n
Conservation et valorisation de races
traditionnelles de volailles
Référence : D32‐0053
M. Moerman, D. Stilmant, J. Wavreille Unité Mode d’élevage, Bien‐être et Qualité
Cra‐w
Projet subventionné par la Wallonie, Direction Générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement
RAPPORT FINAL D’ACTIVITES 04 Juin 2012
Centre wallon de Recherches agronomiques
Département Productions et filières‐ Unité Mode d’élevage, Bien‐être et Qualité
Bâtiment Bertrand Vissac ‐ rue de Liroux, 8 ‐ 5030 GEMBLOUX [email protected] ‐ http://www.cra.wallonie.be
TABLE DES MATIERES
Liste des figures 3
Liste des tableaux 3
Liste des abréviations 4
I – Introduction 5
II ‐ Domaines d’intervention 5
2.1. La conservation de la biodiversité 5
2.1.1. Contexte international et européen 5
2.1.2. Contexte belge 6
2.2. L’aviculture belge 6
III – Objectifs du projet 9
IV – Faits principaux 9
V – Activités durant la période 12
5.1. Répertoire des éleveurs de poules de races wallonnes 12
5.2. Inventaire des poules de races wallonnes et leur statut à risque 13
5.2.1. Inventaire des poules de races wallonnes 13
5.2.2. Statut à risque des races 13
A. Les approches d’estimation 13
Méthode de la FAO 14
Méthode de l’EAAP 15
Méthode du RBST 15
B. Analyse des données collectées 15
La taille de la population 16
La diversité génétique 16
La distribution de la population 16
Les facteurs secondaires 17
2
5.3. Priorisation et mesures conservatoires à mettre en œuvre 17
5.3.1. Objectif de la stratégie conservatoire 18
5.3.2. Méthodes de priorisation 18
5.3.3. Dispositifs conservatoires 21
A. Conservation in situ 21
B. Conservation ex situ 22
5.4. Propositions de lignes de valorisation 23
5.4.1. Pistes de valorisation 23
A. La sauvegarde de la biodiversité 23
B. La satisfaction du consommateur 24
C. Le soutien aux filières professionnelles 24
VI ‐ CONCLUSION 26
Références bibliographiques
Liste des annexes
3
Liste des figures
Figure 1 : Matrice SWOT de l’élevage des races de poules locales en Wallonie .................................... 8
Figure 2 : Répartition par région et province du nombre d’éleveurs de poules de races wallonnes ... 12
Liste des tableaux
Tableau 1 : Effectifs belges 2010‐2011 des races de poules wallonnes ............................................... 13
Tableau 2 : Statut à risque des races de poules belges selon la méthode de la FAO ........................... 15
Tableau 3 : Classement des races par ordre de priorisation ................................................................. 20
4
Liste des abréviations
AEVRW Association des Eleveurs de Volailles de Races wallonnes AIWEABC Association Interprovinciale Wallonne des Eleveurs d'Animaux de Basse-Cour AWEABC Association Wallonne des Eleveurs d'Animaux de Basse-Cour CDB Convention sur la Diversité Biologique CRA‐W Centre wallon de Recherche Agronomique DGARNE Direction Générale Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement EAAP European Association for Animal Production FAO Food and Agriculture Organisation FCR Faible Capacité de Reproduction FNEABC Fédération Nationale des Eleveurs d’Animaux de Basse-Cour HCR Haute Capacité de Reproduction GAL Groupe d'Action Locale GV Grande Volaille JPO Journées Portes Ouvertes Ne Taille de la population effective Nf /Nm Nombre de mâles reproducteurs/ Nombre de femelles reproductrices PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement RBST Rare Breeds Survival Trust SWOT Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces) SYNALAF Syndicat National des Labels Avicoles de France UCL Université Catholique de Louvain VIVFN Vlaams Interprovinciaal Verbond van Fokkers van Neerhofdieren VN Volaille Naine
5
I – Introduction En Wallonie, tout comme dans de nombreuses régions du globe, les principales races de rente se caractérisent par une adaptation à des conditions de production intensive. Le développement de ces races a été essentiellement guidé par une logique économique de spécialisation s’inscrivant dans une tradition agricole privilégiant le progrès technique. Ce développement s’est accompagné d’un appauvrissement des ressources génétiques wallonnes (Baret et al., 2006). Des programmes de conservation sont dès lors de toute première importance, afin de pouvoir faire face aux changements qui risquent d’avoir lieu dans la sphère de la production (les marchés, la conduite des élevages, les maladies émergentes). En conservant la diversité génétique, la capacité à faire face à ces évolutions possibles se trouve accrue sur le long terme. Cela explique pourquoi la conservation de cette diversité est un des 4 piliers du Plan d’Action Mondial pour les Ressources Génétiques animales qui se répercute dans les plans nationaux de gestion des ressources génétiques. Face à cette situation, que connait la grande majorité des races de poules locales, le CRA‐W, en appui avec le SPW‐DGARNE, a initié en Mars 2011 un projet de conservation et de valorisation des races de volailles locales. La Belgique est un des pays européens les plus riches en races de poules locales et la majorité de celles‐ci possède un statut précaire. Délaissées au profit des souches commerciales, elles n’ont bénéficié, jusqu’à présent, que de très peu d’initiatives en faveur de leur conservation et valorisation. Leurs effectifs sont très faibles et la consanguinité y est fortement présente. Certaines races ont, par ailleurs, déjà disparu. Des interventions sont dès lors nécessaires pour maintenir ces races qui représentent une richesse culturelle et possèdent une diversité génétique potentiellement valorisable pour l’amélioration des souches commerciales. Elles peuvent également constituer une source de diversification des exploitations agricoles par le biais de la vente directe de produits locaux. II ‐ Domaines d’intervention Ce projet s’inscrit dans une démarche de conservation et de valorisation de la biodiversité au sein des populations avicoles de Wallonie. Deux domaines sont approchés dans le cadre de cette étude : ‐ La conservation de la biodiversité des races de rente, ‐ L’aviculture wallonne de races locales.
2.1. La conservation de la biodiversité
2.1.1. Contexte international et européen
Dans les années ’70, la prise de conscience de la Communauté internationale face à la disparition sans précédent de la diversité biologique a inspiré de nombreuses négociations dans le but de créer un instrument légal capable de renverser ce processus. En 1989, le PNUE institue un groupe d’experts juridiques et techniques chargés d’étudier la diversité biologique. L’objectif est de préparer un instrument juridique international pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. En 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio, le travail de ce groupe est sanctionné par l’adoption du texte de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB)1. Elle donne le signal de départ de la
1 La convention pour la Diversité Biologique1 est un traité international auquel adhèrent 193 pays. Les 3 principaux objectifs de la Convention sont "la conservation de la diversité biologique, la gestion durable de ses composantes et le partage juste et équitable des bénéfices provenant de l'utilisation des ressources génétiques.
6
lutte contre la perte des espèces animales et végétales. L’adoption ultérieure de la Déclaration d’Interlaken sur les Ressources Génétiques Animales (2007) et le Plan d’Action Mondial pour les ressources zoogénétiques (2007) constituent une étape importante pour la conservation et l’utilisation durable des ressources génétiques des animaux. Ces textes répondent aux engagements repris dans la CDB. Dans le cadre du processus coordonné par les Nations Unies, l’Europe a activement contribué à l’évaluation de l’état des ressources zoogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et s’est engagée dans la mise en œuvre du Plan d’Action Mondial2. Dans la plupart des pays européens, les Plans d’Action Nationaux sont à présent en place. La réforme de la Politique Agricole Commune en 2003 a conduit à affranchir les subsides des volumes de production pour intégrer les dimensions environnementales, sécurité sanitaire des aliments et bien‐être animal. Les agriculteurs sont encouragés à développer de nouveaux types d’activités, orientées vers l’environnement, la biodiversité. La gestion des ressources animales en Europe peut également bénéficier de cette réforme de la PAC. Dans le cadre des programmes agro‐environnementaux, des subsides sont octroyés aux agriculteurs élevant des animaux de races locales (Maki‐Tanila et al., 2010).
2.1.2. Contexte belge
En se ralliant aux nations signataires de la Convention sur la Diversité Biologique3 en Novembre 1996, la Belgique s’est engagée : ‐ à élaborer et mettre en œuvre des stratégies, plans ou programmes nationaux tendant à assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité,
‐ à intégrer, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique dans ses plans, programmes et politiques sectoriels ou intersectoriels pertinents.
La Stratégie Nationale de la Belgique pour la Biodiversité (2006‐2016) organise la mise en œuvre de ces engagements pour la période concernée. Elle sert de document cadre pour l’intégration et l’ajustement des Plans d’Action fédéraux et régionaux (DGE, 2006).
2.2. L’aviculture belge
En aviculture (et pour l’ensemble des animaux d’élevage en général), l’extension rapide de l’élevage intensif de souches hybrides génétiquement uniformes se fait au détriment des races locales. Supplantées par les variétés commerciales, ces races se trouvent engagées dans un processus d’érosion parfois irréversible qui conduit à leur disparition. En Belgique, une étude de Larivière J.M. et Leroy P. (2007) a permis d’identifier 40 races traditionnelles de poules (également réparties entre la Flandre et la Wallonie), représentées par plus de 400 variétés. Ce qui fait de notre pays l’un des plus diversifiés d’Europe. Malheureusement, selon la classification FAO (Annexe 1), 95% des races de poules belges sont en danger d’extinction (Larivière et Leroy, 2008). Des races disparaissent et avec elles leur patrimoine génétique et l’histoire qui leur est attachée.
2 Les 4 domaines principaux d’intervention de Plan d’Action Mondial sont : (1) la caractérisation, l’inventaire, le suivi des tendances et l’évaluation des risques, (2) le développement durable (3) la conservation et (4) le renforcement des compétences des politiques et institutions. 3 Ses objectifs se situent à l’échelle mondiale et concernent la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, et le partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques.
7
Parmi les causes qui viennent expliquer la disparition de ces races, il faut citer :
→ Les rendements faibles en chair et ponte, en comparaison avec les souches commerciales. Ces rendements tendent à détourner les éleveurs professionnels de ces races ;
→ Les races locales intéressent essentiellement les éleveurs sportifs4. C’est grâce à la ténacité de bon nombre d’entre eux que des races qui avaient presque totalement disparu ont été maintenues ou recréées. Cependant, leur élevage est souvent centré sur le phénotype qui doit correspondre au mieux aux standards de races. La consanguinité est privilégiée pour fixer les traits recherchés, conduisant à l’érosion de la diversité génétique ;
→ La faible taille des cheptels détenus (entre 6 et 14 individus adulte par race en moyenne) renforce la consanguinité qui sévit au sein des races locales ;
→ La diminution du nombre d’amateurs de l’aviculture sportive menace la sauvegarde des races locales. Les jeunes générations ne possédant pas l’enthousiasme de leurs aînés pour l’élevage de volailles, les éleveurs disparaissent ;
→ Depuis plusieurs dizaines d’années, le nombre de basses‐cours tend à diminuer, en raison du niveau d’urbanisation de la population belge qui est de plus de 70%. Dans les villes comme dans les campagnes, les nuisances liées à l’élevage (bruits, odeurs …) sont de moins en moins facilement acceptées5 ;
→ L’absence de procédure visant à assurer une mise à jour régulière de l’inventaire de l’ensemble des ressources génétiques animales liées à l’agriculture belge ne permet pas d’avoir une vue claire et actualisée des effectifs des races locales (Rapport national à la FAO, 2005) ; Les Associations flamande et wallonnes de l’aviculture effectuent annuellement un recensement6 des effectifs par race auprès des éleveurs qui leur sont affiliés. L’information collectée est répercutée à la FNEABC. Elle n’aboutit pas à la mise de décisions/mesures conservatoires des races menacées. Il en résulte que des races disparaissent sans que des dispositions n’aient pu être prises pour anticiper cette perte.
L’avenir de nos races locales est donc fortement compromis. Et pourtant, le contexte actuel (la demande accrue en produits issus de l’agriculture biologique, le retour aux produits du terroir, la diversification des denrées alimentaires) témoigne de la nécessité de soutenir et maintenir de l’élevage des poules de races traditionnelles (Annexe 2). En effet, ces races peuvent constituer un outil central du développement socio‐économique rural à travers le commerce de produits différenciés. Aujourd’hui, la tendance à la diversification des productions se développe et l’éleveur wallon doit se retourner vers des races importées pour y répondre (Barret et al., 2006). L’élevage de races locales pourrait ainsi induire un développement agricole secondaire et apporter une valeur ajoutée au tourisme. Les races locales représentent également un pool génétique hautement valorisable. En effet, les reproducteurs parentaux issus des firmes de sélection avicole représenteraient environ 3% du pool génétique de la population totale de volaille (Larivière et Leroy, 2008). En découle une base génétique très étroite qui rend les souches commerciales hautement
4 Par éleveurs sportifs nous entendons les personnes qui pratiquent l’aviculture sportive, à savoir l’élevage d’individus dans le but est de les faire concourir à des expositions où ils seront évalués sur base des standards de race, par des juges officiels. 5 Toutefois depuis peu, des initiatives apparaissent qui tendent à réintroduire le petit élevage dans les jardins. 6 Les données collectées sont des estimations car peu d’éleveurs sont rigoureux dans la transmission des effectifs par race.
8
vulnérables, tant du point de vue des changements environnementaux7 que du point de vue de l’évolution de la demande sur le marché de la volaille. Les races locales porteuses d’une grande diversité génétique, peuvent dans ces conditions, avoir un intérêt majeur dans les programmes de sélection moderne. Enfin, ces races font partie de notre ancrage culturel. C’est un patrimoine qui a traversé les siècles, en s’inscrivant dans un terroir, un climat, en développant, en optimisant des gènes de rusticité et d’acclimatation que des souches économiques peuvent perdre, ne pas comporter ou ne jamais acquérir. Certaines de ces races pourraient ainsi répondre aux attentes futures du marché et se substituer à une logique d’importation (Barret et al., 2006). De l’analyse des domaines dans lesquels intervient le projet, nous pouvons tirer la matrice SWOT relative aux races de poules locales en Wallonie :
Positif Négatif
Menaces
- Faiblesse des effectifs qui complique leur valorisation au travers de filières;- Diminution du nombre d'éleveurs;- Augmentation de la moyenne d'âge des éleveurs;- Urbanisation galopante laissant peu de place à l'élevage;- Prolifération des prédateurs (rats, fouines, renards...);- Prescriptions nationales en matière de santé et production animale difficilement applicables par les éleveurs du petit élevage
Orig
ine
inte
rne
Orig
ine
exte
rne
Forces
- Rustiques (adaptées à leur milieu)- Belles (grande diversité de couleurs, de formes, de types …);- Autonomes (du point de vue de la recherche de leur alimentation et de la reproduction);- Empruntes d'une dimension culturelle, régionale, nationale
Faiblesses
- Moins productives (en comparaison aux souches commerciales);- Taux de conversion alimentaire plus faible que les souches commerciales;- Consanguinité qui menace la diversité génétique intra-race;- Proposition à voler (nécessite l'installation de grillages élevés autour du poulailler) et chanter
Opportunités
- Contexte politique national et international en faveur de la conservation de la biodiversité;- Intérêt accru des ménages à la consommation de produits alimentaires Bio du terroir;- Regain d'intérêt pour le petit élevage en raison des crises alimentaires (dioxine, ESB, ...) et économiques traversées
Figure 1 : Matrice SWOT de l’élevage des races de poules locales en Wallonie
La matrice présente : ‐ d’une part les caractéristiques intrinsèques des races locales qui favorisent leur attrait auprès
du grand public et des éleveurs ou au contraire induisent leur marginalisation ; ‐ d’autre part le contexte dans lequel elles évoluent qui favorisent leur élevage ou au contraire
désintéressent le public et les éleveurs à les élever et/ou consommer.
7 Une étude est menée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (IAEA) qui cherche à caractériser génétiquement les races de poules locales pour étudier entre autres les gènes responsables de l’immunité (IAEA, 2010).
9
Les interventions œuvrant à la conservation des races locales en Wallonie doivent tenir compte de ces différents éléments pour : ‐ d’une part, tirer parti et promouvoir les forces et opportunités qui se présentent; ‐ d’autre part, contourner ou travailler à résoudre les faiblesses et menaces.
III – Objectifs du projet La présente étude, qui a été menée sur une année (01/03/2011 au 29/02/2012) sert de préambule à toute action conservatoire prochaine visant à la sauvegarde des poules de races locales en Wallonie. Ainsi, les objectifs fixés dans cette étude sont : → Réaliser le répertoire des éleveurs de races de poules wallonnes ; → Produire l’inventaire des 218 races (Annexe 3) de poules wallonnes, en vue de connaître l’état
actuel de chaque population ; → Définir des mesures conservatoires à mettre en œuvre sur base des effectifs. Une mesure conservatoire ne pouvant s’inscrire dans la durabilité sans actions de valorisation des populations sauvegardées, un des objectifs de l’étude est également de : → Proposer des lignes de valorisation des races protégées, sachant que conservation et
valorisation vont de pair. IV – Faits principaux Le projet a débuté le 01/03/2011 avec la prise de fonction de l’ingénieur agronome en charge du projet. L’exécution s’est déroulée sur 12 mois, du 01/03/2011 au 29/02/2012. Durant les 12 mois d’activités, de nombreuses visites ont été réalisées auprès :
‐ de personnes intervenant sur des projets de conservation de races menacées, ‐ d’éleveurs de races locales en vue de mieux connaître les races et les méthodes d’élevage
utilisées, ‐ d’agriculteurs impliqués dans l’agriculture biologique.
