Projet d’extension de
La Faye
Commune de La Faye
Département : Charente (16)
Octobre 2019
Réponse à la
demande de
compléments
SOMMAIRE
1. REPONSES AU RELEVE DES INSUFFISANCES
1.1. Au titre du Code de l’Environnement 1.2. Au titre du Paysage
2. REPONSE AU RELEVE DES OBSERVATIONS
3. TABLEAU DE SUIVI DES MODIFICATIONS APPORTEES
REPONSES AU RELEVE DES INSUFFISANCES
1.1. Au titre du Code de l’Environnement
Etat initial et enjeux
L'Odontite de Jaubert est identifiée par le bureau d’études comme potentiellement présente (site de l'OBV) mais non relevée lors des inventaires. Néanmoins, cette plante fleurissant tardivement et aucun relevé floristique n'ayant été réalisé à la période adéquate (début d'automne), l'absence de cette plante ne peut être attestée. Le pétitionnaire doit apporter la preuve de l'absence de cette plante protégée, ou à défaut, démontrer que le chantier et les travaux connexes évitent tout impact sur son habitat potentiel, sur la base d'une carte de localisation de cet habitat et d'un argumentaire approfondi. Réponse du porteur de projet : Un passage supplémentaire a été réalisé le 09/09/2019 afin de vérifier l’absence d’espèce patrimoniale tardive, en particulier celle de l’Odontite de Jaubert. Ce passage a permis de confirmer l’absence de cette plante sur le site, en particulier au niveau de la zone d’implantation des éoliennes de la Faye 2. Les enregistrements en altitude se sont déroulés du 18 avril 2018 au 30 novembre 2018, mais ont présenté des dysfonctionnements de juin à mi-juillet (p.536). Le mois de mars aurait par ailleurs dû faire l'objet de prospections d’après les préconisations d’Eurobats. De plus, seulement huit prospections ont été réalisées du 8 avril au 8 octobre (p.140 du volet faune-flore), alors que les boisements de la ZIP sont propices à l'installation de colonies (p.157). Ces différentes lacunes ne semblent pas être intégrées à l'analyse des enjeux ni aux mesures correctives. Ce point mérite d’être précisé. Réponse du porteur de projet : En ce qui concerne les enregistrements en altitude, des compléments d’inventaire d’altitude en continu ont été réalisés entre le 26 février et le 07 aout 2019. Ces compléments ont été ajoutés au dossier dans la partie E.3.f. « Inventaires en hauteur » de l’expertise naturaliste (à partir de la p80). Les conclusions de cette session d’inventaire supplémentaire ont été ajoutées à l’analyse des impacts et la mesure de bridage spécifique aux chiroptères a été modifiée en conséquence. Dans l’étude d’impact, les enjeux bruts pour les chiroptères étaient déjà identifiés comme étant forts pour E8 et E9 et très forts pour E7. La réalisation de passages de terrain supplémentaires n’aurait pas permis de changer ce niveau d’enjeu (qui est déjà au maximum), mais seulement d’augmenter, à la marge, la liste des espèces fréquentant le site en ajoutant celles présentes de manière anecdotique. En effet, les inventaires réalisés sur site en 2018 (au sol et en hauteur) ont déjà permis de constater la présence des six espèces les plus sensibles à l’éolien (et connues dans la région) ce qui été intégré à l’analyse des enjeux pour les chiroptères et a conduit à l’évaluation d’un niveau d’enjeu considéré comme « fort à très fort ». La mesure corrective de bridage spécifique aux chiroptères tient compte de la répartition de l’activité des chauves-souris en hauteur et du niveau d’enjeu. Quoi qu’il en soit, la suppression de l’éolienne E7, décidée dans le cadre de la réponse à la demande de compléments, constitue une mesure de réduction supplémentaire forte qui permet de supprimer l’impact de cette machine qui était attendue comme étant celle la plus à risque pour les chiroptères. Il est bon de rappeler que l’effort d’inventaire demandée dans le guide de l’étude d’impact terrestre de 2016 pour de nombreux sites est d’au moins 2 passages par période d’activité des chiroptères avec plusieurs détecteurs en simultané (soit au moins 6 passages en dehors de la période hivernale) et que l’échantillon de passage doit être représentatif de la diversité des espèces et de leurs comportements sans prétendre à l’exhaustivité.
