Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 11 / 2013
Le Fendt «516 Vario» à l’essaiPage 32
Mise en œuvre dePA 2014– 17 Page 12
Les avantages desengrais completsPage 44
Affouragement par phases: efficacePage 49
NOUVEAU SUBARU FORESTER 4x4 DIESEL.UNE SOBRIÉTÉ REMARQUABLE: 5,7 L /100 KM.
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EDITORIAL
Regain d’efficacité, de précision et d’écologie La technique agricole se veut innovante à l’Agritechnica 26
Brèves 23Kuhn: presse à balles carrées innovante et autres nouveautés 29Fendt «516 Vario» en test pratique 32Informations sur les produits 34Le «Feedliner-Tour» de Kuhn 35Reform «Muli T10 X»: un partenaire à tout faire 36Fendt renouvelle ses séries «800 Vario» et «900 Vario» 37Concours avec Agromont et Reform 38Claas: «Arion 500/600» avec des transmissions continues 39
La production d’œufs et de poulet augmenteOn recherche de nouvelles exploitations 70
Brèves 48UFA actuel: les pages de l’éleveur 49Danger de cétose au quatrième mois de lactation 54Favoriser la durée d’utilisation 56Vaches Simmental avec 9000kg de lait 58Tachetée rouge: l’élevage est axé sur l’efficacité 60Innovations dans le cadre du Space 2013 62Analyser le colostrum – mais comment? 63Veaux de vaches mères: le lait ne suffit pas 64Eau tonifiée: les scientifiques doutent 66Soupe réchauffée pour les porcs d’engraissement 68Maintenir les chevaux âgés en bonne santé 72
Nutrition des plantes Les avantages des engrais complets 44
Brèves 40Protection des plantes high-tech 42Innovation viticole 46
Fiable, flexible et efficace Le commerce d’agents de production agricoles 4
En un mot de Werner Kuert 5
Polyvalence par excellenceL’année dernière, Fendt a redyna-misé sa classe moyenne avec quatrenouveaux modèles dans la série «500 Vario».
Bien contrôler ce que faitle Conseil fédéral Le Conseiller national Leo Müllerdéfend les intérêts de l’agriculture au Parlement.
Protection des plantesLes nouvelles technologiespromettent une évolution des techniques de protection des plantes.
Soupe rechauffée Sans devoir réchauffer leur ration àtempérature corporelle, les porcsaffichent de meilleures per-formances d’engraissement.
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VIE QUOTIDIENNE
PRODUCTION ANIMALE
PRODUCTION VEGETALE
TECHNIQUE AGRICOLE
GESTION
FENACO ACTUALITÉ
Le marché internationalde la machine agricoleest en plein boom. Pourl’année prochaine, lesconstructeurs proposentune foule de nouveau-tés intéressantes.Photo: Roman Engeler
L’Agritechnica, qui va se déroulerentre le 10 et le 16 novembre 2013à Hanovre, est un moment pharepour le secteur de la techniqueagricole et suscite une fascinationtoujours plus grande, pour l’agricul-ture suisse également. Les nombreuxexposants – ils seront plus de 2700cette année – redoubleront d’effortspour présenter sous le meilleur jourleurs technologies et innovations surles quelque 41 hectares que recouvrel’Agritechnica.
La technique agricole fascinetoujours et plus les machines sontgrosses et rapides, plus le publicapplaudit. C’est sans doute asseznormal et il n’y a pas vraiment demal à cela. A la vue de ces imposan-tes machines rutillantes, il esttoutefois important, surtout pour levisiteur qui se rend à une tellemanifestation, de ne pas perdre devue ses propres besoins et ceux deson exploitation.
En plus de cela, il faut égalementêtre conscient que l’agricultured’aujourd’hui est souvent soumise àdes critiques assez virulentes de lapart du grand public lorsqu’ellerecourt à des moyens techniquesmodernes et performants. Dans cedomaine, tous les acteurs concernéssont appelés à engager un dialogueavec la société. Les innovationstechniques n’ont en effet de sensque si l’exploitation du sol est plusefficace et que l’environnement etles ressources peuvent être utilisésavec plus de ménagement. Il s’agitlà précisément d’éléments auxquelsil faut veiller lorsque l’on achète desmachines agricoles.
RomanEngeler
SOMMAIRE
Politique agricole 2014– 2017 La mise en œuvre approche – qu’est-ce qui change concrètement? 12
Brèves 9Résiliation anticipée du bail 10Bien contrôler ce que fait le Conseil fédéral 14Chevaux en pension: beaucoup de travail et revenu intéressant 16Les cercles de travail font progresser les agriculteurs 18Ceux qui travaillent à l’extérieur gagnent mieux leur vie 20
Remise d’exploitation – et après? Césure et pose de jalons 76
Brèves 75Les conseils de cuisine de Regula Knöpfel 79Le fabricant de cor des Alpes Heinz Tschiemer 80Une multitude de couleurs au jardin 85Jann Ambühl aime son métier d’agriculteur 86 www.lely.com
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FENACO
4 11 2013 · REVUE UFA
Les secteurs Protection des planteset Semences UFA travaillent avecdes infrastructures décentralisées àMoudon (1), Lyssach (2), Sursee (3),Winterthour (4) et Aesch.
5 • La centrale de distribution desagents de production agricoles àMoudon, inaugurée par fenaco en2012, dispose d’installations idéalespour une logistique soigneuse etdurable des intrants agricoles.
6 • Les intrants agricoles de fenacoProduction végétale, grâce à unedisponibilité maximale et un trèsvaste assortiment, offrent unegrande flexibilité et répondent demanière idéale aux besoins desagriculteurs et des cultures de larégion.
ACTUALITÉ
fenaco Production végétale est undépartement de la division Agro,dont le but est de mettre à disposi-tion des agriculteurs suisses les pro-
duits adaptés à leurs besoins, avec unrapport prix-prestations concurrentielsoutenu par un haut niveau en conseils.Le département Production végétalecomprend entre autres les marques Lan-dor, Semences UFA et le secteur com-mercial Protection des plantes ainsi que
Semences et protection desplantes Semences UFA et le secteurcommercial Protection des plantes tra-vaillent avec des infrastructures décen-tralisées à Moudon (VD), Lyssach (BE),Sursee (LU), Winterthour (ZH) et Aesch(BL). Cette organisation autorise unegrande flexibilité dans les achats de pro-duits, la logistique et la disponibilitéd’un assortiment complet correspon-dant aux besoins des agriculteurs. En
LES INTRANTS AGRICOLES Le commerce de produits phytosanitaires, d’engraiset de semences est une activité exigeante. Le département Production végétale de fenaco évolue dans un environnement dynamique conditionné par la volatilitédes prix et les aléas climatiques.
Fiabilité, souplesse et efficacité
le service technique Production végé-tale de fenaco.
Nutrition des plantes Landor Nu-trition des plantes dispose d’une plate-forme logistique optimale au bord duRhin à Birsfelden. Une grande partie deslivraisons d’engrais se fait franco fermeet le reste va dans les LANDI pour leurstock de réapprovisionnement des agri-culteurs.
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FENACOBILD DE
S MONATS
PHOTO DU MOIS
AUF EIN WORTEN UN MOT
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ACTUALITÉ
Compétence renforcée dans le commerce agricoleAu sein du groupe fenaco-LANDI, la compétence, le professionnalisme et la formation
continue s’inscrivent en lettres d’or. C’est LANDI Arena qui est le centre de compétences pour lesecteur Agro. Chaque année, les collaborateurs LANDI-Agro assistent au total à plus de 1500 journées
de formation. C’est Alex Eigenmann (à d.) qui dirige LANDI Arena. Pour Heinz Mollet (à g.), membre dela direction de fenaco (division Agro), la formation des responsables du champ d’activités stratégiqueAgro LANDI constitue un pilier important des LANDI, orientées vers les besoins des agriculteurs. Lors
du premier séminaire national exclusivement dédié aux responsables Agro LANDI à Bienne, Michael Schlatter, Adrian König, Martin Müller, Kurt Stadelmann, Felix Bauer et Martin Germann se
sont vus remettre leur diplôme.
fenaco s’engage pour une utilisation res -ponsable des intrants agricoles – et ceci àtous les niveaux. Le département Pro -duction végétale se caractérise par desproduits de haute qualité dont la tra ça bi -lité est assurée et des services techniquesperformants qui aident l’agri culteur à uti -liser les différents intrants de manièreoptimale. L’utilisation optimale de produitsde haute qualité contribue en outre à lastra tégie de qualité «Swissness». Pourassurer cette contribution sur le longterme, fenaco investit dans des infrastruc-tures modernes, fiables et qui répondent àtous les standards de sécurité. Enproduction végétale, tout commence parle sol. En effet, des cultures productives àlong ter me ne sont possibles que sur dessols tra vaillés avec respect. Un sol bienstruc turé valorisera mieux les élémentsnutritifs qu’il contient et ceux apportés parune stratégie de fertilisation adaptée à laparcelle, évi tant ainsi les problèmes decarences. Les engrais «du commerce»équilibrent les dé ficits et contribuent à laqualité des pro duits récoltés. Les choixvariétaux ont tou jours été l’objet d’unegrande atten tion. Aujourd’hui, lesperformances des diffé ren tes variétés nesont plus les seuls para mètres importants.Les besoins du marché (teneurs enprotéine, gluten, Holl, etc.) influencentaussi les agriculteurs dans leurs décisions.La rotation des cultures est la premièremesure de gestion des mala dies, desravageurs et des adventices. Il restemalheureusement toujours une part d’im -pondérables qui nécessite le recours auxproduits de protection des plantes. Cesproduits représentent environ 2% descoûts de production de l’agriculture suisse.«L’écologisation» accrue visée par le pro -gramme de la PA 14– 17 devrait aider àtrouver des voies pour minimiser l’impactdes produits phytosanitaires sur la qualitédes produits et sur l’environnement.fenaco et le département Productionvégétale continueront de soutenir lesLANDI et les agriculteurs pour qu’ilspuissent relever les défis posés parl’écono mie, la politique agricole ou lemarché (consommateurs et commerce dedétail).
Werner KuertChef fenaco Département production végétale
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FENACOACTUALITÉ
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outre, plus les marchés deviennent vo-latiles, plus il s’agit d’assurer des stockstampons de matières premières (mé-langes fourragers, formulations d’en-grais et produits divers).
Utilisation ciblée Les intrants agri-coles contribuent directement à la réus-site économique des exploitations agri-coles du pays, mais ils font de plus enplus l’objet de critiques de la part de lasociété. Les lignes directrices PER impo-sent une utilisation ciblée des moyensde production pour réduire les risquessur l’environnement. Les nombreusesprescriptions demandent une connais-sance parfaite des produits, des cul-tures, des stades et des techniques d’ap-plication ainsi que des règles destockage.
La durabilité passe par les con -naissances fenaco Protection desplantes s’engage dans ce processus enpubliant par exemple ses assortiments
phytos très appréciés de tous les acteursde la filière. Ces documents regroupenttoutes les informations liées à l’efficacitéet à l’utilisation des produits disponiblestout en tenant compte des aspects en-vironnementaux (PER). Le service technique Production vé-
gétale se compose de spécialistes engrandes cultures, en cultures maraî-chères, arboricoles et viticoles qui sou-tiennent les LANDI dans leur conseil auxagriculteurs. D’autre part, leur travailconsiste aussi à participer à la formationdu personnel des points de vente agri-coles des LANDI. De plus, les nom-breuses visites de cultures et essais organisés dans tout le pays en collabo-ration avec les LANDI et les organismesofficiels actifs dans le conseil et la re-cherche permettent de garder un lien
Projets en coursfenaco accompagne de près le dévelop-pement des structures des LANDIrésultant de l’évolution des structuresagricoles. Dans le même ordre d’idée,fenaco adapte ses structures logistiques.Le site de Lyssach (construit dans lesannées 70) sera rénové et adapté cesprochaines années aux exigencesactuelles (trémie de réception pour lescéréales, place de commissionagepalettes pour optimiser la logistique,sécurisation du stock de phytosanitaires,etc.).
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FENACOACTUALITÉ
Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon.
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dynamique entre les conseillers tech-niques et les agriculteurs.
La centrale de distribution defenaco Production végétale à Moudon,inaugurée en 2012, a été construite enbois du pays. Ce bâtiment est un belexemple de l’engagement de fenacopour le soutien à l’agriculture tout en ré-pondant aux exigences d’un commerceagricole efficace.Ce bâtiment abrite, outre les halles de
stockage (4500 places palettes) de pro-duits phytosanitaires et de semences,les services administratifs, commerciauxet techniques du secteur Protection desplantes, de Semences UFA – y comprisle secteur espaces verts – et de LandorNutrition des plantes. Le regroupementsous un même toit de ces trois entités a
permis d’intensifier les contacts, d’opti-miser les échanges d’informations et decoordonner les activités.Cette infrastructure permet d’organi-
ser au mieux les pics de livraisons descommandes de base au printemps etensuite le réapprovisionnement desLANDI en cours de saison. Cette capa-cité de stockage importante est syno-nyme de souplesse et de garantie de dis-ponibilité pour répondre aux besoinsdes clients et permettre aux LANDId’optimiser leurs stocks sur les différentssites agricoles. Le stockage des produitsphytosanitaires est de plus assuré dansdes conditions de sécurité de premierordre.
Maîtriser les défis L’intensificationécologique de l’agriculture souhaitéepar la Confédération (PA 2014– 2017)et la pression sur les prix des produitsagricoles ne sont pas sans conséquencesur le commerce des intrants. Une agriculture productive économique-ment viable a besoin de partenaires fiables et qui s’engagent à ses côtés pourfaire face aux défis que lui lance la société. Avec ses investissements ré -fléchis, la constante remise en questionde son fonctionnement, ses liens étroitsavec les instituts cantonaux et fédérauxet son engagement dans la formationdes collaborateurs agricoles des LANDI,fenaco Production végétale entend rester un partenaire privilégié d’uneagriculture productive et tournée versl’avenir. �
1 • Les centrales de distribution defenaco Production végétale répondentaux normes de sécurité les plus strictes.
2 • Une grande partie des livraisonsd’engrais est effectuée franco ferme.Mais il est aussi possible de lesenlever directement à la LANDI.
3 • Le secteur «Auxiliaires» – etnotamment l’épandage de tricho -grammes avec des multicoptères –fait partie de fenaco Productionvégétale.
Importations parallèlesLa réglementation sur les importations parallèles laisse malheureuse-ment la porte ouverte à toutes sortes d’interprétations. fenaco-LANDIoffre depuis toujours des produits génériques et, depuis que laréglementation le permet et si nécessaire, des produits d’importationsparallèles à des prix tout à fait concurrentiels.
La différence de prix entre ces produits et les produits usuels découlebien souvent de prestations incomparables liées à l’absence destructure de distribution, de conseil, de traçabilité (produit original oucopie?), de garantie d’efficacité du produit. De plus, dans bien des cas,ce n’est pas uniquement le prix du produit qui compte, mais aussi sonutilisation judicieuse (dosage, mélange, stade d’application, conditionsmétéo, etc.) ainsi que sa disponibilité au bon moment.La confiance en un partenaire fiable est essentielle à la réussite.
Ces dernières années, les prix des produits phytosanitaires dans l’Unioneuropéenne ont augmenté de 4 à 5 % par an. En Suisse, le tauxd’inflation quasi nul et la force du franc suisse ont permis d’éviter uneaugmentation comparable. Une bonne partie de la différence de prixd’un produit s’explique par des coûts de terrain, de construction, destockage, de main d’oeuvre, de sécurité, de développement etd’homologation plus élevés.
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4 • Les visites desessais de démonstra-tion sont desoccasions d’échangerses expériences.
swissfarm
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Le premier réseau social des paysans suisses qui relie la ville et la campagne:
L’agriculture suisse en TchéquieLa Commission des jeunes agricul-teurs a été invitée à une fête desmoissons par la Chambre tchèqued’agriculture. Lors du forum pourspécialistes organisé en marge del’événement, les jeunes agriculteursont eu l'occasion de présenter l'agri-culture suisse et de proposer unedégustation de produits helvéti-ques. Plusieurs visites d’exploitati-ons étaient également au program-me. �
d’alpage se cachent des connais-sances professionnelles, de l’expé-rience, de la collaboration et de lapassion pour la production agricoleen milieu alpestre.L’élevage de lamas et d’alpagas de
la famille Lüginbühl fonctionne toutautrement. Il s’agit de la plus impor-tante exploitation du genre en Eu-
GESTIONBRÈVES
Rencontre internationale de vulgarisateurs dans l’Oberland bernois
Des vulgarisateurs du Schleswig-Holstein, de Bavière, de Rhénanie-Westphalie, de Hesse, de Saxe,d’Autriche et des cantons des Gri-sons et d’Argovie se sont rencontrésà la fin septembre dans l’Oberlandbernois pour discuter des rôles res-pectifs des activités typiques et del’exotisme dans la création de valeurau sein de l’espace rural. Dansl’Oberland bernois, s’il est une acti-vité typique, c’est bien l’élevage bo-vin et la production de fromage d’al-page. Adrian von Känel a expliquéaux visiteurs comment il gère sonexploitation et exploite ses alpagesavec ses parents. Ce maître-agricul-teur de 29 ans est un spécialiste del’optimisation de la production her-bagère sur son exploitation de based’Aeschiried et son alpage d’Ae-schiallmend, à 1150m d’altitude.Derrière la production du fromage
En Suisse, chaquehabitant mangeannuellement 18kilos de pommes,ce qui n’est pasvraiment beau-coup quand onsait que ce fruit est le préféré desHelvètes. Pour marquer le début dela récolte, le LID (Information etcommunication agricoles) et Fruit-Union Suisse avaient invité la presseà une plongée dans le marché de lapomme. Sur l’exploitation de FredyZwimpfer, à Oberkirch (LU), au borddu lac de Sempach, des spécialisteont expliqué le parcours de lapomme, du verger jusqu’au pré-em-ballage en barquettes réalisé dans lahalle de fenaco, à Sursee. Les intervenants (Georg Bregy, di-
recteur de Fruit-Union Suisse, Mar-kus Kellerhals, Fredy Zwimpfer, Ste-phan Durrer, Christian Consoni,directeur de Ramseier Suisse SA,Marie-Therese Lütolf, directrice dela halle aux fruits de Sursee et Chris-tine Brugger, experte en analysesensorielle) ont montré que le pro-fessionnalisme se renforce à tous leséchelons de la chaîne de valeur dela pomme. Dans le secteur de la pomme, les
nouvelles tendances sont la cultureà bas intrants, les stratégies zéro ré-sidu, les écobilans et l’élargissementde l’assortiment aux variétés club.Au niveau de la technique destockage et de triage, on relèverades innovations comme l‘atmo-sphère contrôlée dynamique et lamesure de la qualité interne de lapomme sans destruction du fruit. Leconsommateur profite par ailleursde nouveaux produits estampillés«Suisse» comme le schorle ou d’au-tres boissons mélangées. D’après Georg Bregy, si la
branche fruitière veut poursuivresur la voie du succès, elle doit en-core renforcer la collaboration in-terne.
Nouvelles actualitéswww.ufarevue.ch
La voie de la pomme
le manque à gagner et les coûts sup-plémentaires, peut être contractéedans une seule police et pour toutel'installation, par exemple auprès del'assurance Emmental.
Thomas Hauri, USP Assurances,www.sbv-versicherungen.ch
Forum pour jeunes paysansLa Commission des jeunes agricul-teurs organise avec les unions can-tonales des paysans quatre rencon-tres dans les régions de Berne, deSuisse centrale, de Suisse orientaleet de Suisse romande (date à fixer).Informations et programme sur www.junglandwirte.ch/fr
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rope. Mais là-aussi, le savoir-faire, lapassion et la collaboration familialesont requis. Les éleveurs ont profitéde donner des conseils pratiques surla protection contre les loups. Laplupart des vulgarisateurs ne sa-vaient pas que l’on peut aussi utili-ser des lamas pour protéger les trou-peaux. Mais Arnold Luginbühl arelativisé en expliquant qu’il fallaitque le troupeau soit constitué demoutons de la même exploitation etque le lama devait être un mâle do-minant. Le lama ne permet de toutefaçon pas de résoudre définitive-ment le problème de la protectiondes troupeaux, puisque la plupartdes estives sont traversées par deschemins de randonnée pédestre. Orles randonneurs sont souvent ac-compagnés de chiens, qui peuventêtre considérés comme «ennemis»par le lama.
Assurer correctement sonénergie solaireEn règle générale, c'est l'Etablisse-ment cantonal d'assurance des bâti-ments qui décide si une installationsolaire placée sur un toit doit obli-gatoirement être assurée auprès ducanton en tant que partie intégranted'un bâtiment ou mentionnée demanière facultative en tant quemeuble dans l'assurance mobilièrede l'exploitation. Les risques ma-jeurs, tel que le feu, sont déjà cou-verts (foudre, grêle, tempête, poidsde la neige, etc.). Au besoin, desrisques supplémentaires tels que levol, dégâts techniques suite à uncourt-circuit ou préjudices volon-taires causés par des tiers (vanda-lisme, sabotage) peuvent égalementêtre assurés. Il est re com -mandé de contracter une assuranced'interruption de l'exploitation.Une couverture complète, y compris
GESTION
Pius Koller
10 11 2013 · REVUE UFA
A.A. et B.A., propriétaires d’un do-maine, concluent avec C.C. et D.C.un contrat de bail à ferme d’unepremière durée de 15 ans pour ce
domaine comprenant des terres, des fo-rêts et une ferme. Comme les bailleurshabitent toujours dans la ferme, les fer-miers devraient, conformément à unedisposition contractuelle, trouver un au-tre logement jusqu’à ce que le «stöckli»des propriétaires, encore à bâtir, soitterminé. Mais peu après l’entrée en vi-gueur du fermage, les parties se querel-lent, si bien qu’une résiliation du bail estsignifiée aux fermiers en vertu de l’art.17 de la loi sur le bail à ferme agricole(LBFA), qui stipule que si, du fait de cir-constances graves, l'exécution du baildevient intolérable à l'une des parties,celle-ci peut résilier le bail par écrit,dans un délai de six mois, pour le termede printemps ou d'automne suivant. Letribunal des baux compétent a jugé quecette résiliation était nulle.
Les faits Sans en avoir averti les bail-leurs, ni avoir obtenu d’autorisation deleur part, les fermiers commencent destravaux de construction sur le domaineà la mi-octobre 2010. Ces travaux pré-paratoires à l’installation d’un container
d’habitation d’environ 80m², consistentà bétonner 15 piliers de soutènementd’un diamètre d’environ 60 centimètreschacun. Par lettre du 19 octobre 2010,les bailleurs intiment aux fermiers l’or-dre de cesser immédiatement les tra-vaux et de remettre le terrain dans sonétat antérieur. Malgré cette mise en de-meure, les fermiers poursuivent les tra-vaux de construction et posent sur lespiliers de soutènement le containerd’habitation évoqué plus haut. Aprèsavoir renouvelé (sans succès) leur som-mation et réitéré leur demande d’arrêtimmédiat des travaux et de remise enétat du site, les bailleurs, par lettre du26 novembre 2010, résilient le bail à
ferme de manière anticipée pour le 30octobre 2011 (art.22a, al.1 en lien avecl’art.22b lit. c LBA).
Procédure judiciaire Le 15 février2011, les bailleurs, invoquant la résilia-tion du 26 novembre 2010, ouvrent uneaction devant le Tribunal des baux, luidemandant de constater que le bail àferme a été résilié pour le 30 octobre2011. Ils lui demandent égalementd’obliger les fermiers à quitter le do-maine avec leur bétail et leur chédail àl’échéance de la résiliation, en ayant ré-tabli auparavant l’état dans lequel ilsavaient trouvé la chose louée. La plainteest rejetée par le tribunal des baux le 25
Sans l’accord dubailleur, le fermier ne
peut pas faire denouvelles
constructions. Photo: Thomas Schmalzer.
DROIT DU BAIL À FERME AGRICOLE Dans son arrêt 4A_623/2012 du 15 avril2013, le Tribunal fédéral s’est penché pour la première fois sur la résiliation anticipéed’un bail à ferme par le bailleur, suite à une modification non autorisée de l’objet dubail par le fermier. Ce jugement renforce la position du bailleur.
Résiliation anticipée par le bailleur
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GESTION
Auteur Pius Koller, licencié en droit,avocat et agro-ingénieur ETS exercecomme partenaire au sein de l’étuded’avocats et notaires Studer à Möhlin(AG), ou son activité est centrée sur ledroit agraire.
Pius Koller représentait les bailleursfaisant l’objet de l’article ci-dessusdevant le Tribunal fédéral. ATF4A_623/2012 du 15 avril 2013.
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En cas de manquementde la part du fermier, lecontrat de bail peutêtre résilié de manièreanticipée.
avril 2012 et la résiliation déclarée nulle.Les bailleurs attaquent ce jugement de-vant la Cour supérieure du canton deZurich, qui rejette le recours le 14 sep-tembre et confirme ainsi la décision dutribunal des baux.Saisi d’un recours, le Tribunal fédéral
en a décidé autrement le 15 avril 2013.Il a admis partiellement le recours desbailleurs et confirmé que le bail à fermeavait bien été résilié de manière antici-pée pour le 30 octobre 2011.
Résiliation pour justes motifsL’art.17 LBFA prévoir la résiliation dubail à ferme pour justes motifs. Ainsi,qu’il soit conclu pour une durée limitéeou une durée illimitée, chaque contratde bail à ferme peut être résilié pour dejustes motifs, moyennant dans tous lescas le respect d’un délai de six mois pourle terme de printemps ou d’automnesuivant. Le bailleur comme le fermierpeuvent user de ce droit. Seules peu-vent être considérées comme justes mo-tifs les circonstances qui n’étaient niconnues ni prévisibles au moment de lasignature du contrat. Par ailleurs, ellesne doivent pas être imputables à la par-tie qui résilie. La résiliation pour justesmotifs doit être limitée au manquementdu fermier à ses obligations.
Résiliation en cas de manque-ment du fermier à ses obligati-ons En vertu de l’art.22 lit.a-c LBFA(voir box), le bailleur peut résilier le bailpar écrit, avec un délai de six mois, pourle terme de printemps ou d’automnesuivant si, malgré ses protestations ouses sommations écrites, le fermier conti-nue à ne pas respecter l’obligation d’ex-ploitation visée à l’art.21a (lettre a);continue à ne pas respecter l’obligationd’entretien visée à l’art.22, al.3 (lettreb) ou ne remet pas la chose affermée enl’état antérieur dans un délai raisonna-
ble, s’il a procédé à une rénovation ouà une modification selon l’art.22a sansle consentement écrit du bailleur (lettrec). Si le fermier remplit une des condi-tions des lettres a, b ou c, le bailleur, s’ilentend mettre fin au bail de manière an-ticipée, doit au préalable adresser unesommation écrite au fermier, lui enjoi-gnant de remettre la chose louée dansson état antérieur à la modification ou àla rénovation, tout en lui accordant undélai raisonnable. Si le fermier ne donnepas suite à cette sommation, alors lebailleur est en droit de résilier le bail.
Conclusion Dans le cas présent, lesfaits correspondaient à la variante de lalettre c, renvoyant elle-même à l’art.22aLBFA. Cette disposition règle deux étatsde faits: d’une part, des travaux de ré-novation ou de modification de la choseaffermée allant au-delà de l’entretienordinaire et, d’autre part, l’apport aumode d’exploitation de la chose d’unchangement essentiel dont les effetss’étendraient au-delà de la durée dubail. Dans le cas présent, les fermiersavaient manqué à leurs obligations enmodifiant l’objet affermé au-delà del’entretien ordinaire.Grâce à cet arrêt du Tribunal fédéral,
il est désormais clair que pour motiverune résiliation anticipée du bail parl’art.22b LBFA, il faut que le fermier aitmanqué à ses obligations en vertu deslettres a à c de la même disposition. Ilfaut aussi que ledit fermier ait reçu aupréalable une sommation écrite lui or-donnant de cesser de violer ses obliga-tions et de rétablir les choses dans leurétat antérieur. D’autres conditions, no-tamment l’existence d’un juste motif, nesont pas nécessaires. Cette décision duTribunal fédéral est à saluer dans la me-sure où elle clarifie la situation. �
Rénovation et modificationpar le fermier (art. 22a LBFA)
1 Le fermier ne peut entreprendre destravaux de rénovation ou demodification de la chose afferméeallant au-delà de l’entretien ordinaire,ni apporter au mode d’exploitation dela chose un changement essentieldont les effets s’étendraient au-delàde la durée du bail sans le consente-ment écrit du bailleur.
2 Lorsque le bailleur a donné sonconsentement, il ne peut exiger laremise en l’état de la chose que s’il ena été convenu ainsi par écrit.
Manquement du fermier àses obligations (art. 22b LBFA)
Le bailleur peut résilier le bail par écrit,avec un délai de six mois, pour le termede printemps ou d’automne suivant si,malgré la protestation ou la sommationécrites du bailleur, le fermier:
a continue à ne pas respecter l’obliga -tion d’exploitation visée à l’art.21a;
b continue à ne pas respecter l’obliga -tion d’entretien visée à l’art.22, al.3;
c ne remet pas la chose affermée enl’état antérieur dans un délairaisonnable, s’il a procédé à unerénovation ou à une modificationselon l’art.22a sans le consentementécrit du bailleur.
GESTION
Lukas Kessler
12 11 2013 · REVUE UFA
MartinPidoux
L’intense lobbying de l’Union suissedes paysans (USP) et d’autres orga-nisations agricoles a permis de pro-céder à quelques corrections de la
PA 14– 17 en faveur de l’agriculture auniveau des ordonnances. Les points cen-traux de la réforme n’ont toutefois pasété modifiés par rapport à la version ap-prouvée par le Parlement: abolition dela contribution générale à la surface,transfert des contributions animales surla surface, introduction de nouveauxtypes de contribution pour les pro-grammes volontaires ainsi qu’unecontribution à la transition.Les paiements directs généraux sont
désormais réunis en deux catégories,soit les contributions au paysage cultivéet les contributions à la sécurité d’ap-provisionnement. La contribution à lasurface actuelle ainsi que les contribu-tions par UGBFG et GACD (contributionpour la garde d’animaux en conditions
difficiles) ont été supprimées dans le ca-dre de PA 14– 17. Les contributions debase et les contributions pour les condi-tions de production difficiles prévuesdans le cadre des contributions à la sé-curité d’approvisionnement impliquentune charge en bétail minimale. Lacontribution de base est versée indé-pendamment de la zone où se situe l’ex-ploitation alors que la contribution à laproduction dans des conditions difficilesest dégressive selon les zones. A celas’ajoutent les contributions au maintiend’un paysage ouvert que sont les contri-butions au paysage cultivé. Celles-cisont dégressives selon les zones mais nesont pas assorties d’une charge animaleminimale. Les contributions d’alpage etd’estivage sont intégrées à la catégoriepaysage cultivé, tout comme les contri-butions pour les terrains en pente.
