IUFM DE BOURGOGNE CONCOURS DE RECRUTEMENT :
professeur des écoles
LES SITUATIONS DE COMMUNICATION DANS
L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES
A L’ECOLE ELEMENTAIRE.
ROUCHE Catherine
Directeur de mémoire : Mme GERMAIN Sylvie
Année 2003 N° 02STA03748
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SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION 3
PARTIE I : APPORTS THEORIQUES 4
I. Les langues étrangères, un enseignement ‘‘communicatif’’ 5
1. Vers une définition de la communication 5
2.Les nouveaux programmes de l’école élémentaire 6
3. Les stratégies de communication 7
4. Les réseaux de communication 7
• Le rôle du maître.
• Le rôle des élèves.
II. Les langues étrangères, un enseignement ‘‘interactif’’ 8
1. Le ‘‘pairwork’’ :travail en binômes 8
2. Le ‘‘groupwork’’ :travail en groupes 9
III. Un enseignement basé sur des situations de communication variées 10
1. Des situations d’apprentissage variées et authentiques 10
2. Des supports variés 10
3. Le vécu de l’élève 11
4. Communiquer par le jeu 11
PARTIE II : PRATIQUES DE CLASSE ET ANALYSE 13
I. Séquence d’anglais dans une classe de CE2-CM1-CM2 14
Mise en œuvre pédagogique et analyse
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Pages
II. Séance d’anglais dans une classe de CE1 25
Mise en œuvre pédagogique et analyse
PARTIE III : BILAN ET OUVERTURE SUR D’AUTRES QUESTIONS 27
I. Bilan 28
II. La place de l’écrit 31
III. Comment évaluer l’oral 32
IV. L’aspect culturel 33
CONCLUSION 34
BIBLIOGRAPHIE 35
ANNEXES
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INTRODUCTION
Les nouveaux programmes 2002 de l’école élémentaire placent désormais
l’enseignement des langues vivantes comme une discipline à part entière.
Partant du constat que l’apprentissage d’une langue étrangère s’acquiert
de manière active, j’ai souhaité travailler sur la mise en place de situations
réelles de communication, c’est à dire de situations authentiques partant du vécu
de l’enfant et qui ont par conséquent du sens pour lui.
En effet, l’objectif premier de l’ apprentissage d’une langue étrangère étant
de communiquer dans la langue, il s’avère primordial de travailler en priorité
l’expression ainsi que la compréhension orale. Les nouveaux programmes vont
ainsi dans ce sens en accordant une place prioritaire à ces deux compétences.
Voilà pourquoi il m’a semblé pertinent d’ apporter une réflexion personnelle
autour des situations d’apprentissage basées sur la communication.
Je me suis donc posée quelques questions et j’ai tenté d’y apporter des réponses
concrètes grâce à mes recherches théoriques et à leurs mises en action dans les
classes.
Au cours des pages suivantes, trois parties seront développées :
Une première partie, théorique, dans laquelle je me penche sur l’aspect
communicatif et interactif dans l’apprentissage d’une langue.
Une seconde partie, pratique, dans laquelle je présente quelques séances
d’anglais au cours desquelles j’ai tenté de mettre en œuvre d’authentiques
situations de communication ainsi que l’analyse de ces séances.
Enfin, une troisième partie a pour but de faire le bilan et d’élargir ce
mémoire à la place de l’écrit, à la question de l’évaluation des élèves ainsi que
l’aspect culturel dans l’enseignement d’une langue vivante en liaison avec les
activités de communication.
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PARTIE I :
APPORTS THEORIQUES
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I. Les langues étrangères, un enseignement ‘‘communicatif’’.
1. Vers une définition de la communication.
Communiquer, c’est transmettre un message, qu’il soit oral ou écrit, à un
individu. Cependant, qui dit communication, dit compréhension mutuelle, c’est à
dire que le récepteur soit en mesure de comprendre les informations données
par l’émetteur. Ainsi, Les deux ‘‘acteurs’’ de l’acte de communication (l’émetteur
et le récepteur) doivent disposer d’une langue commune et doivent être capables
de décoder et de comprendre le sens du message.
La langue est donc un outil qui permet aux gens d’entrer en rapport les uns
avec les autres, de s’ouvrir aux autres.
Pourquoi apprendre une langue étrangère ? L’objectif premier est de
savoir parler et de communiquer dans la langue. Savoir parler une langue, c’est
pouvoir faire face à différentes situations dans différents contextes. En effet,
c’est par exemple être capable de se présenter, remercier, exprimer des
souhaits, demander des informations, répondre à des questions…
Ainsi communiquer, c’est poser une question pour obtenir une information
sur un sujet ou parce que l’on veut vérifier une hypothèse. Communiquer, c’est
donc chercher à savoir quelque chose, échanger des informations.
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2. Ce qu’en disent les nouveaux programmes de l’école élémentaire. Les programmes 2002 définissent l’enseignement d’une langue vivante
comme ‘‘un apprentissage centré sur des activités de communication’’.
‘‘Emettre’’ dans une langue signifie savoir s’exprimer par oral ou par écrit,
et ‘‘recevoir’’ veut dire savoir comprendre l’oral ou l’écrit. C’est sur ces quatre
compétences de base que les nouveaux programmes mettent l’accent :
• Expression orale : reproduction d’énoncés en respectant
l’accentuation et les intonations ; utiliser des énoncés figés, adéquats à la
situation et à l’interlocuteur dans une succession d’échanges ritualisés ; coopérer
avec son interlocuteur ; construire des énoncés, les personnaliser en modifiant
quelques éléments ; exprimer des sentiments…
• Expression écrite : reproduire des énoncés en les recopiant ;
construire des énoncés et les personnaliser ; écrire des phrases d’après un
modèle défini, en les modifiant par des variations…
• Compréhension orale : reconnaître les schémas intonatifs
principaux, l’accent de phrases ou de mots ; reconnaître les phonèmes de la
langue…(compétences auditives) ; reconnaître des mots transparents ; repérer
les informations essentielles dans une situation familière et prévisible ; déduire
un sentiment en fonction d’une intonation…(construction du sens de ce qu’on
entend).
• Compréhension écrite : reconnaître des mots isolés dans un
énoncé ; reconnaître des mots transparents et savoir les lire ; maîtriser la
relation entre graphèmes et phonèmes spécifiques à la langue ; segmenter
correctement la lecture d’énoncés…
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3. Les stratégies de communication.
Comment communiquer ? Faut il avoir déjà acquis beaucoup de vocabulaire et
dominer les règles grammaticales? Non, il faut avant tout être capable de
mettre en œuvre des stratégies pour, avec le minimum de vocabulaire et de
structures, pouvoir exprimer le maximum de choses. Il ne s’avère pas
indispensable de maîtriser parfaitement les divers éléments langagiers (lexicaux,
grammaticaux, phonologiques). Il faut prendre conscience que lorsque l’on
communique avec quelqu’un, l’important est de comprendre la globalité du
message et ne pas se bloquer sur des mots de vocabulaire inconnus ! Il est aussi
très important d’associer à la parole, des mimiques gestuelles, des
intonations…En effet, lorsque l’on communique avec un étranger, on parvient
facilement à se faire comprendre par des gestes et grâce à un minimum de
vocabulaire. Il faut également dépasser la peur de faire des fautes, de ne pas
comprendre et de ne pas être compris.
4. Les réseaux de communication.
• Le rôle du maître.
