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    SIA SGEB usic HEV Schweiz Lignum

    Documentation technique de Lignum

    BĂątiments en boisparasismiques de

    plusieurs Ă©tages

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    2 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Cette publication a pu voir le jour grñce au soutien du Fonds pour lesrecherches forestiùres et l’utilisation

    du bois, ainsi qu’à l’Office fĂ©dĂ©ral del’environnement (OFEV) dans lecadre du Plan d’action bois.

    Partenaires du projet

    SIA SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs etdes architectesSGEB SociĂ©tĂ© suisse du gĂ©nieparasismique et de la dynamique desstructuresusic Union Suisse des SociĂ©tĂ©sd’IngĂ©nieurs-ConseilsHEV HauseigentĂŒmerverband Schweiz

    Auteurs

    Roland Brunner, LignumPirmin Jung, Pirmin Jung IngenieurefĂŒr Holzbau AGRenĂ© Steiger, Empa, Abteilung HolzThomas Wenk, WenkErdbebeningenieurwesen undBaudynamik GmbHNiklaus Wirz, Pirmin Jung Ingenieure

    fĂŒr Holzbau AG

    Relecture technique

    Andrea Bernasconi, heig-vd/HES-SOAlessandro Dazio, ZurichKonrad Merz, merz kley partner

    Image de couverture

    L’arriĂšre-plan prĂ©sente la carte desquatre zones d’alĂ©a sismique de lanorme SIA 261 (2003). Le premier plan montre le spectre de rĂ©ponse del’accĂ©lĂ©ration de la composante N-Sdu sĂ©isme du Frioul en Italie (1976) enfonction de la pĂ©riode T [d’aprĂšs 12].

    Page 3 1 Introduction4 2 Bases

    2.1 Origine et effets des tremblements de terre

    2.2 Aléa sismique2.3 Spectres de réponse2.4 Réduction du risque sismique par des mesures constructives

    13 3 Analyse structurale et dimensionnement 3.1 Analyse structurale3.2 Dimensionnement3.3 Forces d’ancrage des Ă©lĂ©ments non porteurs3.4 Joints et distances entre les bĂątiments

    30 4 Concept ion parasismique4.1 Principes de la conception parasismique4.2 Propriétés du matériau bois4.3 Assemblages4.4 Liaisons et ancrages4.5 Parois de stabilisation dans la construction en bois4.6 Rigidité de différents systÚmes de construction en bois

    47 5 Exemple d’application5.1 Bases de calcul5.2 PrĂ©dimensionnement de la stabilisation horizontale5.3 Construction choisie sur la base du prĂ©dimensionnement5.4 RigiditĂ© horizontale de la structure5.5 PĂ©riode de vibration fondamentale de l’ensemble de la structure5.6 Calcul des efforts intĂ©rieurs des parois5.7 MĂ©thode du spectre de rĂ©ponse5.8 VĂ©rifications5.9 Conclusion

    103 6 Aides de dimensionnement 6.1 Rigidité des éléments de construction en ossature bois

    6.2 PrĂ©dimensionnement des parois porteuses6.3 Calcul des dĂ©placements d’étages

    122 7 Sources d’information7.1 LittĂ©rature et normes7.2 LittĂ©rature complĂ©mentaire7.3 Sources d’information en Suisse relatives aux sĂ©ismes7.4 Soutiens du projet

    Table des matiĂšres

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    3 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    1 Introduction

    Les progrĂšs accomplis dans le domaine des ou-vrages Ă  plusieurs niveaux et les dispositions para-sismiques actuelles des normes SIA posent la ques-

    tion de la sĂ©curitĂ© parasismique dans la constructionen bois (figures 1 Ă  4). Cette publication offre Ă  l’in-gĂ©nieur une rĂ©fĂ©rence et un soutien lors de laconception d’ouvrages en bois parasismiques. Lesnormes de structures SIA 260–267 de l’annĂ©e 2003se fondent sur les Eurocodes, tout en les adaptantau contexte suisse. Ces normes constituent la basede la documentation en ce qui concerne sa struc-ture, son contenu et les notions dĂ©veloppĂ©es [1].Les chapitres d’introduction Bases ainsi qu’Analyse structurale et dimensionnement donnent un aperçude la thĂ©matique â€čsĂ©ismeâ€ș et de sa transpositiondans les normes de structure de la SIA. Dans le cha-pitre 4 Conception parasismique , les fondementsd’une conception parasismique Ă©conomique desouvrages sont prĂ©sentĂ©s, en les orientant plus parti-culiĂšrement vers les ouvrages en bois de plusieursĂ©tages. Si les rĂšgles de la construction parasismiquesont respectĂ©es, la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© en casde sĂ©isme ne requiert pas de moyens supplĂ©men-taires. Pour des bĂątiments existants, il faut observer les critĂšres d’évaluation basĂ©s sur le risque selon lecahier technique SIA 2018 (2004).La partie centrale de la documentation est consti-tuĂ©e par le chapitre Exemple d’application , dans le-quel chaque Ă©tape de la conception, du calcul et dudimensionnement est prĂ©sentĂ©e en prenant pour

    exemple un bĂątiment en bois de quatre niveaux.Pour la structure de l’exemple d’application, un typede structure D, particuliĂšrement ductile, a Ă©tĂ© choisi.Celui-ci a Ă©tĂ© introduit dans les normes SIA enmĂȘme temps que le concept du comportement duc-tile de la structure porteuse. Un procĂ©dĂ© simple estproposĂ© pour la conception de la structure et sonprĂ©dimensionnement par rapport aux exigences de

    l’aptitude au service face au vent. Les Ă©tapes del’analyse structurale et du dimensionnement sontensuite prĂ©sentĂ©es de maniĂšre systĂ©matique et ex-

    haustive, d’abord de maniĂšre littĂ©rale puis numĂ©-rique.Le chapitre Aides de dimensionnement explique fi-nalement comment la rigiditĂ© globale des Ă©lĂ©mentsen ossature bois peut ĂȘtre calculĂ©e de maniĂšre effi-cace grĂące Ă  la thĂ©orie du flux de cisaillement, etdonne des aides de dimensionnement pour des caspratiques typiques.La connexion mĂ©canique entre le revĂȘtement et lesnervures/montants – dans l’exemple d’application,l’agrafage des parois en ossature – joue un rĂŽle cen-tral dans la reprise des forces de sĂ©isme du point devue de la rigiditĂ©, de la rĂ©sistance et de la ductilitĂ©Pour le concept du comportement ductile de lastructure, les rĂšgles du dimensionnement en capa-citĂ© doivent ĂȘtre observĂ©es. Pour la construction enossature bois, cela signifie que la connexion mĂ©ca-nique entre le revĂȘtement et les montants est plani-fiĂ©e, conçue et dimensionnĂ©e comme domaine duc-tile sous l’action du sĂ©isme. Toutes les autres partiesde la structure porteuse (montants, revĂȘtements,liaisons/ancrages, etc.) doivent ĂȘtre surdimension-nĂ©es de telle maniĂšre Ă  ce que la plastification cy-clique des domaines ductiles lors de la sollicitationsismique puisse ĂȘtre assurĂ©e, et qu’il ne se produisepas de rupture fragile prĂ©maturĂ©e en dehors de ceszones.

    L’exemple d’application montre que les actions sis-miques pour des bĂątiments en bois de plusieursĂ©tages ne doivent pas ĂȘtre sous-estimĂ©es, maisqu’elles ne sont pas dĂ©terminantes dans tous les caset pour toutes les situations. A l’aide de cette docu-mentation, il est possible de dĂ©velopper rapidementun concept de structure parasismique Ă©conomique,qui respecte Ă©galement les exigences face au vent.

    Figure 1: Hotel Ă  Zoug.Architectes: EM2N Archi-tekten AG Zurich. Illustra-tion: City Garden, Zoug.

    Figure 2: Groupe d’im-meubles rĂ©sidentiels Ă Lausanne, 2010. Architec-ture et modĂ©lisation:BonhĂŽte-Zapata archi-tectes, GenĂšve.

    Figure 3: Immeublesd’habitation à Davos;2006. Architectes: GiubbiniArchitekten ETH SIA,Bonaduz.

    Figure 4: Maisons multifa-miliales Ă  Buttisholz; 2005.Architectes: A6 Architek-

    ten AG, Buttisholz.

    Figure 3

    Figure 4

    Figure 1

    Figure 2

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    3 Analyse structurale et dimensionnement

    3.1 Analyse structurale

    Dans le cadre de l’analyse structurale, les effets des

    actions dĂ©terminants (efforts intĂ©rieurs et dĂ©forma-tions) dus Ă  la situation de projet sĂ©isme sont Ă©va-luĂ©s Ă  l’aide du modĂšle de la structure. Sur la basedes effets des actions, l’ensemble des sections cri-tiques sont ensuite dimensionnĂ©es par rapport Ă  lasĂ©curitĂ© structurale ainsi que, pour les bĂątiments dela classe d’ouvrage (CO) III, par rapport Ă  l’aptitudeau service. L’analyse structurale et le dimensionne-ment doivent ĂȘtre effectuĂ©s selon les normes desstructures porteuses dĂ©terminantes selon un conceptde dimensionnement adĂ©quat. En plus des considĂ©-rations gĂ©nĂ©rales concernant, par exemple, l’élabo-ration du modĂšle, les dĂ©veloppements qui suivent

    se fondent sur les normes de structure de la SIA en

    vigueur en Suisse (en particulier sur les normes SIA260 (2003): Bases pour l’élaboration des projets destructures porteuses [15], SIA 261 (2003): Actionssur les structures porteuses [6], SIA 265 (2003):Construction en bois [13]) et sur les documentsd’introduction relatifs [16] et [17].

    L’analyse structurale et la dĂ©termination des effetsdes actions ont gĂ©nĂ©ralement lieu sur la base d’unmodĂšle de structure Ă©lastique, compte tenu des va-leurs de rigiditĂ© moyennes jusqu’au dĂ©but de laplastification. La capacitĂ© de dĂ©formation plastiquesous charges cycliques est dĂ©jĂ  prise en compte par le coefficient de comportement q qui conduit Ă  larĂ©duction de l’effet de l’action sismique par rapportĂ  un spectre de rĂ©ponse purement Ă©lastique. Il nepeut donc ĂȘtre pris en compte une seconde fois par

    une redistribution plastique des efforts intĂ©rieursĂ©lastiques.Le sĂ©isme a pour effet des sollicitations dynamiqueshorizontales et verticales agissant dans un systĂšmeglobal comprenant le sol, le corps de fondation, lastructure porteuse et les Ă©lĂ©ments non porteurs. Lecomportement vibratoire peut ĂȘtre dĂ©crit par desmodĂšles statiques, ou par des modĂšles d’oscilla-teurs Ă  une seule ou Ă  plusieurs masses. CertainsmodĂšles particuliers tiennent compte de la non li-nĂ©aritĂ© dans le comportement des matĂ©riaux etdans celui de l’approche de l’amortissement (voir figure 17). Pour le calcul des efforts intĂ©rieurs etdes dĂ©formations pour les nouveaux bĂątiments, lamĂ©thode simple des forces de remplacement peutĂȘtre choisie, pour autant que les critĂšres de rĂ©gula-ritĂ© selon la norme SIA 261, chiffre 16.5.1.3 et16.5.1.4 soient respectĂ©s. Dans le cas contraire, ilfaut employer la mĂ©thode du spectre de rĂ©ponse.Pour les cas spĂ©ciaux, les mĂ©thodes non linĂ©aires,qui requiĂšrent une capacitĂ© de calcul importante,

    peuvent ĂȘtre appropriĂ©es. Il faut alors distinguer entre un calcul non linĂ©aire statique et un calcul nonlinĂ©aire dynamique. Le calcul non linĂ©aire n’est pasdirectement adaptĂ© Ă  des fins de dimensionnement,car la structure doit ĂȘtre entiĂšrement connue avantde l’appliquer. La norme SIA 261 (2003) se limite Ă fournir des indications pour les mĂ©thodes linĂ©aires,qui sont de loin les plus rĂ©pandues: la mĂ©thode desforces de remplacement et celle du spectre de rĂ©-ponse.

    La mĂ©thode non linĂ©aire statique a gagnĂ© en impor-tance ces derniĂšres annĂ©es pour la vĂ©rification de lasĂ©curitĂ© sismique de bĂątiments existants. Elle estĂ©galement dĂ©signĂ©e comme l’analyse en poussĂ©eprogressive (mĂ©thode du â€čPush-Overâ€ș), car elleprend en compte dans ce cas la capacitĂ© de dĂ©-formation sous des actions horizontales, qui peutĂȘtre mise en parallĂšle avec le besoin de dĂ©formationrĂ©sultant du spectre de dimensionnement (NoticeSIA 2018 (2004) [18]).

