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LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR@DisneynatureFRDisneynatureFR

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DOSSIER PÉDAGOGIQUE

prĂ©sente une production Bonne piocHe cinÉMA et pApriKA FiLMS

en ASSociAtion Avec WiLd-toucH production

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LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA

document d’accompagnement initiĂ© par parenthĂšse cinĂ©ma.auteurs : eva baldi, professeure agrĂ©gĂ©e de sciences de la vie et de la terre,

maryline dornat, professeure de sciences de la vie et de la terre

et karine merigeau, conseillÚre pédagogique sciences.

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SOMMAIRE

PROPOSITIONS DE SÉANCES ET SÉQUENCES

LIENS AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4

ENSEIGNEMENT PRATIQUE INTERDISCIPLINAIRE EN 5ÈME OU EN 4ÈME

ACTIVITÉ SVT N°1 : EXPLIQUER QUELQUES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATIQUES

ACTIVITÉ SVT N°2 : DIFFÉRENCE ENTRE MÉTÉO ET CLIMAT ; LES GRANDES ZONES CLIMATIQUES DE LA TERRE

ACTIVITÉ SVT N°3 : EXPLIQUER COMMENT UNE ACTIVITÉ HUMAINE PEUT MODIFIER L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES

SCÉNARIO CONCEPTUEL

COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN

ACTIVITÉ 1 : SITUER LE CONTINENT SUR LA PLANÈTE

ACTIVITÉ 2 : LE COMPORTEMENT DU MANCHOT DANS SON MILIEU DE VIE

ACTIVITÉ 3 : LE VIVANT, SA DIVERSITÉ ET LES FONCTIONS QUI LE CARACTÉRISENT

ACTIVITÉ 4 : IMPACTS HUMAINS SUR L’ENVIRONNEMENT

FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 2 ET CYCLE 3

FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 4

CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LES PROGRAMMES DU CYCLE 2 ET CYCLE 3

L’EMPEREUR - LE FILM

À PROPOS DE DISNEYNATURE

CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4

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L’EMPEREUR LE FILM

L’HISTOIREÀ travers le regard et les souvenirs de son aĂźnĂ©, un jeune manchot se prĂ©pare Ă  vivre son premier voyage
RĂ©pondant par instinct au mystĂ©rieux appel qui l’incite Ă  rejoindre l’ocĂ©an, dĂ©couvrez les incroyables Ă©preuves qu’il devra Ă  son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espĂšce.Marchez avec lui dans les paysages Ă©phĂ©mĂšres de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent Ă  chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorĂ©s.

UN FILM IMPULSE PAR L’EXPEDITION « WILD-TOUCH ANTARCTICA »InitiĂ©e par Luc Jacquet et son ONG WILD-TOUCH, l’expĂ©dition artistique et scientifique Wild-Touch Antarctica coproduite par ARTE France, Paprika Films, Wild-Touch Production, AndromĂšde OcĂ©anologie et CNRS Images, en association avec Blancpain, l’IPEV et les TAAF s’est dĂ©roulĂ©e Ă  l’automne 2015.

Pour la premiĂšre fois, une Ă©quipe artistique a pu capter pendant 45 jours, avec du matĂ©riel et des techniques perfectionnĂ©s, l’extraordinaire biodiversitĂ© terrestre et sous-marine d’un des plus beaux Ă©cosystĂšme au monde pour nous livrer un tĂ©moignage exceptionnel de l’incroyable faune polaire et enquĂȘter sur l’impact du changement climatique sur ce continent dĂ©sormais fragilisĂ©.

Sous la glace, Laurent Ballesta, photographe plongeur et biologiste marin a rĂ©alisĂ© avec son Ă©quipe de plongeurs un dĂ©fi technique et humain en dĂ©couvrant Ă  des profondeurs jusque-lĂ  inexplorĂ©es une biodiversitĂ© mĂ©connue. Sur la glace, Vincent Munier, photographe des milieux extrĂȘmes, a rĂ©vĂšlĂ© en image la vie animale en Terre AdĂ©lie. Avec sa propre sensibilitĂ©, Luc Jacquet a explorĂ© l’univers polaire.En collaboration avec l’équipe de scientifiques de Christophe Barbraud, directeur de recherche au CNRS, l’expĂ©dition s’est fait le mĂ©diateur d’un monde en pleine mutation.

Autant de tĂ©moignages sensibles d’un sanctuaire exigeant et fragile, partagĂ©s avec le public via des expĂ©riences pluri mĂ©dias complĂ©mentaires : beaux livres, expositions photo, musĂ©ographie, documentaires TV, VR360°, et dĂ©sormais un film.

www.wildtouch-expeditions.com

«Cet Appel secret, cet instinct qui permet Ă  l’empereur de rĂ©aliser le prodige d’ĂȘtre vivant lĂ  oĂč plus personne d’autre ne vit, m’est apparu comme une rĂ©vĂ©lation au cours de mon dernier voyage. Je ne l’avais pas perçu lorsque j’avais Ă©crit LA MARCHE DE L’EMPEREUR obnubilĂ© par la surface visible de l’histoire naturelle de cette famille qui se bat le temps d’une saison pour Ă©lever son petit. Cette fois, j’ai cĂŽtoyĂ© les empereurs avec un regard apaisĂ©, disponible, et j’ai Ă©tĂ© bouleversĂ© par le magnĂ©tisme de l’Appel.» Luc Jacquet

AU CƒUR DE L’ANTARCTIQUE AVEC LUC JACQUETL’Antarctique, ce bout du monde, ce continent des extrĂȘmes Ă  la beautĂ© envoutante
 Ma passion naĂźt en 1991 lors d’un hivernage scientifique pour lequel je sĂ©journe quatorze mois sur la base Dumont d’Urville dans le cadre d’un programme d’écologie du CNRS. Avant mon dĂ©part, je rencontre le rĂ©alisateur suisse Hans Ulrich Schlumpf qui m’encourage Ă  profiter de cette occasion unique pour faire des images. Je passe des mois Ă  filmer les empereurs avec un plaisir fou. Selon lui, j’avais un Ɠil, je devais continuer. J’ai changĂ© de carriĂšre : j’avais trouvĂ© le moyen de voyager et un prĂ©texte pour retourner en Antarctique ce dont je mourais d’envie. Par la suite j’ai tournĂ© des documentaires pour la tĂ©lĂ©vision en gardant en tĂȘte qu’il y avait une histoire formidable Ă  raconter autour du manchot empereur. AprĂšs plusieurs annĂ©es Ă  chercher un producteur, Bonne Pioche et un distributeur Disney France s’en sont emparĂ©s. Les prises de vues de LA MARCHE DE L’EMPEREUR ont durĂ© treize mois, un dĂ©lai nĂ©cessaire pour filmer l’ensemble du cycle de reproduction des manchots. A la sortie du film, j’ai Ă©tĂ© empotĂ© par un tourbillon : 2 millions de spectateurs en France un CĂ©sar et un Oscar
 Le succĂšs Ă©tait phĂ©nomĂ©nal. J’ai apprĂ©hendĂ© ce qui m’arrivait avec candeur et enthousiasme. Une vie bouleversĂ©e Ă  jamais.

L’APPEL DE L’ANTARCTIQUE L’Antarctique m’obsĂšde et me transporte. Chaque fois que j’y retourne c’est un rĂȘve, un Ă©blouissement et une aventure. La magie demeure intacte. J’y ai passĂ© trois ans et demi en temps cumulĂ© et je ne m’en lasserai jamais.Au fond de moi, je gardais le sentiment de ne pas avoir tout racontĂ© des empereurs, qu’une partie de leur vie m’échappait encore. Au point de remuer ciel et terre pour organiser cette nouvelle expĂ©dition Ă  Dumont d’Urville sur l’archipel de Pointe GĂ©ologie, l’un des plus beaux endroits au monde.Pour s’y rendre, il faut vingt-quatre heures d’avion de Paris Ă  Hobart, en Tasmanie, puis onze jours de bateau Ă  cĂŽtoyer les icebergs en affrontant les tempĂȘtes. Nous sommes arrivĂ©s Ă  onze, onze regards partis dans le cadre de l’expĂ©dition artistique et scientifique « Wild-Touch Antarctica » pour tĂ©moigner de la beautĂ©, de l’incroyable biodiversitĂ© de ce lieu et apporter une vision inĂ©dite de l’Archipel. JĂ©rĂŽme Bouvier, camĂ©raman et ami de longue date ; Eric Munch ingĂ©nieur du son ; l’ocĂ©anographe-photographe Laurent Ballesta, Yanick Gentil et Thibault Rauby qui ont plongĂ© et remontĂ© de somptueuses images sous-marines des empereurs ; CĂ©dric Gentil, assistant rĂ©alisateur et plongeur lui-mĂȘme, Emmanuel Blanche le mĂ©decin assurant la sĂ©curitĂ© des plongeurs ; Manuel LefĂšvre venu nous filmer au quotidien pour partager notre aventure, Guillaume Chamerat le seul assistant camĂ©ra de l’expĂ©dition chargĂ© de prendre soin du matĂ©riel et des images tournĂ©es et Vincent Munier le cĂ©lĂšbre photographe animalier venu immortaliser ce lieu extraordinaire.

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A peine arrivĂ©, j’ai posĂ© mon sac et je suis parti sur la manchotiĂšre, oĂč la colonie est installĂ©e. Cela faisait douze ans que je n’avais pas revu les empereurs. Je les retrouvais enfin, comme s’ils n’avaient pas bougĂ©, que le temps s’était arrĂȘtĂ© depuis ma derniĂšre venue. Quelle Ă©motion devant ces 7000 empereurs ! Nous Ă©tions lĂ  pour deux mois, de novembre Ă  dĂ©cembre lors du printemps austral originellement pour filmer les images d’un projet multimĂ©dias. J’allais pouvoir prendre le temps de les observer Ă  nouveau, de les suivre en permanence afin d’étudier leurs comportements avec cette libertĂ© extraordinaire de les filmer. J’avais plus de maturitĂ© pour apprĂ©cier le privilĂšge absolu que j’avais d’ĂȘtre lĂ .

