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ÉDITIONRÉGIONALE

MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

Tél :

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● De jeunes Namurois n’oublieront jamais leur après-midi à Walibi.● Ils se sont retrouvés coincés, la tête en bas, dans l’attraction « Le Vampire ».● Par chance, il n’y a pas eu de blessés graves : les secours sont arrivés à temps.

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5

FAIT D’HIVER

Ils chutentd’un télésiège

5 EPA

ENQUÊTE

Tout savoir sur les ovnisde NaninneDes phénomènes étrangesse produisent près de Namur. Les extraterrestres ont-ils débarqué ? Notre enquête.

9

L’infiltration de l’eau dans les murs de la Citadelle de Namur a provoqué l’effondrement d’un mur. Les victimes sont nombreuses et les dégâts importants.

CITADELLE DE NAMUR

Des murs s’effondrent : douze tués et des blessés

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3

Il ne l’avait plus vue depuis plus de vingt ans. Invité à son anniversaire, il se fait agresser et assomme son anciennecompagne âgée de 80 ans.

TROISIÈME ÂGE

La fête d’anniversairetourne à la bagarre

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JEUX VIDÉO

Fan de GTA, il écrase un piéton

4 ÉdA

Herm

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NAMUR

Le sosie de Poutine agressédans la maison communale

4

AFP

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2 L’INFO DU JOUR MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● Helin INCE

Lundi dernier, entre 23h et mi­nuit, une fumée s’est déga­gée de la maison située rue

du Président, dans le centre­villede Namur.

Intoxication au monoxyde de carbone

M. Yves Evrard, comateux, al­longé sur son divan ne se ren­dait compte de rien. C’est son chien qui a senti une odeur de fumée dans l’annexe de la pro­priété où se situe sa niche.

Le chien, baptisé Max, s’estalors engagé dans l’habitation principale. Il a vu son maître al­longé et endormi avec un nuagede fumée au­dessus de lui.

Il a aboyé pour le réveiller. Maisses efforts étaient vains car M. Y.Evrard, intoxiqué au mo­noxyde de carbone, était donc complètement inconscient.

Vigilant, le chien, qui avaitsuivi une formation de secou­riste, n’a pas hésité à faire preuvede courage et d’habilité.

Il a tiré son maître au sol, carc’était le seul endroit ou celui­cipouvait retrouver un peu d’air frais pour récupérer et retrouverconscience.

Au bout de quelques minutesl’homme a commencé à réagir. Ils’est réveillé en toussant énor­mément. Le chien l’a aidé alors àsortir de l’habitation car cette dernière était envahie par les

flammes.C’est lorsque M. Yves Evrard

s’est retrouvé dans la rue avecson chien, qu’il a vu les servicesde secours arriver.

Apparemment, les ambulances

et les pompiers avaient été aver­tis par le voisinage.

Les voisins étaient sortis dansla rue mais n’osaient pas péné­trer dans la maison en feu. Ils avaient peur de rester dans les

flammes. Encore une fois, on peut dire

qu’un animal de compagnie fi­dèle et courageux a sauvé son maître de la mort.

INCENDIE

Le berger allemand sauve son maîtreSans Max, Yves Evrard ne serait sans doute plus en vie. Ce dernier était inconscient dans l’incendie de sa maison.

Monsieur Evrard en compagnie de son fidèle compagnon Max, qui lui a sauvé la vie.

EdA

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● Théo STEVENS

M ardi, un braqueur s’estfait agresser par le ven­deur de l’armurerie de

Namur ! Le vendeur a ensuite engagé une folle course­pour­suite avec la police. Une agres­sion très particulière qui aura fi­nalement fait un mort et un blessé grave.

Le braqueur agressé

Il devait être environ 14 h 30quand Malik Broux, âgé de 29

ans, a pénétré dans l’armurerie de Namur qui se trouve rue de Fer, non loin de la gare.

Le braqueur, encagoulé, a tiréplusieurs fois avec son fusil, pour être pris au sérieux par le vendeur.

Ce dernier, au sang très chaudet pris d’une grande rage, a em­poigné alors une arme qui se trouvait dans un rayon et a frappé violemment, à coups de crosse, le voleur.

Des policiers, prévenus par des

passants, sont arrivés rapide­ment sur les lieux.

Ils ont alors vu une scène assezétonnante : c’était le vendeurqui était en train de tabasser le braqueur !

Ils décidèrent alors d’arrêter levendeur devenu fou mais aussi le voleur assommé, qui gisaitsur le sol.

Une voiture incontrôlable

Malik Broux, se fit arrêter sansaucun problème dès qu’il eut re­pris connaissance mais l’armu­rier, lui, s’est échappé en pre­nant la voiture qui avait été utilisée quelques minutes plus tôt par le braqueur !

Après cela, une longue course­poursuite s’est engagée de Na­mur à Manage (près de Mons).

La voiture, qui avait déjà évitéquelques barrages de police sur la chaussée, s’est trouvée face à une herse dressée par la police

sur la route N­43, à hauteur de Manage. Après plus de 50 kilo­mètres de course folle…

Les deux pneus avant de la voi­ture ont alors éclaté en passant la herse et le conducteur a perdu le contrôle du véhicule qui est venu s’encastrer dans une maison.

Heureusement, cette follecourse­poursuite de plus de 50 kilomètres n’a fait aucun blessé. Ni sur les routes, ni dans la mai­son qui n’était pas occupée.

Par contre, le conducteur de lavoiture (l’armurier donc) a perdu la vie quand la voiture estvenue se fracasser contre la fa­çade de la maison.

Le braqueur de l’armurerie, lui,est gravement blessé à la tête eta été conduit aux urgences du CHR. Ses jours ne sont pas en danger. Il sera entendu dans les prochains jours pas les enquê­teurs.

DRAME

Le braquage de l’armurerie tourne malBraqué, l’armurier trouvera finalement la mort dans un accident. Un fait divers rocambolesque à Namur.

La voiture a terminé sa course folle dans la façade d’une maison de Manage, près de Mons.

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MARDI 1er SEPTEMBRE 2015 3L’INFO DU JOUR

● M a r i e B U T E N DA B A DA P U

L e 20 février dernier, la fa­mille Bordoux est partieen vacances. Et durant

son absence, un individu ena profité pour s’introduiredans leur appartement et ydérober divers objets.

À leur retour, ils ont remar­qué qu’on avait volé unegrande quantité de nourri­ture. Kitty, le chat des loca­taires de cette maison, auraitaussi disparu le même jour.

Quand ils sont revenus chezeux, la maison était dévas­tée. Ils ont donc appelé la po­lice namuroise.

Le voleur a été rapidementretrouvé. Il se nomme TaoChung, il a 23 ans et est origi­naire de Corée.

Lors de fouilles opéréesdans la maison du Coréen,on a retrouvé les restantsd’un chat cuit, dans une pou­belle.

On ne sait évidemment pasl’identifier. Mais on peutpenser qu’il s’agit bien deKitty.

Tao Chung a été jugé etnous avons pu obtenir sontémoignage. « Dans mon pays,les chats et chiens sont mangéscouramment raconte

M. Chung. Et celui qu’il yavait dans la poubelle était unautre chat que Kitty, un chatque j’avais commandé à unami. »

Pour ce qui est de sa con­damnation pour vol à domi­cile, Tao a écopé d’une lourdeamende mais aussi d’unpeine de 15 jours de prison.

Nous avons également puentrer en contact avec sonavocat.

« Je pense qu’il ne faut pas sefier aux apparences et que c’estun acte de racisme. Il s’agit depréjugés. Nous ne pouvons lemettre en prison parce qu’il amangé du chat ou duchien. Dans d’autres régions dumonde, ces animaux sont de laviande courante. Il n’y aaucune preuve qui prouve quemon client soit le coupable. »

Beaucoup d’Asiatiques vi­vant dans la région de Na­mur ont réagi à propos decette affaire, que ce soit surles réseaux sociaux ou lors demanifestations.

« Car il a été condamné pourun acte qu’il n’a peut­être pascommis » écrit un de ses amissur une page Facebook.

« Souvent, nous accusons lesétrangers alors qu’ils ont déjàdu mal à s’intégrer et ont sou­vent des problèmes financiers »nous raconte un autre sym­pathisant.

Le tribunal devra prochai­nement confirmer la peinede prison prononcée à l’en­contre de M. Tao Chung.

« Je pense que nous devons tousréagir par rapport à ces inno­cents qui ne font rien mais pour­tant, qu’on met en prison. L’af­faire n’est pas encore clôturée etnous pouvons encore agir »nous confie un représentantde Gaïa, qui s’est saisi decette affaire.

