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L’actualitĂ© des HĂŽpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis

o r g a n i s at i o n g h

Formation au raisonnement clinique paramédical

page 5o F F r E D E s o i n s

La pharmacie Ă  usage intĂ©rieur de l’hĂŽpital Avicenne

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Le groupe Ă©thique du GH

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No 153e trimestre 2015

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Formation : Licence 3, Biochimie - Environnement et Développement Durable. Master 2, Qualité, Sécurité, Environnement dans les Industries.

ExpériEncE proFEssionnEllE : animateur QSE dans une société de conseil en Champagne-Ardenne. Responsable Qualité et Chargé des relations avec les usagers pour un pÎle de santé privé en Lorraine.

pourquoi lE GH ? Pour intégrer un groupe hospita-lier diversifié en pleine modernisation. Pour rejoindre une direction dynamique et motivée. Mais aussi, pour partici-per au challenge du suivi de la démarche de certification du groupe hospitalier.

missions : contribuer au dĂ©ploiement de la politique qualitĂ©, Ă  la structuration et au pilotage de la dĂ©marche de certification V2014, au dĂ©veloppement de la culture qualitĂ© dans le groupe hospitalier, au renforcement de la dĂ©marche d’évaluation des pratiques professionnelles, Ă  la gestion de crise et veille sanitaire et au dĂ©veloppe-ment de la dĂ©marche de gestion des risques Ă  priori et posteriori.

projEts En cours : lancement de la dĂ©marche de certification V2014 et amĂ©lioration du circuit de gestion des Ă©vĂ©nements indĂ©sirables (formations, suivi de la cel-lule de gestion des effets indĂ©sirables, recensement et accompagnement de la revue de mortalitĂ© morbiditĂ© et du comitĂ© de retour d’expĂ©rience).

Yohann De oliveira Granja, Coordonnateur des risques, adjoint au directeur Qualité et Accueil du Patient

CV ExPRESS

le nouveau bĂątiment de l’hĂŽpital avicenne est opĂ©rationnel depuis mai 2015 et j’en suis fier pour notre groupe hospitalier. TrĂšs attendu, il reprĂ©sente un investissement d’envergure pour l’Assistance Publique - HĂŽpitaux de Paris, tĂ©moignage de la confiance qu’elle met en nous et du respect qu’elle porte aux patients de notre territoire. Cette annĂ©e, nous franchissons ensemble une nouvelle Ă©tape dans l’optimisation de notre offre de soins. Les habitants du dĂ©partement mĂ©ritent des Ă©quipements dignes du 21e siĂšcle. Avoir des outils modernes et adaptĂ©s renforce notre attractivitĂ© auprĂšs des patients et du personnel soignant mĂ©dical et paramĂ©dical.

Ce nouveau bĂątiment regroupe des activitĂ©s hautement stratĂ©giques pour notre groupe hospitalier : l’unitĂ© de stĂ©rilisation du GH, 10 blocs opĂ©ratoires ultra modernes, l’unitĂ© de chirurgie, d’endoscopie et d’anesthĂ©sie ambulatoire, une unitĂ© de surveillance continue pĂ©ri-opĂ©ratoire, un nouveau service de chirurgie

digestive et cancérologique, le service de chirurgie bariatrique et métabolique et le service de réanimation médico-chirurgicale avec une unité de surveillance continue.

AprĂšs de longs mois de travaux marquĂ©s par de multiples rebondissements, je tiens Ă  rendre hommage Ă  notre communautĂ© hospitaliĂšre  : professionnels mĂ©dicaux, paramĂ©dicaux, ser-vices administratifs, logistiques et techniques. Encore une fois, la solidaritĂ© de tous nous fait avancer car le rĂ©sultat est lĂ  et conforme Ă  notre ambition : un nouveau bĂątiment moderne et accueillant.

Notre groupe hospitalier se transforme pour mieux se préparer aux nouveaux défis de la santé et au rÎle qui nous est dévolu en tant que CHU du territoire de Seine-Saint-Denis.

Yves Cohen

PrĂ©sident de la Commission MĂ©dicale d’Etablissement Locale

Le mot d’Yves Cohen

notre GH en quelques mots ? « Modernisation et mutation du cadre, diversitĂ© et richesse des spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales comme du territoire et surtout
 dynamisme ! Â»

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Guillaume odri, Docteur en chirurgie orthopédique et traumatologique à Avicenne

cĂ©line levĂȘque, Responsable budgĂ©taire et financier du groupe hospitalier

N ouveau venu Ă  l’AP-HP, Guillaume Odri conjugue expertises et expĂ©-

rience. Ancien interne et chef de clinique assistant au CHU de Nantes, il fut major de l’inter-rĂ©gion ouest au DiplĂŽme d’Etudes SpĂ©cia-lisĂ©es ComplĂ©mentaires de chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique en 2010.

Puis en 2012, il franchi un cap en passant une année de fellowship à Londres, au Royal National Ortho-paedic Hospital de Stanmore, dans un service spécialisé en chirurgie des sarcomes et reconstructions articulaires.

Son retour en France passe par un poste de PH au CHR d’OrlĂ©ans et des spĂ©cialisations en chirurgie des sarcomes (osseux et tissus mous), chirurgie de la hanche et du genou (arthroplasties, arthroscopies) et traumatologie.

VĂ©ritable passionnĂ© de recherche scientifique, il passe en 2014 une thĂšse de doctorat de science en cancĂ©rologie. Le thĂšme  : l’acide zolĂ©dronique dans le sarcome d’Ewing. «  Ces Ă©tudes prĂ©cliniques chez l’animal ont servi de rationnel pour le nouveau protocole de chimio-thĂ©rapie des sarcomes d’Ewing (EuroEWING2012) Â» ajoute-t-il, ravi de contribuer Ă  son Ă©chelle aux avancĂ©es scientifiques dans ce domaine.

Sa volontĂ© de travailler en CHU l’amĂšne Ă  intĂ©grer dĂ©but 2015 l’équipe de chirurgie orthopĂ©dique du Pr. Rousseau. À 35 ans et papa d’une petite fille de 6 ans, il se dĂ©crit comme quelqu’un de pragmatique et volontaire.