PLONGÉES PROFONDES EN ANTARCTIQUE, UNE PREMIÈRE MONDIALE Plus de dix ans aprĂšs le tournage de LA MARCHE DE L’EMPEREUR, le matĂ©riel a Ă©videmment beaucoup Ă©voluĂ©. J’avais envie d’en profiter pour faire des images qui rendent vraiment justice Ă  l’émouvante beautĂ© de l’Antarctique. Les avancĂ©es technologiques nous ont permis de ramener des images incroyables, d’essayer la vidĂ©o 360° et de capter un son plus immersif. Mais la rĂ©elle prouesse vient de l’équipe de plongeurs menĂ©e par Laurent Ballesta (Biologiste naturaliste marin, spĂ©cialiste mondial de la photographie sous-marine). Elle a rĂ©alisĂ© une premiĂšre mondiale en faisant une sĂ©rie de plongĂ©es profondes Ă  plus de 70 mĂštres dans l’ocĂ©an antarctique Ă  -1,8°C. Leurs compĂ©tences techniques et leur savoir-faire humain nous ont permis de dĂ©couvrir une facette de l’empereur totalement mĂ©connue du grand public: sa vie sous-marine. GrĂące aux images rĂ©coltĂ©es lors de ces plongĂ©es, on observe l’empereur sous l’eau, dans son Ă©lĂ©ment. Gracieux, c’est un virtuose de la nage parfaitement adaptĂ© Ă  la vie aquatique.

Jamais personne avant eux n’avait plongĂ© aussi profondĂ©ment et aussi longtemps dans l’ocĂ©an polaire Austral. C’était Ă©puisant. Pour trois heures dans l’eau, il fallait six heures de prĂ©paration, puis six heures de rĂ©paration et de rangement aprĂšs la plongĂ©e. Pour rĂ©sister au froid, les plongeurs Ă©taient Ă©quipĂ©s de quatre couches de vĂȘtements superposĂ©s, auxquelles s’ajoutaient des cagoules, des gants, des Ă©quipements pour respirer et d’autres pour faire les prises de vue. Au total, 90 kg de matĂ©riel sur le dos. Le moindre mouvement Ă©tait compliquĂ©. Ces plongeurs aguerris avaient soudain l’impression d’ĂȘtre redevenus dĂ©butants. Peu d’hommes sont capables de rĂ©aliser ces plongĂ©es engagĂ©es et risquĂ©es. Il faut un mental d’acier, une trĂšs grande expĂ©rience, une excellente connaissance du matĂ©riel et une condition physique irrĂ©prochable. Une fois sous l’eau, la moindre erreur est fatale. Je crois qu’ils se sont vraiment fait peur Ă  certains moments. Les plongeurs doivent respecter de trĂšs longs paliers de dĂ©compression pour Ă©liminer les grandes quantitĂ©s de gaz neutre accumulĂ©es. Si ces paliers ne sont pas respectĂ©s, les plongeurs risquent des accidents de dĂ©saturation qui peuvent ĂȘtre mortels. Il est donc impossible de remonter vite, mĂȘme si l’on est Ă©puisĂ© ou gelĂ©. Et la plupart de ces plongĂ©es Ă©taient des plongĂ©es sous plafond, c’est Ă  dire sous une Ă©paisse couche de glace. Une fois sous l’eau, il fait complĂštement nuit, les plongeurs Ă©voluaient Ă  la lumiĂšre de leurs projecteurs. Leur plus grande angoisse Ă©tait de ne pas rĂ©ussir Ă  remonter Ă  la surface, coincĂ©s par le couvercle de glace. Pour retrouver le trou par lequel ils se mettaient Ă  l’eau, ils dĂ©roulaient un fil d’Ariane, une ligne de vie lumineuse dont ils ne s’éloignaient jamais.

Au total, les plongeurs ont visitĂ© une vingtaine de sites diffĂ©rents et menĂ© une trentaine de plongĂ©es, une vĂ©ritable performance. Ils remontaient chaque fois avec des images toujours plus surprenantes. Le contraste entre ce monde aquatique et celui visible sur la banquise est saisissant. Sous l’eau, il existe une biodiversitĂ© trĂšs riche et colorĂ©e, ce monde jusqu’alors inconnu se dĂ©voilait chaque jour un peu plus grĂące Ă  leurs images.

UN CONTINENT À PART Cette expĂ©dition a Ă©tĂ© physiquement trĂšs Ă©prouvante pour tous les membres de l’équipe, sans compter que les nuits Ă©taient courtes. En plein printemps austral, le soleil ne se couche jamais vraiment, la nuit est comme un long crĂ©puscule. Les lumiĂšres sont magnifiques, nous en avons profitĂ© pour tourner des images. MalgrĂ© la fatigue, nous avions conscience de la chance d’ĂȘtre lĂ , en Antarctique, ce continent blanc, terre de paix et de science qui n’appartient Ă  personne, aux cĂŽtĂ©s de cette espĂšce animale Ă©blouissante. C’est grĂące Ă  l’Empereur que je fais ce mĂ©tier, que lors de mon premier hivernage en Antarctique j’ai tenu une camĂ©ra pour la premiĂšre fois de ma vie. Mais cela va encore plus loin. Je vois les empereurs comme des sentinelles. En plein hiver austral ils sont le poste avancĂ© de la vie, au-delĂ  de la colonie il n’y a plus rien, seul un continent battu par les vents les plus violents de la planĂšte. Pour survivre dans ces conditions hostiles, les empereurs se sont dĂ©tachĂ©s de tout le superflu. Je pense que l’humanitĂ© ne serait pas tout Ă  fait la mĂȘme sans eux. Leur familiaritĂ© vis-Ă -vis des ĂȘtres humains, leur silhouette qui rappelle la nĂŽtre, leur marche sur le mĂȘme rythme que nous
 Leur prĂ©sence est incroyable. Rien ne me touche autant que d’ĂȘtre auprĂšs d’eux et j’espĂšre avec L’EMPEREUR partager avec le plus grand nombre l’émotion et le bonheur qu’ils me procurent. Ils m’ont apportĂ© mes plus beaux souvenirs. Il m’est impensable qu’on ne transmette pas Ă  nos enfants la chance de vivre cela. MĂȘme si cette chance est minime, presque impossible tant les empereurs vivent au bout du monde. Mais savoir qu’ils existent ouvre nos horizons, nous fait rĂȘver.

Cet univers est aujourd’hui menacĂ©. Les courants changent, modifiant le mouvement des glaces, favorisant certaines espĂšces, en pĂ©nalisant d’autres. Pour la premiĂšre fois depuis des siĂšcles, il pleut en Antarctique mettant en danger les poussins empereurs dont le duvet n’est pas Ă©tanche les premiers mois. Il fait ici si froid, que mouillĂ©s, les poussins meurent gelĂ©s. Et depuis peu de la vĂ©gĂ©tation apparaĂźt, bouleversant l’écosystĂšme. Alors oui, si L’EMPEREUR peut aider Ă  ouvrir les yeux et susciter des vocations je serai le plus heureux des hommes.

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CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN

AVEC LES PROGRAMMES

CYCLE 2 CYCLE 3

prĂ©sente une production Bonne piocHe cinÉMA et pApriKA FiLMS

en ASSociAtion Avec WiLd-toucH production

LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA

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PROPOSITIONS DE SÉANCES ET SÉQUENCES

SÉQUENCE 1 : L’ANTARCTIQUE

SÉANCE CYCLE DOMINANTE

1-1 Situer le continent sur la planĂšte 2 Questionner le monde

1-2 Etudier le climat 3 GĂ©ographie

1-3 Le cycle de l’eau aux pîles 2 Questionner le monde

1-4 Les glaces polaires 3 Sciences

1-5 La faune de l’Antarctiquehttp://www.chile-excepcion.com/guide-voyage/faune-et-flore/faune/faune-antarctique 2 Questionner le monde

1-6 Impacts humains sur l’environnement 3 Sciences

SÉQUENCE 2 : LE MANCHOT EMPEREUR

SÉANCE CYCLE DOMINANTE

2-1 DĂ©couvrir les manchots 2 Questionner le monde

2-2 Caractéristiques physiques et morphologiques du manchot empereur 2 Questionner le monde

2-3 Adaptabilité du manchot au milieu marin 3 Sciences

2-4 Cycle de vie du manchot empereurhttp://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/comment-le-manchot-est-devenu-un-nageur-hors-pair_6458

2 Questionner le monde

2-5 Comportement du manchot empereur dans son milieu de vie 2 Questionner le monde

2-6 Menaces 3 Sciences

SÉQUENCE 3 : L’EXPÉDITION

SÉANCE CYCLE DOMINANTE

3-1 PrĂ©paration de l’expĂ©dition, les mĂ©tiers concernĂ©s 3 Sciences

3-2 La vie en Antarctique 3 Sciences

3-3 Le matériel de tournage 3 Sciences

3-4 Impacts de l’Homme 3 Sciences

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SCÉNARIO CONCEPTUEL N O T I O N S A C Q U I S E S E N F I N D E S É A N C E

L’Antarctique est le continent situĂ© autour du pĂŽle Sud de la planĂšte. Il est entourĂ© par les ocĂ©ans Atlantique, Pacifique et Indien qui forment l’ocĂ©an Austral. Le continent Antarctique, le seul recouvert de glace, est aussi appelĂ© le continent blanc ou continent austral. Sa surface est environ une fois et demie plus grande que celle du continent europĂ©en et son altitude moyenne de 2km en fait le continent le plus Ă©levĂ© du monde.