Des actions de communication ont été menées auprès du grand public, des éleveurs et des associations avicoles pour les informer de l’existence du projet et de ses avancées. Date Lieu Description
3/03/2011 Gembloux Rencontre avec Mme Nicole BARTIAUX, Ex‐Chef du Département Productions et Filières
13/03/2011 Gembloux Présentation du projet aux JPO de la Ferme du CRA‐W
28/03/2011 Arsimont Rencontre avec Mme Barbara HOYAUX, Présidente de la Fédération namuroise de l'AIWEABC
29/03/2011 Epinois Rencontre avec Mme Odette BIENFAIT, Présidente de l'AWEABC
30/03/2011 Louvain‐la‐Neuve Rencontre avec Mr Jean‐François DUMASY, Assistant de recherches à l'UCL sur le projet Cryobanque
31/03/2011 Publication d'un article9 relatif au projet dans Pleinchamp 1/04/2011 Publication d'un article relatif au projet dans le Sillon Belge N°3466
8 En réalité, il existe 22 races de poules wallonnes, mais l’une d’entre elles n’est pas reprise à la Liste Officielle des races de volailles reconnues en Belgique car en cours de constitution. Elle est représentée cependant dans de nombreux élevages visités et apparaît également dans le répertoire 2010‐2011 de l’AIWEABC. 9 Les articles sont repris à l’Annexe 6.
10
4/04/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Marc LATTEUR, CRA‐W 6/04/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Michel JACQUET, FACW
6/04/2011 Publication d'un article relatif au projet sur le site des Amis du Petit Elevage de Villers la Ville (www.apevlv.be/)
7/04/2011 Jambes Rencontre avec Mr Eric BAILLY, AIWEABC
8/04/2011 Gembloux Rencontre avec Mme Nicole BARTIAUX, Ex‐Chef du Département Productions et Filières
12/04/2011 Gembloux Rencontre avec Mme Catherine COLOT, FACW
12/04/2011 Publication d'un article relatif au projet dans le Bulletin Fédéral de la Province du Hainaut N°1‐2011
19/04/2011 Grand Rechain Rencontre avec Mr Robert CARDOLS, le Club les Eleveurs de la poule de Herve
21/04/2011 Frasnes lez Buissenal Rencontre avec Mr Pierre SADAUNE, Trésorier de l'AEVRW et juge avicole
21/04/2011 Tertre Rencontre avec Mr André LEGRAND, Président de l'AIWEABC
27/04/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Patrice GREGOIRE, éleveur sportif de Fauve de Hesbaye
29/04/2011 Liège Rencontre avec Mr Nassim MOULA et Pr. Pascal LEROY, Faculté de médecine vétérinaire de l'Ulg
6/05/2011 Strée Rencontre avec Mr Christian MARCHE, Directeur du CTA de Strée et Mr Benoît NOEL Chargé de mission au GAL Pays des Condruses
16/05/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Jean François KRINS, juge avicole et Président du Club de la Marans
17/05/2011 Bastogne Rencontre avec Mr Thierry DETOBEL, vétérinaire ayant participé au projet CoqArd et éleveur avicole sportif
19/05/2011 Strée Rencontre avec Mr Christian MARCHE, directeur du CTA de Strée et Mr Richard LAMBERT, directeur du Centre de Michamps
24/05/2011 Gembloux Rencontre avec Mr A. THEWIS, Président de la FACW
7/06/2011 Boninne Rencontre avec un agriculteur impliqué dans l'agriculture bio et la vente d'œufs
10/06/2011 Envoi d'un lot de formulaires d'enquête 10/06/2011 Publication d'un article relatif au projet dans le CRA‐W Info
21/06/2011 Paris Rencontre avec Melle Delphine DUCLOS de la Cryobanque nationale de France et Mme Eléonore CHARVOLIN de la FRD
22/06/2011 Namur Réunion du conseil scientifique et technique de la cryobanque pour la conservation des races d'élevage wallonnes
8/07/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Nicolas GENGLER, Professeur de génétique de Gembloux Agro Bio Tech
19/08/2011 Gembloux Rencontre avec Mr Olivier FUMIERE (CRA‐W) dans le cadre d'une collaboration entre les deux études que nous menons10
23/08/2011 Rhisnes Rencontre avec Mr Karl LOSSON, éleveur de Fauve de Hesbaye 27‐
28/08/2011 Vellereille‐les‐
Brayeux Distribution de formulaires d'enquête à la Fête de la Moisson de l'Abbaye de Bonne Espérance
10 Etude menée par O. Fumière « Combinaison des techniques de biologie moléculaire et de la spectrométrie dans le proche infrarouge pour l'authentification des denrées destinées à l'alimentation humaine et animale »
11
4/09/2011 Battice Distribution de formulaires d'enquête à la Foire agricole de Battice 5/09/2011 Gembloux Premier comité d'accompagnement 20/09/2011 Macon Visite d'un éleveur de Fauve de Hesbaye 03/10/2011 Gembloux Rencontre avec un conseiller en Mesures Agro‐environnementales 17/10/2011 Bruxelles Visite à la Ferme Conservatoire Nos Pilifs
25‐27/10/2011 Périgord, France Rencontre avec des intervenants de la filière Poulet Label Rouge
29/10/2011 Hour Visite d'un éleveur de Famennoise 6/11/2011 Xhendelesse Rencontre avec la Fédération avicole de la Province de Liège 9/11/2011 Fosses‐la‐Ville Visite de l'élevage de poules belges de l'IDEF Bambois
17/11/2011 Hoves Visite d'un élevage de Sans Queue des Ardennes et rencontre avec le Président de l'AEVRW
22/11/2011 Wauthier Braine Rencontre avec la Fédération avicole de la Province du Brabant Wallon 23/11/2011 Frasnes lez Buissenal Visite d'un élevage de Barbu d'Everberg
29/11/2011 Gembloux Participation au colloque "Consommation et commercialisation en filière courte des viandes en Wallonie"
30/11/2011 Gembloux Participation aux Journées des Productions Porcines et Avicoles 2/12/2011 Saint Denis Bovesse Visite d'un éleveur de Fauve de Mehaigne 3/12/2011 Gouy‐lez‐Piétons Visite d'un éleveur de Famennoise
9/12/2011 Namur Réunion du conseil scientifique et technique de la cryobanque pour la conservation des races d'élevage wallonnes
12/12/2011 Mettet Rencontre avec la Fédération avicole de la Province de Namur 16/12/2011 Manage Visite d'un éleveur de Fauve de Mehaigne
19/12/2011 Gembloux Rencontre avec l'Association des Eleveurs de Volailles de Races Wallonnes et présentation du projet
9/01/2012 Braine le Château Visite d'un éleveur de Fauve de Mehaigne 14/01/2012 Wavre Show des Barbus 21/01/2012 Ranst Concours Nationaux 26/01/2012 Wezembeek‐Oppem Visite d'un éleveur de Barbu de Boitsfort 17/02/2012 Strépy Présentation du projet aux administrateurs de l'AWEABC 21/02/2012 Fléron Rencontre avec un éleveur de la Poule de Herve
24/02/2012 Strépy Présentation du projet à l'occasion de l'Assemblée Générale de l'AWEABC
29/02/2012 Polleur Rencontre avec des éleveurs de la Poule de Herve
12
V – Activités durant la période 5.1. Répertoire des éleveurs de poules de races wallonnes
La base de données produite (Annexe 4) intègre les noms d’éleveurs provenant : ‐ du répertoire de l’AIWEABC, ‐ du répertoire de l’AWEABC, ‐ du répertoire du VIVFN11, ‐ de 13 éleveurs non affiliés12. Pour chaque éleveur, elle reprend : les nom‐prénom‐coordonnées ainsi que les races et variétés élevées par chacun des éleveurs. Les effectifs transmis sont repris globalement par race. Le document recense de la façon la plus exhaustive possible, l’ensemble des éleveurs de poules de races wallonnes, en Flandre et en Wallonie en 2010‐2011. Il en dénombre 375, avec une répartition équivalente entre la Wallonie et la Flandre13. La répartition géographique des éleveurs par province est représentée sur la carte reprise à l’Annexe 5.
Figure 2 : Répartition par région et province du nombre d’éleveurs de poules de races wallonnes
Pour bien interpréter ces données, il faut tenir compte du fait que les répertoires de l’AIWEABC et du VIVFN reprennent uniquement les personnes affiliées aux clubs avicoles et associations qui exposent aux concours avicoles. Les personnes non affiliées ont été invitées, à travers les articles publiés (Annexe 6), à se manifester auprès du CRA‐W. Leur participation est marginale (13 personnes). Des recherches ont été menées auprès des éleveurs avicoles (professionnels, agriculteurs de fermes ‘Bio’14) sans succès.
11 Il est intéressant d’intégrer les éleveurs de la Région Flamande au répertoire général. En effet, les races de poules wallonnes sont fortement représentées en Flandre. 12 Ces personnes ne sont mentionnées qu’à titre informatif. Elles ne sont pas intégrées au répertoire et ne sont pas prises en compte dans les effectifs, n’ayant pas de garantie concernant le respect des standards de races. 13 Les 6 éleveurs répertoriés dans la cellule « Hors Belgique » sont affiliés à une association belge mais ne résident pas en Belgique. 14 Les éleveurs de poulet ‘Bio’ utilisent essentiellement des souches sélectionnées colorées à croissance lente.
13
L’annuaire des éleveurs possédant des races wallonnes a servi de base à des investigations plus approfondies par le biais de questionnaires d’enquêtes individuelles (Annexe 7) en vue de caractériser15 les différents élevages détenus. Ces questionnaires ont été transmis par courriel (formulaire en ligne) ou par courrier postal quand l’éleveur ne dispose pas d’une adresse internet. Septante et une personnes ont répondu à l’enquête (Annexe 8) sur 183 questionnaires envoyés.
5.2. Inventaire des poules de races wallonnes et leur statut à risque
5.2.1. Inventaire des poules de races wallonnes
L’inventaire16 des races est réalisé pour évaluer les effectifs par race. Les effectifs 2010‐2011 (Annexe 9) sont obtenus par cumul des données de l’AIWEABC, l’AWEABC et le VIVFN. Les données annuelles ont pu être collectées également pour les années 2002 à 201117 (Annexe 10).
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 15 55 81 254 96 309 9 51 60Brabançonne 65 196 49 153 114 349 27 33 60Combattant de Liège 42 95 71 207 113 302 17 29 46Famennoise 0 0 6 21 6 21 0 3 3Fauve de Hesbaye 6 16 67 217 73 233 4 31 35Herve 3 9 49 156 52 165 2 29 31Sans queue des Ardennes 0 0 9 25 9 25 0 6 6Ardennaise 7 26 60 153 67 179 5 28 33Barbu de Boitsfort 25 51 14 35 39 86 6 6 12Barbu d'Everberg 51 91 3 7 54 98 13 1 14Barbu de Watermael 164 419 68 171 232 590 37 27 64Barbu d'Uccle 210 456 89 242 299 698 53 46 99Bassette 34 106 73 192 107 298 15 32 47Brabançonne naine 8 30 45 105 53 135 3 20 23Combattant de Liège 26 49 36 94 62 143 8 17 25Famennoise 0 0 4 11 4 11 0 2 2Fauve de Mehaigne 4 13 15 36 19 49 4 8 12Herve 0 0 40 96 40 96 0 18 18Huppée de Lasne 1 0 0 16 38 16 38 0 6 6Naine belge 31 87 22 55 53 142 19 10 29Naine du Tournaisis 35 33 48 118 83 151 10 20 30Sans queue des Ardennes 0 0 7 18 7 18 0 4 41 Race non reconnue officiellement
GV
VN
# élevages en Belgique
Total en Flandre Total en Wallonie Total en Belgique # élevages en Flandre
# élevages en Wallonie
Tableau 1 : Effectifs belges 2010‐2011 des races de poules wallonnes
Il faut considérer ces chiffres avec précaution. En effet, les effectifs transmis par l’AIWEABC et le VIVFN ne concernent que les éleveurs qui participent aux expositions. De plus, ils sont obtenus par des méthodes de calcul qui diffèrent entre l’AIWEABC, l’AWEABC et le VIVFN. Enfin, 18 éleveurs sont répertoriés dans 2 associations à la fois (17 : AIWEABC/AWEABC et 1 AWEABC/VIVFN). 5.2.2. Statut à risque des races
A. Les approches d’estimation
Les données de l’inventaire sont utilisées pour évaluer le statut du risque d’extinction de chaque race de poule.
15 Cette caractérisation concerne les races détenues, la taille de l’élevage, la zootechnie, la gestion de la consanguinité, l’origine des parentaux et le profil de l’éleveur. 16 C’est‐à‐dire la liste des races wallonnes élevées et leurs effectifs par race. 17 Ces données ont été transmises par la Fédération Nationale qui n’intègre que les données de l’AIWEABC et du VIVFN.
14
Il existe différentes approches pour estimer le risque encouru par une population d’animaux d’élevage donnée. Trois organismes majeurs opérant dans la conservation des races menacées proposent leur méthode :
‐ la FAO estime la criticité d’une population sur base des paramètres considérés comme affectant l’extinction de la race et utilisés pour définir des catégories de risque auxquelles les populations évaluées sont assignées ;
‐ l’EAAP se concentre sur la perte de variation génétique à travers le temps ;
‐ le RBST évalue la survie d’une population à risque sur base de modèles de dynamiques des populations.
Méthode de la FAO
La FAO identifie des paramètres qui peuvent affecter la survie d’une race et les utilise pour créer des catégories18 de criticité auxquelles sont assignées les populations. Il s’agit : ‐ La taille de la population : mesurée sur base du nombre de femelles reproductrices, du
pourcentage de femelles accouplées en race pure et du nombre de mâles reproducteurs, en tenant compte de l’évolution de la taille sur plusieurs années. Dans la dernière révision des « Guidelines de la FAO pour la conservation In Vivo des ressources génétiques » (Boettcher, 2011), la capacité de reproduction19 des espèces et races menacées est prise en compte. L’introduction de ce paramètre modifie les seuils des catégories de criticité pour les espèces dites à Faible Capacité de Reproduction (FCR) : les valeurs de seuil des FCR = 2* les valeurs de seuil des HCR20 (Annexe 11). Les seuils à utiliser pour l’espèce « poule » restent donc inchangés ;
‐ La diversité génétique : directement reliée au potentiel d’une population à s’adapter aux changements qui surviennent dans son environnement. Le coefficient de consanguinité (F21) et la population effective (Ne
22) sont deux paramètres utilisés pour suivre les variations de diversité génétique ;
‐ La distribution de la population : fonction du nombre de cheptels et de leur répartition géographique (rayon de la surface contenant 75% de la population).
Ces éléments fournissent des catégories de base pour évaluer le risque d’extinction encouru par une population. Leur utilisation stricte est cependant à éviter. L’interprétation du risque doit être affinée par l’utilisation d’éléments additionnels permettant d’avoir une idée plus précise sur le danger qu’encourt la race, à savoir : ‐ l’intervention de goulots d’étranglement (entre autres la diminution drastique du nombre de
géniteurs, dans les générations antérieures), affectant la diversité génétique actuelle ; ‐ l’existence d’associations de race qui constituent un atout pour la pérennité de la race ; ‐ l’âge moyen des éleveurs, indicateur précoce de la dynamique prévisionnelle de la race ; ‐ le contexte social et culturel lié à la race : apprécié par l’attachement des éleveurs à la race,
l’existence de programmes de conservation.
18 Cette classification distingue 8 catégories de populations en fonction de leur statut (Annexe 1). 19 Elle est mesurée comme étant le nombre de femelles reproductrices engendrées par femelle sur toute la durée de sa vie. 20 HCR = espèces dites à Haute Capacité de Reproduction, ex. cochon, lapin, poule. HFC = espèces dites à Faible capacité de reproduction, ex. cheval, bétail, chèvre, mouton 21 F : voir Annexe 11 22 Ne : voir Annexe 11
15
Méthode de l’EAAP
Cette méthode se concentre sur la perte de diversité génétique attendue. Elle est exprimée en termes de consanguinité cumulée sur une période de temps et mesurée en termes de taille de population effective (Ne) en tenant compte de l’intervalle de génération. En effet, l’intervalle de génération moyen varie fort entre espèces conduisant à moduler le niveau de criticité encouru.
Méthode du RBST
La méthode du RBST estime la probabilité d’extinction en projetant la taille de la population à différents horizons temporels. Une approche simplifiée calcule le nombre d’années nécessaires pour qu’une population atteigne un statut critique ou l’extinction. Elle part de données collectées lors d’enquêtes antérieures pour mesurer un taux de croissance et projeter la taille de la population à un horizon donné. Cette méthode part de l’hypothèse que le taux de croissance reste constant dans le temps. Il est suggéré que cette méthode soit restreinte à des analyses dans le court terme.
La méthode que nous avons appliquée est celle préconisée par la FAO. Celle‐ci nous paraît la plus complète. De plus, nous ne disposons pas actuellement de données phylogénétiques suffisamment étayées et fiables permettant d’évaluer les liens de parentés entre individus d’une même race.
B. Analyse des données collectées
En appliquant à chaque race les paramètres utilisés par la FAO23, nous pouvons évaluer le risque encouru par chacune d’entre elles en nous référant aux seuils définis à l’Annexe 1.
Légende: Non à risquePrécaireDangerCritique
Distribution pop.
