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La culture du haricot nain au Sénégal
CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURECAMBÉRÈNE – DAKAR
ISRAInstitut de Sénégalais de Recherches Agricoles
FAOOrganisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation
CDHCentre pour le Développement de l’Horticulture Station Fruitière du KM 15
GCP/SEN/033/BELProjet Régional pour le Développement des Cultures Maraîchères en Afrique de l’Ouest. (Composante Nationale du Sénégal)Volet Arboriculture Fruitière
La culture du haricot nain au Sénégal
2012
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
3
Table des matières
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES 5
1.1. TypES vARIÉTAux ET vARIÉTÉS cuLTIvÉES Au SÉNÉGAL 5
1.2 cycLE dE cuLTuRE ET zONES dE cuLTuRE ExISTANTES 7
1.3. SuccESSIONS cuLTuRALES 7
1.4 FAcTEuRS d’ENvIRONNEMENT 7
2. TRAvAux cuLTuRAux 9
2.1. pRÉpARATION du SOL 9
2.2. SEMIS 9
2.3. OpÉRATIONS cuLTuRALES 10
3. OpÉRATIONS pOST-RÉcOLTE 14
3.1. cONdITIONNEMENT 14
3.2. ENTREpOSAGE 14
4. pRINcIpAux ENNEMIS ET TRAITEMENTS 15
4.1 pRINcIpAux ENNEMIS 15
4.2. TRAITEMENTS phyTOSANITAIRES 23
5. ESTIMATION du cOÛT d’uNE cuLTuRE (hORS AMORTISSEMENTS TERRAIN,...) EN FcFA
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LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
5
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES
1.1. TypES vARIÉTAux ET vARIÉTÉS cuLTIvÉES Au SÉNÉGALLa classification des types de haricot est une classification pratique. Elle repose sur les éléments suivants :
• le mode de croissance : le haricot nain présente une croissance déterminée, il atteint 30 à 60 cm de hauteur.
• la structure de la gousse : cette structure dépend de la présence ou non de 2 éléments fibreux de la gousse, le fil et le parchemin. Le fil est constitué d'un cordon de fibres longitudinales se formant dans la zone des faisceaux conducteurs en situations ventrale et dorsale. Le parchemin est constitué de 3 à 4 lames scléreuses obliques tapissant la face interne de chaque valve de la gousse. Fil et parchemin apparaissent et se développent à un stade plus ou moins avancé du développement de la gousse, selon le type variétal. Ces 2 structures interviennent dans le mécanisme de déhiscence des gousses à maturité complète. Les variétés avec fil et parchemin ne peuvent être consommées qu'en graine (haricot à écosser) ou en gousse fraîche mais uniquement à un stade jeune, immature (haricot filet).
Les variétés sans fil et à parchemin réduit pourront être consommées à un stade plus avancé correspondant au début du développement des grains : ce sont les haricots mangetout (ou bobby).
Une nouvelle dénomination existe pour les croisements entre haricots filet et mangetout : le haricot filet mangetout, ou haricot faux filet, ou encore haricot filet sans fil. Les haricots filet, mangetout (bobby) et filet mangetout sont cultivés au Sénégal pour exportation vers l'Europe.
• la couleur de la gousse : les gousses vertes (avec nuances) sont presqu'exclusivement cultivées au Sénégal. Quelques producteurs cultivent des haricots à gousses jaunes (= haricot beurre). Il existe aussi des variétés à gousses violettes, panachées ou marbrées de rouge.
• la forme de la gousse : elle peut être plate (haricot plat), à section cylindrique ou ovale.
• la couleur des graines : blanche, noire, panachée.
classification des haricots nains (croissance déterminée)
Type variétal GousseFilet + parchemin Haricot filet classique verte, parfois panachée violet
Haricot à écosser plate
Pas de fil et parchemin réduit Haricot mangetout (ou bobby) verte, jaune, violetteHaricot filet mangetout (ou faux filet ou filet sans fil)
type filet classique mais plus claire
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LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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1.2 cycLE dE cuLTuRE ET zONES dE cuLTuRE ExISTANTES
zones principales de culture au Sénégal•Niayes : entre Dakar et Mboro•Région de Thiès jusqu’à Pout•Zone de Mbour
1.3. SuccESSIONS cuLTuRALES
1.4 FAcTEuRS d’ENvIRONNEMENT1.4.1. climatiques
Température de l’air
Germination :•optimale entre 20 °C et 25 °C• entre 25 °C et 35 °C, difficultés• au dessus de 35 °C, arrêt
Végétation :•optimale entre 15 °C et 25 °C• au dessus de 25 °C, difficultés
Floraison :•optimale entre 15 °C et 25 °C• au dessus de 30 °C, coulure de fleurs et avortements
Fructification :•optimale entre 15 °C et 30 °C• au dessus de 30 °C :
- sur filet, formation précoce fil et parchemin - sur mangetout, chute de jeunes gousses, apparition précoce du grain, baisse
de qualité, perturbation des planifications de récolte.
précédents
dÉcONSEILLÉS NON FAvORABLES cONSEILLÉS
Haricot, Pois Arachide Oignon, Ail, Échalote
Tomate, Pomme de terre Piment, Céleri, Laitue Céréales dont les résidus ne sont pas enfouis (Maïs, Sorgho, Mil)
Jaxatu, Aubergine Carotte Choux, Navet
Melon, Concombre, Courgette, Pastèque
Bissap
Laitue Betterave
Gombo Manioc
Patate douce
Fraisier
0 10 20 30 40 50 60 70 80 Jours
Semis Floraison (semis + 30 à 60 j.)
Levée (semis + 4 à 7 j.) Récolte (semis + 45 à 80 j.)
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humidité relative• si trop élevée (≥ 90 % jusqu’à 100 % ou rosées), conditions favorables de
transmission et développement de certaines maladies, liées à une gamme de température :⋅ la rouille (16 °C à 25 °C et 10 à 18 h d’humectation)⋅ la graisse (16 °C à 24 °C / 25 °C) : Pseudomonas sous humidité saturante (! ne
pas traverser les champs humides sous peine de dissémination).
pluie• cf. humidité relative• favorise la dissémination de la graisse• l’aspersion est à considérer comme une pluie
humidité du sol• si trop forte, facteur favorable à la pourriture des racines et du collet (cf. sol et
semis)
vent• culture extrêmement sensible au vent :⋅ dégâts mécaniques par frottements sur gousses d'où baisse de qualité, porte
d’entrée pour les maladies, feuillage abîmé⋅ si vent chaud, cf § t°⋅ si vent porteur d’embruns salés, baisses de rendement
Intensité lumineuse•besoins en lumière importants.•ne pas semer sous la frondaison des arbres car l’ombrage diminue les rendements
et favorise la présence de mouche mineuse
Longueur de jour• indifférent en Afrique de l’Ouest
1.4.2. pédologiques•demande un sol à structure homogène et non soufflé (non creux) sur 40 à 50 cm
de profondeur.• supporte des textures très variables mais préfère les terres fortes. Se plaît moins en
sol très léger où il redoute les à-coups d’irrigation.•demande un sol se ressuyant facilement (si excès d’eau, risques de pourriture des
racines et du collet, et d’asphyxie lors de la germination).•pH (H2O) :⋅ optimal entre 6,1 et 7,4⋅ si pH < 6 : culture déconseillée car forte baisse de rendement⋅ si pH > 7,5 : lente baisse de rendement quand l’alcalinité augmente
• salinité : déjà sensible à partir d’1mS/cm qui entraîne une baisse de rendement. Éviter sols et eaux salins. Fractionner les fertilisations sur sols à faible Capacité d’Echange Cationique (C.E.C). pour éviter l’excès de sels.
• sensible aux excès de B, de Na et de Cl. Si possible, ne pas utiliser d’engrais à base de Cl.
• sensible aux carences en Zn, Cu, Mo, Mn. Carences possibles en Mg en sols sableux.
•matière organique parfaitement décomposée favorable. En tout autre cas, éviter toute matière organique non parfaitement décomposée.
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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2. TRAvAux cuLTuRAux
2.1. pRÉpARATION du SOL•demande un sol préparé sur 40 à 50 cm de profondeur et à structure homogène.
