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GESTION DES RISQUES et le « guide de mise en place du cadre de référence »
Le coordonnateur de par son rôle en première ligne doit contribuer sans relâche à la réduction des risques liés au programme ou à ses interventions. Il doit contrôler un maximum de variables dans l’environnement des participants. Encore faut-il qu’il en ait conscience et qu’il soit sensible aux actions concrètes qu’il peut poser quotidiennement.
Objectifs
Habiliter le coordonnateur à identifier les risques liés à sa programmation et à l’ensemble de ses interventions auprès des jeunes. Objectifs généraux de la formation: À la fin de cet atelier, les participants seront en mesure de :
1) Reconnaître la pertinence et la nécessité de doter leur organisation d’un plan de gestion des risques : traitement des risques, plan d’urgence et des situations critiques,
2) Identifier les risques inhérents à la gestion des terrains et du fonctionnement des organisations de loisir, 3) Utiliser les outils requis en gestion des risques et les adapter à la réalité de leur secteur d’activité et de leur organisation, 4) Développer et appliquer un plan de gestion des risques adaptés à la réalité de leur organisation.
Objectifs spécifiques :
1) Définir et différencier les termes d’usage en gestion des risques, 2) Établir une relation entre les concepts, tels que définis à l’intérieur d’un plan de gestion des risques, 3) Illustrer les impacts positifs résultats d’une gestion efficace des risques au sein de son organisation, 4) Estimer le degré d’implantation des outils de gestion du risque à l’intérieur de son organisation.
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DÉFINITION
LA GESTION DU RISQUE Application systématique des mesures permettant de connaître les risques inhérents aux activités d’un camp, en vue d’éliminer ou de réduire les risques potentiels et d’intervenir lorsque survient une crise.
QUELQUES QUESTIONS À SE POSER
� Qu’est-ce que je fais?
� Est-ce qu’il y a des situations de risque dans vos milieux?
� Est-ce qu’il y a quelqu’un en tout temps de responsable sur le site?
� Est-ce qu’il y a un remplaçant, en votre absence ou en situation d’urgence? Si oui, cette personne connait-elle bien son mandat?
Est-ce que les employés et les clients savent qui est cette personne?
� Comment prévenir une situation problématique?
o Faire avant et donner les procédures à suivre … Ne soyez pas paresseux, mais soyez intelligent et proactif!
� Est-ce que je serai prêt si une situation d’urgence arrivait rapidement?
� Est-ce que sa peut réellement arriver chez-vous, dans votre milieu?
� Comment pouvons-nous transmettre l’information?
� Qui? Fait quoi? Quand?
SOYEZ CALME!
ON NE VEUT PAS DE GESTION DE CRISE!
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LES ÉTAPES DE LA GESTION DU RISQUE
IDENTIFICATION ET ÉVALUATION DES
RISQUES ET DES CRISES POTENTIELLES
TRAITEMENT DES RISQUES
ÉLABORATION DES OUTILS DU PROGRAMME DE
GESTION DU RISQUE ET DE LA CRISE
DÉROULEMENT DES ACTIVITÉS AVEC OU
SANS ACCIDENTS (CRISES)
SUIVI ET ÉVALUATION
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Les principaux secteurs de risque
La programmation � Contact physique entre les participants � Rassemblement important � Réalisation de mouvements complexes (ex: escalade) � Manipulation d’équipement (ex: un équipement sportif) � Déplacements en voiture, autobus, canot, etc. � Circulation en forêt
Le participant
� Antécédents médicaux � Condition physique � Handicaps � Comportements problématiques
Le personnel
� Formation et compétences requises � Connaissances des tâches et des responsabilités � Connaissances des règlements et des consignes de sécurité � Application du ratio adultes-enfants � Connaissances de base en secourisme � Connaissances de la procédure pour les accidents et les bris
Le milieu
� Relief du terrain � État du terrain (mouillé) � Éclairage (en soirée) � Proximité des plans d’eau � Proximité des ressources infirmières � Possibilité de communication extérieur
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IDENTIFICATION DES RISQUES
LES PARTICIPANTS LA PROGRAMMATION
MILIEU/MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENTS
LE PERSONNEL ET LES
COMPORTEMENTS HUMAINS
LA DIRECTION, LES GESTIONNAIRES ET
RESPONSABLES
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LE TRAITEMENT DES RISQUES L’ÉLIMINATION
• Élimination des éléments responsables des accidents (ex. : on enlève les roches responsables de nombreuses blessures)
• Remplacement d’un équipement inadéquat
• Interdiction de baignade devant la mauvaise qualité de l’eau
LA RÉDUCTION
• Entretien adéquat des lieux, des équipements et des installations • Changement d’une surface (par ex. : sous les modules de jeu)
• Élaboration de consignes de sécurité adaptées (ex. : procédures pour la
traversée d’une rue, lors des sorties, etc.)