Au sein du GH, ses missions sont de renforcer l’équipe chirurgicale en orthopĂ©die, afin de pouvoir prendre en charge l’ensemble des patholo-gies (sarcomes inclus) et de rĂ©pondre Ă  la demande des patients. « Je suis arrivĂ© depuis peu, mais les collabo-rations avec les diffĂ©rentes Ă©quipes se sont tout de suite mises en place, facilitĂ©es par la bonne communi-cation dans l’hĂŽpital, qui sait allier accueil, dynamisme et proximitĂ© ! »

Votre parcours ?Lors de mes Ă©tudes, j’ai longtemps hĂ©sitĂ© entre la finance et la mĂ©decine. Mon goĂ»t prononcĂ© pour les chiffres a primĂ© et j’ai obtenu un Master 2 ComptabilitĂ© ContrĂŽle Audit Ă  l’universitĂ© Paris x, en 2010. J’ai alors travaillĂ© pendant quatre ans dans un cabinet d’audit comptable et financier. J’ai ensuite eu l’opportunitĂ© d’intĂ©grer le service financier du groupe hospitalier, ce qui pour moi reprĂ©sentait la chance d’allier santĂ© et finances. Deux sujets qui me tiennent Ă  cƓur, mĂȘme s’ils apparaissent diamĂ©tralement opposĂ©s.

GH et Vous ?Je suis en poste depuis mars dernier et j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© l’accueil que m’ont rĂ©servĂ© les Ă©quipes de la direction des finances et les autres services avec lesquels j’ai collaborĂ© jusqu’ici. Il est

important pour moi d’ĂȘtre entourĂ©e d’une Ă©quipe sympathique et trĂšs compĂ©tente. Surtout dans un cadre aussi vaste et complexe que celui du GH.

un projet qui Vous tient Ă  cƓur ?Mon arrivĂ©e coĂŻncide avec le projet de certification des comptes Ă  horizon dĂ©cembre 2016. Cela me permet de prendre connaissance des diffĂ©rents processus et d’évaluer le chemin parcouru, ainsi que les projets restants Ă  mener. Les activitĂ©s du groupe hospitalier Ă©tant trĂšs variĂ©es, je dois continuer Ă  m’approprier le fonctionnement des trois hĂŽpitaux, les diffĂ©rents projets ainsi que rencontrer les nombreuses Ă©quipes.

PORTRAIT

3 QUESTIONS À

D e S H O m m e S e t D e S m Ă© t i e R S

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O R G A n i S At i O n G H

Le nouvel autocom, un challenge relevĂ© par la Direction du SystĂšme d’Information du GH

La cellule d’identito-vigilance du GH, garante de l’identitĂ© des patients

Depuis le 14 avril à avicenne, le 19 mai à jean-Verdier et le 30 juin à rené-mu-

ret, l’ensemble du groupe hos-pitalier utilise un seul et unique systĂšme tĂ©lĂ©phonique. Ce projet d’envergure est pilotĂ© par la Direction du SystĂšme d’Information, sous la responsabilitĂ© de Dominique TrouvĂ©.

Le projet Autocom a dĂ©butĂ© en oc-tobre 2014. « L’une des grandes Ă©tapes de la mise en place de l’Autocom a Ă©tĂ© de recenser l’en-semble des lignes tĂ©lĂ©phoniques fixes, fax, DECT et lignes tech-niques, comme par exemple les appels ascenseurs. Avec plus de 5 000 lignes Ă  traiter, le travail de collecte des donnĂ©es a Ă©tĂ© Ă©norme Â» explique Dominique TrouvĂ©.

Avec ce nouveau systĂšme, les nu-mĂ©ros des centrales d’appel pour les prises de rendez-vous ont changĂ©. Auparavant, le systĂšme tĂ©lĂ©phonique des policliniques du groupe hospitalier Ă©tait gĂ©rĂ© par un prestataire extĂ©rieur. « Aujourd’hui, nous sommes totalement indĂ©pen-dants dans cette gestion et avons

pu instaurer un numĂ©ro facturĂ© au prix d’un appel local Â».

Le nouvel Autocom, c’est aussi des DECT plus facilement joignables. Grñce à l’ajout de plusieurs bornes, chaque DEct est acces-sible sur l’ensemble du groupe hospitalier.

La mise aux normes du standard compte Ă©galement pour une grande part dans le projet. les postes opĂ©-rateurs ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s avec casques, double Ă©crans et sou-ris sans fil. Pour Dominique TrouvĂ©, «  le standard est la clĂ© de voute du systĂšme tĂ©lĂ©phonique. Pour travailler dans les meilleures conditions pos-sibles, il est essentiel de donner aux Ă©quipes des Ă©quipements ad hoc ». Aujourd’hui, les numĂ©ros des trois standards sont inchangĂ©s, mais tous renvoient vers un seul et unique point d’entrĂ©e, le standard du GH situĂ© Ă  Avicenne.

De nombreux techniciens ont par-ticipĂ© Ă  l’installation des nouveaux matĂ©riels sur chacun des trois sites du groupe hospitalier, notamment l’amĂ©nagement des locaux Auto-

com, les nouvelles bornes DECT, mais aussi le dĂ©ploiement des nou-veaux tĂ©lĂ©phones. Ce projet a de-mandĂ© un gros investissement de la part de l’équipe rĂ©seau tĂ©lĂ©phonie. «  Les challenges organisationnels et techniques inhĂ©rents au dĂ©ploie-ment ont Ă©tĂ© relevĂ©s. Cela dit, notre engagement ne s’arrĂȘte pas lĂ  car dĂ©sormais cette mĂȘme Ă©quipe, en plus du rĂ©seau, rĂ©pond Ă  toute les questions liĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©pho-nie, c’est-Ă -dire lignes fixes, fax et DECT. Ce qui reprĂ©sente 15  % de demandes d’interventions sup-plĂ©mentaires, tant pour les Ă©quipes rĂ©seau tĂ©lĂ©phonie que pour les Ă©quipes support utilisateurs Â».

Li d e n t i t o - v i g i l a n c e concerne tous les pro-fessionnels du groupe hospitalier. Cette dé-

marche garantit la sĂ©curitĂ© des soins grĂące Ă  une identification unique, fiable et partagĂ©e du patient. ConcrĂš-tement, il s’agit de vĂ©rifier systĂ©ma-tiquement, Ă  partir d’un document officiel (carte d’identitĂ©, passeport), l’identitĂ© des personnes accueillies en consultation, aux urgences, au sein du plateau mĂ©dico-technique

et dans les services d’hospitalisa-tion. AprĂšs vĂ©rification, tous les pa-tients hospitalisĂ©s doivent porter un bracelet d’identitĂ©. La concordance d’identitĂ© est vĂ©rifiĂ©e de maniĂšre sys-tĂ©matique Ă  l’occasion des soins et des actes mĂ©dicaux.