Le lit de semis doit être finement structuré et aéré.• les sols qui ont tendance à être battants seront préirrigués abondamment (atteindre
la capacité au champ), préparés juste avant semis. Ils ne seront irrigués et travaillés qu’après la levée.
• la matière organique (très bien décomposée) et les engrais de fonds sont à incorporer à la préparation du sol.
•un bon nivellement du sol permettra d’éviter l’accumulation d’eau qui peut provoquer l’asphyxie des plants ou le développement de maladies.
Traitement du sol :• l’application localisée de matière organique bien décomposée sous la ligne de
semis permet de réduire les attaques de nématodes.•pour lutter chimiquement contre les nématodes, traiter le sol avec l’oxamyl en
application localisée 10 jours après semis (par m de ligne, appliquer 100 ml d’une bouillie de 2 ml de Vydate L/litre d’eau ou 0,5 g de Vydate 10 G). Le Vydate appliqué ainsi permet de lutter également contre la mineuse des feuilles et d’autres insectes piqueurs-suceurs.
• le Vydate liquide peut également être appliqué via le système d’irrigation au goutte à goutte.
• le Vydate 10 G peut être appliqué avant semis au moment de la préparation du sol, en application localisée (0,5 g/m de ligne ou 11,5 kg/ha) ou en plein (3g/m² ou 30 kg/ha). De même, l’éthoprophos peut être utilisé au moment de la préparation du sol à la dose de 10 g de Mocap 10 G/m² en application en plein (100 kg/ha), ou de 1 g/m de ligne en localisé (23 kg/ha) sur la ligne de semis ; les mêmes doses sont utilisées pour le Rugby 10 G (cadusaphos).
2.2. SEMIS
Besoins en semences :•variables en fonction de la variété, du dispositif de semis et du pouvoir germinatif
dispositif de semis sera fonction :•du développement foliaire de la variété,•de la mécanisation ou non des travaux d’entretien,•du type d’irrigation.• la densité de semis ne doit pas être trop élevée afin d’assurer une bonne aération de
la culture. Ceci contribue à éviter les maladies du feuillage au cours de la culture.
variétés poids de 100 graines (g) poids de 175.000 graines (kg)
poids de 220.000 graines (kg)
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Exemples de dispositifs conseillés :• triples lignes espacées de 40 cm et chemins de 50 cm. Semis en poquets de 4 graines
tous les 40 cm sur les lignes.• triples lignes espacées de 40 cm et chemins de 50 cm. Semis d’1 graine tous les
10 cm sur les lignes.Dans ces 2 exemples, le nombre de plants visé est de 175.000 par ha de terrain.
Pouvoir germinatif• si le pouvoir germinatif n’est pas optimal (95 à 100 %), il faut augmenter le
nombre de graines semées par poquet ou diminuer l’écartement entre graines.•par exemple, si le P.G est de 80 %, le nombre de graines requis sera de 220.000/ha
de terrain (5 graines par poquet ou écartements de 8 cm).
Traitement des semences•pour lutter, à la levée, contre Rhizoctonia solani, il est conseillé de traiter les
semences au pencycuron (200 g Monceren 12,5 DS par 100 kg de semences).• contre le Pythium les semences peuvent être traitées au propamocarbe Hcl (200 ml
de Prévicur N par 100 kg de semences) ou au métalaxyl (50 g d’Apron 35 SD ou 80 ml d’Apron 200 LS par 100 kg de semences). Le propomocarbe HCL a également une certaine activité contre Rhizoctonia solani.
• ces produits sont appliqués sans dilution. Si deux produits sont utilisés en même temps, il convient de les mélanger avant de les appliquer sur les semences. Pour bien traiter toutes les semences, il faut mettre semences et produits dans un récipient (bouteille ou boîte ronde) qui sera agité dans tous les sens jusqu’à obtenir une bonne répartition.
Profondeur de semis• le haricot étant à germination épigée (les cotylédons sortent du sol), il faut éviter
les difficultés de sortie de la plantule.• en sol sablonneux, on peut semer entre 3 et 5-6 cm de profondeur• en sol lourd, on peut semer entre 1,5 et 2 cm de profondeur (pas d’irrigation avant
la levée)• tout ce qui favorise l’asphyxie (sols lourds, excès d’eau, sols tassés, profondeur
de semis trop importante...) va compromettre la levée. Celle-ci sera irrégulière et sujette aux maladies du collet et des racines.
2.3. OpÉRATIONS cuLTuRALES•binages : indispensables pour aérer le sol. Ils doivent être très superficiels pour ne
pas abîmer les racines qui se trouvent à faible profondeur.•désherbages : si nécessaire, à combiner au binage (sarclo-binages). Ils doivent aussi
être superficiels.• arrachage en fin de culture : quand le sol est encore humide, enlever les plantes
avec les racines afin d’éviter de contaminer d’autres semis et de ne pas laisser de résidus de cultures pouvant servir de réservoir d’ennemis du sol.
2.3.1. Fertilisation• exportations en éléments majeurs (kg/ha) : ordre de grandeur
Ces éléments sont surtout exportés par les tiges et les feuilles (80 %). Le niveau de rendement en gousses intervient donc peu dans les exportations globales.
N P2O5 K2O CaO MgO170 50 100/200 130 10/30
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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• la culture étant à cycle court, le haricot doit bénéficier d’engrais apportant les éléments sous forme facilement assimilable.
• le haricot peut développer des nodosités fixatrices d’azote (à ne pas confondre avec des galles dues aux nématodes) ce qui ne remplace pas la fertilisation azotée minérale.
• le haricot étant très sensible à la salinité, la fertilisation sera fractionnée durant la culture.
• les apports de couverture doivent se faire sans toucher le feuillage pour éviter les brûlures. Ils seront suivis d’un griffage superficiel d’incorporation.
Matière organique• elle doit être parfaitement décomposée•dose 10 à 20 t/ha si possible.
Azote (N)• il faut en apporter, surtout en début de culture, mais jamais en excès. Un apport
tardif allonge le cycle, diminue le rendement et donne des conditions favorables au développement de la rouille.
• l’excès d’azote favorise la verse des plantes et la coulure des fleurs.•dose : 50 à 100 kg/ha d’N• formes : uréique (urée)/ammoniacale/nitrique (nitrate). Le nitrate de Na est à
proscrire.• équilibre : N/K20 compris entre 1/2 et 1/3•moment : fumure de fond et parfois couverture
Phosphore (P2O5)• le phosphore favorise un enracinement solide (important en sols sableux), il doit
donc être présent sous forme assimilable dès la levée. Il est également un facteur de précocité. En sols minéraux, le pH optimal pour la disponibilité du P2O5 est de 6,5. A 6,1 et entre 6,5 et 7,4, la disponibilité diminue, ce qui doit conduire à un apport de fond plus important et un apport de couverture peut être nécessaire.
•dose : 50 à 100 kg/ha de P2O5
• formes : phosphates ammoniques, superphosphate triple•moment : fumure de fond éventuellement complétée en couverture dans certains
sols : cf. ci-dessus.
Potasse (K2O)• la potasse conditionne la qualité de la gousse.•dose : 100 à 200 kg/ha de K2O• formes : sulfate de potasse et nitrate de potasse. A éviter le chlorure de potasse.•moment : fumure de fond et couverture.Calcium (CaO)• apporté par le sol, la matière organique, le superphoshate, le phosphogypse. Les
scories Thomas, le phosphal, les phosphates naturels apportent du CaO et sont à utiliser pour une action à moyen terme, non immédiate.
Magnésium (MgO)• les carences en MgO peuvent apparaître en sols acides, lessivés, sableux.•dose : 10 à 30 kg/ha de MgO• formes : sulfate de magnésium, potamag, patentkali. La matière organique
décomposée en apporte également.•moment : fumure de fond, pulvérisations foliaires.
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12
Oligo-éléments• importants pour le haricot
Chlore (Cl)• le haricot est très sensible à la présence de chlore. On évitera d’en apporter avec
l’eau d’irrigation (en cas d’utilisation d’eau chlorée, prévoir un bassin de reprise (stockage temporaire) qui permettra une évaporation du chlore avant l’irrigation).