L’enseignant a la tâche d’introduire des situations de communication, de
mettre en place les activités où la langue est constamment mise en action, de les
passer en relais afin de solliciter la participation de tous les élèves. Il doit
veiller à ce que la communication au sein de la classe ne se fasse pas à sens
unique (c’est à dire du maître aux élèves). Il doit donc introduire la possibilité
d’échanges d’élèves à élèves, des situations où il n’est plus acteur de la
communication, mais où il devient observateur. Il est alors indispensable de
proposer des situations où ce sont les enfants qui parlent, qui travaillent en
autonomie, sous l’œil attentif du maître qui veille à la prononciation :
accentuation et rythme, intonation et phonèmes. Le maître doit donc susciter la
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participation active des élèves dans le cadre de situations de communication
simples, variées et motivantes, favoriser les interactions et l’entraide,
dédramatiser les erreurs et les exploiter de manière positive ( le maître
s’efforce de stimuler le désir de parler, le plaisir de parler avec succès). Ce sont
les meilleurs outils afin de familiariser les enfants avec la langue, de les rendre
autonomes et responsables.
• Le rôle de l’élève.
Selon les nouveaux programmes, l’élève est entraîné à écouter, percevoir,
reconnaître, reproduire et produire les rythmes, sonorités, schémas
intonatifs de la langue étudiée.
Les élèves sont invités à poser des questions, à solliciter des explications, à
choisir des sujets de conversation, donc à échanger des informations. Ils sont
ainsi amenés à savoir écouter les autres, à accepter des points de vue
différents des leurs mais également à savoir oser s’exprimer devant les autres
et à faire passer un point de vue.
II. Les langues étrangères, un enseignement ‘‘interactif’’.
Afin que la langue soit porteuse de sens et d’informations, elle doit être
utilisée en situation de communication, d’où la nécessité d’amener les élèves à
communiquer par des procédés pédagogiques comme le ‘‘pairwork’’ (travail par
deux) ou le ‘‘groupwork’’ (travail en groupe).
1. Le ‘‘pairwork’’.
Faire travailler les élèves par binômes est une approche qui favorise
l’interactivité. En effet, pour communiquer, l’enfant interagit avec son
partenaire : il lui pose des questions auxquelles l’autre répond ; il émet des
hypothèses que l’autre valide ou non…
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Ainsi chaque binôme a une tâche à accomplir sous forme d’interview
mutuelle, d’informations à trouver…
Le ‘‘pairwork’’ met en jeu les compétences d’expression et de
compréhension orales définies comme prioritaires dans les nouveaux
programmes : les enfants sont ainsi entraînés à affiner leur écoute, à
comprendre, reconnaître les informations essentielles d’un message mais
également à s’exprimer oralement.
De plus, l’avantage le plus évident de cette forme de travail est qu’elle
permet d’augmenter le temps de parole et d’autonomie de chaque enfant. En
effet, les enfants travaillent simultanément, ainsi le temps de parole de l’un n’est
pas soustrait au temps de parole des autres. Lorsque l’on travaille avec la classe
entière, seulement quelques élèves prennent la parole, ce qui n’est aucunement
enrichissant pour le reste de la classe.
Le ‘‘pairwork’’ a bien d’autres avantages : il responsabilise les élèves en les
obligeant à prendre la parole tout en étant beaucoup moins intimidant que
lorsque l’on travaille avec la classe entière. Il permet également de créer une
certaine complicité entre les élèves qui sont ainsi amenés à mieux se connaître.
2. Le ‘‘groupwork’’.
Cette forme de travail présente les mêmes avantages que le travail en
binôme à condition que chaque élève au sein du groupe prenne la parole. Il y a
donc un risque que les élèves les plus forts et les plus motivés prennent le
dessus sur les plus faibles et les plus timides. Dans ce cas, il s’avère alors
pertinent d’ assigner une tâche à chaque membre du groupe.
Proposer des situations de travail en groupe, c’est amener les élèves à
s’entraider, les plus forts étant invités à soutenir les élèves en difficulté. Le
maître a la tâche de faire passer ce message aux élèves, ce qui est bien sûr le
fruit d’un travail de longue haleine.
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III. Un enseignement basé sur des situations de communication variées.
1. Des situations d’apprentissage variées et authentiques.
Il est très important de placer l’élève dès le début de sa prise de contact
avec la langue dans des situations de communication simples, mais réelles.
Pour motiver les élèves à communiquer entre eux, il faut qu’ils aient une
bonne raison de le faire. En effet, cela n’intéresse personne de poser une
question à quelqu’un alors que l’on connaît déjà la réponse ! Chercher ou offrir
une information qui n’est pas déjà partagée est une raison bien plus valable de
communiquer. Il faut donc éviter les situations de communication trop factices
et monotones, limiter les situations artificielles.
2. Des supports variés.
Il est indispensable de proposer aux élèves des documents variés :
chansons, comptines, courts dialogues, saynètes, contes, albums, mots
croisés, jeux… L’enseignant aura tout intérêt à varier les supports (papier,
cassettes audio ou vidéo, multimédia) en prenant ici et là des idées dans des
méthodes et manuels tels que Lollipop , Popcorn, Fanfare, I Spy…, des cassettes
audio de chants ou comptines telles que Singlish (2 livrets), Les petits cousins…,
des albums tels que Brown Bear, The very hungry Caterpillar, Winnie the witch…,
des flashcards…
Il ne faut pas oublier cependant de travailler à partir de documents
authentiques, présentant des modes de vie ou de penser différents du nôtre et
apportant une ouverture culturelle. Le maître peut ainsi proposer une recette
typique du pays, une carte géographique de Grande Bretagne, un vrai plan de New
York…
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Enfin, l’enseignant a également la possibilité de travailler à partir de
documents qu’il aura fabriqué lui-même ou avec l’aide de ses élèves. Il peut en
effet construire des flashcards personnalisées, des affichages pour la classe…
3. Le vécu de l’élève.
Afin d’impliquer le plus possible les élèves et les motiver à communiquer
entre eux, il est important de partir de leur vécu, de leurs idées. C’est
pourquoi la première tâche est de trouver un point de départ qui sera les élèves
eux-mêmes. Il s’avère évident que les enfants s’approprieront plus facilement la
langue s’ils participent à la sélection des contenus de leur programme. Le maître
peut ainsi lister tous les centres d’intérêts des enfants et établir avec eux un
programme pédagogique, un projet collectif. Les enfants prendront conscience
qu’ils apprennent une langue pour s’en servir et pour être capable de
communiquer : c’est à dire pour pouvoir être capable de parler de soi, de sa
famille, de ses loisirs mais également parler des autres et enfin parler aux
autres.
4. Communiquer par le jeu.
Comme on le sait, la place du jeu est primordiale dans l’apprentissage
d’une langue vivante. C’est pourquoi le maître a la tâche de proposer des
situations ludiques aux élèves qui seront une source de motivation importante.
Les activités ludiques ont beaucoup d’avantages :
• Elles motivent les élèves ;
• Elles sont perçus comme des moments de détente ;
• Elles contribuent à améliorer l’ambiance de la classe ;
• Elles sollicitent la participation active de tous les élèves ;
• Elles donnent aux élèves l’occasion d’utiliser la langue de façon
naturelle dans des situations de communication authentiques.
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Certains jeux permettent de consolider et réactiver le lexique et les
structures. Ce sont des jeux d’apprentissage.
D’autres jeux de créativité permettent aux élèves d’utiliser de façon
nouvelle, personnelle, le vocabulaire et les structures acquis au cours des leçons
en les faisant sortir du cadre, du contexte, de la situation dans lesquels ils les
ont appris. Ce sont des jeux de communication.
