JANVIER-FEVRIER 2014FEMMES À FEMMES
BHOUTAN
BANGLADESH
PAKISTAN
«DE FEMMES À FEMMES»
Un ministère de Portes Ouvertes qui désire favoriser l’interaction
entre les femmes de l’Eglise persécutée et celles du monde libre
par la prière, l’envoi de lettres d’encouragement et le soutien de
projets spécifiques.
Adresse Portes Ouvertes, Case postale 147, CH-1032 Romanel
Contact 021 731 01 46, [email protected], portesouvertes.ch/femmes
Compte dons CCP 10-32677-5 (Mention: Femmes à femmes)
13-15 MARS 2014GLAND, GENÈVE, MONTHEY,
YVERDON : un évènement à ne pas
manquer!
PRET(E)-A-PORTER» Défilé et témoignages
Invitée spéciale:
Hanna du Pakistan
Tous les détails sur le flyer
joint et sur:
portesouvertes.ch/femmes
PAKISTAN
SELINA:Son père lui manque
PRIONS:» Que Dieu les remplisse de sa paix et de son amour» Que de nombreux chrétiens les entourent et les soutiennent» Que Dieu protège ce papa et le ramène à sa famille s‘il est encore en vie
de son papa.
Ce dernier, Cornelius*, était pasteur
d’une église souterraine. Il visitait ré-
gulièrement les chrétiens éloignés et
leur portait du matériel. Chaque fois
qu’il s’absentait, sa famille savait bien
qu’elle risquait de ne plus le revoir.
Ce jour-là, Selina aurait tellement
aimé serrer son père dans ses bras,
l’embrasser tendrement avant son
départ. Mais, dans leur culture, une fil-
le ne peut pas dévoiler ses sentiments
devant un homme, même devant son
propre père. Celui-ci avait simplement
posé sa main sur la tête de Selina et
l’avait bénie avant de partir.
Son enlèvement n’a pas été revendi-
qué, mais des menaces ont été pro-
noncées: «Il ne sera pas le dernier!».
Aussi, la famille doit être prudente,
il ne faut pas que les kidnappeurs les
découvrent. Un ami, le pasteur Arif,
est venu rendre visite à la famille et
leur a apporté de la nourriture et des
vêtements. Selina lui a confié son sen-
timent d’abandon. Impuissant devant
sa douleur, il est reparti le cœur lourd
et les larmes aux yeux, après les avoir
bénis. Il nous lance ce vibrant appel:
«Priez pour qu’ils reçoivent le récon-
fort, pour que leur foi ne défaille pas et
que personne ne les retrouve». /
Selina (20 ans) regarde fréquem-
ment par la fenêtre. Elle espère
tellement voir revenir son père.
Plus d’un an maintenant qu’il a
été enlevé et que personne n’a de
nouvelles. Les larmes coulent, son
chagrin reste entier.
Pour ajouter à sa peine, sa famille a
été déplacée plusieurs fois, pour sa sé-
curité. Pour cette raison également, les
anciens de l’église lui ont déconseillé
de communiquer par mail. Déracinée,
isolée, Selina vit difficilement la perte
Portes Ouvertes soutient un centre
de formation pour femmes. Elles y re-
çoivent non seulement une formation
pratique, mais également un soutien
psychologique.
ont disparu. J’étais guérie! Je ne pou-
vais pas cacher ma joie. Je témoignais
à tous les villageois. Plusieurs ont
accepté Jésus, mais d’autres m’ont
menacée. Pour la suite de la scolarité
de nos enfants, nous avons déménagé
près de Timphu. J’étais très engagée
dans l’église, ce qui ne plaisait pas à
mon mari. Au retour d’un culte, il m’a
même battue et m’a renvoyée. J’ai
dû laisser mes enfants et suis allée
me réfugier chez mes
parents. Entre-temps,
ceux-ci s’étaient con-
vertis. Pendant plus
d’un an, j’ai rencon-
tré mes enfants en
cachette, sans revoir
mon mari. Je priais
que Dieu touche son
cœur et les pasteurs
m’encourageaient à
chercher la réconcilia-
tion. Aujourd’hui, nous
sommes tous réunis
et je peux servir Dieu
avec le soutien de mon
mari.» /
*prénoms d‘emprunt
BHOUTAN
ROSA:Guérie, elle partage sa joie
Lors d’un récent voyage au Bhoutan,
des dames ont rencontré Rosa*, 41
ans, mère de 4 enfants. Née dans
une famille bouddhiste, elle leur a
raconté comment elle est devenue
chrétienne:
«Il y a quelques années, j’étais très at-
teinte dans ma santé. J’avais consulté
de nombreux médecins, fait plusieurs
séjours à l’hôpital et prié toutes les
divinités sans succès. Ma main et ma
jambe étaient partiellement paralysées
et j’avais de violentes douleurs au
cœur. Un jour, mon mari est rentré du
travail avec un petit fascicule chrétien.