Dans le cas présent, 8 passages de terrain au sol ont été réalisés avec 2 en période prénuptiale, 2 en reproduction et 4 en période de transit automnal (période la plus à risque pour les chiroptères). A ces passages au sol s’ajoute un suivi en continu à hauteur de nacelle. Même si la pression d’inventaire ne correspond pas aux recommandations actuelles de la SFEPM en termes de nombre de passage au sol, elle apparaît suffisante selon le guide de l’étude d’impact, proportionnée au projet, et permet d’avoir une bonne idée du cortège de chauves-souris fréquentant le site, aussi bien au sol qu’en hauteur. Concernant l’avifaune, les prospections sont quasiment absentes de la période hivernale (pas de prospections du 5 novembre au 27 février). L’évaluation des enjeux sur cette période ne peut donc se baser que sur la bibliographie. Il convient de démontrer en quoi cette faiblesse de l’étude est prise en compte dans l'analyse des enjeux, la proposition des mesures et des suivis post-implantation. Réponse du porteur de projet : Des compléments d’inventaires spécifiques aux oiseaux hivernants ont été réalisés le 15/01/2019 et le 05/02/2019. Les observations issues de ces compléments ont été ajoutées dans la partie avifaune de l’étude écologique (modifications de cartes, tableaux et textes). Au moment de ces compléments, aucune espèce hivernante supplémentaire n’a été détectée par rapport à celles qui étaient déjà mentionnées dans l’étude d’impact comme ayant été observées en début de période de migration prénuptiale et fin de période postnuptiale. Il faut préciser que l’hiver 2018-2019 était particulièrement doux et non propice à l’arrivée massive d’oiseaux hivernants, comme cela peut être le cas lorsque les conditions météorologiques présentent des caractéristiques plus proches des normales saisonnières. A contrario lors de l’état initial, le premier inventaire de la migration prénuptiale du 27/02/2018 a été réalisé sous une météo hivernale : plusieurs espèces hivernantes ont ainsi pu être notées à cette occasion (Faucon émerillon, Pinson du nord, Pluvier doré, Vanneau huppé). A cela s’ajoutent les quelques observations faites sur le site le 30/11/2018 qui ont permis d’ajouter la Grive litorne à la liste des oiseaux hivernants sur le site. Dans l’expertise naturaliste présentée dans le dossier initial, l’évaluation des enjeux pour les oiseaux hivernants se basait sur des observations de terrain et avaient donc déjà été correctement réalisée malgré l’absence d’inventaire spécifique. Ainsi, même avec les inventaires complémentaires, les conclusions concernant les enjeux/impacts pour les oiseaux hivernants restent inchangées et aucune mesure supplémentaire n’est à prévoir. En termes de méthodologie, la prospection des oiseaux nocturnes par la technique de « repasse » est considérée comme potentiellement perturbatrice pour les individus nicheurs. Il convient de joindre aux compléments l'arrêté de dérogation à l'interdiction de perturber les espèces protégées ayant autorisé CERA Environnement à utiliser cette technique. Réponse du porteur de projet : Le « Guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres » paru en décembre 2016, précise en p.104 que pour certaines espèces nocturnes (dont les rapaces), des méthodes d’investigation spécifiques sont nécessaires avec pour certaines espèces crépusculaires et nocturnes la possibilité de recourir à la technique de la repasse. Il est précisé que les méthodes d’investigations spécifiques doivent être employées dans le strict respect de la tranquillité des oiseaux et ne doivent en aucun cas venir perturber leur reproduction. A aucun moment il n’est précisé qu’un arrêté de dérogation est nécessaire pour l’emploi de cette méthode. En ce qui concerne le projet d’extension de la Faye, la méthodologie utilisée reprend celle mise en place par la LPO en partenariat avec le CNRS de Chizé et le GODS (Groupe ornithologique des Deux-Sèvres)
dans le cadre de l’enquête nationale sur les rapaces nocturnes1. Ce protocole a été développé de manière à ne pas nuire aux rapaces nocturnes et à éviter tout risque de surprédation ou de décantonnement de mâles chanteurs (cf fiche sur la repasse et ses précautions d’utilisation allant avec le protocole national et dont une copie est présentée ci-après).
1 https://cdnfiles1.biolovision.net/observatoirerapaces. lpo.fr/userfiles/EnquteRapacesNocturnes/ProtocoleEnqutenationaleRapacesnocturnes2015-2017VF.pdf
Sur le projet d’extension de la Faye, la méthodologie employée a respecté strictement les recommandations du protocole d’enquête rapaces nocturnes et toutes les précautions d’usage ont été prises afin de ne pas nuire à leur reproduction (un seul inventaire début mars, conditions météorologiques favorables, diffusion du chant limité dans le temps via l’utilisation de la bande sonore recommandée dans le protocole (30 sec par espèce avec de long temps d’écoute passive avant, entre et après les séquences de chant) et limité dans l’espace). Par ailleurs, la prospection spécifique aux rapaces nocturnes a été réalisée le 8 mars et ciblait la Chevêche d’Athéna, la Chouette hulotte, l’Effraie des clochers et le Hibou moyen-duc. Au regard des informations connues sur la biologie des espèces ciblées par la repasse, la plupart d’entre elles n’avait vraisemblablement pas encore commencé à nidifier au moment de l’inventaire, ce qui limite également l’impact sur les oiseaux nicheurs (cf informations ci-dessous issues du livre : Géroudet P. & Cuisin M. 2013. Les rapaces d’Europe – Diurnes et nocturnes. Ed. Delachaux et Niestlé. Paris. 7ème édition revue et augmentée par l’auteur et Michel Cuisin. 446p.)