la politique d’identito-vigilance s’appuie sur la rĂ©glementation en vigueur en France et les bonnes pratiques attendues par la HAS lors des visites de certification. « Elle est

placĂ©e sous la responsabilitĂ© de la Cellule Identito-Vigilance ou CIV, groupe pluriprofessionnel d’une vingtaine de membres, crĂ©Ă©e pour accompagner les professionnels dans la mise en place des bonnes pratiques et rĂ©pondre Ă  leurs ques-tions », explique Michelle Macaux, adjointe au coordonnateur gĂ©nĂ©ral des soins. Elle prĂ©cise que si les Ă©vĂ©nements indĂ©sirables dĂ©cla-rĂ©s par les services en matiĂšre d’identito-vigilance sont ana-

mémo

Pour les appels au sein des hĂŽpitaux et entre les trois sites, mettre un prĂ©fixe avant les quatre derniers chiffres de votre numĂ©ro actuel : 2 pour renĂ©-muret3 pour jean-Verdier 5 pour avicenne

Pour toute question : 55660 ou [email protected]

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O R G A n i S At i O n G H - R H - q U A l i t Ă©

Formation au raisonnement clinique paramédical

La cellule d’identito-vigilance du GH, garante de l’identitĂ© des patientslysĂ©s par la cellule, les actions d’amĂ©lioration sont toujours dĂ©-finies en collaboration avec les Ă©quipes soignantes.

priorités 2015 de la ciV

Avant tout : accompagner le dĂ©ploie-ment progressif du dossier patient in-formatisĂ© Orbis et valider la crĂ©ation des identitĂ©s patients. Le focus porte ensuite sur la mise en Ɠuvre d’un programme d’audits permettant d’as-

surer l’application des bonnes pra-tiques d’identito-vigilance. En 2015, les audits concerneront notamment le brancardage, le port du bracelet d’identitĂ©, la crĂ©ation d’identitĂ© aux urgences et en consultations, l’éti-quetage des tubes de prĂ©lĂšvements, la salle de naissance ou encore les endoscopies digestives. Enfin, la formation du plus grand nombre de collaborateurs est Ă  poursuivre. Deux sessions de formation sont propo-sĂ©es chaque mois et ouvertes Ă  tous.

La CIV se réunit tous les deux mois. Vous pouvez la solliciter à tout mo-ment pour répondre aux questions que vous vous posez concernant la vérification des identités des patients.

qu’est-ce le raisonnement clinique paramĂ©dical ?

Pour Christophe Sebert, Coordon-nateur gĂ©nĂ©ral des soins du groupe hospitalier, « il s’agit du chemi-nement intellectuel qui permet Ă  un professionnel paramĂ©dical d’aboutir Ă  l’analyse d’un pro-blĂšme de santĂ© afin de pouvoir lui apporter la meilleure rĂ©ponse possible ». L’enjeu pour les person-nels paramĂ©dicaux est de percevoir l’existence d’indices, de signes ou de symptĂŽmes et de les confron-ter Ă  leurs connaissances et expĂ©-riences propres. «  Les personnels paramĂ©dicaux sont confrontĂ©s en permanence aux signes exprimĂ©s par le patient. Face Ă  ces signes, il est important d’acquĂ©rir un rĂ©flexe de questionnement. S’agit-il de ma-nifestations de la pathologie ? D’ef-fets secondaires Ă  des traitements ?

De rĂ©actions physiques ou psycho-logiques ? GrĂące Ă  ces opĂ©rations mentales, l’objectif est d’arriver au meilleur rĂ©sultat pour le patient et surtout d’anticiper au maximum les risques » explique C. Sebert.

pourquoi la formation au raisonnement clinique paramĂ©dical est-elle d’actualitĂ© ?

L’informatisation de la fonctionnalitĂ© « dossier de soins » via ORBIS de-mande au personnel d’aller plus loin dans l’observation, l’analyse, l’antici-pation, l’écoute, le travail collaboratif et surtout la traçabilitĂ© du raison-nement et des soins. « Le modĂšle conceptuel de Virginia Anderson qui reposait sur les 14 besoins fon-damentaux de la personne et qui a forgĂ© des gĂ©nĂ©rations et gĂ©nĂ©rations de paramĂ©dicaux, ne correspond plus exactement Ă  la rĂ©alitĂ© des

pratiques soignantes actuelles. Au-jourd’hui, le personnel doit intĂ©grer Ă  son raisonnement l’ensemble des dimensions du soin. Pour y arriver, un nouveau modĂšle conceptuel doit ĂȘtre adoptĂ©. On parle du modĂšle cli-nique tri-focal. Comme son nom l’in-dique, il va conduire le personnel Ă  se focaliser sur trois Ă©lĂ©ments clĂ©s de la prise en charge glo-bale du patient. Le premier est la pathologie, ses signes et symp-tĂŽmes. Le second, les risques et complications liĂ©s Ă  la pathologie ou au traitement. Et enfin, les rĂ©actions humaines, physiques et psychologiques du patient » explique C. Sebert.

Le raisonnement clinique tri-focal, mais aussi l’informatisation du dos-sier de soins, implique une traçabi-litĂ© exemplaire. La prĂ©cision dans l’écriture des transmissions ciblĂ©es est donc capitale. Pour C. Sebert, « cela permet de visualiser la cohĂ©-rence entre un problĂšme de santĂ© (les cibles) et les caractĂ©ristiques personnalisĂ©es du problĂšme (les donnĂ©es). Ainsi, la pertinence des informations rĂ©coltĂ©es oriente et facilite le choix des interventions de soins (les actions) et l’évaluation de l’efficacitĂ© des interventions (les rĂ©-sultats) ».

raisonnement clinique : oĂč en sommes-nous dans le GH ? Un groupe de pilotage, constituĂ© d’une quinzaine de personnes, cadres supĂ©rieurs et cadres de santĂ© reprĂ©sentatifs de l’ensemble des pĂŽles, sites et activitĂ©s du GH, a Ă©tĂ© mis en place. Ce groupe a suivi une formation de 4 jours et dĂ©tient dĂ©sormais les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la crĂ©ation d’outils pĂ©dagogiques qui serviront de base Ă  la formation des cadres de proximitĂ©, infirmiĂšres et aides-soignantes. Une fois le kit pĂ©dagogique crĂ©Ă©, les formations dĂ©buteront Ă  l’automne 2015.

contact

Michelle Macaux [email protected]

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jean-Verdier s’implique dans l’installation des armoires de mĂ©dicaments sĂ©curisĂ©esLa PUI de Jean-Verdier, dirigĂ©e par le Dr Jean-Eudes Fontan, a Ă©tĂ© site pilote pour l’AP-HP dans la mise en place de l’interface informatique, entre le logiciel des armoires et le logiciel de gestion de stock des mĂ©dicaments, Copilote. « GrĂące au travail des Ă©quipes, nous avons relevĂ© tous les dysfonctionnements de communication entre ces deux logiciels. Aujourd’hui, l’ensemble des donnĂ©es des armoires est accessible dans Copilote. Cela permet de suivre en temps rĂ©el l’évolution des entrĂ©es et sorties des mĂ©dicaments. Le gain de temps, notamment au niveau de la gestion des commandes permet de par-tiellement compenser le temps supplĂ©mentaire de rangement des mĂ©dicaments dans l’armoire » explique le Dr J-E Fontan. À Jean-Verdier, la premiĂšre a Ă©tĂ© installĂ©e en juin 2014 en nĂ©onatalogie et la deuxiĂšme en octobre 2014 en rĂ©animation. Deux sont en attente d’installation, l’une aux urgences adultes et l’autre aux urgences pĂ©diatriques. En fin d’annĂ©e, les services d’endocrinologie et de mĂ©decine interne seront eux aussi Ă©quipĂ©s, ainsi que la nouvelle USC pĂ©diatrique qui ouvrira Ă  la rentrĂ©e.

