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TEXTES OFFICIELS

OUVRAGESD´ASSAINISSEMENTFASCICULE N° 70

MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENTET DES TRANSPORTS

Ressaisie DTRF

FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE FASCICULE

LOGEMENT

N° 92-6 T.O.

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III

TABLE DES MATIÈRES

Circulaire n° 92-42 du 1er juillet 1992 relative à la révision du fascicule n° 70 « Ouvrages d´assainissement » du Cahier des Clauses techniques Généralesapplicables aux marchés de travaux publics relevant des services de l´équipement (C.C.T.G.) V

Extrait du décret n° 92-72 du 16 janvier 1992 relatif à la composition du Cahier des Clauses techniques Générales applicables aux marchés publics de travauxet approuvant ou modifiant divers fascicules IX

Composition du groupe de travail chargé de la révision du fascicule n° 70 XI

Pages

Fascicule n° 70

Table des matières XV

Annexes 114

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V

MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT,DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

Direction des AffairesEconomiques

et Internationales

CIRCULAIRE N° 92-42 DU 1er JUILLET 1992RELATIVE AU FASCICULE N° 70

« OUVRAGES D´ASSAINISSEMENT »DU CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GÉNÉRALESAPPLICABLES AUX MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX

NOR : EQUE 9210108C

Texte abrogé : Circulaire du n° 79-24 du 9 mars 1979 et pièces annexes.

Le ministre de l´Equipement, du Logement et des Transports,

à

Messieurs les directeurs et chefs de service de l´administration centrale ;

Monsieur le vice-président du conseil général des Ponts et Chaussées ;

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VI

Messieurs les inspecteurs généraux, coordonnateurs des missions d´inspection générale territoriale ;

Messieurs les inspecteurs généraux chargés d´une circonscription d´inspection des services maritimes ou de navigation ;

Messieurs les préfets de région, à l´attention :

- des directions régionales de l´équipement ;

- des centres d´études techniques de l´équipement d´Aix-en-Provence, Bordeaux, Lille, Lyon, Metz, Nantes et Rouen ;

- des services de navigation ;

- des ports autonomes de Dunkerque, Le Havre, Rouen, Saint-Nazaire, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;

- des services spéciaux des bases aériennes des Bouches-du-Rhône, de la Gironde et de l´Ile-de-France ;

Messieurs les préfets, à l´attention :

- des directions départementales de l´équipement ;

- des services maritimes des ports de Boulogne et de Calais, du Nord (Dunkerque), de la Seine-Maritime (Le Havre et Rouen),de la Loire-Atlantique (Nantes), de la Gironde (Bordeaux) et des Bouches-du-Rhône (Marseille) ;

Monsieur le chef du service technique des bases aériennes ;

Messieurs les chefs de l´aviation civile de Nouméa et Papeete ;

Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort ;

Monsieur le directeur général d´Aéroports de Paris ;

Monsieur le directeur du laboratoire central des Ponts et Chaussées ;

Monsieur le directeur du service d´études techniques des routes et autoroutes.

La présente circulaire porte à votre connaissance le nouveau fascicule 70, tel qu´il résulte de la révision de la rédaction de 1979.

Cette nouvelle version a été approuvée par décret n° 92-72 du 16 janvier 1992 (dont un extrait est donné ci-après), et prendeffet le 1er juillet 1992.

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VII

Par rapport à la rédaction de 1979, les modifications portent essentiellement sur les aspects suivants :

- l´introduction d´un chapitre (chapitre III) donnant les règles de conception et de calcul des ouvrages, et notamment lajustification de la tenue mécanique des tuyaux ;

- le regroupement dans un chapitre spécial (chapitre IV) de tout ce qui concerne les prestations préalables à l´exécution destravaux ;

- la prise en compte de la procédure de certification de conformité aux normes (marque NF), qui permet de délivrer ipso factol´agrément SP, ainsi que l´autorise l´article 3 de l´arrêté du 2 octobre 1978 relatif à la commission interministérielle d´agrément et devérification du contrôle en usine (pour les produits normalisés pour lesquels il existe une marque de conformité aux normes accordées parl´association française de normalisation, la commission interministérielle peut adopter les conclusions du comité de la marque et accorder sanscontrôle ni formalité l´agrémént aux produits titulaires de la marque) ;

- un meilleur traitement des aspects géotechniques dans les projets (chapitre III et annexes A et B) ;

- l´introduction d´un chapitre spécial (chapitre VI) sur les conditions de réception.

Les difficultés qui résulteraient de l´application du présent fascicule n° 70 du Cahier des Clauses Techniques Générales(C.C.T.G.) seront portées à ma connaissance sous le timbre de la Direction des Affaires Economiques et Internationales (Mission de laRéglementation Technique et de la Normalisation).

Pour le Ministre et par délégation,

Le chef de la Mission de la Recherche,de la Réglementation Technique

et de la Normalisation

JACQUES LARAVOIRE

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IX

EXTRAIT DU DÉCRET N° 92-72 DU 16 JANVIER 1992RELATIF À LA COMPOSITION DU CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES GÉNÉRALESAPPLICABLES AUX MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX

ET APPROUVANT OU MODIFIANT DIVERS FASCICULES

(Journal officiel du 22 janvier 1992.)

Article premier. - Sont approuvés, en tant que fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchéspublics de travaux, les fascicules suivants :

Fascicules applicables au génie civil (annexe I).

Fascicule n° 70 : « Ouvrages d´assainissement ».

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XI

GROUPE PERMANENT D´ÉTUDES DES MARCHÉS DE TRAVAUX

Président :M. P. FAUVEAU, directeur général de l´ATILH.

Membres :MM. AUDEBERT, BROUARD, GERBAULT, KOSKAS et OUVRARD, désignés par les Canalisateurs de France ;

BADAIRE et HUART, Direction des services industriels et commerciaux de la ville de Paris ;BAGUENIER et BOMMELAER, ministère de l´Intérieur et de la Décentralisation ;BERTHON, Centre scientifique et technique du bâtiment ;BESANVAL et LE BARBANCHON, ministère de l´Agriculture ;BLUCHE, LEFRANCIER et SIBUE, désignés par le Syndicat général des fondeurs de France ;BOURGES et SCHAEFFNER, laboratoire central des Ponts et Chaussées ;BOURGOGNE et RUBAINE, désignés par les ingénieurs des villes de France ;BRES, FARGE et SCHELLENBERGER, désignés par l´Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux ;BRUN, JOUSSIN et SIMANTOV, désignés par le Syndicat des industries du fibre-ciment français ;CHAPLAIN, CHINCHOLE, FRANK, JACQUOT et VERDIN, désignés par le Syndicat national de tubes et raccords enpolychlorure de vinyle rigide ;CHOUPAS, DUPUY et NEGRE, Service d´études techniques des routes et autoroutes ;COSSARD et SUDRY, désignés par le Syndicat professionnel des distributeurs d´eau et exploitants de réseaux d´assainis-sement ;COSTILLE, Direction départementale de l´équipement du Val-d´Oise ;DEGAS et DUTRUEL, Centre d´études et de recherches de l´industrie du béton manufacturé ;DELIE et MATHIEU, Centre d´étudeS du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts ;DIRICKX, HEMERY, IACHKINE, LAMARTINE et LEBRUN, désignéS par la Fédération de l´industrie du bétonassainissement ;

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XII

DRUART, DUMONT et GIVAUDAN, désignés par la Fédération nationale des travaux publics ;DUVAL et FUNKEN, Association française de normalisation ;GUETTIER, KUSTER et VETTORI, ministère de l´Environnement ;GOURIOU, Direction départementale de l´équipement de Seine-et-Marne ;GUICHARD, communauté urbaine de Bordeaux ;HENRI, LESSIRARD, ROUX et VISNOVEC, désignés par le Syndicat national des industries du tuyau d´assainissement,des produits de voirie et autres produits en béton ;de LA LLAVE et SORGNARD, désignés par le Syndicat national du caoutchouc et des plastiques ;RIPOCHE, Agence financière du bassin Seine-Normandie.

Secrétaire :M. COCHARD, Centre scientifique et technique du bâtiment.

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MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT,DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

Direction des AffairesEconomiques

et Internationales

MINISTÈRE DE L´ÉCONOMIEET DES FINANCES

Commission Centrale des MarchésGroupe Permanent d´Etude

des Marchés de Travaux

Marchés publics de travaux

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GÉNÉRALES

FASCICULE N° 70

OUVRAGES D´ASSAINISSEMENT(Décret n° 92-72 du 16 janvier 1992)

Août 1992

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XV

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES 1

1.1 : OBJET DU FASCICULE 1

1.2 : DOMAINES D´APPLICATION 2

1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX 2

1.3.1 : PRESTATIONS DUES 2

1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES 3

1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUX CHARGES ET SURCHARGES 4

1.4.1 : GENERALITES 4

1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES 4

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XVI

CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX 5

2.1 : GENERALITES 5

2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES 5

2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES 5

2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES 6

2.2.1 : PRODUITS NORMALISES 6

2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES 6

2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES 7

2.3.1 : PRODUITS NORMALISES 7

2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES 7

2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGES COULES EN PLACE 7

2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS 7

2.4.2 : ACIERS 8

2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC 8

2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ET EXTERIEURE DES CANALISATIONS 9

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XVII

CHAPITRE III - REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES 10

3.1 : GENERALITES 11

3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE 11

3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DES TUYAUX 11

3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION 11

3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 13

3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION 13

3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE 15

3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET 15

3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 16

3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX D´ENROBAGE ET DE REMBLAI 17

3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL 20

3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE 21

3.3.2.2.5.1 : INFLUENCE SUR LE MODULE DE SOL ES, SUR L´ANGLE D´APPUI CONVENTIONNEL 2 ET SUR LE COEFFICIENT DE POUSSEE K2 21

3.3.2.2.5.2 : INFLUENCE SUR LE COEFFICIENT DE CISAILLEMENT K1 23

3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE 23

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XVIII

3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS 24

3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI PR 25

3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION PE 29

3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE PH EXERCEE PAR LES REMBLAIS ET LES CHARGES D´EXPLOITATION 31

3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE PWE 31

3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS 31

3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS 33

3.3.5.1 : PRESSION 33

3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS 35

3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE 42

3.3.6.1 : ETATS LIMITES 42

3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES 43

3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE 44

3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT 47

3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE 48

3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE 49

3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ET DE VISITE 50

3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS 50

3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION 50

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XIX

CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES 51

4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES 51

4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER 53

4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC 53

4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE 54

4.2.3 : SIGNALISATION 55

4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS 55

4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS 56

4.3.1 : GENERALITES 56

4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE 57

4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION 59

4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITS SUR CHANTIER 59

4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE 59

4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR 59

4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES 59

4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE CERTIFICATION 61

4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNE CERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES 62

4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES 62

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XX

4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGE DES PRODUITS 62

4.5.1 : GENERALITES 62

4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER 63

CHAPITRE V : EXECUTION DES TRAVAUX 64

5.1 : GENERALITES 64

5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX 64

5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE 64

5.2.1.1 : GENERALITES 65

5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE 66

5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE 67

5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES 68

5.2.3.1 : INJECTIONS 69

5.2.3.2 : CONGELATION 71

5.3 : EXECUTION DES FOUILLES 72

5.3.1 : GENERALITES 72

5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE 75

5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET / OU ENCOMBRE 75

5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES 75

5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION 76

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XXI

5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS 76

5.4.1 : BARDAGE 76

5.4.2 : PREPARATION 76

5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA POSE 76

5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX 77

5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 77

5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE 77

5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 78

5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS 80

5.4.5 BOUCHES D´EGOUT 80

5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES 80

5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE 81

5.5.1 : GENERALITES 81

5.5.2 : REGARDS 82

5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT 83

5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES CHAPES ET ENDUITS 85

5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE 86

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XXII

5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX 87

5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE 87

5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE 90

5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION 91

5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS 92

5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES CANALISATIONS 92

5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS 93

5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT 94

5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT 95

5.8 : REMBLAIEMENT 95

5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION 97

5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE 97

5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION 98

5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS DIAMETRES 98

5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT 99

5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE CULTURE 99

5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 100

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XXIII

5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES 101

5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE 101

5.8.5. : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS 102

5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT 102

5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS PROVISOIRES 102

5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 103

5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES 103

CHAPITRE VI : CONDITIONS DE RECEPTION 104

6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION 104

6.1.1 : GENERALITES 104

6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE 105

6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU 106

6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES 106

6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 107

6.1.3.2.1 : IMPREGNATION 107

6.1.3.2.2 : ESSAI 108

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XXIV

6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE SITUEE A PLUSDE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL SUPERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL EGAL OU SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SITUEE A PLUS DE0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 111

6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT 111

6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR 112

6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT 112

6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS 113

ANNEXES CONTRACTUELLES :

- ANNEXE N° 1 :CRITERES FONCTIONNELS APPLICABLES AUX AUTRES ELEMENTS DU RESEAUX QUE LES TUYAUX 114

ANNEXES NON CONTRACTUELLES :

- ANNEXE A : PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES DANS LES PROJETS DE CANALISATIONS D´ASSAINISSEMENT 128

- ANNEXE B : CLASSEMENT RTR DES SOLS 149

- ANNEXE C : LISTE INFORMATIVE DES NORMES EN VIGUEUR A LA DATE DE REDACTION DU PRESENT FASCICULE 161

- ANNEXE D : CCTP-TYPE : LISTE DES PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DEVANT FIGURER AU CCTP 162

- ANNEXE E : SYMBOLES POUR LES PLANS DE RESEAUX 167

- ANNEXE F : ORGANIGRAMMES ET EXEMPLE DE LISTING POUR LA METHODE DE CALCUL 172

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1

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

1.1 : OBJET DU FASCICULE

Par canalisations, on entend tuyaux, regards, éléments deraccordement, dispositifs de fermeture et bouches d´égout.

Le calcul hydraulique du réseau est exclu du présent fascicule.

D´autres annexes non contractuelles complètent également leprésent fascicule. Ce sont :

Annexe A : Prise en compte des conditions géotechniques dansles projets de canalisations d´assainissement.

Annexe B : Classement RTR des sols.

Annexe C : Liste informative des normes en vigueur à la datede rédaction du présent fascicule.

Annexe D : CCTP-type : liste des prescriptionscomplémentaires devant figurer au CCTP.

Annexe E : Symbole pour les plans de réseaux.

Annexe F : Organigrammes et exemple de listing pour laméthode de calcul.

COMMENTAIRES

1.1 : OBJET DU FASCICULE

Le présent fascicule du Cahier des Clauses Techniques Générales(C.C.T.G.) a pour objet de définir les conditions d´exécution des ouvragesd´assainissement (canalisations et autres éléments de réseaux), ainsi que lesconditions de calcul mécanique des ouvrages dans le cas d´un marchéd´exécution incluant la prestation de calcul.

Le présent fascicule du C.C.T.G. est complété par les annexescontractuelles suivantes :

Annexe 1 : Critères fonctionnels applicables aux autres éléments du réseauque les tuyaux.

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2

1.2 : DOMAINES D´APPLICATION

Le présent fascicule du C.C.T.G. ne s´applique pas auxdrainages, ni à la construction des stations de refoulement, derelèvement, ou de traitement des eaux usées (Fascicule 81).

Les ouvrages fonctionnant sous pression ou "sous vide" sonttraités soit dans le Fascicule 71, soit en Avis Techniques.

Pour les autres ouvrages réalisés en souterrain, ils sont traitésau Fascicule 69 et au présent fascicule pour les essais deréception.

D´autres effluents industriels peuvent être évacués à conditionque soit vérifiée la compatibilité des matériaux employés avecceux-ci.

1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX:

1.3.1 : PRESTATIONS DUES

COMMENTAIRES

1.2 : DOMAINES D´APPLICATION

Le présent fascicule du C.C.T.G. s´applique à l´exécution des installationsd´assainissement (canalisations et autres éléments de réseaux) ou des partiesd´installation qui fonctionnent par écoulement libre.

.réalisées à partir d´éléments préfabriqués ou coulés en place,

.réalisées à ciel ouvert, ou par fonçage ou forage,.

.et destinées à l´évacuation des eaux pluviales et usées, domestiques etindustrielles, dont le déversement n´est pas soumis à autorisation.

1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX:

1.3.1 : PRESTATIONS DUES

Les prestations incluses dans le marché de travaux sont:

-la préparation du terrain, et notamment la démolition en tant que debesoin des chaussées et des trottoirs sur le tracé des ouvrages;

-l´exécution des fouilles, y compris tous étaiements, blindages,assèchements et équipements pour les canalisations et les autres éléments deréseaux, ainsi que pour les branchements;

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3

Sont visées les signalisations telles que déviations de lacirculation routière, panneaux d´informations, etc.

1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

Ces travaux portent, par exemple sur les déplacements ouréfections de clôture, percement de murs, etc.

COMMENTAIRES

-la fourniture et la pose, ou la construction en place des canalisations, desautres éléments de réseaux ou spéciaux et des branchements, leursraccordements aux ouvrages et aux canalisations existants. Font partienotamment de ces ouvrages: les tuyaux, joints, accessoires, regards, bouchesd´égout, culottes de raccordement, boites de branchement, déversoirsd´orage, chambres de dessablement, siphons, réservoirs de chasse.

-la signalisation, s´il y a lieu, du chantier;

-le remblai de toutes les fouilles;

-le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédent ou impropresaux remblais, l´apport de matériaux de remplacement s´il se révèle nécessaire;

- les examens, les essais et les épreuves, préalables à la réception;

-la remise en état des lieux, le rétablissement provisoire des chaussées,trottoirs et accotements.

1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

Ne sont dues que si elles sont demandées par les Documents particuliers dumarché, les prestations suivantes :

-les études géotechniques relatives au tracé des ouvrages;

-la note de calcul justifiant le choix des fournitures;

-l´exécution des travaux complémentaires nécessaires à la réalisation descanalisations de branchement;

-la réfection définitive des chaussées, trottoirs et accotements.

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4

1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUXCHARGES ET SURCHARGES

1.4.1 : GENERALITES

Les indications relatives aux eaux transitées figurent dans leCCTP, par référence à la réglementation en vigueur, notammentle règlement sanitaire départemental.

1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

Les hypothèses de charges à prendre en compte sont définiesdans le chapitre III du présent fascicule.

Les indications relatives aux charges en service ou prévuesdurant les travaux figurent dans le CCTP. L´entreprise doit tenircompte des charges qui lui sont propres.

1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUXCHARGES ET SURCHARGES

1.4.1 : GENERALITES

La conception et la réalisation des ouvrages, le choix des matériaux et desproduits et les modalités de mise en oeuvre tiennent compte de la nature del´effluent et, éventuellement, de la température, de la pression ou dépressionintérieure, occasionnelle, des charges et surcharges extérieures de l´action dumilieu environnant, notamment des conditions géotechniques ethydrogéologiques et des conditions spéciales indiquées dans le marché.

1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

Sauf stipulations différentes du CCTP, les ouvrages préfabriqués ouconstruits en place sont calculés pour résister:

- d´une part à une mise en charge intérieure limitée par le débordementéventuel des autres éléments du réseau que les tuyaux tels que regards etbouches d´égout, pour les réseaux fonctionnant par écoulement libre.

- d´autre part, aux charges extérieures qu´ils sont appelés à supporter, ycompris durant les travaux, aussi bien qu´aux charges d´essais prévues par leprésent fascicule.

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Page 29: Fascicule N°70

5

CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX

2.1 : GENERALITES

2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES

L´article 23 du C.C.A.G. des marchés de travaux rendobligatoire l´emploi de produits ou composants conformes auxnormes françaises homologuées. A défaut, il convient d´accorderune priorité dans le choix des types de matériaux ou produitsutilisés de la manière décroissante suivante :

* ceux faisant l´objet d´un "Avis technique favorable",

* ceux ne faisant l´objet ni d´une norme, ni d´un AvisTechnique favorable.

2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES

Le secrétariat de la Commission interministérielle et lapublication des Avis Techniques sont assurés par le C.S.T.B.

COMMENTAIRES

2.1 : GENERALITES

2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES

Lorsqu´un matériau ou un produit utilisé dans la réalisation de travauxd´ouvrages d´assainissement fait l´objet d´une ou plusieurs normes françaisesou normes étrangères reconnues équivalentes, notamment celle énumérées àl´annexe C du présent fascicule, il est conforme aux normes en vigueur ettitulaire de la marque NF, de l´agrément SP ou d´un certificat de qualitéattribué par un organisme agréé par le Ministère de l´Industrie, si l´une ouplusieurs de ces procédures a été mise en place.

2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES

Lorsqu´un matériau ou un produit utilisé dans la réalisation d´ouvragesd´assainissement qui ne fait pas l´objet d´une norme française, il fait l´objetd´un "Avis Technique favorable" délivré par la Commission interministérielleinstituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2 décembre 1969 ou d´uncertificat de qualité attribué par un organisme agréé par le Ministère del´Industrie, si cette procédure a été mise en place.

En cas d´absence de normes ou d´avis techniques sur les produits et àdéfaut de prescriptions dans le CCTP, les propositions de l´entrepreneur sontsoumises à l´approbation du maître d´oeuvre, qui effectue une réception deslots concernés sur la base d´un échantillonnage conforme aux prescriptionsde la norme NF X 06-021 et des critères d´aptitude à la fonction dans lanorme NF P 16-100..

TEXTE

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Page 30: Fascicule N°70

6

2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES

Les caractéristiques générales des éléments préfabriqués decanalisation sont définies dans la norme NF P 16 100 :"Aptitudeà l´emploi des tuyaux circulaires et autres éléments pour réseauxd´assainissement sans pression"

2.2.1 : PRODUITS NORMALISES

Ces produits peuvent faire l´objet des certifications de qualitésuivantes:

- Marque NF-SP Tuyaux en fonte

- Marque NF-SP Canalisations en amiante-ciment àécoulement gravitaire

- Marque NF-SP PVC Assainissement

- Marque NF-SP Béton

- Agrément SP Grès

Les normes en vigueur à la date de publication du présentfascicule sont citées en annexe C.

2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Les produits titulaires d´un "Avis technique favorable"peuvent faire l´objet de l´Agrément SP.

2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES

2.2.1 : PRODUITS NORMALISES

Ils sont conformes aux normes en vigueur.

2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Ils font l´objet d´un "Avis technique favorable" délivré par la Commissioninterministérielle instituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2décembre 1969.

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 31: Fascicule N°70

7

2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES

2.3.1 : PRODUITS NORMALISES

Voir commentaires article 2.2.1.Les normes en vigueur à la date de publication sont citées dansl´annexe C au présent fascicule. Les dispositifs de couronnementet de fermeture peuvent faire l´objet de la certification de qualitésuivante : Marque NF-SP Voirie.

2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Voir commentaires 2.2.2

2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGESCOULES EN PLACE

2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS

Les normes en vigueur à la date de publication du présentfascicule sont citées en annexe 1.Les ciments font l´objet de la marque de qualité"NF-VP : Liants hydrauliques".

Cette liste fait l´objet d´une publication périodique duMinistère chargé de l´Equipement.

2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES

2.3.1 : PRODUITS NORMALISES

Ils sont conformes aux normes en vigueur.

2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Ils doivent faire l´objet d´un "Avis technique favorable" délivré par laCommission instituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2 décembre1969;

2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGESCOULES EN PLACE

2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS

Ils sont conformes aux normes en vigueur.

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 32: Fascicule N°70

8

2.4.2 : ACIERS

Les normes en vigueur à la date de publication du présentfascicule sont citées en annexe C.

Ces armatures relèvent:

- soit de la Commission d´agrément et de contrôle des acierspour béton armé,

- soit de la Commission interministérielle d´agrément desarmatures à haute résistance pour constructions en bétonprécontraint par pré ou post tension.

2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC

Les normes en vigueur à la date de publication du présentfascicule sont citées en annexe C.

Dans les zones où la mise en place d´une garniture encaoutchouc ne peut se faire (exemple : raccordement à desouvrages existants), il convient d´assurer l´étanchéité par unmoyen approprié.

COMMENTAIRES

2.4.2 : ACIERS

Les aciers à haute adhérence, les treillis soudés et les armatures en acier àhaute résistance pour constructions en béton précontraint sont choisis parmiles armatures homologuées par la commission interministérielle. Ils sontconformes aux normes en vigueur.

2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC

Les produits utilisés présentent des caractéristiques conformes auxspécifications des normes en vigueur.

TEXTE

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Page 33: Fascicule N°70

9

2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ETEXTERIEURE DES CANALISATIONS

Le revêtement intérieur peut être nécessaire pour protéger lematériau contre l´action corrosive des eaux transportées.

Le revêtement extérieur peut être justifié pour protéger lematériau contre l´action du sol et du milieu environnant : eaux,courants électriques...Ce même résultat peut être obtenu pard´autres moyens: manches en polyéthylène entourant le tuyau(ces manches ne doivent pas être considérées comme desrevêtements), correction des propriétés du sol, protectioncathodique...

Le CCTP précise les conditions de contrôle et de garantie deces performances.

COMMENTAIRES

2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ETEXTERIEURE DES CANALISATIONS

Si la prescription de revêtements intérieurs ou extérieurs figure dans leCCTP, ceux-ci doivent assurer une protection durable en service descanalisations, compte tenu de la nature des eaux transportées et du milieuenvironnant. Ils doivent adhérer fermement et constituer une protectioncontinue à la surface du matériau en contact avec l´effluent ou avec le sol.

TEXTE

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Page 34: Fascicule N°70

10

CHAPITRE III

REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 35: Fascicule N°70

11

3.1 : GENERALITES

3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DESTUYAUX

3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION

Ne sont en particulier pas visés par la présente méthode decalcul les ouvrages faisant appel aux techniques de posesuivantes : forage, fonçage, fondation sur appuis discontinus(pieux,...), en dépression,...

La pose éventuelle des canalisations sous des hauteurs decouverture inférieures sous chaussée fait partie des conditionsspéciales qui doivent être indiquées par le marché.

COMMENTAIRES

3.1 : GENERALITES

Les dispositions du présent chapitre s´appliquent lorsque le Maîtred´ouvrage a confié totalement ou partiellement à l´Entrepreneur, laconception des ouvrages.

