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Séance 6 – L’édition savante et scolaire
Université de Sherbrooke - ELD 728 – Édition électronique - Hiver 2016 Gwendal Henry - [email protected]
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Plan de la séance
I. Édition scolaire
II. Édition savante
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I. L’édition scolaire
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Supports et contenus numériques
Supports Contenus
Pour l’enseignant Pour l’enseignant• Tableau blanc interactif• Projecteur vidéo
• Manuel corrigé• Plateforme• Sites internet• Applications
Pour l’élève Pour l’élève• Tablette numérique• Ordinateur portable• Ordinateur de la classe
• Manuel• Plateforme• Sites internet • Applications
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Le tableau blanc interactif
• Qu’est-ce que c’est?
Écran tactile
(format 3 par 4 pieds)
relié à un vidéoprojecteur.
https://www.youtube.com/
watch?v=c7aNAhicsVg
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Le tableau blanc interactif (tbi) au Québec
Important plan de déploiement dans les écoles du Québec
en 2011 par le gouvernement Charest:
• Un TBI par école primaire
• Budget de 240 millions $ sur 5 ans
• Majorité des contrats à un fournisseur: Smart Technologies
• Coût prohibitif d’un TBI:
entre 4 000 et 5 000$ (coût d’un projecteur: 600$)
• 2012: le gouvernement Marois suspend le projet
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Bilan du tbi par les enseignants du Québec
• Écran trop petit pour une classe(3 x 4 pieds)
• Considéré comme une dépenseexcessive
• Le syndicat des enseignants n’a pas été consulté avant l’implantation
Problèmes présentés Causes
• Utilisé comme outil de projection
• Pas de formation pour les enseignants
• Pas de budget pour acquérir du contenu numérique
• Pas de tablettes en classe pour permettre l’interaction avec les élèves
• Problèmes techniques • Absence de budget de maintenance
• Instable: beaucoup de bugs • Pas de formats standards pour les systèmes d’exploitation des TBI
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Enseigner en classe à l’heure du numérique
Seuls 5 % des élèves du niveau secondaire
déclarent lire un livre papier par plaisir.
(Karsenti, 2014).
Comment les rejoindre?
Solution miracle: le livre numérique bien sûr!
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Le manuel numérique
Avantages présentés:
• Réduction du coût des manuels
• Mises à jour fréquentes
• Extraits multimédias
• Interaction avec les élèves
• Notes et commentaires
• Consultable sur des périphériques mobiles
• Personnalisation / Individualisation de l’offre
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Exemple d’une plateforme de manuels: i+ de Chenelière
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Exemple d’une plateforme de manuels: i+ de Chenelière
Plateforme web et téléchargeable
- Manuels interactifs et exercices +
cahier de l’enseignant
- Contrôle du temps d’execution
des exercices
- Travail individuel ou en classe
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Les manuels numériques collaboratifs
Initiatives d’enseignants en réaction aux éditeurs scolaires
Valeurs des manuels collaboratifs:
1. Mise en commun = mutualisation des ressources pédagogiques
par une communauté d’auteurs
2. Ouvert et libre = favorise le partage et l’appropriation
3. Amélioration continue = favorise la rétroaction des enseignants
et élèves usagers
4. Indépendance = contenu validé par la communauté
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Manuels collaboratifs: exemple de
Association d’enseignants de mathématiques
• Offre une gamme de ressources pédagogiques en mathématiques:
manuels, instruments de mesures, exercices, etc.
• Manuels de math en licence libre = Utilisation, partage et
modification des ressources gratuitement.
• Partenariats avec des éditeurs pour la vente du manuel papier
• Chiffres en 2012:
18 000 professeurs inscrits - 1 000 000 d’élèves
http://www.sesamath.net/
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Plateforme de manuels scolaires collaborative
• Manuels en licence libre
• Aspect communautaire important
• Chiffres en 2015:
–1500 professeurs co-auteurs
–40 000 professeurs inscrits – 500 000 élèves utilisateurs
http://www.lelivrescolaire.fr/
Manuels collaboratifs: exemple de
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Wikibooks
• Bati sur le même modèle que Wikipédia
• Environ 400 livres pédagogiques en français
(2 800 en anglais)
• Exemple: Histoire de France
Autre exemple de manuel collaboratif: http://www.americanyawp.com
Manuels collaboratifs: exemple de
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Limites de l’offre collaborative
• Collaboration internationale difficile pour certaines
matières (histoire, langue étrangères, etc.)
• Repose sur un petit groupe de bénévoles, coordonné
souvent par une ou deux personnes.
• Technologies et interfaces pas à la hauteur des offres
commerciales
• Problématique de la constance de la qualité des
contenus
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Quelques solutions
1. Concevoir le manuel papier et numérique en même temps
2. Batîr une stratégie nationale pour l’acquisition de supports
numériques en classe en accord la communauté enseignante
3. Proposer une plateforme unique pour le Québec ou une
standardisation des plateformes d’éditeurs commerciaux
4. Solutions de manuels libres adaptés au programme scolaire
québecois
5. Alliance privée – communautaire
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Quelques solutions
Comment?
