Download ppt - Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE) Novembre 2006 Schéma Régional d’Aménagement du Territoire des Hauts-Plateaux Centre

Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE)

Novembre 2006

Schéma Régional d’Aménagement du Schéma Régional d’Aménagement du

Territoire des Hauts-Plateaux CentreTerritoire des Hauts-Plateaux Centre

Atelier « Diagnostic »

République Algérienne Démocratique et Populaire


Novembre 2006

Organisation de la concertation dans le cadreOrganisation de la concertation dans le cadre

du SRAT HPCdu SRAT HPC


Aujourd'hui

IntroductionIntroduction

Nom de l'atelier Localisation Objet

Atelier Diagnostic (N°1) Wilaya

Elaborer le diagnostic régional et bâtir des scénarios sectoriels

Atelier Scénarios (N°2) Région Valider les scénarios régionauxAtelier Lignes directrices et Programmes d'action (N°3) Région

Orientations générales et Programmes d'action

Atelier de Présentation du SRAT HPC (N°4) Région Présentation et discussion du SRAT


Novembre 2006


Objectifs de l’AtelierObjectifs de l’Atelier

Présenter les grands axes du diagnostic par secteur : social, activité productives, environnement et ressources en eau, villes et fonctions urbaines, infrastructures, aménagement du territoire (1 heure)

En groupe de travail par thème (2 heures) : compléter ensemble le diagnostic valider par thème ces grands enjeux identifier les directives et scénarios possibles

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Limites administratives de la région programme HPC

Région programme actuelle

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Limites géographiques de la région programme

Région programme actuelle

La région programme actuelle comprend une partie de l’Atlas tellien, les Hauts Plateaux, l’Atlas saharien et une partie du Piémont saharien

HPC


Novembre 2006



Atelier « Diagnostic »1 - Secteur social


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THEMATIQUE : SocialDiagnostic démographique : principaux indicateur régionaux

Indicateurs Djelfa Laghouat M'sila TOTALSuperficie (ha) 3 225 635 2 505 200 1 817 500 7 548 335Population totale 921 164 373 624 981 978 2 276 766Population active 205 045 130 751 182 435 518 231Population occupée 157 515 103 897 142 500 403 912Population sans travail 42 830 26 864 39 935 109 629Emploi total (permanent et temporaire) 79 888 103 897 54 294 238 079Taux de chômage 20,9% 20,5% 21,9% 21,2%Densité moyenne/km2 28,56 14,91 54,03 30,16

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THEMATIQUE : Social

Diagnostic démographique La population a été multipliée par trois en 40 ans 2 millions d’habitants en 1998, soit 6,8% du pays (2,8 millions en

2005) Une densité de 26,6 habitant/km2 en 1998 et actuellement de 30

h/km2

Un déséquilibre de répartition (le sud de l’atlas est peu peuplé) Un taux moyen d’urbanisation de 54% en 1998 (58% pour Djelfa) Une population agglomérée à 78% concentrée sur les chefs lieux

(phénomène accentué par l’insécurité rurale) Une population jeune : 55% a moins de 20ans 29% des nomades nationaux

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Diagnostic démographique : Population 2005

Faible densité au sud

Zone de nomadisme

Exode rural fort

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Diagnostic démographique : Taux de croissance

Evolution des taux annuels d'accroissement de la population

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

5.0%

6.0%

1 2 3 4

LAGHOUAT

DJELFA

M SILA

Région HP C

Total ALGERIE

Légende : 1 : 1966 – 1977 2 : 1977 – 1987 3 : 1987 – 1998 4 : 1998 – 2002

Taux de croissance faible (1,6%), réduit de 60% entre 1998 et 2002

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THEMATIQUE : Social

Une urbanisation qui capte tous les dynamismes

En 20 ans la population urbaine a été multipliée par 3 Les taux d’accroissement urbains sont plus forts ici qu’au

niveau national Exode rural lié au terrorisme et la pauvreté et migration sur

les chefs lieux avec concentration des personnes dans les logements

Nombreux logements construits (effet de rattrapage) mais beaucoup restent inhabités

Prédominance de l’habitat individuel dans la construction de logements

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THEMATIQUE : Social

URBANISATION : Taux d’urbanisation en forte progression (près de 60%)

Evolution du taux d'urbanisation

0.0%

20.0%

40.0%

60.0%

80.0%

1977 1987 1998

LAGHOUAT

DJELFA

M SILA

Région HP C

Total ALGERIE

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THEMATIQUE : Social

Enjeux pour 2025 dans le cadre du SNAT

Impératif HP : forte volonté de densifier les Hauts Plateaux Deux hypothèses d’accroissement