Ardennaise 83 268 351 <0 177 0,28% 50 en dangerBrabançonne 92 284 376 <0 195 0,26% 42 en dangerCombattant de Liège1 79 206 285 >0 160 0,31% 42 en dangerFamennoise 6 21 27 <0 13 3,83% 3 critiqueFauve de Hesbaye 22 69 91 >0 47 1,07% 12 en dangerHerve 44 137 181 <0 93 0,54% 27 en dangerSans queue des Ardennes 9 25 34 <0 19 2,70% 6 critique
Ardennaise 61 167 228 <0 125 0,40% 30 en dangerBarbu de Boitsfort 39 86 125 >0 75 0,67% 12 en dangerBarbu d'Everberg 54 98 152 >0 97 0,51% 14 en dangerBarbu de Watermael 277 645 922 <0 543 0,09% 61 précaireBarbu d'Uccle 214 549 763 >0 431 0,12% 91 précaireBassette 100 271 371 <0 205 0,24% 44 en dangerBrabançonne 39 111 150 >0 81 0,62% 16 en dangerCombattant de Liège1 58 130 188 <0 112 0,45% 23 en dangerFamennoise 3 7 10 <0 6 8,50% 1 critiqueFauve de Mehaigne 15 41 56 <0 31 1,63% 8 critiqueHerve 34 88 122 >0 69 0,73% 16 en dangerHuppée de Lasne 2 13 35 48 >0 27 1,88% 5 critiqueNaine belge 46 122 168 <0 94 0,53% 24 en dangerNaine du Tournaisis 63 110 173 >0 112 0,45% 21 en dangerSans queue des Ardennes 7 18 25 <0 14 3,54% 4 critique1 Les effectifs transmis concernent l'ensemble des combattants belges pour les années 2002-2003.2 Race non reconnue officiellement, actuellement en phase de constitution
Statut FAORace# éleveurs2011ΔF
Diversité génétique
VN
Nm2011 Nf2011 NecorrN2011 Evolution N2002‐2011GV
Taille de la population
Tableau 2 : Statut à risque des races de poules belges selon la méthode de la FAO
23 Cf. point 5.2.2. : Méthode de la FAO
16
La taille de la population
Ce paramètre est mesuré sur base du nombre de femelles reproductrices, du pourcentage de femelles accouplées en race pure et du nombre de mâles reproducteurs, en tenant compte de l’évolution de la taille sur plusieurs années. ‐ Le nombre de mâles reproducteurs24 : 64% des races ne sont pas à risque, 9% sont en statut
précaire, 23% sont en danger et 4% sont en statut critique ; ‐ Le nombre de femelles reproductrices25 : sur base des seuils définis par la FAO pour les
espèces à haut potentiel de reproduction, 23% des races sont en danger, 77% en état critique. Tous les individus repris dans les effectifs sont accouplés en race pure ;
‐ La taille de la population26 : le paramètre N n’est pas utilisé seul pour définir une catégorie à risque. Pour entrer dans une catégorie donnée, une population doit correspondre à une valeur de N et simultanément répondre à des conditions relatives à Nf et à une valeur future de N ou Nf. Le paramètre ‘Taille de la population’ est trop restrictif pour être utilisé, tel que présenté à l’Annexe 1 ;
‐ La tendance de la taille de la population27 : Nous constatons, sur base de l’analyse de l’évolution des effectifs de race de 2002 à 2011, que ceux‐ci fluctuent en générale fortement d’une année à l’autre. Certains éleveurs sont attachés à la race ou aux races qu’ils élèvent. D’autres plus nombreux, changent de race régulièrement. Dans ce cas, on peut dire que l’adoption d’une race suit un « phénomène de mode ». Malgré ces fluctuations, il y a une tendance à une réduction des effectifs pour 60% des races alors que les effectifs sont en croissance pour les autres races. Cette tendance positive est plus fortement marquée chez les races naines.
La diversité génétique
(Ne), ΔF étant inversement proportionnel à Ne. En tenant compte de ce paramètre, les races wallonnes sont en statut précaire dans 68% des cas, en danger dans 19% des cas et en statut critique dans 13% des cas.
La distribution de la population
Ce paramètre peut influer sur le risque de disparition dans la mesure où la concentration d’une race à un même endroit la rend plus vulnérable à des épidémies ou autres catastrophes naturelles. Ce paramètre peut être évalué par la taille d’un périmètre de distribution ainsi que par le nombre de cheptels dans lesquels la race apparaît.
24 Il s’agit des données de 2011, relatives aux données communiquées par l’AIWEABC, et le VIVFN. 25 Il s’agit des données de 2011, relatives aux données communiquées par l’AIWEABC et le VIVFN. 26 Il s’agit des données de 2011, relatives aux données communiquées par l’AIWEABC et le VIVFN. La taille de la population doit être la plus grande possible pour permettre à la sélection naturelle d’éliminer les mutations nuisibles. Le seuil minimum au‐dessus duquel doit être hissé une population est de Ne>50. En dessous de ce seuil, la robustesse de la population diminue rapidement. La population effective doit être rapidement hissée à minimum 50 individus dans le cas d’une population en statut critique et à 500 individus dans le cas d’une population en danger. 27 Il s’agit des données transmises par la Fédération Nationale qui n’intègrent que les données de l’AIWEABC et du VIVFN. Les données de l’AIWEABC sont fournies partiellement.
17
A l’exception de la Herve, que l’on retrouve essentiellement sur le plateau de Herve et de la Famennoise et la Sans Queue des Ardennes que l’on ne trouve plus que chez une poignée d’éleveurs en Wallonie, les races wallonnes se répartissent sur l’ensemble du territoire belge. Certaines races sont parfois bien représentées en dehors de nos frontières nationales, à savoir : ‐ l’Ardennaise qui est une race franco‐belge ; ‐ les races de Barbus que l’on retrouve dans beaucoup de pays d’Europe (Allemagne,
Angleterre, France, Hollande, Italie, Danemark, Portugal …) et au‐delà (Australie) ; ‐ la Bassette que l’on retrouve également en Allemagne, France et Hollande ; ‐ le Combattant de Liège, fortement représenté en Allemagne, existe également en Espagne,
en France (Nord Pas de Calais), en Hollande et en Italie. L’existence de ces races en dehors des frontières belges permet de relativiser le risque de disparition, même si les standards de race diffèrent entre pays.
Les facteurs secondaires
‐ Le goulot d’étranglement : La diminution du nombre d’éleveurs en race pure menace la taille des cheptels par race et la diversité génétique en leur sein. Cette tendance se constate sur l’ensemble des races wallonnes, mais dans une bien moindre mesure chez les barbus.
‐ La présence d’associations : Il n’existe actuellement en Wallonie que 3 clubs spécialisés de race : le club de l’Ardennaise, des Barbus et de la poule de Herve. L’AEVRW propose d’héberger le Club de la Fauve. Les autres races wallonnes sont représentées et soutenues par l’AEVRW.
‐ L’attachement culturel : l’attachement le plus fort est celui des éleveurs du plateau de Herve pour leur race. La Herve y est d’ailleurs fortement représentée.
En combinant ces critères, et en tenant compte de facteurs secondaires, il ressort que 64% des races sont en danger, 27% sont en statut critique et 9% en statut précaire.
Il faut noter que le tableau a été construit sur base des effectifs de l’AIWEABC et du VIVFN. En effet, les effectifs de races wallonnes des années antérieures à 2010‐2011 n’existent que pour ces deux associations. La colonne relative à la tendance de la population 2002‐2011 ne concerne donc que les effectifs des deux associations. Dans un souci de traiter des données comparables au sein du tableau, nous n’avons évalué le statut à risque que sur base des effectifs transmis par les deux associations.
En comparant les données du tableau avec celles qui auraient été obtenues en intégrant les effectifs de l’AWEABC (pour les colonnes Nm, Nf et N), des différences importantes conduisant à un changement de classe à risque apparaissent pour la Fauve de Hesbaye dont le Nm passe de 22 à 73 et Nf de 73 à 233. Ce qui a conduit à reclasser cette race en une catégorie au risque plus faible (statut en danger tel que repris au tableau).
5.3. Priorisation et mesures conservatoires à mettre en œuvre
Une fois que le risque encouru par race est estimé, les races doivent être classées par ordre de priorisation pour la conservation. En effet, la conservation implique un coût. Les fonds publics étant limités, un choix doit au préalable s’opérer pour décider des races à soutenir en priorité par des mesures conservatoires.
18
5.3.1. Objectif de la stratégie conservatoire
La formulation de(s) l’objectif(s) de la stratégie conservatoire est un préalable au choix de la méthode de priorisation. Ainsi, un programme de conservation peut avoir pour finalité :
‐ La diversité génétique Il peut être choisi de conserver la(es) race(s) contribuant le plus à la diversité génétique de l’espèce. La diversité inter‐race et intra‐race28 doit être prise en compte (Alderson, 2009). L’historique de la race ainsi que les données de parenté sont utilisés pour évaluer la diversité génétique. Les marqueurs moléculaires sont d’excellents outils pour obtenir des informations sur la diversité génétique au sein de races et sur la distance génétique entre les races (Annexe 12) ;
‐ Les performances zootechniques Les performances zootechniques associées à la productivité peuvent également justifier le choix pour la conservation d’une race. Son usage potentiel répondant à une demande du marché constitue un critère à prendre en compte dans le choix des races à conserver ;
‐ Le caractère unique de la race (originalité) Ce caractère peut provenir : ‐ de son adaptation à un écosystème ou une localisation géographique précise (expression
de son patrimoine génétique particulier) ; ‐ de sa dimension culturelle, historique.
‐ Le risque d’extinction encouru par une race (sur base des données démographiques) Les données démographiques peuvent également avoir un impact sur les décisions concernant la conservation. Beaucoup de programmes concentrent leurs interventions sur les populations encourant le risque de disparition le plus élevé29.
Une fois le(s) objectif(s) défini(s), la méthode de priorisation doit être déterminée. 5.3.2. Méthodes de priorisation
En général, les méthodes utilisées pour décider des races à conserver sont assez simples. Elles prennent en compte un critère. Une échelle de cotation est élaborée qui fixe les scores à attribuer à chaque race. Cependant, le choix d’une race ne peut se limiter à une seule dimension. L’approche doit être pluridimensionnelle et prendre en compte l’ensemble des critères repris ci‐dessus à savoir :
‐ la diversité génétique : il est plus intéressant du point de vue génétique de conserver 2 races aux patrimoines génétiques éloignés ayant une grande contribution dans la diversité génétique de la race, que l’inverse ;
‐ la rentabilité : il est préférable d’y avoir un retour sur investissement dans le dispositif conservatoire. Les fonds consentis par l’Etat dans la sauvegarde d’une population devraient
28 Une référence régulièrement (Hammond) citée mentionne que 50% de la diversité d’une espèce se situe au sein de la race et l’autre moitié entre les races (Simianer, 2005). 29 Cependant, quand la taille d’une population est trop faible ou que le risque d’extinction encouru est trop élevé, sa conservation ne se justifie plus. La probabilité d’extinction pourrait rester élevée, malgré les efforts de conservation, en raison d’une taille effective trop faible (et donc d’une diversité intra race trop restreinte) conduisant à des tentatives de conservation non rentables (Boettcher et al., 2010).
19
pouvoir contribuer à l’amélioration des revenus des citoyens. Les races choisies devraient donc présenter un potentiel valorisable ;
‐ le caractère unique : les races présentant une « particularité » que ne présentent pas les autres (résistance à des conditions pédo‐climatiques particulières, tolérance à l’ingestion d’aliment non tolérés par d’autres races …) doivent être privilégiées ;
‐ la rareté : une race menacée devrait être préférée à une race moins menacée, dans la mesure où la population a un Ne>50.
L’importance à accorder à chaque critère dépend des objectifs de conservation que se sont fixés les mandataires de l’intervention. Des coefficients doivent être attribués à chaque critère leur donnant un poids plus ou moins important dans la décision. Des modèles existent qui rassemblent différents critères en une équation : La valeur économique totale : c’est la somme des valeurs des usages directs et indirects de la population ou race considérée. A celles‐ci s’ajoutent des valeurs qui sont en relation avec l’existence de la race, avec la notion d’incertitude dans l’avenir (une sorte de valeur ‘assurance’) et la volonté d’éviter un risque. Des distorsions existent au niveau des marchés actuels qui ne prennent en compte que les valeurs liées à « l’usage » (FAO, 2006). Ces distorsions peuvent être allégées par l’intervention de l’Etat au travers de primes à l’égard des agriculteurs investissant dans la production de produits moins compétitifs sur le marché. Une autre méthode, proposée par Ruane, classe les races en catégories selon 6 critères : le niveau de risque encouru par la race, son potentiel à intéresser le marché actuel, son intérêt scientifique, sa valeur culturelle et historique, son caractère unique (Simianer, 2005). Des méthodes intégrant la diversité génétique comme critère de choix font intervenir la caractérisation génétique : Utilité totale (Simianer et al. 2003) : cette méthode très complète prend en compte le risque d’extinction de la race, la valeur économique, la valeur culturelle ainsi que la diversité génétique inter race. Weitzman (1993) propose également une méthode qui intègre la diversité génétique, le degré d’extinction d’une race et la rentabilité d’un programme à conserver une race (unité de diversité conservée par unité monétaire investie). Ces méthodes recourant aux outils génétiques sont des outils d’aide à la décision très intéressants dans le choix des populations à risque pour la mise en œuvre de dispositifs conservatoires efficaces et rentables. Cependant, ne disposant pas dans un premier temps d’informations pertinentes30 permettant de connaitre la contribution des races à la diversité génétique de l’espèce poule, nous ne pouvons les utiliser. Par contre, en nous basant sur les données collectées au cours des visites chez les éleveurs et résumées dans des fiches par race (Annexe 13), nous pouvons proposer une méthode de classement
30 Cependant, partant de l’historique de la reconstitution des races, nous pouvons réunir dans une même famille génétique :
‐ l’Ardennaise, la Famennoise, la Herve et la Sans Queue des Ardennes ; ‐ la Fauve de Hesbaye, la Fauve de Mehaigne ; ‐ le Barbu de Boitsfort, le Barbu d’Everberg, le Barbu d’Uccle et le Barbu de Watermael.
20
prioritaire, reprenant les critères suivants : ‐ F1 : la taille de la population effective (Ne) : en nous basant sur le point 5.2.2 ‘Taille de la
population’, nous considérons que toute race présentant un Ne <50 ne doit pas être intégrée au classement (valeur de 0 pour un Ne<50 et 1 pour un Ne>50) ;
‐ F2 : le statut à risque de la race : plus une population est à menacée, plus elle doit être prise en compte tout en gardant en mémoire qu’un risque d’extinction trop élevé ne justifie plus les efforts consentis dans sa conservation (cf. 5.3.1. Objectifs de la stratégie conservatoire) (valeur de 1 pour le statut précaire et 2 pour le statut en danger);
‐ F3 : le potentiel économique : sont pris en compte les productions auxquelles la race peut prétendre : la production de chair et/ou la ponte ainsi que l’ornementation et/ou la couvaison. Partant du postulat que la chair et/ou la ponte sont des caractéristique de race plus recherchées que l’ornementation et/ou la couvaison, une valeur de 1 est attribuée pour les races répondant à l’ornementation et/ou la couvaison et une valeur de 2 pour les races possédant des caractéristiques pour la ponte er/ou la production de chair ;
‐ F4 : l’existence d’une institution soutenant la race : de telles structures témoignent de l’intérêt accordé à la race, de la pérennité qui peut être attendue dans la mise en place d’un dispositif de conservation. Une valeur de 1 est attribuée par défaut, étant donné que les races wallonnes sont toutes encadrées par l’AEVRW et une valeur de 2 pour les races représentées en plus par un club de race.
La valeur finale attribuée à chaque race est obtenue comme suit :
Vi = F1 * (F2+F3+F4)
avec i : 1 à n, le nombre de races considérées Ainsi, nous obtenons le tableau suivant :
Ardennaise 1 2 2 2 6 1Brabançonne 1 2 1 1 4 3Combattant de Liège 1 2 1 1 4 3Famennoise 0 - - - - -Fauve de Hesbaye 1 2 2 1 5 2Herve 1 2 2 2 6 1Sans queue des Ardennes 0 - - - - -Ardennaise 1 2 1 2 5 2Barbu de Boitsfort 1 2 1 2 5 2Barbu d'Everberg 1 2 1 2 5 2Barbu de Watermael 1 1 1 2 4 3Barbu d'Uccle 1 1 1 2 4 3Bassette 1 2 2 2 6 1Brabançonne naine 1 2 1 1 4 3Combattant de Liège 1 2 1 1 4 3Famennoise 0 - - - - -Fauve de Mehaigne 0 - - - - -Herve 1 2 1 2 5 2Huppée de Lasne 1 0 - - - - -Naine belge 1 2 1 1 4 3Naine du Tournaisis 1 2 1 1 4 3Sans queue des Ardennes 0 - - - - -1 Race non reconnue officiellement
GV
VN
Race Ne>50 Risque d'extinction
Potentiel valorisable
Structure d'encadrem Cote attribuée Ordre de
priorité
Tableau 3 : Classement des races par ordre de priorisation
21
La méthode de priorisation nous permet d’obtenir un score pour chaque race envisagée pour la conservation. L’Ardennaise GV, la Herve GV et la Bassette se positionnent en tête. Une fois la liste établie par ordre de priorité, un dispositif de conservation doit être choisi. 5.3.3. Dispositifs conservatoires
Les méthodes de conservation des populations menacées prennent deux formes : ‐ La conservation in situ : il s’agit de la conservation d’animaux vivants dans leur environnement
d’origine ; ‐ La conservation ex situ : il s’agit de conserver des animaux prélevés de leur habitat naturel. Soit
sous forme de semence, ovaires, embryons, fragments d’ADN conservés dans de l’azote liquide (conservation ex situ in vitro). Soit sous forme d’animaux élevés en captivité (conservation ex situ in vivo).
