles). Même taux en Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle (arrêté du 27 décembre 2016 fixant les tarifs des risques applicables dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle en ce qui concerne les accidents du travail et les maladies professionnelles pour 2017, Rectificatif, NOR: AFSS1636425Z, JORF du 31 décembre 2016, texte 55). 17 Depuis le 1er janvier 2016, les employeurs des secteurs public et privé qui emploient 11 salariés et plus, titulaires d’un contrat de travail (auparavant le seuil était fixé à « plus de 9 salariés ») exerçant principalement leur activité en région Île-de-France ou, en dehors de la région Île-de-France, dans le périmètre d'une Autorité Organisatrice de Transport (AOT) où a été institué le versement transport sont assujettis à cette contribution, dont le montant peut être modifié au 1er janvier et au 1er juillet de chaque année. Depuis le 09 janvier 2013, l’ACOSS a mis en ligne un module de recherche des taux de versement sur le site : https://www.urssaf.fr/portail/home/taux-et-baremes/versement-transport.html 18 Depuis le 1er janvier 2015, la cotisation supplémentaire FNAL n’existe plus (nouvel article L. 834-1 du Code de la sécurité sociale issu de la seconde loi de finances rectificative du 18 décembre 2014 suite à la censure de la loi de financement de la Sécurité sociale par le Conseil constitutionnel, décision DC du 18 décembre 2014). Désormais, la contribution au FNAL est due au taux de : - 0,10 % sur la part des rémunérations limitées au plafond de la Sécurité sociale (dit « PSS » et aussi appelée « tranche A de cotisations salariales », toutefois nous n’utiliserons pas ce dernier terme afin d’éviter la confusion avec la « tranche A » de l’arrêté du 31.05.2001) pour les employeurs occupant moins de 20 salariés (au sens strict, c’est-à-dire des personnels titulaires d’un contrat de travail), - et 0,50% sur la totalité des rémunérations pour les employeurs occupant 20 salariés et plus. Les employeurs qui atteignent ou dépassent, au 31 décembre de l’année 2016, ou de l’année 2017, ou de l’année 2018, l'effectif de 20 salariés, continuent d'appliquer le taux de 0,10% pendant trois ans avant d'appliquer le taux de 0,50%. Selon l’URSSAF, la contribution au Fonds national d’aide au logement-Fnal au taux de 0,10% (calculée sur les salaires plafonnés) doit être déclarée, sur le BRC pour les entreprises concernées, pour les employeurs de moins de 20 salariés, sous « Fnal cas général y compris employeurs du secteur public, code type de personnel 332 » ; et pour les employeurs de 20 salariés et plus (contribution au FNAL au taux de 0,50% calculée sur le montant total des rémunérations) sur les lignes suivantes : « Fnal cas général y compris employeurs du secteur public, code type de personnel 236 ». Par ailleurs, en application de l’article 48 de la loi de modernisation de l’économie (n°2008-776 du 4 août 2008, JORF du 5 août 2008), si l’entreprise a atteint ou dépassé le seuil de 20 salariés pour la première fois au 31 décembre des années 2008, 2009, 2010, 2011 ou 2012 (seules ces années sont concernées), elle est dispensée pendant 3 ans du versement de cette contribution. Pendant les 3 années suivantes, elle est redevable de la contribution FNAL supplémentaire après application d’une diminution de taux dont l’avantage baisse progressivement. Ce taux de contribution est diminué respectivement pour les quatrième, cinquième et sixième années, d'un montant équivalent à 0,30 %, 0,20 % et 0,10 %. 19 Attention : ce taux de CSG doit être appliqué sur 100% de l’assiette forfaitaire. En effet, l’abattement spécifique de 1,75% ne doit pas être appliqué lorsque l’assiette est forfaitaire (voir ci-après). 20 Attention : ces taux de CSG et de CRDS doivent être appliqués sur 100% de l’assiette forfaitaire. En effet, l’abattement spécifique de 1,75% ne doit pas être appliqué lorsque l’assiette est forfaitaire (voir ci-après).

https://www.urssaf.fr/portail/home/taux-et-baremes/versement-transport.html



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Pour les salariés :

