Transcript

A ngue

3CpBNHI

M;

CdmOnMdprggRdé(mlpnlpanLqCtv

d

3LaN

A

Id1pPpceRhpccceedn

tsrrttdLuld

d

3LtAa

b

c

OldMdhdcRcn(3VL((lutdLslCl

d

3LFE

M

Ildet

120 16e Congrès de pneumologie de la

35orrélations des manifestations de la tuberculoseulmonaire et le degré d’immunodépression. Kouassi , A. N’Gom , K. Horo , C. Godé , B. Ahui ,.M.L. Emvoudou , J.C. Anon , N. Koffi , K.F. Konaté , M. Itchi ,. Djè Bi , S. Irié Bi , S.F. Manewa , E. Aka-Danguy , K. Touré ,

. Traoré , S. N’dah Koffi , D. KonéService de pneumologie, Abidjan, Côte d’Ivoire

ots clés : VIH ; Tuberculose pulmonaire ; Clinique ; ParacliniquesCD4

ontexte.— La tuberculose est une cause majeure de morbidité ete mortalité dans les pays pauvres. Les manifestations sont poly-orphes et non spécifiques surtout chez les sujets co-infectés.bjectifs.— Déterminer les caractéristiques cliniques et paracli-iques en fonction du taux de CD4.éthodologie.— Étude rétrospective et analytique de 450 dossierses malades tuberculeux infectés par le VIH. Il s’agit de tuberculeuxulmonaire à microscopie positive avec une sérologie VIH positiveepartis en trois groupes de 150 en fonction du taux de CD4 (premierroupe : < 200/mm3 ; deuxième groupe : 200—350/mm3 ; troisièmeroupe : > 350/mm3.ésultats.— Les patients étaient issus essentiellement de la tranche’âge comprise entre 25 et 45 ans (71,1 %). Les signes générauxtaient plus fréquents et marqués lorsque le taux de CD4 était baspatients du premier groupe). Les différences étaient statistique-ent significatives. Les cavernes (59,3 %), les infiltrats (38,7 %) et

a localisation au sommet (72 %) sont plus représentées chez lesatients du troisième groupe. Par contre, les lésions extrapulmo-aires (adénopathies médiastinales [12,7 %], pleurésie [15,3 %]) eta radiographie normale (9,3 %) étaient plus fréquentes chez lesatients du premier groupe. La rareté des cavernes et les lésionsssociées étaient d’autant plus fréquentes que le patient est immu-odéprimé.es troubles hématologiques, hépatiques, rénaux étaient plus fré-uents et sévères chez les malades fortement immunodéprimés.onclusion.— La tuberculose liée au VIH présente de caractéris-iques cliniques, radiologiques, biologiques atypiques et de sévéritéariable en fonction du taux de CD4.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.397

36es accidents majeurs du traitementntibacillaire : à propos d’une série de 18 cas. Fettal , A. Taleb

Service de pneumologie, CHU de Sidi bel abbes, Sidi Bel Abbes,lgérie

ntroduction.— La chimiothérapie de la tuberculose est susceptiblee provoquer un certains nombre d’effets secondaires majeurs dansà 3 % des cas. Ils sont parfois graves, imposant ainsi l’arrêt tem-oraire ou définitif du traitement ou du médicament responsable.atients et méthodes.— Nous avons répertorié 18 dossiers deatients tuberculeux ayant présenté un accident majeur, pris enharge par le service de pneumologie du CHU de Sidi Bel Abbesntre 2005 et 2011.ésultats.— Notre série est composée de 18 cas ; dix femmes et huitommes dont l’âge moyen est de 31 ans. Nos patients n’avaientas d’antécédents et notamment pas d’allergie médicamenteuseonnue. Ces accidents sont répartis en : 13 cas d’hépatite, deuxas de purpura thrombopénique, un cas d’anémie hémolytique, unas d’hypersensibilité généralisée et un cas de surdité. Le délai