Ces deux approches de conservation sont complémentaires. La conservation in situ permet aux individus de pouvoir continuer à évoluer dans leur environnement, la conservation ex situ permet de constituer un « back up » au patrimoine génétique que possède chacune des races à préserver à un moment précis dans le temps. Elle constitue un complément et une assurance pour les programmes de conservation in vivo. La FAO propose que lorsque la taille totale d’une population (N) est : ‐ inférieure à 1000, les efforts soient renforcés dans les dispositifs in situ et intensifiés dans la
conservation ex situ ; ‐ inférieure à 500, les programmes ex situ soient aussi poussés que les efforts consentis en
conservation in situ (FAO, 1992). A. Conservation in situ
S’agissant de préserver des races d’une espèce d’élevage, la conservation in situ est incontournable car dans le court terme, elle permet de tirer profit rapidement d’une production alimentaire différenciée et dans le long terme elle préserve la diversité. La FAO propose différentes stratégies d’intervention pour des actions conservatoires in situ en fonction du statut à risque des populations concernées (Annexe 14). Le dispositif conservatoire in situ peut prendre différentes formes :
‐ le conservatoire qui permet de gérer des populations dans un milieu naturel protégé répondant aux caractéristiques similaires à leur milieu naturel ;
‐ le réseau d’éleveurs qui interagissent dans la gestion de petits troupeaux (groupes de reproduction appelées aussi familles) détenus à domicile. Ce dispositif permet une démultiplication de la population en sous unités (Ne est ainsi plus important) et un grand nombre de décisions pour tout changement à prévoir (limitant ainsi les pressions de la sélection).
Les réseaux de conservation sont très efficaces car ils permettent d’impliquer une large base sociale (nombreux intervenants) pour une meilleure appropriation. La dispersion du cheptel permet également de limiter le risque de disparition massive. Enfin, ce mode de conservation réduit les coûts inhérents à tout système de conservation. Un encadrement du système est à prévoir par un organisme extérieur.
22
La conservation ‘in situ’ de populations à faibles effectifs nécessite une gestion génétique. Le but est d’éviter une augmentation trop rapide de la consanguinité et la réduction concomitante de la variabilité génétique (Verrier, 1992). Différentes méthodes de gestion existent qui reposent sur trois règles démographiques :
‐ le sexe ratio doit être le plus proche possible de un. Ainsi, le nombre le plus élevé possible de mâles doit être accouplé à un nombre donné de femelles ;
‐ la taille de la descendance des reproducteurs doit être uniformisée afin de ne pas privilégier la descendance de certains reproducteurs ;
‐ les mâles reproducteurs doivent être renouvelés rapidement afin d’éviter qu’un mâle n’ait une descendance trop importante.
Ainsi, en fonction de la méthode de gestion de la diversité génétique, on trouve (LEBACQ, 2009) :
‐ le programme de conservation rotatif fixe Les groupes de reproduction ou familles sont définis de sorte qu’il y ait un apparentement intragroupe élevé et intergroupe faible (coefficient de parenté). Les femelles d’un groupe sont accouplées aux mâles d’un autre groupe. L’ordre des familles est fixe.
‐ le programme de conservation rotatif circulaire Identique au programme de conservation rotatif fixe, sauf que dans ce cas, l’ordre des familles est modifié tous les deux ou trois ans et donc les échanges de coq plus importants.
‐ le programme de conservation rotatif avec insémination artificielle
L’insémination artificielle peut être utilisée dans le cadre des schémas rotatifs afin d’améliorer la gestion des mâles. Les échanges physiques ne sont dès lors plus nécessaires réduisant les risques sanitaires.
‐ le programme de conservation basé sur l’accouplement à parenté minimum
Bien que les schémas rotatifs soient efficaces pour maintenir la variabilité génétique au sein d’une population, les plans basés sur l’accouplement à parenté minimum présentent des avantages supplémentaires. Leur objectif est de minimiser la parenté entre individus pris deux à deux ainsi que leur consanguinité propre.
‐ Les programmes de conservation utilisant les marqueurs moléculaires Les techniques moléculaires permettent dans ce cas d’évaluer la diversité génétique sur base de la fréquence allélique à différents loci. Il est ainsi possible d’évaluer l’efficacité d’un programme de conservation mais aussi de prendre des décisions concernant la contribution des individus à la génération suivante pour maximiser la diversité allélique.
Les deux premiers types de mode de gestion génétique peuvent être envisagés dans le cas des races de poules locales. Les autres cas sont difficilement applicables au vue de moyens financiers et logistiques à mobiliser. La contrainte de l’échange régulier de mâles entre les membres d’un réseau imposent d’une part que les individus échangés soient sains et d’autre part, que les membres du réseau soient circonscrits sur une zone géographique limitée.
B. Conservation ex situ
La cryoconservation est une composante importante d’un programme de conservation. La diversité génétique de l’espèce «Poule » qu’elle permettrait de stocker est d’un grand intérêt pour la communauté scientifique et l’industrie en général. Une sauvegarde du matériel génétique par la
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cryoconservation sécurise de façon sanitaire les systèmes de production, conserve des génotypes originaux ou améliorés et en améliore la diffusion ainsi que l’efficacité de la sélection (Larivière et Leroy, 2008). Etant donné la taille des populations de chaque race de poule wallonne31, la volatilité32 des effectifs par race (et variété) d’une année à l’autre et vu la consanguinité qui règne au sein des populations, il est conseillé qu’à terme, l’ensemble des races de poules wallonnes soit conservé ex situ en cryobanque. Une cryobanque est mise en place depuis 2010 à l’UCL destinée à conserver du matériel génétique d’individus de races wallonnes. Il n’est pas prévu d’y héberger du matériel en provenance de races avicoles dans les années à venir. Par contre, l’accord de principe nous a été donné de pouvoir stocker des échantillons à la Cryobanque Nationale de France, selon un protocole de prélèvement bien défini. La cryoconservation de semence de l’espèce Gallus gallus est délicate et onéreuse car (Blesbois et al., 2005):
‐ elle est porteuse des organismes infectieux dont serait porteur l’individu prélevé. Le prélèvement se fera sur des individus ayant suivi un programme d’assainissement contre les principales maladies contagieuses, auquel auront également été soumis les parents ;
‐ les spermatozoïdes résistent faiblement et variablement (en fonction de la race) à la congélation‐décongélation que requiert l’insémination artificielle ;
‐ les ovules de poules ne sont pas congelables. Une fois que les races à conserver sont identifiées et le plan de conservation défini, des voies de valorisation doivent être proposées. En effet, les races locales sont menacées essentiellement parce qu’elles sont moins productives et moins rentables que les races sélectionnées ou parce que les produits issus de leur élevage sont plus difficilement commercialisables. La recherche de débouchés économiques est dès lors primordiale pour encourager les éleveurs impliqués dans le programme de conservation. 5.4. Propositions de lignes de valorisation
5.4.1. Pistes de valorisation
Dans les projets de conservation, le volet génétique ne suffit pas à lui seul à maintenir une race et ses éleveurs. Il est nécessaire de trouver un débouché spécifique et rémunérateur sous peine de découragement. En vue d’assurer la durabilité des dispositifs conservatoires, des pistes de valorisation sont proposées, au travers de : A. La sauvegarde de la biodiversité
On constate actuellement un regain d’intérêt, au niveau des ménages, pour la consommation des aliments produits par leurs propres soins. Il s’agit entre autres des œufs et de la viande de poulet (Annexes 15a et b). Malheureusement, les ménages acquièrent ce qu’ils trouvent le plus facilement sur le marché, à savoir les souches hybrides.
31 La taille de la population d’une race wallonne ne dépasse que rarement 1000 individus. 32 Les éleveurs sportifs sont actuellement les principaux dépositaires des races de poules wallonnes. Il existe en aviculture sportive un effet de « mode » pour une race. Ce qui fait que d’une année à l’autre, un éleveur pourra abandonner une race pour se tourner vers une autre, sans transition. Ce qui se répercute brutalement sur les effectifs.
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Il serait dès lors intéressant de mobiliser l’attention du public autour des races locales par le biais des médias, la sensibilisation aux expositions avicoles, aux foires agricoles … pour qu’il apprenne à connaître les races locales, leurs qualités, leur originalité, les points de vente pour acquérir des sujets.
En les orientant vers des poules de races locales, on donne la possibilité aux éleveurs amateurs de participer à la sauvegarde de la biodiversité. La vente d’œufs fécondés et de poules/coqs aux éleveurs amateurs constitue une source de revenu pour les éleveurs des réseaux de conservation.
B. La satisfaction du consommateur
A côté d’une demande persistante pour les produits alimentaires bon marché, d’autres préoccupations apparaissent : qualité et typicité des produits, traçabilité et sécurité des aliments, bien‐être animal … Les voies de valorisation suivantes sont donc envisageables : ‐ la vente d’œufs pour la consommation, ‐ la vente de viande de poulet. La vente de ces produits se ferait par le biais de filières courtes mises en place dans des fermes qui s’investissent dans la production « Bio ». Une demande pour de tels produits existe déjà dans ces fermes. Cependant, la production est freinée par la difficulté des producteurs agricoles à acquérir des poules de races locales en quantité suffisante (rencontre du 07/06/2011 avec Mme Anne‐France Couvreur de la Ferme du Château à Boninne) que pour exploiter un élevage. L’expérience menée avec la Famennoise produite à la Malagne témoigne également de l’intérêt des restaurateurs pour la chair de poules de races locales (conversation téléphonique du 09/06/2011 avec Monsieur Jean‐Luc Mulkens). La promotion de ces produits pourrait également être mise en place lors de manifestations liées au terroir, au « Bio » (la Semaine Bio organisée par BioForum Wallonie, Journées Fermes Ouvertes organisées par Accueil Champêtre …), par la dégustation de produits gastronomiques élaborés à base d’œufs/viande de poules de races locales.
C. Le soutien aux filières professionnelles
Filière « Qualité différenciée » La production de poulets à croissance lente et à œufs plein air prenant de plus en plus d’importance, il devient nécessaire que les sélectionneurs s’appliquent à améliorer progressivement les caractères destinés à répondre aux attentes des éleveurs visant le développement de produits de qualité différenciée (Guéméné et al., 2010). Certains besoins plus spécifiques (comportement social, exploratoire) ne pouvant toutefois être facilement pris en compte dans les schémas de sélection classiques, le recours à des races anciennes, en pur ou en croisement est parfois envisagé. Ces utilisations nécessitent un travail de préservation de ces races et la constitution de cheptels de reproducteurs en nombre suffisant et de généalogie connue. Ceci afin de permettre une gestion génétique et sanitaire optimisée pour préserver au mieux la diversité génétique présente (Guéméné et al., 2011).
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Filière standard Outre le fait que les races locales peuvent être utilisées en agriculture biologique, elles pourraient constituer de l’intérêt pour les sélectionneurs avicoles en raison de leur plus forte résistance aux maladies, de leurs qualités organoleptiques particulières (pour répondre à une nouvelle demande du marché).
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VI ‐ CONCLUSION
L’étude « Conservation et valorisation de races traditionnelles de volailles (réf. D32‐0053) menée de mars 2011 à février 2012, a permis de cadrer la situation des poules locales wallonnes et de fixer le contexte dans lequel elles évoluent. Il ressort que les 21 races répertoriées ont un statut à risque dont près de 30% connaissent le niveau de menace le plus élevé sur base de la classification FAO. A côté de menaces qui planent sur leur élevage, à savoir les performances moins élevées que les souches commerciales, la consanguinité, la faiblesse des effectifs et l’urbanisation galopante (pour citer les principales), des opportunités existent, qu’il faut pouvoir saisir. Parmi celles‐ci, les crises alimentaires de ces dernières années, la prise de conscience de l’érosion des ressources génétiques animales ont institué un climat favorable au petit élevage et à la consommation de produits locaux (produits bio, produits du terroir). Partant de ces constats, des propositions de dispositifs conservatoires, d’une part, et de lignes de valorisation, d’autre part, sont formulées pour conserver les races de poules wallonnes, porteuses d’une identité culturelle et d’une richesse génétique unique. Pour s’assurer de la pertinence des propositions, des bases de données ont été conçues au préalable qui reprennent la liste des éleveurs par race et variété ainsi que les effectifs par race. Ainsi 375 éleveurs belges de poules de races wallonnes ont été recensés. Ils sont répartis équitablement entre la Flandre et la Wallonie. Sur base des effectifs des individus de race pure (effectifs totaux, effectifs de mâles et de femelles), de leur distribution géographique, de leur évolution sur les 10 dernières années, les races sont classées par degré de menace de disparition. Et en nous basant sur les seuils arrêtés par la classification FAO, il s’avère que 27% sont en statut critique, 64% des races sont en danger et 9% en statut précaire. Une fois le danger d’extinction évalué pour chacune des races, il faut sélectionner la(les) race(s) à conserver. Un programme de conservation étant coûteux, et les moyens disponibles limités, un choix doit s’opérer. Ce sont les objectifs de la conservation qui vont servir de guide au choix des populations. Différentes méthodes sont alors proposées qui appréhendent chaque candidat à la conservation sous différents angles liés aux objectifs de la conservation. Nous avons proposé une méthode prenant en compte la taille effective de la population, le statut à risque, le potentiel économique ainsi que l’existence de structure d’encadrement. Sur base des critères retenus, 3 races se détachent à savoir : l’Ardennaise GV, la Herve GV et la Bassette. Se pose ensuite le choix du dispositif conservatoire. Les réseaux d’éleveurs par race avec rotation des mâles entre éleveurs sont des dispositifs favorisant l’appropriation de la conservation, limitant l’augmentation du taux de consanguinité entre générations et qualifiés de durable en raison de leur coût plus limité. Un encadrement technique et une coordination sont indispensables à la réussite du programme conservatoire. De même, des lignes de valorisation doivent être prévues pour assurer des débouchés économiques aux éleveurs impliqués dans le(s) réseau(x). La vente d’individus vivants auprès de particuliers, d’exploitations impliquées dans l’agriculture biologique, de fermes pédagogiques … semble être l’option la plus porteuse au vu de la demande observée sur le marché. La cryoconservation ne devrait pas être abandonnée, entre autres, dans le cas des races trop menacées que pour être intégrées dans un dispositif in situ. Les résultats obtenus et les propositions formulées dans le cadre de l’étude sont tributaires :
‐ des données mises à dispositions par les associations avicoles impliquées ; ‐ des données dont nous disposons pour classer les races par catégories à risque et catégories
de priorité pour la conservation (pas de données moléculaires actuellement) ;
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‐ de la méthode choisie pour évaluer le degré de menace d’extinction que subit chaque race ; ‐ de la méthode utilisée pour prioriser les races pour leur prise en compte dans un programme
de conservation. Les résultats ainsi produits dans le cadre de l’étude sont également représentatifs d’une période donnée. En effet, les effectifs de races fluctuent parfois fortement d’une année à l’autre. Les inventaires doivent donc être régulièrement mis à jour pour actualiser le statut à risque de chaque race. La présente étude établit les bases d’un guide de mise en place d’un programme de conservation de races de poules wallonnes. Les objectifs du programme conservatoire devront être précisés avant de poursuivre vers sa mise en œuvre.
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29
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Liste des annexes Annexe 1 La classification FAO des populations à risque Annexe 2 Le poulet de qualité différenciée: l'offre en Belgique Annexe 3 Les races et variétés de poules wallonnes Annexe 4 Extrait du répertoire des éleveurs Annexe 5 Répartition des éleveurs par province Annexe 6 Articles de journaux Annexe 7 Questionnaires d'enquête (version en ligne et version distribuée par voie postale) Annexe 8 Résultats de l'enquête sur l'élevage de poules de races wallonnes Annexe 9 Effectifs 2011 de poules de races wallonnes Annexe 10 Effectifs des races de poules wallonnes en Belgique de 2002 à 2011 Annexe 11 Méthode révisée de la FAO : Catégories à risque et seuils Annexe 12 Liste des marqueurs microsatellite pour les études sur la biodiversité chez les poules Annexe 13 Fiches de poules de races wallonnes Annexe 14 Dispositifs conservatoires 'in situ' proposés en fonction du statut à risque des
populations menacées Annexe 15 a Article de journal Annexe 15 b Article de journal
Annexe 1 : Classification FAO Source: FAO Guidelines for In Vivo Conservation of Animal Resources (Draft), Boettcher, 2011 La classification FAO distingue huit catégories de population en fonction de son statut à risque :
‐ Statut inconnu : des dispositions doivent être prises urgemment pour réaliser une enquête qui permettra d’être fixé sur le statut de la race ;
‐ Statut non à risque : le statut de la population est connu et ne tombe pas dans les catégories à risque reprises ci‐dessous. ;
‐ Statut précaire :
→ 1000 < Nf < 2000 (ou compris entre 2000 et 4000 pour les espèces à faible capacité de reproduction),
→ ou N > 2000 (4000 pour les espèces à faible capacité de reproduction) mais décroissante et 1000 < N < 2000 (2000 < N < 4000 pour les espèces à faible capacité de reproduction) dans 10 ans,
→ ou 15 < Nm < 35, → ou 0.5 < ΔF < 1% ;
‐ Statut en danger maintenu : statut en danger avec l’existence de programmes de conservation ou l’existence de populations maintenues par des compagnies commerciales ou des institutions de recherche ;
‐ Statut en danger :
→ 100 < Nf < 1000 (et compris entre 200 et 2000 pour les espèces à faible capacité de reproduction),
→ ou N > 1000 (2000 pour les espèces à faible capacité de reproduction) mais décroissante dans le temps et 100 < Nf < 1000 dans 10 ans,
→ ou 5 < Nm < 15, → ou 1 < ΔF < 3% ;
‐ Statut critique maintenu : Statut critique avec l’existence de programmes de conservation ou
l’existence de populations maintenues par des compagnies commerciales ou des institutions de recherche ;
‐ Statut critique :
‐ Nf<100 (<200 pour les espèces à faible capacité de reproduction), ‐ ou N > 100 (>200 pour les espèces à faible capacité de reproduction) mais les effectifs sont décroissants et Nf attendu dans 10 ans =100 (200 pour les espèces à faible capacité de reproduction),
‐ ou Nm<=5, ‐ ou ΔF >=3% ;
‐ Statut en voie d’extinction : il n’est plus possible de recréer la population. Cette situation
devient irrévocable lorsque lorsqu’il n’existe plus de mâles, ni de femelles, ni d’embryons. L’existence de matériel cryoconservé pourrait permettre la reconstitution de la race.