Enfin, pour que ces activités ludiques soient efficaces dans l’apprentissage
de la langue, elles doivent présenter un enjeu véritable pour les élèves. Ces
situations où le jeu est mis en action, doivent également être appropriées à
l’objectif d’apprentissage visé : les enfants doivent savoir qu’ils ne jouent pas
seulement pour jouer, mais dans l’objectif de mieux apprendre du
vocabulaire et des structures.
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PARTIE II :
PRATIQUES DE CLASSE ET
ANALYSE
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I. SEQUENCE D’ANGLAIS DANS UNE CLASSE DE CE2-CM1-CM2
I. Séance n°1
1. Pratique de classe
Au cours d’un stage en cycle III, les enfants recevaient un enseignement en
allemand. Ainsi, j’ai souhaité mettre en place une initiation à l’anglais grâce à de
petites situations de communication autour du thème : « se présenter ». Au fil
des séances, les élèves ont appris à enrichir leur vocabulaire et les structures
dans le but de se présenter oralement aux autres, de demander des informations
(nom, prénom, numéro de téléphone, âge, lieu d’habitation, goûts alimentaires et
hobbies…) sous forme de mini interview. J’ai donc proposé des activités variées,
ludiques, partant du vécu des enfants afin de les motiver pour la prise de parole.
Objectifs :
• dire bonjour (hello ! hi ! how are you ?).
• donner son nom (my name’s, I’ m…)
• se renseigner sur l’identité de quelqu’un (who are you ? what’s your name ?)
Déroulement :
1. Mise en place d’un petit rituel.
Les différentes salutations (hello !, good morning, how are you ?)
2. Hello ! Hi !
Travailler sur différentes intonations de la voix . Exemple : on peut dire Hello en
étant joyeux, triste, fatigué, en colère (happy, sad, tired, angry…).
3. How are you ?
Les élèves sont debout en cercle. Le maître se joint à eux. Il se dirige vers un
élève de son choix et lui demande en lui serrant la main : How are you today?
L’enfant doit répondre : Fine, thank you ! Recommencer plusieurs fois pour que
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les élèves imprègnent bien la structure. Enfin, leur demander de le faire entre
eux.
4. What’s your name ?
Les enfants tirent au sort des prénoms anglais (qui sont écrits sur des cartons).
(a) En cercle, les enfants se demandent entre eux What’s your name ? Chacun
leur tour, ils se dirigent vers une personne de leur choix et posent leur question.
Le partenaire choisi doit répondre My name is …ou bien I’m…
(b) On refait la même chose mais cette fois ci les élèves se déplacent librement
dans la classe et se posent les questions entre eux.
5. Are you …? Yes, I am / No I’m not.
Les enfants doivent essayer de se souvenir du prénom anglais de leurs camarades
et doivent poser, par exemple, la question suivante: Are you Ben ? Ben répond
alors : Yes, I am. Si la personne ne s’appelle pas Ben, alors elle répond : No
I’m not.
2. Analyse de la séance n°1
a. Les points positifs
Globalement, cette séance s’est bien déroulée dans la mesure où les enfants
ont pris beaucoup de plaisir à s’essayer à parler en anglais au cours de
petites activités de communication. En effet, pour la majorité d’entre eux,
c’était la première fois qu’ils découvraient cette langue. Dès le début, je leur ai
fait part du projet que nous allions réaliser ensemble au cours des trois
semaines, notre objectif final étant l’interview. Ainsi, ils se sont sentis
immédiatement impliqués dans ce projet. Leur grande motivation et leur
curiosité leur ont permis de prendre un premier contact avec la langue de
manière tout à fait positive.
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Mes objectifs ont été atteints, ce qui est tout à fait satisfaisant et
encourageant étant donné qu’il s’agissait là d’un premier contact avec la langue
pour la plupart des enfants.
La mise en place du rituel a été rapide car certains enfants connaissaient
déjà quelques salutations en anglais, telles que hello !, hi ! ou encore how are
you ?
Le travail réalisé sur les différentes intonations de la voix a été très
enrichissant. En effet, les enfants ont réussi à faire passer une émotion, des
sentiments en jouant avec leur voix et grâce à leurs gestes. On peut dire qu’il y a
eu, au cours ce cette situation, de véritables échanges entre les enfants, c’est
pourquoi on peut parler ici de communication. En effet, ils communiquaient leurs
états, leurs émotions différentes. Cette activité a eu beaucoup de succès !
La théâtralisation d’une rencontre a également bien fonctionné. Au cours de
cette situation de communication simple, qui consistait à rebrasser le vocabulaire
du rituel mis en place le jour même (hello, how are you ?, fine, thank you…), j’ai
décidé de donner une consigne supplémentaire en demandant aux enfants de
mettre en scène la rencontre de deux personnages tout en exprimant une
émotion ou un sentiment différent (réinvestissement de l’activité n°2). Les
élèves ont éprouvé beaucoup de plaisir à communiquer entre eux en anglais.
L’activité : « what’s your name ? » s’est bien déroulée car les élèves ont
beaucoup apprécié le fait de changer d’identité et de découvrir des prénoms
anglais. En leur proposant une nouvelle identité, je les mettais
automatiquement en situation de communication. En effet, ils ne connaissaient
pas le nouveau prénom de leurs camarades, ainsi, ils avaient là une très bonne
raison de communiquer. La situation n’était pas artificielle : ils posaient une
questions à un partenaire de leur choix afin d’obtenir une véritable information.
La dernière activité de communication proposée, en lien avec la précédente
a permis aux enfants d’émettre des hypothèses concernant les prénoms des
partenaires qui devaient valider ou non. Les enfants ont beaucoup aimé cette
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situation car ils devaient se souvenir du prénom anglais des autres. Afin de les
motiver à communiquer entre eux, je leur ai proposé cette activité sous forme de
jeu en accordant un point à chaque fois que l’hypothèse était validée par le
partenaire.
b. Les problèmes rencontrés. Comment y remédier ?
J’ai constaté que la clase était très bruyante au cours des activités
proposées. En effet, les enfants étaient très impatients et excités à l’idée de
pouvoir communiquer en anglais étant donné qu’ils ne recevaient pas cet
enseignement dans leur classe. Au début, j’ai eu des difficultés à faire la part
entre le bruit lié à une activité de classe qui motivait extrêmement les enfants
et leur agitation. J’avais donc tendance à être assez sévère dans la mesure où je
n’acceptais pas le ‘‘bruit’’. Ainsi, au cours de cette première séance, j’ai réalisé
qu’il était tout à fait normal que les enfants soient aussi ‘‘agités’’. En effet,
théâtraliser une rencontre en exprimant des émotions était une situation
originale et excitante pour eux, ce qui explique leur ‘‘agitation’’.
D’autre part, j’ai été confrontée à un problème de temps au cours de cette
séance. Etant donné que pour la plupart des enfants, il s’agissait d’un tout
premier contact avec la langue anglaise, les activités proposées demandaient plus
de temps.
II. Séance n°2
1. Pratique de classe
Objectifs :
• How old are you ? I’m ….
• Numbers from one to twelve.
• What’s your phone number ? My phone number is….
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Déroulement :
Rituel : Les différentes salutations (Hello !, Good morning, How are you ?)
1. Rebrassage: activités de communication.
• How are you today, Bill ? (s’adresser à quelques élèves). Fine, thank you !
Idem mais maintenant, les élèves le font entre eux.
• What’s your name ? My name is…Les élèves se demandent leur prénom en
anglais en cercle puis librement en se déplaçant dans la classe.
• Are you … ? Yes, I am / No I’m not.