▪ La Chevêche d’Athéna : chez cette espèce la période de chant bat son plein entre mars et avril. La ponte intervient généralement entre le 20 avril et 15 mai ;
▪ Le Hibou moyen-duc : chez cette espèce les couples s’isolent pour se cantonner en plein hiver, dès février, voire en janvier. Le début de la ponte intervient à partir de fin février, mais celle-ci se fait généralement dans la dernière décade de mars et en avril ;
▪ L’Effraie des clochers : chez cette espèce, les couples commencent à s’installer sur le site de nidification en février ou mars. Des nichées ont déjà été observées à tous les mois de l’année, mais en Europe centrale, les pontes interviennent généralement entre le 10 avril et le 1 er juin ;
▪ La Chouette hulotte : le chant nuptial à principalement lieu entre décembre et février. La ponte peut commencer tôt si les conditions alimentaires le permettent (janvier-février), mais la plupart des couvées sont déposées dans la seconde moitié du mois de mars et moins souvent en avril. Le CERA Environnement ne dispose pas aujourd’hui d’un arrêté de dérogation à l’interdiction de perturber les espèces protégées ; toutefois, au regard des éléments ci-dessus, il n’apparaît pas justifié de produire un tel arrêté alors que toutes les précautions ont été prises pour limiter au maximum l’impact de la repasse sur les espèces visées et ne pas nuire à leur nidification. La phrase suivante a été ajoutée dans la partie détaillant la méthodologie employée pour l’inventaire des oiseaux nocturnes (partie F.1.b, p.114 de l’expertise écologique actualisée) : « La méthodologie employée a respecté strictement les recommandations du protocole et toutes les précautions d’usage ont été prises afin de ne pas nuire aux rapaces nocturnes et à éviter tout risque de surprédation ou de décantonnement de mâles chanteurs. »
Evaluation des impacts
En premier lieu, avant toute évaluation des impacts, il convient d'analyser la compatibilité de cette extension avec les mesures ERC du parc La Faye-1. À ces fins, l’étude d’impact de ce premier parc sera jointe aux compléments, et le dossier de La Faye-2 complété de ces éléments d’analyse, en particulier des raisons ayant conduit à ne pas proposer d’éoliennes sur ces emplacements en première intention. Ainsi, dans la mesure où les trois éoliennes supplémentaires viendraient s’implanter dans des espaces de respiration constituant des mesures de réduction de l’impact lié à l'effet barrière ou au risque de collision par éloignement des lisières dans le cadre du parc de La Faye-1, la justification de cette extension doit être extrêmement solide. En effet, il est notamment reconnu dans ce projet un "renforcement de l'effet barrière du parc éolien La Faye 1" (p.265). Réponse du porteur de projet : Pour les oiseaux et les chiroptères des parties comparant les résultats obtenus lors de l’état initial de la Faye 1 et celui de la Faye 2 ont été ajoutés à l’étude écologique en p.111 (chiroptères ; partie E.7) et p.163 (oiseaux ; partie F.6). Une partie traitant de la compatibilité du projet d’extension avec les mesures ERC du parc éolien de la Faye 1 a également été ajoutée au sein de la partie traitant de l’analyse des impacts (partie H.7, p.230). La suppression de l’éolienne E7, décidée dans le cadre de la réponse à la demande de compléments, constitue une mesure de réduction forte permettant d’améliorer la compatibilité entre le projet d’extension de la Faye 2 et le parc éolien déjà existant en maintenant une trouée d’environ 440 mètres entre les éoliennes E2 et E8. D’autre part, le dossier mérite d’être complété par l’analyse et la prise en compte de l'impact du parc actuellement en fonctionnement, en particulier pour le choix des variantes et les mesures ERC. Le cas échéant, l’absence de prise en compte doit être justifiée. Réponse du porteur de projet : En ce qui concerne les suivis post-implantation du parc éolien de la Faye 1, seul un suivi de mortalité a été réalisé sous les 6 éoliennes entre juillet 2015 et juin 2016. Les résultats de ce suivi sont déjà présentés dans l’expertise écologique présentée dans le dossier initial, sous la forme d’encarts intitulés « note sur le suivi post-implantation de la mortalité des parcs les plus proches », dans les parties traitant de l’analyse des impacts du parc éolien de la Faye pour les oiseaux (expertise écologique du dossier initial, p.213 ; expertise écologique actualisée, p.222) et les chiroptères (expertise écologique du dossier initial, p.207 ; expertise écologique actualisée, p.216). Pour les oiseaux, les cas de mortalité recensés sur le parc de la Faye 1 ont également été pris en compte dans l’expertise écologique du dossier initial, dans la partie « F.4. Evaluation et hiérarchisation de la vulnérabilité des oiseaux » (cf paragraphes descriptifs du Faucon crécerelle, de l’Alouette des champs, du Martinet noir, de la Linotte mélodieuse et du Roitelet à triple bandeau). De la même manière, les cas de mortalité de chiroptères ont été repris dans la partie « E.5.b. Description des espèces » dans le texte en gras accompagnant la description des espèces touchées (Pipistrelle commune et Noctule commune). Par ailleurs dans la partie H.6.b. de l’expertise écologique du dossier initial, laquelle traite de l’effet en phase d’exploitation sur les oiseaux, les éléments comportementaux les plus marquants observés en 2018-2019 sur la manière dont les oiseaux appréhendent le parc de la Faye 1 ont également été précisés dans l’analyse des impacts (cf paragraphe sur la Grue cendrée, Pluvier doré et Faucon crécerelle notamment). Certains de ces éléments comportementaux étaient d’ailleurs déjà présents dans le volet traitant de l’étude de l’état initial des oiseaux dans les paragraphes de description des espèces patrimoniales (Grue cendrée, Vanneau huppé, Milan noir, etc.). D’autre part, dans la partie H.2. de l’expertise écologique du dossier initial, laquelle traite de l’analyse des variantes, il est clairement stipulé que la présence du parc de la Faye 1 est intégré aux enjeux ayant été pris en compte pour l’implantation du parc éolien de la Faye 2 : il s’agit d’ailleurs de la raison principale ayant empêché d’éloigner davantage les éoliennes projetées des boisements.