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    3.1.1 MĂ©thode des forces de remplacement Dans la mĂ©thode des forces de remplacement, laproblĂ©matique dynamique est convertie en calculstatique. L’effet du sĂ©isme est donc reprĂ©sentĂ© par des â€čforces de remplacementâ€ș statiques. La pĂ©riodede vibration fondamentale de l’ouvrage est la seulecomposante dynamique utilisĂ©e. Elle peut ĂȘtre cal-culĂ©e sur la base d’une modĂ©lisation de la structureou estimĂ©e Ă  l’aide de formules d’approximation.

    Domaine de validitĂ©La mĂ©thode des forces de remplacement ne donnedes rĂ©sultats satisfaisants que lorsque le comporte-ment vibratoire de la construction est dominĂ© par lepremier mode et que les modes de vibration d’ordresupĂ©rieur sont nĂ©gligeables, ce qui est le cas pour des ouvrages rĂ©guliers de pĂ©riode de vibration fon-damentale jusqu’à 2 s. La norme SIA 261 (2003) auchiffre 16.5.2.1 limite l’utilisation de cette mĂ©thodeĂ  de tels ouvrages. Les critĂšres de rĂ©gularitĂ© en planet en Ă©lĂ©vation sont fixĂ©s aux chiffres 16.5.1.3 et16.5.1.4 de la norme SIA 261 (2003) (voir chapi-tre 4). Les bĂątiments multiĂ©tages en bois possĂšdentle plus souvent une rigiditĂ© horizontale infĂ©rieure

    aux bĂątiments en construction massive, ce qui a

    pour consĂ©quence que leur pĂ©riode de vibrationfondamentale peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  2 secondes,empĂȘchant ainsi l’utilisation de la mĂ©thode desforces de remplacement.

    Elaboration du modĂšle et dĂ©terminationdes forces de remplacement Dans la mĂ©thode des forces de remplacement, lastructure porteuse du bĂątiment est d’abord simpli-fiĂ©e en un oscillateur multiple encastrĂ© Ă  sa base,dont les masses sont concentrĂ©es ponctuellement Ă chaque Ă©tage. Cet oscillateur multiple est ensuiteremplacĂ© par un oscillateur simple, Ă©quivalent dyna-miquement Ă  son mode de vibration fondamental(figure 18, n° 4). L’oscillateur simple est en gĂ©nĂ©raladmis encastrĂ© dans le plancher supĂ©rieur des ni-veaux souterrains. Outre de la rigiditĂ© des Ă©lĂ©mentsporteurs, il faut tenir compte de celles des assem-blages lors de la dĂ©termination de la rigiditĂ© k (voir figures 27 Ă  29).A l’aide de la pĂ©riode de vibration fondamentale T 1de l’oscillateur, la valeur spectrale de l’action sis-mique S d (T 1) peut ĂȘtre obtenue Ă  partir du spectrede dimensionnement (norme SIA 261 (2003),

    chiffre 16.2.4). Le calcul est effectué de maniÚre in-

    Figure 17:

    Comparaison de quatremĂ©thodes de calcul dansle cadre de l’analysestructurale.OMU Oscillateur Ă  masse unique (simple).OMM Oscillateur multi-masses (multiple).

    Propriété Méthode Méthode Calcul non Calcul non

    des forces de du spectre de linéaire statique linéaireremplacement réponse dynamique

    Type de modĂšle OMU linĂ©aire OMM linĂ©aire OMU non linĂ©aire OMM non linĂ©airedynamiqueModĂšle gĂ©omĂ©trique 2D 2D ou 3D 2D 2D ou 3DComportement du matĂ©riau linĂ©aire linĂ©aire non linĂ©aire non linĂ©aireType d’amortissement visqueux visqueux visqueux quelconqueMode de rĂ©sonance MR 1er MR tous 1er MR non dĂ©terminantpris en comptePrise en compte supplĂ©ment linĂ©aire supplĂ©ment non linĂ©airede la torsionDĂ©formations plastiques coefficient de coefficient de comportement comportement

    comportement q comportement q non linéaire du non linéaire dumatériau matériau

    Excitation du séisme spectre de spectre de spectre de déroulement dansdimensionnement dimensionnement dimensionnement le temps

    Résultats efforts intérieurs efforts intérieurs besoins locaux besoins locauxet déformations et déformations de ductilité de ductilité

    efforts intérieurs efforts intérieurset déformations et déformations

    Condition d’application rĂ©gularitĂ© aucune rĂ©gularitĂ© aucuneDomaine d’utilisation nouveaux nouveaux bĂątiments cas spĂ©ciaux

    bùtiments bùtiments existantsComplexité faible moyenne moyenne élevée

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    dépendante pour les deux directions principales de

    l’ouvrage. La force de remplacement est dĂ©terminĂ©esur la base de la relation â€čmasse· accĂ©lĂ©rationâ€ș. Dansla dĂ©termination de la masse, il faut tenir compte,outre des actions permanentes Gk (poids propre,poids mort), de la part quasi permanente de l’actionvariable ψ 2Qk.

    (2)

    Le facteur de correction λ pour tenir compte de ladiffĂ©rence entre les masses modales et la massetotale dans le mode de vibration fondamental, telqu’il figure dans l’Eurocode 8, a Ă©tĂ© omis par simpli-fication dans la norme SIA 261 (2003) ( λ=1).

    DĂ©termination de la pĂ©riode de vibrationfondamentaleEn principe, la pĂ©riode de vibration fondamentaledoit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e sur la base d’un modĂšle de lastructure avec des hypothĂšses rĂ©alistes pour la rigi-ditĂ© des Ă©lĂ©ments porteurs, des assemblages et desancrages. Les besoins de calcul doivent ĂȘtre estimĂ©spour chaque cas particulier par rapport Ă  l’influencede la pĂ©riode de vibration fondamentale sur la dĂ©-termination des actions sismiques. Pour des bĂąti-ments Ă  faible rigiditĂ© horizontale, la pĂ©riode de vi-

    bration fondamentale correspond le plus souvent au

    21

    domaine d’accĂ©lĂ©ration constante du spectre de di-

    mensionnement (figure 16), ce qui rend superflu uncalcul prĂ©cis. Pour des bĂątiments multiĂ©tages enbois en revanche, la pĂ©riode de vibration fonda-mentale, environ 0,4 Ă  0,8 s selon le type de sol defondation, correspond Ă  la portion dĂ©croissante duspectre de dimensionnement. Dans ces cas un calculplus prĂ©cis est intĂ©ressant, en faisant l’hypothĂšse decaractĂ©ristiques moyennes de rigiditĂ© au cisaille-ment et Ă  la flexion, de zĂ©ro Ă  la limite de plasticitĂ©Pour les terrains mous, l’élasticitĂ© du sol peut Ă©gale-ment ĂȘtre prise en compte (figure 18).Pour les ouvrages en bois, la formule simplifiĂ©e d’estimation de la pĂ©riode de vibration fondamentale(261.38) de la norme SIA 261 (2003), qui ne fait in-tervenir que la hauteur du bĂątiment, ne devrait pasĂȘtre utilisĂ©e. En effet, elle sous-estime en rĂšglegĂ©nĂ©rale grandement la pĂ©riode de vibration fon-damentale, et conduit par consĂ©quent Ă  des solli-citations sismiques trop Ă©levĂ©es. Au contraire, la for-mule basĂ©e sur le quotient de Rayleigh (261.39)

    (3)

    permet d’obtenir des rĂ©sultats exploitables, dumoins pour le prĂ©dimensionnement, et fournit unoutil efficace pour le contrĂŽle des calculs informa-tiques. Dans ce cas, il est important que le dĂ©place-

    ment horizontal fictif du bĂątiment sous les charges

    2√ 1

    Figure 18:Elaboration du modÚledans la méthode des forcesde remplacement1 Immeuble multiétage en

    bois avec terrain, niveauenterré et charges desétages

    2 ModĂšle de l’oscillateur multiple encastrĂ© au ni-veau du sol (ligne trai-tillĂ©)

    3 ModĂšle de l’oscillateur multiple dans un sol defondation Ă©lastique

    4 ModĂšle de l’oscillateur simple de pĂ©riode de vi-bration fondamentale T 1

    ₁

    ₄

    ₃

    ₂

    ₁

    ₄

    ₃

    ₂

    Ο degrĂ© d’amortissement visqueuxa gd accĂ©lĂ©ration horizontale du solm massem i masse de l’étagek constante de ressort x (t ) dĂ©placement relatif x a(t ) dĂ©placement absolu x g(t ) dĂ©placement du sol

    1 2 3 4

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    Horizon d’encastrement

    L’horizon d’encastrement peut gĂ©nĂ©ralement ĂȘtrechoisi dans le plan du plancher du rez-de-chaussĂ©e,s’il existe au moins un sous-sol rigide. En principe,l’horizon d’encastrement se trouve, en considĂ©rantle bĂątiment de haut en bas, au droit du premier appui horizontal relativement rigide des Ă©lĂ©mentsporteurs verticaux (par exemple une dalle). Il fautdans ce cas que la dalle concernĂ©e s’appuie demaniĂšre rigide horizontalement sur les fondationsou le terrain latĂ©ral grĂące Ă  des murs trĂšs rigides,par exemple les murs d’enceinte du sous-sol. Si laconstruction est composĂ©e dans les Ă©tages d’élĂ©-ments significativement plus rigides (par ex. bĂ©tonarmĂ©), alors l’interface entre la partie souterraine etaĂ©rienne ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme horizond’encastrement. De telles constructions ne corres-pondent pas aux critĂšres de rĂ©gularitĂ© en Ă©lĂ©vation,et la mĂ©thode des forces de remplacement ne peutĂȘtre appliquĂ©e. La mĂ©thode du spectre de rĂ©ponse,par exemple, doit ĂȘtre utilisĂ©e dans ce cas pour l’en-semble du systĂšme constituĂ© de la construction enbois et de la construction massive.Il faut observer en outre que les forces du sĂ©ismedoivent ĂȘtre conduites en dessous de l’horizon d’en-castrement par les parties d’ouvrage porteuses jus-qu’au sol de fondation, et que les fondations doi-vent ĂȘtre dimensionnĂ©es de maniĂšre adĂ©quate.

    3.1.2 MĂ©thode du spectre de rĂ©ponseLa mĂ©thode du spectre de rĂ©ponse se fonde sur l’os-cillateur multiple linĂ©aire. Elle permet de calculer larĂ©ponse maximale d’une structure suite Ă  une exci-tation sous forme d’un spectre de rĂ©ponse. Pour cefaire le modĂšle de structure est dĂ©composĂ© en unesomme d’oscillateurs simples, la rĂ©ponse maximalede chaque oscillateur est ensuite dĂ©terminĂ©e et fina-lement combinĂ©e pour obtenir la rĂ©ponse totale. Lecalcul est effectuĂ© pratiquement dans tout les cas Ă l’aide d’un programme de calcul.L’action du sĂ©isme est constituĂ©e du spectre de di-mensionnement (figure 16 ou norme SIA 261(2003), figure 14). Puisque la mĂ©thode du spectrede rĂ©ponse est une mĂ©thode linĂ©aire, les aspectsnon linĂ©aires, comme les dĂ©formations plastiques,ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s que de maniĂšre ap-proximative, ce qui a lieu, comme pour la mĂ©thodedes forces de remplacement, par l’intĂ©gration ducoefficient de comportement q dans le spectre dedimensionnement.En gĂ©nĂ©ral il faut utiliser un modĂšle spatial. Si les cri-tĂšres de rĂ©gularitĂ© en plan selon la norme SIA 261(2003) chiffre 16.5.1.3 sont respectĂ©s, il est possibled’utiliser un modĂšle plan pour les deux directionsprincipales.

