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Page 1: Annexe au Progamme Transit Portuaire

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Annexe A PASSAGE EN REVUE DES PROCEDURES PORTUAIRES AU SEIN DE L'UEMOA A.1 PASSAGE EN REVUE DES PROCEDURES PORTUAIRES AU PAA (Abidjan) 1. Passage portuaire et dédouanement à l’importation INTERVENANTS OPERATIONS DELAIS / OBSERVATIONS

AVANT L’ARRIVEE DU NAVIRE Destinataire �� Réception des documents originaux en

possession du chargeur �� Formulation de l’ordre de transit �� Transmission de l’ordre de transit au transitaire

pour les besoins du dédouanement

La remise des documents est une étape essentielle. Des documents manquants au dossier peuvent être source de blocage.

Transitaire �� Réception de l’ordre de transit et des documents joints

�� Ouverture d’un dossier transit

Le transitaire doit s’assurer de l’originalité des documents remis par le chargeur

Manutentionnaire �� Réception du plan d’arrimage �� Prévision logistique (outillage, composition des

équipes)

Un travail de coordination est assuré par le stevedore et l’acconier, qui conditionne la gestion optimale des moyens de manutention et des espaces.

Consignataire �� Ouverture d’un dossier navire �� Collecte d’informations sur l’ETA, l’ETD, les

manifestes cargo, en fonction des escales prévues par le navire

�� Saisie des informations réunies �� Publication des ETA du navire

L’ouverture du dossier navire avec un numéro de voyage permettra au consignataire de gérer plus tard les déclarations suivantes objet dudit voyage

A L’ARRIVEE DU NAVIRE

Consignataire �� Publication des avis d’arrivée du navire �� Réception des documents manquants et

finalisation de la saisie du manifeste �� Edition du manifeste principal (cargo) �� Télétransmission du manifeste au SYDAM �� Dépôt du manifeste principal (provisoire) au

guichet Douane à la section des écritures �� Fin de la saisie des rectificatifs sur le manifeste

provisoire �� Dépôt du manifeste rectifié �� Fin de la saisie du manifeste complémentaire �� Dépôt du manifeste complémentaire

�� La publication de l’avis d’arrivée est immédiate une fois le navire sur rade

�� La réception documentaire est immédiate une fois la navire à quai

�� Le délai de dépôt et de télétransmission est de 24 heures, à compter de l’arrivée du navire à quai

�� Les rectificatifs et le manifeste complémentaire doivent être déposés à la Section des Ecritures dans les 5 jours qui suivent l’arrivée du navire. Une amende de 50.000 francs CFA est prévue pour les dépassements de délai

Manutentionnaire �� Opérations de débarquement �� Entreposage des marchandises * les opérations commerciales « du navire au quai » ne peuvent commencer qu’après l’arraisonnement du navire

�� Le début des opérations intervient après l’entrée à quai et les accointances des prévisions de débarquement entre l’Officier de bord et le stevedore

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PROCEDURES DE DEDOUANEMENT

Destinataire �� Formulation de l’ordre de transit �� Transmission de l’ordre de transit en précisant le

régime juridique à assigner à la marchandise �� Transmission des documents exigés par la

douane (originaux de façon obligatoire)

�� Il est préférable que le destinataire émette son ordre de transit et y joigne les documents requis avant l’arrivée du navire afin de permettre au transitaire de prendre les dispositions nécessaires à la rédaction de la déclaration

Transitaire �� Constitution du dossier transit avec comme éléments : la facture fournisseur

- la facture fret - le certificat d’assurance - le certificat SGS (obligatoire pour les

marchandises d’une valeur supérieure à 3 millions de francs CFA)

- BL original (obligatoire) - Attestation de règlement financier (obligatoire

pour les marchandises d’une valeur supérieure à 5 millions de francs CFA)

- Attestation d’importation (obligatoire pour les marchandises d’une valeur de plus de 500.000 francs CFA et les fournisseurs autres que les fournisseurs français)

- Demande d’Avant Dépôt Manifeste (ADM) avec le numéro du manifeste cargo provisoire (systématique pour les produits frais avec toutefois une liste limitative) – la demande est formulée auprès du Directeur général des douanes avant l’arrivée du navire

�� Saisie et télétransmission au SYDAM �� Edition de la déclaration suivant deux circuits : �� Le circuit vert ; délivrance du Bon A Enlever

Automatique (BAE automatique) �� Circuit rouge ou circuit normal : aucune mention

sur la déclaration. Le BAE ne peut être délivré qu’après inspection de la marchandise sous douane.

�� Introduction de la déclaration en douane au guichet indiqué en fonction du circuit emprunté (vert ou rouge)

�� Paiement des frais de dédouanement sur la base du bulletin de liquidation, soit :

�� Au comptant (consignation des droits), soit �� A crédit (avec 10 jours de délai)

�� Dès la réception de l’ordre de transit, l’ADM qui reste une déclaration sommaire de transit n’est délivrée que par le Directeur général des douanes, ce qui lui donne encore un caractère exceptionnel ou dérogatoire. La demande d’ADM est formulées pour des enlèvements à quai ou sous-palan ou sur terre-plein

�� Après l’introduction de la déclaration pour écritures, un délai de 3 jours ouvrables est donné au transitaire pour acquitter les droits de douane, au delà duquel, en amende forfaitaire allant de 50.000 francs CFA à 500.000 francs CFA peut être appliquée.

�� La télétransmission et l’édition de la déclaration ne sont possibles que si le numéro du manifeste cargo SYDAM est préalablement saisi

Douane �� Traitement du manifeste principal et ventilation de la liquidation

�� Traitement et saisie SYDAM du manifeste rectifié �� Compostage des déclarations �� Réception de la déclaration introduite par l’agent

de transit �� Traitement SYDAM de la déclaration avec deux

circuits : �� Circuit vert : BAE automatique avec émission de

bulletin de liquidation. Deux guichets pour la recevabilité, le compostage et la transmission sont ouverts et quatre bureaux d’inspecteurs pour les écritures.

�� Circuit rouge ou circuit normal : un guichet pour la recevabilité et le compostage et un guichet de dépôt. Après le dépôt, une cotation par télétransmission de la déclaration est faite à un Inspecteur pour édition du bulletin de visite à la section des Visites. L’Inspecteur désigné effectue un contrôle physique de toutes les marchandises déclarées.

�� Les déclarations introduites sont en principe traitées selon la disponibilité des agents, dans un délai maximum de 24 heures. Le pourcentage des déclarations empruntant le circuit vert est de 80% et celui du circuit rouge, de 20%.

�� Les marchandises d’une valeur de moins de 5 millions de francs CFA empruntent systématiquement le circuit rouge. Le Chef de Section des Ecritures peut toutefois accorder une dérogation permettant de basculer du circuit rouge au circuit vert.

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PROCEDURES D’ENLEVEMENT Destinataire �� Aménagement d’espace pour la réception des

marchandises �� Règlement des honoraires des agréés en douane

(HAD)

�� Les honoraires des agréés en douane sont en principe calculés ad valorem mais tiennent compte des accords passés entre le transitaire et son mandataire.

Transitaire �� Règlement de la facture d’acconage �� Formulation et transmission de la demande de

livraison chez l’acconier avec comme pièces à joindre :

�� La facture d’acconage �� Le Bon à enlever �� Demande d’apurement du manifeste chez

l’acconier

�� Il existe un barème de facturation des opérations d’acconage mais là encore, les accords passés entre acconiers et chargeurs peuvent jouer.

�� La demande d’apurement ne peut être formulée qu’après enlèvement de la marchandise.

Douane �� Ventilation des manifestes dans les magasins �� Apurement des manifestes avec soumission du

bordereau de livraison �� Contrôle de la sortie des marchandises des lieux

d’entreposage et/ou du port

�� Le consignataire doit déposer 15 jeux de manifeste à la Section des Ecritures pour visa

Manutentionnaire �� Mise à disposition des marchandises �� Réception de la demande de livraison avec

documents joints �� Etablissement du bordereau de livraison �� Formulation de l’ordre de livraison (camionnage

ville)

�� La mise à disposition prend effet 24 heures après l’arrivée du navire, les jours de franchise étant fonction du type de marchandise, de ses origine / destination.

2. Les procédures à l’exportation INTERVENANTS OPERATIONS DELAIS / OBESRVATIONS

AVANT L’ARRIVEE DU NAVIRE

Consignataire

�� Information sur ETA / ETD du navire �� Mise à disposition du client : �� Du Bulletin d’Engagement (BE) �� Du connaissement (BL) �� Réception du BE à titre de réservation définitive �� Réception du BL pour la confirmation de la

réservation �� Elaboration du booking prévisionnel �� Elaboration provisoire du manifeste cargo

�� Le règlement du fret dépend du contrat de vente. Il peut s’effectuer au départ comme à l’arrivée selon l’incoterm utilisé.

