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Page 1: Note Sectorielle - Semaine du 12 Novembre

Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 12 Novembre 2012

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de l’École

Polytechnique de Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et

de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à l’École

Polytechnique de Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet

précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 3

Biotechnologies et Pharmaceutiques 7

Energie 11

Hautes Technologies 15

Manufacturier et Services 17

Minier 19

Pétrole et Ressources Naturelles 21

Technologies de l’Information 25

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Héroux-Devtek verse 5$ par action aux actionnaires

Le 31 aout dernier, Héroux-Devtek à confirmer la vente de la quasi-totalité de sa ligne de

produits d’aérostructure et de sa ligne de produits industriels à Precision Castpart Corp. pour

300 millions $. Le manufacturier québécois a donc obtenu un produit net de 230 millions$

après taxes pour la vente de ces départements. Le 9 novembre, le conseil d’administration a

autorisé une distribution spéciale de 5$ par actions devant être versées le 19 décembre 2012

aux actionnaires inscrits à la fermeture des bureaux le 20 novembre 2012. Cette distribution

servira à susciter un intérêt chez les actionnaires pour le titre d’Héroux-Devtek qui a été

« snobé » au cours des dernières années, comparé au titre des 2 autres leaders mondiaux en

train d’atterrissage, Goodwrich et Messier-Bugatti-Dowty, Héroux-Devtek étant le 3e

manufacturier mondial de train d’atterrissage.

Il sera intéressant de suivre le développement de cette entreprise qui a décidé, en confirmant

la vente de ces départements, de concentrer tous ses efforts sur son marché principal, les

trains d’atterrissage. Les produits nets obtenus grâce à cette vente permettront d’investir

massivement en R&D et en expansion de façon à devenir plus compétitif sur le marché. À la

suite de l’annonce, le titre d’Héroux-Devtek (HRX) a augmenté de 2.74%, confirmant une

augmentation du titre d’environ 20% depuis la vente des départements d’aérostructure et de

produits industriels.

Résumé par Jonathan Brodeur

«Héroux-Devtek verse 5$ par action aux actionnaires», dans La Presse. Publié le 9/11/2012.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/bourse/201211/09/01-4592009-heroux-devtek-verse-5-par-action-aux-actionnaires.php «Héroux-Devtek finalise la vente de la quasi-totalité des activités relatives à sa ligne de produits

aérostructure et à sa ligne de produits industriels», dans Communiqué de presse Héroux-

Devtek. Publié le 31/08/2012. Tiré de :

http://www.herouxdevtek.com/fr-CA/nouvelles-evenements/communiques-presse/2012

Premier vol de la CSeries de Bombardier reporté de 6 mois

Le premier vol d’essai du CS100, qui était prévu pour décembre 2012, aura finalement lieu en

juin 2013. M. Pierre Beaudoin, président et chef de direction de Bombardier, a indiqué que le

report était dû au retard de livraison de composantes de certains fournisseurs, alors que

d’autres livraient leurs composantes à temps. Les composantes arrivant dans un ordre

illogique ont donc provoqué une réorganisation de l’échéancier de façon à mieux s’adapter à la

réalité. Aucun nom d’entreprise n’a été mentionné, mais il faut se rappeler que le fournisseur

chinois Shenyang Aircraft Corporation avait déjà posé problème à Bombardier un peu plus tôt

Aérospatial et Défense

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cette année, le forçant de rapatrier une partie de la production dans ses propres

installations.

Ce retard commence à effrayer plusieurs analystes qui considèrent qu’un retard de

lancement sur un avion qui n’a jamais été testé et prouvé par l’industrie fera fuir certaines

compagnies aériennes et que pour palier à cela bombardier devrait probablement réduire

le prix de vente de ses appareils. Cependant M. Beaudoin réaffirme encore une fois qu’il

n’y aura aucune réduction de prix de la part de l’avionneur montréalais pour attirer plus

de client, le CSeries se vendant déjà en moyenne 20 millions de $ moins chers que ses

principaux compétiteurs. L’analyste Cameron Doerksen a également affirmé que des

dépassements de coût de 500 millions de $ étaient à prévoir pour le retard, mais le grand

patron de Bombardier affirme que le plan d’affaires tenait déjà en compte des délais de 3

à 5 mois, un retard de 6 mois ne représentant pas une énorme différence.

Heureusement, ce retard ne portera que sur le CS100 et ne changera donc rien à

l’échéancier du CS300, un appareil de 130 places contre 110 places pour le CS100, qui

devrait rentrer en service d’ici la fin 2014, comme prévu.

Résumé par Jonathan Brodeur

«CSeries : Bombardier reste confiant», dans La Presse. Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201211/07/01-4591119-cseries-bombardier-reste-confiante.php «Analysis : Delay on Bombardier’s new jet heightens price pressure», dans Reuters. Publié

le 10/11/2012. Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2012/11/10/us-bombardier-cseries-

idUSBRE8A81N020121110

Delta dans les rêves de Bombardier

Après le petit cauchemar que Bombardier a vécu cette semaine sur les marchés financiers

avec une baisse importante à la sortie de ses résultats financiers du 3e quart, Bombardier

recommence à rêver. Ce rêve, c’est un contrat d’environ 3 milliards de dollars avec la

compagnie aérienne Delta. C’est à la suite d’une nouvelle entente collective chez Delta

Airlines qu’est venue la décision de se départir des petits avions régionaux de 50 places

pour les remplacer par des jets d’au moins 76 places. En effet, avec le prix actuel du

carburant, il devient de moins en moins rentable d’opérer ces petits avions commerciaux.

Bombardier se place donc en bonne position face à son compétiteur Embraer pour

l’obtention de ce contrat. Présentement, Delta opère 114 CRJ900 de Bombardier et 52 E-

175 du constructeur brésilien. Dans l’espoir de baisser ses coûts de maintenance Delta

serait donc porté consolider ses modèles d’avions et donc préférer les Bombardiers,

notamment le CRJ700 et possiblement le CRJ900.