Enfin, il est utile de rappeler que l’impact du parc éolien de la Faye 1 est également abordé dans la partie H.7. de l’expertise écologique du dossier initial, laquelle traite des impacts cumulés. Pour les oiseaux, le risque de collision est estimé « modéré » à « assez fort » selon les espèces. Puis, le tableau p.458 indique un impact résiduel « faible » à « modéré » pour la destruction / perturbation des oiseaux. Il convient cependant de préciser quelle espèce est concernée par un impact résiduel modéré, et déposer le cas échéant une demande de dérogation au titre des espèces protégées. Réponse du porteur de projet : Le tableau 55 en p.240-241 de l’expertise écologique du dossier initial précise déjà l’impact résiduel du projet de la Faye 2 pour chaque espèce protégée (oiseaux inclus). Ce tableau figure dans l’expertise écologique actualisée sous le Tableau 57 en p.254-255. Il a été revu suite à la suppression de l’éolienne E7. Il est proposé que des mesures supplémentaires soient mises en place en fonction des résultats des suivis. Préciser lesquelles. Réponse du porteur de projet : Dans la partie « H.9. Propositions de mesures et impacts résiduels » de l’expertise écologique actualisée, le dernier paragraphe traitant de l’impact résiduel en phase d’exploitation (p235) a été complété pour apporter les précisions demandées. « Les différentes mesures de suivis post-implantation du comportement des oiseaux et des chiroptères (SUIV n°2 et SUIV n°3), ainsi que la mesure de suivi de la mortalité sous les éoliennes (SUIV n°4) permettront de contrôler l’impact réel du parc éolien et d’adapter, si besoin, les mesures de réduction déjà mises en place (renforcement du bridage spécifique aux chiroptères notamment) voire d’en proposer de nouvelles si l’impact réel du projet d’extension s’avérait plus important que prévu (avec par exemple la mise en place d’un dispositif de surveillance et de régulation des éoliennes en temps réel, en fonction de l’activité de l’avifaune et des espèces détectées ; ce système pourra au besoin intégrer un dispositif d’avertissement sonore). La mise en place de ces éventuelles mesures supplémentaires ne sera envisagée qu’en fonction des résultats des suivis post-implantation si un besoin était effectivement avéré lors de la phase d’exploitation. »
Impacts cumulés
L'effet barrière avec le parc de La Faye-1 est estimé à « assez fort » (p.493). Or, aucune mesure de réduction n'est proposée pour cet impact spécifique. L'analyse des impacts cumulés doit être revue en conséquence. Réponse du porteur de projet : Suite aux remarques de la DREAL, la société Voltalia a décidé de mettre en place une mesure de réduction forte pour diminuer l’impact avec le parc de la Faye 1 sur les oiseaux et les chiroptères en supprimant l’éolienne E7. Cette suppression permet notamment de réduire l’impact cumulé du projet de la Faye 2. En effet, en créant une trouée entre les éoliennes E2 et E8, cette suppression permet le maintien d’un couloir de vol d’environ 440m libre de toute éolienne et permettant aux oiseaux de circuler plus facilement entre les deux groupes d’aérogénérateurs formés par le parc actuel de la Faye 1 et le projet d’extension de la Faye 2 avec d’un côté les éoliennes E1 et E2 et de l’autre les éoliennes E3 à E9. L'analyse des effets cumulés avec les nombreux autres parcs à proximité impactant les mêmes espèces mérite également d'être approfondie. Ils sont estimés « faibles » à « modérés » dans le tableau p.513 pour l'avifaune et les chiroptères. Si un impact résiduel « modéré » subsiste, des mesures correctives appropriées doivent être ajoutées afin d’abaisser le niveau d’impact résiduel à « négligeable ». À défaut, une dérogation incluant des mesures compensatoires devra être demandée. Réponse du porteur de projet : L’évaluation des impacts cumulés du projet sont traités dans l’expertise écologique du dossier inital dans la partie H.7., en p.221-222 (partie H.8. de l’expertise écologique actualisée, p.231-232). Les impacts résiduels sont quant à eux évoqués en p.237-238 de l’expertise écologique initiale (partie H.9.b. de l’expertise écologique actualisée, p.249-250-251). Les impacts résiduels sur le volet "impacts cumulés" ne sont pas spécifiquement abordés par le CERA Environnement dans l’expertise écologique initiale, l’assembleur ayant simplement étendu les conclusions lors de l’intégration du rapport dans l’étude d’impacts (volume 4B). Ce sujet a été traité de manière plus explicite dans l’expertise écologique actualisée dans la partie H.9.b en page 251. Par ailleurs, le tableau 57 p254-255 de l’étude écologique actualisée présente les impacts bruts, résiduels et l’incidence du projet sur l’état de conservation de chacune des espèces protégées recensées lors des inventaires. Ce tableau, qui tient également compte de l’impact cumulé avec le parc de la Faye 1, était déjà présent dans l’étude initiale (Tableau 55, p.240-241) et a été revu suite à la suppression de l’éolienne E7.