• Prise de position du Ministère de l’éducation et de
l’enseignement supérieur
• Incitatifs financiers pour faire passer les éditeurs
scolaires en format ouvert
• Accompagnement des enseignants et des techniciens
dans l’utilisation et la maintenance
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II. Édition savante
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Historique (1)
XIIIe siècle: premières universités Base du système de la communication scientifique actuelle
• Mise en page de l’ouvrage savant
• Outils d’aide à la recherche : index et synthèses
• Reconnaissance et évaluation de la recherche et des
chercheurs
• Diffusion des résultats de la recherche
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Historique (2)
XVIe siècle: premières presses universitaires–1470, Presses de la bibliothèque de la Sorbonne
–Structuration de l’économie du livre savant
XVIIe siècle: naissance de la revue savante –1665, Journal des Sçavants (Paris), Philosophical Transaction
(Londres)
XVIIIe siècle: essor de la société savante et des académies
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Historique (3)
XIXe siècle: industrialisation du secteur –Fondation des éditeurs qui dominent encore aujourd’hui le
secteur de la publication scientifique
–Création des deux plus importantes (ou reconnues!) revues
scientifiques
• Nature (1869)
• Science (1880)
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Historique (4)
XXe siècle : Informatisation• 1910-1930: Création des conseils de recherche nationaux
• 1960 – 1990 : Création des bases de données bibliographiques
1969 : Format MARC
Normalisation des notices bibliographiques
• 1971 : Projet Gutenberg
Numérisation participatives d’œuvres du domaine public
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Historique (5)1990-1995 : Le Web
– 1989 : Lien hypertexte
– 1991 : Création du dépôt ArXiv
– Standards et normes : SGML, XML, OAI-PMH, etc.
1995-2000 : La montée des géants – Création des principales structures de diffusion de revues sans but
lucratif et commerciale
– Concentration verticale des acteurs du milieu de la publication
savante
– Structuration de l’offre de revues
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Historique (6)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1970 1980 1990 2000 2010 2020
Natural and Medical SciencesOtherPublishers
Reed-Elsevier
Springer
Wiley-Blackwell
AmericanChemicalSocietyTaylor &Francis
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1970 1980 1990 2000 2010 2020
Social Sciences and HumanitiesOtherPublishers
Reed-Elsevier
Taylor &Francis
Wiley-Blackwell
Springer
SagePublications
Évolution des parts de marché des principaux éditeurs scientifiques
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Historique (7)
XXIe siècle: Diffusion et Circulation• 2000 – : La lutte entre commerciaux et partisans de l’accès libre
–2001 : Licences Creative Commons
–2002 : Déclaration de Budapest pour l’accès libre
–2003 : Déclaration de Berlin pour l’accès libre
–2012 : Rapport Finch, Boycott d’Elsevier
–2014 : Désabonnement des bibliothèques de l’UdeM aux revues
de Wiley
–2014 : Les « méga revues » et « épi-revues »
• Développement des modèles commerciaux soutenant l’accès libre
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Cycle de la publication scientifique
1. Soumission de l’article par l’auteur
2. Révision anonyme par les pairs (experts du domaine) ou refus
3. Renvoi pour corrections à l’auteur
4. L’article est publié par la revue
Délai moyen entre le dépôt et la publication : 3 mois à 18 mois
5. L’article est diffusé (index, base de donnée, plateformes, dépôt, etc.)
6. L’article est consulté par des chercheurs, qui le citent pour leur recherche
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Principes de la publication scientifique numérique
Citabilité des sources: DOI
Pérennité des URL: URL permanent
Préservation à long terme des documents: Dépôt
Exemple: http://id.erudit.org/iderudit/1032726ar
Objectif: permettre la circulation de la recherche la plus vaste possible
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Typologie des publications scientifiques
Formes classiques
La revue
La monographie et les actes de colloque
Nouvelles formes permises par le numérique
La prépublication, ex: HAL
Les données brutes, ex: Dataverse, Dryad
Le blog ou carnet de recherche, ex: Hypothèses
Les Flots (Formation en ligne ouvertes à tous) ou MOOCS
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Les lieux de diffusion numérique
• La base de données, ex: Bibliothèques de l’UdeS
• La plateforme, ex: Cairn, OpenEdition
• L’outil de découverte, ex: Bibliothèque de l’UdeS
• Le dépôt institutionnel, ex: Savoirs UdeS
Ou inter-instutionnel: ArXiv
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Les lieux de diffusion (suite)
• L’index de citation, ex: Google Scholar
• Les médias sociaux académiques, ex:
academia.edu
• Le site d’éditeur et les Méga Journals, ex:
PlosOne
La préservation
• Les dépôts numériques fiables: centralisé
(Portico) ou décentralisé (LOCKSS)
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• 5 grands éditeurs se partagent le marché mondial
• Crise des abonnements
–Depuis 1986: coût des périodiques 4 fois plus vite
que l’inflation
–Augmentation annuelle autour de 3 à 6%
–Jusqu’à 70% des budgets d’acquisition des
bibliothèques consacrés aux revues numériques
• Compression des budgets des universités, des fonds
de recherche , des bibliothèques
Contexte: un milieu en crise
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• Profit des éditeurs commerciaux en hausse constante
En 2010, la marge de profit des 5 grands éditeurs était environ de 30%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1990 1995 2000 2005 2010 2015
Pfit
i (%
)
Opera
ting p
rofits
(Milio
n £)
B
Operating profits (Y-axis) Profit margin (Y'-axis)
Évolution du taux et volume de profit de Reed-Elsevier entre 1993 et 2015
Un milieu en crise
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• Situation des revuesEnviron 28 000 revues savantes dans le monde
– Internationalisation
–Anglicisation
–Réduction du nombre d’indépendants
–Virage numérique presque complet
–Disparition des abonnements individuels
Un milieu en crise
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• Situation des monographies
– Importantes en SHSAL, presque inexistantes dans les autres
secteurs du savoir
–Désinvestissement des universités dans les presses
universitaires
–Effet du numérique sur la conception du travail des presses
universitaires par les universités.