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O F F R e D e S O i n S

la pharmacie Ă  usage intĂ©rieur d’Avicenne, un champ d’action vaste et diversifiĂ©

médicaments, dispositifs médicaux, préparation des

chimiothérapies anticancéreuses, stérilisation, radiopharmacie,

Ă©ducation thĂ©rapeutique
 les secteurs d’intervention de la

PUi sont multiples. l’heure est venue de comprendre comment

l’équipe de la PUi d’avicenne Ɠuvre chaque jour pour la qualitĂ©

et la sécurité de la prise charge thérapeutique des patients.

le mĂ©dicament, le dispositif mĂ©dical : les missions obligatoires de la puiLe secteur mĂ©dicament et l’UnitĂ© Pharmaceutique des Dispositifs MĂ©-dicaux (UPDM) assurent l’achat, l’ap-provisionnement, le stockage ainsi que la dispensation respectivement des mĂ©dicaments et des dispositifs mĂ©dicaux stĂ©riles. Selon leur dota-tion, les services de soins sont rĂ©ap-provisionnĂ©s une Ă  deux fois par se-maine. En remplacement de Phedra, un nouvel outil de commandes des mĂ©dicaments par les ser-vices sera trĂšs bientĂŽt dĂ©ployĂ©. il s’agit de copilote, dĂ©jĂ  fonction-nel Ă  jean-Verdier.

autour du mĂ©dicament, un mot gravite : sĂ©curitĂ© Pour qu’elle soit optimale, l’analyse pharmaceutique des prescriptions mĂ©dicamenteuses est journaliĂšre. Le Dr Anne Jacolot, chef de service de la PUI Avicenne, explique : « grĂące Ă  l’outil informatique Phedra, les pres-criptions sont accessibles aux phar-maciens. Notre rĂŽle est de participer Ă  la sĂ©curisation de la prise en charge mĂ©dicamenteuse : le bon mĂ©dica-ment, la bonne dose, la bonne voie d’administration, au bon moment et au bon patient ». À Avicenne, 89 % des lits d’hospitalisation complĂšte

bĂ©nĂ©ficient d’une telle analyse. La formation Ă  Phedra des nouveaux mĂ©decins et des infirmiĂšres est as-surĂ©e par l’équipe pharmaceutique.

les armoires Ă  pharmacie sĂ©curisĂ©es : prioritĂ© n° 1 du projet mĂ©dical des trois pui du GH « Il s’agit d’automates de distribu-tion des mĂ©dicaments destinĂ©s Ă  remplacer le stockage par armoire classique dans les services de soins. Elles permettent un accĂšs restreint aux mĂ©dicaments pour les person-nels habilitĂ©s. Les prĂ©lĂšvements ne peuvent se faire qu’aprĂšs identifica-tion du patient Ă  qui seront admi-

nistrĂ©s les mĂ©dicaments. Les com-mandes et le rĂ©approvisionnement sont assurĂ©s par un prĂ©parateur en pharmacie hospitaliĂšre » rĂ©sume le Dr A. Jacolot. Les avantages : meil-leure gestion des mĂ©dicaments, gain de temps infirmier dans la gestion du stock des mĂ©dicaments, risques d’erreurs rĂ©duits et meilleure traçabi-litĂ©. À Avicenne, la premiĂšre armoire a Ă©tĂ© installĂ©e dans le service d’ac-cueil des urgences en avril 2015. Une deuxiĂšme est attendue en hĂ©-matologie en septembre et une troi-

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l’unitĂ© de stĂ©rilisation centrale du GH, innovation technologique avec plus de 10 000 instruments marquĂ©s Datamatrix L’identification unique, par gravage d’un code Datamatrix sur la surface inox de chaque ins-trument chirurgical prĂ©sent dans les boites opĂ©ratoires, permet d’obtenir une traçabilitĂ© in-dividuelle Ă  l’instrument. DĂ©butĂ©e en 2008, elle a Ă©tĂ© mise en place Ă  grande Ă©chelle sur le parc d’instruments des blocs Avicenne et Jean-Ver-dier depuis 2012. avicenne est aujourd’hui le premier site de l’ap-Hp en la matiĂšre. La sĂ©curitĂ© du contenu de chaque boite opĂ©ratoire s’est ainsi accrue, la recomposition des boites opĂ©ratoires par les agents de stĂ©rilisa-tion en est facilitĂ©e et la traçabilitĂ© nettement amĂ©liorĂ©e. RĂ©sultats qui marquent le fort engagement du GH dans la lutte contre les infections nosocomiales.

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O F F R e D e S O i n S

siĂšme en rĂ©animation dĂ©but 2016. Un nouveau projet est dĂ©jĂ  en cours pour Ă©tendre progressivement le dis-positif dans d’autres services. CĂŽtĂ© dispositif mĂ©dical (DM), des armoires sĂ©curisĂ©es sont mises en place pour amĂ©liorer la gestion des DM stĂ©riles dits hors stock de l’UPDM : une premiĂšre a Ă©tĂ© installĂ©e en endos-copie digestive en juin 2015 et une deuxiĂšme en rĂ©animation est prĂ©vue pour dĂ©but 2016.