2. Jeu de communication : “Famous Couple”.
• Demander aux élèves de citer des noms de couples célèbres ; leur donner des
exemples : Tom and Jerry ; Tarzan and Jane…
• Noter les propositions des enfants au fur et à mesure sur des petites
étiquettes puis regrouper tous les Tom, Tarzan …(étiquettes du groupe A) et les
Jerry, Jane …( étiquettes du groupe B).
• Diviser la classe en deux groupes A et B. Chaque élève du groupe A tire au sort
un petit carré de papier correspondant à la première série des noms. Idem pour
le groupe B.
• Demander aux élèves de garder secrète leur nouvelle identité. Chacun
comprend que son partenaire est dans l’autre groupe.
• Emettre des hypothèses en communiquant : Les groupes A et B sont face à
face. Un premier élève doit deviner où se trouve son partenaire. Par exemple,
Obelix cherche son Asterix en posant la question What’s your name ? Si l’élève
répond My name is Astérix : 1 point pour l’équipe B. En revanche, si l’élève
répond My name is Romeo : l’équipe B a perdu. On continue avec les autres
couples.
• Les élèves marchent circulent librement dans la classe et abordent leurs
camarades en leur serrant la main et leur disant : Hello ! What’s your name ?
My name’s…And you What’s your name ? My name’s…
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3. Numbers from one to twelve.
Rebrassage des nombres avec comptine et flashcards.
4. How old are you ?
• Les enfants se demandent entre eux leur âge : How old are you ? I’m 10. (ils
se déplacent librement).
• Jeu : Par 2 (pairwork). Ecrire son âge dans le dos de son partenaire qui doit
deviner l’âge.
5. The phone number.
Montrer aux enfants un téléphone : This is a telephone !
My phone number is 03.86.86.95.87
You write your phone number on a sheet. Les élèves doivent se demander
entre eux leur numéro de téléphone : What’s your phone number ? My phone
number is…
2. Analyse de la pratique de classe.
a. Les points positifs.
Le rebrassage s’est fait autour d’activités de communication. J’ai
constaté que les enfants avaient très bien mémorisé les structures et le
vocabulaire découverts au cours de la séance n°1 où les élèves avaient pris
beaucoup de plaisir à communiquer en anglais autour d’activités parfois ludiques.
Je pense que c’est l’une des clés de leur réussite.
Le jeu « Famous couple » a également eu beaucoup de succès auprès des
enfants car il proposait une activité de communication originale et ludique. Ils
ont beaucoup aimé jouer en équipe. Le système de points les a encouragé
positivement à participer. De plus le fait d’avoir le prénom d’une personne
célèbre les a beaucoup amusé.
L’activité sur les nombres reposait à la fois sur la communication orale
et écrite. En effet, après avoir demandé l’âge de leurs camarades oralement,
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chacun devait ‘‘écrire’’ le chiffre représentant son âge dans le dos d’un
partenaire. Cette activité s’est très bien déroulée.
b. Les problèmes rencontrés. Comment y remédier ?
J’ai réalisé que je n’avais pas consacré assez de temps pour travailler la
prononciation du vocabulaire et l’intonation des phrases interrogatives telles
que : How are you today ?, What’s your name ?… Comme je l’ai dit, les enfants
n’ont rencontré aucun problème du point de vue de la communication orale mais
essentiellement des difficultés de prononciation et d’intonation. Ainsi, nous
avons passé beaucoup de temps à rebrasser le vocabulaire et les structures.
Le jeu « Famous couple » a demandé un long moment d’explication des
consignes. Ainsi, les enfants commençaient à s’impatienter, à s’agiter et à
devenir inattentifs. J’ai donc décidé de commencer le jeu en ‘‘simulant’’ une
partie afin que chacun comprenne le déroulement et le but du jeu. Ainsi, j’ai
rendu les enfants actifs et leur agitation s’est effacée pour faire place au jeu.
Lors du jeu, j’ai remarqué que certains enfants avaient tout de même des
difficultés de compréhension orale car certains couples ne se formaient pas.
III. Séance n°3
1. Pratique de classe
Objectifs :
• Where do you live ? I live in…
• What do you like ? I like… I don’t like…
Déroulement:
Rituel : Les différentes salutations (Hello !, Good morning, How are you ?) 1. Rebrassage: salutations, présentations, nombres…
2. Where do you live ? I live in ….
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Dire aux enfants : I live in Auxerre and you, Where do you live ? Do you live
in Chigy ? Les enfants se posent les questions entre eux.
3. What do you like ? (jeu de communication : 30’).
• Présentation de l’activité aux élèves : montrer les flashcards en leur disant ce
qui est représenté sur les cartes : This is a tomato, carrots, a pizza, a
hamburger, chips…, a horse, a lion, a cat, a giraffe…, flowers, skiing,
playing football…
• Deviner ce qui est représenté sur les flashcards : montrer les cartes dans le
désordre et demander collectivement de donner le mot. Ex : montrer la carte
des fleurs et demander : What is it ? Les enfants doivent répondre : flowers.
Continuer avec toutes les flashcards jusqu’à ce que les enfants imprègnent bien
le vocabulaire nouveau.
• Choix de 3 étiquettes : You choose what you like.
Les enfants viennent choisir, un par un, trois étiquettes qui représentent ce
qu’ils aiment. Attention ! Ils doivent cacher leurs étiquettes.
• Travail en pairwork :
L’élève doit deviner ce que son partenaire aime en lui demandant par exemple :
Do you like carrots ? Si son partenaire répond : yes, I do, il gagne et peut
continuer à poser ses questions. Son partenaire retourne alors la carte qui
représente les carottes. En revanche, si le partenaire répond : No, I don’t, il
perd et c’est à son partenaire de poser les questions…
L’objectif est d’avoir deviner le plus vite possible les 3 cartes du partenaire
(elles sont retournées sur la table au fur et à mesure).
• Même activité mais en changeant de partenaire.
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2. Analyse de la pratique de classe.
a. Les points positifs.
Le travail en pairwork s’est avéré ici efficace dans la mesure où chaque
enfant a pris la parole. De plus, certains enfants étant timides, cette forme de
travail les a beaucoup rassuré. Ceux qui ne se sentaient pas à l’aise pour
s’exprimer en anglais se sont sentis plus confiants de travailler avec un seul
partenaire car ils n’avaient pas à s’exprimer seul devant la classe entière.
De plus, comme je l’ai déjà formulé, communiquer par le jeu motive beaucoup
les enfants. Ainsi, le jeu de communication « what do you like ? » a été très
apprécié. J’ai senti leur enthousiasme et leur motivation.
b. Les problèmes rencontrés. Comment y remédier ?
J’ai constaté que le travail en ‘‘pairwork’’ présentait quelques
inconvénients. En effet, il m’était difficile d’être présente auprès de tous les
binômes en même temps. Je me suis aperçue que certains enfants
communiquaient en français. Je pense que le recours au français provenait du
fait que les élèves ne maîtrisaient pas encore les outils linguistiques essentiels à
l’exécution de la tâche. Au cours de cette séance, suite à cette constatation, je
n’ai pas hésité à stopper l’activité afin de faire le point avec les élèves
concernant leurs difficultés éventuelles. J’ai donc demandé à certains enfants de
reformuler la consigne, j’ai simuler une partie avec un élève devant les autres
afin qu’ils comprennent bien le déroulement exact du jeu. Enfin, nous avons
rappelé rapidement la prononciation du vocabulaire à l’aide des flashcards.
