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LIONEL TERRAYLionel Terray, est un grand guide

et conquérant des plus difficiles sommets de la terre, naquit à Grenoble le 25 Juillet 1921 de bourgeois aisés.

Dès l'âge de 5 ans, escaladant les rochers du parc de ses parents, il se fit au front une entaille profonde " la plus grave blessure qu'il ait jamais eue en escalade". C'est vers 11 ans qu'il commence à exécuter quelques ascensions faciles dans les massifs secondaires proches de Grenoble, avec des camarades de son âge.

Une maladie de son père lui permet de connaître Chamonix à 12 ans.

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Toujours avec des amis, il gravit le Belvédère, traverse la Mer de Glace, les Bossons, puis monte au Couvercle. Enfin, un cousin, officier à l'E.H.M. le mène à l'Aiguillette d'Argentière, la face S. E. du Brévent, les Grands Charmoz et la Petite Verte ; c'est déjà de l'alpinisme.

A 14 ans il réussit la traversée du Grépon avec guide ; mais celui-ci l'a tellement malmené qu'il écrira : " Cette ascension du Grépon à une vitesse de météore me dégoûta complètement de ['alpinisme avec guide, et il s'en fallut de peu qu'elle ne m'écartât de l'alpinisme tout court."

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II y poursuit ses progrès en ski et devient à 16 ans champion junior du Dauphiné et 3e des seniors. L'ambiance est encore défavorable. Lionel quitte l'établissement pour disputer les championnats de France à Luchon.

Classé très honorablement, il est invité à participer au Grand Prix de Provence, à Barcelonnette, et enlève la troisième place toutes catégories.

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Durant l'été qui suit, il va effectuer avec un officier démobilisé, membre du G.H.M. la course qui décidera de son orientation. Course modeste certes, puisqu'il s'agit de l'arête sud du Moine, mais où il passe en tête de cordée au passage-clé, le Dièdre lisse en IV sup. Au sommet, il se sent marqué par ses sensations et voit que la montagne sera désormais toute sa vie.

Au cours de l'hiver 40-41, il remporte de nombreux succès à ski et enlève la descente, le slalom et le combiné, quatre épreuves de la région du Dauphiné. Au championnat de France, il est deuxième ou combiné descente-slalom et troisième au combiné quatre épreuves.

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C'est alors qu'il apprend l'existence de Jeunesse et Montagne et s'engage. Il est incorporé dans les premiers jours de mai et affecté au centre de Beaufort. C'est alors qu'il fait la connaissance de Gaston Rebuffat. Bientôt, ils sont affectés tous deux au stage de chef de cordée du Centre-Ecole de J. M. à la Chapelle en Valgaudemar. Au bout de cinq semaines d'un stage exténuant, Lionel sort premier des épreuves techniques et deuxième au classement général, le premier étant Rebuffat.Devant regagner Beaufort, ils s'attardent en chemin pour escalader le couloir Grange aux Trois Pucelles et arrivent avec 48 heures de retard.

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Le chef Testot-Ferry les félicite pour leur succès mais leur fait couper les cheveux ras pour leur retard, et les envoie à Chamonix.

Lionel Terray,

porte-drapeau du Centre Patureau-Mirand, aux côtésdu Chef Testot-Ferry.

En janvier 1942, après avoir quitté J.M. , il regagne Chamonix et loue aux Houches une ferme, des terres et du bétail et devient cultivateur. Il embauche même Gaston Rebuffat comme valet de ferme ! Ils poursuivent leur activité alpine.

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Lionel Terray en 1944 pendant la seconde guerre mondiale dans les Alpes

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ASCENSIONS1942 

Première du versant nord-est du col du Caïman, avec Gaston Rebuffat

Première de la face ouest de l'aiguille Purtscheller

1944 Première de l'éperon est-nord-est du

Pain de sucre.Premières en face nord de l'aiguille

des Pélerins ; et nord du col de Peuterey avec Maurice Herzog.

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1946 : Quatrième ascension de l'éperon nord des Droites, avec Louis Lachenal, en huit heures, alors que le meilleur temps réalisé auparavant était de 18 heures. Quatrième ascension de l'éperon Walker en face nord des Grandes Jorasses en 2 jours avec une variante importante dans le haut, due à une erreur provoquée par le brouillard .

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1947  troisième de la face nord du Mont blanc à

l'Aiguille Verte.avec Lachenal en 5h30. Deuxième ascension de la face nord de l'

Eiger avec Lachenal

3 juin 1950 Lionel Terray participe avec son ami Louis Lachenal à l'expédition française à l'Annapurna.Ce dernier et Maurice Herzog seront les premiers Français à vaincre un sommet de 8 000 m.Mais le rôle primordial joué par Lionel Terray dans cette expédition fait de lui un exemple.

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Louis Lachenal Porté par Lionel Terray au retour de l’Annapurna

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1952 Terray réalise avec Guido Magnonela première ascension du Fitz-Roy.

Ascension de l'Aconcagua .

1954 Lors d'une reconnaissance

pour le Makalu, réussite au Chomo Lonzo (7796m).

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1955Succès au Makalu ( 8490m) avec Jean Couzy. Les deux jours suivants, la première au sommet verra l'ensemble des membres de l'expédition parvenir sur la cime. Esprit d'équipe .

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1956Au Pérou :Première du Véronica et du Soray.Deuxième du Salcantay.Première du Chacraraju  6110 m (réputé pour être « une impossibilité ou un suicide »).Première du Taullijaru 5 830 m.

1962 Première du Jannu 7 710 m.

1964 Expédition dans la chaîne de l'Alaska au mont Huntington (3 731 m).

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Lionel TERRAY l’humanisteOutre ses qualités d’alpiniste, Lionel

Terray a démontré des qualités humaines qui ont forgé sa légende.

En 1955, à l’issue de la première du Makalu, il tourna lui-même un film sur le Makalu et la vie des sherpas.

En 1956, au Pérou, après les ascensions du Chacraraju et du Taullijaru, il laissa l’expédition repartir et resta seul avec les indiens. Il partagea leur existence et en tira un film, magnifique document humain : « Hommes, bêtes et cimes du Pérou ».

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Lors des expéditions qu’il a dirigées, il a toujours voulu que toutes les cordées parviennent au sommet. Les plus beaux exemples étant les premières du Makalu et du Jannu.

Il écrira après l’ascension du Makalu : « Par une étrange contradiction, c’est nous français, dont l’individualisme est justement proverbial, qui donnons au monde des alpinistes l’exemple de l’efficacité du travail d’équipe. »A l’issue de l’ascension du Jannu il coécrira « Bataille pour le Jannu » avec Jean Franco et laisse son testament spirituel « Les Conquérants de l’Inutile ».

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C’est le 19 septembre 1965 que Lionel Terray devait nous quitter lors d’une ultime ascension dans le Vercors avec son ami Martinetti.


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