Le secteur mĂ©dicament de la PUI Avicenne comprend Ă©galement l’ac-tivitĂ© de vente aux particuliers de mĂ©dicaments rĂ©trocĂ©dables pour les patients non-hospitalisĂ©s et la mise Ă  disposition des mĂ©dicaments aux patients prĂ©caires, dans le cadre de la Permanence d’AccĂšs aux Soins de SantĂ© (PASS). « Par autorisation de l’ARS, nous effectuons la dispen-sation associĂ©e au conseil phar-maceutique et Ă  la promotion du bon usage de ces mĂ©dicaments Â» explique le Dr Vanessa Rathouin, praticien hospitalier responsable du secteur mĂ©dicament. Le public y est accueilli du lundi au samedi de 8h30 Ă  13h. Une mise en conformitĂ© de ce secteur dĂ©butera au premier trimestre 2016. Elle contribuera Ă  amĂ©liorer fortement les conditions d’accueil de ces patients et Ă  assurer pleinement un conseil pharmaceutique adaptĂ©.

la conciliation mĂ©dicamenteuse est en marche Son objectif : limiter les erreurs mĂ©-dicamenteuses aux points de transi-tion (admission, transfert et sortie). Il s’agit d’établir un bilan mĂ©dicamen-teux optimisĂ© en recensant exhaus-tivement les traitements pris par le patient avant l’hospitalisation (nom, dosage, posologie, voie d’adminis-tration). « Ce bilan est ensuite com-parĂ© Ă  la prescription hospitaliĂšre d’entrĂ©e pour dĂ©tecter, corriger et tracer les divergences Ă©ventuelles  » explique le Dr V. Rathouin. Depuis avril 2015, dĂ©jĂ  30 patients du service d’aval des urgences ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce travail rĂ©alisĂ© par un binĂŽme, constituĂ© d’un externe en mĂ©decine et d’un externe en pharmacie, encadrĂ© par l’équipe mĂ©dicale de ces deux services. À long terme, la dĂ©marche sera Ă©ten-

due Ă  davantage de services : chirur-gie, gĂ©riatrie aigĂŒe et peut-ĂȘtre Ă  la consultation d’anesthĂ©sie.

Ă©ducation thĂ©rapeutique, la pharmacie s’engage Pour le Dr A. Jacolot, « le pharma-cien en tant que spĂ©cialiste du mĂ©-dicament a pleinement sa place dans cette dĂ©marche. En particulier en ce qui concerne l’acquisition des connaissances sur le traitement et sur la gestion des effets indĂ©sirables. Mais aussi au niveau de l’observan-ce du traitement ». Convaincue, la pui s’implique dans plusieurs programmes d’éducation thĂ©ra-peutique : pour les patients atteints du VIH, de la tuberculose et bientĂŽt de mĂ©lanome cutanĂ©. ActivitĂ©s me-nĂ©es en lien avec les services de ma-ladies infectieuses et tropicales du Pr O. Bouchaud et de dermatologie du Pr L. Laroche.

les packs opĂ©ratoires programmĂ©s bientĂŽt Ă  avicenne En fin d’annĂ©e, une nouvelle organi-sation de gestion des chariots opĂ©-ratoires, dĂ©sormais nommĂ©s « packs opĂ©ratoires programmĂ©s ou POP », sera mise en Ɠuvre. Les POP cor-respondent, aprĂšs validation prĂ©-alable des rĂ©fĂ©rents chirurgicaux, aux besoins en dispositifs mĂ©dicaux stĂ©riles et en boites opĂ©ratoires stĂ©-rilisĂ©es nĂ©cessaires Ă  une interven-tion chirurgicale. Ils seront prĂ©parĂ©s Ă  l’avance par des prĂ©parateurs en pharmacie hospitaliĂšre prĂ©sents au bloc opĂ©ratoire. « Pour les blocs, ces chariots prĂȘts Ă  l’emploi permettront un bon enchaĂźnement des interven-tions, libĂšreront du temps infirmier

de bloc opĂ©ratoire et permettront d’anticiper les besoins en production de l’UnitĂ© de StĂ©rilisation Centrale » prĂ©cise le Dr A. Jacolot.

l’unitĂ© de prĂ©paration et contrĂŽle des anticancĂ©reux (upc) augmente son activitĂ© Ouverte depuis juin 2013, elle cen-tralise l’ensemble des prĂ©parations de chimiothĂ©rapie anticancĂ©reuse de l’hĂŽpital Avicenne. Ces prĂ©parations sont rĂ©alisĂ©es et contrĂŽlĂ©es dans un environnement maitrisĂ©, avec des conditions de sĂ©curitĂ© optimale pour le patient mais aussi le personnel. À l’heure actuelle, l’UPC prĂ©pare 20 000 poches par an (en moyenne 90 poches/jour). Un contrĂŽle ana-lytique prĂ©-libĂ©ratoire de chaque poche (identification et quantifica-tion du principe actif et du solvant) est rĂ©alisĂ© en continu. Fin 2015, elle prendra en charge les prĂ©parations de chimiothĂ©rapies anticancĂ©reuses pĂ©diatriques rĂ©alisĂ©es actuellement Ă  Jean-Verdier.

l’unitĂ© de radiopharmacie, une aide prĂ©cieuse au diagnosticLa radiopharmacie est localisĂ©e dans le service de mĂ©decine nuclĂ©aire. Le radio-pharmacien analyse, prĂ©pare, dispense et contrĂŽle les prescriptions de MĂ©dica-ments RadioPharmaceutiques (MRP). Ces MRP sont administrĂ©s aux patients en vue d’examens scintigraphiques rĂ©alisĂ©s dans le cadre de dĂ©pistages et suivis des tumeurs primaires et secondaires. De par l’augmentation de l’activitĂ©, l’unitĂ© se dote d’un automate de prĂ©paration de doses limitant ainsi l’exposition au rayonnement du personnel.

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Depuis le 26 mai der-nier, le groupe hos-pitalier complĂšte son offre de soins

grĂące Ă  l’ouverture d’une unitĂ© de soins de suite et de rĂ©adaptation nutrition-obĂ©sitĂ© Ă  renĂ©-muret. « Actuellement pourvu de 11 lits, le SSR prend en charge deux grandes indications. D’une part, l’obĂ©sitĂ© rĂ©-sistante Ă  la perte de poids, aprĂšs une prise en charge mĂ©dicale pure ou chirurgicale, et associĂ©e Ă  des co-morbiditĂ©s importantes (diabĂšte trĂšs insulinorĂ©sistant, altĂ©rations hĂ©pa-tiques, rĂ©nales, cardio-vasculaires ou rhumatologiques). D’autre part, les personnes dĂ©passant les 250 kg nĂ©cessitant une perte de poids trĂšs importante et du matĂ©riel adaptĂ© Ă  leurs “spĂ©cificitĂ©s”  », dĂ©taille le Dr Camille Pillegand, responsable du SSR Nutrition-obĂ©sitĂ©. Elle prĂ©cise que l’unitĂ© est ouverte Ă  d’autres patients, notamment ceux ne par-venant pas Ă  stabiliser leur poids ou fortement dĂ©nutris aprĂšs une chirur-gie bariatrique. « Des patients de 40 kg peuvent ainsi cĂŽtoyer ceux de plus de 200 kg. Des situations a prio-ri opposĂ©es, mais qui entrent toutes dans notre offre d’éducation thĂ©ra-peutique en nutrition. »

