Catalogue2015
bienvenue
En 2004, Le nouvel Attila (la revue) se bâtissait au nom « d’un ailleurs, d’un avant et d’un autrement ».En 2014, Le nouvel Attila (la maison d’édition) ajoutait une pierre à l'édifice au nom d’un ici et d'un maintenant, prenant d’autres voies, d’autres décalages, d’autres dépla-cements : un rapport un peu plus trouble, ou troublant,à la fiction… un peu plus décomplexé à la création française aussi. Paré pour de nouvelles aventures d’écriture. Un certain Général Instin, dont nous reparle-rons, était passé par là ; une poignée de rencontres et de manuscrits décisifs aussi, que vous trouverez au hasardde ces pages.Après un long cycle de rééditions et de traductionsinsolites, à l'enseigne d'Attila, commençait une nouvelle expérience, où l’éditeur se laissait surprendre par le contemporain comme un amoureux balbutiant, offrant cette prise de risque essentielle pour mieux en savourer le vertige et la fragilité. Trois premiers romans sur cinq l’an dernier, cinq sur sept cette année… chacun des auteurs se jouant des formes et atteignant à la poésie par des moyens très singuliers.Le nouvel Attila sera surtout ce que ses lecteurs, et ses auteurs, en feront.
Benoît Virot
P. S. Nous n’aurions jamais l’énergie ni la patience pour mener à bien nos chevauchées sans le relais de « pas-seurs » de texte, esprits avides, curieux et généreux qui nous aident à transformer ce travail solitaire en aventure collective et à créer des livres uniques. Merci à eux, ainsi qu’aux lecteurs et aux libraires, pour les retours et la curiosité témoignée à l’endroit de nos livres.
Attachées de presse
Anne-Sophie Naudin (nationale)
& Fanny Vergnes (régionale)
01 44 07 47 53
+ Estelle Roche
(pour Joshua Cohen, Washinton
Cucurto, la collection Incipit…)
qRelation Libraires
Virginie Migeotte et Colombe Boncenne
01 44 07 47 50
Droits étrangers
Nickie Athanassi et Milena Ascione /
Mon Agent et compagnie
04 56 29 67 04
54 nouveautésnouveautés Français
« L’une des surprises les plus
réjouissantes de cette rentrée
littéraire, un roman doux et drôle,
qui campe la figure du vigile
en statue de la liberté. »
Jean Birnbaum,
Le Monde des livres
GauzDebout-payé
Le roman d’Ossiri, étudiant ivoirien devenu vigile après avoir atterri sans papier en France en 1990. Un portrait drôle, riche et sans conces-sion des sociétés française et africaine, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace. Satirique à l’en-droit des patrons comme des client(e)s, l’auteur porte aussi un regard très aigu sur les dérives du monde marchand contemporain, et pointe, à travers l’évolution du métier de vigile des années 1960 – la Françafrique triomphante – à l’après 11-Septembre, la place de l’immigré dans la société française.
Gauz. Après avoir été diplômé en biochimie et (un temps) sans-papiers, Gauz est photographe, docu-mentariste, et journaliste en Côte d’Ivoire. Il a aussi écrit le scénario d’un film sur l’immigration des jeunes Ivoiriens, Après l’océan…
isbn : 978-2-3100-004-9 pages : 176 prix : 17 € parution : 2014
collection : incipit
« Si elle se répétait aujourd’hui, la prise de la Bastille libérerait des milliers de prisonniers de la consommation. »
▷ Novembre 2012, salon de l’Autre
livre : une femme s’approche du stand
d’Attila, elle vient déposer le
manuscrit d’un ami. « Rappelez-nous
dans quelques mois, nous sommes
lents et paresseux. » La jeune femme
s’éloigne,nous lisons la première
phrase, les premières pages, le
sommaire, et lui courons après :« Made-
moiselle ! Finalement, c’est nous qui
vous appellerons ! ». Deux ans plustard,
Debout-payé atteint les 50 000 ex.
Dans les coulisses
nouveautés
76 nouveautésnouveautés françaisfrançais
« Une imagination sautillante,
torturant joyeusement des personnages
mythologiques familiers. »
Teddy Lonjean
Un dernier livre avant la fin du monde
« Attention stop attention : je l’ai
terminé ce matin, et c’est extra ! »
Arno BertinaPhilippe BollondiAriane dans le labyrinthe
Le gardien du Labyrinthe, plus grande attrac-tion foraine de Crète, fantasme sur la princesse Ariane, qui elle-même fantasme sur le Mino-taure. Ce monstre équivoque plane sur les intri-gues d’amour et de pouvoir du Royaume. Quand le roi Minos promet la main de sa fille à qui tuera la bête, débarque un pauvre type musculeux mal dégrossi, Thésée, auquel personne ne croit…
Philippe Bollondi. Né en 1979, Philippe Bollon-di a été libraire et projectionniste itinérant. À la lec-ture de Tintin, il fit des BD ; à celle d’Agatha Chris-tie, il échafauda des scénarios de whodonit ; il a aussi revisité les contes de Perrault version cannibale. Il est aujourd’hui psychomotricien à Lyon.
isbn : 978-2-3100-004-9 pages : 256 prix : 19 € parution : 2015
collection : incipit
▷ Le tout premier manuscrit publié qui
ait été reçu par la Poste ! Arrivé
par admiration pour Jacques Abeille
et pour Bérengère Cournut, lu en
une journée, le 15 août 2012, par
l’ensemble de la maison d’édition,
et retravaillé dans un sentiment
d’urgence stimulant.
« En toute modestie, je viens proposer mes savoir-faire de héros grec, afin de vous débarrasser de la bête immonde. »
Benoît VincentFarigoule Bastard
Farigoule Bastard est berger dans un village qui compte moins d’habitants qu’un homme n’a de doigts. Invité par erreur à un vernissage il entreprend, à dos de mule, un voyage à Paris. Le récit de son chemin alterne avec le portrait de ses proches, de ses amis et de deux mystérieuses femmes ayant traversé sa vie. Dans une langue puissante et sensuelle, Benoît Vincent rend hom-mage à la Haute-Provence, terre de rocaille vide d’hommes qui sépare le Ventoux du Vercors.
Benoît Vincent est botaniste et écrivain. Ses quatre premiers ouvrages (dont deux essais sur Maurice Blanchot et Pascal Quignard) ont paru chez Publie.net. En 2012 il publie un hypertexte sur la ville de Gênes, GEnove. Villes épuisées (www.ge-nove.net). Farigoule Bastard est son premier roman. Occa-sionnellement chansonnier (La rivière, Noises), il est l’un des piliers du projet collectif Général Instin et co-responsable de la revue en ligne Hors-Sol. Il vit sur les bords de la Méditerranée.
isbn : 978-2-37100-013-1 pages : 128 prix : 17 € parution : 09.04.2015
collection : incipit
« La phrase porte l’homme comme une garrigue ou une marne, comme une fidélité, comme une prière. »
▷ La première version de ce texte
a paru en feuilleton sur le blog
collectif « à fréquence contrainte »
de l’écrivain Anthony Poiraudeau,
Le convoi des glossolales. Benoît Vin-
cent a poussé la contrainte
en s’enfermant chaque semaine pendant
24 heures, sans se relire, pour écrire
Farigoule Bastard.