SÉANCE 1-1

L’altitude, le faible ensoleillement, l’isolement par le courant ocĂ©anique circumpolaire Antarctique et le pouvoir rĂ©flĂ©chissant de la glace font du continent Antarctique le plus froid de tous. Le vent, soufflant en rafales de plusieurs centaines de km/h se transforme en blizzard. L’altitude Ă©levĂ©e du continent entraĂźne des prĂ©cipitations sous forme de neige, qui au fil des ans, couche aprĂšs couche, se compacte et se transforme en glace formant ainsi un glacier. Lorsque l’étendue du glacier recouvre la terre ferme et atteint plusieurs milliers de mĂštres d’épaisseur, on parle de calotte polaire ou inlandsis.

SÉANCES 1-2, 1-3 ET 1-4

Lorsque le glacier arrive en bord de mer, les barriĂšres de glace (ou falaises pouvant atteindre de 100 Ă  1000 mĂštres d’épaisseur) de l’Inlandsis encore attachĂ©es au continent, peuvent alors se briser en morceaux de tailles diffĂ©rentes. Les blocs ainsi formĂ©s se dĂ©tachent du continent et sont emportĂ©s par l’ocĂ©an, on dit que le glacier vĂȘle. Ces Ăźlots ou blocs de glace d’eau douce sont appelĂ©s des icebergs.

SÉANCES 1-3 ET 1-4

Chaque hiver, lorsque le froid polaire s’installe (–40°C), la surface de l’ocĂ©an se refroidit (autour de -2°C) et se solidifie formant alors les premiers cristaux de glace: la banquise. La forme, la surface et l’épaisseur de cette eau salĂ©e gelĂ©e varient selon la saison. La flottabilitĂ© de la banquise est due Ă  l’écart entre la densitĂ© de la glace et celle de l’eau liquide: la glace, moins dense, subit la poussĂ©e d’ArchimĂšde.

SÉANCE 1-4

Le plancton, abondant dans les eaux polaires est Ă  l’origine de toute chaĂźne alimentaire aquatique. Le krill, constituĂ© de nombreuses espĂšces de crustacĂ©s dont la plus frĂ©quente ressemble Ă  une crevette, se nourrit de plancton. Au cƓur du rĂ©seau alimentaire, le krill sert de nourriture de base aux poissons, oiseaux et mammifĂšres marins.

SÉANCE 2-5

Du fait de son climat trĂšs rude, l’Antarctique est le plus grand dĂ©sert du monde, personne n’y habite, exceptĂ© quelques scientifiques venus de multiples pays pour mener des recherches notamment sur sa biodiversitĂ©. Presque toute la vie en Antarctique est concentrĂ©e dans la mer ou sur la banquise, l’environnement marin est extrĂȘmement riche.

SÉANCE 3-2

L’Antarctique subit l’impact de l’homme ce qui fragilise les Ă©cosystĂšmes polaires. Les eaux antarctiques attirent les pĂȘcheurs de baleines ou de krills. Des traces de pollution survenues Ă  des milliers de kilomĂštres se retrouvent dans la glace de l’Antarctique : gaz Ă  effet de serre, pesticides, poussiĂšres d’éruptions volcaniques, particules radioactives Ă©mises lors des essais nuclĂ©aires, particules de plastique qui prĂ©sentent des risques dÂŽingestion pouvant crĂ©er des Ă©touffements. Tout au long de la chaĂźne alimentaire, ces polluants se concentrent dans les organismes (planctons, poissons, mammifĂšres en mer par exemple).

SÉANCES 1-6 ET 3-4

La faune antarctique est constituĂ©e principalement d’animaux carnivores. L’animal le plus reprĂ©sentatif du continent est sans doute le manchot empereur, le seul oiseau Ă  se reproduire en Antarctique pendant l’hiver austral. Il doit y affronter des conditions climatiques extrĂȘmes avec des vents pouvant souffler jusqu’à 250 km/h. Le manchot s’est adaptĂ© de maniĂšre remarquable Ă  ce milieu : ses plumes sont trĂšs isolantes, ses membres sont rĂ©duits pour diminuer la perte de chaleur, et les individus se regroupent les uns contre les autres en « tortue » pour lutter contre le froid. La tempĂ©rature peut alors y monter Ă  plus de 35°C, quand la tempĂ©rature extĂ©rieure est Ă  -50°C !

SÉANCES 1-5 ET 2-3

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COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN

CYCLE 2 CYCLE 3ATTENDUS DE FIN DE CYCLE

Identifier les trois Ă©tats de la matiĂšre et observer ces changements d’états. Identifier un changement d’état de l’eau dans un phĂ©nomĂšne de la vie quotidienne.

MAT

IÈRE

ATTENDUS DE FIN DE CYCLEDĂ©crire les Ă©tats et la constitution de la matiĂšre Ă  l’échelle macroscopique.

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESReconnaĂźtre les Ă©tats de l’eau et leur manifestation dans divers

phénomÚnes naturels.

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESMettre en Ɠuvre des observations et des expĂ©riences pour caractĂ©riser

un Ă©chantillon de matiĂšre.

ATTENDUS DE FIN DE CYCLEConnaßtre les caractéristiques du monde vivant, ses interactions, sa diversité.

VIVA

NT

ATTENDUS DE FIN DE CYCLEClasser les organismes, exploiter les liens de parenté pour comprendre

et expliquer l’évolution des organismes.Expliquer l’origine de la matiĂšre organique des ĂȘtres vivants et son devenir.

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESIdentifier les interactions des ĂȘtres vivants entre eux et avec leur milieu.

(Activité 2)

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESUtiliser diffĂ©rents critĂšres pour classer les ĂȘtres vivants. (ActivitĂ© 3)

Identifier les matiĂšres Ă©changĂ©es entre un ĂȘtre vivant et son milieu de vie.

ATTENDUS DE FIN DE CYCLESituer un lieu sur une carte ou un globe ou un Ă©cran informatique.

ESPA

CETE

RRE ATTENDUS DE FIN DE CYCLE

Identifier les enjeux liĂ©s Ă  l’environnement.

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESRepĂ©rer la position des autres continents. (ActivitĂ© 1)

CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉESIdentifier quelques impacts humains dans un environnement. (ActivitĂ© 4)

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquerPRATIQUER DES LANGAGES

Communiquer Ă  l’oral et Ă  l’écrit, en cultivant prĂ©cision, syntaxe et richesse de vocabulaire.

Lire et comprendre des textes documentaires illustrés.

Rendre compte des observations, expériences, hypothÚses, conclusions en utilisant un vocabulaire précis.

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyenADOPTER UN COMPORTEMENT ETHIQUE

ET RESPONSABLEDĂ©velopper un comportement responsable vis-Ă -vis de l’environnement et de la santĂ© grĂące Ă  une attitude raisonnĂ©e fondĂ©e sur la connaissance.

Relier des connaissances acquises en sciences à des questions d’environnement.

Domaine 4 : Les systĂšmes naturels et les systĂšmes techniques

PRATIQUER DES DEMARCHES SCIENTIFIQUESPratiquer, avec l’aide du professeur, quelques moments

d’une dĂ©marche d’investigation.

Proposer, avec l’aide du professeur, une dĂ©marche pour rĂ©soudre un problĂšme ou rĂ©pondre Ă  une question de nature scientifique.

Domaine 2 : Les mĂ©thodes et outils pour apprendreS’APPROPRIER DES OUTILS ET DES MÉTHODES

Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser une expérience.

Garder une trace écrite des recherches, observations et des expériences réalisées.Organiser seul ou en groupe un espace de réalisation expérimentale.

Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre en relation pour rĂ©pondre Ă  une question.

COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN

DE CONNAISSANCES, DE COMPÉTENCES ET DE CULTURE (BO N°17 DU 23 AVRIL 2015)

BULLETIN OFFICIEL SPÉCIAL N°11 DU 26 NOVEMBRE 2015 PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE ET DU COLLÈGE

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FICHES D’ACTIVITÉS

CYCLE 2 CYCLE 3

prĂ©sente une production Bonne piocHe cinÉMA et pApriKA FiLMS

en ASSociAtion Avec WiLd-toucH production

LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA

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ACTIVITÉ 1 : SITUER LE CONTINENT SUR LA PLANÈTE

ÉTAPES DE LA DÉMARCHE

D’INVESTIGATION

MODALITÉS PÉDAGOGIQUES RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE

OBJECTIF SPÉCIFIQUE IDENTIFIER LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAYSAGE

RELEVÉ DES OBSERVATIONS Groupe de 4

Noter ce qui caractérise :Le sol, le climatLa faune, la floreLes habitations

ComplĂšte leurs observations avec le groupe.

Sur leur cahier de recherche, garde une trace descriptive de leurs observations (lien avec

le français).

MISE EN COMMUN PUIS SYNTHÈSE COLLECTIVE Groupe classe

Anime la discussionSynthétise

Connaissez-vous d’autres paysages qui ressemblent à

celui-ci ?

Justifie ses choix puis complĂšte ses observations.

Grille de caractĂ©ristique d’un paysage.

QUESTIONNEMENTSET CONCEPTIONS

PREMIÈRES

OÙ SE SITUE L’ANTARCTIQUE CE CONTINENT DE GLACE SUR LA PLANÈTE?

Classe entiùreQu’est-ce qu’un continent ?

Sur quel continent vivons-nous ? Connaissez-vous d’autres continents ?

Puis 5 minutes en individuel avant d’engager une discussion en petits groupes de 4.

S’accorde sur la dĂ©finition de ce qu’est un continent et partage leurs connaissances sur le nombre, les noms des

continents.

Un continent est une grande Ă©tendue de terre Ă  la surface de la planĂšte. Il y a plusieurs pays sur un mĂȘme continent. Les continents ne sont pas tous de

la mĂȘme taille.Sur la planĂšte, il y a des

continents et des océans.

HYPOTHÈSESExemple : Je pense que ce con-tinent est situé au nord car il

fait trĂšs froid.