    L’effet de la torsion rĂ©sultant d’une excentricitĂ© pro-

    jetĂ©e ou fortuite des centres de gravitĂ© des massesdes Ă©tages individuels doit ĂȘtre prise en compte(norme SIA 261 (2003), chiffre 16.5.3.4 pour lesmodĂšles spatiaux, resp. chiffre 16.5.2.7 pour desmodĂšles de systĂšmes porteurs plans dans les direc-tions principales). Si un modĂšle spatial est utilisĂ©dans la mĂ©thode du spectre de rĂ©ponse, alors l’ex-centricitĂ© effective entre le centre de gravitĂ© desmasses et le centre de cisaillement de la stabilisationhorizontale de l’étage considĂ©rĂ© ne doit pas ĂȘtremultipliĂ©e par le facteur 1,5 resp. 0,5, afin que lavibration en torsion puisse ĂȘtre dĂ©terminĂ©e demaniĂšre correcte (norme SIA 261 (2003) chif-fre 16.5.3.4):

    Valeur supérieure: (7)

    Valeur inférieure: (8)

    b largeur du bñtiment prise perpendiculairement à l’action sismique

    e excentricitĂ© du centre de gravitĂ© des masses parrapport au centre de cisaillement de la stabilisationhorizontale de l’étage considĂ©rĂ©

    Selon la norme SIA 261 (2003) chiffre 16.5.3.5 tousles efforts intĂ©rieurs et les dĂ©placements engendrĂ©spar l’ensemble des modes de vibration, qui contri-

    buent de maniĂšre significative au comportementdynamique de l’ouvrage, doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s.La somme des masses modales effectives des modesde vibration pris en compte doit en rĂšgle gĂ©nĂ©rale,atteindre au minimum 90% de la masse totale dela structure porteuse.Un exemple d’application de la mĂ©thode du spectrede rĂ©ponse pour un bĂątiment de quatre Ă©tages estdĂ©crit dans [12].

    3.1.3 Effets du second ordrePar analogie Ă  la charge critique de flambage N cr depoteaux ou de parois et en cas de structures peurigides horizontalement, on prĂȘtera garde Ă  l’aug-mentation du moment provoquĂ© par les effort nor-maux agissant de maniĂšre excentrique (effet du2e ordre, effet N-Δ) et Ă  la rĂ©duction relative pos-sible de la rigiditĂ©.

    , 0,05, 0,05

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    D’aprùs l’Eurocode 8 [14] les effets du second ordre

    ne doivent pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s, si les conditions sui-vantes sont remplies Ă  tous les Ă©tages:

    (9)

    ŃČ coefficient de sensibilitĂ© au dĂ©placement relatif entreĂ©tages

    d r valeur de calcul du dĂ©placement relatif entre Ă©tages,dĂ©terminĂ© comme la diffĂ©rence du dĂ©placement moyen d s en bas et en haut de l’étage considĂ©rĂ©.On a:

    (10)

    d e dĂ©placement d’un point dĂ©terminĂ© de la structureen se fondant sur un calcul linĂ©aire sur la base duspectre de dimensionnement comme excitation

    q coefficient de comportement h hauteur d’étageN tot charges totales de gravitĂ© au niveau de l’étage consi-

    dĂ©rĂ©, dans de la situation de projet sĂ©ismeV tot effort tranchant total au niveau de l’étage considĂ©rĂ©,

    dans de la situation de projet séisme

    Dans le cas oĂč 0,1 < ŃČ≀0,2 , les effets du deuxiĂšmeordre peuvent ĂȘtre pris en compte de maniĂšre ap-proximative en multipliant les sollicitations du 1er ordre par le facteur 1/(1- ŃČ) [14]. Pour ŃČ > 0,2 uncalcul du deuxiĂšme ordre est nĂ©cessaire, tandis quesi ŃČ> 0,3 il faut remĂ©dier Ă  la situation par une har-monisation de la rigiditĂ© des Ă©tages entre eux.Comme dĂ©placement initial dans le calcul dudeuxiĂšme ordre, on introduira la valeur de calcul dudĂ©placement relatifpar rapportĂ  la fondationconsĂ©-cutif Ă  l’action sismique ud selon la norme SIA 261,chiffre 16.5.5.1:

    (11)

    avec (11a)

    oĂč uel dĂ©signe la composante Ă©lastique du dĂ©place-ment par rapport au sol, dĂ©terminĂ©e sur la base duspectre de dimensionnement.Outre le dĂ©placement initial ud d’aprĂšs la formule11, il faut considĂ©rer, selon la norme SIA 265 (2003)chiffre 5.8.3.2, une dĂ©formation supplĂ©mentairesans contrainte reprĂ©sentĂ©e par un angle de dĂ©via-tion φ exprimĂ© en radian de:

    (12)

    h hauteur de la structure resp. longueur de la barreen [m]

    12

    ·

    0,005 5

    ·

    · · 0,10N

    Pour les structures en barres, les treillis, les arcs et les

    portiques, il faut Ă©galement prendre en compteselon la norme SIA 265 (2003), chiffre 5.8.3.2 unecourbure initiale calculĂ©e de e/l ≄ 0,0025 . Celle-cirĂ©sulte des exigences de la norme SIA 265 (2003)formulĂ©es au chiffre 8.2.5 pour la production debarres comprimĂ©es en bois massif ou en lamellĂ©collĂ©, ainsi que pour celle de poutres flĂ©chies, d’arcsou de portiques.Les rigiditĂ©s (module Ă©lastique, module de cisaille-ment, module de glissement des assemblages) ontune influence marquĂ©e sur le calcul au 2e ordre,mais Ă©galement sur la pĂ©riode de vibration fonda-mentale de la structure. En l’absence de connais-sances plus prĂ©cises, il faut partir des valeursmoyennes des rigiditĂ©s pour l’analyse structurale.Ce point de vue est adĂ©quat pour des ouvragesdont les Ă©lĂ©ments porteurs principaux sont consti-tuĂ©s de plaques et de voiles. Au contraire pour lesstructures en barres, les treillis, les arcs et les por-tiques, il faut tenir compte dans la rĂ©flexion sur larobustesse, que la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© structu-rale au 2e ordre doit ĂȘtre menĂ©e avec des valeurs derigiditĂ© rĂ©duites, comme prescrit dans la norme SIA265 (2003) au chiffre 5.8.3, c’est-Ă -dire en divisantles valeurs de module d’élasticitĂ©, de module de ci-saillement et de module de glissement des assem-blages, par la valeur Îł M /η M selon le tableau 1 de la

    norme SIA 265 (2003):

    (13)

    (14)

    (15)

    (16)

    E module élastiqueE m,mean valeur caractéristique (moyenne) du module

    d’élasticitĂ© en flexionG module de cisaillement Gmean valeur caractĂ©ristique (moyenne) du module

    de cisaillement K module de glissement K u module de glissement pour la vérification

    de la sécurité structuraleK ser module de glissement pour la vérification

    de l’aptitude au serviceγ

    M facteur de résistance

    ηM facteur de conversion de la résistance ultime

    2 3⁄

    ⁄

    ⁄

    , ⁄

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    19 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    3.2 Dimensionnement

    3.1.4 Amortissement

    L’amortissement d’une structure influence son com-portement dynamique et de ce fait Ă©galement lesvaleurs de dĂ©placements en cas de sĂ©isme. Lespectre Ă©lastique et celui de rĂ©ponse selon la normeSIA 261 (2003) (voir figure 16) sont valables pour un amortissement visqueux de Ο =0,05 . Il est pos-sible de tenir compte des valeurs qui s’en Ă©cartentpar un coefficient de correction η selon la formule(261.29) de la norme SIA 261 (2003):

    (17) 10,5 10 0,55

    Dans le spectre de dimensionnement une valeur

    d’amortissement visqueuxqui s’écarterait deΟ =0,05est dĂ©jĂ  intĂ©grĂ©e de maniĂšre approximative par laprise en compte du coefficient de comportement q.

    Dans le cadre du dimensionnement on vĂ©rifie gĂ©nĂ©-ralement la sĂ©curitĂ© structurale et l’aptitude au ser-vice [15]. L’action sismique est considĂ©rĂ©e dans lesnormes de structure de la SIA comme une actionaccidentelle. La vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© structuraleest nĂ©cessaire pour toutes les classes d’ouvrages(CO), tandis que la vĂ©rification de l’aptitude au ser-vice se limite Ă  la classe CO III, pour laquelle l’apti-tude fonctionnelle doit rester garantie aprĂšs unsĂ©isme. La vĂ©rification de l’aptitude au service pour

    le CO I et II est nĂ©gligĂ©e dans le sens d’une simplifi-cation, celle-ci n’étant souvent pas dĂ©terminante.Elle est considĂ©rĂ©e satisfaite de maniĂšre implicite par la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© structurale et par le res-pect des mesures relatives Ă  la conception et desmesures constructives.Les valeurs de calcul des effets des actions sont dĂ©-terminĂ©es dans la norme SIA 260 (2003) par l’équa-tion (260.17) en ce qui concerne la sĂ©curitĂ© structu-rale et par l’équation (260.23) en ce qui concernel’aptitude au service. La vĂ©rification de l’aptitude auservice pour la situation de projet sĂ©isme ne doit pasĂȘtre conduite avec les mĂȘmes valeurs de calcul deseffets des actions que la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ©structurale, mais avec une valeur de calcul de l’ac-tion du sĂ©isme rĂ©duite de moitiĂ©. Il faut tenir compte dans ce cas que la rĂ©duction mentionnĂ©es’applique Ă  1,4 fois la valeur de rĂ©fĂ©rence, car pour les CO III un facteur d’importance Îł f =1,4 doit ĂȘtreconsidĂ©rĂ© (voir chapitre 2.4). Au total, conformĂ©-

    ment Ă  l’Eurocode 8, la pĂ©riode de retour des ac-tions prise en compte dans la vĂ©rification de l’apti-tude au service face au sĂ©isme pour les ouvrages dela CO III est rĂ©duite Ă  200 ans, en comparaison Ă  lapĂ©riode de retour de celles de la sĂ©curitĂ© structurale,qui elle est de 1200 ans.La vĂ©rification de l’aptitude au service nĂ©cessite lecalcul des dĂ©placements dus au sĂ©isme. Pour cefaire, on trouve dans la norme SIA 261 (2003),chiffre 16.5.5 quelques indications sur la maniĂšre de

    procĂ©der, en particulier sur les hypothĂšses relativesĂ  la rigiditĂ© des Ă©lĂ©ments porteurs. Les limites deservice sont fixĂ©es dans la norme SIA 260 (2003),chiffre 4.4.4.5. Les dĂ©placements horizontaux par Ă©tage doivent ĂȘtre limitĂ©s Ă  1/500 avec des incor-porĂ©s Ă  comportement fragile, et Ă  1/200 si leur comportement est ductile. Il faut s’assurer par ailleurs que l’ensemble des installations techniques(par ex. Ă©lectricitĂ©, chauffage, ventilation, climatisa-tion) restent aptes au fonctionnement.

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    20 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    3.2.1 Concept pour le comportement dela structure et la vérification de la sécuritéstructurale

    Selon la norme SIA 261 (2003) il existe globalementdeux concepts pour le dimensionnement au sĂ©isme:le concept de comportement non ductile de la struc-ture porteuse et celui du comportement ductile. Cedernier se fonde sur les derniĂšres connaissances del’ingĂ©nierie parasismique (dimensionnement en ca-pacitĂ©). En gĂ©nĂ©ral le concept du comportementnon ductile de la structure porteuse n’est recom-mandĂ© que pour les cas d’actions sismiques faibles,lorsqu’elles ne sont pas dĂ©terminantes par rapportau vent, c’est-Ă -dire pour des ouvrages lĂ©gers dansdes zones Ă  faible alĂ©a sismique et pour des sols defondation favorables. Dans les autres cas, le com-portement de la structure porteuse non ductile peutconduire Ă  des solutions peu Ă©conomiques, et lecomportement ductile de la structure porteuse de-vrait donc ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©.Pour les ouvrages en bois, le choix du concept dedimensionnement doit ĂȘtre fait sur la base d’unerĂ©flexion diffĂ©renciĂ©e. La rĂ©duction des efforts in-tĂ©rieurs de dimensionnement par le choix du com-portement ductile correspond Ă  une conception, undimensionnement et une rĂ©alisation des assem-blages plus coĂ»teux. Il est souvent possible par lechoix d’une structure plus lĂ©gĂšre et moins rigide de

    rĂ©duire les efforts de sĂ©isme, de sorte que le dimen-sionnement puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ© sur la base du simpleconcept de structure non ductile, sans conduire ainsiĂ  un accroissement des sollicitations de la structuredues au sĂ©isme

    Combinaison de la résistance et de la ductilité

    Le comportement d’une structure en cas de sĂ©ismepeut ĂȘtre dĂ©crit approximativement par la relationsuivante [12]:

    (18)

    Outre la rĂ©sistance, la ductilitĂ© est une caractĂ©ris-tique importante du comportement au sĂ©isme desstructures. Par ductilitĂ© on entend la capacitĂ© de dĂ©-formation plastique caractĂ©risĂ©e par des dĂ©forma-tions irrĂ©versibles et une dissipation d’énergie [15].Afin d’atteindre un comportement au sĂ©isme satis-faisant pour un sĂ©isme de dimensionnement dĂ©ter-minĂ©, on peut choisir une structure avec une granderĂ©sistance et une faible ductilitĂ©, avec une faible rĂ©-sistance et une haute ductilitĂ©, ou une solution in-termĂ©diaire avec une rĂ©sistance moyenne et uneductilitĂ© moyenne (figure 20).Le choix d’une grande ductilitĂ©, liĂ©e Ă  une faible rĂ©-sistance, est indiquĂ© lors de sollicitations de sĂ©ismeĂ©levĂ©es et pour des structures avec une faible rigi-ditĂ©. Cela permet de concevoir une structure rĂ©pon-dant aux exigences parasismiques sans majorationnotable des sections. Si ce n’est pas le cas, par exemple pour de faibles sollicitations sismiques ou

    lorsque le vent est déterminant, on peut retenir leconcept de faible ductilité, pour lequel un dimen-sionnement conventionnel simple est suffisant.