• Formation conséquente du personnel d’animation et de coordination
• Établir des plans d’urgence pour un inventaire exhaustif des situations de crise potentielles
• À adopter de préférence à l’élimination
LE PARTAGE
Des risques seront toujours présents. Il faut donc chercher à responsabiliser l’ensemble des intervenants afin que chacun de par son rôle et ses tâches, contribue à les minimiser et, le cas échéant, à intervenir rapidement lors de situations d’urgence.
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AGIR EN PERSONNE PRUDENTE ET DILIGENTE PRÉCAUTIONS NÉCESSAIRES : • NE PAS TOLÉRER OU CRÉER DES ACTIVITÉS
DANGEREUSES • DONNER LES INSTRUCTIONS REQUISES AUX
ENFANTS AFIN D’ÉVITER LES ACCIDENTS • S’ASSURER QU’ILS LES ONT BIEN COMPRISES : LES
FAIRE RÉPÉTER AU BESOIN • NE PAS CRÉER DE CLIMAT DE COMPÉTITION
MALSAIN ET AGRESSIF • SUIVRE LES RÈGLEMENTS SOI-MÊME LORSQUE
L’ON PARTICIPE AUX ACTIVITÉS (DONNER L’EXEMPLE)
• VÉRIFIER L’ÉTAT DU MATÉRIEL • SURVEILLER LES JEUNES EN TOUT TEMPS • FERMER L’ACCÈS AUX LOCAUX QUAND VOUS N’Y
ÊTES PAS • ASSURER UNE SURVEILLANCE PLUS ÉTROITE DES
ACTIVITÉS À RISQUES • SI UN ENFANT N’ÉCOUTE PAS LES DIRECTIVES, NE
PAS LE TOLÉRER ET L’ÉCARTER DU JEU SI NÉCESSAIRE À SA SÉCURITÉ ET À CELLE DES AUTRES PARTCIPANTS
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Évaluation des scénarios de risques et de leurs implications pour votre organisation
Niveau de contrôle et
Capacité d’intervenir directement
Niveau de risque
= Fréquence x gravité
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CATÉGORIE : PARTICIPANT
RISQUES POSSIBILITÉ DE
RÉDUCTION OU D’ÉLIMINATION
MOYENS DE PRÉVENTION
Humeur, enthousiasme
Condition physique
Fugue, enlèvement, perte ou oubli d’un enfant
État de santé : allergies, handicaps, affections particulères (diabète, hémophilie, asthme, épilepsie)
Épidémie de rougeole, de superpoux
Empoisonnement alimentaire
Trouble du comportement
Blessures
Soleil
Origine ethnique
• Possibilité de prévention A= On peut l’éliminer B= on peut le réduire C= On ne peut le réduire
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CATÉGORIE : PROGRAMMATION RISQUES POSSIBILITÉ DE
RÉDUCTION OU D’ÉLIMINATION
MOYENS DE PRÉVENTION
Activités : sportives, nécessitant un contact physique, glissade, etc.
Rassemblement important
Sorties
Déplacements : à pieds, en voiture, en autobus, etc.