INVESTIGATION DOCUMENTAIRE

(LIVRE OU VIDÉO)

PremiĂšre partie individuelle puis en groupe.L’enseignant peut proposer des documents diffĂ©rents selon les

groupes.

Propose une localisation des continents identifiés.

RETOUR SUR L’HYPOTHÈSE

L’enseignant peut proposer une animation sur les climats et paysages de la citĂ© des sciences.

Invalidation de l’hypothĂšse citĂ©e en exemple.

Formulation d’une nouvelle hypothùse.

SYNTHÈSE COLLECTIVECONFRONTATION AU

SAVOIR ÉTABLI

Classe entiĂšre.Le maĂźtre regroupe les productions communes.

Anime la discussion sur les similitudes/différences.

Expose leur positionnement des continents et océans au

tableau.

Affichage collectif en mĂȘme temps qu’individuel

sur un planisphĂšre identique.

APPORT DE CONNAISSANCES VIDÉO SUR « POURQUOI FAIT-IL FROID AU PÔLE ? »

Conseils : varier les reprĂ©sentations de la planĂšte en proposant des vues non centrĂ©es sur le continent europĂ©en.Utiliser planisphĂšre, globe, carte interactive. D’autres sĂ©ances sont nĂ©cessaires Ă  l’ancrage de cette nouvelle notion. Prolongement : chaque groupe peut crĂ©er un puzzle des continents.

http://www.educapoles.org/fr/multimedia/animation_detail/pourquoi_fait-il_froid_aux_ples/

PrĂ©supposĂ© : les Ă©lĂšves ont prĂ©alablement visionnĂ© le film qui a suscitĂ© leur intĂ©rĂȘt.En amont, l’enseignant leur a demandĂ© de focaliser leur attention sur les paysages prĂ©sents dans le film. Un travail d’apprentissage autour des critĂšres Ă  observer peut ĂȘtre judicieusement menĂ© au prĂ©alable en classe.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE OU EXEMPLES DE TRAVAUX

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ACTIVITÉ 2 : LE COMPORTEMENT DU MANCHOT DANS SON MILIEU DE VIE

ÉTAPES DE LA DÉMARCHE

D’INVESTIGATION

MODALITÉS PÉDAGOGIQUES RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE

OBJECTIF SPÉCIFIQUE RECONNAÎTRE LA DIVERSITÉ DES ÊTRES VIVANTS PRÉSENTS DANS UN MILIEU

CONCEPTIONS PREMIÈRES

1 planche de photos pour chacun

Consigne : Trier les photos d’ĂȘtres vivants en deux tas :

ceux présents dans le film et ceux absents.

Individuellement, il se remémore le film.

Sur leur cahier de recherche, positionne les photos en deux

colonnes.

CONFRONTATION Petits groupesAnime la discussion

Synthétise.

Compare avec ses pairs, argumente. Colle les photos aprĂšs accord.

SYNTHÈSE COLLECTIVE Classe entiĂšre Justifie ses choix.Affichage : la diversitĂ© des ĂȘtres vivants prĂ©sents en

Antarctique.

QUESTIONNEMENTSET CONCEPTIONS

PREMIÈRES

QUELLES RELATIONS LE MANCHOT EMPEREUR ENTRETIENT-IL AVEC LES AUTRES ÊTRES VIVANTS ?

Classe entiùreS’assure que la question est comprise

Fait un parallĂšle avec un Ă©lĂšve et les relations qu’il peut avoir avec d’autres camarades ou avec ses parents, ses professeurs


DĂ©finit les relations qui peuvent exister entre

individus.

Les différents types de relation (intra ou

interspĂ©cifiques) peuvent faire l’objet d’une trace Ă©crite.

HYPOTHÈSESSelon le niveau de classe, l’enseignant peut faire travailler tous les Ă©lĂšves sur les relations trophiques ou confier Ă  des groupes

d’élĂšves diffĂ©rents des Ă©tudes relationnelles diffĂ©rentes.

Exemple : Je pense que le manchot mange les autres

animaux.

INVESTIGATION DOCUMENTAIRE

(LIVRE OU VIDÉO)

PremiĂšre partie individuelle puis Parmi les ĂȘtres vivants prĂ©sents dans le film, retrouver qui est

mangé par qui ?Illustre la consigne avec un exemple au tableau pour bien

comprendre la flÚche « est mangé par ».

Identifie les proies (krill, poisson, calamar) et les

prédateurs (en mer : phoques léopard, orques ; sur terre : oiseaux skua, pétrel géant).

SYNTHÈSE COLLECTIVECONFRONTATION AU

SAVOIR ÉTABLI

Classe entiĂšreLe maĂźtre regroupe les productions communes.

Anime la discussion sur les similitudes/différences.

Expose leur production au tableau.

Justifie leur chaĂźne alimentaire.

Affichage collectif en mĂȘme temps qu’individuel

sur un planisphĂšre identique.

APPORT DE CONNAISSANCES

LA PLACE D’UN ÊTRE VIVANT DANS UNE CHAÎNE ALIMENTAIRE REPRÉSENTE SON NIVEAU TROPHIQUE. PRODUCTEURS PRIMAIRES/CONSOMMATEURS/DÉCOMPOSEURS

http://manchots.com/regime-alimentaire/http://soutien67.free.fr/svt/animaux/zoo/monde/pages/banquise_antarctique/banquise_antarctique.htm

PrĂ©supposĂ© : les Ă©lĂšves ont prĂ©alablement visionnĂ© le film qui a suscitĂ© leur intĂ©rĂȘt.En amont, l’enseignant leur a demandĂ© de focaliser leur attention sur les ĂȘtres vivants prĂ©sents dans le film et les relations qui existent entre eux.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE OU EXEMPLES DE TRAVAUX

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ACTIVITÉ 3 : LE VIVANT, SA DIVERSITÉ ET LES FONCTIONS QUI LE CARACTÉRISENT

Classer les organismes , exploiter les liens de parentĂ© pour comprendre et expliquer l’évolution des organismes.ActivitĂ© : Laura lit un article de presse sur la faune de l’Antarctique et explique Ă  son frĂšre LĂ©o comment classer les ĂȘtres vivants en groupes emboitĂ©s . LĂ©o propose de rĂ©unir dans un mĂȘme groupe le Phoque de Weddell et le Manchot empereur mais Laura lui explique que c’est le PĂ©trel qui se trouve avec le Manchot.

Consigne : AprĂšs avoir complĂ©tĂ© le tableau de caractĂšres ,construis une classification sous forme de groupes emboĂźtĂ©s en plaçant les 4 espĂšces ci-dessus dans le bon groupe, puis explique Ă  LĂ©o pourquoi le Manchot empereur ne peut pas ĂȘtre placĂ© dans le mĂȘme groupe que le Phoque de Weddell.

KRILL ANTARTICA

TAILLE : 3 À 6 CM - POIDS : 2 G

TAILLE : 200 CM D’ENVERGURE - POIDS : 4,5 KG

PÉTREL GÉANT MANCHOT EMPEREUR

PHOQUE DE WEDDELL

TAILLE : 2,5 À 3,2 M - POIDS : 300 À 420 KG

TAILLE : 1,1 À 1,2 M - POIDS : 20 À 40 KG

YEUX ET BOUCHE

QUATRE MEMBRES POILS PLUMES SQUELETTE

EXTERNESQUELETTE

INTERNE

KRILL ANTARCTIQUE Absent

PHOQUE DE WEDDELL Présent

MANCHOT EMPEREUR Présent

PÉTREL GÉANT PrĂ©sent

TABLEAU DE CARACTÈRES DE 4 ESPÈCES DE LA FAUNE ANTARCTIQUE

OEIL

SQUELETTE EXTERNE

MEMBRESPOSTÉRIEURS

MEMBRESANTÉRIEURS

POILS COURTS ÉPAIS

OEIL

OEIL

PLUMAGE BRUN

AILES LONGUES

MEMBRES POSTÉRIEURS

PALMÉS

5 PAIRESDE PATTES

OEIL

MEMBRE ANTÉRIEUR

PLAT

PLUMES

MEMBRES POSTÉRIEURS

COURTS

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ACTIVITÉ 4 : IMPACTS HUMAINS SUR L’ENVIRONNEMENT

ÉTAPES DE LA DÉMARCHE

D’INVESTIGATION

MODALITÉS PÉDAGOGIQUES RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE

OBJECTIF SPÉCIFIQUE RELEVER LES TRACES LAISSÉES PAR LES ÉLÈVES DANS LA CLASSE À L’ISSUE DE LA JOURNÉE

CONCEPTIONS PREMIÈRES

5 minutes en phase individuelle puis 10 minutes

en binĂŽme

Faire regarder la classe en arrivant le matin et comparer

juste avant le retour Ă  la maison.

Que voyez-vous ?

RelĂšve les traces, indices qui montrent qu’ils Ă©taient en

classe aujourd’hui.

Sur leur cahier de recherche, pour mémoire.

MISE EN COMMUN PUIS SYNTHÈSE COLLECTIVE Groupe classe Anime la discussion

Synthétise. Partage ses idées, argumente.

La façon dont nous vivons, nous nous comportons laisse

des traces autour de nous. Sur la planùte aussi, l’homme

a un impact sur notre environnement.

CONCEPTIONS PREMIÈRES

QUELLES TRACES L’HOMME PEUT-IL LAISSER DERRIÈRE LUI EN ANTARCTIQUE ?

Les déchets (organiques et non-organiques)

La surpĂȘcheLa pollution (air-eau).

HYPOTHÈSES Des hypothĂšses diffĂ©rentes peuvent ĂȘtre testĂ©es selon les groupes.

Exemple : Je pense que si l’homme pĂȘche tous les poissons, les manchots

empereurs n’auront plus assez de nourriture.

Ecris son hypothÚse et cherche à la vérifier.