Contributions de transition Lacontribution de transition qui sera intro-duite doit permettre d’amortir progres-sivement le changement de système surhuit ans environ. Cette contributionéquivaut à la différence entre les paie-ments directs généraux actuels et lescontributions à la sécurité d’approvi-sionnement et au paysage cultivé (sansles contributions d’estivage), multipliéspar un facteur oscillant autour de 0.6 lapremière année. Ce facteur sera ensuiteréduit chaque année par la Confédéra-tion. Les contributions de transitions’élèvent à près de CHF 420 millionspour 2014. Bien que la contribution detransition ait pu être réduite par la voiepolitique, les conséquences de PA14– 17 ont un impact important, en par-ticulier pour les détenteurs d’animauxconsommant des fourrages grossiers.
Charge en bétail minimale Lacharge en bétail minimale définit lacharge en UGB fourrage grossier néces-saire sur une prairie permanente pourbénéficier des contributions à la sécuritéd’approvisionnement. Par rapport à laphase de consultation, la charge en bé-tail minimale a été adaptée, les exploi-tations pratiquant l’élevage de la re-monte ou la pâture intégrale n’étant pastoujours en mesure d’arriver à la chargeen bétail prévue initialement, spéciale-ment dans les régions moins produc-tives. Outre l’abaissement de la chargeen bétail minimale, l’USP a proposéqu’au cas où la charge en bétail mini-male n’était pas atteinte au niveau del’exploitation, les contributions à la sé-curité d’approvisionnement soient ver-sées proportionnellement à la surfaceatteignant la charge en bétail minimale.Cette proposition a également été ac-ceptée. Sur les surfaces de compensa-tion écologique, qui sont appelées sur-faces de promotion de la biodiversitédans le cadre de PA 14– 17, la charge enbétail minimale s’élève à 30%.
Terrains en pente Dès 2014, descontributions pour terrains en pente se-ront octroyées aux exploitations ayantune forte proportion de terrains enpente (surfaces avec plus de 35% de dé-clivité). Les exigences de l’USP consis-tant à abaisser le seuil d’octroi et à aug-menter le montant des contributionsont été acceptées. Le Conseil fédéral aréduit le seuil d’octroi à 30% de terrainsen pente au niveau de l’exploitation etfixé le montant alloué à CHF 100.–/ha.Cette contribution augmente avec lapart de terrain en pente au niveau del’exploitation et peut s’élever à CHF
Martin Pidoux est colla borateurà l’USP, auprès du secteur
Economie agraire. Le 12 novembre 2013 il présentera
PA 14– 17 dans le cadre d’unwebinaire (séminaire surInternet) et répondra aux
questions des participants –voir encadré page 13.
POLITIQUE AGRICOLE 2014 – 2017 Les directives liées à la nouvelle politiqueagricole entreront presque toutes en vigueur au 1er janvier 2014, ce qui implique unbesoin en information élevé sur un laps de temps restreint.
L’entrée en vigueur approche –qu’est-ce qui va changer?
Revue UFA · 11 2013 13
GESTION
Auteurs Martin Pidouxet Lukas Kesslertravaillent au sein dusecteur Politiqueagricole de l’USP où ilssont responsables dudossier Politiqueagricole. USP, www.sbv-usp.ch
www.ufarevue.ch 11 · 13
S’annoncer dès maintenant.Webinaire: Entrée en vigueur de PA 14– 17Le passage au niveau système de paiements directs implique de groschangements pour les agriculteurs et les paysannes. Dans le cadre d’unwebinaire organisé par la Revue UFA en collaboration avec Agri, MartinPidoux de l’USP fourniront de plus amples détails sur les modificationsdéfinitives apportées par le Conseil fédéral. Un webinaire est unséminaire qui se déroule sur Internet et auquel les personnes intéres-sées peuvent participer depuis leur domicile. Ce Webinar se déroulerale 12. novembre 2013 et durera de 19h00 à 19h30. Inscription par e-mail auprès de [email protected], mention «Politique agricole».Les questions peuvent être transmises à l’avance.
L’ordinateur doit disposer d’un micro du programme Flash Player. Le Loginsera mis à disposition après l’inscription. La participation est gratuite.
1000.–/ha pour une exploitation ayant100% de ses surfaces en pente. Lescontributions octroyées actuellementpour les terrains en pente seront main-tenues et adaptées. Les contributionspour les surfaces présentant une décli-vité supérieure à 35% seront portées àCHF 700.–/ha. Dès 2017, une catégoriesupplémentaire sera créée pour les ter-rains présentant une déclivité supé-rieure à 50%. Pour cette catégorie, unecontribution à l’hectare de CHF 1000.–est prévue. Dès 2017, des contributionspour les terrains en pente seront oc-troyés en zone de plaine également.
Lait et viande sur herbage Laproduction de lait et de viande baséesur les herbages est un nouveau systèmede production qui sera introduit dans lecadre de PA 14– 17. En zone de plaine,ce programme volontaire est satisfaitdès lors que la ration annuelle de l’en-semble des ruminants se compose d’aumoins 75% de fourrage issu de prairieou de pâturage et d’au maximum 10%de concentrés. En zone de montagne, la
part de fourrage issue de prairie ou depâturage doit s’élever à au moins 85%,avec une limite maximale de 10% éga-lement pour les concentrés. En plus desconditions mentionnées plus haut, il estégalement nécessaire d’atteindre untaux de charge minimal. La contributionpour la production laitière et carnée ba-sée sur les herbages s’élève à CHF 200.–par ha de surface herbagère.
Grandes cultures Les terres ou-vertes et les cultures pérennes bénéfi-cient de contributions à la sécurité d’ap-provisionnement (CHF 900.–/ha) et decontributions pour les terres ouvertes(nouvellement CHF 400.–/ha en plaine). En plus de cela, certaines cultures béné-ficient de contributions spécifiques, ap-pelées contributions à des cultures par-ticulières. Les contributions à l’hectarepour les cultures protéagineuses commeles pois protéagineux, les lupins desti-nés à l’affouragement et le soja restentstables à CHF 1000.–. Pour le colza, letournesol, les courges à huile, le linoléique, le pavot, le carthame et pour
les plants de pommes de terre ainsi queles semences de maïs, de graminées etde légumineuses fourragères, la contri-bution à l’hectare se montera à CHF700.–. Pour les betteraves sucrières, leConseil fédéral prévoit une baisse endeux temps, avec une contribution deCHF 1600.– par ha en 2014 et de CHF1400.– dès 2015. Aucune contributionpour les céréales fourragères ne sera in-troduite en 2014. Le prix de référence des céréales pa-
nifiables sera abaissé de CHF 3.– La taxemaximale à la frontière restera de CHF23.–/dt.
Prestations supplémentairesLes contributions biologiques pour lesterres agricoles ouvertes et les culturesspéciales seront par exemple augmen-tées de CHF 250.– alors que les contri-butions actuellement moins élevéespour la constitution de réseaux écolo-giques les zones de montagne III et IVseront augmentées. A quelques excep-tions près, les surfaces présentant unequalité biologique spécifique selonl’OQE, désormais appelée niveau dequalité II, seront mieux rémunérées. Lescontributions d’estivage seront aug-mentées de CHF 70.– par pâquier nor-mal, sauf dans certains cas pour lesmoutons. Une contribution d’alpage deCHF 370.– sera désormais accordée parpâquier normal à l’exploitation plaçantdes animaux en estivage. Les contribu-tions à l’efficacité des ressources, quisoutiennent les procédés d’épandageréduisant les émissions, un travail mé-nageant le sol et des techniques d’ap-plication précises, sont nouvelles au ni-veau national. �
La direction prise parla politique agricoleest claire. Beaucoupd’agriculteurs n’enconnnaissent toutefoispas encore les consé-quences pour leurpropre exploitation.
Sécurité d’approvisionnement
Contributions de base
Contributions grandes cultures
Paysages cultivés
Transition et qualité
Estivage et alpage
Paysages cult
ivés
Contributions
biodiversité
Efficacité des
ressources
Quel est l’objectif de votre motionrelative à la protection des eaux?Leo Müller: La Loi sur la protectiondes eaux, et par conséquent les or-
donnances y relatives, a été modifiée en2011. A cette occasion, le Conseil fédé-ral est allé trop loin. Des espaces réser-vés aux cours d’eau impliquant des dis-tances fixes par rapport aux cours d’eauont été définis au mètre près indépen-damment des cartes de danger. Les mo-difications d’Ordonnance ne tiennentpas non plus compte du fait qu’il s’agitde terrains à bâtir ou de terres situéesen dehors de la zone à bâtir. En plus decela, il est particulièrement dommageque ces espaces réservés aux coursd’eau ne soient plus considérés commedes surfaces de rotation, ce qui a aboutià la perte de près de 20000ha de terresassolées au niveau suisse. Ma motion,qui a été approuvée par le Conseil na-tional, doit permettre de modifier la Loisur la protection des eaux de manière àce que la largeur minimale de l’espaceréservés au cours d’eau puisse être dé-
passée et que les intérêts pour les sur-faces agricoles utiles puissent être mieuxpris en considération. Une pesée des in-térêts entre la protection des eaux, lacarte des dangers, l’utilisation et la ro-tation doit à nouveau être possible.
La motion relative à la protection deseaux a-t-elle des chances d’aboutir?Je suis confiant. Si le Conseil des Etatsl’approuve, le Conseil fédéral devra mo-difier l’Ordonnance.
Lors de la session d’automne, votre mo-tion «Imposition des immeubles agricoleset sylvicoles» a été approuvée par leConseil national. Cette nouvelle a été ap-prise avec soulagement par les milieuxagricoles. L’arrêt du Conseil fédéral du 2 décembre2011 a une incidence majeure sur l’im-position des immeubles agricoles. Pen-dant plusieurs décennies, lorsqu’un im-meuble agricole était classé en zone àbâtir et qu’il était vendu, les amortisse-ments récupérés étaient soumis à l’im-
pôt sur le revenu, le solde de la plus-va-lue réalisée étant soumis à l’impôt surles gains immobiliers. Cette pratiquen’était d’ailleurs pas contestée. Dans lecanton de Lucerne, dans le cas de la pro-gression maximale et de la déductionmaximale concernant la durée de pro-priété, ce mode d’imposition équivalaità 18% du bénéfice réalisé. Suite au ju-gement du Tribunal fédéral, la plus-va-lue réalisée est désormais considéréecomme un revenu et imposée commetelle. Il s’ensuit un taux d’imposition to-tal d’environ 25% pour l’impôt canto-nal et communal et de 10% pour l’im-pôt fédéral direct. Comme il s’agit derevenus émanant d’une activité indé-pendante, le vendeur doit égalements’acquitter d’un montant de 10% en fa-veur de l’AVS. Au total, l’impositions’élève donc à environ 45%. La rétroac-tivité est également un autre élémentparticulièrement dérangeant de ce sys-tème d’imposition introduit en 2011. Laplus-value réalisée par un agriculteurqui aurait par exemple vendu en 2010un terrain agricole et qui se serait ac-quitté du versement par acomptes del’impôt sur les gains immobiliers sanstoutefois avoir fait l’objet d’une taxationdéfinitive, sera imposée selon le nou-veau système. Ce faisant, l’Etat modifieles règles du jeu matière unilatérale etrétroactive, ce que le contribuable n’apas la possibilité de faire. Les contribua-bles concernés ne peuvent en effet pas,rétroactivement, procéder à une plani-fication fiscale ou au remploi, voire in-vestir dans un 2ème ou un 3ème pilier. Cenouveau mode d’imposition ne vauttoutefois que pour les immeubles quifont partie de la fortune commerciale auniveau fiscal. Pour les parcelles qui ap-
DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE L’AGRICULTURE Les motions déposées par leConseiller national Leo Müller ont été traitées dans le cadre de la session d’automne duParlement. La motion concernant l’imposition des immeubles agricoles et sylvicoles,l’initiative parlementaire sur l’imposition du gain immobilier et la motion visant unemodification de la législation en matière de protection des eaux sont importantes.
Bien surveiller le Conseil fédéralGESTION
14 11 2013 · REVUE UFA
Le Conseiller nationalLeo Müller (Ing. Agr.HES, avocat et notaire)a tout d’abord suiviune formationd’agriculteur et a étéélu il y a deux ans auConseil national pourle Canton de Lucerne.Leo Müller estégalement syndic deRuswil et, depuis 2011,membre du Conseild’administration defenaco.
Interview Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour
Les motions parlementaires déposées parLeo Müller peuvent être consultées souswww.parlement.ch sous Conseillernational Leo Müller
www.ufarevue.ch 11 · 13
partiennent fiscalement à la fortune pri-vée, la pratique n’a pas changé. Celaconstitue une complication supplémen-taire. L’ajout de la taxe sur la plus-valueacceptée par le peuple dans le cadre dela votation sur la révision de la Loid’aménagement du territoire du 3 mars2013 se traduit par un cumul de coûtspour les propriétaires fonciers.
L’initiative parlementaire «Imposition desgains immobiliers sur les parcelles» quevous avez soumise va dans cette direction. Cette initiative va encore plus loin. Lefait que les terrains en question fassentfiscalement partie de la fortune com-merciale ou de la fortune privée et qu’ils’agisse de terrains agricoles ou nonagricoles, ne devrait plus jouer aucunrôle. En cas de vente, tous les terrainsdoivent être soumis l’impôt sur le re-venu jusqu’à concurrence des dépensesd’investissement, le solde de plus-valueétant quant à lui soumis à l’impôt sur lesgains immobiliers. Cette initiative seraprobablement traitée lors de la sessiond’hiver au Conseil national et disposed’un large soutien. Elle a été élaboréeen collaboration avec l’USP et l’Unionsuisse des arts et métiers.
Vous avez déposé ces motions parlemen-taires en 2012, or elles n’ont été traitéesqu’une année et demie plus tard. J’ai unpeu l’impression que ces processus parle-mentaires sont très lents?Les moulins tournent lentement mais ilest déjà bien qu’ils tournent. La motionque j’ai déposée dans le but de limiterl’impôt grevant les terrains à bâtir a déjàfranchi un premier obstacle au Conseilnational. Elle sera maintenant traitéepar la Commission de l’économie et desredevances du Conseil des Etats. Cettemotion sera ensuite soumise au Conseildes Etats, au plus tôt lors de la sessiond’hiver, voire lors de la session de prin-temps. Si le Conseil des Etats l’accepte,ce que j’espère beaucoup, le Conseil fé-déral aura l’obligation de proposer unemodification de loi au parlement. Suiteà cela, les deux chambres du parlementdevront se pencher sur cette modifica-tion de loi. Je n’aime pas m’avancertrop, mais j’estime que si cette motionest approuvée par les deux chambres, lanouvelle loi devrait probablement en-trer en vigueur en 2015 au plus tôt.
Que me conseillerez-vous, si j’étais agri-culteur et que je désirais remettre l’ex-ploitation à mon fils au 01.01.2014 et lesterrains à bâtir à ses frères et sœurs?Tant que vous conservez le terrain à bâ-tir, que vous ne le raccordez pas et quevous ne vendez ou n’y construisez rien,il n’y a aucune conséquence fiscale. Enrevanche, si vous remettez ces terrainsà bâtir aux frères et sœurs de celui quireprend l’exploitation, même si vous lesdonnez, le bénéfice sera imposé vial’impôt sur le revenu jusqu’à concur-rence de la valeur potentielle. Avant deremettre ce terrain à bâtir, il est proba-blement préférable d’attendre jusqu’àce que ces va-et-vient parlementairessoient arrivés à leur terme.
Vous avez également soumis un postulatconcernant la mesure de l’unité de main-d’œuvre standard (UMOS).
Dans le cadre de PA 2014– 2015, leConseil fédéral avait proposé de réduireles UMOS pour les vaches laitières, lesvaches mères ou les truies. Alors qu’unetruie-mère équivaut actuellement à0.048 UMOS, avec la modification pré-vue, cette valeur ne serait plus que de0.024 UMOS. Si la valeur des UMOSavait été abaissée, les petites exploita-tions auraient besoin de plus de surfacesou plus d’animaux pour atteindre leseuil d’UMOS de 0.25 nécessaire à l’ob-tention des paiements directs ou la va-leur de 1.0 UMOS indispensable pourêtre considérées comme une entrepriseagricole. Additionnées aux importantschangements découlant de PA 14– 17,ces modifications au niveau des UMOS
auraient été difficiles à surmonter pourla plupart des agriculteurs. C’est la rai-son pour laquelle j’ai demandé auConseil fédéral, dans le cadre d’un pos-tulat, de rédiger un rapport concernantles UMOS. En ce qui concerne lesUMOS, beaucoup d’autres questionsrestent en effet ouvertes. Les UMOS nesont pas seulement importants pour ob-tenir des paiements directs. Ils jouent enoutre un rôle décisif pour déterminer sil’exploitation constitue ou non une en-treprise agricole. Le fait de savoir dansquelle mesure les activités para-agri-coles telles que la transformation à laferme ou l’agro-tourisme, l’activité de lapaysanne ou le travail en forêt doiventêtre intégrés dans le calcul des UMOSfont encore débat. Le Conseil fédéraltraitera de ces aspects dans le cadre durapport sur les UMOS qu’il présenteraen 2014. Il sera alors possible de débat-tre sérieusement pour savoir si le sys-tème actuel est juste ou s’il est néces-saire de procéder à des ajustements.
Une nouvelle loi sera introduite avec PA2014– 2017. Doit-on craindre que l’ap-plication se traduise par des lacunes ju-ridiques qui finiront devant le Tribunalfédéral ou qui déclencheront des pro-cessus parlementaires ?Cela ne sera probablement pas lecas. PA 2014– 17 a déjà été abon-
damment discutée au préalable. La pro-chaine politique agricole est par ailleursdéjà agendée pour 2018. A cette occa-sion, la prochaine politique agricoletiendra compte des problèmes d’appli-cation, dans l’espoir que cette dernièredure plus que les quatre ans actuels. Unhorizon de huit à dix ans serait souhai-table. �
GESTION
REVUE UFA · 11 2013 15
Leo Müller souhaiteque le rythme dequatre ans actuelle-ment adopté pour lapolitique agricole soità l’avenir prolongé àhuit, voire dix ans. Lesagriculteurs auraientainsi plus de tempspour planifier leursinvestissements etréorienter leurexploitation.
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REVUE UFA · 11 2013 17
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GESTION
Elisabeth Würth
Robert LehmannChargé de cours enméthodique et en
didactique à la Hauteécole des sciences
agronomiques,forestières et
alimentaires (HAFL)
Principe des cercles de travail de la vulgarisationDes agricultrices et des agriculteursactifs dans des domaines de productionsimilaires et ayant les mêmes centresd’intérêt suivent une formation en lienavec les thèmes définis dans le cadre dugroupe. A cette occasion, des expéri-ences sont échangées, les solutionsanalysées et les difficultés évoquéesdans le cadre de rencontres organisées àtour de rôle par une des exploitationsfaisant partie du cercle de vulgarisation.Le cercle de travail est un modèle devulgarisation participatif. Son succèsdépend de la participation active de sesmembres. Le groupe est suivi par unconseiller agricole jouant le rôle demodérateur. Da die Initiative zurGründung von Arbeitskreisen meistensvon den kantonalen Beratungsstellenausgeht, ist die Methode unterschied-lich verbreitet. Im Kanton Bern exis -tieren 42 Arbeitskreise, in welchen sichüber 600 Landwirtinnen und Landwirteweiterbilden.
18 11 2013 · REVUE UFA
Pour les agriculteurs, les change-ments qui interviennent constam-ment au niveau des conditions-ca-dres constituent un défi important
et exigent une grande flexibilité. Pour as-surer une bonne rentabilité à long termeet garantir ainsi l’avenir de l’exploitation,il est indispensable d’analyser et d’opti-miser constamment la production, la si-tuation économique ainsi que la gestionde l’entreprise. Pour ce faire, il est indis-pensable de disposer d’une solide for-mation de base et de suivre régulière-ment des formations continues.
Réussite économique Un travailde diplôme effectué à l’HAFL a cherchéà déterminer si les agriculteurs partici-pant à des cercles de vulgarisation dé-veloppaient réellement mieux leurs en-treprises. La comparaison de chiffres-clés issus des calculs des coûts de pro-
duction entre les 77 exploitations ana-lysées (dont les chefs d’exploitation sui-vaient une formation continue dans lecadre des cercles de travail) et les ex-ploitations de référence a permis de dé-montrer que les exploitations faisantpartie de groupes de travail progres-saient nettement plus que les autres. Laréduction des coûts de production y estpar exemple deux fois plus importanteque dans les exploitations de référence.Le revenu agricole et le revenu parheure de travail affichent également unetendance similaire. Dans les exploita-tions participant à un cercle de travail,la marge brute par unité de bétail four-rage grossier a même légèrement pro-gressé, contrairement aux exploitationsde référence, qui affichent un léger recul(graphique 1).
Facteurs de succès Il est dès lors lé-gitime de se demander en quoi réside
UNE COMPARAISON DES COÛTS DE PRODUCTION entre les exploitationsmembres d’un cercle de vulgarisation et des exploitations témoins démontre clairementque la participation à un cercle de travail a des conséquences positives.
Les cercles de vulgarisationrenforcent les entreprises agricoles
mélange de plusieurs savoir-faire, capacitéset caractères est un facteur de succèsdécisif. En tant que chef de petiteentreprise, l’agriculteur n’a en général pasla possibilité de s’appuyer sur des équipescomplètes. Les cercles de travail permet-tent cependant de profiter de certainsavantages du travail en équipe: lesparticipants disposent de formations,d’expériences et de points de vue variésque chaque membre peut mettre à profitpour sa propre situation, à condition depouvoir s’appuyer sur un groupe solide etoù la confiance règne. Dans de nombreuxsecteurs économiques, les groupes detravail constituent un standard quel’agriculture serait également bien inspiréed’adopter.
Le cercle de travail utilise deux outils quirevêtent une importance primordiale dansle monde d’aujourd’hui:1. Le «Benchmarking», soit la comparaison
systématique de sa propre activitééconomique avec celle d’autresentreprises travaillant dans un secteurd’activité similaire
2. Le travail en groupeLe «Benchmarking» débute souvent par lacomparaison de chiffres clés économiques.Au sein des cercles de travail, cettecomparaison repose souvent sur des calculsde coûts de production clairementdifférenciés. Désormais, cela va bien au-delà, soit comparer des techniques deproduction et, plus encore, des processusde travail individuels. Il s’agit d’une
différence fondamentale par rapport auxautres types de vulgarisation et par rapportà une comparaison basée sur les seulschiffres issus de la comptabilité. Dans lecadre du «Benchmarking» moderne et plusencore au sein des cercles de travail, lesdiscussions sont très concrètes et lesenseignements tirés peuvent êtreimmédiatement appliqués dans la réalité.Ils ont un impact indirect sur la rentabilitéet parfois même sur la qualité de viecomme l’ont confirmé les interviewsréalisées dans le cadre du travail deBachelor mentionné dans le présent article. Au sein du monde économique actuel, letravail en groupe se généralise. Diversspécialistes travaillent ensemble au niveaude certains mandats et produits. Le savant
Deux avantages de taille dans le monde économique
GESTION
15%
10%
5%
0%
– 5%
– 10%
– 15%
REVUE UFA · 11 2013 19
Graphique 1: Evolution relative des chiffres-clés
Graphique 2: Facteurs de succès des cercles de travail
concrètement le succès indéniable descercles de travail. Des agriculteurs parti-cipant à de tels cercles ont été interrogésà ce sujet dans le cadre d’interviews. Acette occasion et lors de discussions avecdes experts, quatre facteurs de succèsprincipaux ont été identifiés: la focalisa-tion du travail sur des objectifs, l’échanged’expériences, la modération du groupeainsi que la motivation de l’ensemble desparticipants (graphique 2).
Echange d’expériences L’échanged’expériences réciproque est un élé-ment méthodique central des cercles detravail et par la même occasion un deses facteurs de succès les plus impor-tants. La présence de collègues permetaux participants de bénéficier de cri-tiques et d’idées constructives. Les par-ticipants profitent également de l’expé-rience des autres membres du groupe etpeuvent procéder à des aménagementssur leurs propres exploitations. Le rap-port de confiance qui s’instaure petit àpetit permet d’échanger de manièretransparente et sincère sur les résultatséconomiques de l’exploitation, les fa-çons de faire, les points faibles et les po-tentiels d’amélioration.
Fixer des objectifs concrets Lafocalisation du travail sur des objectifsest un facteur de succès interne impor-tant. L’étude précitée indique que l’évo-lution positive des chiffres-clés écono-miques est étroitement liée à ce facteur.
Cela passe par la formulation concrèted’objectifs par chacun des membres dugroupe de travail, la réalisation perma-nente de ces objectifs au sein de sa pro-pre entreprise et un contrôle régulier dela manière dont ils ont été atteints.Cette façon de procéder incite les parti-cipants à optimiser constamment leursexploitations. L’efficacité du cercle detravail résulte de l’effet contraignant dé-coulant de la formulation transparentedes objectifs au sein du groupe.
Modération Le modérateur qui suitle groupe de travail et qui planifie etcoordonne les divers éléments et pro-cessus des cercles de travail est égale-ment un facteur de succès décisif. Sonimplication incite les membres à partici-per activement et à partager leurs expé-riences. Une méthode bien adaptée etl’adoption claire du rôle de modérateurjouent un rôle important. La modérationdoit être conçue de manière à être aussidisciplinée, ciblée, compétente, enthou-siaste et enthousiasmante que possible.
Motivation La motivation de cha-cun des participants et du modérateurest un facteur de succès incontournableet indispensable des cercles de vulgari-sation. Seule la force motrice que pro-cure la motivation permet d’échangerouvertement et sincèrement à proposdes expériences qui ont été faites, dedéfinir et de vérifier des objectifs, etd’animer des discussions avec succès.
L’étude précitée démontre que lescercles de travail recèlent un fort poten-tiel dans la perspective du développe-ment des exploitations agricoles. Danscette optique il est toutefois primordialque les facteurs de succès définis plushaut soient réunis. �
CC MB RA RTMembres du cercle Exploitations témoins
Evolution relative des coûts complets (CC), Marge brute par UGB consommant des fourr. grossiers MB), Revenu agricole (RA) (tiré de la production laitière, Revenu du travail par heure (RT)
Evolution en
pou
r cen
tmotivation
modération
échanged’expériences
objectifs
Succès du groupede travail
Auteure ElisabethWürth, Bachelor ofScience BFH enagronomie avec spécia -lisation en économieagricole, Coire.
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Au niveau inter -national, l’Autriche,l’Irlande et la Norvègecomptent parmi lespionniers de laméthode des cercles de travail.
Markus Lips
Auteur Dr. Markus Lips dirige le groupede recherche Economie d’entreprise quiest responsable du dépouillementcentralisé des données comptables.
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Série ART sur la situation durevenu des agriculteursLa présente édition de la Revue UFAmarque le début d’une série d’articlesconsacrés à des analyses spécifiquesconcernant les comptabilités issues dudépouillement centralisé d’AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART). A partir de2013, le Dépouillement centralisé vacollecter les données comptables desexploitations agricoles de façon aléa -toire. L’objectif consiste à évaluer le plusprécisément possible la situation desrevenus dans l’agriculture suisse. Peut-être serez-vous aussi contactés partéléphone à ce sujet? Nous vous serionstrès reconnaissants d’y participer. Voustrouverez de plus amples informations àce sujet sous le lien suivant:
www.situationdurevenu.ch
Sur la base de 1285 exploitations deréférence, ART Reckenholz-Tänikon(ART) a analysé l’importance du tra-vail accessoire dans 1285 exploita-
tions laitières, pour l’année 2008. Pourestimer le volume du travail accessoire,ART s’est basé sur l’unité de travail an-nuelle (UTa). Une UTa équivaut à unposte de travail à temps complet. 40%des exploitations analysées n’exerçaientpas d’activité annexe (tableau). Dans371 exploitations, le chef d’exploita-tion, sa partenaire ou un autre membredu ménage commun travaillaient envi-ron un jour par semaine à l’extérieur(0.2UTa). Dans 21% des exploitations,le volume de travail accessoire oscillaitentre 0.2 et 0.5UTa. 10% des familles(132 exploitations) effectuaient un tra-vail à mi-temps ou à plein temps en de-hors de l’exploitation. Il était extrême-ment rare que le volume de travail soitsupérieur à 1 UTa (4 exploitations). Ense limitant aux seules exploitations exer-çant une activité extérieure, on constateque le volume de travail hors exploita-tion s’élève en moyenne à 0.28UTa, soità plus d’un jour par semaine.
Revenus appréciables Financiè-rement, il est intéressant de travailler àl’extérieur. Le travail hors exploitation
rapportait en effet aux exploitationssusmentionnées CHF74900.– parposte de travail à plein temps et par an-née, respectivement CHF6240.– parmois. En comparaison, sur l’exploita-tion, le revenu par unité de travail fami-lial à plein temps (revenu du travail)s’élevait à CHF37300.– par année seu-lement, respectivement à CHF3110.–par mois. Le revenu par unité de travailà plein temps réalisé à l’extérieur étaitainsi deux fois plus élevé que le revenudu travail agricole, même si ce n’est pasle cas pour toutes les exploitations.Dans quatre exploitations sur cinq, lerevenu du travail hors exploitation (parUTa) était cependant plus élevé que lerevenu du travail généré via l’activitéagricole. Le revenu accessoire est im-portant pour le revenu global des mé-nages, sachant qu’il représente environ25 pour cent de ce dernier.
Un agriculteur trouve facile-ment une place de travail Toutesles familles agricoles ont-elles pour au-tant la possibilité de trouver un travailen dehors de l’exploitation ou existe-t-il des différences régionales en termesd’offres d’emplois? Pour le vérifier, ladensité des places de travail disponiblesdans un rayon de 10 kilomètres autourde la commune où se situe l’exploitationa été analysée. Finalement, la corréla-tion entre les places de travail dispo -nibles et le volume d’activité hors exploitation de la famille du chef d’ex-ploitation a été calculé. A cette occa-sion, aucun lien statistique n’a pu êtreétabli, ce qui signifie que la corrélationéquivalait pratiquement à zéro. C’estégalement le cas lorsque l’on se base surun rayon de 5 ou 15 kilomètres.
Conclusion Le volume de travailhors exploitation n’étant apparemmentpas fonction du nombre de places detravail disponibles au niveau régional,on peut en conclure que la main d’œu-vre familiale agricole a généralement debonnes chances de trouver un travail endehors de l’exploitation si elle le désire.La rémunération obtenue démontre quela main d’œuvre familiale issue des ex-ploitations laitières est très appréciéepar les employeurs. C’est d’autant plusvrai que le taux d’emploi annuel moyende 0.28UTa est faible et qu’il empêchequasiment la main d’œuvre familialed’exercer des tâches dirigeantes suscep-tibles d’être mieux rémunérées. �
DANS 60% DES EXPLOITATIONS LAITIÈRES ANALYSÉES, un membre de lafamille travaille à l’extérieur à des taux d’occupation divers. En moyenne, la maind’œuvre familiale gagne le double en travaillant à l’extérieur que sur l’exploitation.