ntre le début du traitement et l’apparition des effets secondairesst en moyenne de 21 jours. Il s’agit d’une tuberculose pulmonaireans 12 cas, pleurale, cinq cas et un cas de tuberculose ganglion-aire. Dix cas d’hépatite ont bénéficié d’un arrêt temporaire du

lPsd

francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

raitement avec réintroduction du même régime après normali-ation du bilan hépatique. Dans les autres cas, le médicamentesponsable a été identifié et supprimé avec prescription d’un autreégime thérapeutique bien toléré. L’évolution était favorable chezous les patients hormis deux qui avaient présenté une encéphalopa-hie hépatique ayant nécessité une hospitalisation dans un servicee soins intensifs.es effets secondaires majeurs sont rares mais graves, nécessitantne prise en charge précoce. La meilleure prévention est d’adaptera posologie avec une surveillance clinique pendant toute la duréeu traitement.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.398

37a pancytopénie au cours de la miliaireuberculeuse dans le service de pneumologie. Diaw a, V.H. Achi b, K. Horo c, M.S. N’Dhatz c, B.N. Koffi c

Medecin, Abidjan, Côte d’IvoireProfesseur, Abidjan, Côte d’IvoireAssistant, Abidjan, Côte d’Ivoire

bjectif.— Analyser la fréquence, les signes cliniques associés et’évolution des patients ayant présenté une pancytopénie au course la miliaire tuberculeuse.éthodologie.— Une étude rétrospective, réalisée dans le servicee pneumologie du CHU de Cocody nous a permis d’étudier le bilanématologique de tous les cas de miliaires tuberculeuses enregistrése janvier 2000 à décembre 2009. Nous avons analysé les signesliniques associés et le devenir de tous les cas de pancytopénie.ésultats.— Sur 150 cas de miliaire tuberculeuse enregistrés auours de la période d’étude, 18 cas de pancytopénie ont été diag-ostiqués, soit une fréquence de 12 %. Il s’agissait de 11 hommes61 %) et sept femmes (39 %). L’âge moyen des patients était de3,33 ans avec des extrêmes allant de 17 à 67 ans. La sérologieIH réalisée chez 14 patients était positive dans 93 % des cas.es signes cliniques étaient dominés par la détresse respiratoire100 %) l’altération de l’état général (94,44 %) la splénomégalie77,8 %) et l’hépatomégalie (55,5 %). Des perturbations graves de’hémogramme ont été observées. Ainsi, 66,66 % des cas avaientn taux de leucocytes inférieur à 1500 elts/mm3, 44,44 % unaux de plaquettes inférieur à 50 000/mm3 et 55,55 % un taux’hémoglobine inférieur à 7 g/dL.e traitement antituberculeux a été associé à la transfusionanguine et des concentrés plaquettaires. Malheureusement,’évolution a été défavorable dans 83,3 % cas.onclusion.— La pancytopénie est une complication redoutable de

a miliaire tuberculeuse avec un taux de mortalité élevé.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.399

38a miliaire tuberculeuse : à propos de 33 cas

.B. Mbaye , K. Thiam , N.O. Touré , Y. Dia Kane , A. Diatta ,.M. Ndiaye , M.F. Cissé , A. Niang , A.A. Hane

Service de pneumologie, hôpital Fann, Dakar, Sénégal

ots clés : Miliaire ; Tuberculose ; Urgence

ntroduction.— La miliaire est une forme grave de la tubercu-ose et résulte d’une dissémination systémique lympho-hématogèneu bacille tuberculeux à partir d’un foyer pulmonaire ouxtra-pulmonaire. L’objectif de ce travail est d’établir les carac-éristiques épidémiologiques, clinicoradiologiques et évolutives de

a miliaire tuberculeuse.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portantur 33 patients hospitalisés dans le service de pneumologie de Fanne janvier 2010 à juin 2011.

