IMAGE ET REPRÉSENTATION DES
ENFANTS ET DES JEUNESDANS LES MÉDIAS TÉLÉVISÉS DE LA FÉDÉRATION
WALLONIE-BRUXELLES
BAROMÈTRE 2013
© Etudes et recherches - CSA
des enfants et des jeunes sous-représentés à l’écran / un accès à la parole limité
dépasser le « qui » déjà observé par les Baromètres égalité/diversité
Étudier le « comment » la représentation, l’image des jeunes à la télé
UN CONSTAT, DES OBJECTIFS
intervenant jeune (3-30 ans)poids de parole présence à écran
identité sociale et socio-économique
participationparolerôles médiatiques et sociaux
éléments de contexte
MÉTHODOLOGIE
1.598:51:55 heures analysées
11.356 intervenants jeunes
2.455 programmes
4.959 séquences
ECHANTILLON
à 39,22% sur les TVL et 25,07% sur la RTBF
une forte présence de jeunes… journalistes
hors journalistes, des intervenants majoritairement passifs (82,33%)
à parts quasi égales dans les différents genres de programmes mais souvent dans des thématiques info liées à la culture et aux loisirs (54,84%)
LES JEUNES À L’ÉCRAN
IDENTITÉ JEUNE
IDENTITÉ JEUNE
quasi égalité filles-garçons (49%-51%)
diversité des origines (21,63%)
des catégories sociales surtout intermédiaires (49,20%)
peu de handicap (0,65%)
des mentions fonction de l’âge
IDENTITÉ JEUNE un style « casual » général mais un look tribu plus fréquent chez les ados (12,32%)
des jeunes filmés plutôt sur les terrains sportifs (28,98%), dans des lieux culturels (28,38%) ou en rue (27,59%)
des jeunes plutôt en espaces urbains (63,72%), surtout en vieillissant
en marqueur socioéconomique « difficultés financières »
PAROLE JEUNE
PAROLE JEUNE
PAROLE JEUNE
une parole sollicitée et plus soutenue avec l’âge
du vocabulaire courant, un peu plus cultivé chez les jeunes adultes, un peu plus vulgaire chez les ados
des interviews, peu de débats
des interlocuteurs essentiellement médiatiques
peu de parole dans les lieux de culture
des questions écoles pour les enfants et les ados
RÔLES MÉDIATIQUES ET SOCIAUX¾ de figurants quel que
soit l’âge
de rares experts… en foot
de jeunes travailleurs… sportifs, des étudiants, des artistes
peu ou pas de représentants d’associations, de mouvements de jeunesse, de partis…
un rôle narratif plus souvent principal (68,22%)
des registres d’apparition tant positifs que négatifs mais plus négatifs pour les ados et plus positifs pour les jeunes adultes
un déficit certain de représentation des jeunes à l’écran
si les jeunes ont leur place en télévision, cette place est limitée, cadrée, voire stéréotypée
image d’une jeunesse sans parole, passive et désinvestie
EN CONCLUSION