Résumé par Yaniv Cohen Scali

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«Bombardier rêve d'une méga-commande de Delta», dans les Affaires Publié le 8/11/2012. Tiré

de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/aeronautique-et-aerospatiale/bombardier-reve-d-une-mega-commande-de-delta/550961/1

«Bombardier espère décrocher une importante commande de Delta Air Lines », dans le Devoir

Publié le 4/07/2012. Tiré de :

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/353755/bombardier-espere-

decrocher-une-importante-commande-de-delta-air-lines

Vueling dans la mire du groupe IAG

Dans le but de compétitionner les low costs européens, le groupe anglo-espagnole IAG

composé entre autres de British Airways et de Iberia a annoncé son intention de racheter la

compagnie de Vueling. Au lendemain de cette annonce, le groupe a déclaré une coupure de

4500 postes au sein de la filiale espagnole (Iberia). Cette restructuration stratégique vise à

rééquilibrer les flux financiers de la compagnie et de tenter de redevenir compétitif sur le

marché. Présentement, Iberia flambe 1,7 million d’euros par jour. En acquérant Vueling le

groupe espère donc rétablir ses parts de marchés perdus et bénéficier de nouvelles économies

d’échelle principalement sur le marché espagnole de courts et moyens courriers. Les

négociations ont comme date limite le 31 janvier prochain, sans quoi plus de postes seront

supprimés réduisant encore plus les parts d’Iberia dans le marché aérien Espagnole. Il semble

donc que Vueling sortira le grand gagnant de cette négociation, puisqu’une prime sera

certainement versée pour racheter le low cost et dans le cas échéant, celui-ci viendra gruger

d’autres parts de marché au groupe IAG.

Résumé par Yaniv Cohen Scali

«Iberia : une restructuration stratégique », dans BMFTV. Publié le 9/11/2012. Tiré de :

http://www.bfmtv.com/economie/iberia-une-restructuration-strategique-378744.html

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Coup dur pour Pfizer au Canada

C’est en effet un précédent majeur qui vient d’avoir lieu au Canada cette semaine, pour la

première fois une décision de justice vient d’invalider le brevet d’un géant pharmaceutique

pour cause de non-divulgation intégrale de la formule d’un médicament.

Lors du dépôt de son brevet pour le Viagra en 1994 il semble que Pfizer n’est pas divulgué

l’ensemble du principe actif de son médicament afin d’éviter que d’autres laboratoires ne

puissent mettre au point une formule concurrente. Aujourd’hui, pour la première fois, le

laboratoire spécialisé dans les médicaments génériques Teva a réussi à apporter la preuve

auprès de la Cour Suprême Canadienne que Pfizer avait dissimulé certaines informations. Il

s’agit de l’ultime décision issue d’un long affrontement juridique se déroulant sur la scène

internationale. C’est une première fois historique au Canada et à l’international qu’un géant

pharmaceutique voie son brevet annulé et sa molécule tombée dans le domaine générique

pour cause de dissimulation d’informations.

On peut donc s’attendre à voir débarquer au Canada de nouveaux « Viagra » génériques 10 à

25% moins cher que le Viagra actuel.

C’est un coup dur pour Pfizer pour qui le Viagra représente un revenu de 99 millions de dollars

et dont le brevet devait protéger encore sa molécule jusqu’ne 2014. Avec les pertes de brevet

de leurs autres médicaments phares pendant les trois prochaines années, les géants

pharmaceutiques craignent que cet évènement juridique ne crée un précédent majeur à

l’international dans lequel les producteurs de génériques vont s’infiltrer. Il s’agit maintenant de

surveiller quels autres pays pourraient suivre la décision canadienne au sujet du Viagra et quels

autres médicaments pourraient se trouver dans la même situation.

Résumé par Florian CARAUD

«Pfizer perd son brevet sur le Viagra», dans Lapresse.ca. Publié le 08/11/2012. Tiré de :

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201211/08/01-

4591707-pfizer-perd-son-brevet-sur-le-viagra.php

Merck arrête de livrer certains anticancéreux aux hôpitaux grecs

L’allemand Merck vient de donner suite à certaines de ses menaces de l’été 2012 en arrêtant

d’approvisionner en anticancéreux Erbitux les hôpitaux grecs. Frappés de plein fouet par la

crise, certains pays européens ont été mis en garde pendant le mois de juillet dernier par

Merck à cause de retards de paiement trop importants et de surendettement. C’est ainsi que

le Portugal, la Grèce ainsi que l’Espagne se sont vu notifier que faute de paiements, ils

pourraient se voir retirés certains projets de recherche du laboratoire et n’être plus

approvisionnés avec certains médicaments. Seule l’Espagne a su apporter son soutien à ses

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hôpitaux publics grâce au gouvernement qui a pris en charge une partie de la dette du

système de santé.

Cependant, en Grèce, le gouvernement à refuser d’apporter une telle aide ce qui a

conduit certains laboratoires dont Merck et Biotest à suspendre leurs livraisons sur divers

produits. L’Erbitux est le deuxième médicament le plus vendu par Merck et est utilisé

dans les soins du cancer colorectal. Le laboratoire maintient néanmoins

l’approvisionnement des pharmacies ce qui signifie que les patients grecs pourront tout

de même se procurer le médicament auprès de ces enseignes.

Cette nouvelle ne risque pas d’améliorer le ressentiment de la population grecque à

l’encontre de l’Allemagne, elle a néanmoins le mérite d’attirer l’attention sur la difficile

gestion des dépenses publiques en situation de crise et sur les priorités qui sont données

aux différentes dépenses d’un système de santé appartenant pourtant à un pays

développé.

Résumé par Florian CARAUD

«Merck punit les hôpitaux grecs pour cause d’impayés», dans Lemonde.fr. Publié le

03/11/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/03/merck-punit-les-hopitaux-grecs-pour-cause-d-impayes_1785315_3234.html «L’allemand Merck ne livre plus d’anticancéreux aux hôpitaux grecs», dans Slate.fr. Publié

le 04/11/2012. Tiré de

http://www.slate.fr/lien/64357/merck-livre-plus-anticancereux-hopitaux-grecs

«Germans stop shipment of lifesaving cancer drug to Greece as Euro crisis deepens», dans

Dailymail.co.uk. Publié le 03/11/2012. Tiré de :

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2227257/Germans-stop-shipment-life-saving-

cancer-drug-Greece-Euro-crisis-deepens.html?ito=feeds-newsxml

Du RedBull qui fait dormir

Un récent article du «Center for Disease Control and Prevention’s Morbidity and Mortality

» démontre qu’une consommation de trois boissons énergisantes ou plus peut entraîner

de graves problèmes d’insomnie durant la nuit et des phases de sommeils incontrôlables

durant la journée. Cette étude a été réalisée avec des soldats américains en service en

Afghanistan. Près de 45% d’entre eux consomme des boissons énergisantes chaque jour

et près de 14% en consomme plus de trois par jour. L’étude démontre que cet abus de

caféine amenait des problèmes chroniques d’insomnie chez les soldats. Ils sont aux prises

avec un sommeil très agité dû au stress causé par la caféine. Il était fréquent qu’un soldat

s’endorme lors de son tour de garde ou lors des réunions d’équipe. D’autres recherches

moins officielles stipulent que 200mg de caféine, soit l’équivalent d’une ou deux canettes

de boisson énergisantes, permettraient aux soldats d’être plus stimulés cognitivement,

mais la réalité est bien différente. Rappelons que 6% des Américains boivent des boissons

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énergisantes chaque jour et qu’il y a déjà plusieurs cas répertoriés d’intoxication à la caféine.

