Transcript
Page 1: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur
Page 2: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

Toute reproduction partielle ou totale du prĂ©sent guide et de ses annexes est soumis Ă  l’accord prĂ©alable de l’UDA et de l’AACC.

DĂ©sormais, les thĂ©ories Ă©conomiques et les analyses financiĂšres ne peuvent que se rendre Ă  l’évidence : la rĂ©putation de l’entreprise et la puissance de ses marques constituent le cƓur mĂȘme de sa valeur. C’est encore plus vrai dans les secteurs de la grande consommation et des services oĂč ce capital immatĂ©riel constitue le fondement mĂȘme de l’entreprise.

La communication publicitaire mĂ©dias et hors-mĂ©dias, qui peut dĂ©passer 20 % du chiffre d’affaires, est devenue pour beaucoup d’entreprises un des Ă©lĂ©ments clĂ©s de leur stratĂ©gie de dĂ©veloppement. Ce sont ainsi plus de 31 milliards d’euros que les annonceurs investissent chaque annĂ©e en France en publicitĂ©, toutes formes et tous supports confondus. Ces chiffres justifient pour les entreprises et leurs agences-conseils de rechercher ensemble toujours plus de qualitĂ© et davantage d’efficacitĂ© dans leurs investissements en matiĂšre de communication. C’est le point de dĂ©part et le sens mĂȘme de ce guide de la relation annonceur/agence, nĂ© du partenariat et de la confiance qui s’inscrivent dans la durĂ©e depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es entre l’UDA et l’AACC. En effet, les agences-conseils et les annonceurs partagent les mĂȘmes valeurs, Ă©changent talents et professionnalisme et ont la ferme volontĂ© de poursuivre ensemble une relation faite d’équilibre et de transparence.

Dans ce guide, l’UDA et l’AACC ont rassemblĂ© Ă  la fois de nombreuses expĂ©riences vĂ©cues par leurs adhĂ©rents et les lignes de force du contrat de progrĂšs passĂ© entre nos deux associations. Sous toutes les facettes de la relation annonceur/agence, ce guide constitue une vĂ©ritable alchimie que nous avons voulue utile et pragmatique tant Ă  travers des principes d’actions et des bonnes pratiques que des engagements rĂ©ciproques et des recommandations concrĂštes.

Nous avons voulu que toutes les composantes et toutes les Ă©tapes de la relation annonceur/agence soient abordĂ©es en dĂ©tail : l’analyse de l’offre des agences et les attentes des annonceurs, la sĂ©lection d’agence, la formalisation de la collaboration, les relations de travail entre collaborateurs de part et d’autre, l’évaluation et la rĂ©munĂ©ration de la relation sont ainsi successivement Ă©tudiĂ©es.

Nous avons voulu Ă©galement prendre en compte les consĂ©quences des grands changements qui marquent aujourd’hui la communication publicitaire : l’émergence des nouvelles technologies et d’internet, la multiplication des supports, l’internationalisation des entreprises et des marques, la fragmentation des cibles, l’apparition d’un consommateur citoyen mieux informĂ©, plus critique et plus exigeant et enfin une volontĂ© plus forte d’éthique et de responsabilitĂ© sociale.

Le contenu de ce guide a pour simple ambition de devenir un nouvel atout qu’annonceurs et agences pourront utiliser dans un intĂ©rĂȘt commun bien compris. Nous tenons Ă  remercier tout particuliĂšrement les nombreux collaborateurs des adhĂ©rents de l’UDA et de l’AACC qui ont activement participĂ© Ă  cette aventure en y consacrant beaucoup de temps, d’énergie et de talent.

Il est maintenant de notre responsabilitĂ© d’encourager chacun des membres de nos deux associations Ă  s’approprier les principes et les bonnes pratiques de ce guide, les faire vivre et Ă©voluer. En faisant cela, nous sommes persuadĂ©s que la relation annonceur/agence s’en trouvera davantage innovante, crĂ©ative, efficace au service d’une rĂ©ussite commune.

Pour l’UDA Pour l’AACC

Dominique Reiniche, Hervé Brossard, Présidente Président

Gérard Noël, Pascale Crouzat, Vice-Président Directeur Général Directeur Général

Pierre Ferrer, Marie-Pierre Bordet, Directeur des techniques publi-promotionnelles Directeur Délégué

Septembre 2005

guide-AACC.indd 2-1 5/09/05 11:42:51

Page 3: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

Toute reproduction partielle ou totale du prĂ©sent guide et de ses annexes est soumis Ă  l’accord prĂ©alable de l’UDA et de l’AACC.

DĂ©sormais, les thĂ©ories Ă©conomiques et les analyses financiĂšres ne peuvent que se rendre Ă  l’évidence : la rĂ©putation de l’entreprise et la puissance de ses marques constituent le cƓur mĂȘme de sa valeur. C’est encore plus vrai dans les secteurs de la grande consommation et des services oĂč ce capital immatĂ©riel constitue le fondement mĂȘme de l’entreprise.

La communication publicitaire mĂ©dias et hors-mĂ©dias, qui peut dĂ©passer 20 % du chiffre d’affaires, est devenue pour beaucoup d’entreprises un des Ă©lĂ©ments clĂ©s de leur stratĂ©gie de dĂ©veloppement. Ce sont ainsi plus de 31 milliards d’euros que les annonceurs investissent chaque annĂ©e en France en publicitĂ©, toutes formes et tous supports confondus. Ces chiffres justifient pour les entreprises et leurs agences-conseils de rechercher ensemble toujours plus de qualitĂ© et davantage d’efficacitĂ© dans leurs investissements en matiĂšre de communication. C’est le point de dĂ©part et le sens mĂȘme de ce guide de la relation annonceur/agence, nĂ© du partenariat et de la confiance qui s’inscrivent dans la durĂ©e depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es entre l’UDA et l’AACC. En effet, les agences-conseils et les annonceurs partagent les mĂȘmes valeurs, Ă©changent talents et professionnalisme et ont la ferme volontĂ© de poursuivre ensemble une relation faite d’équilibre et de transparence.

Dans ce guide, l’UDA et l’AACC ont rassemblĂ© Ă  la fois de nombreuses expĂ©riences vĂ©cues par leurs adhĂ©rents et les lignes de force du contrat de progrĂšs passĂ© entre nos deux associations. Sous toutes les facettes de la relation annonceur/agence, ce guide constitue une vĂ©ritable alchimie que nous avons voulue utile et pragmatique tant Ă  travers des principes d’actions et des bonnes pratiques que des engagements rĂ©ciproques et des recommandations concrĂštes.

Nous avons voulu que toutes les composantes et toutes les Ă©tapes de la relation annonceur/agence soient abordĂ©es en dĂ©tail : l’analyse de l’offre des agences et les attentes des annonceurs, la sĂ©lection d’agence, la formalisation de la collaboration, les relations de travail entre collaborateurs de part et d’autre, l’évaluation et la rĂ©munĂ©ration de la relation sont ainsi successivement Ă©tudiĂ©es.

Nous avons voulu Ă©galement prendre en compte les consĂ©quences des grands changements qui marquent aujourd’hui la communication publicitaire : l’émergence des nouvelles technologies et d’internet, la multiplication des supports, l’internationalisation des entreprises et des marques, la fragmentation des cibles, l’apparition d’un consommateur citoyen mieux informĂ©, plus critique et plus exigeant et enfin une volontĂ© plus forte d’éthique et de responsabilitĂ© sociale.

Le contenu de ce guide a pour simple ambition de devenir un nouvel atout qu’annonceurs et agences pourront utiliser dans un intĂ©rĂȘt commun bien compris. Nous tenons Ă  remercier tout particuliĂšrement les nombreux collaborateurs des adhĂ©rents de l’UDA et de l’AACC qui ont activement participĂ© Ă  cette aventure en y consacrant beaucoup de temps, d’énergie et de talent.

Il est maintenant de notre responsabilitĂ© d’encourager chacun des membres de nos deux associations Ă  s’approprier les principes et les bonnes pratiques de ce guide, les faire vivre et Ă©voluer. En faisant cela, nous sommes persuadĂ©s que la relation annonceur/agence s’en trouvera davantage innovante, crĂ©ative, efficace au service d’une rĂ©ussite commune.

Pour l’UDA Pour l’AACC

Dominique Reiniche, Hervé Brossard, Présidente Président

Gérard Noël, Pascale Crouzat, Vice-Président Directeur Général Directeur Général

Pierre Ferrer, Marie-Pierre Bordet, Directeur des techniques publi-promotionnelles Directeur Délégué

Septembre 2005

guide-AACC.indd 2-1 5/09/05 11:42:51

Page 4: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

3

Au cours des annĂ©es passĂ©es et notamment depuis 2002, l’UDA et l’AACC ont pris la mesure d’une relative altĂ©ration des relations entre agences et annonceurs. AprĂšs une phase de travaux menĂ©s en interne, l’UDA a proposĂ© Ă  l’AACC de se joindre Ă  elle. L’UDA et l’AACC se sont donc unies, comme cela s’était dĂ©jĂ  fait par le passĂ©, pour tenter d’amĂ©liorer ensemble cette situation. L’analyse a montrĂ© qu’elle rĂ©sultait Ă  la fois de la rigueur de la conjoncture, de certaines dĂ©rives dans les pratiques de part et d’autre, de l’évolution des techniques de communication et d’une demande accrue d’efficacitĂ©, de productivitĂ© et de rentabilitĂ©.

À cette fin, l’UDA et l’AACC ont Ă©laborĂ© un guide des relations entre annonceurs et agences-conseils concernant les aspects de leur relation qu’elles n’avaient pas encore abordĂ©s ensemble : la qualitĂ© et l’efficacitĂ© des mĂ©thodes de travail, l’optimisation Ă©conomique de la collaboration, les diffĂ©rents modes de rĂ©munĂ©ration, etc.

Partant du principe que la marque est l’un des actifs incorporels les plus stratĂ©giques des entreprises, les professionnels membres de l’UDA et de l’AACC sont convaincus qu’une relation de qualitĂ© et un partenariat Ă©troit et durable sont indispensables pour crĂ©er et produire des campagnes de communication efficaces au service des marques. La communication concourt ainsi Ă  l’accroissement des ventes des marques promues et au dĂ©veloppement de l’entreprise. Tout ce qui peut ĂȘtre fait pour amĂ©liorer la relation annonceur agence dans sa globalitĂ© a Ă©tĂ© systĂ©matiquement analysĂ© Ă  l’occasion de l’élaboration de ce guide.

Le présent guide commun constitue une revue des pratiques, comprend un ensemble de recommandations et est une véritable boßte à outils à destination des annonceurs et des agences. Ces recommandations décrivent des principes et des bonnes pratiques visant à :

❚ prĂ©senter l’offre actuelle des agences-conseils,

❚ permettre aux agences-conseils en communication de mieux rĂ©pondre aux attentes des annonceurs,

❚ rappeler les bonnes pratiques en matiĂšre de sĂ©lection d’agences,

❚ amĂ©liorer la formalisation de la relation agence/annonceur,

❚ poser les principes de collaboration efficace entre les Ă©quipes de l’agence et de l’annonceur,

❚ Ă©valuer objectivement la relation entre l’annonceur et l’agence et les performances atteintes,

❚ proposer des lignes directrices pour un systĂšme de rĂ©munĂ©ration Ă©quitable, Ă©conomiquement justifiĂ© et motivant.

❚ La dimension contractuelle (droits et obligations de chaque partenaire, cadre juridique de la collaboration) n’a pas Ă©tĂ© traitĂ©e dans ce document essentiellement dĂ©diĂ© Ă  l’amĂ©lioration Ă©conomique et opĂ©rationnelle des relations et Ă  l’efficacitĂ© des mĂ©thodes de travail. On y trouvera toutefois un inventaire des intitulĂ©s des principales clauses devant figurer dans un contrat entre un annonceur et son agence.

❚ Ces recommandations visent le plus souvent une collaboration inscrite dans la durĂ©e entre partenaires d’expĂ©rience, pour des budgets importants. Elles devraient pour autant intĂ©resser les annonceurs et agences de moindre taille, ou collaborant de maniĂšre ponctuelle ou spĂ©cifique. En effet, si certaines procĂ©dures dĂ©crites dans le guide ne sont pas adaptĂ©es Ă  toutes les structures et tous les besoins des annonceurs et agences, ceux-ci devraient y trouver des solutions susceptibles d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la collaboration en y puisant suivant leurs besoins.

CONTEXTE

OBJECTIFS

REMARQUES

GUID

E UDA

- AA

CC

guide-AACC.indd 2-3 5/09/05 11:42:51

Page 5: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

3

Au cours des annĂ©es passĂ©es et notamment depuis 2002, l’UDA et l’AACC ont pris la mesure d’une relative altĂ©ration des relations entre agences et annonceurs. AprĂšs une phase de travaux menĂ©s en interne, l’UDA a proposĂ© Ă  l’AACC de se joindre Ă  elle. L’UDA et l’AACC se sont donc unies, comme cela s’était dĂ©jĂ  fait par le passĂ©, pour tenter d’amĂ©liorer ensemble cette situation. L’analyse a montrĂ© qu’elle rĂ©sultait Ă  la fois de la rigueur de la conjoncture, de certaines dĂ©rives dans les pratiques de part et d’autre, de l’évolution des techniques de communication et d’une demande accrue d’efficacitĂ©, de productivitĂ© et de rentabilitĂ©.

À cette fin, l’UDA et l’AACC ont Ă©laborĂ© un guide des relations entre annonceurs et agences-conseils concernant les aspects de leur relation qu’elles n’avaient pas encore abordĂ©s ensemble : la qualitĂ© et l’efficacitĂ© des mĂ©thodes de travail, l’optimisation Ă©conomique de la collaboration, les diffĂ©rents modes de rĂ©munĂ©ration, etc.

Partant du principe que la marque est l’un des actifs incorporels les plus stratĂ©giques des entreprises, les professionnels membres de l’UDA et de l’AACC sont convaincus qu’une relation de qualitĂ© et un partenariat Ă©troit et durable sont indispensables pour crĂ©er et produire des campagnes de communication efficaces au service des marques. La communication concourt ainsi Ă  l’accroissement des ventes des marques promues et au dĂ©veloppement de l’entreprise. Tout ce qui peut ĂȘtre fait pour amĂ©liorer la relation annonceur agence dans sa globalitĂ© a Ă©tĂ© systĂ©matiquement analysĂ© Ă  l’occasion de l’élaboration de ce guide.

Le présent guide commun constitue une revue des pratiques, comprend un ensemble de recommandations et est une véritable boßte à outils à destination des annonceurs et des agences. Ces recommandations décrivent des principes et des bonnes pratiques visant à :

❚ prĂ©senter l’offre actuelle des agences-conseils,

❚ permettre aux agences-conseils en communication de mieux rĂ©pondre aux attentes des annonceurs,

❚ rappeler les bonnes pratiques en matiĂšre de sĂ©lection d’agences,

❚ amĂ©liorer la formalisation de la relation agence/annonceur,

❚ poser les principes de collaboration efficace entre les Ă©quipes de l’agence et de l’annonceur,

❚ Ă©valuer objectivement la relation entre l’annonceur et l’agence et les performances atteintes,

❚ proposer des lignes directrices pour un systĂšme de rĂ©munĂ©ration Ă©quitable, Ă©conomiquement justifiĂ© et motivant.

❚ La dimension contractuelle (droits et obligations de chaque partenaire, cadre juridique de la collaboration) n’a pas Ă©tĂ© traitĂ©e dans ce document essentiellement dĂ©diĂ© Ă  l’amĂ©lioration Ă©conomique et opĂ©rationnelle des relations et Ă  l’efficacitĂ© des mĂ©thodes de travail. On y trouvera toutefois un inventaire des intitulĂ©s des principales clauses devant figurer dans un contrat entre un annonceur et son agence.

❚ Ces recommandations visent le plus souvent une collaboration inscrite dans la durĂ©e entre partenaires d’expĂ©rience, pour des budgets importants. Elles devraient pour autant intĂ©resser les annonceurs et agences de moindre taille, ou collaborant de maniĂšre ponctuelle ou spĂ©cifique. En effet, si certaines procĂ©dures dĂ©crites dans le guide ne sont pas adaptĂ©es Ă  toutes les structures et tous les besoins des annonceurs et agences, ceux-ci devraient y trouver des solutions susceptibles d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la collaboration en y puisant suivant leurs besoins.

CONTEXTE

OBJECTIFS

REMARQUES

GUID

E UDA

- AA

CC

guide-AACC.indd 2-3 5/09/05 11:42:51

Page 6: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

1/ RÈGLES COMMUNES AUX DEUX VOIES 20

2/ RÈGLES SPÉCIFIQUES AUX CONSULTATIONS AVEC COMPÉTITION 21

a) Une rÚgle du jeu claire et précise 21

b) Nombre d’agences consultĂ©es 22

c) Information sur le nombre et l’identitĂ© des agences consultĂ©es 22

d) Indemnisation des compétiteurs 22

e) DĂ©cideurs et Ă©quipes en relation 23

f) Un brief Ă©crit 23

g) Confidentialité 23

h) Présentation des propositions 24

i) Propriété des créations non retenues 24

j) Communication de la dĂ©cision de l’annonceur 24

RECOMMANDATIONS POUR LA SÉLECTION 20

❚

1/ PAR LES RESPONSABLES DIRECTEMENT CONCERNÉS CHEZ L’ANNONCEUR 25

2/ PAR LES SERVICES ACHATS DE L’ANNONCEUR, LE CAS ÉCHÉANT 25

3/ ÉVENTUELLEMENT AVEC L’AIDE DE CABINETS-CONSEILS EN CHOIX D’AGENCES 25

LES INTERVENANTS DANS LA SÉLECTION 25

CONTRATS 30

❚

1/ LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET SPÉCIALISATIONS EN AGENCE-CONSEIL 11

2/ LES DIFFÉRENTES FONCTIONS EN AGENCE-CONSEIL 12

a) Commerciales et stratégiques 12

b) Créatives 12

c) Exécutives 13

d) La fonction mĂ©dias au sein de l’agence-conseil 14

3/ LA STRUCTURE DU MARCHÉ DES AGENCES-CONSEILS 15

a) Les groupes de communication mondiaux 15

b) Les agences indépendantes 15

L’OFFRE DES AGENCES-CONSEILS 10

❚

1/ LES ATTENTES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES 16

2/ LES QUALITÉS PROFESSIONNELLES ET DÉONTOLOGIQUES ATTENDUES 17

LES ATTENTES DES ANNONCEURS À L’ÉGARD DES AGENCES-CONSEILS 16

LES ATTENTES DES AGENCES À L’ÉGARD DES ANNONCEURS 17

AUTRES LIENS CONTRACTUELS 32

RÉFÉRENTIELS 32

1/ L’OBJET DU CONTRAT 30

2/ LES PRESTATIONS DE L’AGENCE 30

3/ LA DÉFINITION DU SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION DE L’AGENCE 31

4/ LES CONDITIONS DE FACTURATION 31

5/ D’AUTRES CLAUSES 31

guide-AACC.indd 4-5 5/09/05 11:42:52

Page 7: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

1/ RÈGLES COMMUNES AUX DEUX VOIES 20

2/ RÈGLES SPÉCIFIQUES AUX CONSULTATIONS AVEC COMPÉTITION 21

a) Une rÚgle du jeu claire et précise 21

b) Nombre d’agences consultĂ©es 22

c) Information sur le nombre et l’identitĂ© des agences consultĂ©es 22

d) Indemnisation des compétiteurs 22

e) DĂ©cideurs et Ă©quipes en relation 23

f) Un brief Ă©crit 23

g) Confidentialité 23

h) Présentation des propositions 24

i) Propriété des créations non retenues 24

j) Communication de la dĂ©cision de l’annonceur 24

RECOMMANDATIONS POUR LA SÉLECTION 20

❚

1/ PAR LES RESPONSABLES DIRECTEMENT CONCERNÉS CHEZ L’ANNONCEUR 25

2/ PAR LES SERVICES ACHATS DE L’ANNONCEUR, LE CAS ÉCHÉANT 25

3/ ÉVENTUELLEMENT AVEC L’AIDE DE CABINETS-CONSEILS EN CHOIX D’AGENCES 25

LES INTERVENANTS DANS LA SÉLECTION 25

CONTRATS 30

❚

1/ LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET SPÉCIALISATIONS EN AGENCE-CONSEIL 11

2/ LES DIFFÉRENTES FONCTIONS EN AGENCE-CONSEIL 12

a) Commerciales et stratégiques 12

b) Créatives 12

c) Exécutives 13

d) La fonction mĂ©dias au sein de l’agence-conseil 14

3/ LA STRUCTURE DU MARCHÉ DES AGENCES-CONSEILS 15

a) Les groupes de communication mondiaux 15

b) Les agences indépendantes 15

L’OFFRE DES AGENCES-CONSEILS 10

❚

1/ LES ATTENTES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES 16

2/ LES QUALITÉS PROFESSIONNELLES ET DÉONTOLOGIQUES ATTENDUES 17

LES ATTENTES DES ANNONCEURS À L’ÉGARD DES AGENCES-CONSEILS 16

LES ATTENTES DES AGENCES À L’ÉGARD DES ANNONCEURS 17

AUTRES LIENS CONTRACTUELS 32

RÉFÉRENTIELS 32

1/ L’OBJET DU CONTRAT 30

2/ LES PRESTATIONS DE L’AGENCE 30

3/ LA DÉFINITION DU SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION DE L’AGENCE 31

4/ LES CONDITIONS DE FACTURATION 31

5/ D’AUTRES CLAUSES 31

guide-AACC.indd 4-5 5/09/05 11:42:52

Page 8: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

1/ UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE 46

2/ UNE RÉMUNÉRATION TRANSPARENTE 47

3/ UNE RÉMUNÉRATION JUSTIFIÉE ÉCONOMIQUEMENT 47

4/ UNE RÉMUNÉRATION MOTIVANTE 48

5/ UNE RÉMUNÉRATION NEUTRE 48

6/ UNE RÉMUNÉRATION ADAPTABLE ET ÉVOLUTIVE 48

7/ UNE RÉMUNÉRATION SIMPLE À ADMINISTRER 48

RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE ET DES OBJECTIFS D’UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION 46

❚

1. CODE ÉTHIQUE DE L’EACA (EUROPEAN ASSOCIATION OF COMMUNICATIONS AGENCIES) 56

2. LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE DANS LE MONDE 60

3. LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE EN FRANCE 61

4. LES PRINCIPALES AUTRES AGENCES DE COMMUNICATION IMPLANTÉES EN FRANCE 62

5. SCHÉMA DU PROCESS D’ÉLABORATION D’UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION 63

6. GRILLE D’ÉVALUATION DE LA RELATION ET DES PRESTATIONS ENTRE UN ANNONCEUR ET UNE AGENCE 68

7. MODÈLE ÉCONOMIQUE D’UNE AGENCE-CONSEIL, STRUCTURE DES COÛTS ET CALCUL DES HONORAIRES 73

8. TABLEAU COMPARATIF DES PRINCIPAUX SYSTÈMES DE RÉMUNÉRATION 78

9. UTILISATION DES PRINCIPALES MÉTHODES DE RÉMUNÉRATION EN FRANCE 79

10. COMPARAISON DES SYSTÈMES ET NIVEAUX DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD 80

11. CRITÈRES SUSCEPTIBLES DE FONDER UNE RÉMUNÉRATION AUX RÉSULTATS 81

12. HISTORIQUE DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DES AGENCES-CONSEILS 82

LES ANNEXES 67

1/ LA RÉMUNÉRATION DE BASE 49

a) RĂ©munĂ©ration sous forme d’une commission 49

b) RĂ©munĂ©ration sous forme d’honoraires forfaitaires 50

c) RĂ©munĂ©ration sous forme d’honoraires aux temps passĂ©s 51

d) La rémunération mixte 52

2/ LA RÉMUNÉRATION COMPLÉMENTAIRE VARIABLE 53

MÉTHODES ET STRUCTURE DE LA RÉMUNÉRATION 49

1/ CONTENU DU BRIEF 36

2/ MODALITÉS D’ÉLABORATION DU BRIEF CHEZ L’ANNONCEUR 37

3/ PRÉSENTATION DU BRIEF ET MISE EN RELATION DES ÉQUIPES 37

DES BRIEFS COMPLETS ET PRÉCIS 36

❚

1/ LE RESPECT MUTUEL ET LA CONFIANCE 38

2/ LA COMMUNICATION À L’AGENCE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES 38

3/ UNE DÉMARCHE STRUCTURÉE ET RIGOUREUSE 38

4/ LA TRANSPARENCE DANS L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET DES PRISES DE DÉCISION 39

5/ UNE DÉFINITION CLAIRE DE LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL 39

LA RECHERCHE SYSTÉMATIQUE DE L’EFFICACITÉ 37

1/ LA TRANSPARENCE DES COÛTS 40

2/ LA PRATIQUE D’UN AUDIT FINANCIER 40

3/ UNE DÉFINITION CLAIRE DU RÔLE DU SERVICE ACHATS DE L’ANNONCEUR 41

LA TRANSPARENCE DE LA RELATION ÉCONOMIQUE 40

UNE MISE EN ƒUVRE EN COMMUN DES RÈGLES D’AUTODISCIPLINE 42

L’ÉVALUATION DE LA RELATION 42

guide-AACC.indd 6-7 5/09/05 11:42:52

Page 9: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

GUID

E UDA

- AA

CC

1/ UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE 46

2/ UNE RÉMUNÉRATION TRANSPARENTE 47

3/ UNE RÉMUNÉRATION JUSTIFIÉE ÉCONOMIQUEMENT 47

4/ UNE RÉMUNÉRATION MOTIVANTE 48

5/ UNE RÉMUNÉRATION NEUTRE 48

6/ UNE RÉMUNÉRATION ADAPTABLE ET ÉVOLUTIVE 48

7/ UNE RÉMUNÉRATION SIMPLE À ADMINISTRER 48

RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE ET DES OBJECTIFS D’UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION 46

❚

1. CODE ÉTHIQUE DE L’EACA (EUROPEAN ASSOCIATION OF COMMUNICATIONS AGENCIES) 56

2. LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE DANS LE MONDE 60

3. LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE EN FRANCE 61

4. LES PRINCIPALES AUTRES AGENCES DE COMMUNICATION IMPLANTÉES EN FRANCE 62

5. SCHÉMA DU PROCESS D’ÉLABORATION D’UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION 63

6. GRILLE D’ÉVALUATION DE LA RELATION ET DES PRESTATIONS ENTRE UN ANNONCEUR ET UNE AGENCE 68

7. MODÈLE ÉCONOMIQUE D’UNE AGENCE-CONSEIL, STRUCTURE DES COÛTS ET CALCUL DES HONORAIRES 73

8. TABLEAU COMPARATIF DES PRINCIPAUX SYSTÈMES DE RÉMUNÉRATION 78

9. UTILISATION DES PRINCIPALES MÉTHODES DE RÉMUNÉRATION EN FRANCE 79

10. COMPARAISON DES SYSTÈMES ET NIVEAUX DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD 80

11. CRITÈRES SUSCEPTIBLES DE FONDER UNE RÉMUNÉRATION AUX RÉSULTATS 81

12. HISTORIQUE DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DES AGENCES-CONSEILS 82

LES ANNEXES 67

1/ LA RÉMUNÉRATION DE BASE 49

a) RĂ©munĂ©ration sous forme d’une commission 49

b) RĂ©munĂ©ration sous forme d’honoraires forfaitaires 50

c) RĂ©munĂ©ration sous forme d’honoraires aux temps passĂ©s 51

d) La rémunération mixte 52

2/ LA RÉMUNÉRATION COMPLÉMENTAIRE VARIABLE 53

MÉTHODES ET STRUCTURE DE LA RÉMUNÉRATION 49

1/ CONTENU DU BRIEF 36

2/ MODALITÉS D’ÉLABORATION DU BRIEF CHEZ L’ANNONCEUR 37

3/ PRÉSENTATION DU BRIEF ET MISE EN RELATION DES ÉQUIPES 37

DES BRIEFS COMPLETS ET PRÉCIS 36

❚

1/ LE RESPECT MUTUEL ET LA CONFIANCE 38

2/ LA COMMUNICATION À L’AGENCE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES 38

3/ UNE DÉMARCHE STRUCTURÉE ET RIGOUREUSE 38

4/ LA TRANSPARENCE DANS L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET DES PRISES DE DÉCISION 39

5/ UNE DÉFINITION CLAIRE DE LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL 39

LA RECHERCHE SYSTÉMATIQUE DE L’EFFICACITÉ 37

1/ LA TRANSPARENCE DES COÛTS 40

2/ LA PRATIQUE D’UN AUDIT FINANCIER 40

3/ UNE DÉFINITION CLAIRE DU RÔLE DU SERVICE ACHATS DE L’ANNONCEUR 41

LA TRANSPARENCE DE LA RELATION ÉCONOMIQUE 40

UNE MISE EN ƒUVRE EN COMMUN DES RÈGLES D’AUTODISCIPLINE 42

L’ÉVALUATION DE LA RELATION 42

guide-AACC.indd 6-7 5/09/05 11:42:52

Page 10: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

SÉLECTION CONSEIL9

GUID

E UD

A - A

ACC

OFFRE AGENC ESATTENTES ANNONCEURS

guide-AACC.indd 8-9 5/09/05 11:42:52

Page 11: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

SÉLECTION CONSEIL9

GUID

E UD

A - A

ACC

OFFRE AGENC ESATTENTES ANNONCEURS

guide-AACC.indd 8-9 5/09/05 11:42:52

Page 12: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

10

GUID

E UDA

- AA

CC

11

Être une agence-conseil signifi e donc :❚ comprendre la problĂ©matique de l’annonceur,❚ mettre en Ɠuvre les ressources / conseils pour y rĂ©pondre en termes stratĂ©giques,❚ rĂ©unir les talents crĂ©atifs,❚ assurer la rĂ©alisation des campagnes, leur mise en Ɠuvre et leur contrĂŽle.

Mais c’est Ă©galement :❚ ĂȘtre en permanence Ă  l’écoute des Ă©volutions de marchĂ©, des tendances,

des consommateurs,❚ ĂȘtre force de proposition pour les annonceurs,❚ dĂ©fendre ses convictions et ses partis-pris,❚ faire preuve d’anticipation et de rĂ©activitĂ©.

L’OFFRE DES AGENCES-CONSEILS

Le mĂ©tier d’une agence-conseil en communication consiste Ă  dĂ©velopper et Ă  mettre en Ɠuvre pour le compte de son client annonceur les diffĂ©rents types de communication nĂ©cessaires Ă  la relation entre ses marques (incarnĂ©es par un produit, un service, une entreprise, ou une cause) et les publics auxquels ils sont destinĂ©s.

Mais cette défi nition ne saurait traduire la relation spécifi que qui existe entre une agence-conseil et son annonceur : en effet, les études de la relation annonceur/agence (Ballester Consulting 2004 et Limelight Consulting 2004) réalisées auprÚs des annonceurs montrent de façon convergente que les annonceurs considÚrent leur agence comme un partenaire.

Leurs attentes, exprimĂ©es dans le cadre de ces Ă©tudes, traduisent toute la richesse de cette relation et s’articulent autour de :

❚ la rĂ©fl exion stratĂ©gique (environ 85 % des annonceurs),

❚ la crĂ©ativitĂ© (environ 80 % des annonceurs),

❚ la qualitĂ© des relations professionnelles qui impliquent souplesse et rĂ©activitĂ© (de 60 % Ă  77 % des annonceurs),

❚ l’excellence et la rigueur des process (de 50 % à 61 %).

Ce sont donc ces axes qui structurent l’offre, les mĂ©tiers, les fonctions et les Ă©changes des agences et qui sont dĂ©crits ici.

Afi n que la rencontre entre la marque et le public soit fructueuse, le travail d’une agence vise principalement à :

❚ Ă©laborer ou mettre en Ɠuvre ce que la marque/l’entreprise doit mettre en avant : le conseil en communication Ă©labore la stratĂ©gie de communication et Ă©tablit le concept de communication.

❚ rĂ©aliser la campagne : la crĂ©ation, son exĂ©cution et sa mise en Ɠuvre.

Dans cette optique, quelle que soit sa spĂ©cialitĂ©, une agence-conseil en communication propose principalement des prestations autour de trois pĂŽles d’activitĂ© 1 :

Si la profession d’agence-conseil est libre d’accĂšs, les professionnels de ce secteur se sont cependant dotĂ©s de rĂšgles professionnelles afi n de maintenir le degrĂ© d’exigence inhĂ©rent au bon exercice de leur profession. L’Association des agences-conseils en communication (AACC) a ainsi Ă©dictĂ© un certain nombre de rĂšgles que toute agence membre se doit de respecter (structure minimale, durĂ©e d’existence, adhĂ©sion au BVP, etc.). Au niveau europĂ©en, l’EACA (European Association of Communications Agencies) dont l’AACC est membre, a dĂ©fi ni les rĂšgles d’éthique que doivent respecter les agences en Europe (cf. annexe n° 1).

Enfi n, une agence-conseil en communication est en mesure de proposer :

❚ soit une expertise spĂ©cialisĂ©e dans un domaine (publicitĂ©, marketing direct, corporate, etc.),

❚ soit une palette de diffĂ©rentes techniques de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias, celle-ci Ă©tant offerte en gĂ©nĂ©ral par les groupes de communication, laissant Ă  l’annonceur la possibilitĂ© de choisir tout ou partie des services proposĂ©s.

Dans le cadre de ces groupes de communication, l’offre tend Ă  se prĂ©senter, comme il est prĂ©cisĂ© ci-aprĂšs, sous une forme globale rĂ©pondant Ă  un objectif de « communication intĂ©grĂ©e ».

1/ LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET SPÉCIALISATIONS EN AGENCE-CONSEIL

DiffĂ©rentes expertises peuvent ĂȘtre disponibles au sein d’une agence-conseil, correspondant aux diffĂ©rentes techniques de communication mĂ©dias ou hors-mĂ©dias :

❚ publicitĂ© mĂ©dias (2)

❚ marketing direct (2)

❚ Ă©dition publicitaire(2)

❚ promotion des ventes(2), PLV,

❚ Internet (2)

❚ corporate (2) (communication d’entreprise, institutionnelle, de crise, interne...)

❚ relations publiques/relations presse

❚ design

❚ communication Ă©vĂ©nementielle(2)

❚ communication santĂ©(2)

❚ sponsoring ou mĂ©cĂ©nat (ex. : sport et culture...)

❚ communication B to B

❚ communication culturelle (cinĂ©ma, Ă©dition, tourisme, etc.)

❚ communication fi nanciùre

❚ etc.

Pour clarifi er leur offre, les agences se positionnent en revendiquant une ou plusieurs de ces expertises. Certaines font d’une expertise unique un Ă©lĂ©ment de rĂ©putation et d’image, notamment lorsqu’elle repose sur un secteur (santĂ©), un marchĂ© (mode, textile), une cible dĂ©terminĂ©e (enfants, seniors), un type de mĂ©dia (TV), une technique de communication spĂ©cifi que (Ă©vĂ©nementiel), etc.

1 Cf. annexe n° 5 2 MĂ©tiers reprĂ©sentĂ©s par l’AACC

❚ conseil et conception : rĂ©fl exion stratĂ©gique, dĂ©termination d’un concept, puis d’une stratĂ©gie de communication autour de ce que la marque souhaite mettre en avant, identifi cation des cibles, conseil en choix des moyens et crĂ©ation,

❚ mise en Ɠuvre de la campagne de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias : adĂ©quation aux mĂ©dias, exĂ©cution, production, fabrication, identifi cation des cibles, etc.

❚ contrĂŽle : juridique, Ă©tudes, gestion administrative et fi nanciĂšre.

guide-AACC.indd 10-11 5/09/05 11:42:53

Page 13: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

10

GUID

E UDA

- AA

CC

11

Être une agence-conseil signifi e donc :❚ comprendre la problĂ©matique de l’annonceur,❚ mettre en Ɠuvre les ressources / conseils pour y rĂ©pondre en termes stratĂ©giques,❚ rĂ©unir les talents crĂ©atifs,❚ assurer la rĂ©alisation des campagnes, leur mise en Ɠuvre et leur contrĂŽle.

Mais c’est Ă©galement :❚ ĂȘtre en permanence Ă  l’écoute des Ă©volutions de marchĂ©, des tendances,

des consommateurs,❚ ĂȘtre force de proposition pour les annonceurs,❚ dĂ©fendre ses convictions et ses partis-pris,❚ faire preuve d’anticipation et de rĂ©activitĂ©.

L’OFFRE DES AGENCES-CONSEILS

Le mĂ©tier d’une agence-conseil en communication consiste Ă  dĂ©velopper et Ă  mettre en Ɠuvre pour le compte de son client annonceur les diffĂ©rents types de communication nĂ©cessaires Ă  la relation entre ses marques (incarnĂ©es par un produit, un service, une entreprise, ou une cause) et les publics auxquels ils sont destinĂ©s.

Mais cette défi nition ne saurait traduire la relation spécifi que qui existe entre une agence-conseil et son annonceur : en effet, les études de la relation annonceur/agence (Ballester Consulting 2004 et Limelight Consulting 2004) réalisées auprÚs des annonceurs montrent de façon convergente que les annonceurs considÚrent leur agence comme un partenaire.

Leurs attentes, exprimĂ©es dans le cadre de ces Ă©tudes, traduisent toute la richesse de cette relation et s’articulent autour de :

❚ la rĂ©fl exion stratĂ©gique (environ 85 % des annonceurs),

❚ la crĂ©ativitĂ© (environ 80 % des annonceurs),

❚ la qualitĂ© des relations professionnelles qui impliquent souplesse et rĂ©activitĂ© (de 60 % Ă  77 % des annonceurs),

❚ l’excellence et la rigueur des process (de 50 % à 61 %).

Ce sont donc ces axes qui structurent l’offre, les mĂ©tiers, les fonctions et les Ă©changes des agences et qui sont dĂ©crits ici.

Afi n que la rencontre entre la marque et le public soit fructueuse, le travail d’une agence vise principalement à :

❚ Ă©laborer ou mettre en Ɠuvre ce que la marque/l’entreprise doit mettre en avant : le conseil en communication Ă©labore la stratĂ©gie de communication et Ă©tablit le concept de communication.

❚ rĂ©aliser la campagne : la crĂ©ation, son exĂ©cution et sa mise en Ɠuvre.

Dans cette optique, quelle que soit sa spĂ©cialitĂ©, une agence-conseil en communication propose principalement des prestations autour de trois pĂŽles d’activitĂ© 1 :

Si la profession d’agence-conseil est libre d’accĂšs, les professionnels de ce secteur se sont cependant dotĂ©s de rĂšgles professionnelles afi n de maintenir le degrĂ© d’exigence inhĂ©rent au bon exercice de leur profession. L’Association des agences-conseils en communication (AACC) a ainsi Ă©dictĂ© un certain nombre de rĂšgles que toute agence membre se doit de respecter (structure minimale, durĂ©e d’existence, adhĂ©sion au BVP, etc.). Au niveau europĂ©en, l’EACA (European Association of Communications Agencies) dont l’AACC est membre, a dĂ©fi ni les rĂšgles d’éthique que doivent respecter les agences en Europe (cf. annexe n° 1).

Enfi n, une agence-conseil en communication est en mesure de proposer :

❚ soit une expertise spĂ©cialisĂ©e dans un domaine (publicitĂ©, marketing direct, corporate, etc.),

❚ soit une palette de diffĂ©rentes techniques de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias, celle-ci Ă©tant offerte en gĂ©nĂ©ral par les groupes de communication, laissant Ă  l’annonceur la possibilitĂ© de choisir tout ou partie des services proposĂ©s.

Dans le cadre de ces groupes de communication, l’offre tend Ă  se prĂ©senter, comme il est prĂ©cisĂ© ci-aprĂšs, sous une forme globale rĂ©pondant Ă  un objectif de « communication intĂ©grĂ©e ».

1/ LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET SPÉCIALISATIONS EN AGENCE-CONSEIL

DiffĂ©rentes expertises peuvent ĂȘtre disponibles au sein d’une agence-conseil, correspondant aux diffĂ©rentes techniques de communication mĂ©dias ou hors-mĂ©dias :

❚ publicitĂ© mĂ©dias (2)

❚ marketing direct (2)

❚ Ă©dition publicitaire(2)

❚ promotion des ventes(2), PLV,

❚ Internet (2)

❚ corporate (2) (communication d’entreprise, institutionnelle, de crise, interne...)

❚ relations publiques/relations presse

❚ design

❚ communication Ă©vĂ©nementielle(2)

❚ communication santĂ©(2)

❚ sponsoring ou mĂ©cĂ©nat (ex. : sport et culture...)

❚ communication B to B

❚ communication culturelle (cinĂ©ma, Ă©dition, tourisme, etc.)

❚ communication fi nanciùre

❚ etc.

Pour clarifi er leur offre, les agences se positionnent en revendiquant une ou plusieurs de ces expertises. Certaines font d’une expertise unique un Ă©lĂ©ment de rĂ©putation et d’image, notamment lorsqu’elle repose sur un secteur (santĂ©), un marchĂ© (mode, textile), une cible dĂ©terminĂ©e (enfants, seniors), un type de mĂ©dia (TV), une technique de communication spĂ©cifi que (Ă©vĂ©nementiel), etc.

1 Cf. annexe n° 5 2 MĂ©tiers reprĂ©sentĂ©s par l’AACC

❚ conseil et conception : rĂ©fl exion stratĂ©gique, dĂ©termination d’un concept, puis d’une stratĂ©gie de communication autour de ce que la marque souhaite mettre en avant, identifi cation des cibles, conseil en choix des moyens et crĂ©ation,

❚ mise en Ɠuvre de la campagne de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias : adĂ©quation aux mĂ©dias, exĂ©cution, production, fabrication, identifi cation des cibles, etc.

❚ contrĂŽle : juridique, Ă©tudes, gestion administrative et fi nanciĂšre.

guide-AACC.indd 10-11 5/09/05 11:42:53

Page 14: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

12

GUID

E UDA

- AA

CC

13

2/ LES DIFFÉRENTES FONCTIONS EN AGENCE-CONSEIL

Pour assurer sa mission de conseil en communication, une agence regroupe notamment les compétences suivantes.

A) COMMERCIALES ET STRATÉGIQUES

La fonction commerciale d’une agence regroupe un ensemble de postes hiĂ©rarchiquement organisĂ©s : directeur commercial, directeur de clientĂšle, chef de groupe, chef de publicitĂ© (ou chef de projet), en fonction de la taille de l’agence considĂ©rĂ©e.

Les missions de la fonction commerciale comportent deux axes dominants.