une dynamique d’autonomisationDeux mĂ©decins, une diĂ©tĂ©ticienne, cinq infirmier(Ăš)s, quatre aides-soi-gnants, un Ă©ducateur mĂ©dico-sportif, deux masseurs-kinĂ©sithĂ©rapeutes, deux psychologues et du personnel d’encadrement et administratif
 la prise en charge est pluriprofession-nelle et complĂ©mentaire. « L’objectif

partagĂ© est de permettre au patient de rĂ©cupĂ©rer un pĂ©rimĂštre de marche suffisant et d’amĂ©liorer sa capacitĂ© Ă  l’effort, pour permettre au maxi-mum une autonomie complĂšte et une qualitĂ© de vie satisfaisante », rĂ©-sume le Dr C. Pillegand. Le parcours s’articule autour d’ateliers collectifs (diĂ©tĂ©tique, soutien psychologique, activitĂ© physique, connaissances mĂ©dicales, art-thĂ©rapie
) renforcĂ©s d’un accompagnement personna-lisĂ©. «  Nous amĂ©nageons Ă©gale-ment des plages de temps person-nel, pour faciliter l’assimilation des nombreuses informations et don-ner le temps Ă  chacun de rĂ©flĂ©chir sur son rapport Ă  la nourriture et sa gestion des Ă©motions. »

trois semaines pour changer de vieLa durĂ©e moyenne de sĂ©jour est de trois semaines. « Trois semaines pour trouver “oĂč ça coince”, dĂ©ter-miner les points forts et les vulnĂ©-rabilitĂ©s et proposer des outils pour avancer. » AprĂšs la prise en charge du premier groupe de patients, la spĂ©cialiste dresse un dĂ©but de constat : « les profils de patients sont variables et les rĂ©sultats satisfaisants dans l’ensemble. Le sĂ©jour s’avĂšre trĂšs bĂ©nĂ©fique pour les personnes qui ont rĂ©ussi Ă  s’ouvrir et participer aux activitĂ©s de groupe. Certains ont

en revanche eu du mal Ă  s’impliquer dans le programme d’éducation et d’accompagnement. Il faut bien me-surer l’investissement Ă©motionnel et intellectuel que mobilise cette offre de soins (nutritionnelle, psycholo-gique et d’activitĂ© physique). Cer-tains patients auront besoin d’un suivi rapprochĂ© aprĂšs leur sortie pour conduire Ă  un changement durable de leur mode de vie ».

Jean-Verdier accueillera à la rentrée prochaine, une Unité de Surveillance Continue pédiatrique. Intégrée au service de pédiatrie du PÎle Femmes et Enfants, elle possÚdera 4 lits pour une activité avant tout médi-cale. La chirurgie pédiatrique du groupe hospitalier est

essentiellement assurĂ©e en ambulatoire. Cette nouvelle unitĂ© permettra de limiter les transferts d’enfants vers les services de rĂ©animation d’autres hĂŽpitaux et de lutter contre les mortalitĂ©s infantiles et nĂ©onatales, particuliĂš-rement Ă©levĂ©es en Seine-Saint-Denis.

une nouvelle usc pédiatrique à Jean-Verdier

orGanisation & dĂ©VeloppementLe SSR Nutrition-obĂ©sitĂ© de RenĂ©-Muret fait partie du service d’Endocrinologie-Dia-bĂ©tologie-Nutrition de Jean-Verdier, dirigĂ© par le Pr Paul Valensi. Avec les services d’Endocrinologie-DiabĂ©tologie-Maladies mĂ©taboliques et de Chirurgie bariatrique et mĂ©tabolique d’Avicenne, le groupe hospi-talier offre une prise en charge complĂšte, mĂ©dicale et chirurgicale, de l’obĂ©sitĂ©. d’ici fin 2016, 9 lits viendront complĂ©ter l’unitĂ©, pour porter le total Ă  20, dont 5 lits dĂ©diĂ©s aux personnes de plus de 250  kg. cinq places seront Ă©galement ouvertes en hĂŽpital de jour notamment pour les patients justifiant d’un accom-pagnement complĂ©mentaire.

Ouverture d’un ssr nutrition-obĂ©sitĂ© Ă  RenĂ©-Muret

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la consultation spĂ©cialisĂ©e de prise en charge de la tuberculose pĂ©diatrique en seine-saint-Denis de jean-Verdier a Ă©tĂ© nominĂ©e aux trophĂ©es patients ap-Hp 2015, dans la catĂ©gorie « DĂ©ve-lopper la relation avec les acteurs territoriaux de proximitĂ©  ». Pour le Dr mathieu Pellan, Ă  l’origine de l’initiative, « bien que nous n’ayons pas Ă©tĂ© laurĂ©at, cette nomination a Ă©tĂ© l’occasion de mettre en avant une dĂ©marche en faveur des popu-lations les plus prĂ©caires et dĂ©mu-nies ». il explique  : « la population

pĂ©diatrique est particuliĂšrement Ă  risque et requiert une vigilance ac-crue ainsi qu’une expertise spĂ©cia-lisĂ©e. D’oĂč la crĂ©ation en 2012 de cette consultation, avec le soutien du PĂŽle Femmes-Enfants du GH et du service de pĂ©diatrie, qui ac-cueille ces consultations ». En 2013

et 2014, plus de 600 enfants ont Ă©tĂ© reçus. « Ces premiers rĂ©sultats sont trĂšs encourageants et ce projet se nourrit chaque jour de nouvelles ambitions » s’enthou-siasme le Dr m. Pellan.

La consultation « tuberculose pĂ©diatrique Â» de Jean-Verdier nominĂ©e aux trophĂ©es patients 2015

Lasthme est une mala-die inflammatoire chro-nique des bronches. Elle touche environ 6 Ă 

7 % de la population. Bien que des traitements efficaces existent, vivre avec l’asthme au quotidien peut devenir handicapant et complexe. L’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des patients passe avant tout par une bonne comprĂ©hension et gestion de la maladie au quotidien. Face Ă  ce besoin d’éducation thĂ©rapeutique, l’hĂŽpital Avicenne a ouvert, sous l’impulsion du Pr D. Valeyre, pneu-mologue, une consultation dĂ©diĂ©e Ă  la question « comment apprendre Ă  vivre avec l’asthme ? ».

le programme éducatif proposé aux patients

Il vise l’acquisition de plusieurs types de compĂ©tences : « le savoir », connaĂźtre la maladie, les symptĂŽmes et les traitements. « Le savoir-faire Â», comment et quand prendre son trai-tement ou encore comment mesurer son souffle et quelles mesures prĂ©-ventives adopter. Et « le vivre avec Â», mettre les bons mots pour faciliter le dialogue avec l’entourage familial, professionnel et les spĂ©cialistes de

santé. Le succÚs du programme re-pose sur la posture éducative adop-tée par le soignant.