Avec
Nf : nombre de femelles adultes croisées à des mâles en race pure
Nm : nombre de mâles adultes
N : nombre d’individus de l’ensemble de la population
Remarque : Les populations doivent être assignées à la catégorie au risque le plus élevé, basé sur le paramètre le moins favorable, entre Nf et Nm . En d’autres mots, si le Nf dans une race est suffisamment faible que pour l’assigner à la catégorie à risque « critique », la race doit être considérée en statut critique, même si Nm est suffisamment important que pour suggérer que la race est en statut « en danger ».
Annexe 2 : Le poulet de qualité différenciée : l’offre en Belgique Sources : Synalaf, 2011 (http://www.volaillelabelrouge.com/Quisommesnous_chiffres_exports.php) et BioForum Wallonie, 2011(http://www.bioforum.be/fr/pdf/15‐Le_Bio_en_chiffres_2011.pdf) Depuis 10 ans, la production de qualité différenciée a connu en Wallonie un développement significatif par l’essor des productions alternatives (à opposer aux productions standards ou industrielles ou encore hors sol), plus précisément au travers du poulet biologique, grâce au développement de deux filières majeures. Celui‐ci constitue à présent 70% de la production régionale de poulets alternatifs qui s’est élevée en 2010, en capacité, à plus de 2 300 000 poulets, soit environ 10 % de la production régionale. Ce chiffre a doublé en 5 ans (FACW, 2011). BioForom publie des chiffres relatifs à l’évolution des secteurs de la production de poulet de chair et d’œufs « Bio » en Belgique :
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 %
accroiss.
Poulets de chair
475.225
598.541
642.712
740.748
825.850
910.683 965.317
1.100.624 56,80%
Poules pondeuses 27.285 27.837 27.894 31.483 26.560 33.596 33.427 50.362 45,80% Outre la production belge, la demande belge en poulet de chair de Qualité Différenciée nécessite l’importation de poulet Label Rouge en provenance de l’étranger. En témoignent le graphique des exportations françaises de volailles fermières Label Rouge produit par le Synalaf :
Tonne
Race Variété(s)
Ardennaise
blanc, bleu à camail argenté, bleu à camail argenté et poitrine liserée, noir, noir à camail argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, noir liseré argenté, noir liseré doré, saumon argenté, saumon doré, saumon doré clair
Barbu d'Everberg
blanc, blanc herminé bleu, blanc herminé noir, bleu, bleu caillouté blanc, bleu liseré, bleu tacheté blanc, caille, caille argenté, caille bleu argenté, caille bleu doré, coucou, fauve, fauve à queue noire, fauve herminé bleu, fauve herminé noir, gris perle, gris perle caillouté blanc, gris perle tacheté blanc, mille‐fleurs, noir, noir caillouté blanc, noir tacheté blanc, porcelaine (isabelle), porcelaine ocre blanc, rouge, saumon argenté, saumon doré
Barbu d’Uccle
blanc, blanc herminé bleu, blanc herminé noir, bleu, bleu caillouté blanc, bleu liseré, bleu tacheté blanc, caille, caille argenté, caille bleu argenté, caille bleu doré, coucou, fauve, fauve à queue noire, fauve herminé bleu, fauve herminé noir, gris perle, gris perle caillouté blanc, gris perle tacheté blanc, mille‐fleurs, noir, noir caillouté blanc, noir tacheté blanc, porcelaine (isabelle), porcelaine ocre blanc, rouge, saumon argenté, saumon doré
Barbu de Boitsfort
blanc, blanc herminé bleu, blanc herminé noir, bleu, bleu caillouté blanc, bleu liseré, bleu tacheté blanc, caille, caille argenté, caille blanc citron, caille blanc doré, caille bleu argenté, caille bleu doré, coucou, fauve, fauve à queue noire, fauve herminé bleu, fauve herminé noir, gris perle, gris perle caillouté blanc, gris perle tacheté blanc, mille‐fleurs, noir, noir caillouté blanc, noir tacheté blanc, porcelaine (isabelle), porcelaine ocre blanc, rouge, saumon argenté, saumon doré
Barbu de Watermael
blanc, blanc herminé bleu, blanc herminé noir, bleu, bleu caillouté blanc, bleu liseré, bleu tacheté blanc, caille, caille argenté, caille blanc citron, caille blanc doré, caille bleu argenté, caille bleu doré, coucou, fauve, fauve à queue noire, fauve herminé bleu, fauve herminé noir, gris perle, gris perle caillouté blanc, gris perle tacheté blanc, mille‐fleurs, noir, noir caillouté blanc, noir tacheté blanc, porcelaine (isabelle), porcelaine ocre blanc, rouge, saumon argenté, saumon doré
Bassette
blanc, blanc herminé noir, bleu, bleu liseré, caille, caille argenté, caille bleu argenté, caille bleu doré, caille gris perle argenté, fauve, fauve à queue noire, fauve herminé noir, gris perle, saumon argenté, saumon doré, sauvage argenté (faisan argenté), sauvage doré
Brabançonne naine blanc, blanc herminé noir, bleu, bleu liseré, caille, caille argenté, caille bleu doré, caille bleu argenté, caille gris perle argenté, caille gris perle doré, fauve, fauve herminé noir, noir
Combattant de Liège
blanc, bleu, bleu à camail argenté, bleu à camail argenté et poitrine liserée, bleu à camail doré, bleu à camail doré et poitrine liserée, noir, noir à camail argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, saumon argenté, saumon argenté à épaules rouges, saumon bleu argenté, saumon bleu argenté à épaules rouges, saumon bleu doré, saumon doré
Source: Liste officielle des races de volailles naines/grandes volailles et leurs variétés reconnues en Belgique modifiée par la Commission Nationale des Standards de volailles le 15 février 2009 approuvée par la Fédération Nationale des Eleveurs d’Animaux de Basse‐Cour le 21 mars 2009
Annexe 3: Les races wallonnes et leurs variétés
Volailles naines
Famennoise naine blanc Fauve de Mehaigne fauve à queue noire Herve bleu liseré, coucou, noir
Naine belge blanc, bleu, froment, froment argenté, noir, saumon argenté, saumon argenté à épaules rouges, saumon blanc doré, saumon bleu argenté, saumon bleu argenté à épaules rouges, saumon bleu doré, saumon doré, saumon doré clair
Naine du Tournaisis bariolé
Sans‐queue des Ardennes
blanc, bleu à camail argenté, bleu à camail argenté et poitrine liserée, noir, noir à camail, argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, noir liseré argenté, noir liseré doré, saumon argenté, saumon doré, saumon doré clair
Ardennaise
blanc, bleu à camail doré, bleu à camail doré et poitrine liserée, noir, noir à camail argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, noir liseré argenté, noir liseré doré, saumon argenté, saumon bleu doré, saumon doré
Brabançonne blanc, blanc herminé noir, bleu, bleu liseré, caille, caille argenté, caille bleu argenté, caille bleu doré, coucou, fauve, fauve herminé noir, noir
Combattant de Liège
blanc, bleu, bleu à camail argenté, bleu à camail argenté et poitrine liserée, bleu à camail doré, bleu à camail doré et poitrine liserée, noir, noir à camail argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, saumon argenté, saumon argenté à épaules rouges, saumon bleu argenté, saumon bleu argenté à épaules rouges, saumon bleu doré, saumon doré
Famennoise blanc Fauve de Hesbaye fauve à queue noire Herve bleu liseré, coucou, noir
Sans‐queue des Ardennes
blanc, bleu à camail doré, bleu à camail doré et poitrine liserée, noir, noir à camail argenté, noir à camail argenté et poitrine liserée, noir à camail doré, noir à camail doré et poitrine liserée, noir liseré argenté, noir liseré doré, saumon argenté, saumon bleu doré, saumon doré
Grande volaille
Annexe 4 : Extrait du répertoire des éleveurs de poules de races wallonnes 2010‐2011
ID Nom Prénom Pays Province Adresses e‐mail Affiliation Tel Type de race Race élevée Variété
1089 Coenen Jean Pierre Belgique Flandres 331 Ri jksweg 3630 Maasmechelen jean‐[email protected] VIVFN 016/788205 Naine Barbu d'Uccle mi l lefleurs
73 Col lard Claude Belgique Namur 9b, rue de Malonne 5150 Floreffe AIWEABC/AWEABC 0498/599823 Naine Brabançonne noir
117 Col lard Claude Belgique Namur 9b, rue de Malonne 5150 Floreffe AIWEABC/AWEABC 0498/599823 Naine Naine du Tournais i s bariolé
181 Col lard Claude Belgique Namur 9b, rue de Malonne 5150 Floreffe AIWEABC/AWEABC 0498/599823 Grande Brabançonne cai l le
24 Col l in Paul Belgique Luxembourg 24, Aines 6941 Heyd Durbuy AIWEABC 086/499141 Naine Ardennaise Saumon doré
372 Conincx Jurgen Belgique Flandres 38, Windmolenstraat 3930 Hamont‐A jurgen.conincx@gmai l .com VIVFN 011/621341 Naine Barbu de Watermael fauve herminé de noir
347 Coopmans Jean Belgique Hainaut 114, rue du rond point 6060 Gi l ly AIWEABC 071/422238 Naine Barbu d'Uccle mi l lefleurs
362 Coopmans Jean Belgique Hainaut 114, rue du rond point 6060 Gi l ly AIWEABC 071/422238 Naine Barbu d'Uccle porcela ine
37 Cornet Marcel Belgique Liège 66, rue Rys de Mosbeux 4870 Trooz AIWEABC 043/516792 Naine Bassette cai l le
223 Cornet Marcel Belgique Liège 66, rue Rys de Mosbeux 4870 Trooz AIWEABC 043/516792 Grande Herve cotte de fer
227 Cornet Marcel Belgique Liège 66, rue Rys de Mosbeux 4870 Trooz AIWEABC 043/516792 Grande Herve mauheid
235 Cornet Marcel Belgique Liège 66, rue Rys de Mosbeux 4870 Trooz AIWEABC 043/516792 Grande Herve noir
1049 Costermans Jozef Belgique Flandres 66, meesels traat 3211 Binkom [email protected] VIVFN 016/63.2.99 Naine Naine belge saumon argenté
414 Cous in Michel Belgique Hainaut 22, rue du Plat‐Rie 7390 Quaregnon AWEABC Grande Fauve de Hesbaye ‐
488 Cous in Michel Belgique Hainaut 22, rue du Plat‐Rie 7390 Quaregnon AWEABC Grande Ardennaise saumon doré
489 Cous in Michel Belgique Hainaut 22, rue du Plat‐Rie 7390 Quaregnon AWEABC Naine Ardennaise noir à camai l doré
Annexe 5: Répartition des éleveurs par province (sur base des répertoires 2010‐2011)
Province d’AnversProvince du Brabant Flamand Province du Brabant WallonProvince de la Flandre OrientaleProvince du HainautProvince de LiègeProvince du LimbourgProvince du LuxembourgProvince de NamurProvince de la Flandre Occidentale
L'objectif de cette enquête est de mettre à jour les effectifs de races de poules wallonnes. Des 39 races de poulesbelges, 96% sont en danger de disparition. Plusieurs races ont déjà disparu. Elles représentent pourtant une richesseculturelle et génétique indéniable. C’est pour éviter qu’une telle situation ne se produise encore que le CRA-W(Centre wallon de Recherches agronomiques) a mis en œuvre, avec le soutien de la Région Wallonne, un projet deConservation et de Valorisation des races de poules wallonnes. Tout dispositif conservatoire demande au préalableune mise à jour des effectifs des races à sauvegarder. C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloirparticiper à cette enquête pour nous permettre d’évaluer la taille des populations de chacune de ces races. Votreparticipation contribuera fortement au succès de cette initiative. D’avance merci. Marie [email protected] Tel : 081/626.773
I - TYPE D'ELEVAGE 1. Quel type d'élevage pratiquez-vous?
Amateur Familiale Sportif Semi-professionnel
2. Quelles sont les races wallonnes et variétés par race que vous élevez? a) Race 1
Variété(s) élévée(s) de la Race 1
b) Race 2
Variété(s) élévée(s) de la Race 2
c) Race 3
Variété(s) élévée(s) de la Race 3
Annexe 4: Questionnaires d'enquête (version en ligne et version distribuée par voie postale) a) Version en ligne
d) Race 4
Variété(s) élevée(s) de la Race 4
e) Race 5
Variété(s) élevée(s) de la Race 5
3. Quels sont vos effectifs par race ? (Veuillez indiquer pour les Mâles = M - Femelles = F - Jeunes = J) pour laRace 1
pour la Race 2
pour Race 3
pour Race 4
pour Race 5
4. Participez-vous à des expositions?
A quelle fréquence?
II - CONDUITE DE L'ELEVAGE 1. De quel type d'infrastructure et matériel disposez-vous pour mener votreélevage?
Couveuse Parcours enherbé Parquets séparés par race Abris en bois Other:
2. Protocole alimentaire a) Quel type d'aliment donnez-vous?
Céréales Granulés Déchets Other:
b) Rations par jour
Une ration Plusieurs rations Rationné A volonté
3. Soins et vaccination a) Type de vaccins réalisés
Newcasttle Mareck Laryngo trachéite Other:
b) Traitement par vermifugation
c) Apport en vitamine
III - GESTION DE LA DIVERSITE GENETIQUE 1. Quelle est l'origine de vos premiers volatiles?
Oeuf Poussin Adulte
Quelles sont les coordonnées du fournisseur? (nom et adresse si possible)
2. Votre troupeau est-il ouvert?(introduction de nouveaux individus depuis la création du troupeau)
Si oui, depuis combien d'années?
3. Observez-vous les effets de la consanguinité dans votre élevage?
Si oui, sous quelle forme?
Diminution de la fertilité Diminution de la ponte Malformations Other:
5. Echangez-vous vos reproducteurs?
Si oui, avec qui? (Nom et coordonnées si possible)
4. Effectuez-vous un contrôle des accouplements en vue de diminuer/éviter la consanguinité?
6. Tenez-vous un livre généalogique?
7. Identifiez-vous vos animaux?
IV - CARACTERISTIQUES DE L'ELEVEUR 1. Composition de famille
2. Niveau d'étude
3. Age
4. Lieu de résidence (le code postal suffit mais si vous acceptez d'être contactés ultérieurement pour que nouspuissons acquérir des reproducteurs, nous vous serions reconnaissants d'indiquer votre nom en plus du code postal.La confidentialité de vos données reste bien entendu assurée)
5. Appartenance à une association/réseau avicole
Si oui, le(a)quel(le)?
V - PARTICIPATION A DES RECENSEMENTS ANTERIEURS? Monsieur Jean-Marc Larivière a procédé à unrecensement des races de poules belges en 2005 et 2007. Avez-vous été contacté alors et pris en compte?
Auriez-vous des remarques éventuelles?
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.
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
v1 v5
v2 v6
v3 v7v4 v8v1 v5v2 v6v3 v7v4 v8v1 v5v2 v6v3 v7v4 v8v1 v5v2 v6v3 v7v4 v8
� � jeune � � jeune � � jeune � � jeune � � jeune � � jeune
� � jeune � � jeune � � jeune � � jeune � � jeune � � jeune
Oui Non
R v R v R v R v R v R v R v
R v R v R v R v
R v R v R v R v
Autre
Oui Non Oui Non Oui Non Oui NonII.2
R …v… R …v… R …v…
Résultats au dernier concours
Nom:
Tél:
I.4
Amateur Familiale
Participation à des expositions?
Semi professionnel
E-mail:
I.1
Conservation & valorisation des races de poules wallonnes
Questionnaire d’enquête auprès des éleveurs
Prénom:
Code postal:Adresse:
R …v…
Couveuseoui non
Race 1: (R1)
Race 2: (R2)
Race 3: (R3)
Race 4: (R4)
Variété(s)(v)
I - Type d’élevage
Sportif
Variété(s)(v)
Variété(s)(v)
Variété(s)(v)
Race(s) wallonnes et variétés élevée(s) I.2
Fréquence/an
II - Conduite de l'élevage
Nombre d’individus (� reproducteur /� reproducteur/jeunes) par race et variétéI.3
Description des infrastructures d'élevage (toutes races confondues)II.1
R …v… R …v… R …v…
Nb de rationsX fois/j. à volonté
R …v… R …v… R …v… R …v…
Type d'aliment
Surf. utiliséeType d'abrisNb de parquetsParcours enherbéoui non
m2
R …v…
Protocole d'alimentation (qtité par jour/nb rations/type d'aliment)
Granulés DéchetsCéréales entières
Qtité journalière distribuée
b) Version distribuée par voie postale
Oui Non Oui Non Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non Oui Non
IV.1
Oui Non Oui Non
IV.3Oui Non
Oui Non
Non
V.1 Avez-vous participé au recensement effectué précédement par Mr Jean-Marc Larivière (2005-2007)?