Molybdène (Mo) •carencespossiblesensolslessivés,sableuxManganèse (Mn) •apportsparlamatièreorganiqueetparpulvérisationsd’engrais
foliaires en végétationZinc (Zn) •moments:à25j,40jetéventuellement60japrèssemisCuivre (Cu) •sipossible,utiliserunengraisfoliairequicontientducalcium
Exemples de fertilisation à l’hectare :Ces exemples correspondent à des apports, par hectare de culture réelle. En cas
d’applications localisées sur les planches, il faut réduire les quantités de 25 %.
2.3.2. Irrigation
Qualité de l’eau• éviter les eaux salées, sinon baisse de rendement immédiate• éviter les eaux chlorées en irrigation directe
Régularité des apports• à partir de la levée, il est indispensable de ne jamais mettre la plante en conditions
de stress hydrique. Les stades levée et floraison/formation des gousses sont particulièrement sensibles.
Fertilisation Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3Fond 10 à 20 t matière
organique10 à 20 t matière organique
10 à 20 t matière organique
200 à 400 kg 10.10.20 200 kg sulfate de potasse + 150 kg phosphate diammonique (DAP)
200 kg sulfate de potasse + 150 kg phosphate diammonique (DAP)
Couverture
S +20 j. 150 à 300 kg 10.10.20 150 kg nitrate de potasse + 50 kg phosphate diammonique
150 kg sulfate de potasse + 150 kg phosphate diammonique
S +25 j. Pulvérisation foliaire Pulvérisation foliaire Pulvérisation foliaireS +40 j. 150 à 300 kg 10.10.20 150 kg nitrate de
potasse50 kg urée + 120 kg sulfate de potasse
S +40/45 j. Pulvérisation foliaire Pulvérisation foliaire Pulvérisation foliaire(S +60 j.) (Pulvérisation foliaire) (Pulvérisation foliaire) (Pulvérisation foliaire)Apports en unités NPK 50 à 100/50 à 100/100
à 20076/92/232 77/138/235
Équilibre N/K2O 1/2 1/3 1/3Coût engrais minéraux 90.000 à 180.000
FCFA268.000 FCFA 171.000 FCFA
Coût engrais foliaires 12.000 à 22.500 FCFA 12.000 à 22.500 FCFA 12.000 à 22.500 FCFA
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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Quantification des apports• la consommation par rapport à l’ETP (évapotranspiration potentielle) varie en
fonction du stade de croissance.•on peut retenir, pour quantifier les apports en eau, les coefficients culturaux
suivants, qui seront appliqués à l’ETP :⋅ de la levée aux premières feuilles : 0,3 à 0,6⋅ des premières feuilles au début de floraison : 0,6 à 0,7⋅ de la floraison aux premières gousses : 0,7 à 0,8⋅ pendant la production des gousses : 0,9 à 1
Exemple : pour une ETP de 6 mm/j, on aura les doses journalières suivantes, selon les stades de la culture :
⋅ 6 mm x 0,3 à 0,6 = 1,8 à 3,6 mm⋅ 6 mm x 0,6 à 0,7 = 3,6 à 4,2 mm⋅ 6 mm x 0,7 à 0,8 = 4,2 à 4,8 mm⋅ 6 mm x 0,9 à 1 = 5,4 à 6 mm
Les irrigations doivent se faire à partir d’un sol à la capacité au champ.L’ETP varie bien sûr en fonction des conditions climatiques (jour couvert et
frais, ETP<6 mm; jour ensoleillé et harmattan, ETP>6 mm)
Fréquence des apportsEn début de culture, ne pas arroser trop souvent pour favoriser l’installation du système radiculaire.
Afin d’éviter des maladies du collet, l’irrigation sera raisonnée, non excessive jusqu’à la levée, en sol sableux.
Besoin en eauDe 4.000 à 8.000 m3 par ha réel de culture. Sur sols sableux, les irrigations seront
plus fréquentes que sur sols plus lourds.
Modes d’apport
Mode Avantages Inconvénients RemarquesRaie - le feuillage reste sec, ce
qui diminue les risques de rouille, de rhizoctone foliaire et de graisse
- le feuillage reste sec, ce qui augmente les risques de thrips et d’acariens
- favorise le déplacement des nématodes
- tout excès d’eau favorise le développement de la pourriture du collet et des racines
- difficile de contrôler les apports d’où excès possible quantités utilisées : environ 6.000 à 8.000 m3/ha
Aspersion - limite le développement des thrips et des acariens
- le feuillage et les gousses sont lavés de la poussière
- favorise les risques de dissémination de graisse, d’apparition de rouille, de rhizoctone foliaire, de Pythium, d’anthracnose
- utiliser des asperseurs à faible pluviométrie 5 à 6 mm/h
quantités utilisées : environ 4.000 à 6.500 m3/ha
Localisée - cf. raie
- limite le déplacement des nématodes
- augmente les risques de thrips et d’acariens
- limite le désherbage
- permet des fertilisations et des traitements via l’irrigation quantités utilisées : environ 2.800 m3/ha
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Moment de l’irrigation• en irrigation par aspersion et à la raie, arroser le matin pour diminuer les risques
d’humidité relative élevée au niveau du feuillage et du collet (risques de rouille, de rhizoctone, de Sclerotium, d’anthracnose, de graisse et de Pythium) durant une longue durée, et éviter les chocs hydriques en cas de forte chaleur.
• en aspersion, ne pas irriguer après un traitement foliaire
2.3.3. Récolte
Mode•manuel avec le pédoncule
Précautions• récolter et manipuler très délicatement,•déposer dans un récipient de récolte rigide,•ne pas entasser au-delà de 20 cm,• récolter mais jeter les gousses abîmées (premier tri au champ)•mettre régulièrement les produits de récolte intermédiaire à l’ombre (p. ex. toutes
les 10 minutes),• amener la récolte le plus vite possible au centre de conditionnement,• limiter au maximum l’intervalle récolte-station de conditionnement.
Fréquence•haricot filet : tous les jours•haricot mangetout (ou bobby) : tous les 2 jours
Si on ne respecte pas ces fréquences, on peut observer :•un pourcentage de petit calibre moindre•un pourcentage d’écarts de triage qui augmente•un nombre de récoltes et de gousses par plant moindre
Moment• le plus tôt possible le matin• éviter de récolter des gousses humides ou par températures élevées
Main d’oeuvre•pour respecter ce qui précède, elle doit être formée et consciente de l’importance
de la récolte. Elle doit être contrôlée.• elle peut récolter de 5 à 10 kg à l’heure et par personne, selon le calibre et le
type.
3. OpÉRATIONS pOST-RÉcOLTE3.1. cONdITIONNEMENTDès son arrivée au centre de conditionnement (local clair, frais, aéré, propre) en provenance de la récolte, le haricot sera :
• trié :⋅ éliminer gousses trouées, tordues, cassées, blessées, pourries,...⋅ éliminer morceaux de feuilles, de tiges, de fleurs et les débris végétaux ou
autres• calibré :⋅ manuellement pour les haricots mangetout et filet mangetout⋅ manuellement ou mécaniquement pour le haricot filet
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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Classification des calibres : largeur maximale des gousses⋅ extra fin ≤ 6,5 mm⋅ 6,5 mm < très fin ≤ 8 mm⋅ 8 mm < fin ≤ 9 mm⋅ 9 mm < mi-fin (moyen) ≤ 10,5 mm⋅ 10,5 mm < gros
• rangé en cartons (400 x 300 x 110 mm) pour atteindre 4 kg net au lieu de consommation. Prévoir 4,2 ou 4,3 kg brut au moment du conditionnement pour compenser l’évaporation.
• il n’y aura pas de mélange de variétés, de calibres.• le rangement des cartons se fera par lits de 8 sur une hauteur de 12 lits (96 cartons
= 384 kg net) sur palette standard pour envoi avion.•des normes de qualité existent dans la législation européenne concernant la vente
du haricot. Il est impératif de les respecter à la lettre.
