Mémoire de Guerre et de Paix
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Aquabelle, Mémoire de Guerre et de Paix
1. La naissance d’Aquabelle … p.4
2. Un peu d’histoire … p.10
3. Les Little ships … p.15
4. L’Aquabelle, retour de guerre … p.18
5. L’Aquabelle, la renaissance … p.20
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Première partie : la naissance d’Aquabelle
Benjamin Taylor était un
homme d’affaires arrivé par
lui-même, pionnier dans le
domaine du béton armé.
Ses racines familiales se
situaient dans le nord-
ouest de l’Angleterre et il reçut sa formation à Salford
Technical College pour décrocher un diplôme d’ingénieur
tout en travaillant pour une société locale d’ingénierie
Johnson, Clapham and Morris. Il parvint rapidement à la
direction d’une filiale, Johnson’s Reinforced Concrete.
Au milieu des années 1930, Benjamin est assez riche pour
acheter une maison au bord de la Tamise à Hampton Wick et
acquérir d’occasion un yacht à moteur de 40 pieds qu’il
baptise BenTruda, nom où s’alliaient son prénom et celui de
son épouse, Gertrude. Avec BenTruda, les Taylor étaient
membres actifs du Thames Motor Cruising Club avec son
clubhouse à proximité, à Hampton Court.
Aquabelle, les little ships et la bataille de
Dunkerque
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Désireux de remplacer
BenTruda par une unité plus
moderne, Benjamin Taylor se
rend à l’automne 1938 au
Salon nautique d’Earls Court,
à la recherche d’un
constructeur naval haut de
gamme à qui confier la
réalisation d’un yacht établi
selon ses plans. La
conception du Condor (40 pieds) de chez William Osborne à
Littlehampton l’impressionne particulièrement, sensible à des
détails comme les arrondis des boiseries dans la timonerie.
Sachant que la plupart des hôtes à bord de ce type de bateau
se rassemblait autour du l’homme de barre, il allonge la
timonerie et demande à Osborne d’y implanter une table fixe
reposant au centre sur un coffre donnant accès à la salle des
machines, ce qui ménageait une bonne hauteur de plafond
dans la cale pour l’entretien des moteurs. L’extension de la
timonerie portait la longueur du bateau à 45 pieds.
La construction d’Aquabelle a recours à des bois de qualité,
bordage en acajou sur charpente de chêne pour la coque et
pont doublé avec finition en teck, planches ajustées avec
calfatage en noir.
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Le rouf, les écoutilles et les claires-voies utilisent aussi
l’acajou. Le bateau possède deux moteurs Ailsa Craig diesel
de 36 cv chacun, trois cylindres, avec hélices contrarotatives
et gouvernail à double safran. Il a une largeur de 11 pieds 6
pouces et un tirant d’eau de 4 pieds. Avec ses deux mâts et
sa coque peinte en blanc, sa ligne de flottaison en bleu, le
projet promet un bateau élégant et bien proportionné.
La famille Taylor sur le chantier de
construction de l’Aquabelle.
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Le 3 février, les plans de l’Aquabelle font une page de Yachting
World Magazine qui la décrit comme un bateau « bien équipé,
astucieux et bien construit ».
La famille Taylor (Benjamin, Gertrude, et les enfants — les
filles : Joyce (25 ans) et Mabel (16 ans), et le fils, Geoffrey (22
ans) — se rendent régulièrement à Littlehampton pour suivre
la construction de leur yacht. Joyce note dans son journal que
les membrures étaient en place le 7 janvier 1939, la coque
bordée une semaine plus tard. Le 21, les barreaux sont
installés et, le 28, on s’attaque aux ponts et aux armoires.
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Le 5 avril, la famille fait la route jusqu’à Littlehampton et en
présence de 19 invités
En vue de son lancement, on transfère l’Aquabelle du hangar
de construction jusqu’à la cale de lancement sur le fleuve
Arun.
