La production induite OAC pour 2008 sera de 240 millions d’unités à cela s’ajoute les œufs à couver
importés aussi par le privé, estimé à 8 millions d’unités.
La disponibilité totale en OAC sera de 248 millions d’unités qui sera destinée à l’incubation.
La part des filiales des Groupes avicoles régionaux sera de l’ordre de 78 millions d’unités soit 31% de la
disponibilité totale soit :La quantité d’OAC qui a été incubée dans les
couvoirs des filiales des GAR ne représentent que 78 millions d’unités contre 170 millions chez le privé.
donnerait un équivalent de 206.000 tonnes de viande blanche (pour une moyenne de 2 kg/sujet). En revanche, le volume qui sera traité par les abattoirs des groupes régionaux sera estimé à 15.000 tonnes soit 7% du tonnage total qui subira un circuit
d’abattage dans le stricte respect de la réglementation sanitaire des viandes blanches.
Les 206.000 tonnes de viandes blanches pourront répondre à un besoin de 6kg/habitant/an sur la base d’une estimation de
35 millions d’habitants
Cette étude conduit aussi à évaluer le besoin en
intrants avicoles (reproducteurs et OAC) par rapport à des niveaux de consommation.
Si la population actuelle est estimée à 35.000.000 d’habitants et que le niveau actuel de consommation en viande blanche n’excède
pas 9 kg/h/an, le besoin en cheptel reproducteur chair selon les normes techniques devra être de l’ordre de 2.187.500 reproducteurs sur une base
de calcul normative (un poussin reproducteur contribue à une production de 146 kg de viande
soit un besoin de 16 habitants/an à raison de 9kg/h/an),
or les importations en 2007 ont été de l’ordre de 2.617.388 sujets soit un surplus de 430.000 sujets qui ont plutôt contribuer à une déstabilisation du marché.
•L’approche technique
Si les aspects techniques ont toujours été l’élément clé de la réussite, il n’en demeure pas moins que la plus grande part de production représentée par le secteur privé en est totalement découplé de cet aspect par le fait que la quasi-totalité de ses acteurs opère dans des approches n’obéissant à aucune technique même la plus élémentaire. Ceci est valable tant sur le plan du management technique que sur le plan nutrition qui représente la part la plus importante du cout de production.
En effet, dans le domaine de la nutrition
cheptel évoluant dans le secteur privé est soumis à des systèmes alimentaires très contestés et aussi sensibles sur tous les plans voire même des terrains d’essai et de tâtonnement tout venant. Cette situation complique de plus en plus
le secteur de l’aviculture en particulier en l’absence de lois promulguées dans les domaines de la normalisation et du respect des règles sanitaires, conjuguée à une absence d‘instruments de mesures et de contrôle des composants nutritifs et commerciaux (additifs, anabolisants, OGM…).
Le schéma des groupes avicoles régionaux dans ce contexte met en relief un système d’intégration presque parfait (centres d’élevage, de production, couvoirs, centres d’engraissement, abattoirs et usines d’aliment du bétail), doté de support technique de base tels que des laboratoires d’auto contrôle et des structures de programmation,
Bien que plusieurs approches dans le domaine de la sélection génétique, et la nutrition aient mis en évidence des résultats concrets grâce aux progrès réalisés en matière de performances, en management et dans le domaine de la formulation, le Groupe industriel tout entier en est un exemple potentiel d’une intégration dans le domaine de l’aviculture.
D’autres approches dans ce domaine et ayant trait à la valorisation des sous produits agro alimentaires et additifs (réalisés par les groupes avicoles), contribuant à la réduction des couts de production et à l’amélioration des performances, nous citons à titre illustratif :
•La substitution totale des issues et partielle du Maïs par le blé fourrager dans les aliments chair et dans les aliments ponte (source énergétique);•La substitution d’une part importante du T.Soja par le gluten produit localement (source protéique à envisager) ;•L’utilisation des huiles acides dans les aliments du poulet de chair en substitution partielle au Maïs ;•L’usage d’additifs tels que les probiotiques, réduisant des antibiothérapies couteuses ;•L’utilisation de phytases en substitution aux apports phosphoriques couteux. Ces approches réalisées dans le domaine de l’aviculture par les groupes avicoles régionaux pourraient étendre la portée du secteur sur le plan technique mais dans un cadre organisé.
Un exemple de schéma simplifié d’intégration, illustré ci dessous
pourrait intervenir dans le processus du secteur de l’aviculture.