INVESTIGATION DOCUMENTAIRE

(LIVRE OU VIDÉO)

Article de journal et vidéohttp://geopolis.francetvinfo.fr/surpeche-du-krill-la-chaine-alimentaire-menacee-en-antarctique-103199

RelĂšve les raisons de cette surpĂȘche.

SYNTHÈSE COLLECTIVEClasse entiÚre

Chaque groupe expose ses hypothÚses et le résultat de ses recherches.

Affichage collectif en mĂȘme temps qu’individuel.

APPORT DE CONNAISSANCES

LA FAÇON DONT NOUS VIVONS PARTOUT DANS LE MONDE INFLUENCE L’ENSEMBLE DE LA PLANÈTE ET MENACE LA BIODIVERSITÉ. IL Y A DES SOLUTIONS SI NOUS FAISONS ATTENTION.

IL FAUT BIEN CONNAÎTRE ET COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR ET PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT.

DÉBAT Quelles actions dans notre quotidien peut-on envisager pour diminuer notre impact Ă©cologique ?

PrĂ©supposĂ© : les Ă©lĂšves ont prĂ©alablement visionnĂ© le film qui a suscitĂ© leur intĂ©rĂȘt.

Poursuivre cette activité par des séances plus proches du quotidien des élÚves et mener des actions concrÚtes faisant sens (exemple : la gestion des déchets dans la classe, la cour, le recyclage de ses déchets, leur maßtrise).

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CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN

AVEC LES PROGRAMMES

CYCLE 4

prĂ©sente une production Bonne piocHe cinÉMA et pApriKA FiLMS

en ASSociAtion Avec WiLd-toucH production

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LIENS AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4

FRANCAISLangage oral :Comprendre et interprĂ©ter des messages et des discours oraux complexes.Identification des visĂ©es d’un discours oral, hiĂ©rarchisation des informations qu’il contient, mĂ©morisation des Ă©lĂ©ments importants.

Lecture et comprĂ©hension de l’écrit et de l’image :Lire des images, des documents composites (y compris numĂ©riques) et des textes non littĂ©raires.CaractĂ©ristiques des diffĂ©rents documents Ă©tudiĂ©s (scientifiques, mĂ©diatiques, composites
).

Culture littĂ©raire et artistique :L’ĂȘtre humain est-il maitre de la nature ?Interroger le rapport de l’ĂȘtre humain Ă  la nature Ă  partir de textes et d’images empruntĂ©s aux reprĂ©sentations de la nature Ă  diverses Ă©poques, en relation avec l’histoire des arts, et saisir les retournements amorcĂ©s au XIXe siĂšcle et prolongĂ©s Ă  notre Ă©poque ;Comprendre et anticiper les responsabilitĂ©s humaines aujourd’hui.

ARTS PLASTIQUESLa représentation ; images, réalité et fiction :La narration visuelle : mouvement et temporalité suggérés ou réels, dispositif séquentiel et dimension temporelle, durée,vitesse, rythme, montage, découpage, ellipse


HISTOIRE DES ARTSLes arts Ă  l’ùre de la consommation de masse (de 1945 Ă  nos jours) :Arts, Ă©nergies, climatologie et dĂ©veloppement durable.

EDUCATION MORALE ET CIVIQUEExpliquer le lien entre l’engagement et la responsabilitĂ© :Les responsabilitĂ©s individuelles et collectives face aux risques majeurs.

HISTOIRE ET GEOGRAPHIEPrĂ©venir les risques, s’adapter au changement global :Le changement global et ses principaux effets gĂ©ographiques rĂ©gionaux.Des espaces transformĂ©s par la mondialisation :Mers et OcĂ©ans : un monde maritimisĂ©.

PHYSIQUE-CHIMIEOrganisation et transformations de la matiĂšre :DĂ©crire la constitution et les Ă©tats de la matiĂšre (changements d’états de la matiĂšre; conservation de la masse, variation du volume, tempĂ©rature de changement d’état).DĂ©crire et expliquer des transformations chimiques (interprĂ©ter une formule chimique en termes atomiques : dioxygĂšne, dihydrogĂšne, diazote, eau, dioxyde de carbone).

Des signaux pour observer et communiquer - les signaux sonores :DĂ©crire les conditions de propagation d’un son.Relier la distance parcourue par un son Ă  la durĂ©e de propagation (vitesse de propagation ; notion de frĂ©quence : sons audibles, infrasons et ultrasons).

SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRELa planĂšte Terre, l’environnement et l’action humaine :Expliquer quelques phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques et climatiques (mĂ©tĂ©orologie ; dynamique des masses d’eau ; courants ocĂ©aniques ; les grandes zones climatiques de la Terre, les changements climatiques actuels, influence des activitĂ©s humaines sur le climat).Relier les connaissances scientifiques sur les risques liĂ©s aux activitĂ©s humaines (pollution de l’air et des mers, rĂ©chauffement climatique...) aux mesures de prĂ©vention (quand c’est possible), de protection, d’adaptation, ou d’attĂ©nuation.Expliquer comment une activitĂ© humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes en lien avec quelques questions environnementales globales.Proposer des argumentations sur les impacts gĂ©nĂ©rĂ©s par le rythme, la nature (bĂ©nĂ©fices/nuisances), l’importance et la variabilitĂ© des actions de l’ĂȘtre humain sur l’environnement.

Le vivant et son Ă©volution :Relier l’étude des relations de parentĂ© entre les ĂȘtres vivants, et l’évolution (caractĂšres partagĂ©s et classification ; les grands groupes d’ĂȘtres vivants, dont Homo sapiens, leur parentĂ© et leur Ă©volution).Relier, comme des processus dynamiques, la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et la biodiversitĂ© (diversitĂ© et dynamique du monde vivant Ă  diffĂ©rents niveaux d’organisation ; diversitĂ© des relations interspĂ©cifiques ; diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein d’une population).

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FICHES D’ACTIVITÉS

CYCLE 4

prĂ©sente une production Bonne piocHe cinÉMA et pApriKA FiLMS

en ASSociAtion Avec WiLd-toucH production

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ENSEIGNEMENT PRATIQUE INTERDISCIPLINAIRE EN 5ÈME OU EN 4ÈME

COMMENT PRÉSERVER LE MANCHOT EMPEREUR ?

PRÉSENTATION :‱ ProblĂ©matique :Le manchot empereur ne fait pas partie des espĂšces menacĂ©es Ă  l’heure actuelle (d’aprĂšs l’UICN : l’Union Internationale pour la Conservation

de la Nature). Cependant, les zoologistes estiment que les activitĂ©s humaines pourraient faire de cet animal une espĂšce menacĂ©e. ▶ Comment prĂ©server le manchot empereur ?

‱ ThĂ©matique interdisciplinaire : « Transition Ă©cologique et dĂ©veloppement durable ».

‱ Niveau : Cycle 4 – 5°/4°.

OBJECTIFS :‱ Apport dans le parcours citoyen : adopter un comportement responsable face à l’environnement.

‱ Apport dans les cinq domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture :

‱ Domaine 1. Les langages pour penser et communiquer : ▶ ComprĂ©hension et expression en utilisant la langue française Ă  l’oral et Ă  l’écrit. ▶ ComprĂ©hension et expression en utilisant les langages mathĂ©matiques, scientifiques et informatiques.

‱ Domaine 2. Les mĂ©thodes et outils pour apprendre : ▶ Apprentissage du travail coopĂ©ratif et collaboratif. ▶ Education aux mĂ©dias et Ă  l’information.

‱ Domaine 3. La formation de la personne et du citoyen : ▶ Evaluation critique de l’information et des sources d’un objet mĂ©diatique. ▶ Evaluation de l’impact des dĂ©couvertes et innovations sur notre vie, notre vision du monde et notre rapport Ă  l’environnement.

‱ Domaine 4. Les systĂšmes naturels et les systĂšmes techniques : ▶ Prise de conscience des risques, qu’ils soient naturels ou liĂ©s aux activitĂ©s humaines, en analysant les causes et consĂ©quences naturelles et humaines. ▶ Distinction entre une information scientifique vulgarisĂ©e et une information pseudo-scientifique grĂące au repĂ©rage d’indices pertinents et Ă  la validation des sources. ▶ RĂ©investissement des connaissances fondamentales pour comprendre et adopter un comportement responsable vis-Ă -vis de l’environnement et des ressources de la planĂšte. ▶ DiffĂ©renciation entre responsabilitĂ©s individuelle et collective.

‱ Domaine 5. Les reprĂ©sentations du monde et l’activitĂ© humaine : ▶ Formation aux responsabilitĂ©s d’homme, de femme et de citoyen(ne)s. ▶ ComprĂ©hension de l’existence de liens Ă©troits entre les sciences, les technologies et les sociĂ©tĂ©s.

‱ Apport dans les champs disciplinaires :

‱ SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE :

La planĂšte Terre, l’environnement et l’action humaine ▶ Expliquer quelques phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques et climatiques (mĂ©tĂ©orologie ; dynamique des masses d’eau ; courants ocĂ©aniques ; les grandes zones climatiques de la Terre, les changements climatiques actuels, influence des activitĂ©s humaines sur le climat). ▶ Relier les connaissances scientifiques sur les risques liĂ©s aux activitĂ©s humaines (pollution de l’air et des mers, rĂ©chauffement climatique...) aux mesures de prĂ©vention (quand c’est possible), de protection, d’adaptation, ou d’attĂ©nuation. ▶ Expliquer comment une activitĂ© humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes en lien avec quelques questions environnementales globales. ▶ Proposer des argumentations sur les impacts gĂ©nĂ©rĂ©s par le rythme, la nature (bĂ©nĂ©fices/nuisances), l’importance et la variabilitĂ© des actions de l’ĂȘtre humain sur l’environnement.