�� L’établissement du booking et du manifeste cargo prévisionnel s’effectue 48 heures avant l’arrivée du navire

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FORMALITES ADMINISTRATIVES

Chargeur

�� Acquisition de documents administratifs nécessaires à l’exportation (Crédit documentaire, assurance, facture commerciale, attestation d’exportation, spécification de contrôle visée cf. BE...) :

�� Ouverture d’un crédit documentaire par la banque du chargeur pour les produits assujettis au droit unique de sortie

�� Etablissement d’une police d’assurance facultative délivrée par la compagnie d’assurance du chargeur

�� Achat du bulletin d’embarquement (BE) et du connaissement (BL) chez le consignataire

�� Remise de fonds ou nantissement bancaire pour la couverture des frais inhérents aux opérations d’exportation

�� Etablissement du bulletin de vérification (BV) délivré par le service de conditionnement de la nouvelle CAISTAB (cas du café/cacao et des produits dérivés du cacao)

�� Etablissement du Certificat de Conformité (CC) délivré par le service phytosanitaire de la nouvelle CAISTAB (cas des produits tropicaux)

�� L’ensemble des formalités doivent être remplies avant l’arrivée du navire

�� Les formalités d’acquisition des BE, BV et CC peut être laissée aux soins du transitaire. Elles peuvent varier selon les produits, les destinations et les contrats de vente.

Transitaire

�� Etablissement du bulletin de vérification (BV) �� Etablissement du Certificat de Conformité (CC) �� Etablissement de l’attestation SGS délivrée par la

SGS pour les marchandises qui de par leur nature, ne peuvent pas échapper au contrôle

PROCEDURES DE DEDOUANEMENT

Chargeur

�� Formulation de l’ordre de transit avec les originaux des documents exigés pour la déclaration

�� Transmission de l’ordre de transit avec les documents joints

Transitaire

�� Réception de l’ordre de transit et des documents qui l’accompagnent

�� Ouverture du dossier transit �� Edition de la déclaration SYDAM suivant deux

circuits : �� Circuit vert : délivrance du Bon A Enlever

Automatique (BAE automatique) �� Circuit rouge ou circuit normal : aucune mention

n’est faite sur la déclaration et l’autorisation BAE ne peut être accordée qu’après inspection sous douane de la marchandise (visite)

�� Introduction de la déclaration au guichet douane indiqué

�� Paiement des frais de dédouanement

�� Les documents joints à l’ordre de transit sont fonction de plusieurs paramètres : type de produit, contrat de vente, destination...

�� Un délai de 72 heures est accordé pour l’introduction de la déclaration, après la télétransmission, au-delà duquel une amende forfaitaire variant de 50.000 francs CFA à 500.000 francs CFA peut être imposée.

Douane

�� Réception en enregistrement du manifeste à la Section des Ecritures avec comme organisation :

�� 2 guichets de Recevabilité et d’Enregistrement pour l’attribution d’un numéro d’enregistrement

�� 1 cellule de Saisie et de Correction �� 1 bureau de Visa du Chef de Section �� 2 guichets de remise (les mêmes que ceux de la

recevabilité �� Réception et Compostage des déclarations en

BAE automatique dont 2 pour les marchandises diverses et 2 pour le café / cacao.

�� Le délai de traitement des déclarations en BAE automatique est en général de moins de 24 heures. Les déclarations empruntant le circuit rouge sont soumises aux procédures classiques dont le délai va jusqu’à 72 heures

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Consignataire

�� Elaboration du booking final (au vu de l’état final du manifeste cargo par l’acconier après apurement dudit manifeste)

�� Elaboration, saisie et télétransmission au SYDAM du manifeste cargo définitif par apurement du manifeste provisoire en tenant compte :

�� Des rectificatifs : tous les BL couvrant les marchandises déclarées au booking et embarquées sont concernés par cette opération

�� Elaboration, saisie et télétransmission au SYDAM du manifeste complémentaire : tous les BL couvrant des marchandises embarquées mais non déclarées au booking sont concernées.

�� Introduction du manifeste cargo définitif à la douane

�� Délai maximum = 12 heures après le départ du navire

�� Les manifestes complémentaires sont assorties d’une amende de 50.000 francs CFA au-delà du délai de 5 jours accordé après le départ du navire.

�� Le délai de dépôt du manifeste cargo à

la Section des Ecritures en douane est de 48 heures, après le départ du navire.

ENTREPOSAGE / EMBARQUEMENT

Transitaire / Exportateur

�� Conditionnement de la marchandise prête à être exportée

�� Approche de la marchandise en tenant compte du closing date communiqué par le consignataire

�� Le closing date est établi comme suit : �� Trafic conventionnel = 48 heures avant

l’arrivée du navire �� Trafic en conteneurs = 24 heures avant

l’arrivée du navire.

Manutentionnaire

�� Réception des marchandises �� Embarquement des marchandises �� Au PAA : �� Réception des conteneurs sous portiques �� Respect des cadences, soit 16 conteneurs /

heure en moyenne �� Surveillance du taux de disponibilité, soit 90%.

�� Ces opérations doivent s’effectuer 24 à 48 heures avant l’arrivée du navire

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A.2 PASSAGE EN REVUE DES PROCEDURES PORTUAIRES AU PAD (Dakar) 1. Ordonnancement des opérations

Intervenants Opérations Observations Consignataire �� Préavis d’escale au port

�� Demande de poste à quai ; surfaces magasins ; terre-pleins banalisés

�� Prévisions de durée d’escale �� Envoi d’avis d’arrivée des

marchandises aux destinataires figurant au connaissement

Cette opération se déroule du consignataire vers l’Exploitation du port et les manutentionnaires

Capitainerie – Consignataire – Douanes – Police – Santé

Entrée du navire au port �� Formalités de santé �� Formalités de police �� Formalités de douane

Consignataire Débarquement des marchandises �� Dépôt du manifeste

commercial douanier �� Opérations de manutention

(débarquement ; pointage)

Cette opération se déroule du consignataire vers la douane

Réceptionnaire de la marchandise

Réclamation des marchandises �� Réception des documents �� Présentation du

connaissement �� Paiement du fret et des frais �� Paiement du magasinage �� Emission du bon à délivrer

Cette opération de déroule du réceptionnaire de la marchandise vers le transitaire et du transitaire vers le consignataire et vice-versa

Transitaire Reconnaissance de la marchandise

Agréé en douane Déclaration en douane �� Mise à la consommation �� Régime suspensif

Cette opération est effectuée par le Commissionnaire en douane agréé ou le propriétaire disposant d’un crédit d’enlèvement En pratique, il arrive souvent que des déclarants ambulants empruntent juste le cachet d’un agréé en douane pour faire passer leurs déclarations

Déclarant en douane

Présentation en douane – Vérification éventuelle

De la douane vers le déclarant

Douane Délivrance du BAE - douane PAD Délivrance du BAE - PAD De l’Exploitation du port vers le déclarant Déclarant – Transporteur – Douane

Enlèvement des marchandises �� Escorte ou dispense d’escorte �� Apposition de scellés

inviolables par les douanes sénégalaises

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2. Les différents circuits en présence

Nature du circuit Documents exigés et opérations effectuées Observations Circuit commercial �� L’importateur doit remettre à son transitaire ou

commissionnaire agréé en douane les documents originaux avant l’arrivée des marchandises. Ce sont, entre autres :

�� Le connaissement original �� La facture commerciale �� La liste de colisage �� Le Certificat d’Origine (EUR 1 ou autres) �� Le certificat d’assurance �� L’autorisation de vente �� La licence d’importation �� L’autorisation de changes �� Le certificat phytosanitaire �� La spécification IMO/MDG pour les

marchandises dangereuses… �� C’est le transitaire qui se présente devant

l’armement ou son représentant (consignataire) pour lui réclamer les marchandises de son mandataire au vu du connaissement original. Il obtient un bon à délivrer commercial après avoir acquitté le fret, s’il y a lieu, et les frais de débarquement et de magasinage. C’est alors qu’il procède à la reconnaissance des marchandises

Le circuit administratif

�� Ce circuit concerne surtout la déclaration en douane qui ne peut être introduite tant que le manifeste en douane n’a pas été déposé, aux fins d’une identification par le Service.

�� La déclaration, une fois établie, à partir des documents exigés et fournis, est présentée en douane aux sections d’Enregistrement. Elle passera alors successivement par :

�� La recevabilité qui contrôle la forme de la déclaration

�� Le contrôle documentaire et tarifaire qui vérifie la correspondance entre le descriptif, la position tarifaire, les documents au dossier

�� La cotation (calcul des droits et taxes applicables)

�� L’enregistrement �� La recette (imputation au crédit d’enlèvement) �� Le contrôle qui statue sur l’admission et exige

le cas échéant, un contrôle documentaire approfondi ou une visite.

�� Ces opérations sont prises en charge par le système GAINDE dans un délai très court si les documents sont en ordre et complets Le délai qui s’écoule entre le moment ou l’inspecteur de visite reçoit la déclaration et les documents justificatifs joints et le moment où il appose le Bon à Enlever (BAE) peut varier d’une demi-journée à une semaine.