Le «Food and Drug Administation» devrait imposer des normes plus strictes pour les grandes

marques de boissons énergisantes pour sensibiliser les gens sur les effets secondaires de leur

produit.

Résumé par Louis-Simon LANDRY

«Energy-Drinking Service Members Experience Sleepiness», dans Bloomberg.com. Publié le

09/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-08/energy-drinking-service-members-experience-

sleepiness.html

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EDF relance la coopération nucléaire Franco-Chinoise

Le 30e anniversaire de la coopération nucléaire Franco-Chinoise approche à grands pas et la

Chine de 2012 n'est plus celle de 1983. En effet, China Guangdong Nuclear Power Corporation

(CGNPC), partenaire historique d'EDF et d'Areva, sait maintenant depuis des années maîtriser

les réacteurs de deuxième génération de construction française et saura bientôt aussi maitriser

les EPR (réacteurs de troisième génération), s’il poursuit les deux unités qui sont actuellement

en construction à Taïshan. De plus, la Chine prévoit de mettre en chantier ou en service plus de

150 réacteurs d'ici à 2025, totalisant ainsi entre 40 % et 50 % des nouvelles tranches nucléaires

en projet dans le monde et la mettant donc au rang de premier marché de l’industrie nucléaire

mondiale. Aujourd’hui, il semble donc évident que l’avenir de la filière nucléaire française

dépend énormément des investissements Chinois. Ainsi, le PDG d’EDF voudrait relancer la

coopération nucléaire franco-chinoise par le développement d'un réacteur franco-chinois (1

000 MW) de troisième génération avec l’entreprise CGNPC. Toutefois, le transfert de

connaissance et de propriété intellectuelle inquiète les autorités d‘EDF qui acceptent

difficilement de livrer tous les secrets de fabrique de l’industrie française de l’atome à la Chine

bien qu’ils ne peuvent que reconnaître que « si les Chinois ne font pas de nucléaire avec [eux],

ils le feront seuls ou avec d'autres ». C’est, selon moi, pour cette même raison qu’une grande

partie des centres de R&D d’entreprises occidentales part installer une partie de leurs activités

en Chine. Bien que le risque de pillage de la propriété intellectuelle puisse faire perdre

beaucoup à ces dernières, l’opportunité d’adapter leurs produits et leur savoir-faire pour

conquérir un marché de près d’1,4 milliard de consommateurs permet malgré tout d’obtenir

un avantage concurrentiel inestimable.

Résumé par Xiaoxi Xu

«L'avenir chinois du nucléaire mondial», par Jean-Michel Bezat dans lemonde.fr. Publié le

05/11/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/05/l-avenir-chinois-du-nucleaire-

mondial_1785878_3232.html

La Chine vient d’ouvrir une enquête concernant certaines aides accordées par l’Union

Européenne aux entreprises du secteur des énergies renouvelables

suite à une enquête anti-dumping déposée par Bruxelles sur les panneaux solaires et cellules

photovoltaïques en provenance de Chine, la Chine a répondu en ouvrant elle aussi le jeudi 1er

novembre une enquête pour déterminer si les produits de la filière solaire PV qu'elle achète à

l'Union européenne bénéficieraient de subventions ou seraient vendus à perte. Selon une

source proche de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la Chine a porté plainte auprès

de l’OMC lundi 5 novembre dernier, pour contester certaines aides de l'Union Européenne

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accordées aux entreprises européennes du secteur des énergies renouvelables qu’elle

juge contraires aux règles de la concurrence et du commerce international. Aujourd’hui,

les fabricants de panneaux solaires chinois sont confrontés à de graves problèmes de

surproduction, principalement dus à des difficultés à vendre leurs produits sur les

marchés européen et américain. Cette réaction normale de la Chine suite aux mesures

déjà prises par l’Union Européenne et les États unis et qui tendent à devenir de plus en

plus restrictives (voir ci-dessous articles du New York Times et de Bloomberg) met en

avant un phénomène très connu dans le domaine de la construction aéronautique et qui

tend de plus en plus à se généraliser dans le secteur des énergies renouvelables : La

guerre des subventions.

Résumé par Xiaoxi Xu et Paul Gallet

«Pékin conteste à l'OMC les aides de l'UE aux énergies renouvelables» d’après l’AFP, dans

lemonde.fr. Publié le 05/11/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/05/pekin-conteste-a-l-omc-les-aides-de-l

-ue-aux-energies-renouvelables_1785990_3244.html

«Panneaux solaires : la Chine ouvre une enquête sur les importations venues de l'UE»,

dans lemonde.fr. Publié le 01/11/2012. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/01/panneaux-solaires-la-chine-ouvre-

une-enquete-sur-les-importations-venues-de-l-ue_1784373_3244.html

« Europe Intensifies Chinese Solar Panel Investigation », par James Kanter dans

nytimes.com. Publié le 08/11/2012. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2012/11/09/business/global/europe-intensifies-chinese-solar-

panel-investigation.html?ref=energy-environment

«Solar tarifs upheld, but may not help in U.S. », par Diane Cardwell dans nytimes.com.

Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2012/11/08/business/energy-environment/us-affirms-tariffs-against-chinese-solar-companies.html?ref=energy-environment

« EU raises threat on Chinese solar panels with subsidy probe », par Jonathan Stearns dans

Bloomberg.com. Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-07/eu-raises-duty-threat-on-chinese-solar-panels-with-subsidy-probe.html

« U.S. affirms penalty solar duties for China’s Suntech, Trina », par Brian Wingfield dans

Bloomberg.com. Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-07/u-s-affirms-penalty-solar-tariffs-for-china-s-suntech-trina.html

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La victoire d’Obama prédit un déclin progressif de la filière électrique au charbon et un

maintien des énergies renouvelables aux États-Unis

La réélection du Président Barack Obama aux États-Unis a entrainé un important mouvement

de spéculation sur les marchés de la filière électrique au charbon au détriment de ces derniers.