• Un rythme naturel sans les mouvements migratoires = 2,35 millions d’habitants

• Un rythme tendanciel qui se prolonge = 2,45 millions d’habitants

Dans le premier le solde migratoire serait de : + 620 000 habitants

Dans la seconde option la solde migratoire serait de + 530 000 habitants

Structurer les villes petites et moyennes plutôt que de concentrer la population sur les chefs lieux de wilaya

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THEMATIQUE : Social

Les infrastructures scolaires suffisantes dans le primaire et le secondaire, des moyens seulement développés au nord pour le supérieur et les instituts universitaires.

Dans le primaire et le secondaire, des établissements en nombre suffisants (> moyenne nationale) mais des enseignants moins nombreux

Une concentration trop forte des lycées sur les chefs lieux de wilaya

Développement récent des universités, problème de recrutement des enseignants surtout au niveau des femmes

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THEMATIQUE : Social

Dans le secteur de la santé les équipements sont insuffisants en quantité et qualité

Pas assez de lits d’hôpital Pas assez de praticiens (généralistes, spécialistes, dentistes…) Une mortalité infantile élevée notamment néonatale (cas de

Djelfa) Manque d’effectif dans le domaine de la santé par rapport à la

moyenne nationale

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THEMATIQUE : SocialPréconisations / Directives

Renforcement des effectifs dans le domaine médical Meilleure attention aux soins des enfants Rapprocher le service du malade, en déconcentrant les

structures de soins et de maternité vers les petites villes

Créer un CHU régional à côté d’une université spécialisée en médecine

Ne pas concentrer tous les lycées sur le chef lieux mais favoriser leur dispersion sur les petites villes

Traiter les eaux usées pour éviter les maladies à contamination hydrique


Novembre 2006



Atelier « Diagnostic » 2 - Activités productives


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THEMATIQUE : Activités productives

Diagnostic Activité agricole essentiellement basée sur l’élevage ovin et

localement une agriculture irriguée en petites unités à partir de forages réalisés dans les nappes souterraines

Importance de la céréaliculture extensive à faible productivité Importance de la jachère Récession industrielle dans le secteur public datant du

programme d’industrialisation des années 70 Le secteur de la construction et le commerce restent

dynamiques Peu d’investissements industriels réalisés

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Répartition de la population active par secteur d’activité

Elevage et agriculture : 30% Commerce et services : 25% BTPH : 20% Administration : 15 % Industrie : 8% Autres secteur d’activité : 2 %

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Enjeux Gestion durable de la ressource fourragère steppique et de la

nappe alfatière et lutte contre la désertification en cours Trouver une alternative à la céréaliculture extensive et à la

jachère pour produire du fourrage Dans le secteur agricole, augmenter la valeur ajoutée

régionale notamment pour les activités liées à l’élevage Compétition pour l’usage des ressources en eau locale entre

l’agriculture irriguée (programme PNDAR) et l’AEP Créer des emplois pour fixer les populations locales et attirer

celles du littoral

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Préconisations / Directives Adaptation de l’effectif ovin à la ressource fourragère

disponible Identification des animaux sur la steppe avec pose de bague,

attribution de droits à pacage, contrôle des transhumances Attribution de concessions pastorales de 5 000 à 10 000 ha à

des groupes familiaux d’éleveurs et responsabilisation sur la gestion durable de la ressource fourragère

Mises en défens, réhabilitation des parcours point d’eau réalisés dans le cadre de ces concessions

Renforcement de la filière viande en amont (recherche, sélection génétique, industrie d’aliment du bétail, prophylaxie…) et aval (abattoirs, découpe, chaine du froid, traitement des sous-produits : peaux, laine…)

Limiter le développement de l’agriculture irriguée en zone steppique en raison du manque d’eau (fruits et légumes uniquement)

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Préconisations / Directives Valorisation des gisements minéraux et construction de voies

ferrées pour permettre Ie transport des matières pondéreuses Améliorer la capacité d’accueil touristique, l’entretien et la

protection des sites d’intérêt patrimonial et former le personnel Implanter des unités industrielles classées (raffinerie, tannerie…)

en site inhabité après avoir fait des études d’impact rigoureuses Développer les petits métiers traditionnels liés à la valorisation des

produits locaux (tissage de la laine, vannerie d’alfa…) Développement d’activités de haute technologies (informatique,