L’événement fut fixé sur film 16mm en couleur ; on y voit
également une paire de vedettes de sauvetage de la RAF,
ancrées à côté de l’Aquabelle. Elles aussi sortent du chantier
Osborne, embarcations prémonitoires de jours plus sombres
à venir…
Mme Souster, l’épouse de
l’architecte associé de Benjamin,
procède au lancement de
l’Aquabelle en cassant une
bouteille de champagne sur son
étrave à l’aide d’un marteau !
L’opération est supervisée par
William Osborne Junior, fils du
fondateur du chantier naval.
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Avec leur nouveau yacht, le calendrier mondain des Taylor,
partagé avec les autres membres du Thames Motor Cruising
Club, est bien rempli. En mai et juin, la famille navigue sur la
Tamise, la remontant jusqu’à Goring et la descendant jusqu’à
Teddington.
Rappel de l’instabilité grandissante en Europe, cinq destroyers
viennent mouiller au large de Swanage. Le film tourné à cette
occasion permit d’identifier trois navires grâce au numéro
porté sur leur flamme, comme étant des destroyers V&W
datant de la Première Guerre mondiale : HMS Vivacious
(D36) ; HMS Wakeful (H88 — pensée émouvante, il fut coulé
à Dunkerque durant l’évacuation) et HMS Vanessa (D29).
En Aout, la famille passe trois semaines à
naviguer autour de Poole Harbour, avec
quelques échappées en mer au large de
Sandbanks Ferry jusqu’à Studland et
Swanage. Des amis de divers yacht-clubs
les rejoignent occasionnellement.
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Le 3 septembre, sur l’Aquabelle, dans Poole Harbour et par
gros temps, Benjamin, sa femme Gertrude, et leurs enfants
Joyce et Mabs apprennent lors d’une annonce faite à la radio
par Neville Chamberlain, à 11 heures du matin, que la Grande
Bretagne rentre en guerre contre l’Allemagne.
Le matin du 30 mai, un coup de téléphone de l’Amirauté les
informe qu’il leur faut l’Aquabelle sur le champ. Ce n’était pas
une surprise totale car plusieurs jours auparavant, le TMCC
avait dû fournir une liste des bateaux supérieurs à 30 pieds
sans qu’il fût dit pourquoi.
Très rapidement trois hommes appartenant à la Royal Navy
Volunteer Reserve (RNVR)1 sont sur place et emmènent
l’Aquabelle pour participer à l’opération Dynamo…
Monsieur Taylor décide de
démonter la grosse cloche de
l’Aquabelle, gravée à son nom, et de
la garder à titre de souvenir.
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Deuxième partie : un peu d’histoire
1. Un petit rappel
La bataille de Dunkerque (nom de code Opération Dynamo)
menée par les armées françaises et anglaises contre les armées
allemandes, s'est déroulée du 21 mai au 4 juin 1940.
Bousculée par l'armée
allemande lors de la
bataille de France, l'armée
britannique ainsi que des
unités de l'armée française
ont dû battre en retraite
vers le nord de la France.
Encerclées à Dunkerque, elles ont mené une résistance
héroïque et désespérée, en particulier la 12e division
d'infanterie motorisée à partir du Fort des Dunes, destinée à
gagner un laps de temps nécessaire à l'embarquement du gros
des troupes vers le Royaume-Uni, aidées par l'indécision
d'Adolf Hitler qui confirma un ordre d'arrêt du général von
Rundstedt des armées allemandes devant Dunkerque.
L'évacuation s'est opérée à l'aide de tous les navires que la
Royal Navy put réquisitionner pour traverser la Manche,
tandis que la RAF luttait dans le ciel pour couvrir l'opération.
Les troupes et le matériel n'ayant pas pu être embarqués ont
été capturés par la Wehrmacht, mais la réussite du sauvetage
du gros des troupes a peut-être sauvé le Royaume-Uni d'une
invasion face à laquelle il n'aurait peut-être pas résisté malgré
la puissance de sa flotte et l'efficacité de son aviation et de ses
radars.
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2. L’Opération Dynamo replacée dans le contexte.