Alpha Natural Ressources a enregistré une chute record de 12% à la bourse de New York. La

cause de ces mouvements spéculatifs est la position très claire du Président américain à

favoriser les énergies renouvelables et réduire la part de charbon dans le mix énergétique

américain. Lors de son premier mandat, Obama avait déjà augmenté les régulations pour les

entreprises exploitant le charbon et mis en place d’importants crédits d’impôt pour les

énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien. Sa réélection le 6 novembre dernier

pourrait bien aller dans le même sens avec un potentiel renouvellement des crédits d’impôt

pour la filière éolienne et de nouvelles mesures encore plus restrictives pour les entreprises

exploitant le charbon.

Résumé par Paul Gallet

«Obama win raises odds of extending tax crédit for wind», par Christopher Martin dans

Bloomberg.com. Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-07/obama-win-raises-odds-of-extending-tax-credit-for-wind.html

«U.S. coal stocks fall as more régulation seen post Obama win», par Lydia Mulvany dans

Bloomberg.com. Publié le 07/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-07/u-s-coal-stocks-slump-as-obama-win-seen-negative-for-industry.html

Démarrage de la phase II du parc éolien du Gros-Morne en Gaspésie

Les parcs éoliens du Gros-Morne en Gaspésie réalisé par Cartier Énergie éolienne et exploité

conjointement par Innergex et Transcanada viennent de démarrer le 6 novembre dernier la

phase de production totalisant ainsi jusqu’à aujourd’hui une capacité de production de 211,5

MW. La dernière phase du projet consiste en l’ajout de 74 nouvelles éoliennes soit une

capacité nette de 111MW. Le parc du Gros-Morne devient ainsi pour l’année 2012 le plus

grand parc éolien en exploitation au Canada jusqu’à l’horizon 2013 où il sera dépassé par celui

de la Seigneurie de Beaupré exploité conjointement par de Boralex et Gaz Métro, d’une

puissance de 272 MW, et celui du Lac-Alfred, exploité par EDF Énergies nouvelles

(anciennement appelé Saint Laurent Énergies), d'une puissance de 300 MW

Résumé par Paul Gallet

«Cartier Énergie éolienne démarre la phase 2 de Gros-Morne», par Hugo Joncas dans

lesaffaires.com. Publié le 06/11/2012. Tiré de :

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http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/cartier-energie-eolienne-demarre-

la-phase-2-de-gros-morne/550889

Les importantes pannes d’électricité survenues lors du passage de l’ouragan Sandy

poussent les entreprises d’utilities américaines à entreprendre d’enterrer leurs lignes de

transport et de distribution de l’électricité

L’ouragan Sandy a révélé d’importantes failles dans le système de transport et de

distribution d’électricité aux États-Unis. En tout, ce ne sont pas moins de 8,5 millions de

foyers et d’activités dans 21 États qui ont été privés d’électricité suite au passage de

l’ouragan le 29 octobre dernier et 1 million étaient encore privés d’électricité en date du 6

novembre dernier. Ce constat rouvre alors le débat sur l’enterrement des lignes

électriques. Bien que l’on estime aujourd’hui que construire un tronçon de ligne

électrique enterrée nécessite un investissement quasiment six fois plus important

(2,1M$/mile en moyenne pour une ligne enterrée contre 386k$/mile en moyenne pour

une ligne extérieure) et que cela complique les opérations de maintenance pour

finalement obtenir un système potentiellement encore défaillant, la forte puissance et

l’augmentation de la fréquence des tempêtes subtropicales enregistrées aux États-Unis

ces dernières années pourrait bien pousser les entreprises du secteur des utilities

Américaines à revoir leur position dans ce débat d’autant que de plus en plus

d’Américains se disent prêts à payer le prix pour bénéficier d’un réseau d’électricité plus

fiable et plus résistant aux événements climatiques extrêmes. Pour l’instant, des mesures

sélectives sont en voie d’être mises en place comme l’enterrement des tronçons de lignes

électriques les plus vulnérables et le remplacement des poteaux électriques en bois par

des poteaux en béton équipés de meilleurs systèmes d’isolement afin de limiter les effets

des pannes d’électricité et de réseau.

Résumé par Paul Gallet

«Sandy’s blackouts pressure utilities to bury power lines», par Julie johnsson, Benjamin

Haas et Mark Chediak dans Bloomberg.com. Publié le 06/11/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-06/sandy-s-blackouts-pressure-utilities-to-

bury-power-lines.html

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NTT DoCoMo : Vision à moyen terme 2015

Au Japon, la première compagnie de téléphone cellulaire fut NTT DOCOMO (Nippon Telegraph

and Telephone Corporation). NTT DOCOMO s’est rapidement étendu à travers le Japon et s’est

forgé une réputation comme étant le producteur du plus petit cellulaire au monde de

l’époque. NTT DOCOMO cherche constamment à innover et emmener ses consommateurs à

utiliser des technologies avant-gardistes.

Les innovations technologiques s’accélèrent constamment mondialement; et dans un tel

contexte, le géant japonais se doit de suivre le rythme. La vision à moyen terme « Shaping a

Smart Life » traduit explicitement les stratégies employées par NTT DOCOMO. Dans le but de

se démarquer, la compagnie a l’ambition de transformer les téléphones intelligents en agents

personnels et de fonctionner dans l’environnement du nuage (Cloud environment).

NTT DOCOMO se prépare à offrir de nouveaux services. Premièrement, le service « Utsushite

Honyaku » permet par exemple de traduire instantanément des mots lorsque l’appareil photo

du téléphone intelligent pointe sur l’écriture. La traduction se fait entre le japonais, l’anglais, le

coréen et le chinois traditionnel. Ensuite, le service « Hanashite Honyaku » permet d’avoir une

conversation avec un interlocuteur utilisant une langue différente en traduisant dans un délai

d’une seconde les langues des deux côtés. Finalement, en collaboration avec Tobii et Fujitsu,

leur dernière trouvaille est une tablette fonctionnelle sans avoir recours aux doigts. En effet, la

tablette est équipée de capteurs à infrarouge et d’une caméra permettant de suivre les

mouvements de la pupille, de repérer les endroits de l’écran qui sont fixés et d’en interpréter

le tout comme une commande.