    Qualité du comportement face au séisme résistance · ductilité

    Figure 20:Sollicitation horizontale enfonction du dĂ©placementhorizontal pour diffĂ©rentesformes de structures lelong de la courbe duspectre de dimensionne-ment pour le mĂȘme sĂ©ismede dimensionnement[selon 12].

    1

    2

    3

    1 â€čElastiqueâ€ș, trĂšs haute rĂ©sistance: le sĂ©isme de dimensionnement ne requiert pas de dĂ©formation plastique.2 RĂ©sistance moyenne: le sĂ©isme de dimensionnement requiert des dĂ©formations plastiques modĂ©rĂ©es.3 Basse rĂ©sistance: le sĂ©isme de dimensionnement requiert des dĂ©formations plastiques importantes.F Sollicitation horizontale DĂ©placement horizontal global

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    21 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Ductilité globale et ductilité locale

    Par ductilitĂ© ÎŒ (figure 21) on dĂ©signe en gĂ©nĂ©ral lerapport (w tot /w y ) entre la dĂ©formation totale w tot Ă la rupture et la dĂ©formation w y au dĂ©but de la plas-tification [12]. Le comportement rĂ©el du matĂ©riauest gĂ©nĂ©ralement idĂ©alisĂ© par deux segments.

    (19)

    Figure 22:Relation entre la ductilitĂ©globale ( ” Δ) et locale ( ” )d’aprĂšs l’exemple d’uneconsole [selon 12].1 Console2 Moments de flexion3 DĂ©formation des

    sections4 DĂ©formation de l’en-

    semble de la structure

    Figure 21:Définition générale de laductilité [selon 12].

    S o

    l l i c i t a t i o n

    DĂ©formation D Ă© f o r m a t i o n

    a u

    d Ă© b u t d e

    l a p

    l a s t i c a t i o n

    D Ă© f o r m a t i o n t o t a l e

    Résistance Comportement réel

    Comportement idéalisé

    ℎ

    ℎ

    1 2 3 4

    Il faut faire la diffĂ©rence entre ductilitĂ© locale et duc-tilitĂ© globale. La ductilitĂ© globale se rapporte Ă  la dĂ©-formation de l’ensemble de la structure. Elle sert debase Ă  la dĂ©termination du coefficient de comporte-ment q. Afin d’obtenir une ductilitĂ© globale ou dusystĂšme ÎŒ Δ importante, on doit assurer une grandeductilitĂ© locale ou des sections ÎŒ (ductilitĂ© en rota-

    tion, ductilitĂ© en cintrage, ductilitĂ© en allongementet au gauchissement, des Ă©lĂ©ments de la structure etdes assemblages). La figure 22 montre sur l’exempled’une console, la diffĂ©rence entre la ductilitĂ© localeet globale. La ductilitĂ© globale ÎŒ Δ (figure 22, n° 4)caractĂ©rise le rapport entre les dĂ©placements hori-zontaux Δu et Δ y au sommet de l’élĂ©ment, et com-prend les dĂ©formations de l’ensemble de la structure.La ductilitĂ© locale ÎŒ (figure 22, n° 3) correspond aurapport des dĂ©formations des sections u et y .

    (20) ΔΔ

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    22 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    3.2.2 Dimensionnement avec le concept du com-portement non ductile de la structure

    Dans le concept du comportement non ductile, ledimensionnement face au sĂ©isme a lieu de maniĂšreconventionnelle comme pour les charges de gravitĂ©ou de vent. Il n’y a pas de rĂšgles de dimensionne-ment particuliĂšres hormis les rĂšgles constructives ourelatives Ă  la conception du tableau 27 de la normeSIA 261 (2003) qui doivent ĂȘtre observĂ©es. Les me-sures Ă  prendre dĂ©pendent de la classe d’ouvrage(CO) et de la zone d’alĂ©a sismique oĂč se situe lebĂątiment. Lors du choix d’un comportement nonductile de la structure, il faut tenir compte du faitque seule une trĂšs faible dĂ©formation plastique etdissipation d’énergie de la structure peut ĂȘtre at-teinte sous une sollicitation cyclique. AprĂšs le dĂ©-passement de la limite Ă©lastique, la structure peut serompre de maniĂšre fragile. Le coefficient de com-portement q doit donc ĂȘtre choisi de maniĂšre pru-dente. Pour des structures en bois sans ou avec unefaible ductilitĂ© (type de structure A), le coefficient decomportement dĂ©fini dans le tableau 10 de lanorme SIA 265 (2003) vaut q =1,5 et prend encompte avant tout la surrĂ©sistance. Par surrĂ©sis-tance, on dĂ©signe la capacitĂ© effective de l’élĂ©mentde construction qui est supĂ©rieure Ă  la rĂ©sistancedisponible selon le calcul de dimensionnement.Lors du choix du comportement non ductile de la

    structure pour le dimensionnement au sĂ©isme d’ou-vrages en bois, touts les Ă©lĂ©ments de construction etleurs assemblages doivent ĂȘtre conçus de telle sortequ’ils ne connaissent pas de dĂ©faillance sous l’actiondu sĂ©isme. Les Ă©lĂ©ments de constructions doiventĂȘtre assurĂ©es contre le dĂ©placement lors de l’inver-sion des efforts.

    3.2.3 Dimensionnement selon un concept decomportement ductile de la structure

    Dans le concept du comportement ductile de lastructure, le dimensionnement a lieu selon la mĂ©-thode du dimensionnement en capacitĂ© [12]. Sousce terme on entend principalement le choix d’unmĂ©canisme plastique adaptĂ© (figure 23) et le par-

    tage de la structure porteuse en secteur qui restent

    Ă©lastiques et en d’autres qui ont la capacitĂ© de seplastifier. Ces derniers doivent ĂȘtre dĂ©finis et rĂ©ali-sĂ©s, de maniĂšre Ă  ce qu’un mĂ©canisme plastiqueadĂ©quat puisse se former sous l’action sismique. Leszones plastiques doivent ĂȘtre conçues constructive-ment pour une aptitude Ă  la dĂ©formation et Ă  la dis-sipation d’énergie sous charges cycliques, et lesautres secteurs de la structure doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©sd’une rupture fragile prĂ©maturĂ©e lorsque les zonesplastiques dĂ©veloppent leur surrĂ©sistance [12].Si une dĂ©formation de la structure supĂ©rieure auxattentes se produit, il ne se forme pas de nouvelleszones ductiles, mais au contraire les zones dĂ©jĂ  plas-tifiĂ©es se dĂ©forment un peu plus. Les zones plas-tiques limitent ainsi la sollicitation de la structure etil est ainsi assurĂ© que les Ă©lĂ©ments de la structure aucomportement Ă©lastique et fragile, ne soient passursollicitĂ©s. Ceci peut ĂȘtre illustrĂ© par la chaĂźneprĂ©sentĂ©e Ă  la figure 24 [19]. Un maillon ductile decapacitĂ© effective R y,eff protĂšge les autres maillonsau comportement fragile de rĂ©sistance minimumgarantie Rt,min si la condition R y,eff < Rt,min est respec-tĂ©e.Le maillon ductile de la chaĂźne a la plus petite rĂ©sis-tance mais la plus grande capacitĂ© de dĂ©formationde tous les autres maillons de la chaĂźne, ce quiimplique que la force dans les maillons fragiles reste

    limitĂ©e Ă  R y,eff < Rt,min pour une dĂ©formation fixedans le domaine de la capacitĂ© de dĂ©formation dumaillon ductile. La capacitĂ© porteuse du maillonductile est donc dĂ©terminante pour celle de l’en-semble du systĂšme. La dĂ©formation plastique de lachaĂźne correspond Ă  celles des maillons singuliersductiles. Pour Ă©valuer la ductilitĂ© de l’ensemble, ladĂ©formation des maillons ductiles est rapportĂ©e Ă la dĂ©formation Ă©lastique totale de la chaĂźne selonla formule 21.

    (21) Δ ΔΔ Δ

    1 2

    1 2

    Figure 23:MĂ©canisme plastiqued’un portique sous l’actiond’un sĂ©isme: mĂ©canismedes poteaux inadaptĂ©(droite) et mĂ©canisme destraverses mieux adaptĂ©(gauche) [d’aprĂšs 12].

    â‰Ș

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    23 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Le rapport ” Δ est plus petit que la ductilitĂ© d’un

    maillon ductile singulier selon la formule 22.(22)

    En posant l’hypothĂšse que (Δ1≈ Δ 1â€Č ≈ Δ 2â€Č ) = Δ 3 etΔ 2 = 9Δ 2â€Č on obtient pour une chaĂźne formĂ©e de huitmaillon fragiles et un maillon ductile une ductilitĂ©globale de ”Δ=17Δ 3/9Δ 3 =1,9 .Une chaĂźne composĂ©e de maillons fragiles peutdonc, grĂące Ă  un maillon ductile dimensionnĂ© en ca-pacitĂ©, ĂȘtre convertie en une chaĂźne ductile.AppliquĂ© Ă  la construction en bois, ce principe signi-fie qu’il est suffisant de concevoir les assemblagesmĂ©caniques en tant que zones ductiles selon le di-mensionnement en capacitĂ©, pour atteindre un sys-tĂšme global ductile.Les rĂšgles spĂ©cifiques Ă  la construction en bois cor-respondantes se trouvent dans la norme SIA 265(2003). Ces rĂšgles sont reprises de l’Eurocode 8,simplifiĂ©es pour une sismicitĂ© faible Ă  moyenne, etintĂ©grĂ©es aux autres rĂšgles de dimensionnement decette norme. Le dimensionnement au sĂ©isme selon

    2

    2 2

    la norme SIA 265 (2003) correspond en quelque

    sorte Ă  une version simplifiĂ©e du dimensionnementen capacitĂ©. La capacitĂ© effective des zones plas-tiques et les mĂ©canismes effectifs se dĂ©veloppant encas de sĂ©isme, ne peuvent ĂȘtre que difficilementprĂ©vus dans les structures en bois, Ă  cause de ladispersion des caractĂ©ristiques du matĂ©riau et desassemblages. La dissipation d’énergie ne se rĂ©fĂšredonc pas Ă  un mĂ©canisme particulier, mais aucontraire Ă  l’ensemble des zones ductiles disponiblesau sein de la structure.L’avantage d’un comportement ductile de la struc-ture consiste en un coefficient de comportement qnotablement plus Ă©levĂ©, qui peut ĂȘtre pris encompte pour la rĂ©duction des actions Ă©lastiques dusĂ©isme (figure 16). Le coefficient de comportementq a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© par des essais et des calculs non li-nĂ©aires en tenant compte des ductilitĂ©s locales etglobales de diffĂ©rents types de structures. Pour lesouvrages en bois qui doivent ĂȘtre dimensionnĂ©sselon le principe du comportement ductile, les va-leursq valent selon la norme SIA 265 (2003) tableau10, suivant la ductilitĂ© de la structure q = 2,0 (ducti-

    Figure 24:Principe de limitation dessollicitations grùce aux élé-ments ductiles [selon 19].