�� Trois circuits sont prévus : �� Vert = admission en conformité �� Orange = contrôle documentaire

approfondi �� Rouge = visite Avec l’institution de l’apposition obligatoire des plombs inviolables, l’escorte est supprimée entre zones du port ou d’un point d’une zone à un autre point de la même zone et les délais sont davantage raccourcis. L’imputation des déclarations aux inspecteurs se fait de façon aléatoire, nonobstant le bureau où ils sont en service (Dakar Port Nord ou Sud)

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Le circuit physique �� Le BAE ayant été obtenu, les opérations

d’enlèvement peuvent commencer et la sortie de l’emprise portuaire s’effectue selon la chronologie qui suit :

�� Visa du service Exploitation du PAD sur le BAD du consignataire (Bon de compagnie) et sur le BAE de la douane

�� Dépôt de la commande de manutention �� Demande d’autorisation de chargement au

service des douanes (Bureau de sortie portuaire) avec dépôt du BAE manuel et interrogation de GAINDE pour confirmation du BAE et émission de l’Autorisation de Chargement

�� Apposition des plombs inviolables �� Chargement sur camion, écor par la douane

du magasin/quai et visa de l’Autorisation de Chargement.

�� Présentation de l’Autorisation de Chargement déjà visée au Service des Brigades à la porte aux fins d’obtention du Certificat d’Enlèvement GAINDE

�� Retour au magasin/quai pour visa du Certificat d’Enlèvement par le service d’écor ayant visé l’Autorisation de Chargement.

�� Obtention du visa du Chef de poste des Brigades après vérification des documents.

�� Attribution d’escorte en cas de livraison à domicile avec écor au dépotage

�� Sortie du camion sur présentation et vérification du Certificat d’Enlèvement

�� L’article des Règlements Particuliers d’Exploitation des hangars, terre-pleins et terrains du PAD stipule que « les marchandises sont enlevées ou déplacées après visa de la Direction du port, des bons d’enlèvement ou de transfert, étant entendu que l’enlèvement doit être au préalable autorisé par le Service des Douanes ».

�� Avec la procédure de transfert des

conteneurs avec sceaux inviolables, la procédure d’escorte est supprimée.

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3. Détail des procédures Import et Export a) Procédures à l'import

Consignataire Chargeur PAD - Transporteur CAD Douanes Facturation Avis d'arrivée Emission BAD

Documents de dédouanement Ordre de transit Chargement

Visa PAD Transporteur Véhicule Livraison

Avis d'arrivée Ouverture dossier Echange connaissement & règlement des frais Reconnaissance des marchandises Apposition des plombs(Conteneurs) Vérification des documents Déclaration Présentation documents Demande autorisation de chargement

Enregistrement déclaration Visite Contrôle BAE Autorisation de chargement

Paiement du fret Imputation crédit ou paiement comptant des droits et taxes Facture transport et transitaire

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b) Procédures à l'export

Armement Manutentionnaire PAD Consignataire Exportateur CAD Douanes Facturation Accord armement

Réception des marchandises Chargement Ecor Confirmation embarquement Facturation manutention

Arrivée navire Départ navire Facturation PAD

Etablissement liste de chargement Etablissement du manifeste Emission du connaissement Validation du dépôt du manifeste

Demande de réservation de fret Livraison des marchandises Documents – ordre de transit

Déclaration Etablissement du connaissement

Enregistrement déclaration BAE Ecor à bord Acconage + Stevedoring Redevances portuaires

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4) Le cas du transit international a) Transit vers le Mali par route Consignataire chargeur Transporteur CAD Douanes Débours

Connaissement direct BAD

Connaissement

Commande transport

Ordre de transit Echange BL Création et lancement acquit-à-caution Opérations de sortie (circuit physique) Départ convoi Passages obligatoires Arrivée frontière

Enregistrement Visite BAE et Ordre de mission

Brigades Escorte Apposition visas s / acquit Prise en charge acquit Renvoi original acquit visé

Paiement du fret Caution Frais manutention Paiement frais de passage Annulation caution Frais transport et transitaire

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b) Transit vers le Mali par voie de chemin de fer

Consignataire Chargeur Transporteur SNCS

CAD Douanes sénégalaises

Douanes maliennes

EMASE Facturation

Connaissement direct BAD

Malien / Sénégalais

Enregistrement de la demande Passage à quai Enlèvement wagons Apurement TIF/ Douanes Bamako

Ordre de transit Extrait manifeste Documents Prévisions / réexpédition Echange connaissement TIF Demande wagons Chargement Plombage Feuille de route

3 copies TIF Apurement manifeste Contrôle conformité et enregistrement Visa TIF Ecor Plombage Retour TIF acquitté

Enregistrement Ecor Plombage Retour TIF acquitté

Copie connaissement �� contrôle �� programmation

Facturation manutention Facturation SNCS Honoraires transitaire

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c) Le cas du transbordement Armateur Manutentionnaire Consignataire Transitaire Douanes /

Sections Douanes / Brigade Quai

Manifeste Connaissements Instructions de transbordement Arrivée du navire import Arrivée du navire Export

Déchargement Ecor Chargement / Ecor

Identification des transbordements Instructions connaissement par connaissement Validation du manifeste Distribution des copies Confirmation du déchargement Etablissement de la liste de chargement Etablissement du manifeste de sortie Validation / dépôt

Déclaration sommaire Déclaration en détail

Accord Apurement des manifestes entrée et sortie

Ecor Ecor Apurement de la déclaration sommaire

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A.3 PASSAGE EN REVUE DES PROCEDURES PORTUAIRES AU PAC (Cotonou) 1. Procédures à l’importation

Nature de l’activité menée

Opérateurs Opérations Observations

Service au navire : arrivée sur rade

Capitainerie du PAC

Accueil du navire sur rade Pilotage / remorquage Placement du navire à quai Amarrage / lamanage Avitaillement

Manutention bord et terre

PAC PAC SOBEMAP SOBEMAP -

Fourniture des superstructures Fourniture des équipements de quai Manutention bord Acconage Pilotage Stockage Gardiennage

Formalités préalables au passage en douane

Consignataire Secrétariat de la douane CNCB et CNERTP Transitaire

Dépôt en douane du manifeste Facturation des taxes CNCB et CNERTP Saisie de la déclaration en douane et préliquididation des droits et taxes par le transitaire

Les documents suivants sont exigés : - Facture fournisseur - Certificat d’assurance

(SONAR) - Facture fret - Certificat d’évaluation

douanière (CED) du BIVAC

- Liste de colisage - Carte d’importateur - Certificat d’origine

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Passage en douane Service SITE (Informatique

SYDONIA) Service Apurement Inspecteur Service Apurement Chef Visite Inspecteur Transitaire / Caisse Contrôle Crédit Inspecteur Brigade Service Dépôt Agent Douane – Magasin Brigade

Saisie sur SYDONIA de la déclaration en douane créée par le transitaire Transmission à la Section Recevabilité Imputation du dossier à un Inspecteur Apurement manuel de la déclaration au vu du manifeste Liquidation de la déclaration et envoi de la pièce comptable au Chef Visite Contrôle et appréciation de la liquidation et retour du dossier à l’Inspecteur Transmission de la pièce comptable à la Caisse pour avis Règlement des droits et taxes à la caisse avec délivrance d’une quittance ou Imputation au crédit d’enlèvement Etablissement au vu de la quittance ou du quitus du contrôle crédit, du BAE Enregistrement du bon avant remise au client : - Visa du Chef de Brigade

si mise à la consommation

- Visa du Chef d’Ecor si marchandise en transit

Présentation du bon au dépôt Douane Remise du quitus de dépôt et établissement du bon de sortie Retour à la Brigade et présentation du bon de sortie avec contrôle physique des marchandises (Visite en douane à l’exception du transit)

Contrôle contradictoire aboutissant parfois à un rejet Dans le cas du transit, il est délivré un Bon à Conduire (BAC) Dans le cas d’une visite en douane, le conteneur est positionné et s’ensuivent des opérations de dépotage, de rempotage et de pose de nouveaux sceaux provisoires

Page 17: Annexe au Progamme Transit Portuaire

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Enlèvement de la marchandise du PAC

Brigade SOBEMAP Transitaire

Visa du Chef de Brigade avant ouverture du conteneur

Dans le cas d’un dépotage à quai, le conteneur est positionné, les opérations de relevage et chargement sur camion entamées. La livraison peut alors intervenir Dans le cas d’un dépotage à domicile, il y a positionnement du conteneur, chargement sur camion, livraison et dépotage par les soins transitaire. Dans le cas enfin d’un réacheminement sur le Niger, une approche de wagon se fait auprès de l’OCBN, le conteneur est alors positionné et chargé sur wagon