98 nouveautésnouveautés françaisfrançais
« Une écriture prenante, acérée et
subtile, faite de ruptures de rythmes
et de récits entrelacés. »
Roger-Pol Droit,
Le Monde des livres
Jérôme BaccelliAujourd’hui l’abîme
Un homme quitte sa femme, son entreprise et son patron pour faire un tour du monde en bateau. Là, seul face à l’horizon et aux étoiles, échappant à tous les repères et revivant le sou-venir d’une nuit mythique passée à contempler des tableaux dans un couvent de Corte, il retrace l’histoire de la fascination des hommes pour le vide. De l’étude de l’éther dans l’Antiquité à Einstein, des ciels de Van Gogh aux mono-chromes de Klein, de Radiohead à la spéculation boursière, il dresse le tableau d’une époque.
Jérôme Baccelli est consultant en télécommu-nications ; après plusieurs postes en Europe et en Chine, il s’installe dans la Silicon Valley, où il par-ticipe au succès et à la déconfiture de quelques start-up californiennes. Son expérience lui inspire un pre-mier roman-essai, Tribus Modernes (Le Rocher), jetant à l’aube de la crise financière un œil critique sur une société agrippée aux hautes technologies et à une finance éthérée.
isbn : 978-2-37100-002-5pages : 160 prix : 16 € parution : 2014
collection : incipit
▷ Un jour qu’on se promenait dans
le grenier d’une de nos traductrices,
Monique Baccelli – près de 15 000
livres, classés par ordre anarchique –,
on tombe sur un bref récit signé
Jérôme Baccelli. « Je ne savais pas,
Monique, que vous aviez un homonyme
écrivain… – C’est pas un homonyme :
c’est mon fils. » L’histoire a suivi.
« En songeant à cet empire financier qu’il avait bâti pendant toutes ces années,il se demandait en per- manence si tout cela existait vraiment. »
Hervé BouchardMailloux
Mailloux, histoires de novembre et de juin racontées par Hervé Bouchard, citoyen de Jonquière, est le titre complet de ce premier roman halluciné sur l’enfance, qui ressemble à une version trash de La Guerre des boutons. Le récit de Jacques Mailloux enfant est une suite de contes, courts chapitres dédiés à la brutalité et à la joie, disant à travers une vie de honte et de boue le calvaire d’un enfant jouant à se noyer, à disparaître, à tuer, à déshabiller la maîtresse, à mettre le feu…
Hervé Bouchard (né en 1963 à Jonquière) est un écrivain et enseignant québécois, professeur de lettres au Cégep de Chicoutimi. Il a publié trois romans au Quartanier, dont Mailloux, culte et multi-réédité, et Harvey à La Pastèque en 2009, pour lequel il a été récompensé d’un Prix du Gouverneur général. Pour autant que son écriture soit sous influence, mais l’on n’en voit guère, on pourrait citer les noms de Valère Novarina et de Samuel Beckett.
à paraîtrepages : 160 prix : 17 € parution : 2016
collection : incipit
« La merde sortie de Mailloux, comment diable est-elle sortie du maillot ? »
« Rares sont les livres qui sont de
véritables attentats à la lecture,
qui, comme Mailloux, violent le
sens et rompent le pacte tacite de
non-agression entre l'auteur et le
lecteur. »
Stéphane Lépine
1110 nouveautésnouveautés étranger étranger
« Une satire venimeuse, lyrique et
hilarante des coutumes d’Hollywood.
Un nouveau Nabokov, en plus poilu. »
Guardian Book of Years
James LeverMoi, Cheeta Une autobiographie hollywoodienne
Quand Cheeta raconte ses mémoires, il est le plus vieil animal de cinéma vivant (76 ans et des poussières…) : pensionnaire d’une maison de retraite de luxe à Palm Springs (Californie), il a entamé une carrière de peintre abstrait, mais n’a rien oublié de son enfance dans la jungle africaine ni de sa carrière à Hollywood. Drôle, légère, rythmée, divertissante, cette saga est un peu le Hollywood Babylone de Kenneth Anger vu par un singe.
James Lever. Ces mémoires vraisemblables, sinon « authentiques », sont issus du colossal travail de documentation de James Lever (né en Angleterre en 1974), qui à l’âge de 20 ans écrivit un livre- somme de 800 pages intitulé News Sport Weather (Actus Sport Météo), avec pour ambition de parler de tout… et qui ne fut jamais publié.
isbn : 978-2-37100-012-4 pages : 352 prix : 22 € parution : 19.03.2015
traduction : Cyril Gay & Théophile Sersiron Album photo hors texte illustrations : Tom de Pékin
▷ Traduire un vieux singe à qui l’on
n’apprend pas à faire la grimace,
qui imite le style des nègres de stars
hollywoodiennes pour se remémorer
son enfance dans la jungle du Liberia…
Un beau défi, qui a occupé presque
à temps plein deux traducteurs de
talent et une équipe de six relecteurs
pendant 9 mois !
« J’ai plus appris mon métier dans les bars qu’avec la douzaine de dresseurs de la MGM et de la RKO. »
Washington CucurtoLes Aventures du dieu Maïs
Washington Cucurto est magasinier chez Carre-four le jour, amant des prostituées dominicaines la nuit, poète de vocation le jour et la nuit. Quand l’une de ses partenaires lui parle du dieu Maïs, un dieu fertilisant au sexe en or de dimensions idéales, il décide de se faire passer pour le dieu Maïs… Les émigrées dominicaines de Buenos Aires se cotisent alors pour lui offrir une verge en or.
Washington Cucurto. Autodidacte, W. C. découvre l’écriture grâce à un collègue du super- marché où il travaille. Ses écrits font une large place à l’immigration, à la musique populaire, à la danse, à la sexualité et aux marges sociales. Il a créé la mai-son d’édition Eloísa Cartonera, qui publie dans des livres en carton fabriqués à la main les plus grands noms de la littérature argentine (Ricardo Piglia, César Aira).
isbn : 978-2-37100-010-0 pages : 128 prix : 17 € parution : 09.05.2015
traduction : Adrienne Geneviève Orssaud
« Ma vie et ma littérature sont une macédoine d’ingré-dients désopilants. »
▷ Washington Cucurto a créé à Buenos
Aires la maison d’édition Eloísa
Cartonera, qui publie des livres
fabriqués à la main sur du carton
et du papier recyclés, apportés par
les cartoneros (collecteurs de
carton) de la ville au plus fort de
la crise argentine.
1312 nouveautésnouveautés étranger étranger
« Un monstre qui tient de la blague
byzantine, du roman d’aventures et du
poème mystique : un déchaînement
d’érudition rigolarde à la Borges. »
Évelyne Pieillier,
Le Magazine littéraire
« Le son très lointain de la misère
flotte au-dessus du panorama
de l’enfance d’une voix pleine
d’affection, de terreur, de rage,
d’amour. »
Greil Marcus
Milorad PavićLe Dictionnaire Khazar
Le Dictionnaire Khazar relate, sous forme de diction- naire et du point de vue successif d’un rabbin, d’un imam et d’un prêtre, l’histoire et la disper-sion du peuple khazar, peuple semi-nomade venu d’Asie centrale. Ce roman-lexique en 100 000 mots est aussi une encyclopédie, un recueil de légendes apocryphes, une somme de biographies, ouvert à d’infinies combinaisons et interprétations, qui rend autant hommage aux princesses qu’aux chas-seurs de rêves.