DĂ©roulĂ© et objectifs des sĂ©ances d’éducation thĂ©rapeutique

Le Dr D. Boumedien et Nathalie Cohen, toutes les deux en charge de la consultation asthme, expliquent : «  le dĂ©roulement dĂ©pend beaucoup du niveau d’inquiĂ©tude et du degrĂ© de comprĂ©hension qu’a le patient de sa maladie ». En fonction de ces deux notions, un bilan personnalisĂ© est Ă©tabli et des objectifs pĂ©dago-giques sont dĂ©finis, en moyenne quatre ou cinq par patient. Chaque

objectif peut faire l’objet d’ateliers collectifs ou individuels. Les thĂ©ma-tiques proposĂ©es englobent tous les aspects de la maladie : comprendre ce qu’est l’asthme, identifier les dif-fĂ©rents signes d’une crise d’asthme, identifier ce qui dĂ©clenche et ampli-fie la crise, reconnaĂźtre une crise qui s’aggrave, s’exprimer sur son vĂ©cu de l’asthme, diffĂ©rencier traitement de fond et traitement de crise, maitri-ser l’utilisation des dispositifs inhalĂ©s, surveiller son asthme par la mesure du souffle et gĂ©rer son asthme Ă  la maison, au travail et en vacances.

asthme, une consultation d’éducation thĂ©rapeutique Ă  Avicenne

pour En saVoir plus

Contactez Nathalie Cohen, infirmiĂšre, au 01 48 95 51 29

En France

7,6 caspour 100 000 habitants

En seine saint-Denis

26,8 cas pour 100 000 habitants

préValEncE DE la tubErculosE (source InVS 2012)

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La tuberculose reste trÚs présente au plan mon-dial avec, en 2013, un nombre de nouveaux

cas estimĂ© Ă  9 millions par l’or-ganisation mondiale de la santĂ©. L’Île-de-France est la rĂ©gion dans laquelle on retrouve le plus de cas (36 % des cas dĂ©clarĂ©s en France en 2013). la seine saint-Denis fait partie des dĂ©partements ayant la plus forte incidence, de l’ordre de 30 cas pour 100 000 habitants, avec des disparitĂ©s territoriales et populationnelles importantes.

Le laboratoire NSB3 a ouvert en dĂ©cembre 2014 au sein du labora-toire de BactĂ©riologie de l’hĂŽpital Avicenne. Il a pour mission, entre autres, la prise en charge d’échan-tillons, afin de faire le diagnostic de la tuberculose. À plein rĂ©gime, il drainera une grande partie des prĂ©lĂšvements du dĂ©partement avec une moyenne attendue comprise entre 80 et 100 prĂ©lĂšve-ments par jour, ce qui en fera l’un des plus importants laboratoires en termes d’activitĂ© de diagnos-tic de cette maladie Ă  l’ap-Hp. À l’heure actuelle, le labo Ă©value

son activitĂ© Ă  300 nouveaux cas de tuberculose par an, lĂ  oĂč plus d’un tiers des dĂ©partements français dĂ©-clarent moins de 20 cas par an. Fort de ce recrutement, une collaboration est indispensable avec nos parte-naires cliniciens et les principaux ac-teurs impliquĂ©s dans la lutte contre ce flĂ©au afin de dĂ©velopper une re-cherche clinique et fondamentale.

Sous l’impulsion du Conseil DĂ©par-temental, un groupe de travail re-groupe des cliniciens, hospitaliers ou non, du Conseil DĂ©partemental, des Centres de Lutte contre la Tubercu-lose, biologistes et Ă©pidĂ©miologistes, afin de proposer, coordonner et cen-traliser des protocoles de recherche clinique. L’équipement du laboratoire NSB3, ainsi que celui du laboratoire de bactĂ©riologie et de la plateforme de biologie de l’hĂŽpital Avicenne, permet de rĂ©pondre aux attentes en proposant des technologies de pointe (biologie molĂ©culaire, spectro-mĂ©trie de masse, sĂ©quençage haut dĂ©bit).

Sur le plan de la recherche fonda-mentale, le laboratoire de bactĂ©riolo-gie et par consĂ©quent le laboratoire NSB3, sont rattachĂ©s Ă  l’unitĂ© IAME (Infections, Antimicrobiens, ModĂ©li-

sation, Evolution), unitĂ© mixte UMR-1137, INSERM, Paris Nord et Paris Diderot. Cette unitĂ©, dirigĂ©e par le Pr E. Denamur, est spĂ©cialisĂ©e dans l’étude de la diversitĂ©, de l’évolution, de la rĂ©sistance aux antibiotiques des bactĂ©ries (modĂšle d’étude Escheri-chia coli) mais Ă©galement des virus (modĂšle d’étude VIH). Elle regroupe des spĂ©cialistes des mycobactĂ©ries (Pr E. Cambau), de la modĂ©lisation et des bio-statistiques (Pr F. MentrĂ©) ainsi que de l’épidĂ©miologie (Pr Y. Yazdanpanah). Il est donc possible, dĂšs Ă  prĂ©sent, d’étudier l’impact d’un nouvel antituberculeux ou d’un nouveau test diagnostic tant sur le plan de la modĂ©lisation bio-statis-tique, pharmacomĂ©trie que sur le plan de la dĂ©cision dans la prĂ©ven-tion, le traitement et le contrĂŽle de la tuberculose.

GrĂące au recrutement liĂ© Ă  l’épi-dĂ©miologie du bassin de popu-lation de seine-saint-Denis et aux forces humaines prĂ©sentes, le laboratoire nsb3 de l’hĂŽpital avicenne va jouer un rĂŽle central tant sur le plan de la recherche clinique que sur le plan de la re-cherche fondamentale.

Étienne Carbonnelle

La recherche au sein du nouveau

laboratoire nsb3 du GH

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« L’éthique est un enjeu de santĂ© publique qui prend tout son sens Ă  l’hĂŽpital, lieu de soin et d’ac-cueil, fait de relations humaines autant que de haute technicitĂ© et source de tensions potentielles. Â» L’affirmation du Dr Jean-Eudes Fon-tan, prĂ©sident de la Commission qua-litĂ© sĂ©curitĂ© et Ă©thique des soins (CO-QUASES) du groupe hospitalier, vise les soignants comme les patients, rĂ©guliĂšrement confrontĂ©s Ă  des diffĂ©-rences de valeurs et de perceptions. Pour anticiper et rĂ©gler les situations problĂ©matiques, le GH vient de mon-ter un groupe de rĂ©flexion Ă©thique, dont l’objet est de mettre en place un espace de discussion et d’analyse ouvert et dĂ©passionnĂ©, Ă  partir de situations concrĂštes ou de questions plus larges.

structure et missions« Instance pluridisciplinaire et plu-raliste, composĂ©e de profession-nels de la santĂ© et de personnes choisies pour leur compĂ©tence ou leur intĂ©rĂȘt pour ces problĂ©-matiques, le groupe de rĂ©flexion Ă©thique comprend douze mĂ©decins, huit soignants, une sage-femme et un psychologue  », dĂ©taille le Dr J-E Fontan. ses missions ? iden-tifier les problĂšmes Ă©thiques rencontrĂ©s dans l’établisse-ment, favoriser la rĂ©flexion sur le sens du soin et enfin, produire et diffuser des avis ou des orienta-tions gĂ©nĂ©rales Ă  partir d’études a posteriori de cas anonymisĂ©s, de questions particuliĂšres ou thĂšmes gĂ©nĂ©raux.