    1 La chaĂźne prĂ©sentĂ©e se compose de huit maillonsfragiles, chacun de rĂ©sistance Rt,min et d’un maillonductile de rĂ©sistance R y,eff

    2 Le comportement charge déformation et valablepour chacun des n maillons fragiles

    3 Le diagramme illustre le comportement chargedĂ©formation d’un maillon ductile

    4 Le comportement charge déformation de la chaßnedécoule de la somme des n maillons fragiles et dumaillon ductile

    · +

    ÌĄ

    ÌĄ

    ̍= · +̍ ̍

    1

    2 3 4

    9 ̍

    ÌĄÌ ÌĄ ̍

    ÌĄ ÌĄ

    fragilefragile ductile

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    24 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    lité modérée, type de structure B), q = 2,5 (ductilité

    moyenne, type de structure C), q = 3,0 (bonne duc-tilitĂ©, type de structure D). Des valeurs encore plusĂ©levĂ©es de q pour des ouvrages en bois sont pos-sibles selon certaines Ă©tudes expĂ©rimentales (par ex.[20]) dont l’application pratique est cependantcontestĂ©e. En regard de la sismicitĂ© faible Ă moyenne de la Suisse, qui ne nĂ©cessite pas de va-leurs q Ă©levĂ©es, celles-ci ont Ă©tĂ© fixĂ©es de maniĂšreprudente par la commission SIA responsable. Cechoix tient compte Ă©galement des rĂšgles de dimen-sionnement fortement simplifiĂ©es dans la norme SIA265 (2003) par rapport au dimensionnement en ca-pacitĂ©. Par ailleurs, en comparaison Ă  l’Eurocode 8(2004) [14], les rĂšgles pour l’élaboration des zonesductiles ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©es, et le facteur 0,8 pour la rĂ©duction du coefficient q s’appliquant aux bĂąti-ments irrĂ©guliers en plan ou en Ă©lĂ©vation ne doit pas

    ĂȘtre introduit en supplĂ©ment. Le tableau 10 de la

    norme SIA 265 (2003) donne par exemple la classi-fication possible des structures dans les types A Ă  D(figure 25).Pour un comportement ductile, les sollicitations desĂ©isme sur une structure en bois peuvent ĂȘtre ainsirĂ©duites jusqu’à 50% en comparaison aux valeurscorrespondantes pour un comportement non duc-tile. Pour ce faire, on doit s’assurer d’une ductilitĂ©suffisante de la structure qui doit ĂȘtre dimensionnĂ©een consĂ©quence.Pour les actions de sĂ©isme verticales, le coefficientde comportement vaut q =1,5 , indĂ©pendammentdu type de structure et de son comportement(norme SIA 261 (2003), chiffre 16.2.4.2).

    Figure 25:Ductilité: coefficient decomportement et classifi-cation selon norme SIA265 (2003). Pour les com-portements qui sont diffé-rents dans les deux direc-tions principales du plan, ilest admis de considérer des coefficients de com-portement qui dépendentde la direction considérée.

    Type Ductilité Coefficient de Classification en fonction Exemples de classification 1)

    comportement q de l’efficacitĂ©, du nombreet de la distribution deszones d’assemblages ductiles

    A faible 1,5 Toutes les structures ‱ arcs

    non classĂ©es en B, C ou D ‱ portiques avec angles collĂ©s

    ‱ ouvrages avec un encastrement rigide des poteauxdans les fondations

    ‱ ouvrages avec des parois de contreventement pour le transfertdes charges horizontales sans assemblages mĂ©caniques

    B modĂ©rĂ©e 2,0 Ouvrages avec quelques zones ‱ ouvrages avec peu de zones ductiles mais par contre efficacesd’assemblages ductiles ‱ structures Ă  un Ă©tage avec des liaisons semi-rigides avec

    les fondationsC moyenne 2,5 Ouvrages avec plusieurs zones ‱ portiques ou colombages avec des liaisons semi-rigides

    d’assemblages trĂšs efficaces du (les raccords aux fondations peuvent ĂȘtre semi-rigidespoint de vue de la ductilitĂ© ou articulĂ©s)ÂĄ

    ‱ portiques ou structures triangulĂ©es avec des assemblages

    mĂ©caniques dans les nƓuds des portiques ou des triangulations‱ structures constituĂ©es d’élĂ©ments de parois avec revĂȘtement

    collé, liaisons mécaniques entre éléments

    ‱ construction hybride avec structures en cadres porteurs etremplissage non porteur

    D bonne 3,0 Ouvrages avec de nombreuses ‱ structures en parois porteuses:zones d’assemblages bien ‱ lambrissage avec cadres liĂ©s mĂ©caniquementrĂ©parties et trĂšs efficaces du pointde vue de la ductilitĂ© ‱ Ă©lĂ©ments de parois liĂ©s mĂ©caniquement entre eux

    ‱ assemblages mĂ©caniques d’un degrĂ© de ductilitĂ© Ds > 3selon le chiffre 6.1.2 de la norme SIA 265 (2003), ou figure 28

    1) Le comportement lors du transfert vertical des charges horizontales est dĂ©terminant pour la classification. Dans ce cas, la constitution des diaphragmes horizontaux n’est pas prise en compte.

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    25 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Afin que la plastification cyclique puisse avoir lieu

    dans les zones de la structure prĂ©vues Ă  cet effet(zones d’assemblages), les autres parties de la struc-ture doivent possĂ©der, selon la norme SIA 265(2003) chiffre 4.6.1, une rĂ©sistance suffisammentplus Ă©levĂ©e, c’est-Ă -dire qu’elles soient en gĂ©nĂ©ralsurdimensionnĂ©es de 20%. Ceci est particuliĂšre-ment important pour les fondations, pour les an-crages et autres liaisons non ductiles aux partiesd’ouvrage massives, et pour les liaisons entre lesdiaphragmes de planchers et les parois reprenant lescharges horizontales.â€čSurdimensionnerâ€ș (M d +) ne signifie pas dans ce casun dimensionnement pour 1,2 fois la valeur de cal-cul des effets des actions (les efforts intĂ©rieurs) M d rĂ©sultant de la situation de projet sĂ©isme, mais aucontraire pour 1,2 fois la valeur de la rĂ©sistance M Rd des zones de liaison plastifiables, c’est-Ă -dire cellesdes assemblages (figure 26):

    (23)

    resp. (24)

    ΄ M facteur de rĂ©sistanceηt facteur tenant compte de la durĂ©e d’application

    de l’actionηw facteur de rĂ©duction tenant compte de l’influence

    de l’humiditĂ© du boisηM facteur de conversion de la rĂ©sistance ultime (condi-

    tions de conversion valables aussi pour des élémentsde construction ou des assemblages)

    ηmod facteur tenant compte de l’influence de la durĂ©e desollicitation ainsi que de la teneur en eau lors du di-mensionnement de parties d’ouvrage en matĂ©riauxdĂ©rivĂ©s du bois selon norme SIA 265/1 (2009)

    · ⁄ ·

    ·

    1,2·

    Afin que les parties de construction contiguës aux

    zones de plastification aient une rĂ©sistance Ă  l’efforttranchant V d + suffisante, elles doivent Ă©galementĂȘtre â€čsurdimensionnĂ©esâ€ș. Le degrĂ© de surdimension-nement se rĂ©fĂšre Ă  la rĂ©sistance effective en flexionM Rd des zones plastifiables et peut ĂȘtre estimĂ© selonl’approche suivante (norme SIA 262 (2003) [21],chiffre 4.3.9.4.4) qui outre la surrĂ©sistance tientcompte Ă©galement des possibles modes de vibrationpropre d’ordre supĂ©rieur (facteur de majoration Îș )en fonction du nombre d’étages:

    (25)

    En fonction du nombre d’étage n le facteur Îș s’élĂšveĂ :

    pour n ≀ 5: (26)

    pour n > 5: (27)

    Le rapport ΄ M /η M pour le dimensionnement de par-ties d’ouvrage et d’assemblages selon la norme SIA265 (2003) se trouve dans celle-ci au tableau 1. Lesparties d’ouvrage en matĂ©riaux dĂ©rivĂ©s du bois etles assemblages de ces matĂ©riaux entre eux, au boismassif ou au lamellĂ© collĂ©, seront dimensionnĂ©s

    selon la norme SIA 265/1 (2009) [36], oĂč sont fixĂ©sles facteurs de rĂ©sistance au tableau 13 (voir aussi[37]).Pour la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© structurale pour lasituation de projet accidentelle sĂ©isme, les mĂȘmesvaleurs ΄ M doivent ĂȘtre introduites que pour lessituations de projet durables et transitoires. L’aug-mentation de la rĂ©sistance pour la situation de pro- jet accidentelle sĂ©isme est dĂ©jĂ  couverte par le coef-ficient de comportement q [9], qui prend en comptela surrĂ©sistance des matĂ©riaux.

    1,5 0,9 10

    · ·

    Figure 26:Efforts intĂ©rieurs dĂ©termi-nants M d + et V d + pour ledimensionnement deszones ductiles et nonductiles des structures enbois sur l’exemple de labarre de substitution dela figure 19.

    1

    1

    1

    1Formule 23-24

    1

    2,5

    2,25

    1,75

    ₁

    ₄

    ₃

    ₂

    ₁ ₄ ₃ ₂₁ 0,25

    ₄

    1 ₃ 0,75

    ₂ 0,5

    7,5

    5

    2,75

    1Formule 25-27

    1 BĂątiment multiĂ©tage en bois avec sous-sol, terrain de fondation, charges des Ă©tageset altitudes des Ă©tages au dessus de l’horizon d’encastrement (ligne traitillĂ©e)

    2 ModĂšle de l’oscillateur multiple encastrĂ© dans l’horizon3 RĂ©partition de la force de remplacement

    4 Efforts intérieurs M d et M d +

    5 Efforts intérieurs V d und V d +

    1 2 3 4 5

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    17/25

    3.2.4 Conditions pour la vĂ©rification de la sĂ©cu-ritĂ© structurale d’ouvrages en bois selon leconcept du comportement ductile de lastructure porteuse [13]

    Dans les structures en bois, seuls en gĂ©nĂ©ral les as-semblages mĂ©caniques prĂ©sentent un comporte-ment ductile. Les Ă©lĂ©ments porteurs en bois eux-mĂȘmes, ainsi que les collages, sont toujours Ă considĂ©rer comme non ductiles. Lors de la concep-tion de zones ductiles, il faut veiller Ă  ce que lesdĂ©formations plastiques, les instabilitĂ©s locales ainsique des phĂ©nomĂšnes liĂ©s Ă  l’inversion des efforts necompromettent pas la stabilitĂ© d’ensemble de lastructure (norme SIA 265 (2003), chiffre 4.6.1.4).Afin de garantir une robustesse suffisante (voir cha-pitre 4.1.2), il faut selon la norme 265 (2003),chiffre 4.6.3.1 concevoir les ancrages et autres liai-sons non ductiles aux parties d’ouvrage massivesainsi que les liaisons entre les diaphragmes de plan-chers et les parois reprenant les charges horizon-tales, de maniĂšre Ă  ce que leur rĂ©sistance atteigneau moins 1,2 fois celle des zones ductiles. Les partiesde construction et les assemblages sollicitĂ©s en com-pression doivent en outre ĂȘtre conçus d’une ma-niĂšre telle qu’ils ne cĂšdent pas sous l’action dusĂ©isme et que leur assise soit assurĂ©e en cas d’inver-sion des efforts. Une ductilitĂ© suffisante ne peut par ailleurs ĂȘtre atteinte, que si une fissuration prĂ©matu-

    rĂ©e n’apparaĂźt pas dans les zones des assemblages.Dans ce cadre, il faut porter une attention particu-liĂšre aux constructions de type portique et plus gĂ©-nĂ©ralement aux assemblages sollicitĂ©s en flexion,car dans ces cas, des efforts de cisaillement et detraction perpendiculaire importants peuvent appa-raĂźtre et conduire Ă  une rupture fragile.La ductilitĂ© exigĂ©e selon la norme SIA 265 (2003),tableau 10 peut ĂȘtre atteinte avec des moyens d’as-semblages mĂ©talliques en forme de tiges chargĂ©sperpendiculairement Ă  leur axe, si les conditions re-latives aux Ă©paisseurs des bois et aux Ă©cartementsfigurant dans la norme SIA 265 (2003), tableau 11sont respectĂ©es. Lors de sollicitations cycliques, il y aun risque que les parties d’assemblage se dĂ©placentles unes par rapport aux autres, ce qui doit ĂȘtre Ă©vitĂ©par exemple en disposant des boulons ajustĂ©s dansles liaison bois–bois Ă  l’aide de broches, et dans lesliaisons clouĂ©es ou visĂ©es, par l’augmentation desprofondeurs de pĂ©nĂ©tration, resp. de vissage. Enprincipe, on prĂ©fĂ©rera par ailleurs la mise en Ɠuvrede clous striĂ©s ou torsadĂ©s Ă  celle de clous lisses.Ceux-ci peuvent ĂȘtre mis en Ɠuvre selon la normeSIA 265 (2003) uniquement pour la liaison entre lesrevĂȘtements d’ossature et les montants/traverses. Ilest alors possible, sans vĂ©rification particuliĂšre, deconsidĂ©rer les parois revĂȘtues comme Ă©tant ductiles

    à condition que le diamùtre des moyens d’assem-

    blage n’excùde pas 3 mm, que ceux-ci possùdent

    une certaine ductilitĂ© minimale (voir chapitre 3.2.6),et que l’épaisseur du revĂȘtement atteigne au moins4 fois leur diamĂštre. La ductilitĂ© de parois ne rĂ©pon-dant pas Ă  ces critĂšres doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e dans le dĂ©-tail.