La conception et le calcul des ouvrages comprennent :

- le dimensionnement hydraulique,

- la justification de la tenue mécanique des tuyaux,

- l´implantation des ouvrages de contrôle de visite.

3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

L´instruction technique relative aux réseaux d´assainissement desagglomérations diffusée par la circulaire INT 77-284 "Instruction techniquerelative aux réseaux d´assainissement des agglomérations" est applicable.(J.O. du 22 juin 1977).

3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DESTUYAUX

3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION

Les ouvrages visés sont ceux :

- qui sont mis en oeuvre de façon traditionnelle dans des tranchées, ou sousremblai sur un lit de pose continu.

- qui sont enterrés à des hauteurs de couverture supérieures à 0,80 m souschaussée.

TEXTE

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Page 36: Fascicule N°70

12

La pose éventuelle des canalisations soumises à des pressionssupérieures fait partie des conditions spéciales qui doivent êtreindiquées par le marché.

La valeur maximale de cette température est de 35°C.

Dans le cas où la température de l´effluent est susceptible devarier de façon sensible, il conviendra d´intervenir au niveau del´effluent en régulant sa température, il ne sera donc pas enprincipe tenu compte des effets induits : action due au gradientthermique, modification du comportement des tuyaux sensibles àla température (thermoplastiques par exemple).

Le BAEL est le Fascicule n° 62.I.

COMMENTAIRES

- qui entrent dans un réseau à écoulement gravitaire, la pressionhydraulique intérieure ne dépassant pas 4 m de hauteur d´eau (0,04 MPa) ou àdéfaut la pression intérieure d´épreuve limitée au débordement des regards.

Sauf précision des documents particuliers du marché, la température deseffluents transportés, celle prise en compte et celle fixée par la circulaire INT77-284 (J.O. du 22 juin 1977).

Les ouvrages, autres que les tuyaux, sont justifiés selon les règles de calculen vigueur.

Pour les ouvrages en béton, coulés en fouille ou sur le site, ce sont les règlestechniques de calcul du béton armé aux états limites (BAEL).

Le présent article prescrit les actions à prendre en compte.

Le présent article s´applique aux ouvrages circulaires enterrés pourlesquels sont définies, outre les actions à prendre en compte, les sollicitationsde calcul à considérer et les justifications d´état limite correspondantes.

Les tuyaux enterrés reçoivent les actions et les réactions par le solenvironnant. Celles-ci dépendent étroitement de la nature et ducomportement de la canalisation, des paramètres géotechniques du solenvironnant et des remblais, ainsi que des conditions de mise en oeuvre desremblais.

TEXTE

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Page 37: Fascicule N°70

13

3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

Dans le cas de matériaux sensibles aux phénomènes de fatigueou de fluage (c´est notamment le cas pour les matériauxplastiques) il conviendra de distinguer les rigidités annulairesspécifiques instantanées rasi et après vieillissement rasv.

La rigidité annulaire spécifique à l´ovalisation du tuyau peutêtre mesurée ou calculée.

Dans le cas de tuyaux circulaires, on a :

où I représente l´inertie de flexion du tuyau par unité delongueur, égale à

pour un tuyau à paroi homogène.

Pour les tuyaux flexibles, on prendra rasi = CR,CR représente la classe de rigidité. Les valeurs de CR sontdonnées par les normes de produits ou les Avis Techniques.

COMMENTAIRES

3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

Les paramètres relatifs à la canalisation sont essentiellement :

- la nature du (des) matériau(x) constitutif(s)

- Le diamètre moyen Dm

- L´épaisseur e de la paroi

- Les modules d´élasticité instantané ETi et différé ETv et le coefficient dePoisson νT du/(des matériau(x) constitutif(s)

- Les rigidités annulaires spécifiques instantanée rasi et différé rasV, parunité de longueur.

- La déformation avant application des charges eo.

TEXTE

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Page 38: Fascicule N°70

14

Pour les paramètres ETi et νT, les valeurs indiquées par lesfabricants sont les suivantes :

Valeurs de Eti , ETv / ETi, νT, et eo pour les matériaux

courants

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 39: Fascicule N°70

15

3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE

3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET

Ces classes sont divisées en sous-classes d´après classificationRTR (voir tableaux en Annexe B dont sont exclus soit pour lazone d´enrobage, soit pour la zone de remblai certaines sous-classes inutilisables).

L´examen des données géotechniques peut dans certains casamener l´entrepreneur à intervenir au niveau des points suivants :

- La définition du projet (optimisation des tracés et profils, ...)prise en compte de l´environnement géotechnique : voir AnnexeA du présent Fascicule.

- Mise en oeuvre des canalisations (talutage de tranchée,blindage, rabattement...)

- Choix des matériaux d´enrobage des canalisations et deremblai (réemploi des matériaux extraits, sensibilité à l´eau...)

COMMENTAIRES

3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE

3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET

Ce sont principalement :

- Les types de sols rencontrés classés en six classes ;

- la présence éventuelle d´une nappe phréatique et la connaissancenotamment de ses variations.

Si cela s´avère nécessaire et à défaut de mise en disposition des éléments del´étude géotechnique préalable, l´entrepreneur réalise et soumet au maîtred´Oeuvre l´étude géotechnique réalisée suivant les recommandations del´Annexe A au présent fascicule.

TEXTE

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Page 40: Fascicule N°70

16

3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

Une canalisation flexible par opposition à une canalisationrigide, (voir § 3.3.2.3.), subit des déformations significatives etnécessite de ce fait la réalisation d´une zone de remblai soignéenrobant la canalisation.

Le coefficient de cisaillement k1 en un point donné dans un solest égal au rapport entre la contrainte de cisaillement sur un planvertical et la contrainte normale sur un plan horizontal au pointconsidéré.

Le coefficient de pression horizontale des terres k2 en un pointdonné est égal au rapport des contraintes normales agissantrespectivement sur un plan vertical et sur un plan horizontal, aupoint considéré.

COMMENTAIRES

3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

Par convention, on considère (voir figure en commentaires) :

- la zone de remblai (1).

- la zone de remblai soigné (2) constituée par :* le lit de pose et un remblai d´enrobage du tuyau jusqu´à 0,10 m au moins

au-dessus de la génératrice supérieure de l´assemblage pour les canalisationsflexibles,

* le lit de pose et l´assise jusqu´au diamètre horizontal pour lescanalisations rigides.

- le sol en place (3).

Ces 3 zones sont caractérisées par un certain nombre de paramètresphysiques ou mécaniques du sol :

- le poids volumique γ ; sauf indications contraires, il est pris égal à 18kN/m3 pour les zones (1) et (2) ;

- le module du sol ES en MPa. Il est convenu de prendre la même valeurpour les zones (1) et (2).

- le coefficient de POISSON νS du sol, pris égal à 0,3 pour les zones (1) et(2).

- le coefficient de cisaillement k1, à l´interface remblai-sol en place oudans le remblai dans le cas où il est indéfini.

- le coefficient de pression horizontale k2 des terres, à l´interface tuyau-enrobage.

- l´angle d´appui conventionnel 2α.

TEXTE

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Page 41: Fascicule N°70

17

3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX

D´ENROBAGE ET DE REMBLAI

COMMENTAIRES

3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX D´ENROBAGE ET DE

REMBLAI

Les sols sont classés en six groupes selon le tableau ci-après, chacunprésentant des caractéristiques géotechniques sensiblement homogènes enregroupant des sous-classes de la classification RTR donnée dans l´Annexe Bau présent fascicule.

TEXTE

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Page 42: Fascicule N°70

18

TABLEAU A - Valeurs de ES, en fonction des groupes de sol et dela qualité du compactage.

COMMENTAIRES

Dans le cas où la zone de pose est hors nappe phréatique et dans le cas où iln´y a pas de blindage, il convient de prendre en l´absence d´accord différent,les valeurs des modules de sol ES, les valeurs maximales des coefficients decisaillement k1 donnés ci-après et celles de pression horizontale des terres k2et de l´angle d´appui conventionnel 2α du tableau B donné ci-après enfonction du groupe de sol, de la qualité du compactage dans la zoned´enrobage et de la nature du comportement de la canalisation rigide ouflexible.

Trois niveaux de qualité de compactage sont retenus :

- Non compacté : ne faisant pas appel à des moyens de compactageappropriés, ou n´ayant fait l´objet d´aucun contrôle ou vérification.- Compacté contrôlé : contrôle des moyens de compactage mis en oeuvre.Dans ce cas, l´entrepreneur soumet pour avis au maître d´Oeuvre le moded´exécution et le justificatif des dispositions prévues pour le compactage.- Compacté contrôlé et vérifié : comme ci-dessus avec, en plus vérificationdes résultats obtenus (≥ 90 % OPN)(*).

(*) OPN = OPTIMUM PROCTOR NORMAL

Les valeurs à prendre en compte sont déterminées par l´entrepreneur. A défaut d´informationsspécifiques sur la nature des sols, ces valeurs sont celles figurant en commentaires.

TEXTE

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Page 43: Fascicule N°70

19

Dans le cas des tranchées et lorsque le sol en place (3) présentedes caractéristiques géotechniques inférieures à celles duremblai, les valeurs de k1 devront être minorées.

Les valeurs de k2 et de 2α indiquées dans le tableau B sont àconsidérer comme des valeurs maximales et le choix de leursvaleurs est laissé à l´appréciation du maître d´Oeuvre en fonctiondes conditions de mise en oeuvre de la canalisation.

Le cas de non compactage de la zone (2) ne peut pas être évitédans les sites urbains n´autorisant pas un accès aisé à lacanalisation, sauf à recourir à des techniques de poseparticulières telles que décrites en commentaires de l´article5.8.1.1.

COMMENTAIRES

Le coefficient k1 est pris égal à 0,15 quel que soit le sol.

Pour k2 et 2α, il convient de prendre les valeurs données dans le tableau Bpour lesquelles le choix du degré de compactage ne s´applique que surl´ensemble de la zone (2) dite "de remblai soigné".

TABLEAU B - Valeurs de k2 et 2α suivant le groupe de sol etla qualité du compactage de la zone 2

TEXTE

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Page 44: Fascicule N°70

20

3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES

PARAMETRES DE SOL

On admet que l´influence de la nappe phréatique estnégligeable en première approximation sur les autres paramètres,en particulier les coefficients k1 et k2.

COMMENTAIRES

3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL

Dans le cas où la zone de pose (enrobage, remblai et sols en place) estsoumise à l´influence de la nappe phréatique, les valeurs de modules de solsont modifiées.

ES devient CE E S avec CE ≤ 1

Le coefficient CE , fonction du groupe de sol, est fixé au tableau C ci-dessous.

TABLEAU C - Valeur des coefficients minorateurs CE en présence d´unenappe phréatique dans la zone d´enrobage

Dans le cas où le niveau de la nappe phréatique est connu de façoncertaine, on peut déjauger les terres situées sous la nappe ; dans ce cas onprend γ = 10 kN/m3.

TEXTE

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Page 45: Fascicule N°70

21

3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE

EN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE

Sont définis trois types de retrait de blindage :

- coffrage ou panneaux retirés par couche de remblai avantleur compactage,

- coffrage ou panneaux retirés par couche de remblai après leurcompactage,

- coffrage, panneaux ou palplanches retirés aprèsremblaiement complet de la tranchée.

3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, surl´angle d´appui conventionnel 2α et sur le coefficient de poussée k2

COMMENTAIRES

3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTION

DE LA LARGEUR DE TRANCHEE

3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, sur l´angle d´appuiconventionnel 2α et sur le coefficient de poussée k2

Dans le cas d´une pose en tranchée avec dispositif de blindage :

Les valeurs des modules de sol ES, de l´angle d´appui conventionnel 2α,et du coefficient de poussée k2 sont modifiées respectivement en :

C´E . ES avec C´ E ≤ 1

C2α .2 α avec C 2α ≤ 1.

Ck2 . k2 avec C k2 . ≤ 1.

TEXTE

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Page 46: Fascicule N°70

22

COMMENTAIRES

Les valeurs des coefficients C´E , C2α Ck2 sont fonction de la manièredont s´effectue le retrait du blindage, et de l´épaisseur relative de celui-ci vis-à-vis de l´espace disponible entre canalisation et blindage.

Elle sont données par le tableau D ci-dessous dans lequel 3 types de retraitde blindage sont considérés.

TABLEAU D - Valeur des coefficients minorateurs C´E , C2α et Ck2 encas d´utilisation de blindage

B : largeur de la tranchée hors toutDe : diamètre extérieur de la conduiteb : épaisseur utile du blindage (en l´absence d´informations précises, on prendra

b = 0,10 m)

TEXTE

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Page 47: Fascicule N°70

23

3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillement

k1

Le coefficient de cisaillement k1 n´est pas affecté par la largeurde tranchée.

3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE

Le paramètre critère de rigidité RIG caractérise les différentscomportements possibles du tuyau dans son environnement.

RIG exprime la différence de déformation sous l´effet de lacharge de remblai entre la canalisation et le sol environnant sousle plan horizontal passant par la génératrice supérieure de lacanalisation.

COMMENTAIRES

3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillement k1

Seul le coefficient de cisaillement k1 à l´interface remblai/sol en placedépend du type de retrait de blindage. Dans ce cas, le coefficient decisaillement k1 devient Ck1 . k1.

Le coefficient Ck1 ≤ 1 est fonction de la manière dont s´effectue le retraitde blindage, ainsi que le montre le tableau E ci-dessous. Il ne dépend pas dela largeur de tranchée.

TABLEAU E - Valeur des coefficients minorateurs Ck1 en casd´utilisation de blindage

3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE

Pour quantifier le comportement du tuyau dans son environnement, il

convient de déterminer le critère de rigidité RIG.

RIG = 8 (1- ν2S) . ras/ESi - 0,1

Si RIG > 0, la canalisation est considérée comme rigide.

Si RIG ≤ 0, la canalisation est considérée comme flexible.

TEXTE

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Page 48: Fascicule N°70

24

3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS

Sont déterminantes les actions 1, 2, 3, 4.

Les actions 5 et 6 peuvent être négligées dans certains casparticuliers :

- si le diamètre nominal de la canalisation est inférieur à 1000.

- 5 peut être négligé si le poids par ml du tuyau en kN/m1 divisépar D2 (D diamètre moyen exprimé en m) est inférieur à 6 kN/m3ou si la vérification de la force portante s´effectue à partir d´unessai de résistance conventionnel..

COMMENTAIRES

3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS

Les actions à considérer sont :

- 1 : la pression verticale des terres pr due aux remblais

- 2 : la pression verticale due aux charges d´exploitation roulantes routièresper , permanentes pep ou de chantier pec.

- 3 : la pression horizontale ph exercée par les remblais et les chargesd´exploitation ou permanentes.

- 4 : la pression hydrostatique extérieure pwe due à la présence éventuelled´une nappe phréatique

- 5 : le poids propre du tuyau

- 6 : le poids propre de l´eau véhiculée.

. On ne considére pas dans les calculs suivants les actions spécifiquesrésultant, soit des discontinuités longitudinales de l´assise (conditionsd´appui aléatoires), soit de conditions de remblaiement impropres qui setraduisent par des flexions longitudinales dans les canalisations. Lasensibilité des canalisations à ce phénomène étant fonction de leur longueur,on peut être conduit selon les cas à en tenir compte.

TEXTE

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Page 49: Fascicule N°70

25

3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr

Le coefficient de concentration C dépend en particulier :

- du comportement du tuyau dans son environnement : celui-ciétant déterminé par le critère de rigidité RIG.

- des conditions de mise en oeuvre (type de pose, qualité ducompactage, modalités de blindage).

- de la qualité des matériaux de remblai et d´enrobage (enparticulier les coefficients k1 et k2 tels que définis dans letableau B).

- de la hauteur de remblai H.

- de la présence ou non d´une nappe phréatique.

Dans le cas où l´on est en présence d´une nappe phréatiquedont les niveaux sont connus, pour les terres situées sous leniveau de la nappe, on peut utiliser le poids volumique dejaugédes terres, soit 10 kN/m3.

COMMENTAIRES

3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr

La pression verticale du remblai pr est uniformément répartie sur lediamètre extérieur de la canalisation.

Dans le cas d´une pose sur lit de pose et assise conformes au Chapitre 5, laréaction d´appui est verticale et uniformément répartie suivant l´arc d´appui2α.

pr est égale à la pression due au prisme de terre situé au-dessus de lagénératrice supérieure du tuyau jusqu´au terrain naturel TN corrigé par uncoefficient de concentration C.

Dans ces conditions, on a : pr = C . γ . H

γ : poids volumique du remblai

H : hauteur de couverture

Le coefficient de concentration C résulte d´un calcul.

Détermination du coefficient de concentration C

cas des canalisations flexibles : on prend C = 1

cas des canalisations rigides : on effectue le calcul à l´aide du modèle deMARSTON.

TEXTE

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Page 50: Fascicule N°70

26

- Cas où l´on est en remblai indéfini (ou en tranchée large) :

On a C = C2 avec :. C2 = Co (coefficient fonction de H/De et de 2α. (voir fig.1) dans le cas où Coest indépendant de 2α.. C2 = Co - 0,009 ES/rasi dans les autres casoù :ES est le module du sol en MParasi la rigidité annulaire spécifique instantanée en MPa

Figure 1

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 51: Fascicule N°70

27

COMMENTAIRES

- Dans les autres cas, on détermine successivement :

. La valeur de C en tranchée : on obtient alors C1 à l´aide de la figure 2 enfonction de H/B de B/De et de k1, (B étant la largeur de la tranchée en m auniveau de la génératrice supérieure de la canalisation),. La valeur de C en remblai indéfini ; on obtient alors C2 (voir paragraphe

précédent).

Figure 2

TEXTE

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Page 52: Fascicule N°70

28

COMMENTAIRES

Trois cas peuvent alors se rencontrer :

1er cas : C1 < 1 dans ce cas on prend C = 1

2e cas : 1 < C1 < C2 dans ce cas on prend C = C1

3e cas : C2 < C1 dans ce cas on prend C = C2

Ainsi pour une canalisation à comportement rigide, on a toujours C ≥ 1, etpour une canalisation à comportement flexible, C = 1.

TEXTE

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Page 53: Fascicule N°70

29

3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION pe

COMMENTAIRES

3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION pe

Sont visées trois types d´actions :

- Les actions per s´exerçant au niveau de la génératrice supérieure de lacanalisation, qui résultent de l´effet des charges roulantes routières. Ellescorrespondent au système de charge le plus défavorable affecté de coefficientsde majoration dynamique généré par le convoi type Bc.La valeur de cette pression est donnée au tableau F ci-après.

- Les actions pep s´exerçant au niveau de la génératrice supérieure de lacanalisation qui résultent de l´effet des charges permanentes au niveau duterrain naturel.

La valeur de la pression pep exercée par les surcharges permanentes podans le cas d´une pose en tranchée étroite est prise égale à :

pep = po.e - 2 k1 H/B

avec : pep en kN/m2po en kN/m2

e, base de logarithmes Népériensk1, coefficient de cisaillementH, hauteur de couverture en mB, largeur de la tranchée hors tout au niveau de la génératrice

supérieure en m.

- et éventuellement les actions pec s´exerçant au niveau de la génératricesupérieure de la canalisation qui résultent de l´effet des conditionsd´exécution du chantier.

pe = max (per + pep, pec)pr + pe pression verticale totale en kN/m2.

TEXTE

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Page 54: Fascicule N°70

30

Tableau F - Pression per due aux charges roulantes (kN/m2)(Coefficients dynamiques inclus)

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Page 55: Fascicule N°70

31

3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LES

REMBLAIS ET LES CHARGES D´EXPLOITATION

Le coefficient de pression ph horizontale des terres k2 dépendde la catégorie de remblai et des conditions de pose (mode deremblaiement et de compactage).

3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE

EXTERIEURE pwe

Cette action est en général négligée pour les canalisations àcomportement rigide.

3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS

COMMENTAIRES

3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LES REMBLAIS ET

LES CHARGES D´EXPLOITATION

La pression horizontale ph exercée par le remblai et les chargesd´exploitation sur la canalisation est considérée comme uniforme et priseégale à k2 (pr + pe),

avec :

k2, le coefficient de pression horizontale des terres dont les valeurs maximalessont données au tableau B en commentaires de l´article 3.3.2.2.3.

3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE pwe

Dans le cas où la canalisation est posée sous le niveau de la nappephréatique, elle se trouve soumise à une pression hydrostatique extérieur pweque l´on considère comme uniforme et égale à celle qui s´exerce au niveau desreins de la canalisation.

3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS

Soumise à la somme des actions initiales précédemment définies, lacanalisation subit les pressions combinées suivantes :

- la pression verticale des terres pr et les charges d´exploitation pe.

La pression verticale totale est pv = pr + pe.

- La pression horizontale associée est ph = k2 . pv

- La pression hydrostatique extérieure pwe .

TEXTE

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Page 56: Fascicule N°70

32

Avant d´être soumis aux actions combinées, le tuyau estconsidéré comme étant de forme elliptique.

Le défaut initial de géométrie eo par rapport à la formecirculaire théorique de la canalisation correspond aux tolérancesde fabrication, à l´ovalisation au repos sous l´effet du poidspropre du tuyau ou à l´ovalisation générée par les conditions destockage.

Ce paramètre est d´autant plus sensible que le tuyau estflexible. Il appartient au projeteur de l´évaluer de manièreréaliste.

La canalisation sous l´effet des actions se déformeelliptiquement.

COMMENTAIRES

Sous l´effet de ces pressions combinées, la canalisation se déforme enfonction du critère de rigidité RIG et subit alors de son environnement entout point une pression de réaction ps.

Cette pression de réaction ps est considérée comme normale à la paroi dutuyau et proportionnelle au déplacement radial, elle est égale à ks . (V - Vo)

où ks = 2 . ES / Dm(1 - νS2) est le module de réaction du sol.

ks caractérise le comportement du milieu supposé élastique.

ES : module du sol (tableau A aux commentaires de l´article 3.3.2.2.3.

νS : coefficient de Poisson

Dm : diamètre moyen du tuyau

V - Vo déplacement radial au point considéré par rapport à la positioninitiale Vo définie comme indiquée à la figure ci-après.

TEXTE

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33

3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

3.3.5.1 : PRESSION

COMMENTAIRES

3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

Dans le cas des canalisations à comportement rigide, caractérisées par unecharge de rupture garantie F´R, déterminée selon l´essai de qualificationdéfinie dans la norme de produits, il est loisible de s´assurer de la sécuritéd´emploi conformément à l´article 3.3.6. Dans les autres cas, les calculs ci-après sont réalisés.

3.3.5.1 : PRESSION

Sous l´effet des actions combinées, la canalisation se trouve soumise à uneétreinte extérieure moyenne :

TEXTE

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Page 58: Fascicule N°70

34

ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv.

COMMENTAIRES

Cette pression d´étreinte a pour effet d´amplifier les sollicitations(moments fléchissants, déformations, allongements....). Ce phénomène estd´autant plus marqué que la canalisation est proche des conditions critiquesd´instabilité par flambement caractérisées par la pression critique deflambement pc r.

La pression critique de flambement pc r est telle que :

Avec :

où* S = indice de rigidité relative sol-tuyau à court terme ou à long terme obtenurespectivement à partir du module d´élasticité du tuyau instantané ETi oudifféré ETv, avec ETv ≤ ETi

* no est l´entier supérieur ou égal à 2 qui rend minimum l´expression :

no représente le nombre d´onde de la figure de flambement d´ovalisation de lacanalisation.Pour les canalisations à comportement rigide (RIG ≥ 0), no est égal à 2.

TEXTE

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Page 59: Fascicule N°70

35

3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS

Le calcul des sollicitations se fait à court terme enconsidérant :

- la forme initiale elliptique, telle que définie à l´article 3.3.4.avant l´application des actions,

- la rigidité annulaire spécifique rasi instantanée du tuyau.

Le calcul des sollicitations se fait à long terme en considérant :

- la forme initiale elliptique, telle que définie à l´article 3.3.4avant l´application des actions,

- la rigidité annulaire spécifique rasv différée du tuyau.

COMMENTAIRES

3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS

Les paramètres suivants sont quantifiés selon le caractère rigide ou flexiblede la structure et selon les besoins :

- les moments fléchissants par unité de longueur M dans les sections lesplus sollicitées quelle que soit la nature de la canalisation.

Le moment fléchissant M est maximum à la base du tuyau et a pourexpression :

TEXTE

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Page 60: Fascicule N°70

36

ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv,

COMMENTAIRES

Kα, coefficient de moment, fonction de l´angle d´appuiconventionnel 2α est donné par la courbe suivante :

TEXTE

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37

Valeur du coefficient de moment K α

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 62: Fascicule N°70

38

COMMENTAIRES S

Pour les canalisations en béton armé en double nappe, il convientégalement de prendre en compte l´expression du moment aux reins, suivant laformule ci-après :

où K´α = coefficient de moment aux reins, fonction de l´angle d´appuiconventionnel 2α est donné par la courbe suivante :

TEXTE

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Page 63: Fascicule N°70

39

ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv

COMMENTAIRES

- L´ovalisation verticale relative ov = d/Dm où d est la déformationverticale du diamètre moyen, pour toutes les canalisations flexibles et pour lescanalisations en fonte avec revêtement intérieur en ciment.

L´ovalisation verticale relative ov = d/Dm a pour expression :

ov (pr, pe, pwe) = ov1 + ov2avec :

où kα, coefficient de déformation fonction de l´angle d´appuiconventionnel 2α est donné par la courbe ci-après :

TEXTE

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Page 64: Fascicule N°70

40

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 65: Fascicule N°70

41

Dans le cas d´une canalisation rigide, on n´effectue en principeque le calcul à court terme.

Dans le cas d´une canalisation flexible, on effectue les calculsà court terme et à long terme.

COMMENTAIRES

- l´allongement maximal ε résultant de l´ovalisation pour les canalisationsflexibles.

- l´allongement maximaleε , résultant de l´ovalisation verticale de lacanalisation est donné, dans le cas de tuyau de paroi homogène présentantune section longitudinale de paroi rectangulaire, par :

- La contrainte maximale correspondante σ est donnée par la formule :σ = ET ⟨

où ET peut prendre la valeur de ETi ou ETv .

