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Shahid Aziz
Mustaq Ali
Contenu: Page L’appel du Messie 1
Khutba “id ul Adha par Shahid Aziz 3
Les meurtres d’honneur 7
par Zahid Aziz
Webdiffusions : Veuillez noter que la Khut-
ba et les prières de Vendredi, les discours, aussi
bien que les rencontres sont partagés sur la
Mosquée Virtuelle (www.virtualmosque.co.uk).
L’appel du Messie
(Suite de l’édition précédente)
mesures de précaution
Il doit aussi être rappelé ici que nous
avons,lors de notre premiè-
re annonce, proposé un
plan, à titre de précaution,
pour isoler la peste. Mais il
n’a jamais été dans nos in-
tentions de suggérer qu’il y
avait un remède absolu et
sûr, si digne de confiance et
infallible qu’après cela il n’y
aurait plus de besoin ni
d’aspiration à la prière.
Nous avions seulement vou-
lu dire qu’il y avait une
grande chance que cela ap-
porte un effet bénéfique.
Nous savons pour sûr
qu’en considérant une ma-
ladie, il n’y a dans les mains des docteurs et des
médecins aucun traitement qu’ils puissent
avancer et clâmer que celui ci va, avec un plein
succès, remporter le combat contre la dictature
de la destinée, soiner et délivrer infailliblement
avec la certitude d’une loi, toute nature des
griffes de la maladie. Notre conviction, d’un
autre côté, est que jusqu’à maintenant les mé-
decins n’ont pas été capables de trouver quel-
que traitement de telle sorte, ni qu’il puisse, en
tout état de cause, produire un effet bénéfique
sur tous les hommes de différente nature, diffé-
rents âges et différents pays, et que ce traite-
ment puisse ne jamais s’épuiser et échouer.
C’est, par conséquent, malgré le plan et le dis-
positif, la salle de la prière et de la supplication,
qui demeura de toute façon ouverte et vide. Et
la peste, dans la liste de toutes les maladies
mortèles, reste clairement au sommet; ainsi
comment un homme peut il prétendre, concer-
nant une telle maladie mortelle, qu’un certain
médicament ou moyen peut sauver toutes les
vies sans exception, de leur dernier soupir?
But de la prière
Encore, quand il est évident à partir
de la Loi de la Nature, que la science
de la médecine en elle même est sim-
plement spéculative, et qu’ainsi sont
tous ses plans et ses prescriptions,
alors comme il est malencontreux
que l’on puisse faire reposer toute sa
confiance sur ces incertitudes et ne
pas chercher, au travers de la prière,
la grâce du Dieu Le Plus Grand Qui
est la Suprême Source de tous les
biens et tous les conseils. Que de-
mandons-nous et sollicitons-nous au
travers de la prière? Nous implorons
et supplions le Grand Connaisseur
décembre 2012
Webdiffusion sur le premier service Islamique mondial en temps réel à l’adresse
www.virtualmosque.co.uk
La Lumière Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam Lahore (France)
La seule organisation Musulmane soutenant la finalité de la
mission du Prophète.
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
L’arrivée d’Hazrat Amir était en première page des journaux.
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décembre 2012 La Lumière
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
de l’invisible qui connait la véritable nature de
la maladie aussi bien que son traitement, de
nous tendre Sa main bienveillante, et de nous
fournir des médicaments qui peuvent être effi-
caces avec excellence, ou Qu’il puisse, par sa
Bienveillance et grâce, ne pas provoquer sur
nous le déclin en ces jours où nous pouvons être
dans le besoin de médecins et de leurs traite-
ments. Se trouve-t-il quelque doute ou incertitu-
de sur le fait qu’il y a un Être Suprême, possé-
dant toutes sortes de pouvoirs, et dont la volon-
té peut suffir à ce que nous vivions ou mour-
rions, et que dans quelque direction se tourne et
s’incline sa volonté, dans cette direction se plie
le système tout entier de cette terre et du ciel.
