DOSSIER DE PRODUCTION 2016 - 2017
Mise en scène Cassandre Vittu de Kerraoul assistée de Julien Gauthier Avec Amandine Blanquart Marc Lamigeon Aymeric Lecerf Cassandre Vittu de Kerraoul
Costumes Emilie Baillot Lumières Elsa Révol
Contact compagnie Cassandre Vittu de Kerraoul 06 60 77 07 02 [email protected]
Durée estimée 2h
compagnielatornade.free.fr
Résumé
Andromaque Oreste* aime désespérément Hermione** qui aime désespérément Pyrrhus*** qui aime désespérément Andromaque**** qui aime désespérément son fils et son défunt mari*****. ***** Hector : C’est lui le défunt mari d’Andromaque, grand chef troyen. Agamemnon, grand roi grec, part avec tous les autres grands rois grecs faire la guerre à Troie pour tenter de récupérer la femme de son frère Ménélas, la belle Hélène, partie prendre du bon temps à Troie avec Pâris (la pomme, tout ça…). 10 ans de siège, le cheval de bois avec les grecs à l’intérieur… et les troyens perdent la guerre. Hector est tué par Achille. Pyrrhus, le fils d’Achille, remporte avec lui la femme qui lui plaît, la veuve d’Hector, Andromaque. **** Andromaque : Elle se retrouve donc prisonnière de Pyrrhus qui avait trouvé amusant de jeter Astyanax, le fils d’Andromaque et d’Hector, par dessus les remparts. Mais Andromaque est une maligne : elle s’était débrouillée pour qu’un autre petit garçon soit tué à la place de son fils et il est donc captif avec elle… ***Pyrrhus : Ce guerrier sanguinaire qui a participé à la boucherie, ne trouve rien de mieux que de tomber raide dingue amoureux d’Andromaque. Elle n’est pas très emballée étant donné que c’est le propre père de Pyrrhus, qui a tué son propre mari. Elle est pourtant obligée de réfléchir un peu car la situation politique se complique pour elle : les grecs redoutent la future vengeance du dernier survivant troyen et exigent donc la mort de son fils, Astyanax. Pyrrhus en profite et lui propose un deal : si elle l’épouse, il protège son fils. Andromaque est alors confrontée à un terrible choix : sauver la vie de son fils et trahir le souvenir de son mari ou bien condamner son fils et sauver la mémoire de son mari. De son choix, dépend celui de Pyrrhus…qui était promis à Hermione… **Hermione : C’est la fille de Ménélas et d’Hélène. Elle attend donc pendant 10 ans que papa ramène maman au bercail. Mais elle attend surtout le retour de son futur : Pyrrhus. Elle est ravie, elle l’aime d’amour. Mais quand elle se pointe à la cour de Pyrrhus, il n’est plus trop sûr de lui et la fait poireauter en attendant de connaître les dispositions de sa captive… Du choix de Pyrrhus, dépend celui d’Hermione…car un autre prendrait bien sa place… *Oreste : C’est lui qui aimerait prendre la place de Pyrrhus. Il est fou d'Hermione…sa cousine. Oreste s’arrange pour être chargé par les grecs de ramener Astyanax afin de le mettre à mort. Lui aussi c’est un petit malin car il n’a qu’une seule idée en tête : s’emparer d’Hermione. Bref, c’est vraiment une histoire incroyable, et elle mérite d’être racontée.
Note d’intention
Un théâtre contemporain et un auteur vivant Pourquoi monter Andromaque aujourd’hui ?
Une œuvre universelle Andromaque est un hymne à l’amour. Nous sommes tous acteurs ou témoins du dépit amoureux ou de l’amour filial. Jusqu’où est-‐on capable d’aller par amour ? A quoi est-‐on prêt à renoncer ? Que doit-‐on sacrifier ? Qui peut-‐on trahir ? Les personnages d’Andromaque sont ces hommes et ces femmes qui ont vécu la guerre : l’extermination d’un peuple, le traumatisme des combattants et des civils, la menace d’un nouveau conflit… La tragédie est une délivrance dans ce XXIème siècle de solitude et d’angoisse. Elle agit en profondeur sur le public – c’est la notion antique de catharsis. Le spectateur s’identifie à la colère et à la douleur des personnages, il évacue ainsi ses propres démons et ressort de la représentation apaisé.