TEXTE

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Page 66: Fascicule N°70

42

3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE

3.3.6.1 : ETATS LIMITES

On distingue les états limites ultimes et les états limites deservice.

- Les états limites ultimes correspondent à l´atteinte de lacapacité portante et concernant de ce fait la résistancemécanique et/ou la stabilité au flambement.

- Les états limites de service sont ceux dont le dépassementremet en cause les conditions de fonctionnement oud´exploitation de l´ouvrage ou à terme de sa durabilité, parexemple par fissuration ou ovalisation excessives.

- Les états limites de fatigue. Lorsque la canalisation soumiseà des actions répétitives et d´un niveau connu (charges roulantespar exemple) voit par fatigue ses résistances caractéristiquesdiminuer (c´est le cas notamment des canalisations thermo-plastiques), il y a lieu d´en tenir compte au niveau de lajustification (voir article 3.3.6.4.)

Lorsque la résistance du matériau ou du produit intervientdans la définition d´un état limite, on se réfère en principe suivantle cas à la résistance du matériau à la traction σt ou la résistanceà l´écrasement du produit ou à sa limite élastique σe.

Ces valeurs sont des résistances caractéristiques du matériauprésentant une probabilité escomptée à priori d´être dépassée.

Dans certains cas particuliers les états limites de fatigueappelant des justifications spécifiques doivent être considérés.

COMMENTAIRES

3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE

3.3.6.1 : ETATS LIMITES

TEXTE

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Page 67: Fascicule N°70

43

Le principe général de la sécurité est de faire en sorte que cesétats limites ne soient pas dépassés et ce, compte tenu desvariations aléatoires entachant :

- les caractéristiques des matériaux définis par leurs valeurscaractéristiques,

- ainsi que les valeurs des actions et des sollicitations.

3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES

COMMENTAIRES

3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES

Suivant le comportement rigide ou flexible de la canalisation, on effectueen principe les vérifications suivantes :

- canalisation à comportement rigide : la résistance à court terme (forceportante ou contrainte ou moment résistant)

- canalisation à comportement flexible : la stabilité par flambement et larésistance (force portante ou contrainte ou moment résistant), ceci à courtterme et à long terme.

TEXTE

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Page 68: Fascicule N°70

44

3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L ́ETAT LIMITE ULTIME DE

RESISTANCE

Le coefficient γA tient compte principalement du dépassementpossible dans le sens défavorable de la combinaison d´actionsconsidérée, compte tenu de la probabilité réduite de lasimultanéité des actions.

COMMENTAIRES

3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L ´ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE

Cette vérification consiste à montrer que sous l´effet des actions majorées(pression des terres, des charges d´exploitation et pression hydrostatiqueextérieure), les sollicitations qui en découlent ne dépassent pas dans le sensdéfavorable les sollicitations limites correspondantes, c´est-à-dire lesrésistances mécaniques de référence obtenues en divisant les résistancescaractéristiques par un coefficient γM multiplié par un coefficient pris égal à1,1 pour les canalisations visitables ( ≥ 1000), à rupture brutale.

- Les valeurs des actions à prendre en compte sont alors les suivantes :

Pression verticale :pvu = γA (pr + pe)

Pression moyenne d´étreinte :

Le moment fléchissant vis-à-vis de l´état limite ultime Mu est doncdéterminé comme indiqué à l´article 3.3.5.2. en prenant :

TEXTE

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Page 69: Fascicule N°70

45

Le coefficient γM tient compte de la probabilité d´avoir unerésistance inférieure à la résistance caractéristique, ainsi qued´éventuels défauts géométriques ou structurels localisés.

Les valeurs de γM et de γM.γA sont données dans le tableauH ci-dessous pour les matériaux courants.

Tableau H - Valeurs de γM et γM.γA

(*) Les valeurs de γM sont liées aux fractiles garantis par lesmodalités de contrôle, et sont donc susceptibles d´évoluer.(**) La valeur de γA utilisée est de 1,25

COMMENTAIRES

Les valeurs γM et de γM.A sont données au tableau H descommentaires pour les matériaux courants.

TEXTE

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46

- La contrainte calculée σu peut s´écrire dans le cas d´unmatériau homogène élastique (PVC compact, fibres-ciment,béton non armé...)

COMMENTAIRES

Trois types de vérification peuvent alors être menées selon la nature de lacanalisation :

1°) Vérification de la force portante

On vérifie que :

avec FR la charge de rupture minimale garantie obtenue suivant l´essai dequalification défini dans les normes de produit.

2°) Vérification de la contrainte dans le cas d´un matériau homogène.

On vérifie que la contrainte calculée σu est telle que :

σc ≥ γM . σu

avec σc, contrainte caractéristique garantie

3°) Vérification du moment résistant :

On vérifie que MR ≥ γM M u où MR est le moment résistant garanticorrespondant à l´apparition de désordres dans la paroi du tuyau. Il estobtenu à partir d´un essai de caractérisation, par exemple selon le modeopératoire figurant dans la norme NF T 57-105.

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Page 71: Fascicule N°70

47

3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE

FLAMBEMENT

Les phénomènes d´instabilité par flambement auxquels sontsensibles les canalisations flexibles doivent être examinés avecattention pendant les phases d´exécution de la pose et en service.

COMMENTAIRES

3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT

On vérifie que :

avec

p et pcr définis à l´article 3.3.5.1. avec ras = rasv.

γF : coefficient de sécurité vis-à-vis du phénomène considéré

avec γF = 2,5

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Page 72: Fascicule N°70

48

3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE

COMMENTAIRES

3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE

Suivant le comportement rigide ou flexible et la nature du tuyau, oneffectue en principe les vérifications suivantes :

- Tuyau à comportement rigide : suivant le cas, il s´agit d´états limitesd´apparition de fissures ou d´ouverture de fissures.

On vérifie que sous l´effet des charges de service (non majorées), l´inégalitésuivante est satisfaite :

avec FF, la charge minimale garantie d´ouverture de fissure stableadmissible en service, obtenue suivant l´essai de qualification défini dans lesnormes de produits.

MS, le moment fléchissant M vis-à-vis de l´état limite de service, déterminécomme indiqué en 3.3.5.2. avec

Dans le cas où le critère à prendre en compte est celui de l´ouverture defissures longitudinales stabilisées, c´est le cas notamment pour les tuyauxpréfabriqués en béton armé, l´ouverture maximale admissible des fissures estfixée à 0,3 mm pour les tuyaux armés en fibre moyenne, et à 0,5 mm pour lestuyaux armés en double nappe ou de manière ovalisée. Aucune fissurecirculaire n´est admise.

TEXTE

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Page 73: Fascicule N°70

49

Pour les tuyaux en PVC, l´ovalisation maximale à long termeadmissible pour l´exploitation du réseau est de 10 %.

L´ovalisation de calcul à court terme est de :

- 5 % pour les produits de classe CR8 et CR4,- 3 % pour les produits de classe CR2.

Cette valeur de calcul correspond à une valeur d´ovalisationmoyenne à court terme (3 mois)

3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE

Ce type de vérification n´est généralement applicable qu´auxmatériaux à comportement flexible.

Ne sont à considérer en principe que les charges roulantes.Dans ce cas le projeteur, lorsque le spectre de chargement n´estpas connu par simplification, est amené à augmenter la valeur ducoefficient γM.

COMMENTAIRES

Les tuyaux à revêtement intérieur à base de mortier de ciment, fonteassainissement notamment, ne doivent pas présenter de fissurespréjudiciables à la durée de vie de l´ouvrage : il convient de s´assurer que leurovalisation verticale ov, déterminée avec ras = rasV reste limitée. Dans le casdes tuyaux fonte l´ovalisation in situ maximale admissible est de 4 %.

- Tuyau à comportement flexible : il s´agit en principe d´état limite dedéformation à court terme et à long terme (allongement et ovalisation relativeverticale ov) que l´on vérifie selon la nature des matériaux et le comportementde leurs systèmes d´assemblage sous déformation.

On vérifie que sous l´effet des charges de service (non majorées),l´ovalisation déterminée comme indiqué en 3.3.5.2. reste inférieure auxovalisations de calcul admissibles.

3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE

Dans le cas où le CCTP prévoit une vérification à l´état limite de fatigue enfonction des conditions d´actions répétitives ou fréquentes particulières lespectre de chargement (niveau, amplitude, fréquence) doit figurer dans leCCTP.

TEXTE

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Page 74: Fascicule N°70

50

3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ETDE VISITE

3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS

L´emploi de regards occasionnellement visitables estconditionné par les moyens dont dispose l´exploitant du réseau.Il doit également être tenu compte des éventuels changements dedirection, de niveau, du nombre de raccordement à l´intérieur duregard et de l´installation d´éventuels appareils de mesure.

3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION

Le CCTP peut prévoir la possibilité de déviation angulaire àl´aide de pièces spéciales dans des conditions compatibles avecl´exploitation du réseau, et ce à proximité immédiate du regard.

COMMENTAIRES

3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ETDE VISITE

3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS

La distance entre deux regards consécutifs ne doit pas dépasser 80 m. Lesregards occasionnellement visitables ne peuvent être utilisés que sur descanalisations de diamètre nominal inférieur ou égal à 600.

3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION

Les changements de direction, de pente ou de diamètre, sont réalisés àl´intérieur même d´un regard ou d´une boîte de branchement.

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Page 75: Fascicule N°70

51

CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES

4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES

Les résultats de l´étude géotechnique préalable devraientfigurer en annexe du CCTP afin de permettre à l´entrepreneurd´adapter ses propositions techniques aux difficultés susceptiblesd´être rencontrées.

Plusieurs cas sont à envisager.

a) aucun problème ne se pose (étude géotechnique limitée à laphase 1)(*)

Dans ce cas, il suffit de s´assurer que l´absence de risqueannoncée par l´étude géotechnique préalable est bien réelle.Dans le cas où un risque est découvert à ce stade, il s´agit del´identifier et de préconiser des dispositions constructivespropres à résoudre le problème.

Dans certains cas, en fonction de la nature et de la consistancedes terrains, l´exécution de sondages complémentaires réaliséspar l´entrepreneur est prévue dans le CCTP.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES

ARTICLE 4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES

La prise en compte des conditions géotechniques dans l´établissement duprojet est complétée pendant les travaux. Ce suivi est adapté à l´importancedes risques géotechniques. Il est exécuté en commun par l´entrepreneur et lemaître d´oeuvre qui a conçu le projet.

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52

b) l´étude préalable a identifié un ou plusieurs risques liés auxmécanismes du comportement du sol environnant, maisd´importance moyenne (cas le plus fréquent : étude géotechniquelimitée à la phase 2) (*)

Dans ce cas, l´étude préalable a envisagé un certain nombre dedispositions constructives reprises dans le projet et destinées àsupprimer ou à diminuer les risques.

Au moment de l´exécution, il y a lieu de s´assurer :

- que les dispositions prévues sont effectivement réalistes et neposent pas de problèmes de mise en oeuvre insurmontables,

- qu´elles sont adaptées au problème posé.

Dans les cas contraires, l´entrepreneur soumet au maîtred´oeuvre les modes d´exécution adaptés aux conditions dechantier réellement rencontrées.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 77: Fascicule N°70

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c) Risques exceptionnels (étude géotechnique à la phase 3) (*)

Lorsque les mécanismes ne sont pas parfaitement maîtrisés etque les risques sont importants (glissements, tassements,effondrements...) tant pour la canalisation elle-même que pourl´environnement, il y a lieu, outre le respect scrupuleux desdispositions particulières prévues, de mettre en place un certainnombre d´appareils de mesures (déplacements, tassements,pressions interstitielles...) permettant de suivre l´évolution dansle temps de la canalisation ou des ouvrages voisins.

Ces mesures sont bien connues des mécaniciens des solsauxquels il est conseillé de faire appel.

4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER

4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC

Les prescriptions et autorisations obligatoires devant êtrerequises avant le commencement des travaux sont précisées àl´article 31 du C.C.A.G.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES

4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER

4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC

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Page 78: Fascicule N°70

54

4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE

Il est rappelé qu´avant toute intervention en propriété privée,une constitution de servitude établie entre le maître de l´Ouvrageet le propriétaire est nécessaire. En général, la largeur de la zonede servitude est de 12 m.

Il pourra être judicieux, notamment en cas d´emploi d´enginsmécaniques, de délimiter la bande par une clôture légère (parexemple, deux fils de fer fixés sur des poteaux de bois).

Il peut être souhaitable pour éviter toute contestationultérieure, de procéder, contradictoirement, avec lespropriétaires intéressés, à un constat des lieux et au besoin à unétat exact des limites séparatives des propriétés en faisant appel,s´il est nécessaire, à un homme de l´art.

La largeur d´emprise nécessaire à l´exécution des travaux estfonction du diamètre et de la profondeur de la conduite, de latenue du terrain, et des conditions d´exécution (ouverture en "V",blindage, battage, etc...)

COMMENTAIRES

4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE

L´entrepreneur ne doit pas faire circuler les ouvriers et les engins hors de lazone de servitude définie au CCTP, sauf accord que l´entrepreneur pourraitobtenir des propriétaires des terrains traversés.

TEXTE

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Page 79: Fascicule N°70

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4.2.3 : SIGNALISATION

La signalisation est :

adaptée au chantier afin d´assurer la sécurité du personnel etdes usagers,

cohérente pour ne pas donner des instructions contradictoiresavec celle de la signalisation permanente,

crédible , la nature et la position des panneaux doivent évolueren fonction des risques et de l´avancement du chantier,

lisible , éviter la concentration de panneaux ; ne pas les placertrop près du sol,

stable , caler afin de supporter notamment les effets desconditions atmosphériques et de la circulation.

4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS

COMMENTAIRES

4.2.3 : SIGNALISATION

Avant de commencer un travail sur route circulée ou même en bordure dechaussée, le balisage et les panneaux de signalisation temporaire de chantiersont mis en place.

Pour être efficace, la signalisation temporaire est adaptée, cohérente,crédible, lisible et stable.

4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS

Selon la nature, l´importance, la durée et le voisinage, les chantiers sontisolés du public et protégés par des balustrades ou autres dispositifs.

En cas d´existence de réseaux voisinant ou traversant les tranchées,l´entrepreneur prend toutes dispositions utiles et réglementaires pour aviserles services concernés dans les moindres délais et assurer si nécessaire, laprotection de ces réseaux.

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Page 80: Fascicule N°70

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4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS

4.3.1 : GENERALITES

Le Maître de l´Ouvrage fournit à l´entrepreneur copie despièces concernant les autorisations de passage en terrain privé etéventuellement des servitudes.

S´il ne s´agit que d´un simple passage pour accès au chantier,l´acceptation du propriétaire sera suffisante.

Dans tous les cas, les indemnités pour occupation temporaireou pour servitudes, seront réglées par le Maître de l´Ouvrage.

Conformément à l´article 27.23 du C.C.A.G., le piquetagegénéral est exécuté contradictoirement par l´entrepreneur et lemaître d´oeuvre. L´article 27.4 du C.C.A.G. indique que leprocès-verbal en est établi par le maître d´oeuvre et notifié àl´entrepreneur par ordre de service.

COMMENTAIRES

4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS

4.3.1 : GENERALITES

L´entrepreneur:

a) n´occupe les terrains privés qu´après s´être assuré que le Maître de l´Ouvrage a bienobtenu les autorisations de passage et s´est enquis des servitudes correspondantes, s´il y a lieu ;

b) procède contradictoirement avec le maître d´oeuvre à la reconnaissancedu tracé et au piquetage des ouvrages;

c) établit le programme d´exécution dans le cadre des dispositions dumarché.

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4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE

Les conditions générales d´implantation des ouvrages fontl´objet de l´article 27 du C.C.A.G.

COMMENTAIRES

4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE

La reconnaissance du tracé de la canalisation est contradictoire, etcomporte la vérification de la conformité de la plate-forme livrée àl´entrepreneur aux pièces du marché.

L´entrepreneur procède avant l´exécution du piquetage général à lareconnaissance des canalisations, câbles ou autres ouvrages souterrains, s´il ya lieu par des tranchées en sondage.

Au cas où la reconnaissance fait apparaître l´impossibilité de réaliser leprojet prévu, l´entrepreneur se conforme aux instructions du maître d´oeuvreet procède à l´implantation des nouvelles dispositions.

Lorsque le maître d´Oeuvre a notifié le procès-verbal de piquetage,l´entrepreneur soumet à son visa les dossiers d´exécution des ouvragesspéciaux accompagnés des calculs et métrés s´y rapportant, les schémas desbranchements ainsi que tous plans de détail nécessaires (points spéciaux duréseau).

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L´attention des maîtres d´Oeuvre est attirée, notamment, surles réseaux de télécommunications par câbles enterrés (C.C.A.G.art. 27.3), les réseaux de distribution ou d´évacuation d´eau, lesgazoducs ou oléoducs, etc.,, et sur l´intérêt de donner auxentrepreneurs, lors de la consultation, des indications aussicomplètes que possible assorties de leur degré de précision.L´absence de ces indications peut avoir des incidences sur lesconditions ou les moyens d´exécution et, en conséquence, sur lesprix proposés par les entrepreneurs.

Plus particulièrement, l´entrepreneur doit effectuer ladéclaration prescrite par les arrêtés préfectoraux pris enapplication de la circulaire n° 70-21 du 21 décembre 1970 duministère du développement industriel et scientifique (directiondu gaz, de l´électricité et du charbon), lorsque les travaux doiventavoir lieu en tout ou partie au voisinage, notamment à moins de1,50 m d´une canalisation électrique souterraine.

Par ailleurs, il y a lieu de se conformer, si nécessaire, à lacirculaire du Premier Ministre du 30 octobre 1979 (J.O. du 4novembre 1979) relative à l´établissement d´un formulaire typepour les déclarations d´intention d´ouverture de chantier pouvantaffecter les installations appartenant à des services publics.

COMMENTAIRES

En outre, l´entrepreneur se conforme aux conditions que certainesadministrations (service de voirie, postes et télécommunications,concessionnaires de distribution d´énergie électrique ou d´autres servicespublics) jugeraient nécessaires, tant en vue de la sécurité que dans le butd´éviter des troubles dans le fonctionnement des services publics.

Si l´entrepreneur estime que les conditions ci-dessus visées excèdent sesobligations, il demande au maître d´oeuvre de les confirmer par un ordre deservice.

Avant tout commencement d´exécution de tout ou partie de son chantier,l´entrepreneur doit aviser les autorités et services intéressés, ainsi que lespropriétaires des parcelles traversées, au moins dix jours francs avant la dateprévue pour le début des travaux.

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4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION

En application de l´article 28.1 du C.C.A.G.,il n´y a depériode de préparation que si le C.C.A.P. en prévoit une et, saufsi le C.C.A.P. dit le contraire, elle est comprise dans le délaid´exécution.

La durée normale de la période de préparation est de deuxmois, mais le C.C.A.P. peut l´augmenter ou la diminuer suivantla difficulté éventuelle de réaliser les commandes.

4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITSSUR CHANTIER

4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE

4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR

4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES

Le maître d´Oeuvre doit s´assurer que le contrôle de l´intégritéet de l´aspect du marquage sont réellement exécutés. Il vérifie parsondage que ce contrôle a été fait sérieusement.

COMMENTAIRES

4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION

Au cours de cette période, l´entrepreneur en particulier :

a) soumet s´il y a lieu des pièces techniques au visa du maître d´Oeuvredans un délai de quinze jours à dater de la notification du procès-verbal depiquetage ou dans un délai d´un mois lorsque la notification du procès-verbalde piquetage ne lui est pas parvenue dans le délai de quinze jours après lesopérations de piquetage;

b) à l´expiration des délais fixés ci-dessus, soumet au maître d´Oeuvre lesdossiers d´exécution des ouvrages spéciaux mentionnés à l´article 4.32. Adéfaut de visa intervenus dans le délai d´un mois, les dossiers sont réputésvisés.

4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITS SURCHANTIER

4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE

Si ces produits font l´objet de réserves de la part de l´entrepreneur, celui-cise conforme pour leur mise en oeuvre aux instructions qui lui sont alorsdonnées par le maître d´Oeuvre.

4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR

4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES

Les produits préfabriqués (tuyaux, raccords et pièces diverses) font l´objet,dans tous les cas, sur chantier, de vérifications portant sur:

- les quantités,

- l´aspect et le contrôle de l´intégrité,

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En application de la norme NF P 16 100, le marquage doitcomporter notamment les indications suivantes:

- la date de fabrication,

- l´identification du fabricant et de l´usine,

- pour les tuyaux, la classe de résistance ou classe de rigidité àlaquelle ils appartiennent, s´il en existe plusieurs pour l´élémentconsidéré,

- pour les produits à base de ciment, la date à partir delaquelle ils peuvent être mis en oeuvre,

- éventuellement, les marquages supplémentaires qui seraientprescrits par le marché.

Pour les produits normalisés, leur marquage est décrit demanière exhaustive, soit dans les normes de produitcorrespondantes, soit dans les certifications associées.

COMMENTAIRES

- le marquage ou, à défaut, la conformité aux spécifications.

Ces vérifications sont exécutées par l´entrepreneur, en présence du maîtred´oeuvre.

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61

4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE

CERTIFICATION

Les certificats de qualité visent l´unité de production et lesproduits qu´elle fabrique.

Le maître d´Oeuvre conserve la possibilité de procéder à desprélèvements sur chantier et de les soumettre aux vérifications dequalité (caractéristiques géométriques et essais obligatoires)dans une station d´essais de son choix, l´entrepreneur ayant étédûment convoqué. Le maître de l´Ouvrage supporte alors les fraisde ces vérifications. L´attention est attirée sur les difficultésd´interprétation d´essais portant sur des échantillons d´effectifréduit; comme il s´agit de fabrications contrôlées, l´interventionde l´organisme de contrôle, fixée dans les règlements descertifications, est recommandée pour cette intervention.

Une certification vise l´ensemble des moyens de production etde contrôle d´une unité de production. Elle consiste, enparticulier, à s´assurer que les contrôles pratiquéssystématiquement par le producteur donnent une image fidèle dela qualité de sa fabrication et que, par conséquent, laconsultation des registres de contrôle permet de vérifier que cettefabrication est bien conforme aux spécifications annoncées.

Le maintien du certificat de qualité est subordonné àl´engagement que doit prendre le producteur de remplacer, à sesfrais, les produits qui se seraient révélés défectueux à la suite desvérifications prescrites par le maître d´Oeuvre et, dans ce cas, àrembourser les frais de ces vérifications.

COMMENTAIRES

4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE CERTIFICATION

Sauf stipulations différentes du marché, les produits préfabriqués (tuyauxet autres éléments) faisant l´objet d´une certification de qualité, ne sont passoumis à d´autres vérifications que celles figurant ci-dessus.

Les produits préfabriqués (tuyaux et autres éléments) faisant l´objet d´unecertification sont marqués d´un des sigles correspondants: NF, NF-SP, SPou Qualif-IB selon les produits.

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4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNECERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES

L´appartenance à ce lot est matérialisée par un marquagespécifique.

4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES

4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DESTOCKAGE DES PRODUITS

4.5.1 : GENERALITES

Il convient de tenir compte des recommandations du fabricantpour le stockage et la manutention.

Une attention particulière doit être portée aux extrémités.

Il convient pour les produits de les déposer sans brutalité sur lesol et de ne pas les rouler sur des pierres ou sur un sol rocheux,mais sur des chemins de roulement.

Il convient pour les produits fabriqués en polychlorure devinyle de les protéger du soleil lors du stockage, de façon à éviterles déformations.

COMMENTAIRES

4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNE CERTIFICATIONET/OU NON NORMALISES

Sauf stipulations différentes du marché, ces produits préfabriqués (tuyauxet autres éléments) sont soumis aux vérifications figurant à l´article 4.4.2.1.ainsi qu´à la vérification de leur appartenance au lot réceptionné par leMaître d´Oeuvre dans les conditions décrites à l´article 2.1.2.

4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES

Les produits refusés pour un motif quelconque sont revêtus d´un marquagespécial. Ils sont enlevés rapidement par les soins et aux frais del´entrepreneur.

4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGEDES PRODUITS

4.5.1 : GENERALITES

Les produits sont manipulés et stockés dans des conditions nonsusceptibles de les détériorer. En particulier, leur manutention est effectuéeavec des outils adaptés.

L´élingage par l´intérieur du produit est interdit.

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4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER

Il faut éviter les empilages adossés aux clôtures ou aux murs.

(ex : armature elliptique)

COMMENTAIRES

4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER

En l´absence de consignes du fabricant, les tuyaux sont disposés selon lesmêmes conditions que celles du chargement, le premier rang de tuyauxs´appuyant sur deux chevrons horizontaux placés transversalement à unedistance des extrémités des tuyaux égale à 1/5 de leur longueur des tuyaux. Lahauteur des piles ne doit pas excéder celle pratiquée lors du chargement.

Pour les tuyaux possédant une armature de conception particulière , seconformer aux consignes spécifiques du fabricant.

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CHAPITRE V : EXECUTION DES TRAVAUX

5.1 : GENERALITES

5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX

5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE

COMMENTAIRES

5.1 : GENERALITES

L´entrepreneur est tenu de porter à la connaissance du maître d´Oeuvretout élément qui, en cours de travaux, lui apparaîtrait susceptible decompromettre la tenue des ouvrages.

Si, au cours des travaux, l´entrepreneur décèle une impossibilitéd´exécution, il la signale immédiatement par écrit au maître d´Oeuvre, et, aucas où ce dernier le lui demande, soumet à son agrément les pièces techniquesmodifiées pour la partie du tracé intéressé. Il soumet également au maîtred´Oeuvre un détail estimatif rectificatif dans la mesure où les modifications duprojet initial entraîneraient cette rectification.

5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX

5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE

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5.2.1.1 : GENERALITES

Le maître d´Oeuvre peut autoriser des épuisements s´ilreconnaît que l´évacuation des eaux par gravité est impossible ouplus onéreuse.

Le maître d´Oeuvre doit signaler à l´entrepreneur les points dedéversement qu´il a reconnus et, éventuellement, lui en faciliterl´accès.