LttI1YcNalucdQd2ofipcrimadêt

d

3PaSDa

Bb

MB

LpugdNtptrpNlsVmDbdtIL

Affiches scientifiques — 1re partie

Résultats.— Le sex-ratio était de 0,5, l’âge moyen était de 34,7 ans(extrêmes : 19 à 60). Les signes cliniques les plus fréquents étaientla fièvre (93,9 %), la toux (87,8 %), la dyspnée (66,7 %). Cinquante-sept pour cent des patients présentaient une IDRT négative. Lesfacteurs de comorbidité retrouvés étaient le tabagisme (36,4 %)et le VIH (21,3 %). La radiographie thoracique montrait des opaci-tés micro- ou macronodulaires bilatérales et symétriques associéesà deux atteintes pleurales. Les autres localisations extra pulmo-naires étaient hépatique (n = 2), splénique (n = 1), cérébrale (n = 1).La fibroscopie bronchique réalisée chez quatre patients n’avait isoléle BK que chez un, mais objectivait une co-infection avec les germesbanals chez trois patients. Le traitement était instauré en urgencepour tous nos patients associé à une corticothérapie dans 51 % descas. L’évolution était favorable dans l’ensemble, nous déploronscinq décès.Conclusion.— La miliaire tuberculeuse reste une urgence diag-nostique et thérapeutique d’où l’intérêt d’un traitement anti-tuberculeux très précoce basé sur un faisceau d’argumentsépidémiologiques, cliniques et paracliniques plus que sur la miseen évidence du BK.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.400

339La tuberculose extra-ganglionnaire de la sphèreORLI. Id Ahmed , S. Hammi , N. Jahnaoui , N. Asri , K. Marc ,M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Boukadi , G. IraquiService de pneumo-phtisiologie, hôpital Moulay-Youssef, Rabat,Maroc

La tuberculose extra-ganglionnaire est une pathologie rare enORL représentant moins de 1 % des localisations. Il s’agit d’uneétude rétrospective ayant porté sur neuf cas de tuberculose ORLextra-ganglionnaire colligés au service de phtisiologie de l’hôpitalMoulay-Youssef de Rabat. Nous rapportons neuf cas de tubercu-lose ORL extra-ganglionnaire chez huit femmes et un homme d’âgemoyen de 38 ans. La maladie a touché le larynx dans trois cas, lesfosses nasales dans deux cas, la parotide dans deux cas, la thy-roïde dans un cas et l’amygdale palatine dans un cas. Le délaimoyen de prise en charge était de 4,6 mois. L’antécédent de tuber-culose était retrouvé dans un cas. Le tableau clinique variait selonla localisation ORL avec une dysphonie dans trois cas, une obstruc-tion nasale dans deux cas, une tuméfaction cervicale dans deuxcas et une douleur pharyngée dans un cas. La découverte étaitfortuite dans un cas. Le bilan a comporté une IDR à la tuber-culine positive dans trois cas, une radiographie thoracique sièged’infiltrats dans trois cas, la recherche de bacille de Koch dans lescrachats était revenue positive dans un cas. Une tomodensitométrieORL était pratiquée dans un cas, une échographie cervicale dansdeux cas et l’endoscopie ORL dans six cas. Le diagnostic était danstous les cas histopathologique par la mise en évidence d’un granu-lome épithélio-gigantocellulaire centré par une nécrose caséeuse.Tous nos patients ont recu un traitement antituberculeux avec uneévolution favorable après six mois de traitement. La tuberculoseextra-ganglionnaire en ORL pose surtout un problème de diagnosticdifférentiel d’où la nécessité d’une confirmation histologique et/oubactériologique.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.401