Comment monter Andromaque aujourd’hui ?
Désacraliser la tragédie : proximité et connivence avec le public S'approprier la tragédie Pour que cette histoire nous parvienne et qu’elle agisse sur nous, elle doit appartenir au comédien comme au spectateur. Il faut faire le lien entre cette tragédie antique écrite en alexandrins et nos vies, notre époque, nos préoccupations et créer les conditions qui permettent de s'identifier aux personnages. Ce sont des héros antiques aux destins exceptionnels, mais ce sont avant tout des gens ordinaires avec leurs formidables contradictions, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs forces et leurs faiblesses. Il s'agit bien de jouer un roi grec, fils d'Achille, avec grandeur et dignité, mais aussi avec la plus simple et la plus basse humanité. Les personnages sont des hommes et des femmes du XXIème siècle, des êtres humains tout simplement, comme l’acteur qui est au plateau, comme le spectateur qui est dans le public. Il n’y a donc aucune différence et aucune distance entre personnages, comédiens et spectateurs. Partir de la vie réelle en inscrivant cette histoire dans le présent : ici et maintenant On élimine tout ce qui « fait théâtre » pour laisser place à la réalité du spectateur et de l'acteur : pas de décor, pas de coulisses, pas de 4ème mur. Ainsi, on ne fait jamais semblant, tout est pour de vrai, au plus près de nous. Avant de jouer, les comédiens sont au plateau, à l’accueil, ils disent bonjour à quelqu’un… Ils sont dans la même réalité que le spectateur.
Le cercle infernal de la tragédie : dépouillement, densité, intimité Idéalement, le public est installé dans un dispositif circulaire, quadri-frontal ou encore bi-frontal. A l’intérieur, un plateau nu que 4 acteurs ne quittent jamais, et 4 chaises prêtées par le théâtre. Les personnages en huis clos, cernés par le public, vont sans cesse rencontrer les mêmes et tourner en rond, confinés dans cet espace unique. L’interaction est propice entre spectateurs et comédiens qui s’adressent souvent directement à eux. Le spectateur est au cœur de l'action, témoin, presque acteur lui-‐même. Il peut sentir les souffles, les vacillements, être intégré, enfermé lui aussi dans le cercle infernal de la tragédie. En lumière, un effet unique d’un plein feu travaillé. Toute technique supplémentaire appuierait le tragique de la pièce et donc l’affaiblirait. Chaque acteur joue un protagoniste et le confident de son rival. Ce procédé qui fonctionne sur la connivence avec le public, accentue la sensation de confinement où l’obsession passionnelle tourne à la folie, où le visage du rival apparaît sans cesse, comme dans un cauchemar. L'apothéose de ce système schizophrénique arrive lorsqu'Oreste, face à son ami Pylade, est pris d'hallucinations et croit voir Pyrrhus qu'il vient pourtant d'assassiner. L'intrigue pleine de suspens et de rebondissements impose un rythme soutenu. Des corps pleins de vie et de fureurs, toujours en mouvement, heurtent la parfaite harmonie du texte. Les costumes (un seul par acteur) doivent être universels, intemporels et dépourvus de codes sociaux culturels : ligne épurée, matières naturelles, basiques fluides aux couleurs neutres qui laissent place à l’expression du corps et de la pensée. Il ne s’agit pas de costumes mais d’enveloppes corporelles. On peut même confondre acteurs et spectateurs. Qui va jouer ? Rencontrer le public AVANT le spectacle : le prologue Ce temps d'échange assez court, chaque soir improvisé, inclus dans la durée du spectacle, permet de désamorcer l'appréhension que peut susciter la tragédie et de rentrer tous ensemble, simplement, dans cette histoire qui devient accessible. C'est le moment de resituer éventuellement personnages et contexte. On dit toujours que tout le monde connaît cette pièce par cœur, et pourtant il est bien difficile de tout comprendre du 1er coup, car elle implique de nombreux personnages dont les histoires s’entremêlent! C’est ce qui est à la fois passionnant et déroutant. Mais tout le monde doit partir du même point et les spectateurs qui en savent plus, éclairent ceux qui en savent moins. Pour une fois, personne