Dans le cas de nappes aquifères ou de venues d´eauxexceptionnellement importantes, l´entrepreneur peut proposerau maître d´Oeuvre les moyens à utiliser s´ils ne sont pas prévusdans le CCTP

Dans le cas de risques d´entraînement de matériaux fins, ilpeut être nécessaire de battre préalablement au terrassement unblindage jointif (rideau de palplanches, le plus souvent) avec unefiche suffisante au-dessous du fond de la tranchée, afin dediminuer le gradient hydraulique lors de pompages. En cas defiche importante, eu égard à la largeur de la tranchée, le retraitdes blindages peut occasionner des désordres dans la tenue du litde pose. Pour y remédier, il peut être recommandé d´employerdes techniques visant à diminuer les frottements sol-blindage (parex : enduits de bitume, ...). On peut être conduit aussi à effectueren plus un rabattement préalable de la nappe par pointesfiltrantes ou puits.

COMMENTAIRES

5.2.1.1 : GENERALITES

A défaut de stipulations au CCTP, l´entrepreneur doit, sous saresponsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des eauxde toute nature (eaux pluviales, eaux d´infiltration, eaux de source ouprovenant de fuites de canalisations, etc...) à maintenir les écoulements et àprendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables auxbiens de toute nature susceptibles d´être intéressés. Il est tenu d´avoir sur lechantier ou à sa disposition les moyens d´épuisement nécessaires. Il soumetau maître d´Oeuvre les dispositions envisagées, notamment sur le matériel àadopter, si l´épuisement éventuel nécessite une pompe de puissance effectivesupérieure à 3 kW.

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5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE

Il doit être normalement précisé dans le CCTP les zones où ilest nécessaire d´exécuter des drainages temporaires.

Il est préférable que le drain ne soit pas placé dans l´axe de lacanalisation, mais latéralement pour ne pas risquer dedommages lors de la pose des tuyaux.

Il est recommandé, en présence de sols fins, d´enrober lesdrains ou la couche de matériaux drainants d´une nappegéotextile.

L´exutoire des eaux captées est fixé par le maître d´Oeuvre.

COMMENTAIRES

5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE

Sauf stipulations particulières dans le CCTP, pour permettre l´exécutiondes travaux, l´entrepreneur réalise sous le lit de pose des drainagestemporaires à l´aide de drains entourés d´une épaisseur suffisante dematériaux drainants ou à l´aide d´une couche de matériaux drainants.

Les drains ou la couche de matériaux drainants sont obturés, à la fin destravaux, au droit de chaque regard, sauf stipulations différentes du maîtred´Oeuvre.

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5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE

Le maître d´Oeuvre fournit à l´entrepreneur tousrenseignements qu´il connaît sur les venues d´eau à redouter etsur les moyens employés dans les cas analogues.

Si le CCTP n´a pas prévu le rabattement, et si celui-ci résulted´un ordre de service, les conséquences premières en sont tiréesconformément au C.C.A.G.

Lorsqu´un simple pompage en fond de fouille est inadapté,deux méthodes peuvent être utilisées :

- la méthode des puits filtrants bien adaptée dans les cassuivants :

- terrain de bonne perméabilité,- rabattement à grande profondeur,- chantiers fixes.

Elle nécessite le creusement de puits équipés chacun d´unecrépine, d´un filtre et d´une pompe immergée à fort débit.

- la méthode des pointes filtrantes la plus employée enassainissement car mieux adaptée pour :

- les terrains d´assez faible perméabilité,- le rabattement à profondeur inférieure à 6 mètres- les chantiers mobiles.

Une pompe à vide dessert un bon nombre de pointes filtranteset l´ensemble se déplace facilement, au fur et à mesure del´avancement du chantier.

Le Maître de l´Ouvrage doit préciser, dans le CCTP, toutes lesindications nécessaires sur la nature du sol et son hydrologie.

COMMENTAIRES

5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE

Lorsqu´il se trouve au-dessous du niveau de la nappe phréatique, le fond defouille est mis hors d´eau en abaissant ce niveau par un rabattement denappe.

La nappe est alors maintenue pendant la durée des travaux de pose à unecote inférieure à celle du fond de fouille.

L´abaissement du niveau de la nappe ainsi que sa remontée en fin detravaux est aussi progressive que possible.

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Il précise aussi :

- le débit auquel les installations de l´entrepreneur doiventpouvoir faire face,

- les zones de rejet des eaux d´exhaure,- la cote extrême à laquelle peut être rabattue la nappe,- les mesures de niveau qui devront être faites et leur périodicité.

Un rabattement de nappe ne peut être improvisé. Il demandeune étude préalable poussée pour laquelle une connaissanceapprofondie du sol est nécessaire :

- hauteur de la nappe et variations de son niveau- perméabilité et granulométrie des différentes

couches du terrain.

La cote de rabattement se situe entre 0,30 et 0,40 mètre au-dessous du fond de fouille.

Les filtres disposés autour des pointes ou des puits filtrantsdoivent être adaptés à la granulométrie du terrain pour éviter toutrisque d´entraînement des éléments fins du sol et lesconséquences néfastes qui en résulteraient pour la fouille et sonenvironnement.

Des précautions sont à prendre pour préserverl´environnement de nuisances sonores.

5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES

Si le CCTP n´a pas prévu de faire appel à ces techniques, lesprestations correspondantes sont réglées conformément auC.C.A.G.

COMMENTAIRES

L´entrepreneur a le libre choix des matériels et procédés techniques àutiliser pour exécuter les travaux de rabattement. Il remet au Maître d´Oeuvreun programme de travaux indiquant :

- la méthode de rabattement retenue,- les caractéristiques du matériel utilisé,- les phases successives de rabattement,- l´implantation des pointes ou puits filtrants,- la constitution des filtres,- les mesures prises pour éviter toute remontée intempestive de la nappe.

5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES

Lorsque le rabattement de nappe ne peut être utilisé parce que le terrain nes´y prête pas ou qu´il risque d´occasionner des dommages à l´environnement,il est fait appel aux techniques spéciales :

- injections de traitement de sol,- congélation.

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5.2.3.1 : INJECTIONS

Les résultats des études et essais effectués et qui ont amené àretenir la technique d´injection doivent être annexés au CCTP.

L´injection consiste à envoyer sous pression un produit dans leterrain à traiter, par l´intermédiaire de forages qui le traversent.

- Les produits d´injection se classent en 3 catégories :

. Coulis à base de ciment :Les coulis de ciment stabilisés par un apport de bentonite sontemployés pour les travaux d´étanchement.

Dosages usuels :Ciment : 100 à 500 kg/m3 de coulisBentonite : 20 à 40 kg/m3 de coulis

Les coulis de ciment pur ou chargés en sables ou cendresvolantes sont surtout utilisés en travaux de consolidations.

Le CCTP doit en outre préciser :

- le type du produit retenu et sa composition,- le maillage des forages,- l´équipement des forages,- les paramètres d´injection.

COMMENTAIRES

5.2.3.1 : INJECTIONS

- Etude géologique : Structure de la zone concernée- Etude hydrogéologique : Définition des aquifères, perméabilité

des terrains- Etude géotechnique : Identification des terrains, essais

mécaniques,essais in situ au pressiomètre ou aupénétromètre, analyse granulométrique

- Etude de stabilité de la fouille : Dimensions de la zone à injecter.

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. Coulis à base de silicates de soude :Ce sont des liquides composés de silicate de soude plus ou moinsdilué, additionné d´un réactif. La viscosité évolue dans le tempspour atteindre un état solide appelé "gel".

Pour les travaux d´étanchement on utilise des "gels mous" àfaible dosage de silicate, le processus de gélification étanthabituellement obtenu par ajout d´un réactif minéral(bicarbonate ou aluminate de soude)

Dosages usuels :Silicate : 100 à 300 l/m3 de coulis,Réactif : 10 à 30 kg/m3 de coulis.

L´injection de ce type de coulis est pratiquée lorsque lagranularité trop fine et la faible perméabilité des terrainsn´autorisent plus l´imprégnation par les coulis à base de ciment.

Les résines :Elles ne sont employées que lorsque les coulis précédents ne sontpas injectables dans les terrains rencontrés.

Les espacements entre forages sont fonction du terrain :

0,8 mètre à 1,3 mètre dans les sables fins,1 à 2 mètres dans les sables et graviers.

Les forages sont équipés de tubes lisses scellés jusqu´au droit dela zone à traiter, puis de tubes à manchettes permettant d´injectercelle-ci par passes successsives de 0,30 à 1 mètre.

COMMENTAIRES

L´entrepreneur garde le libre choix des matériels et procédés techniques àutiliser pour mettre en oeuvre les produits d´injection. Il fournit pour chaquezone à traiter son programme d´injection qui précise :

- la répartition et l´ordre des forages,- les quantités théoriques de produit à injecter,- les pressions limites d´injection.

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5.2.3.2 : CONGELATION

Les résultats des études et essais effectués qui ont amené àretenir la technique de congélation doivent être annexés auCCTP.

- Etude géologique : Structure de la zone concernée,

- Etude hydrogéologique : Définition des aquifères,température variations piézométriques, sens et vitessed´écoulement, perméabilité des terrains,

- Etude géotechnique : Identification des terrains, et essaismécaniques, essais in situ au pressiomètre ou aupénétromètre, analyse granulométrique.

Il doit en outre être préciser dans le CCTP la situation et lesdimensions de la zone à congeler ainsi que celles del´emplacement dont dispose l´entrepreneur pour ses installationsde congélation.

On a recours à la congélation lorsqu´elle présente desavantages techniques et financiers sur les autres procédés.

Dès qu´il y a circulation d´eau dans le terrain, la durée decongélation augmente. Quand cette circulation est trop active, lacongélation devient difficile.

COMMENTAIRES

5.2.3.2 : CONGELATION

L´entrepreneur garde le libre choix des matériels et procédés techniques àutiliser pour les travaux de congélation. Il remet au maître d´Oeuvre unprogramme indiquant :

- le nombre, les caractéristiques et l´implantation des tubes congélateurs,

- les dispositions prévues pour la production du froid et les circuits decirculation du fluide congélateur,

- éventuellement les dispositions spéciales relatives à certaines couches deterrain,

- les mesures de sécurité prises pour assurer le maintien de la congélation.

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La congélation des terrains est obtenue en faisant circuler unfluide frigorigène dans des sondes enfoncées dans le terrain etconstituées de 2 tubes concentriques.

L´eau en contact avec la sonde se congèle et la zone solidifiées´accroît de proche en proche permettant d´obtenir un ensemblehomogène et étanche.

Les procédés courants utilisent des saumures refroidies à l´aided´un groupe frigorifique ou de l´azote liquide.

5.3 : EXECUTION DES FOUILLES

5.3.1 : GENERALITES

La responsabilité de l´entrepreneur, en la matière, est affirméepar le décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 portant règlementd´administration publique pour l´exécution des dispositions dutitre II du code du travail dont l´application est précisée par lescirculaires du Ministère du travail en date du 29 mars 1965(journal officiel du 29 mars 1965) et du 6 mai 1965 (journal officieldu 21 mai 1965)

COMMENTAIRES

5.3 : EXECUTION DES FOUILLES

5.3.1 : GENERALITES

L´entrepreneur prend les dispositions utiles pour éviter tous éboulements etassurer la sécurité du personnel, conformément aux règlements en vigueur, sinécessaire, en talutant, en étayant, blindant ou confortant la fouille par tousmoyens adaptés à la nature du sol (plinthes, boisage semi-jointif, jointif,doublement jointif, palplanches et blindages mécaniques,..)

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Le décret précité prescrit que les fouilles des tranchées ayantplus de 1,30 m de profondeur ne peuvent être exécutées qu´avecdes parois talutées, ou des parois verticales blindées; l´angle detalutage doit tenir compte de la nature du terrain et dessurcharges éventuelles.

L´attention des maîtres d´Oeuvre est attirée sur le grandnombre d´accidents qui se produisent sur les chantiers de pose decanalisations d´assainissement. Ils devront dresser les projets etrédiger les marchés (en particulier, diversifier suffisamment lecadre des bordereaux de prix et des détails estimatifs pourcorrespondre aux difficultés attendues), de manière qu´aucunedisposition ne puisse inciter les entrepreneurs à minimiser lesétaiements et blindages, y compris, si nécessaire, ceux du frontde fouille.

Il est recommandé de prévoir une rémunération de cetteprotection par des prix distincts de ceux des terrassementsproprement dits.

Ce remaniement peut être la conséquence d´une remontéed´eau, d´actions mécaniques ou climatiques. Il n´est passouhaitable d´y remédier par l´augmentation inconsidérée del´épaisseur du lit de pose.

(Voir annexe A ; paragraphe 5.4.b).

L´urgence de certaines réparations justifie que l´entrepreneurinforme directement l´exploitant du réseau avant d´en référer aumaître d´Oeuvre.

COMMENTAIRES

Au cours des travaux, il veille à ce que le dépôt de déblais et la circulationdes engins ne puissent provoquer d´éboulement.

Dans le cas de sol fluents, ou susceptibles de le devenir au cours destravaux, le blindage doit être jointif.

Les terres en excédent ou impropres aux remblaiements sont évacuées auxdécharges, sauf dispositions contraires du CCTP.

Si le fond de fouille n´a pas une consistance suffisante, ou une régularitépermettant d´assurer la stabilité du lit de pose des tuyaux et du remblai,l´entrepreneur en informe le maître d´Oeuvre, lequel procède auxconstatations nécessaires et arrête les mesures à prendre.

Lors de l´exécution des fouilles, il faut éviter le remaniement du fond defouille, en particulier en cas de sols sensibles (argile, sable de faible densité)

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Les conditions particulières d´exécution de ces travaux ont puêtre partiellement ou en totalité prévues dans le CCTP, enfonction des données géotechniques disponibles.

Ce procédé est particulièrement utilisé pour les passages sousvoies ferrées, autoroutes et routes à circulation intense.

COMMENTAIRES

Pour qu´aucun dommage ne soit causé aux canalisations, conduites,câbles, ouvrages de toutes sortes rencontrés pendant l´exécution des travaux,l´entrepreneur prend toutes dispositions utiles, pour le soutien de cescanalisations ou conduites. Si celles-ci ne figurent pas au CCTP, il proposeau maître d´Oeuvre les mesures à adopter.

En cas de dommages à un réseau, l´entrepreneur en informe sans délail´exploitant du réseau et en rend compte au maître d´Oeuvre.

Dans le cas où l´instabilité peut être provoquée par les travaux decreusement d´une tranchée dans une pente en équilibre précaire, il faut,surtout si la tranchée est perpendiculaire à la pente :

- limiter la tranchée, à une profondeur minimale,

- procéder à un terrassement par tronçons de longueur limitée,

- prévoir, si besoin est, un soutènement provisoire, mis en place avantterrassement et déplacé au fur-et-à-mesure du remblaiement de la tranchée.

- éviter au maximum toute accumulation d´eau autour de la canalisation,

- dans les cas extrêmes, on pourra envisager la mise en place de lacanalisation à l´intérieur d´un fourreau préalablement mis en place parforage. La prise en compte des conditions géotechniques dans l´établissementdu projet est naturellement complétée par un suivi au niveau des travaux. Cesuivi est adapté à l´importance des risques géotechniques. Il est exécuté encommun par l´entrepreneur et le maître d´oeuvre qui a conçu le projet.

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5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE

Dans de nombreux cas, l´enlèvement des déblais est la règle.

5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET / OU ENCOMBRE

Lorsque les travaux sont réalisés en milieu urbain, ladestination des matériaux extraits doit être précisée par le CCTP

En particulier, il doit être précisé dans le CCTP si lesmatériaux provenant de la chaussée sont : soit triés, soittransportés aux dépôts, soit disposés parallèlement à la tranchéede façon qu´ils ne puissent se mélanger, soit transportés endécharge.

5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES

La largeur retenue est telle qu´il soit aisé d´y placer les tuyauxet autres éléments, d´y réaliser les assemblages, et d´y effectuerconvenablement les remblais autour de la canalisation.

Le profil des tranchées à ouvrir est en principe laissé au choixdes entrepreneurs, dans les limites fixées par les autorisations devoirie, les autorisations de passage sur les propriétés privées,ainsi que par le décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 relatif à l´hygièneet la sécurité des travailleurs.

La longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertesdoit être précisée dans le CCTP.

COMMENTAIRES

5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE

Lorsqu´une tranchée est ouverte dans un terrain de culture ou une prairie,l´entrepreneur est tenu de déposer à part la terre végétale, et si le marché leprévoit, de découper en mottes le gazon des prairies.

Lorsqu´une tranchée est ouverte dans un terrain boisé, l´entrepreneur doitprocéder au débroussaillement et si ceci est prévu dans le CCTP, à l´abattagedes arbres et au dessouchage, au rangement des produits et à leur évacuation.

5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET/OU ENCOMBRE

Lorsqu´une tranchée est ouverte sous route, trottoir ou chemin,l´entrepreneur commence par découper avec soin sur l´emprise de la tranchéeles matériaux qui constituent le revêtement, ainsi que ceux de la fondation,sans ébranler ni dégrader les parties voisines.

5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES

La largeur de la tranchée, au fond, entre blindages s´ils existent, est aumoins égale au diamètre extérieur du tuyau avec des surlargeurs de 0,30 m depart et d´autre pour les diamètres nominaux inférieurs ou égaux à 600 et de0,40 m au-delà de cette valeur.

Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeurau fond entre blindages s´ils existent, est au moins égale à la somme desdiamètres extérieurs des canalisations augmentée de 0,60 m ou 0,80 m selon lediamètre nominal et autant de fois 0,50 m qu´il y a de canalisations moinsune.

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5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION

Le CCTP doit préciser les interdictions ou limites d´emploi desengins mécaniques en raison de la présence éventuelle d´enginsde guerre et définir, s´il y a lieu, les zones dans lesquelles l´emploides explosifs est interdit ou soumis à restriction.

5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS

5.4.1 : BARDAGE

Il est recommandé d´approvisionner les éléments au droit deleur mise en place, avant les opérations de terrassement.

Des cales en bois peuvent être utilisées pour ne pas détériorerles éléments.

Dans le cas où le bardage n´est pas réalisé, la pose se fera partout moyen autorisant l´approche des éléments au-dessus de lafouille ouverte.

5.4.2 : PREPARATION

5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA

POSE

COMMENTAIRES

5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION

5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS

5.4.1 : BARDAGE

En cas de bardage, des précautions sont prises, notamment :

- calage efficace, afin d´éviter tout déplacement accidentel de l´élément enattente,

- mise en place d´une protection et d´un éclairage adaptés aux circulations,

- maintien du libre accès aux riverains.

5.4.2 : PREPARATION

5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA POSE

Au moment de leur mise en place, l´entrepreneur examine l´intérieur destuyaux et des autres éléments, et les débarrasse de tous les corps étrangers quipourraient y avoir été introduits, en respectant l´état de surface.

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5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX

Toutes dispositions, au besoin par déplacement des regardsaprès accord du maître d´Oeuvre, doivent être prises pour que lacoupe sur tuyaux ne soit faite qu´en cas de nécessité absolue etaussi rarement que possible.

5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE

Si l´approvisionnement n´en est pas onéreux, il est préférableque le lit de pose soit constitué d´un remblai bien gradué, c´est-à-dire se rapprochant des conditions:

D étant l´ouverture des mailles qui laissent passer 10, 30 ou 60p. 100 de l´échantillon. La terre provenant des fouilles peut êtreutilisée si elle répond à cette condition.

COMMENTAIRES

5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX

Si la pose l´exige, la coupe de tuyaux est admise.

La coupe est faite avec des outils bien affûtés ou des coupes-tubes et pourles tuyaux de gros diamètres avec des tronçonneuses ou scies. Les coupes sontnettes, lisses et sans fissuration de la partie utile, et forment avec le tuyauvoisin un assemblage de même qualité qu´avec un about d´origine.

5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE

Sauf dispositions contraires du CCTP, le fond des tranchées est arasé à0,10 m au moins au-dessous de la cote prévue pour la génératrice inférieureextérieure de la canalisation. Sur cette épaisseur, sous réserve des stipulationsde l´article 5.2.1.2, un lit de pose est constitué de matériau contenant moinsde 5% de particules inférieures à 0,1 mm et ne contenant pas d´élément dediamètre supérieur à 30 mm. En terrain aquifère, le lit de pose est constitué dematériaux de granularité comprise entre 5 et 30 mm.

En cas de risque d´entraînement de fines issues du sol environnant, il estnécessaire d´envelopper le lit de pose par un filtre géotextile.

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5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

Autant que possible, et notamment en sous-sol peu encombré,les tuyaux sont posés entièrement entre deux regards consécutifsavant que le remblaiement soit entrepris.

Le contrôle du bon alignement des tuyaux et la vérification queleur pente est régulière et conforme au projet sont des tâchesessentielles de la surveillance des chantiers.

Les tuyaux à nappes d´armatures ovalisées doivent être posésconformément aux recommandations du fabricant.

COMMENTAIRES

Le lit de pose est dressé suivant la pente prévue au projet. La surface estdressée et compactée pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur oufaible ; si le profil des assemblages les rend nécessaires des niches sontaménagées dans le lit de pose.

Après exécution du lit de pose, l´entrepreneur vérifie que celui-ci est dresséselon la pente fixée au projet et en informe le maître d´Oeuvre pour qu´il lavérifie lui-même, s´il le juge utile.

Dans le cas de béton de propreté ou de dalles de répartition, le tuyau estposé sur un lit de pose pour lui éviter tout contact avec le béton de propretéou les dalles.

Dans le cas de berceaux, leur dimensionnement doit être compatible avecles caractéristiques des tuyaux.

5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

Les éléments sont posés à partir de l´aval et l´emboîture des tuyaux estdirigée vers l´amont.

Chaque élément est descendu sans heurt dans la tranchée et présenté dansl´axe de l´élément précédemment posé, emboité, réaligné et calé.

Les tuyaux sont posés en files bien alignées et avec une pente régulièreentre deux regards consécutifs.

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Pour certaines canalisations, par exemple en polychlorure devinyle, il convient de ne pas lubrifier la garniture d´étanchéité etl´about femelle de l´élément précédemment posé.

La réalisation de l´assemblage exige un minimum de temps etde soin. Il est recommandé de suivre les prescriptions dufabricant et d´utiliser les appareils et lubrifiants qu´il conseille.

L´assemblage des tuyaux est réalisé sur des élémentscomportant une emboîture dont le profil permet d´obtenirl´étanchéité par compression radiale d´une bague en élastomère,de section appropriée, située entre l´extrémité mâle de l´élémentet l´emboîture.

Lorsque la pente longitudinale l´exige, et si le marché ne les apas stipulées, le maître d´Oeuvre peut demander à l´entrepreneurde lui soumettre les dispositions spéciales telles que bétonnage.

La réutilisation des éléments déposés est effectuée, s´il y a lieu,dans les conditions fixées par le marché.

COMMENTAIRES

Avant la mise en place, les abouts mâle et femelle sont nettoyés. Avantl´emboîtement, de joints dits "glissants", les garnitures d´étanchéité et lesabouts mâle et femelle sont lubrifiés, le cas échéant, selon les prescriptionsdu fabricant, avec un produit spécial.

L´emboîtement est réalisé par une poussée progressive exercée suivant l´axede l´élément précédemment posé et de l´élément en cours d´assemblage, ens´assurant que les abouts restent propres.

L´emboîtement par poussée d´un godet de pelle lorsqu´elle agit parsaccades brutales est interdit, sans protection de l´extrémité de l´élément.

Après assemblage, le jeu entre les extrémités des éléments adjacents estmaintenu dans les tolérances indiquées par le fabricant.

Le calage est soit définitif par remblai partiel, soit provisoire, à l´aide decales. Le calage au moyen matériaux durs est interdit.

A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en coursde pose sont provisoirement obturées pour éviter l´introduction de corpsétrangers.

Pour les éléments de regards et les boîtes de branchement, le jointoiementau mortier rigide est interdit de même que pour le raccordement descanalisations à ces ouvrages. Le type de garniture d´étanchéité et lesconditions d´utilisation sont conformes aux prescriptions du fabricant.

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5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS

Les prescriptions du fabricant doivent être incluses au CCTP.

La cote du dessus du dispositif de fermeture, si elle n´est pasprécisée dans les autorisations de voirie, doit être demandée auservice responsable de la voirie.

Il peut être nécessaire d´utiliser des cales en matériauxinaltérables.

Lorsque les sièges des tampons présentent une alvéole destinéeau déblocage du tampon, il peut être intéressant de la dirigerdans la direction de la canalisation et dans le sens del´écoulement.

5.4.5 BOUCHES D´EGOUT

5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES

L´exécution doit suivre les recommandations du fabricant del´appareillage.

COMMENTAIRES

5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS

La pose de ces dispositifs est conforme aux dispositions de la norme NF P98-312 (EN 124), ou en l´absence de dispositions dans la norme, auxprescriptions du fabricant. En particulier, le cadre du dispositif de fermetureest scellé sur le couronnement à une cote permettant le raccordement à lachaussée, au trottoir ou à l´accotement. Le dispositif de fermeture est posé demanière à affleurer le niveau supérieur de la chaussée ou du trottoir.

Lorsque les tampons sont en forme de cuvette, cloisonnée ou non par desnervures et qu´ils n´ont pas été remplis en usine, ils reçoivent un remplissageen béton de liant hydraulique ou asphaltique arasé au niveau supérieur de lacuvette. Avant remplissage, la surface de la cuvette est parfaitement nettoyéede toute matière étrangère (notamment rouille, terre, sable...).

Lorsque les tampons à remplissage comportent en fond de cuvette despointes venues de fonderie, ces pointes sont recourbées horizontalementavant le remplissage, en ménageant un espace d´au moins 15 mm entre lapointe et la surface supérieure de la cuvette.

5.4.5 BOUCHES D´EGOUT

Les bavettes et avaloirs des bouches d´égout sont disposés de manière àrecevoir les eaux issues des caniveaux et les couronnements de manière àaffleurer le niveau supérieur du trottoir.

5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES

L´entrepreneur procède au réglage des différents appareils, vannesmurales, siphons...en vue d´assurer un scellement correct et étanche auxparois et leur bon fonctionnement.

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5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE

5.5.1 : GENERALITES

L´article 5.5 implique que les dessins soient renduscontractuels par le CCTP. Les dispositions adoptées pour lesouvrages divers conditionnent la qualité de l´entretien ultérieurdu réseau. Pour cette raison, un soin tout particulier doit êtreapporté à la fixation de leurs caractéristiques, choisies enfonction des procédés d´entretien et de curage dont l´utilisationest prévue.

