BUDGETBudget de fonctionnementen bref 2015
BUDGETBudget de fonctionnementen bref 2015
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Table des matiĂšres
2 Message du maire et du président du comité exécutif
5 Faits saillants
7 Montréal : une ville qui respecte la capacité de payer de ses citoyens
9 Montréal : une ville plus performante et plus cohérente
11 Montréal : une ville au service de sa population
13 DâoĂč proviennent les revenus de la Ville?
14 Toutes vos taxes comptent
15 Les points saillants de la fiscalité en 2015
18 LâĂźle de MontrĂ©al et sa population
Ce document est la version déposée du budget de fonctionnement en bref 2015 de la Ville de Montréal.
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Message du maire et du président du comité exécutif
Mesdames, Messieurs,
En janvier 2014, soit moins de trois mois aprĂšs notre arrivĂ©e Ă lâhĂŽtel de ville, nous avions prĂ©sentĂ© aux MontrĂ©alais un budget qualifiĂ© « de transition ».
Dans ce budget, nous posions les bases qui allaient guider nos actions tout au long de lâannĂ©e. Des ac-tions qui avaient pour principal objectif de renforcer la relance de MontrĂ©al : en assainissant les finances publiques, en rĂ©tablissant lâintĂ©gritĂ© de lâappareil municipal et en entreprenant une vaste rĂ©forme administrative pour rendre notre ville plus efficace et plus performante.
Nous voici donc, moins dâun an plus tard, fiers de tout le travail accompli et prĂȘts Ă poursuivre dans la mĂȘme direction pour lâannĂ©e 2015.
Les douze premiers mois de notre administration ont vu plusieurs changements sâopĂ©rer Ă la Ville de MontrĂ©al. Un nouveau leadership et une direction claire nous ont permis de contrer le climat de mo-rositĂ© qui perdurait depuis des annĂ©es et de donner un nouvel Ă©lan Ă la mĂ©tropole.
Une mĂ©tropole qui devra disposer de pouvoirs accrus pour jouer son rĂŽle de moteur Ă©conomique pour lâensemble des rĂ©gions du QuĂ©bec.
Avec lâengagement et la collaboration du gouver-nement du QuĂ©bec, ce statut de mĂ©tropole sera
bientÎt une réalité, ce qui nous donnera les coudées franches pour nous développer à notre plein potentiel.
MontrĂ©al se transforme et les changements sont visibles partout. Les MontrĂ©alais ont repris goĂ»t Ă leur ville; pour la premiĂšre fois depuis longtemps, ils renouent avec la fiertĂ© dâhabiter lâune des plus belles mĂ©tropoles du monde.
Au cours de lâannĂ©e 2015, nous travaillerons dâar-rache-pied Ă rendre notre ville encore plus belle, plus intelligente et plus participative. Une mĂ©tropole moderne, qui jouera pleinement son rĂŽle de moteur du dĂ©veloppement Ă©conomique, social et culturel du QuĂ©bec, et de tremplin sur le monde.
Ce budget de 2015 ne marque plus une transition: câest le premier « vrai » budget de notre adminis-tration, par lequel nous nous donnons les moyens concrets de rĂ©aliser nos rĂȘves, Ă lâintĂ©rieur dâun cadre de gestion rigoureux et respectueux des citoyens.
Ce principe de responsabilitĂ© Ă lâĂ©gard des contribuables continuera Ă guider chacune de nos dĂ©cisions.
Ainsi, nous sommes fiers de prĂ©senter pour 2015 un budget de 4 882,6 M$, en baisse de 12,8 M$ (ou 0,3 %) par rapport Ă lâexercice de 2014.
Câest la premiĂšre fois depuis lâavĂšnement de la nouvelle Ville que MontrĂ©al prĂ©sente un budget oĂč les dĂ©penses sont en baisse, preuve de notre volontĂ© de mettre fin Ă lâexpansion sans limites des budgets municipaux.
Au cours des huit ans qui ont prĂ©cĂ©dĂ© notre arrivĂ©e au pouvoir en 2013, la moyenne annuelle dâaugmenta-tion de ces dĂ©penses Ă©tait de 3,7 %.
Cette rigueur dans lâĂ©laboration du budget tĂ©moigne Ă©galement de notre volontĂ© de changer les anciennes façons de faire et de nous tourner rĂ©solument vers des mĂ©thodes de gestion dignes dâune ville moderne et efficace.
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Et pour montrer que nos actions suivent nos paroles, nous prĂ©sentons encore cette annĂ©e un budget qui respecte notre engagement de ne pas hausser les charges fiscales qui sont de la compĂ©tence du conseil municipal au-delĂ du taux dâinflation.
En effet, la croissance des charges fiscales gĂ©nĂ©rales est de 1,8 % pour les immeubles rĂ©sidentiels et de 2 % pour les immeubles non rĂ©sidentiels. Selon les prĂ©visions du Conference Board, le taux dâinflation pour la rĂ©gion de MontrĂ©al se situera Ă 2 % pour lâannĂ©e 2015.
Cet impératif de réduction des dépenses municipales se traduit également par un effort de rationalisation des effectifs de la Ville qui ont crû de façon dispro-portionnée au cours des dix derniÚres années.
De 2002 Ă 2013, le nombre dâemployĂ©s municipaux est passĂ© de 20 009 Ă 22 423, soit une hausse de 12 %.
En 2015, la rémunération globale représente toujours prÚs de la moitié (49,2 %) du budget de la Ville.
Dans le but de ramener les effectifs municipaux Ă un niveau optimal, nous avons lancĂ©, au printemps 2014, notre Plan quinquennal de la main-dâĆuvre (PQMO), par lequel nous prĂ©voyons, entre autres, abolir un poste devenu vacant sur deux au cours des cinq prochaines annĂ©es.
à terme, cette mesure permettra une réduction nette de 2 200 postes.
Cette année, le PQMO nous permet une réduction de nos effectifs de 410 années-personnes, soit des économies de plus de 33 M$ au budget de fonctionnement. Nous commençons déjà à voir les bénéfices de ce plan quinquennal.
Nos efforts pour assainir les finances de la Ville se poursuivront en 2015, notamment en ce qui concerne lâobjectif de rĂ©duire le poids considĂ©rable des rĂ©gimes de retraite des employĂ©s municipaux sur le budget global de la Ville.
En 2015, les charges liées aux régimes de retraite représentent 10 % du budget municipal.
Il nâest plus possible de justifier le coĂ»t sans cesse grandissant des rĂ©gimes de retraite des employĂ©s municipaux face Ă des contribuables qui, pour la plupart, ne disposent pas de tels avantages.
Nous poursuivrons donc nos négociations avec nos partenaires syndicaux afin de trouver des solutions durables pour la réduction des coûts des régimes de retraite. Le projet de loi 3 du gouvernement du Québec pose les bases de cette négociation en instau-rant notamment un partage équitable 50-50 du coût des régimes de retraite entre la Ville et ses syndiqués.
Dans un effort dâamĂ©liorer la cohĂ©rence et le fonctionnement de la Ville, nous avions manifestĂ© lâan dernier notre dĂ©sir de rĂ©duire la disparitĂ© qui existe entre les arrondissements, afin de garantir Ă nos citoyens quâils puissent recevoir les mĂȘmes services, quel que soit lâarrondissement dans lequel ils rĂ©sident.
Nous sommes heureux de concrétiser ce désir dans notre budget de 2015, qui met en application notre réforme du financement des arrondissements annon-cée en juillet 2014. Cette réforme revoit entiÚrement la façon dont sont réparties les sommes versées aux arrondissements en se basant sur des paramÚtres objectifs.
Grùce à cette répartition plus équitable, certains arrondissements longtemps négligés obtiennent dorénavant un financement plus en ligne avec leurs besoins et obligations.