Le mouvement de retraite stratégique consiste à la fois dans
une opération maritime de rembarquement et une opération
terrestre de protection de la poche de Dunkerque où, prises
en étau par les troupes allemandes, et sous le feu de leur
aviation et de leur artillerie, les forces alliées évacuent vers
l'Angleterre.
Le 20 mai, la situation est désespérée pour les troupes alliées;
deux divisions de panzers ont atteint Abbeville et la mer. La
Wehrmacht est ainsi parvenue à couper les armées alliées en
deux et à encercler, entre les mâchoires de la tenaille, un
million de soldats français, belges et britanniques qui
menacent d'être pris au piège entre la Manche et les troupes
allemandes dont les chars poursuivent leur progression vers
la côte. Le 24 mai, les avant-gardes Allemandes établissent six
têtes de pont sur l'Aa et atteignent Bourbourg ; elles ont
pratiquement le champ libre lorsqu'un ordre impératif du
général von Rundstedt, confirmé par Hitler, les stoppe
jusqu'au matin du 27 (plusieurs théories d'historiens ont tenté
d'expliquer cet ordre).
Les Alliés profitent de l'aubaine : ils se regroupent en
hérisson pour tenir pied à pied un corridor s'étendant de la
région lilloise à Dunkerque, sur une centaine de kilomètres
de profondeur et trente à quarante de largeur afin de
regrouper leurs troupes dans une poche allongée et ouverte
sur la mer.
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Le chef du corps expéditionnaire britannique, le général Gort,
préfère évacuer ses positions et sans prévenir ni le
gouvernement britannique ni ses alliés, il fait retraite vers les
ports de la Manche. Le lendemain, le cabinet de guerre
britannique, mis devant le fait accompli, confirme cette
décision unilatérale: « En de telles conditions, une seule issue
vous reste : vous frayer un chemin vers l'ouest, où toutes les
plages et les ports situés à l'est de Gravelines seront utilisés
pour l'embarquement. La marine vous fournira une flotte
de navires et de petits bateaux, et la Royal Air Force vous
apportera un soutien total… ». Les troupes anglaises
abandonnent donc la droite de l'armée belge pour retraiter
précipitamment en vue de se rembarquer à Dunkerque.
La poche de Dunkerque le 21 mai 1940
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Le 29 mai 1940, le général Henri Vernillat, commandant la 43e
division d'infanterie, se voit confier par l'amiral Abrial, la
responsabilité du regroupement des grandes unités et
éléments organiques d'armée et de corps d'armée.
Le vice-amiral Bertram Ramsay, chef de
l'opération, installe son quartier général dans
une cave du château de Douvres, où avait
fonctionné, jadis, un groupe électrogène.
Pour cette raison, l'opération est baptisée
« Opération Dynamo ». Elle durera neuf
jours pleins : du dimanche 26 mai au mardi 4
juin.
Le 20 mai 1940, les chars allemands atteignent la Manche,
coupant les Alliés, au nord, du reste de la France.
400 000 hommes et un matériel immense sont enfermés dans
un quadrilatère de 22 km et une profondeur de 10 km, Les
allemands bombardent la ville et les défenses française et
anglaise se font d’heure en heure plus sporadiques.
L’embarquement des troupes sur les navires se fait dans le
plus grand désordre. Dans la panique, les scènes les plus
regrettables et les actes de bravoure se côtoient, mais le
nombre de morts augmente d’heure en heure autant par
noyade que sous le feu de l’ennemi. Le dernier navire
s’éloigne laissant 40 000 hommes qui vont encore combattre
âprement ; le 4 juin 1940, Dunkerque capitule, les Allemands
pénètrent dans une ville en ruine…
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En neuf jours, 338 226 combattants seront évacués, dans des conditions
inouïes. Fait souvent oublié ou négligé, l'évacuation réussie de Dunkerque
incombe beaucoup au sacrifice héroïque de l'armée française du général
Fagalde qui contint partout l'ennemi, en dépit d'un manque d'armes lourdes et
d'une infériorité numérique patente.
L'opération Dynamo est achevée.