3.2. ENTREpOSAGEPour l’exportation, il s’agit obligatoirement d’entreposage en chambre froide :
• conditions optimales : 5-6 °C, 90-95 % HR peuvent assurer 6 à 7 j de conservation de la récolte à la vente
•ne pas descendre sous 4 °C (taches)• à 12 °C et 90-95 % HR, le délai récolte-vente n’est plus que de 4 jours•ventilation modérée pour ne pas sécher les gousses• la durée récolte-réfrigération doit être la plus courte possible• éviter toute interruption de la chaîne de froid jusqu’à la vente au détail.
4. pRINcIpAux ENNEMIS ET TRAITEMENTSAfin de limiter la pression parasitaire de certains ravageurs, il faudra :
•utiliser au mieux les moyens de lutte phytotechnique• éviter de cultiver à proximité d’une culture infestée par des ravageurs pouvant
s’attaquer au haricot vert.• éviter de cultiver dans un champ récemment emblavé en haricot vert (une rotation
de 3 à 5 ans est conseillée).
4.1 pRINcIpAux ENNEMISL’importance des risques d’avoir des attaques est exprimé dans les tableaux comme suit :0 : pas de risque + : risque faible+(+) : risque faible parfois moyen++ : risque moyen++(+) : risque moyen parfois élevé+++ : risque élevé/ : information non disponible
4.1.1. Acariens•Nom scientifique : Tetranychus spp.•Nom commun : Araignée rouge = tétranyque tisserand•Autres hôtes : Aubergine, jaxatu, pastèque, melon, papayer, tomate, fraisier.•Description des dégâts : Taches jaunâtres à la face supérieure de la feuille. A la face
inférieure on trouve les araignées qui apparaissent comme des petites (0,5 mm) boules rouges mobiles. Quand elles sont nombreuses on aperçoit une très fine toile. Si l’attaque est importante, la plante pousse mal. Les feuilles sont déformées
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et peuvent tomber. Se manifeste par foyers, souvent à partir de cultures voisines très attaquées.
•Stades phénologiques sensibles : De l’apparition des boutons floraux à la récolte.•Périodes de risques et conditions favorables : Un temps chaud et sec favorise son
développement.
•Lutte phytotechnique : Eviter de cultiver sur un terrain ayant un précédent cultural très attaqué, ou se trouvant à proximité d’une culture très attaquée, ou contenant des arbres sensibles (papayer, etc...). L’irrigation par aspersion limite les dégâts. Eviter une fumure azotée excessive. Eviter les parcelles closes, sans aération. Ramasser et brûler les résidus de culture dès la fin des récoltes.
•Lutte chimique : Elle sera préventive ou curative, en phase végétative, de façon a débuter les récoltes avec des niveaux d’infestation très bas. La lutte en période de récolte sera difficile, car les acaricides à délai avant récolte court sont difficiles à trouver ou chers.
4.1.2. Bactéries•Nom scientifique : Pseudomonas syringae pv. phaseolicola•Nom commun : Bactériose à halo, graisse à halo (halo blight)•Description des dégâts : Points nécrotiques entourés d’un halo jaune d’environ 1
cm de diamètre, chlorose des feuilles; taches aqueuses, vert foncé, sur les gousses et s’étendant le long des sutures.
•Stades phénologiques sensibles : Tous les stades.•Périodes de risques et conditions favorables : Cette maladie est très rare au Sénégal.
Les conditions favorables sont: températures fraîches (16 à 24 °C optimum thermique 18 °C) et humidité saturante (ces conditions sont parfois rencontrées au cours des mois de janvier, février et mars dans la région des Niayes). Pluie abondante et irrigation par aspersion favorisent la dissémination de la maladie, de même que les passages dans les champs humides.
•Lutte phytotechnique : Utiliser des semences certifiées saines. Utiliser des variétés tolérantes. Eviter les parcelles mal ventilées. Ne pas pénétrer dans les cultures mouillées. Détruire les plants infectés pour éviter la dispersion. Irrigation à la raie ou au goutte à goutte. Rotation d’au moins 3 ans. Enfouir profondément les résidus de récolte.
•Lutte chimique: Avec un produit cuprique (sulfate, oxychlorure, hydroxyde); dès l’apparition des premiers symptômes, ou en préventif lorsque le temps est couvert pendant plus de 24 heures en irrigation par aspersion ou lorsqu’il y a des pluies quand on se trouve en irrigation au goutte à goutte ou à la raie.
4.1.3. champignons•Nom scientifique : Alternaria spp.•Nom commun : Alternarioses•Description des dégâts : Les symptômes se limitent le plus souvent aux feuilles
primaires qui montrent des taches brunâtres, grossièrement arrondies, bordées d’un anneau plus foncé, ou un grand nombre de petites taches uniformément
Région Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes + +(+) ++ +++ +++ +++ +++ ++ + + + +
Vallée du
Fleuve0 ++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ + 0 0 0
Basse
Casamance++ +++ +++ +++ +++ +++ ++ + + + + +
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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noires, en fonction de l’agent pathogène impliqué. En conditions de forte humidité, ces symptômes peuvent aussi se propager sur les feuilles trifoliées les plus âgées ou sur les gousses en voie de maturation.
•Stades phénologiques sensibles : Période de fructification.•Périodes de risques et conditions favorables : Maladie très rare au Sénégal.•Lutte chimique : Ne nécessite généralement pas de traitement.
•Nom scientifique : Colletotrichum lindemuthianum•Nom commun : Anthracnose•Description des dégâts : Lésions brunes, d’abord sur les nervures des feuilles à la
face inférieure. La maladie s’étend ensuite latéralement en taches lenticulaires brun clair bordées de brun plus foncé, visibles à la face supérieure. Sur gousses, taches arrondies déprimées à bords saillants brun rougeâtre, présentant par temps humide des acervules qui apparaissent comme des gouttelettes gommeuses rosâtres.
•Stades phénologiques sensibles : De la plantule à la récolte.•Périodes de risques et conditions favorables : Températures froides (se développe
de 14 à 27 °C avec un optimum à 20 °C). Fortes pluies. Irrigation par aspersion. Forte hygrométrie (100 % d’H.R.). Cette maladie est rare au Sénégal.
•Lutte phytotechnique : Semences saines. Élimination des débris infectés. La plupart des variétés sont dotées de résistance génétique. Irrigation à la raie ou au goutte à goutte.
•Lutte chimique : Traitement des semences avec un fongicide. La protection en cours de culture se fera de l’apparition des premières feuilles vraies à l’apparition des gousses.
•Nom scientifique : Fusarium solani f. sp. phaseoli•Nom commun : Fusariose du collet•Autre plantes hôtes : Légumineuses.•Description des dégâts : Plants chétifs ou flétrissement des plantules. Présence
de lésions longitudinales et rougeâtres sur la base de la tige. Nécrose des racines. Racine principale rougeâtre.
•Stades phénologiques sensibles : Du stade plantule à l’apparition des boutons floraux.
•Périodes de risques et conditions favorables : Températures optimales de 20 à 25 °C. Excès d’azote dans le sol. Compaction du sol aggrave les dégâts.
•Lutte phytotechnique : Rotation d’au moins 3 ans. Semer peu profond. Soigner la préparation. Ecarter les sols les plus exposés au développement de la maladie.
•Lutte chimique : Il n'existe pas de traitements chimiques efficaces.
•Nom scientifique : Isariopsis griseola (Phaeoisariopsis griseola)•Nom commun : Taches angulaires des feuilles•Description des dégâts : Taches angulaires, brun grisâtres, sur les feuilles, limitées
par les nervures. Sur la face inférieure des feuilles, on peut distinguer des petites touffes de couleur foncée. Sur gousses, lésions arrondies brun rougeâtre à brun noirâtre.
•Stades phénologiques sensibles : De la floraison à la fin de période de récolte•Périodes de risques et conditions favorables : Temps humide et frais (20 à 25 °C),
optimum 24 °C. Micro-environnement humide créé dans une culture trop dense.•Lutte phytotechnique : Utilisation de semences saines. Rotation de deux ans
minimum. Élimination immédiate des fanes après la dernière récolte.•Lutte chimique : Inutile car l’attaque est tardive au Sénégal.