La rĂ©forme du financement des arrondissements crĂ©e aussi des normes dâharmonisation, notamment pour le dĂ©neigement et la collecte des matiĂšres rĂ©siduelles, dâun arrondissement Ă lâautre. De plus, la ville centre assume maintenant une part beaucoup plus grande des obligations autrefois laissĂ©es aux arrondisse-ments, particuliĂšrement en ce qui concerne la voirie et le stationnement tarifĂ©.
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Ă ces mesures sâajoutent des investissements dĂ©diĂ©s aux arrondissements de plus dâun milliard de dollars au cours des trois prochaines annĂ©es, dans le cadre du Programme triennal dâimmobilisations (PTI) 2015-2017.
Ce nâest pas tout de diminuer les dĂ©penses et les effectifs de la Ville; en contrepartie, il nous faut maintenir un excellent niveau de qualitĂ© dans les services que nous livrons aux citoyens. Câest pourquoi nous devons travailler Ă faire de MontrĂ©al une ville plus performante et plus efficace.
Pour ce faire, nous miserons sur notre nouveau Ser-vice de la performance organisationnelle (SPO), lancĂ© au courant de lâannĂ©e 2014 et qui atteint maintenant sa vitesse de croisiĂšre. Le SPO a commencĂ© Ă passer en revue les processus de la Ville dans 12 domaines dans le but dâen amĂ©liorer le fonctionnement et dâen diminuer les coĂ»ts. Il permettra Ă©galement Ă MontrĂ©al de se comparer aux autres grandes villes canadiennes en matiĂšre dâefficacitĂ©.
LâefficacitĂ© passe aussi par les nouveaux outils de communication. Notre nouveau Bureau de la ville intelligente et numĂ©rique mettra en place des pro-grammes qui nous permettront dâoffrir de meilleurs services, mieux adaptĂ©s aux besoins de nos citoyens, grĂące aux nouvelles technologies de lâinformation et des communications.
Par ailleurs, nous avons clairement manifestĂ©, durant lâannĂ©e 2014, notre intention de « rebĂątir » la Ville en accĂ©lĂ©rant sensiblement nos investissements dans la rĂ©fection de nos infrastructures vieillissantes dâeau et de voirie.
Cet objectif a donnĂ© naissance au Programme mont- rĂ©alais dâimmobilisations (PMI) 2015-2024, qui nous permet de planifier sur dix ans les investissements et le financement nĂ©cessaires Ă la mise Ă niveau de nos infrastructures. Ainsi, pour en arriver au niveau dâin-vestissement idĂ©al, nous devrons Ă la fois augmenter temporairement nos emprunts et accroĂźtre la part des investissements payĂ©s au comptant.
Le retard accumulĂ© depuis des annĂ©es dans les in-vestissements dĂ©diĂ©s aux infrastructures est tel quâil nous faut prendre les grands moyens pour le rattraper. Bien entendu, cela signifie aussi que les MontrĂ©alais devront vivre avec plusieurs chantiers pendant un certain temps encore. Câest un passage obligĂ© vers une ville renouvelĂ©e.
Nous rebĂątissons la Ville et ses infrastructures, nous augmentons notre contribution dans le transport collectif (486 M$ au total) et nous favorisons les activitĂ©s culturelles et rĂ©crĂ©atives avec un budget de 505,7 M$ au total. Et nous prĂ©parons avec enthousi-asme les cĂ©lĂ©brations du 375e anniversaire de Mont-rĂ©al, en 2017, avec plus de 300,5 M$ dâinvestisse-ments projetĂ©s au PTI 2015-2017 dans les projets de legs et une contribution de 10 M$ versĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© des cĂ©lĂ©brations du 375e.
VoilĂ donc oĂč MontrĂ©al se situe Ă lâaube de lâan-nĂ©e 2015 : une gestion serrĂ©e des dĂ©penses et une rĂ©vision de nos mĂ©thodes de fonctionnement nous permettent de dĂ©gager une marge de manĆuvre intĂ©ressante, sans hausser les taxes au-delĂ du niveau de lâinflation.
Cela nous permet Ă©galement dâentrevoir lâavenir avec beaucoup dâoptimisme, ce qui se reflĂšte dans les principaux postes de dĂ©penses du prĂ©sent budget, que vous pourrez lire dans les pages qui suivent.
MontrĂ©al est une mĂ©tropole; la dĂ©monstration nâest plus Ă faire, câest un fait reconnu par, Ă la fois, nos partenaires du gouvernement et ceux des rĂ©gions. Le QuĂ©bec entier a besoin dâune mĂ©tropole forte et dynamique; câest exactement lâengagement que nous avons pris en tant quâadministration municipale intĂšgre, efficace et au service de tous les citoyens.
Le maire de Montréal,
Denis Coderre
Le président du comité exécutif,
Pierre Desrochers
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Faits saillantsUne ville qui respecte la capacité de payer de ses citoyens
âąUnbudgetde4882,6M$,enbaissede0,3%parrapport Ă 2014. Cet Ă©cart est attribuable aux impor-tants efforts accomplis pour contrĂŽler les dĂ©penses.
âąUnecroissancedeschargesfiscalesgĂ©nĂ©ralesde 1,8 % pour les immeubles rĂ©sidentiels et de 2 % pour les immeubles non rĂ©sidentiels, respectant ainsi lâobjectif de limiter cette croissance autour du taux dâinflation.
âąUnplanrigoureuxderĂ©ductiondeseffectifs,lePlanquinquennal de main-dâĆuvre (PQMO), a Ă©tĂ© Ă©gale-ment appliquĂ©. En comparaison au budget de 2014, câest une rĂ©duction nette des effectifs totalisant 410 annĂ©es-personnes. Rappelons que lâobjectif du PQMO est la rĂ©duction, dâici le budget de 2019, de plus de 2 200 annĂ©es-personnes.
âąLebudgetdefonctionnement2015incorporedesimpacts financiers de plus de 68 M$ Ă la suite des mesures annoncĂ©es dans le pacte fiscal provisoire de 2015. Ce montant nâinclut pas les impacts Ă©valuĂ©s Ă environ 6 M$ Ă lâĂ©gard des dĂ©penses dâinvestissements de la Ville. Ces mesures furent absorbĂ©es, principalement, par une rĂ©vision de la croissance initialement projetĂ©e du paiement au comptant des immobilisations ainsi que par les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es dans le cadre du PQMO.
âąLaVillepoursuivrasesnĂ©gociationsavecsespar-tenaires syndicaux afin de trouver des solutions durables pour la rĂ©duction des coĂ»ts des rĂ©gimes de retraite. Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es, les bons rendements depuis 2012 permettent dâĂ©conomiser plus de 53 M$ pour les coĂ»ts des services passĂ©s. De plus, le projet de loi 3 permet dâanticiper une Ă©conomie additionnelle de 49 M$ au budget de 2015.
Une ville toujours plus performante et cohérente
âą5,6M$pourleBureaudelâinspecteurgĂ©nĂ©ralquiapour mandat de promouvoir lâintĂ©gritĂ©, de prĂ©venir et de lutter contre toute manĆuvre dolosive dans le cadre de lâoctroi et lâexĂ©cution de contrats de la Ville de MontrĂ©al ou de toute personne morale qui lui est liĂ©e.
âąLebudgetde2015marquelâimplantationformellede la rĂ©forme du financement des arrondissements qui se traduit par la mise en place du plan annoncĂ© en juillet 2014. La stratĂ©gie de mise en Ćuvre retenue a conduit Ă une bonification de 3,7 M$ des transferts vers les arrondissements.