D’autre part, j’ai fait une erreur concernant l’introduction du vocabulaire
sous forme écrite de la nourriture, des hobbies et des animaux. En effet, nous
avons travaillé avec des ‘‘flashcards’’ que j’avais moi-même réalisé, cependant
j’avais écrit sous chaque image, le mot correspondant au dessin représenté. Par
exemple, pour la ‘flashcard’ représentant des fleurs, les enfants pouvaient lire :
« flowers », ce qui a posé de gros problèmes au niveau de la prononciation des
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mots de vocabulaire. J’ai donc constaté qu’il aurait été plus judicieux de ma part
de ne pas introduire de mots écrits aussi rapidement et ne les présenter aux
enfants une fois qu’ils avaient bien intégré la prononciation grâce à des petits
jeux d’expression orale autour du vocabulaire nouveau. La prononciation des mots
transparents tels que « carrots », « tomatoes », « lion »… a également posé
problème.
IV. Séance n°4
1. Pratique de classe
Objectifs :
• Savoir récolter des informations concernant plusieurs partenaires :
l’interview.
Déroulement :
1. Rebrassage des structures et du vocabulaire autour du thème : « je me présente ».
2. Présentation du travail : l’interview.
Les enfants circulent librement dans la classe pour interviewer les autres. Sur la
grille, ils écrivent les réponses des personnes interviewée.
3. Lecture des grilles.
2. Analyse de la pratique de classe.
a. Les points positifs.
L’interview réalisée par les enfants s’est très bien déroulée. En effet, cette
activité a eu beaucoup de succès car c’était l’aboutissement d’un long
apprentissage. Les enfants étaient livrés à eux mêmes et étaient capables de
communiquer librement avec leur partenaire en posant leurs questions et en
notant les réponses sur leur grille individuelle. Ils ont donc réinvesti tout ce
- 24 -
qu’ils avaient acquis au cours des trois semaines. Ils ont été très impliqués et
enthousiastes. Comme je l’ai dit, partir de leur vécu a eu un impact extrêmement
positif.
Le fait d’utiliser une grille sur laquelle ils devaient reporter les informations
récoltées s’est avéré très efficace. Cela a facilité la tâche des enfants dans leur
prise de notes et cela les a rassuré en leur apportant des repères.
b. Les problèmes rencontrés. Comment y remédier ?
Le rebrassage a été relativement long car beaucoup de structures et de
mots de vocabulaire ont été abordés en peu de temps. Malgré tout, au cours de
l’interview, certaines erreurs concernant la prononciation et l’intonation étaient
récurrentes auprès de quelques enfants. Je me suis donc mise à leur disposition
en permanence afin de leur apporter une aide en cas de besoin.
c. Les prolongements possibles.
L’interview réalisée par les enfants était une situation au cours de laquelle
ils ont échangé des informations concernant leur propre vécu. C’était une
situation de communication authentique, réelle et par conséquent motivante. Il
serait intéressant de poursuivre ce type d’activité en proposant régulièrement
aux élèves de réaliser des sondages d’opinions, c’est à dire des enquêtes
menées par tous les enfants qui s’interrogent mutuellement à propos des
thèmes différents étudiés au cours de l’année. Il est vrai que ce type de
situation encourage efficacement une vraie communication. L’utilisation d’une
grille dans laquelle les informations sont récoltées facilite beaucoup la tâche.
- 25 -
II. SEANCE D’ANGLAIS DANS UNE CLASSE DE CE1
1. Pratique de classe
Au cours de ce stage en cycle II, j’ai souhaité mettre en place un petit jeu
de communication. En effet, les élèves de cette classe ne pratiquant pas
l’anglais, je me suis réduit à leur faire acquérir un minimum de vocabulaire et
de structures. Je leur ai donc proposé un ‘‘jeu des sept familles’’ autour du
thème de l’ours (tel était mon projet de stage). Les enfants avaient donc à
disposition des cartes à jouer représentant trois familles d’ours : la famille
panda, la famille ours brun et la famille ours polaire. Le but du jeu était de
reconstituer le plus vite possible une seule famille d’ours.
Après une découverte collective du vocabulaire nouveau et des structures
grâce à des activités ludiques telles que le jeu de Kim, le jeu de memory…, les
enfants se regroupaient par deux et jouaient cinq parties. Le vainqueur était
celui qui avait gagné trois parties sur cinq. Ensuite, ils changeaient de partenaire.
Objectifs :
• Vocabulaire : -grandfather, grandmother, father ; mother,
brother, sister.
-brown bear, polar bear, panda
• Structures : -Do you have… ?
-I have / haven’t got…
2. Analyse de la pratique de classe.
a. Les points positifs
Les enfants étaient très impatients de faire de l’anglais et lorsque je leur ai
annoncé que nous allions jouer au jeu des sept familles en anglais, ils se sont très
vite enthousiasmés ! L’activité proposée était simple, mais elle s’intégrait tout à
fait dans un projet bien ciblé et elle était surtout ludique. J’ai découvert que
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travailler et apprendre une langue étrangère en jouant est très bénéfique et
très enrichissant car les enfants sont extrêmement motivés. Cette situation
s’est donc très bien déroulée. Les élèves ont retenu sans aucune difficulté les
structures et le vocabulaire tels qu’ils étaient définis dans mes objectifs
d’apprentissage. Ma priorité ici était de proposer une situation de
communication simple au cours de laquelle je souhaitais que les enfants prennent
plaisir à communiquer en anglais. Cette situation a bien fonctionné également
parce que le jeu des sept familles est un jeu connu de tous les enfants et que
jouer en anglais était très motivant pour eux.
b. Les problèmes rencontrés. Comment y remédier ?
Certains enfants communiquaient en français, sans prendre le temps de
réfléchir et de former leurs phrases en anglais. Je l’ai tout de suite remarqué
car ces enfants là avaient terminé leurs parties bien avant les autres binômes.
J’ai donc veillé à passer régulièrement auprès de chaque binôme afin de
m’assurer du bon déroulement du jeu ainsi que de la bonne prononciation des
productions orales de chacun.
c. Les prolongements possibles
Etant donné que l’aspect ludique a une place très importante dans
l’apprentissage d’une langue étrangère, je pense qu’il est très enrichissant, au
cycle II, de proposer le plus souvent possible des jeux d’expression orale, de
communication. On pourrait donc proposer en prolongement des situations telles
que la mise en scène d’un dialogue entre un ours brun et un panda qui se
rencontrent, des jeux de Kim et de memory grâce à des flashcards représentant
d’autres familles d’ours ou d’autres animaux, le jeu du béret, des jeux de
motricité avec verbalisation des déplacements… au cours desquels les enfants
communiquent en devenant acteur de leurs apprentissages.
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PARTIE III : BILAN ET
OUVERTURE SUR D’AUTRES
QUESTIONS
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I. BILAN
1. Les points positifs
Globalement, la mise en pratique de mes séances dans les classes s’est très
bien déroulée. En effet, les objectifs fixés au départ ont, la plupart du temps,
été atteints. J’ai ainsi remarqué que les enfants ont pris énormément de plaisir
au cours de ces séances. La peur de faire des fautes et de communiquer dans une
langue étrangère s’est effacée très rapidement parce que j’ai réussi à installer
un climat de confiance avec les élèves où ils se sont sentis immédiatement à
l’aise. Je leur avait bien fait comprendre dès le début que l’essentiel était
d’être capable de communiquer avec des partenaires, c’est à dire échanger des
informations et non pas de connaître un maximum de vocabulaire et de
structures…Il était donc très important de dédramatiser leurs erreurs : cela a
eu un effet très positif, leurs productions orales ont été plutôt riches.
J’ai constaté leur grand enthousiasme et leur motivation parce que je leur
ai proposé des situations de communication authentiques qui partaient
directement de leur vécu personnel. Ils ont ainsi éprouvé beaucoup de plaisir à
parler d’eux, de leurs familles, de leurs goûts et hobbies dans une langue
étrangère à la leur.