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Le vivant et son Ă©volution ▶ Relier l’étude des relations de parentĂ© entre les ĂȘtres vivants, et l’évolution (caractĂšres partagĂ©s et classification ; les grands groupes d’ĂȘtres vivants, dont Homo sapiens, leur parentĂ© et leur Ă©volution). ▶ Relier, comme des processus dynamiques, la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et la biodiversitĂ© (diversitĂ© et dynamique du monde vivant Ă  diffĂ©rents niveaux d’organisation ; diversitĂ© des relations interspĂ©cifiques ; diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein d’une population).

‱ PHYSIQUE-CHIMIE :

Organisation et transformations de la matiĂšre ▶ DĂ©crire la constitution et les Ă©tats de la matiĂšre (changements d’états de la matiĂšre ; conservation de la masse, variation du volume, tempĂ©rature de changement d’état). ▶ DĂ©crire et expliquer des transformations chimiques (interprĂ©ter une formule chimique en termes atomiques : dioxygĂšne, dihydrogĂšne, diazote, eau, dioxyde de carbone).

Des signaux pour observer et communiquer : les signaux sonores ▶ DĂ©crire les conditions de propagation d’un son. ▶ Relier la distance parcourue par un son Ă  la durĂ©e de propagation (vitesse de propagation ; notion de frĂ©quence : sons audibles, infrasons et ultrasons).

‱ GÉOGRAPHIE :

PrĂ©venir les risques, s’adapter au changement global (5° - thĂšme 3) - Le changement global et ses principaux effets gĂ©ographiques rĂ©gionaux (changement climatique) : ▶ Le changement global est traitĂ© Ă  partir d’une Ă©tude de cas simple, au choix du professeur, des effets potentiels d’un changement climatique et d’une politique locale, rĂ©gionale ou nationale pour les Ă©viter, les modĂ©rer ou s’y adapter. ▶ Cette approche du thĂšme, centrĂ©e sur les bouleversements gĂ©ographiques prĂ©vus et sur les tentatives d’anticiper ceux-ci, permet de nouer des liens avec les programmes de sciences de la vie et de la Terre et de technologie et d’aborder de maniĂšre nouvelle la question du dĂ©veloppement durable.

Des espaces transformĂ©s par la mondialisation (4° - thĂšme 3) - Mers et OcĂ©ans : un monde maritimisĂ© : ▶ L’objectif est de sensibiliser les Ă©lĂšves Ă  la spĂ©cificitĂ© de la gĂ©ographie qui est de mettre en Ă©vidence des enjeux spatiaux liĂ©s Ă  la mondialisation. ▶ Les mers et les ocĂ©ans sont des espaces emblĂ©matiques de ces enjeux. IntensĂ©ment parcourus par les lignes de transport maritimes, essentielles au fonctionnement Ă©conomique du monde, bordĂ©s par les littoraux qui concentrent les populations et les activitĂ©s, les mers et les ocĂ©ans sont a aussi des rĂ©gulateurs climatiques, des zones exploitĂ©es pour la pĂȘche et d’autres ressources, au centre de conflits d’intĂ©rĂȘts nombreux. Ce sont des milieux fragiles, dont la conservation est un problĂšme majeur pour les sociĂ©tĂ©s.

PROGRESSION ET PISTES D’EXPLOITATION : Comment prĂ©server le manchot empereur ?

1/ DĂ©terminer de quoi le manchot empereur a besoin pour vivre ▶ rĂ©aliser la carte d’identitĂ© du manchot empereur (SVT) ▶ placer le manchot empereur dans la classification du vivant et Ă©tablir ses liens de parentĂ© (SVT) ▶ relier la biodiversitĂ© intraspĂ©cifique Ă  la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique (SVT) ▶ caractĂ©riser les signaux sonores permettant la communication des manchots entre eux (PC) ▶ Ă©tudier la molĂ©cule d’eau, sa composition, ses Ă©tats, sa masse volumique (PC) ▶ dĂ©couvrir un dĂ©sert glacĂ©, l’Antarctique (HG)

2/ Identifier les activitĂ©s humaines qui ont des consĂ©quences sur le manchot empereur ▶ dĂ©terminer les consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique sur la biodiversitĂ© (SVT) ▶ relier les changements d’états de l’eau Ă  la tempĂ©rature (PC) ▶ dĂ©terminer les consĂ©quences de la fonte de banquise/icebergs/glaciers, sur le volume d’eau ocĂ©anique (PC) ▶ identifier le systĂšme mer/ocĂ©an comme rĂ©gulateur climatique (HG) ▶ Ă©tudier les effets de la pĂȘche et de la surpĂȘche (HG) ▶ imaginer les impacts d’une nouvelle destination touristique en Antarctique (HG)

3/ Proposer des solutions pour prĂ©server le manchot empereur ▶ recenser les mesures de prĂ©vention et de protection des espĂšces existantes (SVT) ▶ trouver des solutions individuelles et collectives en lien avec le climat (SVT, en lien avec l’EMC) ▶ envisager des mesures de conservation des mers et ocĂ©ans (HG) ▶ Ă©tudier les propositions politiques pour modĂ©rer le changement climatique (HG)

SVT = Sciences de la Vie et de la TerrePC = Physique-ChimieHG = Histoire-Géographie ©

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ACTIVITÉ SVT N°1 : EXPLIQUER QUELQUES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATIQUES (1/2)

Recit polaire : L’EXPÉDITION EN TERRE ADÉLIE 1949-1951 par AndrĂ©-Frank LIOTARD Chef de l’expĂ©dition (extrait du rĂ©cit de l’expĂ©dition polaire rĂ©alisĂ©e par AndrĂ©-Frank Liotard lors du dĂ©barquement en Terre AdĂ©lie, cent dix ans jour pour jour aprĂšs sa dĂ©couverte par Dumont d’Urville . Ils sont les premiers hommes Ă  fouler cette cĂŽte encore inconnue)source http://www.amaepf.fr/recits-polaires/18-7-l-expedition-en-terre-adelie-1949-1951

ACTIVITÉ : Retrouve dans ce rĂ©cit quelques caractĂ©ristiques du vent de l’Antarctique (vent catabatique) et explique avec le document des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques , quelles sont les conditions mĂ©tĂ©orologiques qui conduisent Ă  la formation de ce vent extrĂȘme puis reprĂ©sente sur le schĂ©ma rĂ©fĂ©rence son trajet . En conclusion explique comment se forment les vents (en gĂ©nĂ©ral).

‱ DOC 1 : coupe continent Antarctique et ocĂ©an austral

... Que nous rĂ©servent les mois Ă  venir sous l’un des climats les plus rigoureux du monde ? Les seuls renseignements utiles nous ont Ă©tĂ© fournis par sir Douglas Mawson, l’explorateur australien, camarade de Shackleton. ... Nous avions aussi lu attentivement le rĂ©cit de son expĂ©dition. « The Home of the Blizzard ». Il prĂ©cise que les froids ne sont jamais excessifs, mais insiste sur la violence des vents dĂ©valant du plateau continental d’une façon presque constante. Ce vent chargĂ© de particules de glace arrache, corrode, lamine. II nous fallait surtout envisager les longues pĂ©riodes de « blizzard », plus pĂ©nibles encore.

“ReprĂ©sentez-vous la neige tombant en flocons si serrĂ©s que la lumiĂšre du jour en est entĂ©nĂ©brĂ©e, Ă©crit Mawson, cette neige est projetĂ©e Ă  travers l’espace Ă  une Vitesse de plus de 100 miles (160 kilomĂštres) Ă  l’heure et la tempĂ©rature est inferieure Ă  0° Fahrenheit (moins 32° C). Vous avez alors les donnĂ©es brutes sur les pires blizzards de la terre AdĂ©lie. L’expĂ©rience vĂ©cue est une tout autre histoire. ReprĂ©sentez-vous le dĂ©chaĂźnement des Ă©lĂ©ments dans les tĂ©nĂšbres de la nuit polaire, le blizzard prend alors un aspect plus terrible. Un plongeon dans l’ouragan tourbillonnant laisse une impression d’effroi inoubliable dont on peut rarement trouver l’équivalent dans les autres phĂ©nomĂšnes de la nature. Le monde qui nous entoure est un chaos effrayant, fĂ©roce. Les rafales furieuses frappent, sifflent et glacent ; la neige rugueuse aveugle, Ă©touffe...”

Dans cette tourmente, des hommes de son expĂ©dition se sont perdus Ă  quelques mĂštres de la Base, errant Ă  tĂątons avant de retrouver l’abri de leur « hutte ».

CONTINENT

CALOTTE DE GLACE 4776 M

OCÉAN

GLACE DE MER

LIBRE

BANQUISE

ANTICYCLONE PERMANENT : HAUTES PRESSIONS , AIR FROID DENSE ET SEC

DÉPRESSION : BASSES PRESSIONS

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ACTIVITÉ SVT N°1 : EXPLIQUER QUELQUES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATIQUES (2/2)

‱ DOC 2/A : DonnĂ©es NOAA : pression atmosphĂ©rique en hPa - Dumont d’Urville 7/06/2013 - vitesse du vent : 220,7 km/h Ă  00h59.

‱ DOC 2/B : SchĂ©ma d’interprĂ©tation

( source blog Erwann Le Gac TA 63 )

‱ DOC 3/A : Direction du vent anticyclone et dĂ©pression ‱ DOC 3/B : Effet de la force de Coriolis sur les masses d’air

‱ DOC 4 : Vents extrĂȘmes

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Information : Une ligne isobare relie des points d’égale pression (par rapport au niveau de la mer) l’unitĂ© est le mb (millibar) ou hPa (hectoPascal).Plus les isobares sont serrĂ©es, plus le vent est fort.