Gagner plus en travaillant à l’extérieur
GESTION
20 11 2013 · REVUE UFA
Tableau: Travail à l’extérieur des chefs d’exploitations laitières (lait d’industrie)
Activité hors exploitations en Nombre En pour centunités de travail annuelles (UTa) exploitationsaucune activité 512 40 %entre 0 et 0.2 UTa 371 29 %entre 0.2 et 0.5 UTa 266 21 %entre 0.5 et 1 UTa 132 10 %plus de 1 4 0.3 %Toutes les exploitations 1285 100 %
Source: Dépouillement centralisé des données comptables, ART
REVUE UFA · 11 2013 21
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«Lintrac 90»: trois concepts de machines réunis
Le «Lintrac 90» est le dernier produitde Lindner. Il pèse 3750kg et estéquipé d’un moteur Perkins 4 cylin-dres de 90CV. Ce tracteur, dont laproduction en nombre restreinte vadémarrer l’année prochaine, devraitêtre équipé d’une transmissioncontinue (développée conjointe-ment avec ZF) et d’une nouvelle di-rection sur l’essieu arrière, ce quipermet de réunir les avantages d’untracteur standard facile à dirigeravec ceux d’une faucheuse à deuxessieux (faible centre de gravité) etceux d’un chargeur de ferme mania-
En se basant sur la technologie de la«Katana 65», Fendt commercialisedeux nouveaux modèles d’ensi-leuses avec la «Katana 85» et la «Ka-tana 50». Le modèle «85» délivreune puissance de 850 CV tirée d’unmoteur V-12 MTU de 21 l de cylin-drée. Le tambour hacheur affiche undiamètre de 720mm. Fendt pour-suit sa stratégie en ce qui concernele V-Cracker. Grâce à deux disquesinterpénétrants fixés sur deux rou-leaux tournant dans le même sens,la longueur de travail est plus quedoublée par rapport à un crackerconventionnel à rouleaux. En plusde cela, les disques peuvent êtreremplacés individuellement. Il est
également possible de passer rapi-dement de l’herbe au maïs. Le V-Cracker peut être placé électrohy-drauliquement, sur simple pressiond’un bouton, dans l’espace de ser-vice derrière le souffleur projeteur.La cage à herbe se met simultané-ment en position. Cette fonction estlibérée préalablement dans le termi-nal «Vario». Au niveau des accessoires, Fendt
offre un vaste choix garantissant uneutilisation optimale dans les her-bages, le maïs ou l’ensilage planteentière. La «Katana 50» délivre 510 CV
mais bénéficie des mêmes attributstechniques que sa grande sœur «Ka-tana 65».
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Fendt complète sagamme d’ensileuses
REVUE UFA · 11 2013 23
ble. L’élément central de ce véhiculeest la transmission continue. Elledispose de deux plages de conduiteavant et d’une plage arrière, ce quipermet des vitesses de 20 (en ar-rière) à 43km/h (en avant). Le «Lintrac» 90 est le premier trac-teur standard disposant d’une direc-tion sur l’essieu arrière. Lors du dé-veloppement de cet essieu, Lindnera profité des expériences acquisessur les transporters. Le «Lintrac» 90peut tourner jusqu’à 20° en syn-chronisation avec les roues avant(l’angle de braquage de ces der-
nières est de 52°), ce qui permet unrayon de braquage de 7 m. En utili-sant ce mode de direction arrière, ilfaut renoncer à 700kg de force derelevage à l’arrière (2800 au lieu de3500kg). Le «Lintrac 90» est équipéde cinq distributeurs hydrauliquesproportionnels approvisionnés parune pompe à pistons axiaux d’undébit de 88 l/min. Sur ce véhicule,Lindner est resté fidèle à la prise deforce à quatre vitesses à l’arrièreavec mise en marche progressive(430, 540, 750 ou 1000t/min, pro-portionnelle à l’avancement en op-tion). Le régulateur «L-Drive» dans l’ac-
coudoir est également innovant. Ac-tiver ce régulateur permet de modi-fier la vitesse en tournant unemolette. Des touches de change-ment rapide sont installées pour lesdifférents modes de conduite et lesfonctions spéciales (traction inté-grale, tempomat, etc.). Le terminal«IBS» bien connu peut aussi êtrecommandé depuis l’accoudoir.
Semis monograineHorsch propose une solution per-mettant de semer des céréales grainpar grain à un rythme élevé. Cettetechnique peut être utilisée par lessemoirs Horsch disposant desdisques de semis «Turbo-Disc». Ladépose de la graine s’effectue à par-tir d’une trémie centrale à l’aided’un doseur volumétrique centra-lisé. La semence prédosée est ache-minée pneumatiquement dans lesrangs. La séparation individuelle desgrains et la mise en terre s’opère aumoyen d’un nouveau corps de socdisposant d’un doseur intégré.
Accouplement facilitéJohn Deere a mis au point un sys-tème permettant de faire avancer etreculer le tracteur de l’extérieur enpressant sur un bouton. Cela permetd’accoupler les machines plus faci-lement, mais aussi avec davantagede sécurité. Ce dispositif évite dedevoir monter et redescendre sanscesse du tracteur, une opérationparticulièrement propice aux acci-dents. Cette commande se fait avecle frein à main tiré et est donc éga-lement utilisable en pente.
10001e robot de traite«VMS»Delaval a vendu 10000 robots detraite dans le monde. Le 10001e
modèle d’un «VMS» est arrivé enSuisse à Schaus (GR), où Gio Darmsa récemment mis en service unenouvelle étable. Delaval vient delancer les deux nouveaux modèles«VMS Supra» et «VMS Supra+».
Ouverture du «Red PowerCenter»Bucher Landtechnik dispose d’unnouveau bâtiment pour la distribu-tion «Case» et «Steyr», baptisé le«Red Power Center». Ce dernier, austyle élégant et constitué de bois, debéton et de verre, en impose avecson puissant avant-toit en bois la-mellé-collé. La façade en verre per-met de voir à l’intérieur de la halled’exposition. A l’étage, on trouvedes bureaux ainsi que des sallespour la formation.
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24 11 2013 · REVUE UFA
BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE
Claas renouvelle ses ensileuses au-tomotrices de type «Jaguar» et mo-torise ces machines avec des agré-gats Mercedes répondant auxnormes de phase 4. Les puissantsmodèles «970» et «980» sont tou-jours animés par des moteurs MAN.La plage de puissance des ensileuses«Jaguar» va de 408 à 884CV. La sé-rie «800» adopte le design arrondide la série «900». La cabine provientégalement des grands modèleséquipés du concept de commande«Cebis». Les «Jaguar 800» peuventdésormais être équipées du cracker«Multi Crop» et du réglage de l’ac-célération du fourrage, afin d’opti-miser le flux de la récolte. Cette sé-rie dispose en outre d’un nouveausystème d’accouplement rapide del’agrégat avant. L’adaptation automatique du ré-
gime du ventilateur en fonction destempératures du liquide de refroi-dissement, de l’huile hydraulique etde l’air d’admission consitute éga-lement une nouveauté sur la série«900». Le modèle «Jaguar 980» estéquipé du réglage automatique del’avancement «Cruise Pilot» qui per-met d’optimiser le régime moteuren fonction de la densité de la cul-ture. Les rouleaux de pré-compres-sion sont désormais équipés d’unvérin, ce qui permet de maintenir lapression indépendamment de lahauteur. Cela garantit une pré-com-pression optimale dans les andainsminces, ce qui est gage d’une excel-lente qualité de hachage.
Claas: Nouvelle «Jaguar»
Les tracteurs Steyr sont utilisés de-puis longtemps à des usages nonagricoles également. L’offre se ré-partit en six séries dans une plage depuissance de 56 à 228 CV. Pour lasaison prochaine, Steyr présenteégalement le tracteur à transmissioncontinue «Profi CVT» en versioncommunale. Pour les travaux communaux,
l’espace de travail à l’avant du trac-teur revêt beaucoup d’importance.Afin de répondre aux exigences éle-vées, par exemple en matière demoments de torsion, Steyr a déve-loppé un nouveau châssis commu-nal permettant un montage rapidedes machines à l’avant. L’élémentcentral réside en une plaque dechangement rapide normalisée pou-vant être équipée en option d’unecombinaison hydraulique frontale.Les machines de travail frontalespeuvent ainsi être utilisées de ma-nière plus sûre et les outils êtrechangés plus rapidement. Pour lapremière fois, des «Side-Rails» sontutilisés et garantissent une construc-tion robuste. Une nouvelle suspen-
sion centrale du sous-châssis assureune construction d’une grande soli-dité permettant d’accoupler desmachines lourdes. L’attache de l’es-sieu arrière a également été amélio-rée. Elle garantit une transmissionoptimale de la force en évitant toutesurcharge de l’essieu avant. Une en-tretoise et un renforcement du châs-sis inférieur ont été spécialementdéveloppés pour les travaux avec le
chasse-neige, la fraise à neige etl’épareuse, qui engendrent descharges élevées. A l’avant, des nou-veaux supports permettent de régleren toute simplicité la plaque com-munale en longueur. En option, unnouveau cadre spécialement conçupour les lourdes charges est égale-ment disponible. Ce dernier peutêtre installé lorsque les forces laté-rales sont encore plus importantes.
Steyr complète ses séries communales
Fella: nouvel andaineurlatéralAvec son «TS 7859», Fella proposeun nouvel andaineur double latéralprésentant une largeur de travail de7.80 à 8.40m et permettant de réa-liser un ou deux andains. Le«Cam-control» (réglage hydraulique de laglissière à cames), favorise unegarde au sol élevée lors du relevagedes toupies. Le dispositif «Cam-Control» optimise le point de rele-vage des porte-dents. Une nouvelletête d’andainage est également in-tégrée sur le «TS 7850», sur lesquelsles bras porte-dents sont équipés deroulements à billes de précision etsans entretien.
Nouveau broyeurVogel&Noot commercialise le«Master-Cut MU2», un broyeur lé-ger mais robuste pour des largeursde travail de 1.40 à 2.80m. Il existeen version arrière ou avec une tourréversible, respectivement avec unedouble tête d’attelage pour une uti-lisation combinée à l’avant et à l’ar-rière. La construction du rouleaud’appui avec racleurs est intéres-sante: en plus de trois niveaux de ré-glage de la profondeur, le rouleaupeut aussi réglé sur deux positionsdans la direction d’avancement, cequi permet à la machine de s’adap-ter à différentes conditions.
Nouveau coupleur hydraulique Le concept à doubles faces d’étan-chéité plates des nouveaux cou-pleurs hydrauliques Fendt permet(y compris sous pression) uneconnexion propre et sans fuited’huile des lignes hydrauliques. Cesystème permet également de ré-duire les déperditions de charge,ce qui entraîne une nette réductionde la consommation de carburant.Avec ce système, l’utilisateur peutéquiper son bloc hydraulique selonses besoins, avec des coupleurs dedifférentes dimensions (½ pouce,¾ ou 5⁄8).
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26 11 2013 · REVUE UFA
L'industrie de la technique agricolese trouve actuellement sur unepente ascendante. Les plus grandesmarques vivent un essor sans précé-
dent. Il n'est dès lors pas surprenant quede nombreux exposants souhaitent êtreprésents à Hanovre au salon de la tech-nique agricole Agritechnica, même s'illeur en coûte quelque peu. Agritechnicane se veut cependant pas qu'une expo-sition mais également un forum régulierpermettant la présentation d'innova-tions. Cette année quelque 400 nou-veautés sont ainsi annoncées, avec unaccent particulier dans les domaines del'électronique, des capteurs et des logi-
ciels. La dynamique de développementa encore gagné en importance, commele démontrent très clairement les quatremédailles d'or et les 33 médailles d'ar-gent décernées.
Les normes anti-pollution conti-nuent à occuper l'industrie des tracteurs.Cet effort ne grève pas que les budgetsdes constructeurs mais représente éga-lement une augmentation sensible descoûts pour les clients. Cependant, il y aégalement d'autres évolutions intéres-santes à observer, telle l'entrepriseMerlo qui commercialise un chargeur té-léscopique hybride. Cette machine per-met d'alterner, dans les bâtiments fer-més, une propulsion sans émissionspolluantes, avec un entraînement dieselà l'extérieur pour l'hydraulique et le gé-nérateur. L'offre en chargeurs plus petitset à entraînement purement électriqueest en outre étoffée par Weidemannavec son modèle à accu «eHoftrac».
Dans le domaine des transmissions,l'offre en systèmes à variation continueaugmente encore, spécialement dansles classes de puissance inférieures.Claas surprend avec son modèle «Arion500/600» et un développement réaliséà l'interne induisant dès 20 km/h,lorsque le véhicule se trouve en pre-mière et en marche arrière, le passageen continu de la seconde vitesse sans in-terruption de la force de traction. Claaspromet une efficacité particulièrementélevée lors des travaux de transports. Lanouvelle transmission continue «Terra-matic» de ZF couvre la plage de puis-sance inférieure à 100 ch et est intégréepar Lindner à son nouveau «Lintrac».Doté d'un essieu arrière articulé, cetracteur se prête particulièrement bien
aux travaux avec chargeur frontal.Deutz-Fahr présente une transmissionde prise de force commutable souscharge, utilisable aussi bien pour la prisede force arrière que frontale et devantcontribuer à augmenter la productivitéet réduire la consommation de carbu-rant. Deutz-Fahr se préoccupe égale-ment de la sécurité lors des transportsen proposant un frein moteur hydrau-lique. Chez John Deere, la sécurité estégalement à l'honneur: afin de minimi-ser les risques d'accidents occasionnéspar la montée respectivement la des-cente du tracteur ainsi que lors de l’ac-crochage des machines, il est possiblede garer le tracteur en marche avant etarrière depuis l'extérieur de la cabinepar l’intermédiaire d’un bouton.
Travail du sol Les réglages automa-tiques se développent également dansle domaine du travail du sol, par le biaisde systèmes assistés par GPS qui per-mettent le réglage automatique de lalargeur et de la profondeur du sillon, deredescendre la charrue en bout dechamp ou de régler automatiquement laprofondeur de travail du déchaumeur.Outre les fabricants traditionnels decharrues, on assiste à l'émergence denouveaux acteurs sur le marché (Ama-zone); il ne s'agit pas d'une renaissancede la charrue mais plutôt d’une volontécommerciale de la part de ces sociétés,qui désirent compléter leur gamme deproduits. Les procédés de labour enbande (Strip-till) sont également en pro-gression.
Technique de semis La mise enplace de passages avec un semoir pneu-matique signifie souvent des travaux de
L’Agritechnica est undes seuls salons à offrirun aperçu aussi vastede la techniqueagricole. Elle est aussil’occasion de sepencher sur les détails.
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TECHNIQUE AGRICOLE
réglage compliqués quand il y a unchangement de séquences de passagesà opérer et différents écartements devoie. Pöttinger commercialise un nou-veau système comprenant des sorties detêtes de distribution à enclenchementindividuel et offrant confort et flexibilitélors de la mise en place de passages touten maintenant exactement la mêmedose de semence par rang. L'écartementdes roues, la largeur des voies et les sé-quences des passages peuvent être sé-lectionnés facilement sur la console de
commande. Pöttiger pré-sente également unconcept innovant regrou-pant en une seule machine le semis descéréales et le semis monograine. Cet ou-til combiné permet d'économiserl'achat d'un semoir monograine.
La technique du semoir monograineest également demandée par les prati-ciens pour les céréales et le colza. Horschprésente à cet effet une solution tech-nique basée sur la plateforme du semoirexistant «Pronto DL». Les semences sont
distribuées via un doseurde volume, à partir de latrémie centrale. Cette se-
mence pré-dosée est poussée pneuma-tiquement et répartie dans les rangéesde semis via un distributeur. Chaque ran-gée de semis comporte, au-dessus dusoc, un appareil de dosage permettantde séparer les flux de semence venant dudistributeur. Le flux de semences doséen fonction du volume est préparé danscet appareil de dosage et poussé vers letube de descente séparément.
• Nombre de tours variable du secoueur pour moissonneuse-batteuse, de New Holland.
• Assistant d'attelage, de John Deere.• Récolteur de maïs escamotable avecmécanisme rotatif, de Cressoni.
• Mesure du débit de lisier pour pendillard,de Kotte.
• Production d'énergie lors de la récolte demaïs grain, de New Holland.
• Crible concentrique en zig-zag pour lenettoyage des grains, de Schmelzer
• Système de pesage, de Fliegl.• Concept didactique («Iso-Match Demo» et«Iso-Match-Simulator»), de Kverneland.
• Capteurs de nutriments («Nutri-Stat» de lamaison MMM tech support et «OptifertNutrient Sensor», de la maison PesslInstruments).
• «Intelligent Distribution System» pour lamise en place de passage d'outils lors dusemis, de Pöttinger.
• Semis de céréales et monograine en uneseule machine, de Pöttinger.
• Système d'irrigation pour les cultures enrang, John Deere.
• Appareil de dosage monograine pourcéréales et colza, de Horsch.
• Guidage de la profondeur de travail desdéchaumeurs, de Lemken.
• Ajustement de la quantité épandue dansles virages lors de traitements, deDammann.
• Amortissement de la rampe de traitement,par Lemken.
• Guidage de la rampe de traitement, deHorsch.
• Système de prélèvement fermé et sanscontamination pour produits phytosani-taires liquides, de agrotop.
• Système automatique de démarrage derécolte pour récolteuse-hâcheuse, deKrone.
• Système électronique pour optimiser laperformance des combinaisons tracteur-machine, de Claas.
393 nouveautés ont été déposées auprèsde la Société Allemande d'Agriculture,organisatrice d'Agritechnica. Une commis -sion d'experts a décerné, selon des critèresstricts, quatre médailles d'or et 33 médail -les d'argent.
Or
Appareil pneumatique de séparation desimpuretés de la maison GrimmeLors de la récolte des pommes de terre, laséparation des impuretés ayant la forme detubercules, telles les pierres et les mottesde terre, s’effectue surtout à l’aide deprocédés mécaniques. Leur performanceest cependant limitée et ils formentsouvent des goulots d'étranglement,particulièrement sur les récolteuses multi-rangs. La combinaison de convoyeursperforés et d’air pulsé par le bas a permis,pour la première fois, de réaliser unappareil de séparation pneumatique dansdes récolteuses.
Réglage entièrement automatique d'unépandeur à engrais, de la maison RauchEn première mondiale, la société Rauchprésente la mesure en ligne entièrementautomatique de la répartition d'engraisainsi que le réglage entièrement automa-tique d'un épandeur d'engrais à disquesselon le type d'engrais et la largeur detravail souhaitée. Des capteurs micro-ondes assurent une grande précision lorsde la répartition des engrais.
Chargeur téléscopique hybride «Turbofarmer40.7», de la maison MerloMerlo propose pour la première fois unvéhicule électrique hybride, fonctionnant àchoix en mode électrique ou diesel-élec-trique. En mode électrique, le véhicule estalimenté par une batterie au lithium – ilfonctionne sans bruit ni émissionspolluantes et peut ainsi être utilisé dans
des espaces fermés. En mode hybride, lemoteur diesel à régime constant fournitl'énergie nécessaire à la transmission touten rechargeant la batterie.
Simulateur en ligne pour l'utilisation demachines, de la maison ClaasLe simulateur en ligne pour la commandede récolteuses et de tracteurs permet dereproduire, de façon dynamique et à l'aided'un ordinateur, tous les modes d'utilisa-tion d'une machine, dans les conditions lesplus diverses. Les conducteurs de machinespeuvent ainsi s'entraîner seuls, et en-dehors des heures d'utilisation, aumaniement d'une récolteuse complexe oud'un tracteur, et ce de manière interactiveà l'aide de l'ordinateur.
Argent
• Presse à grosses balles parallélépipé-diques «LSB 1290 iD» avec doublepiston, de Kuhn.
• Suppression automatique des bourragesdu flux de récolte pour autochargeuses etremorques chargeuses, de Claas.
• Optimisation électro-hydraulique del'essieu directeur des essieux deremorques, de Claas.
• Appareil automatique d'affûtage decouteaux, de Claas.
• Transmission de prise de force à passagesous charge, de Same Deutz-Fahr.
• Frein moteur hydraulique, de SameDeutz-Fahr.
• Embrayage hydraulique hermétique etéchangeable, de Agco/Fendt.
• Direction et transmission pour le«Lintrac», de Lindner et ZF.
• Prise de force frontale à deux phases, deZuidberg et Kotschenreuther.
• Camera pour évaluer la qualité du grain,de Claas.
• Capteur de pente et de vent pourmoissonneuse-batteuse, de Claas.
Quatre médailles d’or et 33 d’argent pour les nouveautés
TECHNIQUE AGRICOLE
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www.ufarevue.ch 11 · 13
Précision souhaitée En premièremondiale, la société Rauch présente«Axmat», un dispositif qui permet decalculer en ligne et de manière entière-ment automatique la répartition des en-grais. Ce dispositif permet également derégler entièrement automatiquementun épandeur d'engrais à disques enfonction du type d'engrais et de la lar-geur de travail souhaitée. Les capteursmicro-ondes assurent un épandaged’une grande précision. Rauch présenteégalement un épandeur d'engrais tractépour les engrais granulés et de texturefarineuse. Grâce à un système de chan-gement rapide, l’unité d'épandage à en-traînement hydraulique pour engraisorganique et farineux peut être montéerapidement et être directement alimen-tée à partir du convoyeur à bande.
En protection des plantes, la tendanceest à des largeurs de travail plus grandes,des réservoirs de solution plus impor-tants ainsi que des vitesses de travail plusélevées. L'offre en automotrices et encombinaison de réservoirs frontaux et ar-
rières s'accroît. Avec sa nouvelle auto-motrice Leeb «PT 330», Horsch commer-cialise une commande de rampe révolu-tionnaire. Le véhicule est en effet capablede rouler sur la parcelle à une vitesse de30 km/h et de diriger la rampe à 30 cmau-dessus du sol ou de la culture. Cetteperformance est rendue possible grâce àla désolidarisation complète de la rampeavec le châssis ainsi que la présence d'uncapteur gyroscopique.
Techniques de récolte du four-rage L'évolution des procédés de ré-colte (autochargeuse, ensileuse, presseà balles) est de plus en plus marquée parl'utilisation d'électronique et de cap-teurs, plus particulièrement pour les cal-culs de rendement, la documentation etl'établissement de décomptes, liés à uneamélioration accrue de la qualité du tra-vail, une utilisation simplifiée et uneaugmentation de l'efficacité.
Dans le domaine des autochargeuses,les nouveautés portent sur le réglage au-tomatique du timon articulé pour une
adaptation optimale du pick-up, uneoptimisation électro-hydraulique del'essieu directeur améliorant la conduitedans les virages serrés (Claas) et un sys-tème permettant d'affûter différentstypes de couteaux d'autochargeuses enfonction de leur profil (Claas, Krone).Dans le domaine des presses, la ten-dance est aux balles de plus grande den-sité. Avec son modèle de presse àgrosses balles parallélépipédiques «LSB1290 iD» Kuhn présente ainsi un sys-tème à doubles pistons superposés alorsque Krone commercialise le modèle«Big Pack HDP II», une nouvelle géné-ration de presses à balles cubiques dontl'encombrement est inférieur d'environ20% aux solutions existantes et qui per-met d’intégrer huit noueurs au lieu desix actuellement. �
Agritechnica ‘13L‘Agritechnica 2013 sedéroule du 12 au 16novembre (avec desjournées exclusives les10 et 11 novembre) àHanovre.Des partenaires (pour laSuisse Agrar-Reisen àAarau) organisentdivers trains spéciauxs’arrêtant directementsur le terrain du salon. L’exposition est ouvertede 9 h à 18 h. Unecarte journalière coûte23 Euros (journéesexclusives: 85 Eurospour trois jours). Au total, il y a 2700 ex -posants en provenancede 47 pays sur unesurface d’exposition de41 ha. www.agritechnica.de
UFA-REVUE · 11 2013 29
TECHNIQUE AGRICOLE
Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour
www.ufarevue.ch 11 · 13
Par rapport aux presses à balles car-rées de grande dimension usuelles,la «LSB 1290 iD» (intelligent den-sity) de Kuhn peut confectionner
des balles d’une densité jusqu’à 25 %plus élevée. Le nouveau système de pis-tons de compression «Twinpact» est ré-volutionnaire car il peut pratiquementpresser un volume deux fois plus grandqu’une presse conventionnelle, ce quipermet d’augmenter la densité de 25 %.L’astuce consiste à répartir le secteur decompression des pistons entre les par-ties inférieure et supérieure. Ce faisant,le processus de pressage s’opère endeux étapes. Cela permet d’éviter lespointes de charge sur la machine et mal-gré une densité supérieure des balles, lapresse ne nécessite pas plus de forcequ’une «LSB 1290» dotée d’une tech-nique conventionnelle. Ce système, ré-compensé par une médaille d’argent àl’Agritechnica, ne nécessite donc pasdavantage de puissance au niveau dutracteur.
Autres machines de fenaisonsKuhn élargit sa gamme avec sa fau-cheuse triple. La nouvelle combinaison,qui se compose d’une faucheuse «FC3525» à l’avant et d’une «FC 10030» àl’arrière, dotées de la barre de coupesans entretien «Optidisc», permet d’at-teindre une largeur de travail de près de10 m. La distance entre les deux unitésde fauche à l’arrière peut être moduléedurant le travail (largeur de travail totalede 9.50 à 9.90 m) afin d’offrir un recou-vrement de fauche suffisant dans toutesles situations et toutes les conditions. Le nouvel andaineur double latéral «GA8030» peut rassembler le fourrage surune largeur de 7.30 en un seul passage,et sur pratiquement 14 m en aller re-tour, pour former un andain unique oualors de 8.30 m en confectionnant deuxandains. La machine se caractérise pardeux innovations: Kuhn a appelé «Sta-bilift» le vérin hydraulique intégré qui,en plus de bloquer automatiquement lasuspension cardanique lors du relevagedes toupies, offre une garde au sol de 50
à 75 cm en position de travail et em-pêche les dents de «piquer» dans le cou-vert végétal. Le dispositif «Stabdrive»est une articulation particulière de latête d’attelage avec un certain angle etil empêche la traction latérale indésira-ble inhérente aux andaineurs latérauxen pente.
Travail du sol et semis La combi-naison de semis «CSC 6000» d’une lar-geur de 6 m avec trémie frontale «TF1500» a été développée selon les exi-gences des clients en matière de qualitéet d’efficacité de semis. Cette combinai-son comprend une herse rotative re -pliable «HR 6004 DR». Un châssis detransport escamotable permet de latransporter conformément aux prescrip-tions légales en respectant la chargemaximale autorisée sur l’essieu arrièredu tracteur ainsi que le poids total maxi-mal. Le cultivateur combiné «Performer»,
qui comporte des dents et des disquespour une largeur de travail de 4 et 5 m,est une nouvelle machine qui complètel’assortiment dans le domaine du travaildu sol sans labour. Le «Performer» se ca-ractérise par sa polyvalence d’utilisationet permet un travail superficiel ou enprofondeur du sol après récolte en unseul passage. L’incorporation deschaumes après maïs grain fait égalementpartie des compétences de base de cecultivateur. �
Les presses à ballesrondes «LSB 1290 iD»
de Kuhn sont équipéesdu système «Twin-pact»: le secteur de
compression despistons est réparti en
deux parties. Il s’ensuitune densité de balleplus élevée pour unepuissance de traction
identique.
KUHN présentera plusieurs nouveautés lors de l’Agritechnica dont la presse à ballescarrées «LSB 1290 iD» qui est en mesure de confectionner des balles avec une densitéjusqu’à 25 % plus élevée. Le développement du nouveau système de pressage à pistonspour lequel l’entreprise s’est vue décerner une médaille d’argent est à l’orgine de cetteaccroissement des performances.
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Domaine du Crest ont remarqué que laquantité d’huile hydraulique disponiblepouvait s’avérer insuffisante pour basculercertaines grosses remorques, alors que letracteur est parfaitement capable de lestracter. La nouvelle cabine s’avère parcontre être un réel progrès par rapport àcelle des 415. Les chauffeurs apprécient lepare-brise panoramique et l’absence demontant sur le côté droit de la cabine quifacilite énormément le travail à l’épareuse.Dominic Walter et Josef Meyer sontpleinement satisfaits de ces 4 nouveauxvéhicules. Même si leurs prix restentélevés, les performances des Fendt 516Vario en font des outils qui peuvent, en casde besoin, remplacer ou seconder les gros722 dans les travaux les plus lourds. Sur leDomaine du Crest, les Fendt 516 Variodéveloppent bien leur potentiel et sont devrais tracteurs à tout-faire.
TEST PRATIQUEKNOW-HOW
Le Domaine du Crest à Jussy est une ex -ploi tation céréalières et viticole qui effec -tue des travaux pour tiers, notammentdans les manèges de la région genevoise.L’entreprise comporte aussi une activité decompostage. Elle dispose d’une flotte de 7tracteurs Fendt, parmi lesquels figurentquatre 516 Vario et trois 722 Vario. Si les722 sont destinés aux lourds travaux dusol, les 165CV déve loppés par les moteurs4 cylindres des 516 en font des tracteurspolyvalents idéaux. Ces Vario 516 sontutilisés pour le transport, les semis, lafenaison et la pulvérisation. Ils sont arrivéssur l’exploitation en juin dernier en rem -placement d’une flotte de Fendt 415 Vario.Ils effectueront en moyenne 1000h detravail par année. Au cours de la saison, lespneumatiques sont changés pour répondreaux exigences du moment. Ainsi un mo -dèle se voit attribuer des pneus de culture
étroits pour les travaux de pulvérisation etdeux sont équipés de pneus larges (900 àl’arrière et 700 à l’avant) pour la périodedes semis. Deux de ces tracteurs sontencore équipés de consoles pour l’attelagedu chargeur frontal.Dominic Walter apprécie le confort de cesvéhicules et la simplicité de leur conduite.Plusieurs chauffeurs ainsi que des apprentistravaillent avec ces véhicules. Avec sonmoteur à 4 cylindres, le 516 est un tracteurtrès maniable et son rapport poids-puis-sance est particulièrement avantageuxpour les transports. Si sa légèreté peut êtreperçue comme un handicap pour le travailavec le chargeur frontal ou lors de certainstravaux du sol, le montage de masse deroues, comme il est pratiqué au Domainedu Crest, permet d’adapter facilement letracteur au travail à effectuer.Dans certaines situations, les chauffeurs du
Echo de la pratique avec le Fendt «516 Vario»
Dominic Walter
Le modèle phare de la série «500 Va-rio» est le «516 Vario», avec unepuissance nominale de 150CV etune puissance maximale de 165CV
(selon ECE R24). Le moteur 4 cylindresd’une cylindrée de 4.04l de la firmeDeutz répond aux normes d’échappe-ment de la phase 3b grâce à la technolo-gie SCR. Le réservoir d’AdBlue présenteune contenance de 31l alors que celui dudiesel contient 298 l. Il n’y a pas de re-circulation externe des gaz d’échappe-ment. Ce faisant, le moteur peut être ré-glé de manière optimale, ce qui favoriseselon Fendt un comportement routierdynamique ainsi qu’une consommationde carburant économique.
La transmission continue duFendt «516 Vario» est identique à celle
de la série «400». Elle comporte deuxplages de conduite mais elle inclut desérie le système de management dutracteur (TMS). Ce système garantit quele tracteur travaille toujours de la façonla plus économique qui soit: le conduc-teur définit la vitesse d’avancement dé-sirée et le TMS activé s’occupe de la ges-
tion du moteur et de la transmission. Leréglage automatique de la charge maxi-male est une autre nouveauté équipantle «500 Vario».