En ce qui concerne les cotisations citées au tableau de la page précédente, ce sont les mêmes bases allégées (y compris pour les CSG et CRDS) et les même taux de cotisations que ceux applicables aux VDI qui doivent être appliqués aux salariés, à l’exception du taux d’accident du travail. Afin de déterminer le taux applicable au salarié en fonction de son « code risque », il convient tout d’abord de vérifier que le code risque précédemment appliqué n’a pas été modifié par l’arrêté précité du 29 novembre 2013, NOR : AFSS1329463A, modifiant l’arrêté du 17 octobre 1995 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles et l’arrêté du 6 décembre 1995 relatif à l’application du dernier alinéa de l’article D. 242-6-11 et du I de l’article D. 242-6-14 du code de la sécurité sociale relatifs à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Il convient ensuite de rechercher le taux applicable au code risque considéré, taux fixé par les arrêtés précités des 27 décembre 2016, NOR: AFSS1636408A, modifiant l’arrêté du 17 octobre 1995 relatif à la tarification des risques d'accidents du travail et des maladies professionnelles et fixant les tarifs des cotisations d'accidents du travail et des maladies professionnelles des activités professionnelles relevant du régime général de la sécurité sociale pour 2017 (JORF du 30 décembre 2016, texte 85) d’une part pour le « taux national » ; et d’autre part en Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle (arrêté du 27 décembre 2016 fixant les tarifs des risques applicables dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle en ce qui concerne les accidents du travail et les maladies professionnelles pour 2017, NOR: AFSS1636425A, JORF du 30 décembre 2016). Puisqu’il s’agit de salariés, les cotisations obligatoires supplémentaires qui les concernent spécifiquement doivent également être payées (contributions générales de l’assurance chômage, cotisations de retraite complémentaire…). ATTENTION Les deux dispositifs forfaitaires prévus par l’arrêté du 31 mai 2001 (cotisations forfaitaires et assiettes forfaitaires de cotisations) n’étant pas cumulables avec d’autres mesures d’allégement ou d’exonération de cotisations de sécurité sociale, l’abattement supplémentaire de 30 % des VRP, la réduction générale des cotisations patronales sur les bas salaires (ex-réduction Fillon), les exonérations de zones franches urbaines - territoires entrepreneurs (ZFU-TE) et de bassins d’emploi à redynamiser (BER), l’abattement des zones de revitalisation rurale (les zones de redynamisation urbaine sont supprimées depuis le 1er janvier 2015), etc., ne sont pas applicables aux salariés qui ne sont pas « au régime réel » (voir ci-après). À noter : 2 nouvelles cotisations complémentaires : Depuis 1er janvier 2015, la cotisation au Fonds de financement mutualisé des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs est due (nouvel article L. 2135-9 du Code du travail). Il convient à ce propos de souligner qu’en application de l’article L. 2135-10 du même Code, les ressources du fonds paritaire sont constituées par une contribution des employeurs, assise sur les rémunérations versées aux salariés et comprises dans l'assiette des cotisations de sécurité sociale définie à l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale. Ce taux, qui ne peut être ni supérieur à 0,02 % ni inférieur à 0,014 %, a été fixé à 0,016 % par le Décret n° 2014-1718 du 30 décembre 2014 relatif à la contribution au fonds institué par l'article L. 2135-9 du code du travail. L’article 3 du décret précité précise que la contribution prévue à l'article L. 2135-10 du code du travail est due à compter des paies effectuées à partir du 1er janvier 2015. Sauf avis contraire éventuel à venir de l’administration ou des juridictions, il ressort de ces textes d’une part que cette nouvelle contribution a pour seule assiette les rémunérations des salariés, à l’exclusion des rémunérations des VDI. Et d’autre part, s’agissant donc des salariés, qu’elle a pour assiette, l’assiette de droit commun des rémunérations au sens des cotisations URSSAF, déduction faite des frais professionnels éventuels. Point positif concernant les salariés (sous les réserves de la page suivante), à compter du 1er janvier 2015, en application de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale du 08 aout 2014, le taux de cotisation « allocations familiales » est abaissé à 3,45% (contre 5,25%) pour les employeurs, entrant

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=9CB4BBC5CAABF4493BB49B1C0E0E50F0.tpdjo16v_1?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000028689581&dateTexte=&categorieLien=cid