Les charges et surcharges à adopter ont été indiquées àl´article 1.4 Le cas échéant, les ouvrages sont calculésconformément aux dispositions du fascicule n° 62 Titre I duCCTG.

Lorsque les parois ne sont pas suffisamment étanches, ellespeuvent être revêtues d´un enduit.

Dans le cas d´un ouvrage en béton armé, les hypothèses decalcul en matière de fissuration acceptable en service serontprécisées dans le CCTP.

Une attention particulière doit être apportée à l´étanchéité del´ouvrage en cas de reprise de bétonnage.

Des conditions de raccordement satisfaisantes peuvent êtreobtenues en interposant dans les cheminées des ouvrages, auniveau du raccordement, des manchettes à joints souples, ou desjonctions souples s´emboîtant sur les éléments mâles desdifférents types de tuyaux.

Ces pièces spéciales sont conçues pour assurer une parfaiteétanchéité aux entrées et sorties des ouvrages et la flexibilité deces raccordements. Elles évitent ainsi l´effet de cisaillementconstaté sur les raccordements rigides.

COMMENTAIRES

5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE

5.5.1 : GENERALITES

La canalisation et les ouvrages divers coulés en place sont réalisésconformément aux dessins du projet. Tous ces ouvrages sont calculés pourrésister à la poussée des terres, aux charges et aux surcharges définies àl´article 1.4 et conformes aux prescriptions fonctionnelles définies dansl´annexe 2 du présent fascicule.

Le radier des ouvrages est en béton mis en place par vibration interne,d´épaisseur minimale 0,15 m., armé s´il y a lieu, auquel cas son épaisseur peutêtre diminuée sans être en aucun point inférieure à 0,10 m.

Les parois des ouvrages sont étanches et, à l´intérieur, dans un état desurface convenable pour l´utilisation. Si nécessaire, les parois sont revêtuesde bagigeons soit en goudron désacidifié, soit en bitume à chaud, soit en uneémulsion non acide de bitume, ou tout produit ayant le même effet.

Les ouvrages doivent être conçus pour permettre le raccordement detuyaux avec la même étanchéité que celle exigée au raccordement des tuyauxentre eux.

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5.5.2 : REGARDS

Ils comprennent :

* l´embase composée:

a) d´un radier en béton armé ou non, mis en place parvibration interne ou vibration des coffrages,

b) d´une cunette,

c) des piédroits arasés à 0,10 m au-dessus de la génératricesupérieure extérieure de la canalisation.

* Eventuellement, une dalle armée de raccordement est scelléesur l´embase. Cette dalle est perçée d´un trou de cheminéeexcentré assurant la descente jusqu´à l´une des plages de lacunette.

* La cheminée verticale de section circulaire ou carrée.

Cette disposition peut être utile lorsque la canalisationprincipale a un diamètre nominal supérieur à 1000.

* Le cas échéant, une dalle réductrice permettant de raccorderla cheminée au dispositif de fermeture.

Des dispositifs spéciaux (paniers ou grilles) peuvent êtreprévus au CCTP pour éviter la chute de matières diverses.

COMMENTAIRES

5.5.2 : REGARDS

Les regards en maçonnerie de blocs sont interdits.

Les épaisseurs minimales de parois sont les suivantes :

- H < 3 m : 0,12 m,

- H ≥ 3 m : 0,15 m.

avec H : Hauteur du remblai.

Des manchettes de raccordement à joints souples, ou s´il n´existe pas demanchettes, des tuyaux courts sont incorporés dans la construction despiédroits de manière à assurer l´étanchéité requise.

La dalle réductrice est en béton armé et ses dimensions calculées pourrésister aux charges indiquées à l´article 1.4.

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Il est recommandé d´utiliser des dalles préfabriquéesprovenant de fabrications contrôlées.

* Le couronnement permettant la fixation et la rehausseéventuelle du dispositif de fermeture.

* Le dispositif de fermeture comportant un cadre et untampon d´obturation.

* et, pour les regards visitables ou occasionnellementvisitables, le dispositif d´accès précisé au CCTP

La définition des regards visitables, occasionnellementvisitables ou non visitables, figure dans la norme NF P 16-100.

5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT

Elles comportent :

* Un radier lisse, présentant une pente dirigée vers lacanalisation d´évacuation s´il y a rejet direct sans décantation, ouune pente dirigée du côté opposé à la canalisation d´évacuations´il y a décantation.

* Des parois verticales.

* Il est indiqué dans le CCTP si la bouche doit être dotée d´uncompartiment de dessablage et de décantation, d´un panieramovible permettant d´arrêter les déchets ou d´un dispositifsiphoïde.

5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT

Les épaisseurs minimales des parois sont de 0,12 m.

COMMENTAIRES TEXTE

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Les bouches d´égout munies d´un compartiment dedécantation peuvent être dotées d´un dispositif siphoïde si ellessont équipées d´un by-pass de ventilation débouchant à unehauteur suffisante.

* Un branchement.

Cette prescription est conforme à l´annexe 3 du présentfascicule et à la circulaire INT.77-284 "Instruction techniquerelative aux réseaux d´assainissement des agglomérations".

* Un cadre destiné à supporter le dispositif de couronnementde la bouche.

* Un avaloir latéral et une trappe de visite dans le cas debouches à avaloir, une grille et éventuellement une trappe devisite dans le cas de bouches à grilles. L´avaloir latéral estlibrement ouvert et soigneusement raccordé au trottoir.

Une attention spéciale est portée à la dimension de la sectionaffaiblie dans la partie médiane de l´avaloir, de façon qu´ellepuisse résister aux charges et aux surcharges réglementaires.

COMMENTAIRES

Le diamètre du branchement est au moins égal à 0,30 m.

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Page 109: Fascicule N°70

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5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES

CHAPES ET ENDUITS

Sont identifiés dans le CCTP les ouvrages qui doivent donnerlieu à justification suivant les autres fascicules du C.C.T.G.

Il s´agit des fascicules :

* N° 62 : Conception et calcul des ouvrages et constructionsen béton armé ou précontraint.

* N° 63 : Confection et mise en oeuvre des bétons non armés -Confection des mortiers.

* N° 65 : Exécution des ouvrages de Génie civil en béton arméou précontraint.

Le cas échéant, les ouvrages en béton précontraint éventuelsseront justifiés conformément à la réglementation en vigueur.

Il est recommandé pour la construction des canalisations etouvrages courants d´utiliser du béton prêt à l´emploi préparé enusine, ou en centrale à béton.

COMMENTAIRES

5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES CHAPES ET ENDUITS

La fabrication et la mise en oeuvre des mortiers et bétons non armés,l´exécution des ouvrages en béton armé sont réalisés suivant les dispositionsdes fascicules du C.C.T.G. relatifs à ces travaux.

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Page 110: Fascicule N°70

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5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE

Le CCTP doit préciser si les canalisations coulées en placesont en béton non armé, armé ou précontraint.

Outre le présent fascicule, il convient de se référer auxfascicules n° 62 et 65 rappelés aux commentaires de l´article5.5.4.

La mise en place du béton entre coffrages et parois de fouillefavorise la tenue de la canalisation et peut diminuer le prix. Mais,lorsque des venues de sables, ou des pertes de laitance dans lescavités du terrain, ou la contamination par le terrain, sont àredouter, les coffrages extérieurs ou des mesures permettantd´éviter ces inconvénients (coffrages glissants, voile plastique,etc...) peuvent être indispensables.

COMMENTAIRES

5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE

Lorsqu´il est fait usage de coffrages souples, ces coffrages sont soumis àl´agrément du maître d´Oeuvre. Il n´est pas admis, pour aucune dimension,de déformation supérieure à 3 pour cent et l´aire de la section de lacanalisation après décoffrage ne doit pas différer de l´aire de la sectionthéorique de plus de 5 pour cent. Il est tenu compte des déformationsprévisibles dans la mise en place des armatures.

La construction des canalisations en béton satisfait sous les tolérancesdéfinies ci-dessus, aux stipulations suivantes :

* Un béton de propreté est exécuté sur toute la largeur de la tranchée.

* Les coffrages sont dans un état permettant de satisfaire aux spécificationsci-après.

La surface intérieure doit être lisse. Les défauts de régularité de cettesurface ne peuvent être admis que dans la mesure où il s´agit seulementd´irrégularités accidentelles et locales ne pouvant nuire à la qualité del´ouvrage. Aucune réparation de tels défauts ne doit être faite sansl´autorisation préalable du maître d´Oeuvre.

Les coffrages sont calés à leur niveau et lestés ou bloqués de manière àéviter le soulèvement ou déplacement en cours de bétonnage.

Dans le cas où le radier et les piédroits sont réalisés distinctement, lecoffrage de ceux-ci et de la voûte s´ajuste sur la partie déjà coulée pour qu´iln´y ait aucune perte de laitance au niveau des reprises.

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Il convient de tenir compte de procédés d´exécution, et del´épaisseur du coffrage extérieur pour la largeur de la tranchéelors des calculs de stabilité, et de prévoir des précautionsspéciales pour le remblai (remblai noyé en sable par exemple).

5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX

5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE

Les travaux exécutés par fonçage doivent l´être par desentreprises spécialisées et équipées.

Les sujétions particulières qui pourraient limiter les efforts depoussées (présence de canalisations, etc..) doivent être préciséesdans le CCTP.

En cas de présence d´eau et/ou de terrains instables le (ou les)mode(s) de traitement les plus appropriés doivent être précisésdans le CCTP : rabattement de nappes, traitement de sols,confinement du front de taille ...

Les sondages devront être plus rapprochés que ceux prévuspour l´exécution en tranchées afin de pouvoir apprécierl´importance des difficultés, et d´autant plus rapprochés que leterrain est supposé hétérogène.

COMMENTAIRES

Sauf accord du maître d´Oeuvre, le béton est coulé entre le coffrageintérieur et les parois latérales de la fouille à l´aide de goulottes de manière àéviter toute ségrégation; il est mis en place de part et d´autre de l´axelongitudinal de l´ouvrage, il est vibré dans la masse.

Les canalisations construites en place peuvent pour la rapidité del´exécution, comporter des éléments préfabriqués (dalles, prédalles): aprèsassemblage, elles doivent répondre aux prescriptions ci-dessus.

5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX

5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE

L´entrepreneur soumet au maître d´Oeuvre le programme de travail assortides plans et notes de calculs nécessaires.

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Page 112: Fascicule N°70

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Ces plans comportent en particulier :

* L´implantation des puits d´entrée et de sortie.

* Le plan d´utilisation des sols en surface pendant la durée destravaux.

* Les détails de raccordement des éléments de canalisations.

* Après fonçage et avant exécution des regards, les plansd´exécution de ces derniers.

Certains fabricants produisent des tuyaux susceptibles d´êtreutilisés au fonçage. Ces tuyaux doivent satisfaire aux essais derésistance à la rupture et aux essais d´étanchéité.

COMMENTAIRES

L´entrepreneur approvisionne les tuyaux adaptés aux conditions defonçage tenant compte des résultats des sondages, et des sujétions attendues.

Les puits d´entrée sont conçus et dimensionnés de manière à permettretoutes les opérations de fonçage dans de bonnes conditions de sécurité et deprécision :

- ils sont blindés eu égard à la nature du terrain et à leur profondeur,

- le dispositif de butée est conçu pour répartir sur le terrain les efforts depoussée.

- l´appareillage de nivellement est fixé sur un socle stable.

La poussée est répartie d´une manière uniforme sur le pourtour du dernierélément de tuyau introduit.

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A défaut d´essai spécifique, les fabricants de tuyaux en bétonou en fibre-ciment admettent que la poussée maximale Pexprimée en newtons que peuvent supporter les tuyaux aufonçage est comprise entre :

P = 7 π (Di + e) e et P = 9 π (Di + e) e, formules dans lesquelles:Di est le diamètre intérieur du tuyau en mm.e est l´épaisseur minimale de la paroi du tuyau en mm.

En ce qui concerne les canalisations en fonte ductile, saufspécification spéciale du fabricant, la poussée maximale estdonnée par la formule :

P = 150 π (De - e) e P en NewtonsDe : Diamètre extérieur en mme : Epaisseur mini en mm

En outre, la déviation angulaire, au droit du joint entre deuxtuyaux, qui s´accomode de cet effort de poussée, ne doit pasexcéder la valeur suivante :

α max = 20

Di

α max exprimé en radians.

Dans tous les cas, les conditions d´exécution des travauxdoivent être connues du fabricant des tuyaux et son avisrecherché sur la poussée de fonçage admissible.

COMMENTAIRES

Les écarts en plan et en altitude de l´axe du tuyau à l´axe théorique restenten tout point inférieurs à une valeur qui, sauf stipulations différentes dumarché, est de 0,05 m.

Les travaux sont conduits de manière qu´aucune poussée soit exercée surles canalisations ou ouvrages existants.

Des injections de blocage, indépendantes de celles que l´entrepreneuraurait pu juger utile de faire pour améliorer le glissement des tuyaux dans lesol, sont faites en fin de chantier pour stabiliser le terrain traversé et enrépartir les efforts sur les tuyaux. Sauf accord du maître d´Oeuvre, la pressiond´injection doit rester inférieure à 0,1 MPa, mesurée au point d´injection surle tuyau.

La note de calculs établie par l´entrepreneur, précise :

- le ou les procédé(s) de travail, avec indication des matériels mis enoeuvre,

- la valeur maximale de la poussée admise par les éléments,

- les longueurs maximales des tronçons entre stations intermédiaires et lenombre de celles-ci,

- la déviation angulaire maximale d´un élément à l´autre.

Les emplacements ou parties des puits qui n´auraient pas été utilisés à laconstruction de regards de visites sont remblayés dans les conditions prévuesà l´article 5.8.

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5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE

Ce mode de mise en oeuvre ne permet pas d´assurer une grandeprécision sur la valeur de la pente à obtenir, ainsi que sur le tracéen plan.

Si, lors de la consultation, l´exécution par forage peut êtreenvisagée, les sondages devront tendre à déceler parmi lessujétions susceptibles de limiter la poussée, la présence de blocsde la grosseur du pas de la tarière (soit environ 40 pour cent dudiamètre nominal). La présence de tels blocs peut obligerl´entrepreneur à forer pour un tuyau de diamètre supérieur à celuiprévu.

Dans les terrains meubles et homogènes, la mise en place dutuyau ou de la gaine peut être effectuée au moyen de la fusée, dumarteau, de battage de tubes ou du pousse-tube à mandrin.

COMMENTAIRES

5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE

Les puits d´entrée sont conçus et dimensionnés de manière à permettretoutes les opérations de forage dans de bonnes conditions de sécurité et deprécision :

- ils sont blindés eu égard à la nature du terrain et à leur profondeur,

- le dispositif de butée est conçu pour répartir sur le terrain les efforts depoussée.

Si compte tenu de l´imprécision de la mise en place des tuyaux par forage,de la tolérance qui peut être admise sur le profil en long et de l´emplacementdes travaux, il y a lieu de mettre en place une gaine permettant le passage dutuyau à la cote prévue, le vide entre le tuyau définitif et la gaine est injecté aumortier de ciment.

L´entrepreneur soumet au maître d´Oeuvre le programme de travail assortides plans nécessaires.

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5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION

Les supports adaptés (berceaux, corbeaux, tasseaux,...) et lescolliers doivent être choisis et dimensionnés en fonction descaractéristiques et de la nature des tuyaux à poser.

En outre, le CCTP doit préciser les dispositions particulièrespour protéger les éléments de canalisations des éventuellesagressions de l´environnement ou de celles résultant descaractéristiques du sol en cas de contact direct ou indirect avecce dernier.

Si nécessaire, les pièces métalliques, telles que colliers,consoles, ancrages, etc. reçoivent avant la pose des élémentsdont elles assurent le maintien un revêtement protecteur.

La nature du système de protection des pièces de fixation doitêtre précisée dans le CCTP.

COMMENTAIRES

5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION

Quand les éléments sont placés sur un plancher, dans une galerie ou encaniveau ou en élévation, ils reposent sur des supports adaptés; ils sont enoutre, s´il y a lieu, retenus par des colliers. Dans le cas où il a été reconnunécessaire d´assurer par des ancrages la stabilité d´un élément, l´entrepreneurse conforme pour la disposition des ceintures, arcs boutants ou autresorganes et pour le scellement de leurs extrémités dans les massifs de butée,aux dispositions du projet et s´il y a lieu, à celles des dossiers d´exécution.

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Le cas échéant, le CCTP doit préciser les conditions decalorifugeage des conduites et appareils placés en élévation ou engalerie.

Celles-ci doivent permettre d´assurer un calorifugeagecontinu, revêtu d´une enveloppe protectrice et maintenusolidement.

L´entrepreneur doit avoir soumis à l´acceptation du maîtred´Oeuvre un échantillon du calorifugeage proposé et son mode demise en place ou de fixation, et en avoir justifié ses qualitésd´imputrescibilité, d´isolation thermique, de résistancemécanique et de durabilité.

Des canalisations pré-isolées en usine sont fournies parcertains fabricants.

Dans le cas de canalisations calorifugées exposées auxintempéries ou à certains risques de dégradation, il peut êtreprescrit dans le CCTP une protection complémentaireconstituée, selon l´emplacement de la canalisation, d´un enduitspécial, d´une gaine...

5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS

5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES

CANALISATIONS

Les raccords des branchements sur les canalisationsprincipales sont des points très sensibles du réseau où ils risquentde provoquer des infiltrations ou fuites génératrices d´importantsdésordres. Aussi, un soin particulier doit-il être porté à la posedes dispositifs de raccordement.

COMMENTAIRES

5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS

5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES CANALISATIONS

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Les culottes de raccordement sont constituées autant quepossible du même matériau que la canalisation principale.

La longueur utile de la tulipe est limitée à 0,25 m pourpermettre le lissage à l´intérieur de la canalisation principale.

5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS

Les branchements comprennent, de l´aval vers l´amont :

* un dispositif de raccordement de la canalisation debranchement à la canalisation générale;

*la canalisation de branchement proprement dite;

* éventuellement, un regard collecteur de branchements;

* la boîte de branchement.

Les branchements à exécuter et leur implantation sont préciséspar le maître d´Oeuvre au moment du piquetage des ouvrages.

Autant que possible, le regard de façade est placé sur ledomaine public et à sa limite.

COMMENTAIRES

Les culottes sont posées en même temps que la canalisation principale.

Les raccords de piquage et la tulipe de branchement sont posés sur laconduite en place et nécessitent le percement de celle-ci selon lesprescriptions décrites à l´article 5.7.2.1.

La tulipe de branchement sur collecteur en place est constituée :

- soit d´une coupe de tuyau d´une longueur utile maximale de 0,25 m avecson emboiture,

- soit d´une coupe lisse de tuyau d´une longueur utile maximale de 0,25 met d´un manchon d´assemblage constitué du même matériau et de diamètrecorrespondant.

5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS

Tout branchement pénétrant est interdit.

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5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT

COMMENTAIRES

5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT

Les raccordements sont obligatoirement de l´un des types suivants :

* sur regards visitables ou occasionnellement visitables;

* sur regards non visitables;

* sur culottes mises en places en même temps que la canalisationprincipale;

* sur raccord de piquage;

* par tulipe de branchement, sur collecteur en place.

Dans le cas de mise en place de culottes ou dans le cas de piquage, leséléments doivent être conformes aux prescriptions de l´annexe 2 du présentfascicule.

Dans le cas des raccordements sur canalisations en place par raccord depiquage ou tulipe de branchement, le percement de la canalisation est réalisésans percussion par découpe mécanique circulaire avec des outils bienaffûtés. La coupe est nette, lisse et sans fissuration. Après nettoyage soigné dela canalisation principale, selon le cas :

- le raccord de piquage est fixé sur la canalisation principale par collageou par mortier adhésif ou par tout autre moyen assurant l´étanchéité,

- ou la tulipe est scellée de manière qu´il n´y ait aucune saillie à l´intérieurde la canalisation principale et que l´étanchéité soit assurée.

Les raccordements soit par raccord de piquage, soit par tulipe debranchement sur une canalisation visitable sont effectués avec une différencede niveau entre le fil d´eau de la canalisation et le fil d´eau du branchementcomprise entre 0,20 m et 0,30 m.

TEXTE

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5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT

Le ou les types de tuyaux à utiliser pour les branchements sontprécisés dans le CCTP.

En application de la circulaire INT 77-284 (JO du 22 juin 1977)les branchements gravitaires ne doivent pas être réalisés endiamètre nominal inférieur à 150. Toutefois lorsque lacanalisation principale existante a un diamètre nominal de 150,celui du branchement peut être de 125 ou de 100.

Si le tracé n´est pas rectiligne, ou si la longueur dépasse 35 m,des regards intermédiaires sont nécessaires.

Il est souhaitable que la pente du branchement ne soit pasinférieure à 0,03.

5.8 : REMBLAIEMENT

COMMENTAIRES

5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT

Les canalisations de branchement ont un diamètre inférieur à celui de lacanalisation principale à laquelle elles se raccordent et, sauf à prévoir desregards intermédiaires, elles ont un tracé rectiligne.

5.8 : REMBLAIEMENT

Après pose des tuyaux et autres éléments ou réalisation des ouvrages coulésen place, le remblaiement est entrepris suivant les modalités indiquées ci-après.

On distingue dans le remblaiement :

- l´enrobage de la canalisation constitué :

* du lit de pose (voir article 5.4.3.1.),

* de l´assise,

* du remblai de protection latéral,

* et du remblai de protection supérieur,

- le remblai proprement dit

TEXTE

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95

Page 120: Fascicule N°70

96

L´exécution de l´enrobage conditionne la bonne tenue destuyaux.

Dans certains cas, certaines parties de l´enrobage peuvent êtresupprimées, confondues ou modifiées, ainsi par exemple :

- certains tuyaux comportant un ou des appuis incorporéspeuvent autoriser la suppression de l´assise et l´exécution directedes remblais de protection,

- en cas d´assise en béton ou graves traitées, elle peut êtrearasée à une cote différente de celle de l´axe de la canalisation. Ilen est tenu compte dans la détermination de la résistance dutuyau,

- dans le cas de petits diamètres, assise et remblais deprotection peuvent éventuellement être réalisés ensemble en uneseule fois.

La limite maximale de l´épaisseur d´une couche compactée estdifficile à fixer a priori tant elle est dépendante :

* de la nature du remblai,

* de la nature de la canalisation,

* des moyens mis en oeuvre pour le compactage.

Habituellement, cette limite varie entre 0,30 m et 0,60 m.

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 121: Fascicule N°70

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5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION

Les précautions prises pour l´exécution de l´assise et duremblai de protection correspondent aux hypothèses retenuespour le choix des tuyaux dans le chapitre III du présent fascicule.Ces précautions sont justifiées pour la bonne conservation desouvrages.

Si le matériau de remblai s´y prête et si la nature du terrain lepermet, la mise en place complète de l´assise et des remblais deprotection peut être réalisée hydrauliquement, mais en une seulefois.

5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE

Ces cas particuliers sont, par exemple, l´absence decompactage avec des moyens appropriés, l´assise à l´aide de sol-ciment, béton maigre, grave-ciment.

COMMENTAIRES

5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION

L´exécution de l´assise et des remblais de protection est effectuée avec tousmatériaux (sable, gravier, tout venant, ) agréés par le maître d´Oeuvre,compatibles avec les caractéristiques des tuyaux.

Si la réutilisation des déblais est prévue au CCTP, ils sont purgés de touséléments susceptibles de porter atteinte aux canalisations et à leur aptitude aucompactage.

5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE

Sauf cas particuliers indiqués dans le CCTP, au-dessus du lit de pose etjusqu´à la hauteur de l´axe de la canalisation, le matériau de remblai estpoussé sous les flancs de la canalisation et compacté de façon à éviter toutmouvement de celle-ci et à lui constituer l´assise prévue.

Afin d´assurer à la canalisation une assise qui ne sera pas décomprimée parla suite, il convient de réaliser l´assise après relevage partiel des blindages,s´ils existent.

Si l´assise peut être amenée à une décompression, le maître d´Oeuvreapprécie l´importance de cette décompression et en tient compte en fonctionde la résistance des tuyaux pour adapter éventuellement le choix desmatériaux constitutifs de l´assise.

TEXTE

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Page 122: Fascicule N°70

98

Cette situation peut se produire par exemple, en cas demauvaise tenue du terrain et/ou lorsque les blindages ne peuventêtre relevés partiellement.

Pour apprécier le degré de décompression de l´assise, ilconvient notamment de prendre en compte la nature du terrain etcelle des blindages (épaisseur, profil, ...) : plus un blindage estépais ou de profil contourné, plus le risque de décompression estimportant.

5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION

5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS

DIAMETRES

Ces dispositions ont pour but d´éviter la remontée des tuyauxlors du compactage.

On peut admettre, à condition de disposer de moyens decompactage adaptés et que le terrain s´y prête, les limites ci-dessous pour les canalisations de petits diamètres :

- 200 mm pour les tuyaux flexibles,

- 300 mm pour les tuyaux rigides.

COMMENTAIRES

5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION

Au-dessus de l´assise, le remblai et son compactage sont poursuivis, parcouches successives, symétriquement puis uniformément, jusqu´à unehauteur d´au moins 0,10 m au-dessus de la génératrice supérieure del´assemblage (manchon, collerette,...), de façon à parfaire l´enrobage.

5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS DIAMETRES

Sauf dispositions contraires dans le CCTP, pour les canalisations de petitsdiamètres, l´assise et le remblai de protection sont réalisés en une seule fois.

TEXTE

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Page 123: Fascicule N°70

99

5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT

5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE

CULTURE

Dans les terrains libres ou de culture, où des dommagesrésultant d´une décompression des terrains est peu à craindre, ilest possible d´être moins exigeant sur le compactage de ceremblai et de se contenter d´un léger damage.

Au cas où des engins agricoles de masse élevée circuleraientsur certaines sections, il pourra être opportun que soientimposées sur ces sections, dans le CCTP, l´application desstipulations de l´article 5.8.2.2.