Visibilité La cabine du Fendt «516Vario» ne passe pas inaperçue. Sa déno-mination «Visio Plus» n’est pas usurpée:
FENDT «516 VARIO» Avec les quatre modèles de la série «500 Vario», Fendt a redynamisé l’année dernière sa classe moyenne. Cette série remaniée offre de nombreuses technologies réservées jusqu’ici aux tracteurs de la classe supérieure. Différentes variantes d’équipement sont désormais proposées.
Polyvalent par nature
32 11 2013 · REVUE UFA
Le «516 Vario» de Fendt, un tracteur de classemoyenne performant et polyvalent.
mande – disponible en deux tailles dif-férentes – offre de nombreuses fonc-tions comme le suivi des passages oul’affichage de la caméra et comporteégalement un système de documenta-tion complet et la gestion Isobus desmachines. En optant pour le système desuivi des passages «Varioguide», la ges-tion des fourrières peut être effectuéeen fonction du positionnement GPS.Cette possibilité est surtout appréciablesur les grandes parcelles.Au chapitre du confort, on trouve une
suspension de l’essieu avant réglablepar niveau, le système de direction«Fendt Reaction», la compensation del’oscillation, la suspension de la cabine
Avant compact avec deux priseshydrauliques, le relevage, la prise deforce ainsi que les «Corner-Lights».
www.ufarevue.ch 11 · 13
Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
La Revue UFA publie,en ordre dis persé etsous le titre «Tests prati -ques» des com ptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Desper sonnes inté ressées,respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.
www.gvs-agrar.ch
KNOW-HOWTEST PRATIQUE
grâce à un pare-brise incurvé jusquedans le toit, elle offre une excellente vi-sibilité, surtout en association avec unchargeur frontal. De série, il n’y a pas deporte à droite et le pare-brise ne s’ouvrepas (mais ces eux éléments sont dispo-nibles en option). Le terminal de com-
Données techniquesFendt «516 Vario»Moteur: 4.04 l, 4 cylindres (cylindrée de4.04 l) Deutz avec refroidissement à eau,injection Commonrail et traitement SCRdes gaz d’échappement. Puissancenominale 150CV (à 2100t/min),puissance maximale 165CV (selon ECER24). Réservoirs de 298 l pour le dieselet de 31 l pour l’AdBlue.
Transmission: A variation continue ML90 avec deux plages de conduite,gestion moteur-transmission TMS desérie.
Prise de force: 540, 540E et 1000t/min.A l’avant: 540 et 1000 (sur demande).
Hydraulique: EHR ave compensation del’oscillation et de la charge. Débit de lapompe: 71, 110 ou 156 l/min. Distribu -teurs: max. 5 à l’arrière et 2 à l’avant.Force de levage: 7780kg (arrière) et3420kg (avant).
Dimensions: poids à vide: 6400kg. Poidstotal à charge: 10500kg. Empattement:2560mm. Hauteur: 2965mm. Largeur:2451mm. Longueur: 4485mm.
(Indications fournies par le constructeur).
REVUE UFA · 11 2013 33
ainsi qu’un blocage automatique del’essieu dirigeable sur les remorques.
Hydraulique et prise de forceLe Fendt «516 Vario» offre de nom-breuses interfaces: jusqu’à cinq distribu-teurs hydrauliques double effet sont dis-ponibles à l’arrière, en plus des deuxdistributeurs indépendants pour l’avant,avec un débit de jusqu’à 158 l/min (sui-vant la variante d’équipement). La forcede levage atteint 7780kg à l’arrière et3420kg à l’avant. La fonction «abaisse-ment compensé selon la charge» faitpartie des équipements de série. Ce dis-positif assure une vitesse d’abaissementdu relevage constante quel que soit lepoids de la machine attelée. Les vitessesde prise de force 540, 540E et 1000sont disponibles.
Variantes d’équipement La sérieFendt «500 Vario» peut être dotée deslignes d’équipement «Power», «Profi» et«Profi Plus». La version «Power» ne peutpas être dotée a posteriori d’une ligned’équipement supérieure. Les modèles«Power» n’ont pas de terminal, lapompe à pistions axiaux fournit 75 ou110l/min et la gestion Isobus ou l’équi-pement ultérieur avec le système de di-rection Fendt ainsi que la gestion élec-tronique du chargeur frontal ne sont paspossibles. Les versions «Profi» et «Profi
Plus» offrent davantage d’électronique,plus de distributeurs hydrauliques avecdes pompes plus performantes ainsi qued’autres équipements additionnels, cequi a évidemment son prix. Il est en re-vanche possible de passer ultérieure-ment de la version «Profi» à la «Profiplus». �
34 11 2013 · REVUE UFA
NOUVEAUTÉKNOW-HOW
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«Maxxum CVX ep» – polyvalent et avantageux
tomatique de la productivité (APM),qui réduit automatiquement le ré-gime du moteur lorsque la puissan-ce momentanée nécessaire est re-streinte. Une régulation active del’arrêt assure l’immobilisation dutracteur dans les terrains en pente,indépendamment de la charge atte-lée et sans devoir actionner l’em-brayage. Ces tracteurs sont animéspar des moteurs 4 cylindres de 4.5 lde cylindrée et dotés de l’injectionélectronique Commonrail. Ces mo-teurs fournissent un véritable«Power Boost» permettant d’attein-dre une puissance accrue de 10% àun régime moteur réduit de1900t/min.
Case Steyr Center, 8166 Niederweningen� 044 857 25 00www.case-steyr-center.ch
Case IH complète la série «Maxxum»par trois nouveaux modèles dotésd’une transmission continue. LesMaxxum «110 CVX», «120 CVX» et«130CVX» sont des tracteurs poly-valents. Ils disposent de moteurspuissants ainsi que de cabines con-fortables. La transmission fait appelà la technologie du double em-brayage. Pour un regain d’efficacité,elle dispose de deux plages de con-duite mécaniques. La vitesse de40km/h est déjà atteinte à un ré-gime de 1600t/min. Les tracteurssont en outre dotés de la gestion au-
joystick). La réduction des émissionsatteint 43% alors que celle descoûts énergétique primaires est de48%. La suppression de la vidangede l’huile moteur, du circuit de re-froidissement et du circuit hydrauli-que ainsi que la plus faible propor-tion de pièces sensibles à l’usurediminuent les charges d’entretien.Tous les outils peuvent égalementêtre utilisés avec ce mode d’entraî-nement.
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Grâce au «eHoftrac» qui fonctionneavec des accumulateurs, les émis -sions dans les étables appartiennentau passé. Il s’agit également d’unecontribution active à la ré-duction des émis -sions de CO2 et departicules fines. Parailleurs, les émissionssonores sont également ré-duites. Le «eHoftrac» de Weide-mann est le premier chargeur de fer-me entièrement électrique basé surle modèle «1160». Dans le cadred’un travail normal, le chargementdes accus suffit pour travailler deuxà trois heures. Le temps de charge-ment dure au maximum 8 heures,voire seulement 6 heures avec unchargeur rapide. Le «eHoftrac» n’abesoin que de 380 volts. La techni-que électrique permet un démarra-ge dynamique et puissant, que l’uti-lisateur ressent positivement lors dechaque accélération. La philosophiede commande de la machine resteinchangée (pédale de conduite et
De l’or pour l’hybride de Merlo
nouvelles perspectives pour les char-geurs télescopiques (travaux dansdes halles, des serres ou des entrepri-ses de transformation agroalimentai-res). Des tests répétés prouvent quele «Turbofarmer 40.7 Hybrid» four-nit, en mode électrique intégral, lamême puissance qu’un chargeur té-lescopique conventionnel de la clas-se «quatre tonnes/sept mètres», entoute fiabilité. Le «Turbofarmer 40.7Hybrid» peut travailler deux heuresen mode électrique et jusqu’à 4 heu-res en mode économique.
W. Mahler SA, 8912 Obfeldenwww.wmahler.ch
Merlo a conçu un chargeur télesco-pique électro-hybride que l’on peutrecharger au secteur ou sur une in-stallation photovoltaïque. Le moteurdiesel affiche la moitié de la puissan-ce nominale d’un chargeur télesco-pique conventionnel de cette classede puissance, mais la machine dispo-se de la même puissance pour uneconsommation inférieure de 30%.Ce «Turbofarmer 40.7 Hybrid» a étécouronné d’une médaille d’or par lejury de l’Agritechnica. Le Merlo hy-bride est le premier chargeur téles-copique fonctionnant sans gazd’échappement en mode entière-ment électrique, ce qui ouvre de
Adieu les émissions!
KNOW-HOWREPORTAGE PHOTO
REVUE UFA · 11 2013 35
Sous la rubrique«Reportage photo», laRevue UFA publie enordre dispersé desreportages photo surdes machines agricoles– en étroite collaborati-on avec les importateursou les constructeurs.Vous trouverez de plusamples informations surles produits présentés àl’adresse suivante:
Kuhn Center Schweiz 8166 Niederweningen � 044 857 28 00www.kuhncenter-schweiz.ch
www.ufarevue.ch 11 · 13
LE KUHN FEEDLINER TOUR 2013 s’est arrêté sur onze sitesdifférents entre le Lac Léman et les Grisons. Plusieurs mélangeuses etéquipements ainsi que les nouveautés prévues pour la saison 2014ont été présentés. Outre les machines, des thèmes liés à l’affourage-ment ont également été abordés.
Le Feedliner Tour 2013 de l’entre-prise Kuhn a permis aux visiteursd’assister à des présentations demachines destinées à l’affourage-
ment et au paillage. La gestion de l’af-fouragement peut être améliorée en re-courant à une technique innovante:c’est en tous cas ce qui est ressorti desexposés présentés par les spécialistes enaffouragement et de la présenation desfonctions des différentes machines.
Sur les remorques mélangeuses verti-cales de Kuhn, le couteau supérieur dela vis a la particularité d’être plus inclinévers le haut que les couteaux inférieurs.La remorque à vis verticale se caractérisepar une grande précision de mélange etde pesage ainsi que par un faible besoinen puissance, comme des tests de laDLG (société d’agriculture allemande)l’ont confirmé. Outre les mélangeusesverticales «Profile», Kuhn propose éga-lement les mélangeuses horizontales
«Euromix-II». Les mélangeuses horizon-tales ont l’avantage de permettre deconfectionner un mélange particulière-ment homogène, ce qui évite le tri sé-lectif des animaux à la crèche.
La machine «Primor» permet aussibien d’affourager que de pailler, avec àla clef un dosage ciblé du fourrage dé-posé à la crèche.
Kuhn propose une nouveauté avec lasérie «Profile 70» qui se démarque parune ouverture de dépose du fourrageparticulièrement grande. Le nombred’ouvertures et leur positionnementexact est adaptable. �
High-tech et compétence
Le Feedliner Tour 2013 aété l’occasion d’assister àdes présentationsintéressantes.
36 11 2013 · REVUE UFA
LE NOUVEAU «MULI T10 X» de Reform est un puissant transporter qui pose denouveaux jalons en matière de confort, d'accessibilité de service, de maniabilité dans leterrain et de sécurité de travail. Grâce à sa technique moderne, le «Muli T10 X» allieune charge utile maximale avec un poids propre extrêmement bas, ce qui le positionneidéalement dans la classe des transporters haut de gamme.
Les avantages du Reform «Muli T10X» peuvent se résumer ainsi:• Moteur de 109CV, répondant auxnormes de phase 3 B
• Cabine basculante pour un service fa-cilité
• Direction sur les quatre roues sur de-mande
• Freins à accumulateurs• Suspension indépendante des roues«HCS» (high comfort suspension)
• Essieux à portiques avec grande gardeau sol entre les roues
• Tableau de bord moderne avec indi-cations digitales et analogiques
• Charge utile jusqu'à 5200 kg
Sous la rubrique«Reportage photo», laRevue UFA publie enordre dispersé desreportages photo surdes machines agricoles– en étroite collaborati-on avec les importa-teurs ou les con-structeurs. Voustrouverez de plusamples informationssur les produitsprésentés à l’adressesuivante:
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• Système de freinage Retarder pourune sécurité optimale (option)
L’exposition qui se déroulera au siègede l’entreprise à Hünenberg du 15.11.au 17.11.2013 (de 10 h à 16h30), per-mettra aux personnes intéressées d’es-sayer le nouveau transporter ainsi qued’autres véhicules de la maison Reform.
Un partenaire polyvalentKNOW-HOW
REPORTAGE PHOTO
UFA-REVUE · 11 2013 37
TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE
Nouveau: «Corner-Lights» et projecteursLED à portée réglable.
également été optimisée en matière derobustesse et d’entretien. A partir dumodèle «933 Vario», le renforcement in-térieur du carter contribue à une capa-cité de charge plus élevée alors qu’untout nouveau roulement à rouleaux cy-lindriques améliore la longévité de lapompe hydraulique. Un échangeur dechaleur exclusif, associé à un radiateurde transmission aux performances ac-crues, permet de réduire de façon opti-male la températur et garantit ainsi unemeilleure lubrification et une longévitésupérieure. Disponible en option à par-tir de l’usine, la centrale de régulationde la pression des pneus «Variogrip» esttotalement intégrée dans le véhicule. Lesystème de direction réactive a aussi étépeaufiné et offre au conducteur unemeilleure tenue en ligne droite. Le sys-
Les nouveaux tracteurs Fendt desséries «800 Vario» et «900 Vario»,sont équipés des moteurs 6 cylin-dres de Deutz. Ces moteurs répon-
dent aux normes d’échappement de ni-veau 4 grâce à la technologie SCR, unfiltre à particules passif et la recircula-tion externes des gaz d’échappement.Deux turbocompresseurs de taille diffé-rente permettent d’améliorer tant lerendement que la consommation decarburant à faible régime. Un intercoo-ler supplémentaire améliore le proces-sus de combustion. L’essuie-glace avant est innovant avec
un angle de balayage de 300°. Le pare-brise chauffant et collé en verre offre auconducteur une sécurité de conduite etun confort accrus. D’autres améliora-tions de détail ont été apportées,comme le capot moteur que l’on peutfermer à clef. Fendt a également modifiéle concept d’éclairage avec de nouveauxfeux de travail LED ainsi que des feux deconduite «Bi-LED» dont la portée lumi-neuse est réglable.
Transmission optimisée La trans-mission «Vario» (ML 220/ML 260) a
tème de direction VarioActive disponi-ble en option permet quant à lui de ré-duire de moitié le nombre de tours devolant pour aller de butée à butée et of-fre un confort de direction comparableà celui d’une voiture de tourisme. Enoutre, la gradation automatique via descapteurs de luminescence assure unéclairage agréable des éléments decommande et, partant, une lisibilité op-timale de l’ensemble des instruments.Le siège du conducteur est désormaisdoté d’une alimentation pneumatiqueexterne.
«Variotronic» Le concept «Vario-tronic» est un dispositif de commandecommun à toutes les machines Fendt.Dans sa version 10.4 pouces, il disposedésormais d’une optique de type Smart-phone en verre résistant aux rayures,d’un rétro-éclairage par LED et offre uneexcellente lisibilité. Plusieurs nouveauxsystèmes d’assistance électroniques telsque la gestion automatique de la cou-pure de tronçons (qui permet de contrô-ler jusqu’à 24 largeurs tronçons), la nou-velle version simplifiée de guidage parsatellite «VarioGuide» light, un systèmede télémétrie ou le système de docu-mentation «VarioDocPro» (qui dressedes cartes de rendements et relève laconsommation de carburant et le tempsde travail) font des nouveaux grandstracteurs Fendt une référence dans ledomaine de la productivité. �
Le modèle phare de lanouvelle série reste le
Fendt «939 Vario» avec390 CV.
FENDT renouvelle ses séries «800 Vario» et «900 Vario» parallèlement à l’introductionen 2014 de la norme de degré 4 pour les gaz d’échappement. Sur la série «700 Vario»,Fendt s’attèle pour l’instant à régler la transition sachant que les moteurs construits peuvent encore être montés durant 18 mois sur de nouveaux véhicules.
Encore plus polyvalents
Tableau: Aperçu des modèles Fendt «800/900 Vario»Modèle 822 824 826 828 927 930 933 936 939Puissance nominale* 220 240 260 280 270 300 330 360 390Couple (Nm) 960 1054 1125 1217 1128 1248 1350 1488 1538Augmentation de couple (%) 32 31 31 30 26 25 24 24 19*CV selon ECE R24 à 2100t/min
Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
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Ladewagen Claas,28 m3, Tiefgang,Fr. 16600� 079 583 70 11
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11 2013 · REVUE UFA
Un concentré de force Avec son puissant moteur Diesel 4 cylindres de70 CV, le «H7 SX» se distingue dans les terrainspentus. Sa transmis sion hydrostatique en continutravaille au choix sur mode manuel ouautomotive. Le conducteur dispose de deuxgroupes mécaniques et d'une commandeélectro-hydraulique double, qui offrent ainsi 4plages de vitesses pour une adaptation optimaleà toutes les conditions. Les essieux directionnelsavec réducteurs finaux assurent une protectionoptimale sur tous les éléments de transmission.La direction intégrale Reform peut êtreenclenchée sur les quatre roues, les roues avant,arrière, ou encore la marche en crabe.
REVUE UFA · 11 2013 39
TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE
Auteur Dr. Roman Engeler,Revue UFA, 8401 Winterthour
www.ufarevue.ch 11 · 13
«EQ 200», la nouvelletransmission continuedéveloppée par Claas.
Claas crée la surprise en lançant sapropre transmission continue pourses séries «Arion 500» et «Arion600». Cette transmission est issue
de son secteur «Claas Industrie Tech-nik», qui s’est déjà fait une réputationavec le développement et la construc-tion du châssis à chenilles «Terra Trac»pour les machines de récolte. La trans-mission, qui porte le nom de «EQ 200»,a nécessité des investissements de 40mio. d’euros sur six ans. Elle affichequelques particularités: ses compo-santes ont été combinées afin de luiconférer un rendement élevé, si bienqu’elle reste très stable quelle que soitla vitesse. Au cœur de cette construc-tion, on trouve un réducteur planétaireà étages, une combinaison de deuxtrains planétaires. A cela s’ajoutent deuxunités hydrostatiques à grand angle deDanfoss ainsi que deux embrayagesmulti-disques.
Accélération régulière Le démar-rage est purement hydrostatique. Dans
les premiers rapports et pour l’inversion,la transmission fonctionne de manièresimilaire aux variantes connues avecéchelonnement de la puissance. A partirde 20km/h, la transmission passe sansinterruption de couple à la deuxièmeplage de conduite. Pour ce faire, les ré-gimes de rotation des deux arbres serapprochent de plus en plus en fonctionde l’accélération jusqu’à atteindre lamême vitesse. C’est au moment exactde la synchronisation que les em-brayages multi-disques se déclenchent.A partir de ce moment-là, le moteur hy-draulique de la première plage deconduite fait office de pompe, l’autreunité hydraulique se mue en moteur etse superpose à l’entraînement méca-nique, sans perte de puissance de la fai-ble part d’entraînement hydrostatique. Ce faisant, le changement de plage de
conduite intervient également souscharge sans pointe de régime ou de cou-ple, ce qui assure une accélérationcontinue et régulière de 0–40km/h. Leconducteur ne remarque même pas cechangement automatique. Il est possi-ble d’atteindre la vitesse maximale à unrégime économique de seulement1500t/min.
Utilisation de la transmissionL’inversion de marche peut être effec-tuée par le conducteur en toute simpli-cité au moyen du levier situé près du vo-lant ou de la manette «C-Motion» situéedans l’accoudoir. Il n’est pas nécessaired’enclencher manuellement la premièreou la deuxième plage de conduite. Latransmission se place automatiquementdans la bonne configuration, ce qui dé-charge le chauffeur et évite toute mau-vaise manipulation. On trouve en outre
un réglage actif de l’arrêt intégré – unesécurité supplémentaire pour les arrêtset les démarrages en pente. Les réglagesde la transmission et du véhicule s’opè-rent au moyen du terminal «Cebis». Du-rant la marche, le conducteur sélec-tionne le mode de conduite (que l’onpeut piloter au moyen de la pédale oudu levier multi-fonctions) en pressantsur un bouton ainsi que l’une des troisplages de conduite limitées par une vi-tesse maximale.
Autres éléments Comme sur lesautres modèles «Arion 500/600» lestracteurs Claas équipés d’une transmis-sion «Hexashift» sont équipés de mo-teurs John Deere d’une puissance nomi-nale de 140 à 175 CV. Sur les troismodèles «500», il s’agit d’agrégats 4 cy-lindres d’un cylindrée de 4.5 l alors quepour les quatre modèles «600», ce sontdes moteurs 6 cylindres d’une cylindréede 6.8 l. Tous les moteurs disposent dela technique 4 soupapes, de l’injectionCommonrail, d’un turbocompresseur àgéométrie variable et d’un intercooler.Le système de filtre à particules pour leretraitement des gaz d’échappement estintégré dans le concept du véhicule etdisposé de manière à ce qu’il n’entravepas la visibilité. La base de la construc-tion s’appuie sur un nouveau conceptde châssis boulonné, extensible de ma-nière flexible par exemple pour le mon-tage d’un chargeur frontal ou d’un rele-vage avant. �
Avec l’Arion «500/600C-Matic», Claasdispose également detracteurs à transmis -sion continue dans lesegment de puissancemoyen.
CLAAS «ARION 500/600» À TRANSMISSION CONTINUE L’année dernière,Claas a mis sur le marché les nouvelles séries «Arion 500» et «Arion 600» dotées de la nouvelle transmission «Hexashift» avec deux variantes d’équipement. Désormais,ces séries sont également disponibles avec une transmission à variation continue développée à l’interne par Claas et dénommée «EQ 200».
Transmissions innovantes chez Claas
Tableau: Aperçu de la série «Arion 500/600 C-Matic»Modèle 650 640 630 620 550 540 530Moteur 6 cylindres, 6.8 l 4 cylindres, 4.5 lPuissance nominale* 175 169 159 150 158 150 140Puiss. maximale* 184 177 165 158 163 155 145* en CV selon ECE R120 à 2200t/min
PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES
40 11 2013 · REVUE UFA
Agents biologiquesBayer CropScience renforce ses in-vestissements dans le développe-ment de solutions intégrées –comme les agents biologiques. Lesnouvelles alternatives associant ma-tière actives chimiques et agentsbiologiques ouvre une nouvelle pos-sibilité dans la lutte contre les résis-tances. Autre avantage des agentsbiologique, le délai d’attente trèscourt qui apporte une plus grandeflexibilité d’application.
Les inscriptions pour les cultures desoja et tournesol sont parvenuesjusqu’au 4 octobre 2013 à Agroso-lution SA. Toutes les quantités sou-haitées par les producteurs ont pu
être attribuées, tant pour le tourne-sol que pour le soja, et les contratsont été établis pour environ 10730tonnes de tournesol et 3697 tonnesde soja.La quantité totale de tournesol du
contrat-cadre (18 000to) n’étant deloin pas atteinte, il est possibled’inscrire des surfaces supplémen-taires auprès d’Agrosolution SA, soitpar téléphone, soit en téléchargeantle formulaire d’inscription directe-ment sur agrosolution.ch ou fspc.ch. Les cultures du tournesol et du
soja bénéficient de soutiens verséspar le «Pool de production oléagi-neux». Ces soutiens permettentd’augmenter les prix payés aux pro-ducteurs. Le Comité de la FSPC a dé-fini les montants des soutiens pourla récolte 2014. En 2012 et 2013, la
culture du tournesol a été particu-lièrement soutenue. En raison de lasituation financière du Pool de pro-duction oléagineux et en relationavec les quantités produites prévuespour l’avenir, le Comité a décidé deréduire de Fr.2.–/dt les soutiens àl’ensemble des cultures.Expérience faite, les inscriptions
pour le tournesol vont encore aug-menter d’ici au printemps, en fonc-tion des conditions de semis et del’hivernage des autres cultures. Lestransformateurs ont cependant desbesoins encore plus importants entournesol. Il est prévu, dans le cadrede la PA 2014-2017, d’octroyer uneprime extenso pour les tournesols,ce qui représentera une alternativeintéressante pour cette culture ex-tensive.
Tournesol: soutiens élevés et inscriptions encore possibles
Production d’engraisBASF et Yara étudient la possibilitéd'investir ensemble dans une unitéde production d'ammoniaque im-portante aux USA. Les détails etmodalités d’une possible joint ven-
Production record de baiesMalgré une météo difficile, la pro-duction suisse de mûres (394 to +80%) et de cassis (24 to) a atteintde nouveaux records. La produc-tion de groseille (+12%) et de rai-sinets (+15%) a aussi augmenté.Au 20 octobre, la production defraise était supérieure de 3.7% àcelle de 2012. Seules la productionde myrtilles enregistre une baissede 7% à 308 to.
BiotechnologieCropDesign, la filiale de BASF spé-cialisée dans les biotechnologies, aouvert une nouvelle station de re-cherche à Gent (B), une région quiconstitue l’un des plus importantpôle européen pour la recherche surles biotechnologies. Les installationscomportent notamment 600m² deserres ultra-modernes situées sousles toit du bâtiment.Depuis la reprise de CropDesign
par BASF en 2006, le nombre d’em-ployés de l’entreprise a été multipliépar deux, illustrant clairement la vo-lonté du groupe de dynamiser lesecteur de la biotechnologie. Cesderniers mois, BASF a encore inau-guré des installations dédiées à l’in-novation et à la recherche dans ledomaine de la protection desplantes et des biotechnologies enCaroline du Nord (USA).
ture entre les deux entreprises ainsique l’éventuel emplacement decette installation sont en discus-sion. Cet investissement devraitrenforcer les activités tradition-nelles de BASF et étendre la pré-sence de Yara aux USA.
Le principe de la biofumigationest le suivant: des plantes tellesque la moutarde ou le radis oléi-fère, riches en glucosinolates, sontcultivées dans la parcelle. Au stadede la pleine floraison, ces plantessont broyées. Les fragments deplantes sont incorporés dans le solà l’aide d’une bêcheuse ou d’unefraiseuse. Si le sol est suffisam-ment humide, les plantes com-mencent à se décomposer et lesglucosinolates, se transforment ensubstances gazeuses toxiquespour les champignons patho-gènes.Agroscope a étudié la sensibilité
des nématodes parasites aux gazpour voir s’ils pourraient être ainsiéliminés. Après de premiers essaisen pots réussis en conditionscontrôlées, les nématodes se sontrévélés beaucoup moins sensiblesà la biofumigation en plein champque les champignons.
Toujours actuelleswww.ufarevue.ch
Ces dernières années, les néma-todes sont de plus en plus enva-hissants dans les serres. Les dom-mages sont importants et la lutteest rendue problématique par ladiminution des produits chi-miques autorisés en productionintégrée. Dans les cultures biolo-giques, la stérilisation du sol peutêtre envisagée, mais son effetreste limité dans le temps. La bio-fumigation, qui a déjà fait sespreuves contre les champignonspathogènes, pourrait représenterune autre option.
Lutte contre lesnématodes
REVUE UFA · 11 2013 41
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PRODUCTION VÉGÉTALE
42 11 2013 · REVUE UFA
La protection des cultures demandeexpérience et savoir-faire de la partde l’agriculteur pour décider desdifférentes interventions et des
éventuelles adaptations découlant departicularités de la parcelle ou de l’étatdes cultures. La connaissance de la par-celle et l’observation de la culture sontde précieuses informations permettantde décider de la meilleure stratégie pourla préparation du sol, pour assurer lasanté d’une culture ou encore pouradapter sa fertilisation. Demain, les ma-chines seront capables d’évaluer tousces paramètres pour adapter automati-quement les interventions en fonctionde la situation spécifique à chaqueplante de la parcelle. Ces automatismesfaciliteront la gestion des cultures etcontribueront à améliorer l’efficacité enproduction végétale.
Les machines modernes enregis-trent un volume de donnée énormependant les travaux. Ces donnéesconcernent les réglages de la machine,les débits de chantier, le volume des ré-coltes, les besoins en puissance, la pro-
fondeur de travail, le travail effectué,etc. L’agriculture de précision ne se li-mite pas au guidage des tracteurs parGPS. Elle ambitionne avant tout d’amé-liorer l’efficacité de la production et defaciliter sa gestion en mettant en valeurles données enregistrées par les ma-chines, mais aussi les résultats d’ana-lyses ou d’observations aériennes, voiresatellitaires. Le but ultime de l’agricul-ture de précision, c’est l’application dubon intrant, au bon moment, au bon en-droit, à la bonne dose et de la bonnemanière. L’agriculture de précision adonc pour but l’amélioration de l’effica-cité des intrants (phyto, engrais, se-mences) et le gain de temps tout en ti-rant le meilleur parti du potentiel derendement des cultures. En résumé:faire plus, avec moins et plus vite.
Precision farming est un processusqui vise à réduire les coûts de produc-tion tout en préservant l’environnementet en assurant la traçabilité des produits.Elle constitue essentiellement une miseen valeur des données de la géolocali-sation par satellite. Le principe du «Pre-cision farming» repose sur deux piliersqui sont l’agriculture de précision et laprécision dans l’agriculture. Si les deuxdénominations sont très proches, lestechnologies qu’elles nécessitent sontdifférentes.
La précision dans l’agriculturepasse principalement pas l’exploitationdes données des systèmes GPS pour évi-ter les recoupements (guidage paral-lèle), limiter les zones de tassement(Controlled Traffic Farming – CTF) et au-tomatiser les interventions (gestion desfourrières). Ces procédés améliorent
avant tout la productivité du travail enutilisant toute la largeur de travail desmachines et en optimisant les manœu-vres en bouts de parcelles. Les informa-tions recueillies peuvent aussi servir àévaluer la productivité d’un chantier ousurveiller l’avancement des travaux. Ilsapportent aussi une aide précieuse à laplanification du travail, notammentdans le cas des entrepreneurs qui gèrentune flotte de plusieurs véhicules.
L’agriculture de précision viseavant tout à optimiser l’application desintrants. Pour atteindre cet objectif, desindicateurs évaluent le sol et les plantespour adapter les paramètres de l’outil
L’électronique embar-quée contribueratoujours plus à l’amé-lioration de l’efficacitédans les différentstravaux des champs.Photo: Kverneland
UTILISER AU MIEUX LES INFORMATIONS DISPONIBLES. Il existe aujourd’huitoute une batterie de capteurs et d’instruments capables d’évaluer l’état des cultures.La combinaison des observations de ces outils et des données fournies par les machinesagricoles permettront à l’avenir d’améliorer l’efficacité de la production agricole et decibler au mieux les applications phytosanitaires et la fertilisation.
Protection des cultures High tech
REVUE UFA · 11 2013 43
PRODUCTION VÉGÉTALE
Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA. 1510 Moudon
www.ufarevue.ch 11 · 13
De nombreusesinformations sont déjàcollectées pendant lesdifférents travaux.Elles ne sont toutefoisque trop rarementmises en valeur.Photo: Claas
ou de l’application aux conditions réel-lement rencontrées sur la parcelle. Cesévaluations découlent d’informationsfournies par des satellites, des drones oudes analyses de sol. Dans ce domaine,les paramètres enregistrés lors du travaildu sol ou des récoltes, grâce notammentà la cartographie des rendements, se-ront autant de paramètres disponiblespour moduler les interventions. En te-nant compte de la biomasse présente,de la réflectance des plantes et du typede sol rencontré, il devrait, à terme, êtrepossible de moduler les apports d’en-grais, les dosages phytosanitaires ou letype de matière active utilisé en fonc-tion du potentiel de rendement de laculture en place ou de la flore adventiveprésente.
