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Sports

L’ultimate frisbee s’attaque aux jeunes

Les équipes d’ultimate frisbee se multiplient en région. L’essor de ce jeune sport demeure incroyable. Si les adultes l’ont adopté depuis quelques années déjà, les plus jeunes semblent maintenant s’y intéresser davantage à leur tour. Et l’Association d’ultimate de Sherbrooke compte bien s’attaquer à ces jeunes adeptes lors des prochaines années.

En créant un circuit universi-taire et en accentuant la promo-tion de l’ultimate frisbee dans les écoles secondaires, les bâtisseurs de ce sport souhaitent continuer d’accueillir de plus en plus de nou-veaux membres.

Mais que peut bien expliquer ce boom soudain pour ce petit objet flottant?

«C’est très différent des autres sports, admet Arnaud Chiasson-Poirier, l’un des membres de l’équipe championne du circuit scolaire au niveau juvénile AA, les Cavaliers de Mitchell-Montcalm. L’ultimate frisbee est un sport très physique qui fait bouger énormé-ment, ce qu’adorent les jeunes. L’esprit de jeu est aussi très spécial.

Moi, j’ai eu le coup de cœur immé-diatement pour ce sport!»

En effet, la philosophie de l’ul-timate frisbee ne se retrouve nulle part ailleurs.

«Il y a une camaraderie bien spéciale entre les adversaires et les coéquipiers, ajoute pour sa part Joffrey Rivard, un autre membre des l’organisation des Cavaliers,

qui compte à elle seule trois équi-pes scolaires d’ultimate. On ne retrouve pas d’arbitre sur le terrain. On doit donc faire confiance à nos adversaires en ce qui concerne les décisions. Déjà, cet élément rend notre sport assez unique!»

L’ultimate frisbee junior a fait son entrée en 2005 à Sherbrooke. Une seule équipe avait alors été

formée. L’an passé, on en retrouvait deux. Cette saison, une troisième s’ajoutera au circuit civil.

«Le fait que les filles puissent se retrouver en même temps que les gars sur le même terrain, ça rend le sport plus accessible et diffé-rent. C’est plus facile de former des équipes. Si on dit que le soccer est très accessible puisque ça ne prend

qu’un ballon pour le pratiquer, l’ul-timate l’est tout autant. On achète un frisbee et des dizaines de per-sonnes peuvent jouer pour le plai-sir. En compétition, ça prend quand même des souliers à crampons, de petites jambières et des cônes», pré-cise Arnaud Chiasson-Poirier.

Du scoLaire au civiLMaintenant que l’engouement

frappe le milieu scolaire de la région, l’Association d’ultimate de Sherbrooke espère transporter l’in-térêt vers le circuit civil.

«Plus de 160 jeunes provenant de neuf écoles différentes forment en fait les 13 équipes de la Ligue d’ultimate junior de l’Estrie, mais on retrouve encore seulement trois équipes civiles dans le junior», informe Marie-France Hivert, res-ponsable du développement de l’ul-timate frisbee chez les juniors.

Cette dernière se dit toutefois plus que satisfaite de l’évolution de son sport en Estrie.

«Sherbrooke se démarque considérablement des autres villes québécoises. À part Montréal et Québec, aucune ville ne peut se vanter de pouvoir compter sur autant de joueurs d’ultimate. On espère assister à un effet boule de neige dans les prochaines années et je suis persuadée que l’ultimate frisbee deviendra encore plus à la mode», conclut Marie-France Hivert.

LA nouveLLe JÉRÔMe GAuDReAu

Les Cavaliers de Mitchell-Montcalm ont remporté la finale régionale d’ultimate frisbee scolaire dimanche dernier. Les membres de la formation se disent persuadés que de plus en plus de jeunes adopteront ce sport dans les prochaines années.