J’ai réussi à leur offrir des situations d’apprentissage variées :
• théâtralisation d’une rencontre entre deux individus en jouant sur l’intonation
de sa voix, en exprimant des émotions différentes.
• jeu de questions et de devinettes sur un nouveau prénom anglais.
• apprentissage d’une comptine.
• jeu de communication ‘‘Famous couple’’ avec émission d’hypothèses.
• travail avec des flashcards.
• interview.
• jeu de cartes.
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Grâce à des activités variées et souvent ludiques, j’ai remarqué que les
enfants avaient réussi à acquérir beaucoup de vocabulaire et de structures en
très peu de temps, ce qui démontre qu’il est préférable d’envisager
l’apprentissage d’une langue étrangère sous cette forme afin de faire
progresser les élèves.
Ainsi, L’aspect ludique est essentiel. Je me suis vite rendue compte que
les enfants étaient extrêmement motivés quand je leur proposais de travailler
sous forme de jeu. Il est vrai qu’apprendre en s’amusant est l’idéal car les
enfants sont détendus, enthousiastes, et ils mémorisent ainsi beaucoup plus
facilement le vocabulaire, les structures syntaxiques…Communiquer par le jeu les
a mis en situation de réussite et en confiance. Ils ont pris beaucoup de
plaisir.
D’autre part, j’ai réalisé que travailler sous forme de ‘‘pairwork’’ avait
l’avantage d’impliquer chaque élève dans la tâche. En effet, chacun est amené
à prendre la parole. En outre, cette forme de travail est très rassurante pour
les enfants les plus réservés car ils se sentent plus à l’aise en communiquant avec
un seul partenaire plutôt que face à l’ensemble de la classe.
2. Les problèmes rencontrés
Etant donné que les activités proposées tournaient autour de la
communication orale, je me suis heurtée à un problème majeur : les enfants
étaient tentés de communiquer en français. J’ai beaucoup travaillé sous forme
de ‘‘pairwork’’, ainsi il était difficile d’être présente auprès de tous les binômes
en même temps. Je ne pouvais donc pas vérifier si les enfants communiquaient en
anglais ou bien en français Ainsi, avant chaque travail en pairwork, j’ai donc fait
l’exercice moi-même en m’assurant que ce qui avait été vu en amont permettrait
aux élèves de mener à bien la tâche demandée. Il est donc très important de
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bien préparer l’activité avant de laisser les enfants en autonomie (bien
définir les modalités de la tâche).
En outre, il est vrai que les erreurs sont multiples lorsque les élèves
communiquent en ‘pairwork’. Cependant, je me suis aperçue que je ne pouvais pas
contrôler la justesse des productions orales de tous les élèves. Il est donc
beaucoup plus important de privilégier une production abondante et riche en
contenu. Le but d’un travail communicatif est bien la transmission d’un message.
Les élèves doivent avant tout prendre du plaisir à communiquer dans la langue.
J’ai réussi avec succès à faire passer ce message auprès de mes élèves. En effet,
chacun d’entre eux a éprouvé du plaisir à communiquer en anglais, ce qui est loin
d’être négligeable !
Je me suis également heurtée au problème suivant : certains élèves étaient
beaucoup plus rapides que d’autres. Lorsqu’ils avaient terminé le travail demandé,
ils se mettaient à bavarder en français. L’hétérogénéité des élèves est parfois
difficile à gérer. Cependant, suite à ce constat, je leur ai proposé des activités
supplémentaires écrites afin d’occuper ceux qui avaient terminé avant les
autres. Ces activités écrites tournaient essentiellement autour de petits jeux,
tels que mots croisés avec dessins, coloriages magiques de nombres en
anglais…. Ainsi, pendant que ces élèves étaient en autonomie, j’étais alors
entièrement à la disposition des élèves en difficulté afin de leur apporter une
aide en cas de besoin.
D’autre part, j’ai constaté que la classe était très bruyante lorsque les
élèves travaillaient en binômes. Cependant, j’ai appris à accepter le ‘bruit’ car les
situations de communication ne peuvent pas se faire dans le chuchotement. Cette
forme de travail est bien sûr propice à l’agitation des enfants, mais on remarque
immédiatement si deux enfants sont en train de travailler et d’échanger des
informations ou si au contraire ils chahutent. J’ai donc réalisé qu’il ne fallait pas
confondre le niveau sonore lié à une activité de groupe avec une agitation
- 31 -
passagère. La plupart du temps, les activités plaisaient beaucoup aux enfants, ils
étaient ‘‘absorbés’’ par ce qui leur était proposé et extrêmement enthousiastes
et heureux de pouvoir communiquer dans une langue étrangère, ce qui explique
cette augmentation du niveau sonore. Cependant, il est important d’apprendre
aux élèves à moduler leur voix. J’ai également pris conscience que ce genre
d’activités est recommandé pour tous les types de classe, c’est-à-dire aussi bien
pour les ‘‘bonnes’’ classes, celles qui se conduisent bien, mais aussi pour les élèves
plus turbulents parce que ces enfants ont un réel besoin de communiquer. Le fait
qu’ils soient bavards est un point positif qui doit être exploité !
Enfin, concernant la place de l’écrit dans l’apprentissage d’une langue
étrangère, je me suis rendue compte qu’il faut être extrêmement vigilant
concernant l’introduction du vocabulaire sous forme écrite. Il ne faut surtout
pas proposer l’écrit trop rapidement.
II. LA PLACE DE L’ECRIT
Comme le souligne les programmes 2002, la priorité étant donnée à la langue
orale autour d’activités de communication, la place de l’écrit dans l’apprentissage
d’une langue étrangère à l’école élémentaire doit respecter deux conditions :
• rester limité ;
• n’intervenir qu’après une familiarisation avec la forme orale des
éléments concernés.
Néanmoins, connaître une langue, c’est également être capable de lire et de
comprendre le sens de courts messages écrits. Les nouveaux programmes de
l’école insistent également sur l’expression écrite, notamment au cycle III
(reproduction et construction d’énoncés).
Quelle trace écrite proposer ? Les chansons, comptines, poèmes appris et
mémorisés en classe peuvent faire l’objet d’une trace écrite individuelle. Un mot,
- 32 -
une expression, une très courte phrase peuvent compléter un dessin, un schéma,
une photographie…
Par exemple, la grille complétée par les enfants au cours de la mini interview
a été collée dans le cahier des enfants, ainsi que la comptine apprise ‘‘one, two,
my name is Sue…
D’autre part, l’écrit peut favoriser la compréhension du fonctionnement de
la langue étrangère, la comparaison avec la langue. C’est pourquoi il est
indispensable de consacrer un temps de réflexion sur la langue. Le maître doit
faire prendre conscience aux élèves qu’une langue étrangère n’est pas un ‘‘calque’’
de leur langue maternelle.
Enfin, il est primordial de proposer des activités de communication écrite
telles que la rédaction d’une lettre, d’une carte d’invitation, d’une affiche ou bien
encore d’une recette de cuisine adressée à une autre classe.
III. QUELLE EVALUATION POUR L’ORAL ?
L’enseignement d’une langue étrangère pose le problème incontournable de
l’évaluation. Evaluer les enfants permet de valoriser les acquis, de repérer les
progrès réalisés, d’identifier des lacunes et des difficultés. Cependant, étant
donné que l’enseignement des langues vivantes repose essentiellement sur des
situations de communication, c’est à dire des activités de compréhension et
d’expression orale, comment évaluer efficacement les productions orales des
enfants ?