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Troisième partie : les Little ships
Rassembler en aussi peu de
temps une petite armada
n'est pas chose aisée. Qu'à
cela ne tienne, la Royal Navy
détache immédiatement 39
destroyers, des dragueurs
de mines et quelques autres
bâtiments. Mais c'est
insuffisant, car la faible déclivité des plages oblige les navires
de fort tonnage à mouiller au large. Il faut dès lors mobiliser
des ferries, des chalutiers, des remorqueurs, des péniches,
des yachts et d'autres embarcations encore plus modestes,
les désormais célèbres « little ships ».
Des milliers de soldats ont été transportés depuis les plages
vers les plus grands navires, par les fameux « petits navires de
Dunkerque », une flottille hétéroclite d'environ 700 bateaux
de la marine marchande, de la flotte de pêche, de la flotte de
plaisance et des canots de la Royal National Lifeboat
Institution, le plus petit était le bateau de pêche opérant sur
la Tamise de 4,6 m de long. Il se trouve maintenant à
l'Imperial War Museum. Les équipages civils ont été appelés
au service au vu de l'urgence. Le « miracle des petits
bateaux » reste au premier plan dans la mémoire populaire
en Grande-Bretagne.
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Ces petits navires ont été en mesure de beaucoup plus
s'approcher de la plage et
ont fait la navette entre le
rivage et les destroyers,
embarquant les troupes qui
faisaient la queue dans l'eau
(certains attendaient de l'eau
jusqu'aux épaules pendant
des heures pour embarquer
sur des navires plus grands).
Les opérations de rembarquement sont incommodes. Il y a
trop d'hommes et pas assez de bateaux. Pour s'échapper, il
faut soit être accepté à bord d'un navire accostant au môle
Est du port, soit rejoindre la plage et avancer en file indienne
jusqu'à une embarcation légère qui fait le va-et-vient entre le
rivage et le bâtiment au large. La machine s'est rodée ; le
premier jour, 7 669 hommes ont pu rejoindre un port allié,
17 804 le second, 47 310 le troisième, 53 823 le quatrième.
En neuf jours, 338 226 combattants (dont 123 095 Français)
ont pu être évacués sur une mer d'huile ; la Wehrmacht a
capturé quelque 35 000 soldats, dont la quasi-totalité sont
des Français. Parmi eux le 8e régiment de zouaves, qui a
protégé l'évacuation jusqu'au dernier moment et n'a pas pu
embarquer. Ceux qui n'ont pas été tués ont été faits
prisonniers.
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La Croix de saint Georges arborée à la proue d’un bateau est
connue comme le pavillon de Dunkerque et est seulement
arboré par les bateaux civils de toutes tailles qui ont pris part
à l'opération de sauvetage de Dunkerque en 1940. Les seuls
autres navires autorisés à arborer ce drapeau à la proue sont
ceux avec un amiral de la flotte à bord.
Néanmoins, la presse britannique a présenté l'évacuation comme une « catastrophe qui a basculé vers le triomphe »
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Quatrième partie : l’Aquabelle, retour de guerre
Le 9 juin 1940, la famille Taylor
apprend avec joie que
l’Aquabelle est de retour de
Dunkerque avec beaucoup
d’autres. Elle est photographiée
dans le journal remorquant cinq
autres vedettes qui remontent la
Tamise. Les Taylor ne sont pas surpris car l’Aquabelle est
considérée comme particulièrement apte avec son réservoir
de 100 gallons de gasoil pour ses deux moteurs capables de
tourner en continu pendant des jours, alors que les bateaux à
essence, qui disposent d’ordinaire de 30 gallons de carburant,
ne dépassent pas les 8 heures d’autonomie. La famille a appris
que l’Aquabelle avait effectué plusieurs traversées sans
assistance et avait ramené plusieurs bateaux en remorque ;
toutefois aucun document détaillé de sa contribution à
l’Opération Dynamo n’a survécu.