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dans le champ d’application du dispositif dit « ex-réduction Fillon », de salariés dont la rémunération n’excède pas 1,6 SMIC par an (l’assiette étant uniquement celle de ces salariés et non les rémunérations des VDI). Sous ces mêmes restrictions, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016 a étendu, à compter du 1er avril 2016, l’assiette du taux réduit aux rémunérations qui n’excèdent pas 3,5 SMIC par an. Sont également créées deux cotisations dites « pénibilité » applicables aux rémunérations versées pour une activité exécutée depuis le 1er janvier 2017 : l’une dite « de base » ou Cotisation universelle pénibilité, et l’autre dite « additionnelle » ou Cotisation spécifique pénibilité, toutes deux destinées à financer les dépenses au titre de l’utilisation du compte pénibilité. La cotisation de base (0,01% au 1er janvier 2017) est due par tous les employeurs au titre de tous les salariés qu’ils emploient, dès lors qu’ils entrent dans le champ d’application du compte pénibilité, même lorsque les salariés concernés ne sont pas exposés à un facteur de pénibilité ; et ce, quels que soient la durée, la nature (déterminée ou indéterminée) et le volume d’heures de leur contrat de travail. La cotisation additionnelle est due par les seuls employeurs dont au moins un de leurs salariés est exposé à la pénibilité au-delà des seuils. Son taux est fixé à 0,2% au 1er janvier 2017 au titre des salariés ayant été exposés à un seul facteur de pénibilité au-delà des seuils prévus ; et à 0,4% au titre des salariés exposés à plusieurs facteurs au-delà des seuils. À la différence de la cotisation dite « de base », la cotisation additionnelle n’est pas due pour tous les contrats de travail mais « seulement » pour ceux dont la durée est supérieure ou égale à un mois.

FNAL et versement transport dans l’amélioration de l’habitat : un cas particulier Depuis le 1er janvier 2013, afin de remplir leurs nouvelles obligations, les employeurs du Bâtiment affiliés à une Caisse de congés payés intempéries du BTP doivent acquitter de façon libératoire, auprès de leur URSSAF, les contributions FNAL et le versement de transport dus au titre des périodes de congés payés de leurs salariés. Comme chaque année, ils doivent également majorer leurs contributions au titre du versement transport et du FNAL dont ils sont redevables au titre des rémunérations qu’ils versent aux salariés pour lesquels ils sont affiliés à une Caisse de congés payés. Ce taux de majoration a été fixé, pour l’année 2013, à 11,5 %, et en l’absence de texte complémentaire à l’heure où nous rédigeons ces lignes, le même taux demeure applicable en 2017 (Décret n° 2012-1552 du 28 décembre 2012 relatif au recouvrement du versement transport et des contributions au profit du Fonds national d’aide au logement pour les employeurs affiliés aux caisses de congés payés, Jo du 30 et Loi n° 2012-1404 du 17 décembre 2012 de financement de la Sécurité sociale pour 2013, Jo du 18, art. 40, CSS, article L. 243-1-3 nouveau). Un certain nombre de questions-réponses sur ce sujet spécifique se trouve dans la lettre circulaire ACOSS du 28 mars 2013 n°2013-019, accessible par exemple à l’adresse suivante : www.urssaf.fr/portail/files/live/sites/urssaf/files/Lettres_circulaires/2013/ref_LCIRC-2013-0000019.pdf



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Le régime réel (au-delà de la tranche O)

