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CIRCULAIRE
Sujet : Assiette des cotisations à compter du 1er janvier 2016 Suppression de la réglementation relative aux sommes versées à
l’occasion du départ d’une entreprise dites « sommes isolées » Complément à la circulaire Agirc-Arrco 2014-8-DRJ du 30 juin 2014 Madame, Monsieur le Directeur, Par circulaire Agirc-Arrco 2014-8-DRJ du 30 juin 2014, nous vous avons informé de
la décision des Partenaires sociaux de supprimer la réglementation spécifique relative
aux sommes versées à l’occasion du départ de l’entreprise en dehors de la rémunération
normale - dites « sommes isolées » - pour les sommes versées à compter du
1er janvier 2016.
1. Dispositif général à compter du 1er janvier 2016 Les sommes entrant dans l’assiette sociale, versées ou non à l’occasion du départ de
l’entreprise, sont soumises à cotisations de retraite complémentaire dans les conditions et
limites des assiettes générales Agirc (articles 5 et 6 de la Convention collective nationale du
14 mars 1947) et Arrco (articles 12 et 13 §1 de l’Accord du 8 décembre 1961).
Pour l’Arrco - la tranche 1 (T1), pour les salariés cadres et non cadres, limitée au plafond de la sécurité sociale (PSS) ; - la tranche 2 (T2), pour les seuls salariés non cadres, comprise entre le PSS et 3 PSS. Pour l’Agirc - la tranche B (TB), pour les salariés cadres, comprise entre le PSS et 4 PSS ; - la tranche C (TC), pour les salariés cadres, comprise entre 4 PSS et 8 PSS.
Le 22/10/2015
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2. Cas d’application à compter du 1er janvier 2016
2.1. Sommes versées à l’occasion ou après la rupture du contrat de travail
Les sommes versées à l’occasion ou après la rupture du contrat de travail, à l’exception des
sommes versées de manière échelonnée et des rappels de salaires versés en exécution
d’une décision de justice (cf. points 2.2 et 2.3), s’ajoutent, par rattachement, aux
rémunérations de la dernière période d’emploi pour un même employeur et sont soumises à
cotisations dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco de ladite période d’emploi.
Les taux de cotisation à retenir sont ceux en vigueur à la date de versement des sommes.
Exemple 1 : Salarié dont le contrat de travail est rompu le 31 décembre 2015.
Les sommes versées le 31 décembre 2015 à l’occasion du départ sont traitées en
application de la règle de régularisation annuelle des rémunérations et des règles
spécifiques Agirc et/ou Arrco dites « sommes isolées ».
Les sommes versées postérieurement, par exemple le 15 janvier 2016, s’ajoutent, par
rattachement, aux rémunérations de la dernière période d’emploi et sont soumises à
cotisations dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco ; elles ne sont donc pas affectées
aux assiettes spécifiques Agirc et/ou Arrco dites « sommes isolées » calculées à titre définitif
au 31 décembre 2015.
Exemple 2 : Salarié dont le contrat de travail est rompu le 30 avril 2016.
Il perçoit une somme le 1er novembre 2016. Cette somme s’ajoute, par rattachement, aux
rémunérations de la dernière période d’emploi, du 1er janvier au 30 avril 2016, et est soumise
à cotisations dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco.
Exemple 3 : Salarié dont le contrat de travail est rompu le 30 avril 2016.
Il perçoit une somme le 1er novembre 2016 et une autre somme le 1er décembre 2016. Ces
sommes s’ajoutent, par rattachement, aux rémunérations de la dernière période d’emploi, du
1er janvier au 30 avril 2016, et sont soumises à cotisations dans la limite des assiettes Agirc
et/ou Arrco.
Exemple 4 : Salarié dont le contrat de travail est rompu le 31 octobre 2016.
Il perçoit une somme le 3 décembre 2016 et une somme le 1er février 2017.
La somme versée le 3 décembre 2016 s’ajoute, par rattachement, aux rémunérations de la
dernière période d’emploi, du 1er janvier au 31 octobre 2016, et est soumise à cotisations
dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco.
La somme versée le 1er février 2017 s’ajoute également, par rattachement, aux
rémunérations de la dernière période d’emploi, du 1er janvier au 31 octobre 2016, et est
soumise à cotisations dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco.
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2.2. Sommes versées de manière échelonnée après la rupture du contrat de travail
Cela concerne notamment les indemnités de non concurrence.
L’indemnité versée à compter du 1er janvier 2016 est assujettie à cotisations de retraite
complémentaire et continue d’être traitée comme un salaire d’activité.
Les assiettes et les cotisations de retraite complémentaire sont calculées sur la base des
paramètres applicables à l’exercice de versement (plafond, assiette et taux de cotisations).
A chaque versement, il est procédé à une régularisation des plafonds et des cotisations pour
tenir compte de l’ensemble de la rémunération perçue au cours d’un même exercice pour un
même employeur.
2.3. Rappels de rémunérations versés à la suite d’une décision de justice
La règle commune aux régimes Agirc et Arrco rappelée ci-après n’est pas modifiée.
En l’absence de rupture du contrat de travail, le rappel de salaires est ajouté aux
rémunérations de l’exercice de versement dans la limite des assiettes Agirc et/ou Arrco de la
dernière période d’emploi.
Lorsque le rappel est versé après la rupture du contrat de travail, le rappel de salaires est
traité séparément dans la limite annuelle de 3 PSS pour un non cadre et de 8 PSS pour un
cadre sans considération de la situation du participant (actif au titre d’une nouvelle
entreprise, participant chômeur, malade,…).
Dans les deux cas, les assiettes et les cotisations de retraite complémentaire sont calculées
sur la base des paramètres applicables à l’exercice de versement (assiettes, plafond et taux
de cotisation).
Les questions ayant trait à l’interprétation ou à l’application de ces règles doivent être
soumises à la Direction des affaires réglementaires et juridiques du GIE AGIRC-ARRCO.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Directeur, l’expression de ma considération distinguée. Le Directeur Général,