électronique, téléphonie) requérant peu d’intrants Avoir des mécanismes plus incitatifs pour encourager

l’investissement de PMI – PME

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Préconisations / Directives en termes d’emploiGrande réserve d’emploi dans :

Les métiers liés à l’environnement (collecte et traitements des eaux usées et déchets divers, gestion des réseaux)

La filière viande et sous-produits (abattage, découpe, chaîne du froid)

Le contrôle qualité (identification des animaux, labellisation) L’extraction et la transformation des minéraux La recherche liée aux activités steppiques (agronomie,

élevage, environnement) Eco-tourisme (équipements d’accueil, valorisation et

protection des sites)


Novembre 2006

Schéma Régional d’Aménagement du Territoire Schéma Régional d’Aménagement du Territoire

des Hauts-Plateaux Centredes Hauts-Plateaux Centre


3 – Environnement, patrimoine et ressources en eau


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THEMATIQUE : EnvironnementDiagnostic

Des ressources régionales intéressantes mais menacées Ecosystème des montagnes boisées au nord, écosystème

steppique et atlasique au centre, écosystème présaharien au sud

Zones humides surtout limitées aux chotts

Un patrimoine culturel à valoriser Nombreux sites religieux et historiques Gravures rupestres, oasis pré-sahariennes… Des éléments patrimoniaux à préserver (Ksour, sources thermales…) Un potentiel pour l’écotourisme à exploiter

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Patrimoine remarquable :

Gravures, ruines, koubba, source thermale

Parc National de la forêt de Senalba (en cours)

Zones humides : chotts, lacs, oasis, sources

Réserve naturelle de Mergheb

THEMATIQUE : EnvironnementPatrimoine

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THEMATIQUE : EnvironnementDiagnostic

Des pressions généralisées sur les ressources naturelles : rupture des équilibres écologiques Dégradation des ressources en eau, en végétation et en sol :

pollutions, désertification, déforestation, érosion Salinisation des nappes, oueds et barrages Impact du réchauffement climatique

Concentration urbaine engendrant une concentration des problèmes et nuisant au cadre de vie Très peu d’espaces verts dans les zones urbaines et aucun

dans les extensions urbaines Proximité entre habitat et installations polluantes classées A ce jour, aucun traitement des rejets solides et liquides

déversés dans le milieu naturel (transmission hydrique de maladies)

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THEMATIQUE : EnvironnementEnjeux

Gestion durable de la ressource fourragère steppique

Protection de la biodiversité génétique de l’écosystème steppique

Mise en place de structures de collecte et de traitement des déchets et des eaux usées

Restauration et valorisation du patrimoine culturel

Proposition d’un cadre de vie environnemental attractif pour faire venir les gens sur les hauts plateaux (l’homme de la steppe n’aime pas l’arbre, l’homme du littoral vit avec l’arbre)

Sensibilisation de la population

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THEMATIQUE : EnvironnementPréconisations et directives

RESSOURCES NATURELLES

Besoin de cohérence dans la stratégie d’intervention de l’Etat pour la gestion des espaces steppiques

Assurer une gestion de la steppe dans le cadre de concessions pastorales accordées à des petits groupes d’éleveurs (mises en défens, replantations fourragères) et responsabiliser ces groupes sur la gestion de la ressource fourragère

Économiser la ressource en eau (infrastructures, réseaux, traitement, sensibilisation de la population…) et priorité pour l’AEP

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CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES

Créer au moins deux parcs naturels régionaux sur les Hauts Plateaux, de concert avec la population locale (un dans l’Atlas et un dans la zone alfatière) avec pour objectifs : protection de la biodiversité, écotourisme, recherche scientifique

Revoir la stratégie du barrage vert en préconisant une alternative au pin d’Alep

Réaliser des reboisements sur les zones de piémont sud de l’atlas tellien, affectées par l’érosion et des opérations de fixation de dune par génie biologique

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GESTION ENVIRONNEMENTALE

Mettre en place des structures de collecte d’ordures ménagères et de gestion des Centres d’Enfouissement Technique (CET) et des STations d’EPuration des Eaux usées (STEP)

Créer un organisme unique de gestion du patrimoine culturel régional et de sa valorisation en vue du développement du tourisme