Milorad Pavić (1928-2009), historien de la litté-rature et spécialiste de la poésie baroque, est connu comme un Borges slave pour ses romans empreints de labyrinthes, de tiroirs et de constructions ésotériques, où rêve et réalité se croisent sans cesse. Outre le Dictionnaire khazar, traduit dans près de 36 langues, il a publié des livres en forme de jeu de tarot, de grille de mots croisés, de clepsydre et de miroir…
isbn : 978-2-37100-018-6 pages : 352 prix : 29 €parution : 10.2015
traduction : Maria Bejanovska
▷ Il existe deux versions de ce livre,
masculin et féminin, qui ne diffèrent
que par un paragraphe.
« Mon roman n’a ni début ni milieu ni fin, il faut en faire le tour. »
Amy-Jo AlbanyLow Down
Splendeur et misère de la vie d’un pionnier du be-bop, le pianiste blanc Joe Albany, compa-gnon de Charlie Parker, prisonnier des échecs, des drogues et d’amitiés croisées avec la Beat Generation. Il mourut en 1988, « le corps ravagé par un demi-siècle de dépendances et de tristesse ». Cette vie brillante et noire est décrite par A.-J. Albany, sa fille, du point de vue de la petite fille qu’elle était à 8 ans. Un texte sec et lyrique, qui passe de l’humour au sordide, de la naïveté à la crudité, et qui a la force d’un roman noir.
Amy-Joe Albany passe un vieil album de son père pendant qu’elle travaille sur les décors d’un film : le réalisateur Jeff Preiss, spécialiste de Chet Baker, reconnaît l’interprète et se lie d’amitié avec sa fille – il est l’une des seules personnes en dehors du monde de la musique à se souvenir de Joe Albany. À sa demande, A.-J. rédige en 2002 des notes sur son enfance, qui deviennent un livre, qui deviennent un film, produit par deux musiciens des Red Hot Chili Peppers, avec Glenn Close et deux acteurs de Game of Thrones.
isbn : 978-2-37100-016-2 pages : 160 prix : 16 €parution : 09.2015
traduction : Clélia Laventure
« C’est une histoire de passage à l’âge adulte et de survie à Hollywood, un voyage difficile dans une ville unique sur la mauvaise pente. »
▷ Passé relativement inaperçu lors
de sa première édition aux États-Unis,
ce livre a suscité des passions
lors de sa réédition en 2008, chez
l’éditeur Tin House, qui le compare
plus volontiers à un texte de Goodis
et de Irish qu’aux autres biographies
musicales du genre…
1514
littérature2007-2015
étranger : p.15
français : p.22
étrangerlittérature
traduction : Robert & Denis Amutio
illustrations : Lorenzo Mattotti
pages : 320 | prix : 21 €
isbn : 978-2-917084-342
L’impact du tabac sur les histoires d’amour, le mariage, les vacances, la carrière d’un club de gentlemen anglais, fumeurs invétérés.
James Mattew Barrie (1860-1937). Le créateur de Peter Pan, né en Écosse, a été journaliste avant de se consacrer au théâtre et au roman. Son succès et sa vénération sont tels dans les pays anglo-saxons que les fabricants de tabac se sont très vite servis de My Lady Nicotine pour leur publicité.
Le roman familial tragique, lucide et sans apitoiement, de Jorge Barón Biza sur les ruptures et les déchire-ments de ses parents, figures intellec-tuelles majeures de l’Argentine (anti-)péroniste. Un jeune homme en quête d’identification à travers le visage de ses parents, aussi monstrueux soit-il…
Jorge Barón Biza (1942-2001). Il a été journaliste, correcteur, nègre littéraire, et traducteur… de Marcel Proust et de Thomas Mann entre autres. Le Désert et sa semence, qui a influencé toute la jeune génération d’écrivains argentins, est son seul roman.
Récit familial surréaliste et guide d’entretien automobile, ce livre rend hommage à un vrai manuel d’utilisation de Volskwagen rédigé par l’écrivain John Muir.
Christopher Boucher. Né à Long-meadow dans l’ouest du Massachusetts en 1976, Christopher Boucher fait des études de scénographie et d’anglais, avant de devenir journaliste et d’enseigner en ateliers d’écriture. Il joue du banjo dans un groupe de musique bluegrass. Comment élever votre Volkswagen est son premier roman.
James Matthew Barrie My Lady Nicotine
Jorge Barón Biza Le Désert et sa semence
Christopher Boucher Comment élever votre Volkswagen
traduction : Évelyne Chatelain
& Jean-Paul Mourlon
préface : François Rivière
illustrations : Quentin Faucompré
pages : 288 | prix : 20 €
isbn : 978-2-917084-366
traduction : Théophile Sersiron
illustrations : Matthias Lehmann
pages : 254 | prix : 20 €
isbn : 978-2-37100-000-1
« Sous les traits originels se générait une nouvelle subs-tance : une nouvelle réalité, délivrée de l’obligation de ressembler à un visage. »
« Pendant des années, les rouages de la Volkswagen sont restés un des grands mystères de l’ouest du Massachusetts. »
« D’excellents prétextes pour se
laisser embarquer dans des délires
d’un loufoque des plus british. »
Stéphane Beau, Le Magazine des livres
« Un livre drôle pour tous ceux
qui refusent de désespérer. »
Amaury Giraud, Le Monde des livres
« Véritable contre-architecture de
l’âme humaine : le désert. Véritable
aventure artistique de la présence
aux regards des autres : la semence. »
Quentin Schöevaert, Atout Livres
« Aucun mendiant aveugle ne fut jamais plus abjecte-ment guidé par son chien. »
1716 étrangerlittératureétrangerlittérature
traduction : René Patris
+ cinq chapitres inédits traduits par :
Marc Voline
illustrations : Rémi
pages : 296 | prix : 20 €
isbn : 9782917084236
Vivant dans une mansarde, un romancier maudit écrit un roman expérimental illisible de 1500 pages, dont la lecture fait fuir tout le monde autour de lui. Tout le monde sauf son meilleur ami, Coco Pico de la Mirandole, qui déniche un éditeur sado-maso aspirant à faire faillite. Promis à un échec total, le livre devient un best-seller.
Alberto Laiseca. Les Aventures est une mise en abyme de la propre œuvre d’Alberto Laiseca : il a réellement écrit un roman expérimental et paroxystique de 1500 pages, Los Sorias, qui a mis 20 ans à être publié en Argentine. Superposant périodes historiques, détails scientifiques, musiques, religions, influences littéraires (de Poe à Sade, de Leroux à Roussel) dans un délire psychédélique, l’œuvre de Laiseca explore les rapports de domination et les affres de la création.
GOG est un milliardaire excentrique et cosmopolite fou qui, pour tromper son ennui, parcourt la planète à la rencontre des artistes, des inventeurs et des ingénieurs les plus originaux de son temps… Papini délivre, avec humour et exagération, une vision du monde dénuée de tout romantisme.
Giovanni Papini (1881-1956). Philosophe, érudit et polémiste italien, il fut un jeune homme turbulent, « farfadet anti- académique » épousant successivement toutes les avant-gardes. Figure centrale du futurisme et du bouillonnement intel- lectuel italien, il écrivit son autobiographie à l’âge de 25 ans (Un homme fini).