S’Il décidait que l’état de santé d’un pays devait,
en tout temps, être solide et ferme, Il le ferait
par des moyens par lesquels l’eau de ce pays
resterait sauve de toute sorte de pollution et
impureté, et que l’air n’ait à souffrir d’aucune
sorte de changement anormal et singulier, et
que la nourriture soit saine, tendant à fortifier la
santé corporelle; lui sont garantis, et tous les
autres sujets secrets, terrestres aussi bien que
célestes, qui peuvent être nuisibles à la santé
humaine, n’ont pas l’autorisation d’entrer en
ligne de compte; car, toute la souveraineté et
l’état des cieux et de la terre reposent dans Sa
main, et chaque particule de nourriture et de
médicament, corps et substance, écoute et obéit
à Sa parole. Et ce n’est pas après la création de
cet univers qu’Il fut mis à l’écart comme une
personne sans pouvoir et futile. Il est, même
maintenant, le même Créateur de l’univers qu’Il
l’était avant. Au cours de quelques années les
anciennes cellules de nos corps sont dissoutes
et meurent, laissant la place à de nouvelles; Tel
est le processus qui porte à l’existence et la créa-
tion continue incessamment de cette manière;
un monde mert et disparaît, et un autre vient
après pour prendre sa place. De la même maniè-
re, notre Dieu est aussi le Pourvoyeur, le Soutie,
de ce onde, de Qui toutes choses dépendent
pour leur existence; et ce n’est pas qu’Il na pas
créé toute âme et substance, ou que les ayant
créées, il s’est retiré à la position du repos et de
l’inactivité; mais Il est, en vérité, la vie de toute
vie, et toute chose qui existe ne peut exister
qu’au travers de Sa grâce, et atteindre la vie
éternelle simplement au travers de Sa bienveil-
lance et faveur; et comme nous ne pouvons vivre
sans Lui, de la même manière, nous ne venons
pas à exister sans Lui.
Pas d’existence sans la Grâce de Dieu
S’Il est, donc, un Dieu tel que notre vie et
existence repose dans la paume de Sa main, et
que les particules de nos existences s’unissent
et se désintègrent par Sa volonté, quelle grande
erreur est-ce que de supposer que nous pou-
vons vivre en reposant simplement sur notre
propre système et plan, sans Son aide et Sa grâ-
Siège de l’Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam
Hazrat Amir arrive au Centre
décembre 2012
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J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
Khutba ‘Id ul Adha
Par Shahid Aziz
64:14 Ô vous qui croyez, certes il y a parmi vos
femmes et vos enfants des ennemis contre vous,
ainsi prenez garde à eux. Et si vous pardonnez, êtes
patients et indulgents, certes Allah est Clément et
Miséricordieux.
64:15 Votre richesse et vos enfants sont juste
une épreuve, et Allah – Avec lui est la grande ré-
compense.
9:24 Dis: Si vos pères et vos fils et os proches
et vos femmes et vos parentés et la richesse que
vous avez acquise, et le commerce dont vous crai-
gnez la platitude, et les logements que vous appré-
ciez, vous sont plus chers qu’Allah et Son Messager
et que vous luttez dans Sa voie, alors attendez
qu’Allah fasse venir son ordre, car Allah ne guide
pas les transgresseurs.
37:102 Mais quand il (Ismael) arriva à l’âge de
travailler avec lui (Abraham), il a dit: Ô mon fils,
j’ai vu dans un rêve que je devrai te sacrifier: alors
considères ce que tu en penses. Il dit: Ô mon père,
fais ce qu’il t’est commandé; s’il plait à Allah, tu me
trouveras parmi les endurants.
Le Coran est unique parmi les écritures reli-
gieuses du monde, du fait que sa totalité est consti-
tuée de conseils. Il est vrai qu’à certains endroits
dans les autres écritures il y a des directives come
les Dix Commandements dans l’Ancien Testament
mais dans sa plus grande partie il est empli d’his-
toires de différentes sortes. Il commence avec l’his-
toire de la création qui ne doit pas pas nous aider
de quelque manière que ce soit pour vivre nos vies
comme des serviteurs obéissants de Dieu. Le Nou-
veau Testament commence avec la généalogie de
Jésus mais une fois encore, cela ne nous aide pas à
apprendre comment nous devons nous-mêmes
nous comporter dans ce monde.
