LES DIALOGUES DÉL IBÉRATIFSUN OUTIL DE
TRANSFERT DE CONNAISSANCES
LEÇONS T IRÉES DE NOS EXPÉRIENCES EN AFR IQUECHRISTIAN DAGENAIS, Ph.D
ESTHER MC SWEEN-CADIEUX Ph.D (cand.) & VALÉRY RIDDE, Ph.D
BAMAKO, 24 10 2016
«LES D IALOGUES DÉL IBÉRAT IFS PERMET TENT D ’EXAMINER LES RÉSULTATS DE RECHERCHE PARALLÈLEMENT AUX PERSPECT IVES , AUX EXPÉR IENCES ET AUX CONNAISSANCES DES PERSONNES QUI PART IC IPENT À LA PR ISE DE DÉC IS IONS RELAT IVES À UNE QUEST ION HAUTEMENT PR IOR ITA IRE , OU QUI SONT TOUCHÉES PAR DE TELLES DÉC IS IONS. »
- L AV I S , B OY KO , OX M A N , L E W I N ( 2 0 0 9 )
Le but ultime des dialogues délibératifs:
Informer la prise de décision
Ils devraient être vus comme une partie intégrante du processus de
prise de décision
CONSULTATION SUR L’EMPLOI EN SANTÉ ET LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
• Plus d’une centaine de décideurs de 21 pays francophones d’Afrique ont participé à la consultation• Deux jours d’activités structurées autour de cinq
thèmes inclus dans le mandat de la commission des Nations-Unies • Les participants devaient identifier les messages-clés
à transmettre à la Commission
Leçons apprises de nos expériences
Qu’est-ce qui fonctionne &Qu’est-ce qu’il faut améliorer pour favoriser l’utilisation des
connaissances?
ATELIER DE KAYA
LU T T E A N T I PA LU D I Q U E AU B U R K I N A FA S O
Atelier de Kaya
• Programme de recherche sur la lutte antipaludique
• Objectif de l’atelier: partage des défis liés à l’implantation et identification des solution pour l’améliorer
• Format: 2 jours -16 presentations par les chercheurs sur différentes composantes du programme
• Notes de recherche (Policy briefs) : 10 distribués aux participants sur place
• Participants: 40 provenant de DRS, ONGs, agents de santé, etc.
IMPACTS
• Recherche a permis de confirmer leurs propres croyances ou observations sur le terrain
• Acquisition de nouvelles connaissances chez tous les participants interrogés
• Aucun changement pour les décideurs, mais les acteurs locaux ont identifié quelques changements dans leur
pratique
• Intention de partager les résultats de recherche dans des comités de district ou réunions avec les professionnels
de santé…
Impact très limitée d’un atelier de restitution classique
Besoin de développer les compétences des chercheurs pour partager leurs connaissances à un public hors académique
Analyse stratégique des acteurs clés à impliquer dans le processus à faire, sinon peu de suivi
ATELIER DE OUAGADOUG
OUAMÉLIORER LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE AU BURKINA FASO
• Recherche-Action sur les traumatismes liés aux accidents de la route (cartographie des lieux d’accidents, prise en charge des blessés…)
• Objectif de l’atelier: mettre à contribution les acteurs afin de proposer un plan d’actions et des recommandations pour améliorer la sécurité routière
• Format: 1 journée. 3 présentations de chercheurs. Policy briefs (3) distribués aux participants à l’avance
• Participants: environ 70 personnes (Ministères, Police, Professionnels de la santé, OSC)
ASPECTS AMÉLIORÉSsuite à l’atelier de Kaya
• Policy briefs révisés pour les rendre accessibles et distribués à l’avance
• Accent mis sur l’implication des participants à développer un plan d’action durant l’atelier
• Présentations scientifiques en nombre limité (AM) et plus de temps accordés aux travaux de groupe (PM)
LES POLICY BRIEFS
-Offrent un terrain commun pour débuter le dialogue et baser le tout sur des données probantes…
-Proposition de différentes options pour solutionner le problème selon les plus récentes données
probantes (3)
-Identification des obstacles potentiels à l’implantation de ces options et proposition de
stratégies pour contourner ces barrières
IMPLICATION DE TOUS LES ACTEURS
Accent mis sur l’engagement à entreprendre des actions concrètes…
Définir les responsabilités et les rôles de chaque acteur
Proposer un échéancier pour concrétiser les actions
Former un comité de suivi
RÉSULTATS D’ÉVALUATION PRÉLIMINAIRES
• POSITIFS : apprentissage de nouvelles connaissances en sécurité routière,
sensibilisation de leurs propres comportements en circulation, création de
collaborations post-atelier ETC.
• NÉGATIFS : présence limitée des acteurs politiques, manque d’engagement des
participants pour le plan d’action et difficulté à mettre en place un comité de suivi suite à
l’atelier.
Appréciation de l’aspect participatif de l’atelier
LE CONTEXTE BURKINABÈ• Les participants ne s’attendaient pas à devoir s’engager/prendre des décisions
pour la suite de l’atelier; les restitutions classiques se limitent à présenter les résultats
habituellement
• La plupart des participants mentionnent tout de même que les restitutions ne servent à rien et que ce processus délibératif devra être
répété