COMMENTAIRES

5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT

5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE CULTURE

En terrain libre ou de culture, à partir de la hauteur visée en 5.8.1.2, leremblai est poursuivi à l´aide d´engins mécaniques avec la terre des déblais.Cette terre est répandue par couches successives et régulières, et elle estlégèrement damée.

Les blocs de roche, gravois, débris végétaux ou animaux sont triés etexclus des terres ou matériaux destinés au remblaiement. La reconstitutiondes espaces verts ou prairies est réalisée avec la terre végétale, préalablement,mise en cordon lors des déblais ou par mise en place des mottes de gazon,lorsque le découpage et la mise en dépôt sont prévus au CCTP.

TEXTE

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100

5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT

PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS

Un remblai mal exécuté entraîne la décompression du terraince qui peut causer des dommages aux immeubles riverains, unegêne aux usagers de la voirie, éventuellement des accidents, etdes dépenses de remise en état importantes. Ces dangersjustifient les exigences relatives aux compactages, et dans lessituations défavorables, l´abandon des blindages.

Il est recommandé au maître d´Oeuvre :

- de rechercher avant les travaux, en liaison avec les servicesgestionnaires de la voirie, par détermination de l´OptimumPROCTOR sur les échantillons de sols fournis par les sondagesvisés aux commentaires de l´article 4.1, les sections danslesquelles le remblai risque de nécessiter le traitement ou leremplacement des déblais, de façon à chiffrer correctement lemontant des travaux.

- d´informer l´entrepreneur du contenu des autorisations devoirie.

Le degré de compacité doit être fixé dans le CCTP.

S´il n´est pas possible d´atteindre le degré de compacitésouhaité, même après correction des déblais, le maître d´Oeuvrerecherche, en liaison avec les services gestionnaires de la voirie,toute solution permettant d´éviter l´élimination totale desdéblais.

Les exigences sur le compactage sont d´autant plus strictes quela voie est fortement circulée ou qu´elle se trouve en zoneurbanisée.

COMMENTAIRES

5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES

CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS

Lorsque la canalisation est placée sous voirie, le remblai au-dessus de lahauteur visée à l´article 5.8.1.2 peut être poursuivi avec la terre des déblais, àl´aide d´engins mécaniques. Cette terre est répandue par couches successives,régulières et compactées.

L´entrepreneur trie et enlève, s´il y a lieu, les blocs de roches, gravois,débris végétaux ou animaux... qui ne doivent pas être enfouis dans lesfouilles.

L´épaisseur des couches et les modalités du compactage sont telles que ledegré de compacité soit atteint.

Dans le cas où il n´est pas possible d´obtenir la compacité recherchée,l´entrepreneur se conforme aux instructions du maître d´Oeuvre (traitementou substitution des sols...)

TEXTE

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Page 125: Fascicule N°70

101

Les éboulements et les surlargeurs éventuellement causées parun enlèvement prématuré du blindage avec remblai, peuvententraîner des charges supplémentaires pour la canalisation.

L´enlèvement du blindage au fur-et-à-mesure du remblai estsouhaitable pour éviter la décompression des terrains quirésulterait d´un enlèvement brutal après le remblai total.Toutefois, cette opération est toujours difficile, elle peut mêmeêtre impossible dans le cas de tranchées profondes et aveccertains types de blindages. Dans ce cas, le coût de l´opérationdoit être pris en considération pour déterminer s´il n´est paspréférable d´abandonner les blindages.

Le remblai est arrêté à la cote fixée dans le CCTP ou dans lesautorisations de voirie pour la reconstitution de la voirie etpoursuivi dans les conditions fixées par ces textes de façon àrétablir provisoirement la chaussée, les trottoirs et lesaccotements.

5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES

5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE

Le maître d´Oeuvre doit s´assurer, au début du chantier quel´entrepreneur dispose des moyens de compactage convenables.

Suivant le cas, il pourra être utilisé comme engins decompactage : des pilonneuses vibrantes, des plaques vibrantes,des rouleaux vibrants,...

Certains de ces matériels nécessitent la vérification préalablede la capacité de résistance du fond de la tranchée, du lit de poseet de la canalisation.

COMMENTAIRES

Les dispositifs de blindage sont enlevés au fur et à mesure de la progressiondu remblai.

A tout moment, l´écoulement des eaux de ruissellement est assuré ; lessaignées sont maintenues, les caniveaux et les rives de chaussée sont nettoyésde toute boue.

5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES

Lorsque le remblaiement est exécuté hydrauliquement, l´ensemble desphases décrites à l´article 5.8 est réalisé en une seule fois, et en aucun cas, au-dessus d´un remblai compacté mécaniquement.

5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE

Un essai préalable est effectué contradictoirement entre le maître d´Oeuvreet l´entrepreneur avec les matériels dont dispose l´entreprise. Au cours de cetessai, l´épaisseur des couches et le nombre de passes des engins sontdéterminés pour assurer le degré de compacité recherché.

L´épaisseur des couches et la cadence de mise en oeuvre sont cellesretenues au cours des essais.

TEXTE

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Page 126: Fascicule N°70

102

5.8.5 : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS

Les obstacles sont par exemple : branchement pénétrant,garniture d´étanchéité mal posée, outillage, ....

La définition de canalisations visitables peut être fixée paraccord entre le maître d´Oeuvre et l´entrepreneur.

L´interprétation des informations télévisuelles peut êtredélicate et nécessite un opérateur qualifié et expérimenté.

5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT

5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET

ACCOTEMENTS PROVISOIRES

Il y a intérêt :

. à limiter le plus possible, voire à supprimer, le délai séparantle rétablissement provisoire et la réfection définitive deschaussées ;

. à appliquer des restrictions appropriées à la circulationjusqu´à réfection définitive.

Si la réfection définitive est exclue du marché, le C.C.A.P.indique par qui et quand elle est effectuée. Le bordereau des prixfixe la rémunération éventuelle de l´entrepreneur pendant le délaioù il a la charge de l´entretien.

L´urgence et le péril peuvent être constatés par le maîtred´Oeuvre, les services gestionnaires de la voirie, les maires, lesservices de police ou de gendarmerie.

COMMENTAIRES

5.8.5 : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS

La continuité, la régularité du fil d´eau, la déviation angulaire ainsi quel´absence d´obstacle sont examinées et, d´une manière générale, sont déceléestoutes anomalies.

Dans le cas de canalisations visitables, cet examen est réalisé visuellement.

Dans le cas contraire, tout ou partie de ce contrôle est réalisé à l´aide d´unsystème télévisuel, à la charge de l´entrepreneur.

5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT

5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS

PROVISOIRES

L´entrepreneur entretient les chaussées, trottoirs et accotements rétablisprovisoirement, maintient et entretient la signalisation jusqu´à la réfectiondéfinitive ou jusqu´à la réception.

Faute par l´entrepreneur d´assurer convenablement l´entretien provisoireet notamment les réparations consécutives aux tassements éventuels destranchées et aux dégradations de leurs abords, il y est pourvu à ses frais et,sauf cas d´urgence ou de péril, après mise en demeure.

TEXTE

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Page 127: Fascicule N°70

103

5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS

ET ACCOTEMENTS

Pour chacune des voies intéressées, les conditions techniquesde la dite réfection doivent être précisées dans le CCTP, enconformité avec les règlements de voirie.

5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES

Il est recommandé pour éviter toute contestation ultérieure, deprocéder contradictoirement, avec les propriétaires intéressés, àun constat des lieux et au besoin à un état exact des limitesséparatives des propriétés, en faisant appel, s´il est nécessaire, àun homme de l´art.

COMMENTAIRES

5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET

ACCOTEMENTS

La réfection définitive a pour but de rétablir les revêtements des chaussées,trottoirs et accotements. Elle est exécutée suivant les règlements de voirie.

5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES

Avant l´achèvement des travaux, il est procédé à la remise en état du sol etles clôtures déposées sont reconstituées dans un état au moins équivalent àleur état initial.

TEXTE

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Page 128: Fascicule N°70

104

CHAPITRE VI : CONDITIONS DE RECEPTION

6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION

6.1.1 : GENERALITES

Ce délai de vingt jours peut être réduit dans les documentsparticuliers, en raison des troubles susceptibles d´être apportés àla circulation en raison de l´existence du chantier.

COMMENTAIRES

6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION

6.1.1 : GENERALITES

Vingt jours ouvrés au moins avant de procéder à un examen préalable à laréception, l´entrepreneur prévient le maître d´Oeuvre de la date et de l´heureenvisagées. En l´absence du maître d´Oeuvre, l´entrepreneur procèdenéanmoins à l´examen et l´informe des résultats.

Les examens font l´objet de procès-verbaux contresignés par le maîtred´Oeuvre.

Dans ces procès-verbaux figurent notamment les observations relatives :

- aux types d´examens réalisés tronçon par tronçon- au respect des niveaux et des cotes des ouvrages,- aux conditions d´implantation, de pose et de conformité des canalisations etautres

éléments de réseaux,- au compactage,- aux constatations résultant de l´inspection visuelle ou télévisuelle,- à l´étanchéité- à l´écoulement,- aux remises en état des lieux.

TEXTE

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Page 129: Fascicule N°70

105

6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE

Ces exigences sont le plus souvent données par référence à unpourcentage de l´Optimum Proctor Normal et peuventconcerner :

- l´enrobage de la canalisation- et/ou le remblai proprement dit.

Des essais sont à effectuer dans la zone d´enrobage lorsque ledegré de compacité de cette zone est pris en compte dans lecalcul du comportement mécanique des tuyaux (voir chapitre 3)

Le nombre des emplacements où les essais sont effectués doitêtre fixé dans le CCTP.

Des essais sont à effectuer à une profondeur de 0,50 m au-dessous de la couche de fondation ou du sol fini, s´il estnécessaire de vérifier le compactage du remblai proprement dit.

Des essais peuvent être effectués à une profondeur différentede celles indiquées ci-dessus, et variable en fonction de celle del´ouvrage.

Les modalités d´acceptation des résultats et les conditions deréalisation de contre-épreuves doivent être fixées dans le CCTPToutefois, si pour obtenir la compacité convenablel´entrepreneur est conduit à extraire le remblai préalablement misen oeuvre, les dépenses d´extraction, de remise en place et lesvérifications des remblais nouvellement mis en oeuvre sont à sacharge.

COMMENTAIRES

6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE

Dans le cas où des exigences de compacité du remblai sont fixées dans leCCTP, la régularité de la mise en oeuvre des remblais et leur compacité sontvérifiées par un laboratoire agréé par le maître d´Oeuvre.

Il est procédé aux essais lorsque la totalité ou une partie seulement dulinéaire des tranchées est complètement remblayée, et avant la réfection deschaussées, trottoirs et accotements.

TEXTE

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Page 130: Fascicule N°70

106

6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU

6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES

L´entrepreneur prend les dispositions utiles pour réaliser oufaire réaliser les épreuves avec le personnel, le matériel et lesfournitures nécessaires.

Ces prescriptions ne doivent cependant pas faire obstacle àl´utilisation d´autres procédures qui apparaîtraient mieuxadaptées aux conditions locales, notamment en milieu urbaindense, dans le cas de canalisation de grand diamètre ou enprésence d´une nappe fluctuante.

Par tronçon, on entend :

a) soit un tronçon de conduite et son regard amont ;

b) soit une conduite et le ou les branchements qui s´yraccordent ;

c) soit un tronçon de conduite et son regard amont plusbranchement(s)

d) soit un tronçon de conduite et son regard amont plusbranchement(s) s´évacuant dans le regard amont ;

e) soit un regard seul plus les branchements qui s´y écoulent ;

f) soit la conduite seule ;

g) soit la conduite munie d´un té hermétique traversant desregards visitables.

COMMENTAIRES

6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU

6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES

Les épreuves d´étanchéité sont toujours exécutées après vérification desniveaux et des cotes des ouvrages, après remblai total des fouilles.

Les épreuves d´étanchéité sont réalisées, après accord entre le maîtred´Oeuvre et l´entrepreneur, par tronçon de réseau, sur la totalité des élémentspris ensemble ou séparément.

Chaque tronçon est obturé à ses extrémités aval et amont.

TEXTE

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Page 131: Fascicule N°70

107

6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL

INFERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE

NAPPE PERMANENTE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICESUPERIEURE DE LA CANALISATION

6.1.3.2.1 : IMPREGNATION

Ce cas particulier peut se rencontrer sur des canalisations àtrès forte pente.

COMMENTAIRES

6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A

1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA

CANALISATION

6.1.3.2.1 : IMPREGNATION

Les conduites, regards et branchements étant obturés, comme il est dit àl´article 6.1.3.1., les ouvrages sont remplis d´eau à hauteur :

- du dessus du tampon du regard amont,- ou à une hauteur inférieure si ce remplissage entraîne une mise en charge desouvrages supérieure à 0,04 MPa. La pression de 0,04 MPa (4 m de colonned´eau) est mesurée à partir du radier de l´extrémité amont du tronçon àéprouver.

En cas de tronçon essayé sans regard, la pression d´épreuve est établie à0,04 MPa (4 m de colonne d´eau) au radier de l´extrémité amont du tronçon.

En aucun cas, la pression à l´extrémité aval du tronçon à essayer nedépasse 0,1 MPa (10 m de colonne d´eau).

Sauf dispositions contraires, compte tenu des composants des matériaux,les délais d´imprégnation sont les suivants :

. Béton : 24 heures

. Grès : 1 heure

. Amiante-ciment : 1 heure

. PVC : 1 heure

. Fonte : 1 heure.

Après les délais d´imprégnation indiqués pour les divers matériaux, lesniveaux primitifs sont rétablis par un apport d´eau.

TEXTE

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Page 132: Fascicule N°70

108

6.1.3.2.2 : ESSAI

COMMENTAIRES

6.1.3.2.2 : ESSAI

La durée de l´essai est de 30 minutes après le délai d´imprégnation etrétablissement de la hauteur d´eau si nécessaire. Passé ce délai, le volumed´eau d´appoint nécessaire pour rétablir le niveau initial est mesuré. Suivantla nature du matériau employé, ce volume d´appoint est inférieur à la valeurfigurant dans le tableau ci-dessous :

TEXTE

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Page 133: Fascicule N°70

109

Les quantités d´eau indiquées ci-contre n´ont de valeur quedans les conditions d´épreuve et ne doivent pas être interprétéescomme des débits de fuite en fonctionnement normal.

Pour information, les valeurs exprimées ci-contre conduisentpour les tuyaux actuellement certifiés, aux quantités d´eausuivantes :

COMMENTAIRES TEXTE

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Page 134: Fascicule N°70

110

6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL

INFERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTESITUEE A PLUS DE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE

SUPERIEURE DE LA CANALISATION

6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINALSUPERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE

NAPPE PERMANENTE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE

SUPERIEURE DE LA CANALISATION

Dans certains cas particulier, cet essai peut s´appliquer à descanalisations de diamètre nominal inférieur à 1200.

COMMENTAIRES

6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A

1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE SITUEE A PLUS DE

0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION

Les essais sont réalisés dans les conditions suivantes :

L´apparition d´écoulements éventuels en provenance de la nappe estobservée. L´essai est satisfaisant si l´ écoulement mesuré à l´aval est inférieuraux valeurs fixées à l´article 6.1.3.2.2.

6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL SUPERIEUR A1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTESITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA

CANALISATION

Les essais sont réalisés comme décrit à l´article 6.1.4.2. après un examenvisuel du tronçon. Toutefois, si le maître d´Oeuvre le prévoit, les essaispeuvent également être réalisés dans les conditions suivantes :

Les regards sont isolés par obturation amont et aval et essayés commedécrit à l´article 6.1.3.2.

Les assemblages sont essayés à l´aide d´un appareillage approprié à lapression de 0,04 MPa (4 m de colonne d´eau).

La durée de l´essai est de 30 minutes sans respecter le délai d´imprégnation.Pendant ce temps, on mesure le volume d´eau nécessaire à maintenir lapression. Ce volume ne doit pas être supérieur à celui fixé à l´article 6.1.3.2.2.pour 1 m de canalisation, suivant la nature du matériau employé.

TEXTE

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Page 135: Fascicule N°70

111

6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL

EGAL OU SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE

SITUEE A PLUS DE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE

SUPERIEURE DE LA CANALISATION

6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT

6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL EGAL OU

SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SITUEE A PLUS DE 0,50

M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION

Les essais sont réalisés dans les mêmes conditions que celles décrites dansl´article 6.1.3.3. après un examen visuel du tronçon.

6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT

Le bon écoulement est vérifié visuellement, après l´épreuve à l´eau, aumoment de la vidange des ouvrages essayés.

Dans le cas où la canalisation est située dans la nappe phréatique onverse une quantité d´eau limitée depuis l´extrémité amont, afin de s´assurer dubon écoulement.

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Page 136: Fascicule N°70

112

6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR

6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT

Le maître d´Oeuvre a intérêt à remettre à l´entrepreneur lescontrecalques des plans qui lui ont servi à dresser le projet.

COMMENTAIRES

6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR

6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT

Sauf stipulation différente du marché, les dossiers de récolement destravaux, conformes à l´exécution, sont soumis au visa du maître d´Oeuvredans le délai de deux mois à partir de la réception. Si le maître d´Oeuvre ne lesa pas visés ou s´il n´a pas formulé d´observations dans le délai d´un mois aprèsleur remise par l´entrepreneur, les dossiers sont réputés acceptés.

Sauf indication différente du marché, les plans sont établis sur les fonds desplans issus des contrecalques fournis par le maître d´Oeuvre en utilisant lessymboles :- de l´annexe C,- de la norme NF P 02 001.

Les dossiers de récolement comprennent, pliés sous format A4, lesdocuments suivants :

1. Le plan général des réseaux.

2. Les plans de détail des réseaux comportant notamment :. les caractéristiques des tuyaux : sections, nature et classe ;. les regards et ouvrages annexes dûment numérotés avec cote des fils d´eau,

et cote des tampons en système I.G.N. ;. le repérage des ouvrages cachés avec distances à des ouvrages apparents,

les renseignements pour les traversées spéciales ;. les branchements avec leurs caractéristiques.

TEXTE

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Page 137: Fascicule N°70

113

Il est recommandé de fixer au C.C.A.P. une retenue provisoirequi soit très supérieure au montant du prix d´établissement et defourniture des plans (qui est d´environ 0,3 p. 100 du montant destravaux).

6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS

COMMENTAIRES

Dans le cas où l´échelle du fond de plan est inférieure à 1/500, un carnet derepérage est joint aux plans de détail des réseaux.

3. Les profils en long.

4. Les plans, coupes, élévations - les notes de calcul et les coupes détaillées,si elles sont nécessaires - des ouvrages spéciaux, notamment lorsqu´il s´agitdes ouvrages enterrés non visitables, des ouvrages conçus par l´entrepreneuret des ouvrages sous voie publique.

5. Le carnet des branchements, le schéma de repérage de chaquebranchement et son numéro, les caractéristiques du branchement,l´identification de l´immeuble, ainsi que tous les renseignements nonsusceptibles de figurer sur le plan général.

6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS

Sauf stipulation différente dans le CCTP, l´entrepreneur établit et fournitau maître d´Oeuvre les procès-verbaux des essais préalables à la réception decompactage et d´étanchéité.

TEXTE

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ANNEXE N° 1 CONTRACTUELLE AU FASCICULE 70 :

PERFORMANCES APPLICABLES AUX ELEMENTS DU RESEAU AUTRES QUE LES TUYAUX

1. OBJET

La présente annexe au fascicule a pour objet de définir les performances que doivent présenter les éléments du réseau autres que les tuyaux, ainsi que defournir des indications propres à illustrer le respect de ces critères, à partir de spécifications (article 4) et de schémas de principe des principauxouvrages (article 5).

2. TYPES D´OUVRAGES CONCERNES

Les ouvrages suivants sont concernés par la présente annexe :

- dispositifs de fermeture,

- regards visitables ou occasionnellement visitables,

- regards non visitables,

- boîtes de branchement,

- dispositifs de raccordement (raccord de piquage, tulipe de branchement, culotte...),

- bouches d´égout.

Ne sont pas traités dans la présente annexe, les ouvrages spéciaux tels que réservoirs de chasse, chambre de relevage, dessableurs,...

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3. DEFINITIONS DES CRITERES LIES AUX OUVRAGES

Les critères fonctionnels sont les suivants :

3.1.

Garantir l´étanchéité à l´eau de l´intérieur vers l´extérieur du réseau et de l´extérieur vers l´intérieur de celui-ci.

3.2.

Assurer une résistance mécanique suffisante pour supporter les charges statiques ou dynamiques auxquelles ils sont soumis.

3.3.

Présenter des caractéristiques géométriques adaptées aux fonctions auxquelles ils sont destinés (accessibilité, continuité hydraulique, déviationsangulaires, rétention des déchets, entretien du réseau...).

4. SPECIFICATIONS APPLICABLES AUX OUVRAGES

4.1. DISPOSITIFS DE FERMETURES

L´ensemble des ouvrages de couronnement est conforme aux prescriptions de la norme NF P 98 312 (norme européenne EN 124) qui précisenotamment les conditions d´essais permettant de vérifier les spécifications définies en 4.1.2..

Dans tous les cas :

4.1.1.

Pour les réseaux séparatifs, sur les réseaux d´eaux usées, ils présentent une étanchéité aux pénétrations d´eau de ruissellement.

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4.1.2. ILS RESISTENT A UNE CHARGE DE :

- 400 kN sur regards,

- 400 kN pour les grilles de bouches d´égout, sous chaussée,

- 250 kN pour les grilles de bouches d´égout sous chaussée, au niveau du caniveau, jusqu´à 0,5 m au-delà du trottoir (*).

(*) Dans le cas où il est imposé des grilles de 0,5 m de large, il faut une résistance de 400 kN.

4.2. REGARDS VISITABLES OU OCCASIONNELLEMENT VISITABLES

L´ensemble des regards est conforme aux prescriptions de la norme NF P 16 100 qui précise notamment les conditions d´essais permettant de vérifierles spécifications définies en 4.2.1. et 4.2.2.

Dans tous les cas :

4.2.1.

L´élément de fond est étanche sous une pression interne de 0,1 MPa. Les autres éléments constituant le regard sont étanches sous une pression internede 0,05 MPa. Les jonctions avec les tuyaux sont réalisées à l´aide de joints souples.

4.2.2.

Chaque élément vertical résiste à une charge minimale de rupture de 30 kN/m2 pour les matériaux à comportement rigide. Pour les matériaux àcomportement flexible, l´élément présente un module de rigidité minimal de 2 kN/m2.

Les pièces de couronnement, dalles réductrices et les structures d´accueil des dispositifs de fermeture, résistent à 300 kN. En cas d´emploi de matériauxnon portants, une dalle de répartition résistant dans les mêmes conditions est nécessaire.

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4.2.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

4.2.3.1. CARACTERISTIQUES COMMUNES :

* Préservation de la continuité hydraulique :

- hauteur minimale de la cunette :

- angle de raccordement entre collecteur et branchement dans la cunette :

DN branchement ≤ 0,5 DN collecteur : α ≤ 1,57 rd, (α ≤ 90°)

DN branchement > 0,5 DN collecteur : α ≤ 1,18 rd (α ≤ 67° 30).

- Le niveau de la génératrice inférieure du branchement est supérieur à celui de la génératrice inférieure du collecteur.

- Le raccordement dans la cunette présente un profil (ex : pointe de coeur) permettant de faciliter l´écoulement.

- Pente de la banquette : 10 % ± 2 %.

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4.2.3.2. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS VISITABLES :

- Dimension minimale intérieure : 1 000 mm.

- Dimension de l´ouverture d´accès : 600 mm.

- Etre équipés de dispositifs de descente résistant à la flexion, l´arrachement et à la corrosion, sauf dispositions particulières du CCTP.

. Profondeur minimale des échelons : 0,10 m,

. Profondeur maximale des échelons : 0,16 m,

. Largeur minimale des échelons : 0,30 m,

. Distance entre deux échelons : 0,30 m.

4.2.3.3. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS OCCASIONNELLEMENT VISITABLES :

- Dimension minimale intérieure : 800 mm ;

4.3. REGARDS NON VISITABLES ET BOITES DE BRANCHEMENT

L´ensemble de ces éléments est conforme aux prescriptions de la norme NF P 16 100 qui précise notamment les conditions d´essais permettant devérifier les spécifications définies en 4.3.1. et 4.3.2..

Dans tous les cas :

4.3.1.

L´élément de fond est étanche sous une pression interne de 0,1 MPa. Toutefois pour les boîtes de branchement, cette pression est ramenée à 0,04 MPa.Les autres éléments constituant l´ouvrage sont étanches sous une pression interne de 0,03 MPa. Les jonctions avec les tuyaux sont réalisés à l´aide dejoints souples., eux-mêmes étanches sous une pression identique à celle prescrite pour l´ouvrage considérée.

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4.3.2.

Chaque élément vertical résiste à une charge minimale de rupture de 30 kN/m2 pour les matériaux à comportement rigide. Pour les matéri aux àcomportement flexible, l´élément présente un module de rigidité minimal de 2 kN/m2.

4.3.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

4.3.3.1. CARACTERISTIQUES COMMUNES :

* Préservation de la continuité hydraulique :

- hauteur minimale de la cunette :

h = D/3(1 + 1,25 sin β) où β = angle de déviation

- pente minimale de la surface de raccordement : 8 %

- angle de raccordement α entre canalisation principale et branchement :

DN branchement ≤ 150 : α ≤ 1,57 rd (α ≤ 90°)DN branchement > 150 : α ≤ 1,18 rd (α ≤ 67° 30´)

- le raccordement dans la cunette présente un profil (ex : pointe de coeur) permettant de faciliter l´écoulement.

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* Accessibilité :

L´ouvrage est accessible pour permettre le contrôle et l´entretien du réseau. Les ouvrages borgnes sont donc interdits.

4.3.3.2. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS NON VISITABLES :

Dimension minimale intérieure : 400 mm.

4.3.3.3. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX BOITES DE BRANCHEMENT.

- Dimensions minimales intérieures :

Ces dimensions sont fonction de la profondeur de la boîte et de l´usage (repérage du branchement à la surface du sol - contrôle visuel de l´écoulement -entretien par équipements mécaniques ou hydrauliques - surveillance par caméra - obturation pour travaux).