Lieu de dĂ©bats tenu Ă  confidentia-litĂ©, le groupe de rĂ©flexion Ă©thique ne fonctionne pas dans l’urgence et ne peut se substituer aux ins-tances des HĂŽpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis telles que la direction des Relations avec les Usagers et les Associations, ou aux instances rĂ©glementaires spĂ©ci-fiques tels que les ComitĂ©s de Pro-tection de la Personne (CPP).

CrĂ©ation d’un

groupe Ă©thique dans le GH

GrĂące au partena-riat entre la sociĂ©tĂ© H4D et l’hĂŽpital avi-cenne, pilotĂ© par le

Dr FrĂ©dĂ©ric pamoukdjian, onco-gĂ©riatre, une cabine de tĂ©lĂ©santĂ© (consult-stationÂź  : cs) a rĂ©cem-ment Ă©tĂ© installĂ©e au sein du Centre de Recherche Clinique situĂ© Ă  Avicenne. Cette cabine, dispositif mĂ©dical certifiĂ©, assure le recueil auto-matisĂ© de nombreux paramĂštres de santĂ© (poids, taille, indice de masse corporelle, frĂ©quence cardiaque, saturomĂ©trie en oxygĂšne, tempĂ©ra-ture, pression artĂ©rielle, Ă©lectrocardio-gramme, Ă©chelle visuelle analogique de la douleur, rĂ©tinographie) et per-met la rĂ©alisation de tĂ©lĂ©consultations

Ă  distance. Son utilisation simple et intuitive, sa fiabilitĂ© ainsi que son caractĂšre innovant, rendent possible la mise en Ɠuvre de nombreux pro-jets de recherche clinique en cours

de dĂ©veloppement sur notre groupe hospitalier. Ainsi, grĂące Ă  l’amĂ©liora-tion du temps de recueil des para-mĂštres physiologiques de santĂ© et des paramĂštres physiques de fragi-litĂ©, son utilisation dans les champs de l’oncogĂ©riatrie, de l’hypertensio-logie et de l’ophtalmologie fait partie des projets en cours. Son installation permet de valoriser la recherche clinique dans la dimension Hospi-talo-Universitaire des HĂŽpitaux Uni-versitaires Paris Seine-Saint-Denis. La cabine reste opĂ©rationnelle dans notre GH jusqu’à dĂ©but 2016.

Dr Frédéric Pamoukdjian, Dr Sydney Sebban, Pr Vincent Lévy,

Dr Georges Sebbane

cabine de télémédecine à Avicenne, un grand atout pour la recherche clinique du GH

qui peut consulter le groupe de rĂ©flexion Ă©thique ?‱ Personnels mĂ©dicaux et non mĂ©dicaux

de l’établissement‱ MĂ©decins extĂ©rieurs Ă  l’établissement,

concernĂ©s par des patients‱ HospitalisĂ©s, hĂ©bergĂ©s ou consultants ‱ MĂ©decins ou personnels soignants

extĂ©rieurs concernĂ©s par des problĂ©matiques gĂ©nĂ©rales liĂ©es Ă  l’hĂŽpital

‱ Patients, par l’intermĂ©diaire des mĂ©diateurs mĂ©dicaux ou de la Commission des Relations avec les Usagers et de la QualitĂ© de la Prise en Charge

l’actu GH – Journal interne des HĂŽpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis – Trimestriel – N° 15 – 3e trimestre 2015 – Directeur de publication : FrĂ©dĂ©ric Espenel – RĂ©dactrice en chef : MarylĂšne Litout - RĂ©dactrice : Marion Taveau. Ont contribuĂ© Ă  ce numĂ©ro : Pr Etienne Carbonnelle, Dr FrĂ©dĂ©ric Pamoukdjian, Dr Sydney Sebban, Pr Vincent Levy, Dr Georges Sebbane et toutes les personnes interviewĂ©es. Photos : Communication GH.Conception : DĂ©partement Communication GH – Infographie : ChloĂ© Bonnet – Impression : SCEI Ivry-sur-Seine

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[email protected] Pr marc-antoine rousseau, chirurgien

en orthopédie et traumatologie à avicenne,

a co-écrit avec deux autres spécialistes,

le mal de dos, 100 questions/réponses.

Vous y trouverez des réponses claires et simples

Ă  100 questions frĂ©quentes de patients.

le Pr Frédéric adnet, Chef du pÎle accueil

Urgences et imagerie du groupe hospitalier, a

coordonnĂ© la rĂ©alisation du guide urG’ de garde.

À destination des mĂ©decins et internes de garde,

ce guide mis Ă  jour annuellement

répertorie les protocoles

thérapeutiques de médecine

d’urgence.

ils Ă©crivent

acm ballet, danse au chevet des patientsDepuis 2013, la compagnie aCm ballet se produit une fois par mois dans les services de soins longue DurĂ©e de renĂ©-muret. l’équipe, composĂ©e de quatre danseurs professionnels, propose un spectacle Ă  la fois touchant et entraĂźnant en allant Ă  la rencontre des patients de chambre en chambre. Des chorĂ©graphies courtes et adaptĂ©es Ă  ces espaces souvent rĂ©duits, qui viennent surprendre, Ă©mouvoir et animer le quotidien des services. Un prĂ©cieux moment de plaisir, d’émotion et de vie pour les patients, leurs familles et le personnel hospitalier. « Je suis un VIP » dit un patient en gĂ©rontopsychiatrie.

« l’hĂŽpital hier, aujourd’hui et demain Â», une expo photo collaborative pour fĂȘter les 80 ans d’avicenne Jusqu’au 1er octobre 2015, prenez une photo au sein de l’hĂŽpital Ă©voquant la relation patient-soignant, les Ă©quipes, l’architecture ou les moments importants de vie. 40 clichĂ©s seront sĂ©lectionnĂ©s pour une exposition en dĂ©cembre prochain, avant d’ĂȘtre accrochĂ©s dans les services de l’hĂŽpital en 2016. Plus d’infos : rubrique intranet « Expo 80 ans ».

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