Circuit viande blanche
CENTRE PRODUCTION
GRANDS PARENTAUX
CENTRE ELEVAGE
REPRODUCTEURS
CHAIR
CENTRE
ENGRAISSEMENT
POULET CHAIR
COUVOIRS
PRODUCTION POUSSIN
D’UN JOUR
CENTRE REPRO
PRODUCTION
OAC
ABATTOIRS
ABATTAGE
TRANSFORMATION
RESEAUX
DISTRIBUTION
Consommateurs
Large consommation
Marché potentiel
*ELEVEURS REPRO *PROFESSIONNELS *COOPERATIVES
U A B
STRUCTURES REGULATION ET
CONTROLE SANITAIRE
*ELEVEURS *COOPERATIVES ENGRAISSEMENT PC
En dehors de ce circuit d’intégration, il est important de souligner la dépendance actuelle du pays en matière d’importation de poussins reproducteurs chair/ponte et œufs à couver qui demeure aussi une contrainte majeure au développement des filières avicoles (cas d’embargos, matériel et performances génétique, disponibilité et coûts). Dans ce cadre d’autres approches visant une disponibilité de matériel biologique à l’échelle locale peuvent être envisagées en l’occurrence la création d’un centre de grands parentaux, générateurs d’intrants avicoles. Parmi les avantages d’un tel projet, on retrouve :
•L’acquisition de la technologie des élevages des grands parentaux qui reste confinée au niveau de quelques rares pays (USA, France, Grande Bretagne…) ;•L’approvisionnement régulier et au moindre cout du marché national en facteurs de production aviaire ;•Les opportunités en termes d’export sur les marchés émergents (Afrique et Moyen orient).
Exemple de schéma d’un centre de grands parentaux
GRANDS PRENTAUX
PARENTAUX
PRODUITS
Lignée A MLM
Lignée B FLM
Lignée C MLF
Lignée D FLF
PARENTAUX
CD (PF) AB (PM)
ABCD
ABCD ABCD
A partir de cet exemple, nous pouvons présumer les effectifs des grands parentaux à mettre en place. Dans notre cas, pour les besoins en poussins reproducteurs chair qui sont évalués à 2.200.000 sujets/année, les effectifs du centre grands parentaux seront de 55.000 femelles de la lignée femelle, 9900 mâles de la lignée femelle (18%), 13750 femelles de la lignée mâle (25% de la lignée femelle) et 2750 males de la lignée male (20% des femelles de la lignée male). Ces effectifs sont déterminés sur un standard de calcul de 40 reproductrices femelles/femelle grand parentale de la lignée femelle et 20 reproducteurs mâles/femelle grand parentale de la lignée mâle. Le fonctionnement n’est pas si simple qu’on l’imagine et nécessite une technologie de pointe sur le plan management, génétique, nutrition et biologie.
•Finalité du processusAu vu des objectifs technico-économiques visant le développement du secteur et la consommation à large portée, la finalité de l’approche devra aboutir à :
La réduction des coûts de production des produits avicolesLa disponibilité de facteurs de production de haut potentiel génétique
•L’organisation de la filière par :•La mise en place du conseil national de l’aviculture;•La création de l’agence Algérienne de la production, santé et alimentation animale (AAPSAA statistiques, étude et expertise, recherche et développement, orientations techniques et médicales…) qui constitue un point de soudure entre l’industrie avicole et l’université ;•L’assemblage des associations activant dans la corporation en Association Nationale pour défendre les intérêts de la profession;
Un exemple de schéma simplifié, illustré ci- dessous pourrait intervenir
dans la configuration globale de cette organisation
Conseil National Aviculture Association Nationale Aviculture
Associations Régionales Aviculture
Professionnels Eleveurs
Coopératives Aviculture
Institutions Techniques et
Administratives Aviculture
Zones Intégration
chair
Zones Intégration
ponte
Bureau bourse Produits Avicole
Instances publics
secteur avicole.
A.A.P.S.A.A
Exemple de schéma général du processus
ASSOCIATION NATIONALE AVICULTURE
ASSOCIATIONS REGIONALES
AVICULTURE
PROFESSIONNELS ELEVEURS
COOPERATIVES
AVICOLES BUREAU BOURSE
PRODUITS
AVICOLES
INSTITUTIONS TECHNIQUES ET
ADMINISTRATIVES
AVICULTURE
CONSEIL NATIONAL
AVICULTURE
AGENCE
ALGERIENNE.
PRODUCTION. SANTE. ALIM.
ANIMALE
INSTANCES PUBLICS SECTEUR
AVICOLE
CORPORATION FILIERES AVICOLES
Contrôle sanitaire cheptels
et réseaux distribution
Contrôles des cheptels des abattoirs et
transformations
contrôles produits mis a la
consommation
Structures régionales
régulation des marches
professionnels éleveurs
coopératives avicoles
Zones intégration chair
Zones intégration ponte
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