Elles sont toujours supérieures à celle de la canalisation du tuyau de branchement.

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Le tableau ci-après précise en fonction de chacun de ces paramètres les valeurs minimales du diamètre ou du côté du carré :

p = distance entre le fil d´eau et la surface du sol.

Le CCTP peut indiquer d´autres limites que celles du tableau ci-dessus, en fonction des conditions locales d´exploitation.

Par passage direct, on entend le passage de l´effluent en ligne droite depuis l´amont jusqu´à l´aval de la boîte de branchement.

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4.4. DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT

4.4.1.

Le dispositif de raccordement doit présenter la même étanchéité que l´élément de canalisation sur lequel il se raccorde. Il est donc étanche sous unepression interne de 0,1 MPa.

4.4.2.

Le dispositif de raccordement doit présenter une résistance équivalente à celle de la canalisation sur laquelle il est placé. Il résiste donc aux chargesminimales correspondant à la classe de résistance ou de rigidité à laquelle appartiennent les éléments de la canalisation.

4.4.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES.

* Préservation de la continuité hydraulique :

. conditions de raccordement :

DN Branchement 125 ou 150 : DN branchement/DN principal ≤ 0,75

DN Branchement > 150 : DN branchement/DN principal ≤ 0,67

. angles de raccordement :

. Aucun branchement ne pénètre dans la canalisation sur laquelle il se raccorde.

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)

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4.5. BOUCHES D´EGOUT

4.5.1.

Le raccordement de la canalisation d´évacuation sur la bouche d´égout est étanche : il est pourvu de joints d´étanchéité souples eux-mêmes étanchessous une pression interne de 0,04 MPa.

4.5.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

. Collecte en surface des eaux de ruissellement :

.. dimensions de l´avaloir : seront précisées dans le CCTP

.. le profil de la bouche est adapté aux types de bordure et de caniveau sur lesquels elle est placée afin de faciliter la collecte des eaux deruissellement. Ce profil est conforme à une des normes NF P 98 302 ou 304 ou 98 401.

. Rétention des déchets :

.. hauteur minimale entre le fil d´eau de la canalisation d´évacuation et le fond du réservoir de décantation : seront précisées dans le CCTP.

.. profil du fond de la bouche : seront précisées dans le CCTP.

. Evacuation des effluents :

.. diamètre minimal de la canalisation d´évacuation : 300 mm.

5. SCHEMAS DE PRINCIPES

Les quatre fiches suivantes ont pour objet d´illustrer schématiquement les caractéristiques fonctionnelles d´ouvrages traités dans la présente annexe,respectivement aux paragraphes 4.2, 4.3 et 4.4.

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REGARDNON VISITABLE

BOITE DEBRANCHEMENT

A SECTION CIRCULAIRE OU CARREE

Ø 250 à 600

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125DISPOSITIFS

DE

RACCORDEMENT

CULOTTE - RACCORD DE PIQUAGE

TULIPE DE BRANCHEMENT

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REGARD

VISITABLEA SECTION CIRCULAIRE DE DIAMETRE Ø 1000

(avec échelons)pour tuyau de diamètre nominal inférieur ou égal à Ø 800

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REGARDOCCASIONNELLEMENT

VISITABLEA SECTION CIRCULAIRE DE DIAMETRE Ø 800

pour tuyau de diamètre nominal inférieur ou égal à Ø 800

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ANNEXE A NON CONTRACTUELLE

AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 70

PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUESDANS LES PROJETS DE CANALISATIONS D´ASSAINISSEMENT

Dans le chapitre III traitant du dimensionnement des canalisations, le paramètre sol est pris en compte uniquement par les efforts decompression diamétrale qu´il induit sur l´ouvrage. Il s´agit là d´un aspect particulier de l´interaction sol-canalisation.

Le massif de sol qui renferme l´ensemble canalisation, tranchée, lit de pose, peut avoir un comportement dû aux conditions natu relles ou àcelles créées par les travaux de mise en place de la canalisation, qui sont à prendre en compte dans le projet pour que la perennité et le bonfonctionnement ultérieurs de la canalisation soient assurés.

Des enquêtes sur la pathologie des canalisations d´assainissement ont montré que le comportement de sol environnant était très souvent encause, et qu´il était caractérisé par un cetain nombre de mécanismes types examinés au § 2. Ces mécanismes peuvent conduire à des déplacements, desefforts de flexion longitudinale, voire des efforts de compression diamétrale non pris en compte dans les méthodes de calculs c lassiques et provoquerdes désordres importants et un disfonctionnement de la canalisation.

On trouvera ci-après des indications sur ces mécanismes géotechniques et des recommandations permettant d´apporter des solutions aux

différents problèmes posés par le sol lors de l´établissement d´un projet de canalisation.

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1. IMPORTANCE DU PARAMETRE "SOL" VIS-A-VIS DE LA PERENNITE DE LA CANALISATION

Dans tout projet de canalisation, le paramètre "sol" doit être pris en considération, soit pour constater que ce paramètre ne pose pas deproblèmes particuliers (cas le plus fréquent), soit pour poser correctement les problèmes géotechniques et envisager les mesures propres à les résoudre.

Il y a lieu de prendre en compte :

a) les conditions géotechniques initiales :

. géométrie des couches,

. nature des sols rencontrés,

. hydrogéologie.

b) les conditions géotechniques résultant de l´exécution des travaux

Ces conditions interviennent dans les mécanismes géotechniques susceptibles de conduire à des désordres sur la canalisation, et décritssommairement ci-après.

2. COMPORTEMENT DU SOL ENVIRONNANT PENDANT ET APRES LA POSE DE LA CANALISATION

2.1. GLISSEMENT DE TERRAIN

Ils entraînent avec eux la canalisation surtout lorsqu´elle est perpendiculaire à la pente. Différents cas sont possibles :

a) canalisation sur une pente initialement instable :

- pente naturelle,

- remblai sur pente.

Une remontée de la nappe est souvent à l´origine de la mise en mouvement du sol.

b) canalisation sur une pente rendue instable par le creusement de la tranchée.

Dans tous les cas, la pente doit être suffisamment stable pour éviter les désordres dans la canalisation.

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2.2. AFFAISSEMENTS ET EFFONDREMENTS

Ils sont dus à l´existence d´un vide souterrain entraînant des mouvements dans le sol sus-jacent, et par suite, des efforts de flexion ou decisaillement dans la canalisation qu´il renferme pouvant aller jusqu´à sa ruine complète.

Ces affaissements peuvent être progressifs et donc maîtrisables (cas des exploitations minières profondes).

Ils peuvent aussi être brutaux et localisés (phénomènes de fontis) et avoir une origine artificielle (tunnels, carrières souterraines, mines) ounaturelle (cavités de dissolution).

Les cavités de dissolution se rencontrent :

a) dans les roches peu solubles telles que les calcaires et les dolomies : les cavités peuvent préexister (karsts) mais n´évoluent pas pendant la duréede vie d´une canalisation.

b) dans les roches très solubles telles que le sel et le gypse : les dissolutions peuvent être très rapides s´il y a circulation d´eau et les vides se formerpendant l´exploitation de la canalisation.

2.3. ENTRAINEMENTS HYDRODYNAMIQUES DE MATERIAUX FINS

L´écoulement de l´eau dans un sable fin crée des forces hydrodynamiques tendant à entraîner les éléments de sol dans le sens de l´écoulement.

Le risque d´entraînement est fonction du gradient hydraulique et des caractéristiques du sol (perméabilité, résistance au cisaillement,granularité).

Dans le cas d´une canalisation mise en place sous la nappe, la canalisation (si elle n´est pas étanche) et son environnement perméable (lit depose, remblai de tranchée) peuvent constituer un drain favorisant les écoulements d´eau et donc les entraînements de fines, notamment en cas depompages pendant l´exécution, ou de pompages voisins non liés à la canalisation.

Les manifestations de ce phénomène sont les suivantes :

- les fines du sol sont entraînées, soit dans la canalisation, soit dans des cavités formées elles-mêmes par l´entraînement du sol, soit dans desexutoires naturels (fissures d´un substratum rocheux, par exemple).

- les vides ainsi créés au voisinage de la canalisation provoquent des désordres dans celle-ci (ruptures, fissures, déboîtements) favorisant lapénétration du matériau à l´intérieur et contribuant ainsi à l´amplification du phénomène.

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2.4. TASSEMENTS DU SOL ENVIRONNANT

Dès que les tassements sont importants (zones marécageuses, tourbières, argiles molles, remblais non compactés), il y a risque de tassementsdifférentiels non négligeables et donc, pour une canalisation, efforts de flexion, déboîtements, contre-pentes... Ces tassements différentiels dangereuxpeuvent se produire lorsque la canalisation est posée :

a) dans un remblai récent sur zone compressible en cours de consolidation,b) dans une zone très compressible non remblayée,c) dans un remblai mal compacté reposant sur un substratum résistant,d) dans un site où l´on passe d´une zone compressible à une zone non compressible (phénomène de "point dur").

Il faut également signaler les tassements dus aux très fréquents remaniements de fonds de tranchée surtout dans les sols argileux (causesmécaniques, climatiques, hydrauliques,...)

Tous ces tassements plus ou moins rapides suivant la perméabilité du sol ne sont généralement pas pris en compte lors du dimensionnement dela canalisation. Outre les efforts de flexion longitudinale, ils peuvent aussi entraîner des efforts de compression diamétrale supérieurs à ceux pourlesquels la canalisation a été dimensionnée.

2.5. GONFLEMENT ET RETRAIT DES ARGILES RAIDES

Certaines argiles et marnes raides, lorsqu´elles sont déchargées et mises en présence d´eau, ont tendance à gonfler en absorbant de l´eau. Cegonflement peut conduire à deux types de problèmes pour les canalisations :

a) l´argile qui gonfle librement voit sa résistance diminuer et devient compressible. On est alors dans le cas du remaniement de fond de fouilleexaminé au paragraphe précédent,

b) si une canalisation est mise en place peu de temps après le creusement de la tranchée, l´argile déchargée qui ne peut gonfler librement du faitde la présence de la canalisation exerce sur elle des efforts (pression de gonflement) qui peuvent être suffisamment importants pouroccasionner des désordres.

Une argile raide qui perd de son eau par dessication subit une diminution de volume avec fissuration : c´est le phénomène de re trait. Si cetteargile est remise en présence d´eau, elle a tendance à gonfler.

Lorsqu´une canalisation se trouve dans une argile soumise à des cycles gonflement-retrait par suite des fluctuations du niveau de la nappe

phréatique, elle peut subir des désordres importants.

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3. PROBLEMES D´EXECUTION LIES AU SOL

3.1. EXECUTION EN TRANCHEE

a) Présence de formations rocheuses

Il s´agit essentiellement de savoir si le sol qui va renfermer la canalisation est un sol meuble ou un sol rocheux (dont il faut préciser s´il s´agitd´un rocher sain ou altéré) afin de choisir au mieux le mode de terrassement (nécessité ou non d´explosifs). En particulier, il est important,lorsque le rocher se trouve à une certaine profondeur, de bien connaître suivant le profil en long de la canalisation, les variations en continude la cote de son toit, et de préciser, le cas échéant, l´importance et les propriétés de la partie altérée.

b) Venues d´eau importantes

La connaissance du régime hydraulique de la zone intéressée par la canalisation à mettre en place, est essentielle pour prévoir correctement lesconditions dans lesquelles devront s´effectuer les travaux. Cette connaissance du régime hydraulique est, bien sûr, indissociable de celle dusol.

Elle doit permettre de prévoir, suivant le cas :

- un terrassement à sec sans problèmes,- la nécessité d´un système de rabattement de la nappe pendant la durée des travaux, lorsque les venues d´eau dans la tranchée risquent d´être

importantes (terrains perméables sous la nappe).- des pompages en fond de tranchée pendant la durée des travaux,- un système de drainage provisoire approprié.

Il faut se rappeler que toutes ces mesures peuvent comporter des risques d´entraînements hydrodynamiques des fines du sol et de remaniementdu fond de fouille.

c) Soutènements des tranchées

Si des parois talutées sont retenues, la pente des talus devra être fixée en fonction des caractéristiques mécaniques des sols et des conditionshydrauliques.

C´est en fonction également de ces mêmes critères qu´on devra choisir et éventuellement dimensionner le dispositif de soutènement dans le casde tranchée à parois verticales : blindage semi-jointif ou doublement jointif (utilisation éventuelle d´un rideau de palplanches).

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3.2. EXECUTION PAR FONÇAGE OU FORAGE

Un tel projet d´exécution ne peut se concevoir qu´après une reconnaissance géotechnique très approfondie, la faisabilité de l´opération, et, lecas échéant, le choix du matériel à prévoir étant liés aux conditions géotechniques et hydrogéotechniques.

3.3. INFLUENCE DES MODES D´EXECUTION SUR LES OUVRAGES ENVIRONNANTS

Le choix des modes d´exécution peut avoir une influence sur les ouvrages environnants (chaussées, voies ferrées, ouvrages d´art , immeubles...).Ce choix devra donc les prendre en compte. En particulier, il faudra examiner les conséquences de certaines dispositions envisagées :

- pompages ou drainages provoquant des déformations par entraînement de fines, ou par rabattement de nappe,

- soutènements trop déformables entraînant des déformations du sol dans le voisinage,

- utilisation d´explosifs,

- canalisation non étanche drainant l´eau de la nappe et provoquant des tassements,

4. ETUDE DES SOLS

Les mécanismes examinés précédemment montrent qu´il y a une interaction étroite entre le comportement de l´ouvrage en service, lecomportement géotechnique des terrains et les conditions d´exécution. Il est donc nécessaire de procéder à une étude de sol. Il s´agit de définir lescontraintes géotechniques qui peuvent avoir une incidence directe ou indirecte sur la pérennité de l´ouvrage et sur les conditions d´exécution. Cetteétude concerne :

1) les propriétés géotechniques des sols qui conditionnent leur aptitude aux terrassements et leur tenue à court terme (géométr ie, caractéristiquesde nature et d´état, caractéristiques mécaniques) et les variations de ces propriétés suivant le profil en long et le profil en travers.

2) les conditions hydrauliques qui ont une influence sur l´exécution des travaux et sur le comportement ultérieur de la canalisation et du solenvironnant.

La prise en compte dans l´établissement du projet des propriétés géotechniques des sols et des conditions hydrauliques, constitue l´objectif finalde l´étude géotechnique. Celle-ci doit fournir au maître d´oeuvre des recommandations sur le type de canalisation, sur son mode d´appui au sol et sur laméthode d´exécution les mieux adaptées à l´environnement géotechnique.

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Les canalisations d´assainissement sont, dans la très grande majorité des cas, des ouvrages linéaires peu profonds. Du fait de leur faibleprofondeur par rapport au terrain naturel, ces ouvrages affectent les terrains superficiels qui correspondent généralement :

- soit à des matériaux naturels (alluvions, éboulis) ou artificiels (remblais),

- soit à une frange d´altération ou de remaniement d´un substratum rocheux plus profond,

- soit à des terrains alluvionnaires dans les zones de vallées.

De par leur origines, ces terrains présentent des propriétés géotechniques généralement défavorables.

Le projeteur est donc confronté à des problèmes de reconnaissance spécifique inhérents à ces caractéristiques :

- longueur du linéaire à reconnaître qui interdit l´emploi systématique de sondages ponctuels, trop onéreux,

- contraintes d´environnement interdisant l´utilisation de certaines techniques géophysiques légères, en zone urbanisée (courant électrique,vibrations...).

- modicité des sommes dégagées au stade des études du projet,

- problèmes d´extrapolation ou d´interpolation des résultats géotechniques ponctuels, en raison de l´hétérogénéité des sols de surface,

- mauvaise adaptation des cartes géologiques éditées par le Service Géologique National.

Dans ces conditions, il y a donc lieu de préférer les méthodes légères et globales - recherches d´archives, photos aériennes, géomorphologiedans le déroulement des études qui permette d´adapter la reconnaissance à l´importance du projet.

Si dans les cas les plus simples, une analyse documentaire assortie d´une visite sur place peuvent suffire, l´exécution d´ouvrages plus importantsimplantés en site difficile, justifie une reconnaissance géotechnique plus détaillée, basée sur la mise en oeuvre de méthodes spécifiques. Selon lacomplexité du projet et les difficultés géotechniques pressenties, l´étude géotechnique peut être scindée en plusieurs phases successives (ousimultanées, le cas échéant).

- phase n° 1 : enquête de sol

- phase n° 2 : étude géotechnique qualitative ou semi-quantitative

- phase n° 3 : reconnaissance géotechnique complémentaire et études détaillées de problèmes spécifiques de mécanique des sols.

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La succession ou la simultanéité de ces 3 phases est décidée en fonction de critères qui ne relèvent pas strictement du domaine de lagéotechnique, mais qui sont généralement déterminants : organisation administrative du projet et planning. Néanmoins, il est toujours préférable dehiérarchiser les études et en particulier de disposer du maximum de renseignements disponibles à un stade donné afin d´optimise r techniquement etfinancièrement les investigations ultérieures, si celles-ci s´avèrent nécessaires.

Phase n° 1 - Enquête sur le sol

Cette phase initiale, essentiellement documentaire, doit intervenir le plus tôt possible dès la définition des projets. Elle consiste en unerecherche des contraintes géotechniques du site, en tirant parti de la documentation existante et en effectuant un examen visuel des lieux.

Elle peut se traduire, au moindre coût, et sans intervention lourde sur le site, par l´établissement d´un rapport "d´analyse documentaire descontraintes géotechniques" qui peut comporter les éléments suivants :

- le recensement des sources d´informations utilisées avec indication de leur fiabilité,

- les observations effectuées sur le site,

- une revue des difficultés géotechniques prévisibles sur la base de l´interprétation des données receuillies (difficultés de terrassement, tenue desfouilles, sensibilité de l´environnement, stabilité générale du site...),

- un profil géologique et hydrogéologique prévisionnel avec les localisations des contraintes géotechniques répertoriées.

Cette phase d´étude, qui ne nécessite qu´une intervention légère (de l´ordre de un à quelques jours de géotechnicien) est absolumentindispensable dans tous les cas, si l´on veut intégrer le paramètre géotechnique à l´ensemble des contraintes du projet. Elle peut suffire dans un certainnombre de cas où le contexte géotechnique ne met pas en cause l´économie ou la pérennité de l´ouvrage.

Elle peut conduire à modifier le projet pour tenir compte des caractéristiques géotechniques. Toutefois, si le projet est situé dans une zonedifficile ou hétérogène, elle ne peut permettre de lever tous les aléas inhérents à la structure, à la nature et à l´état des terrains ainsi qu´à la p résenced´une nappe aquifère. Elle ne peut pas non plus dans ce cas fournir des indications fiables sur les possibilités de réutilisation en remblais des solsextraits.

C´est pourquoi il est souvent nécessaire de compléter la phase d´enquête (phase 1) par une reconnaissance légère sur le site (phase 2).

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Phase 2 - Etude géotechnique qualitative

Cette phase a pour objet de définir plus précisément la stratigraphie et les caractéristiques des sols et de préciser la profondeur de la nappephréatique.

Les résultats ainsi obtenus doivent permettre de juger de la continuité et de l´homogénéité des sols sur le linéaire concerné et de localiser lesdifficultés géotechniques et les passages difficiles ("points durs"), tels que les terrains compressibles, les zones instables, les formations solubles,affouillables, gonflantes, les zones d´arrivée d´eau, etc ...

Les moyens à mettre en oeuvre au cours de cette phase d´étude doivent être proportionnés à l´importance de la canalisation et aux difficultésgéotechniques prévisibles. Schématiquement, on peut distinguer deux cas :

a) les canalisations de faible diamètre (Ø ≤ 500 mm) réalisées à ciel ouvert, à très faible profondeur (≤ 2,00 m)

L´investigation est limitée par le coût global de l´opération. Les prélèvement ponctuels, à la pelle mécanique ou à la tarière, doivent êtreconcentrés dans les zones supposées critiques.

Lorsque la continuité latérale des couches n´est pas certaine (zone de versants, de vallées), on pourra recourir à des méthodes globales nondestructives et spécialement aux mesures géophysiques de surface telles que :

1) le trainé électrique : mesure de la résistivité apparente des sols qui dépend de leur nature et de leur teneur en eau.

2) la radio-magnéto tellurique (RMT) : mesure des composantes horizontales des champs magnétique et électrique créés par des émissionsd´ondes électromagnétiques et détermination d´une résistivité apparente du sol.

3) la sismique-réfraction : détermination des variations d´épaisseur et de compacité des couches de sol, à partir de la mesure des vitesses depropagation d´ondes sismiques réfractées au niveau des interfaces.

Rapides et peu onéreuses, ces méthodes ont l´avantage d´être non destructives et de délivrer des informations en continu, après étalonnage surquelques forages à la tarière ou à la pelle.

Toutefois, chaque méthode possède un domaine d´utilisation bien spécifique et le choix doit être fait par un géotechnicien qualifié, après uneétude de faisabilité.

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b) les canalisations de moyen à fort diamètre (Ø > 500 mm) réalisées à ciel ouvert ou en souterrain, à une profondeur quelconque et les canalisations

de faible diamètre (Ø < 500 mm) à une profondeur supérieure à 2 m

En plus des moyens non destructifs indiqués ci-dessus, il y a lieu de prévoir des sondages (destructifs, carottés éventuellement,pénétrométriques) permettant de tester l´homogénéité des sols, et même, si l´importance des problèmes le justifie, de caractériser mécaniquement lesfamilles de sols rencontrés (caractéristiques de cisaillement et de compressibilité par exemple) par des essais classiques de mécanique des sols ennombre limité. La pose de piézomètres, à ce stade, peut être très utile.

L´utilisation d´enregistrement de paramètres de forage permet d´appréhender, à un moindre coût, la nature des sols dans les terrains trèshétérogènes et plus particulièrement dans les sols rocheux altérés.

Cette phase de l´étude est conclue par un rapport de synthèse géotechnique précisant :

- la définition des familles de sol homogènes et leur disposition géométrique et structurale,

- la définition et le fonctionnement du système hydrogéologique : charge d´eau au dessus du radier, perméabilité de l´aquifère, fluctuation desniveaux, écoulements,

- l´implantation des points délicats et la définition des problèmes d´exécution ou de pérennité de l´ouvrage qui risquent d´en résulter,

- les possibilités de réutilisation en remblai des matériaux excavés en tranchée,

- l´impact du projet ou de sa réalisation sur l´environnement ou les ouvrages voisins.

Dans la conclusion de ce rapport, on devra indiquer clairement si cette phase d´étude suffit ou si, compte tenu des problèmes spécifiquesrencontrés, il est nécessaire de passer à la phase 3 plus quantitative.

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Phase 3 - Etude spécifique

Elle n´est mise en oeuvre que lorsque des problèmes spécifiques du type de ceux qui sont énumérés dans le § 2 ci-dessus risquent d´avoir uneinfluence déterminante sur l´économie ou la pérennité de la canalisation et que leur résolution passe par l´utilisation des méthodes habituelles de lamécanique des sols. Elle doit apporter les éléments qui manquaient aux phases 1 et 2 pour traiter ces problèmes et effectuer si nécessaire :

- des études de stabilité de tassement ou de gonflement des sols,

- le dimensionnement des ouvrages de soutènement (parois des tranchées),

- les adaptations nécessaires pour résoudre les problèmes hydrauliques dans les meilleures conditions (pompages, filtres ...),

- le traitement du terrain par injections (cavités...),

- l´étude des méthodes de terrassement (notamment pour le rocher),

- l´étude de la réutilisation des déblais de tranchées en remblai et leurs conditions de compactage,

- l´étude de l´impact des travaux à réaliser sur l´environnement.

Pour mener à bien, ces études, des données complétant celles obtenues dans les phases 1 et 2 sont nécessaires. Ces données sont obtenues àpartir de moyens divers dont le choix est du ressort d´un spécialiste. La gamme des sondages et essais possibles est donnée ci-après :

a) Sondage carottés

- avec extraction d´échantillons remaniés permettant de déterminer la nature du sol, sa teneur en eau, sa granulométrie, ses limites d´Atterberg(liquidité, plasticité), les teneurs en matières organiques et carbonate de calcium, les caractéristiques de compactage (essais PROCTOR). Cescaractéristiques permettent de classer les sols (classification absolue type LPC (Laboratoires des Ponts et Chaussées) ou en fonction desaptitudes aux terrassements type RTR (Recommandations pour les terrassements routiers).

- avec extraction d´échantillons intacts soumis à des essais particuliers permettant de déterminer :

. la masse volumique du sol,

. ses caractéristiques de compressibilité, de gonflement (essais oedométriques),

. sa résistance au cisaillement (essais à la boite, au triaxial, de compression simple, au scissomètre de laboratoire).

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b) Essais de sol en place

Ils peuvent souvent compléter, voire remplacer avantageusement les essais de laboratoire sur échantillons intacts. On ne fera ici que les citer :

. essai scissométrique (mesure de la cohésion non drainée des sols mous argileux),

. essai pressiométrique (mesure de la pression limite et du module de déformation des sols),

. diagraphie nucléaire ( c - c et neutrons, mesure du poids volumique et de la teneur en eau),

. essais de pompage (mesure de la perméabilité des sols).

Cette étude spécifique doit se conclure par un rapport fournissant tous les éléments nécessaires à la compréhension et à la résolution desproblèmes posés et comportant, si besoin est :

. le dimensionnement des fondations spéciales, des ouvrages de soutènement ;

. les calculs de tassement, de stabilité, de rabattement de nappes ;

. des données sur le traitement des cavités éventuelles (injections) ;

. des recommandations sur les remblais de tranchées et leur compactage, notamment sur la constitution, la nature et la protection du lit de posede la canalisation, pour les travaux réalisés en tranchées.

. Recommandations sur le mode de soutènement du front de taille, méthode de creusement, injections préalables, systèmes de poussées,injections de serrage, pour les travaux réalisés par fonçage.

. Recommandations sur la constructibilité des puits de poussée et de sortie, pour les travaux de fonçage.