Le délai théorique pour obtenir un BAE à l’import est de 72 heures. Dans la réalité il faut compter 7 jours quand il n’y a pas de retard et 15 jours lorsque des retards sont enregistrés. 2. Procédures à l’exportation Ecor Service Ecor Rapprochement des

marchandises Ce service assiste à l’empotage et vérifie les quantités et les espèces

Constitution du dossier d’exportation

Service SITE SYDONIA Constitution et présentation d’un dossier comprenant : - La facture de base FOB - L quitus du CNCB - L’autorisation

d’exportation - Le certificat d’origine - L’EUR 1 - Le titre douanier

Il s’agit là d’une procédure simplifiée de recevabilité qui permet de désigner un Inspecteur pour la liquidation du dossier

Liquidation Inspecteur Liquidation du dossier et transmission au Chef Visite pour confirmation

Chef Visite Validation de la liquidation et retour du dossier à l’Inspecteur

-

Acquittement des droits et taxes

Caisse Paiement au comptant ou imputation des droits et taxes au crédit d’enlèvement du créditaire

Opération Bon à exporter Inspecteur Etablissement du Bon à Embarquer ou Bon à exporter

Apurement du dossier Service Apurement Régularisation

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A.4 PASSAGE EN REVUE DES PROCEDURES DOUANIERES AU PAL (Lomé) 1. Formalités de dédouanement à l’import au PAL INTERVENANTS TACHES A EXECUTER DELAIS ET OBSERVATIONS

FORMALITES PRALABLES AU PASSAGE EN DOUANE Consignataire Douane

�� Dépôt en douane du manifeste

�� Enregistrement du manifeste

Cette opération se déroule dès l’arrivée du navire Elle n’est pas informatisée

Déclarant �� Etablissement manuel de la déclaration

�� Pré-liquidation des droits et taxes

Opération manuelle

PASSAGE EN DOUANE Bureau des douanes

�� Saisie informatique des déclarations

�� Apurement du manifeste �� Vérification de la déclaration �� Visite douane

La saisie informatique des déclarations se fait en temps réel sous SYDONIA Les autres tâches sont exécutées manuellement

Déclarant �� Règlement des droits et taxes

Opération informatisée pour la délivrance de la quittance

déclarant �� Retrait BAE Le BAE est délivré par l’Inspecteur vérificateur Port Déclarant Déclarant Douane

�� En cas de visite douane de la marchandise :

�� Positionnement du conteneur

�� Dépotage �� Nouvel empotage �� Pose de nouveaux scellés

En présence de la douane La présence de la douane Obligatoire

ENLEVEMENT DE LA MARCHANDISE ET RECEPTION Chef Brigade �� Visa douane avant ouverture

du conteneur ou dépotage à domicile

Port Déclarant – transporteur

�� Dépotage à quai �� Positionnement du

conteneur �� Dépotage et reprise du

chargement sur camion �� Camionnage – livraison

FIN DE L’OPERATION Port Déclarant – transporteur Déclarant

�� En cas de dépotage à domicile

�� Positionnement du conteneur

�� Chargement sur camion �� Camionnage – livraison �� Demande d’inspection à

domicile

Autorisation du Chef de Bureau requise

�� En cas de transit vers les pays de l’hinterland

�� Positionnement du conteneur

�� Chargement du conteneur �� Demande de véhicule

Page 19: Annexe au Progamme Transit Portuaire

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Les opérations de transit s’effectuent au maximum en 48 heures. La réexpédition est organisée au port par les représentations des conseils des chargeurs des pays sans littoral. Un terminal à la sortie de la ville de Lomé, dénommée « Terminal du Sahel » accueille les véhicules chargés au port, dans la cadre d’une procédure appelée « Solidarité sur la Mer ». Elle consiste principalement en l’organisation d’une escorte conjointe par convois. Une somme est acquittée pour couvrir les coûts liés à cette escorte et les camions munis d’un macaron sont assurés ainsi de n’être soumis à aucun autre contrôle jusqu’à la frontière burkinabè. 2. Formalités de dédouanement à l'export au PAL INTERVENANTS TACHES A EXECUTER DELAIS ET OBSERVATIONS

FORMALITES PRALABLES AU PASSAGE EN DOUANE Douane

�� Levée du carnet TRIE pour les marchandises provenant de l'hinterland

Cette opération se déroule au poste d'entrée du territoire

Déclarant �� Etablissement manuel de la déclaration R.

�� Pré-liquidation des droits et taxes

Opération manuelle

PASSAGE EN DOUANE Bureau des douanes

�� Saisie informatique des déclarations

�� Vérification de la déclaration �� Visite douane

Saisie informatique des déclarations sous SYDONIA

Déclarant �� Règlement des droits et taxes

Opération informatisée pour la délivrance de la quittance

déclarant �� Retrait du Bon à embarquer Le Bon à embarquer est délivré par l’Inspecteur vérificateur Port Déclarant Douane

�� Mise en magasin AC �� Paiement de la taxe de

réexportation

Opération faite par le déclarant et le propriétaire de la marchandise en présence de la douane et des agents du port

EMBARQUEMENT DE LA MARCHANDISE Chef Brigade �� Visa douane avant

l'empotage et la mise en magasin

Port Douane

�� Empotage au magasin des marchandises ou

�� Mise en caisse

Cette opération se déroule dans le magasin de réexportation dit AC

FIN DE L’OPERATION Consignataire Déclarant Port

�� Paiement des frais de transfert

�� Embarquement de la marchandise à bord du navire

En présence des agents du port et du consignataire sur autorisation du Chef de Bureau

Page 20: Annexe au Progamme Transit Portuaire

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Annexe B

ECLATEMENT DES REDEVANCES PORTUAIRES ET DES COUTS DE MANUTENTION 1. Les redevances portuaires sur les navires : cas des ports de Dakar, Abidjan, comparés à

ceux de Téma, Douala et Anvers. Les coûts sont donnés en FF / TJN.

Source : Compétitivité des ports de la COA – Inrets – Paris

Il ressort de cette source que les redevances sur le navire sont plutôt bon marché, comparées à ce qui se pratique notamment dans les ports européens. Dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest, l’on constate que le port d’Abidjan est un peu plus cher que celui de Dakar, Téma étant plus compétitif que tous les autres. Les ports de Lagos et Douala pratiquent des redevances sur le navire nettement plus élevées.

2. Les redevances sur les marchandises

Il est constaté dans les ports africains que les marchandises importées payent des redevances plus chères que les marchandises exportées. Un ensemble de particularités propres à chaque port, rendent les comparaisons difficiles, du fait par exemple de la diversité des taxes. Le niveau de redevance portuaire par tonne de marchandise débarquée ou embarquée a pu être toutefois calculé, pour une escale moyenne, en utilisant la même pondération pour un type de navire. Les coûts sont donnés en FF / Tonne.

Source : Compétitivité des ports de la COA – Inrets – Paris

0

5

10

15

Dakar

Abidjan

Téma

Douala

Anver

s

Série1

0102030405060

Dakar

Abidjan

Téma

Douala

Mar

seille

Série1

Série2

Série3

Cargos

Polyvalents

Porte-conteneurs

Page 21: Annexe au Progamme Transit Portuaire

20

3. Les coûts de la manutention

La manutention comprend deux grandes parties : ��La manutention terre ou acconage, stipulée de camion à sous palan pour une exportation et ��La manutention bord ou stevedoring, de sous palan à bord. Pour les conteneurs qui constituent une unité de charge homogène, la cotation du fret en Afrique se fait sous palan, ce qui veut dire que le fret payé inclut la manutention bord et que la manutention terre incombe au chargeur directement. Dans le port de Lomé, la manutention relève encore d’un monopole d’Etat, dans la mesure où elle fait partie intégrante des activités du port. A Cotonou, une libéralisation est entamée puisque la SOBEMAP n’a plus que le monopole, certainement provisoire de la manutention du trafic conventionnel. Le graphique suivant donne une idée de ces coûts pour quelques ports. Les coûts sont donnés en FF / Conteneur de 20’.

Coûts comparés de la manutention dans quelques ports de l’Afrique de l’Ouest

Source : Compétitivité des ports de la COA – Inrets – Paris

Les tarifs de stevedoring dans les ports de l’UEMOA sont considérés comme étant chers, puisqu’à l’exception du port d’Abidjan, aucun autre port ne dispose de portiques, obligeant les navires à être systématiquement gréés. Le port de Dakar expérimente toutefois l’usage de grues mobiles. Le coût de la manutention terre est très élevé à Abidjan en comparaison avec les autres ports (Dakar et Cotonou), le port de Cotonou étant le moins cher.

4. Les coûts d’immobilisation du navire

Le coût d’immobilisation du navire est fonction de la durée de l’escale. L’analyse est simplifiée par le recours à des durées totales de passage portuaire dans des conditions homogènes, c’est-à-dire pour un navire porte-conteneurs déchargeant et chargeant le même nombre de boîtes. En multipliant le coût horaire du navire par la durée estimée de l’escale, à raison d’un nombre donné de boîtes manutentionnées (300) par escale, on obtient le coût d’immobilisation par escale. Le graphique qui suit rend comte de ces coûts pour certains ports de l’Union. Les coûts sont donnés en X 1000 FF / Escale.