Vachek, employé à la Banque d’État tchèque, observe de manière systé-matique les cobayes qu’il vient d’offrir à ses fils pour Noël. Bientôt, sa vision du monde se dérègle : d’abord les choses les plus anodines, puis la santé de ses enfants, l’absence de sa femme, et le spectre d’une banqueroute géante dans tout le pays…
Ludvík Vaculík. Fils de charpentier, né en 1926 en Moravie, Ludvík Vaculík s’engage dans le Printemps de Prague et est exclu à deux reprises du parti communiste. Il publie de manière clandestine, sous forme de samizdats, des romans, ainsi que les textes de ses confrères écrivains, Havel et Hrabal entre autres, ce qui lui vaut les poursuites persévérantes de la police d’État, la STB.
Alberto Laiseca Aventures d’un romancier atonal
Giovanni PapiniGOG
Ludvík Vaculík Les Cobayes
traduction : Antonio Werli
enluminures : Helkarava
pages : 128 | prix : 15 €
isbn : 978291-7084-748
traduction : Alex Bojar
& Pierre Schumann-Aurycourt
illustrations : Jérémy Boulard le Fur
pages : 256 | prix : 20 €
isbn : 9782917084540
« Les hommes, Monsieur Gog, sont des sauvages peureux qui doivent être dominés par un sauvage sans scrupules. »
« Ne parlons pas de Dieu, mes enfants, parlons des petits animaux, qui sont moins grands et plus clairs. »
« Une petite folie à découvrir ! »
Jennifer, La Soif de lire
« Dans une veine insaisissable, marquée
par Franz Kafka, Vaculík tresse
un roman déréglé, dont l’écriture
elle-même finit par se brouiller. »
Mikaël Demets, L’Accoudoir
« Un fou littéraire, un rebelle, un
iconoclaste prêt à tout pour chahuter
les mœurs intellectuelles endormies.
Un vrai bonheur de lecture ! »
Martine Laval, Télérama
« J’en ai marre des génies. Ce dont nous avons besoin, ce sont d’écrivains sachant écrire. »
traduction : Annie-France Mistral
couverture : Icinori
pages : 176 | prix : 17 €
isbn : 9782371000063
Deux enfants conçoivent un pays imaginaire en Russie, à l’aube de la révolution russe. Ce livre culte pour les situationnistes, découvert par Malraux, constitue une ode à l’enfance et un classique d’une totale liberté, à ranger entre Gulliver et Alice au pays des merveilles.
Léo Cassil (Lev Kassil, 1905-1970), s’intéressait aux aviateurs, aux hommes qui irriguent les déserts, aux anciens voleurs et par-dessus tout aux enfants. Né d’un médecin et d’une dentiste qui enseignait aussi la musique, diplômé de physique aérodynamique, Cassil a débuté en littérature grâce à Maïakovski tout en dirigeant des magazines culturels pour enfants.
Le jour de ses onze ans, Jonathan, un enfant de Jérusalem, arrive par erreur après un attentat-suicide au Paradis des musulmans. Là commence un voyage à la Marco Polo à la recherche de ses parents et de son identité…
Joshua Cohen. Auteur juif améri-cain prodige comparé à Pynchon et à Fos-ter Wallace, mais surtout influencé par la poésie hébraïque, Joshua Cohen, 33 ans, a mis des années à trouver un éditeur à ce texte sublime, d’une profonde oralité, inspiré par un attentat dont a été victime l’un de ses cousins.
1926, Paris la nuit. Hohl a 20 ans et arpente la ville – gares, bordels, dancings, abattoirs, hôtels miteux – en compagnie d’autres artistes en exil et fauchés, véritable société de l’ombre. Rapidement le désir de montagne devient une obsession : il se prépare aux pages qu’il écrira à l’été 1926 et qui seront le point de départ de son chef-d’œuvre, Ascension.
Ludwig Hohl (1904-1980). Né en Suisse, il fut autodidacte, combinant solitude spirituelle et misère matérielle choisie, au bord du lac Léman, dans l’ombre d’une cave, n’en sortant que pour faire de l’alpinisme, sa passion. Écrivain rare et exigeant, Hohl n’a publié de son vivant qu’un long récit, Ascension, quelques nouvelles, et des milliers de pages de notes à mi-chemin de la poésie et de la philosophie.
Léo Cassil Le Voyage imaginaire
Joshua CohenLe Paradis des autres
Ludwig Hohl Paris 1926
traduction : Henriette Nizan
& Véra Ravikovitch
appareil (auto-)critique :
Vladimir Tchernine & Toine Bitrov
illustrations : Julien Couty
pages : 256 | prix : 18 €
isbn : 978291-7084-458
traduction : Yann Bernal
pages : 320 | prix : 20 €
isbn : 978291-7084-571
« C’est comme ça qu’est le paradis comme mon rêve ce rêve de rêve vraiment absolu-ment terrifiant »
« Ralliement le soir à La Rotonde nodale, continent Mont-parnasse ; et les amarres larguées pour quelque dérive teutonique. »
« L’humour, l’ironie et la tendresse
irriguent le récit. […] le langage
est ici l’objet de constructions
imaginaires, drôles et réjouissantes. »
Benoit Laureau, La Quinzaine littéraire
« Un document brut de décoffrage, qui
retient les moments insolites,
frénétiques ou burlesques, nichés dans
le quotidien. »
Jacques Munier, France Culture
« Joshua Cohen détourne la haine inter-
religieuse en une fable corrosive et
hallucinée, poétique et bouleversante. »
Emily Barnett, Les Inrockuptibles
« Les cinq parties du monde apparte-naient aux grandes personnes. Et les enfants, on les mettait au coin. »
1918œuvre complète | étranger littérature Ramón Senderlittérature
Ramón Sender
traduction : Emmanuel Roblès traduction : J.-P. Cortada (Requiem) et J.-P. Ressot (Le Gué)illustrations : Anne Careil traduction : Claude Bleton collages : Anne Careil traduction : Claude Bleton collages : Anne Careil
pages : 192
isbn : 978-2-37100-008-7
pages : 272
isbn : 978-2-917084-052
parution : 2010
prix : 16 €
parution : 2008
prix : 18 €
Dans la piscine de son palais madrilène, la duchesse d’Arlanza se montre nue à son jardi-nier, Romulo, au prétexte que celui-ci « n’est pas un homme ». Mais la guerre civile éclate sur ces entrefaites, plongeant le duo dans un huis clos aussi burlesque qu’angoissant. Entre fantômes et fantasmes, chacun se sent à la merci de l’autre, de ses pensées intimes, de ses troubles… Alors que le château est cerné par les Républicains, Romulo tente de protéger la duchesse, mais il est poursuivi par des images de nudité féminine, et des rêves tour à tour sensuels et inquiets. Rien de la guerre ne paraît plus sérieux.
1936. Un vieux prêtre, Mosen Millan, s’apprête à célébrer une messe de requiem pour un jeune homme du village : un républicain qu’il a vu naître et grandir, et qui a été exécuté par les phalangistes… à cause de lui… et malgré lui ! Le récit, lié aux souvenirs du prêtre, déroule la vie du jeune homme et, à travers lui, d’un village aragonais aux débuts de la République espa-gnole. Requiem est ici suivi d’un texte posthume, inédit en français : Le Gué, l’histoire d’un souve-nir et d’un secret, encore plus bref et plus puis-sant s’il se peut.