INSOLITE

Un chat mangé par un AsiatiqueÀ Namur, lors d’un cambriolage, un chat a été volé dans un appartement. Visiblement, il aurait été mangé par le voleur…

Dans de nombreux pays, les chiens, commes les chats, sont une viande très apprécie.

Web

● Axel GAILLEZ

La Citadelle de Namur, c’est2 000 ans d’histoire. Mais ellesubit aussi l’attaque du temps.

Ainsi, la pluie use particulière­ment les murs depuis des siècles.On a beau rénover certains ouvra­ges, il n’est pas rare de voir des pierres tomber.

Et lundi dernier, à deux heuresdu matin, la catastrophe atten­due depuis des années s’est pro­duite. Une partie des murailles donnant vers la Sambre s’est ef­fondrée. Avec des conséquences graves.

Tout d’abord, des blocs de pierre

ont terminé leur course sur la route et ont bloqué la circulation.

L’une des grosses pierres s’estaussi écrasée sur une habitation située rue Reine Astrid, à proxi­mité du pont de l’Évêché. Une maison qui compte de nombreuxkots. En effet, quinze personnes se trouvaient dans cet immeuble.

Le compteur d’électricité de

cette habitation a explosé et a provoqué un incendie.

Six morts dans l’incendie

Au total, cet incendie aura faitsix morts car un autre bloc de pierre est tombé devant la porteet a empêché les occupants de l’immeuble de s’échapper.

À 3 heures 15, les pompiers sont

enfin arrivés. Mais comme il y avait trop de fumée, ils n’ont pas pu intervenir pour éteindre l’in­cendie.

Ces fumées épaisses, grises ounoires, ont envahi Namur. Il étaittrès difficile de circuler en voi­ture. On n’y voyait rien.

Ces fumées ont donc provoquéde nombreux accidents et caram­

bolages, particulièrement à Sal­zinnes.

Les pompiers ont aussi obligéles gens à évacuer les lieux, car d’autres murs de la Citadelle me­naçaient de s’effondrer.

Après une inspection des murs,les personnes évacuées ont pu re­gagner leurs domiciles. Il n’y avaitplus de danger.

Les ouvriers ont dû détruire lesmaisons brûlées car celles­ci étaient trop fragiles. Non seule­ment il était impossible d’y habi­ter, mais elles menaçaient aussi de s’effondrer.

Hier, vers 10 h du matin, la po­lice a établi un premier bilan offi­ciel des victimes.

Cette catastrophe aura tué 12personnes ! Trois voitures et deuxmaisons sont totalement détrui­tes.

On compte aussi une cinquan­taine de blessés.

Il s’agit à notre connaissance dela plus grande catastrophe surve­nue à Namur ces dernières an­nées.

CITADELLE

Douze personnes tuées dans la catastropheUn mur de la Citadelle de Namur, infiltré par lapluie, s’est effondré sur la ville. Douze personnes ont perdu la vie.

La Citadelle durant la réparation des dégâts.

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4 L’INFO MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● Claire GERKENS

I l était 15 h 30 en ce vendredi 6mars quand un homme estentré dans la maison commu­

nale de Namur et s’est dirigé vers l’accueil.

Là, une secrétaire l’a reçu et lui aindiqué les démarches à suivre pour refaire sa carte d’identité. Mais cet homme a une petite par­ticularité : il est le sosie belge de Vladimir Poutine !

Prise d’otage

Il s’est dirigé alors vers la salled’attente et a patienté, le temps que son numéro soit appelé.

Une dame a alors surgi des bu­reaux et, une kalachnikov à la main, a menacé notre sosie. Ce­lui­ci se nomme en fait «Marc Merchun». Elle prononça alorsquelques mots et indications enukrainien. L’arme pointée sur lefront, l’homme s’est exécuté et s’est dirigé vers la cabine Photo­maton.

Elle le fait entrer en poursui­vant ses cris et hurlements. Sou­dain, plusieurs coups de feu ontété tirés et quatre ou cinqdouilles de la kalachnikov sont étalées sur le sol.

Fuite et course-poursuite

La femme se serait ensuite enfuie

par une porte de sécurité (du côté de l’école Saint­Louis Namur), en­traînant le sosie en otage selon cer­tains témoignages.

« Elle s’est ensuite enfuie par laporte arrière. J’ai d’ailleurs eu très peur pour mes trois enfants qui sontscolarisés à Saint­Louis. » Alertée par les quelques témoins tou­jours sous le choc, la Police de Namur (située à deux pas de la maison communale) s’est préci­pitée sur les lieux et a suivi lapiste de la présumée suspecte.

«Nous avons retrouvé sur leslieux, dès notre arrivée, deux bi­joux, un sac à dos scolaire, une cra­vate et les douilles d’une arme de type kalachnikov. »

C’est ce qu’on peut lire dansune déclaration du commissaireXhoon à la presse.

Alertées par de nombreux pas­

sants, quatre voitures de police ainsi que deux motards, gyro­phares allumés, se sont lancés àla poursuite de la terroriste dans Namur, vers le Grognon (confluent de la Sambre et de laMeuse).

«Nous avons eu dans le virage en­tre la rue de Fer et la rue Bas­de­la­Place un contact visuel avec la pre­neuse d’otage (d’origine russo­ukrainienne) circulant dans une Volkswagen Polo noire de 2004 » explique le commissaire.

« À partir de ce moment, nousavons pu la suivre et nous orienterdans sa direction. »

La Polo noire a poursuivi sonchemin jusqu’au parking du Grognon, où elle s’est immobili­sée. Malgré plusieurs armes bra­quées sur elle, la femme est sor­tie du véhicule et s’est enfuie encourant. Mais elle n’a pu faire que quelques pas, succombant aux balles tirées par les forces del’ordre.

Rétablissement de la circulation et identification

La police scientifique est arri­vée une vingtaine de minutes plus tard et a embarqué le corps,jusqu’à ce moment dépourvu d’identité.

Le commissaire Xhoon ainsi quequatre de ses agents ont fouillé lavoiture de fond en comble, et onttrouvé une carte d’identité du nom de « Anya Petrovski ».

Quant au sosie (Marc Merchun),il a été amené au CHR de Namurafin de passer une série de tests après les nombreux chocs subis dans l’après­midi. Il sera entendu par la Police de Namur dans les prochaines heures afin de livrer sa version des faits.

NAMUR

Le sosie de Poutine menacé à la kalachnikovLe sosie belge du Président russe a été pris en otage. Son agresseur, une Ukrainienne, a été tuée par la police.

Le Président russe de 62 ans ignorait totalement l’existence de son sosie belge.

AFP

Vladimir Poutine, le vrai, est apparu lundi en public, mettant fin à dix jours d’une absence qui a suscité un torrent de rumeurs sur son état de santé ou un coup d’État. Il a ironisé sur ces « ragots » sans lesquels « on s’ennuierait ».

Le chef de l’État russe, 62 ans, est apparu dans un salon du palais Constantin, près de Saint-Pétersbourg, aux côtés de son homologue kirghiz Almazbek Atambaïev.

« On s’ennuierait s’il n’y avait pas de ragots », a déclaré M. Poutine devant la presse.

Cette absence avait provoqué une hystérie de rumeurs. Des médias russes, et certains médias étrangers, avaient tour à tour évoqué, sans présenter le moindre élément tangible, un Poutine victime d’un coup d’État, un Poutine mort ou bien malade, un Poutine père d’un enfant né en Suisse d’une ancienne sportive qui aurait été sa maîtresse ou un Poutine participant à un tournoi de judo en Corée du nord. Poutine est donc bien vivant et ne tient pas du tout à commenter cette affaire de sosie qui est arrivée à Namur.

Poutine se moque des ragots

● Ananda DIOMANDE

H ier, vers 15 h, un jeunehomme de 20 ans, connucomme schizophrène, par

la police a percuté et écrasé unebonne et brave vieille dame.

Cette dernière, appelée Jo­sette, était occupée à traversertranquillement la rue de Fer,face à l’Eldorado, à Namur.

Josette, qui habite Belgrade,était venue dans le centre de

Namur pour faire quelquescourses avec une de ses copi­nes.

Le jeune homme, lui, se trou­vait chez lui, devant son ordi­

nateur, quand il a eu une crisede schizophrénie.

Aux dires de ses voisins, il estsorti de chez lui « comme un dingue » avant d’entrer dans sa

voiture et de la faire démarrer àtoute allure.