❚ La coordination à l’interne et avec l’externe

Le commercial est en relation permanente avec l’annonceur et joue un rĂŽle d’intermĂ©diaire entre l’agence et celui-ci ; il assume la responsabilitĂ© du budget. Il rĂ©unit le maximum d’informations concernant le produit, le circuit de distribution, la clientĂšle, la concurrence, le marchĂ©, les actions publicitaires antĂ©rieures. Il fait rĂ©aliser des Ă©tudes de marchĂ©, de notoriĂ©tĂ©, d’image, des Ă©tudes mĂ©dias, afin de dĂ©terminer les meilleurs arguments et les meilleurs vecteurs Ă  utiliser en tenant compte du public Ă  toucher et des caractĂ©ristiques du marchĂ©. Il dĂ©finit ensuite une stratĂ©gie de communication Ă  partir de ces donnĂ©es marketing.

❚ L’élaboration de la stratĂ©gie de communication

Le commercial rĂ©dige une copie stratĂ©gie qui peut se dĂ©finir comme un cahier des charges fixant la cible visĂ©e par la campagne, l’axe et les thĂšmes publicitaires, la teneur du message et la ventilation approximative du budget selon les diffĂ©rents mĂ©dias. Cette Ă©laboration de la stratĂ©gie s’effectue dans bon nombre de cas dans le cadre d’une collaboration avec le planning stratĂ©gique.

À l’intĂ©rieur de l’agence, le commercial assure le lien entre les diffĂ©rentes Ă©quipes travaillant sur le budget (Ă©tudes, crĂ©ation, mĂ©dias, production) et veille Ă  tout moment au respect du cahier des charges. Il vĂ©rifie que les projets de crĂ©ation restent dans le cadre des objectifs et du budget fixĂ©s et assure le suivi de la conception, de la fabrication et de l’exĂ©cution de l’action de communication.

Les principales fonctions stratégiques et commerciales sont les suivantes :

❚ directeur commercial/directeur de marque/directeur conseil,

❚ directeur de clientùle,

❚ chef de publicitĂ©,

❚ directeur du planning stratĂ©gique.

Toutes ces fonctions ne sont pas toujours présentes dans la totalité des agences.

B) CRÉATIVES

Quels que soient la taille et le type d’agence, la fonction crĂ©ation repose sur un directeur de la crĂ©ation qui anime des Ă©quipes de crĂ©atifs (concepteurs-rĂ©dacteurs et directeurs artistiques, en team crĂ©atif) dans le but d’identifier dans la stratĂ©gie commerciale une idĂ©e simple, forte et concise.

Les crĂ©atifs travaillent en Ă©troite collaboration avec les deux autres pĂŽles que sont les fonctions commerciales/stratĂ©giques et les fonctions exĂ©cutives. Il faut cependant mettre en avant le lien particulier qui existe entre la crĂ©ation et le planning stratĂ©gique sur lequel elle prend appui dans la construction de l’idĂ©e crĂ©ative.

Cette notion d’idĂ©e crĂ©ative est fondamentale et immatĂ©rielle. Son apprĂ©ciation est subjective et sa valeur dĂ©pend du talent des hommes et pas uniquement du temps passĂ©, mais Ă©galement de l’organisation que l’agence met en Ɠuvre pour assurer l’efficacitĂ© de la communication de ses clients. Ce talent se manifeste dans l’efficacitĂ© de la crĂ©ation produite.

Le directeur de crĂ©ation et l’équipe de crĂ©ation mettent en forme le produit publicitaire, sur la base de la stratĂ©gie de communication dĂ©finie par le service commercial, selon le choix des vecteurs mĂ©dias et hors-mĂ©dias.

Dans les agences spécialisées dans un domaine spécifique (santé, marketing direct, événementiel...), ces fonctions créatives sont renforcées par des spécialistes intégrés (tels que les médecins en agence santé) nécessaires à la bonne pratique de leur activité de communication.

Les principales fonctions créatives sont les suivantes :

❚ directeur de crĂ©ation,

❚ directeur artistique,

❚ concepteur-rĂ©dacteur.

C) EXÉCUTIVES

La fonction exĂ©cutive a essentiellement un rĂŽle de production et de fabrication. Elle concrĂ©tise et exprime de la maniĂšre la plus pertinente l’idĂ©e crĂ©ative. Elle gĂšre la mise en Ɠuvre et la rĂ©alisation technique des campagnes de communication.

Cette fonction a largement Ă©voluĂ© et s’est enrichie grĂące aux innovations technologiques. Elle est Ă  prĂ©sent un des Ă©lĂ©ments qui concourt Ă  l’optimisation et Ă  la matĂ©rialisation de l’idĂ©e crĂ©ative.

Elle se distingue principalement en deux grandes catĂ©gories : l’une concernant plus particuliĂšrement tout ce qui a trait Ă  l’audiovisuel (cinĂ©ma, radio, tĂ©lĂ©vision) et l’autre tout ce qui touche au domaine de l’impression (affichage, presse, Ă©dition publicitaire, mailing...).

La responsabilitĂ© de cette fonction est gĂ©nĂ©ralement celle de l’achat d’art, accompagnĂ© du chef de fabrication et du responsable de production (TV, radio, autres) qui assurent les relations entre l’équipe de crĂ©ation, l’équipe de commerciaux, ainsi que tous les fournisseurs ou prestataires de services participant Ă  la fabrication de la campagne. Elle est par ailleurs constituĂ©e de postes d’exĂ©cution, tels que maquettistes, dessinateurs, graphistes qui, selon l’agence, sont partiellement ou totalement externalisĂ©s.

En ce qui concerne plus particuliÚrement les postes à responsabilité, leurs missions sont principalement les suivantes :

❚ analyser la commande du client et Ă©tablir les devis,

❚ Ă©tablir le planning de travail,

❚ lancer les diffĂ©rents appels d’offres et sĂ©lectionner les fournisseurs,

❚ suivre les diffĂ©rentes phases en s’assurant du respect du cahier des charges et des dĂ©lais,

Les spĂ©cialistes de l’exĂ©cution sont responsables devant le directeur de crĂ©ation de leurs prestations.

guide-AACC.indd 12-13 5/09/05 11:42:53

Page 15: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

12

GUID

E UDA

- AA

CC

13

2/ LES DIFFÉRENTES FONCTIONS EN AGENCE-CONSEIL

Pour assurer sa mission de conseil en communication, une agence regroupe notamment les compétences suivantes.

A) COMMERCIALES ET STRATÉGIQUES

La fonction commerciale d’une agence regroupe un ensemble de postes hiĂ©rarchiquement organisĂ©s : directeur commercial, directeur de clientĂšle, chef de groupe, chef de publicitĂ© (ou chef de projet), en fonction de la taille de l’agence considĂ©rĂ©e.

Les missions de la fonction commerciale comportent deux axes dominants.

❚ La coordination à l’interne et avec l’externe

Le commercial est en relation permanente avec l’annonceur et joue un rĂŽle d’intermĂ©diaire entre l’agence et celui-ci ; il assume la responsabilitĂ© du budget. Il rĂ©unit le maximum d’informations concernant le produit, le circuit de distribution, la clientĂšle, la concurrence, le marchĂ©, les actions publicitaires antĂ©rieures. Il fait rĂ©aliser des Ă©tudes de marchĂ©, de notoriĂ©tĂ©, d’image, des Ă©tudes mĂ©dias, afin de dĂ©terminer les meilleurs arguments et les meilleurs vecteurs Ă  utiliser en tenant compte du public Ă  toucher et des caractĂ©ristiques du marchĂ©. Il dĂ©finit ensuite une stratĂ©gie de communication Ă  partir de ces donnĂ©es marketing.

❚ L’élaboration de la stratĂ©gie de communication

Le commercial rĂ©dige une copie stratĂ©gie qui peut se dĂ©finir comme un cahier des charges fixant la cible visĂ©e par la campagne, l’axe et les thĂšmes publicitaires, la teneur du message et la ventilation approximative du budget selon les diffĂ©rents mĂ©dias. Cette Ă©laboration de la stratĂ©gie s’effectue dans bon nombre de cas dans le cadre d’une collaboration avec le planning stratĂ©gique.

À l’intĂ©rieur de l’agence, le commercial assure le lien entre les diffĂ©rentes Ă©quipes travaillant sur le budget (Ă©tudes, crĂ©ation, mĂ©dias, production) et veille Ă  tout moment au respect du cahier des charges. Il vĂ©rifie que les projets de crĂ©ation restent dans le cadre des objectifs et du budget fixĂ©s et assure le suivi de la conception, de la fabrication et de l’exĂ©cution de l’action de communication.

Les principales fonctions stratégiques et commerciales sont les suivantes :

❚ directeur commercial/directeur de marque/directeur conseil,

❚ directeur de clientùle,

❚ chef de publicitĂ©,

❚ directeur du planning stratĂ©gique.

Toutes ces fonctions ne sont pas toujours présentes dans la totalité des agences.

B) CRÉATIVES

Quels que soient la taille et le type d’agence, la fonction crĂ©ation repose sur un directeur de la crĂ©ation qui anime des Ă©quipes de crĂ©atifs (concepteurs-rĂ©dacteurs et directeurs artistiques, en team crĂ©atif) dans le but d’identifier dans la stratĂ©gie commerciale une idĂ©e simple, forte et concise.

Les crĂ©atifs travaillent en Ă©troite collaboration avec les deux autres pĂŽles que sont les fonctions commerciales/stratĂ©giques et les fonctions exĂ©cutives. Il faut cependant mettre en avant le lien particulier qui existe entre la crĂ©ation et le planning stratĂ©gique sur lequel elle prend appui dans la construction de l’idĂ©e crĂ©ative.

Cette notion d’idĂ©e crĂ©ative est fondamentale et immatĂ©rielle. Son apprĂ©ciation est subjective et sa valeur dĂ©pend du talent des hommes et pas uniquement du temps passĂ©, mais Ă©galement de l’organisation que l’agence met en Ɠuvre pour assurer l’efficacitĂ© de la communication de ses clients. Ce talent se manifeste dans l’efficacitĂ© de la crĂ©ation produite.

Le directeur de crĂ©ation et l’équipe de crĂ©ation mettent en forme le produit publicitaire, sur la base de la stratĂ©gie de communication dĂ©finie par le service commercial, selon le choix des vecteurs mĂ©dias et hors-mĂ©dias.

Dans les agences spécialisées dans un domaine spécifique (santé, marketing direct, événementiel...), ces fonctions créatives sont renforcées par des spécialistes intégrés (tels que les médecins en agence santé) nécessaires à la bonne pratique de leur activité de communication.

Les principales fonctions créatives sont les suivantes :

❚ directeur de crĂ©ation,

❚ directeur artistique,

❚ concepteur-rĂ©dacteur.

C) EXÉCUTIVES

La fonction exĂ©cutive a essentiellement un rĂŽle de production et de fabrication. Elle concrĂ©tise et exprime de la maniĂšre la plus pertinente l’idĂ©e crĂ©ative. Elle gĂšre la mise en Ɠuvre et la rĂ©alisation technique des campagnes de communication.

Cette fonction a largement Ă©voluĂ© et s’est enrichie grĂące aux innovations technologiques. Elle est Ă  prĂ©sent un des Ă©lĂ©ments qui concourt Ă  l’optimisation et Ă  la matĂ©rialisation de l’idĂ©e crĂ©ative.

Elle se distingue principalement en deux grandes catĂ©gories : l’une concernant plus particuliĂšrement tout ce qui a trait Ă  l’audiovisuel (cinĂ©ma, radio, tĂ©lĂ©vision) et l’autre tout ce qui touche au domaine de l’impression (affichage, presse, Ă©dition publicitaire, mailing...).

La responsabilitĂ© de cette fonction est gĂ©nĂ©ralement celle de l’achat d’art, accompagnĂ© du chef de fabrication et du responsable de production (TV, radio, autres) qui assurent les relations entre l’équipe de crĂ©ation, l’équipe de commerciaux, ainsi que tous les fournisseurs ou prestataires de services participant Ă  la fabrication de la campagne. Elle est par ailleurs constituĂ©e de postes d’exĂ©cution, tels que maquettistes, dessinateurs, graphistes qui, selon l’agence, sont partiellement ou totalement externalisĂ©s.

En ce qui concerne plus particuliÚrement les postes à responsabilité, leurs missions sont principalement les suivantes :

❚ analyser la commande du client et Ă©tablir les devis,

❚ Ă©tablir le planning de travail,

❚ lancer les diffĂ©rents appels d’offres et sĂ©lectionner les fournisseurs,

❚ suivre les diffĂ©rentes phases en s’assurant du respect du cahier des charges et des dĂ©lais,

Les spĂ©cialistes de l’exĂ©cution sont responsables devant le directeur de crĂ©ation de leurs prestations.

guide-AACC.indd 12-13 5/09/05 11:42:53

Page 16: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

14

GUID

E UDA

- AA

CC

15

Les principales fonctions exécutives sont les suivantes :

❚ acheteur d’art,

❚ chef de fabrication,

❚ responsable de production/TV producer,

❚ coordination (Ă©galement appelĂ©e trafic).

D) LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL

Le conseil mĂ©dias fait partie du conseil en stratĂ©gie de communication. Pour le mettre en Ɠuvre, les agences sont organisĂ©es aujourd’hui de plusieurs maniĂšres :

❚ soit l’agence dispose d’un service mĂ©dias intĂ©grĂ© intervenant ou non sur les budgets gĂ©rĂ©s, suivant la demande de l’annonceur,

❚ soit il n’existe pas de service mĂ©dias proprement dit dans l’agence. Mais il peut exister une passerelle avec l’agence mĂ©dias du groupe ou la sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans le conseil et l’achat mĂ©dias qui permet d’intĂ©grer la fonction dans la prestation.

Les agences-conseils ou les groupes n’ayant pas de service mĂ©dias intĂ©grĂ© et ne s’appuyant pas sur des partenaires contractuels spĂ©cialisĂ©s ne peuvent revendiquer cette offre.

À ces principales fonctions s’ajoutent des fonctions administratives, financiĂšres, juridiques et de dĂ©veloppement, inhĂ©rentes Ă  toute entreprise.

3/ LA STRUCTURE DU MARCHÉ DES AGENCES-CONSEILS

Le marchĂ© des agences est aujourd’hui organisĂ© autour de deux grands axes :

A) LES GROUPES DE COMMUNICATION MONDIAUX

Ils rassemblent chacun l’ensemble des expertises prĂ©cĂ©demment dĂ©crites et peuvent apporter aux annonceurs des solutions de communication intĂ©grĂ©e 3 .

Ces groupes sont constituĂ©s de filiales qui sont des agences-conseils dĂ©veloppant leur activitĂ© sur tout ou partie des expertises dĂ©crites prĂ©cĂ©demment. Ils peuvent ainsi proposer Ă  leurs annonceurs des stratĂ©gies globales de communication en intĂ©grant les diffĂ©rentes expertises, en les optimisant et en assurant leur cohĂ©rence. On parlera ici de « communication intĂ©grĂ©e ». Cette notion s’oppose Ă  celle « d’offres multiples » et tend Ă  devenir la nouvelle orientation des grands groupes de communication.

La plupart de ces groupes ont une implantation dans un grand nombre de pays. Ils gÚrent pour le compte de leurs annonceurs des budgets internationaux de grandes marques et en assurent la coordination, tout en gérant également des budgets locaux.

Ces groupes de communication, appelĂ©s encore « rĂ©seaux », peuvent appartenir Ă  une mĂȘme holding financiĂšre, ils conservent nĂ©anmoins la responsabilitĂ© de leurs activitĂ©s, de leur dĂ©veloppement, de leurs rĂ©sultats et restent concurrents entre eux.

En 2005, les principales holdings (et leurs réseaux affiliés) sont les suivantes :

❚ Omnicom (BBDO, DDB, TBWA)

❚ WPP (Ogilvy & Mather, JWT, Young & Rubicam, Grey)

❚ Interpublic (FCB, Lowe, McCann)

❚ Publicis (Publicis, Saatchi, Leo Burnett)

❚ Dentsu

❚ Havas (Euro RSCG, Arnold & Partners)

B) LES AGENCES INDÉPENDANTES

Elles ont une dimension essentiellement nationale ou locale (agences en rĂ©gion), leur intervention Ă  l’international demeure ponctuelle et le plus souvent dans le cadre d’association d’agences de mĂȘme type. Leur structure interne est identique Ă  celles des agences filiales de groupes. Elles peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, les gĂ©nĂ©ralistes pouvant aller jusqu’à proposer et mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies de communication intĂ©grĂ©e 4.

3 Cf. annexe n° 2 et 34 Cf. annexe n° 4

guide-AACC.indd 14-15 5/09/05 11:42:53

Page 17: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

14

GUID

E UDA

- AA

CC

15

Les principales fonctions exécutives sont les suivantes :

❚ acheteur d’art,

❚ chef de fabrication,

❚ responsable de production/TV producer,

❚ coordination (Ă©galement appelĂ©e trafic).

D) LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL

Le conseil mĂ©dias fait partie du conseil en stratĂ©gie de communication. Pour le mettre en Ɠuvre, les agences sont organisĂ©es aujourd’hui de plusieurs maniĂšres :

❚ soit l’agence dispose d’un service mĂ©dias intĂ©grĂ© intervenant ou non sur les budgets gĂ©rĂ©s, suivant la demande de l’annonceur,

❚ soit il n’existe pas de service mĂ©dias proprement dit dans l’agence. Mais il peut exister une passerelle avec l’agence mĂ©dias du groupe ou la sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans le conseil et l’achat mĂ©dias qui permet d’intĂ©grer la fonction dans la prestation.

Les agences-conseils ou les groupes n’ayant pas de service mĂ©dias intĂ©grĂ© et ne s’appuyant pas sur des partenaires contractuels spĂ©cialisĂ©s ne peuvent revendiquer cette offre.

À ces principales fonctions s’ajoutent des fonctions administratives, financiĂšres, juridiques et de dĂ©veloppement, inhĂ©rentes Ă  toute entreprise.

3/ LA STRUCTURE DU MARCHÉ DES AGENCES-CONSEILS

Le marchĂ© des agences est aujourd’hui organisĂ© autour de deux grands axes :

A) LES GROUPES DE COMMUNICATION MONDIAUX

Ils rassemblent chacun l’ensemble des expertises prĂ©cĂ©demment dĂ©crites et peuvent apporter aux annonceurs des solutions de communication intĂ©grĂ©e 3 .

Ces groupes sont constituĂ©s de filiales qui sont des agences-conseils dĂ©veloppant leur activitĂ© sur tout ou partie des expertises dĂ©crites prĂ©cĂ©demment. Ils peuvent ainsi proposer Ă  leurs annonceurs des stratĂ©gies globales de communication en intĂ©grant les diffĂ©rentes expertises, en les optimisant et en assurant leur cohĂ©rence. On parlera ici de « communication intĂ©grĂ©e ». Cette notion s’oppose Ă  celle « d’offres multiples » et tend Ă  devenir la nouvelle orientation des grands groupes de communication.

La plupart de ces groupes ont une implantation dans un grand nombre de pays. Ils gÚrent pour le compte de leurs annonceurs des budgets internationaux de grandes marques et en assurent la coordination, tout en gérant également des budgets locaux.

Ces groupes de communication, appelĂ©s encore « rĂ©seaux », peuvent appartenir Ă  une mĂȘme holding financiĂšre, ils conservent nĂ©anmoins la responsabilitĂ© de leurs activitĂ©s, de leur dĂ©veloppement, de leurs rĂ©sultats et restent concurrents entre eux.

En 2005, les principales holdings (et leurs réseaux affiliés) sont les suivantes :

❚ Omnicom (BBDO, DDB, TBWA)

❚ WPP (Ogilvy & Mather, JWT, Young & Rubicam, Grey)

❚ Interpublic (FCB, Lowe, McCann)

❚ Publicis (Publicis, Saatchi, Leo Burnett)

❚ Dentsu

❚ Havas (Euro RSCG, Arnold & Partners)

B) LES AGENCES INDÉPENDANTES

Elles ont une dimension essentiellement nationale ou locale (agences en rĂ©gion), leur intervention Ă  l’international demeure ponctuelle et le plus souvent dans le cadre d’association d’agences de mĂȘme type. Leur structure interne est identique Ă  celles des agences filiales de groupes. Elles peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, les gĂ©nĂ©ralistes pouvant aller jusqu’à proposer et mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies de communication intĂ©grĂ©e 4.

3 Cf. annexe n° 2 et 34 Cf. annexe n° 4

guide-AACC.indd 14-15 5/09/05 11:42:53

Page 18: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

16

GUID

E UDA

- AA

CC

17

L’offre des agences est structurĂ©e de maniĂšre Ă  rĂ©pondre Ă  des demandes spĂ©cifiques en matiĂšre de communication : publicitĂ© mĂ©dias, marketing direct, Ă©dition, promotion des ventes, etc. Les annonceurs ont, quant Ă  eux, des attentes spĂ©cifiques Ă  l’égard de chacune de ces techniques spĂ©cialisĂ©es, notamment en termes de crĂ©ativitĂ©. Leur problĂ©matique est aujourd’hui de faire face Ă  la dispersion des modes de communication, Ă  l’émiettement des audiences, et de rechercher des affinitĂ©s entre le public consommateur et les modes de communication. L’objectif des annonceurs se concentre sur la maĂźtrise du mix communication et la cohĂ©rence nĂ©cessaire des messages Ă©mis vers le public dans un but de meilleure efficacitĂ©. Les moyens et les compĂ©tences de l’agence doivent ĂȘtre organisĂ©s et mobilisĂ©s en fonction de cet objectif.

Les compĂ©tences et qualitĂ©s attendues par les annonceurs sont exprimĂ©es ici d’un point de vue gĂ©nĂ©ral et synthĂ©tique. Elles s’appliquent donc tout particuliĂšrement aux agences et aux groupes de communication Ă  vocation gĂ©nĂ©raliste ou de communication intĂ©grĂ©e (annexes n° 2, 3 et 4). Mais tout ou partie d’entre elles s’appliquent Ă©galement aux agences de taille petite ou moyenne, gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, pluri ou mono-sectorielles...

1/ LES ATTENTES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES

Les annonceurs attendent des agences-conseils des compétences permettant de :

❚ faire des recommandations stratĂ©giques visant Ă  exprimer leur positionnement, leur image, leurs offres commerciales sur les marchĂ©s et Ă  rĂ©pondre aux attentes des consommateurs.

Dans certains cas, en fonction de leurs marques, de leur organisation et de l’agence avec laquelle ils travaillent, les annonceurs attendent des agences qu’elles puissent :

❚ aborder la communication de façon transversale (mĂ©dias/hors-mĂ©dias) pour rĂ©soudre au mieux la problĂ©matique globale de l’entreprise, optimiser l’euro investi, en recommandant les arbitrages les plus pertinents.

En effet, un grand nombre de campagnes intĂšgrent de plus en plus un ensemble de moyens de communication, par exemple : un ou deux mĂ©dias, une action de promotion soutenue par mailings, un site internet, etc. L’agence doit harmoniser les messages qui vont emprunter ces diffĂ©rents supports.

À cet effet, les agences-conseils s’assurent de :

❚ disposer effectivement des compĂ©tences correspondant Ă  chacune des principales formes de communication ;

❚ mettre Ă  la disposition de leurs clients des interlocuteurs de haut niveau, ayant la connaissance et l’expĂ©rience des divers modes de communication. Ces interlocuteurs font des recommandations stratĂ©giques et des propositions d’arbitrage de moyens dans le cadre d’une approche globale et synthĂ©tique des problĂšmes du client. Ils ont autoritĂ© sur les diffĂ©rents intervenants concernĂ©s au sein du groupe ou de l’agence ;

❚ coordonner les prestations issues des diffĂ©rentes formes de communication, que la production en soit intĂ©grĂ©e ou non (agence mĂ©dias, promotion, Ă©vĂ©nementiel, marketing direct, sponsoring, relations publiques, etc.) ;

❚ faire naĂźtre et gĂ©rer des idĂ©es crĂ©atives et pertinentes. Cette aptitude est la raison mĂȘme d’exister d’une agence-conseil et constitue le cƓur de sa compĂ©tence et de sa prestation ;

❚ si nĂ©cessaire, avoir une vision transnationale de la communication et des modes opĂ©ratoires pour accompagner le dĂ©veloppement international ou mondial des marques. Au-delĂ  des caractĂ©ristiques culturelles propres Ă  chaque pays ou zone gĂ©ographique dans laquelle la marque est commercialisĂ©e, les agences proposent aux annonceurs des approches transculturelles ou des dĂ©clinaisons adaptĂ©es Ă  chaque culture locale. Dans ce cas, les agences mettent Ă  la disposition de leurs clients une implantation internationale dans les zones gĂ©ographiques nĂ©cessaires et en assurent la coordination.

2/ LES QUALITÉS PROFESSIONNELLES ET DÉONTOLOGIQUES ATTENDUES

Les annonceurs attendent des agences-conseils des qualités professionnelles et déontologiques garantissant :

❚ une neutralitĂ© des propositions d’agences par rapport aux intĂ©rĂȘts des divers supports et modes de communication prĂ©conisĂ©s. Le pouvoir de prescription d’une agence est une rĂ©alitĂ© qui impose la plus grande rigueur intellectuelle. Les propositions d’une agence se justifient par la contribution qu’elles apportent au renforcement de la marque de l’annonceur et donc Ă  l’intĂ©rĂȘt de ce dernier. La confiance est dans ce domaine un Ă©lĂ©ment primordial de la relation ;

❚ des relations transparentes dans l’organisation, les modes opĂ©ratoires et les coĂ»ts facturĂ©s. Cette transparence permet d’optimiser le niveau de confiance entre l’annonceur et l’agence ;

❚ une forte motivation des Ă©quipes, avec une capacitĂ© d’initiative, de rĂ©activitĂ©, d’innovation et de proposition, mais aussi d’écoute des clients ;

❚ une forte proximitĂ© des Ă©quipes de l’agence avec celles de l’annonceur. Les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence doivent partager les mĂȘmes objectifs, prendre en compte les mĂȘmes contraintes, avoir la mĂȘme culture du rĂ©sultat...

LES ATTENTES DES ANNONCEURS À L’ÉGARD DES AGENCES-CONSEILS

En regard des attentes des annonceurs Ă  l’égard des agences, ces derniĂšres attendent des annonceurs qu’ils prĂ©voient une organisation adĂ©quate et mettent en face des agences des collaborateurs d’expĂ©rience, aux compĂ©tences diverses, gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, et de sĂ©nioritĂ© suffisante.

L’organisation et les procĂ©dures mises en place chez l’annonceur doivent permettre une bonne coordination entre les diffĂ©rentes fonctions de direction concernĂ©es (gĂ©nĂ©rale, financiĂšre, commerciale, marketing, juridique, etc.) et entre les diffĂ©rentes expertises (chefs de produits, responsables de bases de donnĂ©es, chargĂ©s du marketing direct, de la promotion des ventes, de la communication, des relations publiques ou acheteurs, etc.).

L’annonceur doit Ă©galement :

❚ s’assurer que ses Ă©quipes s’impliquent, Ă  tous les Ă©chelons, dans l’élaboration et le suivi du travail de l’agence,

❚ mettre en place des circuits de dĂ©cision clairs et rapides en dĂ©finissant les niveaux de dĂ©cision selon le type de question Ă  rĂ©gler,

❚ partager avec l’agence la mĂȘme rigueur dans le respect des Ă©tapes et des dĂ©lais, en s’engageant prĂ©alablement avant chaque prestation,

❚ veiller Ă  ce que les objectifs et les prestations attendus de l’agence soient dĂ©finis de maniĂšre exhaustive et pris en compte dans le cadre de l’élaboration de la rĂ©munĂ©ration. Lorsqu’un annonceur choisit l’agence avec laquelle il va travailler, il prend une dĂ©cision qui engage les deux parties dans une collaboration que chacun veut durable et fructueuse. Cette dĂ©cision est aussi l’aboutissement d’un processus de sĂ©lection dont les conditions commandent, en grande partie, les chances de rĂ©ussite et de pĂ©rennitĂ© de l’action menĂ©e en commun.

LES ATTENTES DES AGENCES À L’ÉGARD DES ANNONCEURS

guide-AACC.indd 16-17 5/09/05 11:42:54

Page 19: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

16

GUID

E UDA

- AA

CC

17

L’offre des agences est structurĂ©e de maniĂšre Ă  rĂ©pondre Ă  des demandes spĂ©cifiques en matiĂšre de communication : publicitĂ© mĂ©dias, marketing direct, Ă©dition, promotion des ventes, etc. Les annonceurs ont, quant Ă  eux, des attentes spĂ©cifiques Ă  l’égard de chacune de ces techniques spĂ©cialisĂ©es, notamment en termes de crĂ©ativitĂ©. Leur problĂ©matique est aujourd’hui de faire face Ă  la dispersion des modes de communication, Ă  l’émiettement des audiences, et de rechercher des affinitĂ©s entre le public consommateur et les modes de communication. L’objectif des annonceurs se concentre sur la maĂźtrise du mix communication et la cohĂ©rence nĂ©cessaire des messages Ă©mis vers le public dans un but de meilleure efficacitĂ©. Les moyens et les compĂ©tences de l’agence doivent ĂȘtre organisĂ©s et mobilisĂ©s en fonction de cet objectif.

Les compĂ©tences et qualitĂ©s attendues par les annonceurs sont exprimĂ©es ici d’un point de vue gĂ©nĂ©ral et synthĂ©tique. Elles s’appliquent donc tout particuliĂšrement aux agences et aux groupes de communication Ă  vocation gĂ©nĂ©raliste ou de communication intĂ©grĂ©e (annexes n° 2, 3 et 4). Mais tout ou partie d’entre elles s’appliquent Ă©galement aux agences de taille petite ou moyenne, gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, pluri ou mono-sectorielles...

1/ LES ATTENTES EN MATIÈRE DE COMPÉTENCES

Les annonceurs attendent des agences-conseils des compétences permettant de :

❚ faire des recommandations stratĂ©giques visant Ă  exprimer leur positionnement, leur image, leurs offres commerciales sur les marchĂ©s et Ă  rĂ©pondre aux attentes des consommateurs.

Dans certains cas, en fonction de leurs marques, de leur organisation et de l’agence avec laquelle ils travaillent, les annonceurs attendent des agences qu’elles puissent :

❚ aborder la communication de façon transversale (mĂ©dias/hors-mĂ©dias) pour rĂ©soudre au mieux la problĂ©matique globale de l’entreprise, optimiser l’euro investi, en recommandant les arbitrages les plus pertinents.

En effet, un grand nombre de campagnes intĂšgrent de plus en plus un ensemble de moyens de communication, par exemple : un ou deux mĂ©dias, une action de promotion soutenue par mailings, un site internet, etc. L’agence doit harmoniser les messages qui vont emprunter ces diffĂ©rents supports.

À cet effet, les agences-conseils s’assurent de :

❚ disposer effectivement des compĂ©tences correspondant Ă  chacune des principales formes de communication ;

❚ mettre Ă  la disposition de leurs clients des interlocuteurs de haut niveau, ayant la connaissance et l’expĂ©rience des divers modes de communication. Ces interlocuteurs font des recommandations stratĂ©giques et des propositions d’arbitrage de moyens dans le cadre d’une approche globale et synthĂ©tique des problĂšmes du client. Ils ont autoritĂ© sur les diffĂ©rents intervenants concernĂ©s au sein du groupe ou de l’agence ;

❚ coordonner les prestations issues des diffĂ©rentes formes de communication, que la production en soit intĂ©grĂ©e ou non (agence mĂ©dias, promotion, Ă©vĂ©nementiel, marketing direct, sponsoring, relations publiques, etc.) ;

❚ faire naĂźtre et gĂ©rer des idĂ©es crĂ©atives et pertinentes. Cette aptitude est la raison mĂȘme d’exister d’une agence-conseil et constitue le cƓur de sa compĂ©tence et de sa prestation ;

❚ si nĂ©cessaire, avoir une vision transnationale de la communication et des modes opĂ©ratoires pour accompagner le dĂ©veloppement international ou mondial des marques. Au-delĂ  des caractĂ©ristiques culturelles propres Ă  chaque pays ou zone gĂ©ographique dans laquelle la marque est commercialisĂ©e, les agences proposent aux annonceurs des approches transculturelles ou des dĂ©clinaisons adaptĂ©es Ă  chaque culture locale. Dans ce cas, les agences mettent Ă  la disposition de leurs clients une implantation internationale dans les zones gĂ©ographiques nĂ©cessaires et en assurent la coordination.

2/ LES QUALITÉS PROFESSIONNELLES ET DÉONTOLOGIQUES ATTENDUES

Les annonceurs attendent des agences-conseils des qualités professionnelles et déontologiques garantissant :

❚ une neutralitĂ© des propositions d’agences par rapport aux intĂ©rĂȘts des divers supports et modes de communication prĂ©conisĂ©s. Le pouvoir de prescription d’une agence est une rĂ©alitĂ© qui impose la plus grande rigueur intellectuelle. Les propositions d’une agence se justifient par la contribution qu’elles apportent au renforcement de la marque de l’annonceur et donc Ă  l’intĂ©rĂȘt de ce dernier. La confiance est dans ce domaine un Ă©lĂ©ment primordial de la relation ;

❚ des relations transparentes dans l’organisation, les modes opĂ©ratoires et les coĂ»ts facturĂ©s. Cette transparence permet d’optimiser le niveau de confiance entre l’annonceur et l’agence ;

❚ une forte motivation des Ă©quipes, avec une capacitĂ© d’initiative, de rĂ©activitĂ©, d’innovation et de proposition, mais aussi d’écoute des clients ;

❚ une forte proximitĂ© des Ă©quipes de l’agence avec celles de l’annonceur. Les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence doivent partager les mĂȘmes objectifs, prendre en compte les mĂȘmes contraintes, avoir la mĂȘme culture du rĂ©sultat...

LES ATTENTES DES ANNONCEURS À L’ÉGARD DES AGENCES-CONSEILS

En regard des attentes des annonceurs Ă  l’égard des agences, ces derniĂšres attendent des annonceurs qu’ils prĂ©voient une organisation adĂ©quate et mettent en face des agences des collaborateurs d’expĂ©rience, aux compĂ©tences diverses, gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, et de sĂ©nioritĂ© suffisante.

L’organisation et les procĂ©dures mises en place chez l’annonceur doivent permettre une bonne coordination entre les diffĂ©rentes fonctions de direction concernĂ©es (gĂ©nĂ©rale, financiĂšre, commerciale, marketing, juridique, etc.) et entre les diffĂ©rentes expertises (chefs de produits, responsables de bases de donnĂ©es, chargĂ©s du marketing direct, de la promotion des ventes, de la communication, des relations publiques ou acheteurs, etc.).

L’annonceur doit Ă©galement :

❚ s’assurer que ses Ă©quipes s’impliquent, Ă  tous les Ă©chelons, dans l’élaboration et le suivi du travail de l’agence,

❚ mettre en place des circuits de dĂ©cision clairs et rapides en dĂ©finissant les niveaux de dĂ©cision selon le type de question Ă  rĂ©gler,

❚ partager avec l’agence la mĂȘme rigueur dans le respect des Ă©tapes et des dĂ©lais, en s’engageant prĂ©alablement avant chaque prestation,

❚ veiller Ă  ce que les objectifs et les prestations attendus de l’agence soient dĂ©finis de maniĂšre exhaustive et pris en compte dans le cadre de l’élaboration de la rĂ©munĂ©ration. Lorsqu’un annonceur choisit l’agence avec laquelle il va travailler, il prend une dĂ©cision qui engage les deux parties dans une collaboration que chacun veut durable et fructueuse. Cette dĂ©cision est aussi l’aboutissement d’un processus de sĂ©lection dont les conditions commandent, en grande partie, les chances de rĂ©ussite et de pĂ©rennitĂ© de l’action menĂ©e en commun.

LES ATTENTES DES AGENCES À L’ÉGARD DES ANNONCEURS

guide-AACC.indd 16-17 5/09/05 11:42:54

Page 20: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

19

GUID

E UD

A - A

ACC

SÉLECTION AGENCE-

guide-AACC.indd 18-19 5/09/05 11:42:54

Page 21: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

19

GUID

E UD

A - A

ACC

SÉLECTION AGENCE-

guide-AACC.indd 18-19 5/09/05 11:42:54

Page 22: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

20

GUID

E UDA

- AA

CC

21

RECOMMANDATIONS POUR LA SÉLECTIONLorsqu’un annonceur choisit l’agence avec laquelle il va travailler, il prend une dĂ©cision qui engage les deux parties dans une collaboration que chacun veut durable et fructueuse. Cette dĂ©cision est aussi l’aboutissement d’un processus de sĂ©lection dont les conditions commandent, en grande partie, les chances de rĂ©ussite et de pĂ©rennitĂ© de l’action menĂ©e en commun.

Face Ă  l’importance de l’enjeu pour l’annonceur et face Ă  l’investissement tant matĂ©riel que financier et en temps que cela reprĂ©sente pour l’agence, il est nĂ©cessaire de conduire cette consultation en suivant des rĂšgles prĂ©cises et partagĂ©es par les deux parties.

À cet effet, l’AACC et l’UDA recommandent de formaliser ces rĂšgles par un document Ă©crit.

Il est important de souligner que le choix final d’une agence peut emprunter deux voies principales :

1. soit une sĂ©lection sur dossiers et/ou Ă  l’aide d’entretiens, complĂ©tĂ©e par exemple par des visites ou des rencontres entre collaborateurs, permettant de rassembler des informations sur les agences-conseils et d’aboutir au choix d’une agence avec laquelle l’annonceur va dĂ©marrer sa collaboration,

2. soit la mise Ă  l’épreuve d’une sĂ©lection d’agences par l’annonceur. On parle alors de compĂ©tition d’agences visant Ă  retenir l’agence avec laquelle l’annonceur travaillera. Dans ce cas, les prestations que doivent fournir les compĂ©titeurs peuvent atteindre des stades diffĂ©rents de finalisation selon qu’elles porteront sur des orientations stratĂ©giques, et/ou des types d’exĂ©cution plus ou moins aboutis : story-board ou animatic, maquettes non finalisĂ©es ou finalisĂ©es, etc. L’UDA et l’AACC recommandent en la matiĂšre de ne pas pousser l’exĂ©cution Ă  un stade trop avancĂ©. En effet, il ne faut pas oublier que cette sĂ©lection avec compĂ©tition a pour but principal de choisir un partenaire et non pas une campagne clĂ© en main. C’est le plus souvent aprĂšs la fin de la compĂ©tition, quand l’agence aura Ă©tĂ© choisie, que s’engageront rĂ©ellement la finalisation de la crĂ©ation et la production de la campagne.

1/ RÈGLES COMMUNES AUX DEUX VOIES

Dans le cas d’une sĂ©lection d’agence sur dossier et entretien, comme dans le cas d’une compĂ©tition d’agences, il s’agit bien de faire jouer la concurrence.

Ces deux démarches doivent reposer sur une méthode objective, rigoureuse et transparente, dans un esprit de déontologie professionnelle, telle que définie ci-aprÚs :

❚ une information adaptĂ©e Ă  l’objet de la recherche : l’annonceur doit dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment ses besoins et ses objectifs,

❚ une analyse du marchĂ©, la plus large possible, qui permet d’aboutir Ă  une premiĂšre sĂ©lection d’agences,

❚ des critĂšres de choix adaptĂ©s aux besoins spĂ©cifiques de l’annonceur. Ils permettent d’aboutir Ă  une « short-list » constituĂ©e d’agences comparables.

Ces critĂšres de choix reposent essentiellement sur :

❚ la structure de l’agence, son organisation, sa taille,

❚ l’appartenance ou non Ă  un groupe, Ă  un rĂ©seau, son caractĂšre national ou international,

❚ les managers, les Ă©quipes, leur qualitĂ© reconnue, leur expĂ©rience,

❚ les partenaires de l’agence,

❚ la prĂ©sence ou non de certains services,

❚ une expertise particuliĂšre (sur un marchĂ© par exemple, ou sur un mĂ©tier),

❚ les clients (afin notamment d’identifier l’existence de budgets conflictuels),

❚ les donnĂ©es financiĂšres la concernant,

❚ les campagnes de l’agence, ses succĂšs, sa rĂ©putation,

❚ etc.

Il est utile de rappeler qu’il existe sur le marchĂ© des cabinets spĂ©cialisĂ©s en choix d’agences qui proposent d’aider l’annonceur dans le dĂ©roulement de cette phase de recherche. Ils aident Ă  formuler clairement ses besoins, Ă  affiner ses critĂšres de choix, notamment les plus qualitatifs, en fonction de ses spĂ©cificitĂ©s et de celles des agences (cf. ci-aprĂšs paragraphe consacrĂ© aux cabinets de conseil en choix d’agences).

2/ RÈGLES SPÉCIFIQUES AUX CONSULTATIONS AVEC COMPÉTITION

Lorsqu’il y a consultation suivie d’une mise en compĂ©tition d’agences sĂ©lectionnĂ©es, il est hautement souhaitable que les principes suivants s’appliquent.

A) UNE RÈGLE DU JEU CLAIRE ET PRÉCISE

Cette rÚgle du jeu sera applicable de façon identique à toutes les agences et constante tout au long du processus.

C’est prĂ©alablement Ă  la compĂ©tition que seront prĂ©cisĂ©s par Ă©crit :

❚ la nature de la consultation : simple note de rĂ©flexion, rĂ©flexion marketing plus poussĂ©e, stratĂ©gie de communication, quelques axes de crĂ©ation, une vĂ©ritable campagne, etc.

❚ les dĂ©lais : d’une durĂ©e suffisante et adaptĂ©e Ă  l’objet de la demande. A titre indicatif : – une Ă  deux semaines pour une note de rĂ©flexion, – trois Ă  quatre semaines pour une rĂ©flexion stratĂ©gique, – environ un mois pour des concepts crĂ©atifs, – sept Ă  huit semaines pour un vĂ©ritable projet de campagne.

❚ le type de contrat que l’annonceur souhaite passer avec l’agence retenue, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration qu’il envisage d’adopter et un ordre d’idĂ©e des ressources qu’il compte allouer Ă  l’action de communication faisant l’objet de la consultation avec compĂ©tition.

❚ l’indemnisation de la compĂ©tition Ă©ventuellement prĂ©vue pour les agences non retenues (cf. ci-aprĂšs).

guide-AACC.indd 20-21 5/09/05 11:42:54

Page 23: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

20

GUID

E UDA

- AA

CC

21

RECOMMANDATIONS POUR LA SÉLECTIONLorsqu’un annonceur choisit l’agence avec laquelle il va travailler, il prend une dĂ©cision qui engage les deux parties dans une collaboration que chacun veut durable et fructueuse. Cette dĂ©cision est aussi l’aboutissement d’un processus de sĂ©lection dont les conditions commandent, en grande partie, les chances de rĂ©ussite et de pĂ©rennitĂ© de l’action menĂ©e en commun.