Les champions du Pif visent un 10e titreJérôme

GAUDREAUL’équipe du joueur-entraîneur Sylvain Pelletier ne vise rien de moins qu’un dixième titre de championnat en douze ans à la Classique Pif. C’est d’ailleurs sous un nouveau nom que les champions tenteront de défendre leur titre dès le 27 juin au parc Quintal à Fleurimont.

La formation Acier Simmonds est maintenant devenue Olympique Métal/Publicité DR/Pub La Cachette. À l’équipe championne se grefferont également quelques membres de l’équipe de Steve Grimard, appelée l’an dernier Olympique Métal.

«Cette année, nous avons décidé de réunir tous les joueurs qui fai-saient partie de notre équipe lors-que nous avons commencé à jouer à la balle molle, explique Steve Grimard, fier de retrouver Sylvain Pelletier et son groupe. On vieillit et il nous reste donc moins d’années de balle lente devant nous. Voilà pourquoi on souhaitait réunir les deux équipes.»

«Nous serons notamment mieux organisés cette année, croit

Sylvain Pelletier. En accueillant des membres de l’ancienne formation Olympique Métal, nous devrions être plus solides au deuxième étage. Ce sera moins exigeant de gérer l’équipe.»

«Et Sylvain pourra davantage se concentrer sur les matchs plutôt que sur tous les aspects administratifs durant le tournoi et au cours de la saison!» renchérit immédiatement Steve Grimard.

Les Sherbrookois se mesureront

également aux clubs de la classe Invitation, qui accueillera douze équipes au total chez les hommes dont cinq provenant des États-Unis.

L’an dernier, ils avaient dû se contenter du quatrième rang de la «grosse» classe.

«Pour nous, c’est important de gagner à Fleurimont parce que la Classique Pif représente à nos yeux un événement aussi important que les championnats canadiens, sinon

plus, puisque nous venons tous de la région», fait remarquer Steve Grimard.

D’ailleurs, la troupe de l’entraî-neur Sylvain Pelletier prendra part une fois de plus aux nationaux. Ils auront lieu cette fois à Dorchester en Ontario au milieu du mois d’août.

«Mais avant tout, on souhaite vraiment gagner un dixième titre à Fleurimont!» lance Sylvain Pelletier.

Notons aussi que l’entraîneur Richard Martineau et sa troupe seront de retour sous le nom d’Équipe Wilkins-Champigny Remax/Excavation Charles Grenier/Restaurant Twist. Ces derniers s’étaient inclinés en finale de la classe provinciale en 2010. À surveiller.

Le Pif sur son 36Si vous croisez la mascotte du

tournoi en habit chic, vous com-prendrez que le Pif s’est mis sur son 36 à l’occasion de cette 36e édition.

Pour l’occasion, 12 équipes féminines et 12 autres masculines seront du rendez-vous dans la classe Invitation. Jusqu’à maintenant, la

classe provinciale compte égale-ment sur la présence de 12 clubs masculins et six féminins.

«Nous avons même été forcés de refuser des équipes dans toutes les classes», admet le directeur de la Classique, Jean-Charles Doyon.

Plusieurs petites nouveautés s’ajouteront finalement à la pro-grammation de la 36e édition (voir tableau).

«Mais on ne réinvente pas la roue après 36 ans!» clame le prési-dent Marco Leclerc.IMACoM CLAuDe PouLIn

La mascotte de la Classique Pif pourrait bien voir Sylvain Pelletier, Steve Grimard et François Lessard permettre à l’équipe Olympique Métal/Publicité DR/Pub La Cachette de mettre la main sur un dixième titre de championnat en douze ans dans la classe provinciale masculine.

Jérôme [email protected]

Le député du NPD dans • Compton-Stanstead, Jean Rousseau, a refusé de céder sa place derrière la console de son et agira donc une fois de plus en tant que bénévole à la Classique Pif.

Les meilleurs moments du plus • grand tournoi de balle lente en Amérique du Nord seront encore diffusés sur la populaire chaîne américaine Softball 360.

EN COMPLÉMENT