Bien que ces projets ne soient encore à l’état de prototype; il est important de surveiller ces

avancées technologiques qui pourraient éclore sur le marché. Notons que NTT DOCOMO a

connu une baisse de ses titres de 25%; il serait donc judicieux d’anticiper les sorties de ses

nouveaux services qui pourraient correspondre à un retour de l’entreprise dans le NYSE.

Résumé par Ivan BELTRAN

«NTT Docomo propose depuis peu des services inédits», dans 59Hardware.net. Publié le

13/11/2012. Tiré de :

http://www.59hardware.net/actualite/jeux-video-logiciels/ntt-docomo-propose-depuis-peu-

des-services-inedits.-2012101313092.html

«Annual Report 2012», dans NTT DOCOMO. Publié le 31/03/2012. Tiré de :

http://www.nttdocomo.co.jp/english/corporate/ir/library/annual/fy2011/html/index.html

«Vidéo : iBeam, une tablette qui se contrôle au doigt… et à l’oeil», dans Techno-Science.net.

Publié le 07/10/2012. Tiré de :

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10894

Hautes Technologies

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s La compétitivité des voitures électriques : un sujet dix ans trop tôt

L’industrie des voitures électriques vient d’essuyer plusieurs revers dans le courant de

l’année 2012 : certains constructeurs de batteries qui ont dû fermer boutique (A123) et des

ventes trop faibles déçoivent les constructeurs automobiles tels que Nissan ou Chevrolet. Le

principal problème est que la batterie des voitures électriques coute encore trop cher : on

parle de 8000$ à 12000$ par batterie. Les économies d’échelle ne sont pas présentes à

cause d’une demande faible (dû aux prix élevés des véhicules électriques) qui n’incite pas les

manufacturiers à produire davantage gardant ainsi des coûts de production élevés.

McKinsey a émis deux suggestions pour surmonter ce problème : premièrement, doubler la

densité énergétique des batteries qui réduiront ainsi les coûts en matériels, et

deuxièmement augmenter l’échelle de production des batteries. La firme estime qu’une

réduction de 50% des coûts des batteries serait envisageable d’ici 2025. Quelques start-ups

se sont déjà penchées sur l’augmentation de la densité des batteries : par exemple Envia

Sytems a conçu un prototype capable d’emmagasiner deux fois plus d’énergie qu’une

batterie lithium-ion conventionnelle et en mesure d’être rechargé plusieurs centaines de

fois. Cependant il faudra encore attendre plusieurs années avant l’implantation de la

technologie sur les voitures électriques, elle aurait encore besoin de quelques améliorations.

D’autres compagnies sont sur une tout autre piste que les batteries lithium-ion

conventionnelles et souhaitent développer une technologie alternative pour alimenter les

véhicules électriques : ainsi Toyota travaille sur le développement d’une batterie utilisant un

métal solide à la place du liquide électrolyte conventionnellement retrouvée dans les

batteries actuelles. Toyota espère pouvoir réduire ainsi le volume de la batterie de 80%.

D’autres compagnies travaillent sur l’utilisation d’autres mélanges (lithium-sulfure, lithium-

air, zinc-air) qui présentent des densités énergétiques beaucoup plus importantes que le

mélange lithium-ion. Cependant qui dit densité énergétique plus importante dit risque plus

important : en effet, le mélange peut s’approcher d’une densité énergétique proche de celle

de la gazoline, d’où des risques d’explosions non négligeables si la réaction est mal contrôlée

dans la voiture.

En conclusion, les bonnes intentions des compagnies du secteur de l’énergie verte dans

l’industrie automobile ne sont pour le moment pas bien récompensées. De plus, les

subventions gouvernementales ne sont pas suffisantes pour prévenir la faillite des PME

développant des technologies vertes. L’industrie des véhicules électriques deviendra

probablement compétitive avec dans une dizaine d’années, si et seulement si les

chercheurs parviennent à concevoir une batterie plus dense énergétiquement et beaucoup

moins chère (on parle d’une réduction de plus de 50%). Les princes des émirats et d’autres

régions pétrolières du globe ont encore quelques décennies devant eux pour continuer de se

frotter les mains!

Résumé par Bertrand Nembot

Kevin Bullis, How Improved Batteries Will Make Electric Vehicles Competitive dans

Technology Review. Publié le 9/11/2012. Tiré de :

http://www.technologyreview.com/news/506881/how-improved-batteries-will-make-electric

-vehicles-competitive/

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Robert Dutton quitte Rona

Le détaillant Rona a annoncé, dans un bref communiqué publié vendredi dernier, le départ de

son PDG Robert Dutton. La société ne donne pas les motifs de ce départ. M. Dutton est le PDG

de Rona depuis 1992. Il est entré en fonction en 1977. Dans le contexte, on peut comprendre

que le conseil se demandait si, après 20 ans à la tête de Rona, monsieur Dutton n'avait pas

épuisé son sac d'idées. La séparation n'a pas dû être facile : malgré les dernières tensions,

Dutton était un dirigeant dynamique, motivateur et respecté. Il était aussi dépeint comme une

personne ayant de hautes valeurs humaines.

M. Dutton quitte l’entreprise peu après l’avortement du projet du détaillant américain Lowe’s

d’acquérir la société de Boucherville. Une offre à 14,50$ par action a été immédiatement

refusée par M.Dutton. Le motif officiel invoqué par le conseil était que l'offre de Lowe's ne

reflétait pas la valeur intrinsèque de l'entreprise. La plupart des analystes avaient à l'époque

des cibles plus élevées, entre 13 et 19$. Rona a par la suite vu son titre retraiter sous les 10$.

Lorsque l'économie ralentit, et menace d'entrer en récession, il peut cependant s'écouler pas

mal de temps avant que la valeur intrinsèque d'une entreprise ne se reflète dans son cours

boursier.

Il y a quelques mois, Rona a développé un nouveau plan de match, afin de se rapprocher de sa

clientèle en augmentant le nombre de points de contact. Essentiellement, il s'agit de

remplacer 23 grandes surfaces par 38 magasins de format plus petit, principalement en

Ontario. Rona a suspendu la fermeture prévue de ses magasins de grande surface, qui

intéressent le plus Lowe’s. L’action de Rona a en effet gagné 8,2 % vendredi.