0200400600800

100012001400

Dakar

Abidjan

Téma

Coton

ou

Anver

s

Série1

Série2

Stevedoring

Acconage

Page 22: Annexe au Progamme Transit Portuaire

21

Comparaison des coûts d’immobilisation du navire dans certains ports de

l’Afrique de l’Ouest

Source : Compétitivité des ports de la COA – Inrets - Paris

Lomé et Cotonou apparaissent coûteux tandis que les performances d’Abidjan et Dakar sont proches de celles de certains ports européens. Il est vrai que les redevances portuaires ont une incidence sur les prix de revient du fret et de la marchandise, mais il convient d’apprécier d’une façon objective les effets d’une politique de modération des droits de port qui souvent constituent la seule ressource du port pour couvrir ses charges d’exploitation (dont celles de la maintenance) de l’outil et d’amortissement / renouvellement des équipements. Les redevances doivent donc être calculées au plus juste.

050

100150200250300

Dakar

Abidjan

Téma

Lom

é

Coton

ou

Lago

s

Anver

s

Série1

Page 23: Annexe au Progamme Transit Portuaire

22

Annexe C

EQUIPEMENTS PORTUAIRES

Port d’Abidjan Port de Cotonou Port de Lomé Port de Dakar • 3 portiques • 4 pilotines de mer • 3 pilotines de

lagune • 12 engins lourds de

manutentions • 6 engins légers de

manutention • 5 remorqueurs.

• 3 remorqueurs permanents

• 60 engins de levage

• 32 engins de traction

• 40 équipements spéciaux (chargeurs, suceuses..).

• 1 ponton de 60 tonnes

• 1 grue de 30 tonnes

• 1 élévateur à nacelles

• 2 portiques mobiles.

• 73 chariots élévateurs de levage inférieure à 10 tonnes

• 4 chariots élévateurs de capacité de levage de 15 tonnes

• 7 chariots élévateurs de capacités comprises entre 12 et 18 tonnes

• 7 grues automobiles de capacités de levage comprises entre 36 et 63 tonnes

• 22 tracteurs agricoles

• 10 tracteurs routiers

• 50 remorques MAFI

• 7 remorques de 40’ et 4 de 20’

• 12 engins télescopiques de 20’ et 8 de 40’

• 3 aspirateurs de céréales

• 6 bennes preneuses.

Page 24: Annexe au Progamme Transit Portuaire

23

Annexe D

PRINCIPALES CONVENTIONS INTERNATIONALES EN MATIERE DE SIMPLIFICATION ET DE FACILITATION DES PROCEDURES PORTUAIRES

1. La Convention visant à faciliter le trafic maritime international, 1965 (Organisation

maritime internationale – OMI), dite Convention FAL Signée à Londres en 1965, cette convention vise au niveau portuaire à : ��Réduire le coût des formalités administratives que nécessite le commerce extérieur ; ��Réduire, simplifier et harmoniser les documents commerciaux et de transport les plus

couramment utilisés ; ��Améliorer les formalités qui sont causes de retards excessifs et onéreux ; ��Accélérer les opérations portuaires notamment de transit ; ��Assurer une coordination efficace dans le domaine de la facilitation du commerce et des

transports. La Convention FAL recommande fortement la mise en place dans les Etats, de comités nationaux de facilitation. Les Etats signataires s’engagent ainsi à faciliter et accélérer le trafic maritime international. A cet effet, un certain nombre de mesures sont prévues pour faciliter l’accueil, le séjour au port et la sortie des navires en simplifiant au maximum les documents requis. Il s’agit des documents du bord concernant le navire, les passagers et les marchandises. Les formulaires proposés par l’Organisation Maritime Internationale (OMI), normalisés et approuvés sont au nombre de six : 1) Une déclaration générale ; 2) Une déclaration de cargaison ; 3) Une déclaration des provisions à bord ; 4) Une déclaration des effets de l’équipage ; 5) Une liste de l’équipage ; 6) Une liste des passagers. Les avantages de la Convention résident dans des procédures douanières simplifiées, les facilités d’entreposage et la normalisation du traitement et de l’échange de données. Les obstacles sont à rechercher dans l’incompatibilité de certaines normes (obligatoires), avec la persistance de nombreux documents non normalisés par les douanes et le non recours à EDI. 2. L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce Les dispositions de l’Accord, dans sa version adoptée en 1969, touchent à la facilitation du commerce en ses articles V sur le transit, VII concernant l’évaluation des marchandises à des fins douanières, VIII sur la simplification des formalités documentaires et X sur la publication et la communication des règlements relatifs à la classification des produits, leur évaluation, aux taux des droits de douane, aux restrictions, prohibitions… Les parties contractantes ont également adopté certaines recommandations : ��Recommandations sur les certificats d’origine ; ��Règles uniformes concernant les exigences en matière de documents pour l’importation des

marchandises. Un accord sur l’inspection avant expédition a été adopté avant l’ouverture des négociations du Cycle d’Uruguay.

Page 25: Annexe au Progamme Transit Portuaire

24

3. La Convention douanière relative aux conteneurs, 1972 (Conseil de Coopération

Douanière) L’objectif de cette Convention est de faciliter les transports internationaux par conteneurs. A cette fin, elle établit des normes de construction des conteneurs et prévoit un système d’agrément ainsi que des facilités d’admission temporaire et de réparation. Les conteneurs qui répondent aux normes prescrites par la Convention peuvent être agréés pour le transport de marchandises sous scellement douanier. 4. La Convention internationale sur l’harmonisation des contrôles des marchandises aux

frontières, 1982 (CEE / ONU) Cette Convention vise à assouplir les formalités, ainsi que le nombre et la durée des contrôles, au travers d’une coordination nationale et internationale. Les annexes portent sur les contrôles douaniers, les contrôles de normes et de la qualité… 5. La Convention de New York sur le commerce de transit des pays sans littoral, 1965 La Convention internationale sur le commerce de transit des pays sans littoral est fondée sur le principe du droit d’accès à la mer reconnu aux Etats enclavés. La Haute mer étant ouverte à toutes les nations, il est prévu que les Etats situés entre la mer et un Etat enclavé accordent à ce dernier le libre transit sur leur territoire et accordent également aux navires battant pavillon dudit pays, le même traitement qu’aux leurs en ce qui concerne l’accès et l’utilisation des ports maritimes. Les marchandises en transit sont exemptées de droits même si des taxes peuvent être imposées pour couvrir des services rendus à l’occasion du transit. Les moyens de transport reconnus pour effectuer le transit incluent le chemin de fer, la route, les transports fluviaux, les oléoducs… Les opérations couvertes sont : le transbordement, le magasinage, la rupture de charge, le changement de mode de transport. Les parties contractantes s’engagent à fournir des moyens de transport et de manutention adéquats pour assurer le trafic de transit et à opter pour des procédures rapides et une documentation simplifiée. Des zones franches dans les ports de transit et des ports secs intérieurs dans l’hinterland sont prévus. Aucune discrimination ne doit être faite qui soit en rapport avec la marchandise, l’origine, la destination, les points d’entrée / sortie ou le moyen de transport utilisé. 6. La Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes

douaniers, 1973 (Conseil de Coopération Douanière), dite Convention de Kyoto La signature de cette convention découle du constat que les divergences entre les procédures douanières nationales peuvent freiner leur simplification et leur harmonisation. Elle recommande en conséquence de se conformer à des normes et pratiques. La Convention comporte deux parties : ��Une partie composée de 19 articles définissant la structure, l’administration, les procédures

d’adhésion et d’amendement, et ��Un ensemble de 31 annexes techniques, portant chacune sur une procédure ou une activité

douanière spécifique.

Page 26: Annexe au Progamme Transit Portuaire

25

Les annexes couvrent des domaines tels que : �� Les formalités douanières précédant le dépôt des marchandises ; �� Le dédouanement des marchandises importées pour usage domestique ; �� L’exportation ; �� L’origine des marchandises ; �� Les régimes économiques ; �� Les délits et appels ; �� L’utilisation des ordinateurs… Les normes et pratiques recommandées constituent une plate-forme minimale, les Etats contractants ayant la possibilité d’aller au-delà des mesures préconisées. L’adhésion aux normes était facultative et pouvait se faire en dehors du texte lui-même, mais le dernier protocole d’amendement en date, intègre désormais une annexe générale et des annexes spécifiques. L’annexe générale est versée au rang des normes obligatoires, interdisant, du coup, toute réserve pendant que les annexes spécifiques traitent de questions précises relatives aux régimes douaniers et sont assorties de normes transitoires et de pratiques recommandées applicables, toutefois, dans des délais raisonnables. L’application des normes transitoires peut être différée et les réserves sont possibles. Le résultat visé par la Convention, à savoir l’application universelle de dispositions douanières standard, ne peut être atteint sans une adhésion massive des Etats. Sur le plan technique, des investissements préalables sont nécessaires (formation, EDI…) et les douanes ne sont pas toutes prêtes à adopter des mesures de facilitation du genre ADM, déclarations provisoires… L’adhésion à la Convention de Kyoto reste encore faible et les Etats membres de l’UEMOA, à l’instar de leurs partenaires de l’Union européenne, pourraient se préparer à une adhésion simultanée.