Une manière de voir le Saint Coran consiste à
diviser ses versets en deux parties. Un ensemble
retroupe le conseil et la manière dont on peut agir
selon ce conseil. Et chercher l’aide de Dieu afin d’ê-
tre capable de suivre Ses instructions est une par-
tie de ce que nous devons faire. L’autre ensemble
est constitué de versets qui nous disent ce qui est
arrivé aux personnes qui ont agi selon ce conseil et
ce qui est arrivé à celles qui ne l’ont pas fait. Jésus
ce. Non; même nos plans viennent de Lui; lumière,
quand Il l’accorde, est faite dans nos cerveaux; mê-
me l’air et l’eau ne sont pas sous notre contrôle. Il
y a de nombreuses choses qui ont un grand effet
sur notre santé; mais elle sont hors de la sphère de
notre autorité. Et exclusivement sous la puissance
du Plus Grand Dieu, comme il l’est déclaré par Lui
dans le Saint Coran “Et le changement des vents et
des nuages asservis entre les cieux et la terre, il y a
certes des signes pour un peuple qui com-
prend” (2:164).
Et le changement est de deux sortes: l’une, ex-
terne, qui signifie le changement des vents et des
nuages d’une direction ou d’un lieu à un autre, et
l’autre, interne, qui est la création d’un tel effet,
prophylactique, ou toxique dans les vents et les
nuages, que cela peut devenir la cause de la paix et
de la prospérité pour les gens, ou entrainer des
épidémies. L’homme, il est évidemment clair, n’a
pas le moindre contrôle sur ces changements; ils
sont entièrement au delà de son pouvoir et de son
contrôle. Et il y a maintenant une autre difficulté
que l’état de la solidité de nos corps ou de notre
santé ne dépend pas de ces deux facteurs unique-
ment, mais qu’il y a aussi des milliers d’autres cau-
ses, plus subtiles les unes que les autres et qui sont
masquées à la vue et à l’esprit de l’homme, et qui
peut dire que toutes ces causes peuvent être
créées par son effort et sa compétence. Il n’y a au-
cune doute, donc, que l’homme a toujours besoin
de ce Dieu aux mains duquel reposent toutes ces
causes et sous causes.
Construite par Roshan Ghani, la première
mosquée à montrer fièrement qu’elle est associée
à l’AAII
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décembre 2012 La Lumière
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
Convention du Suriname 2012
Centre culturel construit à côté de la mosquée Centre culturel construit à côté de la mosquée
Le président Suriname Jamaat accueille les déléga-
tions.
Ouverture du Centre de Conférence
Ouverture de la convention
décembre 2012
5 La Lumière
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
à dit de tendre l’autre joue mais ni le Nouveau
Testament ni les Chrétiens ne nous ont donné
d’exemples de quiconque ayant agi ainsi. Non
seulement les adeptes nont pas agi selon cette
instruction, mais en plus le promoteur de cette
hypothèse lui même ne le fit pas. Il s’est plaint
quand les gens l’ont maltraité et quand lui fut
demandé le sacrifice ultime, il a crié que Dieu
l’avait abandonné. Prenez l’exemple de ses adep-
tes, quand les Chrétiens ont pris Jérusalem aux
Musulmans; ils ont tué tant de Musulmans quue
les chevaux des Chrétiens étaient dans le sang
jusqu’aux chevilles. Quand les Musulmans, qui
sont accusés d’être un peuple guerrier et meur-
trier, reprirent Jérusalem, ils le firent sans que le
sang ne soit versé. Alors comment pouvons nous
savoir s’il est possible pour les êtres humains
d’agir sur le conseil qui a été donné? Car le Libre
de l’Islam nous dit que, non seulement il est pos-
sible de suivre ce conseil, mais donne en plus
des exemples de personnes qui le firent. Il don-
ne leurs noms et décrit les évènements et ce qui
est arrivé à de telles personnes.
Il y a dans le coeur des hommes le désir que
les autres le respectent et le considèrent comme
une grande personne. Et nous avons établi des
normes par lesquelles nous jugeons les gens et
leurs réalisations. Surtout, nos normes humai-
nes mesurent la grandeur d’une personne ou
même le respect qu’il doit exiger compte tenu
des possessions de ce monde qu’il à acquises. Un
homme qui a deux voitures est considéré com-
me deux hommes et donc deux fois plus couron-
né de succès que celui qui n’en a qu’une seule.