âą2,8M$pourleServicedelaperformanceorgani-sationnelle (SPO), en hausse de 28,7 % par rapport Ă 2014. Ce service a comme mandat dâexaminer les principaux rouages de la gestion municipale, sur des enjeux qui vont de lâefficacitĂ© de lâorganisation Ă la simplification de nos processus et de nos activitĂ©s, en passant par la mesure des rĂ©sultats.
âąMisesurpiedduBureaudelavilleintelligenteetnumĂ©rique qui dispose dâun budget de fonctionne-ment de 0,5 M$. Il a pour mission de coordonner toutes les initiatives liĂ©es aux donnĂ©es ouvertes, Ă la participation citoyenne, par lâintermĂ©diaire de nouveaux outils de communication, et au dĂ©ve-loppement dâapplications pour nos services publics comme le transport et lâenvironnement.
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Une ville au service de sa population
âąAfinderespecterlesorientationsinscritesauProgramme montrĂ©alais dâimmobilisations, le budget 2015 reflĂšte la dĂ©cision de lâAdministration de hausser temporairement son financement par emprunt de prĂšs de 1 G$ sur cinq ans et dâaugmen-ter ses paiements au comptant des immobilisations, entre autres, par lâinjection de crĂ©dits additionnels de 40 M$ en 2015.
âą155,7M$pourledĂ©neigement,unehaussede 4,5 M$ par rapport Ă 2014.
âą13M$pourleProgrammerĂ©ussir@montrĂ©al(PR@M-Industrie)afindestimulerledĂ©veloppe-ment Ă©conomique de notre ville, soit une hausse de 2 M$ par rapport au budget de 2014.
âą376,9M$pourlagestiondelâeau,enhaussede 3,6 M$.
âą136,4M$pourlavoiriemunicipale,dont4,2M$sont prĂ©vus au budget de fonctionnement pour lâopĂ©ration nids-de-poule et le comblement des fissures.
âąUnecontributionde10M$seraversĂ©eĂ laSociĂ©tĂ©des cĂ©lĂ©brations du 375e anniversaire de MontrĂ©al, en hausse de 9 M$ par rapport Ă 2014.
âą360,5M$pourleServicedesĂ©curitĂ©incendiedeMontrĂ©al, soit une hausse de 4,3 M$ par rapport au budget de 2014.
âą686,6M$pourleServicedepolicedeMontrĂ©al.
âą409,1M$pourlacontributionrĂ©guliĂšreĂ laSociĂ©tĂ©de transport de MontrĂ©al, une hausse de 25 M$ par rapport Ă 2014.
âą63,6M$decontributionĂ lâAgencemĂ©tropolitainede transport, une hausse de 8,5 M$ afin de couvrir notre part des coĂ»ts relatifs Ă la mise en opĂ©ration du train de lâEst.
âą505,7M$pourlesactivitĂ©sculturellesetrĂ©crĂ©a-tives, dont :
- 72,6 M$ pour lâEspace pour la vie (BiodĂŽme, Jardin botanique, Insectarium et le nouveau PlanĂ©tarium Rio Tinto Alcan);
- 13,4 M$ pour le Conseil des arts de Montréal, une hausse de prÚs de 0,5 M$ par rapport à 2014;
- 5,5 M$ pour Pointe-Ă -CalliĂšre, le MusĂ©e dâar-chĂ©ologie et dâhistoire de MontrĂ©al, une hausse dâun peu plus de 0,1 M$ par rapport Ă 2014.
- 6,4 M$ pour la ForĂȘt urbaine (plantation dâarbres et lutte contre lâagrile du frĂȘne), une hausse de 5,1 M$ par rapport au budget de 2014. Ă cela sâajoutent 7 M$ de crĂ©dits prĂ©vus au Programme triennal dâimmobilisations.
âą163,4M$pourlagestiondesmatiĂšresrĂ©siduelles.
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Montréal : une ville qui respecte la capacité de payer de ses citoyens
Il existe une sorte de contrat social entre une ville et ses citoyens. Ces derniers consentent Ă apporter leur contribution Ă la fois financiĂšre et sociale Ă la citĂ©. En retour de quoi celle-ci, par lâintermĂ©diaire de son appareil administratif, offre et garantit les services de qualitĂ© que les citoyens sont en droit de recevoir. Ce contrat, Ă partir duquel sâarticule la vie citoyenne et dĂ©mocratique, a Ă©tĂ© mis Ă mal ces derniĂšres annĂ©es. Les MontrĂ©alais avaient le sentiment de payer toujours plus et, en retour, dâobtenir moins de services. Il fallait agir. Et rapidement.
En plus de nous attaquer aux pratiques illĂ©gales de collusion en crĂ©ant le poste dâinspecteur gĂ©nĂ©ral, notre administration sâest appliquĂ©e Ă gĂ©rer avec parcimonie les deniers publics, en gardant toujours Ă lâesprit la capacitĂ© de payer des citoyens. Câest une chose de le dire, mais câen est une autre dâavoir le courage et lâaudace de le mettre en pratique. Placer le citoyen Ă lâavant-scĂšne de notre action et de nos considĂ©rations Ă©tait un engagement fort de notre Ă©quipe lors de la derniĂšre campagne Ă©lectorale. Câest exactement ce que nous avons fait depuis un an et ce que nous continuerons de faire. Cette volontĂ© se traduit dâabord par un geste : celui de tracer une limite et de freiner les dĂ©penses. On a pu constater une faible augmentation des dĂ©penses de 0,3 % dans notre budget de transition de 2014. Pour ce qui est du budget de 2015, notre premier « vrai » budget depuis notre arrivĂ©e en fonction il y a un an, nous sommes fiers de dire quâil nây a simplement aucune augmen-tation. Les charges de la Ville ont mĂȘme diminuĂ© de 0,3 % par rapport au budget de 2014. Limiter les dĂ©penses lâan passĂ© relevait de la prouesse acroba-tique. Freiner les dĂ©penses et rĂ©ussir Ă les diminuer de 0,3 % reprĂ©sente cette annĂ©e ni plus ni moins quâun fait dâarmes historique. Câest une premiĂšre depuis la crĂ©ation de la nouvelle Ville en 2002. Il faut bien lâavouer, nous avons atteint ce niveau de dĂ©penses avec une dose supĂ©rieure dâefforts, car il nous fallait faire face Ă des contraintes budgĂ©taires