De 30 Ă  35 noeuds

De 35 Ă  40 noeuds

De 40 Ă  45 noeuds

De 45 Ă  60 noeuds

http://meteotech-ta63.blogspot.co.uk/search?updated-max=2013-09-13T21:02:00%2B10:00&max-results=7

Les vents catabatiques sont des vents qui se produisent lorsque de l’air trĂšs froid et donc trĂšs dense dĂ©vale une pente selon la topographie du terrain , sous l’effet du propre poids de la masse d’air . . Lorsqu’un tel vent se met en place, il s’accĂ©lĂšre le plus souvent pour atteindre des vitesses trĂšs Ă©levĂ©es .

DÉPRESSION ANTICYCLONE

Une dĂ©pression agit comme un “creux” : l’air s’écoule vers l’intĂ©rieur de la dĂ©pression

Une anticyclone agit comme une “bosse” : l’air s’écoule vers l’extĂ©rieur de l’anticyclone

D A

EFFET DE LA FORCE DE CORIOLIS (HÉMISPHÈRE SUD)

Force de coriolis : Force qui dĂ©vie la trajectoire d’un objet en mouvement Ă  la surface d’un objet en rotation

D A

Recherche et indique sur le schĂ©ma :- la valeur de l’espacement des isobares - la valeur de la pression au coeur de la dĂ©pression (le cercle)- la valeur de la pression la plus Ă©levĂ©e sur la carte, place ces valeurs dans les cadres du schĂ©ma - ReprĂ©sente le sens du vent Ă  Dumont d’Urville et au coeur de la dĂ©pression (D) - ReprĂ©sente le gradient de pression

D

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ACTIVITÉ SVT N°2 : DIFFÉRENCE ENTRE MÉTÉO ET CLIMAT ; LES GRANDES ZONES CLIMATIQUES DE LA TERRE (1/2)

PRÉAMBULE: Pour le prochain cours de SVT Laura doit comparer les donnĂ©es climatiques et mĂ©tĂ©orologiques de la ville de Paris et d’un lieu qui lui est inconnu; la base scientifique Dumont d’Urville en Terre AdĂ©lie. Elle consulte quelques documents au CDI , localise le lieu en Antarctique et apprend que malgrĂ© les conditions climatiques extrĂȘmes qui rĂšgnent sur place, des hommes s’installent quelques mois notamment des mĂ©tĂ©orologues pour y effectuer des missions scientifiques sur la mĂ©tĂ©orologie et la climatologie . DĂ©couvre avec elle le climat polaire et la diffĂ©rence entre mĂ©tĂ©o et climat.

‱ DOC 1 : Diagrammes climatiques Dumont d’Urville (Terre AdĂ©lie) et Paris (France)

‱ DOC 2 : MĂ©tĂ©orologie du 5/12/2016 Ă  22h30 (heure de Paris)

JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUI AOU SEPT OCT NOV DEC

PRÉC

IPITA

TIO

N EN

MM

TEM

PÉRA

TURE

EN

°C

20 10

30 15

10 5

0 0

-10 -5

-20 -10

-30 -15

-40 -20

-50 -25

DIAGRAMME CLIMATIQUE DUMONT D’URVILLEANNÉE 2015

-1,1 -4,9

-8,1

-15,8 -15,5

-7,6 -0,9

-15,4

-18,2 -18,8 -18,8

-17,3

Température moyenne annuelle : -11,8 °CPrécipitations annuelles moyennes : qq cm de neige max

JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUI AOU SEPT OCT NOV DEC

PRÉC

IPITA

TIO

N EN

MM

TEM

PÉRA

TURE

EN

°C

70 35

80 40

60 30

50 25

40 20

30 15

20 10

10 5

0 0

DIAGRAMME CLIMATIQUE PARIS-MONTSOURIS ANNÉE 2015

5,3

4,9

9,1

13,4

12,311,5

10

15,1

19,6 21,7

15,621,8

Température moyenne annuelle : 13,4°CPrécipitations annuelles moyennes : 498,7 mm

PARIS

DUMONT D’URVILLE

50 km/hHumidité: 43%

Pression: 987.00 mb

Indice UV: 2

Couverture nuageuse: 13%

Plafond: 9 144 m

Point de rosée: -14°C

Visibilité: 16 km

6 km/hHumidité: 80%

Pression: 1 026.00 mb

Indice UV: 0

Couverture nuageuse: 0%

Plafond: 10 736 m

Point de rosée: 2°C

Visibilité: 8 km

-3°CTempérature ressentie : -18°C

PlutÎt ensoleillé

5°CTempérature ressentie : 5°C

Ciel dégagé

DUMONT D’URVILLE (TERRE ADÉLIE) 7H30 HEURE LOCALE LE 6/12

PARIS (FRANCE)22H30 LE 5/12

Le plafond en mĂ©tĂ©orologie est la hauteur, au-dessus de la surface terrestre, de la base de la couche nuageuse la plus basse .Le point de rosĂ©e est la tempĂ©rature Ă  laquelle il faut abaisser l’air pour avoir un dĂ©but de condensation de la vapeur d’eau . Plus l’air est sec, plus la tempĂ©rature de rosĂ©e est basse.L’unitĂ© de mesure de la pression est le millibar(mb) 1mb=1 hectopascal (hPa)

(source http://www.infoclimat.fr)

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ACTIVITÉ SVT N°2 : DIFFÉRENCE ENTRE MÉTÉO ET CLIMAT; LES GRANDES ZONES CLIMATIQUES DE LA TERRE (2/2)

ACTIVITÉ:

TEMPÉRATURE MOYENNE

ANNUELLE EN °C

TEMPÉRATURE MENSUELLE

MAXIMALE EN °C

MOIS LE PLUS CHAUD

TEMPÉRATURE MENSUELLE

MINIMALE EN °C

MOIS LE PLUS FROID

PRÉCIPITATIONS ANNUELLE

EN MMMOIS D’ÉTÉ

DUMONT D’URVILLE

PARIS

1-ComplĂšte le tableau suivant Ă  partir des informations de climatologie des deux stations du document 1. DĂ©finition (wikipĂ©dia): EtĂ© : Du point de vue mĂ©tĂ©orologique, l’étĂ© correspond Ă  la pĂ©riode la plus chaude de l’annĂ©e. Information: Climat tempĂ©rĂ©: Les tempĂ©ratures ne sont pas extrĂȘmes, ni torrides, ni glaciales. 2- RĂ©sume les caractĂ©ristiques du climat de la base Dumont d’Urville et celui de Paris .

3- À partir du document 2, construis un tableau de comparaison des grandeurs mesurĂ©es par les mĂ©tĂ©orologues Ă  Dumont d’Urville et Ă  Paris.

4- Propose une hypothĂšse pour expliquer la diffĂ©rence entre la tempĂ©rature mesurĂ©e et la tempĂ©rature ressentie (RealFeel) Ă  Dumont d’Urville. 5- En Antarctique les mĂ©tĂ©orologues et les climatologues essaient de comprendre les mĂ©canismes climatiques actuels et anciens afin de modĂ©liser le climat du futur mais quelle est la diffĂ©rence entre climatologie et mĂ©tĂ©orologie ?

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ACTIVITÉ SVT N°3 : EXPLIQUER COMMENT UNE ACTIVITÉ HUMAINE PEUT MODIFIER L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES (1/3)

PRÉAMBULE: Le manchot empereur est affectĂ© par la fonte des glaces qui peut dĂ©truire un certain nombre de sites de pontes et peut modifier son accĂšs Ă  la nourriture.Retrouve dans ce dossier quelques impacts du rĂ©chauffement sur les interactions entre le Manchot empereur et son milieu et prĂ©sente les actions entreprises pour sauvegarder cette espĂšce menacĂ©e d’extinction.

Le Krill est la principale alimentation des Manchots empereur . L’intensitĂ© lumineuse Ă©levĂ©e entre janvier et mars , les courants profonds remontant les Ă©lĂ©ments minĂ©raux permettent une production maximale de phytoplancton dans les eaux issues de la fonte de la banquise saisonniĂšre. AprĂšs Ă©closion les larves de Krills migrent vers la surface de l’eau ou se trouve le phytoplancton.

Le Krill restera l’hiver sous la banquise saisonniĂšre ou il continuera Ă  s’alimenter des algues piĂ©gĂ©es dans la glace et ou il sera protĂ©gĂ© des prĂ©dateurs.

Suite à la collision de l’iceberg B9B la langue du glacier Mertz (Antarctique Est) s’est rompue formant un nouvel iceberg de 78 Km de long et 40km de large Glacier Mertz en bas.

‱ DOC 1 : Des changements au niveau de la glace continentale antarctique

‱ DOC 2 : Le Manchot empereur se nourrit exclusivement en mer .

« Les manchots savent s’adapter aux changements saisonniers de concentration de la glace de mer mais pas aux Ă©vĂ©nements extrĂȘmes, explique AmĂ©lie LescroĂ«l. Les glaciers qui avancent plus vite donnent, par exemple, naissance Ă  des icebergs gĂ©ants – le plus grand observĂ© Ă©tant de 140 km sur 30 km – qui entravent le comportement des oiseaux. Ils ont davantage de mal Ă  plonger pour pĂȘcher du krill et des poissons pour leurs petits, surtout en Ă©tĂ©, quand les icebergs bloquent l’écoulement normal de la glace. »

Le monde 30/01/2014

© E

SA

B-9B

ZONE DE RUPTURE

COURANT PROFOND RICHE EN ÉLÉMENTS MINÉRAUX

KRILLPHYTOPLANCTON

MANCHOT EMPEREUR

LA CHAÎNE ALIMENTAIRE DU MANCHOT EMPEREUR

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ACTIVITÉ SVT N°3 : EXPLIQUER COMMENT UNE ACTIVITÉ HUMAINE PEUT MODIFIER L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES (2/3)

‱ DOC 3 : La distance Ă  parcourir pour s’alimenter dĂ©pend de la surface de la banquise saisonniĂšre.