En attendant une offre potentielle, Rona fait face à d'énormes défis pour rediriger ses ventes

dans ses plus petits magasins, au moment où l’industrie résidentielle ralentit et où la

concurrence s'intensifie. Il reste maintenant à voir si quelqu'un peut vraiment améliorer

significativement la performance de Rona, dans un marché mature et après un boom

immobilier qui risque d'avoir un effet ressac sur quelques années.

Résumé par Hakim MERAH

«Rona : le départ de Dutton sera un déclencheur», dans LesAffaires.com. Publié le 09/11/2012.

Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/bourse/analyses-de-titres/rona-le-dpart-de-dutton-sera-un-

dclencheur/551074/1

«Robert Dutton: Michel Nadeau applaudit le conseil de Rona», dans LesAffaires.com. Publié le

09/11/2012. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/

robert-dutton-michel-nadeau-applaudit-le-conseil-de-rona/551081/1

Manufacturier et Services

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Le numéro 1 des spiritueux mondiaux lance une OPA en Inde

Le groupe britannique Diageo qui occupe la première place dans la vente des boissons

alcoolisées mondiales a déclaré récemment qu’il souhaite entrer dans le capital du

numéro un indien : United Spirits à hauteur de 1,28 milliard de livres. La stratégie est

claire, Diageo souhaite s’implanter massivement dans les pays émergents et prévoit d’y

réaliser la moitié de ses ventes d’ici 2015. Porté par les bons résultats de son portefeuille

de marques comme la vodka Smirnoff, le whisky Jonnie Walker ou la bière Guinness, il

maintient clairement sa politique d’expansion agressive qui lui a permis de s’imposer

comme le leader mondial ses dernières années avec 12 G$ de chiffre d’affaires, loin

devant le numéro 2 : Pernod-Ricard avec 7,6G$.

United Spirits, lui, est actuellement dans une situation délicate, malgré la possession de

plus de 140 marques d’alcool, dont certaines bien connues comme le whisky « Whyte &

Mackay », la compagnie croule sous les dettes et plusieurs marques comme la bière

Kingfisher se portent très mal. L’intérêt manifesté par Diageo est donc de bon augure et

devrait se concrétiser par un premier rachat de 27,4% du groupe indien avant de lancer

une offre publique d’achat par la suite avec laquelle il pourrait monter à 53,4% du capital.

Résumé par Christophe RUTYNA

« Le britannique Diageo discute d'une participation dans l'indien United Spirits » dans Le

Monde. Publié le 25/09/2012 Tiré de :

http://w//ww.lemonde.fr/economie/article/2012/09/25/le-britannique-diageo-discute-d-

une-participation-dans-l-indien-united-spirits_1765219_3234.html

«Diageo acquiert le premier groupe indien de spiritueux » dans Les Echos. Publié le

09/11/2012 Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202376083517-diageo-acquiert-le-premier-groupe-indien-de-spiritueux-509304.php

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Quand les investisseurs deviennent averses au risque, les juniors en pâtissent

Dans son rapport annuel sur les 100 plus importantes juniors minières du TSX intitulé : Survive

before you can thrive, PwC observe une baisse de 52% du financement en capitaux propres et

en financement de la dette. En effet, les investisseurs semblent devenir averses au risque et

devenir de plus en plus exigeants avant d’investir. Par exemple, un fort biais a été observé

envers les compagnies ayant une forte politique de dividendes, or une seule des 100 plus

importantes juniors du TSX verse des dividendes. Même si les producteurs de métaux ont vu

leur capitalisation augmenter l’année dernière, celle des juniors a diminué de 43%. À la lumière

de ces réalisations, on peut s’attendre à voir plusieurs producteurs de moyen et haut niveau

acquérir des juniors à prix réduits durant l’année à venir. Selon le rapport, un jeu intense de

négociations devra se jouer entre les acquéreurs et les juniors qui ont tout de même pu

remplir leurs coffres avec les 52 dernières semaines que l’on a connues. On a vu récemment

plusieurs achats de juniors aurifères, ce qui aura tôt fait de faire monter les attentes de ces

entreprises qui seront peut-être plus dures à convaincre. D’un autre côté les prédictions

majeures du rapport sont que 2013 sera marqué par des acquisitions de juniors aurifères par

des capitaux asiatiques et des ententes entre fournisseurs en juniors pour échanger des parts

de l’entreprise contre des contrats d’approvisionnements. En d’autres mots, les juniors qui

auront du succès seront celles qui pourront trouver des moyens alternatifs de financement. En

revenant au titre du rapport : Survive before you can thrive , l’année 2013 sera un tournant

pour les juniors du TSX et celles qui survivront auront de bonnes chances de prospérer par la

suite.

Résumé par Simon Papineau

«Junior 2012, Survive before you can thrive», publication de PwC. Publié la semaine du

04/11/2012. Tiré de :

www.pwc.com/ca/juniormine

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L’avenir de BP s’annonce de plus en plus flou du côté du Moyen-Orient

Suite à des désaccords quant à certains groupes islamistes « radicaux » entre les Émirats

Arabes Unis et le Royaume-Uni, BP pourrait être la première des victimes touchées dans ce

conflit politique. En effet, le groupe britannique serait en train de perdre l’une de ses plus

anciennes concessions avec un partenaire de plus de 70 ans (1939), BP ne faisant pas partie de

la liste des répondants à l’appel d’offres du vaste gisement de pétrole offshore localisé à Abu

Dhabi.

Il est important de noter que l’état est un des 5 plus grands exportateurs mondiaux de pétrole

au monde et que la capitale, Abu Dhabi, accueille le siège de la section exploration de BP, mais

également de tout le pôle production Moyen-Orient du groupe. Déjà en proie à des difficultés

avec l’Azerbaïdjan et après l’épisode « Deepwater Horizon » dans le golfe du Mexique, voilà un

nouveau coup d’arrêt pour la compagnie pétrolière. Et bien qu’on espère toujours un

changement de discours de la part du gouvernement britannique de la part des dirigeants de la

compagnie, on ne se fait gère d’espoir quant à au dénouement des négociations, les principaux

rivaux tels que Shell et ExxonMobil ayant déjà été acceptés pour soumissionner. Cette fois-ci,

ce sont donc des querelles politiques et non des problèmes liés à la société qui seraient à la

base de ce divorce.