Après quelques hésitations, il s’est mis
à le lire. Intéressé, il a questionné son
collègue puis, quelque temps plus tard,
l’a accompagné aux réunions. Je ne
voulais pas le suivre car j’avais peur de
trahir ma famille. Lors d’une visite chez
mes parents, mon père, à ma grande
surprise, a été favorable au christia-
nisme. Je me suis donc rendue à une
réunion, avec mon mari. C’était incro-
yable, j’avais l’impression que le prédi-
cateur ne parlait que pour moi. Il disait:
«Venez à Jésus, vous qui êtes fatigués,
chargés, vous qui êtes faibles, il vous
donnera du repos, la guérison, la paix.»
Ce message a résonné si fort que j’ai
dit: «Si tu es le seul Dieu, je te donne
tout, mon cœur, mon corps, ma vie.»
Dès cet instant, je me suis sentie mi-
eux. Six mois plus tard, ma main et
ma jambe se sont mises à fonctionner
normalement et mes douleurs de cœur
PRIONS:» Que ce couple soit sel et lumière dans ce pays» Que tous leurs enfants dé-couvrent Jésus comme Sau-veur personnel» Que Dieu place des âmes qui ont soif sur leur route
ées ces derniers mois à l’occasion des
élections.
La disparition de ce pasteur ne laisse
non seulement une veuve et sa fille
sans soutien, mais 30 familles chré-
tiennes et trois églises de maison sans
berger.
Ils prient que le Seigneur les récon-
forte et les aide à surmonter cette
situation. Qu’ils reçoivent la consola-
tion après avoir perdu une personne
si importante dans leurs vies. Ils nous
supplient de nous joindre à eux dans
cette intercession.
Prions aussi pour les meurtriers, pour
ceux qui les menacent, que Dieu leur
ouvre les yeux. /
BANGLADESH
LA FAMILLE D‘ARUN:Seule, mais pas abandonnée
PRIONS: » Que Dieu console cette famille» Que Dieu fortifie les chrétiens de cette région» Que l‘Eglise ne soit pas dans la crainte mais conti-nue de regarder à Jésus
«Ce meurtre est incompréhensib-
le», se désolent les voisins de la
famille du pasteur Arun. «C’était un
homme doux et aimant», ajoutent-
ils. «Nous sommes dans la peine
pour sa femme et sa fille.»
«Le pasteur Arun (40 ans) vivait dans
la région de Chittagong, au sud-est du
Bangladesh. Ancien bouddhiste, il avait
accepté Jésus il y a neuf ans. Rempli
d’une joie nouvelle, il
partageait l’Evangile
sans relâche autour de
lui. Les gens de son vil-
lage l’ont alors menacé
à plusieurs reprises. Ils
voulaient le contraind-
re à renoncer à sa foi.
Mais le pasteur est
resté ferme», raconte
un chrétien sur place.
«Cette nuit-là, il dormait
dans l’église du village
de Tapitapara quand ses
meurtriers l’ont arraché
à son sommeil et ont tiré
six coups de feu mortels
avant de s’enfuir sans
être poursuivis.» Sa
femme et sa fille de 13
ans sont inquiètes. Cet
assassinat a semé la
peur chez les croyants. Les tensions
augmentent dans leur région. Les at-
taques contre les minorités ethniques
et religieuses se sont encore intensifi-
LE MOT DE CLAIRESoyons encouragées par les mots
de Paul, qui, bien que sur le point de
désespérer de garder la vie, affirme:
«Nous avons en lui cette espérance
qu‘il nous délivrera encore, et vous
y contribuerez vous-mêmes par la
prière.» Et il continue par le résultat
de cette intercession: «Ainsi, la grâce
obtenue pour nous par beaucoup de
personnes sera pour beaucoup une
occasion de remercier Dieu à notre
sujet.»
Remercions Dieu et réjouissons-nous
pour sa grâce en faveur de nos sœurs
et leurs familles.