Celui dont la maison est emplie de coûteux tapis
tissés à la main et de produits manufacturés ar-
tisanaux fait l’objet de davantage de marques de
respect que celui qui n’a chez lui que des objets
de seconde main, dit-on. Mais même si un hom-
me ne possède pas de richesses mais a des rela-
tions avec ceux qui en ont, cela l’affecte aussi.
Même les méfaits de telles personnes sont par-
donnés. Un prince vu agissant mal dans un hôtel
à Las Vegas voit ses actes purifiés par le fait qu’il
est de sang royal. Nous faisons tous les efforts
pour rechercher les gens qui peuvent avoir de
telles relations. Dans le vocabulaire moderne,
cela est appelé “Net Working” (Ndt: Le travail en
réseau).
Le premier verset que je vous ai récité va
même jusqu’à dire que quelques unes de nos
femmes et quelques uns de nos enfants sont nos
ennemis. Cela semble être une étrange déclara-
tion à faire. Mais le point est fait pour dire que
tout ce qui vous éloigne d’Allah est votre ennemi.
Une personne ne peut pas faire quelque chose
de mal pour gagner quelque avantage ou protec-
tion pour son propre bien mais peut le faire si
c’est pour le bien de sa famille. Il ne peut pas
mentir pour se protéger lui-même mais apporte
une faux alibi pour son enfant parce que sa fem-
me et les autres enfants le forcent à le faire. Mais
même s’il n’y a aucune pression nos instincts
naturels et désirs nous font faire ces choses. Mê-
me le Prophète Noé cria et pria Dieu de sauver
son fils des flots. Ce désir naturel en chacun de
nous pour protéger nos familles nous font nous
comporter ainsi. C’est pourquoi Allah nou dit
que nos femmes et nos enfants sont nos enne-
mis parce que même s’ils ne font pas pression
sur nous pour faire quelque chose de mal, notre
instinct de faire ainsi nous fait oublier les com-
mandements d’Allah d’être honnête et véridi-
ques.
Est-ce alors comme l’enseignement de Jésus
de tendre l’autre joue et, alors que cela sonne
bien sur le papier, il est impossible d’agir comme
il est dit? Non, ce n’est pas parce que le Coran
nous donne un exemple. Il dit qu’Allah demanda
a Abraham de sacrifier son fils et tous deux, père
Concention 2012
Hazrat Amir, le Député des E.U et une pré-
cédente ambassadrice du Suriname en In-
donésie
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J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
et fils, acceptèrent volontairement. Si un être
humain peut le faire, alors tous le peuvent. J’ai
vu et connu des personnes qui, à mon étonne-
ment, placèrent l’Amour pour Allah avant leur
amour pour leurs enfants et leurs familles. Ces
personnes quittèrent des femmes qui étaient sur
leur lit de mort et ils quittèrent leurs enfants qui
n’avaient dès lors plus personne, pour venir ser-
vir la cause de l’Islam. Ils laissèrent leurs pro-
ches et leurs aimés aux soins d’Allah. Ceux denos
missionnaires et Imams qui vinrent à Woking,à
Berlin, en Hollande, aux Fijies, A Trinidad et ail-
leurs encore, chacun d’entre eux le firent. Leurs
relations avec le Messie Promis aux ummah Mu-
sulmans instilla un si grand amour pour Allah et
Son prophète Muhammad dans leurs coeurs que
rien d’autre ne put y fleurir.