Selon des témoins de la scène,il roulait à plus de 70 km/hquand il est entré dans la rue deFer.

Par chance, il a réussi à éviterune camionnette et deuxautres promeneurs avant devenir percuter la brave Josettequi était occupée à traverser lachaussée. Il a ensuite pris lafuite mais a été identifié.

Addiction à GTA

La police de Namur a menéune enquête de voisinage dansl’immeuble à appartements dujeune homme.

« Chaque jour, il passait des heu­res et des heures devant le jeuGTA. On l’entendait jurer etcrier » racontent des voisins.

Quand les policiers ont fouillé

l’appartement et analysé sonPC, ils ont vu qu’il comptaitplusieurs milliers d’heures de jeu sur GTA.

« Je suis Trevor »

Un peu plus tard dans l’après­midi, l’homme a été ar­rêté. Quand la police lui a de­mandé son nom, il a déclaréqu’il s’appelait Trevor, le pré­nom d’un personnage de GTA.

Il a été privé de liberté et ris­que jusqu’à 18 mois de prison,dont deux avec sursis.

Josette est tombée dans lecoma après cet accident. Elle aété conduite au Centre Hospi­talier Régional de Namur parune ambulance des pom­piers. Selon nos dernières in­formations, les jours de cettebrave dame ne seraient plus endanger.

JEUX VIDÉO

Un fan de GTA écrase une vieille dameIl disait qu’il s’appelait Trevor et pensait être un personnage du jeu GTA. Ce schizophrène a renversé une vieille dame avec sa voiture.

Trévor le personnage de ce jeu vidéo violent qui a inspiré ce jeune namurois.

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MARDI 1er SEPTEMBRE 2015 5L’INFO

● B a p t i s te F R I P P I AT

D e jeunes Namurois ontété les principales victi­mes d’un accident qui

s’est produit à Valmeinier,une station de sport d’hiverdes Alpes françaises. Selon lespremières informations, c’estle câble principal du télésiègequi n’avait pas été remplacédepuis quatre ans qui auraitlâché.

L’incident s’est passé ce sa­medi vers 15 h 10. Les secoursse sont déployés très rapide­ment et les premières victi­mes ont été prises en chargeune douzaine de minutesaprès l’accident.

Deux enfants dans le coma

Mais le plus inquiétant con­cerne deux enfants de 13 et 14ans, des Namurois qui étaienten voyage avec des amis. Ilssont dans le coma.

L’état de santé du premier,Pieter P., est même très in­quiétant puisqu’il est entre lavie et la mort selon le direc­teur de l’hôpital. « Les infir­miers se battent pour qu’il puissesortir un jour du coma » a dé­claré le directeur.

Pour Pieter P. , tout a d’abordcommencé par une simplecommotion cérébrale lors duchoc, quand il est tombé de 8mètres de haut.

Pendant le déplacement enhélicoptère jusqu’à l’hôpitalle plus proche, il a perduconscience et a fait une hé­morragie interne. Les chosesse sont vite aggravées.

Pour l’autre victime, Paul W.(14 ans), le constat médicalest un peu moins alarmant. Ilest tombé lui aussi de 8 mè­tres de haut mais par chance,dans la neige. Il a été enseveli,

dans une zone hors­piste. Ilétait donc en manque d’oxy­gène.

Les services de maintenance mis en cause

Les services de maintenancedu domaine skiable avaientdéjà été prévenus plusieursfois que le vieux télésiège de26 ans ainsi que le câble (luiaussi non remplacé depuis 4ans) étaient dangereux.

Certains skieurs se plai­gnaient d’entendre des bruitspeu rassurants dans certains

tronçons du remonte­pente.Les propriétaires prétendentavoir envoyé une équipe surplace l’été dernier pour con­trôler toute la station, maisl’équipe en question avait dûfaire ses bagages plus tôt queprévu à cause du mauvaistemps…

Une enquête sera ouverteprochainement par le tribu­nal en charge de l’affaire.

Quelles conséquences pour les familles ?

La plupart des familles se di­sent très choquées par cet ac­

cident et ne comprennent pascomment cela a pu se passer.Les enfants les moins touchés(ils sont une trentaine de vic­times) sont déjà sortis de l’hô­pital après une visite de con­trôle.

Ils seront rapatriés demainen début de matinée.

Un vol spécial a été proposéaux parents des enfants plusgravement touchés et qui doi­vent rester en clinique jusqu’àce que leur santé s’améliore.

Les parents arriveront dansles prochaines heures à Val­meinier.

FAIT D’HIVER

Des enfants chutent du télésiègeUn accident grave et rare s’est produit ce samedi sur les pentes de Valmeinier (France). Des enfants namurois ont été blessés.

Les Namurois posant quelques minutes avant l’accident.

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● G a b r i e l l e C L A E S

D e jeunes namuroisn’oublieront pas leursortie à Walibi ! Ils sont

restés coincés plus de 20 mi­nutes dans une attraction, latête en bas.

Les faits se sont produitsmercredi dernier. Six adoles­cents (Mathilde, Jean, Da­niel, Karine, Juliette et An­toine), âgés entre 13 et 15ans, avaient décidé de se ren­dre à Walibi.

Ils étaient bien évidemmenttrès excités à l’idée de passerune belle après­midi à Wa­vre, dans ce parc bien connupour son attraction phare : leVampire.

La joyeuse bande a tout

d’abord fait tout le tour duparc. Ils avaient décidé degarder le meilleur pour la finet donc, de se faire le « Vam­pire » en fin de journée, afinde conserver un souvenirinoubliable de cette journée.

Comme cette attraction estrenommée, elle connaît pasmal de succès. Nos jeunes na­murois ont donc dû passer1 h 50 dans la file d’attenteavant de pouvoir accéder au« Vampire ».

La tête en bas

Ils étaient donc fous dejoie… Mais à peine une mi­nute après le départ, l’attrac­tion s’est bloquée en laissantles adolescents la tête en bas.

Ils ont alors été pris de pani­que. D’autant que tout lemonde s’est mis à crier en ap­pelant à l’aide.

Mais après 10 minutes trèsangoissantes, rien ne s’étaitpassé. Les techniciens nesont pas parvenus à remettreen ordre l’attraction. Toutétait toujours bloqué.

Le directeur a alors décidéd’appeler les pompiers au se­

cours. Il était temps. Troispersonnes s’étaient déjà éva­nouies ! Il faut en effet savoirqu’une affluence de sangdans le cerveau peut provo­quer un évanouissement.

Les pompiers sont donc arri­vés rapidement sur les lieuxet ont pu évacuer les jeunesqui étaient bloqués dans le« Vampire. » Ils ont ensuiteaidé les techniciens pour re­mettre en bon état de marchele « Vampire ».

De la chance

Ils ont eu beaucoup dechance car l’ambulance estarrivée rapidement sur leslieux pour embarquer versl’hôpital les enfants plus sé­rieusement blessés. Une mi­nute de plus la tête à l’enversaurait pu avoir des consé­quences très dramatiques se­lon les médecins.

FR AYEUR

Ados coincés dans les griffes du VampireDe jeunes Namurois, qui s’étaient rendus à Walibi, se sont retrouvés coincés dans une attraction, la tête en bas.

L’attraction a été bloquée une dizaine de minutes. Les pompiers ont dû intervenir.

BEL

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6 L’INFO MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● Antoine CHEVAL

À la suite d’une bagarre gé­nérale, déclenchée dansun café de la Place du Mar­

ché aux Légumes (pour des rai­sons qui restent encore nébu­leuses), des jeunes, provenant de la banlieue liégeoise, se sontacharné sur les voitures qui setrouvaient parquées le long dela rue de Fer, à proximité de l’en­droit où la bagarre avait com­mencé.

Ils ont détruit toutes les vitreset ont même réussi à crever les pneus de certaines voitures àl’aide de couteaux.

Course-poursuiteLa police est rapidement arri­

vée sur place. Mais il était bien trop tard. Elle n’a pu que consta­ter l’ampleur des dégâts. Au to­tal, plus de 30 voitures ont étédégradées par la bande.

Deux mineurs ont été arrêtés

mais les vrais meneurs de ces ac­tions ont réussi à prendre la fuitegrâce aux voitures qu’ils avaientgarées au pied de la Citadelle.

Une course­poursuite a alorsdébuté entre les voyous et la po­lice. Mais cette dernière a dû abandonner à hauteur d’Éghezée. Il n’a pas été possiblede retrouver les auteurs de ces faits qui ont donc réussi à semerla police. Ils sont activement re­cherchés et leur signalement a été communiqué à l’ensembledes polices du pays.