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110 Mm3/an

70 Mm3/an

54 Mm3/an

37 Mm3/an

10 Mm3/an

100 Mm3/an

100 Mm3/an

50 Mm3/an

TOTAL HP CENTRE :310 Mm3/an

TOTAL HP OUEST :221 Mm3/an

Besoin AEPI actuel

Potentialité eau souterraine

50 Mm3/an Données par WilayaSource : PNE, 2006

Situation actuellePotentialité eau souterraine

40


Situation actuellePotentialité eau souterraine

La demande en eau potable et industrielle actuelle est déjà légèrement supérieure aux ressources souterraines dans certaines Wilayas

Cela explique en partie le fait que les besoins actuels ne sont pas satisfaits

Le nord de la région des Hauts Plateaux (Tiaret, Tissemsilt, Djelfa) doit être considérée comme DEFICITAIRE en eau

41


86 Mm3/an

11 Mm3/an

12 Mm3/an

70 Mm3/an

20 Mm3/an

41 Mm3/an

133 Mm3/an

23 Mm3/an



Besoin AEPI 2025(hypothèses PNE 2006)


50 Mm3/an

Données par WilayaSource : PNE, 2006

Situation 2025 Besoin AEPI

42


Situation 2025 Besoin AEPI

Selon les hypothèses du PNE (réduction des prélèvements par habitants de 235 à 160 l/hab./jour, due à une consommation inférieure et à la réduction des pertes), la situation en 2025 est sensiblement la même qu’actuellement

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109 Mm3/an

17 Mm3/an

22 Mm3/an

92 Mm3/an

31 Mm3/an

46 Mm3/an

165 Mm3/an

39 Mm3/an



Besoin AEPI 2025(hypothèses pessimistes non PNE)


50 Mm3/an

Données par WilayaSource : PNE, 2006

Situation 2025 pessimisteBesoin AEPI

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Situation 2025 pessimisteBesoin AEPI

Si l’on considère que les prélèvements par habitant restent les mêmes, LA SITUATION EN 2025 SERA CRITIQUE

Il faut donc CHERCHER D’AUTRES SOURCES D’ALIMENTATION EN EAU POUR LES HAUTS PLATEAUX OUEST ET CENTRE

Il faut privilégier l’usage des ressources souterraines pour l’alimentation en eau potable donc ARRÊTER L’IRRIGATION A PARTIR DES NAPPES SOUTERRAINES

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3 barrages alimentent en eau potable les villes d’El Bayadh, Tiaret et Tissemsilt avec un court transfert d’eau

Aucun autre projet de barrage n’est prévu sur les HP pour l’eau potable

Les barrages existants font face à des PROBLEMES D’ENVASEMENT

La QUALITES DES EAUX DE SURFACE N’EST PAS SUFFISANTE en général pour l’AEPI, à cause des rejets d’eaux usées non traitées

L’EAU DE SURFACE DOIT SERVIR ESSENTIELLEMENT A L’IRRIGATION

Utilisation des eaux de surface pour l’AEPI ?

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THEMATIQUE : Usages de l’eau selon le PNEDemande de prélèvement en eau agricole Les besoins en eau d’irrigation vont presque être doublés d’ici 20

ans.

La construction du barrage de Koudiet Ben Aïda (Wilaya M’Sila) couvrira une grande partie de cette hausse des besoins

La Petite et Moyenne Hydraulique consomme actuellement, en année pluviométrique moyenne, 147 Mm3 d’eau souterraine

Ces PRELEVEMENTS EN NAPPES CONCURRENCENT LARGEMENT L’USAGE D’EAU POTABLE ET LA SITUATION VA EMPIRER : par exemple, le projet d’irrigation du périmètre Ain Skhouna à partir de la nappe Chott Chergui semble contradictoire avec les besoins à venir d’eau potable sur les zones proches de cette nappe

La réutilisation des eaux usées est une perspective pour l’irrigation selon le PNE, qui ne précise pas les conditions effectives d’utilisation

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THEMATIQUE : Usages de l’eau selon le PNEPréconisations / Transferts

Les ressources souterraines internes aux HP doivent être transférées vers les villes pour l’AEPI.

Des transferts d’eau extérieure vers les HP Ouest et Centre réduiraient considérablement les tensions entre l’usage « irrigation » et l’usage « AEPI ».