Vous voyez, en résumé, que ces versets vous
disent que le devoir vient avant toute autre cho-
se. Ces versets ne sont pas juste une histoire à
propos d’un homme voulant sacrifier son fils
sous le commandement d’Allah. Ils sont plus que
cela. Allah a défini une parabole pour montrer
que même si vous devez sacrifier votre posses-
sion la plus précieuse pour faire ce qui est bien,
alors vous devez le faire. Hazrat Ibrahim a prié
pour avoir un fils et quand il fut âgé, il lui fut
donné un fils. Nous nous efforçons d’aller tra-
vailler pour gagner de l’argent pour élever des
familles. A la fin de sa vie, Hazrat Ibrahim a rem-
pli son ambition. Il a eu un fils. Nous aussi ac-
complissons nos ambitions et désirs, quelqu’ils
puissent être, en utilisant cet argent pour nos
enfants et nos femmes et nous mêmes. Et ensui-
te il est ordonné à Hazrat Ibrahim de sacrifier
tout ce qu’il a accompli en remplissant son de-
voir. Sa grandeur repose sur ceci, que, sans flé-
chir, sans question ni réserve, il fut prêt pour
son devoir. Et le fils aussi, volontairement et
joyeusement accepta avec lui. C’est là que nous
différons de ces nobles personnes. Nos enfants
veulent le dernier Ipad réalisé par Apple et la
jamaat réalise un appel pour quelque noble cau-
se. Nous avons seulement l’argent pour l’un de
ceux-là. Suivrons-nous l’exemple d’Ibrahim et
d’Ismael et sacrifierons nous nos propres désirs
pour le devoir? Malheureusement, beaucoup ne
le feront pas. Il y a eu des gens dans cette jamaat
qui agirent ainsi et c’est ce qui rend cette jamaat
grande – le sacrifice de ses anciens. Le Dr Basha-
rat Ahmad vint à Lahore pour payer la dot de sa
fille. Hazrat Maulana Muhammad Ali fit un appel
aux fonds pour la Mosquée de Berlin. Que fit ce
père? Il a consulté sa fille qui a dit: Père, dites
moi combien dure une vaisselle de mariée, mais
une bonne action dure pour toujours; donnez
l’argent à la jamaat. Ces personnes sont l’incar-
nation de l’engagement qu’ils prirent pour ac-
complir leur devoir avant leurs intérêts person-
nels, ce qui est exactement ce que fit Hazrat
Ibrahim.
Nous sommes aussi confrontés à ce même
dilemme aujourd’hui. Nos frères et soeurs éloi-
gnés, des gens que nous ne connaissons pas et
que nous n’avons jamais vus ni rencontrés, ils
nous ont appelé à l’aide. La jamaat en Inde à en-
trepris de fonder une mosquée et une école à
New Delhi et à Bihar. Nous sommes une fraterni-
té et de quelque coin du monde vienne l’appel à
l’aide, nous devons aider. Notre bijouterie et nos
voitures et nos maisons seront laissées derriè-
res pour nos enfants pour combattre. Nos bon-
nes actions iront avec nous dans l’au-delà. Chad-
hry Saeed m’a dit à propos de la Mosquée de
Berlin: Je protègerai cette mosquée avec ma vie-
car les bijoux de ma mère y sont enfouis. Nos
enfants se tiendront-ils là et tiendront-ils le mê-
me discoursJe demande aux parents parmis
vous de suivre Azrat Ibrahim et de faire un sacri-
fice pour ce projet. Vous ne pouvez sacrifier un
agneau au Royaume-Uni, Donnez le même mon-
tant pour construire ces écoles en Inde. Et je
veux que les jeunes présents ici revivent l’exem-
ple de Hazrat Ismael. Afin qu’un jour quelqu’un
Convention 2012
Auditoire – Hauts officiels militaires et civils
décembre 2012
7 La Lumière
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
se souvienne de votre sacrifice comme la fille qui
préféra que son père utilise l’argent pour sauver la
Mosquée de Berlin plutôt que pour acheter sa dot.
Puisse Allah nous accorder toute la sagesse pour
suivre le conseil de notre Saint Coran.