    3.2.5 Détermination des résistanceset des rigidités

    Il est proverbial que la rĂ©sistance et la rigiditĂ© du boiset des liaisons, dans la construction en bois, sont dĂ©-pendantes de la durĂ©e de l’action. Les valeurs carac-tĂ©ristiques des rĂ©sistances et des rigiditĂ©s sont de cefait dĂ©terminĂ©es lors des essais normalisĂ©s avec unedurĂ©e de l’action de 300 ± 120 s [22, 23]. La durĂ©edes secousses sismiques est notablement plusfaibles. Selon la norme SIA 265 (2003), chiffre 2.2.6[13], la valeur de calcul de la rĂ©sistance f d de partiesde construction en bois massif, en bois lamellĂ© collĂ©ou en matĂ©riau dĂ©rivĂ© du bois Ă  base de bois massifpeut ĂȘtre, face aux actions sismiques, augmentĂ©epar le facteur ηt =1,4 . Ceci est Ă©galement valablepour la valeur de calcul de la rĂ©sistance des assem-blages Rd . Lors du dimensionnement de partiesd’ouvrage en matĂ©riaux dĂ©rivĂ©s du bois, l’actionaccidentelle sismique peut ĂȘtre attribuĂ©e Ă  la classede durĂ©e de sollicitation (KLED) â€čtrĂšs courteâ€ș (voir norme SIA 265/1 (2009), tableau 15).

    Les vĂ©rifications de l’aptitude au service sontconduites sur la base des valeurs moyennes desmodules d’élasticitĂ© et de cisaillement. Pour lesclasses d’humiditĂ© 2 et 3, les facteurs de rĂ©ductionηw tenant compte de l’influence de l’humiditĂ© dubois selon le tableau 4 de la norme SIA 265 (2003)doivent ĂȘtre introduits, respectivement les valeursηmod correspondantes selon la norme SIA 265/1(2009), tableau 16, lors du dimensionnement departies d’ouvrage en matĂ©riaux dĂ©rivĂ©s du bois.Lorsque les dĂ©formations doivent ĂȘtre prises encompte dans la vĂ©rification de la sĂ©curitĂ© structu-rale, par exemple lors de la vĂ©rification du 2e ordre,il faut selon la norme SIA 265 (2003), chiffre5.8.3.2, introduire des paramĂštres de rigiditĂ© rĂ©duits(modules E, G et K) (voir 3.1.3). NĂ©anmoins pour lavĂ©rification au sĂ©isme, la valeur moyenne des para-mĂštres de rigiditĂ© est utilisĂ©e Ă©galement lors duchoix du concept d’un comportement ductile de lastructure porteuse, car selon la norme 261 (2003),chiffre 16.5.1, les effets du sĂ©isme doivent ĂȘtre dĂ©-terminĂ©s sur la base d’un modĂšle de calcul linĂ©aireĂ©lastique. L’hypothĂšse d’une rigiditĂ© supĂ©rieure estdu cĂŽtĂ© de la sĂ©curitĂ© en ce qui concerne les forcesrĂ©sultantes, car les valeurs de calcul des actions sis-miques sont dans ce cas plus Ă©levĂ©es (valeur du pla-teau, plutĂŽt que celle de la portion dĂ©croissante du

    spectre de dimensionnement, voir figure 16).

    26 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

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    27 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Figure 27:

    Comportement charge–dĂ©formation de diffĂ©rentsassemblages.1 Le comportement

    charge–dĂ©formationd’assemblages sediffĂ©rencie selon leur conception (mode 1, 2,3) [selon 30, 31].

    2 Mode 1: rupture fragiledu bois dans une barretendue

    3 Mode 3: rupture ductiled’une liaison bois mĂ©talĂ  l’aide de broches

    1

    2 3

    Mode 1

    Mode 2

    Mode 3

    3.2.6 Indice de ductilité et module de glissement des assemblages

    Le comportement charge–dĂ©formation d’assem-blages sous charges uniformĂ©ment croissantes oucycliques est en gĂ©nĂ©ral dĂ©terminĂ© par des essaisnormalisĂ©s, par ex. selon [24, 25]. Ce procĂ©dĂ© estparticuliĂšrement indiquĂ© lorsque des donnĂ©es fontdĂ©faut dans les normes de dimensionnement, oulorsque des combinaisons de matĂ©riaux de revĂȘte-ment et de moyens d’assemblage doivent ĂȘtre Ă©va-luĂ©es. A la figure 27 les cas limites de rupture fragilet ductile sont mis en parallĂšle, sur la base d’unexemple de liaison bois–mĂ©tal par broches.La norme SIA 265 (2003) n’exige pas de vĂ©rificationexplicite de la ductilitĂ©, mais pose uniquement cer-taines exigences aux zones ductiles (chiffre 4.6.2).Toutefois, lorsqu’il s’agit de rĂ©partir une structuredans les classes de ductilitĂ© du tableau 10 de lanorme SIA 265 (2003) (voir figure 25), il faut Ă©va-luer si les zones ductiles prĂ©vues sont normalementductiles ou si elles sont trĂšs efficaces du point de vuede la ductilitĂ©. Cette Ă©valuation peut avoir lieu par ex. sur la base de l’indice de ductilitĂ© d’un assem-blage. Celui-ci est dĂ©fini, par ex. selon la figure 26de la norme SIA 265 (2003), de la maniĂšre suivante(voir figure 28 et formules 28, 29):

    (28)

    (29)

    tg ÎČ = ⁄6 tg α

    0,4

    0,8ÎČ

    α

    Figure 28:Module de glissement etindice de ductilité des as-semblages [selon 13].

    Figue 29:Rigidités des assem-blages au niveau descharges de service et auniveau de la ruptureainsi que rigidité réduitepour la prise en comptedu jeu des assembalges[selon 13].

    ,φ

    0,4

    αα

    ,φ

    α ̊α ̊

    jeu d’assemblage

    = arc tg α = arc tg α

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    28 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Figure 30:Indice de ductilitĂ© d’assem-blages en bois [selon 13].

    Mode d’assemblage‱ Joints bois sur bois et bois au contact d’autres matĂ©riaux‱ Assemblages cisaillĂ©s avec des connecteurs en forme d’aiguilles et des Ă©paisseurs de bois

    inférieures à celles du tableau 19 de la norme SIA 265 (2003)

    ‱ Clous, vis et tiges encollĂ©es sollicitĂ©s Ă  l’arrachement‱ Anneaux‱ Crampons simples ou doubles‱ Connecteurs mĂ©talliques Ă  plaque emboutie‱ Assemblages collĂ©s‱ Assemblages cisaillĂ©s avec des connecteurs en forme d’aiguilles avec des Ă©paisseurs de bois

    selon le tableau 19 de la norme SIA 265 (2003)‱ Assemblages clouĂ©s avec une pĂ©nĂ©tration s ≄ 8 d 1)‱ Assemblages agrafĂ©s avec des Ă©paisseurs de bois selon le chiffre 6.6.1 de la norme SIA 265

    (2003)‱ Assemblages vissĂ©s avec une pĂ©nĂ©tration s ≄ 8 d

    Indice de ductilité D sDs = 1 
 2

    Ds > 3

    3.3 Forces d’ancrage des Ă©lĂ©ments non porteurs

    Les Ă©lĂ©ments de construction non porteurs peuvent,en cas de rupture, mettre en danger les personnes,endommager la structure ou compromettre le fonc-tionnement d’installations techniques importantes.De tels Ă©lĂ©ments et leurs assemblages, fixations etancrages doivent ĂȘtre inclus dans le dimensionne-ment sismique. Pour ce faire leur altitude et leur sensibilitĂ© aux phĂ©nomĂšnes de rĂ©sonance sont im-portants.La norme SIA 261 (2003) donne au chiffre 16.7 uneapproche correspondante pour la dĂ©termination dela force horizontale due Ă  l’action du sĂ©isme F a,agissant dans la direction la plus dĂ©favorable aucentre de gravitĂ© des Ă©lĂ©ments non porteurs.

    (30)

    oĂč Ga, T a et z a correspondent au poids propre, Ă  lafrĂ©quence propre et Ă  l’altitude de l’élĂ©ment nonporteur par rapport Ă  l’horizon d’encastrement. T 1est la pĂ©riode de vibration propre de l’ouvrage dans

    la direction dĂ©terminante et h la hauteur de l’ou-vrage. a gd est la valeur de calcul de l’accĂ©lĂ©ration du

    2 1 ⁄ 1 1 ⁄ 1

    sol, g l’accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ©, Îł f le facteur d’im-portance, S un des facteur dĂ©pendant de la classedu sol de fondation pour la dĂ©termination duspectre de rĂ©ponse (SIA 261 (2003), tableau 25), etqa le coefficient de comportement s’appliquant auxĂ©lĂ©ments non porteurs. Celui-ci s’élĂšve Ă  qa =2,0pour les Ă©lĂ©ments non porteurs significatifs dans laconstruction en bois (parois de sĂ©paration, façades,installations techniques, Ă©lĂ©ments encastrĂ©s,meubles lourds et Ă©tagĂšres) (SIA 261 (2003), ta-bleau 29). Pour le calcul de la pĂ©riode de vibrationfondamentale des Ă©lĂ©ments non porteurs T a, la mĂ©-thode de Rayleigh est recommandĂ©e. Lorsque l’onsouhaite renoncer au calcul de la pĂ©riode de vibra-tion fondamentale, il faut considĂ©rer le cas le plusdĂ©favorable avec T a = T 1, c’est-Ă -dire qu’il y a rĂ©so-nance entre les Ă©lĂ©ments porteurs et non porteurs.Pour des agrĂšs fixĂ©s au plafond d’une salle de sport(CO II) sur un sol de fondation de type C en zoned’alĂ©a sismique Z1 par exemple, la force horizontalerĂ©sultante F a peut, dans un cas dĂ©favorable, at-teindre le 17% du poids des agrĂšs. L’ancrage desagrĂšs doit donc ĂȘtre conçu pour reprendre la force

    F a en traction et compression dans les deux direc-tions horizontales.

    1) Si les Ă©paisseurs minimales de bois des assemblages clouĂ©s prĂ©percĂ©s selon le tableau 28 de la norme SIA 265 (2003) ne sont pas respectĂ©es, l’indice de ducti-litĂ© devra ĂȘtre Ds < 3.

    L’indice de ductilitĂ© d’assemblages usuels peut ĂȘtretirĂ© du tableau 16 de la norme SIA 265 (2003) (voir figure 30).

    En ce qui concerne les rigiditĂ©s des assemblages, lemodule de glissement K u est en rĂ©alitĂ© dĂ©terminantpour l’état limite ultime dans le concept du compor-tement ductile de la structure. Celui-ci peut ĂȘtre dĂ©-terminĂ© soit expĂ©rimentalement soit Ă  partir du mo-dule de glissement au niveau des charges de serviceK ser Ă  l’aide de la formule approximative K u =2/3

    K ser [26]. Dans le cadre du dimensionnement auséisme, on utilise néanmoins, de maniÚre analogueaux rigidités des parties de construction (voir cha-

    pitre 3.2.5) le module de glissement K ser (voir figure28), ce qui signifie que la pĂ©riode de vibration etles effets des actions sont dĂ©terminĂ©s selon un mo-dĂšle Ă©lastique linĂ©aire avec l’hypothĂšse de rigiditĂ©smoyennes. Le jeu des assemblages peut ĂȘtre pris encompte par une rigiditĂ© des assemblages rĂ©duiteK ser, red (figure 29).