Les Taylor montent à bord à Teddington pour découvrir que
leur beau yacht neuf avec son acajou briqué et ses flancs
blancs (son lancement ne datait que de quatorze mois) est
maintenant très sale, le panneau de l’écoutille avant est cassé
en deux, un taquet chromé a été complètement arraché du
pont, y laissant un trou béant.
Ils pensent que l’Aquabelle sera rapidement réparée et
nettoyée, mais leur joie se change en désespoir teinté
d’orgueil) quand ils apprennent que leur bateau a été
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réquisitionné pour le reste de la guerre. Après réparation,
Benjamin Taylor apprend que l’on a monté une petite pièce
de DCA sur le pont avant et que le bateau opérera dans la
mer du Nord à la défense des phares pour contrer les
attaques de l’aviation allemande.
À compter du 23 mars 1941
l’Aquabelle est affectée à l’unité
des patrouilleurs de la Royal
Navy (Royal Navy Patrol
Service, RNPS) pour le
dragage de mines. Elle se
retrouve à Fareham dans le
Hampshire après la fin de la guerre et c’est là que Benjamin
Taylor décide de la racheter au Ministère de la Guerre.
Les Taylor font une dernière croisière en mai 1947, puis elle
est vendue parce que son équipage (habituellement composé
de Joyce Taylor — désormais Mme Joyce Dimbylow — et de
sa sœur cadette, Mabel) a quitté la maison. Comme Gertrude
est partiellement handicapée et se sert avec difficulté de sa
main gauche, elle est dans l’impossibilité de les remplacer.
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Cinquième partie : l’Aquabelle, la renaissance
En 2009 son sauvetage commence par une équipe de passionnés.
C’est à cette occasion que l’association « les amis de l’Aquabelle »
est fondée.
La famille revoit l’Aquabelle une fois en 1965 à Poole Harbour ;
Benjamin remarque que l’Aquabelle est beaucoup plus rapide que
de son temps, sans se douter qu’on l’avait équipée de moteurs plus
puissants. Les Taylor ne revirent jamais plus le bateau.
Abandonnée par son dernier propriétaire près d'Aigues
Mortes en Languedoc Roussillon, Aquabelle est retrouvée à
l’état d’épave et nécessite une restauration complète.
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C’est à cet instant que le travail de réhabilitation débute…
Ce sont près de 6000 heures de travaux effectuées par une quinzaine de
bénévoles qui ont permis de remettre Aquabelle en état d’origine. Réunis
autour d’une même envie, celle de faire partager l’extraordinaire histoire du
bateau, « les amis de l’Aquabelle » souhaitent garantir son avenir pour que
plus jamais elle ne retombe dans l’oubli, et devienne un vecteur de mémoire.
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1. Comparez l’état des moteurs avant et après… 2. La coque n’avait plus été
mise au sec depuis 20 ans. 3. Tous ces travaux de réhabilitations ont été
réalisés avec l’aide du petit fils du premier propriétaire et son épouse,
Sue et Colin Dymbilow qui ont cherché et retrouvé le bateau de leurs
aïeux.
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Tous ces efforts vont permettre qu’Aquabelle
soit présentable au prochain rassemblement
des "Little Ships of Dunkirk", en 2015 à
Dunkerque bien sûr et à Ramsgate d'où est
partie "l'armada" qui a sauvé tous ces soldats..
Une confidence : Les amis de l’Aquabelle ont maintenant
l’intention d’aller encore plus loin dans sa remise en état : le
pont doit être changé, la coque a encore quelques soucis, les
moteurs doivent être sortis démontés et remis à neuf, car le
nouveau projet est de présenter Aquabelle à la
commémoration des 100 ans de l’opération Dynamo, …en
2040 à Dunkerque !
« Plus qu’un simple bateau, Aquabelle est un monument de l’histoire de la deuxième guerre mondiale. »
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L’ASSOCIATION LES AMIS D’AQUABELLE
Les 4 vents—base Jean-Yves DESCAMP,
34250 Palavas les flots
Téléphone: 06.50.48.64.58
Mail: [email protected]
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Benjamin Taylor à la barre de l’Aquabelle en 1939