« Une fulgurante partition,
un profond sens du récit. »
Serge Airoldi,
Le Matricule des anges
« C’est une manière de rêver,
et un rêve auquel on croit,
puisqu’il est à la fois
simple, sombre, élégant
et tordu… »
Philippe Lançon,
Libération
« Celui qui meurt, qu’il soit riche ou pauvre, est toujours tout seul, même si les autres vont le voir. »
« L’homme est le roi.L’illusion de l’homme est la reine. Ensemble, ils forment la monarchie qui gouverne le monde. »
Ramón Sender. Journaliste anarchiste, né dans la province d’Aragon, en Espagne, Ramón Sender (1901-1982) devient célèbre très jeune par ses prises de posi-tion radicales contre les injustices : lié aux milieux anarcho-syndicalistes, il écrit des romans sur la pri-son, les ouvriers, les erreurs judiciaires… Marqué à vie par la guerre civile, où il perd sa femme et son frère – exécutés par les phalangistes –, il s’exile au Mexique, puis aux États-Unis, où il écrit plus de 70 romans.
Le Roi et la Reine Requiem, suivi de Le Gué
pages : 272
isbn : 978291-7084-250
pages : 224
isbn : 978291-7084-434
parution : 2011
prix : 18 €
parution : 2012
prix : 18 €
Deux paysans pauvres condamnés pour le meurtre supposé d’un paysan du village voient leur vie bouleversée le jour où le « mort » res-surgit, à l’occasion d’une partie de chasse dans la montagne. Un tableau social délirant de l’Espagne d’avant la guerre civile.
Un homme traqué trouve refuge dans le clocher d’une église. Seul, privé de nourriture, il observe la vie du village qu’il domine, mais qui ne le voit pas. Peu à peu, il se détache de la vie…
« Récit drôle, philo-
sophique, irrévérencieux,
parfois poétique comme du
Giraudoux, étrange comme
du Kafka, Le Fugitif, est,
comme il se doit, un roman
qui ne cesse de prendre la
tangente pour célébrer la
liberté. »
David Legoupil, Mediapart
« L’écrivain espagnol cisèle
un texte à la lisière du
fantastique, de l’enquête
journalistique, du pamphlet
politique et de la
parabole, se servant de ce
foisonnement de tonalités
pour composer le portrait
psychologique du village
et de l’Espagne des années
1920. »
Mikaël Demets, L’Accoudoir
« Sans savoir pourquoi, les hypothèses sur le monstre me laissaient indifférent. Cet homme était beaucoup plus im-portant que tout ce qu’il avait pu faire. »
« Je me suis réfugié dans l’église pour sauver ma peau. »
L’Empire d’un homme Le Fugitif
2120 étrangerlittératureétrangerlittérature
Calques
traduction : Luc de Goustine
illustrations : Frédéric Coché illustrations : Paz Boïra illustrations : Ruppert & Mulot
traduction : C. Joseph-Trividic & J.-C. Loreau traduction : Jean-Jacques & Marie-Neige Fleury traduction : Claude Maillard & Marc Schweyer
illustrations : M. tom Dieck
pages : 144
isbn : 978-2-917084-07-6
pages : 196
isbn : 9782917084022
parution : 2009
prix : 15 €
parution : 2007
prix : 15 €
Ascension est le récit d’une ascension en montagne : deux hommes partent à l’assaut d’un glacier ; les conditions sont mauvaises. Le malaise de l’un s’intensifie devant la dureté des éléments, à tel point qu’il abandonne, et que l’autre entreprend une ascension solitaire folle, mais consciemment assumée. Lente ascension, ou lente agonie ?
Ludwig Hohl (1904-1980) Cf. page 16.
Les terres d’Irlande sont fertiles en humour métaphysique. La Tombe du tisserand, c’est l’histoire d’un mort qui a perdu sa tombe. Un petit chef-d’œuvre, où le comique se mêle à la mémoire des mythes et des angoisses existen-tielles. Le grotesque rencontre le tragique, la farce beckettienne n’est pas loin.
Seumas O’Kelly. Considéré comme le plus grand nouvelliste irlandais, couvert d’éloges de son vivant, Seumas O’Kelly (né en 1881) est mort assassiné, en 1918, dans le journal indépendantiste qu’il dirigeait. Il a écrit de nombreux recueils de nouvelles et trois romans, dont La Tombe du tisserand.
« Menée entre légende
et fantaisie, cette quête
d’une tombe introuvable,
superbement écrite, a tout
d’une farce tragi-comique. »
Jacques Josse, Remue.net
« Le chef-d’œuvre de
Ludwig Hohl, une parabole
étincelante sur la quête
de perfection. »
Sophie Deltin,
Le Matricule des anges
« Le simple fait d’être enterré à Cloon na Morav valait en soi une épitaphe. »
« Et ce long bâtiment montagneux tout entier, se détachant sur le ciel clair, pourrait également rappeler un grand navire, qui ne ferait pas seule-ment route dans l’océan des terres, mais dans l’éternité. »
Ludwig HohlAscension
Seumas O’KellyLa Tombe du tisserand
José Antonio LabordetaDans le tourbillon
Peter BichselHistoires enfantines
pages : 144
isbn : 978291-7084-250
pages : 128
isbn : 978-2-37100-0018
parution : 2012
prix : 15 €
parution : 2014
prix : 15 €
Un homme est attaché à un arbre, avec sa mule, en train de pourrir au soleil. Il ressasse les évé-nements qui l’ont mené là. Un récit faulknérien sur les haines ancestrales d’un village de mon-tagne, aux premiers jours d’une guerre civile.
José Antonio Labordeta (1935-2010), né à Sara-gosse, se fait connaître comme poète, puis comme chanteur à texte, émule de Brassens. Auteur de fictions, il est élu député aux Cortès en 1999, où il défraye la chronique et devient une gloire nationale en insultant des députés qui se moquaient de lui pendant sa prise de parole. Il a disparu en septembre 2010, juste avant le début de notre travail d’édition.
Entre génie enfantin et refus des vérités établies, les personnages de ces sept histoires sont aussi des pionniers qui déjouent les évidences pour mieux réinventer le monde.
Peter Bichsel. Né en 1935 à Lucerne, il fut insti-tuteur, puis conseiller politique, avant de donner des chroniques dans les journaux et des cours d’écriture dans des universités américaines. Histoires enfan-tines, qu’il a improvisé et composé à haute voix dans des cafés, et dont il a donné plusieurs enregis-trements, a été traduit dans le monde entier et sou-vent adapté au théâtre.