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•Nom scientifique : Macrophomina phaseoli (Rhizoctonia bataticola)•Nom commun : •Autres plantes hôtes : pomme de terre, arachide•Description des dégâts : Pourriture sèche pouvant apparaître au niveau des
cotylédons, du point de croissance et du collet sous forme de noircissement. Sur la zone malade se développent des petits points noirs correspondant aux pycnides.
•Stades phénologiques sensibles : Plantule.•Périodes de risques et conditions favorables : Temps chaud et sec. Arrosage
insuffisant.•Lutte phytotechnique : Rotation d’au moins 3 ans. Eviter le précédent cultural
arachide ou pomme de terre.•Lutte chimique : Traitement préventif des plantules.
•Nom scientifique : Pythium aphanidermatum•Nom commun : Fonte des semis•Autres plantes hôtes : Aubergine, concombre, laitue, maïs, melon, piment,
poivron, pomme de terre, tomate.•Description des dégâts : Flétrissement brutal des plants. Ramollissement et
pourriture humide sur racines, collet et parfois tige. Apparition d’un mycélium blanc fragile. Après récolte la maladie peut se développer sur les gousses dans les caissettes d’exportation.
•Stades phénologiques sensibles : Levée à la récolte.•Périodes de risques et conditions favorables : Temps chaud et humide. Surface du
sol humide en permanence.
•Lutte phytotechnique : Ne pas semer en conditions asphyxiantes.•Lutte chimique: Traitement des semences et traitements préventifs en cours de
culture
•Nom scientifique : Rhizoctonia solani (Thanatephorus cucumeris)•Nom commun : Fonte de semis, rhizoctone brun•Autres plantes hôtes: Allium, aubergine, carotte, chou, fraisier, gombo, laitue,
melon, pomme de terre, tomate.•Description des dégâts :
Fonte de semis - Affaiblissement, jaunissement ou flétrissement des plantules. Présence de chancres rougeâtres et déprimés sur le collet. Nécrose sèche du pivot et des radicelles. Des petits chancres concaves apparaissent parfois sur les gousses en période de récolte.
•Stades phénologiques sensibles : Plantule jusqu’à 21 jours après semis pour la fonte de semis. De l’apparition des boutons floraux à la récolte pour la maladie de la toile.
•Période de risques et conditions favorables : Températures supérieures à 24-26 °C, accompagnées d’une humidité élevée. Pluies abondantes et irrigation par aspersion excessive.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes ++ ++ ++ + + ++ +++ +++ +++ +++ +++ +++
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes 0 0 0 0 0 + ++ +++ +++ +++ +++ ++
Vallée du
Fleuve0 0 0 0 0 + ++ +++ +++ +++ ++ 0
Basse
Casamance0 0 0 0 + ++ +++ +++ +++ +++ +++ ++
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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•Lutte phytotechnique : Rotation de 3 à 6 ans. Ne pas semer trop profondément. Éviter l’excès d’irrigation. Éviter l’eau ou un sol trop salés. Ne pas semer trop dense. Élimination des fanes dès la fin des récoltes. Semences saines. Irriguer au goutte à goutte ou à la raie. Eviter le précédent cultural pomme de terre. Utiliser des fertilisations foliaires pour compenser les difficultés d’alimentation de la plante par les racines.
•Lutte chimique : Traitement des semences. Traitements préventifs en cours de culture.
•Nom scientifique : Sclerotium rolfsii (= Corticum rolfsii)•Nom commun : Pourriture du collet•Autres hôtes : pomme de terre, carotte, tomate, bulbes d’oignon.•Description des dégâts : Flétrissement des plantes. Au niveau du collet; lésions
brun clair, mycelium blanc et épais avec des sclérotes sphériques (1 mm de diamètre), blancs puis beiges.
•Stades phénologiques sensibles : De la levée à la floraison.•Périodes de risques et conditions favorables : Temps chaud (26 à 35 °C) et humide,
sol trop humide, matière organique mal décomposée, carence en azote dans le sol.
•Lutte phytotechnique : Éviter l’excès d’irrigation et la matière organique mal décomposée. Élimination des fanes dès la fin des récoltes. Rotation d’au moins 3 ans.
•Lutte chimique : Enrobage des semences avec un fongicide. Traitements fongicides après la levée.
•Nom scientifique : Uromyces appendiculatus•Nom commun : Rouille commune du haricot•Autres plantes hôtes : Plantes des genres Vigna et Phaseolus.•Description des dégâts : Les dégâts apparaissent principalement sur feuille, sous la
forme de petites (1 à 2 mm de diamètre) pustules jaunes, devenant rapidement des masses de spores brun-rouge au milieu d’une tache jaune. Le halo jaune n’apparaît pas chez certaines variétés, les symptômes sont alors plus discrets. Sur les plantes fortement attaquées les feuilles se dessèchent et tombent. Les gousses sont parfois attaquées.
•Stades phénologiques sensibles : De la floraison à la récolte.•Période de risques et conditions favorables : Temps assez frais (18 à 24 °C) avec
humidité élevée de façon prolongée. Fumure azotée excessive et manque de potasse favorisent la maladie.
•Lutte phytotechnique : Éviter de cultiver dans des cuvettes où le brouillard persiste longtemps le matin. Éviter d’arroser le soir ou la nuit. Bien équilibrer les fumures azotées et potassiques. Détruire les résidus de culture.
•Lutte chimique : Chaque semaine en préventif de l’apparition des boutons floraux à la floraison ou dès l’apparition des premières taches en traitement curatif (former le personnel se trouvant souvent dans le champ de façon régulière (ouvriers, gardiens, ...) afin que les premiers symptômes soit détectés rapidement).
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes +++ +++ ++ 0 0 0 0 0 0 0 0 ++
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes 0 0 0 + + ++ +++ +++ +++ +++ ++ ++
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4.1.4. Insectes•Nom scientifique : Bemisia tabaci•Nom commun : Mouche blanche•Description des dégâts : L’adulte a 1 mm de long. le corps est jaune et les ailes sont
blanches. Il peut transmettre des viroses aux plantes.•Stades phénologiques sensibles : De la levée à la floraison.•Périodes de risques et conditions favorables : Biotope humide et abrité. Les vents
secs lui sont défavorables.
•Lutte phytotechnique : éliminer résidus de culture, adventices.•Lutte chimique: En lutte préventive traiter au début du cycle jusqu’à la floraison.
En curatif dès l’apparition des mouches blanches.
•Nom scientifique : Ophiomyia phaseoli•Nom commun : Mouche du haricot•Autres hôtes : légumineuses•Description des dégâts : La plante est affaiblie à cause de la présence d’une larve
dans la tige au niveau du collet, elle peut flétrir et se dessécher. La tige se fendille au niveau du collet, s’épaissit et émet des racines adventives, on aperçoit la pupe, petit tonnelet brunâtre. Ces attaques favorisent les maladies du collet. Les plantes attaquées ont les feuilles zébrées de lignes claires à reflets argentés.
•Stades phénologiques sensibles : Stade plantule.•Périodes de risques et conditions favorables : Les plantes non vigoureuses sont
plus facilement attaquées. Les dégâts sont généralement peu importants au Sénégal.
•Lutte phytotechnique : Éviter la culture répétée de haricot sur le même terrain.•Lutte chimique : Traiter les semences, le sol ou les plantules avec un produit
systémique.
•Nom scientifique : Helicoverpa armigera (Heliothis armigera)•Nom commun : La noctuelle de la tomate•Autres plantes hôtes : Tomate, maïs, pois, arachide, chou, cultures florales, piment,
poivron, gombo, oignon, aubergine,...•Description des dégâts : La chenille ronge les gousses et dévore les graines. La
chenille, à son complet développement atteint 40 mm de long. La coloration est assez variable, allant du brun très foncé au vert ou jaune. Des lignes sinueuses noires et blanches parcourent le corps sur toute sa longueur. Les dégâts peuvent apparaître après la récolte dans les caissettes d’exportation car les oeufs et les jeunes chenilles ne sont pas facilement visibles lors du triage.