Face Ă  l’importance de l’enjeu pour l’annonceur et face Ă  l’investissement tant matĂ©riel que financier et en temps que cela reprĂ©sente pour l’agence, il est nĂ©cessaire de conduire cette consultation en suivant des rĂšgles prĂ©cises et partagĂ©es par les deux parties.

À cet effet, l’AACC et l’UDA recommandent de formaliser ces rĂšgles par un document Ă©crit.

Il est important de souligner que le choix final d’une agence peut emprunter deux voies principales :

1. soit une sĂ©lection sur dossiers et/ou Ă  l’aide d’entretiens, complĂ©tĂ©e par exemple par des visites ou des rencontres entre collaborateurs, permettant de rassembler des informations sur les agences-conseils et d’aboutir au choix d’une agence avec laquelle l’annonceur va dĂ©marrer sa collaboration,

2. soit la mise Ă  l’épreuve d’une sĂ©lection d’agences par l’annonceur. On parle alors de compĂ©tition d’agences visant Ă  retenir l’agence avec laquelle l’annonceur travaillera. Dans ce cas, les prestations que doivent fournir les compĂ©titeurs peuvent atteindre des stades diffĂ©rents de finalisation selon qu’elles porteront sur des orientations stratĂ©giques, et/ou des types d’exĂ©cution plus ou moins aboutis : story-board ou animatic, maquettes non finalisĂ©es ou finalisĂ©es, etc. L’UDA et l’AACC recommandent en la matiĂšre de ne pas pousser l’exĂ©cution Ă  un stade trop avancĂ©. En effet, il ne faut pas oublier que cette sĂ©lection avec compĂ©tition a pour but principal de choisir un partenaire et non pas une campagne clĂ© en main. C’est le plus souvent aprĂšs la fin de la compĂ©tition, quand l’agence aura Ă©tĂ© choisie, que s’engageront rĂ©ellement la finalisation de la crĂ©ation et la production de la campagne.

1/ RÈGLES COMMUNES AUX DEUX VOIES

Dans le cas d’une sĂ©lection d’agence sur dossier et entretien, comme dans le cas d’une compĂ©tition d’agences, il s’agit bien de faire jouer la concurrence.

Ces deux démarches doivent reposer sur une méthode objective, rigoureuse et transparente, dans un esprit de déontologie professionnelle, telle que définie ci-aprÚs :

❚ une information adaptĂ©e Ă  l’objet de la recherche : l’annonceur doit dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment ses besoins et ses objectifs,

❚ une analyse du marchĂ©, la plus large possible, qui permet d’aboutir Ă  une premiĂšre sĂ©lection d’agences,

❚ des critĂšres de choix adaptĂ©s aux besoins spĂ©cifiques de l’annonceur. Ils permettent d’aboutir Ă  une « short-list » constituĂ©e d’agences comparables.

Ces critĂšres de choix reposent essentiellement sur :

❚ la structure de l’agence, son organisation, sa taille,

❚ l’appartenance ou non Ă  un groupe, Ă  un rĂ©seau, son caractĂšre national ou international,

❚ les managers, les Ă©quipes, leur qualitĂ© reconnue, leur expĂ©rience,

❚ les partenaires de l’agence,

❚ la prĂ©sence ou non de certains services,

❚ une expertise particuliĂšre (sur un marchĂ© par exemple, ou sur un mĂ©tier),

❚ les clients (afin notamment d’identifier l’existence de budgets conflictuels),

❚ les donnĂ©es financiĂšres la concernant,

❚ les campagnes de l’agence, ses succĂšs, sa rĂ©putation,

❚ etc.

Il est utile de rappeler qu’il existe sur le marchĂ© des cabinets spĂ©cialisĂ©s en choix d’agences qui proposent d’aider l’annonceur dans le dĂ©roulement de cette phase de recherche. Ils aident Ă  formuler clairement ses besoins, Ă  affiner ses critĂšres de choix, notamment les plus qualitatifs, en fonction de ses spĂ©cificitĂ©s et de celles des agences (cf. ci-aprĂšs paragraphe consacrĂ© aux cabinets de conseil en choix d’agences).

2/ RÈGLES SPÉCIFIQUES AUX CONSULTATIONS AVEC COMPÉTITION

Lorsqu’il y a consultation suivie d’une mise en compĂ©tition d’agences sĂ©lectionnĂ©es, il est hautement souhaitable que les principes suivants s’appliquent.

A) UNE RÈGLE DU JEU CLAIRE ET PRÉCISE

Cette rÚgle du jeu sera applicable de façon identique à toutes les agences et constante tout au long du processus.

C’est prĂ©alablement Ă  la compĂ©tition que seront prĂ©cisĂ©s par Ă©crit :

❚ la nature de la consultation : simple note de rĂ©flexion, rĂ©flexion marketing plus poussĂ©e, stratĂ©gie de communication, quelques axes de crĂ©ation, une vĂ©ritable campagne, etc.

❚ les dĂ©lais : d’une durĂ©e suffisante et adaptĂ©e Ă  l’objet de la demande. A titre indicatif : – une Ă  deux semaines pour une note de rĂ©flexion, – trois Ă  quatre semaines pour une rĂ©flexion stratĂ©gique, – environ un mois pour des concepts crĂ©atifs, – sept Ă  huit semaines pour un vĂ©ritable projet de campagne.

❚ le type de contrat que l’annonceur souhaite passer avec l’agence retenue, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration qu’il envisage d’adopter et un ordre d’idĂ©e des ressources qu’il compte allouer Ă  l’action de communication faisant l’objet de la consultation avec compĂ©tition.

❚ l’indemnisation de la compĂ©tition Ă©ventuellement prĂ©vue pour les agences non retenues (cf. ci-aprĂšs).

guide-AACC.indd 20-21 5/09/05 11:42:54

Page 24: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

22

GUID

E UDA

- AA

CC

23

5 À noter que cette indemnitĂ© varie souvent dans une fourchette allant de 5 000 Ă  20 000 euros justifiĂ©e par la valorisation du temps passĂ© par les Ă©quipes de l’agence, les achats de prestations ou les frais de fabrication. Les parties restent libres de fixer dans un document contractuel les rĂšgles d’indemnisation.

B) NOMBRE D’AGENCES CONSULTÉES

Dans la phase finale, la compĂ©tition doit se concentrer sur un petit nombre d’agences. À titre indicatif, un nombre d’environ trois candidats constitue un ordre de grandeur le plus souvent adaptĂ©.

Ce mĂȘme souci devrait guider le choix effectuĂ© par des opĂ©rateurs publics soumis au code des marchĂ©s publics, ce qui ne remet pas en cause le principe de l’appel d’offres public en amont.

Diverses raisons militent en faveur d’une compĂ©tition entre un petit nombre d’agences.

Pour l’annonceur, plus le nombre d’agences en compĂ©tition est important, plus :

❚ il passe du temps Ă  prĂ©senter son brief et multiplie le nombre de rĂ©unions pour examiner les propositions,

❚ sa dĂ©cision devient complexe, pour un rĂ©sultat qui ne sera pas forcĂ©ment Ă  la hauteur du temps qu’il y aura consacrĂ©.

Pour l’agence, la participation Ă  une compĂ©tition :

❚ doit ĂȘtre planifiĂ©e et gĂ©rĂ©e en fonction de son activitĂ© quotidienne au service de ses clients,

❚ augmente, en proportion du nombre d’agences candidates, ses risques d’utiliser ses ressources en hommes et autres moyens sans rĂ©sultat final.

Au total, une compĂ©tition entre un nombre excessif d’agences est, pour l’annonceur et les agences concernĂ©es, un gaspillage de temps et d’argent.

C) INFORMATION SUR LE NOMBRE ET L’IDENTITÉ DES AGENCES CONSULTÉES

Sur un marchĂ© relativement Ă©troit, les informations circulent vite. Face aux risques de confusion et de dĂ©formation de l’information, il faut privilĂ©gier une information transparente et une rĂšgle du jeu claire.

Le nombre et le nom des compĂ©titeurs sont communiquĂ©s par l’annonceur aux agences qu’il consulte. En cas de modification de la liste, celle-ci doit ĂȘtre communiquĂ©e aux compĂ©titeurs.

D) INDEMNISATION DES COMPÉTITEURS

Comme toute entreprise commerciale, une agence-conseil supporte des coûts de prospection qui font partie de son activité normale.

Mais lorsque la demande de l’annonceur impose des travaux importants, il est recommandĂ© d’indemniser les agences non retenues. L’importance s’évalue ici en termes de durĂ©e de la compĂ©tition et de finalisation de la crĂ©ation. Le surcoĂ»t des compĂ©titions non indemnisĂ©es pĂšse sur les frais gĂ©nĂ©raux des agences et a au final des rĂ©percussions sur les clients existants.

C’est en amont de la compĂ©tition que les partenaires doivent s’entendre clairement sur l’existence de cette indemnisation, forfaitaire et identique pour chacune des agences. Son montant dĂ©pend de l’importance des travaux demandĂ©s 5.

En outre, le principe d’indemnisation garantit, Ă  la fois Ă  l’annonceur et l’agence, un engagement rĂ©el et sĂ©rieux dans la compĂ©tition.

C’est une incitation pour l’annonceur Ă  bien Ă©valuer les raisons de sa dĂ©marche de mise en compĂ©tition avec ses avantages et ses inconvĂ©nients. Il permet Ă  l’agence de s’investir dans un travail de qualitĂ©. Le montant de l’indemnitĂ© est estimĂ© a priori. Il varie selon le degrĂ© d’aboutissement de la proposition, qu’il s’agisse de travaux de rĂ©flexion Ă©laborĂ©e, d’études approfondies ou de travaux crĂ©atifs (concepts crĂ©atifs illustrĂ©s, et/ou maquettes finalisĂ©es, voire campagnes complĂštement abouties).

E) DÉCIDEURS ET ÉQUIPES EN RELATION

Le dĂ©cideur final chez l’annonceur et l’équipe qui, dans l’agence, sera chargĂ©e du budget, doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©s dĂšs le dĂ©but de la consultation.

Chez l’annonceur, l’équipe en charge de la consultation doit avoir l’aval de la direction gĂ©nĂ©rale et le pouvoir de dĂ©cision.

Lorsque les procĂ©dures de travail chez l’annonceur l’exigent, la direction des achats doit ĂȘtre impliquĂ©e dĂšs le dĂ©but de la consultation (cf. ci-aprĂšs le rĂŽle des services achats).

F) UN BRIEF ÉCRIT

La compĂ©tition doit s’appuyer sur un brief Ă©crit qui prĂ©cise l’ensemble des donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  la bonne rĂ©alisation du travail demandĂ©.

Le brief doit ĂȘtre :

❚ Ă©tabli par les personnes les plus directement concernĂ©es,

❚ prĂ©sentĂ© sĂ©parĂ©ment Ă  chaque agence.

Afin de centrer le travail sur les besoins rĂ©els de l’annonceur et d’éviter tout travail inutile, les rĂ©flexions des agences et leurs propositions doivent ĂȘtre inscrites dans le cadre de moyens financiers dĂ©finis dans le brief.

G) CONFIDENTIALITÉ

Les agences et les annonceurs s’engagent Ă  tenir strictement confidentielles les informations communiquĂ©es pendant la compĂ©tition. La signature d’un accord formel est recommandĂ©e.

La consultation implique que l’annonceur confie Ă  l’agence des informations sur son marchĂ©, ses spĂ©cificitĂ©s techniques, sa politique commerciale et marketing. Cette confidentialitĂ© entraĂźne en particulier que l’agence n’en fasse pas bĂ©nĂ©ficier ses clients et ne les utilise pas pour prospecter des annonceurs concurrents.

En ce qui concerne l’annonceur, la confidentialitĂ© s’applique Ă©galement aux propositions et recommandations Ă©mises par les agences lors de la consultation.

Par ailleurs, en amont de la consultation, les partenaires s’entendent sur le caractĂšre confidentiel ou non de la consultation. Le plus souvent, elle n’est pas annoncĂ©e publiquement, Ă  l’exception des appels d’offres pour des campagnes lancĂ©es par les annonceurs du secteur public et soumises aux dispositions du code des marchĂ©s publics.

guide-AACC.indd 22-23 5/09/05 11:42:54

Page 25: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

22

GUID

E UDA

- AA

CC

23

5 À noter que cette indemnitĂ© varie souvent dans une fourchette allant de 5 000 Ă  20 000 euros justifiĂ©e par la valorisation du temps passĂ© par les Ă©quipes de l’agence, les achats de prestations ou les frais de fabrication. Les parties restent libres de fixer dans un document contractuel les rĂšgles d’indemnisation.

B) NOMBRE D’AGENCES CONSULTÉES

Dans la phase finale, la compĂ©tition doit se concentrer sur un petit nombre d’agences. À titre indicatif, un nombre d’environ trois candidats constitue un ordre de grandeur le plus souvent adaptĂ©.

Ce mĂȘme souci devrait guider le choix effectuĂ© par des opĂ©rateurs publics soumis au code des marchĂ©s publics, ce qui ne remet pas en cause le principe de l’appel d’offres public en amont.

Diverses raisons militent en faveur d’une compĂ©tition entre un petit nombre d’agences.

Pour l’annonceur, plus le nombre d’agences en compĂ©tition est important, plus :

❚ il passe du temps Ă  prĂ©senter son brief et multiplie le nombre de rĂ©unions pour examiner les propositions,

❚ sa dĂ©cision devient complexe, pour un rĂ©sultat qui ne sera pas forcĂ©ment Ă  la hauteur du temps qu’il y aura consacrĂ©.

Pour l’agence, la participation Ă  une compĂ©tition :

❚ doit ĂȘtre planifiĂ©e et gĂ©rĂ©e en fonction de son activitĂ© quotidienne au service de ses clients,

❚ augmente, en proportion du nombre d’agences candidates, ses risques d’utiliser ses ressources en hommes et autres moyens sans rĂ©sultat final.

Au total, une compĂ©tition entre un nombre excessif d’agences est, pour l’annonceur et les agences concernĂ©es, un gaspillage de temps et d’argent.

C) INFORMATION SUR LE NOMBRE ET L’IDENTITÉ DES AGENCES CONSULTÉES

Sur un marchĂ© relativement Ă©troit, les informations circulent vite. Face aux risques de confusion et de dĂ©formation de l’information, il faut privilĂ©gier une information transparente et une rĂšgle du jeu claire.

Le nombre et le nom des compĂ©titeurs sont communiquĂ©s par l’annonceur aux agences qu’il consulte. En cas de modification de la liste, celle-ci doit ĂȘtre communiquĂ©e aux compĂ©titeurs.

D) INDEMNISATION DES COMPÉTITEURS

Comme toute entreprise commerciale, une agence-conseil supporte des coûts de prospection qui font partie de son activité normale.

Mais lorsque la demande de l’annonceur impose des travaux importants, il est recommandĂ© d’indemniser les agences non retenues. L’importance s’évalue ici en termes de durĂ©e de la compĂ©tition et de finalisation de la crĂ©ation. Le surcoĂ»t des compĂ©titions non indemnisĂ©es pĂšse sur les frais gĂ©nĂ©raux des agences et a au final des rĂ©percussions sur les clients existants.

C’est en amont de la compĂ©tition que les partenaires doivent s’entendre clairement sur l’existence de cette indemnisation, forfaitaire et identique pour chacune des agences. Son montant dĂ©pend de l’importance des travaux demandĂ©s 5.

En outre, le principe d’indemnisation garantit, Ă  la fois Ă  l’annonceur et l’agence, un engagement rĂ©el et sĂ©rieux dans la compĂ©tition.

C’est une incitation pour l’annonceur Ă  bien Ă©valuer les raisons de sa dĂ©marche de mise en compĂ©tition avec ses avantages et ses inconvĂ©nients. Il permet Ă  l’agence de s’investir dans un travail de qualitĂ©. Le montant de l’indemnitĂ© est estimĂ© a priori. Il varie selon le degrĂ© d’aboutissement de la proposition, qu’il s’agisse de travaux de rĂ©flexion Ă©laborĂ©e, d’études approfondies ou de travaux crĂ©atifs (concepts crĂ©atifs illustrĂ©s, et/ou maquettes finalisĂ©es, voire campagnes complĂštement abouties).

E) DÉCIDEURS ET ÉQUIPES EN RELATION

Le dĂ©cideur final chez l’annonceur et l’équipe qui, dans l’agence, sera chargĂ©e du budget, doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©s dĂšs le dĂ©but de la consultation.

Chez l’annonceur, l’équipe en charge de la consultation doit avoir l’aval de la direction gĂ©nĂ©rale et le pouvoir de dĂ©cision.

Lorsque les procĂ©dures de travail chez l’annonceur l’exigent, la direction des achats doit ĂȘtre impliquĂ©e dĂšs le dĂ©but de la consultation (cf. ci-aprĂšs le rĂŽle des services achats).

F) UN BRIEF ÉCRIT

La compĂ©tition doit s’appuyer sur un brief Ă©crit qui prĂ©cise l’ensemble des donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  la bonne rĂ©alisation du travail demandĂ©.

Le brief doit ĂȘtre :

❚ Ă©tabli par les personnes les plus directement concernĂ©es,

❚ prĂ©sentĂ© sĂ©parĂ©ment Ă  chaque agence.

Afin de centrer le travail sur les besoins rĂ©els de l’annonceur et d’éviter tout travail inutile, les rĂ©flexions des agences et leurs propositions doivent ĂȘtre inscrites dans le cadre de moyens financiers dĂ©finis dans le brief.

G) CONFIDENTIALITÉ

Les agences et les annonceurs s’engagent Ă  tenir strictement confidentielles les informations communiquĂ©es pendant la compĂ©tition. La signature d’un accord formel est recommandĂ©e.

La consultation implique que l’annonceur confie Ă  l’agence des informations sur son marchĂ©, ses spĂ©cificitĂ©s techniques, sa politique commerciale et marketing. Cette confidentialitĂ© entraĂźne en particulier que l’agence n’en fasse pas bĂ©nĂ©ficier ses clients et ne les utilise pas pour prospecter des annonceurs concurrents.

En ce qui concerne l’annonceur, la confidentialitĂ© s’applique Ă©galement aux propositions et recommandations Ă©mises par les agences lors de la consultation.

Par ailleurs, en amont de la consultation, les partenaires s’entendent sur le caractĂšre confidentiel ou non de la consultation. Le plus souvent, elle n’est pas annoncĂ©e publiquement, Ă  l’exception des appels d’offres pour des campagnes lancĂ©es par les annonceurs du secteur public et soumises aux dispositions du code des marchĂ©s publics.

guide-AACC.indd 22-23 5/09/05 11:42:54

Page 26: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

24

GUID

E UDA

- AA

CC

25

6 Pour les campagnes retenues, voir chapitre « Formalisation de la collaboration »

LES INTERVENANTS DANS LA SÉLECTIONLe processus de sĂ©lection et de dĂ©cision est conduit :

1/ PAR LES RESPONSABLES DIRECTEMENT CONCERNÉS CHEZ L’ANNONCEUR

C’est-Ă -dire : direction gĂ©nĂ©rale, direction marketing, direction de la communication, etc. Ces responsables sont le plus souvent accompagnĂ©s en interne par les services juridiques et dans certains cas, plus rĂ©cemment, par les services achats, dont le rĂŽle s’est dĂ©veloppĂ©. Enfin, il peut ĂȘtre fait appel Ă  des consultants extĂ©rieurs : cabinets-conseils en choix d’agences.

2/ PAR LES SERVICES ACHATS DE L’ANNONCEUR, LE CAS ÉCHÉANT

Dans un certain nombre d’entreprises, les achats remplissent aujourd’hui un rĂŽle essentiel dans la gestion des dĂ©penses de communication et de marketing, aux cĂŽtĂ©s des services marketing et communication qui sont dĂ©cideurs en la matiĂšre.

Dans certains cas, au stade de la sĂ©lection des agences partenaires, les responsables d’achats ont la mission de nĂ©gocier les coĂ»ts aux cĂŽtĂ©s des responsables communication et marketing. Cela vise les rĂ©munĂ©rations et les achats de l’agence prĂ©vus dans le contrat qui est Ă©tabli en dĂ©but de collaboration ou rĂ©visĂ© en cours de collaboration. Cette nĂ©gociation s’opĂšre dans le cadre des contraintes de qualitĂ© que les services marketing et communication ont la mission de dĂ©finir.

Mais le rÎle des services achats ne se limite pas à la négociation des termes économiques du contrat en début de collaboration. Ils jouent tout au long de la collaboration un rÎle important qui est analysé en détail au chapitre 4 « Les relations de travail ».

3/ ÉVENTUELLEMENT AVEC L’AIDE DE CABINETS-CONSEILS EN CHOIX D’AGENCES

ImportĂ© en France il y a une vingtaine d’annĂ©es, le concept de cabinet-conseil en choix d’agences s’est dĂ©veloppĂ©. Il s’agit d’une activitĂ© d’intermĂ©diation mettant en prĂ©sence annonceurs et agences de communication rĂ©pondant Ă  un cahier des charges minutieusement prĂ©parĂ©. Ce mĂ©tier s’est avĂ©rĂ© utile pour les annonceurs qui ne disposent pas en interne de la connaissance approfondie du marchĂ© des agences, marchĂ© en perpĂ©tuelle Ă©volution du fait :

❚ des changements de budgets,

❚ de l’évolution des organisations (groupes, rĂ©seaux et mĂ©tiers),

❚ des rachats, crĂ©ations et concentrations de sociĂ©tĂ©s,

❚ des mouvements de personnels.

Ce type de conseil permet Ă  l’annonceur de rencontrer les agences qui peuvent potentiellement le mieux rĂ©pondre Ă  ses besoins et d’éviter au maximum les dĂ©convenues qu’une consultation alĂ©atoire pourrait faire naĂźtre. Elle permet ainsi de retenir dans une sĂ©lection les agences les mieux adaptĂ©es, de limiter le coĂ»t et la perte de temps gĂ©nĂ©rĂ©s par une consultation avec mise en concurrence et de limiter les risques.

Les annonceurs du secteur public, soumis aux rĂšgles du code des marchĂ©s publics et qui de ce fait lancent des appels d’offres largement ouverts, recourent dans certains cas aux services de ces cabinets notamment pour faire le tri et l’évaluation des propositions qu’ils ont reçues et qui peuvent se compter par dizaines.

H) PRÉSENTATION ET ÉVALUATION DES PROPOSITIONS

La prĂ©sentation des propositions par les agences doit ĂȘtre organisĂ©e dans des conditions de stricte neutralitĂ© et d’équitĂ©.

L’annonceur doit avoir en face de lui les principaux membres de l’équipe qui travaillera avec lui lors de la collaboration.

Il est souhaitable de recevoir successivement les agences en consultation dans un trĂšs court laps de temps, pour pouvoir mieux apprĂ©cier et comparer les approches de chacune. Si plusieurs rĂ©unions sont nĂ©cessaires pour permettre l’examen des diffĂ©rents candidats, il faut veiller Ă  ce que les mĂȘmes reprĂ©sentants de l’annonceur se trouvent prĂ©sents aux diffĂ©rentes sĂ©ances. Lorsque la dĂ©cision est collĂ©giale, il est conseillĂ© d’utiliser une grille d’évaluation des propositions, avec une Ă©ventuelle pondĂ©ration des diffĂ©rents critĂšres, afin d’objectiver le plus possible la dĂ©cision de l’équipe de l’annonceur.

L’ordre des passages est tirĂ© au sort.

Le temps accordĂ© aux agences doit avoir Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© Ă  l’avance et doit, Ă©videmment, ĂȘtre le mĂȘme pour toutes.

I) PROPRIÉTÉ DES CRÉATIONS NON RETENUES 6

Les documents, propositions, Ă©lĂ©ments de crĂ©ation prĂ©sentĂ©s dans le cadre de la compĂ©tition restent la propriĂ©tĂ© des agences qui n’ont pas Ă©tĂ© retenues. L’annonceur doit en assurer la confidentialitĂ©.

Plus gĂ©nĂ©ralement, la confiance qui doit prĂ©sider dans la compĂ©tition implique que l’annonceur n’organise pas une fausse compĂ©tition dont le seul objet serait de collecter gratuitement des projets de campagne. De mĂȘme, une agence non retenue ne prĂ©sente pas le mĂȘme projet de campagne Ă  un annonceur concurrent.

J) COMMUNICATION DE LA DÉCISION DE L’ANNONCEUR

Lorsqu’il a pris sa dĂ©cision, l’annonceur informe les agences qui ont concouru dans les meilleurs dĂ©lais.

Il prĂ©cise, autant que possible, aux agences non retenues les motifs pour lesquels leurs propositions n’ont pas Ă©tĂ© choisies. L’agence et l’annonceur s’entendent sur les modalitĂ©s de restitution des Ă©lĂ©ments de crĂ©ation qui ont Ă©tĂ© remis lors de la prĂ©sentation, ainsi que des documents remis par l’annonceur pour les besoins de la consultation.

Si Ă  l’issue de la compĂ©tition, l’annonceur reste indĂ©terminĂ©, il en informe rapidement les agences concernĂ©es. Il leur indique la suite envisagĂ©e et, le cas Ă©chĂ©ant, les nouveaux dĂ©lais pour aboutir.

guide-AACC.indd 24-25 5/09/05 11:42:54

Page 27: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

24

GUID

E UDA

- AA

CC

25

6 Pour les campagnes retenues, voir chapitre « Formalisation de la collaboration »

LES INTERVENANTS DANS LA SÉLECTIONLe processus de sĂ©lection et de dĂ©cision est conduit :

1/ PAR LES RESPONSABLES DIRECTEMENT CONCERNÉS CHEZ L’ANNONCEUR

C’est-Ă -dire : direction gĂ©nĂ©rale, direction marketing, direction de la communication, etc. Ces responsables sont le plus souvent accompagnĂ©s en interne par les services juridiques et dans certains cas, plus rĂ©cemment, par les services achats, dont le rĂŽle s’est dĂ©veloppĂ©. Enfin, il peut ĂȘtre fait appel Ă  des consultants extĂ©rieurs : cabinets-conseils en choix d’agences.

2/ PAR LES SERVICES ACHATS DE L’ANNONCEUR, LE CAS ÉCHÉANT

Dans un certain nombre d’entreprises, les achats remplissent aujourd’hui un rĂŽle essentiel dans la gestion des dĂ©penses de communication et de marketing, aux cĂŽtĂ©s des services marketing et communication qui sont dĂ©cideurs en la matiĂšre.

Dans certains cas, au stade de la sĂ©lection des agences partenaires, les responsables d’achats ont la mission de nĂ©gocier les coĂ»ts aux cĂŽtĂ©s des responsables communication et marketing. Cela vise les rĂ©munĂ©rations et les achats de l’agence prĂ©vus dans le contrat qui est Ă©tabli en dĂ©but de collaboration ou rĂ©visĂ© en cours de collaboration. Cette nĂ©gociation s’opĂšre dans le cadre des contraintes de qualitĂ© que les services marketing et communication ont la mission de dĂ©finir.

Mais le rÎle des services achats ne se limite pas à la négociation des termes économiques du contrat en début de collaboration. Ils jouent tout au long de la collaboration un rÎle important qui est analysé en détail au chapitre 4 « Les relations de travail ».

3/ ÉVENTUELLEMENT AVEC L’AIDE DE CABINETS-CONSEILS EN CHOIX D’AGENCES

ImportĂ© en France il y a une vingtaine d’annĂ©es, le concept de cabinet-conseil en choix d’agences s’est dĂ©veloppĂ©. Il s’agit d’une activitĂ© d’intermĂ©diation mettant en prĂ©sence annonceurs et agences de communication rĂ©pondant Ă  un cahier des charges minutieusement prĂ©parĂ©. Ce mĂ©tier s’est avĂ©rĂ© utile pour les annonceurs qui ne disposent pas en interne de la connaissance approfondie du marchĂ© des agences, marchĂ© en perpĂ©tuelle Ă©volution du fait :

❚ des changements de budgets,

❚ de l’évolution des organisations (groupes, rĂ©seaux et mĂ©tiers),

❚ des rachats, crĂ©ations et concentrations de sociĂ©tĂ©s,

❚ des mouvements de personnels.

Ce type de conseil permet Ă  l’annonceur de rencontrer les agences qui peuvent potentiellement le mieux rĂ©pondre Ă  ses besoins et d’éviter au maximum les dĂ©convenues qu’une consultation alĂ©atoire pourrait faire naĂźtre. Elle permet ainsi de retenir dans une sĂ©lection les agences les mieux adaptĂ©es, de limiter le coĂ»t et la perte de temps gĂ©nĂ©rĂ©s par une consultation avec mise en concurrence et de limiter les risques.

Les annonceurs du secteur public, soumis aux rĂšgles du code des marchĂ©s publics et qui de ce fait lancent des appels d’offres largement ouverts, recourent dans certains cas aux services de ces cabinets notamment pour faire le tri et l’évaluation des propositions qu’ils ont reçues et qui peuvent se compter par dizaines.

H) PRÉSENTATION ET ÉVALUATION DES PROPOSITIONS

La prĂ©sentation des propositions par les agences doit ĂȘtre organisĂ©e dans des conditions de stricte neutralitĂ© et d’équitĂ©.

L’annonceur doit avoir en face de lui les principaux membres de l’équipe qui travaillera avec lui lors de la collaboration.

Il est souhaitable de recevoir successivement les agences en consultation dans un trĂšs court laps de temps, pour pouvoir mieux apprĂ©cier et comparer les approches de chacune. Si plusieurs rĂ©unions sont nĂ©cessaires pour permettre l’examen des diffĂ©rents candidats, il faut veiller Ă  ce que les mĂȘmes reprĂ©sentants de l’annonceur se trouvent prĂ©sents aux diffĂ©rentes sĂ©ances. Lorsque la dĂ©cision est collĂ©giale, il est conseillĂ© d’utiliser une grille d’évaluation des propositions, avec une Ă©ventuelle pondĂ©ration des diffĂ©rents critĂšres, afin d’objectiver le plus possible la dĂ©cision de l’équipe de l’annonceur.

L’ordre des passages est tirĂ© au sort.

Le temps accordĂ© aux agences doit avoir Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© Ă  l’avance et doit, Ă©videmment, ĂȘtre le mĂȘme pour toutes.

I) PROPRIÉTÉ DES CRÉATIONS NON RETENUES 6

Les documents, propositions, Ă©lĂ©ments de crĂ©ation prĂ©sentĂ©s dans le cadre de la compĂ©tition restent la propriĂ©tĂ© des agences qui n’ont pas Ă©tĂ© retenues. L’annonceur doit en assurer la confidentialitĂ©.

Plus gĂ©nĂ©ralement, la confiance qui doit prĂ©sider dans la compĂ©tition implique que l’annonceur n’organise pas une fausse compĂ©tition dont le seul objet serait de collecter gratuitement des projets de campagne. De mĂȘme, une agence non retenue ne prĂ©sente pas le mĂȘme projet de campagne Ă  un annonceur concurrent.

J) COMMUNICATION DE LA DÉCISION DE L’ANNONCEUR

Lorsqu’il a pris sa dĂ©cision, l’annonceur informe les agences qui ont concouru dans les meilleurs dĂ©lais.

Il prĂ©cise, autant que possible, aux agences non retenues les motifs pour lesquels leurs propositions n’ont pas Ă©tĂ© choisies. L’agence et l’annonceur s’entendent sur les modalitĂ©s de restitution des Ă©lĂ©ments de crĂ©ation qui ont Ă©tĂ© remis lors de la prĂ©sentation, ainsi que des documents remis par l’annonceur pour les besoins de la consultation.

Si Ă  l’issue de la compĂ©tition, l’annonceur reste indĂ©terminĂ©, il en informe rapidement les agences concernĂ©es. Il leur indique la suite envisagĂ©e et, le cas Ă©chĂ©ant, les nouveaux dĂ©lais pour aboutir.

guide-AACC.indd 24-25 5/09/05 11:42:54

Page 28: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

26

GUID

E UDA

- AA

CC

27

Le recours Ă  un cabinet-conseil en choix d’agences peut s’avĂ©rer utile Ă  l’annonceur :

❚ lorsqu’il a l’intention de rechercher une nouvelle agence pour dĂ©velopper, soutenir ou relancer un produit existant, ou lancer un nouveau produit,

❚ lorsqu’il ressent le besoin de changer tout ou partie de ses prestataires et de rĂ©allouer ses budgets de communication entre une ou plusieurs agences,

❚ lorsqu’il souhaite simplement se tenir au courant de l’actualitĂ© des agences et groupes de communication,

❚ lorsqu’il aborde une technique de communication qui ne lui est pas familiĂšre, comme par exemple l’évĂ©nementiel ou les RP, etc.

Le cabinet-conseil intervient, en accompagnement de l’annonceur, à plusieurs niveaux :

❚ en amont, pour aider l’annonceur Ă  formuler clairement ses besoins et Ă  rĂ©diger son brief, affiner ses critĂšres de choix, Ă©tablir la liste des agences prĂ©sĂ©lectionnĂ©es et faire le choix in fine soit d’une agence qui s’impose d’elle-mĂȘme, soit d’organiser une mise en compĂ©tition entre un petit nombre d’agences,

❚ pendant la consultation avec compĂ©tition, pour dĂ©finir les rĂšgles de la procĂ©dure de consultation et garantir aux deux parties l’objectivitĂ© et l’impartialitĂ© nĂ©cessaires,

❚ pour dĂ©finir en fin de parcours la procĂ©dure d’évaluation des propositions des agences et garantir ainsi la plus grande objectivitĂ© possible.

Le recours à un cabinet de ce type donne à une agence-conseil la possibilité :

❚ d’ĂȘtre mise en valeur et donc d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  des annonceurs,

❚ de participer aux opĂ©rations de prĂ©sĂ©lection et de sĂ©lection,

❚ de bĂ©nĂ©ficier d’une compĂ©tence et d’une expĂ©rience devant permettre Ă  la compĂ©tition de se dĂ©rouler dans les meilleures conditions d’équitĂ© et d’objectivitĂ©.

Toutefois, en recourant aux services d’un cabinet-conseil en choix d’agences, l’annonceur ou l’agence doivent s’assurer prĂ©alablement :

❚ qu’il respecte les usages et les rĂšgles propres aux annonceurs et aux agences, notamment ceux dĂ©crits dans le prĂ©sent guide,

❚ que ses activitĂ©s et son mode de fonctionnement ne nuisent pas Ă  sa neutralitĂ© et Ă  son impartialitĂ©,

❚ que les diffĂ©rentes modalitĂ©s de sa rĂ©munĂ©ration sont connues de l’annonceur et l’agence.

L’UDA et l’AACC estiment nĂ©cessaire que les bonnes pratiques en la matiĂšre soient codifiĂ©es.

guide-AACC.indd 26-27 5/09/05 11:42:55

Page 29: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

26

GUID

E UDA

- AA

CC

27

Le recours Ă  un cabinet-conseil en choix d’agences peut s’avĂ©rer utile Ă  l’annonceur :

❚ lorsqu’il a l’intention de rechercher une nouvelle agence pour dĂ©velopper, soutenir ou relancer un produit existant, ou lancer un nouveau produit,

❚ lorsqu’il ressent le besoin de changer tout ou partie de ses prestataires et de rĂ©allouer ses budgets de communication entre une ou plusieurs agences,

❚ lorsqu’il souhaite simplement se tenir au courant de l’actualitĂ© des agences et groupes de communication,

❚ lorsqu’il aborde une technique de communication qui ne lui est pas familiĂšre, comme par exemple l’évĂ©nementiel ou les RP, etc.

Le cabinet-conseil intervient, en accompagnement de l’annonceur, à plusieurs niveaux :

❚ en amont, pour aider l’annonceur Ă  formuler clairement ses besoins et Ă  rĂ©diger son brief, affiner ses critĂšres de choix, Ă©tablir la liste des agences prĂ©sĂ©lectionnĂ©es et faire le choix in fine soit d’une agence qui s’impose d’elle-mĂȘme, soit d’organiser une mise en compĂ©tition entre un petit nombre d’agences,

❚ pendant la consultation avec compĂ©tition, pour dĂ©finir les rĂšgles de la procĂ©dure de consultation et garantir aux deux parties l’objectivitĂ© et l’impartialitĂ© nĂ©cessaires,

❚ pour dĂ©finir en fin de parcours la procĂ©dure d’évaluation des propositions des agences et garantir ainsi la plus grande objectivitĂ© possible.

Le recours à un cabinet de ce type donne à une agence-conseil la possibilité :

❚ d’ĂȘtre mise en valeur et donc d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  des annonceurs,

❚ de participer aux opĂ©rations de prĂ©sĂ©lection et de sĂ©lection,

❚ de bĂ©nĂ©ficier d’une compĂ©tence et d’une expĂ©rience devant permettre Ă  la compĂ©tition de se dĂ©rouler dans les meilleures conditions d’équitĂ© et d’objectivitĂ©.

Toutefois, en recourant aux services d’un cabinet-conseil en choix d’agences, l’annonceur ou l’agence doivent s’assurer prĂ©alablement :

❚ qu’il respecte les usages et les rĂšgles propres aux annonceurs et aux agences, notamment ceux dĂ©crits dans le prĂ©sent guide,

❚ que ses activitĂ©s et son mode de fonctionnement ne nuisent pas Ă  sa neutralitĂ© et Ă  son impartialitĂ©,

❚ que les diffĂ©rentes modalitĂ©s de sa rĂ©munĂ©ration sont connues de l’annonceur et l’agence.

L’UDA et l’AACC estiment nĂ©cessaire que les bonnes pratiques en la matiĂšre soient codifiĂ©es.

guide-AACC.indd 26-27 5/09/05 11:42:55

Page 30: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

29

GUID

E UD

A - A

ACC

FORMALISATION COLLABORATION

guide-AACC.indd 28-29 5/09/05 11:42:55

Page 31: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

29

GUID

E UD

A - A

ACC

FORMALISATION COLLABORATION

guide-AACC.indd 28-29 5/09/05 11:42:55

Page 32: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

30

GUID

E UDA

- AA

CC

31

CentrĂ© sur l’optimisation Ă©conomique et opĂ©rationnelle des relations entre l’annonceur et son agence, le prĂ©sent guide n’a pas pour objet d’aborder le cadre juridique et contractuel de la collaboration.

On se contentera simplement Ă  ce stade de rappeler l’utilitĂ© du contrat qui devra s’organiser autour des principales clauses suivantes.

1/ L’OBJET DU CONTRAT

L’objet doit dĂ©terminer :

❚ le pĂ©rimĂštre d’intervention de l’agence : les produits, les services ou les marques de l’annonceur sur lesquels le contrat s’applique,

❚ la nature de la mission et le type d’actions de communication dont l’agence est chargĂ©e (publicitĂ© commerciale, mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias, publicitĂ© institutionnelle, communication interne, relations publiques, etc.),

❚ le champ d’application territorial du contrat (France, Europe en partie ou en totalitĂ©, États-Unis, Asie, etc.),

❚ les diffĂ©rentes compĂ©tences au sein de l’équipe dĂ©diĂ©e par l’agence pour gĂ©rer le budget de l’annonceur et de l’équipe de l’annonceur pour assurer le suivi et prendre les dĂ©cisions.

2/ LES PRESTATIONS DE L’AGENCE

Ces prestations peuvent comprendre :

❚ un conseil gĂ©nĂ©ral en communication,

❚ un conseil gĂ©nĂ©ral en recherche,

❚ la dĂ©termination de la stratĂ©gie de communication adaptĂ©e,

❚ l’élaboration de la stratĂ©gie de crĂ©ation,

❚ l’élaboration des plans d’action et de la dĂ©finition gĂ©nĂ©rale des opĂ©rations mĂ©dias,

❚ le mĂ©diaplanning,

❚ la rĂ©alisation et la production des campagnes,

❚ les travaux rĂ©alisĂ©s par des prestataires spĂ©cialisĂ©s,

❚ la mise en application et le suivi de l’exĂ©cution des programmes,

❚ les rĂ©alisations particuliĂšres.

3/ LA DÉFINITION DU SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION DE L’AGENCE 7.

4/ LES CONDITIONS DE FACTURATION ET MODALITÉS DE RÈGLEMENT DE LA RÉMUNÉRATION, DES TRAVAUX ET DES FRAIS TECHNIQUES.

5/ D’AUTRES CLAUSES, ET DE MANIÈRE NON EXHAUSTIVE :

❚ responsabilitĂ©s juridiques des deux parties,

❚ modalitĂ©s de transmission des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle,

❚ non-concurrence, exclusivitĂ© et confidentialitĂ©,

❚ modalitĂ©s de communication sur la campagne par l’agence,

❚ durĂ©e et rĂ©siliation du contrat,

❚ rùglement des litiges,

❚ etc.

Par ailleurs, si l’agence se voit confier l’achat d’espace mĂ©dias, devront ĂȘtre prĂ©cisĂ©es dans ce contrat, ou dans un autre contrat distinct, la qualification expresse de mandat pour cette mission (loi du 29 janvier 1993), la rĂ©munĂ©ration et les conditions de rĂšglement.

C’est en amont de la collaboration avant le commencement des travaux et l’engagement des dĂ©penses que les partenaires auront vĂ©rifiĂ© leur accord d’intention sur l’ensemble de ces points.

La communication du contrat de base de l’agence et/ou de l’annonceur au moment de la phase de sĂ©lection constitue en outre une indication utile sur la maniĂšre dont le partenaire conçoit la relation.

CONTRATS

7 Se référer au chapitre « Rémunération »

guide-AACC.indd 30-31 5/09/05 11:42:55

Page 33: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

30

GUID

E UDA

- AA

CC

31

CentrĂ© sur l’optimisation Ă©conomique et opĂ©rationnelle des relations entre l’annonceur et son agence, le prĂ©sent guide n’a pas pour objet d’aborder le cadre juridique et contractuel de la collaboration.

On se contentera simplement Ă  ce stade de rappeler l’utilitĂ© du contrat qui devra s’organiser autour des principales clauses suivantes.

1/ L’OBJET DU CONTRAT

L’objet doit dĂ©terminer :

❚ le pĂ©rimĂštre d’intervention de l’agence : les produits, les services ou les marques de l’annonceur sur lesquels le contrat s’applique,

❚ la nature de la mission et le type d’actions de communication dont l’agence est chargĂ©e (publicitĂ© commerciale, mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias, publicitĂ© institutionnelle, communication interne, relations publiques, etc.),

❚ le champ d’application territorial du contrat (France, Europe en partie ou en totalitĂ©, États-Unis, Asie, etc.),

❚ les diffĂ©rentes compĂ©tences au sein de l’équipe dĂ©diĂ©e par l’agence pour gĂ©rer le budget de l’annonceur et de l’équipe de l’annonceur pour assurer le suivi et prendre les dĂ©cisions.