IV.4
NonOui Non Oui Non
IV.2 Niveau d'étudeProfessionnel
Oui Non
Votre troupeau est-il ouvert (introduction de nouveaux animaux depuis la création de votre troupeau)? Si oui, depuis combien d'années?
IV - Caractéristiques de l'éleveur
Effectuez-vous un contrôle des accouplements pour diminuer la consanguinité?
III.4
III.5 Echangez-vous vos reproducteurs ? Avec qui ?
Tenez-vous des livres généalogiques ?III.6
Bagage Perforation entre les doigts
Oui Non
Mode d'identification
V - Participation à des recensements antérieurs
Non
Composition de la famille
Age
Observez-vous les effets de la consanguinité dans l’élevage ?III.3
Nom:Adresse:
Identification Autre
Manifestations
Appartenance à une association, un réseau avicole
Lequels?
III.7 Identifiez-vous vos animaux? Comment?
Autres
Vermifugation VitaminesNewcasttle
Oui Non
Adresse fournisseur
VaccinationAutresLaryngo trachéiteMareck
Oui Non
Achat œufs Achat poussins
III - Gestion de la diversité génétique
II.3Oui Non
Soins et vaccination apportés
Origine des premiers animaux (avec l'adresse si possible)?
Inférieur Supérieur Universitaire ou +
Oui Non
OuiOui Non Oui
III.1Achat adultes
Ouvert Fermé Nbre d'années
Oui
Diminution de ponteDiminution de fertilité
III.2
Malformations
)?
Annexe 9 : Effectifs 2011 de poules de races wallonnesI ‐ Inventaire de l'AIWEABC
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 41 7 23 42 127 7 23 10 33 2 7 68 213 281Brabançonne 15 6 20 9 29 4 13 4 13 4 13 27 88 115Combattant de Liège 25 3 10 20 60 14 41 0 0 0 0 37 111 148Famennoise 3 0 0 2 7 2 7 2 7 0 0 6 21 27Fauve de Hesbaye 8 6 20 4 13 6 20 0 0 0 0 16 53 69Herve 25 0 0 0 0 39 121 2 7 0 0 41 128 169Sans queue des Ardennes 6 0 0 9 25 0 0 0 0 0 0 9 25 34
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 25 7 18 26 67 11 28 10 28 0 0 54 141 195Barbu de Boitsfort 6 6 14 8 21 0 0 0 0 0 0 14 35 49Barbu d'Everberg 1 0 0 3 7 0 0 0 0 0 0 3 7 10Barbu de Watermael 24 20 49 25 67 5 14 0 0 0 0 50 130 180Barbu d'Uccle 38 10 42 41 105 13 35 0 0 3 7 67 189 256Bassette 29 19 46 25 63 16 42 3 7 3 7 66 165 231Brabançonne naine 13 5 14 14 39 6 14 3 7 3 7 31 81 112Combattant de Liège 15 0 0 8 21 24 60 0 0 0 0 32 81 113Famennoise 1 0 0 3 7 0 0 0 0 0 0 3 7 10Fauve de Mehaigne 4 5 14 3 7 3 7 0 0 0 0 11 28 39Herve 16 3 7 4 11 27 70 0 0 0 0 34 88 122Huppée de Lasne 1 5 3 7 5 14 5 14 0 0 0 0 13 35 48Naine belge 5 3 7 3 7 3 7 3 7 3 7 15 35 50Naine du Tournaisis 11 8 21 15 42 0 0 0 0 5 14 28 77 105Sans queue des Ardennes 4 0 0 7 18 0 0 0 0 0 0 7 18 251 Race non reconnue officiellement
Les données transmises sont des extrapolations calculées au départ de données collectées incomplètes.
TOTALProv. HainautProv.Brabant Total ♀
Total ♂ TOTAL
Prov. NamurProv. Liège Total ♂GRANDE VOLAILLE
Prov. NamurProv. Hainaut
# éleveurs
Prov. Luxembourg
Prov. Luxembourg
# éleveurs Prov. LiègeProv.Brabant VOLAILLE NAINE Total ♀
Voici la méthode de calcul pour déterminer les effectifs des cheptels de races :
Chaque année, lors du renouvellement de leur carte d'éleveur, les adhérents sont invités à renseigner les races qu'ils élèvent.Pour chacune des races, il leur est demandé de renseigner les variétés.Pour les races belges,il est demandé en plus de préciser le nombre de sujets reproducteurs, mâles et femelles.Malheureusement, certains ne communiquent pas tous les renseignements demandés.
Ces moyennes sont les suivantes :
En grande race, pour une première variété élevée, l'éleveur travaille avec en moyenne 1,9 coq et 6,5 poules.En grande race, à partir d'une seconde variété élevée, l'éleveur travaille avec en moyenne 1,2 coq et 3 poules.En race naine, pour une première variété élevée, l'éleveur travaille avec en moyenne 2,5 coqs et 7 poulesEn race naine, à partir d'une seconde variété élevée, l'éleveur travaille avec en moyenne 1,6 coq et 3,5 poules.
Pour établir les statistiques, l'AIWEABC est passée par une étape intermédiaire qui consiste, à partir des formulaires bien complétés, à établir les moyennes de sujetsdétenus (mâles et femelles).
Par province, connaissant le nombre d'éleveurs par race et les races élevées par éleveus, il est possible d'établir une approximation des effectifs de coqs et de poulesd'une race donnée.
II ‐ Inventaire de l'AWEABC
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 10 0 0 8 32 1 3 4 6 0 0 13 41 54Brabançonne 18 7 19 6 17 2 11 2 3 5 15 22 65 87Combattant de Liège 4 0 0 33 94 1 2 0 0 0 0 34 96 130Famennoise 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Fauve de Hesbaye 23 3 16 27 96 16 16 0 0 5 36 51 164 215Herve 4 0 0 1 7 5 23 0 0 0 0 8 28 36Sans Queue des Ardennes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 3 0 0 5 10 0 0 0 0 1 2 6 12 18Barbu de Boitsfort 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Barbu d'Everberg 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Barbu de Watermael 3 13 30 3 5 0 0 0 0 2 6 18 41 59Barbu d'Uccle 8 0 0 21 51 1 2 0 0 0 0 22 53 75Bassette 3 0 0 2 10 5 17 0 0 0 0 7 27 34Brabançonne 7 1 3 6 12 5 5 1 2 1 2 14 24 38Combattant de Liège 2 0 0 0 0 4 13 0 0 0 0 4 13 17Famennoise 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4 1 4 5Fauve de Mehaigne 4 1 1 3 7 0 0 0 0 0 0 4 8 12Herve 2 0 0 0 0 5 6 0 0 1 2 6 8 14Huppée de Lasne 1 1 0 0 0 0 0 0 3 3 0 0 3 3 6Naine belge 5 0 0 2 6 4 12 0 0 1 2 7 20 27Naine du Tournaisis 9 0 0 17 33 1 3 0 0 2 5 20 41 61Sans queue des Ardennes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01 Race non reconnue officiellementLes effectifs par race sont établis sur base des informations que les éleveurs affiliés transmettent à l'AWEABC, sachant que seule une fractions des affiliéstransmettent leurs effectifs.
Prov. Liège# éleveurs
GRANDE VOLAILLE
VOLAILLE NAINE Prov. Luxembourg
# éleveurs
Prov.Brabant
TOTAL
TOTAL
Total ♂
Prov. Namur Total ♂ Total ♀
Total ♀
Prov. Hainaut
Prov. NamurProv. Hainaut Prov. Liège Prov. LuxembourgProv.Brabant
III ‐ Inventaire du VIVFN
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 9 1 3 2 5 11 44 1 3 0 0 15 55 70Brabançonne 27 10 26 7 19 4 16 21 58 23 77 65 196 261Combattant de Liège 17 2 3 16 39 12 23 11 28 1 2 42 95 137Famennoise 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Fauve de Hesbaye 4 0 0 0 0 0 0 1 4 5 12 6 16 22Herve 2 0 0 0 0 1 1 2 8 0 0 3 9 12Sans queue des Ardennes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀Ardennaise 5 2 13 3 9 0 0 1 2 1 2 7 26 33Barbu de Boitsfort 6 1 5 2 6 2 3 18 37 2 0 25 51 76Barbu d'Everberg 13 0 0 28 38 5 5 3 9 15 39 51 91 142Barbu de Watermael 37 45 107 10 26 25 60 61 169 23 57 164 419 583Barbu d'Uccle 53 23 45 39 78 39 84 39 101 70 148 210 456 666Bassette 15 14 42 4 11 3 13 4 19 9 21 34 106 140Brabançonne 3 1 5 7 25 0 0 0 0 0 0 8 30 38Combattant de Liège 8 7 15 11 18 8 16 0 0 0 0 26 49 75Famennoise 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Fauve de Mehaigne 4 2 7 0 0 2 6 0 0 0 0 4 13 17Herve 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Huppée de Lasne 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0Naine belge 19 11 27 5 13 7 20 5 15 3 12 31 87 118Naine du Tournaisis 10 28 16 0 0 3 8 1 2 3 7 35 33 68Sans queue des Ardennes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01 Race non reconnue officiellementLa valeur des effectifs par race est la somme des valeurs que chacun des éleveurs a transmis pour une race donnée.
Total ♀ TOTAL
Total ♀Prov. Flandre Occidentale TOTAL
Prov. Flandre Occidentale Total ♂
GRANDE VOLAILLE
# éleveursProv. Anvers Prov. Limbourg
Prov. Flandre Orientale
Prov. Brabant flamand
# éleveursProv. LimbourgProv. Anvers
Prov. Flandre Orientale
Prov. Brabant flamand
VOLAILLE NAINE
Total ♂
Annexe 10 : Effectifs des races de poules wallonnes en Belgique de 2002 à 2011
2002 2 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2 2009 2 2010 2 2011GV Ardennaise - 332 528 444 353 415 - - - 351
Brabançonne - 289 233 275 341 422 - - - 376Combattant de Liège1 - - 277 219 263 281 - - - 285Famennoise - 67 76 43 54 56 - - - 27Fauve de Hesbaye - 50 59 43 53 87 - - - 91Herve - 256 408 383 273 282 - - - 181Sans Queue des Ardennes - 50 76 67 67 85 - - - 34
- - - -VN Ardennaise2 - 235 284 303 230 286 - - - 228
Barbu de Boitsfort - 49 26 45 38 57 - - - 125Barbu d'Everberg - 39 26 26 38 88 - - - 152Barbu de Watermael - 414 617 655 630 773 - - - 769Barbu d'Uccle - 446 575 661 847 957 - - - 922Bassette - 371 481 528 586 632 - - - 371Brabançonne naine - 57 134 229 183 259 - - - 153Combattant de Liège1 - - 263 311 266 201 - - - 188Famennoise - 41 33 42 57 54 - - - 10Fauve de Mehaigne - 78 86 86 90 104 - - - 56Herve - 85 150 159 161 240 - - - 264Huppée de Lasne - 0 38 19 38 39 - - - 48Naine Belge - 262 258 262 241 246 - - - 168Naine du Tournaisis - 178 148 176 226 250 - - - 173Sans Queue des Ardennes - 29 57 48 57 63 - - - 25
1 Les effectifs des Combattants de Liège GV et VN pour les années 2002 et 2003 sont confondus avec les effectifs des autres combattants belges.2 L'AIWEABC n'a pas transmis les effectifs de 2002-2008-2009 et 2010.
Annexe 11 : Méthode révisée de la FAO : Catégories à risque et seuils Source: FAO Guidelines for In Vivo Conservation of Animal Resources (Draft), Boettcher, 2011
Ce tableau illustre la “catégorisation” comme une fonction de critères démographiques et génétiques. Pour prendre en compte le troisième critère majeur, la répartition des animaux, il y a lieu d’augmenter le risque d’une catégorie pour les animaux confinés dans des zones d’élevage restreintes. Cette méthode combine, en terme de critères et de seuils, le système présenté dans le précédent document de la FAO (FAO Secondary Guidelines : Management of small populations at risk, 1998) avec des propositions plus récentes de la littérature (Alderson 2009, 2010).
a Femelles reproductrices accouplées à de males de la même race
b Type d’espèce – Haute capacité de reproduction: p.ex. cochon, lapin, poule. Faible capacité de reproduction: p.ex. cheval, bétail, chèvre, mouton.
c Inclus les catégories “Maintenu”.
d Le Taux de consanguinité/génération, ΔF = 1/(2*Ne)
avec Ne (Population effective) = (4*Nm*Nf)/(Nm+Nf) où Nm et Nf sont les nombres de mâles et femelles reproducteurs (formule proposée par Wright en 1931). Dans les cas où les populations étudiées sont soumises à la sélection (même la sélection de masse basée sur le phénotype), la taille de la population effective est surestimée. Il faut alors appliquer le coefficient correcteur proposé par Santiago et Caballero (1995) à la taille de la population effective originelle : Ne corr = Ne*0.7
Type d’espèceb Catégorie de criticitéc
Critères démographiques Nombre de femelles reproductricesa
et ou
Critères génétiques Taux de consanguinité/générationd
Nf<10
2
Nf <200
102<=Nf<103
200=<Nf <2000
103<= Nf<2000
2000<=Nf<4000
ΔF > 3 (%)
1< ΔF =<3 (%)
0.5<ΔF=<1 (%)
Haute capacité de reproduction
Critique
En danger
Précaire
Faible capacité de reproduction
Critique
En danger
Précaire
Annexe 12 : Liste des marqueurs microsatellite pour les études sur la biodiversité chez les poules Source : AvianDiv (http://aviandiv.tzv.fal.de/primer_table.html)
Microsatellite list for biodiversity
studies in chickens Nr.
Name Chr. Map Primer sequence (5’ -> 3’) Forward Reverse
Annealing temperature
Genbank (Accession
Nr.) Multiplex Allele range Diversity studies
1. ADL0268 1 M1
CTCCACCCCTCTCAGAACTA
CAACTTCCCATCTACCTACT 60°C G01688 X1 102-116 R1, R2, R4, R5
2. MCW0206 2 M2
ACATCTAGAATTGACTGTTCAC
CTTGACAGTGATGCATTAAATG60°C AF030579 X7 221-249 R2, R4, R5,
3. LEI0166 3 M3
CTCCTGCCCTTAGCTACGCA
TATCCCCTGGCTGGGAGTTT60°C X85531 X1 354-370 R1, R4
4. MCW0295 4 M4
ATCACTACAGAACACCCTCTC
TATGTATGCACGCAGATATCC60°C G32051 X3 88-106 R1,R2, R4, R5
5. MCW0081 5 M6
GTTGCTGAGAGCCTGGTGCAG
CCTGTATGTGGAATTACTTCTC60°C none X2 112-135 R1,R2, R4, R5
6. MCW0014 6 M7
TATTGGCTCTAGGAACTGTC
GAAATGAAGGTAAGACTAGC58°C none X4 164-182 R1,R2, R4, R5
7. MCW0183 7 M8
ATCCCAGTGTCGAGTATCCGA
TGAGATTTACTGGAGCCTGCC58°C G31974 X4 296-326 R1,R2, R4, R5
8. ADL0278 8 M25
CCAGCAGTCTACCTTCCTAT
TGTCATCCAAGAACAGTGTG60°C G01698 X1 114-126 R1,R2, R4, R5
9. MCW0067 10 M9
GCACTACTGTGTGCTGCAGTTT
GAGATGTAGTTGCCACATTCCGAC60°C G31945 X6 176-186 R1,R2, R4, R5
10. MCW0104 13 M10
TAGCACAACTCAAGCTGTGAG
AGACTTGCACAGCTGTGTACC60°C none X5 190-234 R6
11. MCW0123 14 M11
CCACTAGAAAAGAACATCCTC
GGCTGATGTAAGAAGGGATGA60°C none X5 76-100 R6
12. MCW0330 17 M12
TGGACCTCATCAGTCTGACAG
AATGTTCTCATAGAGTTCCTGC60°C G32085 X6 256-300 R1, R2, R6
13. MCW0165 23 M13
CAGACATGCATGCCCAGATGA
GATCCAGTCCTGCAGGCTGC60°C none X5 114-118 R6
14. MCW0069 E60C0
4W23 M14 GCACTCGAGAAAACTTCCTGCG
ATTGCTTCAGCAAGCATGGGAGGA60°C none X2 158-176 R2, R4, R5
15. MCW0248 W29 M15
GTTGTTCAAAAGAAGATGCATG
TTGCATTAACTGGGCACTTTC60°C G32016 X1 205-225 R1,R2, R4, R5
16. MCW0111 1 M16
GCTCCATGTGAAGTGGTTTA
ATGTCCACTTGTCAATGATG60°C L48909 X3 96-120 R1,R2, R4, R5
17. MCW0020 1 M17
TCTTCTTTGACATGAATTGGCA
GCAAGGAAGATTTTGTACAAAATC60°C none X5 179-185 R6
18. MCW0034 2 M18
TGCACGCACTTACATACTTAGAGA
TGTCCTTCCAATTACATTCATGGG60°C none X2 212-246 R4, R5
19. LEI0234 2 M27
ATGCATCAGATTGGTATTCAA
CGTGGCTGTGAACAAATATG 60°C Z94837 X3 216-364 R4
20. MCW0103 3 M19
AACTGCGTTGAGAGTGAATGC
TTTCCTAACTGGATGCTTCTG64°C G31956 X7 266-270 R2, R4, R5
21. MCW0222 3 M20
GCAGTTACATTGAAATGATTCC
TTCTCAAAACACCTAGAAGAC60°C G31997 X2 220-226 R2, R4, R5
22. MCW0016 3 M28
ATGGCGCAGAAGGCAAAGCGATAT
TGGCTTCTGAAGCAGTTGCTATGG
60°C none X3 162-206 R6
23. MCW0037 3 M24
ACCGGTGCCATCAATTACCTATTA
GAAAGCTCACATGACACTGCGAAA64°C none X3 154-160 R4, R5
24. MCW0098 4 M21
GGCTGCTTTGTGCTCTTCTCG
CGATGGTCGTAATTCTCACGT60°C none X6 261-265 R2, R4, R5
25. LEI0094 4 M5
GATCTCACCAGTATGAGCTGC
TCTCACACTGTAACACAGTGC60°C X83246 X1 247-287 R4
26. MCW0284 4 M30
CAGAGCTGGATTGGTGTCAAG
GCCTTAGGAAAAACTCCTAAGG60°C G32043 X8 235-243 R4
27. MCW0078 5 M22
CCACACGGAGAGGAGAAGGTCT
TAGCATATGAGTGTACTGAGCTTC60°C none X6 135-147 R1,R2, R4, R5
28. LEI0192 6 M29
TGCCAGAGCTTCAGTCTGT
GTCATTACTGTTATGTTTATTGC 60°C Z83797 X8 244-370 R4
29. ADL0112 10 M23
GGCTTAAGCTGACCCATTAT
ATCTCAAATGTAATGCGTGC58°C G01725 X4 120-134 R1,R2, R4, R5
30. MCW0216 13 M26
GGGTTTTACAGGATGGGACG
AGTTTCACTCCCAGGGCTCG60°C AF030586 X1 139-149 R2, R4, R5
References:
1. Eding, H. (2002), Conservation of Genetic Diversity, Diss Wageningen University. 2. Van Marle Koster, E. and Nei, L.H. (2000), Genetic characterisation of native southern African chicken populations: Evaluation and selection of polymorphic
microsatellite markers. South African Journal of Animal Science, 30: 1-6. 3. Wimmers, K., Ponsuksili, S., Hardge, T., Valle-Zerate, A., Marthur, P.K. and Horst, P. (2000) Genetic distinctness of African, Asian and South American local
chickens. Animal Genetics. 31: 159-165. 4. Rosenberg et al. (2001), Empirical Evaluation of Genetic Clustering Methods Using Multilocus Genotypes From 20 Chicken Breeds, Genetics 159, 699-713.