Expérimentations Aujourd’hui,ces technologies existent au stade expé-rimental. Elles sont toutefois encoresouvent trop lentes pour être utiliséesdans la pratique. Mais les solutions exis-tent. Dans quelques années, les relevéssatellitaires, les données récoltées parles machines et les observations dedrones permettront de réguler les épan-dages d’engrais et les applications phy-tosanitaires sans que le chauffeur ait àintervenir sur le matériel. De plus, ces
variations d’intrants seront enregistréeset contribueront à améliorer la traçabi-lité des produits. Actuellement, denombreuses données sont déjà disponi-bles, mais leur mise en valeur n’est pourle moment pas possible. L’améliorationde l’efficacité lors de l’utilisation de se-mences, d’engrais et de produits phyto-pharmaceutiques contribuera à amélio-rer la productivité de la productionvégétale tout en réduisant son impactécologique.
L’ère des robots? Les ingénieursdéveloppent des capteurs capablesd’évaluer les besoins et la santé des cul-tures, leur but étant d’arriver à créer desmachines capables de détecter la pré-sence d’adventices ou de ravageurs etd’intervenir en temps réel en modulantl’application de matière active ou enajustant le dosage d’engrais. Des robotssont déjà capables de détecter les ad-ventices et même de reconnaître leursespèces. Si ces systèmes sont toutefoisencore trop lents pour une utilisationpratique, la technologie progresse trèsvite
Il est aujourd’hui possible de connaî-tre la position exacte des plants de maïs,colza ou betteraves semés avec des se-moirs de précision monograine. Ces
données pourraient être utilisées parexemple pour le désherbage mécaniquesur la ligne. En viticulture et en arbori-culture aussi, les coordonnées GPS desplants sont connues dès la plantation,les observations effectuées par les appa-reils de pulvérisation ou par les maté-riels de récolte permettent de suivrel’évolution de chaque pied. Ces infor-mations sont ensuite utilisées pour dé-cider du remplacement des arbres ouceps dont le rendement est trop faibleou dont l’état sanitaire n’est plus satis-faisant.
Et demain? Les nouvelles technolo-gies vont profondément modifier lespratiques agricoles dans les décennies àvenir. L’automatisation de l’agriculture acommencé il y a trente ans dans les éta-bles. Aujourd’hui, tout le mondeconnaît ou a déjà vu travailler un robotde traite et de nombreux ingénieurs tra-vaillent sur des robots qui vont révolu-tionner la production végétale. La tech-nologie embarquée dans certainstracteurs et automoteurs réduit le travaildu chauffeur à la surveillance des opé-rations. En soixante ans, les tracteursont remplacé définitivement les che-vaux dans les travaux des champs. Quisait, l’homme, qui est passé du statut deconducteur de chevaux à celui de chauf-feur d’engin, sera peut-être lui aussi ex-pulsé des parcelles cultivées, remplacépar des capteurs divers et variés et relé-gué au statut d’observateur assis der-rière un écran d’ordinateur. �
Les robots indépendants ouvriront denouvelles perspectives en particulierdans la réalisation de tâches exigeantprécision et peu gourmandes enpuissance. Photo: Amazone
PRODUCTION VÉGÉTALE
Walter von Flüe
44 11 2013 · REVUE UFA
La qualité et la régularité de la fertilisation sont deséléments importants pour la réussite de cultures sensiblescomme la pomme de terre.
nent de oligo-éléments qui répondentaux besoins spécifiques des différentescultures.
Les oligo-éléments Comme lemanganèse, le bore, le soufre ou le ma-gnésium contenu dans les engrais com-
L’achat d’engrais simples à forteconcentration en N, P ou K peutêtre financièrement avantageux.Certains agriculteurs essaient donc
de mélanger eux-mêmes différents en-grais simples pour réduire le nombre depassages afin de réaliser des économiesur les coûts d’application.
Engrais mélangés: répartition ir-régulière des nutriments Laproduction d’un engrais «maison» n’estpas aussi simple qu’elle peut le paraîtreau premier abord. Premièrement, le mé-lange des engrais doit être homogène.Ensuite, en raison de la différence detaille et de granulométrie des engraisainsi que des vibrations occasionnéespar le déplacement, les différents en-grais du mélange ont tendance à se sé-parer. Il en résulte au final un mélangemoins homogène et certains engrais at-teignent plus rapidement le fond de latrémie que d’autres. Comme la concen-tration des engrais varie selon le niveaude la trémie du semoir, une répartitionrégulière et homogène de la fertilisationn’est plus possible. Il s’agit là d’un desinconvénients des mélanges d’engrais.Les variations de densité et de formedes différents engrais entrant dans lacomposition du mélange engendrentinévitablement une répartition irrégu-lière des engrais sur la parcelle. Ce phé-nomène s’amplifie encore avec l’aug-mentation des largeurs de travail.
Engrais complets: tous dans unseul grain Contrairement aux en-grais mélangés, chaque grain d’engraiscomplet contient tous les éléments nu-tritifs nécessaires dans le bon rapport.De plus, la régularité de la granulomé-
trie et de la densité des engrais permet-tent une répartition homogène surtoute la largeur d’épandage. Les plantestrouvent ainsi tous les nutriments né-cessaires à leur croissance à proximitéimmédiate. En plus des éléments prin-cipaux, les engrais complets contien-
CHAQUE GRANULÉ D’ENGRAIS COMPLET contient tous les éléments dans le bon rapport. L’homogénéité des granulés permet une répartition homogène sur toutela largeur de travail. Ils réduisent ainsi le nombre de passages nécessaire à la couverturedes besoins des cultures les plus exigeantes et contribuent à la réussite économique del’exploitation.
Que des avantages
REVUE UFA · 11 2013
PRODUCTION VÉGÉTALE
www.ufarevue.ch 11 · 13
Les différences de granulométrieset de densités des différents
engrais mélangés pénalisent larégularité de l’épandage.
Photo: Yara.com
qu’ils permettent les rend économi-quement intéressants. Les frais demécanisation, de main-d’oeuvre etde carburant peuvent ainsi être ré-duits. Ces économies ajoutées aumeilleur effet fertilisant des engraiscomplets améliorent le résultat éco-nomique de la culture.
Résumé Une répartition idéale,la solubilité des différents nutri-ments, une formulation adaptée auxbesoins de la culture ainsi qu’uneréduction des passages nécessaire àl’application de la fertilisation ren-dent les engrais complets très at-tractifs. �
Disponibilité rapide pour unelevée rapide Les nutrimentscontenus dans les engrais completssont sous une forme soluble. Ils sontainsi rapidement disponibles pourles plantes. Ceci est particulière-ment important au printemps, pourque l’approvisionnement desplantes soit assuré malgré les solsfroids. La solubilité des nutrimentscontenus dans les engrais est parti-culièrement importante pour lescultures de printemps (céréales deprintemps, pommes de terre, bette-raves ou maïs) dont la croissance ra-pide est un facteur décisif pour l’ob-tention d’un excellent rendement.
Économie de travail Bien queles engrais complets puissent êtreplus coûteux par unité d’élémentfertilisant, l’économie de passage
plets influencent directement lerendement. On sait que beaucoupde cultures souffrent de carencessans en présenter les symptômes.Pour les cultures sensibles comme lecolza, les betteraves à sucre ou lespommes de terre, il est importantque ces éléments soient présentsdans les engrais et participent à laformation du rendement des cul-tures. La disponibilité des oligo-élé-ments est donc une condition im-portante pour tirer profit dupotentiel génétique des nouvellesvariétés. Dans certains cas, parexemple les sols avec des pH élevés,le bore et le manganèse sont forte-ment liés dans le sol et ne sont plusdisponibles pour les plantes. Dansde telles situations, une fertilisationfoliaire peut être requise, même siun engrais complet a déjà été utilisé.
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46 11 2013 · REVUE UFA
Simplification et sécurité Le Pal-marès de l’innovation permet aussi dedégager les différentes tendances quioccupent actuellement les chercheurs etingénieurs et qui fixent ainsi la voie sui-vie par le secteur dans les années à venir.L’une des grandes tendances actuellesréside dans la simplification et la sécu-risation des travaux, avec des machinesplus flexibles et moins d’interventionsmanuelles, tout en garantissant la sécu-rité des opérateurs. C’est une tendanceque l’on retrouve aussi bien dans les tra-vaux viticoles, comme le tirage des bois,que pour les travaux vinicoles, de tri etde conditionnement.
Qualité et précision L’autre ten-dance forte de ce Sitevi est la meilleure
Pour cette 26ème édition, le Siteviconfirme son ambition de salond’envergure mondiale pour les sec-teurs de la vigne, du vin, des fruits,
des légumes et de l’oléiculture. Parmiles 1000 exposants qui accueilleront lesvisiteurs, on recense 22 nationalités.Obtenir une reconnaissance au Palma-rès de l’Innovation du Sitevi est donc lareconnaissance d’un savoir-faire etd’une vision novatrice de premier plandans les différents secteurs couverts parle salon. Cette année, sur les 80 dossiersévalués par le jury, seuls 22 ont été re-tenus. Deux médailles d’or, six d’argentet 14 citations ont ainsi été attribuées.
qualité des produits et une plus grandeprécision dans l’exécution des travaux.Les efforts en la matière portent en pre-mier lieu sur les opérations sensiblescomme la récolte des raisins et la filtra-tion des vins. La qualité des produits sejoue dès la récolte par une améliorationdes opérations de tri, voire en amontpar une meilleure connaissance du po-tentiel des parcelles et de la variabilitéintraparcellaire.
Le développement durablen’est pas oublié. La tendance consistantà privilégier une plus grande maîtrisedes traitements phytosanitaires seconfirme encore cette année, avec desoutils limitant les dérives de produits etd’autres permettant d’avoir une meil-leure connaissance des processus enœuvre lors des traitements. De même,la prise de conscience très forte du bilancarbone constatée lors de l’édition 2011du Sitevi est largement confirmée cetteannée, de nombreux constructeurs dé-montrant leurs efforts dans ce domaine.Mais la tendance majeure de la présenteédition est l’abandon de l’usage exclusifde combustibles fossiles, avec les pro-positions de tracteurs-enjambeurs«tout-électrique».
Les médailles d’or Dynamos, lefiltre tangentiel à disques céramiquestournants développé par Liatech a re-tenu l’attention du jury. Sa technologieà disques tournants permet de filter desproduits très chargés en matière en sus-pension tout en évitant l’encrassementet en facilitant l’entretien. Dynamos estune alternative aux filtres presses et auxfiltres rotatifs sous vide et possèdel’avantage de ne pas nécessiter de Kisel-
guhrt (cellulose, perlite). Les tests ontdémontré une qualité de filtration per-mettant une mise en bouteille sans nou-velle filtration. Dynamos est capable detravailler plus de 48 heures sans inter-ruption en fournissant un haut niveaude rendement et sans réduire la couleurrouge et pratiquement sans absorptiond’oxygène.New Holland Braud a développé le
système de tri optimisé sur machine àvendanger Opti-grape. Ce système quiréduit la part des déchets dans la récolteà 0.1% a été récompensé pour sa contri-bution à la qualité des vendanges. Lespré-trieur et le séparateur sont les deuxéléments principaux de ce nouveau sys-tème. Le pré-trieur permet la séparationdes grappes entières qui sont dirigéesvers l’égreneur et les baies libres et dé-chets qui vont directement vers le sépa-rateur. Toute la récolte passe par le sé-parateur (baies libres, issues del’égrenage, les bouts de feuille, les pé-tioles, etc.). Là, tout ce qui est rond
TMCI Padovanrévolutionne la filtra -
tion en présentantLiatech, le premier
filtre tangentiel à disque tournant.
LE SITEVI, le salon international pour les filières vigne-vin, fruits-légumes et oléiculture, se prépare à accueillir 49000 visiteurs du 26 au 28 novembre 2013 au Parc des expositions de Montpellier. Pour cette 26ème édition, 22 produits ont été récompensés par une médaille ou une citation dans le cadre du Palmarès del’innovation.
Innovation viticole
Avantages pour les lecteursde la Revue UFALa Revue UFA et le SITEVI ont le plaisirde vous offrir votre badge d’entréegratuite pour le salon Sitevi qui setiendra du 26 au 28 novembre 2013 àMont pellier (France). Salon de référencepour les professionnels de la vigne et duvin, des fruits et légumes et de l’olive, leSitevi 2013 sera l’occasion de rencontrer1000 entreprises et de découvrir plus de150 nouveautés. Pour obtenir votrebadge, rendez-vous sur www.sitevi.com,rubrique «Demande de badge» et entrezle code de gratuité suivant.
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REVUE UFA · 11 2013 47
PRODUCTION VÉGÉTALE
Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA. 1510 Moudon
www.ufarevue.ch 11 · 13
(baies) roule sur le coussin d’air ettombe dans la benne. Tout le reste (pé-tioles, bouts de feuille, rafle et baies bo-trytisées) est soulevé par le coussin d’airet éjecté hors de la récolte. Ce systèmeest capable de séparer des bouts defeuille de 1 cm2 et les baies botrytisées,des déchets qui ne le seraient pas lorsd’un tri manuel. Il présente en plusl’avantage d’être embarqué et donc
d’avoir une efficacité nettement supé-rieure au schéma de tri au chai, tout enconservant des débits de chantiers im-portants.
Les 6 médailles d’argent récom-pensent Physiocap, la solution automa-tisée de cartographie des bois de tailledéveloppée par Force A, Ecoprotect, lesystème de traitement confiné à recy-
clage de produits de Gregoire, EvaS-prayViti, le banc d’évaluation des per-formances agro-environnementales desmatériels de pulvérisation conçu parl’Institut français de la vigne et du vin &Irstea, le tracteur enjambeur électriqueT4E de Kremer Energie, le logiciel de pi-lotage de l’arôme des vins Kallosmé dé-veloppé par Nyseos et le tracteur enjam-beur électrique Voltis de Technoma. �
Les entraînements électriques font aussi leur apparition sur le matériel viticole, à l’image
du Voltis de Technoma.
Conférences et animationSitevi organise diverses animations et conférences destinées aux pro fes -sionnels de la vigne, du vin, des cultures maraîchères et oléagineuses.
Rencontres internationalesLa journée Vigne-Vin du 26.11.2013 aura pour thème «Marché du vin àl’export: La stratégie gagnante des blancs aromatisés». Divers inter -venants traiteront de la thématique en salle le matin. L’après-midi estconsacré à la visite du Château Puech-Haut, un domaine qui exploite100ha de vigne et produit des vins qui figurent parmi les meilleurs duLanguedoc.
La journée Fruits-Légumes du 27.11.2013 aura pour thème: «Analyse ducycle de vie et affichage environnemental: le cas des fruits, légumes etde la vigne. Après les exposés du matin, la journée se poursuivra avec lavisite du CEHM – Marsillargues. Le Centre Expérimental Horticole deMarsillargues s’étend sur 41ha et dispose d’équipements d’exploitationet d’expérimentation adaptés».
La participation à ces deux Rencontres internationales est gratuite, maisune inscription est nécessaire.
L’animation comprend encore des conférences techniques et des ate -liers pratiques. Le programme complet et les horaires des conférenceset des ateliers sont disponibles sur le site internet www.sitevi.com
Le système de tri Optigrape, qui équipe les vendangeuses New Holland,a reçu une médaille d’or.
Gagnez des billets pour«Suisse Tier» Pour fêter les dix ans de Biblis, laRevue UFA titre au sort dix billetspour «Suisse Tier» qui se dérouledu 22 au 24 novembre 2013 à Lu-cerne. Pour participer à ce tirageau sort, envoyez un SMS au 880(90 ct.) avec la mention KfL STNom Adresse. Délai d’envoi: 15novembre 2013.
Par ailleurs, la qualité des veauxd’engrais commercialisés est ac-tuellement bonne. Le nombred’abattages de veaux s’est réduitd’env. 4 % au cours de cette an-née, d’où un prix supérieur d’env.20 ct par kg PM par rapport à2012. Les producteurs de lait quiont la possibilité de produire desveaux de boucherie ont intérêt àétudier cette variante, car le prixdu lait mis en valeur dans l’en-graissement est intéressant. Lemarché des veaux de boucheriedevrait rester stable jusqu’à débutavril, si bien que les veaux engrais-sés dans les délais devraient pou-voir être commercialisés à bonprix.
Yvan Meuwly, chef du secteurbovins, Anicom SA
Moins de pertesDans la nature, les pertes de marcas-sins oscillent entre 50 et 75%. Enproduction porcine, les pertes de por-celets oscillent entre 10 et 15%. Tousles partenaires de la branche continu-ent à plancher sur une amélioration.
Attention aux signes d’alarmeComme tous les produits médica-menteux, les remèdes homéopathi-ques peuvent avoir des effets anne-xes indésirables, selon les autoritéssanitaires allemandes. Il est impor-tant de faire attention aux avertisse-ments mentionnés sur les produits.Plusieurs vaches qui ont été soumi-ses à un rinçage de la matrice à based’huile d’Eucalyptus ont été af-fectées par des blessures de la mu-queuse de la matrice et du péritoi-ne. Des produits médicamenteuxcontenant des molécules de protéi-ne exogènes peuvent déclencherdes réactions allergènes. Les médi-caments homéopathiques à base devenin de mygale ont parfois provo-qué des inflammations et des bour-souflures. www.aid.de
Toujours actuelleswww.ufarevue.ch
Le prix du lait à la hausse envoiedifférents signaux: une augmenta-tion des effectifs dans les trou-peaux laitiers, avec l’accroisse-ment des vêlages qui en découle,entraîne à court terme une aug-menation de l’offre en veaux d’en-grais mais simultanément une ré-duction des veaux de boucheriecar chaque litre de lait produit està nouveau vendu et non plus misen valeur dans l’engraissement.Les prix des veaux d’engrais, quece soit pour l’engraissement deveaux ou de taureaux, évoluent àun niveau nettement inférieur parrapport aux années précédentes.On peut s’attendre à ce qu’ils res-tent sous pression jusqu’à la fin del’année.
Les veaux d’engraissont avantageux
vers affichent des accroissementsjournaliers plus faibles et mettentmoins bien le fourrage en valeur. Ence qui concerne les porcs d’engrais-sement, le fait d’améliorer l’indice
de consommation en passant de 2.8à 2.7kg de fourrage par kilo d’ac-croissement permet d’économiserprès de CHF5.10 par porc au niveaudes coûts d’affouragement. En d’au-tres termes, une amélioration desaccroissements journaliers moyensde 60g se traduit par une réductionde dix jours au niveau de la duréed’engraissement.
Problèmes au démarrageLes vaches laitières sont trop rapide-ment éliminées selon une étude ef-fectuée à la station de recherche deMecklenburg-Vorpommern, baséesur 6200 vaches laitières de race Hol-stein. Les principales sources d’élimi-nation sont – par ordre de grandeur –les problèmes de mamelle, les trou-bles de la fertilité et les problèmesd’aplombs. 43% des traitements et70% des troubles du métabolisme etde la fertilité sont survenus au coursdes 30 premiers jours de lactation.
Levures vivantes: primiparesplus peformantesSelon une étude effectuée au Schot-horst Feed Research (NL), la distri-bution de levures vivantes a un im-pact positif sur la consommation defourrage grossier (+0.7kg de MS parjour) et la production laitière(+2.7kg par vache et par jour), sur-tout chez les primipares. Cet effetpositif s’explique surtout par lameilleure digestibilité de la substan-ce organique et des parois cellulai-res. L’aliment de vêlage UFA 260 p.ex. contient des levures vivantes.
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Dans plus de 30% des exploitationsconventionnelles et près de 60% desexploitations de plein air, les fècesdes porcs contiennent des larves devers. Les animaux contaminés par les
48 11 2013 · REVUE UFA
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Pendant la phase du vêlage, lesvaches veulent qu'on les soigned'une manière particulièrementattentionnée. Il importe donc deles observer très soigneusement.Elles doivent bénéficier d'unconfort maximal et leur affoura-gement doit répondre à des cri-tères qualitatifs très élevés. Ungrand nombre de producteurs delait ont utilisé UFA 260 et ils ensont très content: • Extraits de lin facilitant
le vêlage• Action dépurative
(extraits de plantes)• Activation ruménale
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50 11 2013 · REVUE UFA
Hans-Ueli Baumgartner, 5606 Dintikon AG
Né le: 15 novembre 1959
Famille: marié à Elisabeth, enfants: Andreas (24),Thomas (23), Barbara (21), Stefanie (21)
Formation: maître-agriculteur; au Service technique Sursee(base: Seon) depuis mai 2006
Hobbies: famille, élevage ovin, randonnées
Devise: «Le savoir et l'expérience font progresserl'exploitant et l'exploitation.»
Hans-Ueli Baumgartner suit des exploi-tations d'élevage et d'engraissementporcins situées dans les régions duFreiamt, de Zoug et du Seetal. Avantd'entrer au Service technique UFA Sur-see, il a acquis une longue expérienceen production porcine, soit en tant queresponsable de la production porcinede la Clinique psychiatrique Rosegg (7 ans), soit en qualité d'adjoint auchef d'exploitation d'UFA Bühl (13
ans). Aujourd'hui, il met sesvastes connaissances en ma-tière d'alimentation et degestion au service de sesclients et, entre autres, del'exploitation Rütimann, àOberrüti (AG), dont ilcontribue à la réussite éco-nomique.
UFA 321-4 et UFA331-4 Lorsque les Rüti-mann ont repris le do-maine, en 2002, ils ontcommencé à travailler avec200 places d'engraissement,
dans l'ancienne étable desvaches transformée. Dans la fou-lée, ils ont encore fait aménager100 places et installer deux silos.Depuis, Markus Rütiman travailleen deux phases, avec l'aliment
… Hansueli Baumgartner, spécialiste des porcs, Suisse centrale
d’avancement UFA 321-4 et l'alimentd'engraissement UFA 331-4. En 2010, ila ajouté 315 nouvelles places à sa por-cherie – une progression que Markus etCornelia n'ont jamais regrettée.
L'engraissement commence sansantibiotiques L'alimentation enphases des porcs à l'engrais fait appel àun système d'alimentation liquide. Mar-kus Rütimann ne sait pas ce qu'est uneprophylaxie d'installation. Aucun anti-biotique n'est utilisé pendant la phased’avancement. Les gorets reçoivent di-rectement de l'aliment d’avancementUFA 321. Déjà en phase d'élevage, ilssont nourris selon le concept alimen-taire élaboré par UFA pour les porcelets.Ce fait, auquel s'ajoute le statut sanitaire élevé des gorets, contribue cer-tainement aux bons résultats constantsréalisés ici. «Bien sûr, l'hygiène est pri-mordiale», souligne Markus Rütimann.Il a introduit toute une série de mesuresqui garantissent sa réussite: un pulvéri-sateur d'acide dans la citerne et l'ajoutd'eau fraîche n'en sont que deux exem-ples.
Une transition en douceur Leprix du petit-lait ayant doublé, les Rüti-mann préparent maintenant la soupe àl'eau. Les animaux sont nourris dans le
parcours protégé d'un trop fort rayonne-ment solaire par des filets. Dans l'aire derepos, des cloisons réglables permettentd'optimiser la place disponible. Ainsi, lessurfaces paillées restent toujours propreset sèches. Au début, on habituait lesgroupes de 22 à 28 animaux à leur nou-veau régime en coupant les rations. Il fal-lait compter environ une semainejusqu'à ce que l'aliment d'engraissementconstitue 100% de l'alimentation. Au-jourd'hui, Markus passe de l’avance-ment à l'engraissement d'un repas àl'autre. «Cela ne pose aucun problème»,dit-il. «Les aliments sont bons, tout sim-plement, sinon nous n'aurions pas cesrésultats», poursuit-il, en se référant à laconcordance entre UFA 321 et UFA 331.En fait, les mises en valeur de son en-graissement sont très satisfaisantes. Avec850g de gain moyen quotidien pour 3.4rotations par an, et 0.7% de pertes, lafamille Rütimann vend chaque annéeplus de 2000 porcs de boucherie. Lamarge brute comparable, calculée sur lescinq dernières années, se situe à plus deCHF 90.00 par porc.
La bonne génétique La qualitédes gorets joue naturellement aussi ungrand rôle. Un essai mené il y a deuxans, avec une autre génétique, a générédes déductions pour l'indice de graisse
L'alimentation en phases
En 2010, le nombre de places d'engraissement a doublé.
REVUE UFA · 11 2013 51
BLICKPUNKTPOINT DE VUE
«Les aliments sont excellents!»
Exploitation
Markus Rütimann, marié à Cornelia,enfants: Sandro (11) et Silvan (9),5647 Oberrüti
Surface utile: 13,6ha
Production végétale: céréales fourragères,maïs, herbages, prairies temporaires
Production animale: 615 places d'engrais-sement CNf
Main-d'œuvre: l’exploitant
et une double consommation de paille.La hausse (génétiquement program-mée) de la proportion de viande maigre(PVM) a rallongé la durée de l'engrais-sement. L'essai n'a donc pas étéconcluant. Aujourd'hui, tous les porcsd'engraissement ont pour père un verratPremo de la catégorie «Top Viande» etsont vaccinés contre les circovirus. Lesanimaux sont génétiquement homo-gènes et réagissent de manière similaireà leur alimentation. Les corrections ap-portées à leur régime exercent le mêmeeffet sur tous les animaux. La PVMmoyenne se trouve au milieu de la four-chette des majorations, dans le masquedes paiements, et se chiffre à 57.4%.
Les perspectives Les poids descarcasses se situent plutôt à la limite in-férieure. Markus Rütimann aimeraitbien les optimiser sans aller au-delà del'objectif visé. Parmi les mesures de ges-tion, le pesage de contrôle – une dizainede jours avant le chargement – doit êtreintégré de façon permanente dans lestâches routinières. Malgré les bonnesperspectives pour l'engraissement(250000 places manqueront probable-ment d'ici 2018), la famille Rütimann nepense pas développer davantage soncheptel. En raison de la surface limitée,les unités de gros bétail par hectare res-teront un facteur limitant dans l'engrais-sement porcin. �
UFA 321-4 La mise en porcherieest l'un des plus gros défis à sur-monter dans l'engraissement por-cin. Les gorets ont besoin de tempspour adapter leur système immuni-taire à leur nouvel environnement.Et pendant ce temps, ils sont vulné-rables. La réussite dépend d'une hy-giène impeccable (év. désinfection),d'une bonne température ambiante(env. 22°C), d'un régime alimen-taire bien pensé et d'une observa-tion attentive.
En outre, l'utilisation de l'alimentd’avancement UFA 321-4 crée des
conditions idéales pour un démar-rage optimal et des gains de poidsélevés. UFA 321-4 est un alimentAPr (azote/phosphore réduit). Ilconvient donc aussi aux exploita-tions qui doivent veiller au bilan deséléments nutritifs. Avec les alimentsAPr, les performances ne diminuentpas car ce qui est déterminant pourles animaux, ce sont les teneurs enacides aminés essentiels et non pasla teneur protéique. La phytase op-timise l'apport de phosphore. Lerapport lysine-EDP, plus élevé, favo-rise un meilleur gain de viande.
Famille Markus et CorneliaRütimann, Oberrüti (AG)
Les performancesd'engraissement etd'abattage obtenuesavec l'alimentation enphases sont trèsconvaincantes!
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Autriche et en Hollande. Les fonde-ments de cette réussite résident dansune sélection rigoureuse des pouli-nières appropriées et dans le savoir-faire du couple Künzli en matière dedétention et d'alimentation.
Dans un élevage, la complémenta-tion minérale indispensable aux ju-
baisse importante des cas de cétose etune meilleure fertilité», résume VitalBircher. Auparavant, il avait essayéd'autres aliments semblables, à basede glucose, riches en énergie facile-ment disponible. «Mais UFA-Ketonexmontre de meilleurs résultats et enplus, il est moins cher», dit encore l'ex-ploitant pour justifier son choix.
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duction. Mais lorsque les productionssont élevées, lorsqu'il y a prédisposi-tion génétique ou encore – commedans certains endroits en 2013 –lorsque le fourrage de base présentede faibles teneurs, cela ne suffit pastoujours. Raison pour laquelle, VitalBircher donne aussi de l'UFA-Ketonex(granulés) au DAC. Les multipares enreçoivent jusqu'à 800g pendant 40jours, les primipares jusqu'à 600gpendant 20 jours. «J'ai constaté une
Les clients Hyponaont le vent en poupeDurant les journées des finalesconsacrées aux chevauxsuisses, la Fédération ChevalSuisse a récompensé lesmeilleurs sujets de 4 ans.Ainsi, le titre de ChampionneSuisse est revenu à la jumentCrystal du chène montée parSarah Wenger à l’issue del’épreuve de formation réser -vée aux jeunes chevaux.Crystal du Chêne est née chezHans Zimmermann à Sévaz.Nos vivesfélicitationsvont à cetéleveurpour sesmultiplessuccès,d’autantplus qu’il aaccordé sa confiance auxproduits Hypona.
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Quand le maïs déçoit
Elevage international de chevaux de sportDepuis des années, Hansruedi et RitaKünzli, gèrent le centre équestre Well-berg, qui se consacre à l'élevage dechevaux de sport (www.wellberg.ch)de niveau international. Les descen-dants de leurs meilleurs reproducteurs(p. ex. Tanorah-W) sont vendus enSuisse mais aussi en Allemagne, en
La récolte de maïs ensilage 2013 n'apas convaincu. «Chez nous aussi, laproportion d'épis est inférieure à celledes années précédentes», constate Vi-tal Bircher. Les grains de maïs renfer-ment une énergie précieuse. L'apporténergétique doit concorder, en parti-culier chez les vaches en phase de dé-marrage. En principe, l'apport énergé-tique est assuré par le fourrage de baserenforcé, le cas échéant, par un ali-ment équilibrant et un aliment de pro-
52 11 2013 · REVUE UFA
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54 11 2013 · REVUE UFA
Mesures indispensables pour le foieLes mesures suivantes permettent un affouragement conforme auxbesoins métaboliques et, partant, un fonctionnement optimal du foie:• Assurer l’approvisionnement énergétique au cours de la phase dedémarrage et éviter un embonpoint excessif en fin de lactation et aucours de la phase de tarissement (BCS > 4).
• Viser une consommation de fourrage maximale après le vêlage.• Eviter une acidification de la panse en adaptant la flore de la panse àla ration plus riche en énergie qui sera distribuée durant la lactation(ne pas prolonger la ration de tarissement jusqu’au vêlage).
• Viser un approvisionnement protéique optimal en début de lactation.• Prévenir un excédent de protéine (p.ex. dans le cas d’un affourage-ment fortement axée sur la pâture) en procédant à une complémen-tation ciblée. Mettre à la disposition de la panse un alimentd’équilibre énergétique en synchronisation avec la protéine.
• Viser si possible un équilibre PAIN = PAIE dans la ration.• Conditions de ration constantes et changements progressifs (éviterdes changements trop brusques).
• Lutter contre la douve du foie.
quels gènes permettent d’élever desvaches laitières plus stables d’un point devue métabolique.
Eviter tout excédent de pro-téine Outre le début de la lactation,qui est le plus grand facteur de risquepour un fonctionnement non optimal dufoie, bon nombre d’autres facteurs entra-vent le fonctionnement de ce dernier:
Chez la vache laitière, le foie estl’organe le plus important au niveaudu métabolisme et des performances.