•Stades phénologiques sensibles : De la nouaison à la récolte.•Périodes de risques et conditions favorables :
• Lutte biologique : Il y a possibilité d’utiliser des produits à base de Bacillus thuringiensis.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes +++ +++ +++ +++ ++(+) +(++) +(++) + + + + ++(+)
Vallée du
Fleuve+++ +++ ++(+) ++(+) +(+) 0 0 0 0 0 +(+) ++(+)
Région Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes ++ + + + + + + + ++ + + + + + + ++ +
Basse
Casamance/ / / / / / / / / + + + + + + ++ +
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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•Lutte chimique : En lutte préventive traiter chaque semaine à partir de la nouaison et pendant toute la période de récolte. En curatif traiter à partir de 1 % de gousses attaquées. La lutte préventive sera préférée car des lots de haricot vert peuvent être refusés par les pays importateurs si la présence de chenilles est décelée.
•Nom scientifique : Maruca testulalis•Nom commun : Foreuse de gousses•Autres plantes hôtes : les légumineuses•Description des dégâts : La chenille ronge les gousses et dévore les graines après
avoir attaqué les organes floraux. Elle est jaune-vert avec une tête brun-orange. Elle porte des taches noires sur les segments formant des lignes longitudinales. Elle atteint 15 à 17 mm de long au dernier stade larvaire.
•Stades phénologiques sensibles : De la nouaison à la récolte.•Périodes de risques et conditions favorables : Une forte hygrométrie est favorable.
On la trouvera donc surtout en hivernage.•Lutte chimique : En lutte préventive traiter chaque semaine à partir de la nouaison
et pendant toute la période de récolte.
•Nom scientifique : Liriomyza trifolii•Nom commun : Mineuse des feuilles•Autres plantes hôtes : tomate, pomme de terre, gombo, melon, pastèque, jaxatu.•Description des dégâts : Présence de nombreuses piqûres nutritionnelles et de
galeries sinueuses à la face supérieure des feuilles. La larve a une coloration jaune orangée en fin développement.
•Stades phénologiques sensibles : Du stade plantule à la première récolte.•Périodes de risques et conditions favorables :
• Lutte phytotechnique : Éviter de cultiver sur un terrain ayant un précédent cultural très attaqué ou se trouvant à proximité d’une culture très attaquée. Variété peu sensible (Royalnel).
•Lutte chimique : Elle pose de nombreux problèmes, car la larve est endophyte (se développe dans la feuille à l’abri des pesticides). Les traitements se feront avant la période de récolte en préventif ou en curatif selon des seuils d’intervention.
•Nom scientifique : Trichoplusia ni•Nom commun : Fausse arpenteuse•Autres hôtes : chou, patate douce, cucurbitacées.•Description des dégâts : Larges trous irréguliers dans les feuilles.•Stades phénologiques sensibles : Tous les stades.•Périodes de risques et conditions favorables : Les fortes chaleurs lui sont
préjudiciables.
•Lutte chimique : Elle sera préventive ou curative (voir tableaux).
•Nom scientifique : Spodoptera exigua•Nom commun : Chenille légionnaire
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes +++ +++ +++ +++ +++ +++ ++ + + + ++ +++
Région Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes ++ ++ ++ ++ + + 0 0 0 0 0 ++
Vallée du
Fleuve+(+) +(+) +(+) + 0 0 0 0 0 0 0 +
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•Autres plantes hôtes : chou, tomate, cultures florales, Citrus.•Description des dégâts : Larges trous irréguliers dans les feuilles. La chenille
mesure de 23 à 30 mm. Sa coloration est variable et dépend du type de phase.•Stades phénologiques sensibles : Tous les stades•Période de risques et conditions favorables :
•Lutte chimique : elle sera préventive ou curative (voir tableaux)
• Nom scientifique : Calliothrips impurus et Sericothrips occipitalis• Nom commun : Thrips• Description des dégâts : Provoquent par leurs piqûres des décolorations et un affaiblissement
de la plante.• Stades phénologiques sensibles: Du stade plantule à la floraison.• Périodes de risques et conditions favorables : Pas d'informations• Lutte phytotechnique : L'irrigation par aspersion diminue les infestations.• Lutte chimique : Elle sera préventive ou curative (voir tableau)
• Nom scientifique : Mylabris sp.• Nom commun : Mylabres• Description des dégâts : L’insecte adulte dévore les fleurs. Il mesure entre 25 et 35 mm de
long. Il est noirâtre avec des larges bandes transversales jaunes ou rougeâtres sur les élytres. L’extrémité des antennes est aussi jaune ou orangé.
• Stades phénologiques sensibles : Floraison.• Périodes de risques et conditions favorables : Principalement en hivernage à partir de août.
Mais également en novembre et décembre.•Lutte phytotechnique : Récolte manuelle de l’insecte.•Lutte chimique : Difficile car ils sont peu sensibles aux insecticides.•Nom scientifique : Aphis cracivora•Nom commun : Pucerons•Description des dégâts : Peut inoculer des maladies virales aux plantes. Les colonies
peuvent envahir les jeunes pousses, la face inférieure des feuilles, les pétioles et les jeunes gousses. Les plantes fortement infestées végètent mal, leurs feuilles se recroquevillent et se boursouflent. Le miellat poisseux et luisant excrété par les pucerons recouvre la végétation, et est colonisé par un champignon saprophyte noir (fumagine) qui gêne les fonctions chlorophyllienne et respiratoire de la plante. Les gousses souillées par le miellat ou la fumagine sont dépréciées.
•Stades phénologiques sensibles : Tous les stades.•Périodes de risques et conditions favorables :
•Lutte phytotechnique : Pas d'informations.•Lutte chimique : Traitement préventifs tout au long de la culture ou traitement
curatif dès l’apparition de pucerons au stade végétatif ou dès l’apparition de colonies au stade de fructification. En cas de traitements répétés, il faut alterner des produits de familles chimiques différentes. Utiliser de préférence des produits qui respectent les ennemis naturels.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes ++ ++ +++ +++ +++ ++ ++ + + + + ++
Vallée du
Fleuve++ ++ ++ ++ 0 0 0 0 0 0 + ++
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre décembre
Niayes + ++ ++ ++ ++ + 0 0 0 0 0 +
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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4.1.5. Nématodes•Nom scientifique : Meloidogyne spp.•Nom commun : Nématodes à galles•Autres plantes hôtes : Presque toutes les espèces maraîchères sauf l'oignon, la
menthe, le fraisier, l'ail, le poireau.•Description des dégâts : Les larves pénètrent dans les racines et se fixent à
proximité de la zone vasculaire, provoquant des renflements ou galles. La forme, la taille et l'aspect des galles varient avec leur âge, leur nombre, la plante hôte, l'importance de l'attaque, l'espèce de Meloidogyne en cause, et les conditions du milieu. En cas de forte infestation, les racines peuvent être réduites à l’état de moignons boursouflés. La réduction du système racinaire et les troubles du métabolisme consécutifs à la présence des Meloidogyne se traduisent par un mauvais développement des plantes et une baisse progressive des rendements. Les Meloidogyne en blessant les racines, facilitent aussi la pénétration de micro-organismes phytopathogènes (pythium, fusarium, rhizoctonia).
•Stades phénologiques sensibles : De la levée à la floraison•Périodes de risques et conditions favorables : Toute l'année mais surtout en
période chaude . Températures cardinales (14 °C-28 °C-32 °C). Une irrigation saturante favorise la dissémination.
•Lutte phytotechnique : Le degré d'infestation d'un sol peut être réduit par la submersion des terrains irrigables qui tue par asphyxie les larves et les adultes des nématodes, par la jachère nue ou travaillée en saison sèche, ou par une rotation appropriée. L'application de matière organique bien décomposée sur la ligne de semis diminue l'infestation. Arracher et détruire les plantes dès la fin des récoltes. Eviter les brise-vents sensibles (Euphorbia, Prosopis) et les associations de plantes sensibles à cycles différents (papayer,...).
•Lutte chimique : Elle se fera en plein ou en localisé à la préparation du terrain ou une dizaine de jours après le semis en localisé.