Début d’enquête

Le parquet namurois est des­cendu sur les lieux afin de col­lecter un maximum d’informa­tions.

Une enquête a été ouverte etles propriétaires des voitures es­pèrent que celle­ci permettrad’identifier les auteurs au plusvite. En attendant, chacun a priscontact avec son assureur pour voir s’il était possible de se fairerembourser pour les répara­tions.

VANDALISME

30 voitures saccagées en pleine rueDans la nuit de samedi à dimanche, des jeunes, armés de battes de base-ball, se sont attaqué

aux voitures qui étaient

garées rue de Fer.

Voiture garée Rue de Fer et saccagée suite à la bagarre de la Place du Marché aux Légumes.

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● J é rô m e T RO U I L L E T

J eudi un élève s’est ar­rangé avec des amis de saclasse pour reporter uneinterrogation en mathé­

matique. Pour cela, l’élève amis deux bombes, de sa pro­pre confection, dans la classeet ce, durant la récréation de10 h.

Lors de la reprise des cours,le professeur de mathémati­que a remarqué un objetétrange en dessous de sonbureau et au­dessus de laporte de la classe.

L’idée que ces objets étran­ges soient des bombes lui atoute suite sauté à l’esprit.L’enseignante a eu le réflexed’activer l’alarme incendieafin d’évacuer rapidementles élèves de l’école.

École évacuée

Lors de l’évacuation, la di­rectrice de l’établissement acontacté la police et les pom­

piers afin qu’ils viennent sé­curiser le bâtiment.

À leur arrivée, ils ont été enpremier lieu dans la classementionnée par l’ensei­gnante de mathémati­ques. Ils ont récupéré lesbombes artificielles qui heu­reusement n’étaient pas bienréalisées et donc ne ris­quaient pas d’exploser.

L’école a tout de même dûêtre fermée afin que les servi­ces de sécurité inspectent lereste du bâtiement et véri­fient qu’il n’y ait pas d’autresbombes cachées dans desclasses. La police, avec l’aidede la direction, a retrouvé lesélèves incriminés.

En plus d’être renvoyés del’établissement, ils devronteffectuer un séjour de 6 moisen IPPJ.

L’enseignante de mathéma­tique a, quant à elle, pris uncongé indéterminé à causedu choc émotionnel vécuavec cette histoire.

ENSEIGNEMENTAlerte à la bombeà Sainte-Marie Namur

● Merlin MICHALSKI

La surprise a été grande pourGérard Warner, ex­mari dePaulette Binot, lorsqu’il a lu le

carton d’invitation de son an­cienne épouse qu’il n’avait plus vue depuis son divorce en 1990.

Curieux, il a décidé néanmoinsde se rendre à cet anniversaire, dans une jolie maison située à Jambes, dans la rue de Dave, au numéro 28.

Ce mardi à 16 h 30, lorsqu’il afrappé à la porte, Gérard Warner se réjouissait de revoir la famille de son ex­femme.

Malgré les inévitables questionsdu genre « C’est qui, lui ? » poséespar les enfants, tout se passait à merveille…

Jusqu’au moment du repas…

Après quelques verres…

En effet, vers 20 h, au momentdu repas, la situation a dégé­néré. Il est vrai que tout le mondeavait forcé un peu sur l’apéro. La fêtée aussi, évidemment.

Ainsi, en plein repas, Paulette Bi­not a commencé à lancer des bla­

gues insultantes à l’égard de Gé­rard.

À la fin du repas, les enfants, unpeu fatigués, se sont rendus dans un petit salon pour regarder « La reine des Neiges » jusqu’à la fin de

la soirée.« Les enfants étaient fatigués et se

sont endormis pendant le film. Ils n’ont fort heureusement rien vu ni en­tendu de la fin de la soirée », témoi­gne Marie Binot, une des filles de

la vieille dame. Paulette donc con­tinua ses mauvaises plaisanteries tout au long de la soirée, donnantune mauvaise ambiance et une certaine tension à la fête.

« Je n’osais plus rien faire d’autre

que de parler avec mon beau­frère », dit Mathieu Henry, le mari de Ma­rie binot.

La goutte qui fait déborder le vase…

C’est au moment du dessert, à22 h 15, qu’est arrivé le drame. Lavieille dame venait de traiter son ex de « chiffe molle », quand ce­lui­ci s’est levé de table avec un hurlement et s’est précipité sur Paulette.

Son but était de la frapper à latête rapidement pour la faire taire.

Objectif pleinement réussi puis­que Paulette s’écroula dès le pre­mier coup.

« Je n’ai jamais voulu la tuer, monacte a été commis sous le coup de l’énervement », plaide Gérard War­ner.

Peter Debot, un des beaux­fils dela dame, a directement réagi aprèsle premier coup.

Il a pris le plateau des mains deGérard et l’a maîtrisé pendant queMarie appelait la police.

« J’ai fait ce qu’il me semblait être leplus important, c’est­à­dire écarter l’agresseur de sa victime », expliquecelui­ci.

Jugé pour tentative de meurtre

La police de Namur a vite prisl’affaire en mains.

Paulette a été prise en charge parles urgentistes du CHR de Namuret Gérard sera jugé pour tentativede meurtre par le tribunal correc­tionnel de Namur en septembre 2015.

JAMBES

Il assomme son ex de 80 ansAu cours de l’anniversaire d’une vieille dame auquel son ex était invité, la fêtée s’est mise à l’insulter. Sa réaction ? L’assommer.

Cette fête devait être un moment de retrouvailles. Mais la situation a dégénéré.

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MARDI 1er SEPTEMBRE 2015 7L’INFO

● Alexandre MINGEOT

Après avoir fait un plon­geon à la piscine de Salzin­nes, le jeune Jacques, qui

avait des difficultés pour nager, s’est vite retrouvé sans air. Il a perdu la vie dans des circonstan­ces qui devront être éclaircies.

Le petit Jacques, 6 ans, était ar­rivé à la piscine au début d’après­midi. Celui­ci était ins­crit à une sortie spéciale organi­sée avec sa classe de l’école Sain­te­Marie Namur.

Après avoir effectué quelqueslongueurs dans le petit bassin, lesinstitutrices croyaient bon de l’envoyer dans le plus grand bas­sin afin que le jeune garçon puisse effectuer quelques plon­geons.

Malheureusement, le petit afait un « plat ».

Ayant très mal au ventre, Jac­ques a quand même essayé de semaintenir hors de l’eau. Il avaitbeau crier et s’agiter, personne ne s’est aperçu que le petit étaitoccupé à se noyer.

En effet, alors que Jacques ap­pelait à l’aide, le maître­nageur et les institutrices étaient dis­traits par des bêtises d’autres élèves. Et Jacques n’est jamais re­monté.

Les pompiers alertés

À un moment donné, le maî­tre­nageur a vu le petit dansl’eau. Il a alors appelé directe­ment les pompiers.

Ceux­ci sont arrivés rapide­ment à la piscine et ont tout es­sayé pour réanimer le garçon.

Pendant l’intervention, le sau­veteur a décidé de faire évacuer la piscine. Les autres enfants se rendaient compte du drame quiétait en train de se jouer : ils al­laient perdre un de leurs co­pains de classe.

Un procès ?

Les pompiers ne réussissantpas à réanimer le petit Jacques, ils décidèrent de l’emmener au Centre Hospitalier de Namur.

Ses parents, arrivés à la piscine,ont pu accompagner leur en­fant, toujours inconscient, dansl’ambulance.

La piscine fermera ses portespour une durée indéterminée.

Selon nos dernières informa­tions, un procès devrait avoir lieu dans quelques mois.

En effet, la mère de l’enfant estscandalisée.

Elle n’a pas peur de dire que lesseuls responsables sont les insti­tutrices et le maître­nageur qui n’ont pu veiller sur la sécurité de son enfant.

Mais elle accuse aussi le direc­teur de la piscine et la directricede l’école. Le père, quant à lui, dit que la piscine est très mal or­ganisée et qu’il manque cruelle­ment de maîtres­nageurs.

Les parents espèrent que ce pro­cès permettra de déterminer qui est responsable de la mort de leurenfant. Ils espèrent aussi que des mesures seront prises pour qu’untel drame ne se reproduise pas.

DRAME

Un enfant noyé à la piscine de SalzinnesLe petit Jacques ne savait pas très bien nager et s’est noyé après un plongeon dans le grand bassin. Le maître nageur est mis en cause.