Manipulation d’équipements ou d’appareils
Activités aquatiques ou nautiques
Organisation
Vs la température
Choix des plateaux d’activités
Message ou morale
• Possibilité de prévention A= On peut l’éliminer B= on peut le réduire C= On ne peut le réduire
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CATÉGORIE : MILIEU, MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENTS RISQUES POSSIBILITÉ DE
RÉDUCTION OU D’ÉLIMINATION
MOYENS DE PRÉVENTION
Terrain accidenté, glissant, aménagement paysager, support à vélos
Panne d’électricité prolongée
Tempête de neige, de pluie, de vent
Rue à traverser ou voie ferrée
Accès au stationnement et circulation automobile
Piqûre d’insecte ou morsure d’animal
Trouble du comportement
Herbe à poux
Effondrement de bâtiment, explosion, électrocution, incendie, fuite de gaz
Situation de l’école vs transport de produits chimiques
Clôture, casiers
• Possibilité de prévention A= On peut l’éliminer B= on peut le réduire C= On ne peut le réduire
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CATÉGORIE : LE PERSONNEL ET LES COMPORTEMENTS HUMAI NS RISQUES POSSIBILITÉ DE
RÉDUCTION OU D’ÉLIMINATION
MOYENS DE PRÉVENTION
Son énergie, son humeur
Ses réactions face à une situation d’urgence
Méconnaissance de son rôle et de ses tâches, des procédures
Connaissances réelles en secourisme
Démission ou grève
Abus physique ou verbal
Tendances suicidaires
Externe : Prise d’otages, attentat à la pudeur, vandalisme, vol, tireur fou
Alerte à la bombe
Non respect des règles
Absence imprévue
Conflits de personnalité, bagarre, crise, etc.
Parents : état, droit de garde, etc.
• Possibilité de prévention A= On peut l’éliminer B= on peut le réduire C= On ne peut le réduire
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CATÉGORIE : LA DIRECTION, LES GESTIONNAIRES ET RESP ONSABLES RISQUES GRADATION
* POSSIBILITÉ DE RÉDUCTION OU D’ÉLIMINATION
MOYENS DE PRÉVENTION
Respect des ratios d’encadrement
Formation adéquate du personnel et mécanismes de contrôle
Pas de consignes d’urgence Pas de règles existantes : contrôle des présences, administration de médicaments
Gestion déficiente de l’horaire de travail
Non intervention
Non règlement d’une plainte Transmission insuffisante d’information concernant les élèves
Pas d’écoute
• GRADATION (en termes de gravité pour les participants) A= risque très élevé B= risque moyennement grave C= Peu de risque • Possibilité de prévention A= On peut l’éliminer B= on peut le réduire C= On ne peut le réduire
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EN CONCLUSION • ÉTABLIR DES RÈGLES DE SÉCURITÉ, LES DIFFUSER
ET AFFICHER CERTAINES CONSIGNES • S’ASSURER DE LA PRÉSENCE DE PERSONNE-
RESSOURCES QUALIFIÉES ET EN NOMBRE SUFFISANT
• ÉTABLIR DES PLANS D’URGENCE APPROPRIÉS
POUR LES SITUATIONS SUSCEPTIBLES DE SURVENIR DANS VOTRE MILIEU
• METTRE EN PLACE DES MOYENS DE CONTRÔLE
DES ÉQUIPEMENTS, DU MATÉRIEL ET DU RESPECT DES CONSIGNES ET PROCÉDURES
• PLANIFIER DES MOMENTS D’ÉVALUATION DES
ACTIVITÉS ET METTRE À JOUR LA POLITIQUE DE SÉCURITÉ
• PROCÉDER À UNE ANALYSE MINUTIEUSE DES
RAPPORTS D’INCIDENTS, D’ACCIDENTS ET D’ADMINISTRATION DE M SOINS OU DE MÉDICATIONS
• METTRE EN PLACE DES MOYENS DE
COMMUNICATION EFFICACES AFIN D’ASSURER LA SÉCURITÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES ÉLÈVES
• ÊTRE AU FAIT DES ATTENTES DES PARENTS
TOUT NOTER
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Communication avec les médias
- Diffuser des informations aussi claires et précises que possibles. Livrer un
message cohérent
- Le style général de la communication est informatif
- On évite les commentaires ou les opinions en ne communiquant que les faits.
Ne pas poser de diagnostic, laisser cela aux autorités compétentes
- Avant toute communication avec les médias, contacter votre assureur et
votre avocat pour leur expliquer la situation et leur demander conseil sur les
informations à divulguer.