ne se dira honteusement : « J’aurai du relire la pièce ». C’est aussi le moment d’expliquer que chacun interprète deux rôles et le code qui permet de passer de l’un à l’autre. On accueille les retardataires sans les faire culpabiliser, ou en s'en moquant gentiment, selon l'humeur du jour. Ce sont évidemment les acteurs qui demandent de couper les téléphones. Ils se disent « merde ». Et on profite de la fraicheur d’une salle encore remuante pour attaquer dans le vif, avec la joie d’Oreste qui retrouve Pylade et la joie du comédien qui commence à jouer et parle directement au public. Le comédien rentre petit à petit dans le personnage à mesure que le personnage rentre dans la tragédie et que le spectateur rentre dans l’histoire. Il habitue ainsi son oreille à cette langue singulière. Chacun est ainsi à égalité, disponible à ce qui peut arriver durant cette représentation. C’est justement en assumant ce qui nous éloigne de Racine, qu’on va aussi faire ressortir ce qui nous en rapproche et ce qui le place au rang des grands auteurs contemporains. Traiter le poème dramatique La fable et le vers portent en eux la dimension héroïque. Des comédiens extrêmement solides techniquement doivent respecter rigoureusement les règles de l'alexandrin mais aussi s’en emparer, pour lui donner le relief accidenté qui traduit les pensées syncopées des personnages et rendre évident le sens du texte. L’accent est mis sur le texte, le jeu et le public. La mise en scène est vivante, concrète et actuelle. C’est ainsi que nous ferons entendre cette histoire, et que naîtra la tragédie...ou la comédie car parfois, les deux ne sont pas si opposés.
L’auteur
Jean Racine Le 17 novembre 1667, Andromaque est créé dans les appartements de la reine par les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne. Ce n’est donc pas dans un théâtre devant une foule de spectateurs mais dans un lieu beaucoup plus intime que cette pièce est jouée pour la 1ère fois. Cette intimité tient une place importante dans notre projet. En 1668, Racine écrit sa Première préface pour répondre aux critiques formulées contre Andromaque, qui fût un succès : « Quoi qu’il en soit, le public m’a été trop favorable pour m’embarrasser du chagrin particulier de deux ou trois personnes qui voudraient qu’on reformât tous les héros de l’antiquité pour en faire des héros parfaits. Je trouve leur intention fort bonne de vouloir qu’on ne mette sur la scène que des hommes impeccables. Mais je les prie de se souvenir que ce n’est pas à moi de changer les règles du théâtre. Horace nous recommande de dépeindre Achille farouche, inexorable, violent, tel qu’il était, et tel qu’on dépeint son fils. Et Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut au contraire que les personnages tragiques, c’est-‐à-‐dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à faits méchants. (…). Il faut donc qu’ils aient une bonté médiocre, c’est-‐à-‐dire une vertu capable de faiblesse, et qu’ils tombent dans le malheur par quelque faute qui les fasse plaindre sans les faire détester. » Le but de Racine, selon la formule héritée d’Aristote est d’« exciter la compassion et la terreur qui sont les véritables effets de la tragédie » (Préface d’Iphigénie). Pourtant, la représentation des plus violents excès de la passion ne met pas en cause le caractère éminemment humain de personnages en proie à des émotions et des aspirations contradictoires. Avec Racine, la grande nouveauté est de faire de ses héros des personnages simples, crédibles, vraisemblables, ressemblant aux personnes de son époque. Ce sera également notre but : montrer que ces héros sont aussi des personnes de notre époque. « Ce n’est pas par le procédé qui consiste à se croire le personnage qu’on peut arriver à l’exécuter ; on l’attire à soi, on se l’incorpore et on n’est que soi-même, on n’est pas le personnage. Pense tout le temps qu’il y a Andromaque et toi derrière, alors tu seras peut-être, un peu, par moments, Andromaque. Tu nous en donneras peut-être l’illusion grâce au texte qu’elle dit et qui est justement ce qui la crée. » Louis Jouvet, Tragédie classique et théâtre du XIXème siècle.