Après le plongeon du petit, le maître-nageur distrait n’a rien su faire.

ÉdA

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M. Lambert, vous étiez le maître-nageur qui était de garde lors du drame. Vous sentez-vous coupable ?

Oui, un peu, mais j’avoue quand même qu’être seul à gérer des enfants difficiles qui crient et qui courent dans tous les sens, c’est compliqué. La piscine manque de maîtres-nageurs. C’est sûr que si j’avais eu un collègue, je pense que le petit serait encore en vie.

Qu’est ce qui vous a empêché de le sauver ?

Trois enfants de sa classe faisaient des bêtises à l’autre bout de la piscine. Les institutrices étant occupées, elles ne pouvaient pas leur dire de se calmer. Je suis donc allé le faire moi-même.

Quelles conséquences cela va-t-il engendrer ?

Normalement, une enquête sera menée et la piscine devra fermer pendant un moment. Nous aurons bien évidemment moins de clients surtout si c’est pour apprendre à nager…

« Je me sens un peu responsable »

● Pauline ALLARD

S amedi, la famille Duboisdécide de se rendre au res­taurant. Ils sont donc allés

manger tranquillement au « Roide la cuisine », un restaurantqu’ils connaissent bien.

En recevant leur plat, ilsétaient très mécontents et ont fait la grimace.

Le père a décidé alors de se

plaindre au serveur. Mais ce­lui­ci n’a pas compris ce qui sepassait , « tout est organisé commed’habitude . »

Il va alors en parler directe­

ment au cuisinier qui lui aussi assure qu’il n’a rien à se repro­cher. Il conseille le père de se rendre chez un traiteur car lui, il n’a fait que réchauffer le plat.

Le père est donc allé chez letraiteur à l’improviste.

Il n’était pas le seul! De nom­breux autres clients, scandaliséspar ce qu’ils avaient mangé, setrouvaient aussi chez ce traiteurvisiblement très mal à l’aise.

Dans un premier temps, il leura dit qu’il n’avait rien à se repro­cher.

La réponse inattendue

Cette réponse n’a pas satisfaitdu tout le personnel du restau­rant « Le roi de la cuisine ». Ilstiennent à leur réputation et ont donc décidé d’aller chez ce traiteur pour vérifier eux­mê­mes la qualité de la nourriture fournie.

Ils ont bien vite compris leproblème : ce traiteur rempla­çait la viande de bœuf par de la

viande de chat !Ils ont été très choqués et

écœurés d’avoir fait manger du chat à leurs clients.

Le cuisinier du restaurant cui­sinait donc du chat sans le sa­voir. Dégoûtant.

Fermeture

Cette affaire a laissé des tracesdans les commerces namurois puisque plusieurs restaurants avaient recours à ce traiteur.

Le restaurant « Le roi de la cui­sine » a dû fermer ses portes.

Il a été repris par un nouveaupropriétaire.

Quant au traiteur qui rempla­çait la viande de bœuf par de laviande de chat, il a été con­damné à une peine de prison.

Mais il nie et a fait appel. Af­faire à suivre donc.

SANTÉ

Du chat dans les plats du traiteurSamedi, une famille était au restaurant. Tous ont trouvé leur repas un peu inhabituel. Plus tard, ils ont compris pourquoi…

« Les gens sont choqués d’avoir du chat comme viande. »

ÉdA

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8 L’INFO MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● C h r i s to p h e d e W I L D E D ’ E S TM A E L

H ier matin, un accidents’est produit rue deBruxelles à Namur. Le

conducteur de la voiture, Mi­chel R., 32 ans, domicilié ruede Ninave à Vedrin se ren­dait sur son lieu de travail,dans le centre de Namur.

Soudain, il a aperçu unchien au beau milieu de laroute.

Voulant l’éviter, Michel R. adonné un coup de volant enun mouvement brusque quia complètement projeté lavoiture. En effet, elle aheurté la bordure de la routeet s’est retrouvée sur le trot­toir.

Par chance, il n’y avait pas

de piétons à cet endroit habi­tuellement noir de monde lematin, au moment de la ren­trée des classes.

Par chance aussi, le conduc­teur n’a pas été blessé.

Pour la petite histoire, Mi­

chel R., lorsqu’il est sorti desa voiture, n’a pensé qu’à unechose : voir si le chien allaitbien ! Puis, il a téléphoné à lapolice et au dépanneur Cha­lier, de Namur, qui est venuenlever le véhicule.

Pendant que les secours ar­rivaient, le propriétaire duchien, Marcel V., est venuprésenter ses excuses à Mi­chel R.

Au final et pour conclurecette histoire qui se termine

plutôt bien, la police a dé­cidé que Marcel V. devrarembourser la moitié du prixde la réparation de la voiturede Michel R. Quant au chien,il a eu la frayeur de sa vie.

INSOLITE

Un chien provoque un accidentVoulant éviter un chien, le conducteur est venu heurter la bordure. Sa voiture s’est retrouvée sur le trottoir.

M. Michel R. s’est retrouvé en plein trottoir après avoir voulu éviter un chien.

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Ce n’est pas la première fois qu’un accident se produit à cet endroit.

En effet, le 15 mars 2010, un petit appareil avec quatre parachutistes à son bord explosait dans des conditions qui restent encore bien mystérieuses, cinq ans après le drame.

Ce premier accident avait créé une vive polémique.

On a parlé à l’époque d’interdire aux avions de décoller ou d’atterrir à cet endroit.

Le propriétaire du petit terrain d’aviation a fait appel à cette décision et la justice n’a toujours pas pris de décision.

Avec ce nouvel accident qui a coûté la vie à deux personnes, le débat est relancé. Et la justice devracette fois prendre une décision rapidement, avant un autre accident.

Pas la première fois

● Fanny L E L EU

V ers 19h30, hier soir, la fa­mille Stevens, de Maillen(près de Namur) s’est ren­

due à l’aérodrome pour pren­dre des photos originales du coucher de soleil.

Cette famille possède un petitavion.

Au moment de monter dansl’appareil, le père, qui venait derecevoir son permis de pilote, aoublié de vérifier le réservoirqui, à la base, avait déjà quel­ques défauts…

À seulement 7 mètres d’altitude

Après le décollage, à seule­ment 7 mètres d’altitude, le ré­servoir a soudainement ex­plosé, à cause d’un filélectrique mal branché.

Le zinc a alors pris immédia­tement feu. L’incendie s’est ra­pidement propagé au cockpit.

Le pilote, ne maîtrisant plusl’appareil, a pris peur et aéteint toutes les commandes.

L’avion est tombé alors enchute libre et s’est écrasé dansla forêt située en face de la piste.

Le feu de l’avion s’est propagéaux alentours. Il était très ur­gent d’intervenir.

La mère et la fille sortent de l’appareil

Les parents, âgés de 37 et 43ans, sont gravement brûlés autroisième degré. Le père est

resté coincé dans l’appareilmais la mère et sa fille, âgée de12 ans, ont réussi à s’échapperde l’avion en feu.

La jeune fille, qui souffred’une petite série de brûluresmineures, a réussi à appeler lespompiers. Pendant ce temps, lamère rendait malheureuse­ment l’âme en laissant sa filleseule, son père, coincé dans lecockpit, ayant lui aussi perdula vie dans d’atroces souffran­ces.

Une miraculée

Quelques minutes plus tard,la courageuse jeune fille a alorsaperçu les pompiers et les am­bulances.

Malheureusement, il étaittrop tard pour la pauvre de­moiselle qui avait perdu sesdeux parents dans cet accident.

L’incendie a pu être maîtriséavant qu’il ne se propage auxhabitations voisines.

La jeune orpheline, quant àelle, a été accueillie chez sagrand­mère maternelle où ellerésidera dans les prochainsmois.

CR ASH AÉRIEN

Un enfant de 12 ans unique survivantHier soir, un avion, appartenant à un particulier, a explosé peu après son décollage. Il n’y a qu’uneseule survivante.

L’appareil s’est écrasé quelques secondes après le décollage. Le pilote et son épouse sont morts. Leur fille est une miraculée.

Eda

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Mar

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MARDI 1er SEPTEMBRE 2015 9L’INFO

● E l i s e F O U R N I R E T

L es extraterrestres existent­ils vraiment ? Nous avonsmené notre propre en­

quête.Une vague d’ovnis (des objets

volants non­identifiés) a étésignalée il y a deux ans dans leNamurois, particulièrementprès de Naninne.