Variantes
La variante retenue n'est pas la meilleure sur le plan biodiversité car l'éloignement des lisières boisées n'a pas été privilégié (p.262) : on note la présence d’une éolienne en surplomb d’un boisement (E7) et les deux autres à moins de 50 m (E8 et E9). La justification de ce choix mérite d’être approfondie pour démontrer l’absence d’alternative de meilleure qualité sur le plan de la préservation de la biodiversité. Réponse du porteur de projet : L’analyse des variantes de l’expertise écologique indique que dans la première variante envisagée pour le projet de la Faye 2 (Variante n°1), l’éolienne E7 était implantée dans un bois (nécessité de défrichement) et que le mât de l’éolienne E8 se positionnait en bordure du bois du Gros Chêne (surplomb du bois sur toute une longueur de pale). Cette première variante était envisagée pour obtenir un alignement parfait avec les éoliennes du parc éolien de la Faye 1, ce qui représentait la première piste de réflexion sur le plan paysager. Cette variante étant particulièrement problématique pour les oiseaux et les chiroptères, l’emplacement de ces deux éoliennes a été revu afin d’aboutir à la variante n°2 (éviter le défrichement pour E7 et éviter le surplomb du bois du Gros Chêne par E8). Le modèle d’éolienne a ensuite été modifié pour aboutir à la variante n°3 (bas de pale à 32,5 m du sol au lieu de 25 m et diamètre de rotor de 117 m au lieu de 110 m). Il est important de rappeler que les choix pour l’implantation des éoliennes ne peuvent se faire sur la seule base des enjeux écologiques, mais qu’ils doivent également tenir compte des nombreuses autres contraintes présentes sur le territoire telles que la cohérence paysagère avec le parc de la Faye 1, la proximité des habitations, les règles en vigueur concernant l’éloignement à certaines infrastructures de réseaux (routes notamment), les accords fonciers disponibles, les obligations réglementaires issues des documents d’urbanismes (PLU), etc. Ainsi, compte tenu des différentes contraintes que le porteur de projet a du intégrer dans sa réflexion, il apparaît que le choix de variante opéré, renforcé dorénavant par la suppression de l’éolienne E7, est bel et bien le meilleur sur le plan de la biodiversité. Il est utile de rappeler qu’au vu des impacts résiduels du projet de la Faye 2 sur les oiseaux et les chiroptères et suite aux remarques formulées dans le cadre de la présente demande de compléments, la société Voltalia a décidé la mise en place d’une mesure de réduction supplémentaire forte pour limiter l’impact du projet sur la biodiversité via la suppression de l’éolienne E7 (éolienne qui était la plus problématique, car localisée entre deux bois).