Le foie est la plus grande glande dela vache laitière et remplit plusieurscentaines de tâches essentielles. Safonction d’organe métabolique re-
vêt une importance centrale. Le foiecontribue en outre à la défense immuni-taire de la vache laitière et détermine sacapacité d’adaptation, qui est surtoutmise à l’épreuve durant la phase transi-toire (trois semaines avant et après le vê-lage). Le foie est par ailleurs un organeessentiel pour la synthèse du glycose(jusqu’à 4kg par jour pour une vache lai-tière haute performance). Dans lesglandes mammaires, ce glycose est en-suite transformé en lactose, raison pourlaquelle le foie a un impact déterminantsur le niveau de la production laitière. Lebon fonctionnement du foie est donc es-sentiel pour la santé et la productivité dela vache laitière.
Début de la lactation: une phaseà risques C’est en début de lactation
que le risque d’un mauvais fonctionne-ment du foie est le plus élevé. Durant lapériode transitoire, sa taille augmentedans le but de promouvoir la productionlaitière. L’augmentation de poids du foies’explique principalement par lestockage de graisse issue de la mobilisa-tion des dépôts de graisse corporelle. Cestockage affecte son fonctionnement etempêche le métabolisme de s’adapterau stade de lactation. Cette situationdéfavorable s’explique par l’augmenta-tion rapide de la performance laitièreaprès le vêlage ainsi que par l’énormebesoin en énergie et en nutriments quis’ensuit, la consommation de fourragene permettant alors pas de couvrir lesbesoins. En réaction, les réserves cor-porelles (surtout la graisse maiségalement la protéine provenantdes muscles) sont mobilisées,ce qui se traduit, commementionné précédem-ment, par un engrais-sement du foie.
Une mobilisation accruede graisse corporelle va sou-vent de pair avec la formation de corpscétoniques. Une concentration élevéeen corps cétoniques est nuisible pour lefoie et endommage ses tissus internes.Ayant moins de tissus fonctionnels, lefoie perd une certaine partie de sa fonc-tion décontaminante. Il peut s’ensuivreun affaiblissement du système immuni-taire de l’animal et une dégradation deson état de santé. Des troubles du mé-tabolisme et des onglons en début delactation ainsi qu’une mauvaise fertilitésont autant de symptômes indiquantque le foie ne fonctionne pas de ma-nière optimale en début de lactation.
Les différences s’expliquent-elles par des motifs génétiques?Pour cette raison, le début de la lactationest toujours le principal défi métaboliqueauquel la vache laitière est confrontée.Aucune vache laitière n’est épargnée parce défi et ses effets sur le foie. Dans lapratique, on constate toutefois qu’ellesne réagissent pas de la même manière auniveau du métabolisme (graphique). Cer-taines vaches affichant un niveau de pro-duction élevé surmontent bien cette sur-charge du métabolisme alors qued’autres, élevées et affouragées de ma-nière identique, se révèlent être des ani-maux à problèmes. L’avenir dira si ces dif-férences s’expliquent génétiquement et
AFFOURAGEMENT DES BOVINS Le foie est l’organe métabolique le plus important de la vache laitière. Il influe également de manière déterminante sur la santéde cette dernière. Pour remplir la centaine de fonctions qu’il est censé exercer, le foiedoit donc être bien soigné. Cela implique d’éviter tout embonpoint excessif et de mettre à disposition de la vache suffisamment d’énergie en début de lactation.
Veiller à la bonne santé du foiePRODUCTION ANIMALE
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douve du foie, acidification de la panse etmême stress dû à la chaleur ont égale-ment une incidence. Préserver le fonc-tionnement du foie au quotidien consti-tue un réel défi. Actuellement, unaffouragement principalement axé sur lesherbages constitue un facteur de risque.L’herbe est une source de matière azotée(MA) importante pour la vache laitière.Dans le cas d’une production herbagèreintensive ou en présence d’herbe jeune,la teneur en MA rapidement dégradableest souvent élevée. Cet excédent de MAest bien supporté par la vache laitière tantque son foie fonctionne de manière opti-male et qu’il transforme suffisammentd’ammoniac en urée. En présence deconcentrations durablement élevées enurée, le foie peut cependant subir desdommages irréversibles entravant sonfonctionnement. Par ailleurs, la désintoxi-fication du corps via la transformation,dans le foie, de l’ammoniac en urée im-plique la consommation d’énergie que lavache laitière ne pourra plus consacrer àla production laitière. L’interaction de laproduction d’urée et d’autres fonctionsmétaboliques du foie (p.ex. synthèse duglycose, cycle des citrates et oxydationdes acides gras) implique d’éviter tout af-fouragement excédentaire en MA, sur-tout en début de lactation. �
Une ration équilibréepour un foie en bonnesanté.
PRODUCTION ANIMALE
Graphique: Danger accru de cétose au cours de la 4ème semaine de lactation
Auteure Anette vanDorland, PD Dr. sc.ETHZürich, chargée decours en physiologie del’affouragement, Hauteécole des sciencesagronomiques,forestières et alimentai-res, 3052 Zollikofen,www.hafl.bfh.ch
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La teneur en acides grasvolatils (AGV) reflète lamobilisation de la graissecorporelle. La teneur en ß-Hydroxybutyrate (BHB) estun signe d’oxydationinsuffisante des AGV dans lefoie. Le graphique indiqueles teneurs en BHB et AGVdu plasma de 230 vachessuisses trois semaines avantainsi que quatre et treizesemaines après le vêlage.Les animaux situés au-dessus de la ligne bleue(avec 1.5µmol/l BHB)souffrent d’une cétose sub-clinique (van Dorland et al.,non publié).
vaches
BHB (µmol/l) AGV (µmol/l)
Concentration en BHB
Concentration en AGV
MichelDromard
PREMIUM
Tableau: Choix du régime des 3-4 semaines avant vêlage selon régime démarrage lactationRégime de base Régime de base Régimes démarrage lactation Complémentation fin tarissement3– 4 semaines à Concentrer (C) Pâture/ MV Foin/ Foin/ EH/Foin/ RPM: EM, RPM UFA 260: alt vêlage CP: concentré protéique avant vêlage ou Diluer (D) Herbe ou EM Regain Regain Regain EH, Foin- + Herbe AP: alt production Minex 971: minéral
+ Herbe + tubercules Regain spécial taries CBV: Cake-Bloc VacancesHerbe bonne D + + + + + + + UFA 260 + Minex 971 ou CBVHerbe moyenne C/D ++ ++ + + + – + UFA 260 + Minex 971 ou CBVEnsilage maïs (EM)/ maïs vert (MV) D – + – – – + + UFA 260 + CP + Minex 971 ou CBVEnsilage herbe (EH) moyen C/D + + – – ++ + + UFA 260 + CP + Minex 971 ou CBVFoin PI C + + + + + + + UFA 260 + UFA 250-2 ou (CP et AP) +
Minex 971Foin de qualité C + + ++ ++ ++ + + UFA 260 + (CP et AP) + Minex 971Paille C + + + + + + + UFA 260 + UFA 250-2 + Minex 971Ration partielle mélangée (RPM) D – – – – – + + UFA 260 + Minex 971Tubercules C/D – – – + – – – UFA 260 + CP + Minex 971+ = Quantité rationnée ++ = Fourrage principal �– = Ne pas intégrer dans la ration UFA start-fit: 800g/v. hydratation dès mise-bas
vigoureux avec une vache qui se re-lève dès mise-bas est un premiersigne de santé, preuve que la fièvredu lait n’est pas en train de gagnerl’animal. L’hydratation de la vache quia perdu, au travers le liquide amnio-tique, une part de son bilan hydrique,est une pratique à préconiser. L’expul-sion rapide des enveloppes est de bonaugure, et quand l’animal sitôt surpied rejoint le cornadis, la partie està moitié gagnée! Pour que la lactationse passe sous les meilleurs hospices,reste à contrôler et prévenir l’appari-tion de cétose et/ou d’acidose ainsique les infections (mammite /mé-trite). Sur le plan utérin, la rigueur estégalement de mise: une bonne vi-dange et tonicité évitera les foyers in-fectieux et permettra au cycle hormo-nal de reprendre son rythme régulier,pour éviter les anoestrus et les folli-cules kystiques, rendant toute nou-velle gestation impossible.
PRODUCTION ANIMALE
56 11 2013 · REVUE UFA
Les outils d’assistance à l’éleveur sesont développés, nous en sommesloin de la seule prise de tempéra-ture corporelle pour prévoir la mise-
bas. Assistances vidéo, appareils de dé-tection du vêlage ont fait leur apparitionet soulagent autant qu’ils sécurisentl’éleveur.
Malgré les technologies mo-dernes de monitoring, les préoccupa-tions malheureusement persistent! Lestechnologies évoluent mais ne peuventpas se substituer au savoir-faire de l’éle-veur, et le monde animal réserve son lotd’imprévus. Ainsi les complications sonttoujours d’actualité : veau qui s’engagemal ou de grosse taille, dilatation oucontractions insuffisantes, torsion, dé-chirure, césarienne…
Quand le vêlage s’est bien déroulé, etqu’une jolie vachette issue d’un accou-plement raisonné a vu le jour, la satis-faction est de taille pour un éleveur.
Pour que l’espoir d’une jolie gé-nisse de renouvellement et d’une bellelactation se réalise, reste pour le veau etla mère encore de multiples étapes… • Concernant le veau, les conditions
du vêlage constituent un point de dé-part. Un vêlage qui a trainé en lon-gueur occasionne une souffrancepour le veau, un risque de mauvaiseoxygénation, une faiblesse cardiaqueet un veau nonchalant. L’environne-ment autour du vêlage a un rôle ma-jeur, hygiène du nombril, ambiance,virus et microbes, parasites qui, dèsles premiers jours, peuvent coloniserles voies pulmonaires ou intesti-nales… L’immunité du veau, acquisepar la prise rapide du colostrum, puispar sa capacité à développer sonauto-défense, est prépondérantepour son développement et sa santé.
• Concernant la vache, les conditionsdu vêlage constituent aussi le pointde départ de la lactation. Un vêlage
CHAQUE MISE-BAS EST UNE SOURCE D’INCONNUE pour l’éleveur! La naissance d’une femelle ou d’un mâle ne devient bientôt plus une surprise avec le sexage, cependant bien d’autres incertitudes subsistent: conditions de la mise bas, heure du vêlage, besoin d’aide…
Réussir le vêlage…
PREMIUM
Chez la famille Decrausaz, 50ha desurface en herbe sont consacrés àl’affouragement du troupeau laitierdont la production est transformée engruyère AOP, le solde est destiné auxcultures de vente.
DominiqueDecrausaz, 1445 Peney-
Vuitebœuf (VD).
La nutrition a un rôle essentielsur le niveau de satisfaction entourant lapériode allant de la phase pré-vêlage audébut lactation. Malgré toutes les pré-conisations quelque fois divergentesdispensées par les uns et les autres, laconduite de cette phase critique n’estpas si complexe mais sa mise en œuvrerefoule encore certains éleveurs.
Là où un programme est appliqué auxvaches taries durant la phase sèchecomme durant les semaines avant etaprès mise-bas, les adaptations appor-tent satisfaction.
Soumettre le vêlage au hasard de laloterie, ou orienter le régime alimen-taire, quand on sait ce que cela permetde gagner sur de nombreux tableaux,est donc un pari facile à prendre...
Fonction du régime alimentaire desvaches en lactation, le régime fin de ta-rissement doit être adapté afin de mé-nager une phase transitoire nécessaire àla flore microbienne tout comme à lacouverture des besoins nutritionnels (cftableau). �
REVUE UFA · 11 2013 57
UFA 260: Pour un vêlagesécurisé Le bon déroulement de la lactationexige une vigilance dans la gestion de lapériode entourant le vêlage. La com -plémentation des taries avec UFA 260avant et après mise bas est donc essen -tielle pour couvrir les besoins spéci-fiques de cette phase, préparer la futurelactation et prévenir les désordres. Pourbénéficier de l’ensemble des avantagesUFA 260, la dose préconisée est de 2kg/jour pendant les 3 à 4 se maines avantvêlage, ainsi que les 3 se maines à 1 moisaprès mise-bas.En prépartum: bénéfique pour la mèreet le veau (relance de l’activitéfermentaire, couverture de l’ensembledes besoins nutritionnels, transfert dedéfense immunitaire, facilité de vêlageet dépuration)En postpartum: bénéfique pour la mère(santé, reproduction, production laitièreet prévention des troubles: mammites,cétose, acidose…)Pour renforcer son spectre d’activité,après bilan de satisfaction des utilisa-teurs, 3 innovations majeures à based’extraits végétaux ont été intégrées à larecette déjà largement éprouvée:• Une action renforcée sur l’activité
hépatique• Une action renforcée sur l’activité
utérine• Une action renforcée sur la défense
immunitaire
Rabais Premium Fr. 10.–/100kgUFA 260, jusqu’au 30.11.2013 dansvotre LANDI.
PREMIUMQUALITÉU FA
Le tarissement, base d’une lactation réussie
La famille Decrausaz (Frédy & Monique, Dominique & Stéphanie)exploite un domaine à Peney-Vuitebœuf (VD), ainsi que l’alpage deplaine de Mornens, où les vaches pâturent la saison estivale, le toutpour une surface agricole utile de 62ha. Le troupeau, composé de 115têtes (≈ 40VL, 70 remontes et quelques bêtes d’engraissement), estconnu pour sa haute valeur génétique avec des animaux nés sur laferme, qui se sont distingués par de prestigieux titres en concours(Decrausaz O'Kalibra). La fameuse Leadoff Florida, qui avait produit plusde 19000 kg en lactation standard, compte nombreuses descendantesdans le troupeau. La génétique Holstein noire reste principale, maisdepuis quelques années, les Jersey ont fait leur apparition sur la fermeavec désormais 9 vaches au sein du troupeau. La moyenne laitière 2012s’établit à 10700kg pour les Holstein, les Jersey, moins productives etde petite taille, ne nécessitent pas moins de vigilance au vêlage, ellessont en effet encore plus sensibles que les Holstein à la fièvre de lait.
Depuis plusieurs années, les taries et primipares pendant les 3– 4semaines avant mise-bas reçoivent un régime spécifique, tant l’hiverque l’été. La conduite à l’herbe est souvent considérée comme un freinpour appliquer un programme de tarissement. Pour ce faire, un petitparc est consacré à la phase pré-vêlage, un râtelier et un simple abri yont été aménagés. Les taries disposent d’une surface en herbe limitée,de foin en libre-service et reçoivent à la crèche mobile, UFA 260 à 2kgpar jour ainsi que Minex 971 à 100g (ou Cake-Bloc Vacances).Rationner l’herbe permet de mieux contrôler la BACA, en réduisant lapart de potassium, UFA 260 est formulé sur une BACA minimale, unniveau de Vit D3 optimal pour tenter d’induire le turnover calcique auniveau du sang et de limiter la chute trop importante du calcium auvêlage. L’orientation du programme tarissement ne se résume pas auseul contrôle du calcium mais beaucoup plus largement sur tout ce quitouche la santé, la longévité, et les performances (production, teneurs,reproduction…) des animaux.
Pour Dominique, avec le programme en place, les vaches ont de l’appétitau vêlage, les cas de cétose ou d’acidose sont très rarissimes, la santé dupis et des pieds est très satisfaisante. Sur le plan de la fièvre du lait, dès le2ème vêlage, vitamine D3 et bolus sont positionnés. Les animaux sontsystématiquement hydratés dès mise bas, Start-Fit est introduit dans les 2 ou 3 premiers seaux. Sur la dernière campagne, le Ketonex a étédistribué en complément à UFA 260 en départ lactation, ce qui a permisune bonne expression des chaleurs. Sans intervention hormonale, lescycles ovariens ont été réguliers. Dominique relève que l’aménagementpour les taries vaut la peine d’être mis en place, ce qui au final a permisde rationaliser le travail, avec moins de stress autour de vêlage.
Auteur MichelDromard, chef deressort bovins lait-viande auprès duservice technique UFA,1070 Puidoux,www.ufa.ch
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PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT
58 11 2013 · REVUE UFA
Un complément idéalOutre l’exploitation de son domaine agri -cole, Samuel Siegenthaler exerce le métierde maréchal-ferrant. «Ce métier me permetd’être flexible et constitue donc un boncomplément à mon activité agricole»,explique-t-il. Tous les chevaux sont ferréssans congrin.
L’épouse de Samuel, Tiziana RealiniSiegentahler, travaille à l’extérieur en tantqu’écuyère, forme deux apprenties et suit enplus une formation de maître d’équitation.Elle participe en outre à des concoursd’équitation internationaux, comme ce fut lecas récemment avec l’étalon Gamour lors desjeux olympiques de Hongkong.
Les animaux de concours sont affouragésavec du foin, de l’herbe pâturée et del’Hypona 788-2. Les jeunes chevaux qui sontmoins mis à contribution reçoivent del’Hypona 889.
Les Siegenthaler vendent régulièrement deschevaux d’élevage.
Samuel Siegenthaler a toujours étéentouré de vaches Simmental. ASchwarzenegg, ses parents misaientdéjà sur cette race à deux fins. En
1982, ils eurent la possibilité de repren-dre une exploitation à Amsoldingen. Sa-muel Siegenthaler a repris l’exploitationen 2012 et prévoit de poursuivre la pro-duction laitière en continuant à misersur les vaches Simmetal de race pure,qui ont toutes des cornes. «Cette raceme permet de réaliser de meilleurs prixavec les veaux d’engrais et les vaches deboucherie», explique-t-il.
Les performances laitières aug-mentent Parallèlement à une bonnecharnure, les vaches Simmental progres-sent en termes de production laitière. Dernièrement une des vaches de Sa-
muel Siegenthaler a été primée pour saperformance de vie de 100000kg. Cettevache a vêlé 13 fois et a désormais 15ans. La durée d’utilisation moyenne dutroupeau s’élève à cinq lactations. Alorsque la moyenne de troupeau avoisine6700kg par lactation pour un taux pro-téique de 3.5%, certaines vaches pro-duisent jusqu’à 9000kg. Quelquesvaches atteignent des performances dedépart très élevées.
Adapté à chaque animal SamuelSiegenthaler vient à bout de ce défi etlimite le risque de fièvre et de cétose enprocédant de la manière suivante:• Production d’un fourrage de based’excellente qualité
• Affouragement adapté aux perfor-mances des animaux individuels (surla base de UFA Herd Support)
• Aplanissement ciblé de la courbe deperformance laitière en début de lac-tation (voir encadré)
• Ration de tarissement adaptée, touten maintenant la consommation à unniveau aussi élevé que possible
• Entraînement au calcium durant laphase de tarissement
Un affouragement simple L’éle-veur a sciemment opté pour un affoura-gement aussi simple que possible. La ra-tion hivernale se compose de foin, deregain, d’UFA 257 concentré protéiqueet de l’aliment de phase de démarrageUFA 173F. En été, les vaches passent lamoitié de la journée au pâturage alorsqu’en automne, le foin est en partieremplacé par du maïs en vert. En hiver,les vaches taries reçoivent du foin et dufoin écologique alors qu’elles pâturentdurant la période de végétation.
Réensemencement au lieu d’unsur-semis Outre le revenu supplé-mentaire qu’elles génèrent, les 3ha degrandes cultures présentent l’avantagede pouvoir réensemencer régulièrementles prairies, ce qui offre de meilleuresgaranties qu’un sursemis. L’avoine et letriticale font l’objet d’un compte mar-chandise. Il s’ensuit un revenu plusélevé que dans le cas d’une vente de cé-réales sans commande d’aliment.
Moins de phosphore sans lesporcs En ce qui concerne l’approvi-sionnement en minéraux des vaches,«nous ressentons le fait que nousn’avons plus de porcs» explique Samuel.La teneur en phosphore des sols et dufourrage a baissé. Le lisier issu de la pro-duction porcine est plus riche en phos-phore que le purin produit par le bétaillaitier. La minéralisation de la ration s’ef-
LES VACHES SIMMENTAL ont la réputation d’être rustiques. Mais chez cette race à deux fins, les performances laitières et, avec elles, les exigences en matière d’affouragement, ont toutefois elles aussi tendance à augmenter. L’exploitation Siegenthaler abrite des vaches produisant 9000kg de lait par lactation. Chaque animalbénéficie d’une complémentation en fonction des résultats issus du contrôle laitier.
Jusqu’à 9000 kg de lait
Profil d’exploitationSamuel, Tiziana et Lena Siegenthaler,3633 Amsoldingen
Surface agricole utile: 19ha
Bétail: 24–26 vaches, 15 unités jeunebétail, 6 chevaux
Production végétale: 60a de pomme deterre, 60a de maïs en vert, 60a de blé,40a d’orge, 60a de Triticale
Main-d’œuvre: Samuel et son pèreAlfred Siegenthaler avec l’aide de leursfamilles respectives
L’écurie abrite des Pur-sang suisses et des Selle Français. Les boxes sont touscomplétés par unparcours extérieur,recouverts d’une litièreen copeaux et offrentsuffisamment de placepour une jument et sonpoulain.
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PRODUCTION ANIMALEPORTRAIT
Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee
UFA Herd Support englobe un pland’affouragement selon UFA W-FOS, unplan d’affouragement pour le jeunebétail, un conseil par des spécialistesbétail laitier UFA et, si besoin, desprestations supplémentaires telles quedes calculs de coûts de ration, uneinterprétation des coûts de contrôlelaitier, la répartition de concentré paranimal, l’évaluation annuelle desrésultats d’exploitation ainsi que desséances de formation continue.
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Aplanir la courbe de lactation – mais comment?Le niveau de production laitière d’une vache dépend prioritairement dela génétique utilisée. Pour pouvoir épuiser tout le potentiel disponible,l’affouragement doit toutefois également être adapté.
Au cours des trois premiers mois de lactation, la production laitièrepeut évoluer à un niveau élevé malgré un affouragement déficitaire. Parla suite, la production baisse fortement. L’objectif consiste à disposerd’une courbe de lactation aussi plate que possible, ce qui simplifiel’affouragement, réduit le déficit énergétique et améliore tendancielle-ment les teneurs du lait. En résumé: avec une courbe de lactation plate,les coûts de production baissent alors que la quantité de lait produitereste identique.
Un approvisionnement en protéine restreint avant et juste après levêlage contribue à ralentir le niveau de production laitière en début delactation. Un léger excédent de protéine en deuxième partie delactation contribue à compenser le déficit qui prévaut au niveau de laproduction. Après le vêlage, la quantité de concentrés doit êtreaugmentée de 1.5 kg par semaine au maximum. Un affouragementrestrictif ne doit en aucun cas accroître le déficit énergétique de lavache. Si tel n’est pas le cas, la vache mobilise trop de graisse. Ils’ensuit la formation de substances toxiques ainsi que des problèmes decétose, de fertilité ou de la mamelle.
Outre l’affouragement, l’évolution de la courbe de lactation dépend desfacteurs suivants:
• Moment d’insémination: dès qu’une vache est portante, la productionlaitière a tendance à se tasser un peu.
• Fourrage grossier à disposition: les vaches qui vêlent au printempsaffichent des courbes de lactation plutôt prononcées alors que lesvêlages d’automne ou de début d’hiver se traduisent par courbes plusrégulières.
• Une période de tarissement courte (moins de 35 jours) peut réduirelégèrement le pic de performance en début de lactation. Plusieursétudes ont toutefois démontré que les vaches avaientbesoin de leurs «vacances» et que raccourcir lapériode de tarissement n’était en général pas intéressant.
La race Simmental se distingue par des accroisse-ments journaliers potentiellement élevés. En fin delactation, les Simmental ne devraient pas être tropgrasses, raison pour laquelle un léger excédentde protéine est recommandé en secondepartie de lactation.
Bernhard Fischer, spécialiste productionlaitière auprès du service technique UFA, 3052 Zollikofen
Samuel Siegenthaler apprécie le degré de charnure élevé de ses vaches Simmental de race pure.
fectue à l’aide de Minex 976, ce selétant relativement riche en phosphore(80g/kg) et contenant également de labiotine, un élément qui contribue à so-lidifier la corne des onglons.
Elevage mi-intensif et taureauDès la seconde semaine de vie, les veauxreçoivent un aliment UFA floconné,dans le but d’accélérer la formation desvillosités de la panse. Afin de pouvoirépuiser le potentiel de croissance au dé-but de la phase d’élevage, les animauxne sont alpés que s’ils ont plus d’une an-née. Les génisses vêlent entre 26 et 28mois. Les vaches sont principalement insé-
minées via la remonte naturelle. Un tau-reau Simmental est élevé en collabora-tion avec un voisin, pour réduire les fraisd’insémination. Durant la période devégétation, le taureau pâture avec lesvaches laitières, dont certaines sont en-core à inséminer. Le taureau est utilisépendant un an seulement. L’utilisation
du taureau sur deux troupeaux en aug-mente fortement la rentabilité, les coûtsd’élevage et d’achat étant divisés pardeux. En plus de cela, il est égalementpossible d’économiser des frais d’insé-mination supplémentaires.
Vendus dans le canal allaitantAvant d’élever ou d’acheter le taureauqui convient, Samuel jette un coupd’œil attentif aux performances et àl’extérieur de la mère. En plus de cela,des teneurs du lait élevées et desaplombs corrects ainsi que – pour lesvaches affichant un caractère très laitier– la charnure, sont des buts d’élevageprioritaires pour lui. La prix de Missexpo remporté dans le cadre du jubilédu Syndicat d’élevage d’Amsoldingen ily a deux ans fait partie des plus grandssuccès remportés par l’exploitation. Lesveaux issus de vaches affichant des per-formances laitières trop basses sont ven-dus à des exploitations pratiquant l’éle-vage de vaches mères. �
Une vache qui a déjàvêlé 13 fois et qui aproduit plus de100000 litres de lait:cette vache de quinzeans élevée dansl’exploitation Siegen-thaler est un animal depointe.
PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE
60 11 2013 · REVUE UFA
En tant que centre de compétencedes organisations d’élevage suisse,Qualitas SA a développé de nou-veaux conseils destinés à améliorer
l’efficacité au sein de l’élevage laitier.Urs Schnyder, chef du service Estimationde la valeur d’élevage, fournit des pré-cisions à ce sujet.
Revue UFA: Quels sont les obstacles àfranchir pour obtenir une vache à four-rage grossier efficace?Urs Schnyder: Les petites vaches ontdes besoins d’entretien plus faibles etsont donc, à production laitière iden-tique, plus efficaces que les grandesvaches. Il existe toutefois des corréla-tions négatives entre l’efficacité et la fer-tilité. Au cours de la phase de démar-
rage, la vache doit pouvoir absorber suf-fisamment d’énergie pour rester enbonne santé malgré un niveau de pro-duction laitière élevé. L’objectif consistedonc à favoriser l’efficacité via l’élevage,sans pour autant que la fertilité en pâ-tisse.
Est-ce que cela va se traduire par une va-leur d’élevage spécifique pour l’efficacité?Pour les raisons précitées, nousconseillons aux fédérations d’élevage
des races laitières de renoncer à la pu-blication d’une valeur d’élevage spéci-fique pour l’efficacité. Au lieu de cela, ilfaudrait intégrer à la valeur d’élevageglobale un index de poids estimé sur labase de la description linéaire – avecune pondération négative. Il serait ainsipossible de contrecarrer la tendance auxvaches toujours plus lourdes et plusgrandes qui résulte de la sélection et desperformances laitières plus élevées.
Comment évaluer le poids corporel?Nous conseillons d’utiliser les valeursd’élevage taille et profondeur utiliséespour la DLC.
Est-il également possible de tenir comptede la condition corporelle?
L’objectif consiste àdisposer d’une vache
moyenne et produisantbeaucoup de lait à
partir du fourrage debase.
SWISS FLECKVIEH prévoit d’intégrer, dès le printemps 2014, un index de poids à la valeur d’élevage globale. Ce dernier doit être basé sur la description linéaire et la classification et permettre d’élever des vaches plus efficaces. La fédération d’élevage Holstein et celle de la race brune tablent également sur les moyens de pondérer davantage l’efficacité en production laitière.
Elevage en fonction de l’efficacité
«Il existe toute-fois des corrélations
négatives entre l’efficacité
et la fertilité.»
PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE
santé. Manquent encore les donnéesrelatives aux besoins en fourrage du-rant la phase d’élevage.
Qui vous a incité à lancer ce projet en fa-veur de l’efficacité de la production lai-tière?L’incitation est le fait de la commissionde la race Swiss Fleckvieh de swiss-herdbook, qui a l’intention d’adapter lavaleur d’élevage en conséquence leprintemps prochain. Ce thème inté-resse toutefois également les autres fé-dérations d’élevage. Outre Swiss Fleck-vieh, nous avons également analysé lasituation pour la Red Holstein et laRace brune. La fédération Holstein re-nonce à des adaptations à ce niveaujusqu’à ce que la valeur d’élevage com-mune avec Swissherdbook soit réalisée.Ce sujet va certainement faire partiedes discussions concernant un index desélection commun. Nous devons en-core terminer et transmettre le rapportdestiné à la Race brune avant de pou-voir prendre une décision. �
Il faut renoncer aux critères tels que letour de poitrine, le «body conditionscoring» et la musculation, même s’ilsamélioreraient la précision de l’estima-tion du poids. Ces critères sont en effetcorrélés positivement avec la fertilité,un critère que nous ne voulons pas dé-tériorer au niveau de l’élevage en sé-lectionnant un poids corporel inférieur.Parallèlement à cela, il convient d’ac-corder plus d’importance à la fertilité
au niveau de la valeur d’élevage glo-bale. Au lieu de la note globale pourl’extérieur, seuls les aplombs, la ma-melle, les trayons ainsi qu’éventuelle-ment le bassin doivent faire l’objetd’une pondération positive. En procé-dant de la sorte, nous cherchons à évi-ter que la sélection axée sur un bon ex-térieur ne favorise les animaux degrande taille. Le format, qui a une inci-dence relativement importante sur lanote globale, est en effet étroitementcorrélé avec la taille.
Les besoins en fourrage durant la phased’élevage ainsi que la performance de viejouent également un rôle important pourl’efficacité d’une vache laitière. La valeur d’élevage globale actuelletient compte de la durée d’utilisationet, indirectement, de la durée d’éle-vage. A travers la prise en compte del’âge au premier vêlage au niveau de lavaleur d’élevage, la durée d’élevage in-fluence la valeur d’élevage lait, la duréed’utilisation et la valeur d’élevage
Urs Schnyder est responsable dusecteur Estimation de la valeurd’élevage auprès de Qualitas SA.
Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee
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CONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ÉTABLE
64 innovations ont été retenues parle jury des Innov’Space, sur 178candidatures déposées. Parmi ces64 Innov’Space, 50 ont obtenu la
distinction 1 étoile et 14 la distinction 2étoiles.