« Rejoignant le club des
ermites et des érudits,
des inventeurs solitaires,
les vieux messieurs
de Bichsel explorent ce
qui est à leur portée
immédiate, par des voies
apparemment absurdes. »
Frédérique Fanchette,
Libération
« Un roman qui est la vérité
de l’Homme. »
Jean Roques, La Dépêche
« Une bande de corbeaux prit son envol en croas-sant violemment, jusqu’à blesser les oreilles des poursuivants. Pour tous, la traque avait commencé. »
« Je me demande si cela vaut vraiment la peine de le décrire, car il ne se distingue guère d’un tas d’autres hommes. »
2322 françaislittératureFrançaislittérature
pages : 128
prix : 12 €
isbn : 978-2-917084-49-6
Une fable et un roman d’anticipation, un catalogue d’inventions et un pamphlet contre l’évolution actuelle de la société…
Jean-Daniel Dupuy est né à Casablanca en 1973. Son grand-père maternel est un photograveur italien qui s’est arrêté au Maroc sur la route des États-Unis ; son grand-père paternel est grossiste en pharmacie mais rêvait d’être marchand de vin. Il grandit à Montpellier, où il découvre à l’adolescence la littérature grâce à L’Autre Journal, de Michel Butel ; il lit les auteurs russes, hispaniques, anar-chistes, et Manchette, Debord, Volodine… Depuis, il travaille comme veilleur de nuit dans une maison pour enfants en difficultés.
Une farce bouffonne, volontiers caricaturale, marquée au coin de Jarry, de Brecht et de Ghelderode, et un éclat de rire libératoire qui se termine en tragédie antique.
Yak Rivais. Découvert dans les années 1960 par Alain Bosquet, Simone de Beauvoir et Raymond Queneau, Yak Rivais publie chez Gallimard et Belfond des épopées satiriques dont son chef-d’œuvre, Aventures du Général Francoquin, salué par Dominique de Roux, Topor, Michel Braudeau…
Un cercle de cavaliers en rupture de bataille échange des récits et des réflexions sur l’ordre du monde. Un roman sur les signes, qui interroge les déserts, les empires, les frontières, les cités légendaires, le mépris des bornes et du monde fini, et la vanité des possessions.
Philippe Riviale fut bien des choses. Il quitta sans regret ce qu’il avait accepté d’estrades savantes, car la pensée libre ne se marchande pas. Ennemi personnel de l’EHESS, des politologues, des nouveaux philosophes, des petits maîtres, des falsi- ficateurs, il est le frère cadet de Johann Fichte et de Gracchus Babeuf.
Jean-Daniel Dupuy Invention des autres jours
Yak RivaisLes Ficelles du pantin
Philippe RivialeDemain vous entrez dans la conjuration
illustrations : Georges Boulard
pages : 224
prix : 18 €
isbn : 978-2-917084-0-90
couverture : Anne Careil
pages : 256
prix : 18 €
isbn : 978291-7084-625
« — Monsieur le Président, on vient de m’apporter le cadavre d’une journaliste. On me dit de le jeter dans une cave. Que dois- je faire ?— Le jeter dans une cave.— Ah… Je n’étais pas sûr que l’ordre vînt de vous, Monsieur le Prési-dent… »
« Comment pouvez-vous alors conter cette histoire, qui n’est que pur paradoxe ? »
« Un pari littéraire un peu fou,
ludique et volontiers hypnotique. »
Sophie Pujas, Le Point
« Yak Rivais n’y va pas de main morte
pour monter une farce grand-guignolesque
de haute voltige qui court sur 130 pages,
surfant sur Jarry, Brecht ou Ionesco. »
Sébastien Almira, Culturez-vous
« Je suis l’homme qui attend l’homme qui allumera ma cigarette. »
maquette & illustrations : Tom Henni
pages : 64
prix : 6 €
isbn : 9782371000070
Dans les années 50, Jean-Paul Clébert fit de ses errances dans Paris des voyages épiques. « La traversée de Paris est plus lente que celle d’un départe-ment », prévient-il à son entrée dans la ville. D’ailleurs, il lui faut quatre mois pour aller d’un bout à l’autre du qua-trième arrondissement… Une plongée dans un Paris interlope, populaire et englouti, par un clochard, compagnon de Doisneau et d’autres piliers du Paris poétique. Un texte exceptionnel digne d’un Nicolas Bouvier.
Jean-Paul Clébert (1926-2011). Il a été taulard et clochard, marcheur et enjôleur, historien de Paris et de la Provence. Il a publié trois romans chez Denoël dans les années 50 avant de se spécialiser dans l’histoire de la Provence, des tziganes et du surréalisme.
De temps en temps, le praticien grif-fonne les phrases qui le marquent, le sai-sissent ou le hantent, après les séances. Aussi sincères que laconiques, drôles que cruelles, ces phrases d’enfants à mi-chemin du poème et de l’aphorisme en disent long sur le ressenti des enfants, leurs sentiments, leur lucidité et leur profonde quête d’identité.
Éric Didier est depuis trente ans psychanalyste auprès d’enfants de tous âges et de toutes origines, dans des dispensaires de pédopsychiatrie en Seine-Saint-Denis et à Montmartre. Il trouve ses sources d’inspiration chez Jacques Lacan puis Claude Lanzman. Son attachement à la parole imprévisible doit aussi beaucoup à Keith Jarrett.
Poète et fin observateur du quoti-dien, Rémy Disdero brosse le portrait d’un homme moyen qui a dressé un rituel quasi religieux pour dissimuler ses envies et ses excrétions. Comment céder aux fonctions naturelles sans laisser de bruits ni d’odeurs ?
Rémy Disdero. Né en 1983 de père italien et de mère belge, il a été commis voyageur, mendiant et cireur à Tromsø, joueur d’osselets et vendeur à la criée à Barcelone, employé à Liège, homme à tout faire à Namur. En Wallonie, il instaure pendant six mois le jour du Rémy, système qui lui permet de se loger en alternance chez une petite dizaine de connaissances.
Jean-Paul ClébertParis insolite
Éric DidierLa petite bête qui monte, ça me terrorifie
Rémy DisderoConsidérations de l’instant (Annales anales)
photographies : Patrice Molinard
pages : 352
prix : 22 €
isbn : 978291-7084-458
postface, « Les mots et la chose » :
Grégoire Haehnel
pages : 64
prix : 6 €
isbn : 978291-7084-571
« Je suis pas sûrd’être né : il faudrait que mes parents me le disent. »
« Mon odeur me terrifie. Penser qu’il puisse y avoir une distinction entre moi et les autres… »
« Cette " ethnologie des bas quartiers ",
recycle, dans une prose de chiffonnier
fiévreux, les mots interlopes avec une
énergie sidérante. »
Grégoire Leménager, Le nouvel observateur
« Il y a de l’Ariane de Belle du Seigneur
dans ce personnage qui aime son corps
excessivement mais en exècre les rejets
en tous genres. »
La vénus noire sur Les écrits vains
« Éric Didier nous prête ces paroles
d’enfants, vraies, incarnées, à ne pas
toujours prendre à la lettre, prévient-
il, mais à toujours prendre au sérieux. »
Lucie Cawe, LU cie&co
« Il n’y a rien d’autre à voir dans ces parcours que la poésie à l’état brut. »
« [Philippe Riviale] tient jusqu’au bout
son lecteur sur la brèche dans ce livre
d’une beauté irréelle. »
Florent Georgesco, « Refaire le monde »,
Le Monde des livres
françaisfrançais 2524 littératurelittérature
Bérengère Cournut
reproductions des peintures de Victor Braunerillustrations au pochoir : Donatien Mary
adaptation : Bérengère Cournut & Nicolas Tainturier
illustrations : Donatien Mary
pages : 192
isbn : 9782917084038
pages : 96
isbn : 978291-7084-465
parution : 2008
prix : 16 €
parution : 2012
prix : 9,99 €
Inspirée par l’amour des noms étranges et des êtres chers, Bérengère Cournut trace des minia-tures, des portraits, de petites vies, où l’excep-tionnel vient se nicher dans l’anodin. Il ne sert à rien de résumer ces histoires. Juste dire qu’elles sont frappées au coin de l’étrange et du quoti-dien. Lisez-les à haute voix, elles vous transfor-meront en oie.