La compagnie
la tOrnade La Tornade a été créée en 2007 sous l’impulsion de Cassandre Vittu de Kerraoul et de Marc Lamigeon et regroupe des comédiens et des techniciens issus en majorité de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre). La compagnie est à la recherche d’un théâtre qui traite profondément de l’être humain, tente d’approcher sa vérité par la complexité des rapports qui nous lient les uns aux autres au sein de toutes les époques et civilisations. Aborder nos peurs, nos joies, nos travers et nos qualités, en plaçant le texte et l’acteur au centre de la représentation théâtrale. Il s’agit également de rendre notre travail sensible accessible au plus grand nombre tant par le propos que par la forme. En 2010, la Tornade créé son 1er spectacle : DesAmours d'après des nouvelles de Dorothy Parker, mis en scène par Cassandre Vittu de Kerraoul. Le spectacle est joué à Paris, Lyon, en appartements, au Théâtre La Luna (Avignon OFF 2012) et en tournée sur la saison 2013-‐14. En partenariat avec le Centre Georges Pompidou et la bibliothèque Crimée, la compagnie a travaillé avec une classe de 6ème du Collège Sonia Delaunay (classé ZEP) sur l'écriture et la mise en scène d'une pièce sur la vie et l'œuvre de l’artiste peintre Sonia Delaunay. Un nouveau projet est en cours pour l’année 2014-‐15. Les comédiens donnent régulièrement des stages pour adultes amateurs. La compagnie a également en projet la création de Terre en vue, un conte picaresque écrit par Marc Lamigeon sur l’imaginaire de la piraterie, de la mer et de la sorcellerie. Cassandre Vittu de Kerraoul Hermione/Céphise
Aymeric Lecerf Pyrrhus/Pylade
Amandine Blanquart Andromaque/Cléone
Marc Lamigeon Oreste/Phoenix
L’équipe artistique CASSANDRE VITTU DE KERRAOUL, metteuse en scène et comédienne Cassandre se forme à l’ENSATT. Elle y travaille avec J. Klesyk, Ph. Delaigue, O. Maurin, G. Delaveau et S. Delétang. Elle est engagée par Ch. Schiaretti dans Les visionnaires de J.D. de St Sorlin au TNP. Elle joue aux côtés d’I. Nanty dans Les deux canards de T. Bernard, m.e.s A. Sachs au Th. Antoine. Elle joue le rôle titre dans Roméo et Juliette de Shakespeare, m.e.s M. Léris au Th. Jean Arp et au Th. des Quartiers d’Ivry puis dans Le baladin du monde occidental de J. M. Synge, m.e.s E. Chailloux également au TQI. Elle joue Done Elvire dans Dom Juan de Molière, m.e.s G. Bouillon au CDR de Tours et au Th. de Châtillon. Elle fait des stages avec A. Kabouche, J-‐P Garnier, Ph. Calvario, D. Boissel et Ph. Adrien. Cassandre met en scène/joue dans la 1ère création de La Tornade : DesAmours d’après D. Parker. AMANDINE BLANQUART, comédienne Amandine se forme au STUDIO 34 avec Ph. Brigaud et participe à des stages dirigés par Ph. Adrien, E. Gérard et F. Jessua. Elle travaille avec J-‐L. Sarrato, P. Faber, P. Lera, A. Legrand, B. Scott, I. Siou, V. Boulay. Elle crée la cie « Rimes de