•Nom scientifique : Pratylenchus spp•Nom commun : Nématode ectoparasite migrateur•Autres plantes hôtes : Maïs, gombo, céleri,...•Description des dégâts : Nécroses qui apparaissent brunes, rougeâtres ou noirâtres
sur les racines. Affaiblissement de la plante.•Stades phénologiques sensibles : De la levée à la floraison•Périodes de risques et conditions favorables : Toute l'année mais surtout en
période chaude (> 30 °C). Une irrigation saturante favorise la dissémination.•Lutte phytotechnique : Le degré d'infestation d'un sol peut être réduit par la
submersion des terrains irrigables qui tue par asphyxie les larves et les adultes des nématodes, par la jachère nue ou travaillée en saison sèche, ou par une rotation appropriée. L'application de matière organique bien décomposée selon la ligne de semis diminue l'infestation. Arracher et détruire les plantes dès la fin des récoltes.
•Lutte chimique : Elle se fera en plein ou en localisé à la préparation du terrain ou une dizaine de jours après le semis en localisé.
4.1.6. virusAucun virus n’a été identifié jusqu’à présent sur haricot au Sénégal.
4.2. TRAITEMENTS phyTOSANITAIRESLes conseils pour les traitements sont donnés dans 2 tableaux, le premier (tableau 1 - pages 23 à 26) traite de stratégies de traitement tandis que le second indique les principales caractéristiques des matières actives et des produits commerciaux pour aider à un choix judicieux (tableau 2 - page 29 à 36).
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4.2.1 Stratégies de traitementLe premier tableau permet deux types de stratégie de traitement:
1. Uniquement des traitements préventifs : Les traitements se font lorsque les risques sont moyens ou élevés pour la région dans laquelle se trouve la culture. S’il n’y a pas d’information, la décision de traiter doit être prise selon l’expérience acquise les années précédentes ou selon ce qui se passe dans les autres régions. Si le maraîcher dispose d’expériences complémentaires ou différentes sur les périodes de risques, il devra en tenir compte pour le choix de ces traitements. Il fera de même s’il applique des techniques culturales qui permettent de diminuer les risques d’apparitions de certains ravageurs.
2. Traitements préventifs et traitements sur seuils d’intervention : Pour les ravageurs ne disposant pas de seuil d’intervention, les traitements se font lorsque les risques sont moyens ou élevés pour la région dans laquelle se trouve la culture. Pour les ravageurs où un seuil d’intervention existe, les traitements seront réalisés lorsque ce seuil est atteint ou dépassé. Les observations se feront le jour qui précède la date prévue pour les traitements quand les risques sont moyens ou élevés. Elles se feront sur une ou deux feuilles et une ou deux gousses par plante. Le nombre de plantes à observer dépendra du temps disponible et de la surface de la parcelle à contrôler (par ex: 50 plants pour 100 à 500 m², 100 plants pour 500 à 1000 m², 150 plants pour 1.000 à 2.000 m², 200 plants pour 2.000 à 5.000 m², 250 plants pour 5000 à 10.000 m²).
La partie gauche du tableau présente les ravageurs (colonne 2) à contrôler au cours des différents stades de développement de la plante (colonne 1 - N.j.a.s.= nombre de jours après semis). Dans la colonne 3 sont indiquées les matières actives conseillées; dans certains cas, le choix de la matière active dépend du moment prévu pour la première récolte (respect des délais d’utilisation avant récolte). Lors du choix parmi les matières actives conseillées, il faudra veiller à alterner ou à associer des matières actives de groupes chimiques différents. Les matières actives conseillées sont classées par ordre décroissant de préférence. Le classement a été fait selon des critères d’efficacité et de compatibilité avec le concept de Production et Protection Intégrées (PPI).
La partie droite du tableau indique les seuils d’intervention applicables et les périodes de risques d’apparition des ravageurs pour 3 régions du Sénégal.
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
25
hARIcOT vERT ravageurs à controler et matières actives conseillées
N. j. Ravageurs Matières actives
a. s.10 Nématodes si traitement non effectué à la préparation du sol : traitement localisé du sol avec oxamyl,
éthoprophos ou cadusaphosOphiomyia phaseoli traitement localisé du sol avec oxamyl ou traitement foliaire avec un produit systémique ***
(acéphate, diméthoate, ...)Rhizoctonia solani *** iprodione, thiophanate-méthyl ou carbendazime si semences non traitées au Monceren
Fusarium solani *** il n’existe pas de lutte chimique efficace en cours de culture, lutter par des pratiques culturales adéquates
Pythium spp. *** si semences non traitées contre cette maladie: propamocarbe Hcl * ou métalaxyl
Sclerotium rolfsii *** si semences non traitées: quintozène *, fénarimol *, propinèbe, triforine, dichlofluanide, manèbe ou thirame
17 Rhizoctonia solani *** si semences non traitées au Monceren: iprodione, thiophanate-méthyl ou carbendazime
Fusarium solani *** il n’existe pas de lutte chimique efficace en cours de culture, lutter par des pratiques culturales adéquates
Pythium spp. *** si semences non traitées contre cette maladie: propamocarbe Hcl * ou métalaxylSclerotium rolfsii *** quintozène *, fénarimol *, propinèbe, triforine, dichlofluanide, manèbe ou thirame
Liriomyza trifolii si sol non traité avec oxamyl: cyromazine *, abamectine *, ou méthamidophosPucerons ** pyrimicarbe (ou autre aphicide spécifique), acéphate, diméthoate
Mouche blanche ** acéphate ou diméthoate 24 Rhizoctonia solani *** iprodione, thiophanate-méthyl, ou carbendazime
Pythium spp. *** propamocarbe Hcl * ou métalaxylSclerotium rolfsii *** quintozène *, fénarimol *, propinèbe, triforine, dichlofluanide, manèbe ou thirame
Uromyces appendiculatus ** manèbe, mancozèbe, manèbe + zinèbe, manèbe + thiophanate-méthyl, ou chlorothalonil
Colletotrichum et Isariopsis ne nécessitent généralement pas de traitements préventifs car les risques sont faibles (manèbe + thiophanate-méthyl)
Liriomyza trifolii si sol non traité avec oxamyl: cyromazine *, abamectine *, ou méthamidophos
Pucerons ** pyrimicarbe (ou autre aphicide spécifique), acéphate, diméthoate
* produits non disponibles au Sénégal ** bien mouiller la face inférieure des feuilles *** traiter feuillage et collet**** nombre de galeries/feuille ***** % de feuilles portant ce ravageur ****** % de feuilles avec dégâts visibles
Périodes de risques et seuils d’intervention
Région Mois Seuils
J F M A M J J A S O N D
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
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Niayes
Fleuve 1 % *****
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Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes dès
FLeuve apparitions
basse casamaNce symptômes
Niayes
Fleuve
Basse Casamance
Niayes
Fleuve 0,5 ****
basse casamaNce
Niayes
Fleuve 1 % *****
basse casamaNce
pas de risque risque faible risque moyen
risque élevé pas d’information non disponible
RADHORT - PUBLICATIONS
26
hARIcOT vERT ravageurs à controler et matières actives conseillées
N. j. Ravageurs Matières actives
a. s.
24 Mouche blanche ** acéphate ou diméthoate
Trichoplusia ni acéphate ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Spodoptera exigua acéphate ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Tetranychus sp. ** dicofol + tétradifon, fenbutatin-oxyde, ou héxythiazox
31 Helicoverpa armigera
endosulfan, méthomyl, ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Maruca testulalis endosulfan, méthomyl, ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Liriomyza trifolii si récolte avant 52 jours: cyromazine *, abamectine * si récolte à partir de 52 jours: cyromazine *, abamectine * , ou méthamidophos
Pucerons ** pyrimicarbe (ou autre aphicide spécifique), dichlorvos, mévinphos, endosulfan, méthomyl, malathion
Mouche blanche buprofézine *, dichlorvos, méthomyl, ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Trichoplusia ni dichlorvos, méthomyl, ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Spodoptera exigua dichlorvos, méthomyl, ou pyréthrinoïdes (bifenthrine, cyperméthrine, cyfluthrine, ...)