2/ LES PRESTATIONS DE L’AGENCE

Ces prestations peuvent comprendre :

❚ un conseil gĂ©nĂ©ral en communication,

❚ un conseil gĂ©nĂ©ral en recherche,

❚ la dĂ©termination de la stratĂ©gie de communication adaptĂ©e,

❚ l’élaboration de la stratĂ©gie de crĂ©ation,

❚ l’élaboration des plans d’action et de la dĂ©finition gĂ©nĂ©rale des opĂ©rations mĂ©dias,

❚ le mĂ©diaplanning,

❚ la rĂ©alisation et la production des campagnes,

❚ les travaux rĂ©alisĂ©s par des prestataires spĂ©cialisĂ©s,

❚ la mise en application et le suivi de l’exĂ©cution des programmes,

❚ les rĂ©alisations particuliĂšres.

3/ LA DÉFINITION DU SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION DE L’AGENCE 7.

4/ LES CONDITIONS DE FACTURATION ET MODALITÉS DE RÈGLEMENT DE LA RÉMUNÉRATION, DES TRAVAUX ET DES FRAIS TECHNIQUES.

5/ D’AUTRES CLAUSES, ET DE MANIÈRE NON EXHAUSTIVE :

❚ responsabilitĂ©s juridiques des deux parties,

❚ modalitĂ©s de transmission des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle,

❚ non-concurrence, exclusivitĂ© et confidentialitĂ©,

❚ modalitĂ©s de communication sur la campagne par l’agence,

❚ durĂ©e et rĂ©siliation du contrat,

❚ rùglement des litiges,

❚ etc.

Par ailleurs, si l’agence se voit confier l’achat d’espace mĂ©dias, devront ĂȘtre prĂ©cisĂ©es dans ce contrat, ou dans un autre contrat distinct, la qualification expresse de mandat pour cette mission (loi du 29 janvier 1993), la rĂ©munĂ©ration et les conditions de rĂšglement.

C’est en amont de la collaboration avant le commencement des travaux et l’engagement des dĂ©penses que les partenaires auront vĂ©rifiĂ© leur accord d’intention sur l’ensemble de ces points.

La communication du contrat de base de l’agence et/ou de l’annonceur au moment de la phase de sĂ©lection constitue en outre une indication utile sur la maniĂšre dont le partenaire conçoit la relation.

CONTRATS

7 Se référer au chapitre « Rémunération »

guide-AACC.indd 30-31 5/09/05 11:42:55

Page 34: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

32

GUID

E UDA

- AA

CC

33

Le contrat-cadre annonceur/agence est nĂ©cessairement complĂ©tĂ© par les autres liens juridiques qui s’inscrivent dans la conduite gĂ©nĂ©rale des opĂ©rations publicitaires.

À titre d’exemples : contrats de production audiovisuelle, contrats avec l’agence de mannequins, contrats avec les artistes-interprĂštes, contrats avec les photographes, etc. L’UDA et l’AACC ont Ă©tabli en commun des modĂšles d’accord ou conventions, qui formalisent les liens juridiques nĂ©s avec des tiers dans le prolongement de ceux dĂ©finis dans le contrat liant l’annonceur et l’agence. Ces documents ont notamment pour objet la gestion au quotidien des droits des auteurs et/ou des tiers concernĂ©s.

Rappelons pour mémoire, et sans que cette liste soit exhaustive, les différentes sortes de contrat que les agences ou les annonceurs sont amenés à formaliser, tels les contrats passés avec :

❚ les auteurs, photographes, illustrateurs et autres crĂ©ateurs indĂ©pendants,

❚ les artistes interprùtes ou leurs agents,

❚ les agences de mannequins,

❚ les sociĂ©tĂ©s de production de films publicitaires,

❚ les concepteurs-rĂ©dacteurs indĂ©pendants,

❚ d’autres prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s.

AUTRES LIENS CONTRACTUELS

RÉFÉRENTIELS

À l’occasion du contrat, il apparaĂźt utile de dĂ©finir le plus prĂ©cisĂ©ment possible les prestations que l’agence est appelĂ©e Ă  fournir Ă  l’annonceur. Pour aider ce dernier Ă  mieux formaliser sa demande, un rĂ©fĂ©rentiel des prestations d’agence dĂ©crivant l’ordre et les sĂ©quences du travail, en interne puis avec l’annonceur, semble d’autant plus nĂ©cessaire qu’une partie des Ă©changes entre un annonceur et son agence est de nature immatĂ©rielle.

Cette description des phases de travail et d’échanges s’avĂšre Ă©galement utile pendant la rĂ©alisation des campagnes. De nombreuses questions de suivi se posent pour l’annonceur qui doit ĂȘtre impliquĂ© Ă©troitement dans l’examen et l’acceptation des propositions de l’agence. Une description aussi fine et exhaustive que possible des process de travail permettra donc Ă  chaque partenaire de situer clairement ses responsabilitĂ©s.

L’utilitĂ© d’un rĂ©fĂ©rentiel spĂ©cifique dĂ©crivant l’ensemble des process mis en Ɠuvre dans l’élaboration d’une campagne prend ici toute son importance. L’UDA et l’AACC se proposent donc d’en Ă©laborer un, dont l’annexe n° 5 prĂ©sente un schĂ©ma dĂ©taillĂ©. Cette annexe peut se rĂ©vĂ©ler d’ores et dĂ©jĂ  utile pour aider les partenaires Ă  prĂ©ciser, tant dans leurs contrats qu’en pĂ©riode de collaboration, les prestations rĂ©ellement attendues.

L’UDA et l’AACC souhaitent encourager une nouvelle dynamique pour Ă©tendre la pratique d’une politique qualitĂ© dans les agences-conseils en communication, telle que celle qui avait Ă©tĂ© initiĂ©e dans les annĂ©es 1990 par l’AACC, via la norme ISO 9001.

guide-AACC.indd 32-33 5/09/05 11:42:55

Page 35: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

32

GUID

E UDA

- AA

CC

33

Le contrat-cadre annonceur/agence est nĂ©cessairement complĂ©tĂ© par les autres liens juridiques qui s’inscrivent dans la conduite gĂ©nĂ©rale des opĂ©rations publicitaires.

À titre d’exemples : contrats de production audiovisuelle, contrats avec l’agence de mannequins, contrats avec les artistes-interprĂštes, contrats avec les photographes, etc. L’UDA et l’AACC ont Ă©tabli en commun des modĂšles d’accord ou conventions, qui formalisent les liens juridiques nĂ©s avec des tiers dans le prolongement de ceux dĂ©finis dans le contrat liant l’annonceur et l’agence. Ces documents ont notamment pour objet la gestion au quotidien des droits des auteurs et/ou des tiers concernĂ©s.

Rappelons pour mémoire, et sans que cette liste soit exhaustive, les différentes sortes de contrat que les agences ou les annonceurs sont amenés à formaliser, tels les contrats passés avec :

❚ les auteurs, photographes, illustrateurs et autres crĂ©ateurs indĂ©pendants,

❚ les artistes interprùtes ou leurs agents,

❚ les agences de mannequins,

❚ les sociĂ©tĂ©s de production de films publicitaires,

❚ les concepteurs-rĂ©dacteurs indĂ©pendants,

❚ d’autres prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s.

AUTRES LIENS CONTRACTUELS

RÉFÉRENTIELS

À l’occasion du contrat, il apparaĂźt utile de dĂ©finir le plus prĂ©cisĂ©ment possible les prestations que l’agence est appelĂ©e Ă  fournir Ă  l’annonceur. Pour aider ce dernier Ă  mieux formaliser sa demande, un rĂ©fĂ©rentiel des prestations d’agence dĂ©crivant l’ordre et les sĂ©quences du travail, en interne puis avec l’annonceur, semble d’autant plus nĂ©cessaire qu’une partie des Ă©changes entre un annonceur et son agence est de nature immatĂ©rielle.

Cette description des phases de travail et d’échanges s’avĂšre Ă©galement utile pendant la rĂ©alisation des campagnes. De nombreuses questions de suivi se posent pour l’annonceur qui doit ĂȘtre impliquĂ© Ă©troitement dans l’examen et l’acceptation des propositions de l’agence. Une description aussi fine et exhaustive que possible des process de travail permettra donc Ă  chaque partenaire de situer clairement ses responsabilitĂ©s.

L’utilitĂ© d’un rĂ©fĂ©rentiel spĂ©cifique dĂ©crivant l’ensemble des process mis en Ɠuvre dans l’élaboration d’une campagne prend ici toute son importance. L’UDA et l’AACC se proposent donc d’en Ă©laborer un, dont l’annexe n° 5 prĂ©sente un schĂ©ma dĂ©taillĂ©. Cette annexe peut se rĂ©vĂ©ler d’ores et dĂ©jĂ  utile pour aider les partenaires Ă  prĂ©ciser, tant dans leurs contrats qu’en pĂ©riode de collaboration, les prestations rĂ©ellement attendues.

L’UDA et l’AACC souhaitent encourager une nouvelle dynamique pour Ă©tendre la pratique d’une politique qualitĂ© dans les agences-conseils en communication, telle que celle qui avait Ă©tĂ© initiĂ©e dans les annĂ©es 1990 par l’AACC, via la norme ISO 9001.

guide-AACC.indd 32-33 5/09/05 11:42:55

Page 36: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

35

GUID

E UD

A - A

ACC

RELATIONS TRAVAIL

guide-AACC.indd 34-35 5/09/05 11:42:55

Page 37: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

35

GUID

E UD

A - A

ACC

RELATIONS TRAVAIL

guide-AACC.indd 34-35 5/09/05 11:42:55

Page 38: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

36

GUID

E UDA

- AA

CC

37

Les bonnes relations entre l’annonceur et son agence s’entendent au quotidien, pendant tout le cycle de la collaboration, du dĂ©veloppement, de la mise en Ɠuvre et de l’évaluation des plans et des actions de communication. Elles sont gages d’efficacitĂ©.

Les conditions optimales d’une bonne relation sont dĂ©crites ici.

B - LA RECHERCHE SYSTÉMATIQUE DE L’EFFICACITÉ

A - DES BRIEFS COMPLETS ET PRÉCISLe « brief » (cahier des charges) est le point de dĂ©part de la relation agence/annonceur.

Le brief, qui dĂ©crit le problĂšme posĂ© ou le travail demandĂ© par l’annonceur, doit ĂȘtre synthĂ©tique, prĂ©cis, argumentĂ© et opĂ©rationnel.

La qualitĂ© d’un brief ne s’analyse pas seulement en termes de quantitĂ© d’informations fournies. Il faut Ă©galement que les informations Ă©changĂ©es soient prĂ©cisĂ©ment en phase avec le problĂšme posĂ© ou l’action envisagĂ©e, de telle façon que l’agence puisse travailler efficacement et faire les recommandations les mieux adaptĂ©es. L’agence, par ses questions, peut contribuer Ă©galement Ă  l’amĂ©lioration du brief et doit, en tout Ă©tat de cause, s’approprier les objectifs qu’il contient.

1/ CONTENU DU BRIEF

Il comporte nécessairement :

❚ le rappel de l’historique de l’entreprise et de ses produits,

❚ la description de l’environnement : le marchĂ©, le produit et ses concurrents, les contraintes liĂ©es (techniques, rĂ©glementaires...), les consommateurs, etc.,

❚ l’analyse de la position concurrentielle (forces et faiblesses) du produit,

❚ les donnĂ©es chiffrĂ©es relatives notamment Ă  la notoriĂ©tĂ© ou au contenu d’image de la marque,

❚ le point sur la stratĂ©gie et la communication de l’entreprise et de ses marques, celle des concurrents et leurs Ă©volutions,

❚ les objectifs et les moyens stratĂ©giques,

❚ le problĂšme posĂ© en termes de communication et le rappel du message que la campagne doit faire passer,

❚ les diffĂ©rentes prestations attendues de l’agence, et Ă©ventuellement les aspects internationaux des travaux demandĂ©s,

❚ le rĂ©sultat attendu en termes d’image, de notoriĂ©tĂ©, de ventes...

❚ le cadre budgĂ©taire,

❚ les modes de collaboration envisagĂ©s avec l’agence (type de contrat, systĂšme de rĂ©munĂ©ration, critĂšres d’évaluation des performances et de la collaboration, etc.),

❚ le planning des opĂ©rations.

2/ MODALITÉS D’ÉLABORATION DU BRIEF CHEZ L’ANNONCEUR

Quel que soit le volume des informations qu’il contient, le brief de l’annonceur doit ĂȘtre Ă©tabli par Ă©crit et validĂ© en interne chez l’annonceur par les collaborateurs les plus directement concernĂ©s et en particulier avec le marketing ou les ventes et le dĂ©cideur final.

Le niveau hiĂ©rarchique de ces collaborateurs varie selon le problĂšme posĂ© et la taille du budget de l’entreprise.

Toute prĂ©paration d’un brief d’agence implique que le chef du projet chez l’annonceur rassemble autour de lui les interlocuteurs concernĂ©s pour disposer de toutes les informations nĂ©cessaires.

3/ PRÉSENTATION DU BRIEF ET MISE EN RELATION DES ÉQUIPES

L’annonceur doit prĂ©voir d’organiser une rĂ©union pour prĂ©senter et commenter oralement le brief Ă  l’agence qui doit Ă  cette occasion approfondir la problĂ©matique de l’annonceur en posant des questions et en cherchant les points d’information qui pourraient lui manquer. Au cours de cette rĂ©union, l’annonceur doit avoir en face de lui les principaux membres de l’équipe qui travaillera avec lui.

L’objectif d’efficacitĂ© doit ĂȘtre Ă  tout instant au cƓur de la relation annonceur/agence. La qualitĂ© de la rĂ©flexion stratĂ©gique, la crĂ©ativitĂ©, attente fondamentale de l’annonceur vis-Ă -vis de son agence, et le professionnalisme dans l’exĂ©cution et la production des campagnes doivent ĂȘtre au service de cet objectif.

L’annonceur, qui a besoin de contrĂŽler rĂ©guliĂšrement l’efficacitĂ© et la rentabilitĂ© de ses investissements en communication, et son agence doivent partager cette « culture du rĂ©sultat ». Cette culture commune permet Ă©galement de vĂ©rifier que les moyens mis en Ɠuvre par l’annonceur et son agence sont en adĂ©quation avec les rĂ©sultats qu’ils en attendent.

Celle-ci repose sur des points Ă  date rĂ©guliers entre les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence pour vĂ©rifier que leurs travaux sont bien orientĂ©s vers l’objectif d’efficacitĂ© et que les rĂ©sultats sont en ligne avec les critĂšres de mesure retenus d’un commun accord.

Cette mesure porte sur l’atteinte des diffĂ©rents objectifs marketing et commerciaux, et aussi de plus en plus sur la rentabilitĂ© financiĂšre, le retour sur les investissements effectuĂ©s.

Elle doit se faire sur des objectifs raisonnables Ă©tablis en commun, prenant en compte diffĂ©rents facteurs dĂ©terminants comme le montant du budget investi, les autres actions pouvant influencer le rĂ©sultat, l’environnement gĂ©nĂ©ral et concurrentiel, etc.

Cette mesure est Ă©tablie Ă  partir d’indicateurs et d’outils clairement dĂ©finis et acceptĂ©s en commun par l’annonceur et l’agence, donnant des informations fiables et incontestables Ă©changĂ©es de façon transparente, avec la confidentialitĂ© nĂ©cessaire.

L’analyse des rĂ©sultats doit notamment permettre d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© des campagnes suivantes.

guide-AACC.indd 36-37 5/09/05 11:42:55

Page 39: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

36

GUID

E UDA

- AA

CC

37

Les bonnes relations entre l’annonceur et son agence s’entendent au quotidien, pendant tout le cycle de la collaboration, du dĂ©veloppement, de la mise en Ɠuvre et de l’évaluation des plans et des actions de communication. Elles sont gages d’efficacitĂ©.

Les conditions optimales d’une bonne relation sont dĂ©crites ici.

B - LA RECHERCHE SYSTÉMATIQUE DE L’EFFICACITÉ

A - DES BRIEFS COMPLETS ET PRÉCISLe « brief » (cahier des charges) est le point de dĂ©part de la relation agence/annonceur.

Le brief, qui dĂ©crit le problĂšme posĂ© ou le travail demandĂ© par l’annonceur, doit ĂȘtre synthĂ©tique, prĂ©cis, argumentĂ© et opĂ©rationnel.

La qualitĂ© d’un brief ne s’analyse pas seulement en termes de quantitĂ© d’informations fournies. Il faut Ă©galement que les informations Ă©changĂ©es soient prĂ©cisĂ©ment en phase avec le problĂšme posĂ© ou l’action envisagĂ©e, de telle façon que l’agence puisse travailler efficacement et faire les recommandations les mieux adaptĂ©es. L’agence, par ses questions, peut contribuer Ă©galement Ă  l’amĂ©lioration du brief et doit, en tout Ă©tat de cause, s’approprier les objectifs qu’il contient.

1/ CONTENU DU BRIEF

Il comporte nécessairement :

❚ le rappel de l’historique de l’entreprise et de ses produits,

❚ la description de l’environnement : le marchĂ©, le produit et ses concurrents, les contraintes liĂ©es (techniques, rĂ©glementaires...), les consommateurs, etc.,

❚ l’analyse de la position concurrentielle (forces et faiblesses) du produit,

❚ les donnĂ©es chiffrĂ©es relatives notamment Ă  la notoriĂ©tĂ© ou au contenu d’image de la marque,

❚ le point sur la stratĂ©gie et la communication de l’entreprise et de ses marques, celle des concurrents et leurs Ă©volutions,

❚ les objectifs et les moyens stratĂ©giques,

❚ le problĂšme posĂ© en termes de communication et le rappel du message que la campagne doit faire passer,

❚ les diffĂ©rentes prestations attendues de l’agence, et Ă©ventuellement les aspects internationaux des travaux demandĂ©s,

❚ le rĂ©sultat attendu en termes d’image, de notoriĂ©tĂ©, de ventes...

❚ le cadre budgĂ©taire,

❚ les modes de collaboration envisagĂ©s avec l’agence (type de contrat, systĂšme de rĂ©munĂ©ration, critĂšres d’évaluation des performances et de la collaboration, etc.),

❚ le planning des opĂ©rations.

2/ MODALITÉS D’ÉLABORATION DU BRIEF CHEZ L’ANNONCEUR

Quel que soit le volume des informations qu’il contient, le brief de l’annonceur doit ĂȘtre Ă©tabli par Ă©crit et validĂ© en interne chez l’annonceur par les collaborateurs les plus directement concernĂ©s et en particulier avec le marketing ou les ventes et le dĂ©cideur final.

Le niveau hiĂ©rarchique de ces collaborateurs varie selon le problĂšme posĂ© et la taille du budget de l’entreprise.

Toute prĂ©paration d’un brief d’agence implique que le chef du projet chez l’annonceur rassemble autour de lui les interlocuteurs concernĂ©s pour disposer de toutes les informations nĂ©cessaires.

3/ PRÉSENTATION DU BRIEF ET MISE EN RELATION DES ÉQUIPES

L’annonceur doit prĂ©voir d’organiser une rĂ©union pour prĂ©senter et commenter oralement le brief Ă  l’agence qui doit Ă  cette occasion approfondir la problĂ©matique de l’annonceur en posant des questions et en cherchant les points d’information qui pourraient lui manquer. Au cours de cette rĂ©union, l’annonceur doit avoir en face de lui les principaux membres de l’équipe qui travaillera avec lui.

L’objectif d’efficacitĂ© doit ĂȘtre Ă  tout instant au cƓur de la relation annonceur/agence. La qualitĂ© de la rĂ©flexion stratĂ©gique, la crĂ©ativitĂ©, attente fondamentale de l’annonceur vis-Ă -vis de son agence, et le professionnalisme dans l’exĂ©cution et la production des campagnes doivent ĂȘtre au service de cet objectif.

L’annonceur, qui a besoin de contrĂŽler rĂ©guliĂšrement l’efficacitĂ© et la rentabilitĂ© de ses investissements en communication, et son agence doivent partager cette « culture du rĂ©sultat ». Cette culture commune permet Ă©galement de vĂ©rifier que les moyens mis en Ɠuvre par l’annonceur et son agence sont en adĂ©quation avec les rĂ©sultats qu’ils en attendent.

Celle-ci repose sur des points Ă  date rĂ©guliers entre les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence pour vĂ©rifier que leurs travaux sont bien orientĂ©s vers l’objectif d’efficacitĂ© et que les rĂ©sultats sont en ligne avec les critĂšres de mesure retenus d’un commun accord.

Cette mesure porte sur l’atteinte des diffĂ©rents objectifs marketing et commerciaux, et aussi de plus en plus sur la rentabilitĂ© financiĂšre, le retour sur les investissements effectuĂ©s.

Elle doit se faire sur des objectifs raisonnables Ă©tablis en commun, prenant en compte diffĂ©rents facteurs dĂ©terminants comme le montant du budget investi, les autres actions pouvant influencer le rĂ©sultat, l’environnement gĂ©nĂ©ral et concurrentiel, etc.

Cette mesure est Ă©tablie Ă  partir d’indicateurs et d’outils clairement dĂ©finis et acceptĂ©s en commun par l’annonceur et l’agence, donnant des informations fiables et incontestables Ă©changĂ©es de façon transparente, avec la confidentialitĂ© nĂ©cessaire.

L’analyse des rĂ©sultats doit notamment permettre d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© des campagnes suivantes.

guide-AACC.indd 36-37 5/09/05 11:42:55

Page 40: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

38

GUID

E UDA

- AA

CC

39

1/ LE RESPECT MUTUEL ET LA CONFIANCE

Il est souhaitable que la relation qui unit l’annonceur et son agence puisse ĂȘtre qualifiĂ©e de « relation partenariale ». Ce partenariat implique le respect mutuel, l’écoute des positions de chacun et la confiance entre les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence.

L’agence doit associer son client Ă  l’élaboration de sa rĂ©flexion et rester Ă  l’écoute de ce dernier. Elle doit convaincre, tout en Ă©tant ouverte aux idĂ©es de l’annonceur.

L’annonceur doit s’impliquer tout au long du processus de rĂ©flexion, de crĂ©ation et de production. Il doit ĂȘtre ouvert Ă  la discussion, prendre les dĂ©cisions qui lui incombent en respectant les dĂ©lais et en en expliquant les raisons.

2/ LA COMMUNICATION À L’AGENCE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES

Il est important et nĂ©cessaire que l’annonceur fournisse Ă  son agence l’ensemble des informations utiles pour lui permettre de mener Ă  bien sa mission. L’insuffisance d’informations ne peut que nuire au partage des objectifs de l’annonceur par l’agence.

Au moment du brief et durant l’élaboration de la campagne, l’agence doit recevoir les informations les plus pertinentes concernant les donnĂ©es Ă©conomiques et marketing (marchĂ©, performances commerciales, panels, Ă©tudes qualitatives, l’environnement concurrentiel, les contraintes de toute nature, notamment juridiques, etc.).

Cette mise Ă  disposition d’informations doit se faire dans un climat de confiance, avec une exigence de confidentialitĂ© de la part de l’agence.

3/ UNE DÉMARCHE STRUCTURÉE ET RIGOUREUSE

Elle peut ĂȘtre qualifiĂ©e de dĂ©marche « qualitĂ© ».

Toute campagne de communication s’élabore dans le cadre d’une Ă©troite collaboration entre l’annonceur et l’agence. Cette relation est fondamentalement dĂ©terminĂ©e par :

❚ l’étape du brief, point de dĂ©part du process collaboratif et pivot de la relation (voir ci-dessus),

❚ le process collaboratif : une campagne de communication implique, Ă  chaque Ă©tape de son Ă©laboration, dialogue, confrontation d’idĂ©es, Ă©changes de points de vue et dĂ©cisions qui engagent les deux parties.

Chaque campagne est particuliĂšre, depuis la rĂ©alisation initiale, comme au cours des dĂ©clinaisons, adaptations et renouvellements. À ce titre, chacune de ces Ă©tapes requiert une vigilance identique.

À cet Ă©gard, l’annonceur et l’agence travaillant ensemble doivent adopter des mĂ©thodes et des procĂ©dures rigoureuses pour valider chaque Ă©tape de travail. Ils devront s’assurer de l’organisation et de l’optimisation des diffĂ©rentes ressources nĂ©cessaires Ă  la bonne fin de la campagne. Ils devront avoir une gestion prĂ©ventive et anticipative afin de livrer la campagne dans les dĂ©lais prĂ©vus. Les dĂ©lais imposĂ©s de part et d’autre doivent ĂȘtre rĂ©alistes dans le process de validation et de production. Cette rigueur d’organisation renvoie directement au projet Ă©voquĂ© plus haut d’élaboration d’un rĂ©fĂ©rentiel pour les professionnels du conseil en communication. Par ailleurs, l’annonceur et l’agence pourront utilement recourir Ă  des outils de travail collaboratifs du type Extranet sĂ©curisĂ© pour amĂ©liorer la productivitĂ© de leurs Ă©changes.

4/ LA TRANSPARENCE DANS L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET DES PRISES DE DÉCISION

L’élaboration d’une campagne de communication est complexe et met en Ɠuvre dans les agences des fonctions aux expertises et aux responsabilitĂ©s diffĂ©rentes.

Il est donc important pour l’annonceur de connaütre :

❚ les diffĂ©rents collaborateurs qui travaillent sur la campagne, le rĂŽle de chacun et leur niveau de responsabilitĂ© et de dĂ©cision,

❚ l’organisation mĂȘme du travail de l’agence, planning des rĂ©unions, validation, etc.

RĂ©ciproquement, pour l’agence il est Ă©galement important de connaĂźtre ses interlocuteurs chez l’annonceur, leurs rĂŽles, leurs responsabilitĂ©s et leur niveau dĂ©cisionnel. Cette connaissance devra porter sur le dĂ©partement marketing et communication, mais aussi sur les autres services susceptibles d’intervenir : juridique, financier, achats, etc.

5/ UNE DÉFINITION CLAIRE DE LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL

Des relations Ă©troites et bien coordonnĂ©es entre l’agence-conseil en communication et l’agence mĂ©dias sont indispensables.

En effet, la loi Sapin (1993) a renforcĂ© les pĂŽles de compĂ©tence des agences-conseils et des agences mĂ©dias. Pour autant leur spĂ©cialisation ne doit pas nuire Ă  l’unitĂ© de la dĂ©marche de crĂ©ation et de la dĂ©marche mĂ©dias. C’est pourquoi il est nĂ©cessaire pour l’annonceur de bien dĂ©finir les responsabilitĂ©s respectives de l’agence-conseil et de l’agence mĂ©dias et d’organiser leur coordination.

La rĂ©flexion mĂ©dias fait partie du conseil en stratĂ©gie de communication. Pour le mettre en Ɠuvre, les agences sont organisĂ©es aujourd’hui de plusieurs maniĂšres :

❚ soit l’agence dispose d’un service mĂ©dias intĂ©grĂ© intervenant sur les budgets gĂ©rĂ©s. C’est ce service qui interviendra dans l’équipe dĂ©diĂ©e Ă  l’annonceur, si celui-ci le souhaite, pour les recommandations de stratĂ©gie mĂ©dias et assurera les contacts avec l’agence mĂ©dias,

❚ soit il n’existe pas de service mĂ©dias proprement dit dans l’agence, et dans ce cas, si l’annonceur le souhaite, l’agence-conseil dĂ©signera le bon interlocuteur pour assurer la coordination avec l’agence mĂ©dias.

Les fonctions mĂ©diaplanning et achat d’espace sont aujourd’hui souvent assurĂ©es par des agences mĂ©dias, qui sont pour la plupart des entitĂ©s Ă  part entiĂšre dĂ©tenues par des groupes de communication.

L’annonceur garde la libertĂ© de choisir son agence mĂ©dias liĂ©e ou non Ă  l’agence-conseil avec laquelle il travaille. Il doit tenir compte dans la rĂ©munĂ©ration qu’il verse Ă  chacune de ses agences de la rĂ©partition des responsabilitĂ©s en matiĂšre de stratĂ©gie mĂ©dias.

guide-AACC.indd 38-39 5/09/05 11:42:55

Page 41: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

38

GUID

E UDA

- AA

CC

39

1/ LE RESPECT MUTUEL ET LA CONFIANCE

Il est souhaitable que la relation qui unit l’annonceur et son agence puisse ĂȘtre qualifiĂ©e de « relation partenariale ». Ce partenariat implique le respect mutuel, l’écoute des positions de chacun et la confiance entre les collaborateurs de l’annonceur et de l’agence.

L’agence doit associer son client Ă  l’élaboration de sa rĂ©flexion et rester Ă  l’écoute de ce dernier. Elle doit convaincre, tout en Ă©tant ouverte aux idĂ©es de l’annonceur.

L’annonceur doit s’impliquer tout au long du processus de rĂ©flexion, de crĂ©ation et de production. Il doit ĂȘtre ouvert Ă  la discussion, prendre les dĂ©cisions qui lui incombent en respectant les dĂ©lais et en en expliquant les raisons.

2/ LA COMMUNICATION À L’AGENCE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES

Il est important et nĂ©cessaire que l’annonceur fournisse Ă  son agence l’ensemble des informations utiles pour lui permettre de mener Ă  bien sa mission. L’insuffisance d’informations ne peut que nuire au partage des objectifs de l’annonceur par l’agence.

Au moment du brief et durant l’élaboration de la campagne, l’agence doit recevoir les informations les plus pertinentes concernant les donnĂ©es Ă©conomiques et marketing (marchĂ©, performances commerciales, panels, Ă©tudes qualitatives, l’environnement concurrentiel, les contraintes de toute nature, notamment juridiques, etc.).

Cette mise Ă  disposition d’informations doit se faire dans un climat de confiance, avec une exigence de confidentialitĂ© de la part de l’agence.

3/ UNE DÉMARCHE STRUCTURÉE ET RIGOUREUSE

Elle peut ĂȘtre qualifiĂ©e de dĂ©marche « qualitĂ© ».

Toute campagne de communication s’élabore dans le cadre d’une Ă©troite collaboration entre l’annonceur et l’agence. Cette relation est fondamentalement dĂ©terminĂ©e par :

❚ l’étape du brief, point de dĂ©part du process collaboratif et pivot de la relation (voir ci-dessus),

❚ le process collaboratif : une campagne de communication implique, Ă  chaque Ă©tape de son Ă©laboration, dialogue, confrontation d’idĂ©es, Ă©changes de points de vue et dĂ©cisions qui engagent les deux parties.

Chaque campagne est particuliĂšre, depuis la rĂ©alisation initiale, comme au cours des dĂ©clinaisons, adaptations et renouvellements. À ce titre, chacune de ces Ă©tapes requiert une vigilance identique.

À cet Ă©gard, l’annonceur et l’agence travaillant ensemble doivent adopter des mĂ©thodes et des procĂ©dures rigoureuses pour valider chaque Ă©tape de travail. Ils devront s’assurer de l’organisation et de l’optimisation des diffĂ©rentes ressources nĂ©cessaires Ă  la bonne fin de la campagne. Ils devront avoir une gestion prĂ©ventive et anticipative afin de livrer la campagne dans les dĂ©lais prĂ©vus. Les dĂ©lais imposĂ©s de part et d’autre doivent ĂȘtre rĂ©alistes dans le process de validation et de production. Cette rigueur d’organisation renvoie directement au projet Ă©voquĂ© plus haut d’élaboration d’un rĂ©fĂ©rentiel pour les professionnels du conseil en communication. Par ailleurs, l’annonceur et l’agence pourront utilement recourir Ă  des outils de travail collaboratifs du type Extranet sĂ©curisĂ© pour amĂ©liorer la productivitĂ© de leurs Ă©changes.

4/ LA TRANSPARENCE DANS L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET DES PRISES DE DÉCISION

L’élaboration d’une campagne de communication est complexe et met en Ɠuvre dans les agences des fonctions aux expertises et aux responsabilitĂ©s diffĂ©rentes.

Il est donc important pour l’annonceur de connaütre :

❚ les diffĂ©rents collaborateurs qui travaillent sur la campagne, le rĂŽle de chacun et leur niveau de responsabilitĂ© et de dĂ©cision,

❚ l’organisation mĂȘme du travail de l’agence, planning des rĂ©unions, validation, etc.

RĂ©ciproquement, pour l’agence il est Ă©galement important de connaĂźtre ses interlocuteurs chez l’annonceur, leurs rĂŽles, leurs responsabilitĂ©s et leur niveau dĂ©cisionnel. Cette connaissance devra porter sur le dĂ©partement marketing et communication, mais aussi sur les autres services susceptibles d’intervenir : juridique, financier, achats, etc.

5/ UNE DÉFINITION CLAIRE DE LA FONCTION MÉDIAS AU SEIN DE L’AGENCE-CONSEIL

Des relations Ă©troites et bien coordonnĂ©es entre l’agence-conseil en communication et l’agence mĂ©dias sont indispensables.

En effet, la loi Sapin (1993) a renforcĂ© les pĂŽles de compĂ©tence des agences-conseils et des agences mĂ©dias. Pour autant leur spĂ©cialisation ne doit pas nuire Ă  l’unitĂ© de la dĂ©marche de crĂ©ation et de la dĂ©marche mĂ©dias. C’est pourquoi il est nĂ©cessaire pour l’annonceur de bien dĂ©finir les responsabilitĂ©s respectives de l’agence-conseil et de l’agence mĂ©dias et d’organiser leur coordination.

La rĂ©flexion mĂ©dias fait partie du conseil en stratĂ©gie de communication. Pour le mettre en Ɠuvre, les agences sont organisĂ©es aujourd’hui de plusieurs maniĂšres :

❚ soit l’agence dispose d’un service mĂ©dias intĂ©grĂ© intervenant sur les budgets gĂ©rĂ©s. C’est ce service qui interviendra dans l’équipe dĂ©diĂ©e Ă  l’annonceur, si celui-ci le souhaite, pour les recommandations de stratĂ©gie mĂ©dias et assurera les contacts avec l’agence mĂ©dias,

❚ soit il n’existe pas de service mĂ©dias proprement dit dans l’agence, et dans ce cas, si l’annonceur le souhaite, l’agence-conseil dĂ©signera le bon interlocuteur pour assurer la coordination avec l’agence mĂ©dias.

Les fonctions mĂ©diaplanning et achat d’espace sont aujourd’hui souvent assurĂ©es par des agences mĂ©dias, qui sont pour la plupart des entitĂ©s Ă  part entiĂšre dĂ©tenues par des groupes de communication.

L’annonceur garde la libertĂ© de choisir son agence mĂ©dias liĂ©e ou non Ă  l’agence-conseil avec laquelle il travaille. Il doit tenir compte dans la rĂ©munĂ©ration qu’il verse Ă  chacune de ses agences de la rĂ©partition des responsabilitĂ©s en matiĂšre de stratĂ©gie mĂ©dias.

guide-AACC.indd 38-39 5/09/05 11:42:55

Page 42: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

40

GUID

E UDA

- AA

CC

41

C - LA TRANSPARENCE DE LA RELATION ÉCONOMIQUE

8 Cf. chapitre 2 « La sĂ©lection d’une agence »

1/ LA TRANSPARENCE DES COÛTS

La transparence de fonctionnement est une attente forte des annonceurs. Si elle est satisfaite, c’est un des moyens d’optimiser le niveau de confiance entre l’annonceur et l’agence. La transparence des coĂ»ts facturĂ©s par l’agence en est un domaine d’application privilĂ©giĂ© (voir dĂ©composition en annexe n° 7).

Il est nĂ©cessaire pour l’annonceur d’avoir accĂšs Ă  ces types de coĂ»ts, Ă  leur dĂ©composition et Ă  leur justification. L’accĂšs Ă  ces informations s’entend dans le strict respect des libertĂ©s individuelles des salariĂ©s protĂ©gĂ©s tant par les dispositions de la loi du 6 janvier 1978, que par celles du code du travail et du code pĂ©nal.

En ce qui concerne la marge appliquĂ©e par l’agence, elle sera clairement indiquĂ©e et aura fait l’objet d’une discussion, Ă©ventuellement par type de prestation, et d’un accord prĂ©alable entre l’agence et l’annonceur.

Cette transparence sur les coĂ»ts de gestion de son budget et sur le profit qu’il gĂ©nĂšre pour l’agence, permet Ă  l’annonceur d’apprĂ©cier le bien-fondĂ© du montant des honoraires et/ou des commissions constituant la rĂ©munĂ©ration de base de l’agence.

La transmission des informations concernant l’agence doit se faire dans un climat de confiance, avec une exigence de confidentialitĂ© de la part de l’annonceur et dans le respect de la gestion autonome de l’agence.

2/ LA PRATIQUE D’UN AUDIT FINANCIER

Il porte sur le compte de l’annonceur dans la comptabilitĂ© de l’agence.

L’étude de l’UDA « RĂ©munĂ©rer ses agences » de 2001 indiquait que 16 % seulement des annonceurs en France auditent leur compte dans l’agence, alors que 45 % des annonceurs britanniques et 51 % des annonceurs amĂ©ricains procĂšdent Ă  un tel audit. La mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la confiance de l’annonceur en son agence est sensiblement plus Ă©levĂ©e lorsqu’il procĂšde Ă  un audit. Elle ne doit pas ĂȘtre perçue comme une dĂ©marche de mĂ©fiance de l’annonceur, mais comme une mĂ©thode normale entre partenaires en relation d’affaires.

Celle-ci doit respecter les modalités suivantes :

❚ compte tenu des lois internationales sur la sĂ©curitĂ© financiĂšre et la non-divulgation d’informations financiĂšres confidentielles, l’audit doit se limiter Ă  la seule comptabilitĂ© analytique dans les comptes de l’agence,

❚ l’audit ne doit pas s’assimiler Ă  une mission de vĂ©rification rĂ©trospective de la compĂ©titivitĂ© des prix et des tarifs de l’agence. Il doit servir Ă  s’assurer exclusivement du bon respect des obligations contractuelles de l’agence vis-Ă -vis de l’annonceur,

❚ l’annonceur doit, soit dans le contrat initial, soit par une information Ă©crite ultĂ©rieure, indiquer s’il missionne ses propres auditeurs internes ou s’il fait appel Ă  des partenaires extĂ©rieurs agrĂ©Ă©s (experts comptables, commissaires aux comptes),

❚ l’agence est tenue informĂ©e dans des dĂ©lais raisonnables de l’arrivĂ©e des auditeurs afin de prĂ©parer le dossier. Les auditeurs transmettent Ă  l’agence les rĂ©sultats de leur audit que l’agence doit pouvoir commenter.

3/ UNE DÉFINITION CLAIRE DU RÔLE DU SERVICE ACHATS DE L’ANNONCEUR

Quand le service achats de l’annonceur intervient dans le domaine de la communication, il contribue le plus souvent Ă  l’amĂ©lioration de l’efficience des budgets allouĂ©s Ă  cette fonction.

L’annonceur doit veiller Ă  ce que son service achats ait une connaissance suffisante de la fonction communication et de ses mĂ©tiers. Sa direction gĂ©nĂ©rale doit assurer un bon Ă©quilibre des rĂŽles et des responsabilitĂ©s entre les services marketing et communication et les services achats. La fonction achats doit notamment intĂ©grer dans ses critĂšres d’apprĂ©ciation la nature spĂ©cifique de l’activitĂ© d’agence et des prestations intellectuelles en gĂ©nĂ©ral.

Pour Ă©viter que l’annonceur ou l’agence n’expriment des points de vue discordants, il est souhaitable qu’il y ait un seul interlocuteur principal dans les deux structures.

L’objectif qui consiste Ă  optimiser les achats n’implique pas que la dĂ©marche se fasse au dĂ©triment des fournisseurs et des agences-conseils. En effet, un meilleur achat et l’abaissement des coĂ»ts rĂ©sultent, le plus souvent, d’une meilleure dĂ©finition des besoins, d’une meilleure organisation des processus d’achat, d’une meilleure planification, etc., et non de la diminution des marges des agences et autres prestataires intellectuels.

La rationalisation des achats sera mise en Ɠuvre notamment par :

❚ une analyse des besoins internes de l’annonceur sur les plans qualitatif et quantitatif. Cette mission est particuliĂšrement utile dans les grandes sociĂ©tĂ©s au sein desquelles un grand nombre de services opĂšrent en permanence des achats de communication,

❚ une organisation centralisĂ©e ou uniformisĂ©e des procĂ©dures d’achats, ce qui simplifie les relations administratives liĂ©es aux achats et donne de la sĂ©curitĂ© aux transactions entre clients et fournisseurs,

❚ une planification des achats dans le temps. Une bonne planification permet de regrouper des commandes auprĂšs des fournisseurs et de passer des ordres plus importants, Ă©chelonnĂ©s selon les besoins des services internes,

❚ une recherche systĂ©matique des meilleurs fournisseurs en termes de qualitĂ© et de coĂ»t 8. Les mĂ©thodes de consultation des services achats permettent Ă  l’annonceur de mieux balayer l’ensemble de l’offre prĂ©sente sur un marchĂ©, d’apprĂ©cier les capacitĂ©s d’innovation que prĂ©sentent des fournisseurs nouveaux. Ils peuvent collaborer avec les cabinets en choix d’agences afin d’intĂ©grer les facteurs qualitatifs de la prestation intellectuelle des agences Ă  leur grille de sĂ©lection. À ce titre, les services achats contribuent, en liaison avec les services marketing et communication, Ă  rechercher les meilleurs prestataires tant en termes de qualitĂ© de prestations que de coĂ»ts.

Cette intervention des services d’achats, qui est encore assez rĂ©cente, devrait contribuer Ă  amĂ©liorer les services des agences-conseils, notamment de ceux chargĂ©s d’opĂ©rer la production publicitaire, qu’il s’agisse des rĂšgles de consultation et d’appels d’offres, ou des commandes et des contrats qui doivent ĂȘtre passĂ©s.

Enfin, l’intervention des services achats donnent aux agences une ouverture vers des clients qu’elles n’auraient peut-ĂȘtre pas dĂ©marchĂ©s, grĂące aux consultations systĂ©matiques de l’offre, notamment Ă  travers la mĂ©thode dite du « rĂ©fĂ©rencement » pratiquĂ©e par les services achats.

guide-AACC.indd 40-41 5/09/05 11:42:55

Page 43: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

40

GUID

E UDA

- AA

CC

41

C - LA TRANSPARENCE DE LA RELATION ÉCONOMIQUE

8 Cf. chapitre 2 « La sĂ©lection d’une agence »

1/ LA TRANSPARENCE DES COÛTS

La transparence de fonctionnement est une attente forte des annonceurs. Si elle est satisfaite, c’est un des moyens d’optimiser le niveau de confiance entre l’annonceur et l’agence. La transparence des coĂ»ts facturĂ©s par l’agence en est un domaine d’application privilĂ©giĂ© (voir dĂ©composition en annexe n° 7).

Il est nĂ©cessaire pour l’annonceur d’avoir accĂšs Ă  ces types de coĂ»ts, Ă  leur dĂ©composition et Ă  leur justification. L’accĂšs Ă  ces informations s’entend dans le strict respect des libertĂ©s individuelles des salariĂ©s protĂ©gĂ©s tant par les dispositions de la loi du 6 janvier 1978, que par celles du code du travail et du code pĂ©nal.