Articulation des phases de l´étude géotechnique avec l´avant-projet sommaire (APS) et l´avant projet détaillé (APD).Cette articulation est résumée par le schéma ci-après :

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5. PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES DANS L´ETABLISSEMENT DES PROJETS

On se place dans l´hypothèse où les conditions géotechniques posent des problèmes et où la phase 2 et éventuellement la phase 3 de l´étude desols sont le plus souvent nécessaires. Il s´agit de se prémunir contre les risques inhérents aux mécanismes géotechniques énumérés au § 2, la solution sesituant le plus souvent dans un compromis entre deux attitudes :

- supprimer ou diminuer la cause du problème,

- accepter certains risques ou adapter le projet.

On propose ci-après un éventail de solutions propres à résoudre les problèmes énumérés au § 2;

5.1 CANALISATIONS SUR UNE PENTE INSTABLE

Dans le cas où la pente est initialement instable, on peut choisir une ou plusieurs des solutions suivantes :

- changer le tracé,

- limiter le linéaire de tracé perpendiculaire à la pente,

- améliorer la stabilité par les méthodes habituelles telles que modifications de la géométrie, systèmes de drainage, soutènements.

5.2 CANALISATION EN ZONE D´AFFAISSEMENT OU D´EFFONDREMENT

Sauf dans le cas où un traitement par injection est envisagé sur l´ensemble du site, on est contraint :

- soit d´accepter le risque d´une dégradation ponctuelle qu´il faudra réparer. Un suivi dans le temps s´avère alors nécessaire ;

- soit de rechercher un type de canalisation et un mode de fondation capables de supporter les conséquences d´un affaissement ou d´un effondrement.Possibilité d´utiliser des canalisations fondées sur des semelles filantes utilisant, suivant les cas, le béton armé, le béton, la grave-ciment, la grave-laitier avec éventuellement des additifs de structures tels que géotextiles. Ces semelles doivent être dimensionnées avec une condition de fontis :franchissement de vide de plusieurs mètres.

Dans le cas où les cavités sont dues à des phénomènes de dissolution (sel-gypse), il y a lieu d´éviter l´aggravation du phénomène par circulations d´eauautour de la canalisation (rôle du drain joué par la tranchée et la canalisation).

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5.3. ENTRAINEMENTS HYDRODYNAMIQUES DE MATERIAUX FINS AUTOUR DE LA CANALISATION

Un certain nombre de précautions peuvent être prise pour éviter ou limiter ce phénomène dont les conséquences peuvent être graves pour lacanalisation.

a) Ces entraînements peuvent se produire lors des travaux, lorsque le pompage en fond de fouille conduit à un gradient hydrauli que élevé, et que le solest constitué de sable fin. (voir article 5.2.1. du présent fascicule)

b) Ces entraînements peuvent aussi se produire après les travaux, le lit de pose et la canalisation jouant un rôle de drain, surtout dans le cas où le solenvironnant est un sable fin sous l´eau.

Les solutions à un tel problème sont à choisir parmi les suivantes :

. éviter qu´il y ait drainage par le lit de pose en introduisant des coupures transversales en matériau imperméable dans le lit de pose perméable,

. si on ne peut éviter ce drainage ou s´il n´est pas souhaitable de le faire (cas où ce drainage améliore la stabilité du site, par exemple), il est préférabled´utiliser un matériau assez grossier (graviers) pour le lit de pose et de le protéger par un filtre géotextile (la canalisation peut être également protégée).

5.4. CANALISATION SOUMISE AUX TASSEMENTS DU SOL

a) Canalisation en zone compressible

Si la canalisation est mise en place dans une zone compressible remblayée dans son ensemble, il est souhaitable de s´en préoccuper dès la conceptiondu remblaiement général, en faisant en sorte que la plus grande partie du tassement puisse avoir lieu avant la mise en place de la canalisation. Si teln´est pas le cas, il y aura lieu parfois de faire au moins un traitement local de la zone compressible sur plusieurs mètres de part et d´autre du tracé(substitution de sols compressibles en tout ou partie, utilisation de remblais allégés, surcharges temporaires, drains verticaux...) avant la mise en placede la canalisation. Ceci est également valable lorsque la canalisation est mise en place dans une zone remblayée mal compactée, (par ex : décharge),dans ce cas, un traitement par compactage dynamique le long du tracé peut être envisagé.

Pour limiter au maximum les contrepentes dues aux tassements différentiels, il est recommandé de prévoir une pente moyenne supérieure aux cascourants.Dans les cas extrêmes, on sera amené à fonder la canalisation sur pieux, ce qui nécessite d´en tenir compte dans les conditions de calcul de l´ouvrage.

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b) Tassements dus au remaniement du sol

Dans certains sols, l´ouverture d´une tranchée provoque un remaniement, c´est-à-dire une altération des propriétés mécaniques du sol qui, notamment,devient plus compressible. La canalisation qu´il supporte peut subir, de ce fait, des tassements préjudiciables à sa pérennité ou à son bonfonctionnement. Les paramètres qui influent sur ce remaniement sont les suivants :

1. Nature et résistance du sol : un sol sableux hors nappe pose peu de problèmes ; un sol argileux sous la nappe, surtout s´il est peu résistant, etun sable fin, boulant, sous la nappe peuvent poser des problèmes importants.

2. Conditions climatiques (défavorables : pluie, gel...)

3. Durée d´ouverture de la tranchée (dans tous les cas, elle devra être aussi courte que possible).

4. Dimensions de la canalisation et surtout profondeur h de la tranchée

On distinguera schématiquement :- les canalisations superficielles (h ≤ 2 m)- les canalisations profondes (h > 2 m)

5. Conditions d´exécution :

On distinguera :

A) les conditions normales :

Absence de blindage de la tranchée et absence de pompage,Blindage jointif descendu au fur-et-à-mesure du terrassement et pompage en fond de fouille.

B) les conditions spéciales :

Blindage jointif préalable au terrassement et pompage en fond de fouilleBlindage jointif et rabattement de nappe préalable au terrassement.

Des conditions intermédiaires peuvent bien entendu être préconisées.

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Le tableau de la page 45 résume les différents cas possibles, les difficultés étant croissantes du haut vers le bas. Les deux hauteurs de tranchéessimulent :

- les canalisations superficielles (h ≤ 2 m)- les canalisations profondes (h > 2 m)

Remarques

1. L´augmentation de l´épaisseur du lit de pose ne résoud pas le problème de la zone remaniée. Elle peut, par contre, présenter des inconvénientscomme, par exemple, l´accroissement du tassement du sol sous-jacent, si celui-ci est compressible.

2. Les techniques du forage ou du fonçage permettent le plus souvent de s´abstraire du problème de remaniement.

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Remaniement du sol en tranchée en fonction des conditions géotechniques et des conditions d´exécution.La surface grisée représente le sol remanié, les chiffres 1, 2, 3 figurant schématiquement l´importance duremaniement par ordre croissant, le remaniement au niveau 1 pouvant être considéré comme acceptable.Le double trait vertical figure le blindage.

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c) Choix de la canalisation, du mode d´exécution et du niveau de l´étude de sols en fonction des tassements prévisibles.

* Conditions géotechniques favorables

Elles se rencontrent pour tous les sols qualifiés de résistants et pas ou peu compressibles qui vont des sols semi-rocheux jusqu´aux limons en passant parles marnes, les argiles, les sables et graves hors d´eau, etc...Dans la plupart des cas, il n´y a pas de problème majeur :

. la fondation superficielle normale est constituée par un lit de pose classique dimensionné par les règles pratiques en vigueur,

. le choix du type de tranchée (talutée ou maintenue par blindage) est fait à partir de conditions économiques, et après une étude sommaire destabilité permettant la pose de la canalisation en toute sécurité.

L´étude géotechnique sera généralement limitée à la phase 1. Le choix de la canalisation dépend de la profondeur et de la nature du remblai (présencede blocs...)

* Sols argileux peu résistants et compressibles

Ces sols correspondent généralement à des dépôts alluvionnaires récents (tourbes, vases, argiles molles) mais il peut s´agir également de remblais malcompactés.

En fonction de l´importance de la canalisation, deux cas sont à considérer :

Canalisations de faible diamètre (Ø ≤ 500 mm) à faible profondeur ( ≤ 2 m)

Tous les types de canalisations doivent pouvoir être utilisés avec une fondation normale superficielle (lit de pose en cailloux de quelquesdécimètres d´épaisseur au maximum).

En général, on peut utiliser des conditions d´exécution normales et l´étude géotechnique se situe au niveau de la phase 2.

Si, lors de l´étude en phase 2, on découvre des zones ponctuelles ou étendues (leur longueur pouvant aller de quelques mètres à plusieursdizaines de mètres) avec des conditions hydrauliques sévères (venues d´eau importantes, gradients élevés), la mise en oeuvre de conditionsd´exécution spéciales peut s´avérer nécessaire.

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Canalisations dont le diamètre dépasse 500 mm et la profondeur est quelconque ou canalisations dont le diamètre est inférieur à 500 mm et laprofondeur supérieure à 2 m

Il y a dans ce cas un problème spécifique vis-à-vis de la pérennité et une étude du tassement prévisible doit être faite au stade 2 ou au stade 3 de l´étudegéotechnique. En classant les solutions dans un ordre de plus en plus contraignant du point de vue technique, sachant que l´aspect économique devraégalement être pris en compte, on peut être conduit :

- à constater qu´il n´y a pas de problème et qu´une canalisation avec une fondation normale superficielle et des conditions d´exécution normalesconviennent,

- à soigner particulièrement les conditions normales d´exécution (blindage simultané au terrassement, tronçons de faible longueur, rapidité desphases) ou à recourir à des conditions spéciales d´exécution pour conserver un mode de fondation superficiel.

- à utiliser des conditions d´exécution normales ou spéciales et adopter un type particulier de canalisation, un mode de fondat ion normalsuperficiel, et une pente susceptible de compenser l´effet des tassements différentiels ;

- à utiliser des conditions d´exécution normales ou spéciales et adopter un mode de fondations "profond" : pieux (bois, béton, métal), colonnes àla chaux ou ballastées, curage en partie ou en totalité du sol mou et remplacement par du gravier, ...

- à utiliser des procédés spéciaux : fonçage, forage ou techniques spéciales (art.5.2.3 du présent fascicule)

- à modifier le tracé pour éviter la zone de sols compressibles.

* Sols sableux sous l´eau

Dans ce cas, il s´agit d´éviter le remaniement (ou la boulance) du sable.

Il sera en général nécessaire d´avoir recours à des conditions spéciales d´exécution et dans les cas les plus critiques, en particulier à grande profondeur,on peut être conduit à employer des procédés spéciaux : écrans étanches, injections, congélation, forage ou fonçage avec injection préalable,canalisation sous bentonite.C´est au moins une étude au niveau 2, voire au niveau 3, qui est nécessaire (blindage jointif bien dimensionné, conditions d´épuisement de la fouille oude rabattement préalable de la nappe convenablement étudiées).

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5.5 CANALISATIONS DANS UNE ARGILE RAIDE GONFLANTE

Pour limiter les désordres liés à ce comportement particulier des argiles raides, la seule précaution à prendre consiste à laisser la tranchée ouverte lemoins longtemps possible et par conséquent à progresser par tronçons de longueur limitée avec remblaiement de la tranchée au fur-et-à-mesure, ouencore, à procéder par fonçage (le forage, avec les risques de rétrécissement par gonflement, paraissant exclu).

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Page 173: Fascicule N°70

149ANNEXE B NON CONTRACTUELLE

CLASSIFICATION DES SOLS RTR

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Page 174: Fascicule N°70

150ANNEXE B

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Page 175: Fascicule N°70

151ANNEXE B

Classe A - Sols fins

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm > 35 %

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Page 176: Fascicule N°70

152ANNEXE B

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Page 177: Fascicule N°70

Classe B - Sols sableux et graveleux avec finesANNEXE B

153

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm entre 5 et 35 %

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Page 178: Fascicule N°70

154ANNEXE B

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm entre 5 et 35 %

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Page 179: Fascicule N°70

155ANNEXE B

Classe B (suite)

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Page 180: Fascicule N°70

156ANNEXE B

Classe C - Sols comportant des fines et des gros éléments

D > 50 mm ; tamisat à 80 µm > 5 %

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Page 181: Fascicule N°70

157

ANNEXE BD > 50 mm ; tamisat à 80 µm > 5 %

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Page 182: Fascicule N°70

158ANNEXE B

Classe D - Sols et roches insensibles à l´eau

Tamisat à 80 µm < 5 %

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Page 183: Fascicule N°70

159

ANNEXE BD´une façon synthétique la classification des sols peut être schématisée par le tableau ci-après.

Classe E - Roches évolutives

La prise en compte des matériaux E a pour objet de permettre le réemploi des sols extraits. Il estrappelé ici que cette solution technique n´est pas forcément économique ni toujours facilementréalisable. Dans le cas de remblaiement par matériaux d´apports. il convient de choisir des sols neposant pas de problèmes d´évolution dans le temps.

A l´état naturel des matériaux évolutifs ont une structure qui leur confère une résistance suffisante,mais ils sont susceptibles de changer notablement de caractéristiques lors des travaux d´extractionet de compactage (friabilité) et, eventuellement après mise en œuvre sous l´effet combiné de l´eauet des charges (destruction des liaisons et réarrangement du matériau).

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Page 184: Fascicule N°70

160ANNEXE BLa craie (E1) est définie en détail ci-après :

Les autres matériaux évolutifs sont :

E1 : matériaux gréseux fins, loess non remaniés

E2 : matériaux à structure grossière, fragile, avec peu ou pas d´argile (matériaux gréseux grossiers,poudingues)

E3 : matériaux évolutifs argileux (marnes, schistes).

Si l´on veut réemployer ces matériaux, il est impératif d´obtenir à l´extraction une fragmentationaussi poussée que possible, de façon à obtenir un sol qui n´évoluera que Très peu une fois en place.

L´identification sera faite, avant mise en remblai, dans la classe A, B, C ou D correspondante.

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161

ANNEXE C NON CONTRACTUELLE

LISTE INFORMATIVE DES NORMES EN VIGUEUR A LA DATE DE REDACTION DU FASCICULE

- NF A 35-015 : Armatures pour béton armé. Ronds lisses - Qualités- NF A 35-016 : Barres et fil machine à haute adhérence;- NF A 35-018 : Armatures pour béton armé. Aptitude au soudage de treillis soudés- NF A 35-019 : Fils à haute adhérence;- NF A 35-022 : Treillis soudés et éléments constitutifs.- NF A 48-730 : Tuyaux et pièces accessoires en fonte, sans pression pour branchement d´assainissement - Série à deux bouts, dite série UU.- NF A 48-820 : Tuyaux et pièces accessoires en fonte à graphite sphéroïdal pour conduites sans pression - Spécification technique générale.

- NF P 02-001 : Dessins d´architecture de bâtiment et de Génie Civil - Principes généraux - Principe de représentation.- NF P 15-301 et suivantes : Liants hydrauliques : Définitions, classifications et spécifications des ciments.

- NF P 16-100 : Aptitude à l´emploi des tuyaux circulaires et autres éléments pour réseaux d´assainissement sans pression.- NF P 16-304 : Canalisations en amiante-ciment pour réseaux d´assainissement à écoulement gravitaire - Tuyaux, joints et accessoires.- NF P 16-305 : Eléments de regards en amiante-ciment pour réseaux d´assainissement à écoulement gravitaire.- NF P 16-321 : Eléments de canalisation en grès - Spécifications techniques.- NF P 16-341 : Tuyaux circulaires en béton armé et non armé pour réseaux d´assainissement sans pression.- NF P 16-342 : Eléments fabriqués en usine pour regards de visite en béton sur canalisations d´assainissement.- NF P 16-343 : Eléments fabriqués en usine pour boîte de branchement en béton sur canalisations d´assainissement.- NF P 16-352 : Eléments de canalisation en polychlorure de vinyle non plastifié pour l´assainissement.- NF P 16-401 : Sections intérieures des égouts ovoïdes.- NF P 16-422 : Eléments de canalisation en grès. Dimensions et masses des raccords et pièces diverses.

- NF P 18-301 : Granulats naturels pour bétons hydrauliques;- NF P 18-302 : Laitier concassé; - NF P 18-303 : Béton - Mise en oeuvre. Eau de gâchage pour béton de construction.- NF P 18-305 : Bétons - Bétons prèts à l´emploi préparés en usine.- NF P 18-331 et suivantes : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis : Définitions, classifications, essais.- NF P 98-302 : Bordures et caniveaux préfabriqués en béton,- NF P 98-304 : Chaussées - Bordures et caniveaux en granit et en grès.- NF P 98-312 (EN 124) : Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation utilisées par les piétons et les véhicules. Principes

de construction, essais, types, marquage - Spécifications européennes et françaises.- NF P 98-401 : Pavés et bordures de trottoirs.

- NF T 47-305 : Bagues d´étanchéité en caoutchouc pour joints de canalisations d´eau - Spécifications des matériaux.- NF T 57-105 : Matières plastiques renforcées au verre textile - Détermination des caractéristiques de flexion - Méthode des trois pannes.

- NF X 06-021 : Application de la statistique, principe du contrôle statistique de lots.

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ANNEXE D NON CONTRACTUELLE

LISTE DES PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DEVANT FIGURER AU CCTP

Lors de la rédaction du CCTP, le maître d´oeuvre doit fournir les indications suivantes :

ARTICLES :

1.4.1. GénéralitésFaire figurer les indications relatives aux eaux transitées.

1.4.2. Résistance aux chargesFaire figurer les indications relatives aux charges en service ou prévues durant les travaux.

2.5. Cas particuliers Préciser les conditions de contrôle et de garantie des performances des protections intérieure et extérieure.

CHAPITRE III

3.3.6.4. Vérification à l´état limite de fatigue

Si une vérification à l´état limite de fatigue en fonction des conditions d´actions répétitives ou fréquentes particulières estprévue, faire figurer le spectre de chargement (niveaux, amplitude, fréquence).

4.1. Etudes géotechniquesFaire figurer les résultats de l´étude géotechnique préalable.Prévoir également l´exécution de sondages complémentaires à réaliser par l´entrepreneur, dans certains cas.

4.2.1. Travaux en domaine publicIndiquer toutes les prescriptions et autorisations obligatoires devant être requises avant le commencement des travaux etpréciser également les emplacements éventuels mis à la disposition de l´entreprise pour les installations de chantier, ainsi queles lieux de stockage.

4.2.2. Travaux en propriété privéeEtablir une constitution de servitude avec le propriétaire et mentionner la largeur de son emprise.

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Page 187: Fascicule N°70

1634.3.1. Actions préalables

Fournir à l´entrepreneur copie des autorisations de passage en terrain privé et éventuellement des servitudes.

CHAPITRE V

5.2. Elimination des venues d´eaux

5.2.1. Fond de fouillePréciser les zones où il est nécessaire d´exécuter des drainages temporaires.Fixer l´exutoire des eaux captées.

5.2.2. Rabattement de nappe phréatiqueFournir à l´entrepreneur tous renseignements qu´il connaît sur les venues d´eau à redouter et sur les moyens employés dans lescas analogues.

Préciser toutes les indications nécessaires sur la nature du sol et son hydrologie.

5.2.3.1. InjectionsAnnexer les résultats des études et essais effectués qui ont amené à retenir la technique d´injection.Préciser le type du produit retenu et sa composition, le maillage et l´équipement des forages, les paramètres d´injection.

5.2.3.2. CongélationAnnexer les résultats des études et essais effectués qui ont amené à retenir la technique de congélation.Préciser la situation et les dimensions de la zone à congeler ainsi que celles de l´emplacement dont dispose l´entrepreneur pourses installations de congélation.

5.3. Exécution des fouilles

5.3.3. Travaux en milieu urbain et/ou encombréPréciser la destination des matériaux extrait et si les matériaux provenant de la chaussée sont : soit triés, soit transportés auxdépôts, soit disposés parallèlement à la tranchée de façon de façon qu´ils ne puissent se mélanger, soit transportés endécharge.

5.3.4. Dimensions des tranchéesPréciser la longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes.

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Page 188: Fascicule N°70

1645.3.5. Conditions particulières d´exécution

Préciser les interdictions ou limites d´emploi des engins mécaniques en raison de la présence éventuelle d´engins de guerre.Définir les zones dans lesquelles l´emploi des explosifs est interdit ou soumis à restriction.

5.4.3.2. Mise en place des canalisations en tranchéeDemander éventuellement que soient soumises les dispositions spéciales, telles que bétonnage, lorsque la pente longitudinalel´exige.

5.4.4. Dispositifs de fermeture des regardsInclure le cas échéant les prescriptions de pose du fabricant.

5.5. Construction des ouvrages en place

5.5.1. GénéralitésRendre contractuels les dessins du projet.

Préciser les hypothèses de calcul en matière de fissuration acceptable en service, dans le cas d´un ouvrage en béton armé.

5.5.2. RegardsPrévoir éventuellement des dispositifs spéciaux (paniers ou grilles) pour éviter la chute de matières diverses.

Préciser le dispositif d´accès pour les regards visitables ou occasionnellement visitables.

5.5.3. Bouches d´égoutIndiquer si la bouche doit être dotée d´un compartiment de dessablage et de décantation, d´un panier amovible permettantd´arrêter les déchets ou d´un dispositif siphoïde.

5.5.4. Conditions d´exécution du béton, des mortiers, des chapes et enduitsIdentifier les ouvrages qui doivent donner lieu à justification suivant les autres fascicules du CCTG.

5.5.5. Canalisations coulées en placePréciser si les canalisations coulées en place sont en béton non armé, armé ou précontraint.

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Page 189: Fascicule N°70

1655.6. Exécution des travaux spéciaux

5.6.1. Travaux par fonçagePréciser :. les sujétions particulières qui pourraient limiter les efforts de poussées (présence de canalisations...)

. en cas de présence d´eau et/ou de terrains instables le (ou les) mode(s) de traitement les plus appropriés.

5.6.3. Pose des canalisations en élévationPréciser. les dispositions particulières pour protéger les éléments de canalisations des éventuelles agressions de l´environnement ou decelles résultant des caractéristiques du sol en cas de contact direct ou indirect avec ce dernier.

. la nature du système de protection des pièces de fixation.

. le cas échéant, les conditions de calorifugeage des conduites et appareils placés en élévation ou en galerie.

Prescrire éventuellement une protection complémentaire constituée d´une gaine, dans le cas de canalisations calorifugéesexposées aux intempéries ou à certains risques de dégradation

5.7.2. Exécution des branchementsPréciser les branchements à exécuter et leur implantation, au moment du piquetage des ouvrages.

5.7.2.2. Canalisations de branchementPréciser le ou les types de tuyaux à utiliser pour les branchements.

5.8.2.1. Reconstitution des sols en terrain de cultureImposer l´application des stipulations de l´article 5.8.2.2, dans le cas où des engins de masse élevée circuleraient sur certainessections.

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166 5.8.2.2. Remblai sous voirie et rétablissement provisoire des chaussées, trottoirs et accotements

Rechercher avant les travaux les sections dans lesquelles le remblai risque de nécessiter le traitement ou le remplacement desdéblais, de façon à chiffrer correctement le montant des travaux,Informer l´entrepreneur du contenu des autorisations de voirie.

Fixer le degré de compacité.

Rechercher toute solution permettant d´éviter l´élimination totale des déblais, s´il n´est pas possible d´atteindre le degré decompacité souhaité, même après correction des déblais.

Fixer la cote à laquelle le remblai doit être arrêté, si celle-ci n´est pas fixée dans les autorisations de voirie.

5.8.5.2. Réfection définitive des chaussées, trottoirs et accotementsPréciser les conditions techniques de la réfection, pour chacune des voies intéressées.

CHAPITRE VI - CONDITIONS DE RECEPTION

6.1. Contrôles préalables à la réception

6.1.2. Essais de compactageFixer :- le nombre des emplacements où les essais doivent être effectués.- les modalités d´acceptation des résultats et les conditions de réalisation de contre-épreuves.

6.2. Dossiers de récolementRemettre à l´entrepreneur les contrecalques des plans qui ont servi à dresser le projet.

Annexe n° 1 contractuelle : Critères fonctionnels applicables aux autres éléments du réseau que les tuyaux.

4.5 Bouches d´égout

4.5.2. Caractéristiques géométriquesPréciser les dimensions de l´avaloir et du profil du fond de la bouche.

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ANNEXE E NON CONTRACTUELLE

SYMBOLES POUR LES PLANS DE RESEAUX (1)

Note préliminaire.

1. Il y a lieu de distinguer :

- les plans monochromes reproduits par tirage, ce quipourra être notamment le cas des projets à établir ennombre assez élevé d´exemplaires ;

- les plans polychromes qui permettent de faire appa-raitre des distinctions plus nombreuses et qui peuventêtre établis pour un nombre réduit d´exemplaires, enparticulier pour les dossiers de récolement destinés àêtre conservés pour l´exploitation.

Dans les deux cas, la nature des réseaux est signalée lelong de leurs tracés respectivement par les symbolessuivants :

2. Dans le cas des plans monochromes, les canalisationssont représentées par des traits simples continus dont lalargeur dépend de leur (onction et non de leur diamètre.

1. Les symboles concernant le lond de plan (roules et chemins, voiesferrées, cours d´eau, etc), sont ceux en usage pour les documentsde la catégorie utilisée (cartes de l´IGN plans cadastraux, plans d´urba-nisme, etc)

Dans le cas des plans polychromes, les teintes à adopterpour les symboles sont les suivantes :

- pour les plans de récolement :- violet : ouvrages anciens abandonnés,- noir : ouvrages existant préalablement à l´exécution

du marché,- rouge : ouvrages exécutés selon le marché ;

- pour les plans de projets :- violet, noir, rouge : pour les mêmes ouvrages que ci-

dessus,- vert : ouvrages à exécuter ultérieurement ;

- lorsqu´il y a lieu de les faire figurer sur des plansgénéraux de réseau, la couleur bleue : les réseauxd´alimentation en eau potable.

3. Les cotes du terrain sont mentionnées entreparenthèses.

Ex. : (119.27)

4. Les dimensions à donner aux symboles peuvent différersuivant la nature et l´échelle des plans sur lesquels ilsdoivent figurer.

A titre indicatif, et sauf sur des plans d´ensemble decaractère schématique, les symboles n´excèdent généra-lement pas 10 mm dans leur plus grande dimension.

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ANNEXE F NON CONTRACTUELLE

ORGANIGRAMME DE LA METHODE DE CALCUL ET EXEMPLE DE LISTING

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