1.2. Au titre du Paysage
Ajouter des photomontages puis étudier l’impact paysager au niveau du lieu-dit Pailleroux. L’effet d’encerclement sera également analysé. Réponse du porteur de projet : L’impact paysager au niveau du lieu-dit Pailleroux a été étudié plus finement via une analyse de saturation visuelle (page 153 de l’expertise paysagère) et la réalisation d’un photomontage (photomontage n°C, pages 367 à 369 de l’expertise paysagère). L’analyse paysagère conclu à un impact modéré pour ce lieu-dit. Ajouter des photomontages pour étudier l’impact sur et depuis le château de Verteuil et ses jardins. Réponse du porteur de projet : Suite à la rencontre avec le propriétaire du site, celui-ci a confirmé que la partie ouverte au public ne concernait que le rez-de-chaussée du château et les jardins. Les jardins de la cour intérieure étant entièrement clos, ils ne présentent aucune vue sur l’extérieur. Il a donc été décidé de retenir uniquement la vue depuis l’allée située derrière le château et orientée vers le Nord- Ouest, c’est-à-dire en direction la zone d’implantation du projet (photomontage n°A, pages 359 à 361 de l’expertise paysagère). En ce qui concerne les vues sur le château, ces dernières sont déjà illustrées par le photomontage n°23 (pages 273 à 275 de l’expertise paysagère). Seules les vues situées à l’Est du château pourraient être plus impactantes. Or, entre le hameau de Villars et le point de vue 23, la route est encadrée d’une haie libre et haute. Les vues vers le château sont très ponctuelles et situées en limite de zone de visibilité théorique. Elles n’offrent de plus aucune covisibilité avec l’actuel parc de la Faye. Ajouter des photomontages avec des points de vue plus proches de l’église Notre-Dame de Courcôme. Etudier les covisibilités possibles. Réponse du porteur de projet : Les covisibilités potentielles avec l’église sont illustrées par le photomontage n°25 (pages 281 à 283 de l’expertise paysagère). Ce dernier se situe en limite de zone de visibilité théorique et à flanc de coteau. Une vue plus proche serait située plus au fond de la vallée et n’offrirait donc pas de visibilité. Il n’est donc pas possible de proposer un point de vue plus proche tout en conservant des conditions de covisibilité avérée (à savoir avec un angle séparant le parc et le monument inférieur à 60°). À titre d’exemple, depuis la départementale 27, il était possible d’avoir une vue à 800 m de l’église, mais l’angle qui sépare l’église du futur parc est alors de 60°. Ce qui veut dire que même sur une panoramique de 120° centrée sur l’église, il n’est pas possible de voir le parc. Pour répondre malgré tout à la demande et proposer un nouveau point pour illustrer l’impact sur cette église, un second photomontage (photomontage n°B, pages 363 à 365 de l’expertise paysagère) a été ajouté depuis la départementale 736. Ce dernier est plus éloigné que le photomontage 25 (1,4 km contre 1 km environ), mais est situé plus en surplomb par rapport à la vallée, avec une hauteur apparente du projet plus importante. Les abords immédiats de l’église, en revanche, sont entièrement fermés par un front bâti et végétal continu, et n’offrent donc pas de visibilité.
REPONSE AU RELEVE DES OBSERVATIONS
État initial et enjeux
Une carte des habitats de reproduction et de repos des espèces protégées susceptibles d'être impactées par la phase chantier aurait mérité de figurer dans le dossier. Réponse du porteur de projet : La carte 34 p253 a été ajouté au dossier (voir expertise écologique actualisée).
Évaluation des impacts
Les principes de prise en compte des espèces protégées dans le raccordement mériteraient de figurer d’ores et déjà dans le dossier complété. Réponse du porteur de projet : Le raccordement électrique jusqu’au poste source sera fait par ENEDIS et son tracé n’est à ce jour pas connu par le porteur de projet. Il est utile de rappeler que dans la pratique, c'est le gestionnaire du réseau (ENEDIS généralement) qui détermine le raccordement au réseau électrique. Ce tracé est déterminé dans le cadre de la PTF. Pour demander une PTF à ENEDIS, le pétitionnaire doit fournir un certain nombre de pièces, dont l'arrêté d'Autorisation Environnementale. Par conséquent, au moment de la demande de cette Autorisation Environnementale, le pétitionnaire ne peut matériellement pas donner le tracé du raccordement. Par ailleurs, l’interface du projet au réseau public n'est pas le poste source, mais bien le poste de livraison, généralement situé proche d'une éolienne. Le réseau entre le poste de Livraison et le poste source est un ouvrage public dont le gestionnaire sera ENEDIS. Au sujet du raccordement au poste source, les quelques mots suivants étaient déjà présents en p. 196 de l’expertise écologique initiale (p. 205 de l’expertise écologique actualisée) « Concernant le câblage allant du poste de livraison au poste source, celui-ci sera déterminé avec le gestionnaire du réseau. Même si aucun tracé ne peut encore être acté, l’itinéraire utilisera vraisemblablement le chemin le plus court en suivant la voirie publique ».
Mesures de réduction
Le choix de la température plancher de 13°C pour le bridage des éoliennes doit être expliqué au regard des températures de référence pour le bridage des parcs voisins (10°C), en tenant compte notamment d’une possible variabilité interannuelle. Réponse du porteur de projet : Il ne paraissait pas légitime d’imposer un bridage à partir de 10°C, alors que les données relevées sur site indiquaient que tous les contacts de chiroptères ont été obtenus pour des valeurs de température supérieures ou égales à 13°C. Cette information était présente dans la partie E.3.f.iii de l’expertise écologique initiale (p.86) ainsi que dans la description de la mesure de bridage REDUC n°3 (p.230) « les relevés d’activité sur la zone d’étude indiquent qu’en altitude aucun contact n’a été enregistré pour des températures inférieures à 13°C ». Suite aux compléments d’inventaire, cette température a été abaissée à 12°C, car en hauteur tous les contacts de chiroptères recensés en 2018 et 2019 ont été obtenues pour des températures supérieures ou égales à 12°C (partie E.3.f.iii de l’étude écologique actualisée, p.92).