Depuis que l’écorcobaliseur a disparu, tout le monde s’interroge. La sœur de l’écorcobali-seur, qui fait des expériences sur le monde et construit des machines insolites, cherche son frère. Ses frères, d’ailleurs, car le frère de l’écor-cobaliseur s’est aussi fait la malle. Récit intime et maritime, servi par une écriture fantaisiste à souhait, L’Écorcobaliseur est un roman singulier sur l’absence et sur la mémoire.
« L’écorcobaliseur a disparu. La dernière fois qu’on l’a vu, il se promenait dans le port de Menfrez avec, au bout du bras, la tête ensanglantée de son frère. »
« Mon grand-oncle, ulcéré, mit en branle avec une force décuplée son manège masticatoire et notre tante sa tête d’âne. Au regard de la quinzaine qu’on venait de s’enfiler, c’en était trop. »
Schasslamitt L’Écorcobaliseur
pages : 256
isbn : 978291-7084-298
parution : 20.04.15
prix : 18 €
Berlin, années 30. Un Italien à la carrure gigan-tesque conçoit dans une maison close l’idée d’un commerce matrimonial de femmes farugios, un peuple latino-américain nomade. Il embarque pour l’Amérique, à la recherche de ce peuple mythique. Une fable sur la démocratie et un hom-mage grand-guignolesque au roman d’aventures.
Bérengère Cournut. Correctrice dans la presse et dans l’édition, un temps secrétaire du traducteur Pierre Leyris, lectrice de Michaux et d’Artaud, Béren-gère Cournut a également publié des textes courts en revue, et deux titres à l’Oie de Cravan : Nanoush-kaïa et Wendy Ratherfight.
« Mmmmmh ragazza, you must be so contenta… »
Urbano Moacir EspeditePalabres dé
couvert par Bérengère Cournut
« Je l’ai lu, l’ai aimé,
et le recommande à tous
les amoureux de, en vrac :
la langue, les voyages,
la poésie, l’imaginaire
débridé, l’étrangeté,
la fantaisie, une espèce
d’intranquillité non dénuée
d’humour. »
Christian Garcin,
« Lectures buissonnière »,
Le fil livres de télérama.fr
« Des prénoms, et des
histoires. Beaucoup de
liberté dans ces personnages
croqués avec autant de
rapidité que de précision.
Beaucoup de rires. »
Marie Richeux, « Pas la peine
de crier », France Culture
« Palabres est un assemblage
de multiples genres litté-
raires, à la fois hommage
et pastiche : on pense à
Candide, de Voltaire, à la
guerre picrocholine décrite
par Rabelais dans Gargantua
ou aux Voyages de Gulliver
de Swift. Une fable poli-
tique et une réflexion sur
les mécanismes du pouvoir. »
Sophie Joubert, France
Culture
Léo Cassil Le Voyage imaginaire
Voir page 16
littérature 2726nouveautés romans graphiques
traduction : Jörg Stickan traduction : Jörg Stickan
Henning WagenbrethLe Secret de Sainte-Hélène
Jakob HinrichsNouvelle de rêve
pages : 32
isbn : 978-2-37100-003-2
pages : 160
isbn : 9782371000094
parution : 2014
prix : 13,50 €
parution : 2014
prix : 23 €
1840 : l’Angleterre donne à la France l’autori-sation d’aller exhumer le corps de Napoléon à Sainte-Hélène. Mais le cercueil de Napoléon est vide. Partant de documents historiques réels, l’Allemand Henning Wagenbreth rétablit la vérité : Napoléon n’est pas mort ; l’empereur a installé un arsenal sous l’île de Sainte-Hélène et prépare la prochaine Guerre mondiale…
Henning Wagenbreth (Plastic Dog, Le Pirate et l’Apothicaire) est un dessinateur, affichiste et décorateur d’opérette allemand. Marqué par la gra-vure, l’imagerie des pays de l’Est et la culture pop, il a travaillé pour Libération et le New York Times.
Cette nouvelle célébrissime d’Arthur Schnitz-ler, adaptée au cinéma par Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut, est ici transposée dans la Vienne contemporaine par Jakob Hinrichs, qui exprime les désirs, les récits de rêves érotiques et la débauche des corps avec une verve et une fantaisie sans pareilles.
Jakob Hinrichs, élève prodige de Henning Wagenbreth, est dessinateur et graphiste. Il a tra-vaillé pour des journaux du monde entier, dont le New York Times. Il a étudié en Espagne et vit aujourd’hui à Berlin.
« Le parti pris graphique
de Jakob Hinrichs ajoute
en étrangeté à la nouvelle
de Schnitzler, entre
l’univers angoissé de
Charles Burns et la folie
géométrique de Chris Ware. »
Richard Gaitet,
Nova Book Box
« Avec un humour absurde
jouissif, Henning
Wagenbreth nous rappelle
une vérité que nous avons
trop tendance à oublier :
attention, comme le bacille
de la peste, les dictateurs
et leurs idées folles ne
meurent ni ne disparaissent
jamais. »
Quentin Girard,
Libération
« Ce lieu ne pouvait être que l’œuvre du diable ou de Napoléon. On sentait l’esprit visionnaire de l’empereur, sa volonté, son ardeur. »
« Jamais tu ne m’avais été plus proche. Pourtant je me sentais prête à tout abandonner, toi, l’enfant, notre avenir, pour passer un moment avec lui. »
romans graphiques
littérature 2928nouveautés littérature amis
Éditeurs et revues ami(e)s
pages : 192
prix : 18 €
isbn : 978-2-37067-000-7
Éditions Plein Jour
Dans un désert du nord du Chili, sous la dictature de Pinochet, une ancienne étudiante en médecine a suivi son mari, Carlos, lieutenant de police affecté à la réserve de Huara qui consigne son ennui, ses doutes et ses inquiétudes concernant sa femme ; Rocio, elle, voit l’âme des villageois andins, les chiens retournés à l’état sauvage, des voix d’enfants irrésis-tibles poignant de son ventre. Ce texte vibrant de poésie intérieure, de surréa-lisme noir, forme une ronde macabre qui fait éclater la solitude de l’homme dans un paysage extrême où tout s’exprime à la limite.
Felipe Becerra Calderón. Né à Viña del Mar au Chili en 1985, Felipe Becerra Calderón a remporté pour ce livrele concours Roberto Bolaño 2006. Refusé par toutes les maisons d’édition chiliennes, le texte est publié au Pérou et traduit dans toute l’Europe. Il écrit actuellement son second roman, Ñache.
La Nuit aveuglante est l’histoire d'une farce devenue malédiction, d'un masque qu'on ne peut plus ôter, dans une combe du Mont Ventoux. L’écriture éblouissante d’André de Richaud saisit le lecteur par son aspect humble et précieux. La force des évocations cosmiques contraste avec les ténèbres de folie dans laquelle s’abîme le narrateur. Ce texte paru chez Robert Laffont (1944), Robert Morel (1965) et Marabout Fantastique (1972) avait jusqu’ici la réputation de livre maudit.