1 • Materiel automatisé de dis-tribution de l’aliment** Le con-cept Modulosec assure une automatisa-tion complète de l’alimentation à sec enmaternité, tout en modulant automati-quement les courbes d’alimentationprogrammées. Le Modulosec associedoseur motorisé, électrovanne d’eau etsonde de niveau. www.acemo.com
2 • Logiciel d’analyse de toux**Le Fancom «Pig Cough Monitor» (PCM)est un outil audio permettant l'analysede la toux émise par les porcs. Le «PCM»comprend une unité centrale avec un lo-giciel d'analyse sonore et des microsd'enregistrement, le logiciel d'enregis-trement distingue les différents sonsémis par les porcs ainsi que les sons pa-rasites (système d'alimentation, ventila-tion, porte, éleveurs). www.fancom.com
3 • Balance** «OptiScan» est unecaméra 3-D mobile que l’on tient à lamain, et qui est connectée à un ordina-teur portable qui calcule instantané-ment le poids d’un porc avec une varia-tion d'erreur de 3%. Cet ordinateur esttransporté dans un sac à dos rendant«OptiScan» facilement disponible à l’en-droit et au moment où vous en avez be-soin. www.hl-agrar.de
4 • Caméra de vidéo surveillan-ce* «Néo-Cam» est un système dutraitement de l'image en maternité. Le
système permet de surveiller le déclen-chement des mise bas, d’avertir l'éle-veur que celles-ci ont commencé, etpeut gérer le comptage des porcelets.De plus, les caméras se déplacent et as-surent la surveillance d'une rangée, cequi évite d'équiper chaque truie d’unecaméra. www.asserva.fr
5 • Equipement pour pailleuse**Avec «Emily Connect», l’utilisateur n’abesoin que d’un seul boîtier pour com-mander une dérouleuse pailleuse Deltaou un godet pailleur à turbine Sigmaavec de multiples accessoires Emily (go-dets mélangeurs distributeurs Melodis,godets distributeurs Vega et Omega,godet distributeur de concentrés, Duo-mix, godet malaxeur à béton, dérouleu-se fixe…). www.emily.fr
6 • Système de refroidissementefficace* Selon son fabricant, JLCDeveloppment, «PRT Thermo+» permetdes économies d’énergie pouvant att-eindre 75%. Le boiler à eau est chauffépar l’énergie obtenue dans le cadre duprocessus de refroidissement du lait.www.jlc-d.fr
7 • Câbles en plastique pour lesracleurs à fumier** Deltex propo-se des nouveaux câbles en plastiquepour les racleurs à fumier. Ces dernierssont censés tenir plus longtemps que lescâbles en métal et sont deux fois moinschers. www.deltex.eu
8 • Cage de pesage bovins** Labascule autonome prend le poids desanimaux sans intervention humaine. El-le comprend un moyen de fermeture dela porte d’entrée activé par l’animal en-trant dans la cage, et un moyen d’ouver-ture de la porte d’entrée activé par l’ani-mal sortant de la cage.www.marechalle-pesage.fr �
LE «SPACE», l’exposition internationale dédiée au bétail derente, a fourni aux visiteurs l’occasion d’admirer une foule denouveautés intéressantes et constater que la production animale devenait toujours plus efficace, hygiénique, écologiqueet respectueuse des animaux.
Innovations au Space 2013PRODUCTION ANIMALE
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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee
Le Space 2013 s’estdéroulé entre le 10 et le13 septembre à Rennes(France). Cetteexposition de bétail derente internationale aattiré 115000 visiteursissus de 110 pays. Lasurface d’expositions’étendait sur 5500m².
www.space.fr
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PRODUCTION ANIMALE
BenediktRodens
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Analyse de la qualité du colostrumVU LE RÔLE IMPORTANT que le colostrum joue pour la santé des veaux, il peut être judicieux de procéder à des contrôles. Sur le marché, plusieurs appareils permettent de mesurer simplement et rapidement la teneur en immuno-globulines. Les réfractomètres sont particulièrement adaptés pour effectuer de telles mesures.
A la naissance, le veau ne disposepas de substances immunitaires, rai-son pour laquelle il doit les absorbersous forme de colostrum pendant
les premières semaines de vie. Les deuxlitres de colostrum affouragés au veaulors de son premier repas doivent conte-nir au moins 50g d’immunoglobuline(lgG). La teneur en lgG dépend de l’âgede la vache laitière et de la durée de ta-rissement.
Evaluation de la qualité Autre-fois, il n’existait pas de procédé appro-prié permettant de déterminer la qualitédu colostrum. Le colostromètre permet-tait d’obtenir un résultat fiable, pour au-tant que la température du colostrums’élève à 22°C. Cet instrument en verreétait en outre très fragile.
Le réfractomètre fournit des ré-sultats plus rapides. Des chercheursaméricains ont présenté un procédésimple et utilisable en conditions pra-
tiques, le réfractomètre résistant.Quelques gouttes de colostrum suffi-sent pour procéder à son estimationqualitative, en quelques secondes et in-dépendamment de sa température. Encas de teneurs en graisse très élevées oude souillures, il peut arriver que la te-neur en IgG soit difficile à déterminer.Un réfractomètre digital constitue unplus.
Test pratique Dans le cadre de leurtravail de diplôme réalisé à la Hauteécole de Bingen, Gwendolynn Barz etStephanie Oster ont testé les deux ré-fractomètres optiques «PCE-032 (ATC)»(prix 59 Euros, www.warensortiment.de)et «Atago Master P alpha» (161 Euros,www.leo-kuebler.de) ainsi que le réfrac-tomètre digital «Atago Pal S» (426 Eu-ros, www.leo-kuebler.de). Le tableau
compare les résultats ainsi obtenus avecceux du colostromètre. Lors de l’achat, il convient d’observer
les points suivants:• Les réfractomètres permettant demesurer la teneur en moût sont ap-propriés.
• Une échelle de degrés Brix ou de de-grés Oechsle allant de 0 à 32% suffit.
• Tous les réfractomètres ne sont paséquipés d’une adaptation automa-tique de la température. �
Le contrôle qualité à l’aide d’un réfractomètre est simple à réaliser: il suffit deverser quelques gouttes de colostrum et de lire la valeur indiquée.
Tableau: Comparaison entre les instruments de mesureColostro- Réfracto- Réfracto-mètre mètre mètre
optique digital
Prix ++ + –Résultat de mesure dans le cadre de températures du lait différentes – – ++ ++Maniement aisé – – + ++Lecture du résultat de mesure ++ + ++Robustesse – – ++ ++
Auteur Benedikt Rodens est auteurindépendant et spécialisé dans lesthèmes techniques liés à la productionanimale. 55776 Rückweiler, Allemagne.
PRODUCTION ANIMALE
Roger Bolt
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Compenser la baisse descontributions par des poidsplus élevésSuite à la suppression des contributionsliées aux animaux dès 2014, lesdétenteurs de vaches mères cherchent àmieux rentabiliser la production. Vu quepour le Natura Beef, la durée d’engrais-sement est limitée, l’obtention decarcasses plus lourdes implique uneaugmentation de la concentration ennutriments de la ration. Pour desaccroissements de 1000g (175kg depoids mort), l’herbe fraîche suffit. Pourdes accroissements de 1500g (250kgpoids mort), la ration doit atteindre 8.3NEV, ce qui est difficilement réalisablesans concentrés. Malgré les contribu -tions herbagères qui seront octroyéesdès 2014, il vaut tout de même la peinede recourir aux concentrés. Chaque kilode poids mort supplémentaire génère eneffet CHF 10.– de plus, alors que le coûtdes concentrés ne représente que lamoitié de ce montant.
Les mesures de prévention favori-sant la santé et les performances duveau commencent avant la nais-sance. Au départ, il faut un accou-
plement ciblé avec un taureau affichantun indice positif en ce qui concerne lescaractères fonctionnels «déroulementdu vêlage direct» et «déroulement duvêlage filles». Cela permet d’écarter lesvêlages difficiles avec une bonne sécu-rité.
BCS de 3 à 3.5 Si l’affouragementest adapté aux stades de développe-ment et de lactation de la vache mèreportante, il est possible d’éviter l’em-bonpoint des animaux. Des intensitésd’affouragement trop élevées, surtout
durant la seconde moitié de la lactation,entraînent également de l’embonpointchez les vaches mères. Cela augmente lerisque de vêlages difficiles et de troublesmétaboliques, comme la cétose post-partum par exemple. Le BCS (Body Condition Scoring) per-
met de contrôler l’intensité d’affourage-ment. Chez les vaches mères également,on vise un BCS de 3 à 3.5 avant le vê-lage.
La qualité du colostrum est in-fluençable L’approvisionnement enminéraux et en vitamines des vaches ta-ries doit par ailleurs faire l’objet d’unegrande attention. Une vache bien ap-provisionnée avant le vêlage produiraun colostrum de meilleure qualité.Grâce à un bon approvisionnement pré-natal, son veau supportera égalementmieux le stress lié à la naissance.
Vaccins protecteurs Tous les vac-cins des mères contre les rota- et les co-ronavirus (causes éventuelles de diahr-rées) doivent être effectués à temps afinque les animaux puissent égalementproduire les anticorps nécessaires. Il fautque tous les vaccins soient effectués auplus tard deux à trois semaines avant levêlage, faute de quoi le colostrum necontiendra pas d’anticorps.
Blanchir les étables Lors du vê-lage, il convient d’observer les règles debase en matière d’hygiène d’étable. Unbox de vêlage en fait partie, et ce der-nier doit être nettoyé régulièrement. Parailleurs, en vue de diminuer la pressiongénérale des germes, il faut penser àblanchir l’étable chaque année. Si l’on apris les mesures précitées, il n’est en
principe pas nécessaire d’apporter uneaide au vêlage. Mais la surveillance restede mise!
Abreuver les nouveau-nés à lamain? C’est l’approvisionnement encolostrum du veau qui constitue lapierre angulaire de la prévention. A cepropos, certaines questions sont pri-mordiales: Le veau a-t-il ingurgité du co-lostrum tout de suite après la naissance?A-t-il reçu suffisamment d’anticorps parle colostrum? La qualité du colostrum
EN ÉLEVAGE ALLAITANT PRODUCTIF, l’objectif consiste à vendre un veau par vache et par année. Pour y parvenir, il faut prendre diverses mesures préventives.Eviter la diarrhée, une des causes de mortalité les plus fréquentes, compte parmi lesprincipales mesures.
Le lait ne fait pas tout
UFA-REVUE · 11 2013 65
PRODUCTION ANIMALE
Auteur Dr Roger Bolt,enseignant au Strickhof,Secteur formationcontinue, 8315 Lindau,www.strickhof.ch
www.ufarevue.ch 11 · 13
est-elle suffisante? Il est difficile de ré-pondre à ces questions dans l’élevageallaitant. Par sécurité, il peut valoir lapeine de donner aux nouveau-nés 2 l decolostrum supplémentaires. Il est possi-ble d’y adjoindre des oligoéléments etdes vitamines importants comme le fer,le sélénium et la vitamine E. Une instil-lation ou une injection sont égalementpossibles pour approvisionner le veauen divers substances telles que fer ou sé-lénium. Dans ce cas, il faut bien suivreles notices d’emballage ou les recom-mandations du vétérinaire.
Eau, foin et concentrés Pour unbon développement ultérieur de l’ani-mal, il faut proposer de l’eau, du foin etdes concentrés durant la première se-maine de vie. La teneur en oligoélé-ments dans le lait ne couvre pas entiè-rement les besoins du veau. Le laitmanque ainsi surtout de fer, de manga-nèse, de sélénium et de cobalt. C’est
pourquoi il faut également mettre desminéraux, du sel et des vitamines à dis-position des jeunes animaux.La distribution de terreau ou de
tourbe est un moyen éprouvé pour pré-venir la diarrhée. Les produits à base dezéolithes permettent également de ré-duire les diarrhées.
Résumé En bref, les mesures sui-vantes contribuent à ce qu’une vachemère puisse mettre au monde un veauen bonne santé par année avec de bonsaccroissements à la clef:
• éviter l’embonpoint chez les vachesmères
• approvisionner les vaches taries enminéraux et vitamines
• nettoyer et blanchir régulièrement lebox de vêlage
• abreuver les nouveau-nés avec 2 l decolostrum complété avec du fer, dusélénium et de la vitamine E
• eau, foin et concentrés dès la pre-mière semaine de vie
• compléter avec les minéraux et vita-mines qui ne sont pas présents en suf-fisance dans le lait. �
1kg de lait contientenv. 2 MJ NEV.Photo: agrarfoto.com
Des accroissements élevés malgré l’extensificationAu vu de la nouvelle politique agricole, Romuald et Karin Neidhart àRamsen ont augmenté les surfaces écologiques sur leur domaine de66ha où ils possèdent un cheptel de 30 vaches mères Charolaisesgénétiquement sans cornes de génétique suédoise (y compris laremonte) ainsi que 140 veaux à l’engrais. «Je suis étonné de voircomment les vaches Charolaises mettent en valeur le fourrage issu despraires florales et extensives», constate le chef d’exploitation. D’autantplus que la qualité est au rendez-vous: «Des accroissements élevés nesont pas qu’un facteur de rentabilité décisif pour les animaux deboucherie, pour les animaux d’élevage également», déclare avecconviction le chef d’exploitation. Afin d’obtenir une ration suffisam-ment riche, la ration des veaux est complétée par un aliment UFA pourveaux. Matthias Roggli, Revue UFA
Karin et RomualdNeidhart, Ramsen (SH),www.charolaishof.ch.
PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION & -TECHNIQUE D’ETABLE
66 11 2013 · REVUE UFA
C’est un éleveur de porcs enthou-siaste qui a donné l’idée à l’auteurde s’intéresser à la vitalisation del’eau.
Consommation accrueEn effectuant une recherche sur Inter-net, on arrive sur le site d’un fournisseursuisse dont l’appareil vitalise l’eau par«transfert d’ondes électromagnétiques»dans un tube de 50 cm et évite la for-mation de dépôts de calcaire. Différentséleveurs confirment que la consomma-tion d’eau et la santé des animaux s’estaméliorée depuis l’installation de ce vi-taliseur d’eau et que la couche flottantesur le lisier se dissout mieux.
Un appareil posé sur la conduiteLe site www.vitaltron.ch propose l’ex-plication suivante: «L’eau de source, quis’est infiltrée en profondeur sur une
Les scientifiques restent sceptiquesLA VITALISATION DE L’EAU est prônée comme solution à de nombreux problèmesen production animale. Certains éleveurs adeptes de ce procédé en font égalementl’éloge. Les résultats d’études scientifiques sont toutefois moins convaincants. Certaines mesures destinées à améliorer la qualité de l’eau ont toutefois un effet positif incontestable.
longue période, a emmagasiné des in-formations très précieuses et curatives àpartir des rochers, des cailloux et desminéraux». En passant dans lesconduites et les pompes à pression,l’eau aurait perdu sa vitalité ou subiraitune pollution. Sur le site de Grander, ontrouve les mêmes arguments. Pour re-placer l’eau dans son état originel, onmonte un appareil, raccordé au secteur,sur la conduite d’arrivée d’eau.
Action non prouvéeEn quête de preuves scientifiques, ontombe sur des avis critiques, commeceux-ci: «Malgré tous les récits d’expé-riences positives, les effets de l’eau vi-talisée n’ont pas été prouvés scientifi-quement» ou «La vitalisation de l’eaun’a aucun effet sur la tension superfi-cielle, ni aucune action désinfectante»,conclut une étude menée par l’univer-
Pour être en mesured’apprécier l’effet de la vitalisation de l’eau,les autres conditionsavant et après l’instal -lation du vitaliseurdoivent être parfaite-ment identiques.
Tableau: Autres mesures visant à améliorer l’eauMéthode ExplicationTraitement de la nappe Elimination des minéraux qui se déposent dans lesphréatique conduitesFiltration p. ex. filtration au sable ou au charbon actifDésinfection p. ex «Halades 01» à base d’acide péracétique (voir fibl)Elimination du biofilm p. ex. au moyen de chlore actif ou par pression
d’air dans les conduitesMicroorganismes effectifs* Utilisation de petits tubes en céramiqueActivation de l’eau Courant électrique formant des acides et des solutions
alcalines désinfectants* la science émet des doutes quant à l’efficacité et la rentabilité de cette méthode..
Quelles sont vos expériences?Avez-vous installé un appareil pourvitaliser l’eau? Comment la situation a-t-elle évolué sur votre exploitationagricole depuis lors?
Ecrivez-nous jusqu’à fin 2013.• Par courriel à [email protected] ou
• Par courrier à Matthias Roggli, Revue UFA Biblis 1, 3360 Herzogenbuchsee
Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee
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sité de Vienne. Beda Stadler, directeurde l’Institut d’immunologie à Berne, semoque de ce qu’il appelle du «vaudou». Les études de Hagalis SA font l’éloge del’eau vitalisée. Toutefois, «en consultantles essais menées pas Hagalis, on s’aper-çoit aussi que les processus de re-cherche utilisés sont purement qualita-tifs, donc influençables par lechercheur», peut-on lire au clic de sourissuivant.
Résumé Il est incontestable que lesanimaux ont besoin de grandes quanti-tés d’eau propre. Il existe de nombreuxprocédés pour en améliorer la qualité(cf. tableau). En ce qui concerne la vita-lisation de l’eau, les rapports d’expé-riences s’avèrent positifs alors que lesétudes fournissent des résultats contra-dictoires. �
REVUE UFA · 11 2013 67
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PRODUCTION ANIMALE
GerhardAffolter
68 11 2013 · REVUE UFA
Ernst Marti observe toujours sesporcs à l’engrais depuis son bureau.«Auparavant, lorsque l’aliment étaitdistribué dans l’auge, les porcs ve-
naient dehors au dernier moment etmangeaient peu, puis ils se dépêchaientde retourner au chaud à l’intérieur de laporcherie», se souvient-il. Il en résultaitune faible ingestion d’aliment et deschutes des performances alors que la ré-sistance des porcs laissait à désirer.
Diminution des coûts de médi-caments En quête d’une solution,Ernst Marti a opté pour la soupechaude. Depuis lors, durant l’hiver, il af-fourage la soupe à une température de25°C. Cette dernière est réchauffée aumoyen d’un corps de chauffe dans lesparois de la cuve. Cette méthode faitsuite à l’abandon récent de l’affourage-ment de petit-lait. Aujourd’hui, l’eauchaude est produite dans le chauffage àbois déchiqueté déjà existant.
Suite à ce changement au niveau dela distribution de la ration, l’ingestion etles performances ont pris l’ascenseur,alors que l’indice de consommations’est amélioré. Les résultats à l’abattagese sont stabilisés et le nombre de porcsengraissés a augmenté. Sans oublier labaisse des coûts de produits médica-menteux. Car «les porcs qui mangentbien sont tout bonnement plus ro-bustes», constate Ernst Marti.
Le froid nuit aux animauxLorsqu’Ernst Marti a construit sa por-cherie d’engraissement en 1997, bonnombre de personnes étaient d’avisqu’il était possible d’engraisser desporcs dans des porcheries froides. Onsait aujourd’hui que les porcs à l’engrais,suivant leur âge, ont besoin d’une tem-pérature minimale de 15 à 25°C. Destempératures avoisinant 0 °C, commeelles prévalent en hiver, sont tropfroides.
Coûts énergétiques La soupe doitêtre réchauffée à la température ducorps. Soit ce sont les animaux qui «ré-chauffent eux-mêmes» la soupe, soit lasoupe est chauffée avant d’être distri-buée. Un kilowattheure (kWh) tiré à partir
du fourrage (EDP) coûte environ lamême chose, soit 14.40ct. qu’un kWhnécessaire au fonctionnement du chauf-fage à bois déchiqueté. Les coûts sup-plémentaires pour la soupe réchaufféesont compensés par un meilleur indicede consommation et, partant, des coûtsd’affouragement plus faibles et une ro-tation accélérée. La qualité constantedes carcasses et la diminution des coûtsde médicaments plaident également enfaveur de ce procédé.
La soupe est chauffée à une température de30°C environ.
EN HIVER, les porcs affouragés à l’extérieur mangent moins, bien que leurs besoins énergétiques soient particulièrement élevés durant la période hivernale. La soupe chaude peut être une solution.
Performances accrues avec la soupe chaude
Valeur de l’énergie économi-sée – exemple de calculHypothèses• 1kg d’aliment d’engraissement avec14 MJ EDP coûte env.56ct.
• 14 MJ = 14 mio.de wattheures, soit3.88kWh.
• 1kWh = 14.4ct.
• 100 porcs (60kg) consomment 850 lde soupe par jour (3000 MJ).
• La soupe froide a une température de10°C, doit être réchauffée à 28– 38°C.
• 4.18 = facteur de conversion
Economie par jour d’hiver(850x4.18x28°C) / 3600 = 27.6 kWh = 99.5MJ = 7.1kg d’aliment
Les silos intérieurs sont à l’abri des grands écarts de température et,partant, de la condensation.
REVUE UFA · 11 2013 69
PRODUCTION ANIMALE
Auteur GehrardAffolter, spécialisteporcin au servicetechnique UFA, 3052 Zollikofen,www.ufa.ch
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Affouragement par phases De-puis un peu plus d’une année, ce sontles aliments de pré-engraissement UFA321-3 et de finition UFA 341-4, conte-nant de l’acide benzoïque, qui sont af-fouragés. Ces aliments permettent derépondre aux critères exigés par le can-ton de Berne pour un affouragement ré-duit en protéines. En plus des contribu-
tions versées par le canton, cette rationa permis d’économiser des coûts d’ali-ment, notamment grâce à l’utilisationefficace de soja.
Silos intérieurs Les deux alimentssont stockés à l’intérieur dans deuxgrands silos de 26m³ chacun en tôle gal-vanisée, si bien qu’ils sont bien protégésdes influences météorologiques et desécarts de températures. Les silos ont étémontés et assemblés sur place. Il a ainsiété possible d’utiliser de manière opti-male l’espace libre dans le rural de l’ex-ploitation. Les silos sont équipés dedeux sorties, qui peuvent ainsi être in-tervertie d’une livraison à l’autre. Pourla surveillance du fourrage, ils sont dotésd’un clapet facile à ouvrir.
Commandes en ligneCela fait un peu plus dedeux ans qu’ Ernst Marticommande son aliment en
ligne, une méthode qu’il qualifie de«pratique et sûre». Par ailleurs, il estpossible de passer les commandesjusqu’à 6h00 du jour précédent, ce quiraccourcit le délai par rapport aux com-mandes téléphoniques. Dans le proces-sus en ligne, il n’y a plus d’erreurs ou demalentendus car le client reçoit aprèsl’envoi de sa commande un courriel deconfirmation qu’il peut contrôler.
Résumé L’exploitation Marti a in-vesti pour l’avenir. Le bien-être desporcs occupe une place dominante dansla liste des priorités. Les porcs récom-pensent ces efforts par de bonnes per-formances d’engraissement et des car-casses optimales. Pour Ernst Marti, il
s’agit d’une source de mo-tivation supplémen-taire. �
Ernst Marti: «Laconsommation, l’étatde santé et lesaccroissements se sontaméliorés grâce à lasoupe chaude».
Profil de l’exploitationCE Regio-FarmErnst Marti, 3317 MülchiErika Wyss, 3317 MülchiHansjörg Kunz, 3308 Graffenried
Surface agricole utile: 57ha
Cheptel: 70–80 truies d’élevage, 328 places porcs à l’engrais
Production végétale: 10ha de colza,10ha de betteraves sucrières, 5ha depommes de terre, 15ha de blé, 10had’orge, prairies naturelles et artificielles.
Main d’œuvre: Ernst Marti, HansjörgKunz et Erika Wyss.
Un repas chaud – est également apprécié par les porcs en hiver.
PRODUCTION ANIMALE
Ruedi Zweifel
70 11 2013 · REVUE UFA
AndreasGloor
800
700
600
500
400
300
80
70
60
50
40
3092 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12
300275250225200175150125
12.011.010.09.08.07.06.05.0
92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12
*
* base de donnée modifiée 2011/1012
œufsvolaille
% d’œufs à coquille suisses% de volaille indigène
Mio. œufs/100000kg volaille (SG) % suisse
Un peu plus de la moitié des œufset de la viande de volaille consom-més en Suisse sont produits sur desexploitations helvétiques. La pro-
portion relativement importante desimportations a une origine historique:auparavant, ces produits étaient tradi-tionnellement importés. En plus de cela,la différence de prix entre les œufs et laviande de volaille importés et ceux deproduction suisse est importante.
Différence entre commerce dedétail et restauration Dans lecommerce de détail – c’est-à-dire là oùles consommateurs décident de leursachats – la proportion de la productionindigène d’œufs et de volaille oscille en-tre 70 et 80%, soit bien au-dessus de la
moyenne générale. Dans la restaurationet l’industrie agroalimentaire, où le prixa une importance prépondérante, laproportion des importations d’œufs oude viande de volaille est (encore) impor-tante. A l’avenir également, les impor-tations serviront à compléter la produc-tion suisse et à assurer un bon équilibresur le marché.
Deux fois plus de viande en 20ans La part de la production indigènea connu une hausse constante ces der-nières années. Parallèlement à la crois-sance continue de la population et à lapréférence de plus en plus marquée desconsommateurs pour la viande de vo-laille, la demande envers ces produitssuisses a augmenté. Cela a permis à denombreuses exploitations agricoles dedévelopper la branche avicole. Ce fai-sant, au cours des 20 dernières années,la production de viande de volaillesuisse a plus que doublé; la productiond’œufs suisses quant à elle s’est accruede 20% (cf. aussi graphique).
Protection des animaux et del’environnement Les points fortsde la production d’œufs et de volaillesuisse par rapport à l’étranger peuventêtre résumés comme suit:• niveau très élevé en matière de pro-tection des animaux et de l’environ-nement (prescriptions légales)
• proportion élevée de «systèmes destabulation particulièrement respec-tueux des animaux» (SST) et de sortiesrégulières en plein air (SRPA)
• effectifs d’animaux proportionnelle-ment petits et à caractère «humain»(effectifs maximaux, pas de «fabriquesd’animaux»)
• bon ancrage de la détention de vo-lailles dans les exploitations agricoles
• proximité avec le consommateur.
Les exploitation à taille hu-maine ainsi que les normes élevéesen matière de protection des animaux(en plus de l’environnement coûts gé-néralement élevé) provoquent certesune augmentation des coûts de produc-tion, mais constituent également leprincipal argument de vente en faveurde la production suisse. Pour le consom-mateur, le bien-être des animaux est eneffet un facteur d’achat important pourlequel il est prêt à payer davantage pourles œufs et la volaille suisses.
Un potentiel dans l’engraisse-ment Dans un avenir proche, on peuts’attendre à ce que le marché des œufset de la volaille connaisse une augmen-tation modérée et contrôlée de la pro-duction. L’engraissement de volaille estune branche d’exploitation qui recèle denombreux débouchés pour les agricul-teurs. Pour pouvoir répondre à cette de-mande accrue en volaille suisse, les in-tégrateurs recherchent actuellementdes engraisseurs. La demande en volaillebio est particulièrement élevée.
Demande soutenue pour lesœufs bio On recherche aussi desproducteurs d’œufs bio. Le marché desœufs bio a connu une forte progressionces dernières années et représente en-viron 14% de la production totale enSuisse. Une condition pour se lancerdans cette production est que l’ensem-ble de l’exploitation soit exploité selonles directives bio. En ce qui concerne laproduction d’œufs conventionnels, une
LA DEMANDE pour la viande de poulet et les œufs suisses a connu une évolution réjouissante ces dernières années. Un accroissement de la production doit toutefois être bien discuté avec les acheteurs.
Production d’œufs et de poulet en hausse
Graph. 1: Evolution de la production suisse
Graph. 2: Evolution de la consommation par habitantŒufs/habitant Kg de viande/habitant
Œufs Volaille
REVUE UFA · 11 2013 71
PRODUCTION ANIMALE
Auteurs RuediZweifel, directeur, etAndreas Gloor, chefInformation et services,Aviforum, 3052 Zollikofen,www.aviforum.ch
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Aviforum à ZollikofenFormation en avicultureL’Aviforum est l’école professionnelle qui dispense la formationd’«aviculteur-/trice». Les possibilités de formation suivantes y sontproposées: • Apprentissage de 3 ans en tant qu’«aviculteur-/trice» avec CFC.• Formation de rattrapage d’«aviculteur-/trice» (seulement 3e annéed’apprentissage avec suivi des cours d’aviculture spécifiques àl’Aviforum).
• Suivi d’un module aviculture de cinq jours (à l’attention desintéressés/nouveaux producteurs; donne droit à des points demodule dans le cadre de l’examen professionnel agricole).
Moyens d’enseignement et informationsL’Aviforum édite des moyens d’enseignement qu’il est possible auxnouveaux producteurs et aux intéressés d’utiliser pour se former soi-même:• «Aviculture paysanne» (brochure, 50 pages).• Classeur «Aviculture» (330 pages) qui dispense les connaissancesprécises destinées aux aviculteurs professionnels.
L’Aviforum édite en outre le mensuel «Aviculture suisse», un journalspécialisé dans l’aviculture professionnelle, et publie des informationsutiles sur son site Internet (voir ci-dessous).
Recherche à l’AviforumL’Aviforum dispose d’une exploitation expérimentale dans les conditi-ons de la pratique avec env.19000 places• 7300 poules pondeuses dans deux poulaillers.• 7200 poulets à l’engrais dans deux poulaillers.• 4800 poulettes d’élevage, un poulailler.Tous les poulaillers expérimentaux possèdent un jardin d’hiver (normeSST) alors qu’une unité dispose d’une aire de pâture. La subdivision despoulaillers usuels dans la pratique en 20 compartiments permet deprocéder à des essais scientifiques. On y mène des études importantes,par exemple sur les installations conformes aux animaux, une alimenta-tion optimale, des produits de litière appropriés, comparaison deshybrides, etc.
Vous trouverez de plus amples informations sur la formation, les moyensd’enseignement et les essais de l’Aviforum sur le site Internet
ww.aviforum.ch ou à l’adresse [email protected].
légère augmentation est possible, selonles acheteurs. Il faut toutefois rester at-tentif, comme l’association des produc-teurs d’œufs suisses GalloSuisse le pré-conise: le marché des œufs est en effetsoumis à des variations saisonnières, ca-ractérisées par une demande élevéeavant Pâques et Noël et un creux durantl’été. Une augmentation de la produc-tion globale permettrait certes de mieuxcouvrir les pics de demande mais consti-tue en même temps un risque de sur-production en été, avec des diminutionsde prix pour les œufs à la clef.
Contrat de production pour sta-biliser le marché En aviculture, onpeut parler d’un marché et de prix rela-tivement stables. Une collaborationétroite (contrat de production) entreproducteurs et acheteurs (entreprise decommerce d’œufs, multiplicateurs depoulettes et organisations d’engrais-seurs) y contribue fortement. Ce sont lesacheteurs, sur la base de leurs perspec-tives d’écoulement et de la situation dumarché, qui déterminent si leur produc-tion doit être complétée par des poulail-lers supplémentaires. La production suitainsi la capacité d’absorption du mar-ché. Le nombre de nouveaux produc-
teurs est d’autre part limité – et ce sontles projets de taille plus petite qui sontprivilégiés, liés généralement à une nou-velle construction engendrant des in-vestissements élevés. En dépit de ces entraves à la liberté
d’entreprise, la production sous contratcomporte de nombreux avantages pourles aviculteurs – et un écoulement ga-ranti des produits à un prix défini n’estpas des moindres.