Expliquer pourquoi la mesure REDUC 4 de mise en drapeau des éoliennes lors des travaux agricoles n’est pas étendue à l’ensemble du parc. Réponse du porteur de projet : Le dossier d’étude d’impact visant uniquement l’analyse du projet de la Faye 2, les mesures de réduction ne concernent donc que les éoliennes de ce parc et n’ont donc pas été étendues au parc éolien de la Faye 1.
Mesures d'accompagnement et de suivi
Une mesure de plantation de haies sur 300 ml, à une distance d'au moins 400 m des éoliennes en bout de pales, est proposée (Accomp 1). Cette distance de sécurité devra également être appliquée à l'ensemble des éoliennes présentes sur le territoire. Réponse du porteur de projet : Au vu du foncier disponible, l’application de cette distance de sécurité ne permet plus de planter les 300 mètres de haie initialement prévus. Seuls 75 mètres de haies pourront être plantés. La mesure a été modifiée afin de tenir compte du foncier disponible pour la plantation des 75 mètres linéaires de haies. De plus amples informations sont données dans la partie H.9.a.iii de l’expertise écologique actualisée dans la description de la mesure d’accompagnement ACCOMP n°1 (p.243-244). Corriger l’erreur de saisie p.454 de l’étude d’impact au niveau de la description de la mesure SUIV n°2. Réponse du porteur de projet : Cela a été effectué.
TABLEAU DE SUIVI DES MODIFICATIONS
APPORTEES
N° de modification
ComplémentPages modifée
dans l'étude d'expertise
Pages modifiée dans l'étude
d'impactRemarque
1
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
42 - 43 36-37 Reprise de la carte et du tableau des parcs riverains
2
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
50 - 51 78-79Reprise de la carte de visibilité cumulée du contexte éolien et de
l'analyse associée.
3
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
79 93 Reprise de l'analyse suite à la modification du contexte éolien
4 - 121 282 Ajout d'une mesure de réduction : suppression de l'éolienne E7
5 - 126 à 129 361-364Modification des cartes de ZVI et de l'analyse associée suite à la
suppression de l'éolienne E7
6
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
134 à 139 366-371
Modification des cartes d'encerclement et de l'analyse associée suite à la suppression de l'éolienne E7 Correction des "cartes de saturation par encerclement du contexte éolien - sans obstacle bâtis et bois-" (134-135) erronées dans l'étude originale (erreur
de paramétrage)
7
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
Ajouter des photomontages puis étudier l’impact paysager au niveau du lieu-dit Pailleroux. L’effet d’encerclement sera
également analysé
140 372Modification de la carte de localisation des bourgs étudiés pour
l'étude de saturation (ajout du bourg de Pailleroux et du parc éolien de Ruffec)
8
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
142 à 152 et 154 374-377Modification des cartes et calculs de saturation ainsi que de la conclusion associée pour prendre en compte le parc éolien de
Ruffec.
9
Ajouter des photomontages puis étudier l’impact paysager au niveau du lieu-dit Pailleroux. L’effet d’encerclement sera
également analysé.
153 - Ajout de l'étude de saturation pour le bourg de Pailleroux
10
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
158 à 353 378-447Modifications des cartes, photomontages et commentaires
associés pour prendre en compte le parc éolien de Ruffec et la suppression de l'éolienne E7
11
Ajouter des photomontages puis étudier l’impact paysager au niveau du lieu-dit Pailleroux.
Ajouter des photomontages pour étudier l’impact sur et depuis le
château de Verteuil et ses jardins.
Ajouter des photomontages avec des points de vue plus proches
de l’église Notre-Dame de Courcôme. Etudier les covisibilités possibles.
356 à 369 448-459Ajout de la partie "7 POINTS DE VUE COMPLÉMENTAIRES", contenant 3 photomontages, leur commentaire associé, leur
localisation sur carte et leur justification.