- Ne jamais mentir, sans pour autant révéler les informations confidentielles
ou qui ne relèvent pas de la compétence du directeur.
- Éviter le « pas de commentaires »
- Prévoir les questions difficiles et réfléchir sur la façon d’y répondre
adéquatement.
Dans certains cas il sera avantageux de prendre les devants sur les médias ou
d’utiliser les avantages d’une diffusion écrite ou électronique, en réalisant un
« communiqué de presse ».
Et n’oubliez pas les éléments suivants :
- Il ne faut qu’u seul porte-parole.
- Référez-vous à une firme experte si nécessaire.
- Aviser les journalistes rencontrés que tous les proches n’ont été rejoints
encore suite à l’évènement.
- Il faut se rappeler que toutes communications orales ou écrites ne doivent
pas contenir le nom des personnes directement touchées, surtout s’il s’agit de
mineurs.
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1. Tout le personnel du camp de jour et les campeurs sont absents du site dans le
cadre d’une sortie à la serre aux papillons et à la ferme écologique de votre région.
Vous êtes demeuré au camp pour travailler en paix à la finalisation d’un projet de
fête de fin d’été regroupant plusieurs camps.
En milieu d’après-midi, le téléphone sonne, c’est l’une de vos animatrices en pleurs.
Arrivée à l’autobus pour le retour au camp, 2 jaunes manquent à l’appel et ils sont
déjà en retard pour la fin de la journée. Les parents sont sur le point de commencer
à arriver et vous commencer à paniquer. Vous ne savez pas trop par où commencer
et quoi faire.
Aidez-le et dressez la liste des actions à prendre dans les meilleurs délais.
2. Tout le monde est dehors en cette belle journée de l’été. Soudain, malgré les
consignes clairement énoncées et le contrôle serré que vous exercé sur la pratique
des activités, dans le cadre d’une poursuite s’inscrivant dans un grand jeu, Noémie
est poussée par derrière et entre en collision avec un arbre. Noémie est frappée
directement à la tête et elle s’effondre. Tout s’arrête. Noémie ne bouge plus. On
craint le pire. Elle respire toujours, mais son visage est lacéré et l’une des vos
animatrices versée en premiers soins évoque un traumatisme crânien.
Que faites-vous? Dressez la liste des actions à prendre dans les meilleurs délais.
3. Vous en aviez vaguement entendu parler, mais ce matin le superpou est au cœur
de vos préoccupations. En effet le père d’un participant vous a pris à part quelques
instants pour vous informer que son fils Félix est porteur des fameux superpoux
résistants aux traitements traditionnels. Sans prolonger sa visite, il vous remercie à
l’avance des mesures que vous aller prendre pour minimiser l’ampleur du problème.
Il quitte alors, puis vire les talons et vous glisse à l’oreille que votre discrétion sera
évidemment extrêmement appréciée dans le traitement de ce dossier. Il quitte
travailler, pendant qu’il laisse son jeune au camp malgré la problématique.
Que faites-vous? Quelles actions entreprenez-vous sans délai.
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4. Tout juste avant la reprise des activités après le diner, vous êtes informé par les
membres de la direction de l’école utilisée par les camps de jour qu’il faut procéder
sans délai à l’évacuation de vos locaux en vous dirigeant vers le gymnase situé à
l’arrière de l’école. Il ne s’agit pas d’un exercice. Un véhicule stationné tout juste en
face de l’école est chargé de dynamite. L’escouade tactique de la sureté du Québec
est sur place. D’ailleurs un groupe de campeurs vient de les apercevoir par la fenêtre
et tous s’excitent maintenant. La directrice insiste, les élèves doivent demeurer
calmes mais il faut procéder immédiatement.
Comment procédez-vous? Dressez la liste des actions
que vous posez dans les minutes et les heures qui suivent.
5. En fin de journée, une mère qui venait de récupérer son enfant revient d’un pas
décidé le regarde furieux. Quelques enfants sont toujours là au service de garde de
fin de journée avec deux animatrices et vous. Elle ne fait ni une ni deux, sa fille vient
de l’informer qu’une animatrice a traité sa fille de « petite maudite » et de peste
avant de lui serrer le bras avec ses ongles. La mère vous montre la trace légèrement
ensanglantée de cette blessure. Elle ne s’est évidemment pas gênée pour identifier
haut et fort l’animatrice qui a déjà quitté.