De la lecture stricte de l’arrêté du 31 mai 2001, si la rémunération brute trimestrielle, cette fois avant l’abattement, est égale ou supérieure à 27 plafonds journaliers de Sécurité sociale, soit un montant égal ou supérieur à 4 860 €, les cotisations de droit commun (voir ci-dessus) doivent être calculées sur les rémunérations brutes réelles, et non plus sur des assiettes forfaitaires. ASSIETTE ET ABATTEMENT CSG ET CRDS : ATTENTION Depuis le 1er janvier 2012, s’agissant de la CSG et de la CRDS, le calcul porte sur 98,25% de l’assiette réelle (et non plus sur 97%). En parallèle, depuis cette date, certaines catégories de revenus de salariés sont également inclus dans la base de calcul de la CSG-CRDS : les primes liées à l’intéressement et à la participation ; l’abondement de l’entreprise aux plans d’épargne entreprise (PEE), interentreprise (PEI), pour la retraite collectif (Perco ou Perco interentreprises) ; dans certains cas, l’avantage tiré du rabais consenti sur le prix de la souscription, en cas d’augmentation de capital réservée aux salariés ; les contributions des employeurs au financement des prestations complémentaires de retraite et de prévoyance, à l’exception de celles destinées à financer les régimes complémentaires de retraite à affiliation légalement obligatoire Arrco, Agirc notamment (à hauteur de la part patronale telle qu’elle résulte des dispositions légales, réglementaires ou des accords nationaux interprofessionnels régissant ces régimes car la fraction excédentaire est assujettie) ; les régimes de retraite supplémentaire à prestations définies (retraites dites chapeaux) ; l’obligation de maintien de salaire incombant à l’employeur en application de la loi sur la mensualisation ou d’un accord collectif ; les indemnités journalières complémentaires versées en cas d’arrêt de travail au prorata de la participation patronale ; les indemnités de mise à la retraite, de licenciement et toutes les sommes versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail, pour la partie qui excède le montant minimum prévu par la convention collective de branche, l’accord professionnel ou interprofessionnel, à défaut par la loi, ou en tout état de cause pour la fraction imposable (dans tous les cas, si ces indemnités dépassent 10 fois la valeur du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 386 160 € pour 2016, 380 400 € pour 2015, 375 480 € pour 2014, elles sont soumises à CSG-CRDS dès le 1er euro) ; la participation de l’employeur aux chèques-vacances (employeur de moins de 50 salariés sans comité d’entreprise et ne relevant pas d’un organisme paritaire de gestion d’activités sociales)., etc. Depuis le 1er janvier 2011, l’abattement sur l’assiette de la CSG et de la CRDS est limité à 4 plafonds annuels de Sécurité sociale, soit à 156 912 euros pour l’année 2017, 154 464 euros pour l’année 2016, 152 160 euros pour 2015 et 150 192 euros pour 2014. Tous les revenus d'activité soumis à CSG-CRDS sont pris en compte pour l'appréciation de la limite des 4 plafonds de la Sécurité sociale. Exemples d’application : si le contrat d'un vendeur au régime réel a pris fin au 31 janvier 2017, pour le mois de janvier l'assiette CSG-CRDS sur laquelle sera pratiqué l'abattement de 1,75% ne pourra pas dépasser 4 plafonds mensuels de la Sécurité sociale. Dans le cas d’un vendeur au régime réel qui démarre dans l’entreprise le 26 janvier 2017, l’assiette de la CSG-CRDS supportant un abattement de 1,75% ne pourra pas dépasser : - pour janvier 2017, 5/30èmes du plafond mensuel multipliés par 4 - pour les mois suivants jusqu’au 31 décembre 2017, 4 plafonds mensuels Pour les cotisations réglées au trimestre, il convient de rapporter les montants mensuels au trimestre. Les frais professionnels qui font l’objet de justificatifs peuvent être déduits de l’assiette de cotisations (dans les conditions définies par l’arrêté du 20 décembre 2002 modifié). Rappelons que pour les VRP à temps partiel ou à temps choisi, dont la rémunération brute dépasse 27 plafonds journaliers de Sécurité sociale, il est aussi possible d’opter pour l’abattement de 30 % au titre de l’exonération partielle de cotisations sociales.



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3. Assiettes reconstituées pour 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 Les assiettes reconstituées pour 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 pour les tranches de cotisations sociales forfaitaires sont les suivantes : Tranche A : Assiette reconstituée 2011 : 47 € Assiette reconstituée 2012 : 49 € Assiette reconstituée 2013 : 50 € Assiette reconstituée 2014 : 50 € Assiette reconstituée 2015 : 52 € Assiette reconstituée 2016 : 51 € Assiette reconstituée 2017 : 51 € Tranche B : Assiette reconstituée 2011 : 95 € Assiette reconstituée 2012 : 99 € Assiette reconstituée 2013 : 100 € Assiette reconstituée 2014 : 99 € Assiette reconstituée 2015 : 103 € Assiette reconstituée 2016 : 103 € Assiette reconstituée 2017 : 103 € Tranche C : Assiette reconstituée 2011 : 284 € Assiette reconstituée 2012 : 297 € Assiette reconstituée 2013 : 300 € Assiette reconstituée 2014 : 297 € Assiette reconstituée 2015 : 309 € Assiette reconstituée 2016 : 308 € Assiette reconstituée 2017 : 309 € Attention, la FVD recommande aux entreprises assujetties à la cotisation FNAL à 0,50% d’interroger leur URSSAF afin de sécuriser leur process sur la question de l’utilisation ou non de ces assiettes reconstituées.