On a ainsi pu recueillir denombreux témoignages.

En général, les témoins dé­clarent avoir observé uneforme triangulaire aux anglesarrondis. Chaque fois, ils di­sent avoir aperçu un éclairageidentique, avec trois phares.

D’autres témoignages rela­tent plutôt des objets nonidentifiés qui ressembleraientà des avions militaires.

Le dernier à avoir vu un ovniest Jacki, un fermier qui ha­bite du côté de Naninne.C’était ce mardi. Il nous con­fie ne jamais avoir vu unechose pareille.

« Au début, je prenais tout à lé­gère… Mais ensuite, j’ai eu trèspeur de toutes ces choses bizarresauxquelles je ne pouvais pas ap­porter de réponse. »

Il nous parle de sa premièredécouverte étrange.

« Je faisais mes récoltes de blédans des champs près de maferme quand j’ai aperçu une lu­mière au beau milieu du ciel ra­conte le fermier. Ensuite, unedeuxième à côté et après une troi­sième. Ces trois lumières for­maient un triangle, je croyais rê­ver. Mais non, c’était bien réel. »

Il poursuit…« Le lendemain matin, comme

tous les matins, je me suis levévers 4 h 30. Et puis, vers 5 h 30,

je suis parti pour nourrir mesanimaux. Je me suis ainsi dirigévers les écuries, là où se trouventles chevaux. J’ai dû donc passerpar les prairies et mon champ deblé.

Je me suis alors aperçu que plu­sieurs épis étaient écrasés au sol.

Dans un premier temps, j’aipensé que des jeunes étaient ve­nus s’amuser à les piétiner. Puis,en y regardant de plus près, je mesuis rendu compte que ces piéti­

nements formaient des dessinsassez troublants. Je n’ai fait at­tention que quand j’ai remarquéque cela faisait des dessins trèstroublants. »

Naturels ou surnaturels ?

Des photos de ces phénomè­nes ont été prises. On peut yvoir un cercle avec plusieurspetits dessins à l’intérieur,comme des formes géométri­ques. Un peu comme des peti­tes planètes qui se rejoignent.

Certains croient reconnaîtredans ces cercles des influen­ces mayas, d’autres des repré­sentations du système solaire,d’autres encore y lisent desmessages symboliques.

Mais encore une question sepose : ces traces sont­ellesémises par des humains oupar des extraterrestres ?

Un témoin révèle mêmeavoir vu une sorte de tube delumière qui serait descendu etaurait tracé ses dessins tou­jours inexplicables.

Certains disent même queles dessins pourraient dési­gner la planète de ces indivi­dus ou un message à faire pas­ser.

MYSTÈRE

Des ovnis dans le ciel de Nannine ?Des phénomènes étranges se déroulent autour de Namur. Les extraterrestres ont-ils débarqué ? Notre reportage.

Photo prise par des témoins qui auraient vécu les mêmes phénomènes que Jacki.

REP

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ERS

● El ian RARY

La nuit de vendredi à samedi, à2 h 30, trois jeunes filles sor­taient du Night­Club situé

face à la gare de Namur.Un homme, visiblement, les at­

tendait. Mais les jeunes filles l’ont ignoré et ont continué leur chemin en papotant, comme si de rien n’était.

L’une d’entre elles s’est ensuiteretournée. Elle a vu l’homme et aprévenu ses amies de courir.

Elles ont ainsi toutes couru jus­qu’à un hangar et y sont entrées.

Un dangereux assassin

L’homme, qui était en fait undangereux assassin, a essayé d’ouvrir la porte du hangar, que les trois filles avaient bloquée.

L’assassin a néanmoins réussi àouvrir la porte. Il est entré et a at­trapé une des filles par sa robe, cequi l’a fait tomber.

Il a ensuite poursuivi les deux

autres filles. L’inconnu a d’ailleurs attrapé la main de la deuxième en la forçant à se re­tourner.

L’homme a ait alors tombercette fille sur le sol et l’a poignar­

dée dans le dos et dans la cuisse.La troisième victime s’est ca­

chée derrière le tas de palettes empilées à l’arrière du hangar.

L’adolescente a pu observer l’as­sassin à travers un trou.

Elle a ainsi vu que l’homme en­cagoulé était à sa recherche…

Pas de chance pour elle : lorsd’un mouvement de son pied, elle a fait tomber une bûche et l’assassin a deviné sa présence

derrière les palettes.Effrayée, elle s’est mise à pleu­

rer. Mais, elle a essayé, dans une dernière tentative, de prendre la fuite. Pas de chance, elle s’est faiteattraper, comme ses deux copi­nes et recevra un coup de cou­teau dans le ventre.

Vers 4 heures du matin, unefemme qui passait près du han­gar a remarqué des traces de sanget a appellé les secours.

La police est intervenue très ra­pidement et a mèné une pre­mière enquête.

Elle a trouvé rapidement lestrois corps blessés des jeunes filles qui ont été amenées à l’hô­pital.

Le mobile de ces agressions estassez flou. Elles n’ont pas été vio­lées ni volées.

L’agresseur a simplement prissoin de leur voler leur carte d’identité.

Durant son transfert vers l’hôpi­tal, une des jeunes filles, moins souffrante que les autres, a pu ra­conter les faits à la police.

Son témoignage sera précieuxpour retrouver rapidement l’agresseur, un homme complète­ment déséquilibré et dangereux.

La police va diffuser un portrait­robot. Par contre, il sera difficile de retrouver des empreintes de l’agresseur car ce dernier portait des gants.

JEUNESSE

Agressées à la sortie d’une boîte de nuitTrois jeunes filles ont été suivies par un individu étrange à la sortie d’une boîte de nuit. Elles ont été agressées dans un hangar.

Les jeunes filles ne se doutaient pas de la fin de soirée qui les attendait.

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10 L’INFO MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● Victoria CHAUMONT

N’ayant pas trouvé de placepour sa grand­mère dansune maison de repos, un

homme de 30 ans a utilisé les grands moyens pour en libérer une.

En effet, il aurait empoisonnéune des retraitées !

Syndrome de la Tourette

Sa grand­mère est atteinte dusyndrome « de la Tourette ». Il s’agit d’une maladie mentale qui se traduit par des tics et des grima­ces incontrôlées.

Il était donc très difficile de luitrouver une place dans une mai­son de repos spécialisée.

Dimanche dernier, Madame EléaWinnas a été retrouvée morte dans la chambre d’une maison deretraite namuroise très réputée.

C’est une des infirmières qui adécouvert le corps de la vieille dame de 83 ans.

Elle a dans un premier tempspensé que le décès de la dame étaitdû à son grand âge.

Mais en se penchant près de cel­le­ci pour contrôler son pouls, elle a trouvé un morceau de chocolat suspect qui avait été croqué à une

extrémité.Elle a donc appelé la famille de

Madame Winnas en lui expli­quant son intuition. Elle pensait que son décès n’était pas naturel. La famille est donc venue sur place et a décidé de prévenir la po­

lice.

Empoisonnée à la méthadone

Le corps de la vieille dame a doncété pris en charge par des expertspour une autopsie.

Après plus de cinq heures de di­

verses analyses, les spécialistes ont pu affirmer que ce décès étaitdû à un empoisonnement à la mé­thadone.

Une enquête a été ouverte et lecriminel identifié. Il avait laissé ses empreintes digitales sur le morceau de chocolat.

Le criminel est un horrible jeunehomme de 30 ans, appelé EdwardWantto. Il était à la recherche d’une place dans une maison de retraite pour sa grand­mère qui souffrait du syndrome de la Tou­rette.

Elle devait à tout prix être priseen charge rapidement par des spé­cialistes.

Edward Wantto harcelait mécham­ment depuis plusieurs mois déjà la direction de la maison de repos pour obtenir une place.

Et depuis plusieurs jours, il ve­nait rendre visite à Madame Win­nas en lui apportant des choco­lats.

La grand­mère de M. EdwardWantto a finalement obtenu une place dans une maison de repos, mais pas dans celle qu’il convoi­tait.

Le petit­fils a été placé en déten­tion préventive dans l’attente de son passage devant une cour d’as­sises.

On s’attend à une peine lourdepour meurtre avec préméditation.

TROISIÈME ÂGE

Il tue pour sa grand-mèreIl a empoisonné une patiente d’une maison de repos afin de libérer une place pour sa grand-mère qui souffrait d’une grave maladie.

Trouver une place dans une maison de repos et de soins est de plus en plus difficile.