Que faites-vous? Dressez la liste de vos actions.
(Si pas de directeur, qu’est-ce que les animatrices font?)
6. La municipalité où vous dirigez un camp à mis sur pied un intéressant programme
de recyclage des déchets. Tous les midis les jeunes sont appelés à jeter leurs restes
dans de vastes bacs de recyclage à l’ombre du bâtiment principal di site
d’exploitation de votre camp d’été. Après quelques semaines d’activités un
animateur vient vous voir en pleine commotion, il est formel : « Il y a des rats dans le
bac à récupération. »
Que faites-vous?
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En cas d’accident
Moniteur :
1. Éloigner les autres campeurs.
2. Garder un moniteur près du blessé et donner les soins nécessaires, s’il y a lieu.
3. Faire avertir le responsable du camp et la responsable de soins de santé.
Responsable :
1. Évaluer le cas avec l’aide de la responsable des soins de santé.
2. S’il y a gravité ou doute du type de blessures, contacter les services publics
d’urgence.
3. Donner les informations médicales sur le campeur.
4. Garder les autres campeurs calmes.
5. Prévenir le supérieur immédiat pour qu’il avertisse les parents ou les tuteurs du
blessé.
6. Faire le rapport de l’incident.
Autres moniteurs :
Suivre les directives du responsable du camp.
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Plan d’évacuation général
(Cuisine ou salle d’activité)
À l’audition de l’alarme sonore ou lorsque le responsable en donne l’ordre.
Moniteur :
1. Demeure responsable de son groupe s’il est à l’intérieur de l’édifice.
2. Fait sortir ses campeurs calmement de la salle par la sortie la plus proche.
3. Tous les moniteurs regroupent leurs campeurs entre l’Accueil et l’Ermitage.
4. Informer le responsable de l’absence d’un campeur.
5. En cas de fausse alerte et avec la permission du responsable, réintégrer la salle.
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Responsabilité lorsqu’il y a une blessure ou maladie grave chez
une personne
Moniteur :
1. Toujours être responsable de son groupe et ne jamais le quitter.
2. Avertir le responsable et consulter la responsable des soins d santé du camp.
3. Faire évaluer la situation par la responsable des soins de santé ou la direction.
4. Rassurer son groupe.
Responsable :
1. Évaluer la situation avec la responsable des soins de santé.
2. Contacter les services publics
3. Avertir son supérieur immédiat.
Autres moniteurs :
Suivre les consignes du responsable.
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En cas de feu
Rôle de chacun :
Direction
Responsable de l’exécution du plan d’évacuation et responsable de la présence du
personnel administratif.
Animateurs
1. Prennent les listes du personnel et des campeurs dans leurs endroits de logement.
2. Font le décompte.
3. Ils distribuent au personnel n’ayant pas d’enfants à sa charge (instructeurs) des
cartons indiquant les endroits à vérifier.
4. Font la compilation des endroits vérifiés.
Moniteurs
1. Placent la hutte en file indienne avec un conseiller à chaque extrémité.
2. Se rendent immédiatement à un endroit prédéterminé avec tous les baigneurs.
3. Avertissent l’animateur responsable de leur présence lorsque le groupe est
complet.
Instructeurs
Se rendent immédiatement au lieu d’évacuation et se mettent au service de
l’animateur responsable pour aider au décompte et faire le tour des endroits de
logement et sites de jeux.
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Si un enfant manque à l’appel
Moniteur :
1. Après avoir constaté la disparition d’un campeur, les moniteurs demandent des
précisions aux autres campeurs et commencent immédiatement les recherches.
2. Pendant qu’un moniteur se charge des recherches, l’autre s’occupe du groupe
(selon leur âge)
3. D’autres membres du personnel (moniteurs, animateurs, instructeurs) sont
avertis de la disparition aussitôt que la direction est mise au courant. Des véhicules
partent également pour vérifier aux alentours du camp.
*À partir du moment ou le directeur est mis au courant de la situation, c’est
lui, avec l’aide du plan de fugue qui est le responsable des démarches à suivre
à partir de l’accueil.