La perte de cette exploitation signifierait une baisse de production de 125 000 barils par jour

pour BP, soit 3,5% de sa production mondiale globale. Cela tombe au moment ou la compagnie

vient de se séparer de 50% de ses parts dans le consortium TNK-BP, sa filiale russe, dont la

production était l’une des plus importantes du groupe.

N’oublions pas que les Émirats Arabes Unis et notamment Abu Dhabi font partie des quelques

états permettant aux entreprises occidentales d’exporter les ressources pétrolières du pays.

On peut également ajouter que l’image de l’entreprise en tant que grand opérateur se

retrouverait une fois de plus écornée. Bien qu’ayant des intérêts pétroliers en Irak, mais

également des champs gaziers à Sharjah (troisième plus grand état des E.A.U.) et une

production de gaz à Oman, l’entreprise n’entretient pas d’affaires avec d’autres pays du

Moyen-Orient, comme l’Arabie saoudite. Il se pourrait donc qu’elle doive se focaliser sur

d’autres marchés, tels que les huiles lourdes du Venezuela ou les sables bitumineux d’Alberta.

Résumé par Vincent MOUCHIKHINE

«BP oil concession in Abu Dhabi at risk in political row between UK and UAE», dans The

Guardian. Publié le 05/11/2012. Tiré de :

http://www.guardian.co.uk/business/2012/nov/05/bp-oil-concession-abu-dhabi-uae

Pétrole et Ressources Naturelles

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Le défi de l’Arctique

La raréfaction des ressources naturelles pousse les différents pays et les nombreuses

compagnies à explorer de plus en plus de zones jusqu’ici laissées de côté ou négligées.

C’est notamment le cas de l’Arctique. Depuis plusieurs années, des études ont été

menées afin d’évaluer les réserves présentes sur ce domaine, et les premiers résultats ont

révélé la présence de quantités colossales d’hydrocarbures, il est question de l’équivalent

de 84 milliards de barils (« 5% des réserves mondiales soit 2,5 ans de consommation

mondiale ») et de près de 51 000 milliards de mètres cubes de gaz (près de 25% des

réserves mondiales soit plus de 17 ans de consommation mondiale). Il est donc facilement

compréhensible que les quelques pays riverains (Canada, États-Unis, Norvège, Russie,

Groenland) se penchent de plus en plus sur la question. Cependant, deux aspects

viennent sérieusement complexifier les choses, les difficultés à exploiter de telles zones

ainsi que les éventuelles répercussions environnementales.

En effet, l’instabilité des sols, les risques constants de collision et les températures

extrêmes en font un terrain où les conditions très particulières nécessiteraient

d’importants investissements afin d’être en mesure d’exploiter adéquatement les

nombreux gisements. Mais au-delà du défi technique, l’exploitation intensive de ce

domaine jusque lors laissé de côté pourrait être très néfaste dans un premier temps pour

les populations autochtones (ce qui représente environ 4 millions de personnes) qui

risquent de fuir avec l’implantation des différentes firmes internationales, mais également

néfastes pour l’écosystème unique et particulièrement vulnérable qui s’y trouve. Il

apparaît donc primordial que « Les cadres légaux et les réglementations spécifiques

doivent […] imposer un développement raisonné de cette ressource ».

Le défi de l’Arctique ne profitera probablement donc qu’aux plus grosses firmes, ayant les

fonds nécessaires pour passer les nombreuses barrières à l’entrée, et il est pratiquement

certain que les compagnies ne tenteront l’aventure que lorsque les deux conditions

suivantes seront remplies : la découverte de nouveaux gros gisements et un contexte de

prix élevé des hydrocarbures, afin d’assurer la rentabilité du projet.

Résumé par Ian-Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR

«Focus sur les réserves en hydrocarbures de l'Arctique», dans Enerzine.com. Publié le

05/11/2012. Tiré de :

http://www.enerzine.com/10/14700+focus-sur-les-reserves-en-hydrocarbures-de-larctique+.html

Le rêve cubain, Viva la producción !

Les rêves et espoirs formulés par le gouvernement cubain s’évaporent : après trois

tentatives de forages infructueuses, l’unique plateforme pouvant réaliser des œuvres en

eaux profondes prend le large. Les choses avaient déjà été compliquées pour Repsol

(Espagne), Petronas (Malaisie) et le Venezuela puisque ces 3 investisseurs avaient dû faire

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appel à un armateur italien afin de construire une plateforme en Chine (…) et ainsi contourner

l’embargo américain. Malgré des campagnes d’explorations encourageantes (attention

cependant, les estimations du gouvernement cubain étaient 4 fois supérieures à celles des

autorités américaines), les tentatives ont débouché sur des « dry holes » et à l’avenir nous

devrions retrouver la plateforme loin des côtes cubaines et plutôt du côté du Brésil, de

l’Angola ou dans le Golfe.

Avec ce départ, les espoirs de faire de Cuba une nation productrice et autosuffisante tombent

à l’eau, et l’économie cubaine qui attendait beaucoup de ce projet aura d’autant plus de peine

à se relever depuis que l’ouragan Sandy a laissé d’importants dégâts dans l’est de l’île,

paralysant un lent processus initié par le gouvernement. Et c’est ainsi que l’actualité et le

contexte pourraient motiver des aspirations au changement plus large et rapide de la part du

gouvernement.

Les strictes sanctions appliquées à Cuba par les États-Unis sont déjà une importante barrière à

l’entrée à laquelle s’ajoutent les problèmes d’estimations et d’exploration, les résultats des

forages, les ressources limitées du pays, le savoir-faire technique en retard et une inquiétude

des autorités américaines concernant l’éventualité d’un incident telle que Deepwater Horizon

(les côtes de la Floride étant à moins de 80 kilomètres).

Le temps presse puisque le Venezuela, principal fournisseur de pétrole de Cuba (à des prix très

avantageux), pourrait ne plus être aussi coopératif dans le futur. La solution viendra peut-être

du Vietnam ou de l’Angola car certaines compagnies possèdent encore des baux pour explorer

les fonds sous-marins cubains.