Page 27: Annexe au Progamme Transit Portuaire

26

Annexe E

ETAT DE RATIFICATION DES CONVENTIONS RELATIVES A LA FACILITATION PAR LES ETATS MEMBRES DE L’UEMOA

INSTRUMENTS DE FACILITATION DU COMMERCE ET DU

TRANSPORT

PAYS

FAL CCO CEE/ONU

KC NY

BENIN + BURKINA + CÔTE D’IVOIRE + + GHANA* + GUINEE BISSAU

+

MALI + NIGER + SENEGAL + + + TOGO

�� FAL = Convention FAL �� CCO = Convention relative aux conteneurs �� CEE/ONU = Convention dur l’harmonisation du contrôle aux frontières �� KC = Convention de Kyoto �� NY = Convention de New York

Page 28: Annexe au Progamme Transit Portuaire

27

Annexe F

RECAPITULATIF DES POINTS ESSENTIELS DU PROGRAMME PRIORITAIRE D'ACTIONS COMMUNES

Objet Recommandation Structures concernées Degré d’urgence

1. L’acceptation des principes de base en matière de facilitation des procédures du commerce et du transport

�� L’information doit précéder la marchandise ;

�� La réduction des documents doit être intégrée comme une solution de simplification des procédures ;

�� La Formule – Cadre des Nations Unies doit être utilisée pour les déclarations. La DDU qui répond à ce souci doit être mise en circulation rapidement ;

�� Le couple EDI / EDIFACT doit permettre de construire des messages adaptés au domaine portuaire. Il faut à cet effet, se référer au répertoire des Nations Unies pour l’échange des données (UNTID)

Etats membres (Douanes) Etats membres (Autorités portuaires)

• 2002/2003 • 2002/2004 • 2002/2005 • 2002/2005

2. Ratification des conventions internationales

�� Ratification des Conventions FAL et de Kyoto

Etats membres

• 2002/2003

3. Mise en place et renforcement des comités nationaux de facilitation

Création et renforcement des Comités FAL avec l’aide de la CNUCED

Etats membres (Ministères chargés des transports)

• 2002/2004

4.Coopération entre voisins (recommandation prise en compte dans le cadre du programme de facilitation des transports et transit routiers)

Promouvoir la création de postes de contrôle juxtaposés aux frontières afin de d’éliminer les contrôles au port

Commission de l’UEMOA Etats membres

• 2002/2010

5. Tarifs douaniers Promouvoir l’informatisation du Tarif Extérieur Commun (TEC)

Commission de l’UEMOA Etats membres (Douanes)

Réalisé

6. Scellements douaniers

Reconnaître la validité des scellements douaniers étrangers

Etats membres (Douanes) • 2002/2003

7. Procédures de dépôt anticipé des déclarations des marchandises

Privilégier les procédures annoncées à l’avance et leur enlever le caractère de procédures exceptionnelles

Etats membres (Douanes) • 2002/2003

Page 29: Annexe au Progamme Transit Portuaire

28

8. Manifestes Autoriser la saisie partielle et

l’automatiser pour les opérations de transbordement

Etats membres (Douanes) • 2002/2003

9. Transferts Autoriser les transferts dans le port sous sceaux douaniers étrangers et sans escorte

Etats membres (Douanes) • 2002/2003

10. Mise à la consommation des marchandises conteneurisées

Admettre les enlèvements sous sceaux douaniers étrangers

Etats membres (Douanes) • 2002/2003

11. Transit Appliquer la Convention TRIE en mettant en place les cautions nationales et en promouvant la création de structures régionales d’homologation des véhicules routiers. Créer des gares routières modernes au départ des ports de transit

Commission de l’UEMOA / CEDEAO Etats membres Etats membres

• 2002/2005 • 2002/2010

12. Manutentionnaires Libéraliser la profession de manutentionnaire portuaire (stevedoring et acconage) dans les ports de l’Union tout en assurant les conditions d’une saine concurrence et la promotion des petites et moyennes entreprises dans le secteur Déterminer des normes communes de performance en termes de cadences et de qualité de service

Commission de l’UEMOA Etats membres (Ministères des Transports et Ports) AGPAOC Etats membres

• 2002/2004 • 2002/2004

13. Autorités portuaires

Eviter la pratique du double visa et par la Douane et par le Port en recourant aux techniques informatiques (BAE/BAD)

Etats membres (Ports et Douanes)

• 2002/2004

Page 30: Annexe au Progamme Transit Portuaire

29

16. Représentations des pays sans littoral dans les ports

Rationaliser leur intervention en matière de gestion du fret terrestre Limiter la documentation à la seule lettre de voiture Supprimer l’Attestation de Réservation de Cale (ARC) Clarifier les conditions d’émission, de délivrance et de gestion de la lettre de voiture Mener un audit sur les performances de ces structures, au niveau du port et des opérations de pré et post acheminement.

Etats membres Commission de l’UEMOA Etats membres Etats membres (Conseils nationaux des chargeurs) Etats membres Etats membres

• 2002/2004 • 2002/2004 • 2002/2003 • 2002/2003 • 2002/2004

17. Système d’information portuaire (SIP)

Suivre l’installation de SIP et veiller à leur harmonisation.

Commission de l’UEMOA AGPAOC Etats membres (Ports)

• 2002/2004

18. Communautés portuaires

Institutionnaliser les Communautés portuaires et les utiliser comme relais de concertation.

Commission de l’UEMOA AGPAOC Etats membres (Ports)

• 2002/2003

19. Ports secs Création de ports secs intérieurs, notamment dans les pays sans littoral, comme solution à l’optimisation des procédures de la chaîne des transports. Etude de faisabilité faisabilité Préalable Tenir compte des efforts antérieurs

Etats membres (Ports Conseils des chargeurs)

• 2002/2010

20. Observatoires des transports à maillon maritime

Promouvoir la mise en place et le fonctionnement des observatoires de transport (OAMOC) et prévoir la création d’un observatoire sous-régional installé au sein de l’UEMOA et servant à la surveillance des performances portuaires, aux fins d’une prise efficace de décision

Commission de l’UEMOA OMAOC Etats membres (Ministères des transports Conseils des chargeurs)

• 2002/2004

21. SIAM Réactiver le projet SIAM et l’utiliser comme système de suivi des moyens de transport et des cargaisons le long des corridors – en relation avec la CNUCED

Etats membres (Chemins de fer Sociétés de transport routier de marchandises Conseils des chargeurs)

• 2002/2004

22. Réformes institutionnelles

Engager les réformes institutionnelles portuaires, dans le sens d’une séparation des fonctions et de la concession des activités de nature industrielle, au secteur privé.

Etats membres (Ministères des transports Ports)

• 2002/2004

Page 31: Annexe au Progamme Transit Portuaire

30

23. Coopération régionale

Mettre en place des mécanismes de concertation entre administrations chargées des ports et des transports, entre Communautés portuaires et entre Conseils des chargeurs. Institutionnaliser les rencontres entre ports et chargeurs des pays de l’hinterland.

Commission de l’UEMOA AGPAOC Etats membres

• 2002/2004

24. Coopération douanière

Mettre en circulation un document unique de transit Concevoir un mécanisme conjoint d’apurement des déclarations de transit levées au départ des ports maritimes en recourant à une interface entre systèmes informatiques douaniers aux deux bouts du trafic Conditionner la mainlevée sur les garanties par la preuve donnée par le pays sans littoral de destination d’un régime juridique final assigné à la marchandise objet du transit Mettre en place, sous le couvert de la Commission de l’UEMOA, un système et de suivi de surveillance des opérations de transit inter-Etats de marchandises

Commission de l’UEMOA CEDEAO Etats membres (Ministères des Finances Ministères des Transports Douanes)

• 2002/2004

Page 32: Annexe au Progamme Transit Portuaire

31

Annexe G

ESTIMATION DETAILLEE DU COUT DU PROGRAMME COMMUNAUTAIRE

D'ACTIONS PRIORITAIRES

Les études A. Etude sur l'harmonisation des systèmes informatiques douaniers et sur les

interfaces entre ces systèmes et les systèmes de gestion portuaire (*apurement des déclarations de transit)

A.1 Eléments possibles des termes de référence Cadre de l'étude Les systèmes informatiques douaniers utilisés dans l'espace des Etats de l'UEMOA sont classés en trois catégories : - le système SYDONIA mis en œuvre et suivi par la CNUCED et présent dans au Burkina, au