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    29 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    3.4 Joints et distances entre les bĂątiments

    Une collision entre les bñtiments ou les parties d’ou-

    vrage lors d’un sĂ©isme peut avoir des consĂ©quencescatastrophiques, allant jusqu’à l’effondrement selonles circonstances. Il faut donc prĂ©voir des distancesresp. des joints suffisants. Le dĂ©placement horizon-tal dĂ» au sĂ©isme (SIA 261 (2003), chiffre 16.5.5) estdĂ©terminant pour le dimensionnement de ces joints,dont la valeur minimale sera de 40 mm (chiffre16.6.1). Dans le cas contraire selon le chiffre 16.6.2de la norme SIA 261 (2003), il faut s’assurer qu’unchoc entre des Ă©lĂ©ments ou des bĂątiments oscillantchacun pour eux-mĂȘmes ne compromette pas la sĂ©-curitĂ© structurale (par ex. liaison, poteau soumis aurisque du flambage, etc.).Le calcul des dĂ©formations a lieu selon le chiffre16.5.5 de la norme SIA 261 (2003). Lors de la dĂ©-termination de la valeur du dĂ©placement relatif par rapport aux fondationsud , la part non Ă©lastique doitĂ©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©e.

    (31)

    Le déplacement uel représente la part élastique dudéplacement total. Celui-ci est déterminé sur la basedu spectre de dimensionnement (SIA 261 (2003),chiffre 16.2.4). Sa multiplication par le coefficient decomportement q donne le déplacement total ycompris la part non élastique. Il se réfÚre au principe

    ·

    d’un dĂ©placement maximal Ă©quivalent d’un oscilla-

    teur simple linĂ©aire Ă©lastique et d’un oscillateursimple linĂ©aire Ă©lastoplastique [12].La figure 31 prĂ©sente une comparaison entre deuxbĂątiments de la CO I dans des zones d’alĂ©a sismiqueet de classe de sol de fondation situĂ©es aux ex-trĂȘmes. Le dĂ©placement relatif a Ă©tĂ© calculĂ© dans cecas par la mĂ©thode prĂ©sentĂ©e dans [27], en partantde l’hypothĂšse que les deux bĂątiments voisins oscil-lent de maniĂšre asynchrone, que la masse Ă©quiva-lente de l’oscillateur simple doit ĂȘtre prise, pour unimmeuble multiĂ©tage, Ă  2/3 de sa hauteur totale etque le dĂ©placement du sommet du bĂątiment estĂ©gal Ă  1,5 fois celui de l’oscillateur simple.La comparaison montre que l’écartement nĂ©cessaireentre les deux bĂątiments de la CO I voisins va dequelques millimĂštres (cas 1) jusqu’à 650 mm aumaximum (cas 2).

    Figure 31:Comparaison des Ă©carte-ments nĂ©cessaires entredeux bĂątiments en bois declasse d’ouvrage CO I pour deux emplacements ex-trĂȘmes en ce qui concernela zone sismique et laclasse de sol de fondation.

    PĂ©riode de vibration Cas 1: zone sismique Z1, classe de sol Cas 2: zone sismique Z3b, classe de solfondamentale de fondation A de fondation D

    DĂ©placement du Écartement DĂ©placement du Écartement nĂ©cessairesommet du bĂątiment nĂ©cessaire sommet du bĂątiment

    T = 0,5 s 11 mm 23 mm 50 mm 100 mmT = 1 s 23 mm 45 mm 160 mm 330 mmT ≄ 2 s 45 mm 91 mm 330 mm 650 mm

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    122 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    7 Sources d’information

    7.1 Littérature et normes

    [1] Documentation SIA D 0180 (2004): Termes techniques des

    normes sur les structures porteuses – Terminologie et dĂ©fini-tions. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.[2] Weidmann M. (2002): Erdbeben in der Schweiz. Verlag

    Desertina, Chur.[3] Amerikanischer Geologischer Dienst USGS: NEIC/PDE Kata-

    log. (http://earthquake.usgs.gov)[4] Service sismologique suisse SED: Seismic Network Operation

    at the SED. (http://www.seismo.ethz.ch)[5] Geoforschungszentrum Potsdam (1998): European Macro-

    seismic Scale. (http://www.gfz-potsdam.de)[6] Norme SIA 261 (2003): Actions sur les structures porteuses.

    Société suisse des ingénieurs et des architectes, Zurich.[7] Service sismologique suisse (2002): Swiss Hazard Map.

    (http://www.earthquake.ethz.ch)[8] Giardini M., JimĂ©nez J., GrĂŒnthal G. (2003): European-Medi-

    terranean Seismic Hazard Map SESAME. (http://www.gfz-potsdam.de)[9] Wenk T., Lestuzzi P. (2003): SĂ©isme. In: Documentation SIA

    D 0181, Bases pour l’élaboration des projets de structuresporteuses – Actions sur les structures porteuses – Introduc-tion aux normes SIA 260 et 261. p. 59–66. SociĂ©tĂ© suisse desingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.

    [10] Office fĂ©dĂ©ral de l’environnement OFEV (2004): l’alĂ©a sis-mique en suisse, effets gĂ©ologiques locaux (microzonage).(http://www.bafu.admin.ch)

    [11] Smit P. (2004): Tremblements de terre: origine et manifes-tation. Forum 4/2004. Office fédéral de la protection de lapopulation OFPP, Berne.

    [12] Bachmann H. (2002): Erdbebensicherung von Bauwerken.BirkhÀuser Verlag, Basel.

    [13] Norme SIA 265 (2003): Construction en bois. Société suissedes ingénieurs et des architectes, Zurich.

    [14] Norme SIA 260.801 (2004) EN 1998-1: Eurocode 8 – Calculdes structures pour leur rĂ©sistance aux sĂ©ismes – Partie 1,RĂšgles gĂ©nĂ©rales, actions sismiques et rĂšgles pour les bĂąti-ments. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes,Zurich.

    [15] Norme SIA 260 (2003): Bases pour l’élaboration de structuresporteuses. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes,Zurich.

    [16] Documentation SIA D 0181 (2003): Bases pour l’élaborationdes projets de structures porteuses – Actions sur les structuresporteuses – Introduction aux normes SIA 260 et 261. SociĂ©tĂ©suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.

    [17] Documentation SIA D 0185 (2003): Construction en bois –Introduction Ă  la norme SIA 265. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©-nieurs et des architectes, Zurich.

    [18] Cahier technique SIA 2018 (2004): Vérification de la sécuritéparasismique des bùtiments existants. Société suisse des in-génieurs et des architectes, Zurich.

    [19] Paulay T., Bachmann H., Moser K. (1990): Erdbebenbemes-sung von Stahlbetonhochbauten. BirkhÀuser Verlag, Bùle.

    [20] Blass H. J. (1990): Erdbebenaussteifung von mehrgeschossi-gen Holzskelettbauten. Bautechnik 67(5). p. 171–175. Ernst& Sohn Verlag fĂŒr Architektur und technische Wissenschaf-ten GmbH & Co. KG, Berlin.

    [21] Norme SIA 262 (2003): Construction en béton. Société suissedes ingénieurs et des architectes, Zurich.

    [22] Norme SIA 164.117 (2003) EN 408: Structures en bois – Boisde structure et bois lamellĂ© collĂ© – DĂ©termination de certainespropriĂ©tĂ©s physiques et mĂ©caniques. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©-nieurs et des architectes, Zurich.

    [23] Norme SIA 164.111 (2004) EN 384: Bois de structure –

    Détermination des valeurs caractéristiques des propriétésmécaniques et de la masse volumique. Société suisse des in-génieurs et des architectes, Zurich.

    [24] Norme SIA 164.127 (1991) EN 26891: Structures en bois –Assemblages rĂ©alisĂ©s avec des Ă©lĂ©ments mĂ©caniques de fixa-tion – Principes gĂ©nĂ©raux pour la dĂ©termination des caractĂ©-ristiques de rĂ©sistance et de dĂ©formation (ISO 6891:1983).SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.

    [25] Norme SIA 164.160 (2001) EN 12512: Structures en bois –MĂ©thodes d’essai – Essais cycliques d’assemblages rĂ©alisĂ©epar organes mĂ©caniques. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et desarchitectes, Zurich.

    [26] Norme SIA 265.001 (2004) EN 1995-1-1: Eurocode 5:Conception et calcul des structures en bois – Partie 1-1: gĂ©-nĂ©ralitĂ©s – RĂšgles communes et rĂšgles pour les bĂątiments.SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.

    [27] Wenk T. (2005): Actions sismiques. In: Documentation SIA D0211, VĂ©rification de la sĂ©curitĂ© parasismique des bĂątimentsexistants – Introduction au cahier technique SIA 2018. p. 9–16. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.

    [28] Bachmann H. (2002): Conception parasismique des bĂąti-ments – Principes de base Ă  l’attention des ingĂ©nieurs, archi-tectes, maĂźtres d’ouvrage et autoritĂ©s. Office fĂ©dĂ©ral deseaux et de la gĂ©ologie, Berne.

    [29] Fondation pour la dynamique des structures et le gĂ©nie para-sismique et Office fĂ©dĂ©ral des eaux et de la gĂ©ologie BWG(2005): Construction parasismique en Suisse – Ce qui est es-sentiel – et pourquoi. Zurich.

    [30] Bernasconi A. (2007): Cours postgrade de gĂ©nie parasis-mique, Module 2, Dimensionnement, structures neuves etmĂ©thodes spĂ©cifiques – Constructions en bois. heig-vd/HES-SO, Yverdon.

    [31] Piazza M., Tomais R., Modena R. (2005): Strutture in legno –Materiale, calcolo e progetto secondo le nuove normativeeuropee. Biblioteca Tecnica Hoepli, Milan.

    [32] Becker K., Zeitter H. (1995): Sammlung und Entwicklung vonkonstruktiven Regeln fĂŒr Rahmen und Rahmentragwerke ausHolz unter erdbebentechnischen Gesichtspunkten zur Ratio-nalisierung des Planungsaufwandes sowie zur Senkung der Baukosten. Abschlussbericht fĂŒr das Vorhaben, Vol. F 2273,1 Band (mehrere ZĂ€hlungen). IRB Verlag, Stuttgart.

    [33] Hilson B. O. (1995): Verbindungen mit stiftförmigen Verbin-dungsmitteln – Theorie. In: Holzbauwerke, STEP 3. S. C3/1–C3/12.Informationsdienst Holz,Fachverlag Holzder Arbeits-gemeinschaft Holz e.V., DĂŒsseldorf.

    [34] Kessel M. H. (2002): Tafeln – Eine elastische, geometrischlineare Beschreibung. In: Holzbaukalender 2003. S. 599–632.Bruder Verlag, Karlsruhe.

    [35] Blass H. J., Ehlbeck J., Kreuzinger H., Steck G. (2005): ErlÀu-

    terungen zur DIN 1052. Informationsdienst Holz, DeutscheGesellschaft fĂŒr Holzforschung DGfH, Munich.[36] Norme SIA 265/1 (2009): Construction en bois – SpĂ©cifica-

    tions complémentaires. Société suisse des ingénieurs et desarchitectes, Zurich.

    [37] Steiger R. (2010): Konzept der Bemessung von Bauteilen ausHolzwerkstoffen gemĂ€ss Norm SIA 265/1. In: Documen-tation SIA D 0235, Holzbau – ErgĂ€nzende Festlegungen.p. 21–36. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes,Zurich.