4. Si les recherches doivent se poursuivre, la Sureté provinciale ou municipale est
avertie, après 45 minutes de recherche.
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Responsabilités en cas de noyade
Moniteur :
1. Faire sortir tous les campeurs de la piscine et de la pataugeoire et les éloigner le
plus possible.
2. Demeurer constamment avec le groupe de campeurs.
3. Les autres moniteurs participent à l’opération de sauvetage en suivant les
consignes du sauveteur.
Sauveteur :
1. Ne doit jamais quitter la victime et dois lui donner les soins nécessaires.
2. Le sauveteur est responsable de l’opération de sauvetage.
3. Faire le rapport écrit de l’accident.
Responsable :
1. Collabore avec le sauveteur.
2. Demande l’aide des services publics (polie, ambulance).
3. Voit à ce que les autres campeurs soient en sécurité.
4. Rassure le personnel et les campeurs.
5. Prévient son supérieur le plus tôt possible.
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Plan d’urgence en cas de disparition d’enfant
1- Toutes les personnes n’ayant pas de groupes sont mobilisées (chauffeurs, responsables, spécialistes, personnel de l’administration, etc.). (????) est le responsable du plan d’urgence alors que la coordonnatrice (???) reste sur le site à la disposition des animateurs en cas d’autres problèmes. Tous ceux qui font partie de l’équipe de recherche doivent avoir un talkie-talkie ou un cellulaire afin d’être en mesure de communiquer entre-eux.
a. Les chauffeurs sont responsables du bois l’autre côté de la rue. i. Responsable :
b. Les sauveteurs sont responsables des plans d’eau. i. Responsable :
c. Les gens de l’administration sont responsables des bâtiments. i. Responsable :
d. Les spécialistes vérifient les bois du côté principal du site. i. Responsables :
e. Les responsables sont responsables des zones communautaires. i. Responsable :
2- Après 30 minutes de recherche, le directeur des opérations communiquera avec le service de police et avec les parents ou tuteur de l’enfant. L’animateur est aussi présent pour faire la description de l’enfant en question.
3- Le directeur général du camp, est responsable des communications avec les
parents et journalistes, si nécessaire.
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1er Août 2012
Objet : Cas de méningite virale Chers parents, Nous avons été informés qu’un enfant présent au Centre de plein air le lundi 30 juillet s’est vu diagnostiqué une méningite virale. Cet enfant a été retourné à la maison. Nous tenons à vous informer que ce virus peut se manifester par de la fièvre, une raideur à la nuque, des vomissements et de l’irritabilité. Mais, en général, la maladie est bénigne et guérit en quelques jours, et ce, sans complication. Aucun traitement n’est disponible. Le virus est présent dans les selles de la personne malade et peut contaminer l’environnement, les mains, les jouets, d’où l’importance de se laver les mains fréquemment, de désinfecter les surfaces et les objets avec de l’eau de javel (une partie d’eau de javel mélangée à 9 parties d’eau) et s’assurer que la ventilation est adéquate. Le centre de plein air a, pour sa part, mis en place une procédure de désinfection des endroits à risques. Si, dans les prochains jours, votre enfant développe un des symptômes mentionnés :
- Veuillez consulter votre médecin ; apportez-lui cette lettre ; - Avisez les milieux fréquentés par votre enfant si le diagnostic est confirmé.
Un enfant atteint de cette maladie peut réintégrer son milieu dès que son état le permet. Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec l’infirmière du Centre de plein air ou encore appeler à Info-Santé au numéro suivant : 811. Nous vous remercions de votre vigilance et de votre collaboration.
La direction
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’agence de la santé publique du
Canada à l’adresse suivante : www.santepublique.gc.ca
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Rapport d’accident ADRESSE
1- Identification de la victime Nom : Prénom : Adresse : Téléphone : Âge : Sexe :
2- Circonstances et description de l’accident Date de l’accident : Heure :
Localisation (endroit) de l’accident :
Description de l’accident :
Causes de l’accident :
Au moment de l’accident, la victime enfreignait-elle une loi ou un règlement ?