En ce qui concerne la marge appliquĂ©e par l’agence, elle sera clairement indiquĂ©e et aura fait l’objet d’une discussion, Ă©ventuellement par type de prestation, et d’un accord prĂ©alable entre l’agence et l’annonceur.

Cette transparence sur les coĂ»ts de gestion de son budget et sur le profit qu’il gĂ©nĂšre pour l’agence, permet Ă  l’annonceur d’apprĂ©cier le bien-fondĂ© du montant des honoraires et/ou des commissions constituant la rĂ©munĂ©ration de base de l’agence.

La transmission des informations concernant l’agence doit se faire dans un climat de confiance, avec une exigence de confidentialitĂ© de la part de l’annonceur et dans le respect de la gestion autonome de l’agence.

2/ LA PRATIQUE D’UN AUDIT FINANCIER

Il porte sur le compte de l’annonceur dans la comptabilitĂ© de l’agence.

L’étude de l’UDA « RĂ©munĂ©rer ses agences » de 2001 indiquait que 16 % seulement des annonceurs en France auditent leur compte dans l’agence, alors que 45 % des annonceurs britanniques et 51 % des annonceurs amĂ©ricains procĂšdent Ă  un tel audit. La mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la confiance de l’annonceur en son agence est sensiblement plus Ă©levĂ©e lorsqu’il procĂšde Ă  un audit. Elle ne doit pas ĂȘtre perçue comme une dĂ©marche de mĂ©fiance de l’annonceur, mais comme une mĂ©thode normale entre partenaires en relation d’affaires.

Celle-ci doit respecter les modalités suivantes :

❚ compte tenu des lois internationales sur la sĂ©curitĂ© financiĂšre et la non-divulgation d’informations financiĂšres confidentielles, l’audit doit se limiter Ă  la seule comptabilitĂ© analytique dans les comptes de l’agence,

❚ l’audit ne doit pas s’assimiler Ă  une mission de vĂ©rification rĂ©trospective de la compĂ©titivitĂ© des prix et des tarifs de l’agence. Il doit servir Ă  s’assurer exclusivement du bon respect des obligations contractuelles de l’agence vis-Ă -vis de l’annonceur,

❚ l’annonceur doit, soit dans le contrat initial, soit par une information Ă©crite ultĂ©rieure, indiquer s’il missionne ses propres auditeurs internes ou s’il fait appel Ă  des partenaires extĂ©rieurs agrĂ©Ă©s (experts comptables, commissaires aux comptes),

❚ l’agence est tenue informĂ©e dans des dĂ©lais raisonnables de l’arrivĂ©e des auditeurs afin de prĂ©parer le dossier. Les auditeurs transmettent Ă  l’agence les rĂ©sultats de leur audit que l’agence doit pouvoir commenter.

3/ UNE DÉFINITION CLAIRE DU RÔLE DU SERVICE ACHATS DE L’ANNONCEUR

Quand le service achats de l’annonceur intervient dans le domaine de la communication, il contribue le plus souvent Ă  l’amĂ©lioration de l’efficience des budgets allouĂ©s Ă  cette fonction.

L’annonceur doit veiller Ă  ce que son service achats ait une connaissance suffisante de la fonction communication et de ses mĂ©tiers. Sa direction gĂ©nĂ©rale doit assurer un bon Ă©quilibre des rĂŽles et des responsabilitĂ©s entre les services marketing et communication et les services achats. La fonction achats doit notamment intĂ©grer dans ses critĂšres d’apprĂ©ciation la nature spĂ©cifique de l’activitĂ© d’agence et des prestations intellectuelles en gĂ©nĂ©ral.

Pour Ă©viter que l’annonceur ou l’agence n’expriment des points de vue discordants, il est souhaitable qu’il y ait un seul interlocuteur principal dans les deux structures.

L’objectif qui consiste Ă  optimiser les achats n’implique pas que la dĂ©marche se fasse au dĂ©triment des fournisseurs et des agences-conseils. En effet, un meilleur achat et l’abaissement des coĂ»ts rĂ©sultent, le plus souvent, d’une meilleure dĂ©finition des besoins, d’une meilleure organisation des processus d’achat, d’une meilleure planification, etc., et non de la diminution des marges des agences et autres prestataires intellectuels.

La rationalisation des achats sera mise en Ɠuvre notamment par :

❚ une analyse des besoins internes de l’annonceur sur les plans qualitatif et quantitatif. Cette mission est particuliĂšrement utile dans les grandes sociĂ©tĂ©s au sein desquelles un grand nombre de services opĂšrent en permanence des achats de communication,

❚ une organisation centralisĂ©e ou uniformisĂ©e des procĂ©dures d’achats, ce qui simplifie les relations administratives liĂ©es aux achats et donne de la sĂ©curitĂ© aux transactions entre clients et fournisseurs,

❚ une planification des achats dans le temps. Une bonne planification permet de regrouper des commandes auprĂšs des fournisseurs et de passer des ordres plus importants, Ă©chelonnĂ©s selon les besoins des services internes,

❚ une recherche systĂ©matique des meilleurs fournisseurs en termes de qualitĂ© et de coĂ»t 8. Les mĂ©thodes de consultation des services achats permettent Ă  l’annonceur de mieux balayer l’ensemble de l’offre prĂ©sente sur un marchĂ©, d’apprĂ©cier les capacitĂ©s d’innovation que prĂ©sentent des fournisseurs nouveaux. Ils peuvent collaborer avec les cabinets en choix d’agences afin d’intĂ©grer les facteurs qualitatifs de la prestation intellectuelle des agences Ă  leur grille de sĂ©lection. À ce titre, les services achats contribuent, en liaison avec les services marketing et communication, Ă  rechercher les meilleurs prestataires tant en termes de qualitĂ© de prestations que de coĂ»ts.

Cette intervention des services d’achats, qui est encore assez rĂ©cente, devrait contribuer Ă  amĂ©liorer les services des agences-conseils, notamment de ceux chargĂ©s d’opĂ©rer la production publicitaire, qu’il s’agisse des rĂšgles de consultation et d’appels d’offres, ou des commandes et des contrats qui doivent ĂȘtre passĂ©s.

Enfin, l’intervention des services achats donnent aux agences une ouverture vers des clients qu’elles n’auraient peut-ĂȘtre pas dĂ©marchĂ©s, grĂące aux consultations systĂ©matiques de l’offre, notamment Ă  travers la mĂ©thode dite du « rĂ©fĂ©rencement » pratiquĂ©e par les services achats.

guide-AACC.indd 40-41 5/09/05 11:42:55

Page 44: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

42

GUID

E UDA

- AA

CC

43

D - UNE MISE EN ƒUVRE EN COMMUN DES RÈGLES D’AUTODISCIPLINE

E - L’ÉVALUATION DE LA RELATION

9 Cf. annexe n° 6

Elles sont élaborées par la profession au sein du Bureau de vérification de la publicité (BVP).

L’ensemble des parties prenantes de la communication publicitaire (annonceurs, agences, mĂ©dias) sont engagĂ©es depuis de nombreuses annĂ©es dans une dĂ©marche d’autodiscipline au sein du BVP.

À travers leurs reprĂ©sentants, elles y Ă©laborent et mettent en Ɠuvre des rĂšgles dĂ©ontologiques qu’elles s’engagent Ă  respecter.

Dans le cadre de leur collaboration, l’annonceur et l’agence doivent donc veiller ensemble au respect de ces rĂšgles pour toutes les campagnes de publicitĂ© qu’ils dĂ©veloppent et diffusent. L’annonceur et l’agence doivent s’assurer de la bonne connaissance et de la bonne application de ces rĂšgles par leurs collaborateurs et mettre en place les procĂ©dures nĂ©cessaires Ă  leur respect.

De ce point de vue, mĂȘme si la responsabilitĂ© finale de la campagne revient Ă  l’annonceur, c’est ensemble que l’agence et l’annonceur doivent avoir un regard critique sur les idĂ©es crĂ©atives proposĂ©es, afin de bien prendre en compte cette dimension Ă©thique.

Chaque fois qu’ils ont un doute sur la conformitĂ© de leurs projets de campagne, ils doivent solliciter les conseils de leurs associations professionnelles respectives (UDA, AACC) et si nĂ©cessaire ceux du BVP.

On entend par Ă©valuation la procĂ©dure qui prĂ©voit, avec une pĂ©riodicitĂ© rĂ©guliĂšre, que l’annonceur et l’agence apprĂ©cient rĂ©ciproquement leur relation pendant la pĂ©riode Ă©coulĂ©e en utilisant une grille de notation. L’expĂ©rience montre que l’évaluation est un facteur d’amĂ©lioration de la relation et qu’elle permet de lui assurer une plus grande pĂ©rennitĂ©.

Sa pratique doit donc ĂȘtre recommandĂ©e.

L’évaluation permet en effet de mieux se comprendre, d’identifier les points de dysfonctionnement, de prendre les mesures pour y remĂ©dier et au total de permettre Ă  chaque partenaire de s’amĂ©liorer.

L’étude Ballester Consulting 2004, menĂ©e auprĂšs des annonceurs, montre qu’elle est dĂ©jĂ  pratiquĂ©e dans 60 % des cas. L’étude Limelight Consulting 2004 indique que cette Ă©valuation est pratiquĂ©e au moins une fois par an par 54 % des rĂ©pondants.

Pour ĂȘtre efficiente, l’évaluation de la relation doit respecter quelques principes de base :

❚ elle doit ĂȘtre rĂ©ciproque,

❚ elle doit ĂȘtre conduite de façon rĂ©guliĂšre (au moins une fois l’an et idĂ©alement Ă  l’issue de chaque campagne),

❚ la mĂ©thode d’évaluation doit avoir Ă©tĂ© discutĂ©e et approuvĂ©e prĂ©alablement entre les partenaires.

L’évaluation porte sur l’efficacitĂ© de l’organisation et des compĂ©tences de part et d’autre.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les agences et les annonceurs procĂšdent Ă©galement Ă  une Ă©valuation des performances des campagnes par rapport aux objectifs initialement fixĂ©s selon des modĂšles qui leur sont souvent propres. L’UDA et l’AACC recommandent cette pratique entre les parties.

Afin d’aider les annonceurs et les agences Ă  bĂątir leur propre grille d’évaluation de la relation, l’UDA et l’AACC proposent en annexe9 un exemple de grille.

Certains experts indĂ©pendants proposent des mĂ©thodes d’évaluation qui peuvent aider annonceurs et agences Ă  s’évaluer objectivement.

Trois types d’approche ont Ă©tĂ© identifiĂ©s en France et Ă  l’étranger.

❚ La premiĂšre approche consiste Ă  faire intervenir un expert indĂ©pendant qui va conduire une Ă©tude du type « Ă©tude de satisfaction » en interrogeant au sein de l’annonceur et de l’agence les collaborateurs concernĂ©s pour enregistrer les avis et commentaires de chacun. L’expert fait la synthĂšse des informations recueillies et recommande les amĂ©nagements nĂ©cessaires pour amĂ©liorer la situation.

❚ La seconde approche consiste en une offre de services sous forme d’un logiciel permettant d’automatiser le recueil des informations chez les collaborateurs des deux partenaires selon une procĂ©dure en ligne, afin d’en tirer une synthĂšse graphique, et commentĂ©e avec des points de comparaison Ă  d’autres secteurs d’annonceurs. Ce type de prestation est commercialisĂ© en France.

❚ La troisiĂšme, mise en Ɠuvre en Grande-Bretagne, consiste en une Ă©tude par questionnaire auto-administrĂ© aux annonceurs sur les diffĂ©rents aspects de leur relation avec leur agence. Les valeurs moyennes des rĂ©ponses reprĂ©sentent une rĂ©fĂ©rence par rapport Ă  laquelle chaque annonceur peut se situer dans la relation avec son agence. DĂ©marche typique de benchmarking, ce type d’étude intitulĂ©e « Evaluating agency performance » est rĂ©alisĂ© par l’association anglaise des annonceurs (ISBA).

guide-AACC.indd 42-43 5/09/05 11:42:56

Page 45: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

42

GUID

E UDA

- AA

CC

43

D - UNE MISE EN ƒUVRE EN COMMUN DES RÈGLES D’AUTODISCIPLINE

E - L’ÉVALUATION DE LA RELATION

9 Cf. annexe n° 6

Elles sont élaborées par la profession au sein du Bureau de vérification de la publicité (BVP).

L’ensemble des parties prenantes de la communication publicitaire (annonceurs, agences, mĂ©dias) sont engagĂ©es depuis de nombreuses annĂ©es dans une dĂ©marche d’autodiscipline au sein du BVP.

À travers leurs reprĂ©sentants, elles y Ă©laborent et mettent en Ɠuvre des rĂšgles dĂ©ontologiques qu’elles s’engagent Ă  respecter.

Dans le cadre de leur collaboration, l’annonceur et l’agence doivent donc veiller ensemble au respect de ces rĂšgles pour toutes les campagnes de publicitĂ© qu’ils dĂ©veloppent et diffusent. L’annonceur et l’agence doivent s’assurer de la bonne connaissance et de la bonne application de ces rĂšgles par leurs collaborateurs et mettre en place les procĂ©dures nĂ©cessaires Ă  leur respect.

De ce point de vue, mĂȘme si la responsabilitĂ© finale de la campagne revient Ă  l’annonceur, c’est ensemble que l’agence et l’annonceur doivent avoir un regard critique sur les idĂ©es crĂ©atives proposĂ©es, afin de bien prendre en compte cette dimension Ă©thique.

Chaque fois qu’ils ont un doute sur la conformitĂ© de leurs projets de campagne, ils doivent solliciter les conseils de leurs associations professionnelles respectives (UDA, AACC) et si nĂ©cessaire ceux du BVP.

On entend par Ă©valuation la procĂ©dure qui prĂ©voit, avec une pĂ©riodicitĂ© rĂ©guliĂšre, que l’annonceur et l’agence apprĂ©cient rĂ©ciproquement leur relation pendant la pĂ©riode Ă©coulĂ©e en utilisant une grille de notation. L’expĂ©rience montre que l’évaluation est un facteur d’amĂ©lioration de la relation et qu’elle permet de lui assurer une plus grande pĂ©rennitĂ©.

Sa pratique doit donc ĂȘtre recommandĂ©e.

L’évaluation permet en effet de mieux se comprendre, d’identifier les points de dysfonctionnement, de prendre les mesures pour y remĂ©dier et au total de permettre Ă  chaque partenaire de s’amĂ©liorer.

L’étude Ballester Consulting 2004, menĂ©e auprĂšs des annonceurs, montre qu’elle est dĂ©jĂ  pratiquĂ©e dans 60 % des cas. L’étude Limelight Consulting 2004 indique que cette Ă©valuation est pratiquĂ©e au moins une fois par an par 54 % des rĂ©pondants.

Pour ĂȘtre efficiente, l’évaluation de la relation doit respecter quelques principes de base :

❚ elle doit ĂȘtre rĂ©ciproque,

❚ elle doit ĂȘtre conduite de façon rĂ©guliĂšre (au moins une fois l’an et idĂ©alement Ă  l’issue de chaque campagne),

❚ la mĂ©thode d’évaluation doit avoir Ă©tĂ© discutĂ©e et approuvĂ©e prĂ©alablement entre les partenaires.

L’évaluation porte sur l’efficacitĂ© de l’organisation et des compĂ©tences de part et d’autre.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les agences et les annonceurs procĂšdent Ă©galement Ă  une Ă©valuation des performances des campagnes par rapport aux objectifs initialement fixĂ©s selon des modĂšles qui leur sont souvent propres. L’UDA et l’AACC recommandent cette pratique entre les parties.

Afin d’aider les annonceurs et les agences Ă  bĂątir leur propre grille d’évaluation de la relation, l’UDA et l’AACC proposent en annexe9 un exemple de grille.

Certains experts indĂ©pendants proposent des mĂ©thodes d’évaluation qui peuvent aider annonceurs et agences Ă  s’évaluer objectivement.

Trois types d’approche ont Ă©tĂ© identifiĂ©s en France et Ă  l’étranger.

❚ La premiĂšre approche consiste Ă  faire intervenir un expert indĂ©pendant qui va conduire une Ă©tude du type « Ă©tude de satisfaction » en interrogeant au sein de l’annonceur et de l’agence les collaborateurs concernĂ©s pour enregistrer les avis et commentaires de chacun. L’expert fait la synthĂšse des informations recueillies et recommande les amĂ©nagements nĂ©cessaires pour amĂ©liorer la situation.

❚ La seconde approche consiste en une offre de services sous forme d’un logiciel permettant d’automatiser le recueil des informations chez les collaborateurs des deux partenaires selon une procĂ©dure en ligne, afin d’en tirer une synthĂšse graphique, et commentĂ©e avec des points de comparaison Ă  d’autres secteurs d’annonceurs. Ce type de prestation est commercialisĂ© en France.

❚ La troisiĂšme, mise en Ɠuvre en Grande-Bretagne, consiste en une Ă©tude par questionnaire auto-administrĂ© aux annonceurs sur les diffĂ©rents aspects de leur relation avec leur agence. Les valeurs moyennes des rĂ©ponses reprĂ©sentent une rĂ©fĂ©rence par rapport Ă  laquelle chaque annonceur peut se situer dans la relation avec son agence. DĂ©marche typique de benchmarking, ce type d’étude intitulĂ©e « Evaluating agency performance » est rĂ©alisĂ© par l’association anglaise des annonceurs (ISBA).

guide-AACC.indd 42-43 5/09/05 11:42:56

Page 46: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

45

GUID

E UD

A - A

ACC

RÉMUNÉRATION

guide-AACC.indd 44-45 5/09/05 11:42:56

Page 47: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

45

GUID

E UD

A - A

ACC

RÉMUNÉRATION

guide-AACC.indd 44-45 5/09/05 11:42:56

Page 48: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

46

GUID

E UDA

- AA

CC

47

RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE ET DES OBJECTIFS D’UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION

Le but de ce chapitre est d’identifier les pistes qui devraient aider annonceurs et agences Ă  bĂątir des systĂšmes de rĂ©munĂ©ration efficaces, Ă©quitables et motivants pour les deux parties.

L’étude de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©e par l’UDA en 2001 sur les rĂ©munĂ©rations d’agences pratiquĂ©es en France, Ă  laquelle ont participĂ© prĂšs de 110 annonceurs, fournit une analyse dĂ©taillĂ©e des mĂ©thodes et des niveaux de rĂ©munĂ©ration constatĂ©s et leur dĂ©composition. ExprimĂ©e en pourcentage des budgets nets mĂ©dias des annonceurs, la rĂ©munĂ©ration moyenne des agences-conseils en communication s’établissait Ă  10,2 %. 10

S’agissant des mĂ©thodes utilisĂ©es, on peut constater en 2005 une diminution rĂ©guliĂšre de la commission comme source unique de rĂ©munĂ©ration. Les honoraires se dĂ©veloppent globalement, soit comme source unique, soit en complĂ©ment d’un taux de commission. La rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire et variable, basĂ©e sur des rĂ©sultats, se dĂ©veloppe et se situe selon les Ă©tudes entre 20 et 25 % des cas.11

Les principes de base devant prĂ©sider au systĂšme de rĂ©munĂ©ration d’une agence-conseil peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s ainsi.

1/ UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE

L’équitĂ© est une notion centrale de tout systĂšme de rĂ©munĂ©ration. Elle est la condition d’une relation de confiance, durable, efficace et motivante pour les deux parties.

Pour ĂȘtre Ă©quitable, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit permettre :

❚ Ă  l’annonceur d’obtenir les prestations qu’il attend en qualitĂ© et en efficacitĂ© par rapport Ă  ses objectifs, Ă  un coĂ»t justifiĂ© et raisonnable, en rapport avec ses moyens et ses autres coĂ»ts ;

❚ Ă  l’agence d’obtenir un revenu suffisant pour financer ses structures, en particulier rĂ©munĂ©rer ses collaborateurs Ă  leur juste valeur, Ă  un niveau lui permettant d’attirer et de fidĂ©liser les compĂ©tences et talents nĂ©cessaires, de dĂ©gager un profit et de rĂ©munĂ©rer ses actionnaires.

❚ Dans le cas particulier des groupes multinationaux, la rĂ©munĂ©ration doit prendre en compte les utilisations des prestations de l’agence par les diffĂ©rentes filiales du groupe en France et Ă  l’étranger, notamment les travaux de coordination. De mĂȘme, lorsqu’un groupe national ou international demande Ă  son agence-conseil de dĂ©cliner les travaux de l’agence dans plusieurs mĂ©dias et vecteurs hors-mĂ©dias, la rĂ©munĂ©ration devra en tenir compte.

Globalement, le niveau de rĂ©munĂ©ration de l’agence doit lui assurer de façon pĂ©renne l’équilibre de son modĂšle Ă©conomique.

2/ UNE RÉMUNÉRATION TRANSPARENTE

Comme pour l’ensemble de la relation entre l’agence et l’annonceur, la transparence en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration contribue Ă  la confiance entre les deux partenaires.

À cet effet, l’annonceur doit pouvoir accĂ©der Ă  l’ensemble des coĂ»ts rĂ©els internes de l’agence qui lui sont facturĂ©s et Ă  leur mode de calcul, ainsi qu’aux dĂ©penses engagĂ©es pour son compte auprĂšs de fournisseurs et prestataires extĂ©rieurs. La fourniture de ces informations s’entend dans le strict respect des libertĂ©s individuelles des salariĂ©s, protĂ©gĂ©s tant par les dispositions de la loi du 6 janvier 1978, que par celles du code du travail et du code pĂ©nal.

Les modalitĂ©s de cette transparence doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment prĂ©vues dans le contrat liant l’agence et l’annonceur.

Ce mode de fonctionnement suppose que les demandes de l’annonceur soient conformes Ă  ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu dans l’accord entre les deux parties et s’inscrivent dans le cadre de la rĂ©munĂ©ration sur laquelle les deux parties se sont entendues au dĂ©part.

3/ UNE RÉMUNÉRATION JUSTIFIÉE ÉCONOMIQUEMENT

Pour ĂȘtre Ă©quitable comme indiquĂ© ci-dessus, c’est-Ă -dire satisfaisante pour les deux parties, pour que sa dĂ©termination soit la plus objective possible et ne donne pas lieu Ă  contestation, la rĂ©munĂ©ration doit reposer avant tout sur une justification Ă©conomique claire et prĂ©cise.

La rĂ©munĂ©ration demandĂ©e par l’agence doit donc ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des diffĂ©rentes prestations qu’elle fournit. Celle-ci repose sur :

❚ les coĂ»ts directs (salaires et autres dĂ©penses) imputables au compte de l’annonceur, sous rĂ©serve de non-communication de donnĂ©es individuelles,

❚ les coĂ»ts indirects (une quote-part des frais gĂ©nĂ©raux de l’agence) imputĂ©s Ă  l’annonceur et dĂ©terminĂ©s Ă  partir d’un mode de calcul et de rĂ©partition clair et fixĂ© Ă  l’avance,

❚ la marge appliquĂ©e Ă  ces coĂ»ts, reflĂ©tant l’objectif de rentabilitĂ© de l’agence,

❚ Ă©ventuellement, une apprĂ©ciation de la qualitĂ© des prestations de l’agence et notamment leur efficacitĂ© et leur rentabilitĂ© pour l’annonceur, donnant lieu Ă  une rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire, variable en fonction des rĂ©sultats 12,

❚ d’une façon globale, le modĂšle Ă©conomique des agences (voir en annexe l’historique de l’évolution de cet aspect 13), la structure de son compte d’exploitation et ses objectifs de profitabilitĂ©.

Ces diffĂ©rents aspects de la justification Ă©conomique de la rĂ©munĂ©ration doivent faire l’objet, avant la signature du contrat, d’une analyse prĂ©cise et d’une discussion ouverte et argumentĂ©e entre l’agence et l’annonceur.

10 Cf. annexe n° 10 « Comparaison des systÚmes et niveaux de rémunération des agences en Europe et en Amérique du Nord »11 Cf. annexe n° 9 « Utilisation des principales méthodes de rémunération en France »

12 Cf. annexe n° 11

13 Cf. annexe n° 12

guide-AACC.indd 46-47 5/09/05 11:42:56

Page 49: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

46

GUID

E UDA

- AA

CC

47

RAPPEL DES PRINCIPES DE BASE ET DES OBJECTIFS D’UN SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION

Le but de ce chapitre est d’identifier les pistes qui devraient aider annonceurs et agences Ă  bĂątir des systĂšmes de rĂ©munĂ©ration efficaces, Ă©quitables et motivants pour les deux parties.

L’étude de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©e par l’UDA en 2001 sur les rĂ©munĂ©rations d’agences pratiquĂ©es en France, Ă  laquelle ont participĂ© prĂšs de 110 annonceurs, fournit une analyse dĂ©taillĂ©e des mĂ©thodes et des niveaux de rĂ©munĂ©ration constatĂ©s et leur dĂ©composition. ExprimĂ©e en pourcentage des budgets nets mĂ©dias des annonceurs, la rĂ©munĂ©ration moyenne des agences-conseils en communication s’établissait Ă  10,2 %. 10

S’agissant des mĂ©thodes utilisĂ©es, on peut constater en 2005 une diminution rĂ©guliĂšre de la commission comme source unique de rĂ©munĂ©ration. Les honoraires se dĂ©veloppent globalement, soit comme source unique, soit en complĂ©ment d’un taux de commission. La rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire et variable, basĂ©e sur des rĂ©sultats, se dĂ©veloppe et se situe selon les Ă©tudes entre 20 et 25 % des cas.11

Les principes de base devant prĂ©sider au systĂšme de rĂ©munĂ©ration d’une agence-conseil peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s ainsi.

1/ UNE RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE

L’équitĂ© est une notion centrale de tout systĂšme de rĂ©munĂ©ration. Elle est la condition d’une relation de confiance, durable, efficace et motivante pour les deux parties.

Pour ĂȘtre Ă©quitable, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit permettre :

❚ Ă  l’annonceur d’obtenir les prestations qu’il attend en qualitĂ© et en efficacitĂ© par rapport Ă  ses objectifs, Ă  un coĂ»t justifiĂ© et raisonnable, en rapport avec ses moyens et ses autres coĂ»ts ;

❚ Ă  l’agence d’obtenir un revenu suffisant pour financer ses structures, en particulier rĂ©munĂ©rer ses collaborateurs Ă  leur juste valeur, Ă  un niveau lui permettant d’attirer et de fidĂ©liser les compĂ©tences et talents nĂ©cessaires, de dĂ©gager un profit et de rĂ©munĂ©rer ses actionnaires.

❚ Dans le cas particulier des groupes multinationaux, la rĂ©munĂ©ration doit prendre en compte les utilisations des prestations de l’agence par les diffĂ©rentes filiales du groupe en France et Ă  l’étranger, notamment les travaux de coordination. De mĂȘme, lorsqu’un groupe national ou international demande Ă  son agence-conseil de dĂ©cliner les travaux de l’agence dans plusieurs mĂ©dias et vecteurs hors-mĂ©dias, la rĂ©munĂ©ration devra en tenir compte.

Globalement, le niveau de rĂ©munĂ©ration de l’agence doit lui assurer de façon pĂ©renne l’équilibre de son modĂšle Ă©conomique.

2/ UNE RÉMUNÉRATION TRANSPARENTE

Comme pour l’ensemble de la relation entre l’agence et l’annonceur, la transparence en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration contribue Ă  la confiance entre les deux partenaires.

À cet effet, l’annonceur doit pouvoir accĂ©der Ă  l’ensemble des coĂ»ts rĂ©els internes de l’agence qui lui sont facturĂ©s et Ă  leur mode de calcul, ainsi qu’aux dĂ©penses engagĂ©es pour son compte auprĂšs de fournisseurs et prestataires extĂ©rieurs. La fourniture de ces informations s’entend dans le strict respect des libertĂ©s individuelles des salariĂ©s, protĂ©gĂ©s tant par les dispositions de la loi du 6 janvier 1978, que par celles du code du travail et du code pĂ©nal.

Les modalitĂ©s de cette transparence doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment prĂ©vues dans le contrat liant l’agence et l’annonceur.

Ce mode de fonctionnement suppose que les demandes de l’annonceur soient conformes Ă  ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu dans l’accord entre les deux parties et s’inscrivent dans le cadre de la rĂ©munĂ©ration sur laquelle les deux parties se sont entendues au dĂ©part.

3/ UNE RÉMUNÉRATION JUSTIFIÉE ÉCONOMIQUEMENT

Pour ĂȘtre Ă©quitable comme indiquĂ© ci-dessus, c’est-Ă -dire satisfaisante pour les deux parties, pour que sa dĂ©termination soit la plus objective possible et ne donne pas lieu Ă  contestation, la rĂ©munĂ©ration doit reposer avant tout sur une justification Ă©conomique claire et prĂ©cise.

La rĂ©munĂ©ration demandĂ©e par l’agence doit donc ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique des diffĂ©rentes prestations qu’elle fournit. Celle-ci repose sur :

❚ les coĂ»ts directs (salaires et autres dĂ©penses) imputables au compte de l’annonceur, sous rĂ©serve de non-communication de donnĂ©es individuelles,

❚ les coĂ»ts indirects (une quote-part des frais gĂ©nĂ©raux de l’agence) imputĂ©s Ă  l’annonceur et dĂ©terminĂ©s Ă  partir d’un mode de calcul et de rĂ©partition clair et fixĂ© Ă  l’avance,

❚ la marge appliquĂ©e Ă  ces coĂ»ts, reflĂ©tant l’objectif de rentabilitĂ© de l’agence,

❚ Ă©ventuellement, une apprĂ©ciation de la qualitĂ© des prestations de l’agence et notamment leur efficacitĂ© et leur rentabilitĂ© pour l’annonceur, donnant lieu Ă  une rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire, variable en fonction des rĂ©sultats 12,

❚ d’une façon globale, le modĂšle Ă©conomique des agences (voir en annexe l’historique de l’évolution de cet aspect 13), la structure de son compte d’exploitation et ses objectifs de profitabilitĂ©.

Ces diffĂ©rents aspects de la justification Ă©conomique de la rĂ©munĂ©ration doivent faire l’objet, avant la signature du contrat, d’une analyse prĂ©cise et d’une discussion ouverte et argumentĂ©e entre l’agence et l’annonceur.

10 Cf. annexe n° 10 « Comparaison des systÚmes et niveaux de rémunération des agences en Europe et en Amérique du Nord »11 Cf. annexe n° 9 « Utilisation des principales méthodes de rémunération en France »

12 Cf. annexe n° 11

13 Cf. annexe n° 12

guide-AACC.indd 46-47 5/09/05 11:42:56

Page 50: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

48

GUID

E UDA

- AA

CC

49

4/ UNE RÉMUNÉRATION MOTIVANTE

Il est de l’intĂ©rĂȘt commun de l’annonceur et de l’agence que le systĂšme de rĂ©munĂ©ration soit motivant pour l’agence et ses collaborateurs. Il doit inciter ces derniers Ă  fournir la meilleure performance Ă  tous les stades du dĂ©veloppement des campagnes, de la rĂ©flexion stratĂ©gique Ă  la rĂ©alisation, en passant par la phase essentielle de crĂ©ation. Il doit permettre d’attirer et de fidĂ©liser les meilleurs talents de l’agence pour le compte de l’annonceur.

A cet effet, une partie de la rĂ©munĂ©ration doit donc rĂ©tribuer et rĂ©compenser le succĂšs et l’efficacitĂ© du travail de l’agence et sa rentabilitĂ© pour l’annonceur.

5/ UNE RÉMUNÉRATION NEUTRE

Le systĂšme de rĂ©munĂ©ration ne doit pas directement ou indirectement inciter l’agence Ă  prĂ©coniser tel ou tel mode de communication, telle ou telle prestation. Seule la recherche de la qualitĂ©, de l’efficacitĂ© et de la meilleure utilisation des moyens doit guider l’agence dans ses recommandations Ă  l’annonceur.

6/ UNE RÉMUNÉRATION ADAPTABLE ET ÉVOLUTIVE

Compte tenu de la multiplication des supports de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias, de leur combinaison de plus en plus frĂ©quente, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit pouvoir s’adapter Ă  toutes les formes de recommandations de l’agence.

Par ailleurs, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit pouvoir Ă©voluer en fonction des besoins et objectifs de l’annonceur qui peuvent changer, pour des raisons qui lui sont propres (stratĂ©gies produits et marques, budgets, plannings, etc.) ou liĂ©es Ă  son environnement Ă©conomique et concurrentiel.

Pour que la collaboration s’inscrive dans la durĂ©e, les prestations demandĂ©es Ă  l’agence doivent pouvoir changer au fil du temps, sans qu’il soit nĂ©cessaire de remettre en question les conditions de la relation entre l’agence et l’annonceur, et notamment le systĂšme de rĂ©munĂ©ration.

7/ UNE RÉMUNÉRATION SIMPLE À ADMINISTRER

Le systĂšme doit ĂȘtre suffisamment simple Ă  appliquer pour ĂȘtre clairement compris par l’ensemble des collaborateurs concernĂ©s, que ce soit chez l’annonceur ou Ă  l’agence. Une trop grande complexitĂ© fait perdre en efficacitĂ© et en motivation, et par ailleurs peut donner lieu Ă  des contestations dans son application.

MÉTHODES ET STRUCTURE DE LA RÉMUNÉRATION

Des principes indiquĂ©s prĂ©cĂ©demment, il ressort que la rĂ©munĂ©ration doit d’une part rĂ©tribuer une mise Ă  disposition de moyens et d’autre part rĂ©munĂ©rer la performance.

Trois approches peuvent ĂȘtre utilisĂ©es et Ă©ventuellement combinĂ©es pour former la rĂ©munĂ©ration de l’agence-conseil.

❚ Baser la rĂ©munĂ©ration sur le budget de l’annonceur. Une commission appliquĂ©e aux dĂ©penses engagĂ©es par l’annonceur pour sa communication (mĂ©dias, frais techniques, actions hors-mĂ©dias) Ă©tablit le montant de la rĂ©munĂ©ration.

❚ Baser la rĂ©munĂ©ration sur le travail fourni par l’agence. Des honoraires Ă©tablis en fonction du travail et justifiĂ©s par une estimation globale ou un dĂ©compte prĂ©cis du travail des Ă©quipes de l’agence.

❚ ComplĂ©ter la rĂ©munĂ©ration de base ci-dessus par la prise en compte du rĂ©sultat obtenu. C’est une rĂ©munĂ©ration variable destinĂ©e Ă  associer l’agence aux rĂ©sultats obtenus par la campagne.

En tout état de cause, les parties restent libres de prévoir une rémunération différente.

Toute méthode de rémunération comporte des avantages et des inconvénients14. Chaque partie doit les prendre en considération pour les adapter au mieux.

1/ LA RÉMUNÉRATION DE BASE

A) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’UNE COMMISSION

❚ CaractĂ©ristiques

C’est la forme la plus ancienne et la plus traditionnelle de la rĂ©munĂ©ration d’une agence. Elle concerne principalement les agences-conseils en publicitĂ© dans le cadre de campagnes utilisant les grands mĂ©dias. Elle est calculĂ©e sur la base d’un pourcentage du budget investi par l’annonceur.

Historiquement, cette commission Ă©tait Ă©gale Ă  15 % rapportĂ©e au montant brut d’achat d’espace et des frais techniques, soit 17,65 % du montant net. Aujourd’hui, le taux de la commission est dĂ©fini dans le contrat avec l’annonceur et l’assiette est le plus souvent constituĂ©e des montants d’achats nets mĂ©dias (c’est-Ă -dire aprĂšs abattement de toutes remises et ristournes), et de frais techniques.

La rĂ©munĂ©ration Ă  la commission peut ĂȘtre assortie d’un barĂšme Ă  tranches dĂ©gressives, pour en adapter les montants Ă  une plus juste apprĂ©ciation de la prestation fournie.

14 Cf. annexe n° 8

guide-AACC.indd 48-49 5/09/05 11:42:56

Page 51: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

48

GUID

E UDA

- AA

CC

49

4/ UNE RÉMUNÉRATION MOTIVANTE

Il est de l’intĂ©rĂȘt commun de l’annonceur et de l’agence que le systĂšme de rĂ©munĂ©ration soit motivant pour l’agence et ses collaborateurs. Il doit inciter ces derniers Ă  fournir la meilleure performance Ă  tous les stades du dĂ©veloppement des campagnes, de la rĂ©flexion stratĂ©gique Ă  la rĂ©alisation, en passant par la phase essentielle de crĂ©ation. Il doit permettre d’attirer et de fidĂ©liser les meilleurs talents de l’agence pour le compte de l’annonceur.

A cet effet, une partie de la rĂ©munĂ©ration doit donc rĂ©tribuer et rĂ©compenser le succĂšs et l’efficacitĂ© du travail de l’agence et sa rentabilitĂ© pour l’annonceur.

5/ UNE RÉMUNÉRATION NEUTRE

Le systĂšme de rĂ©munĂ©ration ne doit pas directement ou indirectement inciter l’agence Ă  prĂ©coniser tel ou tel mode de communication, telle ou telle prestation. Seule la recherche de la qualitĂ©, de l’efficacitĂ© et de la meilleure utilisation des moyens doit guider l’agence dans ses recommandations Ă  l’annonceur.

6/ UNE RÉMUNÉRATION ADAPTABLE ET ÉVOLUTIVE

Compte tenu de la multiplication des supports de communication mĂ©dias et hors-mĂ©dias, de leur combinaison de plus en plus frĂ©quente, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit pouvoir s’adapter Ă  toutes les formes de recommandations de l’agence.

Par ailleurs, le systĂšme de rĂ©munĂ©ration doit pouvoir Ă©voluer en fonction des besoins et objectifs de l’annonceur qui peuvent changer, pour des raisons qui lui sont propres (stratĂ©gies produits et marques, budgets, plannings, etc.) ou liĂ©es Ă  son environnement Ă©conomique et concurrentiel.

Pour que la collaboration s’inscrive dans la durĂ©e, les prestations demandĂ©es Ă  l’agence doivent pouvoir changer au fil du temps, sans qu’il soit nĂ©cessaire de remettre en question les conditions de la relation entre l’agence et l’annonceur, et notamment le systĂšme de rĂ©munĂ©ration.

7/ UNE RÉMUNÉRATION SIMPLE À ADMINISTRER

Le systĂšme doit ĂȘtre suffisamment simple Ă  appliquer pour ĂȘtre clairement compris par l’ensemble des collaborateurs concernĂ©s, que ce soit chez l’annonceur ou Ă  l’agence. Une trop grande complexitĂ© fait perdre en efficacitĂ© et en motivation, et par ailleurs peut donner lieu Ă  des contestations dans son application.

MÉTHODES ET STRUCTURE DE LA RÉMUNÉRATION

Des principes indiquĂ©s prĂ©cĂ©demment, il ressort que la rĂ©munĂ©ration doit d’une part rĂ©tribuer une mise Ă  disposition de moyens et d’autre part rĂ©munĂ©rer la performance.

Trois approches peuvent ĂȘtre utilisĂ©es et Ă©ventuellement combinĂ©es pour former la rĂ©munĂ©ration de l’agence-conseil.

❚ Baser la rĂ©munĂ©ration sur le budget de l’annonceur. Une commission appliquĂ©e aux dĂ©penses engagĂ©es par l’annonceur pour sa communication (mĂ©dias, frais techniques, actions hors-mĂ©dias) Ă©tablit le montant de la rĂ©munĂ©ration.

❚ Baser la rĂ©munĂ©ration sur le travail fourni par l’agence. Des honoraires Ă©tablis en fonction du travail et justifiĂ©s par une estimation globale ou un dĂ©compte prĂ©cis du travail des Ă©quipes de l’agence.

❚ ComplĂ©ter la rĂ©munĂ©ration de base ci-dessus par la prise en compte du rĂ©sultat obtenu. C’est une rĂ©munĂ©ration variable destinĂ©e Ă  associer l’agence aux rĂ©sultats obtenus par la campagne.

En tout état de cause, les parties restent libres de prévoir une rémunération différente.

Toute méthode de rémunération comporte des avantages et des inconvénients14. Chaque partie doit les prendre en considération pour les adapter au mieux.

1/ LA RÉMUNÉRATION DE BASE

A) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’UNE COMMISSION

❚ CaractĂ©ristiques

C’est la forme la plus ancienne et la plus traditionnelle de la rĂ©munĂ©ration d’une agence. Elle concerne principalement les agences-conseils en publicitĂ© dans le cadre de campagnes utilisant les grands mĂ©dias. Elle est calculĂ©e sur la base d’un pourcentage du budget investi par l’annonceur.

Historiquement, cette commission Ă©tait Ă©gale Ă  15 % rapportĂ©e au montant brut d’achat d’espace et des frais techniques, soit 17,65 % du montant net. Aujourd’hui, le taux de la commission est dĂ©fini dans le contrat avec l’annonceur et l’assiette est le plus souvent constituĂ©e des montants d’achats nets mĂ©dias (c’est-Ă -dire aprĂšs abattement de toutes remises et ristournes), et de frais techniques.

La rĂ©munĂ©ration Ă  la commission peut ĂȘtre assortie d’un barĂšme Ă  tranches dĂ©gressives, pour en adapter les montants Ă  une plus juste apprĂ©ciation de la prestation fournie.

14 Cf. annexe n° 8

guide-AACC.indd 48-49 5/09/05 11:42:56

Page 52: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

50

GUID

E UDA

- AA

CC

51

❚ Les plus

L’avantage principal de ce mode de rĂ©munĂ©ration rĂ©side dans sa simplicitĂ© de mise en Ɠuvre. Cet avantage peut convenir aux annonceurs peu expĂ©rimentĂ©s, ou pour une mission limitĂ©e, comme il peut donner satisfaction aux annonceurs plus aguerris qui auront en amont pris en compte dans son calcul les coĂ»ts effectifs des services demandĂ©s Ă  l’agence.

Sa flexibilitĂ© et son Ă©volutivitĂ©, en fonction de l’ampleur du budget mĂ©dias, constituent un autre motif d’intĂ©rĂȘt pour cette mĂ©thode.

De façon plus gĂ©nĂ©rale, le fait que les revenus de l’agence soient liĂ©s Ă  la diffusion de la campagne peut constituer un Ă©lĂ©ment de motivation pour l’agence dans la mesure oĂč l’annonceur peut ĂȘtre incitĂ© Ă  augmenter son budget en raison de la qualitĂ© et du succĂšs de la campagne.

❚ Les moins

En revanche, ce mode peut aboutir Ă  une dĂ©connexion entre le travail fourni par l’agence et sa rĂ©munĂ©ration ; de ce fait, il n’est pas toujours Ă©quitable ni pour l’annonceur ni pour l’agence, notamment si l’annonceur, pour des raisons particuliĂšres, doit rĂ©duire son budget ou mĂȘme interrompre sa campagne alors que le travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l’agence.