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    123 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    7.2 Littérature complémentaire

    Documentation SIA D 0227 (2008): SĂ©curitĂ© parasismique des bĂą-timents – Questions juridiques et responsabilitĂ©s. SociĂ©tĂ© suisse desingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.Norme SIA 260.803 (2005) EN 1998-3: Eurocode 8 – Calcul desstructures pour leur rĂ©sistance aux sĂ©ismes – Partie 3, Evaluation etrenforcement des bĂątiments. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et desarchitectes, Zurich.Documentation SIA D 0211 (2005): VĂ©rification de la sĂ©curitĂ© pa-rasismique des bĂątiments existants – Introduction au cahier tech-nique SIA 2018. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes,Zurich.Documentation SIA D 0191 (2004): Bases pour l’élaboration desprojets de structures porteuses – Actions sur les structures por-teuses – Exemples de dimensionnement selon les normes SIA 260et 261. SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes, Zurich.Lignatec 23/2008. Conception parasismique des bĂątiments enbois. Lignum, Zurich.Lestuzzi P., Badoux M (2008) : GĂ©nie parasismique – Conception etdimensionnement des bĂątiments. Presses polytechniques et univer-sitaires romandes, Lausanne.Bachmann H. (1994): Die Methode der KapazitĂ€tsbemessung.Schweizer Ingenieur und Architekt 112 (45). p. 942–946.Becker K., Zeitter H. (1994): Untersuchung der dynamischenEigenschaften von Detailkonstruktionen aus dem Holzhausbauunter zyklischen Lasten mit grossen Amplituden und ihrer AusfĂŒh-rung im Hinblick auf die Anwendung. Vol. T 2650. IRB Verlag,Stuttgart.Becker K., Zeitter H. (1993): Untersuchung der dynamischen undduktilen Eigenschaften von mechanischen Verbindungsmitteln imHinblick auf die Beschreibung der Eigenschaften in den europĂ€i-schen Regelwerken – EC 8. Vol. T 2616. IRB Verlag, Stuttgart.Becker K., Zeitter H. (1993): Erarbeitung spezifischer Konstruk-tionsregeln fĂŒr verschiedene Holzbauweisen und Tragsystemeaus dem Holzbau fĂŒr den Entwurf des EC 8, Teil 1.3, Kap. 5. Vol.T 2615. IRB Verlag, Stuttgart.Becker K., Zeitter H. (1992): Harmonisierung europĂ€ischer Baubes-timmungen – Bauwerke in Erdbebengebieten. Holzbau – theore-tische und experimentelle Untersuchungen fĂŒr die Anwendung desEC 8. Vol. T 2451. IRB Verlag, Stuttgart.Blass H. J. et al (1994): Timber structures in seismic regions RILEMState-of-the-art Report. In: Materials and Structures 27, p. 157–184. Springer Netherlands.Ceccotti A. (1995): Design of timber structures in seismic regions.In: Holzbauwerke nach Eurocode 5, STEP 3: Grundlagen, Entwick-lungen, ErgĂ€nzungen. S. 16/1–16/9. Informationsdienst Holz,Fachverlag Holz der Arbeitsgemeinschaft Holz e.V., DĂŒsseldorf.Ceccotti A. (1995): Les assemblages bois sous l’action sismique. In:Structures en bois aux Ă©tats limites – Introduction Ă  Eurocode 5,STEP 2: Calcul de structures. p. C17/1–C17/10. SEDI/Eyrolles,Paris.

    Ceccotti A., Touliatos P. (1995): DĂ©tails constructifs des structuresbois en zones sismiques. In: Structures en bois aux Ă©tats limites –Introduction Ă  Eurocode 5, STEP 2: Calcul de structures. p. D10/1–D10/11. SEDI/Eyrolles, Paris.Ceccotti A., Follesa M., Lauriola M.P. (2005): Le strutture di legnoin zona sismica – criteri e regole per la progettazione ed il restauro.Edizioni C.L.U.T., Turin.Filiatrault A., Isoda H., Bolz F. (2003): Hysteretic damping of woodframed buildings. Engineering Structures 25. p. 461–471.Girhammar U.A., Andersson H. (1988): Effect of loading rate onnailed timber joint capacity. ASCE Journal of Structural Engineering114(11). p. 2439–2456.

    Lam F., Filiatrault A., Kawai N., Nakajima S., Yamaguchi N. (200Performance of timber buildings under seismic load. Part I: experimental studies. Prog. Struct. Engng. Mater. 4. p. 276–285.Paulay T., Priestley M. J. N. (1992): Seismic design of reinforceconcrete and masonry buildings. John Wiley & Sons, New York.Priestley M.J.N. (2003): Myths and fallacies in earthquake engi-neering, revisited. IUSS Press, Pavie.Priestley M. J. N., Calvi G. M., Kowalsky M. J. (2007): Displacment-based seismic design of structures. IUSS Press, Pavie.Schneider J., Schlatter H. P. (1996): Sicherheit und ZuverlĂ€ssigkeim Bauwesen. vdf Hochschulverlag AG, Zurich.Wirz N. (2007): Erdbebenbemessung und Aussteifung mehrge-schossiger GebĂ€ude in Holzbauweise. Diplomarbeit Nr. F/4/D/531/07/5 avec embargo jusqu’en mars 2012. Haute Ă©cole spĂ©-cialisĂ©e bernoise ABGC, Bienne.Wolf L. (2008): Vereinfachung und Standardisierung der Analysedes Lastfalles Erdbeben in der Planung und Bemessung von mehr-

    geschossigen Holzbauten. Diplomarbeit Nr. F/4/D/551/08/5 avecembargo jusqu’en fĂ©vrier 2013. Haute Ă©cole spĂ©cialisĂ©e bernoiseABGC, Bienne.Wolf J. P. (1995): Feder – DĂ€mpfer – Massen-Modelle. SchweizeIngenieur und Architekt 113(22). p. 518–525.Yasumura M., Yasui S. (2006): Pseudodynamic tests and earth-quake response analysis of timber structures I: plywood-sheathedconventional wooden walls with opening. Journal of Wood Science52 (1). p. 63–68.Yasumura M., Kamada T., Imura Y., Uesugi M., Daudeville L(2006): Pseudodynamic tests and earthquake response analysis oftimber structures II: two-level conventional wooden structureswith plywood sheathed shear walls. Journal of Wood Science 52(1). p. 69–74.

  • 8/9/2019 Batiment Bois Parasismiques f

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    124 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Ci-dessous sont rassemblées les institutions les plus

    importantes de Suisse qui, dans la recherche etl’administration, se consacrent au thùme des trem-

    Recherche

    CENATCentre de compĂ©tences risques naturels(ETHZ, EPFL, WSL, SLF, UniversitĂ©s)www.cenat.chLe CENAT de l’Institut FĂ©dĂ©ral pour l’Etude de la Neige et desAvalanches SLF Ă  Davos initie et encourage la recherche trans-et interdisciplinaire et la formation et le perfectionnement dansle domaine des risques naturels. Il sert en outre de rĂ©fĂ©rence pour les autoritĂ©s, les associations, les entreprises et un large public sur les questions liĂ©es aux risques naturels.

    CREALPCentre de recherche en environnement alpinwww.crealp.chLe CREALP est une fondation crĂ©Ă©e en 1968 par le canton duValais et la ville de Sion. Il est engagĂ© dans la recherche appliquĂ©edans le domaine des risques naturels; il se prĂ©occupe, entre autres,d’effectuer une cartographie rĂ©gionale des risques de tremblementde terre.

    EPFL, ENACInstitut de Structures IShttp://is.epfl.chL’IS mĂšne des recherches dans le domaine de l’ingĂ©nierie para-sismique et dans la gestion des risques sismiques.

    EmpaLaboratoire d’ingĂ©nierie des structureswww.empa.ch/abt116

    Le Laboratoire d’ingĂ©nierie des structures de l’EMPA mĂšne des re-cherches et offre des services relatifs aux thĂšmes de la dynamiquedes constructions, de l’amortissement des vibrations et de l’équi-pement parasismique.

    7.3 Sources d’information en Suisse relatives aux sĂ©ismes

    Organisations faĂźtiĂšres

    PLANATPlateforme nationale â€čdangers naturelsâ€șwww.planat.chPLANAT est une commission extraparlementaire instituĂ©e par leConseil fĂ©dĂ©ral. Les agences de la ConfĂ©dĂ©ration et des cantons ysont reprĂ©sentĂ©es, ainsi que la recherche, les associations profes-sionnelles, l’économie et les assurances.

    SGEBSociĂ©tĂ© suisse du gĂ©nie parasismique et de la dynamiquedes structureswww.sgeb.chLa SGEB reprĂ©sente, en tant que sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e de la SIA, les in-tĂ©rĂȘts des ingĂ©nieurs spĂ©cialistes des constructions parasismiques etde la dynamique des structures.

    SEDService Sismologique Suissewww.seismo.ethz.chLe SED est intĂ©grĂ© dans l’institut de gĂ©ophysique de l’EPFZ. Depuis1878, l’activitĂ© sismique en Suisse fait systĂ©matiquement l’objetd’un rapport. En 2004, il a notamment publiĂ© la nouvelle carte desdangers sismiques en Suisse.

    Offices fédéraux

    OFEVOffice fĂ©dĂ©ral de l’environnementwww.bafu.admin.ch/erdbeben

    L’OFEV anime une Centrale de Coordination pour la mitigation dessĂ©ismes dans la division Dangers naturels. En tant que responsablede la mitigation des sĂ©ismes auprĂšs de la ConfĂ©dĂ©ration, l’OFEV alancĂ© un programme de mesures en sept points. Un concept d’in-tervention en fait partie, qui rĂšgle la protection et le soutien Ă  lapopulation lors d’un tremblement de terre.

    OFPPl’Office fĂ©dĂ©ral de la protection de la populationwww.bevoelkerungsschutz.chL’OFPP du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de la dĂ©fense, de la protection dela population et des sports (DDPS) est en principe responsable auniveau fĂ©dĂ©ral de la protection de la population. Il analyse par exemple les effets des sĂ©ismes et met ces bases Ă  disposition de di f-fĂ©rentes organisations partenaires et des cantons. De plus, il assurepar le biais de la Centrale nationale d’alarme (CENAL, www.naz.ch)la mise en alerte de tous les organes utiles.

    blementsde terre. Desdonnées complÚtessur les dif-

    férentes associations sont disponibles sur Internet.

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    Plan d’action bois et Fonds pour les recherches

    forestiĂšres et l’utilisation du boisOFEVDivision ForĂȘts3003 Bernewww.bafu.admin.ch

    HEV SchweizSeefeldstrasse 60Case postale8032 Zurichwww.hev-schweiz.ch

    SGEBSociété suisse du génie parasismiqueet de la dynamique des structuresCase postale 2128093 Zurichwww.sgeb.ch

    SIASociété suisse des ingénieurs et des architectesSelnaustrasse 16Case postale8027 Zurichwww.sia.ch

    usic

    Union Suisse des SociĂ©tĂ©s d’IngĂ©nieurs-ConseilsAarbergergasse 16/183011 Bernewww.usic.ch

    7.4 Soutiens du projet

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    126 BĂątiments en bois parasismiquesde plusieurs Ă©tages

    Impressum

    Editeur Lignum, Economie suisse du bois, ZurichChristoph Starck, directeur

    Soutien dĂ©cisifFonds pour les recherches forestiĂšres et l’utilisation du boisPlan d’action bois, Office fĂ©dĂ©ral de l’environnement (OFEV)

    AuteursRoland Brunner, dipl. Ing. HTL, Lignum, ZurichPirmin Jung, dipl. Ing. FH, Pirmin Jung IngenieurefĂŒr Holzbau AG, RainRenĂ© Steiger, Dr. sc. techn., Empa, Abteilung Holz, DĂŒbendorfThomas Wenk, Dr. sc. techn., Wenk Erdbebeningenieurwesenund Baudynamik GmbH, ZurichNiklaus Wirz, dipl. Ing. FH, Pirmin Jung IngenieurefĂŒr Holzbau AG, Rain

    Relecture techniqueAndrea Bernasconi, Prof. Dr. sc. techn., Professeur de technologieet de construction en bois, heig-vd/HES-SO, Yverdon-les-BainsAlessandro Dazio, Dr. sc. techn., ZurichKonrad Merz, dipl. Ing. HTL, merz kley partner, Altenrhein

    Traduction

    Jean-Marie Rotzer, Le PrĂ©vouxDenis Pflug, Cedotec – Lignum, Le Mont-sur-Lausanne

    Mise en formeSchwabe AG, Muttenz

    ImpressionSchwabe AG, Muttenz

    IllustrationsLes sources des illustrations figurent dans les lĂ©gendes respectives.Sans indication, les illustrations sont des auteurs.Le copyright de cette documentation est propriĂ©tĂ© de Lignum,Economie suisse du bois, Zurich. Toute reproduction n’est autori-sĂ©e qu’avec l’accord exprĂšs et Ă©crit de l’éditeur.

    Exclusion de responsabilitĂ©La prĂ©sente publication a Ă©tĂ© produite avec le plus grand soinet selon les meilleures connaissances. Les Ă©diteurs et les auteursne rĂ©pondent pas de dommages pouvant rĂ©sulter de l’utilisationet de l’application de cette publication.

    LIGNUMEconomie suisse du boisEn Budron H6, 1052 Le Mont-sur-LausanneTĂ©l. 021 652 62 22, Fax 021 652 93 [email protected], [email protected], www.lignum.ch

    BĂątiments en bois parasismiques de plusieurs Ă©tagesJuin 2010


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