Bénin, au Mali, au Niger et au Togo ; - le système SYDAM propre à la Côte d'Ivoire ; - le système GAINDE propre au Sénégal. La Commission de l'UEMOA est convaincue qu'une harmonisation des procédures douanières et de transit portuaire pourrait passer par une interconnexion des systèmes informatiques douaniers utilisés dans chacun des Etats membres. Le public concerné Les administrations des douanes dans les Etats membres de l'Union sont concernées par cette étude. A celles-là faudrait-il ajouter les Trésors publics et les administrations portuaires. Les guichets uniques ou toute structure prenant en charge des opérations qui incluent peu ou prou des formalités douanières ou qui sont en amont ou en aval de celles-ci sont également concernés. Les tâches à accomplir Le consultant sera chargé dans le cadre de cette étude des tâches suivantes : - évaluer le fonctionnement des trois catégories de systèmes informatiques douaniers en usage

dans l'Union ; - évaluer les comptabilités et incompatibilités entre ces catégories de systèmes ; - évaluer l'opportunité, le coût et les modalités pratiques d'une interconnexion des systèmes

SYDAM, GAINDE et SYDONIA ; - évaluer l’intérêt d’un système informatique douanier uniforme ; - identifier les sources de financement possibles d'une telle opération. A.2 Estimation des coûts L'étude pourrait nécessiter les compétences suivantes : - un expert en procédures douanières ; - un expert informaticien spécialisé dans les systèmes douaniers. Au total, deux hommes - mois seront requis. Le détail des coûts de l'étude peut être articulé de la façon suivante :

Page 33: Annexe au Progamme Transit Portuaire

32

RECAPITULATIF DES COUTS ETUDE A Intitulé de la dépense Montant de la dépense Commentaires

honoraires : 4 752 000 FCFA x 2 = 9 504 000 FCFA voyages : 2 aller-retour Europe/Afrique : 1.500.000 x 2 =

3.000.000 FCFA

voyages au sein de l'UEMOA (2 missions circulaires : (2 000 000 x 2 =)

4.000.000 FCFA

per-diems et hébergement : 20j x 2 x 80.000 =

3 200.000 FCFA

Secrétariat et divers (forfait) 2.000.000 FCFA TOTAL – Etude A

21.704.000 FCFA

B. Etude sur les systèmes d'information portuaire (SIP) B.1 Eléments possibles des termes de référence Cadre de l'étude Les systèmes d'information portuaire sont en rapport avec les nouvelles technologies et la facilitation du commerce international. Les nouvelles technologies deviennent essentielles pour l'amélioration de l'efficacité du commerce international. Le commerce électronique concerne aussi bien les relations entre les entreprises elles-mêmes qu'avec l'administration. Aujourd'hui Internet offre des opportunités nouvelles au commerce électronique. Les systèmes d'information portuaires doivent intégrer les technologies Internet dans la mesure où les réseaux Internet relient déjà les entreprises entre elles. Les systèmes d'information portuaire doivent donc incorporer la dématérialisation des procédures grâce à des échanges structurés de même que les liens avec toute la communauté portuaire représentée par les compagnies maritimes, les chargeurs, les banques, les assurances… Il s'agit en réalité à travers les systèmes d'information portuaires, d'optimiser les flux physiques, accélérer les flux documentaires et faciliter les procédures commerciales et administratives. Le expériences tentées dans la sous-région de l'UEMOA par certains ports maritimes, outre leur coût très élevé, ne semblent s'opérer dans un esprit d'harmonisation et de coopération. Tâches assignées au consultant Le consultant sera donc chargé : - d'évaluer les systèmes d'information portuaires existants dans l'espace de l'Union ; - de vérifier que lesdits systèmes prennent en compte les besoins exprimés par la communauté

portuaire en ce qui concerne notamment : -

1. le suivi logistique, administratif et commercial des marchandises ; 2. la facilitation des transmissions d'informations avec les partenaires locaux , nationaux et

internationaux ; 3. les procédures innovantes ; 4. l'optimisation des opérations portuaires et douanières ; 5. la documentation sans papier ; 6. l'anticipation des escales ; 7. les services bancaires ; le commerce électronique ; 8. le dialogue avec les opérateurs des pays de l'hinterland en ce qui concerne le trafic en

transit (pré et post acheminement)…

Page 34: Annexe au Progamme Transit Portuaire

33

- évaluer les coûts associés à la mise en œuvre des systèmes en présence ou à créer ; - recenser les incongruités et autres obstacles à un bon fonctionnement de ces systèmes ; - proposer des solutions de rationalisation et éventuellement d'harmonisation de ces systèmes

au sein de l'UEMOA en référence avec d'autres systèmes expérimentés ailleurs (BOLERO, TRADE CARD, CARGO…)

B.2 Estimation des coûts L'étude pourrait nécessiter le recours aux expertises suivantes : - un spécialiste en informatique portuaire ; - un spécialiste en procédures portuaires ; - un spécialiste en douanes et commerce international. Au total trois hommes - mois seront requis. Le coût de l'étude pourrait se présenter comme suit :

RECAPITULATIF DES COUTS ETUDE C Intitulé de la dépense Montant de la dépense Commentaires

honoraires : 4 752 000 FCFA x 3 = 14 256.000 FCFA voyages : 2 aller-retour Europe/Afrique : 1.500.000 x 2 =

3.000.000 FCFA

voyages au sein de l'UEMOA (2 missions circulaire : 2 000 000 x 2 )

4.000.000 FCFA

perdiems : 30j x 2 x 80.000 = 4 800.000 FCFA

Secrétariat et divers imprévus (forfait) 2.000.000 FCFA TOTAL – Etude B 28 056 000FCFA C. Etude sur l'état de fonctionnement des observatoires pilotes des transports et sur la

mise en place d'un observatoire national en Guinée Bissau et d’un observatoire sous-régional des transports au sein de la Commission de l'UEMOA

CONTEXTE DE L’ETUDE Une définition d’une nouvelle politique maritime est de ce fait en cours d'élaboration dans la sous-région, qui devra s’assurer non seulement d’une libéralisation progressive du marché et d’une participation de l’industrie de la sous-région au marché des transports maritimes internationaux. Pour ce faire un certain nombre de mesures s’imposent dont : ♦ des réformes institutionnelles ; ♦ la mise en place d’une réglementation des transports maritimes et de la concurrence

dans les services de transport maritime au sein de l’Union, et ♦ la mise en place d’instruments d’orientations et de suivi de la mise en œuvre de la

nouvelle politique maritime, en l’occurrence, la mise en place d’observatoires des transports maritimes et leurs maillons terrestres.

Ce dernier volet est en cours de réalisation avancée dans le cadre de l’OMAOC, et sept des huit Etats membres de l’Union disposent d’observatoires nationaux des transports maritimes.

Page 35: Annexe au Progamme Transit Portuaire

34

Il importe de tenir compte de cet important acquis, et de le compléter de manière à ce que l’ensemble des Etats membres de l’Union dispose d’un observatoire au plan national, qui soit relié à un observatoire sous-régional prévu au sein de la Commission de l’UEMOA. JUSTIFICATION

Un système d’information et de données sur les transports maritimes et leur maillon terrestre est en cours d’installation avancée, sous l’égide de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) dans les neufs pays pilotes suivants, dont la plupart sont membres de l’Union : Bénin, Burkina Faso, Mali, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Sénégal, Togo. Ces observatoires permettent de collecter et de traiter, les informations relatives aux flux d’échanges commerciaux des pays (ou transitant par un pays donné), ainsi qu’aux prix, aux performances et à la qualité des services de la chaîne de transport. La mise en place d’un observatoire sous régional au sein de la Commission, reliant les informations des observatoires nationaux de ses Etats membres ( celui de la Guinée Bissau serait mis en place dans le cadre de ce projet), permettrait de disposer de bases de données objectives et comparables entre tous les Etats membres de l’Union. Ces données, qui portent notamment sur les coûts, les délais, les flux de marchandises ainsi que sur les réglementations relatives aux modalités de leur acheminement... sont donc essentiellement destinées aux opérateurs et auxiliaires de transport, ainsi qu’aux responsables des transports et du commerce extérieur. Elles sont, par ailleurs, propices à une analyse comparative des éléments ci-dessus, sur une base commune, et facilitent, non seulement, une prise de décisions rapides par les décideurs, mais également l’élaboration et le suivi des politiques et stratégies communes de développement du secteur maritime de l’Union. Le projet d’implantation d’un observatoire sous-régional au sein de la Commission de l’UEMOA, sera conçu de manière à ce qu’il soit non seulement relié aux observatoires de ses Etats membres, mais également à celui régional prévu au sein de l’OMAOC. OBJECTIFS Ce projet vise à : 1. permettre à la Guinée Bissau de disposer d’un observatoire national des transports en

vue d’intégrer le réseau des observatoires nationaux des Etats membres de l’UEMOA. 2. donner à la commission de l’UEMOA des moyens d’analyse en la dotant d’un

observatoire sous-régional, relié aux observatoires nationaux de ses Etats membres, ainsi qu’à celui de la CMEAOC ;cet observatoire permettrait d’exploiter et d’utiliser les premiers travaux des observatoires nationaux, mais serait également capable d’impulser les activités de ceux –ci.