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FP

● Noéline ZSCHAU

Lundi dernier, à Sovimont(commune de Floreffe) s’estproduit un vol d’argent inso­

lite : celui de collecte de la messe !Selon notre enquête, il semble que ce soit le pasteur lui­même qui était le voleur.

En effet, plusieurs éléments lais­sent penser que ce soit le pasteurde ce petit village de Sovimont qui détournait l’argent de la col­lecte.

Lucille Nottet, une jeune femmequi travaille à la commune et quis’occupe des comptes de ce tem­ple, a remarqué que l’argent de lacollecte, logiquement destiné à améliorer l’école du petit village, n’était plus versé sur le compte enbanque habituel.

Elle a alors demandé à ses collè­gues de la banque de vérifier les

différents mouvements réalisés sur ce compte.

On s’est alors rendu comptequ’aucune somme n’avait été ver­sée depuis plus d’un mois.

Par contre, on s’est aussi aperçuque de l’argent versé arrivait sur un compte qui avait pour nom « Vacances à Tahiti ».

Lucille Nottet est ensuite alléeprévenir la police qui s’est immé­diatement rendue chez le pasteur.

Une surprise de taille attendaitla police. L’accusé avait pris la fuite et n’était pas à son domicile.

Ils ont finalement retrouvé lepasteur avec ses bagages à l’aéro­port. Il attendait son avion avec impatience.

Le pasteur a été rapidement en­tendu par un juge d’instruction.

Il a tout d’abord dû rendre la to­talité des sommes volées.

Il a aussi présenté ses excuses àtous les fidèles du temple et aux habitants du village.

Il devra prochainement aller enprison pour une durée de douze mois. Il ne pourra plus jamais exercer ce métier de pasteur.

Durant son absence, il sera rem­placé par autre pasteur, bien plusjeune. En espérant qu’il ne soit pas lui aussi un voleur…

RELIGION

Le pasteur était un voleurLe pasteur de Sovimont détournait l’argent des collectes pour s’offrir de belles vacances à Tahiti. Il a été arrêté et emprisonné.

● Zélia GERARD

Durant le mois de janvier, unado âgé de 16 ans a été re­cueilli à Liège par Jean­

Claude, un SDF.Thomas avait disparu depuis

plusieurs semaines.En effet, souffrant d’une situa­

tion familiale difficile, l’ado avaitquitté le domicile le 3 janvier der­nier. Ce jour­là, près de la gare deLiège, Thomas cherchait un abri pour la nuit.

Un SDF aimable lui a alors pro­posé de partager son abri.

Au fil des jours des liens d’ami­tié se sont tissés entre le SDF et lejeune.

Ses talents de batteur

Mais tout n’a pas toujours étérose. Il y a eu aussi des jours diffi­ciles, où il n’y avait rien pour

manger. Rien pour se réchauffer. Le jeune namurois a ainsi pu se rendre compte qu’il pouvait fairequelque chose pour le SDF.

En effet, grâce à ses talents debatteur, Thomas a joué sa musi­que sur des tonneaux. Cela leur amême permis de gagner assez d’argent pour manger pendant plusieurs jours.

Après de longues discussions, leSDF a permis à Thomas de pren­dre conscience de la chance qu’ilavait.

Finalement, Thomas a appeléson père et ils ont discuté pen­dant un long moment.

Finalement, Thomas a expliquéà ses parents où il se trouvait pour que ceux­ci viennent le re­

chercher.Avant de retourner dans sa mai­

son, Thomas a remercié vive­ment Jean­Claude, le SDF, pour sagénérosité et son amabilité.

Pour la vie

Après son retour à la maison,Thomas a demandé à ses parentsd’ouvrir un compte en banque pour Jean­Claude.

Suite à plusieurs rencontres, ilsont même réussi à le convaincre d’entrer dans une maison de re­pos de Liège où il a été soigné et pris en main.

Depuis, Thomas lui rend visitechaque week­end.

Jamais il n’oubliera les liensd’amitié tissés entre lui et le SDF.

SOLIDARITÉ

Un jeune en fugue recueilli par un SDFUn Namurois de 16 ans, qui avait disparu ces dernières semaines, a été recueilli par un SDF au grand cœur.

Le jeune namurois et le SDF de Liège sont désormais « potes » pour la vie.

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MARDI 1er SEPTEMBRE 2015 11L’INFO

Jean-Jacques Dubernet était au match. Il est un fidèle supporter de Namur et se trouvait dans la tribune qui s’est effondrée.

Par chance, il n’a pas été blessé.

Son témoignage permet de comprendre qu’il s’agit bien

d’un acte criminel.

« J’étais au match avec mon fils. L’ambiance était tendue puisque Namur menait 9-0 à la mi-temps.

En revenant de la buvette, j’ai vu un supporter de Rhisnes avec des outils (scie, foreuse, etc). Après nous être

assis, l’URN ouvrait tout de suite les hostilités et marquait un dixième but.

C’est au moment où les joueurs fêtaient leur but que le toit du stade s’est effondré. Heureusement, nous étions à côté de l’endroit où le gradin s’est écroulé. »

« Je l’ai vu avec une scie et une foreuse »

● François PERROT

L e match se déroulait pour­tant sans acte de violence.Par malheur, Rhisnes encais­

sait sur chaque action et étaitinefficace devant le but à l’in­verse de l’UR Namur.

Les supporters de Rhisnescommençaient à s’énerver et l’ambiance s’est tendue.

À la pause, l’UR Namur me­nait 9­0 face à Rhisnes, qui étaitcomplètement dépité.

Lorsque les supporters sont re­venus dans le stade, les joueursétaient déjà sur le terrain pour lancer la seconde mi­temps.

Seulement trois minutes aprèsla reprise, l’UR Namur mar­quait déjà son dixième but. Lesjoueurs fêtaient leur but devantla tribune de leurs supportersquand le drame s’est déroulé.

Le toit de la tribune s’estécroulé sur les joueurs et lesspectateurs.

Arrivée des pompiers

Les pompiers sont arrivés

quelques minutes après sur les lieux. Ils ont remarqué, après plusieurs heures de déblayage, que le toit avait été saboté ! Mal­heureusement pour Namur, unde ses joueurs est décédé sous les décombres des gradins.

Après quelques heures de re­cherche, les pompiers ont dé­couvert 10 autres personnes quiavaient succombé sous les dé­bris.

Aux dix morts viennents’ajouter trois blessés graves et 63 autres supporters plus légè­rement blessés.

Stade détruit

Le stade a été totalement dé­truit. La ville de Namur va de­voir investir de l’argent pour lereconstruire.

Les pompiers ont aussi décou­vert que l’acte avait été provo­qué par un Rhisnois.

Ce pauvre spectateur ne sup­portait pas que Rhisnes soit la­miné. Il a été arrêté et inculpé pour homicide volontaire.

FOOTBALL

La tribune de l’UR Namur s’effondreDimanche, lors du match UR Namur – Rhisnes, la tribune s’est écroulée sur les supporters et les joueurs à la 48e minute de jeu. Il y a plusieurs morts.

Les supporters fêtaient déjàla victoire avant que la tribune ne s’effondre.

ÉdA

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Mar

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● Amina VISAYEVA

Lundi dernier, aux alentours de3 h 40 du matin, un SDF a étéattaqué par cinq jeunes à la

gare de Namur.Dans cette bande se trouvaient

trois garçons et deux filles. Tous sont âgés entre 16 à 20 ans.

La bande était sortie pour se ren­dre à une soirée.

L’agression s’est produite sur lechemin de retour.

Alors qu’ils s’apprêtaient à rentrerchez eux, l’un du groupe aurait eul’idée folle d’agresser le SDF pour « s’amuser ».

Cette idée n’aurait pas tout desuite enchanté les deux filles. Mais elles se sont bien vite prises au jeuau jeu en filmant la scène avec leurtéléphone.

Arme blanche

Alors que les trois malfaiteursétaient en train d’attaquer le pau­

vre homme, une femme est passéenon loin de là.

À la vue de l’agression, la bravefemme n’a pas hésité à intervenir,avant de courir vers le poste de po­lice le plus proche.

Les cinq adolescents ont tout demême eu le temps de donner de violents coups de pied et poings àla victime et n’ont pas hésité à sor­tir un couteau.

Malheureusement, la police estarrivée trop tard. Les trois jeunes ont malencontreusement touché le SDF à la colonne vertébrale.

Il a fait un malaise sur le coup.

Course-poursuite

À l’arrivée de la police, les jeunesont pris la fuite. Ils ont cependantété rattrapés par les agents. Ils ontété présentés devant le juge de la Jeunesse.