considĂ©rables. Parmi ces contraintes, il faut men-tionner le coĂ»t du service de la dette qui se chiffre Ă 809,6 M$, soit 16,6 % du budget de 2015. De plus, la rĂ©munĂ©ration globale, bien quâelle ait diminuĂ© par rapport Ă 2014, constitue une part substantielle du budget, soit 49,2 %. Le budget de 2015 se situe donc Ă 4 882,6 M$, en baisse de 12,8 M$ par rapport au budget de 2014. ConsĂ©quemment, nous avons respectĂ© notre enga-gement de limiter Ă 2 % lâaugmentation des charges fiscales qui sont de la responsabilitĂ© du conseil municipal. Cela entraĂźne une variation gĂ©nĂ©rale des charges fiscales de 1,8 % pour les immeubles rĂ©siden-tiels et de 2 % pour les immeubles non rĂ©sidentiels. Pour les prochaines annĂ©es, nous maintiendrons notre engagement de limiter la hausse gĂ©nĂ©rale des charges fiscales au taux dâinflation. Ces rĂ©sultats historiques sont attribuables Ă des efforts importants accomplis en matiĂšre de contrĂŽle des dĂ©penses. Des efforts auxquels il faut ajouter les effets du pacte fiscal transitoire de 2015 annoncĂ© par le gouvernement du QuĂ©bec en novembre. Ces impacts sont Ă©valuĂ©s, soit en perte de revenus ou en augmentation de dĂ©penses pour la Ville de MontrĂ©al, tant au budget de fonctionnement quâau budget dâinvestissement pour un total dâenviron 75 M$. Nous avons choisi dâassumer notre rĂŽle de gouver-nement de proximitĂ© et de participer Ă cet effort collectif. Cependant, il Ă©tait hors de question pour notre administration de dĂ©clarer forfait et dâabdiquer notre engagement de limiter les charges fiscales Ă un maximum de 2 %. Nous avons pu absorber lâimpact financier de cette dĂ©cision sur notre budget de fonc-tionnement par une rĂ©vision de la croissance projetĂ©e du paiement au comptant des immobilisations et par des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es dans le cadre du Plan quin-quennal de main-dâĆuvre (PQMO). La mise en Ćuvre du PQMO a contribuĂ© de façon importante Ă contrĂŽler nos dĂ©penses en rĂ©duisant notre masse salariale, qui reprĂ©sente plus ou moins la
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moitiĂ© du budget de la Ville. Il Ă©tait normal que nous voulions prendre une part active aux dĂ©cisions qui touchent lâensemble des effectifs municipaux, que ce soit dans les services centraux ou dans les arrondissements. Pour le budget de 2015, la rĂ©munĂ©-ration globale sâĂ©lĂšve Ă 2 405,5 M$, ce qui Ă©quivaut Ă 49,2 % du budget global des dĂ©penses de fonction-nement de la Ville. Nous sommes fiers dâannoncer quâil sâagit dâune diminution de 98,1 M$ par rapport au budget de 2014, soit une baisse de 3,9 %, et ce, malgrĂ© une hausse de 57,6 M$ pour les indexations salariales des employĂ©s et la progression dans leurs Ă©chelles salariales. Notre plan ambitionne de faire des Ă©conomies dâenviron 240 M$ en rĂ©duisant, dâici cinq ans, le nombre dâemployĂ©s de 2 200, soit 10 % des effectifs de 2013. Les objectifs de 2015 ont Ă©tĂ© atteints avec la rĂ©duction nette de 410 annĂ©es-per-sonnes. Si tout va comme prĂ©vu, le nombre dâeffectifs au budget de 2019 sera ainsi comparable Ă celui qui prĂ©valait au moment de la fusion en 2002. Outre les effets du PQMO sur les finances de la Ville, notre administration a demandĂ© un effort dâoptimisa-tion supplĂ©mentaire aux unitĂ©s dâaffaires, notamment en nâajustant pas leur base budgĂ©taire pour la crois-sance des dĂ©penses de fonctionnement autres que la rĂ©munĂ©ration. Du cĂŽtĂ© des rĂ©gimes de retraite, lâamĂ©lioration des marchĂ©s financiers depuis la crise financiĂšre de 2008 permet dâanticiper des Ă©conomies qui se reflĂ©teront dans les charges des prochaines annĂ©es. Les bons rendements obtenus rĂ©duisent la charge globale des services passĂ©s de lâordre de 53 M$. Lâadoption du projet de loi 3 par le gouvernement du QuĂ©bec permettrait Ă©galement de rĂ©duire les Ă©carts avec une Ă©conomie Ă©valuĂ©e Ă 49 M$ en ce qui a trait aux ser-vices courants et Ă la non-indexation des actifs. LâamĂ©lioration de lâespĂ©rance de vie et les taux dâintĂ©rĂȘt Ă des niveaux historiquement bas mettent une pression indue sur les finances des organisations municipales et sur le fardeau fiscal assumĂ© par les citoyens. Le dĂ©ficit actuariel des rĂ©gimes de retraite de la Ville de MontrĂ©al concerne lâensemble des contribuables. Il est normal, en tant quâorganisation qui perçoit des taxes, que nous souhaitions pĂ©ren-niser ces rĂ©gimes dâune façon qui puisse convenir Ă
la fois aux prestataires et aux contribuables qui les financent. La Ville entend poursuivre ses nĂ©gociations avec ses partenaires syndicaux afin de trouver des solutions durables. Nous convenons tous que câest lĂ un enjeu dĂ©licat et sensible. Mais il ne doit pas ĂȘtre Ă©vitĂ© sous prĂ©-texte quâil suscite de vives rĂ©actions. Le statu quo nâest pas une option. Comme pour plusieurs grandes villes, la charge comptable associĂ©e aux rĂ©gimes de retraite est devenue un enjeu financier et budgĂ©taire majeur pour la Ville de MontrĂ©al. Depuis 2002, nous avons assistĂ© Ă une explosion de cette charge liĂ©e aux rĂ©gimes de retraite. Lâenjeu est considĂ©rable et commande des solutions qui respectent la capacitĂ© de payer des citoyens. Nous nâavons plus le loisir de jouer Ă lâautruche. Cette annĂ©e encore, cette part consa-crĂ©e au budget est majeure. MalgrĂ© une baisse de 17,1 % par rapport Ă 2014, ce poste budgĂ©taire reste trĂšs Ă©levĂ© Ă 495 M$. Nous devons attribuer 10 % de notre budget uniquement Ă ce chapitre. Sans lâombre dâun doute, nous sommes tous dâavis que câest trop, beaucoup trop. Ce budget de 2015 tĂ©moigne de notre volontĂ© de renouveler le contrat social entre le citoyen et sa ville. Nous avons pris acte de la situation et agissons afin de redonner confiance aux citoyens et de les rendre Ă nouveau fiers de leur ville. Les nouvelles mesures mises de lâavant contribueront Ă faire de MontrĂ©al la mĂ©tropole prospĂšre et intĂšgre quâelle doit ĂȘtre.
