Le rapport à autrui dans l’évaluation
L’évaluateur ne peut pas céder à l’illusion qu’il est l’exécutant docile de règles qui lui seraient extérieures.
L’évaluateur ne peut céder à l’illusion que l’évaluation est un constat ou une mesure.
Si l’évaluation appelle la distance avec l’évalué, elle exige aussi, pour répondre à sa destination, le dialogue avec lui.
L’évaluation ne vaut pas tellement par l’écart qu’elle constate entre les faits et les normes, que par la direction qu’elle propose aux actes humains…
Au total, l’évaluation est un
acte humainement lourd.acte humainement lourd.
Pas seulement une mise en place ou une maîtrise de
techniques et de démarches évaluatives
Le but ultime de l’évaluation (B.
Rey) :
N’est pas tant de N’est pas tant de mettre en cause mettre en cause ou de ou de critiquercritiquer tel ou tel aspect des tel ou tel aspect des prestations de l’évalué…prestations de l’évalué…
Le but ultime de l’évaluation :
est plutôt de faire est plutôt de faire partagerpartager par par l’évalué des considérations sur ce qui l’évalué des considérations sur ce qui
est est souhaitable ou sur un idéal souhaitable ou sur un idéal vers lequel tendre.vers lequel tendre.
L’L’ATTITUDEATTITUDE de l’évaluateur de l’évaluateur a une a une incidence directe sur les incidence directe sur les BUTSBUTS de de l’évaluél’évalué
Travaux de Archers et AmesTravaux de Archers et Ames
Si des lacunes manifestes apparaissent dans un domaine, la compétence n’est pas validée.
La non-validation d’une compétence déclenche la mise en place d’actions d’aide et de soutien (aide personnalisée, stages de remise à niveau, PPRE…).
MENJVA – DGESCO janvier 2011