1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020

SURF

ACE

EN M

ILLI

ONS

DE

KMÂČ

16,4

17

17,6

15,8

15,2

14,6

14

EXTENSION DE LA BANQUISE ANTARCTIQUE ENTRE 1979 ET 2015

Information : La banquise se forme Ă  partir d’eau de mer salĂ©e lorsque sa tempĂ©rature descend en dessous de -1,8°C .

BANQUISE ÉTÉ (JANVIER 1979-2007) BANQUISE HIVER (JUILLET 1979-2007)

(source http://nsidc.org/cgi-bin/atlas)

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ACTIVITÉ SVT N°3 : EXPLIQUER COMMENT UNE ACTIVITÉ HUMAINE PEUT MODIFIER L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES (3/3)

‱ DOC 4 : La banquise stable lieu de ponte et d’incubation.

‱ DOC 5 : Masse de Krill pĂȘchĂ© en Antarctique entre 2010 et 2014.

‱ DOC 6 : Des chercheurs surveillent les Manchots empereurs depuis l’espace.

‱ DOC 7 : Extrait de l’article du monde numĂ©rique du 29.10.2016 .

JAN FEV MAR AVR MAI JUI JUL AOU NOVSEP DECOCT JAN

MÂLES

FEMELLES

PONTE

EMBÂCLE DÉBÂCLE

EXCLUSION DÉPART

Arrivées et formationdes couples

Jeûne : 115 jours 10 jrs

Jeûne : 40 jours 24 jrs

Nourrissagedu poussinIncubation

SĂ©jour en mer : 75 jrs

CrĂšches

ÉMANCIPATION

CYCLE ANNUEL DU MANCHOT EMPEREUR

GLACE DE MER STABLE

2010 2011 2012 2013 2014KRILL PÉCHÉ

(TONNE) 211 984 181 010 161 085 217 357 294 145

« DĂ©but juin donc, deux biologistes britanniques sont parvenus Ă  Ă©tablir le nombre de colonies de manchots empereurs de l’Antarctique en Ă©tudiant des images prises par le satellite Landsat 7. Jusque-lĂ , rien de bien Ă©tonnant. Sauf que pour dĂ©nombrer ces populations, les chercheurs ne se sont pas focalisĂ©s sur les individus en eux-mĂȘmes mais... sur leurs excrĂ©ments.Car ces manchots-lĂ  ont beau ĂȘtre des empereurs, ils n’en sont pas moins des animaux, autrement dit des tubes digestifs sur pattes. En consĂ©quence, Ă  la fin de la saison de reproduction, les manchotiĂšres - des territoires fixes qu’ils occupent de mai Ă  septembre - sont de vraies porcheries. Un mĂ©lange de neige et de guano (dĂ©jections) brunĂątre peu glamour mais qui prĂ©sente l’avantage d’ĂȘtre visible depuis l’espace. D’oĂč l’idĂ©e des chercheurs. »

« « Le dernier ocĂ©an », c’est ainsi que les scientifiques appellent la mer de Ross, une baie profonde qui borde le continent Antarctique. Dernier Ă©cosystĂšme marin intact, ou presque, elle a gardĂ© quelque chose de l’Eden aux yeux des naturalistes. Un tiers des manchots AdĂ©lie vivent lĂ . Le krill – ces petites crevettes essentielles qui nourrissent poissons, phoques, baleines et oiseaux de mer – y abonde.RĂ©unie Ă  Hobart, en Australie, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), s’est penchĂ©e sur son cas pendant deux semaines, comme chaque annĂ©e depuis 2012. AprĂšs cinq ans de nĂ©gociations, les vingt-quatre Etats qui siĂšgent avec l’Union europĂ©enne dans cette organisation ont annoncĂ©, vendredi 28 octobre, la crĂ©ation d’une trĂšs vaste aire maritime protĂ©gĂ©e (AMP) dans la mer de Ross.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/detail/news/matieres-sombres-sur-continent-blanc/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=e1731bf618702bafab747bf4b05e53eb

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/29/en-antarctique-la-mer-de-ross-sera-sanctuarisee_5022450_3244.html#bi4dpiKICcrMdZp7.99

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DISNEYNATURE À PROPOS DE DISNEYNATUREEn 2008, Jean-François Camilleri crĂ©e Disneynature, -seul label cinĂ©matographique lancĂ© par The Walt Disney Studios depuis 60 ans- s’inscrivant dans la lignĂ©e des films documentaires animaliers « True Life Adventures » produits dans les annĂ©es 50 par Walt Disney, lui-mĂȘme dĂ©jĂ  attentif Ă  la nature.

LA NATURE INVENTE LES PLUS BELLES HISTOIRESDepuis 9 ans, Disneynature amĂšne sur le Grand Ecran les plus belles histoires inventĂ©es par la Nature elle-mĂȘme.

Grùce à son storytelling unique mis en image par les réalisateurs animaliers les plus talentueux au monde qui recourent aux meilleurs techniques cinématographiques et filmés dans les plus beaux endroits sur Terre, Disneynature offre au spectateur un spectacle unique 
 grandeur nature !

Disneynature raconte les plus belles histoires inventées par la nature pour émerveiller, faire aimer et donner envie de protéger. Avec 7 films de cinéma et plus de 30 millions de spectateurs dans le monde, Disneynature est le studio de cinéma international référent sur le sujet de la nature.

Aux Etats-Unis, Disneynature a également distribué les films UN JOUR SUR TERRE réalisé par Alastair Fothergill et Mark Linfield,et OCEANS réalisé par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, produit par Galatée Films et Pathé Renn.

ÉMERVEILLER, FAIRE AIMER ET DONNER ENVIE DE PROTÉGER Pour Disneynature, l’ambition est Ă  la fois de prĂ©senter des histoires comme seule la nature sait en Ă©crire, et aussi de sensibiliser le public Ă  la beautĂ© de la PlanĂšte pour influer sur l’avenir des gĂ©nĂ©rations futures. La prĂ©servation de notre environnement est aujourd’hui une nĂ©cessitĂ© dont plus personne ne peut douter.

Partant du principe que l’on dĂ©fend encore mieux ce que l’on connaĂźt et ce que l’on aime, Disneynature prolonge l’expĂ©rience hors des salles de cinĂ©ma en proposant des contenus originaux en digital et en TV, et fait vivre des expĂ©riences uniques qui susciteront l’engagement des enfants et des adultes pour la nature.. Le Disneynature Photo Challenge, par exemple, invite chaque annĂ©e les photographes en herbe Ă  capturer les plus belles images du printemps. Disneynature installe aussi en avril, chaque annĂ©e un Mois de la Terre durant lequel diffĂ©rentes expĂ©riences sont proposĂ©es Ă  ses publics. Disneynature franchit Ă©galement une nouvelle Ă©tape de son dĂ©veloppement et proposera en 2017 une premiĂšre gamme de produits porteurs de sens et respectueux de l’environnement.

Le respect de la nature, l’envie de la protĂ©ger et la transmission aux gĂ©nĂ©rations futures sont les valeurs fortes de Disneynature.

PROTÉGER NOTRE BIEN COMMUN : DES ACTIONS EN FAVEUR DE LA NATURE Depuis sa crĂ©ation, Disneynature a Ă  cƓur de traduire concrĂ©tement son engagemenent en soutenant les actions de conservation d’associations de protection de la nature locales et internationales

Parmi celles-ci, citons son soutien aux initiatives lancĂ©es par le WWF, la Wild Chimpanzee Fondation, le Jane Goodall Institute, la Ligue de Protection des Oiseaux, la Fondation Prince Albert II de Monaco, la Tusk Trust Foundation et tout rĂ©cemment la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et pour l’Homme.

Ainsi lors de la sortie de CHIMPANZES en France, sur chaque place de cinĂ©ma achetĂ©e lors de la premiĂšre semaine d’exploitation du film, une partie des recettes a Ă©tĂ© reversĂ©e Ă  la Wild Chimpanzee Foundation pour contribuer Ă  la protection des ChimpanzĂ©s sauvages

Pour GRIZZLY, en France, Disneynature a fait un don au profit de l’association SOS Save Our Species pour soutenir ses projets de protection de 200 espĂšces menacĂ©es d’extinction en AmĂ©rique latine, en Afrique et en Asie.

Pour AU ROYAUME DES SINGES, Disneynature s’est engagĂ© avec la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et pour l’Homme par le biais d’une opĂ©ration de partage du film annonce mise en place sur Facebook pour faire un don au profit du programme Rajako.

RÉALISÉ PAR MATTHEW AEBERHARD

ET LEANDER WARD

RÉALISÉ PAR LOUIE SCHWARTZBERG

RÉALISÉ PAR KEITH SCHOLEY

ET ALASTAIR FOTHERGILL

RÉALISÉ PARMARK LINFIELD ET

ALASTAIR FOTHERGILL

RÉALISÉ PAR KEITH SCHOLEY ET

ALASTAIR FOTHERGILL

RÉALISÉ PAR MARK LINFIELD ET

ALASTAIR FOTHERGILL

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DU GRAND AU PETIT ÉCRAN

‱ UNE EXPÉRIENCE DIGITALE SUR LA NATURE

Et Aujourd’hui que se passe-t-il sur Terre ?www.zoombydisneynature.com

Depuis octobre 2014, Disneynature propose une expĂ©rience digitale unique sur la nature pour suivre chaque jour l’actualitĂ© de la nature, et s’émerveiller des comportements d’animaux, au fil des saisons, entre terre, mer et ciel.

‱ UN SERVICE DE VIDÉO A LA DEMANDE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX MERVEILLES DE LA NATURE

ZOOM BY DISNEYNATURE LancĂ© en 2012, Disneynature tv est l’unique service de vidĂ©o Ă  la demande qui propose aux abonnĂ©s de Canalplay et du bouquet famille max de la TV d’Orange de dĂ©couvrir les plus belles histoires du monde sauvage Ă  travers une collection unique de films documentaires et de fiction