L’Islam interdit les dits meur-
tres d’honneur
Compilé par Dr Zahid Aziz
Ci-dessous, nous citons les rapports Hadith de Sahih Bukhari et Sahih Muslim qui montrent le plus clairement ue le Saint Prophète Muhammad a stric-tement interdit aux hommes musulmans d’admi-nistrer leurs propres punitions aux femmes qu’ils considèrent avoir commis de grossières immorali-tés. Il a ordonné que le processus normal de la loi devait être appliqué pour déterminer la culpabilité et les punition méritée. Ceux qui prennent la loi dans leurs mains pour déclarer les femmes coupa-bles et puis les punissent se trouveront eux mêmes punis par le Saint Prophète. Ces rapports renvoient au passages suivants du Saint Coran:
Et quant à ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses, sans avoir d'autres témoins qu'eux mêmes, le témoignage de l'un d'eux doit être une quadruple attestation par Allah qu'il est du nombre des véridiques, et la cinquième [attestation] est "que la malédiction d'Allah tombe sur lui s'il ment, Et on ne lui infligera pas le châti-ment [de la lapidation] si elle atteste quatre fois par Allah qu'il est certainement du nombre des men-teurs, et la cinquième attestation est que la colère d'Allah soit sur elle, s'il était du nombre des véridi-ques . – 24:6-9
Comme on peut le voir, ce passage place l’hom-me et la femme sur un plan de totale égalité. La dé-négation sous serment de l’épouse est exactement égal à l’accusation sous serment de son mari. Après le cinquième serment, qui est celui d’invoquer la malédiction d’Allah sur quelqu’un en cas de men-songe, la femme est libre de l’accusation et nulle ne peut la punir. Un homme est rapporté avoir interro-gé le Saint Prophète au sujet de la situation com-plexe suivante:
“Si un homme trouvait un autre homme avec sa femme et qu’il allait parler de cela, vous auriez à le réprimander; et s’il a tué [l’homme], vous devriez le tuer, et s’il était resté calme, alors il devrait être consumé par la colère.”
Il veut dire que selon l’Islam, s’il l’accusait devant les autres, ils serait puni pour calomnie et s’il avait tué l’homme il aurait été traité com-me un meurtrier. Alors que peut-il faire? Le rap-port continue en disant que le Saint Prophète avait prié Allah pour une réponse, et qu’Allah lui avait révélé les versets plus haut. Alos ensembe l’homme et sa femme vinrent au Saint Prophète et déclarèrent sous serment de la manière pres-crite.La femme fut alors libre de partir, même si le rapport jette le doute sur sa sincérité. (Sahih Muslim, le Livre du Divorce, sous Li’an (Invoquant la malédiction) Voir la traduction de Sahih Muslim par Abdul Hamd Siddiqui, livre 9, rapport n°3564 de l’édition en ligne à www.iium.edu.my/deed/hadith/.)
Selon un rapport Hadith dans Bukhari, un homme appelé Hilal bin Umaiya accusa sa fem-me de commettre des relations sexuelles illéga-les avec un autre homme et porta l’affaire de-vant le Saint Prophète.
“Le Prophète dit (à Hilal): soit tu m’apporte une preuve (c’est à dire quatre témoignages) ou bien tu recevra la punition légale (le fouet) sur ton dos. Hilal dit, O Messager d’Allah, si qui-conque d’entre nous a vu un homme avec sa femme, ira-t-il chercher des témoignages? Le Prophète s’en tint à répéter: soit tu m’apporte une preuve (c’est à dire quatre témoignages) ou bien tu recevra la punition légale (le fouet) sur ton dos. “
Le rapport dit que c’est alors que les versets cités plus haut ont été révélés pour être appli-qués dans le cas de “ceux qui accusent leurs femmes et n’ont d’autres témoins qu’eux mê-mes”. (Sahih Bukhari, le livre comme plus haut, rapport n°272.)
Les deux rapports ci-au dessus montrent que le Saint Prophète était préparé à punir le mari pour calomnie contre sa femme, et que si le mari avait tué l’autre homme, le Saint Prophète l’aurait puni pour meurtre. Cela contraste avec la situation d’aujourd’hui dans de nombreux pays Musulmans, comme le Pakistan, où un mari peut avoir sa femme arrêtée pour un simple rap-port de signalement d’adultère à la police.
Quand cette procédure de serment fut invo-quée entre le mari et la femme, le Saint Prophè-te pouvait alors ordonner un divorce entre eux:
“ Un homme accusa sa femme de relations sexuelles illégales et ne reconnut pas la paterni-té de son enfant (conçu) durant l’époque du
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décembre 2012 La Lumière
J e d o i s a i m e r t o u t e l ’ h u m a n i t é
Messager d’Allah. Il leur ordonna à tous deux de faire la malédiction comme Allah l’a décrété puis donna ensuite sa décision concernant la garde de l’enfant et qu’elle serait pour la mère, et un décret de divorce fut prononcé pour l cou-ple.” (Sahih Bukhari, Le Livre du Divorce, rap-port n°272).