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Montréal : une ville plus performante et plus cohérente
Nous avons Ă©coutĂ© les citoyens et nous avons mis de lâavant des mesures diverses et appuyĂ© diffĂ©rentes initiatives pour quâultimement, nous respections leur capacitĂ© de payer. Un meilleur contrĂŽle de nos dĂ©penses passe aussi par un examen rigoureux de nos façons de faire Ă lâinterne. Le temps est venu de jeter un regard lucide sur la maniĂšre dont fonctionne lâadministration municipale Ă MontrĂ©al. Une rĂ©forme en profondeur de nos services sâimpose. La question est de savoir comment, en tant quâorganisation au service des citoyens, nous pouvons ĂȘtre plus efficients. Comment pouvons-nous offrir aux citoyens un service de meilleure qualitĂ© tout en limitant nos dĂ©penses, voire mĂȘme en les diminuant? Pour rĂ©pondre Ă ces prĂ©occupations, lâAdministration a mis sur pied le Service de la performance organisa-tionnelle, qui dispose dâun budget de 2,8 M$ en 2015, dont 78 % (2,1 M$) proviennent des crĂ©dits budgĂ©-taires rapatriĂ©s des autres unitĂ©s de la Ville. Ce service a pour mandat dâexaminer et dâamĂ©liorer les princi-paux rouages de la gestion municipale. Il sâest penchĂ©, et continue de le faire, sur des enjeux qui vont de lâefficacitĂ© de lâorganisation Ă la simplification de nos processus et de nos activitĂ©s, en passant par la mesure des rĂ©sultats. Son objectif : faire de MontrĂ©al lâune des villes les plus performantes au Canada. Pour concrĂ©tiser la transformation de lâappareil municipal, nous avons identifiĂ© 12 chantiers dâoptimisation. Nous rendrons public de façon annuelle lâĂ©tat dâavancement des chantiers. ConformĂ©ment Ă notre stratĂ©gie pour faire de MontrĂ©al une « ville intelligente », les citoyens pourront connaĂźtre la performance organisationnelle de leur ville grĂące Ă la publication dâindicateurs de performance ainsi que des retombĂ©es des chantiers. Les chantiers dâamĂ©lioration de la performance organisationnelle sont les suivants :
1) Harmonisation et simplification des devis de soumissions;
2) Augmentation du nombre et de la qualitĂ© des projets dâimmobilisations rĂ©alisĂ©s;
3) Optimisation de la gestion des revenus et des paiements;
4) Simplification du processus décisionnel;5) Implantation de la gestion par activités;6) Réduction des maladies professionnelles et des
accidents du travail;7) Augmentation de la productivité du Service du
matĂ©riel roulant et des ateliers;8) AmĂ©lioration des processus dâacquisition et
dâentretien des immeubles;9) Accroissement de lâefficience des activitĂ©s liĂ©es
aux matiĂšres rĂ©siduelles;10) Rationalisation des inventaires;11) Optimisation des activitĂ©s de dĂ©neigement;12) Optimisation des travaux publics. Nous avons aussi rĂ©cemment adhĂ©rĂ© Ă lâOntario Municipal Benchmarking Initiatives (OMBI), un rĂ©seau dâexperts municipaux qui permettra de nous compa-rer avec 14 autres villes canadiennes pour mesurer lâefficience de nos activitĂ©s. Pour faire de MontrĂ©al une ville plus performante, nous avons posĂ© des gestes concrets en rationali-sant les services centraux par la crĂ©ation de postes de directeurs gĂ©nĂ©raux adjoints, en regroupant des missions et en crĂ©ant un nouveau Service du dĂ©velop-pement Ă©conomique. Nous avons aussi crĂ©Ă© le Bureau de lâinspecteur gĂ©nĂ©ral qui a, entre autres mandats, celui de prĂ©venir et lutter contre toute manĆuvre frauduleuse lors de lâoctroi et de lâexĂ©cution de contrats. Cette fonction a Ă©tĂ© enchĂąssĂ©e dans la Charte de la Ville de MontrĂ©al. Un total de 27 annĂ©es-personnes assure les mandats du bureau. Nous avons augmentĂ© son budget de 11 % pour atteindre 5,6 M$ en 2015. Ce montant servira Ă consolider les activitĂ©s du bureau, qui est dirigĂ© par un acteur clĂ© de la commission Charbonneau,
10 B U D G E T 2 0 1 5
Me Denis Gallant. VoilĂ un gage de notre engagement Ă promouvoir lâintĂ©gritĂ© et lâĂ©thique. Le volet cohĂ©rence de lâaction municipale fait Ă©ga-lement partie de nos prioritĂ©s, particuliĂšrement en ce qui a trait aux services centraux et aux arrondis-sements. Parce que les citoyens sâattendent Ă ce que nous travaillions pour leur bien commun, nous avons mis sur pied la Table des maires, qui a rassemblĂ© le maire de MontrĂ©al et les maires des arrondissements. Nous avons Ă©galement annoncĂ© en cours dâannĂ©e lâune des rĂ©alisations les plus structurantes de lâhis-toire de la nouvelle Ville de MontrĂ©al : la rĂ©forme du financement des arrondissements. Fruit dâune longue rĂ©flexion, cette rĂ©forme Ă©tait attendue, puisque depuis 2002, ce financement sâeffectuait selon la mĂȘme formule inĂ©quitable, Ă©tablie sur la base des budgets historiques des arrondissements, sans aucun autre critĂšre qui aurait assurĂ© un meilleur Ă©quilibre dâun arrondissement Ă lâautre. Nous avons donc mis sur pied un comitĂ© composĂ© dâĂ©lus pour rĂ©pondre Ă cet enjeu. AppuyĂ©s par les travaux antĂ©rieurs dâun comitĂ© directeur et des Ă©tudes rĂ©alisĂ©es, nous en sommes arrivĂ©s Ă un nouveau modĂšle de financement basĂ©, non plus sur des critĂšres historiques, mais sur des paramĂštres objectifs. Les arrondissements conservent leur mission fonda-mentale; les changements apportĂ©s aux compĂ©tences concernent surtout la crĂ©ation de normes dâharmoni-sation, notamment pour le dĂ©neigement et la collecte des matiĂšres rĂ©siduelles. Ă terme, nous recherchons des Ă©conomies dâĂ©chelle et une meilleure performance dans nos façons de faire afin dâatteindre la cible ultime, câest-Ă -dire fournir des services de qualitĂ© Ă nos citoyens tout en respectant leur capacitĂ© de payer. Nous avons dĂ©cidĂ© dâappliquer progressivement cette rĂ©forme du financement. Il en rĂ©sulte une augmenta-tion des transferts centraux vers les arrondissements de 3,7 M$ par an, soit 18,6 M$ sur 5 ans. Nous vou-lons que MontrĂ©al marche Ă lâunisson et au rythme de lâĂ©quitĂ©. On oublie parfois que nous sommes MontrĂ©alais avant tout. Une ville plus performante et plus cohĂ©rente fait une place prĂ©pondĂ©rante aux nouvelles technologies. Notre mĂ©tropole est fermement engagĂ©e Ă devenir
une ville encore plus moderne et intelligente. Nous voulons la positionner comme lâune des leaders mondialement reconnues en ce domaine dâici 2017, annĂ©e de son 375e anniversaire. MontrĂ©al a dâailleurs dĂ©jĂ Ă©tĂ© reconnue comme lâune des 21 mĂ©tropoles intelligentes par lâIntelligent Community Forum (ICF). Nous avons de bonnes assises, mais nous voulons aller plus loin. Câest pourquoi nous avons tout de suite mis sur pied le Bureau de la Ville intelligente et numĂ©rique, qui dispose dâun budget de fonctionnement de 0,5 M$. Il a pour mission de dĂ©velopper la stratĂ©gie MontrĂ©al, ville intelligente et numĂ©rique 2014-2017 en vue dâun plan dâaction dĂšs janvier 2015, en plus de coordonner toutes les initiatives liĂ©es aux donnĂ©es ouvertes, et ce, par lâintermĂ©diaire de nouveaux outils de communica-tion ou par le dĂ©veloppement dâapplications pour nos services publics comme le transport ou le dĂ©neige-ment. Ses actions seront le fruit du dialogue continu prĂ©sentement en cours avec tous les MontrĂ©alais. Nous devons tirer profit des technologies de lâinfor-mation pour amĂ©liorer Ă la fois nos façons de faire et les services que nous rendons aux citoyens. La mise en service cette annĂ©e du Centre de gestion de la mobilitĂ© urbaine (CGMU) est un exemple probant dâun moyen technologique mis au service des citoyens. La Ville a dâailleurs affectĂ© 12 annĂ©es-personnes au Service des infrastructures, voirie et transports afin de crĂ©er une Ă©quipe pour le station-nement intelligent et le CGMU. Un grand total de 70,7 M$ sera consacrĂ© en 2015 aux technologies de lâinformation. On verra notamment la mise en place dâun centre dâexpertise en radiocommunications qui appuiera le rĂ©seau SĂRAM, un systĂšme destinĂ© aux intervenants en sĂ©curitĂ© publique. Afin dâavancer, il faut parfois avoir lâhumilitĂ© de reconnaĂźtre quâil y a des choses au sein dâune organisation qui vont moins bien que dâautres. Notre administration a mis en place les processus nĂ©cessaires qui nous permettront dâoffrir un meilleur service Ă notre clientĂšle, nos citoyens. Nous sommes convaincus que ce nĂ©cessaire exercice portera ses fruits pour les annĂ©es Ă venir et quâil fera de MontrĂ©al une ville encore plus efficace, cohĂ©rente et perfor-mante.