Mylabris spp. la lutte chimique est difficile car ils sont peu sensibles aux insecticides
Tetranychus sp. si récolte avant 46 jours: héxythiazox *, fenbutatin-oxyde *, bifenthrine *si récolte à partir de 46 jours: dicofol + tétradifon, héxythiazox *, fenbutatin-oxyde *, ou bifenthrine *
Uromyces appendiculatus
si récolte avant 52 jours: chlorothalonil si récolte à partir de 52 jours: manèbe, mancozèbe, manèbe + zinèbe, manèbe + thiophanate-méthyl, ou chlorothalonil
Colletotrichum et Isariopsis
ne nécessitent généralement pas de traitements préventifs car les risques sont faibles (manèbe + thiophanate-méthyl)
Pythium spp. si récolte à partir de 46 jours et avant 52 jours: métalaxyl - si récolte à partir de 52 jours: propamocarbe Hcl * ou métalaxyl
Pseudomonas syringae
produits cupriques (sulfate, oxychlorure, hydroxyde)
38 Helicoverpa armigera
si récolte avant 45 jours: deltaméthrine, lambda-cyalothrine ou Bacillus thuringiensis si récolte à partir de 45 jours: méthomyl ou pyréthrinoïdes (bifenthrine *, cyperméthrine, cyfluthrine, tralométhrine...ou deltaméthrine, lambda-cyalothrine)
Maruca testulalis si récolte avant 45 jours: deltaméthrine, lambda-cyalothrine si récolte à partir de 45 jours: méthomyl ou pyréthrinoïdes (bifenthrine *, cyperméthrine, cyfluthrine, tralométhrine...ou deltaméthrine, lambda-cyalothrine)
Liriomyza trifolii si récolte avant 52 jours: abamectine * - si récolte à partir de 52 jours: cyromazine *, ou abamectine *
Pucerons si récolte avant 43 jours: hepténophos - si récolte à partir de 43 jours: dichlorvos ou hepténophos si récolte à partir de 45 jours: pyrimicarbe, bifenthrine, méthomyl, malathion, dichlorvos, ou hepténophos
* produits non disponibles au Sénégal ** bien mouiller la face inférieure des feuilles *** traiter feuillage et collet
**** nombre de galeries/feuille ***** % de feuilles portant ce ravageur ****** % de feuilles avec dégâts visibles
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
27
périodes de risques et seuils d’intervention
Région Mois Seuils
J F M A M J J A S O N D
Niayes
FLeuve 1 % *****
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 5 % ******
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 5 % ******
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
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FLeuve
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FLeuve
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Niayes
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basse casamaNce
Niayes
FLeuve 1 % *****
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 1 %
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 7,5 % ******
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 7,5 % ******
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes dès
FLeuve apparition
basse casamaNce symptômes
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 1 *****
basse casamaNce
Niayes
FLeuve 1 %
basse.casamaNce
pas de risque risque faible risque moyen
risque élevé pas d’information non disponible
RADHORT - PUBLICATIONS
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LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
29
HARICOT VERT ravageurs à coNtroLer et matières actives coNseiLLées
N. j. Ravageurs Matières actives
a. s.
52 Helicoverpa armigera deltaméthrine, lambda-cyalothrine
Maruca testulalis deltaméthrine, lambda-cyalothrine
Pucerons hepténophos (délai avant récolte = 3 jours)
Trichoplusia ni deltaméthrine, lambda-cyalothrine
Spodoptera exigua deltaméthrine, lambda-cyalothrine
Mylabris spp. la lutte chimique est difficile car ils sont peu sensibles aux insecticides
Tetranychus sp. abamectine *
Pseudomonas syringae produits cupriques (sulfate, oxychlorure, hydroxyde)
59 Hélicoverpa armigera deltaméthrine, lambda-cyalothrine
et Maruca testulalis deltaméthrine, lambda-cyalothrine
66 Pucerons hepténophos (délai avant récolte = 3 jours)
Mylabris spp. la lutte chimique est difficile car ils sont peu sensibles aux insecticides
produits non disponibles au Sénégal ** bien mouiller la face inférieure des feuilles *** traiter feuillage et collet **** nombre de galeries/feuille ***** % de gousses portant ce ravageur ****** % de feuilles avec dégâts visibles
périodes de risques et seuiLs d’iNterveNtioN
Région Mois SeuilsJ F M A M J J A S O N D
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Niayes
FLeuve
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pas de risque risque faible risque moyen
risque élevé pas d’information non disponible
RADHORT - PUBLICATIONS
30
4.2.2 principales caractéristiques des produitsLa première partie de ce tableau 2 concerne les caractéristiques des produits conseillés (pages 29 à 32). La seconde partie (pages 33 à 36) traite de la toxicité, de l’impact sur la santé humaine et l’environnement des mêmes produits conseillés.
Partie 1Colonne «Délai avant récolte» Il y a un point d’interrogation quand le ou les chiffres ne concernent pas le haricot mais d’autres cultures.
Colonne des noms des produits commerciaux Le fournisseur est indiqué entre parenthèses.
Liste des types de formulation cités dans la colonne «Formulation» :EC Concentré émulsionnableSC Suspension concentréeWP Poudre mouillableDS Poudre pour traitement des semences à secSL Concentré solubleWG Granulés à disperser dans l’eauSP Poudre soluble dans l’eauGR GranulésMG Microgranulés
Partie 2Colonne «Danger pour la santé» + signifie qu’il s’agit de substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets cancérogènes, mutagènes possibles, mais pour lesquelles l’information disponible ne permet pas une évaluation satisfaisante ou de substances préoccupantes pour l’espèce humaine.
Colonne «Toxicité» de «Impact sur la santé humaine» * Toxique ** Très toxique
Colonne «Solubilité dans l’eau» Au plus cette solubilité est élevée, au plus les risques de pollution de l’eau sont élevés.
Colonne «Danger pour les écosystèmes aquatiques» ***Très dangereux
5. ESTIMATION du cOÛT d’uNE cuLTuRE (hORS AMORTISSEMENTS TERRAIN,...) EN FcFA
La colonne minimum présente le coût des intrants en prenant, pour chaque poste, les quantités ou doses les plus faibles.
La colonne maximum fait l’inverse.L’agriculteur, au vu de ce tableau, doit impérativement choisir tout ce qui
permet de réduire le coût de sa culture sans en altérer le rendement.
Charges de culture Minimum MaximumSemences 95.000 200.000Nématicides 100.000 500.000Autres phyto 100.000 270.000Fertilisation 100.000 290.000Irrigation (100 FCFA/m3) 280.000 800.000Main d’oeuvre (200 FCFA/h) 360.000 480.000Amortissement matériel 100.000 100.000d’entretien/récolte --------------- ----------------- 1.135.000 2.640.000
LA CULTURE DU HARICOT NAIN AU SÉNÉGAL
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Sclerotium
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Liriomyza
Maruca
Mouche blanche
Mylabris
Ophiomyia
pucerons
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Thrips
Trichoplusia
Nématodes
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peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
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Irritant pour la peau (P), les yeux (Y), les voies respiratoires (V)
Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
Dangereux pour l'environnement (N)
Solubilité dans l'eau en mg/l
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Danger pour écosystèmes aquatiques
Dangereux pour poissons (P), gibier (G), abeilles (A), autres insectes pollinisateurs (I), insectes auxiliaires (X), faune sauvage (F)
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Toxicité par contact avec la peau (P), par inhalation (H), par ingestion (I)
Nocif par contact avec la peau (P), par inhalation (H), par ingestion (I)
Irritant pour la peau (P), les yeux (Y), les voies respiratoires (V)
Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
Dangereux pour l'environnement (N)
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Dangereux pour poissons (P), gibier (G), abeilles (A), autres insectes pollinisateurs (I), insectes auxiliaires (X), faune sauvage (F)
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RADHORT - PUBLICATIONS
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Classement
Danger pour la santé
Toxicité par contact avec la peau (P), par inhalation (H), par ingestion (I)
Nocif par contact avec la peau (P), par inhalation (H), par ingestion (I)
Irritant pour la peau (P), les yeux (Y), les voies respiratoires (V)
Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
Dangereux pour l'environnement (N)
Solubilité dans l'eau en mg/l
Mobilité dans le sol
Danger pour écosystèmes aquatiques
Dangereux pour poissons (P), gibier (G), abeilles (A), autres insectes pollinisateurs (I), insectes auxiliaires (X), faune sauvage (F)
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La Production et Protection Intégrées appliquée aux cultures maraîchères en Afrique soudano-sahélienne
CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURECAMBÉRÈNE – DAKAR