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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
BENICHOU Annie………………………. BONTEMS Nathalie……………………... BOTTICHIO Geneviève…………………. COIRRIER Josette……………………….. DEDIEU Odette…………………………. DELACOURT Josette……………………. DELEFOSSE Françoise………………….. DELETTRE Marie-Claude………………. DENAT Ghislaine………………………... DUBOIS Claude………………………….. FAURE Annie……………………………. FOLLEVILLE Angèle……………………. FREUZE Jocelyne………………………... GAILLARD Rachel………………………. GAUDIER Geneviève…………………… GOUBERT Joël………………………….. GOULAMHOUSSEN Shabnam…………. GUEZ Nicole…………………………….. GUILMARD Evelyne……………………. HERMAN Gisèle………………………… KRESTEV Annie………………………… LE MOAL Yvette………………………… LE PETITCORPS Denise………………... LOUET Colette…………………………... LOUET Gérard…………………………... MALAVAL Camille………………………. MARZOLF Jocelyne……………………… MEX Nicole………………………………. NICOLAS Marie-Pierre…………………... PINET Myriam…………………………… QUERE Marie-France……………………. QUILLE Juliana………………………….. RABECQ Nicole…………………………. RANC Christian…………………………... REYES Claudette………………………… ROBICHON Marc……………………….. SAINSON Alain…………………………. SALABI Elyette………………………….. SALAS Annie…………………………….. SAMSON Janine…………………………. SERIEYSSOL Dominique……………….. SIEBERT Arlette…………………………. STOLL Danielle………………………….. SUBIL Monique…………………………... VECRIN Danielle………………………… VIS DERENNE Odile…………………… VORILHON Edwige……………………... WECKER Paule…………………………..
Africaines La Parisienne Promenade sous la pluie Pause musicale Les oies du Lac Femme aux oiseaux L’éternité Nymphe aux oiseaux L’envol Rêve étoilé L’offrande Rêve d’Eden Agrumes Amour et printemps Ours polaire Grosse déprime Crépuscule Oiseau de feu Le sérial Entrelacs Fleur d’un jour Oiseau Elégante parisienne Ours dans la nuit polaire Paysage de montagne Féérie Jeune homme Paysage au tournesol Voyage intérieur Miroir Le veilleur Marécage Promenade en montagne Oiseaux des champs L’éléphant La rencontre de Vénus et d’Erika Toromacho Les porteuses d’eau Adoption Chinois dans le désert Afrique Carnaval Dauphins et Bouddha Indochine Créatures Voyage Chouette Lavandière
6
CRESTALE Viviane……………Un éléphant
DUBOIS Claude……………...... Désaccord
LONG Gisèle………………….. Bouddha
PINET Myriam………………… Les cris
PINET Myriam………………… Tourne dos
PINET Myriam………………… Nuit
PINET Myriam………………… Appelle moi Fanny
PINET Myriam………………… Tableau
PINET Myriam………………… L’échappée belle
PINET Myriam………………… Fusion
SALAS Annie………………… Un mouvement
SAINSOM Janine……………… L’oiseau
SAINSON Janine………………. Un ensemble
WECKER Paule……………….. La robe du soir
9
Claude Monet, Femme à l’ombrelle
Ce tableau est typique de l’impressionnisme de Monet, par son
univers vaporeux, brumeux, insaisissable. Le personnage semble
flotter dans l’espace, tant rien ne semble stable dans cet univers.
Nicole Guez, crayon aquarellable
Claude Monet, Déjeuner sur l'herbe
Il s'agit d'un tableau de jeunesse de Monet, où il essaye encore de
réussir dans le salon annuel. Il propose ainsi un tableau de très
grand format et où la figure humaine est prédominante. Ce n'est
qu'ensuite qu'il se lancera dans le paysage pur, considéré alors
comme un genre inférieur.
Eliane Duplat, acrylique
Jean-Baptiste-Camille Corot, La Dame en bleu
Qui est cette femme ? Une chanteuse ? Un modèle tenant la pose ?
Une femme en pleine réflexion, ou en attente (de quoi ? de qui ?).
Est-elle seule ou non dans la pièce ? Autant de questions à laquelle
chaque spectateur peut avoir sa propre réponse.
Odette Dedieu, acrylique
Jean-Baptiste-Camille Corot, Jeune femme au puits
Cette femme au puits se tient debout comme si elle posait, ou
écoutait quelqu’un. Elle baigne dans une atmosphère de fumato qui
peut rappeler Léonard de Vinci, artiste que Corot à beaucoup
observé au Louvre. Du reste, son visage nous rappelle un peu celui
de la Joconde.
Geneviève Gaudier, acrylique
John William Waterhouse, Borée
Ce tableau ne représente pas une vraie femme mais une allégorie du
vent, comme l’évoque le souffle de son drapé. On peut se demander
quelles sont ses intentions. Elle a une expression méditative,
mélancolique. Elle semble projeter des desseins peut-être funestes.
La nature qui l’entoure est calme, sereine. Mais peut-être est-ce le
calme avant une terrible tempête qui risque de se déchaîner.
Nicole Mex, acrylique
10
Henri de Toulouse-Lautrec, Jane Avril dansant
Toulouse-Lautrec peint le monde de la nuit d'une manière assez
mélancolique : la danseuse à l'air ailleurs, le regard perdu ; les deux
spectateurs ne semblent pas prêter une grande attention au
spectacle. La composition décentrée, la lumière jaune, s'ajoutent à
cette atmosphère assez pensante et triste.
Alain Sainson, acrylique
Auguste Renoir, Gabrielle aux bijoux
Gabrielle est l’un des modèles favoris de Renoir. Il la représente ici
dans une grande opulence, toute parée de bijoux. Cette richesse,
cette forte sensualité, se ressent aussi dans la chaleur des coloris,
qui rappelle les tons chauds de la peinture vénitienne.
Elyette Salabi, acrylique
Auguste Renoir, La promenade
Un couple en promenade : quels sont les relations entre les deux
personnages ? Y-a-t-il un lien amoureux en train de se créer ? Le
jeune homme, très prévenant, semble lui faire sa cour. La femme,
de son côté, paraît timide, réservée, surtout très préoccupée par sa
robe - un peu trop élégante pour une ballade en forêt. Mais est-elle
ou non insensible au jeune homme : à chacun son opinion !
Yvette Le Moal, huile
Auguste Renoir, Danse à la ville
Ce couple de danseurs semble évoluer dans un milieu plus guindé
que les personnages de guinguette représentés habituellement par
Renoir. Du reste, il a un pendant, Danse à la campagne, qui montre
un couple d’origine plus modeste. Le rythme de la danse semble
assez lent. On sent une complicité, une tendresse, entre les deux
partenaires. Tout laisse penser qu’ils sont déjà ensemble. La robe
bouillonnée de la femme montre une utilisation virtuose du blanc.
Monique Subil, huile
Henri de Toulouse-Lautrec, Femme se coiffant
Le sujet, pourtant très simple en soi, n’apparaît pas de manière
évidente. Cela est dû d’une part au cadrage inhabituelle du peintre,
en plongé, qui évoque la photographie, art alors en plein essor ;
d’autre part, au fondu des couleurs, qui rend difficile de distinguer
les différents éléments du tableau.
Claudine Graveleine, pastel
11
Auguste Renoir, Le bain
Cette femme se baignant montre une corpulence typique des
femmes de Renoir. C’est une époque où on aime les femmes bien
en chair plutôt que les top-models anorexiques. On retrouve déjà ce
même canon féminin deux siècles plus tôt chez Rubens.
Liliane Sztajnfuter, pastel
Auguste Renoir, Claude en clown
Renoir peint son fils dans un style impressionniste, à grands traits,
comme s’il s’agissait d’une esquisse. Ce dernier semble ailleurs,
comme s’il s’ennuyait, attendant d’avoir l’autorisation de cesser de
prendre la pose et de pouvoir retourner jouer.
Janine Samson, acrylique
Paul Cézanne, Nature morte Pommes
Cézanne voulait traiter «la nature par le cylindre, la sphère, le
cône». On peut le pressentir dans cette composition, où les objets
sont géométrisés en formes simples. Les coloris, de leur côté,
montrent un contraste entre des teintes chaudes et froides, qui
permettent au tableau de vivre.
Annie Canthelou, acrylique
Berthe Morisot, Le Berceau
Ce tableau est baigné dans une harmonie de blanc qui rappelle
certaines œuvres de Manet, ami du peintre. Berthe Morisot fut ainsi
une des rares femmes peintre qui participa au mouvement
impressionniste. La mère, habillée avec élégance, montre une forte
relation d’intimité avec son enfant.
Geneviève Bottichio, huile
Pierre-Paul Rubens, Portrait de Suzanne
Suzanne, épouse du peintre, semble contempler son mari avec
tendresse et attention. Elle montre une sensualité épanouie typique
des femmes de Rubens, une générosité des formes à laquelle
répondent la flamboyance de son habillement, la richesse des tissus.
Joël Goubert, pastel
12
Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle
Un portrait qui montre toute la richesse de l’art de Vermeer. Ce
peintre se distingue par une grande économie de moyen. Ici nous
voyons simplement une jeune fille qui se retourne et nous regarde,
mais dont le regard peut exprimer beaucoup.
Paule Wecker, acrylique
Filippo Lippi, La Vierge
Cette Vierge montre la modestie, la douceur et la pureté liée à son
état. Mais en même temps elle est coiffée à la dernière mode,
comme une jeune femme de haut rang. C'est une coiffure très
sophistiquée et qui laisse le front très dégagé, ainsi qu'on
l'appréciait à l'époque.
Denise Le Petitcorps, crayon aquarellable
Anselm Feuerbach, Iphigénie
Tout dans ce tableau semble inviter à la mélancolie. Iphigénie est
plongée dans ses pensées, méditant à l’avenir tragique qui l’attend
(Elle doit être sacrifiée par son père, Agamemnon, pour que la
flotte grecque puisse partir à Troie). La mer et le ciel participe à
cette dimension méditative.
Arlette Siebert, acrylique
Gustave Courbet, Le Désespéré
Ce désespéré nous lance un regard halluciné, un regard de folie. Il a
de grands gestes théâtraux qui renforcent ce sentiment d’oppression
mentale. Il se prend la tête pourrait-on dire. Il semble s’arracher les
cheveux. Il montre une attitude négligée (barbe, cheveux longs…)
en accord avec son état.
Myriam Pinet, acrylique
Pierre-Paul Rubens, Le prophète Isaïe
Rubens, peintre anversois, est parti perfectionner son art en Italie,
où il copie ici un détail de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange.
Isaïe est un prophète de l’Ancien Testament, qui n’hésite pas à
mettre en garde les Hébreux des dangers qui les menacent. Il a un
physique surprenant pour un prophète, avec un visage jeune et une
musculature qu’on peut supposer excessivement développée. Cela
est typique des personnes de Michel-Ange, dont la forte
musculature s’inspire de la sculpture antique.
Annie Faure, crayon
13
Salvador Dali, Jeune fille assise de dos
La jeune femme prend une pose classique, assise sur une chaise.
Mais elle se démarque des œuvres anciennes en se tenant de dos.
Ce serait comme si la Joconde avait tourné la tête ! Par ce point de
vue nouveau, elle nous amène à observer le paysage, un paysage
brûlant d’Espagne qui est en rapport avec le ton chaud de sa peau.
Claudette Reyes, pastel
Salvador Dali, Ma femme nue regardant son propre corps
Cette femme nue de dos se dérobe à l’objectif pour mieux inviter le
spectateur à aller la découvrir. On est attiré vers elle, on a envie
d’entrer dans le tableau, alors que si elle était de face elle pourrait
plutôt susciter un sentiment de mise à distance.
Annie Krestev, pastel
Salvador Dali, Jeune fille à la fenêtre
Cette jeune femme de dos nous ouvre sur un paysage vu à travers
une fenêtre, rappelant la formule d’Alberti « Le tableau est une
fenêtre ouverte sur le monde ». Elle-même semble se confondre
avec les différents éléments du tableau : la couleur de sa chair est
en rapport avec le mur de la pièce ; sa robe aux teintes bleu clair
avec les rideaux et la mer.
Gisèle Herman, huile
Gourmelin
Ce dessin surréaliste nous introduit dans un univers onirique, une
planète fantastique qui ne semble être peuplée que d’une infinité de
femmes issues de la terre. Chacune a l’air très stable, calme, isolée.
Il ne semble pas y avoir de présence masculine.
Gérard Louet, plume et encre de chine
Tamara de Lempicka, Portrait d'homme
Ce personnage mondain est représenté dans un style post-cubiste
typique de l'artiste, avec une géométrisation des formes qui n'est
pas poussée aussi loin que chez Braque et Picasso.
Annie Salas, aquarelle
14
Tamara de Lempicka, Le Turban gris
Ce portrait semble proche d’une photo en noir et blanc, avec des
rehauts de jaune pour le turban. On y observe une géométrisation
des traits du visage, une stylisation typique du style post-cubiste de
l’artiste. Il n’y a pas de détail, mais une décomposition du visage en
formes simples.
Christian Ranc, acrylique
Tamara de Lempicka, Autoportrait
Cet autoportrait nous montre une image d’une femme indépendante
des années trente, qui conduit une voiture, qui porte les cheveux
courts à la garçonne, une femme élégante, mondaine, avec une
expression volontaire et déterminée.
Odile Vis Derenne, acrylique
Tamara de Lempicka, Portrait de Marjorie Ferry
Ce nu marque un fort contraste : le fond est blanc, froid,
géométrisé. Le personnage lui-même montre des formes assez
stylisées. Mais sa carnation, ainsi que les rehauts de couleur rouge
(les ongles, les lèvres) suggèrent une grande sensualité, une
opulence qui peut évoquer par exemple les nus vénitiens de la
Renaissance.
Josette Delacourt, acrylique
Edelgard Basalyk, Rêverie
Cette rêverie semble plutôt en rapport à un cauchemar. Le
personnage semble écrasé par l’espace, un espace à la fois très
cloisonné, oppressant, mais qui débouche sur une ouverture
lumineuse très forte, un vide immense, infini. Ses vêtements
semblent se liquéfier, se répandre dans la terre. On est dans un
univers surréaliste.
Danielle Stoll, acrylique
Un tableau étrange : des petits personnages s’agitent autour d’une
maison comme si elle était en feu. Mais ce feu est en fait un habit
qui plonge au coeur de l’habitation – ou en ressort. Cet habit
semble vide, ou peut-être revêtu par un fantôme.
Evelyne Guilmard, acrylique
15
Morales, Femme qui dort
Un tableau qui semble fait à l’insu de son modèle. Le spectateur se
transforme en voyeur. La scène est dans la pénombre, si bien qu’on
distingue à peine le corps de la femme endormie. Mais cette
atmosphère nocturne nous donne aussi le sentiment de rentrer dans
le rêve de la dormeuse.
Marie-Anne Quéré, acrylique
John William Waterhouse, The Soul of rose
Cette femme dégage une aura de mystère typique de l’école
symboliste. Elle semble avoir des pouvoirs surnaturels, ésotériques,
qui lui permettent de sentir l’âme des roses – peut-être même est-
elle une sorcière, comme peut le laisser penser sa chevelure rousse
et son costume étrange.
Angèle Folleville, acrylique
John William Waterhouse, Borée
Ce tableau ne représente pas une vraie femme mais une allégorie du
vent, comme l’évoque le souffle de son drapé. On peut se demander
quelles sont ses intentions. Elle a une expression méditative,
mélancolique. Elle semble projeter des desseins peut-être funestes.
La nature qui l’entoure est calme, sereine. Mais peut-être est-ce le
calme avant une terrible tempête qui risque de se déchaîner.
Françoise Delefosse, acrylique
Claude Monet, Femme à l’ombrelle
Ce tableau est typique de l’impressionnisme de Monet, par son
univers vaporeux, brumeux, insaisissable. Le personnage semble
flotter dans l’espace, tant rien ne semble stable dans cet univers.
Claude Dubois, acrylique
Joaquim Sorolla y Bastida, La robe rose
Dans ce tableau, le spectateur surprend une scène intime
d’habillage, une scène difficilement lisible où les formes sont
dissoutes par l’éblouissement du soleil. On observe toutefois un fort
contraste entre les tons chauds de la femme et le blanc du reste de
la composition.
Luce Demoute, pastel
16
William Hosner, Her face in the wind
Que fait cette femme devant la mer déchainée ? Pourquoi porte-t-
elle un panier ? Attend-t-elle quelqu’un ? Sa robe colorée semble
évoquer un costume de fête.
Valérie Beaudenuit, acrylique
Pedro Alvarez, Tango
Cette peinture cherche à retranscrire dans son style même la tension
qu’il peut exister dans une danse de tango. La femme envahit
physiquement une bonne partie du tableau, notamment par le rouge
éclatant de sa robe qui semble continuer à l’infini, l’arrière-plan
étant aussi de cette couleur. Mais l’homme résiste fermement. Il
impose des limites à sa partenaire. Il est vêtu de couleurs noirs,
formant ainsi un fort contraste avec cette dernière.
Dominique Serieyssol, acrylique
Janick Lederlé, Flamenco
Le style de cette danseuse rappelle celui des artistes futuristes
italiens : d’un côté, on observe une déconstruction cubiste des
formes ; de l’autre, un dynamisme très fort, une introduction du
mouvement qui est absente des compositions de Braque et Picasso.
Rachel Gaillard, acrylique
Titouan Lamazou, Portrait
Ce portrait exotique nous paraît double. D’un côté, il ne semble pas
terminé : l’artiste n’a pas voulu représenter le corps du personnage
dans le détail. De l’autre, le visage est très prenant et réaliste.
Colette Louet, acrylique et crayon
Christine Daviles, Salam Bombay
Cette femme semble aller chercher son eau dans un univers de feu
particulièrement aride. Elle a des proportions très allongées, que
renforce le format vertical du tableau. Ses chevilles semblent si
fines qu’on se demande comment elle peut tenir debout.
Marie-Pierre Nicolas, Acrylique
17
Touareg dans le désert
D’habitude c’est le spectateur qui regarde le tableau. Ici c’est le
personnage qui nous dévisage, un personnage en très gros plan, bien
plus présent que l’immensité du désert derrière lui. Structurellement
le tableau est unifié par un ensemble de lignes horizontales. Mais il
y a un contraste fort entre la froideur du costume bleu du touareg et
les tons chauds du désert.
Marie-Claude Delettre, Acrylique
Pablo Picasso, Olga
Picasso là où on ne l’attend pas ! Dans les années 1920, après le
cubisme, il revient à un néo-classicisme hérité de David et d’Ingres.
Olga prend la pose, de manière assez solennelle. La gamme de ton
est assez uniforme, du brun au rouge. Le fond est neutre, avec rien
qui distraie du personnage, comme dans les portraits de David.
Annie Benichou, pastel
Pablo Picasso, Femme accroupie et enfant
Cette femme et son enfant pourraient être une mendiante assise dans
la rue. Mais le sujet est tellement décanté qu'il nous mène bien au-
delà de la scène de genre, vers une vision intemporelle de la
maternité, qui peut évoquer toute les Vierges à l'enfant de l'histoire
de l'art.
Shabnam Goulamhoussen , acrylique
Remerciements aux membres de l’atelier Histoire de l’Art du CMASC qui ont
rédigé ces textes :
Annie CANTHELOU, Gérard CULTRERA, Roselyne IHOUT, Renée JOUSSEIN, Marguerite LEBOIS,
Hugues MOTTA, Patricia ROSE, Marie-Noëlle VILLIERS, Marie-France SALMON, Marie-Claude
MAZIN, Patricia SMADJA, Marie-Claire TRUET, Jacqueline TEMPIER, Brigitte ZANUSSI, Myriam
ROUX, Danielle DENIAU, Odile VIS DERENNE