On peut par exemple évaluer les élèves ponctuellement, au cours de
situations de communication en pairwork en repérant les acquis mais aussi les
difficultés de chacun.
D’autre part, on peut éventuellement enregistrer les productions orales
des enfants. Cependant, il faut rester vigilant car ce type d’évaluation est
quelque peu ‘‘faussé’’ car les enfants sont moins naturels.
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On peut encore évaluer la capacité de compréhension orale des enfants en
associant le dire et le faire. Par exemple, pour le jeu de
communication :“Famous couple”, au cours duquel les couples de personnages
célèbres devaient se reformer au fur et à mesure, j’ai immédiatement repéré les
enfants qui ne comprenaient pas les productions orales des autres (alors qu’elles
étaient tout à fait correctes). En effet, certains couples n’ont pas réussi à se
former.
Enfin, on peut également proposer aux élèves, à la fin de chaque période de
l’année scolaire, une auto évaluation sommative de leurs compétences orales
sous forme de grille. Ce système d’auto évaluation leur permet facilement de
prendre conscience eux mêmes de leurs difficultés, mais également de leurs
progrès.
Il s’avère cependant très important d’accorder une attention toute
particulière à l’évaluation de la prononciation : accentuation et intonation
correctes, justesse des phonèmes. Cependant, il faut veiller à dédramatiser les
erreurs afin de mettre les élèves en confiance. N’oublions pas que les acquis
doivent être mis en valeurs !
IV. L’ASPECT CULTUREL.
Enfin, même si je ne l’ai que très peu abordé, l’aspect culturel est loin
d’être négligeable. En effet, il est indispensable de proposer aux enfants des
documents authentiques qui représentent des modes de vie différents du nôtre
(aspect de civilisation). Ces documents doivent être fréquemment utilisés pour
amener les élèves à réfléchir en leur apportant une ouverture culturelle. Ils
peuvent être exploités de diverses manières autour d’activités de
communication : simulation d’une émission de télévision anglaise, jeux de
repérage et sur un plan de Londres avec verbalisation, mise en scène d’un
extrait de film en version originale, écriture collective d’une recette d’un plat
typique du pays destinée à une autre classe…
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CONCLUSION
L’apprentissage d’une langue étrangère à l’école élémentaire étant
essentiellement centré autour d’activités de communication, je me suis attachée
à proposer aux enfants des activités où la langue orale était constamment mise
en action. Grâce à mes diverses expériences, je pense que l’objectif premier
qu’un enseignant doit se fixer est de motiver les enfants à communiquer entre
eux dans une langue étrangère à la leur, en proposant des situations de
communications simples mais authentiques, variées, ludiques et dynamiques
tout en instaurant, au sein de la classe, un climat de confiance, de détente
rassurant pour les enfants.
En fonction de mes objectifs d’apprentissage, j’ai donc réussi à offrir aux
élèves des situations adaptées et motivantes grâce à des supports variés et
des activités ayant du sens pour eux, partant de leur propre vécu, stimulant leur
désir de s’exprimer et le plaisir de s’essayer à parler, encourageant les
interactions, l’entraide et développant l’écoute mutuelle. J’ai aussi veillé en
permanence à offrir de bons modèles, à entraîner les élèves à reproduire avec
exactitude la prononciation : accentuation et rythme, intonation
Cependant, un point important est à souligner : la communication ne se
fonde pas essentiellement sur des activités d’expression et de compréhension
orales, mais également sur des supports écrits. D’ailleurs à ce propos, les
instructions officielles accordent une place et une fonction importantes à l’écrit,
notamment au cycle III. Il faut donc bien veiller, en classe, à équilibrer ces
deux formes de communication.
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BIBLIOGRAPHIE
TRAVAUX
• SAMSON Colette, 333 idées pour l’anglais, Editions Nathan, 1995.
• HALIWELL Susan, Enseigner l’anglais à l’école primaire, Longman, 1995.
• JULIE Kathleen, Enseigner l’anglais, Hachette Education.
• ROSENBERGER S, L’anglais à l’école : méthodologie et activités du CE1 au
CM2 ?, Retz-Nathan, 1997.
• ZOMINY Romuald, Dans l’enseignement d’une langue étrangère, comment
mettre en place une situation de communication ?, Mémoire professionnel,
année 2000.
TEXTES OFFICIELS
• Circulaire 99-176 du 04-11-1999, « Langues vivantes étrangères-
Orientations pédagogiques pour la mise en œuvre au CM1-CM2 », B.O. n°
40 du 11 nov. 1999.
• Ministère de l’Education Nationale, Qu’apprend-on à l’école
élémentaire ?, Les nouveaux programmes, 2002.
ANNEXES
Ecole élémentaire de CHIGY Classe de CE2-CM1-CM2 (20 élèves).
PROJET : Les enfants reçoivent actuellement un enseignement en allemand. Ainsi, je souhaite mettre en place une initiation à l’anglais grâce à de petites situations de communication autour du thème « se présenter » en anglais. Au fil des séances, les élèves devront apprendre à enrichir leur présentation afin de se présenter oralement aux autres , de demander des informations aux autres (nom, prénom, n° de téléphone, âge, lieu d’habitation, goûts / hobbies…) sous forme de mini interview. Les activités proposées seront variées et ludiques, partant du vécu des enfants afin de les motiver pour la prise de parole.
FICHE DE PREPARATION SEANCE N° 1
OBJECTIFS :
• dire bonjour (hello ! hi ! how are you ?). • donner son nom (my name’s, I’ m…) • se renseigner sur l’identité de quelqu’un (who are you ? what’s your name ? Are you ?
no, I’m not / yes, I am).
materiel :
• Etiquettes de prénoms (filles / garçons). • Fiche polycopiée de la comptine.
DEROULEMENT:
1. Mise en place un petit rituel (5’-7’).
Hello children ! (faire un signe de la main).Les élèves répondent hello ! Good morning ! (écarter les deux bras, un large sourire aux lèvres). How are you ? Les élèves répondent fine, thank you !
2. Hello ! Hi ! (5’-7’).
Travailler sur différentes intonations de la voix . Exemple : on peut dire Hello en étant joyeux, triste, fatigué, en colère (happy, sad, tired, angry…). 3. How are you ? (5’-7’).
Les élèves sont debout en cercle. Le maître se joint à eux. Il se dirige vers un élève de son choix et lui demande en lui serrant la main : How are you today? L’enfant doit répondre : Fine, thank you ? Recommencer plusieurs fois pour que les élèves imprègnent bien la structure. Enfin, leur demander de le faire entre eux. 4. What’s your name ? (15’).
Les enfants tirent au sort des prénoms anglais (qui sont écrits sur des cartons). Prénoms des garçons : Bob, Ben, Felix, Kevin, John, Dylan, Jack, Simon, Jeremy, Tom, David, William, Bill, Jason… Prénoms des filles : Melissa, Kate, Sharon, Julia, Jenifer, Linda, Sue, Anna, Victoria, Laure…
(a) En cercle, les enfants se demandent entre eux What’s your name ? Chacun leur tour, il se dirigent vers une personne de leur choix et posent leur question. Le partenaire choisi doit répondre My name is …ou bien I’m…
(b) On refait la même chose mais cette fois ci les élèves se déplacent librement dans la classe et se posent les questions entre eux. 5. Are you …? Yes, I am / No I’m not (10’).
Les enfants doivent essayer de se souvenir du prénom anglais de leurs camarades et doivent poser, par exemple, la question suivante: Are you Ben ? Ben répond alors : Yes, I am. Si la personne ne s’appelle pas Ben, alors elle répond : No I’m not. 6. Comptine “What’s your name ?” (5’-7’).