AVIANDIV project (http://aviandiv.tzv.fal.de>)
5. Hillel et al., (2003), Biodiversity of 52 chicken populations assessed by microsatellite typing of DNA pools, Genet. Sel. Evol. 35 533-557. AVIANDIV project 6. Weigend et al., unpubl. AVIANDIV project
Multiplexes:
1. Multiplex Master Mix Qiagen: ADL0278, ADL0268, LEI0094, MCW0248, MCW0216 2. Multiplex Master Mix Qiagen: MCW0081+MCW0034+MCW0069+MCW0222+MCW0295 3. Multiplex Master Mix Qiagen: MCW0111, MCW0037, MCW0016, LEI0166, LEI0234 4. Multiplex Master Mix Qiagen: MCW0183, ADL0112, MCW0014 5. Multiplex Master Mix Qiagen: MCW0165, MCW0020, MCW0123, MCW0104 6. Multiplex Master Mix Qiagen: MCW0078+MCW0067+MCW0330+ MCW0098 7. Hot Star Taq Master Mix Qiagen : MCW0206, MCW0103 8. no information
Statut en danger
Ardennaise Type Grande volaille (GV)
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 96 309
60 éleveurs belges
Utilisation ⊠ Chair
⊠ Ponte □ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
Il s’agit sans doute de la plus ancienne race de poule que possède la Belgique et serait selon bon nombre d’auteurs la descendante directe de l’antique poule du pays « la Gauloise ». Au début du 20ème siècle, la race connaît une ère de prospérité. Par la suite, l’infusion de sang de Leghorn (pour améliorer ses performances) et la seconde guerre mondiale ont raison de l’Ardennaise qui disparait totalement.
(Re)constitution Dès l’après‐guerre, on tente de la recréer. Et c’est à Mr H. Jennotte que l’on doit sa reconstitution en 1970.
Répartition géographique
Originaire du massif Ardennais, son aire de dispersion s’étend du plateau de Herve aux Ardennes françaises en passant par les Fagnes, la Famenne et les vallées de l’Ourthe, de l’Amblève et de la Semois.
Qualité de la race
Cette poule rustique a conservé son tempérament sauvage. Vagabonde, vive, chercheuse, elle vole aisément. Sobre, elle se nourrit à l’extérieur et fait preuve d'une grande autonomie. La poule est moyennement précoce. Elle peut disparaitre pour couver dans la nature avant de réapparaitre avec ses poussins. Rustique, cette race demande peu de soins.
Caractéristiques morphologiques de la race
De taille moyenne, elle a une forme allongée et carénée. Le coq a un panache développé. D’allure fière et vive, cette race présente des formes sveltes.
♂ ♀ Taille moyenne Poule de taille moyenne Poids vif moyen d’un individu adulte (kg) 2,5 2
Autres caractéristiques morphologiques
Une forte pigmentation foncée est très visible dans la face, le bec, la peau, les ornements de la tête (oreillons, barbillons, crête), les tarses et doigts, ongles et éperons. La face et les ornements de la tête ont la couleur d'une mûre écrasée sauf pour les variétés Doré et Argenté. Crête moyenne, droite et simple, régulièrement dentelée, rouge vif Pattes de longueur moyenne, bleu foncé Cette race existe en 13 variétés.
Performances de la race
La poule Ardennaise est une bonne pondeuse, bonne pondeuse et bonne mère.
Niveau ponte La poule pond entre 150 et 180 œufs blancs par an. Ses œufs, assez petits, pèsent environ 50 grammes. La ponte est quasi quotidienne (en dehors des périodes de mue et sous conditions particulières en hiver).
Niveau chair Sa chair est très fine à l'aspect particulièrement foncé.
Organismes encadrant la race
Le Cercle spécialisé des Amis des Ardennaises à Thuillies. L’AEVRW‐CERB encadrant l’ensemble des races wallonnes du petit élevage.
Particularités de l’élevage
Les Ardennaises ont beaucoup de caractéristiques des oiseaux sauvages. Disposant d’espace, elles volent et dorment dans les arbres pendant toute l’année. L’Ardennaise est la race idéale pour l’éleveur qui a beaucoup d’espace ou de brousailles.
Mesures de conservation passées ou
‐ Un programme de valorisation de la race Ardennaise a été lancé en 2002 à l’initiative de la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège. Le CoqArd est un produit issu du croisement entre une poule Ardennaise et une race plus lourde. L’objectif était de
Origine : Ardennes belge et française, pays de Herve, Famenne, Fagnes
présentes commercialiser des produits du terroir. L’entreprise a malheureusement fait faillite en 2011.
‐ Programme de préservation et de sauvegarde de poules de la race ardennaise (variétés noire à camail dorée et de bleue saumonée) au centre de Michamps
Publications
Titre Auteur(s) Date L’Ardennaise : statut de la race et de ses variétés
MOULA N., ANTOINE‐MOUSSIAUX N., FARNIR F., LEROY P.
Oct. 2009
http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2009_153_4_05.pdf Performances zootechniques de la poule ardennaise, une race ancienne pour le futur ?
MOULA N., ANTOINE‐MOUSSIAUX N. , FARNIR F. , PHILIPPART DE FOY M., LEROY P.
Fév. 2009
http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2009_153_1_05.pdf Le poulet d’Ardenne NDRI L., LUMUMBA J. Janv. 2006 http://www2.ulg.ac.be/fmv/biostat/publicat/poulet‐d‐ardenne/
Statut en danger
Ardennaise naine Type Volaille naine
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 67 179
34 éleveurs belges
Utilisation □ Chair
□ Ponte
⊠ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
Bien que l’Ardennaise type Grande Volaille soit d’origine franco‐belge, l’Ardennaise naine créée à Liège au sein de la société liégeoise de l’Union Avicole début 1900. Son standard est approuvé en 1913.
(Re)constitution L’Ardennaise naine est le produit du croisement entre une ‘grande’ Ardennaise, un Combattant anglais nain et une Bassette liégeoise.
Répartition géographique
Originaire de Liège, elle s’est ensuite répandue dans toute la Belgique. Elle est cependant plus répandue en Wallonie qu’en Flandres où elle est plutôt rare (bien que de plus en plus appréciée). On la trouve aussi en France et très rarement aux Pays Bas.
Qualité de la race
Cette Ardennaise nanifiée a hérité de la rusticité, de l’allure et de la vivacité de la grande race. Bien qu’avide de grands espaces comme la « grande sœur », elle peut très bien se plier aux parquets restreints
Caractéristiques morphologiques de la race
Cette petite volaille, à l’allure fière et vive et de forme svelte, ressemble à un modèle réduit de la poule Ardennaise.
♂ ♀ Taille moyenne Race naine Poids vif moyen d’un adulte (kg) 0.6 – 0.65 0.5 – 0.55
Autres caractéristiques morphologiques
L’Ardennaise naine est à l’image de la Grande Race, avec ses caractères importants, sa pigmentation très intense Crête moyenne, droite et simple, régulièrement dentelée, rouge vif Oreillons, barbillons et face rouge foncé Pattes de longueur moyenne, bleu foncé Cette race existe en 13 variétés.
Performances de la race
La poule est une bonne pondeuse, bonne couveuse et excellente mère.
Niveau ponte
La poule est une bonne pondeuse (150 à 180 œufs par an). Ses œufs assez petits, blancs et pèsent environ 38 grammes. La ponte est quasi quotidienne (en dehors des périodes de mue et sous conditions particulières en hiver).
Niveau chair /
Particularité d’élevage /
Organismes encadrant la race
Le Cercle spécialisé des Amis des Ardennaises à Thuillies. L’AEVRW‐CERB encadrant l’ensemble des races wallonnes du petit élevage.
Mesures de conservation passées ou présentes
/
Origine : Liège
Statut en danger
Barbu d’EverbergType Volaille naine
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 54 98
14 éleveurs belges
Utilisation □ Chair □ Ponte
⊠ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
Cette petite volaille barbue, sans queue et à pattes emplumées fut créée vers 1906 au Château d’Everberg par Robert Pauwels. Elle disparaît en 1918 et est reconstituée aux environs de 1948 par Mr Georges Lamarche. Elle provient du croisement entre une volaille sans queue et un Barbu d’Uccle dont elle constitue la sous race. Cette race a toujours été rare.
(Re)constitution
Croisement d’une poule sans queue avec un Barbu d’Uccle ou d’un Barbu d’Uccle avec une poule sans queue. En première génération, les individus obtenus sont impurs pour le caractère sans queue (ce qui signifie que certaines vertèbres de la queue sont encore présentes. En croisant les individus de première génération, on obtient 25% de sans queue purs (sans vertèbres de la queue), 50% de sans queue impurs et 25% de queue normale.
Répartition géographique
Bien que créées en Belgique, les races de barbus belges ont énormément de succès à l’étranger (Allemagne, Angleterre, France, Hollande, Italie, Danemark, Portugal …). En témoigne l’existence du « Belgian Bantam club of Australia » qui rassemble des éleveurs de Barbus d’Anvers, de Grubbe, d’Uccle et Watermael.
Qualité de la race
Très décorative, cette petite race est calme et s’apprivoise facilement. Elle convient aux parquets restreints et peut être maintenue en liberté dans les jardins, occasionnant très peu voir aucun dégât. Elle permet d’ailleurs de lutter efficacement contre les limaces et les insectes. Comme la majorité des races naines, le Barbu d’Everberg est bonne couveuse et bonne mère.
Caractéristiques morphologiques de la race
Il s’agit d’une petite volaille, courte et large dont les principales caractéristiques sont la barbe, le développement excessif du plumage et l’absence de queue.
♂ ♀ Poids vif moyen adulte (kg) 0.8 0.65
Autres caractéristiques morphologiques
Il s’agit de la race sans queue, dérivée du Barbu d’Uccle. Comme tous les barbus, elle se caractérise par un développement excessif de la barbe, du camail, des manchettes et du plumage des pattes. La crête : fine, petite et droite. Régulièrement dentelée au lobe postérieur peu développé Les oreillons : petits et rouge Les barbillons : nuls ou rudimentaires La barbe : aussi abondante et développée que possible Le plumage : très abondant. La race possède 28 variétés.
Performances de la race
Niveau ponte Le Barbu pond environ 100 œufs par an, des œufs blancs, de petite taille de 35 – 40 gr.
Niveau chair /
Particularités de l’élevage
Il n’est pas conseillé d’accoupler des Barbu d’Everberg entre eux, en raison : ‐ du gène létal dominant qui affecte le taux de survie des embryons ; ‐ l’absence de queue (intervenant comme balancier lors de l’accouplement) et de
rectrices (retenant les rectrices de couverture) diminuant fortement la fertilisation.
Origine : Everberg
Il est conseillé de croiser: ‐ un coq sans queue avec une poule Barbu d’Uccle, la proportion d’individus sans queue
étant alors plus importante ; ‐ un coq « Barbu d’Uccle » avec une poule sans queue, la queue assurant l’équilibre du
mâle et augmentant le taux de fécondation. En ce qui concerne couvaison, il est conseillé de couper les plumes des mères afin qu’elles ne cassent pas leurs œufs.
Organismes encadrant la race
L’ensemble des Barbus est encadré par le Club Belge des Barbus d’Uccle, d’Everberg, d’Anvers, de Grubbe, de Watermael et de Boitsfort. Comme toutes les races belges, le Barbu d’Everberg est également encadrée en Wallonie par l’AEVRW‐CERB.
Mesures de conservation passées ou présentes
Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands ont créé un conservatoire à Herentals où toutes les races de volailles belges pouvaient être conservées en petits cheptels.
Bassette Type Volaille naine
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
Statut en danger ♂ ♀
# individus adultes 107 298 47 éleveurs belges.
Utilisation □ Chair ⊠ Ponte
□ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
Cette race existe depuis le 19ème siècle. A l’époque, elle existait à l’état non sélectionné. L’appellation bassette provient d’ailleurs du wallon de Liège et désigne une volaille naine, sans référence à une race. En 1909 on la trouve déjà dans plusieurs expositions avicoles. En 1917, elle est sélectionnée par Mr Collier de Bruxelles pour améliorer ses qualités utilitaires. En 1927, son gabarit est retravaillé pour obtenir une race semi‐naine. Son standard est accepté en 1932.La race est alors officiellement reconnue.
Reconstitution (cf. Origine et développement)
Répartition géographique
Originaire de la région liégeoise et du sud du Limbourg, cette race est équitablement répartie entre la Flandre et la Wallonie. On la retrouve également en Allemagne, en France et en Hollande.
Qualité de la race
Précoce, bonne couveuse. Très rustique, les poussins s’élèvent facilement. Cette race est d’instinct familier. Un de ses principaux intérêts provient du fait que mangeant 2/3 en moins que les individus de grande race, elle pond des œufs d’1/3 inférieur au poids des œufs des grandes races. Elle peut convenir pour les parquets restreints. Cependant, elle aime la liberté et les grands espaces.
Caractéristiques morphologiques de la race
De taille mi‐naine, elle est plus ou moins basse sur pattes, mais sans exagération. D’allure vive, son corps s’inscrit dans un rectangle. La Bassette présente le type même de la bonne pondeuse, à savoir : corps long, bassin bien développé et bas, poitrine ronde et profonde.
♂ ♀
Taille Taille intermédiaire entre les races naines et « grande taille »
Poids vif moyen adulte (kg) 1 0.9
Autres caractéristiques morphologiques
Crête : rouge vif, relativement grande épaisse régulièrement dentelée Oreillons : blancs, triangulaires et lisses Barbillons : rouge vif, allongés Les pattes (tarses) relativement courts, de teinte bleu plomb à ardoise selon les variétés. Cette race possède 17 variétés.
Performances de la race
Niveau ponte Entre 140 et 180 œufs de 40 à 45 gr, au jaune très développé. Les poulettes nées en avril pondent durant l’hiver.
Niveau chair Cette race produit de petits poulets (1 individu par personne) à la chair succulente.
Particularités d’élevage /
Organismes encadrant la race
Un club est en cours de formation en Wallonie.
Origine : Province de Liège
Mesures de conservation passées ou présentes
/
Publications Titre Auteur(s) Date / / /
Statut critique
FamennoiseType Grande volaille
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 6 21
3 éleveurs belges
Utilisation ⊠ Chair
⊠ Ponte □ Ornement
□ Couvaison
Origine et développement
La Famennoise est originaire de la Famenne et du Condroz. Elle est apparentée à l’Ardennaise et la poule de Herve. Il s’agit d’une très vieille race dont l’origine est nébuleuse. La taille du cheptel s’est fortement réduite avec les années, supplantée par les races sélectionnées et moins appréciée que les races locales colorées.
(Re)constitution Le noyau contemporain est le résultat d’une reconstitution opérée par Mr Willy Lecocq dans les années 1980‐90. Il aurait procédé à des croisements entre des Ardennaise et des Bresse blanches.
