La publicisation du nucléaire en France :entre logiques technopolitiqueset idéaux délibératifs
Mikaël [email protected]
1. Les pouvoirs publicset leurs logiques technopolitiques
Le choix de recourir à l'énergie électronucléaire : un entremêlement de la technique et du politique
Lancement du programme électronucléaire :● Exclusion du « jeu démocratique » institué● Publicisation circonscrite des enjeux● Légitimation par la « vulgarisation »
scientifique
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1. Les pouvoirs publicset leurs logiques technopolitiques
Cigéo : choix du site de Bure pour desraisons scientifiques (propriété de sa roche souterraine)... mais aussi politiques (territoire rural en déclin économique, faible opposition locale, soutien massif des élus locaux à la nucléarisation de leur environnement)
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2. Les mouvements sociauxet leurs idéaux délibératifs
Lancement du programme électronucléaire :● Publicisation de la menace nucléaire
par la mise en débat● Dénonciation des effets sanitaires,
environnementaux et politiques● Légitimation par la production
d'un « savoir écologique »
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2. Les mouvements sociauxet leurs idéaux délibératifs
Cigéo : participation de scientifiques, de part leur engagement avec les mouvements sociaux,à la politisation de la thématique du stockage des déchets radioactifs : remise en causedes certitudes scientifiques et révision de l'autorité des experts officiels
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3. Le nucléaire à l'épreuvede la communication publique
De nouveaux outils de gouvernement des sciences et techniques
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3. Le nucléaire à l'épreuvede la communication publique
Une démocratisation des choix socio-scientifiques difficile à entrevoir :
● Caractère post-actif des débats publics
● Emprise d'une idéologiede la « vulgarisation »
● Artifice communicationnel de l'inclusion participative et délibérative
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3. Le nucléaire à l'épreuvede la communication publique
Cigéo : des dispositifs de concertation systématiquement contestés
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Conclusion
La communication publique relative à l'énergie électronucléaire procède d'un renforcementdes postures initiales entre les mouvements sociaux et les acteurs scientifiques faitesde défiance mutuelle ; tandis que les publics restent tenus à l'écart des processus décisionnels relatifs aux choix socio-scientifiques
Mikaël ChambruDocteur en Sciences de l'information et de la communicationGroupe de recherche sur les enjeux de communication (Gresec)
[email protected] / @mchambru