Ils nient tous les faits. Mais descaméras de surveillance ont filméla scène. PAr ailleurs, elles avaientaussi filmé la scène avec leur GSM...

Le SDF a été très rapidementtransporté aux urgences de l’hôpi­tal. On y a constaté que la colonneétait atteinte par la lame de cou­teau. Les filles qui ont filmé la scène devront prester 20 heures detravaux généraux.

Les trois garçons, majeurs, ironteux en prison.

DÉLINQUANCEDe jeunes ados attaquent un SDFUn SDF a été attaqué par un groupe de jeunes à l’aide d’une arme blanche. L’homme s’en sort avec les deux jambes paralysées..

● Zacharie BONJEAN

C ette agression d’un parentcontre le directeur de l’écoleSaint­Louis, à Namur, s’est

passée hier dans les alentours de 16 h et dans la plus grande discré­tion. La réaction de ces parents ausang chaud serait due à un acte que leur fils aurait commis pen­dant les cours, mais dont ils ne croyaient pas un mot.

Un élève brillant

Arthur B. est un élève brillant de4e secondaire, qui n’a jusqu’ici aucun problème à l’école. Pour­tant, ce mercredi à 11 h, Arthur B.a piqué une crise de colère et a agressé son professeur de science visiblement antipathique et son camarade de classe en leur lançantà tous les deux une chaise, nous raconte un élève témoin des faits.L’éducateur, mis au courant tout

de suite, est arrivé quelques minu­tes après et a constaté que des chaises avaient été lancées et que le professeur était touché à la mâ­choire. Il a emmèné alors immé­diatement Arthur B. chez le direc­teur.

L’éducateur nous a expliqué que,une fois arrivé chez le directeur, Arthur a expliqué son geste car son professeur et son camarade semoquaient de son physique de­puis le début de l’année. « J’avais beau leur dire d’arrêter, ils n’en avaient rien à faire. »

Le directeur a pris ensuite la pa­role et lui a dit qu’il pourrait être renvoyé définitivement de Saint­Louis suite à son comportement.

Mais qu’il fallait réfléchir encore

à la sanction à prendre.En attendant, les parents avaient

été prévenus et ces derniers étaient incrédules. Pour eux, leur fils était incapable d’avoir un tel comportement. Ils ont donc de­mandé une rencontre avec le di­recteur. Le rendez­vous a été fixé à16 h, après les cours.

Les parents entrent en scène

Les parents se sont donc rendusà 16 h à Saint­Louis pour rencon­trer le directeur. Le concierge les avus entrer dans son bureau avec l’éducateur.

L’éducateur a dû néanmoinss’absenter quelques minutes plus tard pour un autre problème.

Vers 16 h 45, les parents sont res­sortis de leur entretien chez le di­recteur. C’est à 17 h 30 que le con­cierge a commencé à s’inquiéter de ne pas encore avoir vu le pau­vre directeur sortir de son bureau. Il s’est empressé donc de s’y ren­dre. C’est alors qu’il a découvert ledirecteur couché sur le sol, souf­frant atrocement. En effet, il était blessé au ventre et à la joue.

Les pompiers sont arrivés deuxminutes après sur les lieux, pour prendre le directeur en charge.

La police a entendu les parents,qui ont avoué l’agression. Ils se­ront prochainement jugés.

ENSEIGNEMENT

Le directeur de Saint-Louis agresséCe mercredi, les parents d’un élève de Saint-Louis à Namur ont attaqué le directeur de l’école, car ils n’étaient pas d’accord avec lui.

Des parents furieux ont attaqué le directeur de l’institut Saint-Louis de Namur.

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12 L’INFO MARDI 1er SEPTEMBRE 2015

● Nat ha na ë l JACQM I N

L e journal que vous tenezentre les mains n’est pasun journal comme les

autres. Il est même assez uni­que dans son genre. C’est lejournal des fausses nouvellespuisque tous les faits qui ysont présentés ne se sont en

fait jamais produits. Les élèves de seconde de Julie

Bazelaire et Rebecca Devilleont réalisé ce journal dans lecadre des cours de français. Dans trois mois, lors de leurévaluation pour le CE1D, ils

seront amenés à rédiger un ar­ticle. Alors, pourquoi ne pass’y préparer pour du vrai ?

Leur titulaire, Julie Bazelairea donc pris contact avec lejournal L’Avenir afin de visi­ter les locaux et poser desquestions à des journalistessur les ficelles du métier.

Mais ce qui ne devait êtrequ’une simple visite s’est, aufil des rencontres et des affini­tés, transformé en réalisationdu vrai faux journal que voici.

La règle des « 5 W + 1 »

Bien avant de commencer àrédiger leurs articles, les élè­ves ont tout d’abord décou­vert, par la théorie, le stylenarratif : comment rapporterun événement de la vie cou­rante en donnant l’illusion aulecteur de participer à l’ac­tion.

Pour ne rien oublier dansleur récit, ils ont ainsi appli­qué la règle de base des jour­nalistes, celle des « 5 W , + 1 »,qui fera pâlir les fervents dé­fenseurs de la langue fran­çaise. N’empêche, elle consti­t u e u n m o y e nmnémotechnique (ou check­list !) pour traiter le minimumd’une information. Car unefois répondu aux questionswho (qui), what (quoi), when

(quand), where (où), why(pourquoi) et souvent how(comment), on est sûr d’avoirdégagé le message essentiel dusujet ou du moins de ne rienoublier d’essentiel.

Aïe, la conjugaison…

Une fois la théorie comprise,restait évidemment le plusdifficile : écrire. Mais aussi etavant tout trouver son sujeten imaginant les situations lesplus scabreuses, les plus im­probables et rocambolesques.

C’est ainsi qu’un chat s’est re­trouvé dans un plat d’un res­taurant asiatique ou qu’un so­sie de Poutine a été pris pourcible lors d’une visite à l’admi­nistration communale de Na­mur. Car l’imagination nemanque pas chez ces élèves deseconde.

Ensuite, ce travail ne s’estévidemment par fait sans desallers­retours entre le prof,l’élève et le journaliste pourdifférentes corrections.

Le plus difficile pour euxétant de situer les faits dansl’espace et dans le temps (uti­lisation du passé composé, del’imparfait et de la voix pas­sive). Mais le résultat est toutà fait probant et encourageantcomme vous aurez pu en ju­ger. ■

ENSEIGNEMENT

La plus jeune rédaction de Belgique

Comment rédiger un bon papier ? Comment interpeller avec un bon titre ? Comment rendre le texte vivant, dynamique ? Ce journal est le cahier d’exercices d’élèves de Sainte-Marie, à Namur.

Contrairement aux « vrais » journalistes, les élèves de JulieBazelaire et Rebecca Deville ont inventé des faits divers plutôt que de les relater.

Eda

Ce journal a été réalisé par une des rédactions les plus jeunes de Belgique. Ils ont tous entre 13 et 15 ans. Ils ont découvert le métier de journaliste et certains d’entre eux comptent bien en faire leur profession. Pauline AllardZacharie BonjeanMarie ButendaVictoria Chaumont Antoine ChevalGabrielle ClaesChristophe de Wilde D’estmaelAnanda DiomandeElise FourniretBaptiste FrippiatAxel GaillezZelia GerardClaire GerkensHelin InceFanny LeleuMerlin MichalskiAlexandre MingeotFrancois PerrotElian RaryThéo StevensJerôme TrouilletAmina VisayevaNoéline Zschau

La plus jeune des rédactions

É crire un journal avec des jeu­nes de 14­15 ans, en quelquesheures de cours, est un fa­

meux défi. Mener pareil projet avec des élèves sourds n’est passpécialement plus compli­qué. Du moins à l’institut Sainte­Marie de Namur où l’intégrationd’enfants malentendants dans l’apprentissage ou dans les pro­jets pédagogiques est intégréedepuis plus de 15 ans.

Julie Bazelaire, prof de français­religion, travaille en tandemavec Rebecca Deville qui donne

le même cours mais en langue des signes. Attention. Il ne s’agitpas d’interprétariat. Il s’agit de deux cours de français simul­tané, car un enfant sourd ap­prend différemment.

Un projet qui tend à assurer auxenfants sourds et malentendantsune intégration dans l’école sem­blable à celle qui sera la leur dansla société : une minorité sourdedans une majorité entendanteoù chacune des deux parties estreconnue par l’autre dans ses dif­férences et ses similitudes. ■

Imaginé en langue des signes


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