Budget de fonctionnement de 2015
11B U D G E T 2 0 1 5
Montréal : une ville au service de sa population
Garantir la qualitĂ© de vie des citoyens de MontrĂ©al est la prioritĂ© de notre administration. Câest plus quâun simple slogan Ă©lectoral. Câest ce qui guide lâensemble de nos dĂ©cisions pour faire de MontrĂ©al la mĂ©tropole ins-pirante quâelle doit ĂȘtre. Pour ce faire, il faut que notre prestation de services soit optimale. Le transport des personnes et des marchandises reprĂ©-sente la pierre dâassise du dĂ©veloppement socio-Ă©co-nomique de MontrĂ©al. Cette annĂ©e, pour le budget de 2015, notre administration fait du transport collectif lâune de ses grandes prioritĂ©s. Nous reconnaissons cette importance et câest pourquoi notre contribution aux transports collectifs sâĂ©lĂšve Ă 486 M$, soit 10 % du budget total. Une augmentation de 30 M$ par rapport Ă 2014. Entre autres, la part du budget consacrĂ©e Ă la contribution rĂ©guliĂšre Ă la SociĂ©tĂ© de transport de MontrĂ©al est de 409,1 M$, soit une hausse de 25 M$ comparativement Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Quant Ă lâAgence mĂ©tropolitaine de transport, nous lui allouons une contribution de 63,6 M$, soit 8,5 M$ de plus quâen 2014, de façon Ă couvrir les coĂ»ts relatifs Ă la mise en service du train de lâEst. Les contributions destinĂ©es aux organismes de transport reprĂ©sentent 83,5 % de lâensemble des contributions versĂ©es aux diffĂ©rents organismes appuyĂ©s par la Ville. Dans le budget de 2015, nous avons prĂ©vu une impor-tante somme de 374,4 M$ pour la gestion du rĂ©seau routier. Cela reprĂ©sente une augmentation de 10,4 M$ par rapport Ă 2014, soit une hausse de 2,8 %. De ce montant, 155,7 M$ serviront Ă lâenlĂšvement de la neige. Nous avons aussi augmentĂ© de plus de 4 M$ les budgets de voirie, pour un montant total de 136,4 M$, incluant 4,2 M$ pour les opĂ©rations nids-de-poule et le comble-ment des fissures. Un montant de 45 M$ est dĂ©diĂ© Ă des travaux liĂ©s Ă la circulation et au stationnement. En raison du vieillissement des infrastructures, les besoins en ce domaine sont en forte croissance. Câest pourquoi nous avons adoptĂ©, dans notre Programme montrĂ©alais dâimmobilisations (PMI), une planification des investissements pour les dix prochaines annĂ©es. Nous voulons protĂ©ger et dĂ©velopper notre patrimoine immobilier Ă long terme dans un contexte de ressources limitĂ©es.
Câest avec ces prĂ©occupations en tĂȘte que les diffĂ©rents services de la Ville ont travaillĂ© de concert. AprĂšs une Ă©tude rigoureuse de nos besoins, nous avons Ă©tabli avec prĂ©cision les dĂ©penses nĂ©cessaires en investissements : elles se chiffrent en moyenne Ă 2,1 G$ annuellement. Un sous-investissement en matiĂšre de rĂ©fection ou dâentretien des infrastructures peut engendrer des coĂ»ts futurs additionnels. Il vaut mieux prĂ©venir que guĂ©-rir. Notre Programme triennal dâimmobilisations (PTI) 2015-2017 prĂ©voit donc des investissements totaux de 4 562 M$. Câest une hausse de 20 % en comparaison avec le prĂ©cĂ©dent programme, soit une augmentation de plus de 778 M$. Nous devions donc trouver les moyens de financer ce PTI tout en respectant la politique de la dette de la Ville et, bien sĂ»r, prĂ©voir les ressources humaines en consĂ©quence pour rĂ©aliser cet ambitieux plan dâimmobilisations. Par ailleurs, afin de respecter les orientations inscrites au PMI, le budget de 2015 prĂ©voit un montant de 40 M$ pour accroĂźtre le paiement au comptant dâimmobilisations. MontrĂ©al est la mĂ©tropole et le fer de lance Ă©cono-mique du QuĂ©bec. DĂšs notre arrivĂ©e en fonction, nous avions comme objectif de remettre la Ville sur les rails. Cette relance, tant Ă©conomique quâadministrative, est aujourdâhui bien engagĂ©e. Nous sommes Ă pied dâĆuvre pour crĂ©er cette richesse qui rejaillira sur lâensemble de la collectivitĂ©. Nous avons notamment crĂ©Ă© le Service de dĂ©veloppement Ă©conomique, auquel le budget de fonctionnement de 2015 consacre plus de 40 M$. Un montantde13M$estallouĂ©auProgrammerĂ©ussir@montrĂ©al afin de stimuler les divers pĂŽles Ă©conomiques de la mĂ©tropole. Cela reprĂ©sente une hausse de 2 M$ par rapport au prĂ©cĂ©dent exercice budgĂ©taire. Nous consoliderons notre prĂ©sence dĂ©jĂ plus active sur la scĂšne internationale. Nous devons ĂȘtre plus compĂ©ti-tifs Ă lâĂ©tranger afin dâattirer de grands projets, des en-treprises crĂ©atrices dâemplois et de nouveaux capitaux. Nous voulons que dâici deux ans, Ă lâoccasion de son 375e anniversaire, MontrĂ©al puisse tĂ©moigner Ă la face du monde de sa vigueur Ă©conomique et du fait quâelle a repris ses droits sur la mĂ©tropole brillante et prospĂšre quâelle doit ĂȘtre. En somme, nous faisons le souhait de la fiertĂ© retrouvĂ©e pour lâensemble des MontrĂ©alais.