Dans de tels cas l’homme n’a pas le droit de réclamer le mahr (cadeau de mariage) de la femme. (Sahih Muslim, même livre, rapport n°3557)
Dnas un autre rapport, un homme appelé Sa’d bin Ubada al-Ansari demanda au Saint Pro-phète:
“ si un homme trouve sa femme avec une autre personne, doit-il le tuer?”
Le Saint Prophète répondit, non. Selon une autre version cet homme lui demanda:
“si je trouvais ma femme avec un homme, je ne devrais pas le toucher avant de porter les quatre témoignages? “
Le Saint Prophète répondit que cela était correct, ce à quoi l’homme répondit:
“En aucun cas! Par Celui Qui vous a envoyé avec la Vérité, je me serai jeté sur lui avec mon sabre avant d’avoir fait ça.”
Sur ceci, le Saint Prophète dit aux gens: “Ecoutez ce qu’il dit. C’est son sens de l’hon-
neur, mais j’ai un plus grand sens de l’honneur que lui, et Dieu a un plus grand sens de l’hon-neur que moi.” (Sahih Muslim m^me livre, rap-ports n°3569 et 3571.) Par cela, le Saint Prophè-te veut dire qu’un individu ne peut être plus mo-ral ni plus concerné par la moralité et l’honneur que le Messager d’Allah et Allah lui-même. Quand Allah et Son Messager, qui sont les plus grands gardiens de l’honneur, de la décence et de la moralité, n’enseignent pas l’action que veut entreprendre l’homme, comment peut-il être moral pour lui d’agir ainsi?
Notez qu’ici un Musulman dit ouvertement que du à son grand sens de l’honneur il ne peut pas agir selon l’enseignement du Coran et du Saint Prophète! Nous trouvons, presque généra-lement, cet argument mis en avant aujourd’hui dans les sociétés Musulmanes par ceux qui dé-nient aux femmes les nombreux droits que l’I-slam leur a donné. L’Islam autorise, en fait re-
commande, le remariage des veuves et des femmes divorcées, et donne a une femme le droit de refuser une proposition en mariage.
Mais les droits leurs sont refusés sous l’alléga-tion selon laquelle ce serait contraire aux normes de l’honneur.
Ce qui suit est un exemple dans lequel le Saint Prophète Muhammad a rejeté la déclaration d’un homme selon laquelle l’enfant mis au monde par sa femme n’était pas le sien:
“ Un Arabe du désert vint au Messager d’Allah et dit: Ma femme a doné naissance à un enfant au tein foncé et je l’ai renié. A ce sujet, le Messager d’Allah dit: As-tu des chameaux? Il dit: Oui. Le Pro-phète demande: Quelle est leur couleur? Il dit: Ils sont roux. Le Prophète répond: Y-en-a-t-il un foncé parmi eux? Il dit: Oui. Le Messager d’Allah dit: Com-ment cela a-t-il pu arriver? Il dit: Cela est peut être dû à quelque souche héréditaire qui s’est réveillée. Sur cela, le Saint Prophète dit: la couleur survenue à la naissance de l’enfant noir est peut être due à une souche héréditaire qui s’est réveillée chez l’en-fant.”
Et comme il a été ajouté dans uneautre version: “Il (Le Saint Prophète) ne lui permit pas de le désa-vouer. “ (Sahih Muslim, Le Livre du Divorce, rap-ports 3575 et 3576.) A nouveau, cela montre que le Saint Prophète n’accepte pas les simples allégations faites par les maris à l’encontre de leurs femmes, alors qu’ils ne possèdent ni preuves, ni témoigna-ges.
Ahmadiyya Anjuman Isha’at Islam Lahore (France)
La première Mission Islamique au R.U établie en 1913, la Mission Musulmane de Woking
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Convention 2012
Le Ministre de l’Intérieur du Suriname
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