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4. L’obligation d’inscription à un registre professionnel des vendeurs indépendants L'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Registre Spécial des Agents Commerciaux doit être effectuée par les Vendeurs à Domicile Indépendants qui ont obtenu des gains supérieurs à 50 % de la valeur du plafond annuel de la Sécurité sociale pendant trois années pleines et consécutives (ces conditions sont cumulatives), soit 19 614 euros pour l’année 2017 (19 308 € pour 2016, 19 020 € pour 2015, 18 774 € pour 2014, 18 516 € pour 2013, 18 186 € pour 2012 et 17 676 € pour 2011). La rémunération visée est celle prise en compte pour le calcul des cotisations de Sécurité sociale, c'est à dire après déduction des frais professionnels (article 6, §4 de la circulaire DSS/FSS/5B/2001/286 du 22 juin 2001). Dans ce cas, les vendeurs sont alors soumis aux régimes juridique, fiscal et de protection sociale applicables aux agents commerciaux ou aux commerçants. Ils pourront toutefois, s’ils le souhaitent et s’ils remplissent les conditions requises, se déclarer en tant qu’autoentrepreneur. Nous vous souhaitons, Chers Adhérents, Chers Partenaires, une bonne réception de la présente circulaire. Le Service Juridique de la FVD



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ANNEXE 1 Vendeurs à domicile

BARÈME DE COTISATIONS SOCIALES du 1er janvier au 31 décembre 2017

Références : - Arrêté du 31 mai 2001 - Arrêté du 05 décembre 2016 Plafond horaire de la Sécurité sociale : 24 € Plafond journalier de la Sécurité sociale : 180 € NB : pour déterminer la tranche dans laquelle se situe le vendeur, l’entreprise doit soustraire préalablement du montant de la rémunération brute trimestrielle (marges et/ou commissions) un abattement forfaitaire représentatif des frais professionnels égal à 10 % de la rémunération trimestrielle brute (avec un minimum d’abattement égal à la valeur de 6 plafonds horaires de Sécurité sociale soit 144 € et un maximum d’abattement égal à 17 plafonds horaires de Sécurité sociale soit 408 €). En application de la circulaire du 22 juin 2001, la tranche A’ caractérise la situation d’un vendeur dont la rémunération est inférieure à 3 plafonds journaliers (540 €) après l’abattement minimum de 144 euros au titre des frais professionnels (soit au final inférieure à 396 €). Les rémunérations qui, d’après ce calcul, se trouvent dans la tranche A’ ne font l’objet d’aucune cotisation sociale.

Rémunération brute trimestrielle (après l’abattement)

Cotisation forfaitaire

trimestrielle (en euros)

Assiette forfaitaire

trimestrielle (en euros)

A' Inférieure à 396 € 0 -

A De 396 € inclus à 539 € inclus 24 -

B De 540 € inclus à 1079 € inclus 48 -

C De 1080 € inclus à 1439 € inclus 144 -

D De 1440 € inclus à 1799 € inclus 630

E De 1800 € inclus à 2159 € inclus 810

F De 2160 € inclus à 2339 € inclus 990

G De 2340 € inclus à 2699 € inclus 1260

H De 2700 € inclus à 2879 € inclus 1440

I De 2880 € inclus à 3239 € inclus 1710

J De 3240 € inclus à 3419 € inclus 1980

K De 3420 € inclus à 3779 € inclus 2430

L De 3780 € inclus à 3959 € inclus 2700

M De 3960 € inclus à 4319 € inclus 3150

N De 4320 € inclus à 4499 € inclus 3510

O De 4500 € inclus à 4859 € inclus 3870 Remarques : - Malgré notre important travail de communication et de formation, de nombreuses informations erronées circulent, y

compris émanant de sources officielles dont le site internet de l’URSSAF, sur certaines limites des tranches des assiettes de cotisations forfaitaires et assiettes forfaitaires, ainsi que sur certains montants de frais professionnels forfaitaires. Les chiffres ci-dessus appliquent les termes stricts et précis de l’arrêté du 31 mai 2001.