Bien réfléchir avant de se lancerCelles et ceux qui désirent se lancer dansla production d’œufs ou de volailled’engraissement doivent impérative-ment prendre contact avec un acheteurpotentiel. S’il y a des portes ouvertes,après les premières analyses concernantla situation de l’exploitation (effectifspossibles, financement), il faut mettreen place une collaboration sous contrat.Dans le cadre d’un projet de
construction d’un nouveau poulailler, ilconvient d’observer les conditions cadrelégales, en particulier les prescriptionsde l’aménagement du territoire(construction dans une zone agricole in-tensive ou croissance interne nécessi-tant une surface agricole utile suffisam-ment importante). Malheureusement,
de nos jours, les procédures d’octroi depermis de construire laborieuses engen-drent des coûts élevés et des retards. Les nouveaux producteurs ont intérêt
à suivre une formation avicole (cf. pos-sibilités dans l’encadré). Et pour les in-décis, rien ne vaut une visite chez unaviculteur de la région – ceux qui ont re-gretté de s’être lancés dans cettebranche d’exploitation passionnantesont très rares … �
Les produits de volailles suisses sont appréciés car ils proviennent d’unedétention respectueuse des animaux. Photo: Josef Kottmann
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72 11 2013 · REVUE UFA
Charles von der Weid
Les chevaux âgés digèrentmoins vite que les animaux
plus jeunes.
Tous les chevaux sont différents.Avec l’âge venant, des dents enmauvais état, un métabolisme ra-lenti et des processus digestifs plus
lents augmentent les besoins en nutri-ments.
Mash Le foin devrait être récolté audébut de la floraison déjà car les vieuxchevaux digèrent mal le foin volumi-neux affichant une teneur élevée en fi-bres. Une bonne digestibilité des fibresde la ration assure un développementfavorable de la flore intestinale. En cequi concerne le choix des concentrés,c’est la digestibilité qui prime égale-ment. Il est conseillé de recourir à descomposantes traitées hydro-thermique-ment ou, mieux encore, à des alimentsen pellets ou expansés. La confectiond’un mash est également idéale car ilpermet de légèrement réduire les ap-ports protéiques. En revanche, la diges-tibilité de la protéine doit être élevée.Les aliments concentrés contenant descomposantes de qualité à base de sojasont ainsi à privilégier.
Calcium, zinc et sélénium Leschevaux âgés ont des besoins accrus encalcium, zinc et sélénium ainsi qu’en vi-tamines A, B, C et E. Il n’est toutefoispas possible d’augmenter à l’envie lesapports de minéraux. Un surapprovi-sionnement surcharge les reins et lefoie, ce qui s’avère contre-productif.
Les problèmes les plus fré-quents dans l’alimentation des che-vaux âgés sont:• Les problèmes liés à un poids trop fai-ble et à la digestion sont souvent dusà une dentition déficiente. Les four-
rages riches en structure ramollis dansl’eau conviennent bien.
• Lorsque le poids des chevaux âgés estinférieur à la normale, il faut augmen-ter la concentration énergétique. Lesanimaux doivent pouvoir ingérer degrandes quantités de fourrages gros-siers en toute quiétude, ce qui plaideen faveur d’une alimentation ad libi-tum. En plus de cela, il est conseilléde distribuer l’aliment complémen-taire en quatre repas par jour. L’affou-ragement de protéines de bonne qua-lité et d’huiles végétales complète cesmesures.
• Les chevaux trop lourds ont besoinde davantage de mouvement et defoin au détriment des concentrés(<10MJ/kg). Par ailleurs, la résorp-tion de l’embonpoint ne doit pas in-tervenir de manière trop brusqueafin d’éviter les troubles métabo-liques. �
AFFOURAGEMENT Bien qu’en principe, les mêmes apports recommandés prévalentpour les chevaux de plus de 20 ans en bonne santé que pour leurs congénères plus jeunes, il convient toutefois d’optimiser certains détails afin de leur assurer une alimentation équilibrée et un état de santé stable. En plus de la santé des dents, il fautparticulièrement veiller à une digestion relativement lente.
Maintenir les seniors en forme
ConseilsVeiller aux points suivants dans l’alimentation des chevaux âgés:
• Contrôle et soins dentaires au moins une fois par année par unspécialiste.
• Contrôle hebdomadaire de l’état de santé général et du poidscorporel en particulier (avec la chevillière au tour de poitrine).
• Répartir le fourrage en portions plus petites mais plus fréquentes(trois à quatre repas par jour).
• Conditions permettant une ingestion sans stress.
• Vermifuger et soigner les sabots régulièrement.
• Suffisamment de mouvement (en fonction de l’état du senior).
Auteur Charles von der Weid,spécialiste des chevaux au servicetechnique Hypona, 1070 Puidoux,www.hypona.ch
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Amérique du SudLes voyages de lecteurs de la RevueUFA en Uruguay et au Brésil affi-chent presque complets. Il reste uni-quement des places pour le 3evoyage, du 30 janvier au 16 février2014. Le prix forfaitaire est de6450fr. par personne en chambredouble (supplément de 780fr. pourchambre à un lit) sur la base de 25participants (maximum 32 per-sonnes). Au programme, notam-ment, la visite de la colonie suisse«Nueva Helvecia», d’un haras, eformes d’élevage ovin, d’exploita-tions d’engraissement, d’une usineMassey-Ferguson, de coopérativesviticoles, etc. Sans compter de nom-breuses découvertes culinaires et
culturelles. Pour en savoir plus: Re-vue UFA, voyage de lecteurs, cp 344,8401 Winterthour. www.revueufa.ch
La recherche sur les femmes rurales est-elle encore utile?
Ruth Rossier, de l’AgroscopeReckenholz-Tänikon, a étudié le rôledes femmes dans l’agriculture, dansle contexte du «rapport sur les as-pects sociaux dans l'agriculture» del’Office fédéral de l’agriculture.Cette étude a trouvé place dans leRapport agricole 2012. Collabora-trice à l’office fédéral autrichien pourles questions relative à l’agriculturede montagne, Theresia Oedl-Wiesera analysé la situation des femmesdans les régions rurales d’Autriche etde l’UE. Les deux chercheuses ontmis en évidence le travail des pay-sannes et des femmes rurales etdonné aux organisations de pay-sannes et de femmes rurales de so-lides arguments pour lutter en faveur
de l’amélioration de la place despaysannes. Lors du séminaire annuelde la Société suisse d‘économie etde sociologie rurale, qui s’est dérou-lée au Poly de Zurich, Ruth Rossier aattiré l’attention des participants surle fait que souvent, les études sur lesfemmes ne font pas partie des pro-grammes de recherche réguliers etconstituent des travaux ponctuels.
Theresia Oedl-Wieser a soulignépour sa part qu’il existait peud’études de genre et que peu d’étu-diants étaient prêts à se lancer dansce genre de travaux. Manuela Lar-cher, de l‘Universität für Bodenkul-tur de Vienne a évoqué une possibi-lité de les y encourager: En Autriche,le cercle de travail pour les questionsd’égalité accorde chaque année unebourse de 2000 euros et décerne unprix d’encouragement de 3000 eu-ros pour des diplômes de maîtrise etdes thèses de doctorat consacrés àdes sujets relatifs au genre et à desthèmes spécifiquement féminindans la foresterie et l’économie dubois. www.boku.ac.at
La suggestion de PiaLes 20 ans du ScarnuzGrischunLes paysannes grisonnes ont faitœuvre de pionnier en créant, en1992, le premier groupe de produc-tion et de vente de corbeilles-ca-deaux de Suisse. Elles remplissentun sac en papier roulé à double pa-roi – le scarnuz en romanche – despécialités régionales. Organisées ensix groupe régionaux, les 45 pay-sannes qui participent à l’aventurefêtent cette année les 20 ans du pro-jet. www.scarnuz-grischun.ch
Les bonnes soupes28 recettes de soupes des pay-sannes de tous les cantons pour va-rier vos menus. Les soupes font par-tie d’une culture séculaire que lespaysannes suisses souhaitent main-tenir et favoriser. Ainsi, par le biaisde cette nouvelle brochure, les pay-sannes vous invitent dans leur cui-sine et vous dévoilent leurs secrets.Parmi les 28 recettes issues de tousles cantons, certaines ont été trans-mises de génération en génération
Gratin de légumesPeler 500g de carottes et parerles fenouils. Les couper entranches de 1,5cm. Peler l’oi-gnon et le débiter en dés. Laver2 brins de thym, l’essorer et pré-lever les folioles. Porter à ébulli-tion 25cl d’eau et y plonger lescarottes et le fenouil durant 5minutes. Les égoutter et garderl’eau de cuisson. Faire fondreune cuillère à soupe de beuredans une casserole, y faire suerles oignons et le thym. Saupou -drer 1cs de sucre et laisser cara-méliser. Mouiller avec l’eau decuisson de légumes et 200g dela crème et faire réduire à feu vifdurant cinq minutes. Saler, poi -vrer et parfumer de muscade.Mélanger l’œuf à la préparation.Préchauffer le four à 225°C. Beurrer un plat à gratin. Couperle 150g de fromage en tranches.Disposer les carottes et le fenouilpar couches dans le plat, napperde sauce et terminer avec le fro-mage. Laisser gratiner durant 20minutes. Pia Amstutz-Grädel,www.inforama.ch
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REVUE UFA · 11 2013 75
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HansGoldbrunner
76 11 2013 · REVUE UFA
De nos jours, la reprise d’une ex-ploitation familiale est un processustrès complexe auquel participent,outre les membres de la famille is-
sus de deux générations (soit le cédant,le reprenant et les cohéritiers), diversacteurs qui n’appartiennent pas au cer-cle familial comme les banques, les co -opératives, les assurances sociales et desconseillers appartenant à diverses orga-nisations ayant des intérêts divergentset parfois intéressés. Le rituel lié à latransmission, qui était autrefois relative-ment simple, s’est mué depuis lors enune succession de problèmes, marquéspar des conflits familiaux non résolus etdes réorientations différées au niveau del’exploitation. Il n’est pas rare que lamaladie, un décès voire également desmenaces de sanction émanant des débi-teurs déclenchent le processus menantà la remise de l’exploitation.
Enorme exercice bureaucratiqueLa reprise constitue de plus en plus sou-vent une des crises majeures que l’exploi-tation doit affronter, surtout en ce quiconcerne les relations entre les membresde la famille. L’énorme exercice bureau-cratique que représentent les contrats dereprises suscite souvent des attentes éle-vées, comme c’est souvent le cas lorsqu’ils’agit de résoudre des problèmes compli-qués. Au lieu de promouvoir la paix surl’exploitation, il s’ensuit, surtout dans lecas de reprises non prévues, des nou-velles tensions intrafamiliales qui se ravi-vent sans cesse. La remise de l’exploita-tion se mue alors en une bombe àretardement à laquelle personne ne s’at-tendait. Dans les cas les plus difficiles, lesrèglements négociés âprement s’avèrentêtre une source de problèmes, voire être
contreproductifs. Cela vaut surtoutlorsque les contrats sont rigides jusquedans les moindres détails ou qu’ils sontinterprétés différemment par les partiesen présence et qu’il en découle un poten-tiel pour de nouveaux conflits.
Poser des jalons On oublie sou-vent que la remise de l’exploitation neconstitue pas seulement une coupurenette avec l’exploitation mais qu’ellemarque également une césure impor-tante au niveau des relations familiales.
Pour ceux qui remettent l’exploitation,la remise constitue la fin souhaitée oucrainte d’une longue vie de labeur à laferme, marquée par de nombreux mo-ments forts, mais aussi par des crises etdes déceptions. Pour le repreneur qui dé-tient désormais l’exploitation, c’est ledébut d’une période créatrice et mar-quée par le sentiment d’une grande autonomie. L’expérience consistant àprendre des décisions de manière indé-pendante, à agir de façon autonome ouà faire preuve de créativité a tendance àdevenir une valeur rare dans le monded’aujourd’hui, sachant qu’elle est sou-vent assombrie par des dépendancescompliquées et qu’elle est un énormefrein à la liberté. Bien souvent, la remisede l’exploitation paraît nettement plusdifficile à gérer que le départ à la retraitede collaborateurs dans le cas d’une en-treprise normale où le fait d’être libéréde ses obligations professionnelles et depouvoir profiter d’une nouvelle libertérendent la retraite plus facilement accep-table.
La pression disparaît, le pouvoiraussi L’abandon de leurs responsabi-lités envers l’exploitation décharge bien
entendu les parents d’un poids impor-tant. Mais c’est également la fin irrémé-diable d’une activité créatrice, de la di-rection d’une entreprise et d’une formede liberté. Pour parler cru, il s’agit d’uneforme de castration. Au niveau de l’ex-ploitation, l’ancienne génération perdsa puissance au profit de la nouvelle. Les études effectuées au sujet du deuildémontrent que les pertes cachées sontsouvent difficiles à vivre, surtout lorsqueles expériences réalisées auparavantn’ont pas toujours été positives. Accep-ter de perdre quelque chose et d’êtredépossédé implique davantage detemps que n’en laisse la conclusion ra-pide d’actes juridiques. Il n’est ainsi pasrare qu’un lien soit établi entre les trou-bles corporels ou mentaux qui font suite
UNE CÉSURE ET LA POSE D’UN JALON Aujourd’hui, la reprise d’une exploitation agricole est un processus très complexe. Les contrats et les rituels relativement simples qui prévalaient par le passé se sont mués en des documents et des processus compliqués.
Reprendre l’exploitation, et puis?VIE QUOTIDIENNE
REVUE UFA · 11 2013 77
Auteur Hans Goldbrunner estprofesseur émérite en psychologie, enthérapie familiale et superviseur àRatingen/Allemagne. Il est membre de lacommunauté de travail allemande pourle conseil aux familles agricoles et de laligne téléphonique pour les famillesagricoles en détresse. Ses centresd’intérêt sont le conseil aux familles etaux couples, le conseil à l’intention desentreprises agricoles dans le cadre deschangements de génération ainsi quel’accompagnement en cas de décès.
www.ufarevue.ch 11 · 13
à la remise de l’exploitation et des ex-périences liés à des pertes qui n’ont pasété surmontées.
Laisser suffisamment de libertéau reprenant Extérieurement, ilsemble que l’avenir appartienne au re-prenant. Ce dernier a enfin l’occasion detransformer l’exploitation selon ses pro-pres plans, ce d’autant plus lorsque lapose de jalons importants a été différéeavant la reprise. «C’est quelque choseque les jeunes devront faire, je ne veuxpas supporter seul tout le stress lié à cettedécision», entend souvent dire le repre-nant. Souvent cette affirmation ne se li-mite pas à un vœu pieux mais a valeurd’obligation. Implicitement, cela signifieque le jeune agriculteur doit s’adapteraux bouleversements qui affectent l’agri-culture, comme le fit son père lorsqu’ilreprit l’exploitation. Souvent, mais onl’oublie un peu, le reprenant est «attachéen laisse» et invité à ne pas trop s’écarterdes attentes du cédant et des traditionsfamiliales. Cette contrainte masquée devient d’autant plus patente qu’ellesurvient lorsqu’une ligne rouge non ex-plicitée est franchie. Les conflits de gé-nération sont alors programmés.
Conflits de génération Il n’est pasrare que ces conflits ne surviennent pasbrusquement mais de manière latente et
que s’ouvrent des «champs de combat»parallèles. Une atmosphère familiale quis’envenime débouche sur un règlementde compte général au cours duquel lesparties n’hésitent pas à mettre le doigtsur les faiblesses de la partie adverse.Une fois le conflit arrivé à un stadeavancé, il n’y a plus que des gagnants etdes perdants et même si les soi-disantgagnants n’ont même plus vraiment lapossibilité de se réjouir de leur victoire.
Les légendaires difficultés relation-nelles entre belle-mère et belle-fille oules problèmes consistant à bien séparerles rôles de grands-parents et de parentssont des exemples de conflits généra-tionnels typiques. En cas de difficulté oud’isolement – par exemple après le dé-cès d’un partenaire – les propositionsd’aide sont souvent refusées car assimi-lées à des velléités de contrôle. Lesconflits non résolus bloquent le soutienréciproque en cas de crise au niveau del’exploitation ou en cas de maladie.
Conseil axé sur la famille Lesconseillers qui traitent les problèmes fa-miliaux que rencontrent les agriculteurssont souvent confrontés à des engrenagesde problèmes complexes, même lorsquela transmission de l’exploitation s’est biendéroulée. Une fois l’exploitation remise,
la nécessité d’intégrer toutes les parties àdes séances de conseil diminue. Bien sou-vent, seule une fraction de la famille souf-fre de la situation alors que les autresmembres sont parfaitement satisfaits.Dans les cas extrêmes, les membres de lafamille qui cherchent conseil interdisentà celui qui traite leur cas de contacter oud’informer les autres parties.
Ce faisant, les conseillers externes ris-quent facilement de devenir partisansvoire même de s’identifier uniquementavec ceux qui leur demandent conseil.C’est d’autant plus le cas lorsqu’ils neconnaissent pas le reste de la famille ouqu’ils ne se solidarisent avec eux qu’enapparence. Surmonter les nombreuxconflits qui se sont accumulés au fil dutemps et trouver de nouvelles solutionsqui soient acceptées par toutes les partiessuppose une bonne dose d’indépen-dance ainsi que beaucoup de patience et de sensibilité. Les conseillers sontconfrontés à une tâche quasi insurmon-table qui consiste à passer de la tolérancesuperficielle aux racines de l’acceptationréciproque, qui crée le terreau nécessairepour que les critiques soient égalementperçues et acceptées comme une formed’aide. L’activité de conseil est égalementsouvent perçue comme une irruptiondans la vie des personnes concernées etrefusée en tant que telle. Les informa-tions «biographiques» constituent uneaide précieuse à l’aide de laquelle il estpossible de déterminer l’histoire qui aprécédé le conflit actuel. Il s’ensuit sou-vent des discussions qui ne font pas queraviver des anciennes blessures mais quipermettent de se remémorer les expé-riences positives réalisées par le passé etqui pourront être utiles pour résoudre lessituations conflictuelles actuelles. �
La remise de l’exploitation s’apparente parfois àun énorme exercicebureaucratique.Photo: Landpixel.eu
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VIE QUOTIDIENNERECETTES
REVUE UFA · 11 2013 79
Les Saint Nicolas font égalementbonne figure en tant que décoration.
Saint Nicolas enpain d‘épices18 pièces
175g de miel75g de sucre35g d‘eau100g de farine rustique225g de farine blanche6g de bicarbonate d‘ammonium10g de mélange d‘épices15g d’œuf 50g de lait
Chauffer le miel, le sucre et l’eau à 40°C,laisser refroidir (en mélangeant detemps en temps). Mélanger tous les in-grédients et pétrir. Conserver la pâte àla cave, dans un récipient hermétique-ment fermé, pendant 3 à 5 jours. Bienpétrir la pâte avant de l’abaisser à uneépaisseur de 5mm. Découper celle-ci entriangle à l’aide d’un couteau tranchant(hauteur 9.5cm, largeur 8cm). Humidi-fier le papier de protection à l’aided’une patte propre afin que les piècescollent sur le papier. Badigeonner celles-ci avec le mélange œuf-lait. Cuire aufour préchauffé à env.200°C pendant10 à 15 minutes.
Décoration100g de sucre glace20g de blanc d‘œuf massepain rouge
Abaisser le massepain rouge et décou-per des triangles pour les bonnets. For-mer un nez. Badigeonner le massepainavec un peu d‘eau afin qu‘il colle sur lepain d‘épices. Battre en neige le sucreglace et le blanc d‘œuf et garnir le paind’épices avec la douille. Pour les pupil-
les faire fondre du glaçage au chocolat noir et faire un point.
Bonshommes enpâte
Levain400g de farine blanche300g de lait8g de levure
Pâte850g de farine blanche300g de lait60g de levure60g d‘œuf 190g de beurre30g de sel
Pétrir le levain et le laisser reposer 8heures à couvert à température ambian-te. Mélanger tous les autres ingrédients
avec le levain et pétrir afin d’obtenir unepâte élastique. Laisser reposer 45 minu-tes. Préparer 10 morceaux de pâte de200g et en former des bonshommes.Utiliser le reste de la pâte pour en fairedes écharpes et des bords de chapeaux.Laisser monter 20 minutes à couvert.Badigeonner d’œuf. Cuire au four pré-chauffé à 210°C pendant env. 15 minu-tes. �
LA PAYSANNE ET BOULANGÈRE Regula Knöpfel conseillede se préparer suffisamment tôt pour les pâtisseries de l’Avent. En disposant d’une bonne recette, de tous lesingrédients et de suffisamment de temps, il est possible de cuire les pâtisseries à temps pour l’Avent.
Planifier les pâtisseries
Rouler finement la pâte. En faire unrebord pour le chapeau et une écharpe.
La paysanne Regula Knöpfel et sa fille Svenja dans la cuisine.
Notre paysanneLa paysanne RegulaKnöpfel d‘ObermüliGossau (SG) estboulangère-confiseusediplômée. Elle gère uneexploitation laitière de12ha avec son mariUeli. «Regula’sBachstöbli» est devenuun véritable pilier del’exploitation. Trois foispar semaine lapaysanne livre ses painsfrais et ses pâtisseriesaux familles environ-nantes. Elle doit alorsse lever à 3 heures dumatin. Les apéros demariages de la familleKnöpfel sont célèbreset leurs sandwichs ettranches de pizzaslégendaires. Régulaveille à bien planifier laquantité de pâtisserieet de pain, parce qu’iln’est pas question deles reprendre et de lesutiliser différemment.Pas de gaspillage denourriture chez lesKnöpfel!
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Heinz et MariettaTschiemer effectuent untravail de précision.Photo: Corinna Gutknecht
Photo: Bains thermaux de Zurich.
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Qu’est-ce-que c’est? A:Une poêle pour torréfier le café
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Les épicéas de montagne, auxquelson a laissé assez de temps pour at-teindre un diamètre de 80 cm, sonttransformés au village dans la scierie
d’Arnold Tschiemer. Ce dernier en gardele meilleur pour son fils Heinz, fabricantde cors des Alpes. Agé de trente ans, aubénéfice d’une formation d’agriculteuret d’agro-commerçant ES, Heinz n’uti-lise que du bois de lutherie certifié FSCpour fabriquer ses cors des Alpes «Ber-natone». La manufacture «Bernatone» aété créée en 1998 par la famille von All-men de Niederbipp et allie artisanat tra-ditionnel avec technologie dernier cri.En 2012, Arnold von Allmen a remis sonentreprise Bernatone à la jeune familleoberlandaise de Heinz et MarietaTschiemer.
«Chez nous, on sait ce qu’on a. De labille de bois brute jusqu’au cor desAlpes fini, tout est fait en famille. Nous
donnons une garantie à vie pour tous lesdéfauts de production et de matériau»,explique Heinz Tschiemer avant d’ajou-ter: «Notre porte est toujours ouverte.Nous apprécions que les gens viennentvoir ce que nous faisons ici.» Il est éga-lement possible d’organiser des visitesde l’atelier pour des associations ou dessociétés.
Un cor des Alpes Bernatone coûte en-viron 3350 Fr. Par ailleurs, en plus de lavente, il est possible de louer ou deprendre en leasing un instrument chezHeinz Tschiemer.
Heinz et Marietta TschiemerIm Holz, 3804 Habkern,
� 079 840 38 10, www.bernatone.ch
Deux jeunes entrepreneursfabriquent des cors des Alpes
VIE QUOTIDIENNEANTIQUITES ET NOSTALGIE
Thermes historiques
Ce sont les Romains qui ont été lespremiers à tirer profit de l’effet curatifde l’eau thermale. Par la suite, à la findu moyen-âge, les bains thermauxservaient aussi souvent de point derencontre. Les sources thermales deBaden ont accueilli quelques illustresvisiteurs, comme Napoléon III, GottfriedKeller, Arnold Böcklin ou HermannHesse.
On trouve des bains thermaux danstoute la Suisse. Ils stimulent lemétabolisme et aident à apaiser lestensions musculaires. Sur le sitewww.swisstherme.ch, on trouve uneliste des bains thermaux par région.
MARIETTA ET HEINZ TSCHIEMER se sont pleinement consacrés à l’instrumentnational qu’est le cor des Alpes. Dans leur atelier à Habkern (BE), au-dessus du lac deThoune, ils fabriquent des instruments de la marque «Bernatone».
L’objet présenté servait à fabriquer lachoucroute. C’est Daniel Tschopp deGrosswangen qui a remporté le bonLANDI.
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Spectacle final coloré: l’érable atteintson apogée en automne. Photo: PdM
Plaisir d’enfant: unjoyeux moment
d’amusement avec lefeuillage d’automne.
Photo: PdB
les rosiers grimpants, les crocosmias etles artichauts.Les feuilles de chênes, châtaigniers ou
noyers se décomposent très lentement.Il vaut mieux composter ce feuillage àpart pour obtenir un humus acide, idéalpour les rhododendrons, les myrtillierset autres bruyères. Pour aider au démar-rage, ajoutez-y du compost semi-dé-composé, quelques pelles de terre ou del’herbe tondue. Les amendements cal-ciques favorisent aussi la décomposi-tion. �
VIE QUOTIDIENNE
Tons ardents
REVUE UFA · 11 2013 85
LE FEUILLAGE D‘AUTOMNE des arbres et des arbustesoffre un éventail de couleurs époustouflant pour clore la saison. Puis les feuilles s’amassent, préoccupant fort les empressés. Voici quelques conseils et astuces pour bien profiter des dons de la nature.
Laissez faire la nature et utilisez lesfeuilles mortes pour produire unnouvel humus! Prenez par exemplela forêt: aiguilles et feuilles y tom-
bent sur le sol en se transformant sanscesse en terreau fertile. C’est aussi le casau jardin. Le tapis de feuilles protège lesol et sert de quartier d’hiver à d’innom-brables petits animaux. Laissez lesfeuilles mortes partout où c’est possible.
Prévenir les glissades Les feuillesmouillées et glissantes représentent parcontre un risque d‘accident dans les al-lées et escaliers. Balayez-les souvent.Cela vaut aussi pour le gazon, car sousune couche de feuilles, l’herbe a littéra-lement le souffle coupé. Les feuilles seramassent aisément lors de la tonte dansle sac de la tondeuse. Ce mélange estidéal pour le compost: l’herbe contientbeaucoup d’azote tout en formant despaquets humides, alors que les feuillessont pauvres en substances nutritives etplutôt sèches. En hiver, le compost secompose principalement de déchets de
cuisine. Sans ajout de matière sèche, laverdure se met à pourrir et répand uneodeur nauséabonde. Remédiez-y avecdes feuilles mortes mises dans un sac enplastique ou un seau munis d‘un cou-vercle pour les protéger de l’humidité.En cas de besoin, répandez-en réguliè-rement une couche de 5cm sur les dé-chets verts.
Feuilles protégeant du froid Lefeuillage d’automne sert aussi de «cou-verture» pour les plantes sensibles aufroid. Pour que les feuilles ne s’éparpil-lent pas à tous vents à la première tem-pête, couvrez-les avec les branches oudu bois mort. Les treillis ou tuteurs aurouleau rendent bien service. Coupez-les selon la circonférence de la plante,ancrez-les dans la terre et garnissez-lesde feuilles. Cet emballage convient pour
Petites astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Préparez des films plastiques et desbois morts pour protéger les dernierslégumes et plantes sensibles d’unéventuel gel.
• Fermez le raccordement d’eauextérieur et videz la conduite lorsquedes températures négatives menacent.
• La fin novembre est le derniermoment pour planter les oignons oubulbes fleurissant au printemps.
• Coupez les tiges gelées de dahlias,glaïeuls et cannas à 10cm au-dessusdu sol. Déterrez le tubercule, séchez-le bien et préparez-le à hiverner.
• Coupez les rosiers d’un tiers; la tailleprincipale n‘a lieu qu‘au printemps.Buttez la terre autour des rosiers.Recouvrez de bois mort si de longuespériodes de froid sont prévues.
CÔTE JARDIN
Auteure Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.
Bild: Kienzler
Avec l’élevage de bœufs de larace «Wagyu», Jann et sa famille
sortent des sentiers battus.
Jann Ambühl (33) avec sa famille à Davos Frauenkirch (GR)
La diversité fait la différence
Qui penserait que le village idyllique deDavos Frauenkirch (GR) héberge desbœufs japonais? Jann Ambühl (33), maî-tre-agriculteur, est à l’origine de ce pro-jet: il est en effet un des pionnierssuisses de l’élevage de bœufs Wagyu,également appelés bœufs de Kobe. Laviande issue de cette race bovine est laplus chère et, de l’avis de nombreux ex-perts, la meilleure du monde. «J’ai eucette idée lorsque j’ai dû réaliser monétude marketing dans le cadre de maformation de maître agriculteur», ex-plique Jann. Depuis lors, son exploita-tion héberge trois «Wgyus» de race purequi doivent lui permettre de constituerun troupeau. Outre ces trois bœufs, 20vaches de race brune sont détenues surl’exploitation des Ambühl et passentl’été à l’alpage. «Cette année, la pre-mière neige est tombée très tôt», ex-plique Jann. En été, ce jeune agriculteurdynamique travaille avec ses parents surl’exploitation. En 2011, Jann et ses pa-rents ont échangé leurs exploitationsrespectives. Depuis lors, c’est Jann quis’occupe de l’exploitation laitière alorsque son père se charge d’élever la re-monte. Les connaissances acquises dansle cadre de la formation de maître-agri-culteur se sont avérées très utiles pourJann, qui apprécie son métier d’agricul-teur pour sa diversité. «Le fait d’être unentrepreneur et les innombrablesbranches de production qu’il est possi-ble de pratiquer sur une exploitation lai-tière sont à la fois une source de fasci-nation et un défi», explique Jann. Avecson épouse Hanny (30), qui travaille àtemps partiel en tant que vétérinaire,Jann se réjouit déjà de la saison des vê-lages qui va débuter à la fin de l’au-tomne. «Il s’agit toujours d’une périodeintéressante», précise Hanny. Au moisde septembre, Jann s’adonne à sa pas-sion, la chasse au gibier de haute mon-tagne, qui lui permet de traquer le cha-mois et le cerf dans les Grisons. En plusde cela, le jeune maître-agriculteur estprésident de la chambre d’agriculturede Davos.
Anna Steindl, Revue UFA
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La qualité passepar la qualitéLa qualité est un desprincipaux arguments de laviande de porc suisse. Lagénétique et l’affourage-ment en sont la base. Liseznotre cahier spécial.
Choix variétal pourle maïs en 2014Il n’est pas facile de choisirla bonne variété de maïs. Ilest important d’être auclair sur les avantages et lesinconvénients des variétésdisponibles.
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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106.
Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication
CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.
RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias
Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..
Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach
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1565 MISSY Cottier Missy SA
1625 SÂLES (GRUYÈRE) H. Brodard & Fils SA
1906 CHARRAT Etablissements Chappot SA
2300 LA CHAUX-DE-FONDS Barben/Augsburger S.à.r.l
2720 TRAMELAN GBT Sàrl
2803 BOURRIGNON Rémy Ackermann Sàrl
6943 VEZIA Sonvico Giuseppe
MF5600CV85 – 105
IS A WORLDWIDE BRAND OF AGCO.
ROUGEETLEADER
VISIONNAIRE PIONNIER LEADER SERIEUX FIABLE DISPONIBLE FIER ENGAGE
Les tracteurs de la gamme MF 5600 sont des tracteurs polyvalents compacts et maniables de premier choix. Equipés à l’usine de chargeurs frontaux MF, ils conviennent parfaitement aux exploitations agricoles mixtes.