One, two, my name is Sue. Three, Four, my name is Laure. Five, Six, my name is Felix. Seven, Eight, my name is Kate. Nine, Ten, my name is Ben.
FICHE DE PREPARATION SEANCE N° 2
OBJECTIFS :
• How old are you ? I’m …. • Numbers from one to twelve. • What’s your phone number ? My phone number is….
materiel :
• Etiquettes ‘‘vierges’’ pour le jeu “Famous couple’’ • Feutre noir • Flashcards de nombres jusqu’à 12 • Feuille de papier vierge (the phone number) • Coloriage magique des nombres
DEROULEMENT:
Rituel : Hello children ! Good morning ! How are you today ? Fine, thank you ! What’ s your name ? Are you ?).
6. Rebrassage (10’).
• How are you today, Bill ? (s’adresser à quelques élèves). Fine, thank you ! • Idem mais maintenant, les élèves le font entre eux. • What’s your name ? My name is…Les élèves se demandent leur prénom en
anglais en cercle puis librement en se déplaçant dans la classe. • Are you … ? Yes, I am / No I’m not.
7. Jeu de communication : “Famous Couple” (15’).
• Demander aux élèves de citer des noms de couples célèbres ; leur donner des exemples : Tom and Jerry ; Tarzan and Jane ; Tintin and Milou ; Romeo and Juliette ; Asterix and Obelix ; Lucky Luke and Jolly Jumper ; Mickey and Minnie ; Donald and Daisy ; Titi and Grosminet ; Boule and Bill…
• Regrouper tous les Tom, Tarzan, Tintin…(groupe A) et les Jerry, Jane, Milou…(groupe B).
• Diviser la classe en deux groupes A et B. Chaque élève du groupe A tire au sort un petit carré de papier correspondant à la première série des noms. Idem pour le groupe B.
• Demander aux élèves de garder secrète leur nouvelle identité. Chacun comprend que son partenaire est dans l’autre groupe.
• Emettre des hypothèses en communiquant : Les groupes A et B sont face à face. Un premier élève doit deviner où se trouve son partenaire. Par exemple, Obélix cherche son astérix en posant la question What’s your name ? Si l’élève répond My name is Astérix : 1 point pour l’équipe B. En revanche, si l’élève répond My name is Romeo : l’équipe B a perdu. On continue avec les autres couples.
• Les élèves marchent calmement et abordent leurs camarades en leur serrant la main et leur disant : Hello ! What’s your name ? My name’s…And you What’s your name ? My name’s…
8. Numbers from one to twelve (10’).
• Reprise de la comptine : One, two, my name is Sue… • Travail sur les nombres : montrer les étiquettes des nombres aux élèves qui doivent dire quel est le nombre sur le carton. Puis refaire la même chose mais en présentant les nombres en désordre.
9. How old are you ? (10’).
• Les enfants se demandent entre eux leur âge : How old are you ? I’m 10. (ils se déplacent librement). • Jeu : Par 2 (pairwork). Ecrire son âge dans le dos de son partenaire qui doit deviner l’âge.
10. The phone number (10’).
• Montrer aux enfants un téléphone : This is a telephone ! My phone number is 03.86.86.95.87 You write your phone number on a sheet. Les élèves doivent se demander entre eux leur numéro de téléphone : What’s your phone number ? My phone number is…
11. Les nombres à colorier (10’).
FICHE DE PREPARATION SEANCE N° 3
OBJECTIFS :
• What’s your phone number ? My phone number is…. • Where do you live ? I live in… • What do you like ? I like / I don’t like…
MATERIEL :
• Flashcards représentant de la nourriture, des hobbies, des animaux. • Etiquettes (petit format) représentant les mêmes dessins que les flashcards.
DEROULEMENT:
Rituel : Hello children ! Good morning ! How are you today ? Fine, thank you !
4. Rebrassage (10’). (Hello! How are you ? I’ am fine, thank you ! What’ s your name ? Are you… ? How old are you ? I’m …. Numbers from one to twelve.).
5. Where do you live ? I live in ….. (5-7’).
Dire aux enfants : I live in Auxerre and you, Where do you live ? Do you live in Chigy ? Les enfants se posent les questions entre eux.
6. What do you like ? (jeu de communication : 30’).
• Présentation de l’activité aux élèves : montrer les flashcards en leur disant ce qui est représenté sur les cartes : This is a tomato, carrots, a pizza, a hamburger, chips…, a horse, a lion, a cat, a girafe…, flowers, skiing, playing football…
• Deviner ce qui est représenté sur les flashcards : montrer les cartes dans le
désordre et demander collectivement de donner le mot. Ex : montrer la carte des fleurs et demander : What is it ? Les enfants doivent répondre : flowers . Continuer avec toutes les flashcards jusqu’à ce que les enfants imprègnent bien le vocabulaire nouveau.
• Choix de 3 étiquettes : You choose what you like.
Les enfants viennent choisir un par un 3 étiquettes qui représentent ce qu’ils aiment. Attention ! Ils doivent cacher leurs étiquettes.
• Travail en pairwork.
L’élève doit deviner ce que son partenaire aime en lui demandant par exemple : Do you like carrots ? Si son partenaire répond : yes, I do, il gagne et peut continuer à poser ses questions. Son partenaire retourne alors la carte qui représente les carottes. En revanche, si le partenaire répond : No, I don’t, il perd et c’est à son partenaire de poser les questions… L’objectif est d’avoir deviner le plus vite possible les 3 cartes du partenaire (elles sont retournées sur la table au fur et à mesure).
• Idem mais en changeant de partenaire .
Exemples de flashcards utilisées lors de la séance n°3
A tomato
A bird
Chips
Flowers
A cat
Playing football
FICHE DE PREPARATION SEANCE N° 4
OBJECTIF :
• Savoir récolter des informations concernant plusieurs partenaires : l’interview.
MATERIEL :
• Grilles individue lles d’interview.
DEROULEMENT :
• Rebrassage des structures et du vocabulaire (10’).
• Présentation du travail : l’interview (25’).
• Les enfants circulent librement dans la classe pour interviewer les autres. Sur la grille, ils écrivent les réponses des personnes interviewée. Ils réinvestissent les structures et lu vocabulaire autour du thème : ‘je me présente’. • Lecture des grilles (15’).
THE INTERVIEW BY …………………………
How are you ?
Do you like ? What’s your name ?
☺☺ LL
How old are you ?
Where do you live ?
What’s your phone number ?
☺☺ LL
THE INTERVIEW BY …………………………
How are you ?
Do you like ? What’s your name ?
☺☺ LL
How old are you ?
Where do you live ?
What’s your phone number ?
☺☺ LL
Famille Ours BrunFamille Ours Brun
The Mother
The Father
The Grandmother
The Grandfather
The Sister
The Brother
Famille PandaFamille Panda
The Mother
The Father
The Grandmother
The Grandfather
The Sister
The Brother
Famille Ours PolaireFamille Ours Polaire
The Mother
The Father
The Grandmother
The Grandfather
The Sister
The Brother
LES SITUATIONS DE COMMUNICATION DANS
L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES
A L’ECOLE ELEMENTAIRE.
RESUME
L’apprentissage d’une langue étrangère repose sur des activités d’expression orale et écrite variées où la langue est constamment mise en action, c’est pourquoi j’ai souhaité mettre en place des situations de communication authentiques et motivantes où les élèves ont échangé de réelles informations partant de leur propre vécu.
MOTS CLES
Enseignement / Langues / Ecole / Communication / Interaction