Education Thérapeutique du Patient
et Hépatite Virale C Chronique
Amélie Liou-Schischmanoff, Pharmacien Pascal Lebray, Hépatologue
GH Pitié-Salpêtrière (Paris)
2
Selon vous l’éducation thérapeutique du patient atteint d’une maladie chronique c’est …
1 Dire aux patients ce qu’ils doivent faire pour se soigner et
protéger leur santé
2 Donner aux patients des informations claires/ communiquer
3 Transmettre aux patients des connaissances sur leur maladie et leur traitement
4 Aider les patients à exprimer leurs symptômes, leurs inquiétudes, leurs attentes, leurs besoins … leurs projets de vie
5 Devenir expert de sa maladie : « patient expert »
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
3
Maladie Chronique
● 14 millions de personnes souffrant de maladies chroniques 20%
de la population en France (en 2020, 18 millions)
Souvent silencieuse, cachée , état durable, souvent à vie : « il faut vivre avec »
adaptation environnement-mode de vie , crainte d’incidents, complications à long
terme…
Vivre la chronicité
améliorer la gestion de la chronicité au quotidien et dans la durée
● Médecine des Maladies : recommandations, algorithme spécifiques
par discipline, EBM, stratégies spécialisées cloisonnées, médications
multiples
…. Vers une Médecine de la Personne : maladie chronique, profil
psychosocial et culturel, priorités du patient, stratégie synergiques
coordonnées et personnalisées, Médecine personnalisée
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 20143
Education Thérapeutique du Patient
Selon l’OMS en 1998* : « aider les patients à acquérir ou à maintenir les compétences dont ils
ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie intégrante et de façon permanente à la prise en charge du patient… »
Aide apportée aux patients, à leurs familles/entourage pour « comprendre la maladie et les traitements, collaborer aux soins, prendre en charge leur état de santé et/ou améliorer leur qualité de vie »**
• *Who. Therapeutic Patient Education, continuiting education programmes for healthcare providers in field of prevention of chronic diseases. Who-Euro Copenhagen, 1998
• ** Ministère de la Santé. Plan d’amélioration de la Qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques et des Solidarités. 2007-2011
4Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Mieux gérer sa maladie chronique : comprendre et accepter
Adhérer au projet thérapeutique (soins et/ou suivi) :
décision partagée => motivation+++
Acquérir des compétences :
apprendre à se soignerPatient : « acteur et auteur de son traitement »
Savoir juger son état de santé Auto observation : reconnaitre et interpréter des symptômes (ex:
hypoglycémie, eau dans le ventre = ascite…) Prise de décision : modifier / alerter Auto-soins Concilier maladie / contexte socioprofessionnel et culturel Optimiser l’observance et la tolérance
5Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
ETP : prise en charge globale du patient
Non implication
Adhésion à l ’information
(se sentir « concerné »)
Décision d'un changement (préparation à l'action)
Initiation du changement
(mise en place d'un nouveau comportement)
Maintien du changement
Dégagement (le nouveau comportement
devient une habitude)
"Rechute" (reprise d'un comportement antérieur, ou non observance)
Modèle de la porte tournante (Prochaska & Di Clemente)
6Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
spirale motivationnelle
JE NE SAIS PAS
JE SAIS, JE DOIS
JE VEUX, JE PEUX
JE FAIS
JE POURSUIS
JE N’Y PENSE MEME PLUS
JE CRAQUE, JE RENONCE
Le modèle de la porte tournante (Prochaska & Di Clemente)
7Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
• Avant d’essayer de motiver un patient à changer, encore faut-il savoir où il en est
« diagnostic éducatif »
• Le patient s’est-il déjà engagé dans la porte tournante ou est-il encore… dans la rue ?
8Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Diagnostic éducatif = Ecoute active
● Etre attentif aux sentiments, à l’émotion de son patient
● Explorer les savoirs et les représentations du patient
● Vérifier la compréhension ; la reformuler
● Ne pas chercher à prouver quoi que ce soit ou à trouver absolument
une solution
● Savoir identifier ce qui est important pour le patient : décision
partagée
Définir des axes principaux d’ETP et en exposer les principes et modalités
Obtenir l’adhésion du patient (accord mutuel sur les objectifs)
9Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
10
les étapes de la démarche éducative
• Après information orale et écrite du patient et de son médecin généraliste
• Centrée sur le patient, prise de décision partagée • Prise en compte du contexte socioprofessionnel,
culturel et des capacités du patient• Processus permanent avec évaluation des acquis
et besoins • Par des professionnels de santé formés aux
techniques d’ETPGuide méthodologique 2007- HAS
10Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Patient / Aidant / Entourage accepter et comprendre sa maladie chronique être motivé pour son traitement, son suivi … perception de
l’utilité Adhérer aux propositions : traitement, suivi, changement :
mode de vie … Conserver et/ou améliorer sa qualité de vie
Equipe médicale et soignante : Accepter de partager leur « savoir » Travailler en pluridisciplinarité Avoir une attitude empathique Avoir une écoute active
ETP
11Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Cadre légal de l’ETP
● La loi HPST de 2009 reconnaît l’ETP comme un acte de soin à part entière et doit faire partie intégrante du parcours de soin de tout patient atteint de maladie chronique
● Un cadre réglementaire bien défini*
● 1ère autorisation de l’ARS en janvier 2011 dont notre programme PRATI’C
● APHP : 278 programmes ETP autorisés (50% des programmes) ≈ 20 M€
● 2014: première renouvellement quatriennale des programmes autorisés•Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’Hôpital et relative aux patients, à la santé et au territoire.
•° Décret n°2010-904 du 2 août 2010 relative aux conditions ‘autorisation des programmes d’ETP, décret n°2010-906 du 2 août 2010 relative aux compétences requises pour dispenser l’ETP du patient, arrêté du 2 août 2010 relative au cahier des charges des programmes d’ETP et à la composition du dossier de demande de leur autorisation, arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l’ETP 12
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Place de l’ETP dans la politique régionale de santé de l’ARS
Le cahier des charges national
Equipe pluridisciplinaire comportant au moins un médecin
Compétences justifiées pour au moins un intervenant (40
heures de formation ou expérience de 2 ans)
Programme structuré et formalisé
Modalités de coordination entre les intervenants et avec le
médecin traitant
Respect des règles de confidentialité et de déontologie
Evaluation.13
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Financement
17 millions € sous forme de MIG pour l’APHP en 2012-21 500 €/programme autorisé
- ≈250 € par patient inclus
Elaboration du programme PRATI’C* :
103 000€ sur 3 ans dans le cadre d’un Programme de
Recherche en Qualité Hospitalière (MIG PREQHOS, DHOS )
10.000 € don Schering Plough
* Programme d’Aide et d’Education Thérapeutique au Traitement Antiviral C
14
15
Pas de tarification
Faible risque
Risque de décompensation,complications
Sévérité, vulnérabilité
Niveaux d’intervention en ETP
Forfait 100 à 300€ selon l’expertise
16
Particularités de l’Hépatite Virales Chronique C
(HCV) 2014 période transition et 2015
HCV
Traitement anti VHC: Evolution rapideBi- tri-thérapie…Association IP, Ipol ( ≈ VIH)Traitement : efficace+++
court++ tolérance+++
Maladie ChroniqueSérologie VHC AsymptomatiqueTransmissibleEnjeux de Santé Publique
Guérison possible: Sous traitement bien conduite (80/80/80)Levier +++ Mais évolution possible IH, cirrhose et/ ou CHC
Stratégie de la prise en charge : Coût du traitement +++ Accessibilité Médiation entre : logique médicale
logique du patient logique de la société
16Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
17
Pourquoi l’Education Thérapeutique dans l’HCV ?
Patients VHC +
Sources de contamination vie quotidienne Pratiques à risque
Dépister les Complicationslimiter la progression vers IH, cirrhose, CHC
Sous traitement : Altération Qualité Vie (IFNpeg +RbvObservance+++(perception de l’utilité)Poly médications
Apprentissage : auto soin maîtrise des gestes techniques (auto-injection d’IFN Peg)Surveillance et suivi biologique réguliers (interprétations), Tt d’appoint
Modifier les modes de vie: arrêt de l’alcool, réduction pondérale
Motivation +++
17Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Données bibliographiques
Traitement anti HCV
Evolution ETP vers Education à la santé ?
18Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Jusqu’en 2013
IFN peg + RBV ± DAA1
2014…..
IFN peg + RBV ± DAA2 DAA2 ± RBV± association
Motivation +++
Données bibliographiquesIntérêt de l’ETP: Données
bibliographiques
19Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Notre consultation satisfait-elle les patients?