–Phénomène de la longue traine
Un milieu en crise
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Le problème d’acquisition des bibliothèques universitaires québécoises
Répartition des dépenses en ressources électroniques au Québec
Livres numériques
Périodiques numériques
Fonds spéciaux
2011-2012 14,30% 84,80% 0,90%2010-2011 12,10% 86% 1,70%2009-2010 11% 83,70% 5,20%
Sources: Statistiques générales des bibliothèques universitaires québécoises, CREPUQ
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Une solution: l’accès libre
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« Le libre accès désigne la mise à disposition gratuite [de la
littérature scientifique] sur l’Internet public, permettant à tout
un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer,
chercher ou faire un lien vers le texte intégral de ces articles,
les disséquer pour les indexer, s’en servir de données pour
un logiciel, ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière
financière, légale ou technique autre que celles indissociables
de l’accès et l’utilisation d’Internet.»
Déclaration de Budapest (2002)
Qu’est-ce que le libre accès?
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• Naissance du mouvement en faveur du libre
accès
– Baisse des couts liés au numérique
– Croissance exponentielle du nombre de
revues publiées
– Hausse dramatique des tarifs
d’abonnements
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La voie dorée (ou or):
revues savantes en libre accès complet
La voie verte:
Diffusion des articles dans des dépôts
L’accès libre hybride:
Revues savantes en libre accès partiel
Les déclinaisons du libre accès
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• 5 barrières qui ne sont pas levées par le libre accès
1. Censure
• L’Internet n’est pas à l’abri de la censure…
2. Langue
• évolution lente des logiciels de traduction automatique,
accroissement de la publication en anglais
3. Handicap
4. Format
5. Connexion
• Fracture numérique
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La diffusion scientifique au Canada: joueurs importants
• Numériser : Les Classiques des sciences sociales
–Numérisation bénévole de 6 000 œuvres clasiques
–Fondé en 1993, et hébergé par l’UQAC
–Problème de droits d’auteurs
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La diffusion scientifique au Canada: joueurs importants
Éditer en numérique: les solutions de PKP• Fondé en 1998 par l’Université de Colombie-Britannique• Offre de logiciels libres pour les revues savantes en libre
accès• Utilisé par 8 000 revues savantes• Logiciels en Open SourceExemple de revue produite en OJS: Revue internationale PME
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La diffusion scientifique au Canada: joueurs importants
Produire, diffuser en numérique: Érudit
• Fondé en 1998, consortium inter-universitaire
(UQAM, UDEM, Ulaval)
• Diffusion de 100 revues savantes et 24 revues culturelles
• Principe de libre accès différé ou complet
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Si le numérique a augmenté les possibilités de diffusion
des résultats de la recherche, il a encore peu changé ses
formes (revues, livres, etc.) Malgré des expérimentations
de plus en plus nombreuses, le PDF reste format
dominant pour les revues et les livres (découpage au
chapitre pour intégration dans moteur de recherche).
Ce qui a changé, ce sont les enjeux
économiques.
Conclusions
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Le web n’a pas permis de démocratiser l’accès au
savoir, malgré la multiplication des outils de
production et de diffusion, il a accéléré la
concentration du milieu.
Conclusions
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Solutions possibles
• Appuyer la logique de communauté: concevoir, valider,
diffuser, réviser.
• Favoriser une chaine de production durable en format
ouvert et standart (XML)
• Offrir une diffusion optimale aux revues en libre accès, au
même niveau que les revues d’éditeurs commerciaux
• Favoriser les collaborations internationales
• Revoir le système de révision par les pairs: rapide et
communautaire. Ex: Research Gate
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Merci!