12 B U D G E T 2 0 1 5
Le 375e anniversaire de notre ville pointe Ă lâhorizon et câest Ă nous quâincombe la responsabilitĂ© dâoffrir des cĂ©lĂ©brations qui seront dignes de nos citoyens et Ă la hauteur de leurs attentes. Nous le devons aux Mon-trĂ©alais dâaujourdâhui et dâhier qui ont contribuĂ© Ă bĂątir la mĂ©tropole. Nos projets de legs, pour lesquels nous avons prĂ©vu des investissements de plus de 300,5 M$ au PTI 2015-2017, seront autant de cadeaux pour les gĂ©nĂ©rations futures. Au budget de 2015, une contri-bution de 10 M$ sera dâailleurs versĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© des cĂ©lĂ©brations du 375e pour son appui Ă lâorganisation des cĂ©lĂ©brations. Car nous avons beaucoup Ă fĂȘter en 2017 : outre le 375e de la Ville, il y a les 50 ans de lâExpo universelle de 1967 et les 150 ans de la ConfĂ©dĂ©ration canadienne. Nous souhaitons que MontrĂ©al soit le carrefour de tous ces Ă©vĂ©nements. Le budget global associĂ© Ă la gestion de lâeau est de lâordre de 376,9 M$, en croissance de 3,6 M$. Nous attribuons un montant de 61,8 M$ pour le traitement des eaux usĂ©es, ce qui reprĂ©sente une hausse de 1,2 % par rapport au budget prĂ©cĂ©dent. De plus, 56,7 M$ seront consacrĂ©s Ă lâapprovisionnement et au traitement de lâeau potable, tandis que 82,3 M$ seront destinĂ©s aux dĂ©penses reliĂ©es au rĂ©seau de distribu-tion de lâeau potable. Nous maintenons le cap dans lâentretien, la rĂ©fection et lâoptimisation de nos rĂ©seaux secondaires dâĂ©gout en y consacrant un budget de plus de 50,3 M$. Nous poursuivons ainsi la StratĂ©gie mon-trĂ©alaise de lâeau pour que nos infrastructures soient toujours plus performantes. En matiĂšre de gestion des matiĂšres rĂ©siduelles (dĂ©chets domestiques et matiĂšres recyclables), nous avons prĂ©vu un montant de lâordre de 163,4 M$. Nous accordons une attention toute spĂ©ciale aux ques-tions environnementales. Câest pourquoi nous affectons une somme de 12,7 M$, en hausse de 2,6 % par rapport Ă 2014, Ă la lutte contre la pollution de lâair, de lâeau et sonore, ainsi quâau traitement des sols contaminĂ©s. Sur le plan du dĂ©veloppement durable, nous avons prĂ©vu des investissements de 6,4 M$ pour notre forĂȘt urbaine. Outre la plantation dâarbres, nous redoublerons Ă©gale-ment dâefforts pour freiner la prolifĂ©ration de lâagrile du frĂȘne. Câest une hausse de 5,1 M$ comparativement au budget de 2014. Sâajoutent Ă cela les 7 M$ prĂ©vus au Programme triennal dâimmobilisations. Comme dâautres grandes villes, MontrĂ©al nâest pas immunisĂ©e face aux problĂšmes sociaux. Câest un enjeu de taille, aux multiples ramifications, qui appelle des so-lutions concertĂ©es avec les diffĂ©rents ordres de gouver-nement. Nous sommes toutefois prĂ©parĂ©s Ă jouer un rĂŽle enviable pour lutter contre ces problĂšmes. Nous avons lancĂ© le Plan dâaction montrĂ©alais en itinĂ©rance 2014-
2017. Ce plan vient en aide aux sans-abri et contribue Ă amĂ©liorer leurs conditions de vie et leur rĂ©insertion sociale. Nous allouons cette annĂ©e un montant de 2,4 M$ Ă la lutte contre lâitinĂ©rance. En matiĂšre dâhabitation, le budget est essentiellement maintenu, malgrĂ© lâabsence de la participation du gou-vernement du QuĂ©bec au financement du programme RĂ©novation QuĂ©bec (PRQ) en 2014-2015. Nous main-tenons nos requĂȘtes auprĂšs du gouvernement afin quâil prĂ©voit Ă son budget 2015-2016 le refinancement du PRQ. Notre administration, pour sa part, maintient son inves-tissement en matiĂšre de « FidĂ©lisation des familles » par ses programmes de subventions Ă lâacquisition dâune propriĂ©tĂ©, par sa participation au programme AccĂšsLogis qui finance le logement social et communautaire et par le programme ACCĂS-CONDO de la SHDM. Le dynamisme culturel de la ville aux cent clochers nâest plus Ă dĂ©montrer. Afin de soutenir cet Ă©lan, nous avons prĂ©vu 505,7 M$ pour les activitĂ©s culturelles et rĂ©crĂ©atives de la mĂ©tropole. Nous investirons, entre autres, 72,6 M$ dans lâEspace pour la vie, un important pĂŽle rĂ©crĂ©otouristique de MontrĂ©al qui regroupe, entre autres, le BiodĂŽme, le Jardin botanique, lâInsectarium et le nouveau PlanĂ©tarium Rio Tinto Alcan. Nous avons aussi prĂ©vu 13,4 M$ pour le Conseil des arts de MontrĂ©al et 5,5 M$ pour Pointe-Ă -CalliĂšre, le musĂ©e dâarchĂ©ologie et dâhistoire de MontrĂ©al. Pour ce qui est du budget des activitĂ©s rĂ©crĂ©atives, qui comprend les services de sports et de loisirs ainsi que lâentretien des parcs et des espaces verts, il est en hausse de 14,7 M$ par rapport Ă 2014, atteignant 302,9 M$. Cette augmentation comprend essentiellement le budget supplĂ©mentaire de 5,1 M$ pour la forĂȘt urbaine et une croissance de 6,7 M$ de la masse salariale et du financement des dĂ©penses dâexploitation des Ă©quipements rĂ©crĂ©atifs, dĂ©penses qui couvrent par exemple, lâouverture du Complexe sportif Saint- Laurent et lâentretien pour la pĂ©rennitĂ© de la mosaĂŻculture Lâhomme qui plantait des arbres Ă lâentrĂ©e du pont Jacques-Cartier, dans lâarrondissement de Ville-Marie. Ă cela sâajoute un budget de 1,4 M$ pour le fonctionnement du nouveau Stade de soccer de MontrĂ©al. Nous voyons le chemin menant au 375e anniversaire de MontrĂ©al comme une occasion dâoptimiser nos services Ă la population, de faire peau neuve et de positionner MontrĂ©al en tant que ville intelligente qui a su miser sur des projets Ă©conomiques porteurs pour les annĂ©es Ă venir et par delĂ son futur 400e anniversaire.
Budget de fonctionnement de 2015
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DâoĂč proviennent les revenus de la Ville?
Les revenus de la Ville de MontrĂ©al, en 2015, proviennent principalement des taxes fonciĂšres qui sâĂ©lĂšvent Ă 3,4 G$ et qui constituent 69,7 % des revenus totaux de lâadministration municipale.
Les revenus provenant de services rendus et autres revenus totalisent 841 M$ et reprĂ©sentent 17,3 % des revenus totaux de la Ville. Les revenus de transferts, câest-Ă -dire les subventions reçues des gouverne-ments et autres organismes, atteignent 223 M$, soit 4,6 % des revenus totaux de la Ville.
Soulignons quâen vertu de la Loi modifi ant diverses dispositions lĂ©gislatives concernant MontrĂ©al (L.Q. 2008, c.19), les dĂ©penses qui relĂšvent des compĂ©-tences dâagglomĂ©ration sont fi nancĂ©es au moyen dâun rĂ©gime de quotes-parts versĂ©es au budget dâagglo-mĂ©ration par lâensemble des villes liĂ©es. Les charges dâagglomĂ©ration exigĂ©es des villes reconstituĂ©es se chiffrent Ă 406 M$, soit 8,4 % des revenus de la Ville de MontrĂ©al.
Lâensemble de ces revenus est destinĂ© au fi nancement des dĂ©penses associĂ©es aux compĂ©tences locales de la Ville et aux compĂ©tences dâagglomĂ©ration. Rappelons que câest la Ville de MontrĂ©al, en tant que ville centre, qui a la responsabilitĂ© de gĂ©rer les opĂ©rations fi nan-ciĂšres associĂ©es aux compĂ©tences dâagglomĂ©ration, et ce, au bĂ©nĂ©fi ce de lâensemble des villes liĂ©es.
Taxation69,7 %
Services renduset autres revenus
17,3 %
Transferts4,6 %
Quotes-partsdes villes
reconstituées8,4 %
Logement social, inspection des aliments et autres2,0 Âą
Collectes, élimination desdéchets et environnement3,6 ¹
Chargescorporatives
9,0 Âą
Administrationgénérale
9,1 Âą
Service dela dette
16,6 Âą
Aménagement,urbanisme et
développementéconomique
4,6 ÂąEau et Ă©gout5,1 Âą
Transport en commun10,0 Âą
EnlĂšvement de la neige3,2 Âą
RĂ©seau routier4,9 Âą
Sécurité publique21,5 ¹
Loisirs etculture
10,4 Âą
Sécurité publique 21,5 ¹
Police 13,7 Âą
Sécurité incendie 7,4 ¹
Sécurité civile et autres 0,4 ¹
Loisirs et culture 10,4 Âą
Piscines, parcs et terrains de jeux 3,9 Âą
Centres communautaires 1,6 Âą
BibliothĂšques 1,8 Âą
Patrimoine, musĂ©es et centres dâexposition 1,4 Âą
Patinoires 0,7 Âą
Autres 1,0 Âą
Charges corporatives 9,0 Âą
RĂ©gimes de retraite 5,1 Âą
DĂ©penses contingentes et autres provisions 3,9 Âą
Administration générale 9,1 ¹
Conseil municipal 1,1 Âą
Application de la loi 1,2 Âą
Gestion fi nanciĂšre 4,9 Âą
Greffe et Ă©valuation fonciĂšre 0,7 Âą
Gestion des ressources humaines 1,2 Âą
Toutes vos taxes comptent
14
Budget de fonctionnement de 2015
B U D G E T 2 0 1 5
15
Budget de fonctionnement de 2015
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Les points saillants de la fiscalité en 2015
Augmentation générale des charges fiscales
En 2015, lâAdministration augmente les charges fiscales de 2,0 %, tant pour les immeubles rĂ©siden-tiels que non rĂ©sidentiels. Cette dĂ©cision entraĂźne une variation gĂ©nĂ©rale des charges fiscales de 1,8 % pour les immeubles rĂ©sidentiels et de 2,0 % pour les immeubles non rĂ©sidentiels.