Christophe MONDIN

« Cuba’s Prospects for an Oil-Fueled Economic Jolt Falter With Departure of Rig » par Clifford

KRAUSS et Damien CAVE, Publié le 09/11/2012, Tiré de :

http://www.nytimes.com/2012/11/10/world/americas/rigs-departure-to-hamper-cubas-oil-

prospects.html?ref=offshoredrillingandexploration

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Pression sur Intel de la part d’Apple

En 2005, Apple a choisi de délaisser IBM et Motorola pour la fabrication de ses processeurs de

PC au profit d’Intel parce que ses puces avaient une bien plus grande capacité de calcul. Or, il

semblerait aujourd’hui qu’Apple considère la possibilité de mettre un terme à son partenariat

avec Intel d’ici les prochaines années car l’entreprise souhaiterait elle-même développer

l’architecture de ses processeurs.

En effet, le chamboulement dans la direction d’Apple d’il y a une dizaine de jours semble

indiquer que la compagnie souhaite rendre encore plus similaires les expériences de ses

utilisateurs d’ordinateurs, de tablettes et de téléphones intelligents. On peut en déduire que

l’entreprise prévoit donc l’estompement des différences entre périphériques mobiles et

ordinateurs de bureau dans les prochaines années. Dans cette optique, Apple considérerait

l’utilisation de puces à architectures semblables dans tous ses produits afin que ses logiciels

puissent fonctionner d’un appareil à l’autre sans besoin d’adaptation. Ces puces devraient

conséquemment être économes en énergie et très compactes, à l’image des processeurs basés

sur la technologie de l’entreprise ARM qui se retrouvent présentement dans les appareils iPad

et iPhone. Ainsi, Apple viserait à établir un partenariat encore plus élaboré avec ARM afin d’en

acheter les architectures de puces pour ensuite les faire produire en masse par des

compagnies spécialisées dans la fabrication de composantes microélectroniques.

Cependant, l’ébruitement de cette rumeur ne pourrait être qu’une stratégie d’Apple pour

inciter Intel à intensifier ses investissements en recherche dans le développement de

processeurs compacts et économes. 80% des ordinateurs dans le monde fonctionnent à l’aide

de processeurs Intel, et l’entreprise jouit donc d’une expertise et de moyens très importants

pour potentiellement concevoir des puces convenant à la vision d’Apple encore plus

performantes que ce que les architectures ARM permettent à l’heure actuelle.

À notre avis, il est fort probable qu’Intel se conforme aux exigences d’Apple pour deux raisons.

D’une part, perdre ce partenariat serait un dur coup pour Intel et profiterait à ses concurrents,

notamment ARM et les fabricants génériques de puces. D’autre part, Intel tente déjà de percer

le marché des microprocesseurs pour appareils mobiles où il n’est actuellement pas présent

car il s’agit d’un marché à forte croissance par rapport au marché des ordinateurs traditionnels

qui stagne depuis quelques trimestres. Le partenariat entre Apple et Intel ne risque donc pas

de s’effriter de sitôt.

Résumé par Mathieu Morissette

«Apple Said to Be Exploring Switch From Intel for Mac», dans Bloomberg. Publié le 6/11/2012.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-11-05/apple-said-to-be-exploring-switch-from-intel-chips-for-the-mac.html

Technologies de l’Information

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Le gouvernement chinois bloque Google pour la durée du 18e Congrès national du Parti

communiste chinois

Diverses sources ont rapporté le 9 novembre que les différents sites du géant Google

(Google.com, Gmail, Google Maps, Google Doc, Google Analytics, Google Drive, et

plusieurs autres) étaient hors ligne. Les raisons qui ont poussé le gouvernement à prendre

cette mesure ne sont pas encore claires. Certaines rumeurs portent à croire que le

blocage serait peut-être en lien avec le 18e Congrès national du Parti communiste chinois,

événement durant lequel des décisions concernant la succession des dirigeants et le

future du parti sont prises. Il serait possible que le gouvernement ait eu pour objectif de

limiter les fuites de nouvelles ou encore les débats sociaux en lignes. Il est intéressant de

rappeler que la plupart des sites sociaux internationaux sont déjà bloqués en Chine,

incluant Facebook et Twitter. GreatFire.org, site monitorant les activités de censure du

gouvernement chinois, estime plutôt que cette action serait le résultat d'un test. Le

gouvernement chercherait soit à tester la réaction du public face à une censure totale des

services Google, ou encore un test technique dans le but de vérifier s’ils étaient capables

de bloquer à n'importe quel moment ces sites. La dernière possibilité serait qu'il s'agirait

d'une erreur technique. Toutefois, cette possibilité n'est pas très probable puisqu'il aurait

fallu effectuer plusieurs actions indépendantes pour bloquer chacun de ces sites.

Ceci démontre encore une fois l'une des raisons pour laquelle les compagnies web

internationales ont de la difficulté à percer dans ce marché, aux profits de compagnies

logicielles chinoises qui acceptent une solide main mise de la part du gouvernement. Par

exemple, Google.com ne serait que le 4e site de recherches le plus utilisé en Chine. Son

taux d'utilisation serait en constante chute depuis que Google aurait cessé les activités de

la version chinoise de leur moteur de recherche, ce dernier redirigeant maintenant vers le

site de Hong Kong. Cet événement est aussi un indice de la direction que prend le

gouvernement chinois concernant la censure, poussant certains à croire qu'il y aura dans

les prochaines années deux réseaux internet, le mondial et le chinois.

Résumé par Raouf Merouche

«Chinese government blocks Google.com, Gmail, Google+, Maps, Docs, Analytics, Drive,

more», dans The Next Web. Publié le 9/11/2012. Tiré de :

http://thenextweb.com/google/2012/11/09/chinese-government-blocks-google-com-

gmail-google-maps-docs-analytics-drive-more/

«Chinese Google.com blocked in China», dans GreatFire.org. Publié le 9/11/2012. Tiré de :

https://en.greatfire.org/blog/2012/nov/googlecom-blocked-china

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Aérospatiale et Défense :

Jonathan BRODEUR

Yaniv COHEN-SCALI

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

Florian CARAUD

Louis-Simon LANDRY

Energie :

Paul GALLET

Xiaoxi XU

Hautes Technologies :

Bertrand NEMBOT

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Christophe RUTYNA

Hakim MERAH

Minier :

Simon PAPINEAU

Pétrole et Ressources Naturelles :

Christophe MONDIN

Vincent MOUCHIKHINE

Ian-Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR

Technologies de l’Information :

Mathieu MORISSETTE

Raouf MEROUCHE

Réalisation

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Adresse postale

Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

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