sable », au sein de laquelle elle écrit et met en scène des spectacles pour enfants et anime des cours de théâtre et d’écriture théâtrale. Elle travaille aussi pour la cie «Les petits riens» avec laquelle elle crée des spectacles et des opéras pour adolescents de quartiers défavorisés. Elle créé la cie « Th. en pierres dorées » consacrée au festival de Theizé. Elle y joue Le papa de Simon d’après Maupassant, m.e.s C. Morinière et La trahison de la comtesse de Rhune de Maupassant, m.e.s B. Kerautret. Amandine joue dans la 1ère création de La Tornade : DesAmours d’après D. Parker. MARC LAMIGEON, comédien Marc se forme à l’ENSATT. Il y travaille avec J. Klesyk, Ph. Delaigue, G. Delaveau et S. Delétang. Il est engagé par Ch. Schiaretti dans Les visionnaires de J.D. de St Sorlin au TNP. Il joue dans Des couteaux dans les poules de D. Harrower, m.e.s O. Maurin à la Comédie de Valence puis dans Sniper Avenue de S. Ristic, m.e.s M. Léris à la Scène Watteau, au Th. de Cachan et au Th. des Quartiers d'Ivry. Il joue ensuite dans Croque-Monsieur de M. Mithois, m.e.s A. Sachs. Il joue le rôle titre dans Roméo et Juliette de Shakespeare, m.e.s M. Léris puis dans deux pièces de M. Dugowson, m.e.s P. Golub au Th. de l’Union et au Th. Firmin Gémier : Dans le vif et Le cabaret de la Grande Guerre. Il joue dans Oreste d'Euripide et dans Agamemnon d’Eschyle, m.e.s C. Cotinaut au TGP à Frouard et au Th. de Carros. Il joue aussi dans Candide de Voltaire, m.e.s M. Poésy pour le festival Théâtre en Mai à Dijon et en tournée. Il fait des stages avec M. Léris, J. Beswick, F. Rancillac, L. Fréchuret et Ch. Benedetti. Marc joue dans la 1ère création de La Tornade : DesAmours d’après D. Parker. AYMERIC LECERF, comédien Aymeric se forme à l’ENSATT. Il y travaille avec J. Klesyk, Ph. Delaigue, O. Maurin, G. Delaveau, S. Delétang. Il est engagé par Ch. Schiaretti en tant que membre permanent de la troupe du TNP et joue dans Les visionnaires de J.D. de St Sorlin, Par dessus bord de M. Vinaver, Coriolan de Shakespeare et Les 7 farces et comédies de Molière. Il travaille avec Ch. Maltot sur Musset. Il joue aussi dans L'extravagant M. Jourdain de Boulgakov, m.e.s G. Ingold et travaille avec G. Gotti et A. Vassiliev sur Les Démons de Dostoïevski. Il joue ensuite dans Juste la fin du monde de Lagarce, m.e.s S. Theis (Prix Th. 13, Prix SACD), Le passage de la comète écrit et m.e.s V. Farasse et To be Hamlet or not écrit et m.e.s C. Rondelez. Il joue aussi dans deux mises en scène de Q. Defalt : Lancelot de G. Pau et Q. Defalt au Th. 13 et La princesse blanche d’après Andersen. Il joue enfin dans La mort de Danton de G. Büchner, m.e.s Y. Lheureux au Th. de l’Elysée à Lyon. Aymeric met en scène Les nuits blanches d'après Dostoïevski au Th. de l’Opprimé et Fando et Lis de F. Arrabal pour le festival Effet-‐Mer. Il participe à un stage dirigé par G. Stoev et I. Borissova.