Ce systĂšme ne rĂ©pond ni au critĂšre de justification Ă©conomique, ni Ă  la transparence des coĂ»ts de l’agence, sauf si, en fait, le taux de commission est Ă©tabli Ă  partir des coĂ»ts justifiĂ©s par des temps passĂ©s pour rĂ©aliser les prestations de l’agence.

Il n’est pas adaptĂ© Ă  des prestations autres que la publicitĂ© dans les mĂ©dias et n’est pas neutre de ce point de vue.

Ce systĂšme tend Ă  devenir minoritaire en termes d’utilisation. De plus, les critiques dont il est l’objet de la part des annonceurs les ont conduits Ă  en diminuer constamment le taux au cours des derniĂšres annĂ©es.

B) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’HONORAIRES FORFAITAIRES

❚ CaractĂ©ristiques

Les prestations de l’agence permettant de rĂ©pondre aux attentes de l’annonceur sont dĂ©terminĂ©es par le brief de l’annonceur. Le volume de travail Ă©tant estimĂ© a priori entre l’annonceur et l’agence dans le cadre d’un plan d’actions, l’agence calcule un montant d’honoraires forfaitaires, soit pour une action dĂ©terminĂ©e, soit pour une durĂ©e de collaboration, afin de couvrir ses frais directs et indirects, ainsi que la contribution Ă  ses frais gĂ©nĂ©raux et Ă  sa marge.

La rĂ©munĂ©ration aux honoraires forfaitaires peut ĂȘtre dĂ©composĂ©e en fonction des demandes de l’annonceur pour faire apparaĂźtre la valorisation des diffĂ©rentes prestations de l’agence.

L’estimation faite a priori peut donner lieu, si le contrat le prĂ©voit, Ă  un rĂ©ajustement Ă  la hausse ou Ă  la baisse, soit en cours de pĂ©riode, soit en fin de pĂ©riode.

❚ Les plus

Cette mĂ©thode permet de prendre en compte de maniĂšre globale le coĂ»t du travail et des moyens nĂ©cessaires. Elle permet donc une justification Ă©conomique, puisqu’elle adapte la rĂ©munĂ©ration Ă  l’importance des prestations et Ă  leur difficultĂ©.

Elle est simple à administrer une fois que l’annonceur et l’agence se sont mis d’accord a priori sur le montant total des honoraires.

Elle est Ă©quitable puisqu’elle repose sur la transparence des coĂ»ts entre annonceur et agence. Elle conforte la neutralitĂ© de l’agence dans la mesure oĂč celle-ci est assurĂ©e de couvrir ses charges et de recevoir une rĂ©munĂ©ration ne dĂ©pendant pas du type d’actions prĂ©conisĂ©es.

Les honoraires forfaitaires peuvent s’adapter Ă  tout type de prestations mĂ©dias et hors-mĂ©dias. C’est d’ailleurs pour les activitĂ©s du conseil en communication hors-mĂ©dias que les honoraires forfaitaires se sont Ă  l’origine principalement dĂ©veloppĂ©s.

❚ Les moins

Elle ne prend en compte ni la qualitĂ© du travail fourni, ni son efficacitĂ©, et ne rĂ©compense pas l’agence pour l’atteinte ou les dĂ©passements des objectifs.

Par ailleurs, elle n’est pas naturellement Ă©volutive. En effet, tout changement dans le programme de communication de l’annonceur, toute Ă©volution du budget Ă  la hausse ou Ă  la baisse va nĂ©cessiter de reprendre les Ă©valuations initiales et de calculer Ă  nouveau les honoraires Ă  la hausse ou Ă  la baisse, ce qui n’est pas facile dans un programme budgĂ©taire.

AprĂšs avoir connu un fort dĂ©veloppement, au point d’ĂȘtre le mode de rĂ©munĂ©ration majoritairement utilisĂ© dans les annĂ©es 90, le recours aux honoraires forfaitaires est aujourd’hui en stagnation. En effet, l’effort de rationalisation pour apporter une justification Ă©conomique encore plus prĂ©cise a incitĂ© les annonceurs et les agences Ă  passer progressivement aux honoraires justifiĂ©s par le temps passĂ©.

C) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’HONORAIRES AU TEMPS PASSÉ

❚ CaractĂ©ristiques

La rĂ©munĂ©ration de l’agence sous forme d’honoraires au temps passĂ© est calculĂ©e sur la base des temps passĂ©s par l’ensemble des collaborateurs de l’agence travaillant Ă  la rĂ©alisation de la mission confiĂ©e par l’annonceur.

L’agence met en place un relevĂ© systĂ©matique des temps passĂ©s par chacun de ses collaborateurs Ă  un rythme en gĂ©nĂ©ral hebdomadaire. Ces relevĂ©s permettent de ventiler totalement ou partiellement le temps de travail des diffĂ©rents collaborateurs de l’agence entre les diffĂ©rents budgets. Ces temps sont ensuite valorisĂ©s avec les prix de revient salariaux. L’annonceur voit donc son compte chargĂ© des coĂ»ts directs qui lui ont Ă©tĂ© effectivement consacrĂ©s15, des coĂ»ts indirects et de la marge bĂ©nĂ©ficiaire de l’agence qui lui sont imputĂ©s.

Cette mĂ©thode permet Ă  l’agence d’évaluer avec rigueur les coĂ»ts effectifs de chacun de ses clients.

L’agence propose a priori une estimation des temps passĂ©s par l’équipe qu’elle impute Ă  l’annonceur ; une rĂ©gularisation interviendra Ă  un moment dĂ©fini d’un commun accord et au plus tard en fin de campagne - ou en fin d’annĂ©e - pour ajuster le temps rĂ©el passĂ© par rapport aux prĂ©visions.

❚ Les plus

Aujourd’hui, la rĂ©munĂ©ration aux honoraires au temps passĂ© tend Ă  devenir la mĂ©thode la plus utilisĂ©e. Ce mode de rĂ©munĂ©ration contribue Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de la relation annonceur/agence dans la mesure oĂč il est fondĂ© sur la transparence des coĂ»ts et favorise la confiance entre les partenaires.

Cette mĂ©thode est Ă©quitable pour l’annonceur qui sait ce qu’il paie, comme pour l’agence qui sait ce qu’elle gagne. Elle repose, dans sa construction mĂȘme, sur une logique Ă©conomique.

Elle s’adapte Ă  tous les mĂ©tiers du conseil en communication et respecte le principe de neutralitĂ©. Elle est Ă©volutive, car si le programme d’action s’amplifie ou se rĂ©tracte, le travail de l’agence variera et la rĂ©munĂ©ration de mĂȘme.

Elle permet enfin aux agences de mieux gĂ©rer leurs personnels et d’assurer une meilleure Ă©valuation et un suivi plus Ă©troit des prestations de chaque collaborateur.

❚ Les moins

Cette méthode exige une administration précise. Elle nécessite que les agences mettent en place une comptabilité analytique et une gestion rigoureuse des temps.

De plus, le nombre d’heures passĂ©es sur un projet peut ĂȘtre parfois source de discussion.

Comme pour les honoraires forfaitaires, les honoraires au temps passĂ© ne prennent pas suffisamment en compte la qualitĂ© et l’efficacitĂ© des prestations et ne motivent pas les agences Ă  atteindre ou dĂ©passer les performances souhaitĂ©es.

Elle ne rĂ©munĂšre pas l’efficacitĂ© de l’idĂ©e crĂ©ative.

C’est pourquoi elle mĂ©rite d’ĂȘtre complĂ©tĂ©e par une rĂ©munĂ©ration variable, en fonction des rĂ©sultats obtenus.

15 Cf. annexe n° 7

guide-AACC.indd 50-51 5/09/05 11:42:56

Page 53: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

50

GUID

E UDA

- AA

CC

51

❚ Les plus

L’avantage principal de ce mode de rĂ©munĂ©ration rĂ©side dans sa simplicitĂ© de mise en Ɠuvre. Cet avantage peut convenir aux annonceurs peu expĂ©rimentĂ©s, ou pour une mission limitĂ©e, comme il peut donner satisfaction aux annonceurs plus aguerris qui auront en amont pris en compte dans son calcul les coĂ»ts effectifs des services demandĂ©s Ă  l’agence.

Sa flexibilitĂ© et son Ă©volutivitĂ©, en fonction de l’ampleur du budget mĂ©dias, constituent un autre motif d’intĂ©rĂȘt pour cette mĂ©thode.

De façon plus gĂ©nĂ©rale, le fait que les revenus de l’agence soient liĂ©s Ă  la diffusion de la campagne peut constituer un Ă©lĂ©ment de motivation pour l’agence dans la mesure oĂč l’annonceur peut ĂȘtre incitĂ© Ă  augmenter son budget en raison de la qualitĂ© et du succĂšs de la campagne.

❚ Les moins

En revanche, ce mode peut aboutir Ă  une dĂ©connexion entre le travail fourni par l’agence et sa rĂ©munĂ©ration ; de ce fait, il n’est pas toujours Ă©quitable ni pour l’annonceur ni pour l’agence, notamment si l’annonceur, pour des raisons particuliĂšres, doit rĂ©duire son budget ou mĂȘme interrompre sa campagne alors que le travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l’agence.

Ce systĂšme ne rĂ©pond ni au critĂšre de justification Ă©conomique, ni Ă  la transparence des coĂ»ts de l’agence, sauf si, en fait, le taux de commission est Ă©tabli Ă  partir des coĂ»ts justifiĂ©s par des temps passĂ©s pour rĂ©aliser les prestations de l’agence.

Il n’est pas adaptĂ© Ă  des prestations autres que la publicitĂ© dans les mĂ©dias et n’est pas neutre de ce point de vue.

Ce systĂšme tend Ă  devenir minoritaire en termes d’utilisation. De plus, les critiques dont il est l’objet de la part des annonceurs les ont conduits Ă  en diminuer constamment le taux au cours des derniĂšres annĂ©es.

B) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’HONORAIRES FORFAITAIRES

❚ CaractĂ©ristiques

Les prestations de l’agence permettant de rĂ©pondre aux attentes de l’annonceur sont dĂ©terminĂ©es par le brief de l’annonceur. Le volume de travail Ă©tant estimĂ© a priori entre l’annonceur et l’agence dans le cadre d’un plan d’actions, l’agence calcule un montant d’honoraires forfaitaires, soit pour une action dĂ©terminĂ©e, soit pour une durĂ©e de collaboration, afin de couvrir ses frais directs et indirects, ainsi que la contribution Ă  ses frais gĂ©nĂ©raux et Ă  sa marge.

La rĂ©munĂ©ration aux honoraires forfaitaires peut ĂȘtre dĂ©composĂ©e en fonction des demandes de l’annonceur pour faire apparaĂźtre la valorisation des diffĂ©rentes prestations de l’agence.

L’estimation faite a priori peut donner lieu, si le contrat le prĂ©voit, Ă  un rĂ©ajustement Ă  la hausse ou Ă  la baisse, soit en cours de pĂ©riode, soit en fin de pĂ©riode.

❚ Les plus

Cette mĂ©thode permet de prendre en compte de maniĂšre globale le coĂ»t du travail et des moyens nĂ©cessaires. Elle permet donc une justification Ă©conomique, puisqu’elle adapte la rĂ©munĂ©ration Ă  l’importance des prestations et Ă  leur difficultĂ©.

Elle est simple à administrer une fois que l’annonceur et l’agence se sont mis d’accord a priori sur le montant total des honoraires.

Elle est Ă©quitable puisqu’elle repose sur la transparence des coĂ»ts entre annonceur et agence. Elle conforte la neutralitĂ© de l’agence dans la mesure oĂč celle-ci est assurĂ©e de couvrir ses charges et de recevoir une rĂ©munĂ©ration ne dĂ©pendant pas du type d’actions prĂ©conisĂ©es.

Les honoraires forfaitaires peuvent s’adapter Ă  tout type de prestations mĂ©dias et hors-mĂ©dias. C’est d’ailleurs pour les activitĂ©s du conseil en communication hors-mĂ©dias que les honoraires forfaitaires se sont Ă  l’origine principalement dĂ©veloppĂ©s.

❚ Les moins

Elle ne prend en compte ni la qualitĂ© du travail fourni, ni son efficacitĂ©, et ne rĂ©compense pas l’agence pour l’atteinte ou les dĂ©passements des objectifs.

Par ailleurs, elle n’est pas naturellement Ă©volutive. En effet, tout changement dans le programme de communication de l’annonceur, toute Ă©volution du budget Ă  la hausse ou Ă  la baisse va nĂ©cessiter de reprendre les Ă©valuations initiales et de calculer Ă  nouveau les honoraires Ă  la hausse ou Ă  la baisse, ce qui n’est pas facile dans un programme budgĂ©taire.

AprĂšs avoir connu un fort dĂ©veloppement, au point d’ĂȘtre le mode de rĂ©munĂ©ration majoritairement utilisĂ© dans les annĂ©es 90, le recours aux honoraires forfaitaires est aujourd’hui en stagnation. En effet, l’effort de rationalisation pour apporter une justification Ă©conomique encore plus prĂ©cise a incitĂ© les annonceurs et les agences Ă  passer progressivement aux honoraires justifiĂ©s par le temps passĂ©.

C) RÉMUNÉRATION SOUS FORME D’HONORAIRES AU TEMPS PASSÉ

❚ CaractĂ©ristiques

La rĂ©munĂ©ration de l’agence sous forme d’honoraires au temps passĂ© est calculĂ©e sur la base des temps passĂ©s par l’ensemble des collaborateurs de l’agence travaillant Ă  la rĂ©alisation de la mission confiĂ©e par l’annonceur.

L’agence met en place un relevĂ© systĂ©matique des temps passĂ©s par chacun de ses collaborateurs Ă  un rythme en gĂ©nĂ©ral hebdomadaire. Ces relevĂ©s permettent de ventiler totalement ou partiellement le temps de travail des diffĂ©rents collaborateurs de l’agence entre les diffĂ©rents budgets. Ces temps sont ensuite valorisĂ©s avec les prix de revient salariaux. L’annonceur voit donc son compte chargĂ© des coĂ»ts directs qui lui ont Ă©tĂ© effectivement consacrĂ©s15, des coĂ»ts indirects et de la marge bĂ©nĂ©ficiaire de l’agence qui lui sont imputĂ©s.

Cette mĂ©thode permet Ă  l’agence d’évaluer avec rigueur les coĂ»ts effectifs de chacun de ses clients.

L’agence propose a priori une estimation des temps passĂ©s par l’équipe qu’elle impute Ă  l’annonceur ; une rĂ©gularisation interviendra Ă  un moment dĂ©fini d’un commun accord et au plus tard en fin de campagne - ou en fin d’annĂ©e - pour ajuster le temps rĂ©el passĂ© par rapport aux prĂ©visions.

❚ Les plus

Aujourd’hui, la rĂ©munĂ©ration aux honoraires au temps passĂ© tend Ă  devenir la mĂ©thode la plus utilisĂ©e. Ce mode de rĂ©munĂ©ration contribue Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de la relation annonceur/agence dans la mesure oĂč il est fondĂ© sur la transparence des coĂ»ts et favorise la confiance entre les partenaires.

Cette mĂ©thode est Ă©quitable pour l’annonceur qui sait ce qu’il paie, comme pour l’agence qui sait ce qu’elle gagne. Elle repose, dans sa construction mĂȘme, sur une logique Ă©conomique.

Elle s’adapte Ă  tous les mĂ©tiers du conseil en communication et respecte le principe de neutralitĂ©. Elle est Ă©volutive, car si le programme d’action s’amplifie ou se rĂ©tracte, le travail de l’agence variera et la rĂ©munĂ©ration de mĂȘme.

Elle permet enfin aux agences de mieux gĂ©rer leurs personnels et d’assurer une meilleure Ă©valuation et un suivi plus Ă©troit des prestations de chaque collaborateur.

❚ Les moins

Cette méthode exige une administration précise. Elle nécessite que les agences mettent en place une comptabilité analytique et une gestion rigoureuse des temps.

De plus, le nombre d’heures passĂ©es sur un projet peut ĂȘtre parfois source de discussion.

Comme pour les honoraires forfaitaires, les honoraires au temps passĂ© ne prennent pas suffisamment en compte la qualitĂ© et l’efficacitĂ© des prestations et ne motivent pas les agences Ă  atteindre ou dĂ©passer les performances souhaitĂ©es.

Elle ne rĂ©munĂšre pas l’efficacitĂ© de l’idĂ©e crĂ©ative.

C’est pourquoi elle mĂ©rite d’ĂȘtre complĂ©tĂ©e par une rĂ©munĂ©ration variable, en fonction des rĂ©sultats obtenus.

15 Cf. annexe n° 7

guide-AACC.indd 50-51 5/09/05 11:42:56

Page 54: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

52

GUID

E UDA

- AA

CC

53

D) LA RÉMUNÉRATION MIXTE

❚ CaractĂ©ristiques

La rĂ©munĂ©ration mixte est formĂ©e par la combinaison d’honoraires fixes ou au temps passĂ© et d’une commission reprĂ©sentant un pourcentage des investissements nets rĂ©alisĂ©s par l’annonceur. Cette commission se traduit souvent par un taux rĂ©duit sur les achats mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias. 16

❚ Les plus

Cette mĂ©thode s’est dĂ©veloppĂ©e parce qu’elle permet de pallier en partie les inconvĂ©nients de la mĂ©thode « tout commission », notamment l’absence de corrĂ©lation entre travail fourni et rĂ©munĂ©ration et de justification Ă©conomique. Par rapport Ă  la mĂ©thode « tout honoraire », elle permet de conserver une certaine proportionnalitĂ© entre la rĂ©munĂ©ration de l’agence et l’évolution du budget investi par l’annonceur.

Dans le cadre d’une mission de communication intĂ©grĂ©e notamment, on peut considĂ©rer qu’elle permet de rĂ©munĂ©rer d’une part le coĂ»t de dĂ©veloppement des campagnes et de la crĂ©ation par des honoraires, et d’autre part leur dĂ©clinaison dans les diffĂ©rents supports mĂ©dias et hors-mĂ©dias, par une commission complĂ©mentaire.

Ce modĂšle permet de tenir compte de la valeur ajoutĂ©e des prestations de l’agence : plus le conseil est pertinent, plus la crĂ©ation est forte, plus la production est de qualitĂ©, plus la campagne pourra ĂȘtre utilisĂ©e sur une durĂ©e longue, se dĂ©cliner sur des supports et des zones gĂ©ographiques Ă©tendues.

Enfin pour des contrats internationaux, elle permet d’avoir un systĂšme de rĂ©munĂ©ration applicable mĂȘme dans les pays oĂč les honoraires sont peu ou pas pratiquĂ©s.

❚ Les moins

La mise en place d’une mĂ©thode mixte n’est pas simple compte tenu de la difficultĂ© Ă  dĂ©terminer a priori la rĂ©partition entre la part de commission et la part d’honoraires et le taux de commission rĂ©duit Ă  appliquer.

Elle rĂ©pond insuffisamment au critĂšre de justification Ă©conomique et rĂ©munĂšre partiellement la qualitĂ© et l’efficacitĂ© de la prestation.

Elle ne se substitue pas à une rémunération variable pour répondre au critÚre de motivation.

2/ LA RÉMUNÉRATION COMPLÉMENTAIRE VARIABLE (l’intĂ©ressement aux rĂ©sultats)

❚ CaractĂ©ristiques

Cette mĂ©thode de rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire vient s’ajouter aux systĂšmes de rĂ©munĂ©ration de base dĂ©crits prĂ©cĂ©demment. Son succĂšs rĂ©cent tient au fait qu’elle s’inscrit dans la dĂ©marche des annonceurs pour mieux mesurer et prendre en compte l’efficacitĂ© et la rentabilitĂ© de leurs investissements marketing et communication.

La mĂ©thode consiste Ă  lier directement une partie de la rĂ©munĂ©ration de l’agence Ă  sa performance, notamment en termes de qualitĂ© et d’efficacitĂ© des campagnes.

L’annonceur et l’agence doivent se mettre d’accord sur des objectifs raisonnables dĂ©terminĂ©s prĂ©alablement. Elle sous-tend un vĂ©ritable partenariat entre l’annonceur et son agence, dont elle motive directement la direction et leurs Ă©quipes. Son utilisation se dĂ©veloppe au fil des annĂ©es, parallĂšlement Ă  la mĂ©thode de rĂ©munĂ©ration aux honoraires aux temps passĂ©s 17. À ce jour, cette mĂ©thode est principalement utilisĂ©e pour les agences-conseils gĂ©nĂ©ralistes.

❚ Les plus

Avant tout, cette rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire et variable est une forte motivation pour l’agence : elle rĂ©compense directement la performance de celle-ci, aussi bien la valeur crĂ©ative et l’efficacitĂ© des campagnes que la qualitĂ© de l’exĂ©cution. Elle peut reprĂ©senter une augmentation substantielle de sa rĂ©munĂ©ration globale et de son profit.

En outre, elle rĂ©pond bien au critĂšre d’équitĂ©, de transparence, de neutralitĂ© par rapport aux moyens, et d’évolutivitĂ©. MĂȘme si elle impose des contraintes, cette mĂ©thode fait progresser ensemble l’annonceur et l’agence dans la prise en compte des objectifs d’efficacitĂ© et de rentabilitĂ©. Elle renforce le partenariat entre l’annonceur et l’agence.

❚ Les moins

Sa mise en place, pour ĂȘtre rĂ©ussie, nĂ©cessite un vĂ©ritable Ă©change et une grande transparence de part et d’autre.

Notamment en ce qui concerne les critĂšres d’efficacitĂ© qui seront retenus, l’agence doit pouvoir accĂ©der Ă  toute information nĂ©cessaire, notamment les Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă  son action qui pourraient la faire Ă©voluer.

Le choix des bons critĂšres pertinents et mesurables est dĂ©licat et nĂ©cessite d’ĂȘtre revu rĂ©guliĂšrement.

Pour qu’il fonctionne de maniĂšre optimale, un systĂšme d’intĂ©ressement doit notamment :

❚ reprĂ©senter une part suffisamment significative – ni trop ni trop peu – de la rĂ©munĂ©ration globale. À titre indicatif, cette part varie souvent dans une fourchette allant de 10 Ă  20 % 18 ,

❚ ĂȘtre basĂ© sur des critĂšres simples et pertinents, clairs et mesurables 19, chacun de ces critĂšres pouvant ĂȘtre pondĂ©rĂ©. Les critĂšres possibles sont multiples et peuvent ĂȘtre classĂ©s en deux catĂ©gories : d’une part ceux liĂ©s Ă  la performance des campagnes et Ă  leurs effets positifs pour l’annonceur et ses marques (mesurĂ©s par des indicateurs objectifs et le plus gĂ©nĂ©ralement chiffrĂ©s) et d’autre part ceux liĂ©s Ă  la qualitĂ© de la collaboration. En annexe 20 figure un modĂšle de grille d’évaluation rĂ©ciproque portant sur l’évaluation de la relation, la qualitĂ© des prestations, le vĂ©cu de l’agence dans sa relation avec l’annonceur et la perception globale des rĂ©sultats obtenus,

❚ reflĂ©ter Ă  la hausse (et Ă©ventuellement Ă  la baisse) la rĂ©alisation ou le dĂ©passement d’objectifs Ă©tablis en commun, de maniĂšre raisonnable, progressive et rĂ©examinĂ©s rĂ©guliĂšrement. Toute rĂ©vision Ă  la baisse ne s’entend que si la rĂ©munĂ©ration de base couvre la totalitĂ© des frais engagĂ©s pour la campagne.

16 C’est un mode de rĂ©munĂ©ration qui est prĂ©sent en France dans environ un quart des contrats passĂ©s entre annonceurs et agences. Elle reprĂ©sente 8 % aux États-Unis, 6 % en Grande-Bretagne, cf. annexe n° 10

17 Selon les derniĂšres Ă©tudes disponibles, on estime qu’en France, 20 % des accords de rĂ©munĂ©ration comportent une telle clause, ce taux atteint 40 % en Grande-Bretagne et prĂšs de 40 % aux États-Unis (56 % des annonceurs dont le budget est supĂ©rieur Ă  100 millions de dollars).

18 Dans une publication, diffusĂ©e en 2001 par l’ANA (Association of National Advertisers – États-Unis), des simulations d’intĂ©ressement rĂ©alisĂ©es par les auteurs font varier jusqu’à 24 % du revenu brut de l’agence les montants complĂ©mentaires versĂ©s Ă  l’agence si tous les objectifs sont atteints.

19 Cf. annexe n° 11

20 Cf. annexe n° 6

guide-AACC.indd 52-53 5/09/05 11:42:57

Page 55: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

GUID

E UDA

- AA

CC

52

GUID

E UDA

- AA

CC

53

D) LA RÉMUNÉRATION MIXTE

❚ CaractĂ©ristiques

La rĂ©munĂ©ration mixte est formĂ©e par la combinaison d’honoraires fixes ou au temps passĂ© et d’une commission reprĂ©sentant un pourcentage des investissements nets rĂ©alisĂ©s par l’annonceur. Cette commission se traduit souvent par un taux rĂ©duit sur les achats mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias. 16

❚ Les plus

Cette mĂ©thode s’est dĂ©veloppĂ©e parce qu’elle permet de pallier en partie les inconvĂ©nients de la mĂ©thode « tout commission », notamment l’absence de corrĂ©lation entre travail fourni et rĂ©munĂ©ration et de justification Ă©conomique. Par rapport Ă  la mĂ©thode « tout honoraire », elle permet de conserver une certaine proportionnalitĂ© entre la rĂ©munĂ©ration de l’agence et l’évolution du budget investi par l’annonceur.

Dans le cadre d’une mission de communication intĂ©grĂ©e notamment, on peut considĂ©rer qu’elle permet de rĂ©munĂ©rer d’une part le coĂ»t de dĂ©veloppement des campagnes et de la crĂ©ation par des honoraires, et d’autre part leur dĂ©clinaison dans les diffĂ©rents supports mĂ©dias et hors-mĂ©dias, par une commission complĂ©mentaire.

Ce modĂšle permet de tenir compte de la valeur ajoutĂ©e des prestations de l’agence : plus le conseil est pertinent, plus la crĂ©ation est forte, plus la production est de qualitĂ©, plus la campagne pourra ĂȘtre utilisĂ©e sur une durĂ©e longue, se dĂ©cliner sur des supports et des zones gĂ©ographiques Ă©tendues.

Enfin pour des contrats internationaux, elle permet d’avoir un systĂšme de rĂ©munĂ©ration applicable mĂȘme dans les pays oĂč les honoraires sont peu ou pas pratiquĂ©s.

❚ Les moins

La mise en place d’une mĂ©thode mixte n’est pas simple compte tenu de la difficultĂ© Ă  dĂ©terminer a priori la rĂ©partition entre la part de commission et la part d’honoraires et le taux de commission rĂ©duit Ă  appliquer.

Elle rĂ©pond insuffisamment au critĂšre de justification Ă©conomique et rĂ©munĂšre partiellement la qualitĂ© et l’efficacitĂ© de la prestation.

Elle ne se substitue pas à une rémunération variable pour répondre au critÚre de motivation.

2/ LA RÉMUNÉRATION COMPLÉMENTAIRE VARIABLE (l’intĂ©ressement aux rĂ©sultats)

❚ CaractĂ©ristiques

Cette mĂ©thode de rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire vient s’ajouter aux systĂšmes de rĂ©munĂ©ration de base dĂ©crits prĂ©cĂ©demment. Son succĂšs rĂ©cent tient au fait qu’elle s’inscrit dans la dĂ©marche des annonceurs pour mieux mesurer et prendre en compte l’efficacitĂ© et la rentabilitĂ© de leurs investissements marketing et communication.

La mĂ©thode consiste Ă  lier directement une partie de la rĂ©munĂ©ration de l’agence Ă  sa performance, notamment en termes de qualitĂ© et d’efficacitĂ© des campagnes.

L’annonceur et l’agence doivent se mettre d’accord sur des objectifs raisonnables dĂ©terminĂ©s prĂ©alablement. Elle sous-tend un vĂ©ritable partenariat entre l’annonceur et son agence, dont elle motive directement la direction et leurs Ă©quipes. Son utilisation se dĂ©veloppe au fil des annĂ©es, parallĂšlement Ă  la mĂ©thode de rĂ©munĂ©ration aux honoraires aux temps passĂ©s 17. À ce jour, cette mĂ©thode est principalement utilisĂ©e pour les agences-conseils gĂ©nĂ©ralistes.

❚ Les plus

Avant tout, cette rĂ©munĂ©ration complĂ©mentaire et variable est une forte motivation pour l’agence : elle rĂ©compense directement la performance de celle-ci, aussi bien la valeur crĂ©ative et l’efficacitĂ© des campagnes que la qualitĂ© de l’exĂ©cution. Elle peut reprĂ©senter une augmentation substantielle de sa rĂ©munĂ©ration globale et de son profit.

En outre, elle rĂ©pond bien au critĂšre d’équitĂ©, de transparence, de neutralitĂ© par rapport aux moyens, et d’évolutivitĂ©. MĂȘme si elle impose des contraintes, cette mĂ©thode fait progresser ensemble l’annonceur et l’agence dans la prise en compte des objectifs d’efficacitĂ© et de rentabilitĂ©. Elle renforce le partenariat entre l’annonceur et l’agence.

❚ Les moins

Sa mise en place, pour ĂȘtre rĂ©ussie, nĂ©cessite un vĂ©ritable Ă©change et une grande transparence de part et d’autre.

Notamment en ce qui concerne les critĂšres d’efficacitĂ© qui seront retenus, l’agence doit pouvoir accĂ©der Ă  toute information nĂ©cessaire, notamment les Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă  son action qui pourraient la faire Ă©voluer.

Le choix des bons critĂšres pertinents et mesurables est dĂ©licat et nĂ©cessite d’ĂȘtre revu rĂ©guliĂšrement.

Pour qu’il fonctionne de maniĂšre optimale, un systĂšme d’intĂ©ressement doit notamment :

❚ reprĂ©senter une part suffisamment significative – ni trop ni trop peu – de la rĂ©munĂ©ration globale. À titre indicatif, cette part varie souvent dans une fourchette allant de 10 Ă  20 % 18 ,

❚ ĂȘtre basĂ© sur des critĂšres simples et pertinents, clairs et mesurables 19, chacun de ces critĂšres pouvant ĂȘtre pondĂ©rĂ©. Les critĂšres possibles sont multiples et peuvent ĂȘtre classĂ©s en deux catĂ©gories : d’une part ceux liĂ©s Ă  la performance des campagnes et Ă  leurs effets positifs pour l’annonceur et ses marques (mesurĂ©s par des indicateurs objectifs et le plus gĂ©nĂ©ralement chiffrĂ©s) et d’autre part ceux liĂ©s Ă  la qualitĂ© de la collaboration. En annexe 20 figure un modĂšle de grille d’évaluation rĂ©ciproque portant sur l’évaluation de la relation, la qualitĂ© des prestations, le vĂ©cu de l’agence dans sa relation avec l’annonceur et la perception globale des rĂ©sultats obtenus,

❚ reflĂ©ter Ă  la hausse (et Ă©ventuellement Ă  la baisse) la rĂ©alisation ou le dĂ©passement d’objectifs Ă©tablis en commun, de maniĂšre raisonnable, progressive et rĂ©examinĂ©s rĂ©guliĂšrement. Toute rĂ©vision Ă  la baisse ne s’entend que si la rĂ©munĂ©ration de base couvre la totalitĂ© des frais engagĂ©s pour la campagne.

16 C’est un mode de rĂ©munĂ©ration qui est prĂ©sent en France dans environ un quart des contrats passĂ©s entre annonceurs et agences. Elle reprĂ©sente 8 % aux États-Unis, 6 % en Grande-Bretagne, cf. annexe n° 10

17 Selon les derniĂšres Ă©tudes disponibles, on estime qu’en France, 20 % des accords de rĂ©munĂ©ration comportent une telle clause, ce taux atteint 40 % en Grande-Bretagne et prĂšs de 40 % aux États-Unis (56 % des annonceurs dont le budget est supĂ©rieur Ă  100 millions de dollars).

18 Dans une publication, diffusĂ©e en 2001 par l’ANA (Association of National Advertisers – États-Unis), des simulations d’intĂ©ressement rĂ©alisĂ©es par les auteurs font varier jusqu’à 24 % du revenu brut de l’agence les montants complĂ©mentaires versĂ©s Ă  l’agence si tous les objectifs sont atteints.

19 Cf. annexe n° 11

20 Cf. annexe n° 6

guide-AACC.indd 52-53 5/09/05 11:42:57

Page 56: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

55

GUID

E U

DA -

AACC

Annexes-AACC.indd 54-55 5/09/05 11:44:09

Page 57: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

55

GUID

E U

DA -

AACC

Annexes-AACC.indd 54-55 5/09/05 11:44:09

Page 58: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

56 57

L’adhĂ©sion Ă  des principes dĂ©ontologiques Ă©levĂ©s est aujourd’hui une nĂ©cessitĂ© pour tout secteur d’activitĂ©. En tant qu’instance reprĂ©sentative du secteur de la communication et de la publicitĂ© en Europe, l’EACA a pour mission de s’assurer que ses sociĂ©tĂ©s adhĂ©rentes disposent de directives claires concernant les normes Ă©thiques qu’elle prĂŽne, et que nos interlocuteurs comprennent parfaitement notre engagement aux standards de performance les plus Ă©levĂ©s.

1. LA DÉONTOLOGIE LIÉE À UNE ACTIVITÉ DE CONSEILNous prenons acte du fait que la responsabilitĂ© dĂ©ontologique issue d’une activitĂ© de conseil telle que la nĂŽtre doit en ĂȘtre Ă©valuĂ©e au regard des possibles intĂ©rĂȘts conflictuels entre nos clients, leurs usagers et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral.

Ce document entreprend donc de définir les priorités déontologiques que nous nous fixons et auxquelles nous essayons de nous conformer.

2. LOIS, CODES ET DÉONTOLOGIELe secteur dans lequel nous opĂ©rons est largement couvert par des lois qui permettent d’éviter les pratiques trompeuses et protĂšgent les consommateurs. Celles-ci sont complĂ©tĂ©es par une sĂ©rie de codes pratiques nationaux et sectoriels qui, ensemble, constituent un systĂšme d’auto-rĂ©gulation, facile Ă  mettre Ă  jour et apte Ă  s’adapter aux situations nouvelles et aux dĂ©veloppements technologiques plus rapidement que la lĂ©gislation.

Le systĂšme d’auto-rĂ©gulation en Europe est fondĂ© sur le principe que toute publicitĂ© doit ĂȘtre lĂ©gale, dĂ©cente, honnĂȘte, non mensongĂšre.

Les lois et codes s’imposent de maniĂšre identique aux intervenants de notre secteur. Cependant, les rĂšgles dĂ©ontologiques, sont issues des professionnels du secteur et soutiennent les structures lĂ©gales et d’autorĂ©gulation.

Les codes déontologiques fournissent ce que les lois et les guides de pratiques usuelles ne peuvent fournir. Ils gouvernent la maniÚre dont nous travaillons avec nos clients, nos concurrents, nos collÚgues et la société en général.

3. CRÉATION DU CODELe code a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© en association avec l’Institut d’Éthique de la Communication (Institute of Communication Ethics) en fĂ©vrier 2004, aprĂšs une annĂ©e de consultations et de recherches menĂ©es en collaboration avec nos partenaires clefs : clients, collĂšgues, dirigeants d’agences, fournisseurs, Ă©tudiants, actionnaires.

4. RESPECT ET MISE À JOUR DU CODEL’acceptation de ce code par les membres, associations, entreprises et employĂ©s, conditionne l’adhĂ©sion Ă  l’EACA, et il constitue le socle minimum garant d’une conduite et d’un travail professionnels. Ce code est destinĂ© Ă  guider ceux qui pourraient ĂȘtre en charge de rĂ©soudre des questions ou des conflits liĂ©s Ă  l’éthique.

Le code est revu et remis Ă  jour aussi souvent que nĂ©cessaire par le ComitĂ© d’Éthique du Conseil d’Administration de l’EACA.

5. APPLICATION DU CODENous pensons que tout collaborateur du secteur de la communication doit pouvoir faire appel si nĂ©cessaire Ă  un conseil en matiĂšre d’éthique. En premier lieu, celui-ci doit ĂȘtre disponible au niveau de l’entreprise, au niveau du groupe dans le cas d’un rĂ©seau d’agences et au niveau des associations nationales professionnelles du secteur de la communication.

À chaque fois, il s’agirait d’un collaborateur dĂ»ment identifiĂ©, provenant idĂ©alement des ressources humaines, de l’activitĂ© corporate, ou du dĂ©partement juridique, et qui devrait ĂȘtre formĂ© afin de pouvoir produire un conseil sur les questions dĂ©ontologiques en adĂ©quation avec le prĂ©sent code.

6. RÉSOLUTION DES CONFLITS D’INTÉRÊT D’ORDRE ÉTHIQUE Nous admettons qu’il y a des situations oĂč les intĂ©rĂȘts immĂ©diats de diffĂ©rents types d’intervenants entrent en conflit. Nous attendons des adhĂ©rents qu’ils gardent prioritairement Ă  l’esprit les intĂ©rĂȘts de la SociĂ©tĂ©, de nos consommateurs et de nos clients lors de la rĂ©solution de tels conflits, tout en prenant en compte les valeurs prĂŽnĂ©es par les autres intervenants.

7. PROMOUVOIR LE CODE Le conseil d’administration, les agences membres et les associations nationales membres de l’EACA s’engagent Ă  promouvoir le code auprĂšs de tous les professionnels de la communication et Ă  maintenir la notoriĂ©tĂ© de celui-ci de maniĂšre rĂ©guliĂšre.

Le but de l’EACA est de promouvoir l’enseignement de la dĂ©ontologie au sein des formations supĂ©rieures en publicitĂ© et communication de premier ordre.

8. VALEURS ESSENTIELLES DE NOTRE CODE DÉONTOLOGIQUENotre code est fondĂ© sur 5 valeurs fondamentales, qui couvrent, de notre point de vue, chaque aspect de nos prestations :

1. l’intĂ©gritĂ©

2. le respect

3. l’équitĂ©

4. l’honnĂȘtetĂ©

5. l’excellence professionnelle

CODE ÉTHIQUE

Annexes-AACC.indd 56-57 5/09/05 11:44:09

Page 59: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

56 57

L’adhĂ©sion Ă  des principes dĂ©ontologiques Ă©levĂ©s est aujourd’hui une nĂ©cessitĂ© pour tout secteur d’activitĂ©. En tant qu’instance reprĂ©sentative du secteur de la communication et de la publicitĂ© en Europe, l’EACA a pour mission de s’assurer que ses sociĂ©tĂ©s adhĂ©rentes disposent de directives claires concernant les normes Ă©thiques qu’elle prĂŽne, et que nos interlocuteurs comprennent parfaitement notre engagement aux standards de performance les plus Ă©levĂ©s.

1. LA DÉONTOLOGIE LIÉE À UNE ACTIVITÉ DE CONSEILNous prenons acte du fait que la responsabilitĂ© dĂ©ontologique issue d’une activitĂ© de conseil telle que la nĂŽtre doit en ĂȘtre Ă©valuĂ©e au regard des possibles intĂ©rĂȘts conflictuels entre nos clients, leurs usagers et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral.

Ce document entreprend donc de définir les priorités déontologiques que nous nous fixons et auxquelles nous essayons de nous conformer.

2. LOIS, CODES ET DÉONTOLOGIELe secteur dans lequel nous opĂ©rons est largement couvert par des lois qui permettent d’éviter les pratiques trompeuses et protĂšgent les consommateurs. Celles-ci sont complĂ©tĂ©es par une sĂ©rie de codes pratiques nationaux et sectoriels qui, ensemble, constituent un systĂšme d’auto-rĂ©gulation, facile Ă  mettre Ă  jour et apte Ă  s’adapter aux situations nouvelles et aux dĂ©veloppements technologiques plus rapidement que la lĂ©gislation.

Le systĂšme d’auto-rĂ©gulation en Europe est fondĂ© sur le principe que toute publicitĂ© doit ĂȘtre lĂ©gale, dĂ©cente, honnĂȘte, non mensongĂšre.

Les lois et codes s’imposent de maniĂšre identique aux intervenants de notre secteur. Cependant, les rĂšgles dĂ©ontologiques, sont issues des professionnels du secteur et soutiennent les structures lĂ©gales et d’autorĂ©gulation.

Les codes déontologiques fournissent ce que les lois et les guides de pratiques usuelles ne peuvent fournir. Ils gouvernent la maniÚre dont nous travaillons avec nos clients, nos concurrents, nos collÚgues et la société en général.

3. CRÉATION DU CODELe code a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© en association avec l’Institut d’Éthique de la Communication (Institute of Communication Ethics) en fĂ©vrier 2004, aprĂšs une annĂ©e de consultations et de recherches menĂ©es en collaboration avec nos partenaires clefs : clients, collĂšgues, dirigeants d’agences, fournisseurs, Ă©tudiants, actionnaires.

4. RESPECT ET MISE À JOUR DU CODEL’acceptation de ce code par les membres, associations, entreprises et employĂ©s, conditionne l’adhĂ©sion Ă  l’EACA, et il constitue le socle minimum garant d’une conduite et d’un travail professionnels. Ce code est destinĂ© Ă  guider ceux qui pourraient ĂȘtre en charge de rĂ©soudre des questions ou des conflits liĂ©s Ă  l’éthique.

Le code est revu et remis Ă  jour aussi souvent que nĂ©cessaire par le ComitĂ© d’Éthique du Conseil d’Administration de l’EACA.

5. APPLICATION DU CODENous pensons que tout collaborateur du secteur de la communication doit pouvoir faire appel si nĂ©cessaire Ă  un conseil en matiĂšre d’éthique. En premier lieu, celui-ci doit ĂȘtre disponible au niveau de l’entreprise, au niveau du groupe dans le cas d’un rĂ©seau d’agences et au niveau des associations nationales professionnelles du secteur de la communication.

À chaque fois, il s’agirait d’un collaborateur dĂ»ment identifiĂ©, provenant idĂ©alement des ressources humaines, de l’activitĂ© corporate, ou du dĂ©partement juridique, et qui devrait ĂȘtre formĂ© afin de pouvoir produire un conseil sur les questions dĂ©ontologiques en adĂ©quation avec le prĂ©sent code.

6. RÉSOLUTION DES CONFLITS D’INTÉRÊT D’ORDRE ÉTHIQUE Nous admettons qu’il y a des situations oĂč les intĂ©rĂȘts immĂ©diats de diffĂ©rents types d’intervenants entrent en conflit. Nous attendons des adhĂ©rents qu’ils gardent prioritairement Ă  l’esprit les intĂ©rĂȘts de la SociĂ©tĂ©, de nos consommateurs et de nos clients lors de la rĂ©solution de tels conflits, tout en prenant en compte les valeurs prĂŽnĂ©es par les autres intervenants.