Une réactualisation des données concernant les eaux de surfaces et les aquifères des HP est nécessaire

On ne peut pas parler de réutilisation des eaux usées tant que les rejets n’ont pas été traités or à ce jour ils ne le sont pas ; le traitement des eaux usées est donc une priorité vu le déficit en eau de la région

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Transferts extérieursProjets Boughzoul

388 Mm3/an (2040)SAHARA SEPTENTRIONAL

42 Mm3/an (2025)Koudiet Acerdoune

33 Mm3/an (2030)

Chott El GharbiATLAS


Novembre 2006



Atelier « Diagnostic »4- Secteur infrastructures


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THEMATIQUE : Infrastructures

Diagnostic Deux des trois grands axes vers le sud traversent la région

HPC (RN1 par Djelfa et RN8 par Bou Saada) Existence d’une rocade sud des Hauts Plateaux entre M’sila et

Tiaret mais pas d’indication de tracé au-delà Trois gazoduc en provenance de Hassi R’Mel traversent les

HPC et HPO (Djelfa, Laghouat, Naâma) Pas de voie ferrée fonctionnelle sur la Région Programme Déficits électriques se traduisant par des coupures : besoin de

sécuriser la fourniture (maillage) et la distribution

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Principaux indicateurs

Indicateurs Djelfa Laghouat M'sila TOTALLinéaire routier total (Km) 1 965 1301 3533 6 799Densité routière (ml/km2) 60,9 51,9 194,4 90,1Service routier (ml/habitant) 2,1 3,5 3,6 3,0Taux de raccordement AEP 84% 93% 86% 86,3%Taux de raccordement Assainissement 82% 95% 77% 82,0%Taux de raccordement au Gaz 65,8% 65,0% 26,8% 48,8%Taux global d'électrification 87,0% 91,0% 90,6% 89,2%

Taux calculé pondéré par la population

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Enjeux Maillage électrique pour sécuriser la fourniture Une desserte aérienne rapide entre un (ou deux) centre

régional et la capitale Permettre le transport des minerais pondéreux par voie ferrée

et raccorder les nouveaux centres industriels Raccordement de la rocade sud (Tiaret) à l’axe saharien vers

Béchar Développer le réseau de routes et chemins ruraux pour

occuper le territoire et favoriser l’accès aux ressources fourragères

Un meilleure liaison avec les ports de l’hinterland (Alger, Jijel, Bejaia) par des pénétrantes liées à l’autoroute Est-Ouest

Implanter des systèmes de communication à haute capacité pour promouvoir le développement des NTIC et le télétravail

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Préconisations / Directives dans le domaine de l’énergie Renforcement énergétique par maillage avec la région Nord et

avec la région HPO Densifier le réseau de distribution de gaz sur M’sila Développement de projets solaires et éoliens notamment pour

l’habitat isolé

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Préconisations / Directives dans le domaine des transports Réaliser une route de piémont au sud de l’Atlas saharien (Biskra

– Laghouat – Béchar) par Sidi Khaled, Ksar El Hirane, Brezina, El Abiod Sidi Cheikh

Relier M’sila à l’autoroute Est-Ouest par Bordj Bou Arreridj (N45) Relier l’oued R’hir (route Messaad - Touggourt) Existence d’aéroports non accessibles aux civils (Djelfa, Hassi

R’mel, Laghouat, Bou Saada…) : nécessité d’avoir au moins deux aéroports régionaux accessibles au public avec une desserte sur Alger

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Préconisations / Directives dans le domaine du transport ferroviaire Rocade ferrée M’sila – Tiaret – Saida (est-ce utile ?) Liaison ferrée rapide Boumedfa - Boughzoul – Djelfa et

raccordement à la boucle sud Ghardaia – Ouagla – Touggourt Liaison ferrée M’sila – Bordj Bou Arreridj et M’sila – Barika Voir comment relier la voie ferrée et les centres miniers de

l’Atlas Saharien


Novembre 2006




5 – Risques majeurs


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THEMATIQUE : Risques majeurs

Diagnostic sur l’aléa et le risque sismique

Risque sismique : un risque relativement faible concentré sur la wilaya de M’Sila

67


Carte des séismes enregistrés entre 1973 et 2006

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Diagnostic sur l’aléa et le risque « feux de forêt »

Feux de forêts : uniquement sur la partie boisée au Nord (incendies généralement provoqués)

69


Carte des feux de forêt majeurs 1996 - 2005

70



Diagnostic sur les aléas et les risques inondations et glissements de terrain

Inondations : Problèmes dans les zones urbaines traversées par les oueds (Djelfa, M’sila) en raison des constructions rapprochées et de l’urbanisation désordonnée, ce qui accroît l’imperméabilisation et le ruissellement

Glissements de terrain : Risque moins important que dans l’Est de l’Algérie notamment du fait que la pluviométrie est faible