Attente complémentaire des patients (n =29)*
%
Rencontre/dialogue 50Obtenir des informations 46,7
Mieux se soigner 40Trouver la motivation et le
soutien26,7
Echanger des conseils 13,3Etre rassuré(e) 13,3
Savoir ce qu’il faut faire au niveau hygiène de vie /
alcool13,3
Apprendre à éliminer les risques de contamination
13,3
Ecoute 6,7
*étude intra-service 20Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Enquête comparative: pratique médicale vs. demande du patient
consultation d’hépatologie (GHPS 2010) 29 patients HCV+ (9 naïfs / 10 guéris / 10 NR) Propositions de 21 thèmes d’ETP
>60% des thèmes jugés très intéressants (3/3).
Les plus recherchés : (1) reconnaissance des signes de sévérité, (2) l’interprétation des examens et la (3) gestion des effets secondaires
Nécessité d’une prise en compte des conséquences socioprofessionnelles du traitement et des astuces pour l’observance* selon les patients expérimentés .
* vs. naïfs, p < 0.05, test du χ221Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
A l’encontre de l’attente des patients, les médecins
(n = 9) développent peu les thèmes suivants en consultation:
modes de transmissions technique d’injection de l’interféron importance de l’observance
Les médecins apprécient mal les besoins des patients ! Q: à votre avis, comment vos patients ont-ils notés
de 1 à 3 chacun des 21 thèmes proposés ? 95% des thèmes correctement notés selon le
personnel de la consultation vs. 65% selon les médecins **…..
*vs. patients, p < 0.05** p < 0.05 22
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
La QDV s’abaisse sous traitement antiviral, est corrélée à l’adhérence et se normalise après guérison
Perillo, JVH 2004; Bernstein, Hepatol 2002; Mc Hutchinson, Jhep 2001
Amélioration des connaissances et de la QDV via 2h /sem d’ETP vs. SOC du patient HCV+ Groessl JVH 2010
Qualité de vie / Connaissance
23Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Adhérence /Observance
Liou/Lebray DU hépatites 14 janvier 2013
Observance et maladie chronique ?
Auteurs (année)
Transplantation C/P/F/R
n (pays)% Non observance IS autre
Germani G 2011
52/13/103/50218
(Italie)38% 12%
De Bleser L2011
79/104/55/0238
(Belgique)
24-70%* 30%
Korb-Savoldelli V 2010
Tout type Review 1-43%
* Évaluation par auto-questionnaire, entourage, tests biologiques, Helping hand™
25Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Facteurs d’observance
• Nombre (> 4), complexité et durée des traitements • Traitements préventifs et prophylactiques • L’éxperience thérapeutique du patient
• Effets secondaires • Amélioration des symptômes
• Les perturbations émotionnelles• Le sentiment de contrôle sur sa propre vie • Isolement social
• Absence de croyances dans l'efficacité• Niveau de connaissance et attentes des patients
• Communication du médecin, degré de confiance mutuelle
26Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
SVR associée à une bonne observance de la durée et de la posologie du traitement (SPRINT-2 - 80/80/80%)
Gordon et al. EASL 2011Mc Hutchinson
27Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Observance sous PEG-RBV
Etude qualitative locale sur les besoins en ETP des patients (n=29)
Pas de problème d’observance selon les patients naïfs…..
Les patients en échec thérapeutique souhaitent des astuces pour améliorer l’observance*
Pas les patients guéris….
28Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Excellente observance thérapeutique après ETP et support téléphonique mensuel (étude sans groupe contrôle)
Rodis JL, Colombus Ohio, USA, Gastroenterol Nurse 2010
L’ETP influence-t-elle la SVR ?
29Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
SVR améliorée si ETP per traitement (77% vs. 70%, p=0,05)
Cacoub, WJG 2008
30Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
L’ETP influence-t-elle la SVR ?
PEGOBS : multicentrique, n = 244 (2ème ligne: 40%, F3/4: 30%)
randomisation SOC vs. SOC+ ETP ETP : Cs. IDE x 5 pour évaluation/ éducation Observance = Durée complète de traitement
F(SVR) multivariée : gén 2/3, sujet naïf, ETP (OR 2-3)
Obs 24 (%)
Obs 48
(%) † NRV SVR (%) †
SOC 77 53 8 25
SOC+ ETP
84 70 3 38
† p< 0,05
Larrey D, BEH Juil 2012, 350-354; Renou C AASLD 2009, abs.729A; Cacoub P, Cheobs, WJG 200831
32
Projet d’Éducation thérapeutique dans le service
(Edusanté)
Financement via la DHOS et le laboratoire Schering-Plough 33
34Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Le kit Prati’C
Demande pré-remplie d’inclusion Guide d’entretien Des cartes plastifiées (symptômes, étape, situation,
…) Des magnets Un chevalet Des livrets patient Fiches d’évaluation pour l’injection Fiches de suivi
35Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
PRATI’C en pratique….