7. PROMOUVOIR LE CODE Le conseil d’administration, les agences membres et les associations nationales membres de l’EACA s’engagent Ă  promouvoir le code auprĂšs de tous les professionnels de la communication et Ă  maintenir la notoriĂ©tĂ© de celui-ci de maniĂšre rĂ©guliĂšre.

Le but de l’EACA est de promouvoir l’enseignement de la dĂ©ontologie au sein des formations supĂ©rieures en publicitĂ© et communication de premier ordre.

8. VALEURS ESSENTIELLES DE NOTRE CODE DÉONTOLOGIQUENotre code est fondĂ© sur 5 valeurs fondamentales, qui couvrent, de notre point de vue, chaque aspect de nos prestations :

1. l’intĂ©gritĂ©

2. le respect

3. l’équitĂ©

4. l’honnĂȘtetĂ©

5. l’excellence professionnelle

CODE ÉTHIQUE

Annexes-AACC.indd 56-57 5/09/05 11:44:09

Page 60: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

58 59

1. LA SOCIÉTÉ ET LES CITOYENSNous reconnaissons notre obligation Ă  crĂ©er des publicitĂ©s conformes aux aspects sociaux, Ă©conomiques et environnementaux d’un dĂ©veloppement durable.

Cette obligation s’étend Ă©galement aux diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s qui reçoivent de la publicitĂ© qui n’a pas Ă©tĂ© directement dĂ©veloppĂ©e Ă  leur intention.

2. LES CONSOMMATEURSLes consommateurs peuvent lĂ©gitimement attendre que nous ne nous limitions pas uniquement au respect des lois et des codes d’usages nationaux, locaux et sectoriels, mais Ă©galement que nous opĂ©rions dans le cadre de normes dĂ©ontologiques dĂ©terminĂ©es.

Notre apprĂ©hension du consommateur moyen ne doit pas toujours ĂȘtre standardisĂ©e, partant du principe que certains groupes d’individus sont par exemple plus vulnĂ©rables, et que nous devons dĂ©velopper une approche subtile afin d’évaluer comment la publicitĂ© va ĂȘtre comprise et reprise par la SociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral.

3. LES MÉDIASNous reconnaissons la facultĂ© des mĂ©dias Ă  fournir une information neutre et indĂ©pendante aux consommateurs. Nous acceptons le fait que, en plaçant de la publicitĂ© dans les mĂ©dias, nous ne devons pas intentionnellement essayer d’influencer le contenu Ă©ditorial du mĂ©dia. La seule exception Ă  ce principe est constituĂ©e par les « publi-rĂ©dactionnels » qui sont clairement identifiĂ©s comme Ă©tant des communiquĂ©s Ă©manant Ă  la fois de l’annonceur et du support.

4. NOS CLIENTS

A) CONSEIL

Nous reconnaissons le droit de nos clients Ă  recevoir un conseil impartial et le meilleur service possible.

Dans les diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s au sein desquelles nous agissons, nous acceptons le principe dĂ©ontologique d’éviter les circonstances favorables ou les incitations susceptibles de menacer l’intĂ©gritĂ© des relations agences/annonceurs.

B) CONFIDENTIALITÉ

Nous nous engageons Ă  maintenir la confidentialitĂ© des informations donnĂ©es par nos clients, qu’un accord de non-diffusion ait Ă©tĂ© ou non prĂ©vu.

Nous acceptons que cette rĂšgle s’applique aussi aux informations obtenues lors de compĂ©titions et d’appels d’offres perdus, ou Ă  l’occasion de mouvements de personnels d’une agence Ă  une autre.

C) TRANSPARENCE

Nous reconnaissons la nĂ©cessitĂ© de rendre nos relations commerciales aussi transparentes que possible et de respecter l’esprit des accords financiers conclus.

D) CONFLITS D’INTÉRÊTS

Nous adhĂ©rons Ă  la dĂ©finition des conflits d’intĂ©rĂȘts figurant dans le document de l’EACA « Guide EACA en matiĂšre de conflits de budgets » (EACA guidelines on account conflicts). Nous acceptons d’alerter les parties prenantes dĂšs qu’il existe des conflits potentiels.

Lorsque des mesures sont convenues entre les parties pour Ă©viter de tels conflits, nous acceptons la responsabilitĂ© d’agir avec loyautĂ© dans les limites ainsi Ă©tablies.

5. NOS SALARIÉS ET COLLÈGUESNous reconnaissons que les individus constituent notre principal capital et comprenons la nĂ©cessitĂ© de leur procurer des conditions de travail, de formation et de rĂ©munĂ©ration cohĂ©rentes au regard de leur contribution Ă  notre activitĂ©.

Nous reconnaissons l’obligation de s’assurer que nos salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de la protection des lois nationales et internationales en matiĂšre de droit du travail, y compris l’égalitĂ© des chances, la non-discrimination par rapport au sexe, Ă  l’ñge, la race, la religion ou l’orientation sexuelle.

En tant que salariĂ©s, nous acceptons l’obligation de servir au mieux les intĂ©rĂȘts de nos employeurs, dĂšs lors que ceux-ci sont cohĂ©rents vis-Ă -vis des principes dĂ©finis dans le prĂ©sent code.

6. NOS CONCURRENTSNous acceptons d’entrer en compĂ©tition avec d’autres agences de façon loyale et honorable et de respecter professionnellement nos concurrents et leur travail.

7. NOS FOURNISSEURSNous acceptons de nĂ©gocier Ă©quitablement avec l’ensemble de nos fournisseurs, plus particuliĂšrement en ce qui concerne le respect des dĂ©lais de paiement, la propriĂ©tĂ© intellectuelle et autres droits de propriĂ©tĂ©.

8. NOS ACTIONNAIRESNous reconnaissons que nos actionnaires sont en droit de recevoir des informations exactes et sincĂšres conformes aux normes comptables en vigueur et que toute l’assistance nĂ©cessaire devra leur ĂȘtre fournie pour comprendre et Ă©valuer les Ă©lĂ©ments et circonstances menant aux dĂ©cisions d’investissement.

LE CODE ET NOS INTERLOCUTEURS

Annexes-AACC.indd 58-59 5/09/05 11:44:10

Page 61: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

58 59

1. LA SOCIÉTÉ ET LES CITOYENSNous reconnaissons notre obligation Ă  crĂ©er des publicitĂ©s conformes aux aspects sociaux, Ă©conomiques et environnementaux d’un dĂ©veloppement durable.

Cette obligation s’étend Ă©galement aux diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s qui reçoivent de la publicitĂ© qui n’a pas Ă©tĂ© directement dĂ©veloppĂ©e Ă  leur intention.

2. LES CONSOMMATEURSLes consommateurs peuvent lĂ©gitimement attendre que nous ne nous limitions pas uniquement au respect des lois et des codes d’usages nationaux, locaux et sectoriels, mais Ă©galement que nous opĂ©rions dans le cadre de normes dĂ©ontologiques dĂ©terminĂ©es.

Notre apprĂ©hension du consommateur moyen ne doit pas toujours ĂȘtre standardisĂ©e, partant du principe que certains groupes d’individus sont par exemple plus vulnĂ©rables, et que nous devons dĂ©velopper une approche subtile afin d’évaluer comment la publicitĂ© va ĂȘtre comprise et reprise par la SociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral.

3. LES MÉDIASNous reconnaissons la facultĂ© des mĂ©dias Ă  fournir une information neutre et indĂ©pendante aux consommateurs. Nous acceptons le fait que, en plaçant de la publicitĂ© dans les mĂ©dias, nous ne devons pas intentionnellement essayer d’influencer le contenu Ă©ditorial du mĂ©dia. La seule exception Ă  ce principe est constituĂ©e par les « publi-rĂ©dactionnels » qui sont clairement identifiĂ©s comme Ă©tant des communiquĂ©s Ă©manant Ă  la fois de l’annonceur et du support.

4. NOS CLIENTS

A) CONSEIL

Nous reconnaissons le droit de nos clients Ă  recevoir un conseil impartial et le meilleur service possible.

Dans les diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s au sein desquelles nous agissons, nous acceptons le principe dĂ©ontologique d’éviter les circonstances favorables ou les incitations susceptibles de menacer l’intĂ©gritĂ© des relations agences/annonceurs.

B) CONFIDENTIALITÉ

Nous nous engageons Ă  maintenir la confidentialitĂ© des informations donnĂ©es par nos clients, qu’un accord de non-diffusion ait Ă©tĂ© ou non prĂ©vu.

Nous acceptons que cette rĂšgle s’applique aussi aux informations obtenues lors de compĂ©titions et d’appels d’offres perdus, ou Ă  l’occasion de mouvements de personnels d’une agence Ă  une autre.

C) TRANSPARENCE

Nous reconnaissons la nĂ©cessitĂ© de rendre nos relations commerciales aussi transparentes que possible et de respecter l’esprit des accords financiers conclus.

D) CONFLITS D’INTÉRÊTS

Nous adhĂ©rons Ă  la dĂ©finition des conflits d’intĂ©rĂȘts figurant dans le document de l’EACA « Guide EACA en matiĂšre de conflits de budgets » (EACA guidelines on account conflicts). Nous acceptons d’alerter les parties prenantes dĂšs qu’il existe des conflits potentiels.

Lorsque des mesures sont convenues entre les parties pour Ă©viter de tels conflits, nous acceptons la responsabilitĂ© d’agir avec loyautĂ© dans les limites ainsi Ă©tablies.

5. NOS SALARIÉS ET COLLÈGUESNous reconnaissons que les individus constituent notre principal capital et comprenons la nĂ©cessitĂ© de leur procurer des conditions de travail, de formation et de rĂ©munĂ©ration cohĂ©rentes au regard de leur contribution Ă  notre activitĂ©.

Nous reconnaissons l’obligation de s’assurer que nos salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de la protection des lois nationales et internationales en matiĂšre de droit du travail, y compris l’égalitĂ© des chances, la non-discrimination par rapport au sexe, Ă  l’ñge, la race, la religion ou l’orientation sexuelle.

En tant que salariĂ©s, nous acceptons l’obligation de servir au mieux les intĂ©rĂȘts de nos employeurs, dĂšs lors que ceux-ci sont cohĂ©rents vis-Ă -vis des principes dĂ©finis dans le prĂ©sent code.

6. NOS CONCURRENTSNous acceptons d’entrer en compĂ©tition avec d’autres agences de façon loyale et honorable et de respecter professionnellement nos concurrents et leur travail.

7. NOS FOURNISSEURSNous acceptons de nĂ©gocier Ă©quitablement avec l’ensemble de nos fournisseurs, plus particuliĂšrement en ce qui concerne le respect des dĂ©lais de paiement, la propriĂ©tĂ© intellectuelle et autres droits de propriĂ©tĂ©.

8. NOS ACTIONNAIRESNous reconnaissons que nos actionnaires sont en droit de recevoir des informations exactes et sincĂšres conformes aux normes comptables en vigueur et que toute l’assistance nĂ©cessaire devra leur ĂȘtre fournie pour comprendre et Ă©valuer les Ă©lĂ©ments et circonstances menant aux dĂ©cisions d’investissement.

LE CODE ET NOS INTERLOCUTEURS

Annexes-AACC.indd 58-59 5/09/05 11:44:10

Page 62: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

60 61

LES GROUPES HOLDING PUBLICITÉMARKETING SERVICES

CORPORATECOMMUNICATION

SANTÉÉDITION

PUBLICITAIRERÉSEAU

RÉGIONALCOMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE

AUTRES AGENCES

ET ACTIVITÉS

BBDO OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

DDB OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

EURO RSCG HAVAS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

FCB INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚

GREY WWP ❚ ❚ ❚ ❚

JWT WWP ❚ ❚ ❚

LEO BURNETT PUBLICIS ❚ ❚

LOWE INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚ ❚

MC CANN INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

OGILVY WPP ❚ ❚ ❚ ❚

PUBLICIS PUBLICIS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

SAATCHI PUBLICIS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

TBWA OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

Y&R WPP ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

SOURCE : AACC 2005

HOLDING OMINICOM WPP INTERPUBLIC PUBLICIS DENTSU HAVAS

PUBLICITÉ RÉSEAUX MONDIAUX

BBDO

DDB

TBWA

OGILVY & MATHER

J.W.T.

YOUNG & RUBICAM

RED CELL

FCB

MCCANN-ERICKSON

LOWE

PUBLICIS

SAATCHI

LEO BURNETT

DENTSU ARNOLD WW Partners EURO RSCG

AUTRES AGENCES DE PUBLICITÉ

Arnell GroupElement 79 Partners

Goodby, Silverstein & PartnersGSD&M

Martin / WilliamsMercley + Partners

Zimmerman Partners

BURSON-MARSTELLER BBH

FALLONCAYENNE

BETC Euro RSCGEuro RSCG & Cie

MÉDIAS, CONSEIL ACHAT D’ESPACE

OMD

PHD NetworkMediaedge:cia

MindShareInitiative

Universal McCannStarcom, MediaVest

Zenith OptimediaMPG

MARKETING SERVICES DAS

(Diversified Agency Services)

141 WorldwideOgilvy One

RMG ConnectWunderman

MRM PartnersDraft

Publicis Dialog Euro RSCG 4D

MARGE BRUTE MONDE (millions $)*

9 742 9 370 6 200 4 777 2 851 1 866

EFFECTIFS 62 000 72 000 43 000 35 166 5 733 18 700

NOMBRE D’AGENCES 1 400 1 700 - 1 000 - 300

NOMBRE DE PAYS 103 104 130 109 24 88

PRINCIPAUX CHIFFRES (SIX GROUPES LEADERS FONT 75 % DU MARCHÉ MONDIAL)

ActivitĂ©s : publicitĂ©, marketing services, corporate & RP, achats d’espace Constitution : rĂ©seaux publicitaires + rĂ©seaux spĂ©cialisĂ©s + agences indĂ©pendantes

LES GROUPES DE COMMUNICATION DANS LE MONDE LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE EN FRANCE

SOURCE : AACC 2005* CHIFFRE 2004 - SOURCE AD-AGE 2005

Annexes-AACC.indd 60-61 5/09/05 11:44:10

Page 63: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

60 61

LES GROUPES HOLDING PUBLICITÉMARKETING SERVICES

CORPORATECOMMUNICATION

SANTÉÉDITION

PUBLICITAIRERÉSEAU

RÉGIONALCOMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE

AUTRES AGENCES

ET ACTIVITÉS

BBDO OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

DDB OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

EURO RSCG HAVAS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

FCB INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚

GREY WWP ❚ ❚ ❚ ❚

JWT WWP ❚ ❚ ❚

LEO BURNETT PUBLICIS ❚ ❚

LOWE INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚ ❚

MC CANN INTERPUBLIC ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

OGILVY WPP ❚ ❚ ❚ ❚

PUBLICIS PUBLICIS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

SAATCHI PUBLICIS ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

TBWA OMNICOM ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

Y&R WPP ❚ ❚ ❚ ❚ ❚ ❚

SOURCE : AACC 2005

HOLDING OMINICOM WPP INTERPUBLIC PUBLICIS DENTSU HAVAS

PUBLICITÉ RÉSEAUX MONDIAUX

BBDO

DDB

TBWA

OGILVY & MATHER

J.W.T.

YOUNG & RUBICAM

RED CELL

FCB

MCCANN-ERICKSON

LOWE

PUBLICIS

SAATCHI

LEO BURNETT

DENTSU ARNOLD WW Partners EURO RSCG

AUTRES AGENCES DE PUBLICITÉ

Arnell GroupElement 79 Partners

Goodby, Silverstein & PartnersGSD&M

Martin / WilliamsMercley + Partners

Zimmerman Partners

BURSON-MARSTELLER BBH

FALLONCAYENNE

BETC Euro RSCGEuro RSCG & Cie

MÉDIAS, CONSEIL ACHAT D’ESPACE

OMD

PHD NetworkMediaedge:cia

MindShareInitiative

Universal McCannStarcom, MediaVest

Zenith OptimediaMPG

MARKETING SERVICES DAS

(Diversified Agency Services)

141 WorldwideOgilvy One

RMG ConnectWunderman

MRM PartnersDraft

Publicis Dialog Euro RSCG 4D

MARGE BRUTE MONDE (millions $)*

9 742 9 370 6 200 4 777 2 851 1 866

EFFECTIFS 62 000 72 000 43 000 35 166 5 733 18 700

NOMBRE D’AGENCES 1 400 1 700 - 1 000 - 300

NOMBRE DE PAYS 103 104 130 109 24 88

PRINCIPAUX CHIFFRES (SIX GROUPES LEADERS FONT 75 % DU MARCHÉ MONDIAL)

ActivitĂ©s : publicitĂ©, marketing services, corporate & RP, achats d’espace Constitution : rĂ©seaux publicitaires + rĂ©seaux spĂ©cialisĂ©s + agences indĂ©pendantes

LES GROUPES DE COMMUNICATION DANS LE MONDE LES GROUPES DE COMMUNICATION PUBLICITAIRE EN FRANCE

SOURCE : AACC 2005* CHIFFRE 2004 - SOURCE AD-AGE 2005

Annexes-AACC.indd 60-61 5/09/05 11:44:10

Page 64: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

62 63

ÉTAPE PRÉPARATOIRE

CONSULTATION D’AGENCES-CONSEILS

COLLABORATION EXISTANTEAVEC UNE AGENCE-CONSEIL

CHOIX D’UNE AGENCE

SANS COMPÉTITION

❚ Examen sur dossiers et entretiens

AVEC COMPÉTITION

❚ Brief

❚ Recommandations stratĂ©giques

et créatives

❚ Étude des propositions

Brief

CONTRAT OU ACCORD CADRE

❚ Assimilation du brief

❚ Discussion annonceur/agences sur les objectifs à atteindre

❚ Premiùres recommandations

Brief

LES PRINCIPALES AUTRES AGENCES IMPLANTÉES EN FRANCE SCHÉMA DU PROCESS D’ÉLABORATION D’UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION ENTRE UNE AGENCE-CONSEIL ET UN ANNONCEUR

Environ 1000 agences indĂ©pendantes en France ou n’appartenant pas aux holding prĂ©-citĂ©s .

Le tableau ci-dessous, non exhaustif, reprend les plus importantes, ou affi liĂ©es AACC.Les agences peuvent ĂȘtre soit spĂ©cialisĂ©es dans un domaine de communication exclusif, soit dĂ©velopper des compĂ©tences sur plusieurs mĂ©tiers de la communication. Dans ce dernier cas, elles sont prĂ©sentĂ©es selon leur activitĂ© principale.

PUBLICITÉ MARKETING SERVICESCOMMUNICATION

SANTÉINTERACTIVE CORPORATE

ÉDITION PUBLICITAIRE

COMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE

AGENCE 154 ADELANTO ACTION D’ECLAT 5e GAUCHE AGENCE VERTE ALTAVIA DENIS & CO

AILLEURS EXACTEMENT COMME UN EQUIPAGE ALL BLACKS ANGIE ALTEDIA MAYENCE EUROPIMAGES

ALTERNATIVE DRAFT DIRECT BOZ BUSINESS LAB HARRISON WOLF LEVER DE RIDEAU

APACHE CONSEIL E.T.O. CANAL 55 DUKE TERRE DE SIENNE MARKET PLACE

AUSTRALIE EVEREST CJC NURUN NORD NORD OUEST

BUSINESS EXPERTEASE ELEBOR PEO LEO PHILEOG

CIBLES FULL SIX HEALTHWORLD PERISCOPE

CONJONCTURE HIGH CO MEDIGONE PLAN CREATIF BEES’NET

CPP K AGENCY NEX & COM

DASSAS COMMUNICATION KOURO SIVOSCORPION COMMUNICATION

DUFRESNE CORRIGAN SCARLETT LE PUBLIC SYSTEME STRATEGIK & NUMERIK

GRENADE MARQUETIS SYMBIOSE

HAKUHODO MEURA TERRE NEUVE

HEMISPHERE DROIT/GAUCHE MONEBAK TROUBAT

HORIZON BLEU NCH VIVACTIS

JEAN & MONTMARIN NDC & ASSOCIES

MGA PASSAGE PRIVE

POLYEDRE SIDIESE

PROTEINES SINGAPOUR

PUBLIDOM UNITEAM

QUINTE & SENS URSAMAIOR

RESONNANCES & CIE

SERENGETI

SCHER LAFARGE

SPRINGER & JACOBY

SYNERGENCE

VENISE

SOURCE : AACC 2005

Annexes-AACC.indd 62-63 5/09/05 11:44:11

Page 65: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

62 63

ÉTAPE PRÉPARATOIRE

CONSULTATION D’AGENCES-CONSEILS

COLLABORATION EXISTANTEAVEC UNE AGENCE-CONSEIL

CHOIX D’UNE AGENCE

SANS COMPÉTITION

❚ Examen sur dossiers et entretiens

AVEC COMPÉTITION

❚ Brief

❚ Recommandations stratĂ©giques

et créatives

❚ Étude des propositions

Brief

CONTRAT OU ACCORD CADRE

❚ Assimilation du brief

❚ Discussion annonceur/agences sur les objectifs à atteindre

❚ Premiùres recommandations

Brief

LES PRINCIPALES AUTRES AGENCES IMPLANTÉES EN FRANCE SCHÉMA DU PROCESS D’ÉLABORATION D’UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION ENTRE UNE AGENCE-CONSEIL ET UN ANNONCEUR

Environ 1000 agences indĂ©pendantes en France ou n’appartenant pas aux holding prĂ©-citĂ©s .

Le tableau ci-dessous, non exhaustif, reprend les plus importantes, ou affi liĂ©es AACC.Les agences peuvent ĂȘtre soit spĂ©cialisĂ©es dans un domaine de communication exclusif, soit dĂ©velopper des compĂ©tences sur plusieurs mĂ©tiers de la communication. Dans ce dernier cas, elles sont prĂ©sentĂ©es selon leur activitĂ© principale.

PUBLICITÉ MARKETING SERVICESCOMMUNICATION

SANTÉINTERACTIVE CORPORATE

ÉDITION PUBLICITAIRE

COMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE

AGENCE 154 ADELANTO ACTION D’ECLAT 5e GAUCHE AGENCE VERTE ALTAVIA DENIS & CO

AILLEURS EXACTEMENT COMME UN EQUIPAGE ALL BLACKS ANGIE ALTEDIA MAYENCE EUROPIMAGES

ALTERNATIVE DRAFT DIRECT BOZ BUSINESS LAB HARRISON WOLF LEVER DE RIDEAU

APACHE CONSEIL E.T.O. CANAL 55 DUKE TERRE DE SIENNE MARKET PLACE

AUSTRALIE EVEREST CJC NURUN NORD NORD OUEST

BUSINESS EXPERTEASE ELEBOR PEO LEO PHILEOG

CIBLES FULL SIX HEALTHWORLD PERISCOPE

CONJONCTURE HIGH CO MEDIGONE PLAN CREATIF BEES’NET

CPP K AGENCY NEX & COM

DASSAS COMMUNICATION KOURO SIVOSCORPION COMMUNICATION

DUFRESNE CORRIGAN SCARLETT LE PUBLIC SYSTEME STRATEGIK & NUMERIK

GRENADE MARQUETIS SYMBIOSE

HAKUHODO MEURA TERRE NEUVE

HEMISPHERE DROIT/GAUCHE MONEBAK TROUBAT

HORIZON BLEU NCH VIVACTIS

JEAN & MONTMARIN NDC & ASSOCIES

MGA PASSAGE PRIVE

POLYEDRE SIDIESE

PROTEINES SINGAPOUR

PUBLIDOM UNITEAM

QUINTE & SENS URSAMAIOR

RESONNANCES & CIE

SERENGETI

SCHER LAFARGE

SPRINGER & JACOBY

SYNERGENCE

VENISE

SOURCE : AACC 2005

Annexes-AACC.indd 62-63 5/09/05 11:44:11

Page 66: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

64 65

ÉTAPE STRATÉGIQUEÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

APPROBATION DU PLAN DE COMMUNICATION PAR L’ANNONCEUR

❚ PremiĂšres recommandations stratĂ©giques de l’agence-conseil

PHASE DE MISE EN PRÉ-PRODUCTION

ÉTAPE CRÉATIVE ÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

❚ Adoption de la stratĂ©gie de communication nationale et/ou internationale ; mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Élaboration d’un plan de communication par l’agence national et/ou international ;mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Consultation de l’agence mĂ©dias

ÉLABORATION DE LA COPIE STRATÉGIE, CONFORME :

❚ Ă  la stratĂ©gie

❚ au plan de communication

Brief création

CréationDiscussion et adoption de la création

ÉTAPE PRÉ-PRODUCTION ÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

❚ Contact avec agences mĂ©dias sur plan mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Contact avec prestataires spĂ©cifi ques hors-mĂ©dias

❚ Contact achat d’artChoix, nĂ©gociations et contrats

LES INTERLOCUTEURS INTERVENANTS CHEZ L’ANNONCEUR :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


LES INTERLOCUTEURS INTERVENANTS À L’AGENCE :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


❚ RÉUNIONS DE PRÉ-PRODUCTION

❚ SHOOTING-OBJECTIVES

❚ CASTINGS

❚ NÉGOCIATION DES DEVIS

PRODUCTION PUBLICITAIRE MÉDIAS PRODUCTION PUBLICITAIRE HORS-MÉDIAS

Annexes-AACC.indd 64-65 5/09/05 11:44:12

Page 67: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

64 65

ÉTAPE STRATÉGIQUEÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

APPROBATION DU PLAN DE COMMUNICATION PAR L’ANNONCEUR

❚ PremiĂšres recommandations stratĂ©giques de l’agence-conseil

PHASE DE MISE EN PRÉ-PRODUCTION

ÉTAPE CRÉATIVE ÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

❚ Adoption de la stratĂ©gie de communication nationale et/ou internationale ; mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Élaboration d’un plan de communication par l’agence national et/ou international ;mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Consultation de l’agence mĂ©dias

ÉLABORATION DE LA COPIE STRATÉGIE, CONFORME :

❚ Ă  la stratĂ©gie

❚ au plan de communication

Brief création

CréationDiscussion et adoption de la création

ÉTAPE PRÉ-PRODUCTION ÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

❚ Contact avec agences mĂ©dias sur plan mĂ©dias et/ou hors-mĂ©dias

❚ Contact avec prestataires spĂ©cifi ques hors-mĂ©dias

❚ Contact achat d’artChoix, nĂ©gociations et contrats

LES INTERLOCUTEURS INTERVENANTS CHEZ L’ANNONCEUR :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


LES INTERLOCUTEURS INTERVENANTS À L’AGENCE :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


❚ RÉUNIONS DE PRÉ-PRODUCTION

❚ SHOOTING-OBJECTIVES

❚ CASTINGS

❚ NÉGOCIATION DES DEVIS

PRODUCTION PUBLICITAIRE MÉDIAS PRODUCTION PUBLICITAIRE HORS-MÉDIAS

Annexes-AACC.indd 64-65 5/09/05 11:44:12

Page 68: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

66 67

Sociétés de production audiovisuelle et sonore

Tournage/enregistrement Post-production

AutocontrÎle type BVP/ContrÎle des diffusions avec agences médias ou sociétés spécialisées

Post-tests et bilans de campagne/mesures d’effi cacitĂ©

Les interlocuteurs intervenants

chez l’annonceur :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


Les interlocuteurs intervenants à l’agence :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


Films Spots radio Affi ches Annonces BanniĂšres

Shooting

Post-production

Exécution

Production

Interactive

Impression

Remise des copies aux diffuseurs

Remise des affi ches aux affi cheurs

Remise des fi chiers aux régies

Remise des fi chiers aux régies des sites

ÉTAPE PRODUCTIONÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

ÉTAPE PRODUCTIONÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

PRODUCTION PUBLICITAIRE HORS-MÉDIAS QUELQUES EXEMPLES


Plates-formes d’éditions Agences Ă©vĂ©nementiel

Piges/ContrÎle des diffusions avec agences médias ou sociétés spécialisées

Post-tests et bilans de campagne/mesures d’effi cacitĂ©

PLV

Sites

Marques

Téléphone

Internet

Mailings

DĂ©pliants

Brochures

Consumer

magazine

Échantillons

Coupons

ÉvĂ©nements

Manifestations

DĂ©monstrations

PRODUCTION PUBLICITAIRE MÉDIAS

Les interlocuteurs intervenants

chez l’annonceur :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


Les interlocuteurs intervenants à l’agence :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


Fabricants de PLV

Loueurs de fi chiers et bases

de données

ImprimeursFaçonniersRouteurs

Loueurs de matériel

Intermittents

Annexes-AACC.indd 66-67 5/09/05 11:44:15

Page 69: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

66 67

Sociétés de production audiovisuelle et sonore

Tournage/enregistrement Post-production

AutocontrÎle type BVP/ContrÎle des diffusions avec agences médias ou sociétés spécialisées

Post-tests et bilans de campagne/mesures d’effi cacitĂ©

Les interlocuteurs intervenants

chez l’annonceur :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


Les interlocuteurs intervenants à l’agence :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


Films Spots radio Affi ches Annonces BanniĂšres

Shooting

Post-production

Exécution

Production

Interactive

Impression

Remise des copies aux diffuseurs

Remise des affi ches aux affi cheurs

Remise des fi chiers aux régies

Remise des fi chiers aux régies des sites

ÉTAPE PRODUCTIONÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

ÉTAPE PRODUCTIONÉCHANGES PERMANENTS AGENCE / ANNONCEUR

PRODUCTION PUBLICITAIRE HORS-MÉDIAS QUELQUES EXEMPLES


Plates-formes d’éditions Agences Ă©vĂ©nementiel

Piges/ContrÎle des diffusions avec agences médias ou sociétés spécialisées

Post-tests et bilans de campagne/mesures d’effi cacitĂ©

PLV

Sites

Marques

Téléphone

Internet

Mailings

DĂ©pliants

Brochures

Consumer

magazine

Échantillons

Coupons

ÉvĂ©nements

Manifestations

DĂ©monstrations

PRODUCTION PUBLICITAIRE MÉDIAS

Les interlocuteurs intervenants

chez l’annonceur :

❚ Communication

❚ Marketing

❚ Juridique

❚ Achats


Les interlocuteurs intervenants à l’agence :

❚ Commercial

❚ CrĂ©ation

❚ Achat d’art

❚ Juridique

❚ TV production

❚ Studio, trafi c et exĂ©cution


Fabricants de PLV

Loueurs de fi chiers et bases

de données

ImprimeursFaçonniersRouteurs

Loueurs de matériel

Intermittents

Annexes-AACC.indd 66-67 5/09/05 11:44:15

Page 70: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

68 69

2- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE CONSEIL STRATÉGIQUE Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Niveau de comprĂ©hension de la problĂ©matique de l’annonceur 1 2 3 4 5 ns

Niveau de connaissance du marché et de ses particularités 1 2 3 4 5 ns

Clarté et pertinence des recommandations stratégiques (incluant force et pertinence des partis-pris stratégiques)

1 2 3 4 5 ns

Esprit critique de l’agence 1 2 3 4 5 ns

CapacitĂ© d’écoute et de remise en question de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la copie stratégie présentée (promesse produit/positionnement/concept)

1 2 3 4 5 ns

Niveau de cohérence globale entre les partis-pris stratégiques et la déclinaison du concept (partis-pris créatifs et déclinaison opérationnelle)

1 2 3 4 5 ns

Cohérence et originalité des opérations proposées 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© et proactivitĂ© de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Niveau d’implication des dirigeants de l’agence 1 2 3 4 5 ns

OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION

❚ Quantifier de façon constructive, de maniĂšre globale puis selon divers critĂšres spĂ©cifiques la qualitĂ© de la prestation agence/annonceur.

❚ DĂ©finir les objectifs Ă  atteindre par l’agence pour optimiser sa mission.

❚ Permettre à l’agence d’exprimer ses propres remarques sur la relation annonceur/agence.

1- APPRÉCIATION GLOBALE DE LA PRESTATION DE L’AGENCE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Annonceur Agence

Marque/budget

Équipe de l’annonceur

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Équipe de l’agence

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de l’évaluation : PĂ©riode concernĂ©e

Ensemble de la prestation 1 1 2 3 4 5 ns

1 DĂ©finir la performance en cerclant une valeur de 1 Ă  5 pour cette note globale et pour chaque ligne des chapitres qui suivent. Si le critĂšre d’apprĂ©ciation proposĂ© n’est pas pertinent pour le rĂ©pondant, cercler la colonne « ns »

1 ‱ Mauvaise : besoin majeur et immĂ©diat de changement

2 ‱ Moyenne : certains aspects majeurs doivent ĂȘtre assez vite amĂ©liorĂ©s

3 ‱ Bonne : satisfaisant mais quelques aspects importants peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s

4 ‱ Trùs bonne : satisfaisant

5 ‱ Excellente : satisfaction complùte

ns ‱ Non significative : critĂšre non pertinent pour le rĂ©pondant

GRILLE D’ÉVALUATION DE LA RELATION ET DES PRESTATIONSENTRE UN ANNONCEUR ET UNE AGENCE-CONSEIL

Annexes-AACC.indd 68-69 5/09/05 11:44:15

Page 71: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

68 69

2- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE CONSEIL STRATÉGIQUE Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Niveau de comprĂ©hension de la problĂ©matique de l’annonceur 1 2 3 4 5 ns

Niveau de connaissance du marché et de ses particularités 1 2 3 4 5 ns

Clarté et pertinence des recommandations stratégiques (incluant force et pertinence des partis-pris stratégiques)

1 2 3 4 5 ns

Esprit critique de l’agence 1 2 3 4 5 ns

CapacitĂ© d’écoute et de remise en question de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la copie stratégie présentée (promesse produit/positionnement/concept)

1 2 3 4 5 ns

Niveau de cohérence globale entre les partis-pris stratégiques et la déclinaison du concept (partis-pris créatifs et déclinaison opérationnelle)

1 2 3 4 5 ns

Cohérence et originalité des opérations proposées 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© et proactivitĂ© de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Niveau d’implication des dirigeants de l’agence 1 2 3 4 5 ns

OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION

❚ Quantifier de façon constructive, de maniĂšre globale puis selon divers critĂšres spĂ©cifiques la qualitĂ© de la prestation agence/annonceur.

❚ DĂ©finir les objectifs Ă  atteindre par l’agence pour optimiser sa mission.

❚ Permettre à l’agence d’exprimer ses propres remarques sur la relation annonceur/agence.

1- APPRÉCIATION GLOBALE DE LA PRESTATION DE L’AGENCE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Annonceur Agence

Marque/budget

Équipe de l’annonceur

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Équipe de l’agence

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de l’évaluation : PĂ©riode concernĂ©e

Ensemble de la prestation 1 1 2 3 4 5 ns

1 DĂ©finir la performance en cerclant une valeur de 1 Ă  5 pour cette note globale et pour chaque ligne des chapitres qui suivent. Si le critĂšre d’apprĂ©ciation proposĂ© n’est pas pertinent pour le rĂ©pondant, cercler la colonne « ns »

1 ‱ Mauvaise : besoin majeur et immĂ©diat de changement

2 ‱ Moyenne : certains aspects majeurs doivent ĂȘtre assez vite amĂ©liorĂ©s

3 ‱ Bonne : satisfaisant mais quelques aspects importants peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s

4 ‱ Trùs bonne : satisfaisant

5 ‱ Excellente : satisfaction complùte

ns ‱ Non significative : critĂšre non pertinent pour le rĂ©pondant

GRILLE D’ÉVALUATION DE LA RELATION ET DES PRESTATIONSENTRE UN ANNONCEUR ET UNE AGENCE-CONSEIL

Annexes-AACC.indd 68-69 5/09/05 11:44:15

Page 72: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

70 71

5- ÉVALUATION DE L’ANNONCEUR PAR L’AGENCE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pour l’annonceur : Pour l’agence :

(date, lu et approuvé) (date, lu et approuvé)

QualitĂ© des briefs et des documents fournis par l’annonceur 1 2 3 4 5 ns

Qualité du débriefing annonceur 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© aux comptes-rendus adressĂ©s par l’agence 1 2 3 4 5 ns

Information rĂ©guliĂšre par l’annonceur sur l’apprĂ©ciation des campagnes 1 2 3 4 5 ns

Présence des responsables marketing aux réunions stratégiques 1 2 3 4 5 ns

Respect des délais et des plannings prévus 1 2 3 4 5 ns

Qualité du suivi administratif : acceptation des devis et envoi des bons de commandes 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la relation 1 2 3 4 5 ns

Etc. 1 2 3 4 5 ns

3- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE CRÉATION

Niveau de cohérence entre la stratégie développée et la création présentée 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la création en termes de conception/création : originalité et impact des mots et des visuels 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la direction artistique 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© de la cellule crĂ©ative de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE SUIVI COMMERCIAL ET TECHNIQUE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qualité de la relation commerciale annonceur/agence 1 2 3 4 5 ns

DisponibilitĂ© et ponctualitĂ© de l’équipe commerciale en charge du budget 1 2 3 4 5 ns

Clarté et justesse des comptes-rendus de réunions effectués (systématiquement) 1 2 3 4 5 ns

Qualité du suivi technique en termes de délais et de résultat final 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© de la cellule commerciale de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Adéquation entre les prix pratiqués et la qualité de la prestation fournie 1 2 3 4 5 ns

Clarté des devis et des plannings effectués 1 2 3 4 5 ns

Annexes-AACC.indd 70-71 5/09/05 11:44:16

Page 73: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

70 71

5- ÉVALUATION DE L’ANNONCEUR PAR L’AGENCE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pour l’annonceur : Pour l’agence :

(date, lu et approuvé) (date, lu et approuvé)

QualitĂ© des briefs et des documents fournis par l’annonceur 1 2 3 4 5 ns

Qualité du débriefing annonceur 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© aux comptes-rendus adressĂ©s par l’agence 1 2 3 4 5 ns

Information rĂ©guliĂšre par l’annonceur sur l’apprĂ©ciation des campagnes 1 2 3 4 5 ns

Présence des responsables marketing aux réunions stratégiques 1 2 3 4 5 ns

Respect des délais et des plannings prévus 1 2 3 4 5 ns

Qualité du suivi administratif : acceptation des devis et envoi des bons de commandes 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la relation 1 2 3 4 5 ns

Etc. 1 2 3 4 5 ns

3- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE CRÉATION

Niveau de cohérence entre la stratégie développée et la création présentée 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la création en termes de conception/création : originalité et impact des mots et des visuels 1 2 3 4 5 ns

Qualité de la direction artistique 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© de la cellule crĂ©ative de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4- ÉVALUATION DE LA PRESTATION DE L’AGENCE DANS SON RÔLE DE SUIVI COMMERCIAL ET TECHNIQUE

Commentaires complĂ©mentaires de l’annonceur (incluant objectifs clĂ©s Ă  atteindre par l’agence) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RĂ©actions de l’agence face Ă  son Ă©valuation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qualité de la relation commerciale annonceur/agence 1 2 3 4 5 ns

DisponibilitĂ© et ponctualitĂ© de l’équipe commerciale en charge du budget 1 2 3 4 5 ns

Clarté et justesse des comptes-rendus de réunions effectués (systématiquement) 1 2 3 4 5 ns

Qualité du suivi technique en termes de délais et de résultat final 1 2 3 4 5 ns

RĂ©activitĂ© de la cellule commerciale de l’agence 1 2 3 4 5 ns

Adéquation entre les prix pratiqués et la qualité de la prestation fournie 1 2 3 4 5 ns

Clarté des devis et des plannings effectués 1 2 3 4 5 ns

Annexes-AACC.indd 70-71 5/09/05 11:44:16

Page 74: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

72 73

Cette annexe doit permettre aux annonceurs et aux agences d’avoir une discussion objective et transparente sur la justification Ă©conomique de la rĂ©munĂ©ration des prestations de l’agence et de procĂ©der au calcul des honoraires lorsqu’ils reposent sur le coĂ»t de l’équipe mise Ă  disposition de l’annonceur par l’agence.

À cette fin, elle dĂ©crit :

1) Le compte d’exploitation simplifiĂ© d’une agence (tableau A). Pour ce faire, l’AACC a Ă©tabli un compte d’exploitation type d’une agence de taille moyenne comprenant une centaine de collaborateurs, gĂ©rant une vingtaine de budgets de tailles diverses rĂ©alisant une marge brute de 12,2 millions d’euros.

2) L’analyse dĂ©taillĂ©e des coĂ»ts de cette mĂȘme agence (tableau B). Ce tableau ne comprend que les coĂ»ts spĂ©cifiques Ă  la gestion propre de l’agence et ne prend donc pas en compte les coĂ»ts d’achat des prestations directement facturĂ©s aux clients.

3) La dĂ©composition des diffĂ©rents coĂ»ts d’une agence conseil en coĂ»ts directs qui peuvent ĂȘtre imputĂ©s directement au compte d’un client et en coĂ»ts indirects selon l’exemple des clĂ©s de rĂ©partition utilisĂ© dans le tableau C.

4) Le principe de calcul des honoraires Ă  partir des coĂ»ts directs en utilisant un coefficient multiplicateur intĂ©grant les coĂ»ts indirects et la marge bĂ©nĂ©ficiaire de l’agence (tableau D).

OPTIONNEL :

ÉVALUATION GLOBALE DES RÉSULTATS 2

Exemple d’objectifs RĂ©sultats obtenus 3

Accroissement des ventes 1 2 3 4 5 ns

Gain de parts de marché 1 2 3 4 5 ns

Gain de profits 1 2 3 4 5 ns

Gain de notoriété 1 2 3 4 5 ns

Gain de prĂ©sence Ă  l’esprit 1 2 3 4 5 ns

Amélioration des attitudes 1 2 3 4 5 ns

Progression de jeunes consommateurs 1 2 3 4 5 ns

Accroissement auprĂšs des leaders 1 2 3 4 5 ns

Gain de nouveaux consommateurs 1 2 3 4 5 ns

AmĂ©lioration de l’indice de fidĂ©litĂ© 1 2 3 4 5 ns

Etc. 1 2 3 4 5 ns

2 Cf. annexe n° 11 pour compléter la liste des critÚres

3 DĂ©finir la performance en cerclant une valeur de 1 Ă  5 pour chaque item. Si le critĂšre d’apprĂ©ciation proposĂ© n’est pas pertinent pour le rĂ©pondant, cercler la colonne ns

1 ‱ Mauvaise : trĂšs infĂ©rieure aux attentes

2 ‱ Moyenne : infĂ©rieure aux attentes

3 ‱ Bonne : conforme aux attentes

4 ‱ TrĂšs bonne : supĂ©rieure aux attentes

5 ‱ Excellente : trĂšs supĂ©rieure aux attentes

ns ‱ Non significative : non pertinent par rapport aux objectifs

MODÈLE ÉCONOMIQUE, ANALYSE DES COÛTS ET CALCUL DES HONORAIRES D’UNE AGENCE-CONSEIL EN COMMUNICATION

Annexes-AACC.indd 72-73 5/09/05 11:44:16

Page 75: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

72 73

Cette annexe doit permettre aux annonceurs et aux agences d’avoir une discussion objective et transparente sur la justification Ă©conomique de la rĂ©munĂ©ration des prestations de l’agence et de procĂ©der au calcul des honoraires lorsqu’ils reposent sur le coĂ»t de l’équipe mise Ă  disposition de l’annonceur par l’agence.