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Diagnostic sur le risque de désertificationLes facteurs essentiels sont :

Le risque anthropique lié à une mauvaise gestion de la ressource fourragère steppique engendrant surpâturage et piétinement

L’érosion éolienne qui enlève l’horizon végétal superficiel en certains endroits et créé des dépôts sableux dans d’autres (couloirs de vent)

Le changement climatique en termes de réduction de la pluviométrie mais surtout du caractère aléatoire de cette pluviométrie et de l’augmentation de température

Des incitations économiques à l’élevage ovin alors que les effectifs sont au-delà de la capacité fourragère des parcours

Surexploitation de la nappe alfatière

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Les changements climatiques

Une aridification croissante

TEMPERATURE MOYENNE LAGHOUAT

10,00

12,00

14,00

16,00

18,00

20,00

22,00

24,00

1878

1880

1882

1884

1886

1888

1890

1892

1894

1896

1898

1900

1902

1904

1907

1909

1911

1913

1939

1941

1943

1945

1947

1949

1951

1953

1955

1957

1959

1961

1963

1965

1967

1969

1971

1981

1987

1989

1991

Année

Tem

p m

oy

en d

egré

s C

Série1

Moy. mobile sur 5 pér. (Série1)

Linéaire (Série1)

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Diagnostic sur les risques industriels

Déclin industriel sur la région Peu d’industries à risques Celles qui sont classées se trouvent parfois entourées de

zones habitées du fait de la croissance urbaine incontrôlée (centrale électrique, usine d’enfûtage de bouteille de gaz…)

Possibilité d’accueillir des industries polluantes à condition de bien réfléchir à leur implantation (risque pollution des nappes et de l’air du fait des rejets)


Novembre 2006




6 – La ville et les fonctions urbaines


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THEMATIQUE : La ville et les fonctions urbaines

Diagnostic Une région très urbaine

Une urbanisation exceptionnelle du fait de l’insécurité dans les campagnes

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Une croissance urbaine mal maîtrisée dans les chefs lieux et les villes secondaires

La conséquence est une forte concentration de la population dans les principales villes : Djelfa, Laghouat, M’Sila, Aïn Oussera, Bousaada,…

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Peu ou pas de services hors du chef lieu

• En 2005, presque tous les médecins spécialistes se localisent dans le chef lieu de wilaya

Un cadre de vie urbain souvent dégradé

Développement de l’habitat précaire autour des centres principaux

Rejets des eaux usées dans les oueds,…. Cadre de vie parfois peu satisfaisant

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Enjeux/préconisations Multipolarité régionale : trouver une capitale régionale

Réguler la croissance des grands centres urbains régionaux et promouvoir des pôles urbains secondaires (villes moyennes)

Proposer un habitat rural en villages pastoraux positionnés le long des infrastructures

Repenser le problème de l’urbanisation en milieu rural en fonction des modes de vie de la population steppique, privilégier l’habitat individuel ou semi-collectif


Novembre 2006



Atelier « Diagnostic » 7 - Aménagement du territoire


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THEMATIQUE : Aménagement du territoire

Diagnostic Une région programme peu homogène Une grande confusion dans le statut foncier qui engendre une

gestion anarchique du capital fourrager steppique Des ressources en eau souterraines qui restent encore mal

connues Surexploitation des nappes, baisse de qualité, risque de

pollution (notamment du Chott Hodhna) Une forte tension sur la ressource AEP avec risque de déficit à

MT sur M’sila Une pauvreté très forte en milieu rural Une croissance urbaine rapide et parfois mal maîtrisée

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THEMATIQUE : Aménagement du territoire

Enjeux/Préconisations Avoir une région programme homogène afin que les

populations s’identifient au territoire Doter le territoire d’infrastructures dans une perspective de

développement régional (notion de mise à niveau) Maintien des populations en place pour éviter l’exode rural

(lutte contre la pauvreté et l’exclusion) Ne pas concentrer les activités sur les chefs lieux de wilaya

mais les répartir sur les villes petites et moyennes Favoriser les infrastructures à vocation régionale (aéroport,

université…) et ne pas les multiplier dans chaque wilaya Création de 2 villes nouvelles : Boughzoul et Oued Bellil

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Site InternetSite Internet

Adresse du site Web : http://srat-hp.brl.fr

Les comptes rendus des ateliers seront publiés sur ce site Internet

Contribution écrite au projet en cliquant sur l’« espace concertation »