Circuit d’inclusion d’un patient: Information du
patient : Affiche, Dépliant
Lettre de demande type
Prise de rendez-vous au RDC haut pour une consultation individuelle d’ETP (diagnostic éducatif)
36Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Pluridisciplinarité (IDE, médecin,
pharmacien, représentant d’association de patient, assistante sociale...)
8 patients maximum Salle de Staff du service Patients naïfs et expérimentés
3 ateliers de groupe/4 semaines
Evaluation du patient (satisfaction, connaissance) transmise au médecin via le secrétariat
Ateliers : ouverture Mars 2014
37Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Ex.1 Module « Mieux connaître ma maladie »
38Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
39Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Ex.2 Module « Mieux connaître la surveillance » Objectif éducatif: « Déterminer les examens de suivi
de l’hépatite C et leur intérêt ».
40Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Patient : observance acquisition de compétences: savoir, savoir-faire, savoir être satisfaction vis-à-vis du programme amélioration de la qualité de vie...
Equipe ETP : cohérence de l’équipe interdisciplinarité connaissances actualisées...
Programme : formalisé remis et expliqué au patient diffusé aux spécialistes hépatologues et aux médecins traitants intégré aux soins évolutif accessible à tous mobilisation des ressources humaines et matérielles réseau... et autoévaluation quadriennalle (cohorte, nbre de séances / patient, globale) Autorisation de l’ARS
Evaluation en ETP
41Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Quel avenir pour notre programme ETP ?
42Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Nouveaux objectifs:La collection printemps/été 2014:
Pour le médecin : Résumé des interactions médicamenteuses liées
notamment aux antiprotéases
Pour les patients : objectif « Observance des traitements
associés »
Nouveaux supports pour les DAA 2ème génération (sofosbuvir, daclatasvir, asunaprevir,TMC435….)
Kit adaptable !
43Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
44
Doit-on encore prescrire une ETP en 2014 ?
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
45
ETP
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Maladie chronique (Fibrose hépatique) avant/après traitement
FU 6,3 ans en moyenne Régression de fibrose si SVR:
du Fibrotest: 49% (vs. 23% chez les NR) du Fibroscan 31%.
Facteurs prédictifs: présence d’une SVR cirrhose initiale âge <50 ans
Disparition de la cirrhose: 56%
12% de progression vers la cirrhose à 10 ans (SVR ou non)
CHC si SVR+: 4,6% à 10 ans. Mortalité hépatique x2-6/ pop. gale malgré SVR.
Oui car
Innes, Hepatology 2011, Poynard J Hepatology 201346Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Risque de résistance/ échec si mauvaise observance « Appel d’air des DAA» Temps de consultation
réduit Coût important (> 20.000 euros /mois)
Efficacité maximale probable grâce à l’ETP: En Améliorant les connaissances sur le suivi avant/
après traitement En favorisant une Observance maximale
traitement « facile » (paradoxalement trop ?) car « court, bien toléré et succès assuré »
En Evitant la banalisation de la maladie Pratique à risque après guérison (cf. expérience du VIH) Perte de suivi du fibroseur « guéri »
Oui car
47Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Projets futurs
Séances de groupe réservées (« salon VIP ») : F3/4, transplanté, co-infecté interféron échec(s) précédent(s) Poly-pathologies ?
Extension / réorientation du programme : ETP « fibrose hépatique avancée »ETP « fibrose hépatique avancée »
Formation spécifique + diffusion du programme Formation spécifique + diffusion du programme PRATI’CPRATI’C
48
Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014
Conclusions
L’ETP : Une démarche nécessaire et obligatoire
pour toute maladie chronique Un cadre réglementaire défini avec des
modalités d’exécution et de contrôle Un champ d ’application vaste et mouvant
! Un bénéfice individuel certain ETP et HCV indissociable vu l’enjeu
49Liou/Lebray DU hépatites 17 janvier 2014