12
Prendre en compte le parc en instruction de Ruffec
(n'apparait pas dans la demande de complément)
372 à 378 512-518Modification des cartes de la partie "8 EFFETS CUMULÉS"
pour prendre en compte le parc éolien de Ruffec et la suppression de l'éolienne E7
13 Ensemble de demandes 380 460Modification de la conclusion générale pour prendre en compte
l'ensemble des modifications réalisées
14 - 382 461Mise à jour de la carte de localisation des mesures
d'accompagnement pour prendre en compte la suppression de l'éolienne E7
15 - 384 462
Ajout dans la partie "Mesure d'évitement et de réduction" Chapitre "choix d'implantation et de matériel" d'un paragraphe pour rappeller la mesure de réduction liée à la suppression de
l'éolienne E7
16Prise en compte de l'Odontite de
JaubertP36, P45-46 134 et 139 Ajout de texte et modification du nombre d'espèces recensées
17Complément d'inventaire pour
les chiroptères en hauteurP50, P51, P53, P55,
P68, P76557-558, 559-560,
145, 149Ajout et modification de textes
18Complément d'inventaire pour
les chiroptères en hauteurP77 149 Modification des valeurs du tableau
19Complément d'inventaire pour
les chiroptères en hauteurP80-97 150-165 Reprise de la partie E.3.f.Inventaires en hauteur
Volet Paysager
Volet Naturaliste
20Choix de la température plancher
pour le bridage spécifique aux chauves-souris
P92 162 Modification de la partie E.3.f.iii.Influence de la température
21Complément d'inventaire pour
les chiroptères en hauteurP105-107 170-172 Corrections des effectifs dans les descriptions d'espèces
22
Ajout d'une partie de comparaison entre l'étude de la
faye 2 et l'état initial du parc de la Faye 1
P111 175 Ajout de la partie E.7.Comparaison avec l'état initial de la Faye 1
23Prise en compte des oiseaux
hivernantsP112-113, 564-565 Ajout et modification de textes et tableaux
24 Technique de "repasse" P114 565 Ajout de texte
25Prise en compte des oiseaux
hivernantsP120-125, P127-131 178-183 Modification de texte, tableau et carte
26Prise en compte des oiseaux
hivernantsP133, P136, 186, 188 Corrections des effectifs dans les descriptions d'espèces
27Prise en compte des oiseaux
hivernantsP151-154 196-198
Modification de la partie F.3.f.Oiseaux hivernants dont tableaux et carte
28Prise en compte des oiseaux
hivernantsP158-162 200-202
Modification des tableaux, textes et carte suite à intégration des effectifs notés lors des passages supplémentaires
29
Ajout d'une partie de comparaison entre l'étude de la
faye 2 et l'état initial du parc de la Faye 1
P163-165 203-204 Ajout de la partie F.6. Comparaison avec l'état initial de la Faye 1
30 Divers P204, P205, 327-328 Correction de texte
31Prise en compte de l'Odontite de
JaubertP207 329 Modification du nombre d'espèce
32
Complément d'inventaire pour les chiroptères en hauteur; Choix de la température plancher pour
le bridage spécifique aux chauves-souris
P215 466 Ajout de texte
33Divers ; Prise en compte des
oiseaux hivernantsP225 471 Corrections de surface et d'effectifs
34Analyse de la compatibilité entre
le projet d'extension et les mesures ERC de la Faye1
P230-231 474-475Ajout de la partie H.7 Compatibilité entre le projet d'extension et
les mesures ERC du parc de la Faye 1
35Divers ; Prise en compte de
l'impact cumuléP231-232 519 Modification de texte
36
Prise en compte de l'impact cumulé avec la Faye 1 ;
Précision sur les mesures supplémentaires envisageables
P234-235 334 et 475-476 Modification de texte suite à la suppression de l'éolienne E7
37Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P236 334 Modification de la mesure Evit 1 suite à la suppresion de E7
38Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P237 334-335 Modification de la mesure Evit 2 suite à la suppresion de E7
39Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P238-239 335-336
Ajout de la mesure de reduction n°1 relative à la suppression de l'éolienne E7
40 Divers P240 336-337 Renumérotation de la mesure + modification de texte
41Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1; DiversP241 337
Renumérotation de la mesure + modification de texte suite à la suppression de E7
42
Complément d'inventaire pour les chiroptères en hauteur; Prise
en compte de l'impact cumulé avec la Faye 1
P242 476Renumérotation de la mesure + modification de la mesure suite
aux compléments d'inventaires et à la suppression de E7
43 Divers P243 - Renumérotation de la mesure
44Prise en compte des éoliennes du parc de la Faye 1 dans le mesure de plantation de haie
P243-244 477 Modification de la mesure d'accompagnement n°1
45Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P249 480
Modification du tableau suite à la suppression de E7 et à la renumérotation des mesures
46Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P250 481
Modification du tableau et du texte suite à la suppression de E7 et à la renumérotation des mesures
47Prise en compte des effets
cumulés avec les parcs alentoursP251 519 Ajout de texte
48Ajouter une carte des habitats de
reproduction des espèces protégées
P253 482 Ajout de la carte
49
Prise en compte de l'impact cumulé avec la Faye 1 ; Analyse des effets cumulés sur l'avifaune
et les chiroptères
P254-255 483-484Modification du tableau suite à la suppression de E7 et à la
renumérotation des mesures
50Prise en compte de l'Odontite de
JaubertP256 265 Modification du nombre d'espèce végétale
51Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P258-261 485-487
Renumérotation et modification des mesures, suppression de l'éolienne E7
52Prise en compte de l'impact
cumulé avec la Faye 1P263, P266 - Ajout d'une référence bibliographique
53Prise en compte de l'Odontite de
JaubertP267 - Ajout des espèces végétales supplémentaires dans l'annexe 1
54Prise en compte des oiseaux
hivernantsP284-285 - Modification du tableau
55Complément d'inventaire pour
les chiroptères en hauteurP286-288 - Ajout de l'annexe 7