André de Richaud. Homme du midi, auteur d'un lyrisme bucolique et noir, Richaud (1909-1966) vécut écartelé entre gloire et misère, pris au piège de la solitude et de ses désillusions, dans un état de deuil intérieur qu'il a passé sa vie à réfuter et à nourrir.
Claire Berest a suivi pendant des mois le travail des policiers de la brigade des mineurs de Paris. En immersion, en se concentrant sur leur parole, elle donne chair à ces témoins privilégiés de la vie des adolescents d’aujourd’hui, leur rend hommage tout en nous faisant accéder par ce biais aux tragédies de l’intime, aux dérives des plus jeunes, bourreaux et victimes mêlés dans un même regard humain, blessés par eux-mêmes, par la rage ou par la modernité.
Claire Berest est née en 1982. Elle est l’auteur de deux romans, Mikado (2011) et L’Orchestre vide (2012), et d’un essai, La Lutte des classes. Pourquoi j’ai démis-sionné de l’Éducation nationale (2012).
En vacances sur l’île de Nantucket, Herbert et ses deux compères, Oscy et Benjy, sont bien décidés qu’à quinze ans, il est temps de devenir des hommes. Ils vont y vivre un été inou-bliable. Tandis que de l’autre côté de l’océan, des hommes à peine moins jeunes qu’eux sont emportés dans le fracas des armes, nos adolescents insou-ciants s’essaient à la tendre guerre. Premiers désirs, premières amours, premières blessures, ils deviendront bien des hommes, en cet été 42.
Herman Raucher était scénariste et romancier. Avant d’être un modèle du roman d’apprentissage, Un été 42 est tout simplement son histoire. Le film de Robert Mulligan ayant remporté un succès monstrueux au box-office américain (et l’Oscar de la meilleure musique grâce à Michel Legrand), Herman Raucher devint une star d’Hollywood, mais ce succès éclipsa totalement son talent de romancier.
Felipe Becerra Calderón Chiens féraux
André de Richaud La Nuit aveuglanteLauréat du Prix Nocturne 2012
Claire BerestEnfants perdus
Herman RaucherÉté 42
traduction de l’espagnol (Chili) :
Sandy Martin & Brigitte Jensen
pages : 160
prix : 18 €
isbn : 978-2-8433-7621-4
Éditions Anne Carrière
pages : 164
prix : 13 €
Éditions Anne Carrière
traduction : Renée Rosenthal
parution : 07.05.2015
pages : 352
prix : 20 €
isbn : 978-2-84337-789-1
Collection La Belle Colère
« Ce roman vocal, choral, qu’il faut
lire aussi à voix haute, parle de
manière absolument exceptionnelle
des permanences du mal qui s’investit
partout. » Le Figaro
« Un roman de possédé qui vous possède,
un trou noir littéraire qui vous absorbe,
un diamant sombre que plusieurs lectures
n’épuisent pas. » David Vincent, Mollat
« Un véritable chef d’œuvre de finesse
psychologique et d’humour. »
Combat
Anne
Car
rière
Tusi
tala
| C
oll.
Ins
omnie
Plei
n Jour
Coll
. La
Bel
le C
olère
Hommage à une jeune maison amie, Tusitala,
élégant relais du prix Nocturne créé
par la revue Le nouvel Attila en 2005
(ci-contre), et à trois partenaires
privilégiés, avec qui nous publions nos
livres depuis tout juste un an, dans
le catalogue desquels nous avons choisi
un livre qui nous tient spécialement
à cœur (p. 29).
« Claire Berest a voulu comprendre une
génération devenue étrangère à ses yeux.
Elle la connaît : le manque de courage,
d’originalité, d’effort. Mais elle
l’aime, cette jeunesse en souffrance. "
Marie-Laure Delorme, le JDD
littérature 30nouveautés
jeff clak
Jeff Clak qJef Klak no 2
pages : 304 prix : 16 €parution : 10.2015
Après Marabout, la magie et les relations entre croire et pouvoir, le collectif Jef Klak interroge dans Bout d’ficelle la place du tissu dans l’histoire et l’actualité sociales : le coton au cœur du colo-nialisme, le tissu au berceau de la société capita-liste, le sexisme dans l’industrie textile… Jef Klak veut tricoter aussi sur le motif des identités politiques et culturelles des vêtements. Pour quoi et comment s’habille-t-on ? Ce deuxième numéro de la revue continue à relier culture et engagement, poésie et anthropo-logie, sons et images !
Qui est Jef Klak ? Une revue de plus ? Non, une revue qui renoue avec ce qu’ont toujours été les revues, depuis celles des surréalistes au début du xxe siècle jusqu’aux belles pages d’Actuel ou de l’Autre jour-nal dans les années 1980 : non seulement un lieu de pensée critique, de découvertes esthétiques et de générosité, mais surtout une œuvre issue d’un collectif, lequel prête ici son nom à la parution : Jef Klak (cela veut dire l’homme de la rue en Flandre – c’est madame Michu, c’est Robert Dupont, c’est Momo…). Nous sommes une trentaine de personnes venant d’uni-vers très différents (journalistes, avocats, chômeurs, libraires, réalisateurs sonores, photographes, étudiants, travailleurs associatifs, etc.). Nous avons préparé cette revue avec l’envie de confronter nos mondes, de mettre en avant des zones et des pensées absentes de l’espace public. Jef Klak est une revue de critique sociale et d’expériences littéraires, riche en vibrations et en décalages. Avec des enquêtes, des reportages-photos, des nouvelles, des entretiens, des docu-fictions, des dessins, des pièces sonores, etc.
mode soviétique / bande de boxeurs / fantômas / squats de barcelone / roi de la sape / grégoire chamayou / frida khalo / remonte-couilles tou-lousain / tisserands de roubaix / tissus nanotech-nologiques / surréalistes arabes / slips vs gadgets : superman vs batman / postfordisme et mode milanaise / transsexuels mexicains / richard hell / black panther / gébé-to-por / aérobic / bangladesh / hijab / …
Nos contraintes ? Zéro publicité, pas de capital de départ, aucun salaire, pas d’énumération des thèmes de société en vogue, pas de faci-lité ni d’élitisme et surtout la comptine « Trois petits chats » pour guider les thèmes de Jef Klak. Mais si, vous savez, celle où l’on dit : « Marabout, Bout de ficelle, Selle de cheval, Cheval de course, etc. » Autant de beaux prétextes pour sortir de nos habitudes et explorer des thèmes aux ressources oubliées : la magie, les croyances, le pouvoir et la réappropriation cultu-relle avec Marabout (numéro 1 / Parution septembre 2014) ; le tissu, la débrouille, les questions d’identité, etc. avec Bout d’ficelle (numéro 2 / Parution Mai 2015). On vous laisse imagi-ner la suite ! Et puis, à côté de chaque dossier, des traductions de revues indépendantes européennes, américaines, russes, maghrébines… Et des chroniques inhabituelles : Cinéma expérimental, Musique punk, Séries-TV, Science-fiction, Sport amateur…
Tous les 6 mois, 304 pages couleur, grand format
+ Un CD audio de création sonore de 80 minutes
16 euros.