340Accoutumance à la rifampicine : à propos de six cas

I. Id Ahmed , N. Jahnaoui , S. Hammi , K. Marc , S. Soualhi ,R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G. IraqiService de pneumo-phtisiologie, hôpital Moulay-Youssef, Rabat,Maroc

caD

A121

es réactions d’hypersensibilité aux antituberculeux sont rela-ivement rares. En survenant, elles induisent des difficultéshérapeutiques surtout lorsqu’il s’agit d’un antibacillaire majeur.l s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur une durée dean (septembre 2010—septembre 2011) menée à l’hôpital Moulay-oussef dont le but est d’évaluer l’efficacité de l’accoutumancehez les tuberculeux présentant une intolérance à la rifampicine.otre étude a concerné six patients, dont cinq femmes et un hommevec un âge moyen de 45 ans (20—70 ans). Les antécédents notaienta notion d’alcoolisme chronique dans un cas et de diabète dansn cas. Il s’agissait de deux cas de tuberculose multifocale, unas de méningite tuberculeuse, un cas de rechute tuberculeuse’une TPM+, un cas de pleurésie tuberculeuse et un cas de TPM+.uatre malades étaient mis sous RHZE, un patient sous traitemente rechute SRHZE et un cas sous SRHZ. Dans un délai moyen de2 jours (15—45 jours) après le début du traitement, trois patientsnt présenté une éruption cutanée prurigineuse fébrile alors qu’uneèvre isolée était noté dans les trois autres cas. La réintroductionrogressive des antibacillaires a permis d’incriminer la rifampi-ine seule dans les six cas. Nous avons effectué une accoutumanceapide sur 48 heures utilisant de la rifampicine en suspension. Aucunncident n’est survenu au cours de l’accoutumance, ni secondaire-ent. Les patients ayant toléré une pleine dose de rifampicine,permis de conserver le schéma antibacillaire initial. En cas

’hypersensibilité à la rifampicine, l’accoutumance rapide sembletre un outil efficace afin de préserver dans le schéma thérapeu-ique un antibacillaire majeur tel la rifampicine.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.402

41rise en charge de la tuberculose multirésistanteu Bénin. Adé a, G. Adé a, G. Agodokpessi a, P. Wachinou a, F. Kassa a,. Affolabi a, S. Anagonou a, M. Gninafon a, A. Trébucq b

Centre national hospitalier de pneumo-phtisiologie, Cotonou,éninUnion, Paris, France

ots clés : Tuberculose ; Multirésistance ; Protocole ; Union ;angladesh

a tuberculose multirésistante (TB-MDR) représente un vrai défiour la lutte antituberculeuse. Le Bénin a fait l’option d’utilisern protocole de l’Union, lui-même inspiré de l’expérience de Ban-ladesh. Nous nous proposons de déterminer l’issue et la toléranceu traitement de la TB-MDR au Bénin.ous avons réalisé une étude rétrospective de tous les cas TB-MDRraités de mars 2007 à septembre 2011. Sept patients étaient traitésar 4 Km-Gfx-Pto-Z-E/8 Gfx-Pto-Z-E. Ensuite, 17 patients étaientraités par 4 Km-Gfx-H-Pto-Cfz-Z-E/8 Gfx-Pto-Cfz-Z-E. L’actuelégime est fait de 4 Km-Gfx-H-Pto-Cfz-Z-E/5 Gfx-Pto-Cfz-Z-E, et uneatiente en bénéficie.ous avons relevé les contrôles mensuels des expectorations (bacil-

oscopie et culture), l’issue thérapeutique et les principaux effetsecondaires graves.ingt-cinq TB-MDR étaient inclus. Une patiente avait antérieure-ent pris la gatifloxacine.es vingt-deux patients (88 %) ayant achevé leur traitement, laacilloscopie à la fin de la phase intensive était positive chez l’un’eux (4 %). La culture à la même échéance était négative chez euxous (100 %). Il en est de même des contrôles de fin de traitement.ls étaient tous déclarés guéris, selon les critères de l’OMS.es principaux effets indésirables graves enregistrés étaient deux

as (8 %) d’hépatite médicamenteuse et deux cas (8 %) de toxicitéuditive.eux décès (8 %) étaient survenus pendant le traitement.

Recommended