L’équipe artistique
JULIEN GAUTHIER, assistant metteur en scène Julien se forme à l’ENSATT. Il y travaille avec J. Klesyk, Ph. Delaigue, O. Maurin, G. Delaveau, S. Delétang. Il est engagé par Ch. Schiaretti en tant que membre permanent de la troupe du TNP et joue dans de nombreux spectacles tels que Les visionnaires de J.D. de St Sorlin, Par dessus bord de M. Vinaver, Coriolan de Shakespeare, Les 7 farces et comédies de Molière, Philoctète de Sophocle, La Célestine de F. de Rojas, Don Juan de T. de Molina, Le grand théâtre du monde suivi de Procès en séparation de l’âme et du corps de P. Calderon de la Barca, Ruy Blas de V. Hugo (avec les Tréteaux de France), Mai Juin Juillet de D. Guénoun (Avignon In). Il travaille avec Ch. Maltot sur Musset (Rencontres de Brangues). Il joue dans Graal théâtre de F. Delay et J. Roubaud, mis en scène par J. Brochen (TNP et TNS). Il joue aux côtés d’A. Benoît dans La fable du fils substitué de Pirandello, mis en scène par N. Strancar. Il joue aussi dans Walk out de D. Mambouch, mis en scène par O. Borle. Il met en scène Anna ou la pierre du voyage d’A. Blanquart et Les chiens nous dresseront de G. Ségal. Il dirige La chanson de Roland traduit par F. Boyer. Il fait partie de la cie « Th. en pierres dorées » consacrée au festival de Theizé. Il y joue Le papa de Simon d’après Maupassant, mis en scène par C. Morinière. Julien est assistant metteur en scène sur la 1ère création de La Tornade : DesAmours d’après D. Parker. ELSA REVOL, création lumière Elsa se forme à l’IIIS puis à l’ENSATT. Elle y travaille notamment avec Ph. Delaigue et O. Maurin. Parallèlement, elle se forme aussi auprès d’A. Diot en le suivant sur les dernières mises en scène de théâtre ou d’opéras d’A. Engel et de R. Planchon. Elle crée la lumière de nombreux spectacles notamment mis en scène par O. Coulon-‐Jablonka (Ramdam, Th. de l’Echangeur), R. Orthmann, E. Saglio, A. Lecerf, A. Mondot, L. Narès, A. Warette, A. Boulanger, C. Debailleul, R. Navarro, C. Rondelez, S. Carrot et E. Perruchon. Elle éclaire les trois derniers spectacles de G. Stoev à la Comédie Française, au Th. de l’Aquarium et au TGP à St Denis. Elle crée la lumière d’Othello de Shakespeare, mis en scène par L. Simaga au Th. du Vieux Colombier (Comédie Française). Depuis plusieurs années, elle travaille au Th. du soleil. Elle conçoit la nouvelle installation électrique des différentes nefs de la Cartoucherie, avec des choix technologiques permettant une plus grande souplesse. Elle crée la lumière des derniers spectacles d’A. Mnouchkine : Les naufragés du fol espoir et Macbeth. Elsa éclaire la 1ère création de La Tornade : DesAmours d’après D. Parker. EMILIE BAILLOT, création costumes Emilie se forme à l’ENSATT. Elle y travaille avec Ph. Delaigue, O. Maurin, Ch. Schiaretti, G. Delaveau, S. Delétang et A. Vassiliev. Elle réalise de nombreux costumes à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra de Paris notamment sur des spectacles de K. Warlikowski, R. Brunel, S. Grögler, F. Roels, C. Servais, M. Delaunoy et M. Borie. Elle est chef costumière sur Les amoureux de Goldoni puis sur Dehors de T. Murphy, deux mises en scène de J-‐F. Le Garrec. Emilie crée les costumes de L’école des bouffons de M. de Ghelderode, mis en scène par C. Cotinaut (festival jeunes metteurs en scène au Th. 13) et de DesAmours d’après D. Parker, 1ère création de La Tornade.
Licence : 2-1060184 - Siret : 51306497200021 compagnielatornade.free.fr