3. apporter un appui aux Etats membres de l’Union, en organisant un séminaire d’échange d’expériences et de bilan en vue de relancer les activités de certains observatoires nationaux.

Page 36: Annexe au Progamme Transit Portuaire

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STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE Il est prévu de recourir à la même stratégie que celle adoptée par l’OMAOC (ex CMEAOC), pour la mise en place des neuf observatoires nationaux existants, de manière à s’assurer une homogénéité dans la conception et la mise en œuvre des observatoires complémentaires. Il s’agira donc de faire appel éventuellement au même bureau d’études (CATRAM), qui a assuré la conception et la préparation des outils et méthodes relatives à la base de données (conception d’une nomenclature commune, méthodes d’enquêtes statistiques sur les prix et délais notamment), et qui en a assuré la mise en place ainsi que la formation des agents. ATTRIBUTIONS Le mandat du consultant comprend les principales tâches suivantes : ♦ mettre au point un programme pour la Guinée Bissau, permettant de transcrire les

données disponibles dans le cadre de tableaux statistiques communs aux observatoires des Etats membres de l’Union.

♦ fournir et installer le matériel et logiciels nécessaires tant à la Guinée Bissau, qu’à la

Commission de l’UEMOA, pour la mise en place des deux observatoires. ♦ former les responsables des équipes de statisticiens informaticiens de la Guinée

Bissau ainsi que de la Commission de l’UEMOA qui seront chargés de la gestion et de l’exploitation des observatoires (national et sous-régional).

♦ organiser un séminaire de bilan et d’échanges d’expériences entre les observatoires

des Etats membres de l’Union.

ESTIMATION DU COUT DU PROJET Une offre technique et financière du bureau d’étude CATRAM est disponible et le coût du montage des observatoires des transports internationaux du Niger* et de la Guinée Bissau, ainsi que de l’observatoire sous-régional de la Commission de l’UEMOA a été estimé comme suit, à environ 70 millions de francs CFA.

Activités Coûts Totaux en FCFA 1)Montage des observatoires

36 970 000

2) Formation et assistance 10 020 000 3) Séminaire et bilan du fonctionnement des observatoires

22 700 000

TOTAL (valeur 1998) 69 690 000

* Entre temps le Niger a mis en place son observatoire des transports.

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Annexe H RECAPITULATIF DES COUTS DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME PRIORITAIRE

INTITULE CONTENU COUT DE MISE EN ŒUVRE ETUDES

Etude sur l'harmonisation des systèmes informatiques douaniers et sur les interfaces entre ces systèmes et les systèmes de gestion portuaire

21.704.000 FCFA

Etude sur les systèmes d'information portuaire (SIP)

28 056.000 FCFA

Etude sur l'état de fonctionnement des observatoires pilotes des transports et sur la mise en place d'un observatoire national en Guinée Bissau et d’un observatoire sous- régional des transports au sein de la Commission de l'UEMOA

69 690 000 FCFA

TOTAL COUT ETUDES 119 450 000 FCFA

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Annexe I

ATTRIBUTIONS ET CHAMP D’INTERVENTION DES COMITES NATIONAUX DE FACILITATION DES TRANSPORTS AU SEIN DE L'UEMOA

A. Objectifs 1. L'objectif des Comités Nationaux de Facilitation (CNF) est de promouvoir la

modernisation des pratiques en matière de transport et les supports offerts par la technologie de l’information en matière de commerce international.

2. Les objectifs spécifiques du Comité National de Facilitation sont les suivants :

a) constituer un forum pour la simplification des formalités, procédures et documents utilisés en matière de transport et de commerce (objectifs de facilitation) ;

b) proposer, à l'attention des décideurs publics, des projets de réglementation et de pratiques (objectifs réglementaires et de régulation) ;

c) faciliter le développement des technologies liées au commerce et au transport (objectifs de développement) ;

d) susciter l'éveil des intervenants du secteur des transports, aux méthodes et avantages liés à la facilitation des transports (objectifs d'information et de formation).

3. Ces quatre objectifs spécifiques impliquent les activités ci-après :

a) Objectifs de facilitation - assurer une coordination efficiente en matière de facilitation des transports ; - mettre à jour les procédures requises en matière de transport multimodal, en vue

de leur simplification et de leur harmonisation ; - collecter et disséminer l'information sur les formalités, procédures, documents et

autres exigences du commerce international et des transports ; - poursuivre la simplification et la mise en œuvre des recommandations des Nations

Unies, y compris les aspects documentaires liés à l'utilisation de l'informatique et autres systèmes automatisés ;

- promouvoir l'adoption des standards en matière de technologie et de codification, dans le domaine du commerce et du transport (Echanges de Données Informatiques- EDI).

b) Objectifs réglementaires et de régulation - examiner, commenter, amender et proposer à l'attention du gouvernement, les

projets de réglementation en matière de transport (y compris le transport en conteneurs), avec l'objectif de mettre à jour les textes et pratiques en cours (Code de commerce, et autres textes légaux) ;

- suivre l'approbation des propositions faites en matière de règlements et pratiques, en rapport avec les différentes institutions concernées et instances décisionnelles ;

- examiner l'opportunité pour l'Etat d'adhérer aux conventions internationales à même de faciliter le commerce et le transport.

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c) Objectifs de développement - examiner le contenu des politiques d'investissements dans le secteur du

commerce et du transport multimodal (construction de dépôts intérieurs par exemple) et faciliter l'introduction et le développement des technologies liées au commerce et au transport ainsi qu'aux investissements dans les nouvelles technologies de l'information (EDI par exemple) ;

- traiter, en tant qu'organe consultatif, toutes questions relatives au développement institutionnel en matière de transport multimodal au niveau sous-régional et international (couverture des assurances, facilités de gestion, modes de gestion…).

d) Objectifs d'information et de formation - organiser et mettre en œuvre des campagnes publicitaires sur les avantages de la

simplification des documents et des procédures du commerce et du transport, à l'intention des décideurs politiques, des organisations sous-régionales, des structures parapubliques, des opérateurs de transport, des douanes et autres entités de régulation ;

- organiser une gamme de séminaires et d'ateliers à l'intention des décideurs politiques, afin de les sensibiliser aux principes, pratiques et implications du transport multimodal ;

- organiser des visites d'experts en vue de donner des conseils sur les techniques de suivi des opérations logistiques et sur les avantages découlant de la facilitation.

B. Composition du Comité Le Comité National de Facilitation comprend des représentants de toutes les parties concernées par le transport multimodal et le commerce au sein de l'Etat :

- administrations chargée des transports ; - agences gouvernementales (douanes, Finances, Plan) - utilisateurs de services de transport ; - conseils des chargeurs ; - chambres de commerce ; - autorités portuaires ; - opérateurs portuaires ; - gestionnaires d'interfaces terrestres..

C. Champ d'intervention du Comité Le Comité National de Facilitation est un organe consultatif. Il est chargé de faire des recommandations et d'émettre des avis sur les politiques nationales mises en œuvre dans le domaine des transports et du commerce. Il le fait sous forme de propositions aux institutions concernées (Commission de l'UEMOA, gouvernement). D. Programme de travail Le Comité prépare et met en œuvre son programme de travail qui consiste, entre autres à :

- proposer des règles harmonisées en matière de facilitation du transport et de commerce ainsi que des activités de formation en transport multimodal ;

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- promouvoir des politiques et solutions de facilitation du transport multimodal, en particulier en ce qui concerne les problèmes courants liés aux opérations dans les ports et dans l'hinterland, et les procédures douanières ;

- promouvoir le développement des échanges de données par les moyens électroniques (EDI).

Le Comité National de Facilitation se réunit deux fois par an.

Le secrétariat du Comité est assuré par l’Administration chargée des transports ou le Conseil National des Chargeurs.

E. Coordination sous-régionale

Deux membres (Administration chargée des transports et Conseils des Chargeurs) de chaque Comité National sont désignés comme coordonnateurs nationaux de transport en vue de constituer un Comité sous-régional de Facilitation des Transports de l'espace de l'UEMOA.

Le Comité sous-régional se réunit une fois par an, sur convocation de la Commission de l'UEMOA.

Le Département en charge de l’Aménagement du Territoire communautaire, des Infrastructures, des Transports et des Télécommunications (DAT) assurera le Secrétariat de ce Comité et sera chargé de suivre la mise en œuvre des décisions et recommandations prises en son sein.

Le Comité sous-régional de facilitation est chargé de :

- suivre et évaluer les progrès réalisés par les Etats en matière de facilitation du transport ;

- identifier les contraintes techniques, institutionnelles et commerciales à la facilitation du transport ;

- identifier des solutions communes aux problèmes répertoriés ; - mettre au point des normes communes techniques, documentaires et tarifaires,

en matière de transport… Le Comité sous-régional travaillera en rapport avec les experts sectoriels de la Commission.


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