À cette fin, elle dĂ©crit :

1) Le compte d’exploitation simplifiĂ© d’une agence (tableau A). Pour ce faire, l’AACC a Ă©tabli un compte d’exploitation type d’une agence de taille moyenne comprenant une centaine de collaborateurs, gĂ©rant une vingtaine de budgets de tailles diverses rĂ©alisant une marge brute de 12,2 millions d’euros.

2) L’analyse dĂ©taillĂ©e des coĂ»ts de cette mĂȘme agence (tableau B). Ce tableau ne comprend que les coĂ»ts spĂ©cifiques Ă  la gestion propre de l’agence et ne prend donc pas en compte les coĂ»ts d’achat des prestations directement facturĂ©s aux clients.

3) La dĂ©composition des diffĂ©rents coĂ»ts d’une agence conseil en coĂ»ts directs qui peuvent ĂȘtre imputĂ©s directement au compte d’un client et en coĂ»ts indirects selon l’exemple des clĂ©s de rĂ©partition utilisĂ© dans le tableau C.

4) Le principe de calcul des honoraires Ă  partir des coĂ»ts directs en utilisant un coefficient multiplicateur intĂ©grant les coĂ»ts indirects et la marge bĂ©nĂ©ficiaire de l’agence (tableau D).

OPTIONNEL :

ÉVALUATION GLOBALE DES RÉSULTATS 2

Exemple d’objectifs RĂ©sultats obtenus 3

Accroissement des ventes 1 2 3 4 5 ns

Gain de parts de marché 1 2 3 4 5 ns

Gain de profits 1 2 3 4 5 ns

Gain de notoriété 1 2 3 4 5 ns

Gain de prĂ©sence Ă  l’esprit 1 2 3 4 5 ns

Amélioration des attitudes 1 2 3 4 5 ns

Progression de jeunes consommateurs 1 2 3 4 5 ns

Accroissement auprĂšs des leaders 1 2 3 4 5 ns

Gain de nouveaux consommateurs 1 2 3 4 5 ns

AmĂ©lioration de l’indice de fidĂ©litĂ© 1 2 3 4 5 ns

Etc. 1 2 3 4 5 ns

2 Cf. annexe n° 11 pour compléter la liste des critÚres

3 DĂ©finir la performance en cerclant une valeur de 1 Ă  5 pour chaque item. Si le critĂšre d’apprĂ©ciation proposĂ© n’est pas pertinent pour le rĂ©pondant, cercler la colonne ns

1 ‱ Mauvaise : trĂšs infĂ©rieure aux attentes

2 ‱ Moyenne : infĂ©rieure aux attentes

3 ‱ Bonne : conforme aux attentes

4 ‱ TrĂšs bonne : supĂ©rieure aux attentes

5 ‱ Excellente : trĂšs supĂ©rieure aux attentes

ns ‱ Non significative : non pertinent par rapport aux objectifs

MODÈLE ÉCONOMIQUE, ANALYSE DES COÛTS ET CALCUL DES HONORAIRES D’UNE AGENCE-CONSEIL EN COMMUNICATION

Annexes-AACC.indd 72-73 5/09/05 11:44:16

Page 76: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

74 75

2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES COÛTS D’UNE AGENCE-CONSEIL La structure des coĂ»ts type d’une agence telle que celle dĂ©crite ci-dessous se caractĂ©rise par la part majoritaire des coĂ»ts salariaux, qui reprĂ©sentent 67,3 % des coĂ»ts totaux, au regard des autres frais (administration, loyer, entretien, formation, etc.).

Tableau B : analyse dĂ©taillĂ©e des coĂ»tsBase : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute annuelle de 12,2 M€

Montant k € % marge brute % coĂ»ts totaux

Coûts salariaux et connexes 6 979 57,2 % 67,3 %

Salaires bruts 4 417 36,2 % 42,6 %

Commerciaux (35 personnes) 1 404 11,5 % 13,5 %

Créatifs (30 ps) 1 269 10,4 % 12,2 %

Planning stratégique - documentation (6 ps) 220 1,8 % 2,1 %

Production (prod TV et print, achat d’art, trafic
) (10 ps) 390 3,2 % 3,8 %

Managers - Administration - Finances et autres (19 ps) 1 135 9,3 % 10,9 %

Charges sociales 2 355 19,3 % 22,7 %

Personnel extérieur et autres 207 1,7 % 2,0 %

Frais de formation, déplacements et autres 369 3,0 % 3,6 %

DĂ©placement 125 1,0 % 1,2 %

« Entertainment » 122 1,0 % 1,2 %

Formation et autres 122 1,0 % 1,2 %

Loyer, charges locatives et entretien 976 8,0 % 9,4 %

Loyer et charges locatives 610 5,0 % 5,9 %

Autres (entretien, eau, électricité, chauffage, réparation
) 366 3,0 % 3,5 %

Inform., tél., reproduction, fourniture, courrier 
 926 7,6 % 8,9 %

Informatique 190 1,6 % 1,8 %

Téléphone et communication (internet
) 185 1,5 % 1,8 %

Reproduction 122 1,0 % 1,2 %

Fourniture 122 1,0 % 1,2 %

Courrier 61 0,5 % 0,6 %

Coursier 61 0,5 % 0,6 %

Autres 185 1,5 % 1,8 %

Coûts commerciaux 750 6,1 % 7,2 %

Promotion 280 2,3 % 2,7 %

New business et prospection 270 2,2 % 2,6 %

Études et recherches 130 1,1 % 1,3 %

Autres 70 0,6 % 0,7 %

Coûts financiers 370 3,0 % 3,5 %

ImpĂŽts 244 2,0 % 2,4 %

Assurances 61 0,5 % 0,6 %

Autres 65 0,5 % 0,6 %

TOTAL 10 370 85,0 % 100,0 %

SOURCE : AACC (2005)

Valeur k€/an DĂ©composition marge brute %

Marge brute 12 200 100,0 %

2 budgets (20 %)

10 budgets (50 %)

8 budgets (30 %)

2 440

6 100

3 660

Total coûts 10 370 85,0 %

RĂ©sultat courant avant impĂŽt 1 830 15,0 %

Tableau A : compte d’exploitation simplifiĂ©Base : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute de 12,2 M€

1. COMPTE D’EXPLOITATION SIMPLIFIÉ (MARGE BRUTE, RÉSULTAT COURANT)Le modĂšle Ă©conomique d’une agence se construit Ă  partir de la notion de marge brute qui permet de mesurer son volume d’activitĂ©. Le chiffre d’affaires des agences-conseils en communication qui comprend des achats de prestations de toute sorte (mĂ©dias, hors-mĂ©dias, production, etc.) pour le compte de leurs clients, ne restitue pas la valeur ajoutĂ©e propre d’une agence. Celle-ci est plus justement mesurĂ©e par la marge brute qui se dĂ©finit comme suit.

La marge brute offre la meilleure base de comparaison du niveau d’activitĂ© des agences-conseils françaises ou Ă©trangĂšres, puisqu’elle ne retient que les Ă©lĂ©ments de la valeur ajoutĂ©e propre Ă  chaque structure. En effet, la marge brute des agences-conseils rend compte de leur contribution spĂ©cifique, indĂ©pendamment du montant des achats qu’elles rĂ©alisent pour le compte de leurs clients, qui peut varier de façon importante, selon les types d’agences ou leur mode d’organisation, selon l’existence ou non d’achat d’espace et selon les pays... La marge brute est la rĂ©fĂ©rence internationale de l’activitĂ© des agences-conseils en communication et permet leur comparaison.

Dans leur modĂšle Ă©conomique actuel, les agences visent 15 % Ă  20 % de rĂ©sultat courant avant impĂŽt par rapport Ă  leur marge brute (soit 2 Ă  3 % de leur chiffre d’affaires global).

Ensemble du chiffre d’affaires (total des factures Ă©mises par l’agence : honoraires, commissions et achats extĂ©rieurs refacturĂ©s aux clients) diminuĂ© de l’ensemble des coĂ»ts d’achats

extérieurs effectués pour le compte des clients.

Annexes-AACC.indd 74-75 5/09/05 11:44:16

Page 77: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

74 75

2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES COÛTS D’UNE AGENCE-CONSEIL La structure des coĂ»ts type d’une agence telle que celle dĂ©crite ci-dessous se caractĂ©rise par la part majoritaire des coĂ»ts salariaux, qui reprĂ©sentent 67,3 % des coĂ»ts totaux, au regard des autres frais (administration, loyer, entretien, formation, etc.).

Tableau B : analyse dĂ©taillĂ©e des coĂ»tsBase : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute annuelle de 12,2 M€

Montant k € % marge brute % coĂ»ts totaux

Coûts salariaux et connexes 6 979 57,2 % 67,3 %

Salaires bruts 4 417 36,2 % 42,6 %

Commerciaux (35 personnes) 1 404 11,5 % 13,5 %

Créatifs (30 ps) 1 269 10,4 % 12,2 %

Planning stratégique - documentation (6 ps) 220 1,8 % 2,1 %

Production (prod TV et print, achat d’art, trafic
) (10 ps) 390 3,2 % 3,8 %

Managers - Administration - Finances et autres (19 ps) 1 135 9,3 % 10,9 %

Charges sociales 2 355 19,3 % 22,7 %

Personnel extérieur et autres 207 1,7 % 2,0 %

Frais de formation, déplacements et autres 369 3,0 % 3,6 %

DĂ©placement 125 1,0 % 1,2 %

« Entertainment » 122 1,0 % 1,2 %

Formation et autres 122 1,0 % 1,2 %

Loyer, charges locatives et entretien 976 8,0 % 9,4 %

Loyer et charges locatives 610 5,0 % 5,9 %

Autres (entretien, eau, électricité, chauffage, réparation
) 366 3,0 % 3,5 %

Inform., tél., reproduction, fourniture, courrier 
 926 7,6 % 8,9 %

Informatique 190 1,6 % 1,8 %

Téléphone et communication (internet
) 185 1,5 % 1,8 %

Reproduction 122 1,0 % 1,2 %

Fourniture 122 1,0 % 1,2 %

Courrier 61 0,5 % 0,6 %

Coursier 61 0,5 % 0,6 %

Autres 185 1,5 % 1,8 %

Coûts commerciaux 750 6,1 % 7,2 %

Promotion 280 2,3 % 2,7 %

New business et prospection 270 2,2 % 2,6 %

Études et recherches 130 1,1 % 1,3 %

Autres 70 0,6 % 0,7 %

Coûts financiers 370 3,0 % 3,5 %

ImpĂŽts 244 2,0 % 2,4 %

Assurances 61 0,5 % 0,6 %

Autres 65 0,5 % 0,6 %

TOTAL 10 370 85,0 % 100,0 %

SOURCE : AACC (2005)

Valeur k€/an DĂ©composition marge brute %

Marge brute 12 200 100,0 %

2 budgets (20 %)

10 budgets (50 %)

8 budgets (30 %)

2 440

6 100

3 660

Total coûts 10 370 85,0 %

RĂ©sultat courant avant impĂŽt 1 830 15,0 %

Tableau A : compte d’exploitation simplifiĂ©Base : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute de 12,2 M€

1. COMPTE D’EXPLOITATION SIMPLIFIÉ (MARGE BRUTE, RÉSULTAT COURANT)Le modĂšle Ă©conomique d’une agence se construit Ă  partir de la notion de marge brute qui permet de mesurer son volume d’activitĂ©. Le chiffre d’affaires des agences-conseils en communication qui comprend des achats de prestations de toute sorte (mĂ©dias, hors-mĂ©dias, production, etc.) pour le compte de leurs clients, ne restitue pas la valeur ajoutĂ©e propre d’une agence. Celle-ci est plus justement mesurĂ©e par la marge brute qui se dĂ©finit comme suit.

La marge brute offre la meilleure base de comparaison du niveau d’activitĂ© des agences-conseils françaises ou Ă©trangĂšres, puisqu’elle ne retient que les Ă©lĂ©ments de la valeur ajoutĂ©e propre Ă  chaque structure. En effet, la marge brute des agences-conseils rend compte de leur contribution spĂ©cifique, indĂ©pendamment du montant des achats qu’elles rĂ©alisent pour le compte de leurs clients, qui peut varier de façon importante, selon les types d’agences ou leur mode d’organisation, selon l’existence ou non d’achat d’espace et selon les pays... La marge brute est la rĂ©fĂ©rence internationale de l’activitĂ© des agences-conseils en communication et permet leur comparaison.

Dans leur modĂšle Ă©conomique actuel, les agences visent 15 % Ă  20 % de rĂ©sultat courant avant impĂŽt par rapport Ă  leur marge brute (soit 2 Ă  3 % de leur chiffre d’affaires global).

Ensemble du chiffre d’affaires (total des factures Ă©mises par l’agence : honoraires, commissions et achats extĂ©rieurs refacturĂ©s aux clients) diminuĂ© de l’ensemble des coĂ»ts d’achats

extérieurs effectués pour le compte des clients.

Annexes-AACC.indd 74-75 5/09/05 11:44:16

Page 78: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

76 77

4. PRINCIPE DE CALCUL DES HONORAIRES Comme le montre le tableau D ci-dessous, le montant global des honoraires, avec les hypothĂšses retenues dans le paragraphe 3 et une marge bĂ©nĂ©ficiaire de 15 % de la marge brute s’obtient en appliquant un coefficient multiplicateur de 2,58 aux coĂ»ts directs totaux liĂ©s au traitement du budget du client.

Tableau D : calcul des honoraires à partir des coûts directs

Coûts directs (frais de personnel, charges sociales incluses et autres charges) 100

Coûts indirects (frais de personnels et charges sociales incluses et autres charges) 120

TOTAL DES COÛTS 220

Marge bénéficiaire (15 % de la marge brute, soit 17,65 % du total des coûts 38,8

TOTAL HONORAIRES FACTURES (Ă©gale la marge brute) 258,8

Coefficient = 258,8/100 2,58SOURCE : AACC[1] LE MÊME CALCUL, ÉTABLI SUR LES COÛTS SALARIAUX HORS CHARGES SOCIALES, DONNE UN COEFFICIENT DE 3,96

3. DÉCOMPOSITION DES COÛTS ENTRE COÛTS DIRECTS ET INDIRECTS Les coĂ»ts directs, essentiellement des coĂ»ts salariaux, sont ceux directement liĂ©s au traitement du budget d’un annonceur.

En consĂ©quence, les coĂ»ts indirects comprennent d’une part les coĂ»ts salariaux non affectĂ©s directement et d’autre part les frais d’exploitation de l’agence.

Les coĂ»ts indirects sont affectĂ©s Ă  chaque annonceur Ă  l’aide d’un coefficient exprimĂ© en fonction des coĂ»ts directs (cf. tableau C). Le rapport des coĂ»ts indirects (dits « overheads ») sur les coĂ»ts directs est en moyenne de l’ordre de 120 %.

Affectation coûts directs Affectation coûts indirects

RÉPARTITION TAUX COÛTS DIRECTS TAUX COÛTS INDIRECTS « OVERHEADS »

% masse salariale % coûts totaux lié au budget : % montant solde à répartir % montant

Dirigeants 9 % 6,1 20 % 1,2 80 % 4,8

Commercial 32 % 21,5 85 % 18,3 15 % 3,2

Création 29 % 19,5 90 % 17,6 10 % 2,0

Admin. et fin. 11 % 7,4 0 % 0,0 100 % 7,4

Secrétariat SG 4 % 2,7 0 % 0,0 100 % 2,7

Production 9 % 6,1 90 % 5,5 10 % 0,6

MĂ©dias 1 % 0,7 80 % 0,5 20 % 0,1

Études/rech./doc. 5 % 3,4 50 % 1,7 50 % 1,7

Masse salariale 100 % 67,3 44,8 22,5

Autres charges 32,7 0,7 32,0

TOTAL 100,0 45,4 54,6

Overheads = 54,6 / 45,4 soit 120 %

SOURCE : AACC (2005)

Tableau C : rĂ©partition type des coĂ»ts directs et indirectsBase : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute de 12.2 M€

Annexes-AACC.indd 76-77 5/09/05 11:44:16

Page 79: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

76 77

4. PRINCIPE DE CALCUL DES HONORAIRES Comme le montre le tableau D ci-dessous, le montant global des honoraires, avec les hypothĂšses retenues dans le paragraphe 3 et une marge bĂ©nĂ©ficiaire de 15 % de la marge brute s’obtient en appliquant un coefficient multiplicateur de 2,58 aux coĂ»ts directs totaux liĂ©s au traitement du budget du client.

Tableau D : calcul des honoraires à partir des coûts directs

Coûts directs (frais de personnel, charges sociales incluses et autres charges) 100

Coûts indirects (frais de personnels et charges sociales incluses et autres charges) 120

TOTAL DES COÛTS 220

Marge bénéficiaire (15 % de la marge brute, soit 17,65 % du total des coûts 38,8

TOTAL HONORAIRES FACTURES (Ă©gale la marge brute) 258,8

Coefficient = 258,8/100 2,58SOURCE : AACC[1] LE MÊME CALCUL, ÉTABLI SUR LES COÛTS SALARIAUX HORS CHARGES SOCIALES, DONNE UN COEFFICIENT DE 3,96

3. DÉCOMPOSITION DES COÛTS ENTRE COÛTS DIRECTS ET INDIRECTS Les coĂ»ts directs, essentiellement des coĂ»ts salariaux, sont ceux directement liĂ©s au traitement du budget d’un annonceur.

En consĂ©quence, les coĂ»ts indirects comprennent d’une part les coĂ»ts salariaux non affectĂ©s directement et d’autre part les frais d’exploitation de l’agence.

Les coĂ»ts indirects sont affectĂ©s Ă  chaque annonceur Ă  l’aide d’un coefficient exprimĂ© en fonction des coĂ»ts directs (cf. tableau C). Le rapport des coĂ»ts indirects (dits « overheads ») sur les coĂ»ts directs est en moyenne de l’ordre de 120 %.

Affectation coûts directs Affectation coûts indirects

RÉPARTITION TAUX COÛTS DIRECTS TAUX COÛTS INDIRECTS « OVERHEADS »

% masse salariale % coûts totaux lié au budget : % montant solde à répartir % montant

Dirigeants 9 % 6,1 20 % 1,2 80 % 4,8

Commercial 32 % 21,5 85 % 18,3 15 % 3,2

Création 29 % 19,5 90 % 17,6 10 % 2,0

Admin. et fin. 11 % 7,4 0 % 0,0 100 % 7,4

Secrétariat SG 4 % 2,7 0 % 0,0 100 % 2,7

Production 9 % 6,1 90 % 5,5 10 % 0,6

MĂ©dias 1 % 0,7 80 % 0,5 20 % 0,1

Études/rech./doc. 5 % 3,4 50 % 1,7 50 % 1,7

Masse salariale 100 % 67,3 44,8 22,5

Autres charges 32,7 0,7 32,0

TOTAL 100,0 45,4 54,6

Overheads = 54,6 / 45,4 soit 120 %

SOURCE : AACC (2005)

Tableau C : rĂ©partition type des coĂ»ts directs et indirectsBase : agence de 100 personnes rĂ©alisant une marge brute de 12.2 M€

Annexes-AACC.indd 76-77 5/09/05 11:44:16

Page 80: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

78 79

SystÚmes de rémunération des agences-conseils (en %) UDA 2001 BALLESTER 2002 BALLESTER 2004

Honoraires seuls 44 43 41

Commission seule 30 24 17

SystĂšmes mixtes honoraires + commission 26 33 42

Total des trois principales méthodes 100 100 100

Rémunération complémentaire variable basée sur les résultats 20 19 24

Base d’interviews 110 450 425

MĂ©thodologies

UDA Questionnaire postal utilisĂ© dans plusieurs pays europĂ©ens, portant uniquement sur la rĂ©munĂ©ration, adaptĂ© pour la France, adressĂ© au correspondant de l’annonceur dĂ©signĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale (110 rĂ©pondants)

Ballester Consulting Environ 450 interviewes tĂ©lĂ©phoniques portant sur l’ensemble des sujets relatifs Ă  la relation annonceurs agences auprĂšs d’annonceurs

UTILISATION DES PRINCIPALES MÉTHODES DE RÉMUNÉRATION EN FRANCE

Appellation Caractéristiques LES PLUS LES MOINS

Commission

BasĂ©e sur le montant des achats nets d’espaces mĂ©dias et

de frais techniques, elle est la plus ancienne des formes de

rĂ©munĂ©ration d’agences ; elle peut comporter des variantes : commissions Ă  taux dĂ©gressifs. Elle

est de moins en moins utilisée.

SimplicitĂ© de mise en Ɠuvre. FlexibilitĂ© et Ă©volutivitĂ© en fonction

de l’importance du budget.

Déconnexion entre travail fourni et rémunération.

RĂ©pond mal aux critĂšres de justification Ă©conomique.

Honoraires forfaitairesApprécie globalement

le travail demandé (forfaits) ou décompte le temps passé par

les Ă©quipes de l’agence. Modes de rĂ©munĂ©ration de plus en plus utilisĂ©s aujourd’hui, partout dans le monde (notamment les

systÚmes à base de temps passé).

Rationnel, mesurable, justifiable Ă©conomiquement, adaptable (surtout si Ă©tabli

sur les temps passés).

Prise en compte insuffisante de la qualitĂ© et de l’efficacitĂ©

de la prestation.

Honoraires aux temps passés

Mixte honoraires + commission

Honoraires (forfaitaires ou aux temps passés) +

une commission Ă  un taux adaptĂ© sur l’ensemble des achats nets.

Tendance dans le monde Ă  une moindre utilisation, car recours croissant aux honoraires et abandon

progressif de la commission.

Combine les avantages de la commission et des honoraires.

Fait Ă©voluer la rĂ©munĂ©ration en fonction de l’importance du budget,

notamment pour les campagnes dĂ©clinĂ©es dans plusieurs supports mĂ©dias et hors-mĂ©dias, ainsi qu’en

cas de publicité internationale.

Prise en compte insuffisante de la justification Ă©conomique

et en partie seulement de la qualitĂ© et de l’efficacitĂ© de la prestation. Part respective de commission

et d’honoraires difficile Ă  dĂ©finir.

Rémunération complémentaire variable (intéressement)

Vient s’ajouter Ă  la rĂ©munĂ©ration de base. ReprĂ©sente en moyenne

10 Ă  20 % de la rĂ©munĂ©ration globale. S’emploie majoritairement

avec les honoraires. Repose sur des critĂšres Ă©tablis en commun.

Ce mode est en fort développement.

LiĂ© directement Ă  la performance et Ă  l’efficacitĂ©, notamment crĂ©ative.

Motivante pour l’agence. Renforce le partenariat entre

l’annonceur et l’agence.

Difficulté à définir les bons critÚres pertinents

et mesurables. Nécessité de faire évoluer ces critÚres réguliÚrement.

TABLEAU COMPARATIF DES PRINCIPAUX SYSTÈMES DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES

Annexes-AACC.indd 78-79 5/09/05 11:44:17

Page 81: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

78 79

SystÚmes de rémunération des agences-conseils (en %) UDA 2001 BALLESTER 2002 BALLESTER 2004

Honoraires seuls 44 43 41

Commission seule 30 24 17

SystĂšmes mixtes honoraires + commission 26 33 42

Total des trois principales méthodes 100 100 100

Rémunération complémentaire variable basée sur les résultats 20 19 24

Base d’interviews 110 450 425

MĂ©thodologies

UDA Questionnaire postal utilisĂ© dans plusieurs pays europĂ©ens, portant uniquement sur la rĂ©munĂ©ration, adaptĂ© pour la France, adressĂ© au correspondant de l’annonceur dĂ©signĂ© par la direction gĂ©nĂ©rale (110 rĂ©pondants)

Ballester Consulting Environ 450 interviewes tĂ©lĂ©phoniques portant sur l’ensemble des sujets relatifs Ă  la relation annonceurs agences auprĂšs d’annonceurs

UTILISATION DES PRINCIPALES MÉTHODES DE RÉMUNÉRATION EN FRANCE

Appellation Caractéristiques LES PLUS LES MOINS

Commission

BasĂ©e sur le montant des achats nets d’espaces mĂ©dias et

de frais techniques, elle est la plus ancienne des formes de

rĂ©munĂ©ration d’agences ; elle peut comporter des variantes : commissions Ă  taux dĂ©gressifs. Elle

est de moins en moins utilisée.

SimplicitĂ© de mise en Ɠuvre. FlexibilitĂ© et Ă©volutivitĂ© en fonction

de l’importance du budget.

Déconnexion entre travail fourni et rémunération.

RĂ©pond mal aux critĂšres de justification Ă©conomique.

Honoraires forfaitairesApprécie globalement

le travail demandé (forfaits) ou décompte le temps passé par

les Ă©quipes de l’agence. Modes de rĂ©munĂ©ration de plus en plus utilisĂ©s aujourd’hui, partout dans le monde (notamment les

systÚmes à base de temps passé).

Rationnel, mesurable, justifiable Ă©conomiquement, adaptable (surtout si Ă©tabli

sur les temps passés).

Prise en compte insuffisante de la qualitĂ© et de l’efficacitĂ©

de la prestation.

Honoraires aux temps passés

Mixte honoraires + commission

Honoraires (forfaitaires ou aux temps passés) +

une commission Ă  un taux adaptĂ© sur l’ensemble des achats nets.

Tendance dans le monde Ă  une moindre utilisation, car recours croissant aux honoraires et abandon

progressif de la commission.

Combine les avantages de la commission et des honoraires.

Fait Ă©voluer la rĂ©munĂ©ration en fonction de l’importance du budget,

notamment pour les campagnes dĂ©clinĂ©es dans plusieurs supports mĂ©dias et hors-mĂ©dias, ainsi qu’en

cas de publicité internationale.

Prise en compte insuffisante de la justification Ă©conomique

et en partie seulement de la qualitĂ© et de l’efficacitĂ© de la prestation. Part respective de commission

et d’honoraires difficile Ă  dĂ©finir.

Rémunération complémentaire variable (intéressement)

Vient s’ajouter Ă  la rĂ©munĂ©ration de base. ReprĂ©sente en moyenne

10 Ă  20 % de la rĂ©munĂ©ration globale. S’emploie majoritairement

avec les honoraires. Repose sur des critĂšres Ă©tablis en commun.

Ce mode est en fort développement.

LiĂ© directement Ă  la performance et Ă  l’efficacitĂ©, notamment crĂ©ative.

Motivante pour l’agence. Renforce le partenariat entre

l’annonceur et l’agence.

Difficulté à définir les bons critÚres pertinents

et mesurables. Nécessité de faire évoluer ces critÚres réguliÚrement.

TABLEAU COMPARATIF DES PRINCIPAUX SYSTÈMES DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES

Annexes-AACC.indd 78-79 5/09/05 11:44:17

Page 82: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

80 81

I - LES CRITÈRES OBJECTIFS MESURABLES LIÉS À LA PERFORMANCE DES CAMPAGNES DE L’ANNONCEUR

A/ LA COMMUNICATION INFLUE DIRECTEMENT SUR LES POINTS SUIVANTS

Optimisation des performances publicitaires

1. gain de taux de notoriĂ©tĂ© de la marque 2. gain de taux de mĂ©morisation et d’impact de la campagne 3. amĂ©lioration des attitudes Ă  l’égard de la marque 4. Ă©volution de l’image de la marque 5. etc.

B/ LA COMMUNICATION EST UN DES ÉLÉMENTS DU MIX QUI PEUT FAIRE ÉVOLUER LES POINTS SUIVANTS, MAIS N’EST PAS LE SEUL

a) Optimisation de l’activitĂ© de l’annonceur

1. accroissement des ventes 2. gain de part de marché 3. gain de profits 4. réduction des coûts marketing ou amélioration de la productivité du budget marketing 5. etc.

b) Optimisation des relations avec les consommateurs

1. évolution de la structure des consommateurs2. développement de consommateurs leaders3. gain de nouveaux consommateurs4. amélioration de la fidélité des consommateurs5. etc.

c) Optimisation des relations avec la distribution

1. amélioration du référencement2. amélioration des scores des vendeurs 3. etc.

II - LES CRITÈRES QUALITATIFS LIÉS À LA PERFORMANCE DE LA COLLABORATION ET AUX RÉSULTATS GLOBAUX

Il s’agit d’une notation qualitative formulĂ©e par l’annonceur dans le cadre d’une procĂ©dure rĂ©guliĂšre d’évaluation de la prestation et de la relation.

Les principaux critĂšres d’évaluation portent sur la qualitĂ© :

1. du conseil stratĂ©gique de l’agence2. de la crĂ©ation3. du suivi commercial4. des services production de l’agence5. des rĂ©sultats globaux de la campagne

CRITÈRES SUSCEPTIBLES DE FONDER UNE RÉMUNÉRATION AUX RÉSULTATS

MĂ©thodes de rĂ©munĂ©ration (frĂ©quence d’utilisation en %)

Pays CommissionHonoraires Mixte commission

+ honoraires Divers IntéressementForfaits Temps passés

France (5) 30 44 26 - 20

Grande-Bretagne (1) 25 69 6 - 40

Allemagne (2) 29 62 9 - 22

Pays-Bas (3) 13 78 9 - 4

Finlande (4) 16 66 18 - 5

États-Unis (6) 10 27 47 8 8 38

Canada (7) 33 59 ND 8 33

Niveau de rĂ©munĂ©ration de l’agence conseil (moyenne gĂ©nĂ©rale en % des achats mĂ©dias nets hors conseil et achats mĂ©dias et hors production)

France (5) 10,2

Grande-Bretagne (1) 9,6

Allemagne (2) 9,6

Finlande (4) 11,7

Pays-Bas (3) 12,0

États-Unis (*) (6) 10,6

Canada (7) 12,5

Sources

1) Paying for Advertising III, ISBA/ARC (2003)

2) AgenturvergutĂŒng. Die Praxis der Werbungtreibenden, OWM/ARC (2002)

3) Paying for Advertising in Europe, ARC/WFA (2001)

4) Paying the Agency, Mainostajien Liitto/ ARC (2000)

5) RĂ©munerer ses agences, UDA/ARC (2001)

6) Agency compensation survey, ANA 2003*

7) ACA (Association des Annonceurs du Canada) (2002 pour les mĂ©thodes et 1998 pour le niveau de rĂ©munĂ©ration) Les donnĂ©es de source 1 Ă  4 sont communiquĂ©es avec l’aimable autorisation de l’Advertising Research Consortium (ARC). Pour plus d’informations, consulter : www.advertising-research.com.

* calcul établi à partir des données toutes agences, publicité et marketing services confondus, inclus la rénumération de la fonction production.

COMPARAISON DES SYSTÈMES ET NIVEAUX DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD

Annexes-AACC.indd 80-81 5/09/05 11:44:17

Page 83: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

80 81

I - LES CRITÈRES OBJECTIFS MESURABLES LIÉS À LA PERFORMANCE DES CAMPAGNES DE L’ANNONCEUR

A/ LA COMMUNICATION INFLUE DIRECTEMENT SUR LES POINTS SUIVANTS

Optimisation des performances publicitaires

1. gain de taux de notoriĂ©tĂ© de la marque 2. gain de taux de mĂ©morisation et d’impact de la campagne 3. amĂ©lioration des attitudes Ă  l’égard de la marque 4. Ă©volution de l’image de la marque 5. etc.

B/ LA COMMUNICATION EST UN DES ÉLÉMENTS DU MIX QUI PEUT FAIRE ÉVOLUER LES POINTS SUIVANTS, MAIS N’EST PAS LE SEUL

a) Optimisation de l’activitĂ© de l’annonceur

1. accroissement des ventes 2. gain de part de marché 3. gain de profits 4. réduction des coûts marketing ou amélioration de la productivité du budget marketing 5. etc.

b) Optimisation des relations avec les consommateurs

1. évolution de la structure des consommateurs2. développement de consommateurs leaders3. gain de nouveaux consommateurs4. amélioration de la fidélité des consommateurs5. etc.

c) Optimisation des relations avec la distribution

1. amélioration du référencement2. amélioration des scores des vendeurs 3. etc.

II - LES CRITÈRES QUALITATIFS LIÉS À LA PERFORMANCE DE LA COLLABORATION ET AUX RÉSULTATS GLOBAUX

Il s’agit d’une notation qualitative formulĂ©e par l’annonceur dans le cadre d’une procĂ©dure rĂ©guliĂšre d’évaluation de la prestation et de la relation.

Les principaux critĂšres d’évaluation portent sur la qualitĂ© :

1. du conseil stratĂ©gique de l’agence2. de la crĂ©ation3. du suivi commercial4. des services production de l’agence5. des rĂ©sultats globaux de la campagne

CRITÈRES SUSCEPTIBLES DE FONDER UNE RÉMUNÉRATION AUX RÉSULTATS

MĂ©thodes de rĂ©munĂ©ration (frĂ©quence d’utilisation en %)

Pays CommissionHonoraires Mixte commission

+ honoraires Divers IntéressementForfaits Temps passés

France (5) 30 44 26 - 20

Grande-Bretagne (1) 25 69 6 - 40

Allemagne (2) 29 62 9 - 22

Pays-Bas (3) 13 78 9 - 4

Finlande (4) 16 66 18 - 5

États-Unis (6) 10 27 47 8 8 38

Canada (7) 33 59 ND 8 33

Niveau de rĂ©munĂ©ration de l’agence conseil (moyenne gĂ©nĂ©rale en % des achats mĂ©dias nets hors conseil et achats mĂ©dias et hors production)

France (5) 10,2

Grande-Bretagne (1) 9,6

Allemagne (2) 9,6

Finlande (4) 11,7

Pays-Bas (3) 12,0

États-Unis (*) (6) 10,6

Canada (7) 12,5

Sources

1) Paying for Advertising III, ISBA/ARC (2003)

2) AgenturvergutĂŒng. Die Praxis der Werbungtreibenden, OWM/ARC (2002)

3) Paying for Advertising in Europe, ARC/WFA (2001)

4) Paying the Agency, Mainostajien Liitto/ ARC (2000)

5) RĂ©munerer ses agences, UDA/ARC (2001)

6) Agency compensation survey, ANA 2003*

7) ACA (Association des Annonceurs du Canada) (2002 pour les mĂ©thodes et 1998 pour le niveau de rĂ©munĂ©ration) Les donnĂ©es de source 1 Ă  4 sont communiquĂ©es avec l’aimable autorisation de l’Advertising Research Consortium (ARC). Pour plus d’informations, consulter : www.advertising-research.com.

* calcul établi à partir des données toutes agences, publicité et marketing services confondus, inclus la rénumération de la fonction production.

COMPARAISON DES SYSTÈMES ET NIVEAUX DE RÉMUNÉRATION DES AGENCES EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD

Annexes-AACC.indd 80-81 5/09/05 11:44:17

Page 84: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

82

❚ La rĂ©munĂ©ration d’une agence-conseil doit ĂȘtre organisĂ©e en fonction de son modĂšle Ă©conomique. Par modĂšle Ă©conomique, il faut entendre les mĂ©canismes Ă  l’aide desquels les agences-conseils tirent un revenu de leur activitĂ© pour financer leur structure, rĂ©munĂ©rer leurs salariĂ©s et leurs propriĂ©taires et dĂ©velopper leur entreprise. Le modĂšle Ă©conomique des agences-conseils a profondĂ©ment Ă©voluĂ© depuis la crĂ©ation de la publicitĂ© moderne.

❚ Pendant une longue pĂ©riode (de la naissance de la publicitĂ© jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle), les agences ont tirĂ© leurs revenus de commissions que leur versaient les mĂ©dias et supports (essentiellement la presse Ă  l’époque), auxquels elles apportaient, en qualitĂ© de courtiers, les contrats d’insertion des annonceurs. Lorsque l’annonceur payait 100 sa page de publicitĂ©, le support percevait 85 et l’agence intermĂ©diaire touchait une commission de 15, versĂ©e par le support.

❚ Au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, les agences de publicitĂ© sont devenues conseils des annonceurs, alors que d’autres intermĂ©diaires, qui allaient devenir les rĂ©gies publicitaires, regroupaient la vente d’espaces de plusieurs supports. Toutefois, le lien ombilical entre agences-conseils et mĂ©dias a subsistĂ© dans quasiment tous les pays, dans la mesure oĂč les tarifs publicitaires de ces derniers incluaient systĂ©matiquement une commission dite d’agence, qui Ă©tait reversĂ©e par l’annonceur Ă  l’agence. Il existait en France une carte accrĂ©ditive distribuĂ©e par la FĂ©dĂ©ration de la presse, qui donnait le droit Ă  un intermĂ©diaire de percevoir ladite commission d’agence.

❚ Dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, avec le dĂ©veloppement des techniques de communication hors-mĂ©dias, des mĂ©tiers d’agences-conseils spĂ©cialisĂ©es se sont dĂ©veloppĂ©s en tirant un revenu d’honoraires dĂ©battus avec leurs clients, ainsi que de marges ou de commissions contractuellement dĂ©finies sur les achats techniques ou de hors-mĂ©dias qu’elles effectuaient pour le compte de leurs clients. Il faudra attendre, en France, les annĂ©es 1960/70 pour que le taux de commission de la publicitĂ© mĂ©dias commence Ă  faire partie d’une libre discussion entre l’annonceur et l’agence. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©, en France, ce qui allait devenir le mĂ©tier d’agence mĂ©dias. La loi Sapin allait couper dĂ©finitivement le lien ombilical avec les mĂ©dias.

❚ Depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 en France, les agences-conseils tirent la quasi-totalitĂ© de leurs revenus de leurs clients annonceurs, pour les activitĂ©s mĂ©dias ou hors-mĂ©dias, sous forme de commissions et surtout d’honoraires Ă©tablis soit sur une base forfaitaire, soit sur la base du temps passĂ© par les Ă©quipes de l’agence, Ă  l’instar de ce qui se passe dans les mĂ©tiers du consulting et de l’audit. Accessoirement, les agences tirent un revenu de marges qu’elles prennent, lorsque c’est prĂ©vu dans leurs contrats, sur certains achats de prestations hors-mĂ©dias, techniques ou artistiques. À l’international il existe une grande disparitĂ© de pratiques selon les pays. Toutefois, dans des pays importants comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, l’existence d’une commission d’agence dans le tarif des mĂ©dias n’influence plus la libre discussion des rĂ©munĂ©rations que l’annonceur verse Ă  son agence.

HISTORIQUE DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DES AGENCES-CONSEILS

Annexes-AACC.indd 82-83 5/09/05 11:44:17

Page 85: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur

82

❚ La rĂ©munĂ©ration d’une agence-conseil doit ĂȘtre organisĂ©e en fonction de son modĂšle Ă©conomique. Par modĂšle Ă©conomique, il faut entendre les mĂ©canismes Ă  l’aide desquels les agences-conseils tirent un revenu de leur activitĂ© pour financer leur structure, rĂ©munĂ©rer leurs salariĂ©s et leurs propriĂ©taires et dĂ©velopper leur entreprise. Le modĂšle Ă©conomique des agences-conseils a profondĂ©ment Ă©voluĂ© depuis la crĂ©ation de la publicitĂ© moderne.

❚ Pendant une longue pĂ©riode (de la naissance de la publicitĂ© jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle), les agences ont tirĂ© leurs revenus de commissions que leur versaient les mĂ©dias et supports (essentiellement la presse Ă  l’époque), auxquels elles apportaient, en qualitĂ© de courtiers, les contrats d’insertion des annonceurs. Lorsque l’annonceur payait 100 sa page de publicitĂ©, le support percevait 85 et l’agence intermĂ©diaire touchait une commission de 15, versĂ©e par le support.

❚ Au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, les agences de publicitĂ© sont devenues conseils des annonceurs, alors que d’autres intermĂ©diaires, qui allaient devenir les rĂ©gies publicitaires, regroupaient la vente d’espaces de plusieurs supports. Toutefois, le lien ombilical entre agences-conseils et mĂ©dias a subsistĂ© dans quasiment tous les pays, dans la mesure oĂč les tarifs publicitaires de ces derniers incluaient systĂ©matiquement une commission dite d’agence, qui Ă©tait reversĂ©e par l’annonceur Ă  l’agence. Il existait en France une carte accrĂ©ditive distribuĂ©e par la FĂ©dĂ©ration de la presse, qui donnait le droit Ă  un intermĂ©diaire de percevoir ladite commission d’agence.

❚ Dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, avec le dĂ©veloppement des techniques de communication hors-mĂ©dias, des mĂ©tiers d’agences-conseils spĂ©cialisĂ©es se sont dĂ©veloppĂ©s en tirant un revenu d’honoraires dĂ©battus avec leurs clients, ainsi que de marges ou de commissions contractuellement dĂ©finies sur les achats techniques ou de hors-mĂ©dias qu’elles effectuaient pour le compte de leurs clients. Il faudra attendre, en France, les annĂ©es 1960/70 pour que le taux de commission de la publicitĂ© mĂ©dias commence Ă  faire partie d’une libre discussion entre l’annonceur et l’agence. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©, en France, ce qui allait devenir le mĂ©tier d’agence mĂ©dias. La loi Sapin allait couper dĂ©finitivement le lien ombilical avec les mĂ©dias.

❚ Depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 en France, les agences-conseils tirent la quasi-totalitĂ© de leurs revenus de leurs clients annonceurs, pour les activitĂ©s mĂ©dias ou hors-mĂ©dias, sous forme de commissions et surtout d’honoraires Ă©tablis soit sur une base forfaitaire, soit sur la base du temps passĂ© par les Ă©quipes de l’agence, Ă  l’instar de ce qui se passe dans les mĂ©tiers du consulting et de l’audit. Accessoirement, les agences tirent un revenu de marges qu’elles prennent, lorsque c’est prĂ©vu dans leurs contrats, sur certains achats de prestations hors-mĂ©dias, techniques ou artistiques. À l’international il existe une grande disparitĂ© de pratiques selon les pays. Toutefois, dans des pays importants comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, l’existence d’une commission d’agence dans le tarif des mĂ©dias n’influence plus la libre discussion des rĂ©munĂ©rations que l’annonceur verse Ă  son agence.

HISTORIQUE DU MODÈLE ÉCONOMIQUE DES AGENCES-CONSEILS

Annexes-AACC.indd 82-83 5/09/05 11:44:17

Page 86: Guide AACC-UDA Relation Agence Annonceur