- Il convient d’utiliser la règle de l’arrondi comptable pour déterminer le montant de la rémunération (obligatoire par application notamment de l’article L. 133-10 du Code de la Sécurité sociale qui énonce : « Le montant des cotisations et contributions sociales et de leurs assiettes déclarées aux organismes de sécurité sociale en application du présent code, du code de l'action sociale et des familles ou du code rural et de la pêche maritime est arrondi à l'euro le plus proche. La fraction d'euro égale à 0,50 est comptée pour 1 », et de l’article 1649 undecies du Code général des impôts (CGI), aux termes duquel : « les bases des impositions de toute nature sont arrondies à l'euro le plus proche, la fraction d'euro égale à 0,50 étant comptée pour 1 »).

- L’entreprise et le vendeur à domicile peuvent toujours, d’un commun accord, revenir au droit commun et calculer les cotisations sur la totalité de la rémunération. Le choix de cette option du régime réel permet au vendeur de dépasser (si ses déductions sont justifiées) le forfait de déduction des frais (abattement forfaitaire de 10% avec plancher et plafond).



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ANNEXE 2

Modèle de bulletin de précompte pour un Vendeur à Domicile Indépendant

Date : Bulletin de précompte du …. trimestre 2017 Nom, adresse et références de l’entreprise : Nom du VDI : Adresse du VDI : N° de Sécurité sociale du VDI : N° URSSAF de l’entreprise : Coordonnées de l’URSSAF :

Nombre d’heures théoriques du trimestre(1) :

Période Revenus trimestriels bruts

Mention à ajouter pour les VDI exonérés de TVA (franchise de TVA) : « TVA non applicable, art. 293 B du CGI »

Abattement pour frais professionnels

Revenus trimestriels bruts après abattement

Tranche

Détaillez ici la nature de la rémunération (marge, commissions sur ventes, commissions d’animation)

Et, selon les cas : Soit, en l’absence de cotisations sociales (tranche A’) :

Pas de cotisations sociales dues pour ce trimestre

Soit, pour une cotisation forfaitaire (tranches A, B ou C) :

VDI Entreprise

Montant Taux Retenue Taux Retenue

Cotisation forfaitaire URSSAF 33 % 67 %

Commission nette (ou cotisations VDI à retenir)

Soit, pour des cotisations de droit commun calculées sur une assiette forfaitaire (tranches D à O) ou une assiette de droit commun :

VDI Entreprise

Cotisations Assiette forfaitaire ou

assiette de droit commun

Taux Retenue Taux Retenue

Assurance maladie, maternité, invalidité, décès

0,75(2) 12,89

Contribution solidarité autonomie 0,30 Assurance vieillesse plafonnée 6,90 8,55 Assurance vieillesse déplafonnée 0,40 1,90 Allocations familiales 5,25 Accident du travail (AT-MP)) 1,60 Versement Transport (applicable à partir de 11 salariés titulaires d’un contrat de travail exerçant principalement leur activité dans la zone de transport considérée)

variable

FNAL (Cotisation logement)

0,10 ou 0,50(3)

CSG déductible 5,10(4) CSG + CRDS non déductibles 2,90(4) Commission nette (ou cotisations VDI à retenir) (1) Y compris dans le cadre de la Puma, en tout état de cause indiquer : « + ou - de 150 heures ». (2) En Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, cotisation supplémentaire de 1,50% pour le VDI, soit 2,25% au total. (3) Depuis le 1er janvier 2015, la cotisation supplémentaire FNAL n’existe plus (article L. 834-1 du Code de la sécurité sociale). Désormais, la contribution au FNAL est due au taux de 0,10 % sur la part des rémunérations limitées au plafond de la Sécurité sociale pour les employeurs occupant moins de 20 salariés ; et de 0,50% sur la totalité des rémunérations pour les employeurs occupant 20 salariés et plus. (4) Sous condition d’assiette (voir pages précédentes).

Note : les taux et périmètres en gras sont ceux modifiés par rapport à ceux du 1er janvier 2016.