Répartition géographique
Elle se retrouve essentiellement en Belgique (Wallonie).
Qualité de la race
Race mixte alliant rusticité, capacité à la ponte et à la production de chair, elle fait partie des races wallonnes les plus lourdes. Bonne mère, elle couve rarement. Elle aime voler mais ne s’enfuit pas lorsqu’elle dispose de suffisamment d’espace.
Caractéristiques morphologiques de la race
La Famennoise a longtemps été confondue avec l’Ardennaise blanche. Cependant, la Famennoise lui est supérieure en poids et est exempte de toute pigmentation de la face, crête et barbillons, qui caractérise l’Ardennaise.
♂ ♀
Taille Taille supérieure à la moyenne des races wallonnes
Poids vif moyen des adultes (kg) 3 2,5
Autres caractéristiques morphologiques
Crête simple, droite, peu et régulièrement dentelée, petite chez la femelle et faiblement développée chez le mâle ; Oreillons petits, rouge vif, sablés de blancs chez le mâle ; Barbillons petits et rouge vif, pattes bleu ardoise ; Œil de couleur vesce (un des éléments qui la distingue de l’Ardennaise blanche) Plumage uniformément blanc, à reflet bleuté. Seule la variété blanche existe.
Performances de la race
Niveau ponte
Bonne pondeuse (entre 140 et 170 œufs par an), les œufs blancs pèsent environ 60 gr. Le jaune de l’œuf est bien développé et la coquille est résistante. Les poules pondent dès 6 mois.
Niveau chair La race a de très bonnes performances de croissance, en comparaison avec les autres races locales. La chair est fine et rappelle le pintadeau.
Particularité d’élevage
Etant donné que la Famennoise couve mal, il est conseillé soit d’acquérir une couveuse électrique, soit de posséder des races de poules couveuses (ex. la majorité des races naines couvent bien).
Organismes encadrant la
Comme toutes les races belges, la Famennoise est encadrée en Wallonie par l’AEVRW‐CERB.
Origine : Famenne - Condroz
race Mesures de conservation passées ou présentes
Projet de développement de la race Famennoise par le CAW (Centre pour l’Agriculture wallonne) à l’Archéoparc de la Malagne à Rochefort (Juillet 2003 à juin 2005) en collaboration avec l’Ecole Provinciale Agricole de Saint Quentin à Ciney
Publications
Titre Auteurs Date Evaluation des performances de production d’une race de poule en danger, la Famennoise
N. Moula, N. Antoine-Moussiaux, F. Farnir et P. Leroy
2009
http://www.pjbs.org/ijps/fin1336.pdf La poule Famennoise : une volaille régionale prend son envol
M. Jacquet 2007
Filière avicole et cunicole wallonne, trimestriel n°22, p. 27‐28.
Statut critique
Famennoise naineType Volaille naine
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 4 11 2 éleveurs belges
Utilisation □ Chair □ Ponte
⊠ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
La Famennoise naine est une race créée fortuitement entre 1921 et 1925 à l’occasion de la tentative de création d’une variété de couleur blanche de l’Ardennaise naine. Il faut attendre 1958 pour trouver le standard de la Famennoise dans le Recueil des Standards officiels des Naines de Races belges.
(Re)constitution
La Famennoise naine peut s’obtenir par croisement d’une grande Famennoise avec un mâle d’une race naine. Le gène du nanisme lié au sexe, dw (pour dwarfism) est récessif et permet d’obtenir des individus nanifiés après plusieurs générations de croisement. La nanification d’une race peut s’obtenir également par sélection des individus les plus petits.
Répartition géographique
Elle se retrouve essentiellement en Belgique, surtout en Wallonie où elle est très menacée. Elle est un peu moins rare que la Famennoise « grande volaille ». Cependant, certains éleveurs français en possèdent également.
Qualité de la race
Ce sont des naines très rustiques qui préfèrent dormir dans les arbres. Les poules pondent des oeufs blancs qu’elles couvent. Les poussins sont résistants et croissent rapidement.
Caractéristiques morphologiques de la race
La Famennoise naine est absolument semblable à la grande race, toute proportion réduite au tiers environ.
♂ ♀ Taille Race naine Poids vif moyen adulte (kg) 0.7 0.6
Autres caractéristiques morphologiques
Crête simple, droite, peu et régulièrement dentelée, petite chez la femelle et faiblement développée chez le mâle ; Oreillons rouges, sablés de blancs chez le mâle, petits ; Barbillons petits et rouge vif, pattes bleu ardoise ; Œil de couleur vesce (un des éléments qui la distingue de l’Ardennaise blanche) Plumage uniformément blanc, à reflet bleuté. Seule la variété blanche existe.
Performances de la race
Niveau ponte Bonne pondeuse (entre 140 et 170 œufs par an), les œufs blancs pèsent environ 40 gr. Les poules pondent dès 6 mois.
Niveau chair /
Particularité d’élevage
Elles volent facilement et pour cela il est mieux de les enfermer dans une volière ou sous un filet.
Organismes encadrant la race
Il n’existe pas de club de race spécialisé de la Famennoise. Cependant, comme toutes les races belges, cette race est encadrée en Wallonie par l’AEVRW‐CERB.
Mesures de conservation passées ou présentes
/
Origine : Famenne‐Condroz
Statut en danger
Fauve de HesbayeType Grande volaille
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 73 233
35 éleveurs belges
Utilisation ⊠ Chair
⊠ Ponte □ Ornement
□ Couvaison
Origine et développement
Les origines de la poule de Gembloux restent incertaines. Habitante reconnue des basse‐cours des fermes de la vallée de la Mehaigne et des plaines fertiles hesbignonnes depuis le 19ème siècle, elle était considérée comme la poule du pays. Une description remarquablement détaillée d’E. Maréchal, éleveur liégeois en 1905 nous permet de nous faire une idée précise des caractères de cette volaille totalement disparue par la suite. C’est à G. Herregots que l’on doit sa réapparition, à travers la Fauve de Mehaigne. En effet, désireux de reconstituer la Fauve de Hesbaye, il a recréé la Fauve de Mehaigne, sa copie miniature. C’est au couple Hanotier que l’on doit la réapparition de la race dans les années 1980.
(Re)constitution
Pondeuse, la Fauve de Hesbaye doit son gabarit au croisement des anciennes poules de ferme de la Hesbaye avec les Grands Combattants. En effet, les métayers de l’époque venaient de Flandres où les combats de coq étaient fort appréciés. Pour redonner du volume aux Fauves de Mehaigne, Jacques Hanotier a croisé les Fauves de Mehaigne à des Combattants belges.
Répartition géographique
Originaire de la Hesbaye, la Fauve de Hesbaye se retrouve sur l’ensemble du territoire belge. Cette race rencontre un grand succès actuellement et sa population est en forte progression.
Qualité de la race
De grande taille, d’allure vive et au port du dos horizontal, cette race présente le rare avantage d’être tout à la fois bonne viandeuse et bonne pondeuse. Bonne viandeuse tout d’abord, les animaux présentent un bon gabarit et ont une excellente qualité de chair. Bonne pondeuse ensuite, elle pond de nombreux gros œufs blancs. Les poules sont précoces, elles couvent rarement. Les poussins s’élèvent facilement.
Caractéristiques morphologiques de la race
Poule plus grande que la moyenne. Haute sur patte, d’allure vive, sa forme générale s’inscrit dans un rectangle. La couleur de son plumage est fauve, ses pattes sont blanc rosé.
♂ ♀ Taille Taille au‐dessus de la moyenne Poids vif moyen des adultes (kg) 2,750 – 3,500 2 ‐ 3
Autres caractéristiques morphologiques
Crête simple, droite, 5 à 6 dents ; Oreillons blancs en forme d’amande ; Barbillons longs et rouge vif; Pattes (tarses) fines, blanc‐rosé Plumage de couleur fauve (beaucoup de discussions autour de la couleur) Seule la variété fauve à queue noire existe.
Performances de la race
Niveau ponte Race très active avec de bonnes qualités de ponte. Les poules peuvent pondre jusqu’à 250 œufs blancs par an.
Niveau chair Les poulets ont une excellente qualité de chair. Ils se plument facilement.
Particularité d’élevage
Il est préférable de les élever sur de grands parcours (prairie boisée) entourées de clôtures d’1.5 m de haut. Rustiques, elles ont tendance à percher dans les arbres si elles ne sont pas habituées
Origine : Hesbaye
à rentrer au poulailler pour la nuit. Les individus exposés à la lumière directe ont le plumage qui décolore avec le temps.
Organismes encadrant la race
Il n’existe pas actuellement d’organisme encadrant la race. Cependant, en tant que race wallonne, sa promotion est assurée par l’AEVRW‐CERB. Dans les années 1980 a existé le Club avicole des Fauves de Mehaigne et de Hesbaye qui a disparu par la suite.
Mesures de conservation passées ou présentes
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Publications /
Statut critique
Fauve de MehaigneType Volaille naine
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
♂ ♀
# adultes 19 49
12 éleveurs belges
Utilisation □ Chair
□ Ponte ⊠ Ornement
⊠ Couvaison
Origine et développement
Créée à Namur en 1941 au départ de sujets nains fauves de la région de Noville et Eghezée. C'est à Georges Herregodts que l'on doit sa création. Un premier standard est approuvé en 1957. Il est revu à plusieurs reprises par la suite.
Reconstitution (cf. origine et développement) Répartition Cette race est originaire de la Mehaigne (autrefois commune à part entière, elle fut géographique fusionnée ensuite à la commune d’Eghezée). La
Fauve de Mehaigne existe majoritairement en Belgique. Elle est peu répandue en raison des difficultés à produire des individus répondant aux exigences du standard.
Qualité de la race
C'est une race rustique et productive. Précoce, elle couve rarement. Les poussins s'élèvent facilement. Elle est calme aussi bien vis‐à‐vis des humains que de ses congénères. Comme toutes les races belges, elle aime voler.
Caractéristiques morphologiques de la race
♂ ♀ Poids vif moyen des adultes (kg) 1 0,8
Autres caractéristiques morphologiques
Crête simple régulièrement dentelée et moyennement développée chez la femelle ; Oreillons blancs, barbillons rouges, pattes (tarses) blanc rosé ; Plumage de couleur fauve à queue noire. La couleur déteint avec l'âge du sujet et l'exposition au soleil. Seule la variété fauve à queue noire existe.
Performances de la race
Niveau ponte bonne pondeuse (entre 150 et 180 œufs par an), les œufs blancs pèsent entre 35 et 40 gr et mesurent entre 4 et 5 cm de long.
Niveau chair petite poule charnue et musclée au goût savoureux
Particularité d’élevage
Le plumage décolore à la lumière directe du soleil. Pour les éleveurs participant à des expositions, il est conseillé de présenter des individus de l’année ou de protéger du soleil direct les volailles à exposer.
Organismes encadrant la race
Deux clubs spécialisés de la Fauve de Mehaigne ont coexisté dans les années 1970‐80: le Club de Namur et le Club de Rixensart. Cette race est actuellement encadrée par le CERB‐AEVRW (Club des éleveurs de races belge‐Association des éleveurs de races wallonnes). Comme toutes les races belges, la Fauve de Mehaigne est encadrée en Wallonie par l’AEVRW‐CERB.
Mesures de conservation passées ou présentes
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Origine : Mehaigne
Herve Type Grande volaille
Statut de la race (selon la classification FAO) en 2011
Statut en danger
♂ ♀ # individus adultes 44 137
27 éleveurs belges
Utilisation ⊠ Chair
⊠ Ponte □ Ornement
□ Couvaison
Origine et développement
La poule de Herve fait partie des plus anciennes poules de notre terroir. Elle est apparentée à l’Ardennaise car tout comme elle, elle descendrait de la Gauloise. La Herve survit dans des centres de sélection pendant quelques années après la première guerre mondiale puis disparait complètement. Dans les années 1950, un moine de l’Abbaye de Val Dieu et un éleveur de Thimister s’attachent à la reconstituer. Leur œuvre n’est malheureusement pas poursuivie. C’est dans les années 1980 que plusieurs initiatives voient le jour qui font renaître la Herve de ses cendres.
Reconstitution
Des poules au phénotype semblable à celui de la Herve sont retrouvées dans une ferme du Plateau de Herve, qui sont croisées à un mâle répondant également au phénotype de la race. En deux ans un éleveur de la province de Liège a pu reconstituer une souche répondant aux standards de la race. Des initiatives ont été prises également en croisant des Ardennaises variété noir à camail doré avec des individus de la race Cotentine (race française).
Répartition géographique
Son aire de répartition s’étend essentiellement à la Wallonie et se concentre fortement dans le Plateau de Herve. Elle est très rare en Flandres et inconnue dans les autres pays.
Qualité de la race
Très rustique, elle est vigoureuse et résiste aux principales maladies. Indépendante, elle aime chercher elle‐même sa nourriture. Précoce, elle est sobre et bonne pondeuse. Les poussins sont particulièrement résistants et ne déplorent que peu de pertes.
Caractéristiques morphologiques de la race
D’apparence fière, éveillée et hardie, il s’agit d’une poule de taille moyenne, dont le corps a une forme arrondie qui s’inscrit dans un carré. Sa queue est portée haut, tout en restant inclinée vers l’arrière.
♂ ♀ Taille Poule de taille moyenne Poids vif moyen des adultes (kg) 2 à 2.5 1,75 à 2
Autres caractéristiques morphologiques
Crête simple, droite, peu et régulièrement dentelée, assez forte. Elle s’avance sur le bec et se termine par un lobe arrondi se détachant et se relevant de la nuque ; Oreillons petits, lisses, rouge vif ; Barbillons un peu allongés, de taille moyenne et rouge vif, pattes bleu ardoise ; Œil marron foncé à noir, plus clair chez la variété « coucou » Plumage : cette race se décline en 3 variétés: la variété noire, la variété bleue (dite Mauheid) et la variété coucou (dite Cotte de Fer), la plus rare.
Performances de la race
Niveau ponte Les poules pondent dès 6 mois. Elles couvent rarement mais sont bonne mère. La ponte annuelle varie entre 180 et 200 œufs blancs, pesant entre 65 et 75 gr.
Niveau chair Les poussins atteignent leur taille adulte aux alentours de 6 mois (entre 5 et 8 mois). L’ossature est peu développée. La chair est abondante et fine.
Origine : le Plateau de Herve, partie de la province de Liège comprise entre la Meuse et la Vesdre.
Particularités d’élevage
La poule de Herve ne nécessite pas de poulailler, préférant percher dans les arbres les plus hauts. Elle couve rarement (prévoir donc des alternatives pour la couvaison) mais élève très bien ses poussins. Cette race vole très bien et aime les grands espaces. Prévoir donc des grillages suffisamment hauts si on veut la contenir dans un périmètre limité.
Organismes encadrant la race
La Société des Eleveurs de la Poule de Herve Les Amis de la Terre, Régionale de Liège interviennent soutiennent également la race. Comme toutes les races wallonnes, elle est encadrée par AEVRW‐CERB.
Mesures de conservation passées ou présentes
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Publications Titre Auteur(s) Date La Herve, histoire, monographie, standards
La Société des éleveurs de la Poule de Herve
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Source: HENSON, E.L. (1992). In situ conservation of livestock and poultry
Statut FAO
Objectif global Un projet de conservation "in vivo" doit être établi pour éviter l'extinction de la race.Augmenter la taille de la population aussi rapidement que possible pour atteindre un N[1]e>=50Maximiser l'influence génétique de tous les parentauxMinimiser la perte d'hétérozygotie par sélection, dérive ou consanguinitéUtiliser les individus élevés dans les dispositifs conservatoires pour suivre et caractériser la race.Le dispositif conservatoire est mis en place qui inclus le plus d'individus possible de la race. Idéalement, tous les individus doivent être conservés.Les troupeaux de multiplication doivent être les plus petits possible et être dispersés géographiquement, pour réduire les risques de maladieChaque parental doit contribuer équitablement à la descendance, en constituant des groupes de reproduction d’un mâle et plusieurs femelles (chaque mâle étant remplacé par un fils et chaque femelle par une fille).La sélection ne sert qu'à éliminer les sujets anormaux.
Objectif globalUne action conservatoire est nécessaire pour prévenir une diminution de la variation génétique, au sein d'une population.Augmenter la taille de la population et la maintenir à un Ne>=500
Minimiser la perte d'hétérozygotie par sélection, dérive ou consanguinitéMise en place de dispositifs conservatoires pour suivre/caractériser la raceUn conservatoire doit être mis en place ainsi qu'un programme pour coordonner les éleveurs et institutions détenant cette race.Une sélection doit être opérée pour éliminer les sujets anormaux et maintenir les caractéristiques de la race
Objectif globalUne action est nécessaire pour évaluer la race et prévenir une perte de la variation génétique.
Objectifs spécifiques
Promouvoir les qualités de la race par un meilleur suivi et sa promotion
La race est étudiée.La formation de groupes d'éleveurs et la promotion de la race sont encouragés.Des techniques durables sont définies pour développer des caractéristiques valorisables de la raceDes réseaux d'éleveurs peuvent être mis en place, encouragés par des subsides
[1] Ne est la taille de la population effective.
Annexe 14: Dispositifs conservatoires 'in situ ' proposés par la FAO en fonction du statut à risque des populationsmenacées
Stratégie
CRITIQUE
EN DANGER
Méthodes
PRECAIRE
Objectifs spécifiques
Méthodes
Objectifs spécifiques
Méthodes
Annexe 15 a : Article de journal Source : Vers l’Avenir, Avril 2011
Annexe 15 b : Article de journal Source : Vers l’Avenir, Avril 2011