La fiscalité des arrondissements
Les arrondissements sont responsables de lâindexation de leur taxe de services afin dâassurer lâindexation totale de leur budget depuis la cession dâun espace fiscal, en 2013.
En 2015, les conseils dâarrondissement ont globale-ment augmentĂ© les revenus de leur taxe de services de 5,3 %. Ces dĂ©cisions, qui relĂšvent de chacun des conseils, ont pour effet moyen dâaugmenter les charges fiscales totales des immeubles rĂ©sidentiels de 0,4% et celles des immeubles non rĂ©sidentiels de 0,1 %.
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Variation des charges fiscales totales
Le tableau ci-dessous prĂ©sente par arrondissements les variations des charges fiscales totales des contri-buables montrĂ©alais, incluant lâeffet de la variation des taxes dâarrondissement.
Toutefois, le compte de taxes de chacun des contri-buables peut diminuer ou augmenter dans des propor-tions diffĂ©rentes, notamment en raison de lâĂ©volution de la valeur fonciĂšre de la propriĂ©tĂ© par rapport Ă lâĂ©volution de la valeur des autres propriĂ©tĂ©s de la Ville.
Variation générale des
charges fiscales1
Variation des taxes
d'arrondis-sement deservices
Variation des charges
fiscalestotales
Variation générale des
charges fiscales1
Variation des taxes
d'arrondis-sement deservices
Variation des charges
fiscalestotales
Ahuntsic-Cartierville 1,8 % 0,1 % 1,9 % 1,2 % â 1,2 %
Anjou 0,8 % 0,5 % 1,3 % 1,2 % 0,1 % 1,3 %
CĂŽte-des-NeigesâNotre-Dame-de-GrĂące 2,3 % 0,4 % 2,7 % 2,0 % 0,1 % 2,1 %
Lachine 1,8 % 0,1 % 1,9 % (0,6 %) 0,1 % (0,5 %)
LaSalle 2,2 % 0,7 % 2,9 % 1,3 % 0,2 % 1,5 %
L'Ăle-BizardâSainte-GeneviĂšve 0,6 % 0,3 % 0,9 % (0,8 %) 0,1 % (0,7 %)
MercierâHochelaga-Maisonneuve 1,5 % 0,1 % 1,6 % 0,8 % â 0,8 %
Montréal-Nord 0,2 % 0,3 % 0,5 % 0,6 % 0,1 % 0,7 %
Outremont 2,7 % 0,1 % 2,8 % 2,4 % â 2,4 %
Pierrefonds-Roxboro 0,9 % 0,2 % 1,1 % 1,9 % â 1,9 %
Plateau-Mont-Royal 3,4 % 1,1 % 4,5 % 4,0 % 0,2 % 4,2 %
RiviĂšre-des-PrairiesâPointe-aux-Trembles 0,4 % 0,2 % 0,6 % 0,2 % â 0,2 %
RosemontâLa Petite-Patrie 2,6 % 0,4 % 3,0 % 3,0 % 0,1 % 3,1 %
Saint-Laurent 2,3 % 0,6 % 2,9 % 0,0 % 0,2 % 0,2 %
Saint-LĂ©onard 0,7 % 0,2 % 0,9 % 1,2 % â 1,2 %
Sud-Ouest 2,4 % 1,6 % 4,0 % 1,6 % 0,3 % 1,9 %
Verdun 1,6 % 0,2 % 1,8 % 2,7 % â 2,7 %
Ville-Marie 1,8 % 0,1 % 1,9 % 3,0 % â 3,0 %
VillerayâSaint-MichelâParc-Extension 2,3 % 0,1 % 2,4 % 2,4 % â 2,4 %
VILLE DE MONTRĂAL 1,8 % 2,0 %
â DonnĂ©e infime
Source : Compilation actualisée au 11 septembre 2014 et effectuée à partir des paramÚtres fiscaux de 2014 et de 2015.
1 Les variations gĂ©nĂ©rales des charges fiscales comprennent la taxe fonciĂšre gĂ©nĂ©rale, les taxes relatives Ă l'eau et Ă la voirie, les tarifs fiscaux ainsi que les taxes d'arrondissement relatives aux investissements. Elles excluent les variations des taxes dÊŒarrondissement relatives aux services.
Variation des charges fiscales totales entre 2014 et 2015, par arrondissementsImmeubles résidentiels et non résidentiels
Immeubles résidentiels Immeubles non résidentiels
Arrondissements
2014-11-12
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Variation des charges fiscales totales depuis 2001
Les graphiques ci-dessous prĂ©sentent lâĂ©volution des charges fiscales totales des contribuables montrĂ©alais depuis 2001, par catĂ©gories dâimmeubles.
Ăvolution des indices des charges fiscales totales1 et des prix Ă la consommation2
entre 2001 et 2015Indice (2001 = 100)
Ăvolution des indices des charges fiscales totales1 et des prix Ă la consommation2
par catégories d'immeubles, entre 2001 et 2015Indice (2001 = 100)
1 L'indice des charges fiscales totales mesure la variation des taxes fonciÚres générales, des tarifs fiscaux, des taxes d'arrondissement et des taxes relatives à l'eau et à la voirie. 2 Sources : Institut de la statistique du Québec, Statistique Canada.
98,7 99,0
105,8 107,0
100,4
98,1
110,0
115,8
120,1118,2
105,1
99,7
129,4
124,4
108,9
112,6115,9
120,5
104,4
123,8
128,5
95,0
100,0
105,0
110,0
115,0
120,0
125,0
130,0
135,0
2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Résidentiel Non résidentiel IPC IPC prévu
98,9
102,3 102,7104,1
114,6
125,2
120,6
104,4
108,9
112,6
115,9
120,5
123,8
128,5
95,0
100,0
105,0
110,0
115,0
120,0
125,0
130,0
135,0
2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Charges fiscales totales IPC IPC prévu
18 B U D G E T 2 0 1 5
LâĂźl
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sa
po
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lati
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Publié par la Ville de Montréal Service des finances
ville.montreal.qc.ca/finances DĂ©pĂŽt lĂ©gal 4e trimestre 2014BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec BibliothĂšque et Archives Canada 978-2-7647-1299-3 Budget de fonctionnement version imprimĂ©e, français 978-2-7647-1300-6 Budget de fonctionnement, PDF, français 978-2-7647-1301-3 Budget des arrondissements et services centraux â ImprimĂ©, français
978-2-7647-1302-0 Budget des arrondissements et services centraux â PDF, français 978-2-7647-1303-7 Budget en bref â ImprimĂ©, français 978-2-7647-1304-4 Budget en bref â PDF, français 978-2-7647-1305-1Operating Budget / At a Glance â ImprimĂ©, anglais
978-2-7647-1306-8Operating Budget / At a Glance â PDF, anglais
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