Non Oui _____
Précisez s’il y a lieu :
3- Blessure
Localisation de la blessure :
Description de la blessure :
Traitement fait (plaie nettoyée, hémorragie arrêtée, R.C .R.,…) :
Dispositions prises : activité reprise : Transport en ambulance :
Nom de l’hôpital s’il y a lieu : Médecin traitant :
4- Renseignements importants
Nom (s) et adresse(s) du ou des témoins de l’accident :
___________________
Signature de la victime :
(ou du parent ou de la personne qui l’accompagne)Date : ___________ Heure :
5- Administration :
Surveillant en fonction :
Rapport rédigé par : Date :
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Protocole d’accident Comment réagir si un accident se produit? � S’assurer que l’enfant blessé et le groupe sont en sécurité. � Rassurer l’enfant en lui parlant. � Faire un examen rapide de la blessure et évaluer le niveau de graviter. � Utiliser la trousse de premiers soins la plus proche (escalade, hébertisme, piscine, etc.) � En cas de blessures plus importantes, donner les premiers soins et se déplacer vers
l’infirmerie si l’enfant est capable de marcher. Il est important de ne jamais laisser son groupe seul.
� Une fois à l’infirmerie, bien expliquer la situation à la préposée aux soins. Durant se temps, vous pouvez laisser votre groupe à un autre animateur durant un court instant.
� En cas d’accident grave, avertir la préposée aux soins ou un responsable le plus rapidement possible.
Ne pas amener les enfants blessés à l’administration, puisque la préposée aux soins ainsi que tout le matériel de premiers soins est au local d’animation.
Nous comptons sur votre bon jugement! À quelle occasion doit-on remplir un rapport d’accident? L’animateur doit obligatoirement remplir un rapport d’accident s’il s’agit d’une blessure qui demande plus qu’un petit pansement : possible foulure à la cheville, au doigt, une cassure, un coup donné par un autre enfant, etc. En cas de doute, l’animateur doit prendre le temps de remplir un rapport d’accident. Quand doit-on remplir le rapport d’accident? Le rapport d’accident doit être rempli la journée même, puisqu’il comporte des questions très pointues sur l’évènement. Parfois, il faut même le remplir avec l’enfant pour s’assurer de ne rien oublier. Où puis-je trouver un rapport d’accident? Il va y avoir en tout temps des rapports d’accidents au local d’animation. À qui remettre le rapport d’accident? Le rapport d’accident doit être remis à la préposée aux soins une fois qu’il est complété. Elle est à l’infirmerie qui est située au local d’animation. À la fin de la journée, la préposée au soin doit rapporter les rapports d’accidents dans le cartable prévu à cet effet.
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Chers parents, La présente est pour vous informer que nous avons eu un cas de poux sur le site. Bien que l’enfant en question fut traité et ne présente plus de signes d’infestation, nous préférons vous en informer et vous inviter à examiner votre enfant afin de prévenir tout autre incident, car les enfants étant en contact étroit les uns avec les autres, cela facilite la propagation. Nous aimerions vous donner quelques conseils sur la conduite à adopter pour mieux gérer le problème des poux : Quels sont les signes d’une infestation ? Votre enfant peut commencer à se gratter la tête, surtout derrière les oreilles et vers la nuque. Cependant, on peut avoir des poux et ne pas se gratter. Comment examiner les cheveux ? 1. Divisez la chevelure en 4 parties. Examinez une partie après l'autre en utilisant un peigne à fines dents. 2. Placez les dents en biais aussi près du cuir chevelu que possible et peignez doucement tout le long des cheveux, jusqu’aux pointes. À chaque passage, essuyez le peigne sur un mouchoir en papier pour mieux voir s'il y a des poux. Que faire si votre enfant a des poux ? 1. Ne paniquez pas. Essayez de rassurer votre enfant. Il n'a pas à avoir honte, les poux sont un problème très courant. 2. Vérifiez la chevelure de tous les membres de la famille et traitez le même jour toutes les personnes infestées. Vous retrouverez des shampoings contre les poux en vente libre dans les pharmacies. 3. Informez toutes les personnes qui ont été en contact étroit avec votre enfant au cours des deux dernières semaines. Nous vous remercions de votre collaboration!
L’équipe de direction